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Pr. Saadia MAROUANE ENCG-Casablanca UH2C S1 : GrA, GrB, GrC, GrD Chapitre I Concepts du Management

Ch.1 concepts du management

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Pr. Saadia MAROUANEENCG-Casablanca

UH2CS1 : GrA, GrB, GrC, GrD

Chapitre I

Concepts du Management

Introduction au

Management

Séance introductive :

Pourquoi l’étude du Management

Ch. 1 : Concepts du Management

Ch. 2 : Développements

utiles sur l’entreprise

(Environnement et fonctions de l’Ese)

Ch. 3 : Processus du Management

Ch. 4 : Différentes approches du Management

Ch. 5 : Défis et tendances du Management

Contrôle écrit

PARTIE 1

I. Origine étymologique du terme « Management »

II. Evolution historique du management

1. Siècle d’évolution de la pensée managériale

2. Management « scientifique », 1900-1920

3. Triomphe de l’organisation, 1920-1950

4. Management moderne : la Direction par Objectifs, 1950-1960

5. Obsession de la planification, 1960-1973

6. Montée du modèle japonais et le mouvement qualité, 1973-1980

7. Leadership et recherche de l’excellence, 1980-1993

8. Management par le réseau et la recherche de la création de valeur

I. Origine étymologique du terme

« Management »Le terme “management” est dérivé d’un vieux mot français

« ménagement » qui jusqu’au XVIIIème siècle signifiait « avoir la

responsabilité de quelque chose dont on n’est pas propriétaire ».

Le terme moderne management est actuellement défini dans la

langue française comme conduite, direction d’une entreprise.

To Manage: diriger, administrer, gérer, mener, conduire,

maîtriser, dompter, gouverner, mater, tenir, venir à bout,

arranger, manier, manœuvrer.

To Manage: S'y prendre, se tirer d'affaire, s'en tirer, s'arranger,

se débrouiller, trouver moyen de, parvenir à…

Les autres termes modernes les plus couramment utilisés sont

gérer, gestion et administrer, administration.

Gérer et gestion, proviennent du verbe latin « gerere » qui

signifie, conduire (au sens large de mener ou mener à bien),

diriger et même gouverner.

Administrer et administration, proviennent du verbe

« administrare » qu’on peut définir comme gérer un bien, gérer

en défendant les intérêts de ceux qui nous confient leur

patrimoine.

Se rapporter toujours à des activités ou des taches en série que

doit continuellement assurer le manager: Planifier,

Organiser, Diriger, Contrôler (PODC).

II. Evolution historique du management

Les pratiques du management datent de plusieurs milliers

d’années mais le développement du management comme

discipline de savoir est très récente.

Plusieurs théories du management ont surgi suite à la révolution

industrielle avec la prolifération des usines.

• 20ème siècle marqué par la succession de courants de pensée

(théories, concepts, méthodes, etc.) en management.

• Chaque courant cherche à apporter une réponse à l’efficacité de

l’organisation.

• Management d’aujourd’hui foisonne de concepts, techniques,

outils qui en relèvent pour permettre au quotidien le

fonctionnement effectif d’une organisation.

• Littérature managériale fortement marquée par des écritsaméricains : Henry Towne, cofondateur et président de Yale & Towne

Manufacturing Company, fit un exposé ou il demandait que “la gestion desateliers” soit reconnue comme une discipline pratique analogue à l’ingénierie.Le développement d’une littérature spécifique et la formulation de principesde normalisation étant, selon lui, essentiels à cette reconnaissance.

1. Siècle d’évolution de la pensée managériale

• A partir de son expérience sur le terrain, Fayol définit des règles

touchant l’organisation dans sa totalité Les principes

d’administration

• Premier à définir la fonction administrative PODC (Planifier,

Organiser, Diriger, Contrôler)

• Motivation de l’homme par l’argent – tout comme Taylor : il suffit

de rémunérer les individus équitablement pour les inciter à

travailler

• Taylor et Fayol ont bien su lire les données de leur environnement

notamment les valeurs de la société : autorité, obéissance,

distinction entre les classes sociales

Limites : Conception de l’organisation comme une machine

Appréhension des problèmes selon un modèle linéaire

2. Management « scientifique », 1900-1920

3

Henry Ford, premier industriel à avoir appliqué le taylorisme sur

le modèle Ford T Réalisation de gains de productivité avec une

main d’œuvre non qualifiée.

Principes du taylorisme appliqués à l’atelier :

•La séparation du travail de conception et du travail de réalisation

•L’analyse du travail et sa décomposition en opérations

élémentaires (Division horizontale),

•L’institution d’une rémunération au rendement,

•La mise en place d’un contrôle rigoureuxApport du taylorisme : Etude des gestes et du temps requis

Transformer l’homme en mécanisme spécialisé

Avantage Inconvénient

Réalisation d’économie d’échelles

Aliénation de l’homme au travail

3. Triomphe de l’organisation, 1920-1950

Expansion de l’industrie et contexte de guerre

Mayo : Influence des conditions de travail sur le moral des individus

Maslow : Hiérarchie des besoins individuels

Lewin : Styles de commandement

McGregor : Théorie X et Théorie Y

• Remise en cause du modèle taylorien

• Influence des conditions de travail sur la psychologie des travailleurs

Courant des relations humaines

(chercheurs en psychologie des organisations)

• Environnement pas encore prêt à accepter de pareils nouveaux concepts

Alfred P. Sloan :

• La décentralisation permet de rapprocher le

système de décision de l’action. Elle procure

initiatives, responsabilité et efficacité.

• Il faut coordonner la décentralisation par une

planification stratégique qui favorise une

circulation horizontale des informations.

• Les divisions doivent être autonomes et jugées

d’après la rentabilité du capital investi d’où

l’instauration des méthodes de reporting

informatisées.

• Atteindre l’efficacité en tirant profit des avantages de la décentralisation • Prendre en compte les goûts diversifiés des clients

Courant des néo-classiques

(Temps des économistes : praticiens en organisation)

• Répondre mieux aux nouvelles conditions de production

Période de l’après-guerre et prémisses de la société de consommation Début des 30 années glorieuses

• Modèle de l’Etat-Providence : Forme d'organisation sociale

dans laquelle l'État prétend assurer directement ou

indirectement le bien-être social des citoyens en jouant un rôle

central de régulation de l'économie et de redistribution

des richesses et des revenus, afin de réaliser des objectifs

affichés de protection et « justice sociale ».

l’Etat investit toutes les sphères économiques au motif de mieux

allouer les ressources nationales Naissance des entreprises

publiques à caractères industriel et commercial

Mode de gestion plus administratif que managérial Des

entreprises fonctionnant comme des bureaucraties

4. Management moderne : la Direction par

Objectifs, 1950-1960

5. Obsession de la planification, 1960-1973

Abondance des ressources, ouverture des frontières au niveau européen et pénétration de l’outil informatique

dans le monde des affaires Souci de pilotage des organisations

• Besoin de recherche, traitement et stockage de l’information

• Invention d’une batterie d’outils quantitatifs servant à l’anticipation, l’analyse du marché, placement des capitaux, positionnement sur le marché, etc.

Pénétration de la pensée stratégique dans le schéma organisationnel

• Révision du modèle de leadership par l’adoption de la théorie 5 M : Main d’oeuvre, Matière, Machine, Méthode, Milieu

• Accentuation de la direction par objectif (DPO) promulgué par Drucker vers DPPO introduite par O. Gélinier

Première crise économique, développement des innovations technologiques, émergence de différents modèles performants particulièrement celui du Japon

6. Montée du modèle japonais et le mouvement

qualité, 1973-1980

• Reverse ingeneering : importer la technologie, la démonter, la

copier en vue de la dépasser

• Qualité : Conception techniciste Philosophie de gestion

Management de la qualité totale : « Ensemble de principes et

de méthodes organisés en stratégie globale, visant à mobiliser

l’entreprise pour obtenir une meilleure satisfaction du client au

moindre coût » (Nemoto, PDG de Toyota)

Kaizen : processus d’amélioration continue

Juste-à-temps (flux tendu) : Méthode d'organisation et

de gestion de la production, propre au secteur de l'industrie, qui

consiste à minimiser les stocks et les en-cours de fabrication.

Cercles de qualité : structure permanente ou temporaire

chargée de résoudre des problèmes au quotidien

Apparition de plusieurs méthodes et techniques Qualité :

7. Leadership et recherche de l’excellence,

1980-1993Mouvance de l’environnement

Difficultés de planification et de prévision

• Fin de l’Etat-Providence et l’Approche culturaliste de l’organisation : Culture organisationnelle déterminant la performance.

Il s’agit d’un ensemble de croyances et de valeurs fondamentales partagées par tous les membres de l’organisation. La culture est déterminé par le profil du dirigeant (leader).

• Benchmarking : démarche consistant à identifier les meilleures pratiques pour une activité, un processus ou une fonction et à les utiliser comme cibles de progrès.

• Logique de compétences : Chaque organisation construit un savoir qui lui est propre (avantage concurrentiel ).

8. Management par le réseau et la recherche de

la création de valeurComplexité des problèmes, foisonnement des

T.I.C, compétitivité accrue

Logique de création de valeur

• Primauté de la satisfaction du client devenant de + en + exigeant

• Quête permanente d’innovation et de qualité

• Gouvernance des entreprises : Intégration des actionnaires dans la vie de l’entreprise

• Veille stratégique : scruter en permanence l’environnement pour en capter toutes sortes d’informations (économiques, commerciales, technologiques...)

• Valorisation du capital humain : La réussite de l’entreprise passe par la mobilisation des compétences individuelles et collectives

• Aplatissement des niveaux hiérarchiques : la structure devient de plus en plus légère et en réseau.

• Modèle de gestion axé sur l’empowerment, la mise en valeur des compétences, le coaching, l’apprentissage en collectif de travail

Conséquence :

Conclusion :

A chaque nouvelles données de l’environnement, de nouveaux concepts théories, méthodes émergent en vue de l’adaptabilité de l’entreprise

Nouveau design organisationnel

19

Evolution historique et économique :

Les étapes clés L’interchangeabilité

XVe siècle, Johannes Gutenberg invente en 1440 les caractères

mobiles d’imprimerie en plomb interchangeables,

XVIIe siècle, Eli Whitney utilise ce même principe et invente

en 1793 la machine à égrener le coton

Le colbertisme

XVIIe siècle, Jean-Baptiste Colbert développe pendant 25 ans

une nouvelle économie commerciale et instaure le contrôle

qualité et les normes

La division du travail

XVIIIe siècle, Adam Smith introduit ce concept qui permet un

accroissement de la productivité en spécialisant des activités (le

marché est la main invisible)

les étapes clés (suite) L’industrialisation

Début XXe siècle, James Watt met au point la machine à vapeur

Le Taylorisme

XXe siècle, Frédéric Winslow Taylor crée l’organisation scientifique du

travail (OST) à travers trois principes : la division verticale et horizontale du

travail et le salaire au rendement.

Le Fayolisme

Début XXe siècle Jules Henri Fayol, ingénieur de l’Ecole des Mines de Saint-

Étienne père de l’école classique du management et de l’organisation des

entreprises

Le Fordisme

Début XXe siècle, Henri Ford développe dans ses usines l’OST (Organisation

Scientifique du Travail) en pratiquant la production intensive à la chaîne :

l’ouvrier reste en poste et les produits réalisés se déplacent.

Le Toyotisme

Années 50,Taïchi Ohno père du système Toyota produit ce que le

consommateur demande tout en visant l’élimination totale des gaspillages.

Evolution historique et économique :

Les nouveaux enjeux de l’entreprise Globalisation des marchés

La mondialisation : c’est la libre circulation des hommes et

des idées, des capitaux, des marchandises, de l’information.

C’est aussi la division du travail à l’échelle mondiale

L’émergence des technologies Internet est une véritable

révolution industrielle

La déréglementation (vers la fin des années 70)

Gouvernance d’entreprise (ou Corporate governance )

Concept associé à la surveillance économique, financière,

morale et éthique de l’entreprise

Système de management environnemental(SME)

Concept de développement durable : préserver dans la durée

les équilibres des besoins humains et des écosystèmes.

Accomplissement Réaliser quelque chose

Besoins Exemples

Estime Reconnaissance des autres

Appartenance Se sentir membre d’un groupe

Sécurité Se sentir à l’abri des dangers

Physiologiques Manger, se reposer, etc.

Besoins selon la pyramide de MASLOW Un besoin est une sensation de manque éprouvée par un individu et qui le

pousse à agir;

Les besoins sont limités (à ne pas confondre avec les désirs qui sont illimités);

un même besoin peut être satisfait de différentes façons; tout acte d’achat est

l’expression d’un ou plusieurs besoins.

Différents styles de management

Besoins du collaborateur :

D'Indépendance et d'AUTONOMIE

Estime - Considération

Rôle du manager : DELEGUER

Son style : PARTICIPATIF

Besoins du collaborateur

:Sociaux: Expression -

Information -

AppartenanceRôle du manager : MOBILISER

Son style : PERSUASIF

1

3

4

2

Besoins du collaborateur :

REALISATION de SOI

Rôle du manager : ASSOCIER

Son style : DELEGATIF

Besoins du collaborateur :

SECURITE PHYSIOLOGIQUES

Rôle du manager:STRUCTURER

Son style : DIRECTIF

Maturité - Style

PARTIE 2

III. Management art ou science?

IV. Objectif du management

V. Eléments du management

VI. Fonctions du manager

VII. Rôles du manager

III. Management Art ou Science?1. Management, une science?

Alors que la fonction management est probablement aussi vieille

que l'humanité, le management tel que nous l'entendons est une

discipline récente. A l'instar des avancées de l'organisation

scientifique du travail (F.Taylor), la conduite des individus au

travail fut l'objet d'études et de théories.

La science du management est un ensemble de connaissances

systématiques, accumulées et reconnues, permettant de

comprendre les vérités générales concernant la gestion.

Or, comme tout ce qui touche à l'humain, le management ne peutêtre une science exacte, il reste dans le domaine du probable de lastatistique.

2. Management, un Art?

La notion d'art s'oppose au caractère scientifique qui quantifie,

normalise et formalise.

Si l’on définit l’art comme les compétences ou aptitudes personnelles, le

management a certaines composantes artistiques.

Le management fait appel à des qualités personnelles innées et

intuitives, qui se rapprochent de ce qu’on pourrait qualifier de « 6ème

sens ». Il est une aptitude créatrice personnelle doublée par

l’observation des problèmes, événements et des possibilités offertes.

L’expérience, la pratique et l’étude des résultats favorisent l’efficacité.

Au début du XXème siècle, diriger est certes difficile, mais d’unecomplexité moindre qu’aujourd’hui (chgts technologiques rares).Etre bon dirigeant = Application d’un charisme personnel =Théorie du « grand homme » providentiel.

3. Management est à la fois Art et Science

Le management est à la fois art et science, faisant appel à des

qualités innées, intuitives, personnelles, aussi bien qu'à un

ensemble de connaissances théoriques.

Le manager doit avant tout développer des qualités personnelles,

sans lesquelles le recours aux méthodes et outils de management

risque fort de ne pas donner de grands résultats.

“Le management n'exige pas seulement du bon sens, del'expérience, et diverses aptitudes; il demande que l'on ait, à unniveau suffisant, la maîtrise de plusieurs disciplines, laconnaissance de divers principes, la familiarité avec quelquesthéories. Et il demande un effort permanent pour entretenir etdévelopper - à tous les niveaux de l'entreprise - tout un faisceaude compétences.”(in La lettre du Manager nº382, Mars 2000).

IV. Objectif du managementL’objectif principal du management est la recherche de

la performance de l’organisation en rapport avec ses objectifs, qui

peuvent être de différentes natures (expansion, profit, … ou à un

niveau plus détaillé réduction des délais, flexibilité, réduction des

coûts, accroissement de la qualité, …).

La performance peut être abordée de deux façons :

- par l’efficacité, qui conduit à la réalisation des objectifs ;

- par l’efficience, qui conduit à une utilisation optimale des

moyens disponibles, avec le meilleur rendement.

Exemple : une entreprise avec + de 10% du chiffre d’affaires et deson bénéfice est efficace, mais celle qui arrive au même résultatavec moins d’actifs et moins de personnel est plus efficiente.

V. Eléments du management 1. Démarche managérialeLe management nécessite la mise en œuvre d’une démarcherigoureuse qui comprend trois étapes :

La fixation des objectifs ;

La mobilisation des ressources humaines, matérielles,financières pour atteindre ces objectifs ;

L’évaluation des résultats obtenus.

Les objectifs doivent être en cohérence avec la finalité del’organisation.

L’évaluation permet de déterminer si les objectifs fixés parl’organisation ont été atteints, et d’engager, le cas échéant, desactions correctives.

De même les actions engagées par l’organisation doivent êtreconformes aux règles que celle-ci se donne.

2. Management stratégique

Le management stratégique est l’ensemble des actions menées

par la direction générale pour assurer la survie et le

développement d’une organisation dans un environnement

changeant.

Ces actions engagent l’organisation sur le moyen et le long terme.

Le management stratégique se décline en plusieurs composantes :

1. Le choix des domaines d’activités ;

2. Le choix des frontières entre les activités qui seront réalisées

par l’organisation, et les activités qui seront confiées à la sous-

traitance ou réalisées en coopération ;

3. Le choix d’une structure interne ;

4. Le choix des processus de décision et de gestion internes.

Les deux premières catégories de décision commandentl’insertion de l’organisation dans son environnement externe.Les deux secondes définissent le mode de fonctionnement

interne de l’organisation.Choix de l’activité + Mode de gestion = Identité de l’organisation

L’identité est la série de caractéristiques qui permet de donnerun caractère unique de l’organisation, et donc à ses membres des’y identifier, et à l’extérieur de la reconnaître.

L’identité concerne à la fois l’image interne et externe del’organisation.

Le management stratégique peut avoir pour effet, et parfois pourobjectif, de modifier l’identité de l’organisation.

Perspectives de l’analyse stratégique

Perspective externe Perspective interne

• Ayant fortement dominée la

littérature managériale

• Focalisation sur l’analyse de

l’environnement de

l’entreprise : concurrence,

secteur d’activité

• Définition de stratégies :

- Stratégie de diversification

- Stratégie de spécialisation

• Etant apparue dans un

contexte de crise

• Focalisation sur l’analyse de

l’intérieur de l’entreprise :

ressources, compétences,

structure, culture, etc.

Définition de stratégie de

recentrage sur le métier de

base

Ces deux orientations sont complémentaires et non exclusives.

3. Management opérationnel

Le niveau stratégique, c’est celui des décisions qui engagent

l’organisation à long terme. Le niveau opérationnel, c’est celui

constitué de l’ensemble des décisions prises quotidiennement

pour atteindre les objectifs fixés.

Le niveau stratégique serait le fait dans une entreprise de la

direction générale, dans une administration publique du haut

encadrement ou du responsable politique.

Le niveau opérationnel serait celui de la hiérarchie intermédiaire.

Le management opérationnel comprend de nombreux éléments :

La gestion financière,

La gestion des ressources humaines,

La gestion des relations avec l’environnement ,

La gestion de la production des biens ou des services offerts.

Les décisions prises par les cadres intermédiaires peuvent avoir

des conséquences irrémédiables pour l’organisation. D’où la

nécessité d’introduire d’autres critères de distinction :

Le management opérationnel se déroule dans un

environnement contraint : les ressources sont données, il s’agit de

les utiliser au mieux pour atteindre des objectifs fixés ;

Le management stratégique vise à lever les contraintes actuelles

de l’organisation en modifiant ses domaines d’activité, ses

structures, ses modalités de fonctionnement, voire son identité.

Pratique actuelle : Management par projet ou le succès

de la notion « d’intrapreneuriat » dans les entreprises

Niveaux du management

Décisions courantes Décisions stratégiques

Ex : Offrir des prix

promotionnels sur un produit

Ex : Lancer un nouveau

produit

Management opérationnel

Management stratégique

Définition et mise en œuvre des

orientations de l’entreprise

(moyen et long terme) en matière

de produits, marchés,

technologies tout en prenant en

considération les dimensions

économiques, sociales,

politiques et organisationnelles

Gestion courante (au

quotidien) des activités de

l’entreprise

VI. LES 4 FONCTIONS DU

MANAGER

PLANIFIER

FIXER DES OBJECTIFS

Déterminer les actions adéquates

pour les atteindre

DIRIGER

MOTIVER

Susciter l'enthousiasme – Canaliser les

efforts de chacun vers un objectif commun

CONTRÔLER

EVALUER LE RENDEMENT

Prendre les mesures correctives

qui s'imposent

ORGANISERETABLIR DES STRUCTURES ET

DES RÉGIMES DE TRAVAIL

Distribuer les ressources selon

les objectifs

VII. LES 10 RÔLES DU

MANAGER EFFICACE

1. RÔLES INTERPERSONNELS

INTERACTION AVEC AUTRUI

Représentation

Leadership

Liaison

3. RÔLES DÉCISIONNELS

UTILISATION DE L'INFORMATION ET

PRISE DE DÉCISION

Entrepreneuriat

Gestion des conflits

Répartition des ressources

Négociation

2. RÔLES INFORMATIONNELS

ÉCHANGE ET TRAITEMENT DE L'INFORMATION

Collecte et contrôle des données

Utilisation des données

Diffusion des données

VI. Rôles du managerA la fin des années 1960, Henry Mintzberg, suite à l'étude de 5

dirigeants d’entreprise, a pu identifier 10 rôles essentiels du

manager qu'on peut regrouper en 3 catégories :

1. Rôles interpersonnels

Trois des rôles du manager découlent directement de la notion

d'autorité formelle et impliquent des relations Interpersonnelles:

Symbole (figurehead): De par la vertu de sa position à la tête

d'une organisation, chaque manager doit accomplir des

obligations de nature légales ou cérémoniales.

Leader: Le manager est la personne qui guide toutes les

activités des subordonnées et les motive.

Agent de liaison: Le manager crée et entretient des contacts

aussi bien avec son environnement interne qu'externe, pour le

meilleur fonctionnement de l'entreprise.

2. Rôles informationnels

Le processus d'information est l'une des clés de la profession du

manager. Trois rôles décrivent les aspects liés à la dimension

informationnelle du travail du gestionnaire :

Observateur actif (monitor) : Le manager rassemble le plus

grand nombre d'informations collectées de l'extérieur ou par ses

subordonnées ou membres de l’organisation.

Diffuseur (disseminator): Le manager diffuse et transmet les

informations collectées de l'extérieur ou par ses subordonnées

aux membres de l'organisation.

Porte-parole (spokesman): Le manager transmet l'information

sur le plan de l'organisation à l'extérieur, au conseil

d'administration et autre.

3. Rôles décisionnels

Le manager joue le rôle principal dans l'élaboration de son

système de prise de décisions. Il y a quatre rôles qui décrivent le

manager dans cette optique décisionnelle :

Entrepreneur (improver/améliorer) : Le manager cherche

des opportunités et initie de nouveaux projets à l’organisation.

Régulateur (disturbance handler) : Lorsque l'organisation

fait face à des problèmes importants c'est au manager d'essayer

de corriger les actions entreprises.

Distributeur des ressources (resource allocator) : Le

manager est responsable de l'allocation des ressources pour

réaliser les différentes activités.

Négociateur (negociator) : Il représente l'organisation dans

les grandes négociations. La négociation c'est une des obligations

de la profession de manager, elle peut être quelquefois routinière

mais ne peut en aucun cas être esquivée. C'est une partie

intégrante de sa profession .Il fournit les données utiles dans le

contexte de négociations importantes.

VIII. LE COMPORTEMENT

ORGANISATIONNELAPPROCHE THÉORIQUE ET

CONCEPTUELLE

Le comportement organisationnel, c'est l'étude scientifique des actions

des individus et des groupes dans l'environnement psychosocial

spécifique des organisations

Porte sur 2 points essentiels

LE COMPORTEMENT INDIVIDUEL : Englobe les notions

de personnalité, d'apprentissage, de motivation …

LE COMPORTEMENT DE GROUPES : Englobe les notions

de normes, de rôles, la constitution et la "vie" des équipes, les

conflits …

LE COMPORTEMENT

ORGANISATIONNELAPPROCHE THÉORIQUE ET

CONCEPTUELLE

POURQUOI AVOIR RECOURS AU "COMPORTEMENT

ORGANISATIONNEL" ?

Parce qu'une grande partie de ce qui se passe dans les

organisations est enfouie – à l'instar d'un iceberg !

Dans les organisations ne sont en généralement visibles

que les aspects les plus formels

Et pourtant juste sous la surface se cachent des éléments non

manifestes mais importants que le manager doit aussi prendre en

compte et comprendre

C'est là le champ d'étude privilégié du comportement organisationnel

LE COMPORTEMENT

ORGANISATIONNEL

APPROCHE THÉORIQUE ET

CONCEPTUELLEAspects visibles

Stratégies, Objectifs, Structures

Règles et procédures

Technologie

Autorité officielle, Lignes

hiérarchiques

Aspects cachés

Personnalité, Attitudes et Perceptions

Normes collectives, Pensée groupale

Interactions informelles

Conflits interpersonnels et

intergroupes

L'ICEBERG

ORGANISATIONNEL

LE COMPORTEMENT

ORGANISATIONNEL

APPROCHE THÉORIQUE ET

CONCEPTUELLE

À QUOI SERT LA DISCIPLINE

"COMPORTEMENT ORGANISATIONNEL" ?

L'objectif du "comportement organisationnel" est …

D'EXPLIQUER, DE PRÉVOIR ET DE PERMETTRE D'INFLUENCER LES

COMPORTEMENTS PROFESSIONNELS DES INDIVIDUS ET DES

GROUPES

Domaine indispensable pour les managers qui, pour obtenir les

résultats escomptés, doivent expliquer pourquoi leurs

collaborateurs (et eux-mêmes !) préfèrent certains comportements à

d'autres et prévoir comment les uns et les autres réagiront dans

diverses situations

LES GRANDS SUJETS D'ÉTUDE DU

COMPORTEMENT

ORGANISATIONNEL

LA GESTION DES INDIVIDUS

Diversités et différences individuelles

Perception et attribution

Motivation et renforcement

Les systèmes de gestion des Ressources Humaines

Conception de poste et haute performance

LA GESTION DES PROCESSUS

Leadership et haute performance

Pouvoir et jeu politique

Information et communication

Le processus décisionnel

Conflits et négociation Changement, innovation et stress

LA GESTION DES GROUPES

La nature des groupes

Travail d'équipe et

équipes hautement performance

LA GESTION DES ORGANISATIONS

Les caractéristiques fondamentales

des organisations

Technologies et structure organisationnelle

Culture d'entreprise et haute performanceL'ENVIRONNEMENT

Le comportement organisationnel

L'organisation hautement performante

Mondialisation et comportement organisationnel