26
D.U.K.E Catalogue Livres - Juin 2012 Chapitre 4 Histoire, guerres et romans historiques Pages 2 à 7 – Ouvrages historiques Pages 9 et 10 – Christian BERNADAC Pages 12 à 14 – Témoignages Pages 16 et 17 – Front de l’Est Page 18 – Sven HASSEL Pages 20 et 21 – Romans historiques, en vrac… Pages 23 à 26 – Collection GERFAUT ---------------------------------------------------------------------------- Bleu foncé = Nouveautés et/ou retours en stock. Pensez à réserver et vérifier la disponibilité des articles que vous souhaitez commander… Cliquez sur >>> http://bouquinorium.hautetfort.com/apps/contact/index.php Ou composez le : 03.84.85.39.06 De 10 h à midi … et de 13h30 à 19 heures, du lundi au vendredi… + Samedi après-midi jusqu’à 18 heures --------------------------- D.U.K.E – Cidex 1010 – 39800 Le Fied - France

Chapitre-04b - Histoire, guerres et romans historiquesbouquinorium.hautetfort.com/media/00/01/2653201129.pdf · 2012. 7. 10. · Page 18 – Sven HASSEL Pages 20 et 21 – Romans

  • Upload
    others

  • View
    5

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • D.U.K.E Catalogue Livres - Juin 2012

    Chapitre 4

    Histoire, guerres et romans historiques

    Pages 2 à 7 – Ouvrages historiques

    Pages 9 et 10 – Christian BERNADAC

    Pages 12 à 14 – Témoignages

    Pages 16 et 17 – Front de l’Est

    Page 18 – Sven HASSEL

    Pages 20 et 21 – Romans historiques, en vrac…

    Pages 23 à 26 – Collection GERFAUT

    ----------------------------------------------------------------------------

    Bleu foncé = Nouveautés et/ou retours en stock.

    Pensez à réserver et vérifier la disponibilité des articles que vous souhaitez commander…

    Cliquez sur >>> http://bouquinorium.hautetfort.com/apps/contact/index.php

    Ou composez le :

    03.84.85.39.06

    De 10 h à midi … et de 13h30 à 19 heures, du lundi au vendredi… + Samedi après-midi jusqu’à 18 heures

    ---------------------------

    D.U.K.E – Cidex 1010 – 39800 Le Fied - France

  • 2

    Histoire – Ouvrages historiques. Colonel ANDRE-OUZOULIAS : « La vie héroïque du colonel Fabien »

    Préface de Charles Tillon / Editions sociales / Paris – 30 mai 1945, Fascicule illustré de 70 pages au format 21 x 13,5 cms / 70 grammes. Deux petites pliures en haut et bas de couv’, tranche légèrement frottée mais intérieur propre et sain… tout à fait O.K !!! : 6 €uros.

    ( Ailleurs = de 9 à 15 €uros ( selon l’état ) sur Priceminister / 8 €uros sur galaxidion.com / 12 €uros sur abebooks.fr ) Pierre Georges dit Colonel Fabien dit Frédo, qui vit le jour le 21 janvier 1919 à Paris, fut un militant communiste et un résistant français. Il adhère au Parti à l’âge de quatorze ans et s’engage dans les brigades internationales à dix-sept ans, en 1936. Envoyé à l’école d’officiers de la base d’Albacete, il en sort en janvier 1938 avec un grade équivalent à celui de sous-lieutenant. Blessé à trois reprises, il rentre en France en juin 1938, fait une école pour métallurgiste et redevient ouvrier aux établissements Bréguet. Il est élu au comité central des « Jeunesses communistes », et est donc – de fait – Interné comme militant communiste en décembre 1939, après la signature du Pacte germano-soviétique. Il s’évade en juin 1940 lors d’un transfert en train et reprend contact avec le Parti à Marseille où il se livre à une série d’activités clandestines sous le pseudonyme de Fredo. Monté à Paris pour participer à la direction des JC, il est chargé par le Parti de monter le premier groupe armé. Il devient en 1941 l’adjoint du colonel Albert Ouzoulias, ( N.d .R : l’auteur du fascicule que nous vous proposons ici ! ), chef des « Bataillons de la Jeunesse », et membres des « Francs-Tireurs et Partisans » ( FTP ). Il réalisa lui-même ce qui fut considéré comme le premier attentat meurtrier contre les troupes d’occupation, en tuant d’une balle dans le dos le 21 août 1941 un officier de la Kriegsmarine, l’aspirant Moser, au métro Barbès - Rochechouart. ( Cet attentat et ceux qui suivirent causèrent la mort de nombreux otages, dont celle d’Honoré d’Estienne d’Orves, exécutés en représailles par les troupes d’occupations allemandes commandées par Otto Von Stülpnagel. ) Le 8 mars 1942, il part en Franche-Comté et met sur pied un des premiers maquis FTP sous le nom de guerre de « colonel Fabien ». Il est grièvement blessé à la tête le 25 octobre 1942. La police française l’arrête à Paris le 30 novembre 1942, et le livre aux Allemands. Il est interrogé et torturé, passe trois mois à Fresnes, est transféré à la prison de Dijon et s’évade finalement du fort de Romainville vers mai 1943. Il participe ensuite à l’organisation de maquis dans les Vosges, en Haute-Saône et dans le Centre-Nord. Il participe à la libération de Paris en août 1944. C’est lui que l’on trouve à la tête d’un groupe de FFI pour prendre d’assaut le palais du Luxembourg et qui recevra l’appui des chars l’avant-garde de la 2e DB. Le colonel Fabien rassemble un groupe de cinq cents hommes, principalement originaires de Suresnes, pour continuer la lutte contre l’armée allemande avec les forces françaises et alliées : la « Brigade de Paris ». Cette brigade est rattachée, dans un premier temps, à la division Patton. Puis, elle devient le 151e régiment d’infanterie dans l’Armée de De Lattre de Tassigny, et combattra dans l’est de la France puis en Allemagne. Le 27 décembre 1944, il est tué par l’explosion d’une mine qu’il était en train d’examiner, à Habsheim près de Mulhouse. Les circonstances exactes de sa mort restent mal établies. Son agent de liaison Gilberte Lavaire, le lieutenant-colonel Dax ( Marcel Pimpaud 1912-1944 ) son bras droit, deux capitaines, un lieutenant périssent avec lui. Il repose dans le monument dédié à la brigade Fabien dans la 97e division.

    ----------------------------------------------------

    Georges BORDONOVE : « Jeanne d’Arc et la guerre de cent ans »

    Quatrième de couverture : Cent ans de guerres, de défaites, d’humiliations, de larmes et le royaume des lys semblait devoir basculer dans l’abîme sous l’ultime coup de boutoir des anglais, si Jeanne d’Arc ne s’était pas portée à son secours ! Un an d’épopée admirable, mystérieuse, un an d’atroce captivité jusqu’au martyre final, et l’échiquier politique fut bouleversé de fond en comble. Charles VII, roi si injustement décrié, prit alors la relève et paracheva la libération de notre pays. Historien et écrivain hors pair, Bordonove, avec sa clarté, sa rigueur, sa puissance d’évocation habituelles, brosse une fresque magnifique et poignante de ses évènements. Replaçant dans son contexte exact l’histoire de l’humble petite bergère de Domrémy, promue chef de guerre, devenue l’égale des princes et le point de mire de l’Europe par ses incroyables exploits. Il met pleinement en relief le rôle extraordinaire qu’elle assuma à la lumière de sa courte existence et de ses deux procès. A travers ses hauts faits comme à travers la simplicité de sa vie quotidienne en ce Moyen Âge finissant qui avait vu fleurir tant d’églises nouvelles dans un univers d’enluminures et de vitrail, Georges Bordonove rend Jeanne d’Arc surtout si présente qu’il nous semble, au terme de ce livre l’avoir réellement connue, avoir à chaque page entendu son cœur battre au rythme d’une France qui, grâce à elle, reprit espoir, rassérénée, rajeunie et, enfin redevenue victorieuse !

    Pygmalion / Gérard Watelet – 1994 – 451 pages – 24 x 15,5 cms – 640 grammes. Couverture souple. Quelques marques d’usage et stockage ainsi que coins de plats très légèrement cornés, mais intérieur sain et propre malgré la présence d’une trace d’humidité ( café ? ) sur la tranche papier / les toutes dernières pages… Trace n’ayant néanmoins ( et fort heureusement ) pas débordé sur l’intérieur, puisque seule l’extrême bord des pages est « teinté »… Tranche non casée… tout à fait O.K >>> 2,50 €uros.

    ----------------------------------------------------

    Pierre BOURGET : « Un certain Philippe Pétain »

    Un livre honnête écrit avec un souci constant d'objectivité qui, sans rien cacher des controverses sur la vie et le rôle du maréchal Pétain pendant la Seconde Guerre Mondiale, ne jette pas l'anathème et cherche, au contraire, à comprendre pour mieux connaître et ainsi pouvoir juger: « la vie d'un homme que chacun d'entre nous, avant de le juger, doit connaître. » ( Brève chronique empruntée à http://www.bons-livres.fr/2715--pierre-bourget--un-certain-philippe-petain, mais qui, je trouve, présente fort bien l’ouvrage en quelques lignes ! )

    Le cercle du nouveau livre d’histoire ( édition originale numérotée – n° 000538 G ) – 1965. 320 pages – 22,5 x 14,5 cms – 550 grammes. Reliure cartonnée recouverte d’un tissu bleu nuit / Titre en blanc sur tranche, reproductions de 2 timbres à l’effigie du Maréchal sur couv’ / Nombreuses photographies hors-texte. Comme neuf, parfait état : 8 €uros.

    Ailleurs = 9 €uros sur ebay. 8 €uros sur lebeaulivre.com > ( http://www.lebeaulivre.com/livres-anciens-bourget-pierre-un-certain-philippe-petain-7346.html ) 24,90 €uros (!?!??) sur le-livre.fr > ( http://www.le-livre.fr/Fiche-RO40128121.html )

    eeeee

  • 3

    Jean-Paul BRUNET : « Jacques Doriot ( du communisme au fascisme ) » La biographie de Jacques Doriot, celle de référence, même si une part du personnage reste encore dans l'ombre. Le destin extraordinaire du plus populaire député du Parti communiste français qui, par pacifisme, deviendra le créateur du P.P.F. et un des plus zélé "collaborateurs" de l'Allemagne nazie, jusqu'à fonder la L.V.F et combattre sur le front russe sous l’uniforme de la Waffen SS. Frâce à l'utilisation d'archives jusqu'alors inaccessibles, l'auteur projette une vive lumière sur la période de l'Occupation et le comportement des mouvements de la "Collaboration". A travers cet étrange parcours, le lecteur est amené à considérer sous un jour nouveau l'histoire de la première partie du XXe siècle.

    Jean-Paul Brunet, historien du communisme et de Saint-Denis, « La ville rouge », devait inévitablement rencontrer Doriot dans ses recherches. Aussi a-t-il voulu pousser plus loin l’étude de ce personnage qui est « un cas », mais qui n’est cependant pas un exemple unique d’une évolution à première vue déconcertante. Aussi, profitant de dérogations qui lui ont donné accès aux archives de la Préfecture de police, de la série F7 des Archives nationales et de la Cour de justice de la Seine, a-t-il pu suivre, pas à pas, l’évolution de ce personnage et du mouvement qu’il a animé, dans une étude méticuleuse qui montre la richesse des archives sur lesquelles elle s’appuie et en font la solidité. Jean-paul Brunet a l’honnêteté d’avertir son lecteur que ce n’est pas une particulière sympathie qui lui a dicté ce sujet, car il n’éprouve pas plus de sympathie pour le communisme que pour le fascisme ; mais qu’il a voulu comprendre et tenter d’expliquer l’évolution de Jacques Doriot. ( Jean-Marie d'Hoop / Revue Historique T. 276, Fasc.1 / Juillet-Septembre 1986 / page 212 )

    Balland – 1986 – 564 pages – 24 x 15,5 cms – 780 grammes. Reliure cartonnée recouverte d’un tissu noir, titre et nom d’auteur embossés en rouge sur tranche et premier plat. Jaquette absente et légères marques de stockage en haut et bas de tranche, sans quoi nickel, comme neuf : 6 €uros.

    ( Ailleurs = 10 €uros occasion sur le site de la FNAC / entre 12 et 24 sur amazon, avec jaquette ! )

    ----------------------------------------------------

    Fritz Otto BUSCH : « Le drame du Scharnhorst » Quatrième de couverture : Le 11 février 1942, le monde apprenait avec stupeur que le Scharnhorst venait de forcer le Pas-de-Calais au nez et à la barbe des Anglais. Après s'être évanoui dans les brumes de la Manche, l'insaisissable cuirassé, à la chance insolente ressurgit quel-que temps plus tard dans l'Océan et, de 1942 à Noël 1943, fit peser une terrible menace sur les convois alliés qui ravitaillaient la Russie par le Cap Nord. S'élançant du fjord de Norvège où il était embusqué, se glissant dans les brumes, ce croiseur ultra rapide pouvait à tout instant écraser de ses neuf pièces de 280 mm les lents cargos de Mourmansk. Si l'on sait qu'un seul convoi de vingt cargos transportait en Russie 360 bombardiers bimoteurs et 4 000 blindés, on mesure les conséquences qu'une telle action aurait eues sur les opérations du front de l'Est. La chose faillit se produire le 26 décembre 1943. Mais la flotte anglaise veillait. L'auteur, un officier de la marine allemande, fait, en s'appuyant sur des rapports britanniques et allemands, le récit minuté de cette terrible poursuite et de l'ultime bataille. Le courage de l'équipage lut-tant alors que le navire agonise dans la nuit polaire, sous la tempête de neige, force l'admiration et permet d'inscrire ce livre à la suite de « Coulez le Bismarck. » J’ai lu – Collection « Leur aventure » – 1965 – 249 pages – 165 grammes. Quelques (très) légères marques de stockage/manipulation mais très bon état général ! Classé « bon+ » : 3 €uros.

    ( Ailleurs = entre 2 et 5 €uros ( selon l’état ) sur priceminister / 6 €uros sur auxcentmillebouquins.fr )

    ----------------------------------------------------

    CARVER Michaël : « Et ce fut El-Alamein » « Avant El-Alamein nous n'avions pour ainsi dire pas connu la victoire, après El Alamein nous ne connûmes plus la défaite » a écrit Churchill. C'est bien souligner l'importance de cette bataille qui marqua, avant Stalingrad, le renversement de la fortune de guerre. Ce fut la fin des « allers et retours » à travers le désert, de ces avances décevantes qui se terminaient invariablement par une retraite précipitée. El-Alamein présente donc un intérêt exceptionnel. Pour la première fois se manifesta pleinement cette supériorité numérique et matérielle qui allait provoquer, peut-être au bout d'un délai trop prolongé, la défaite de l'Allemagne. »… Presses pocket – 1963 – 248 pages ( nombreuses cartes et plans de la bataille in-texte ) – 175 grammes. Etat = Un infime accro’ ( 1,5 mm ) dans le coin inférieur gauche de la tranche, sans quoi il est comme neuf / jamais lu !!! : 3 €uros.

    ( Ailleurs = de 2,50 à 5 €uros sur priceminister / de 5 à 7 €uros sur livre-rare-book.com / 12,32 €uros (!?!??) sur abebooks.fr )

    y

    ----------------------------------------------------

    Collectif : « Les grandes énigmes de la guerre secrète » - L’opération Mafia : Le 9 Juillet 43, les alliés débarquent en Sicile… certains épisodes de ce débarquement ont été préparés de longue date, non dans les états-majors, mais dans une cellule d’une grande prison américaine ; un accord secret ayant été conclu entre l’armée américaine et Lucky Luciano. - Les seigneurs de la jungle de Wingate : En 42, les Japonais sont les maîtres de l’Asie, l’homme blanc recule devant ces modernes seigneurs de la jungle. Tous, sauf un… le lieutenant-colonel Wingate, qui, avec ses commandos Chindits, vivra durant des mois derrière les lignes de l’ennemi… le harcelant sans relâche ! - Hitler n’a pas cru Cicéron : Un valet de chambre aurait pu changer le cours de la guerre ; il aurait suffi pour cela que Hitler lui fasse confiance. Cet homme s’appelait Cicéron, et était le valet de chambre de l’ambassadeur britannique en Turquie. - L’affaire King Kong : Le 17 septembre 1944, les alliés lancent une vaste opération aéroportée dans la région de Arnhem… mais l’effet de surprise ne joue pas ; les allemands sont sur place avec leurs panzers et la bataille se solde par un douloureux et sanglant échec. Qui les avait prévenu ? Le traître était-il le fameux « King Kong »… chef de la résistance hollandaise ? - Canaris a-t-il trahi Hitler : Le 9 Avril 1945, l’amiral Canaris est pendu sur les ordres de Hitler, après avoir été torturé pendant des semaines par la Gestapo. Or Canaris était le chef de l’Abwehr, l’efficace service d’espionnage de l’armée allemande. Avait-il trahi ? Editions de Saint-Clair – Les amis de l’histoire 1967 / 240 pages / 18 x 11,5 cms / 285 grammes. Très belle reliure façon cuir + dorures – premier plat ouvragé avec photo de Himmler en haut et au centre / nombreuses photographies ( N&B ) hors-texte… légère patine mais très bon état général : 4,50 €uros.

    ( Ailleurs = Entre 9 et 11 € sur chapitre.com / entre 6 et 10 € sur livre-rare-book.com et/ou sur galaxidion )

    ------------------------------------------

  • 4

    Jean ELLEINSTEIN : « Staline »

    Quatrième de couverture : Comment un militant révolutionnaire clandestin, emprisonné et déporté, devient-il un des tyrans les plus sanguinaires de l'histoire ? Quelle est la part du système et celle de l’homme dans ces événements ? Quelle fut vraiment la vie de celui qui fut adulé comme le Vojd ( le guide ) de l’Union Soviétique ? Avec passion et rigueur, sans complaisance, Jean Elleinstein tente de répondre à ces questions. La révolution de 1917, la guerre civile, la N.E.P, la collectivisation des terres, l’industrialisation, la terreur de masse contre les communistes, tous les peuples de l’URSS et toutes les catégories sociales, le pacte germano-soviétique, la seconde guerre mondiale, Stalingrad, Téhéran, Yalta et Potsdam, la fondation d’un Empire, la guerre froide, la reconstruction, à nouveau la terreur : tels sont les épisodes d’une vie qui est au cœur de l’histoire contemporaine.

    Jean Elleinstein n’hésite pas, à ce propos, à comparer la vie et l’œuvre des deux grands dictateurs du XXe siècle : Hitler et Staline qui, s’il n’a pas créé Auschwitz, a créé des centaines de Buchenwald et de Dachau, et a fait tuer des millions de Soviétiques. Ce livre irritera peut-être certains lecteurs qui restent reconnaissants à l’Union Soviétique d’avoir aidé à libérer l’Europe. C’est la ruse de l’Histoire que l’un et l’autre points de vue soient vrais. Comme disait Marx : « les faits sont têtus ». Staline restera à la fois comme le vainqueur de Stalingrad et le fondateur du goulag.

    FAYARD / 1984. 568 pages ( quelques cartes en noir et blanc, hors texte ) / 21,5 x 13,5 cms / 600 grammes.

    Broché ( reliure souple ). Plusieurs fines cassures sur une tranche légèrement incurvée attestent que l’ouvrage a été lu et relu… mais hormis quelques traces de manip’ (donc), une petite marque de pliure en haut de la quatrième et des coins légèrement « heurtés »… l’exemplaire est sain, l’intérieur propre et l’ensemble tout à fait O.K ! >>> 5 €uros.

    N N N

    ----------------------------------------------------

    Georges FLEURY : « Le Neuvième Compagnon » L’épopée de Pierre Delsol, Bir Hakeim, Garigliano, Provence 1940-1944.

    Pierre Delsol, sergent de la Coloniale en Syrie, rejoint les forces anglaises, dès le 27 juin 1940. Il sera de tous les combats contre l’Afrikakorps de Rommel, des déserts de Libye au camp retranché de Bir Hakeim, de la bataille d’El-Alamein à la ruée sur Tunis. Débarqué en Italie, il se bat au célèbre Garigliano, défile dans Rome libérée avant d’être lâché sur les côtes de Provence. Seule l’amputation d’un bras à la suite d’une blessure par balle explosive arrêtera sa course folle. 9ème compagnon de la Libération, décoré par de Gaulle en Palestine, Pierre Delsol, dit Malapeste, est une figure représentative de ces chevaliers de la France libre qui ont sauvé l’honneur de la patrie. La découverte de ses carnets de route permet à Georges Fleury de reconstituer la vie du guerrier au quotidien avec ses drames et ses joies, ses horreurs mais aussi ses moments de tendresse et de détente. Un grand livre de guerre par un maître du genre, un témoignage unique sur ces héros célèbres mais encore mal connus – les compagnons de la Libération.

    GRASSET – 1990 / 274 pages – 24 x 15,5 cms – 450 grammes. Broché ( reliure souple ). Deux fines cassures sur tranche, quelques infimes marques de manip’ et une petite marque de pliure en haut de la quatrième… mais rien de bien grave, un exemplaire sain, propre et tout à fait bon pour le service ! >>> 5 €uros.

    ----------------------------------------------------

    GORLITZ & QUINT : « Adolf Hitler »

    Quatrième de couverture : « Le rythme de l'existence à l'heure des Spoutnik, Lunik et autres engins spatiaux est devenu si rapide qu'il semble que l'Histoire elle-même, cette grande dame qui réclamait jadis des dizaines d'années pour porter un jugement, accepte désormais de précipiter sa marche. Un livre objectif, bien informé, qui peint l'homme et l'époque vient ainsi à son heure. Écrit par des Allemands avec une remarquable sérénité, il fait le point actuel de la question. Il pose aussi le grave problème qui commence à troubler les consciences : qui est le ( réel ) responsable de la prolongation de la guerre, de ses ultimes luttes dernières imposées à l'Allemagne par le diktat de Roosevelt qui préparèrent à l'Europe de si terribles lendemains !? »

    Presses pocket – 1962 – 636 pages – 400 grammes. Etat = Lu et relu, comme l’attestent d’assez nettes cassures sur la tranche et autres marques de manip’ et stockage sur plats. Mais l’intérieur est néanmoins nickel, sain et propre… et l’ouvrage tout à fait bon pour le service ! >>> 3,50 €uros.

    ( Ailleurs = de 5 à 8,40 €uros sur Priceminister / 5 €uros sur abebooks.fr )

    x x x

    ----------------------------------------------------

    René GROUSSET : « Gengis Khan, conquérant du monde »

    L'année du porc 1167, sur la berge d'une rivière de Mongolie, le chef de clan Yèsugèi le Brave fête la naissance du premier fils que lui donne son épouse, la dame Hô'èlun. Il l'appelle Tèmudgin, « l'homme de fer ». On se réjouit dans les tentes de feutre de sa tribu et pourtant, neuf ans plus tard, quand Yèsugèi meurt empoisonné par des ennemis Tatar, Hô'èlun et ses enfants sont abandonnés à eux-meures démunis de tout. A Tèmudgin incombe la tâche de récupérer les biens familiaux pour mener l'existence conforme à son rang de prince nomade chasse, transhumance avec ses manades et ses chariots, razzias contre les voisins ou expéditions punitives pour se venger de celles organisées contre lui, selon les règles de la vie violente du siècle. Pour y parvenir, Tèmudgin déploie de telles qualités de diplomate et de guerrier que ses pairs l'élisent Khan. Il prend alors le nom de Gengis-Khan. Cette souveraineté, il entend bien la garder et saura faire plus et mieux que ses ancêtres ou contemporains, les nomades de la grande steppe. Il pacifie les tribus et guerroie pour maintenir son prestige tant et si bien qu'il conquiert l'Asie. René Grousset reconstitue d'une façon envoûtante la longue chevauchée qui a fait de « l'homme de fer » le conquérant du monde.

    Edition de Crémille – 19?? ( sans date, vers 1975 à priori !?! ) – 381 pages – 20 x 13,5 cms – 490 grammes. Reliure façon cuir + dorures / Nombreuses illustrations hors-texte. Bel exemplaire, quelques infimes marques de stockage sur 4ème + légère patine, mais tout à fait O.K, bon état : 4 €uros.

    ----------------------------------------------------

  • 5

    Marc HILLEL : « Au nom de la race »

    Quatrième de couverture : « Avec ce document prodigieux ( Note de Kurgan : hem ! Disons surtout avec ce document « allant bien dans le sens du poil du politiquement correct, du trrrrès politiquement correct… à la limite du « sponsorisé par le Betar !?! ) sur l'élevage humain de la S.S et sur le rapt des enfants de « sang pur » à travers l'Europe, on touche à l'essence même du national-socialisme. Au cours d'une longue et difficile enquête, Marc Hillel et Clarissa Henry ont retrouvé les témoins et les victimes de l'organisation S.S Lebensborn : trente ans après, les plaies sont toujours ouvertes. »

    Fayard – 1975 – 276 pages – 24 x 15,5 cms – 555 grammes. Couverture cartonnée recouverte de tissu blanc, titre embossé en gris + jaquette couleurs. Marques d’usage sur la jaquette, une légère pliure sur couv’ mais intérieur propre et sain, bon exemplaire. Nombreuses photos et illustrations hors-texte : 3 €uros.

    ----------------------------------------------------

    Richard HOUGH : « La mutinerie du cuirassé Potemkine » + Postface de Freddy Buache : « Eisenstein et le Cuirassé Potemkine »

    Le 27 Juin 1905, une mutinerie éclate à bord du Potemkine, le principal cuirassé de la flotte de guerre Russe. Le drame survient à Odessa, sur la mer Noire : un marin est tué par un officier pour s’être plaint de la viande avariée. Aussitôt l’équipage se soulève. Tandis que certains officiers rejoignent les mutins, le commandant et plusieurs autres officiers sont tués et jetés à la mer. C’est que, depuis la défaite de Tsushima un mois plus tôt face à la flotte japonaise et l’enlisement de la Russie dans le conflit japonais, les officiers de la marine tsariste ont le plus grand mal à se faire respecter par leurs hommes. Les marins du Potemkine s’emparent du navire et hissent le drapeau rouge de la révolution. Deux autres navires se joignent à la sédition. Le surlendemain, l’insurrection s’étend au port d’Odessa et à d’autres ports de l’empire. L’état de siège est déclaré et la répression fera plusieurs centaines de morts. Après une longue errance dans la Mer Noire, la plupart des mutins finiront par obtenir l’asile politique en Roumanie, dans le port de Constantza, et ne retourneront en Russie qu’après le révolution de 1917. Le temps, la propagande et le célèbre film de Sergueï Eisenstein ont tant altéré la vérité sur la mutinerie du cuirassé Potemkine que, de toute l’histoire navale, c’est l’un des évènements qui a donné lieu aux récits et aux interprétations les plus variés. Confrontant les récits des différents témoins de l’époque, Richard Hough a mené l’enquête pour démêler le vrai du faux de ce drame révolutionnaire.

    Le cercle du bibliophile – 1968. 269 pages – 22 x 14 cms – 530 grammes. Belle reliure skyvertex bleue façon « cuir et dorures » / Nombreuses photographies hors texte. Une petite marque de stockage sur quatrième de couv’, ainsi que quelques petites rousseurs sur la tranche supérieure papier… sans quoi : exemplaire en très bon état, nickel !… : 7 €uros.

    Ailleurs = 8 €uros sur priceminister / 10 €uros sur galaxidion.com 10,40 €uros sur abebooks.f / 20 €uros sur librairieduchene.com

    ----------------------------------------------------

    Henri LANDEMER : « Les waffen SS » Dans les tavernes enfumées du Munich des années 20, une poignée d'hommes protège les orateurs d'un nouveau mouvement : le parti ouvrier National-Socialiste allemand. Au soir du 30 janvier 1933, quand Adolf Hitler devient chancelier du Reich, ils sont près de cinquante mille qui arborent sur leur casquette noire la tête de mort d'argent. Ils seront cent mille à servir dans la Waffen S.S au début de l'année 1940 et un million cinq ans plus tard, à l'heure du « crépuscule des dieux ». Venus de plus de trente nations d'Europe, ces volontaires constituent une véritable armée, qui n'obéit qu'à ses propres lois. Pendant cinq ans, ils se battent sous les plis du Drapeau noir, ils suscitent l'enthousiasme et la haine, ils tuent et ils sont tués. Leur chef, Heinrich Himmler, exige qu'ils soient à la fois téméraires et impitoyables. Jusqu'au bout, ils restent des soldats politiques qui prolongent par le fer et par le feu, sur tous les champs de bataille d'un monde en ruines, le combat de l'Ordre noir. Le livre de poche –1974 - 410 pages – 210 grammes. Etat = Une trace de pliure en haut à droite de quatrième ainsi qu’une assez nette cassure sur tranche, sans quoi il est tout à fait O.K, intérieur sain et propre, tout à fait bon pour le service !!! : 3 €uros.

    ( Ailleurs = de 3 à 5 €uros ( selon l’état ) sur Priceminister / 9 €uros ( nickel ) sur Abebooks / de 5 à 6 €uros sur amazon.fr )

    ----------------------------------------------------

    Jean LARTEGUY : « Les mercenaires »

    Quatrième de couverture : Ces mercenaires, dont l’auteur des « Centurions » évoque le destin héroïque et pitoyable, sont des combattants du Bataillon français de Corée. Leur aventure, qui a été la sienne, l’avait inspiré à ses débuts de romancier, et maintenant, en pleine possession de ses moyens, il a repris cette première esquisse avec une puissante sobriété. C’est le roman de la fierté nationale déçue, des énergies qui n’ont pas trouvé leur emploi, des sacrifices sans foi et sans cause. Un général américain ambitieux et une montagne dépourvue d’intérêt stratégique, mais dont la fascination s’exerce sur les deux camps, dominent le drame des combattants. Plus encore que les « Centurions », ces « Mercenaires » sont pour la plupart des aventuriers à l’état pur. Jean Lartéguy nous les livre entiers, avec des secrets de leur passé qui pourraient à l’occasion intéresser la police, et d’autres secrets plus intimes, destinés à rester enfouis dans les cœurs. Ce sont d’inoubliables figures d’hommes, les fils irrécusables d’un siècle de violence… un grand témoignage honnête et viril sur l’homme de guerre de notre temps.

    Presses de la cité – E.O de 1960 – 377 pages. 21,5 x 13,5 cms – 500 grammes. Couverture cartonnée recouverte simili-cuir bordeaux, titres et nom d’auteur en doré sur tranche + jaquette couleurs. La jaquette ( très légèrement insolée sur l’arrière ) présente ( bien entendu ) quelques petites traces de manipulation, mais est tout de même dans un état remarquable pour une édition de 1960 ! Et hormis quelques infimes « chocs » en haut et bas de tranche, le livre est nickel… intérieur sain et propre. >>> 5 €uros.

    ----------------------------------------------------

    Jean MONTIGNY : « De l’Armistice à l’Assemblée Nationale, 15 Juin – 15 Juillet 1940 »

    ( « Toute la vérité sur un mois dramatique de notre histoire » ).

    Comptes-rendus des débats de l’assemblée, citations des politiques du moment, extraits des décrets parus au journal officiel, discours et textes exacts des conventions d’armistice avec l’Allemagne… TOUT y est : jusqu’à la loi du 11 Juillet 1940 relative à la composition du gouvernement ! Le détail « seconde par seconde » et « mot par mot » de ces 30 jours qui ébranlèrent la France… Pour collectionneurs et passionné(e)s !…

    Editions MONT-LOUIS ( Novembre 1940 ! ) – 19 x 12,5 cms – 157 pages – 150 grammes… ( Etat = très bon ) : 8 €uros.

    ( Ailleurs = Entre 8,50 €uros et 14,90 €uros selon l’état ( de « bon » à « parfait » ), sur priceminister, chapitre.com et autres… )

    ----------------------------

  • 6

    Jean ORIEUX : « Talleyrand »

    Cet ouvrage se propose de réhabiliter la figure de Talleyrand, trop souvent associée à des actes de traîtrise. On découvre un homme préoccupé avant tout par l'instauration de la paix en Europe, un parfait représentant de l'esprit des Lumières à l'étranger. Et s'il a trahi Napoléon, n'est-ce pas parce que l'empereur menaçait l'équilibre des puissances et trahissait lui-même ses promesses de pacification ? Reliure carton entoilée de rouge… 8 pages ( hors-texte ) d’illustrations et fac similés en noir et blanc.

    Flammarion - 1970 / 858 pages – 15,5 x 22 cms – 1060 grammes / Etat = très bon – comme neuf !!! : 15 €uros.

    ( Ailleurs = de 15 à 25 €uros sur Priceminister / de 12 à 20 €uros sur abebooks.fr / 20 €uros sur find-a-book.com )

    ----------------------------------------------------

    Jacques ROBICHON : « Les grands dossiers du Troisième Reich »

    Présentation de l’éditeur : Des grandes dates dans l’histoire du nazisme et dans le développement de la seconde guerre mondiale, c’est ce que vous offre ce recueil de dossiers captivants. Vous découvrirez ainsi : Les conditions dans lesquelles les nazis sont parvenus au pouvoir en 1933 / Les rivalités entre Hitler et Röhm, le chef des S.A, qui devaient aboutir à la sanglante nuit des longs couteaux / Le pacte germano-soviétique / La visite de Hitler à Paris / L’invasion de la Russie par les Allemands / L’assassinat de Heydrich, l’Ange noir, la Maudit, le bourreau de Prague / Tobrouk, pivot de la bataille d’Afrique qui opposa les alliés au « renard du désert », Rommel / Le 30 avril 1945, la mort d’Hitler et d’Eva Braun / Le procès de Nuremberg, etc… etc… Né en 1920 aux environs de Paris, Jacques Robichon a pris part, pendant la dernière guerre mondiale, aux campagnes d’Italie, de France et d’Allemagne. Démobilisé à Berlin, il a appartenu jusqu’en 1951 à la délégation française du Conseil de Contrôle interallié.

    France loisirs – 1978 – 499 pages – 20,5 x 13,5 cms – 625 grammes. Reliure cartonnée façon cuir rouge + dorures – Nombreuses photographies hors-texte. Etat = Jaquette originellement en lambeaux mais restaurée avec amour par nos soins / Reliure et intérieur en très bon état, malgré quelques petites salissures sur les tranches papier … on le classifiera entre moyen+ et bon, et non simplement « bon » vu que vous nous connaissez, nous sommes plutôt maniaques ! : 4 €uros.

    Ailleurs = entre 5,99 ( sans jaquette ) et 12 €uros ( avec ) sur Amazon.fr Entre 7 et 12 €uros sur ebay

    ----------------------------------

    Bernd RULAND : « Wernher Von Braun »

    Wernher Magnus Maximilian von Braun (1912-1977) est un ingénieur allemand, commandant SS qui a joué un rôle majeur dans la mise au point des fusées. Pionnier de l'astronautique dans les années 1930, il se met au service du régime nazi pour poursuivre ses recherches. Il joue un rôle majeur dans la conception et la réalisation du V2, premier missile balistique qui sera utilisé vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Récupéré après la défaite allemande avec d'autres scientifiques allemands de premier plan par les forces américaines dans le cadre de l'opération Paperclip, il développe les principaux missiles balistiques de l'armée américaine. Lorsque la course à l'espace est lancée, il devient un des principaux responsables de l'agence spatiale américaine (NASA) et, à ce titre, il développe la fusée Saturn V, lanceur des missions lunaires du programme Apollo. ( Wikipedia )

    Peenemünde, le Führer, les V1 et les V2, la défaite, la grande braderie de la science allemande, la NASA et la conquête de la lune… la biographie détaillée d’un des plus grands (si ce n’est LE plus grand) spécialiste des fusées que le monde ait connu ! Trois dates essentielles jalonnent la carrière de Wernher von Braun : Le 6 septembre 1944, la première fusée V2 atteint la région parisienne… Le 31 janvier 1958, le premier satellite américain, Explorer-1, d'une masse de 14 kg, est placé sur orbite… Le 20 juillet 1969, deux Américains marchent sur la Lune, ils ont été lancés par la/sa fusée Saturn V.

    Le Cercle du Nouveau Livre d’Histoire, éditions Jules Tallandier, 1970. 294 pages + cahier de 29 pages de photographies et reproduction de documents. 22,5 x 14,5 cms / 480 grammes. Edition numérotée ( cet exemplaire est le #907 ) reliée pleine toile bleue, avec photo de Wernher Von Braun sur premier plat. Bas et haut de tranche très très légèrement « tallées » + quelques infimes marques de stockage sur quatrième, ainsi qu’un tout petit choc dans le coin supérieur droit de la couv’… sans quoi il est nickel ! Intérieur propre et sain, bel exemplaire ! >>> 8 €uros.

    Wernher Von Braun ( à droite )

  • 7

    William L. SHIRER : « Le Troisième Reich – Des origines à la chute / Tome 1 » Le Livre de Poche « Volume triple » / Edition originale de 1965 / 800 pages.

    William L. SHIRER : « Le Troisième Reich – Des origines à la chute / Tome 2 » Le Livre de Poche « Volume triple » / Edition originale de 1965 / 731 pages.

    Une synthèse des événements survenus en Allemagne et qui ont mené Hitler de sa prise du pouvoir à sa chute, en passant par son apogée. Réalisée à partir des archives confidentielles du gouvernement et des journaux des principaux acteurs de cette tragédie, cette étude passe pour être, sinon la plus complète, du moins une des plus objectives sur cette période très controversée.

    William Lawrence Shirer était un journaliste, historien et écrivain américain. Il fut correspondant de presse puis de radio en Europe dans les années 1920 et 1930, et sa couverture des annexions nazies de 1938-1939 et du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pour la CBS depuis Berlin le rendit célèbre auprès du public américain. Il fut avec d’autres journalistes engagés par Edward R. Murrow l’un des pionniers de la diffusion transatlantique, réalisant un certain nombre de « coups » médiatiques et inaugurant la formule du « tour d’horizon » entre correspondants en direct depuis plusieurs grandes capitales. Le Peabody Award lui fut remis en 1946 pour « couverture et interprétation remarquables de l’actualité ». Il est également connu pour son célèbre ouvrage « The Rise and Fall of the Third Reich » ( 1960 – dont nous vous proposons ici la version française ) : un récit détaillé de l’histoire politique, diplomatique et militaire du nazisme, du régime hitlérien et de l’Allemagne dans la Seconde Guerre mondiale. Il avait auparavant fait paraître son Berlin Diary (1941). Il est l’auteur d’une quinzaine d’autres livres sur les événements du XXe siècle ainsi que de quelques romans.

    Les livres ont été ( à l’évidence ) lus et relus ( comme les tranches, très marquées l’attestent ! ) mais les intérieurs sont ( eux ) très propres et sains… et ils sont ( au final ) franchement pas mal, pour ce qui en est d’une édition qu’il est très dur de trouver en « aussi bon état » !?!!

    Les 2 volumes, soit 1531 pages / 785 grammes, pour 5,50 €uros.

    Une véritable « bible » pour ceux qui s'intéressent au Troisième Reich. Témoin direct de l'avènement du Troisième Reich et ayant eu accès à la majeure partie des archives confidentielles du gouvernement allemand ( ministère des Affaires étrangères, de l'armée, de la marine, du Parti national socialiste et de la police secrète de Himmler ), Shirer ponctue son récit de nombreux détails et textes d'époques ( extraits de journaux allemands, de Mein Kampf, de récits autobiographiques d'hommes politiques et d'officiers des deux camps ).

    Les 2 livres composant « Le Troisième Reich – Des origines à la chute » sont divisés en 6 grandes parties : 1) L'ascension d'Adolf Hitler ( naissance du Troisième Reich, du parti Nazi, Versailles, Weimar, la pensée d'Hitler ) 2) Triomphe et consolidation ( de 1925 à 1937 ; une description minutieuse de la vie politique en Allemagne – avec les nombreuses intrigues des hommes politiques et d'Hitler – ainsi que de la vie dans le Troisième Reich ). 3) Vers la guerre ( Anschluss, Munich, pacte germano-soviétique… Partie du livre qui traite majoritairement de la diplomatie ) 4) La guerre: des premières victoires aux moments décisifs ( de la chute de la Pologne aux deux tournants de la guerre qu'ont été Stalingrad et El-Alamein) 5) Le commencement de la fin ( une analyse de l'Ordre Nouveau, la chute de Mussolini, l'attentat du 20 juillet 1944 contre Hitler, les débarquements en Europe ) 6) La chute du Troisième Reich ( avec un récit fort détaillé des derniers jours dans le bunker ).

    ( Résumé d’une chronique signée « Platonov » et parue sur : « critiqueslibres.com » )

    ----------------------------------------------------------------------------------

    William L. SHIRER ( à gauche / Berlin – 1933 )

    Pensez à réserver et vérifier la disponibilité des articles que vous souhaitez commander…

    Cliquez sur >>> http://bouquinorium.hautetfort.com/apps/contact/index.php

    Ou composez le : 03.84.85.39.06

    De 10 h à midi … et de 13h30 à 19 heures, du lundi au vendredi… + Samedi après-midi jusqu’à 18 heures

    ---------------------------

    D.U.K.E – Cidex 1010 – 39800 Le Fied - France

  • 8

    -----------------------------------------------------------

    Pensez à réserver et vérifier la disponibilité des articles que vous souhaitez commander…

    Cliquez sur >>> http://bouquinorium.hautetfort.com/apps/contact/index.php

  • 9

    Christian BERNADAC

    BERNADAC chez FAMOT : 6 volumes + 1 offert

    ( Prix et poids total page suivante )

    Pierre Vidal-Naquet : « …une sous-littérature qui représente une forme proprement immonde d'appel à la consommation et au sadisme doit être impitoyablement dénoncée (…) et les noms de Christian Bernadac, de Silvain Reiner, de Jean-François Steiner viennent immédiatement au bout de la plume. Il ( Christian Bernadac ) a inondé le marché de récits fabuleux qui étaient faits de témoignages non vérifiés... Il y a eu une fois un très bel article dans Le Monde d'une dame qui s'appelle Cynthia Haft et dans lequel elle parle de « l'avilissement du tragique » ( « Certains auteurs, constatant que le sexe et la violence font recette en ce moment, se sont avisés qu'il y avait une mine inépuisable à Auschwitz, à Bergen-Belsen, à Mauthausen... » ) – ( Le Monde du 25 février 1972 ).

    Note de Kurgan : M’étant aperçu, via quelques conversations que nombre de gens citaient les livres de Christian Bernadac comme de véritables références en matière d’histoire de la déportation, des camps et tutti quanti… Je tiens tout de même à préciser via ces quelques lignes, qu’il me semble tout de même un peu fou d’être à même de prendre pour argent comptant cette surenchère de « sex and violence » ( comme diraient nos amis de chez The Exploited ), devenant parfois purement surréaliste, qu’est « l’œuvre » de Christian Bernadac. Un Christian Bernadac qui fut avant tout journaliste ( et non historien ) et dont le plus haut « fait d’arme », rappelons-le, fut de quitter Europe 1 ( hem ! ) pour devenir, dans un premier temps, rédacteur en chef des journaux télévisés de TF1 ( re-hem ! ), avant de prendre en main la destinée du département « Documentaires » de cette même chaîne, à dater de 1981 ! ( Le département « documentaires » de TF1 étant – comme tout le monde le sait, le point fort de cette « chaîne de télévision » dont un PDG n’a pas hésité à dire qu’elle n’était – au final – destinée qu’à « vendre du temps de cerveau disponible à Coca-Cola » ! )… Un Christian Bernadac qui, devant le succès de son premier ouvrage « concentrationnaire », n’hésita pas – par la suite – à en faire un véritable fond de commerce… et, de là, à surenchérir sans cesse dans l’horreur et le voyeurisme ( que recherchaient avant toutes choses ses lecteurs ), quitte à donner dans la pure Science-Fiction… et ce jusqu’à en irriter les ardents défenseurs d’une « Shoah institutionnalisée » eux-même ! Bref… qu’il nous semblait tout de même important de préciser que les livres de Bernadac sur les camps sont à l’histoire concentrationnaire ce que les livres de chez Gerfaut ( voir en fin de cette partie de catalogue consacrée à l’Histoire ) sont aux récits de guerre… c’est-à-dire quelque chose se situant entre la « littérature de gare » à la française, le « Pulp » américain façon « Men’s Adventures » et les Romans façon « Fraulein SS » de Kurt Gerwitz ( pseudonyme du très prolifique et très déjanté Enrique Sanchez y Pascual )… Et qu’il vaut mieux lire ça en tant que tel… ou comme des books de la collection « Gore », en fait ! ( Haha ! )…

    --------------------------------------------

    Christian BERNADAC : « Les sorciers du ciel » Dans les camps de concentration, les S.S. les appelaient « Sorciers du Ciel », ou « Chiens du Ciel », ou « Clowns du Ciel ». Ils étaient prêtres, religieux, pasteurs… De Mauthausen à Buchenwald, d'Oranienburg à Auschwitz, dans chaque kommando de travail ou d'extermination, ils ont subi le sort commun. Sur les sept mille « Sorciers du Ciel » déportés, cinq mille ont disparu dans les fours crématoires et les charniers. Les survivants, pour la plupart, devront leur salut à une intervention du Vatican qui permettra, dans le dernier trimestre de 1944, le rassemblement des ecclésiastiques à Dachau, Mais si Dieu était « toléré » dans un block de Dachau, il était « interdit » partout ailleurs sur le « territoire pénitentiaire » du Nouvel Empire. Christian Bernadac, qui a déjà révélé à plus de deux millions de lecteurs dans le monde le combat des médecins déportés ( Les Médecins de l'Impossible ), nous fait découvrir, avec « les Sorciers du Ciel », un chapitre encore inconnu de l'histoire du IIIe Reich. LUXUEUSE édition de chez FAMOT – François de BEAUVAL Avec couverture imitation cuir rouge & dorures, ainsi que de nombreuses illustrations et photos hors-texte. 1976 – 356 pages – 19,5 x 12 cms – 405 grammes / Etat = très bon.

    ( Ailleurs = 7 €uros sur livre-rare-book.com / 5 €uros sur abebooks.fr / 7 €uros sur galaxidion ) Christian BERNADAC : « Les mannequins nus » Poursuivant son hallucinante enquête sur les camps de la mort, Christian Bernadac aborde avec les MANNEQUINS NUS, le premier dossier d'une nouvelle série consacrée aux camps de femmes. On ignore en général que l'enceinte d'Auschwitz abritait, à l'ombre des fours crématoires, un immense camp de femmes ; un camp où chaque déportée, dépouillée de cette enveloppe qui la rattachait à son passé, est précipitée dans un monde qu'elle est incapable de comprendre ou d'imaginer. Nue, elle n'a que quelques jours pour se fondre dans la masse, pour réaliser l'amalgame, pour n'être plus que le numéro matricule d'une série, d'un block, d'un kommando. Elle devient un MANNEQUIN NU, un objet. Ces femmes d'Auschwitz ont connu la pire existence concentrationnaire, mais elles ont su comme les hommes, peut-être mieux qu'eux, s'organiser, s'entraider, résister. Beaucoup, malgré la hiérarchie saris cesse préoccupée de trancher les franges de la masse, sont sorties de ce « troupeau de choses » pour ébranler le Système. Recherchant et retrouvant documents et témoignages inédits, Christian Bernadac retrace ces miracles quotidiens de la survie et de l'espoir. Peu à peu, de cet enchevêtrement de crânes tondus, émergent les visages paisibles du refus. Mala la Belge, Danielle la Française, Régina la Russe, Bell la Polonaise. LUXUEUSE édition de chez FAMOT – François de BEAUVAL Avec couverture imitation cuir rouge & dorures, ainsi que de nombreuses illustrations et photos hors-texte. 1976 – 338 pages – 19,5 x 12 cms – 400 grammes / Etat = très bon.

    ( Prix du net = 9 €uros sur livre-rare-book / de 4,5 à 6 €uros sur Priceminister / 8,95 €uros sur galaxidion.com ) Christian BERNADAC : « Le neuvième cercle » « Le Neuvième Cercle » est probablement, le livre le plus surprenant de Christian Bernadac. Il nous montre comment de petites localités provinciales d'importance secondaire Gusen, Melk, Loibl-Pass — sont devenues dans la dernière année de la guerre de gigantesques métropoles de l'Etat Concentrationnaire. Peu de déportés sont revenus vivants de Gusen I et II. Leurs témoignages vous diront pourquoi ils sont allés au-delà de la folie et de l'horreur. Dans ce livre capital, Christian Bernadac apporte, enfin, des révélations attendues sur l'organisation clandestine de Melk, seul camp de concentration dont la hiérarchie subalterne prisonnière et la direction résistante soient françaises et surtout des révélations sur les faux monnayeurs d'Himmler qui devaient être « liquidés » dans les kommandos de Mauthausen après avoir réussi à fabriquer les plus parfaites imitations de livres et de dollars de notre histoire. Archives, témoignages, anecdotes… un ouvrage complet et détaillé de ce spécialiste de l’histoire concentrationnaire qu’est Christian BERNADAC !… LUXUEUSE édition de chez FAMOT – François de BEAUVAL Avec couverture imitation cuir rouge & dorures, ainsi que de nombreuses illustrations et photos hors-texte. 1976 – 391 pages – 19,5 x 12 cms – 430 grammes / Etat = un minuscule accro’ ( restauré ) sur le premier plat, et quelques frottements sur les dorures de haut et de bas de tranche, sans quoi il est parfaitement O.K.

  • 10

    Christian BERNADAC : « Les médecins maudits » Les expériences médicales tentées sur les déportés des camps de concentration restent le chapitre le moins connu et le plus atroce de l'histoire du Reich nazi. Des médecins allemands, des professeurs d'université, choisis par Himmler, acceptés par Hitler, renièrent toutes les règles morales de leur profession et pratiquèrent plusieurs dizaines d'expériences différentes sur ce « matériel humain « voué à l'extermination. Des sept ou huit mille cobayes « traités », moins de cinq cents sont revenus vivants. L'auteur a recherché et retrouvé ces survivants, marqués à jamais par l'épreuve subie. Leur témoignage et le dépouillement d'archives pour la plupart inédites ont permis à Christian Bernadac de retracer la monstrueuse aventure de ces chercheurs criminels, la souffrance et la mort des « cobayes déportés ». LUXUEUSE édition de chez FAMOT – François de BEAUVAL Avec couverture imitation cuir rouge & dorures, ainsi que de nombreuses illustrations et photos hors-texte. 1976 – 270 pages – 19,5 x 12 cms – 340 grammes / Etat = très bon.

    ( Prix du net = de 6 à 8 €uros sur Priceminister / 5 €uros ( début d’enchères ) sur ebay / 10 €uros sur abebooks.fr ) Christian BERNADAC : « Le camp des femmes » De 1939 à 1945, cent dix-sept mille femmes de vingt-trois nationalités ont été rassemblées dans le camp de concentration de Ravensbrück conçu pour abriter dix mille détenues. Cent dix-sept mille femmes qui connaîtront l'abrutissement de l'humiliation permanente, de l’entassement, de la faim, du froid, de la torture physique, des épidémies, du travail forcé, du désespoir. Cent dix-sept mille femmes, mortes en sursis, hantées par les sélections pour la chambre à gaz ou le convoi noir réservé aux « convalescentes ». Sur ces cent dix-sept mille déportées, quatre-vingt-quatorze mille disparaîtront dans les fourneaux – des crématoires ou les fosses communes des Kommandos. Ravensbrück est unique. Seul camp exclusivement réservé aux femmes il ne peut être comparé à aucun autre « univers concentration-naire », même pas à ce secteur isolé d'Auschwitz que Christian Bernadac a présenté dans Les Mannequins nus. Ravensbrück, Le Camp des femmes, un enclos en marge. Travail et extermination. Immense réservoir où viennent puiser les « marchands d'esclaves » de l'industrie allemande ou les médecins en mal de cobayes. LUXUEUSE édition de chez FAMOT – François de BEAUVAL Avec couverture imitation cuir rouge & dorures, ainsi que de nombreuses illustrations et photos hors-texte. 1976 – 295 pages – 19,5 x 12 cms – 360 grammes / Etat = très bon.

    ( Prix du net = de 4 à 11 €uros ( selon l’état ) sur Priceminister / 5 €uros ( aux enchères ) sur ebay / 8 €uros sur abebooks.fr )

    Christian BERNADAC : « Les médecins de l’impossible » Mauthausen, Buchenwald, Dachau, Auschwitz... chaque camp de concentration a connu tout au long de la Secondé Guerre- mondiale d'innombrables « miracles médicaux » ; réalisés par des médecins déportés. Dans cet univers créé pour l'extermination, les « Médecins de l'Impossible », sans médicaments, sans outillage chirurgical, ont obtenu des résultats stupéfiants. Christian Bernadac a recherché et retrouvé 150 médecins ayant exercé dans les « Reviers » ( les infirmeries ) des camps de concentration, 100 infirmiers et 300 déportés protégés, cachés, guéris ou amputés par leurs camarades. Cette enquête sans précédent et soixante manuscrits inédits, rédigés spécialement pour ce livre, ont permis à Christian Bernadac de retracer le combat inconnu des « Médecins de l'Impossible ». Ce livre, malgré sa dureté et son intensité dramatique comporte un message d'espoir. Il est une réponse aux « Médecins maudits ». Dans cet ouvrage, l'un des plus grands succès de librairie de l'après-guerre l'auteur retraçait l'aventure criminelle des chercheurs nazis qui pratiquèrent sur des cobayes humains différentes expériences médicales. Christian Bernadac, grand reporter à la Télévision française, n'est plus aujourd'hui seulement le spécialiste des guerres, des révolutions ou des bouleversements de notre monde, avec les « Médecins maudits » et « Les Médecins de l'Impossible » il a su donner à l'enquête historique une nouvelle dimension. LUXUEUSE édition de chez FAMOT – François de BEAUVAL Avec couverture imitation cuir rouge & dorures, ainsi que de nombreuses illustrations et photos hors-texte. 1976 / 374 pages / 19,5x12 / 425 grammes / Etat = très bon. ( Prix du net = de 5 à 8 €uros sur Priceminister / 7 €uros ( enchères ) sur ebay / de 4,80 à 8 €uros sur abebooks.fr ) Christian BERNADAC : « Kommandos de femmes » Les « kommandos » extérieurs, rattachés aux grands camps de concentration, vont croître et se multiplier au fil des mois de guerre et, dans la dernière année, devenir tentaculaires. Certains camps centraux, comme Ravensbrück, donneront naissance à plus de cent sections qu'il leur sera impossible d'administrer, d'approvisionner, de contrôler. Les commandants locaux, nouveaux seigneur féodaux, s'accommoderont fort bien de cet état de fait. Parfois, un kommando lointain, trop important pour être « abandonné », est rattaché à un camp mère plus proche ou devient, tout simplement, indépendant et crée de nouveaux kommandos qui, à leur tour… Pour la déportée, cette menace du kommando est permanente et c'est toujours avec angoisse qu'elle reçoit une nouvelle affectation. Car, sous le nom de « kommando » se cachent d'autres « destinations » plus inquiétantes que l'usine, la mine, le chantier : kommando du ciel ( chambre à gaz et cheminée du crématoire ), transport noir, kommando sanatorium ou kommando de convalescence ( camp où l'on abandonne les malades sans soins, les valides sans nourriture jusqu'à ce qu'ils s'éteignent), Bergen-Belsen, camp où l'on pratique les piqûres de benzine dans le cœur ou l'empoisonnement pur et simple comme au « camp de jeunesse » de Ravensbrück, enfin kommandos fictifs, kommandos Mittverda de Ravensbrück ( Mittverda n'a jamais existé ) : les déportées sont chargées sur des camions, embarquent parfois dans des wagons, roulent quelques heures et descendent au point de départ pour être dirigées vers une chambre à gaz. Christian BERNADAC qui, depuis dix ans, mène une enquête historique sans précédent sur le système concentrationnaire, nous livre avec « KOMMANDOS DE FEMMES » sans doute le dossier le plus émouvant de cette série. LUXUEUSE édition de chez FAMOT – François de BEAUVAL Avec couverture imitation cuir rouge & dorures, ainsi que de nombreuses illustrations et photos hors-texte. 1976 / 338 pages / 19,5x12 / 380 grammes Etat = début d’écriture sur la tranche côté texte + léger plat en haut de tranche >>> Offert pour l’achat des 6 autres tomes !!! ( Prix du net = 7 €uros sur livre-rare-book.com / 7 €uros sur galaxidion / 5 €uros ( enchères ) sur ebay )

    >>> Les 6 tomes ( + « Kommandos de femmes » offert ) = 6 x 6 €uros = 36 €uros = 26 €uros.

    ( Poids total = 2,740 kilogrammes )

    -----------------------------------------------------------

  • 11

  • 12

    Histoire : témoignages…

    Capitaine BARRIL : « Missions très spéciales »

    Paul Barril, l'État ne connaît pas. Nous sommes le 5 octobre 1983, Max Gallo, porte-parole du gouvernement à cette époque, vient de nier l'existence de l'un des officiers de gendarmerie les plus prestigieux de ces dernières années. Un an s'est écoulé depuis la création par l'Élysée d'une cellule de lutte contre le terrorisme, confiée au commandant Christian Prouteau et à son adjoint le capitaine Paul Barril. A 38 ans, après des dizaines d'actions prestigieuses au service de la France, Paul Barril connaît la disgrâce. Lâché par sa hiérarchie, livré aux soupçons de la presse, aux coups bas de certains policiers, harcelé par les convocations des juges d'instruction, il devient en quelques semaines la cible privilégiée des critiques adressées à l'organisation des services secrets français, la première victime importante de la guerre des polices. On lui reproche indistinctement ses initiatives personnelles, son non-respect des règles de la procédure pénale dans quelques opérations secrètes exécutées à la demande de sa hiérarchie. On oublie aussitôt que « l'inconnu de la Présidence » a arrêté 113 personnes, participé à la reddition de 61 forcenés, neutralisé à mains nues 16 individus armés, libéré 500 otages, de l'Ambassade de France au Salvador, à la Somalie en passant par La Mecque dont il ne sera pas parlé ici. Aujourd'hui Paul Barril livre ses réflexions sur une carrière interrompue contre son gré. Sans amertume, il règle quelques comptes. II retrace son incroyable parcours au service de l'État, il décrit ses méthodes de combat, il évoque ses rencontres avec ceux qui ont fait l'actualité du terrorisme, d'Action Directe aux mouvements d'Extrême Droite, de Klaus Croissant à Charly Ching, des mouvements autonomistes corses à l'affaire de l'Ambassade d'Irak, à l'occasion de laquelle quatorze impacts de balles sont relevés sur la voiture qui lui a servi de bouclier. Il retrace ses missions contre le grand banditisme, de « Pierrot » Conti à Mesrine. Il propose aussi des solutions.

    Presses de la cité – 1984 – 400 pages – 210 grammes. Nombreuses photos hors-texte. Quelques marques de lecture et de stockage sur plats + une cassure sur tranche, mais intérieur tout à fait O.K ! Bon pour le service : 2 €uros.

    ----------------------------------------------

    Jacques BERGIER : « Agents secrets contre armes secrètes »

    Quatrième de couverture : En 1943, l'Allemagne hitlérienne achevait la mise au point de ses armes secrètes. Les Alliés n'avaient rien à leur opposer. Il s'en fallut de peu que le débarquement de Normandie ne finisse sous une formidable avalanche de fusées et que les V3 ne s'abattent sur New York. La catastrophe fut évitée grâce à une poignée de résistants français dont l'héroïsme se doublait d'une incomparable compétence technologique. En effet, les agents secrets dont il est question dans cet ouvrage étaient aussi des savants. Chez eux, la recherche du renseignement et son exploitation étaient guidées par la déduction scientifique. Les informations qu'ils communiquèrent à la Royal Air Force lui permirent de retarder l'offensive des V1 et des V2 grâce au bombardement des laboratoires de Peenemünde et des rampes de lancement. On perçoit sans peine l'intérêt exceptionnel du récit de Jacques Bergier. Physicien de grande valeur, il révèle ici l'histoire d'une organisation de la Résistance, à laquelle il appartint, et qui fut le premier réseau d'espionnage scientifique du monde.

    J’ai lu – Collection « Leur aventure » - 1965 – 255 pages – 170 grammes. Etat = Quelques infimes marques de stockage/manipulations sur plats… mais trois fois rien, il est quasiment comme neuf !!! : 3 €uros.

    ----------------------------------------------

    Jean-Roch COIGNET : « Vingt ans de grogne et de gloire avec l’empereur »

    « Aux vieux de la vieille ! Souvenirs de J.-R Coignet, soldat de la 96ème demi-brigade - Soldat et sous-officier au 1er régiment des grenadiers à pied de la garde - Vaguemestre du petit et du grand quartier impérial - Capitaine d’état-major en retraite - Premier chevalier de la Légion d’Honneur - Officier du même ordre – 1851 »

    « J'avais soixante-douze ans. Une perte récente et cruelle me laissait dans l'isolement le plus complet. La tristesse et l'ennui m'accablaient. Je rappelai, pour me distraire, le souvenir de temps déjà bien éloignés, et j'en composai le récit qu'on va lire. Si quelques erreurs ont pu s'y glisser, elles sont involontaires. Que mes lecteurs me les pardonnent, en faveur de ma bonne foi et de ma sincérité. Je n'ai pas reçu, dans mon enfance, la moindre éducation. À trente-trois ans, je ne savais ni lire ni écrire. Deux vélites de la garde (nommés Gobin et Gallot… je me rappellerai toujours leurs noms !) furent mes maîtres d'école. C'était en 1808, entre Friedland et Wagram. » ( Jean-Roch Coignet )

    Walter Beckers éditeur – Collection du XXème siècle / 1969. ( Edition de luxe, « Collection Club », sur papier spécial, typo Helvetica ). Reliure éditeur façon cuir (gris-beige marbré) + tête et titre dorés sur dos à 6 nerfs, plat illustré en dorure. Illustrations hors-texte. Un tout petit choc (à peine visible) sur un premier plat présentant une légère patine suite à quelques frottements, et une ou deux petites traces de stockage sur quatrième, sans quoi il est très bien, sain, propre et pour le moins fort beau ! 276 pages / 21,5 x 14,5 cms / 550 grammes. >>> 6 €uros.

    ----------------------------------------------

    Grand amiral DOENITZ : « Dix ans et vingt jours » Quatrième de couverture : Dix années au commandement de la flotte sous-marine du Reich ; vingt jours succédant à Hitler à la tête du gouvernement allemand, alors que le désastre engloutissait le pays. Voici le témoignage capital d'un grand chef. Dans son testament final du 30 avril 1945, Hitler choisit Dönitz comme son successeur en tant que chef de l'État et président du Reich… Dönitz consacre alors son énergie à ce que les troupes allemandes se rendent aux Alliés occidentaux et non aux soviétiques, dans l'espoir de donner à l'armée allemande une place importante dans le futur affrontement entre l'Occident et l'URSS qu'à l'instar d'Hitler, il espérait. Le 5 mai, il fait capituler les armées de l'Ouest à Lüneburg devant les forces du général Montgomery, mais ruinant ses espoirs de paix séparée, les Alliés n'en continuent pas moins d'exiger une capitulation globale et inconditionnelle. À contre-cœur, Dönitz envoie le général Jodl la signer à Reims le 7 mai, acte confirmé le lendemain à Berlin par le chef du Haut commandement de la Wehrmacht, le maréchal Keitel. Pendant les huit jours précédant la capitulation, Dönitz emploie la marine à évacuer le maximum de réfugiés allemands fuyant l'avancée de l'Armée rouge. Il fait aussi en sorte que le maximum de soldats soient ramenés vers le front occidental, afin qu'ils tombent entre les mains des Anglo-Américains plutôt que des Soviétiques : cette tactique permit de ne laisser aux mains de l'Armée Rouge que le tiers du total des prisonniers allemands, alors que le front de l'Est mobilisait depuis 1941 l'écrasante majorité des forces du Reich. Le 23 mai, Dönitz est finalement arrêté en même temps que ses ministres Alfred Jodl et Albert Speer. La dissolution de son gouvernement met un point final à l'existence du IIIe Reich. L'Allemagne est alors placée sous le régime de l'occupation militaire avec à sa tête un Conseil de contrôle allié qui assure l'administration du territoire. Le pays ne devait renaître en tant qu'État (divisé) qu'en 1949.

    Voici témoignages ( 35/36 ) – 1963 – 313 pages – 200 grammes. Etat = Quelques fines cassures sur une tranche aux extrémités « frottées », ainsi que de nombreuses petites marques de stockage et manipulation(s) sur plats font qu’on ne peut décemment pas attribuer mieux qu’un moyen+ tirant sur le bon ( ou « bon moins » en ce qui concerne l’aspect purement extérieur de cet exemplaire… mais l’intérieur est – lui – absolument parfait, sain et propre, et ce livre ( extrême-ment rare ! ) est donc déclaré « tout à fait bon pour le service » ! >>> 8 €uros.

    Ailleurs = Quasiment introuvable sur le net !!! 10 €uros chez livre-rare-book.net ou 30 €uros (!?!!) sur marelibri.com )

  • 13

    Quinto NAVARRA : « Valet de chambre chez Mussolini »

    Avant-propos – page 7 : Quinto Navarra fut huissier de Mussolini depuis la conférence de Cannes jusqu’au 25 juillet 1943. A partir de cette date il dut, pour raisons de santé, renoncer à son service effectif, mais des motifs de famille l’obligeant à séjourner dans le nord de l’Italie, il put suivre de très près l’activité de Mussolini jusqu’au 25 avril 1945. Le but poursuivi par Navarra en publiant ses souvenirs est de détruire les nombreuses légendes qui courent sur Mussolini. Il relate fidèlement, dégagé de toute influence politique ou partisane, ce qu’il a pu observer. Ce n’est pas pour écrire en sa propre faveur un plaidoyer, dont son honnêteté et sa conscience n’ont nul besoin, mais seulement pour servir la vérité.

    Editions Bader Dufour ( Traduction de Jean-Marie Rozé ) / 1949 / 295 pages / 18,5x12 / 220 grammes. Lu ( comme l’attestent quelques fines pliures sur la tranche ) mais dans un état exceptionnel ( quasi neuf ) pour un livre de cette époque. Exemplaire sans jaquette : 14 €uros.

    ( Prix du net = 12 €uros chez galaxidion.com / 25 €uros sur priceminister / 29 €uros chez chapitre.com… ) ( Moyenne = entre 10 et 15 €uros pour des exemplaires sans jaquettes / entre 25 et 30 avec jaquette. )

    ----------------------------------------------

    Pierre SERGENT : « 2ème R.E.P » ( Algérie – Tchad – Djibouti – Kolwezi – Beyrouth )

    Quatrième de couv : Né du 2e B.E.P. d'Indochine, le 2e R.E.P. devient, en 1956, en Algérie, le fer de lance de la zone Est algérien. Il se taille une solide réputation et accumule les plus importants bilans. En 1962, replié à Bou Sfer, en protection de la base de Mers el-Kébir, le 2e R.E.P. s'enlise dans la boue et le marasme. Alors, son colonel décide de spécialiser son régiment, de le rendre capable de remplir n'importe quelle mission, dans n'importe quel contexte, sous n'importe quelle latitude. Cadres et légionnaires deviennent chuteurs opérationnels, tireurs d'élite à toutes les armes, nageurs de combat, alpinistes. Le 2e R.E.P. a trouvé sa voie : il sera l'unité des missions impossibles. Il fait campagne au Tchad. II saute sur Kolwezi. Il délivre les otages à Djibouti. II débarque en tête à Beyrouth en 1983. II repart au Tchad en janvier 1984. Ce livre raconte la passionnante aventure d'un groupe d'hommes appartenant à une prestigieuse unité de choc supérieurement entraînée, au service de la Patrie que ces étrangers se sont choisie.

    L’auteur : Il commence sa carrière militaire dans le maquis à l'âge de 17 ans, puis suit une carrière d'officier dans la Légion Etrangère après un passage à Saint-Cyr-Coëtquidan. A sa sortie de l'ESM en 1949, il est affecté au 1er Régiment Etranger, à Saïda (Algérie). Lieutenant, il combat au 1er Bataillon Etranger de Parachutistes durant la guerre d'Indochine (1951-1953), où il est grièvement blessé, puis comme capitaine pendant la guerre d'Algérie au sein du 1er Régiment Etranger de Parachutistes (1958-1961), après avoir été affecté au 1er Régiment Etranger d'Infanterie en 1956. Après l'échec du putsch d'Alger en avril 1961, il passe à l'OAS dont il devint le chef pour la métropole (OAS-métro). Pendant sept ans, il échappe aux recherches policières tandis qu'il est condamné à mort par contumace deux fois. Il est finalement amnistié après les évènements de mai 1968. Proche des milieux solidaristes, en particulier du Mouvement jeune révolution et de Jean-Pierre Stirbois, il fut élu en 1986 député des Pyrénées-Orientales sous l'étiquette du Front national, après un passage au Centre national des indépendants et paysans. Pierre Sergent est l'auteur de nombreux livres sur la Légion étrangère et sur la guerre d'Algérie.

    Presses Pocket / Collection « Troupes de Choc » Nombreuses photos hors-texte / 1986 – 377 pages – 195 grammes. Etat = quelques petites marques de stockage / manipulation… ainsi qu’une cassure sur tranche, mais rien de grave, tout à fait O.K ! >>> 3 €uros.

    ----------------------------------------------

    Albert SPEER : « Au cœur du IIIe Reich »

    Quatrième de couv : C'est le récit d'un homme dont le destin fut, douze années durant, lié à celui de Hitler. Occupant des situations très différentes mais toujours exceptionnelles, il fut tour à tour l'architecte de la métropole germanique, l'ami fidèle des réunions nocturnes à la Chancellerie du Reich et au Berghof, le technocrate et l'organisateur qui obtint, dans la production d'armements, des résultats qui étonnèrent le monde, l'opposant enfin, aussi efficace qu'inattendu, à qui l'Europe doit, pour sa large part, sa survie économique. De la naissance à la chute du III, Reich, Albert Speer occupa un poste d'observation idéal. Appartenant au cercle des intimes de Hitler sans pourtant s'y intégrer, il fut puissant sans rechercher le pouvoir. Restant en marge, il conserva, seul dans l'entourage immédiat du Führer, un regard droit et lucide. Même ses détracteurs les plus résolus ont reconnu qu'il avait préservé son intégrité morale tout au long de sa carrière au service d'un système amoral. Après avoir entendu ses déclarations à Nuremberg, Göring affirma que Speer n'avait jamais réellement été des leurs et conclut : « Nous n'aurions jamais dû lui faire confiance ! » Il possède à la fois le discernement et la connaissance intime des faits. « Je n'ai pas seulement voulu raconter, mais aussi comprendre », affirme-t-il dans le dernier chapitre de ses mémoires, tirant ainsi le bilan de sa vie et de ses souvenirs. Eugène Davidson, président de la Yale University Press, auteur d'un livre sur les procès des criminels de guerre, écrivit, après avoir lu le manuscrit des mémoires de Speer, que ceux-ci ne constituaient pas une tentative de justification ni une plaidoirie, mais « un témoignage historique incomparable, un document absolument irremplaçable ».

    Le livre de poche – 1972 – 795 pages ( nombreuses reproductions photographiques hors-texte ) – 430 grammes. Etat = les plats sont sains mais présentent ( malheureusement ) 2 petites pliures ( une en haut à droite de couv’ et une autre en bas de quatrième )… la tranche, légèrement incurvée présente – elle – 2 marques de cassures ( qu’on retrouve quasiment sur tous les exemplaires – ou presque – de cet ouvrage, très épais pour un poche ( quasiment 5 cms ! ), et de fait toujours « cassé » ! ), mais l’ensemble est néanmoins tout à fait O.K pour une cuvée 72 ( vernis toujours bien brillant, intérieur propre et sain, etc… )… : 6 €uros.

    ( Ailleurs = entre 5 et 7,99 €uros sur Priceminister / 12,99 €uros sur abebooks.fr / 12 €uros ( ach. Immédiat ) sur ebay )

    Albert SPEER

  • 14

    Otto STRASSER : « Hitler et moi »

    Né en 1897 d'un père fonctionnaire de justice de l’État bavarois, socialiste, et chrétien : Peter Strasser ; Otto Strasser fut initié très tôt à la politique par le biais de soirées consacrées à des discussions politiques. À dix-sept ans, il fut volontaire comme simple soldat en 1914. Il fut blessé deux fois et finit la guerre avec le grade d’officier, lieutenant d'artillerie. Son engagement au front nourrira ses expériences de la guerre et constitua ses premiers cheminements de sa carrière politique, en particulier à cause de l’ampleur de la défaite. En 1919, alors que son frère Gregor s’engageait dans l’action nationaliste et militait avec Adolf Hitler, Otto Strasser, lui, partit pour Berlin où, étudiant en sciences politiques, il adhéra au Parti social-démocrate. Collaborateur du « Vorwärts », le quotidien du SPD, et fondateur de l’Association universitaire des anciens combattants socialistes, il combattit, à la tête d’une centurie rouge, le putsch réactionnaire de Kapp… et participa donc à la répression de la révolution communiste à Munich au sein du corps franc du général Ritter von Epp, qui manifestait une certaine méfiance vis-à-vis du bolchevisme. En avril 1920, il quitta le SPD et participa aux travaux du Parti social-démocrate indépendant ; un important parti de gauche via lequel il rencontra Zinoviev, qui sut le convaincre de la validité de l’expérience révolutionnaire bolchevique en tant que telle et comme modèle d’action pour l'Allemagne, ainsi que du nécessaire rapprochement de l’Allemagne et de la Russie. Parallèlement à quoi, il passa un doctorat ; tout en étudiant la pensée d'Oswald Spengler et de Moeller van den Bruck, et en fréquentant les cercles jeunes-conservateurs et nationalistes. Gregor Strasser, de son côté, s’était installé dans l’Allemagne du Nord comme organisateur régional du NSDAP. Mais il avait rapidement pris conscience de la difficulté de pouvoir développer un mouvement essentiellement raciste et nationaliste dans les conditions économiques et sociales de cette partie de l’Allemagne, où étaient fortement implantés ( de surcroît ) le SPD et le parti communiste d'Allemagne ( KPD ). Pour lui, les 25 points du programme du NSDAP étaient inadaptés, et il demanda à son frère de l’aider dans un travail d’élaboration d’une idéologie nationale-socialiste transformée et rénovée. Otto Strasser accepta avec enthousiasme et les deux frères se répartirent alors les tâches en fonction de leurs talents : Otto devint l’idéologue et Gregor l’organisateur et le propagandiste. En septembre 1925, ils convoquèrent un congrès à Hagen, en Westphalie, afin d’acquérir une certaine autonomie vis-à-vis de la direction de Munich. Cela se concrétisa par la création de la Communauté de travail des Gau Nord et Ouest-Allemands du NSDAP, dirigée par les Strasser, le futur chef de la S.A Lutze et Goebbels, qui était de loin le plus pro-bolchevique du groupe. Cette équipe se dota d’une revue théorique, les « Nationalsozialistische Briefe ». Lors du congrès national du NSDAP de 1926, les Strasser présentèrent un programme alternatif à celui d’Adolf Hitler qui insistait sur la nationalisation des moyens de production, sur une réduction de la propriété privée et sur une alliance avec l’URSS. Hitler, gêné par ces opposants dans sa propre stratégie d’alliance avec les forces réactionnaires, entreprit alors de disloquer leur bloc dirigeant. Il réussit, à la fin de 1926, à obtenir le ralliement de Joseph Goebbels, puis neutralisa Gregor Strasser en le nommant ( en janvier 1928 ) chef de l’organisation du NSDAP pour le Reich. Parallèlement à quoi, tous les cadres supérieurs du NSDAP favorables à la « gauche » du parti comme les Gauleiter de Silésie, de Poméranie et de Saxe furent exclus. Otto Strasser se retrouva donc seul avec une poignée de cadres à défendre son programme dans un Gau berlinois de surcroît dirigé par Goebbels. La crise économique de 1929 radicalisa les positions. Hitler donna comme axes stratégiques au NSDAP le respect de la légalité institutionnelle et du principe électif, la fin de la propagande « anti-capitaliste », un rapprochement avec les conservateurs et l’Église catholique et une intensification de la lutte anti-marxiste et antisémite. Alors qu’Otto Strasser, lui, affirmait que la fondation du III° Reich passait nécessairement par une révolution nationale faite aux côtés des communistes. La rupture était inévitable, et le 4 juillet 1930, Strasser quitta le NSDAP pour fonder la Communauté de combat Nationale-Socialiste ou NSKD et l’hebdomadaire « Die Deutsche Revolution ». Il fut rejoint par 6 000 membres du parti nazi, de la S.A et de la Hitler Jugend. En mars 1931, une crise grave toucha la S.A du nord de l’Allemagne et 10 000 de ses membres, suivant leur chef régional Stennes, rompirent avec le NSDAP. En mai, ils fusionnèrent avec les partisans de Strasser pour donner naissance à la Communauté de combat nationale-socialiste d’Allemagne. Mais celle-ci se disloqua dès l’automne et connut une importante hémorragie de ses membres, qui rejoignirent directement le Parti communiste d’Allemagne. Strasser reconstitua alors la Communauté nationale-socialiste révolutionnaire et lança en parallèle un front : le Front noir. Celui-ci regroupait, outre les strasseriens, des membres du Mouvement paysan, le corps franc, les Loups Garous, la Ligue Oberland et les cercles de lecteurs de la revue « Die Tat ». Au plan international, les strasseriens se lièrent, en France et en Grande-Bretagne, aux « non-conformistes des années 30 » ( « Ordre nouveau et la revue « Plan » de Philippe Lamour en France, le mouvement New Britain en Grande-Bretagne ), en Espagne à Lesdesma Ramos et à ses JONS. Dans la plupart des autres pays européens, ils prirent contact avec les mouvements indépendantistes ethniques. Dès la prise du pouvoir par Hitler, le Front noir subit une violente répression et ses membres furent envoyés dans les camps de concentration nouvellement ouverts. Cependant, de 1934 à 1938, celui-ci put maintenir une activité clandestine qui allait de la distribution de tracts et de journaux à la mise en place d’une radio pirate et à une tentative d’assassinat contre Hitler. Strasser, qui avait émigré dès 1933 en Autriche, puis en Tchécoslovaquie, fut victime de plusieurs tentatives d’enlèvement et d’assassinat de la part de la Gestapo. Il dut s’enfuir en France, au Portugal, puis aux États-Unis et enfin au Canada. Son frère Gregor fut assassiné lors de la nuit des Longs Couteaux en 1934, alors qu'il s'était retiré de la politique. Lorsque éclata la Seconde Guerre mondiale il fut assigné à résidence dans une petite ville du Québec, et cette assignation dura jusqu’en 1954, malgré une intervention en sa faveur du Président du conseil français Robert Schuman. De plus, Strasser fut inscrit sur la liste noire des Alliés au même titre que Martin Bormann ou Adolf Eichmann et déclaré déchu de sa nationalité. Cependant, dès 1948, d’anciens membres du Front noir créèrent en Allemagne la Ligue pour le renouveau de l’Allemagne, qui se transforma le 17 juin 1956 en Union sociale allemande. Dans cette partie de sa vie et jusqu'à son décès, le 27 août 1974, Strasser insista beaucoup sur l’unification de la Nation européenne et sur la construction d’un parti européen, reprenant l'idée lancée par le Front européen de libération de 1948. À ce titre, il fut membre fondateur du Mouvement populaire européen, groupement d'extrême droite qui préfigura Jeune Europe, et un proche de Jean Thiriart, sur lequel il eut une profonde influence. Au niveau idéologique, Strasser prônait le retour à la terre, la dislocation de la société industrielle, le démantèlement des usines et la réduction des populations urbaines, ce qui a fait comparer ses thèses à celles des Khmers rouges ou de la Révolution culturelle chinoise.

    Strasser proposait une démocratie basiste et la nationalisation des moyens de production. Partisan d’une Europe aux cent drapeaux, il fut l’un des premiers à s’intéresser à la coordination des nationalismes ethniques dans lesquels il voyait un outil de la réorganisation de l’Europe sur des bases ethnico-linguistiques.

    Editions Grasset / 12 février 1940 / 251 pages / 18,5x12 / 200 grammes. Couverture remontée ( par un professionnel ) mais intérieur / cahiers en excellent état : 10 €uros.

    ( Prix du net = 25 €uros ( pour cette édition originale ) sur priceminister… et euh… et c’est tout pour ce qui en est du net !?!! )

  • 15

  • 16

    Front de l’Est

    Mikhaïl CHOLOKHOV : « Ils ont combattu pour la patrie » ( Prix Nobel de littérature 1965 ) Quatrième de couv’ : II semble que Cholokhov, enfant du Don, ait retrouvé pour parler de la guerre moderne à la fois le souffle épique et la bouleversante tendresse humaine qui caractérisaient le Tolstoi de GUERRE ET PAIX. Dans ce roman, il évoque avec une grande force de témoignage la terrible retraite de 1942, l'armée russe vaincue, traquée, se repliant vers le Don, mais il l'évoque aussi bien à l'échelle de l'Europe face à l'avenir qu'au niveau du simple troupier avec ses terreurs, ses pauvres expédients pour survivre, sa faim constante, son humour tragique et involontaire, ses préoccupations tantôt héroïques, tantôt sordides. C'est cette dualité qui donne à « ILS ONT COMBATTU POUR LA PATRIE » une dimension universelle, et qui valut à l'écrivain, pour son talent et sa sincérité, le Prix Nobel de littérature 1965.

    Presses pocket – 1969 – 315 pages – 200 grammes Etat = quelques petits chocs en haut de couv sans quoi il n’est même pas « cassé »… et de fait, très certainement jamais lu !?!! Comme neuf ! >>> 5 €uros.

    -------------------------------------------------------------------------------

    Maréchal PAULUS : « Stalingrad » Vie du Feldmaréchal-Général Friedrich PAULUS Lettres et documents inédits rassemblés par Walter GÖRLITZ. Avant-propos d’Ernst Alexander PAULUS. Librairie Arthème Fayard / 1961. 315 pages / 22 x 14 cms / 460 grammes. Reliure cartonnée recouverte d’un tissu jaune, titre et nom d’auteur en noir sur premier plat et tranche, nombreuses cartes et photographies hors-texte, très bon état, si ce n’est un petit choc en bas de couv’ >>> 7 €uros.

    « Devant l’histoire, Friedrich Paulus reste à jamais le vaincu de la bataille de Stalingrad. Contrairement à d’autres chefs de guerre comme le Maréchal Model, il préfère la captivité au suicide, et le personnage ne sort pas grandi de sa confrontation avec le destin impitoyable. D’autant que les Soviétiques allaient obtenir de lui qu’il prenne position publiquement en août 1944 contre ses compatriotes qui s obstinaient a continuer un combat, même sans espoir, pour leur patrie. Pourtant, Paulus n’est jamais apparu comme un opposant à la politique de conquête d’Adolf Hitler, n’ayant jamais cessé d’être, jusqu’à Stalingrad, un subordonné obéissant et respectueux. Né à Breitenau, dans la Hesse, en 1890, il songe d’abord à faire une carrière d’officier de marine, puis se lance dans des études de droit avant de se décider finalement à entrer dans l’armée de terre. En 1910, à vingt ans, il est aspirant dans un régiment d’infanterie badois à Rastatt. Sous-lieutenant l’année suivante, il épouse une comtesse roumaine et semble destiné à mener une vie de garnison sans histoires. La guerre éclate. Le sous-lieutenant tombe malade. Guéri, il est affecté aux chasseurs de montagne. Il se bat alors à Verdun et en Roumanie, gagne ses deux croix de fer et termine la guerre comme capitaine. Il servira alors à l’Ouest dans un état major puis à l’Est après l’armistice. Paulus reste dans la Reichswehr et sera détaché au ministère pour y suivre différents cours, car cet officier est sans nul doute un intellectuel. Professeur de tactique et d’histoire militaire, c’est un esprit brillant, mais un peu schématique, sans grand contact avec la troupe. Cela n’empêche pas un avancement assez rapide : major en 1931, lieutenant-colonel en 1933 et colonel en 1935. Il se passionne pour la motorisation, ce qui correspond bien aux vues militaires du nouveau régime. Friedrich Paulus est promu général le 1er janvier 1939 et se distingue comme chef d’état major dans un corps d’armée, puis dans une armée que commande le général Von Reichenau. Il met au point les plans d’invasion de la Pologne, puis travaille aux projets d’attaque sur le front de l’Ouest. A la fin du mois de mai 1940, il est le premier quartier-maître-général à l’Oberkom-mando des Wehrmacht avec le grade de général de division. Il reste un homme d’état major, froid, efficace, méthodique. Paulus joue indéniablement un grand rôle lors de l’élaboration du plan Barbarossa, celui de l’attaque contre l’Union Soviéti-que. A cette époque, il ne songe pas à se monter antinazi. Bien au contraire, il est de ceux qui suggèrent qu’Adolf Hitler prenne le commandant des forces armées et celui de l’armée de terre. Nommé général de corps d’armée, Paulus reçoit le commande-ment de la 6e armée. Son sort est scellé. Il va se battre dans le cadre du groupe d’armées Sud et se retrouvera sur la Volga, en avant-garde des troupes allemandes et alliées. Le 17 juillet 1942 commence la bataille pour Stalingrad. La ville tombe presque entièrement aux mains des troupes du Reich, mais les soviétiques résistent avec acharnement. La mauvaise saison arrive. A la mi-novembre, alors que la Volga charrie des glaces, l’Armée rouge prend l’offensive. Les alliés roumains sont bousculés. Avant la fin du mois la 6e armée est pratiquement encerclée. Le corps d’armée expéditionnaire italien est lui aussi disloqué. Les tentatives allemandes pour briser l’encerclement échouent les unes après les autres. D’impitoyables combats de rues se déroulent dans les ruines de Stalingrad. Von Manstein, qui commande le groupe d’armée du Don, ne peut plus rien faire. Le 26 décembre, les troupes placées sous les ordres de Paulus sont coupées en deux. C’est le commencement de la fin. Le 30 janvier, Paulus est nommé maréchal, mais ce geste honorifique n’est sans doute qu’une invitation à emporter son bâton de commandement dans sa tombe. Le lendemain, le commandement de la 6e armée décide de se rendre. 150 000 de ses hommes ont été tués au combat, près de 100 000 ont été faits prisonniers, dont 24 généraux. Bien peu reviendront de captivité. Paulus ne sera libéré qu’en 1954, dix ans après une proclamation au peuple allemand où il rejetait sur Hitler toute la responsabilité du désastre de Stalingrad. Il mourra en 1957, à Dresde. » ( www.39-45.org ) « Voici un livre très intéressant sur la vie de Frédéric Paulus, Général-feldmaréchal de la VIéme Armée, défaite à Stalingrad… personnage qui de part son indécision et son esprit d'obéissance totale au Führer, se laissa enfermer avec toute son armée dans la poche de Stalingrad, ex-Tsaritsine, surnommée le Verdun Rouge pour la violence de ses combats... Ce livre est tiré des notes du Maréchal lui-même et réunies par son fils, Ernst-Alexander Paulus, officier dans la Waffen-SS et blessé au début de la campagne de Stalingrad. En 1957, il confia ces dernières à l'historien militaire allemand Walter Görlitz qui avec l'aide d'autres archives retrace la vie de Paulus de l'opération Barbarossa à Stalingrad, puis jusqu'à sa mort, à Dresde, en 1957. A lire, car la personnalité de Paulus et la bataille de Stalingrad y sont traitées bien plus en profondeur, grâce aux notes de ce dernier, que dans bien des livres sur le sujet. » ( histoquiz-contemporain.com ) « Il ne s’agit ni des mémoires posthumes du maréchal ni d’une simple biographie écrite par un tiers, mais bien d’un ouvrage sur lui, qui procède à la fois de l’un et de l’autre »… ( auxcentmillebouquins.fr )

    ---------------------------------------------------------------------

    Pensez à réserver et vérifier la disponibilité des articles que vous souhaitez commander…

    Cliquez sur >>> http://bouquinorium.hautetfort.com/apps/contact/index.php

  • 17

    Theodor Plievier

    Écrivain allemand (Berlin 1892 – Avegno, près de Locarno, 1955). Après avoir bourlingué à travers l'Europe et sur les océans, il s'enrôla en 1914 dans la Kriegsmarine et prit part en 1918 à la mutinerie de Wilhelmshaven. Pendant les premières années de la République de Weimar, il continua à mener une existence vagabonde et fréquenta les milieux anarchistes. Sa percée littéraire eu