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Charles Darwin L’être humain, son origine, ses caractéristiques (jpelletier)

Charles Darwin

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Charles Darwin. L’être humain, son origine, ses caractéristiques (jpelletier). Charles Darwin. 1- Sa vie 2- Les thèses de l’Origine des espèces 3- Les thèses de la Descendance de l’homme 4- Les réactions par rapport à Darwin. - PowerPoint PPT Presentation

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Charles Darwin

L’être humain, son origine, ses

caractéristiques(jpelletier)

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Charles Darwin

1- Sa vie 2- Les thèses de l’Origine des

espèces 3- Les thèses de la Descendance de

l’homme 4- Les réactions par rapport à

Darwin

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1. Darwin (1809-1882) Né le 12 février 1809, à

Shrewsbury, dans le Shropshire, Charles Robert Darwin est le cinquième enfant d’une riche famille britannique. Son grand-père, Erasmus Darwin, est un médecin et un savant célèbre.

En 1825, le jeune homme entame des études de médecine à l’université d’Edimbourg. Peu motivé, il préfère quitter Edimbourg pour l’université de Cambridge où il poursuit des études afin de devenir pasteur anglican..

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1. Darwin (1809-1882) En 1831, c’est Henslow

qui a l’idée providentielle d’adresser une lettre de recommandation au capitaine du Beagle, un navire de recherche destiné à améliorer les relevés des côtes de Patagonie.

De sorte que, lorsque le Beagle lève l’ancre en décembre de la même année, il a à son bord un jeune naturaliste fraîchement diplômé : Charles Darwin

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1. Darwin (1809-1882) Des îles du Cap-Vert

jusqu’aux Açores, en passant par les côtes sud-américaines, Tahiti, l’Australie et le Cap, la croisière se prolonge jusqu’en octobre 1836. Darwin amasse une somme considérable d’observations en géologie et en biologie. Il s’intéresse aux diverses formations géologiques des îles et des continents et recense une grande variété d’espèces fossiles et vivantes.

A son retour, Darwin poursuit ses recherches ; un héritage familial le mettant à l’abri du besoin. Il compare alors ses données avec les théories qui circulent.

Il a observé les variations des espèces animales, et se convainc que ces dernières peuvent se transformer, à partir des espèces les plus simples aux plus complexes. L’idée n’était pas nouvelle car déjà Lamarck l’avait formulée (1744-1829). De plus, son explication du «comment» se produit cette transformation s’inspire largement de la théorie de Malthus (1766-1834).

Carte des voyages de Darwin

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1. Darwin (1809-1882) Il publie sa recherche en

1859, dans «L’origine des espèces». Il y affirme que dans la nature, il y a une «lutte à mort» pour assurer la survie; seul les plus forts ou les mieux adaptés survivront, les autres sont appelés à disparaître. La nature sélectionne ainsi certaines «variations» dites positives, constituant une histoire évolutive des espèces.

La théorie de Darwin sur l’évolution par la sélection naturelle se fonde sur la compétition entre les jeunes de chaque espèce pour leur survie. Les survivants, qui donneront naissance à la génération suivante, possèdent les caractéristiques naturelles qui leur ont permis de survivre. Ces caractéristiques sont transmises à leur descendance, faisant de la nouvelle génération une génération mieux adaptée.

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1. Darwin (1809-1882) Est-ce à dire que l’être

humain vient du singe ? Ce sont les disciples de Darwin qui l’obligeront à formuler et prouver cette hypothèse dans un livre publié en 1871 : «La descendance de l’homme». La théorie de Darwin provoque tout de suite la controverse. Elle attaque de front la conception traditionnelle de l’origine de l’homme, les récits d’Adam et Ève créés à l’image de Dieu. Darwin sera condamné par l’Église tout comme Galilée le fut.

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1. Darwin (1809-1882)

Darwin travaillera à développer ses thèses jusqu’à sa mort, le 19 avril 1882.

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1. Darwin (1809-1882) Il aura alors jeté les bases des

principales théories modernes sur l ‘évolution et aura marqué de son empreinte toute la pensée moderne.

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2. L’origine des espèces (1859)

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2. L’Origine des espèces (1859)Les grands principes

1- Dans la nature, il y a apparition de variations dans toutes les formes de vie

2- Ces variations sont dues au hasard

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2. L’Origine des espèces (1859)Les grands principes3- Ces variations sont sélectionnées

par la nature (sélection naturelle)4- Les plus forts ou les mieux

adaptés vont survivre; les autres sont appelés à disparaître

L’adaptation à son environnement

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2. L’Origine des espèces (1859) Les grands principes

«Le résultat direct de cette guerre de la nature, qui se traduit par la famine et par la mort, est donc le fait le plus admirable que nous puissions concevoir, à savoir la production d’animaux supérieurs.

N’y a-t-il pas une véritable grandeur dans cette manière d’envisager la vie, avec ses puissances diverses attribuées primitivement par le Créateur, à un petit nombre de formes, ou même à une seule ?» (Darwin)

La collection de Darwin

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3- Descendance de l’homme (1881)

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3- Descendance de l’homme (1881) L’homme est-il le descendant modifié

de quelque forme préexistante? Pour résoudre cette question, il convient

d’abord de rechercher si la conformation corporelle et les facultés

mentales de l’homme sont sujettes à des variations, si légères qu’elles soient, et, dans ce cas,

si ces variations se transmettent à sa progéniture conformément aux lois qui prévalent chez les animaux inférieurs. (par. 1)

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3- Descendance de l’homme (1881) L’homme diffère notablement par sa

nudité de tous les autres primates. (par. 2) Nous pouvons ainsi comprendre comment

il se fait que l’homme et tous les autres vertébrés ont été construits sur un même modèle général, pourquoi ils traversent les mêmes phases primitives de développement, et pourquoi ils conservent quelques rudiments communs (par. 3)

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3- Descendance de l’homme (1881) Même modèle

général

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3- Descendance de l’homme (1881) Mêmes phases de

développement

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3- Descendance de l’homme (1881) Nous sommes naturellement amenés à

rechercher quelle a pu être la patrie primitive de l’homme, alors que nos ancêtres se sont écartés du groupe catarrhinin. Le fait qu’ils faisaient partie de ce groupe prouve clairement qu’ils habitaient l’ancien monde, mais ni l’Australie, ni aucune île océanique, ainsi que nous pouvons le prouver par les lois de la distribution géographique. (...)

Il est donc probable que l’Afrique a été autrefois habitée par des singes disparus, très voisins du gorille et du chimpanzé. (par. 4)

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3- Descendance de l’homme (1881) Nous sommes ainsi arrivés à donner à

l’homme une généalogie prodigieusement longue, mais, il faut le dire, de qualité peu élevée.

Il semble que le monde (...) se soit longuement préparé à l’avènement de l’homme, ce qui, dans un sens, est strictement vrai, car il descend d’une longue série d’ancêtres.

Si un seul des anneaux de cette chaîne n’avait pas existé, l’homme ne serait pas exactement ce qu’il est. (par. 5)

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3- Descendance de l’homme (1881) L’homme se distingue-t-il par ses facultés mentales?

Quelques naturalistes, profondément frappés des aptitudes mentales de l’homme, ont partagé l’ensemble du monde organique en trois règnes: le règne Humain, le règne Animal et le règne Végétal, attribuant ainsi à l’homme un règne spécial.

Le naturaliste ne peut ni comparer ni classer les aptitudes mentales, mais il peut (...) chercher à démontrer que, si les facultés mentales diffèrent immensément en degré de celles des animaux qui lui sont inférieurs, elles n’en diffèrent pas quant à leur nature.

Une différence en degré, si grande qu’elle soit, ne nous autorise pas à placer l’homme dans un règne à part. (par. 6)

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3- Descendance de l’homme (1881) Le cerveau, le plus important de tous les

organes, suit la même loi, comme l’ont établi Huxley et d’autres anatomistes. (…) Vulpian fait la remarque suivante : «Les différences réelles qui existent entre l’encéphale de l’homme et celui des singes supérieurs sont bien minimes. Il ne faut pas se faire d’illusion à ce sujet. (par. 7)

On est, je crois, d’accord pour admettre que la raison est la première de toutes les facultés de l’esprit humain. Peu de personnes contestent encore aux animaux une certaine aptitude au raisonnement. (par. 9)

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3- Descendance de l’homme (1881) Néanmoins, beaucoup de savants soutiennent que

les facultés mentales de l’homme constituent, entre lui et les animaux, une infranchissable barrière. (…)

On a affirmé que l’homme seul est capable d’amélioration progressive;

que seul, il emploie des outils, et connaît le feu; que seul, il réduit les autres animaux en domesticité et a le sentiment de la propriété;

qu’aucun autre animal n’a des idées abstraites, n’a conscience de soi, ne se comprend ou possède des idées générales; que l’homme seul, possède le langage, a le sens du beau, est sujet au caprice, éprouve de la reconnaissance, est sensible au mystère, croit en Dieu, ou est doué d’une conscience, (par. 10)

Descartes Rousseau

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3- Descendance de l’homme (1881) Le langage est spécial à l’homme… Ce qui distingue l’homme des animaux

inférieurs, c’est la faculté infiniment plus grande qu’il possède d’associer les sons les plus divers aux idées les plus différentes, et cette faculté dépend évidemment du développement extraordinaire de ses facultés mentales

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3- Descendance de l’homme (1881) 12. Dans son état actuel le plus imparfait, l’homme n’en

est pas moins l’animal le plus dominateur qui ait jamais paru sur la terre.

Les hautes facultés intellectuelles de l’homme lui ont permis de développer le langage articulé qui est devenu l’agent principal de ses remarquable progrès. L’homme a inventé des armes, des outils, des pièges, dont il a fait un ingénieux emploi.(par. 12)

L’homme seul est devenu bipède; nous pouvons, je crois, expliquer en partie comment il a acquis son attitude verticale qui constitue un de ses caractères les plus remarquables. L’homme n’aurait jamais atteint sa position prépondérante sans l’usage de ses mains, instruments si admirablement appropriés pour obéir à sa volonté. (par. 13)

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3- Descendance de l’homme (1881) (…) A mesure que les ancêtres de

l’homme se sont de plus en plus redressés, à mesure que leurs mains et leurs bras se modifient, (…) une foule d’autres modifications de conformation sont devenues nécessaires. (…)

Il est difficile de déterminer jusqu’à quel point toutes ces modifications corrélatives ont pour cause la sélection naturelle, et quels peuvent avoir été les résultats des effets héréditaires de l’accroissement d’usage de quelques parties, ou de leur action réciproque les unes sur les autres. (…) Le cerveau a certainement augmenté en volume à mesure que les diverses facultés mentales se sont développées.

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3- Descendance de l’homme (1881)

On peut excuser l’homme d’éprouver quelque fierté de ce qu’il s’est élevé, bien que ce ne soit pas par ses propres efforts, au sommet véritable de l’échelle organique…. J’ai accumulé les preuves aussi bien que j’ai pu.

Or il me semble que nous devons reconnaître que l’homme,

malgré toutes ses nobles qualités, la sympathie qu’il éprouve pour les plus grossiers de ses semblables, la bienveillance qu’il étend aux derniers des êtres vivants;

malgré l’intelligence divine qui lui a permis de pénétrer les mouvements et la constitution du système solaire –

malgré toutes ces facultés d’un ordre si éminent – nous devons reconnaître, dis-je, que l’homme conserve

encore dans son organisation corporelle le cachet indélébile de son origine inférieure. (par. 14)

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4- Les réactions par rapport à Darwin Darwin connaît un énorme succès,

dès la publication de ses livres.

Cependant, il se heurte tout de suite à la hiérarchie de l’Église pour qui, les thèses de Darwin vont à l’encontre des enseignements de la Bible.

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4- Les réactions par rapport à Darwin Certains tournent Darwin en ridicule:

Voir le site suivant: http://www.lemanlake.com

/french/sciences_bruno_3.htm

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4- Les réactions par rapport à Darwin Des darwinistes font de

même…

Même aujourd’hui, Darwin est rejeté par une partie de la droite américaine

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4- Les réactions par rapport à Darwin Après Pie XII et le concile, Jean

Paul II reconnaît le bien-fondé de l’évolution des espèces par la sélection naturelle. Mais sous conditions : il écarte les philosophies «matérialistes» et «réductionnistes» des origines de l’homme.

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4- Les réactions par rapport à Darwin Quand on traite des origines de l’homme, on

touche aux grands dogmes de la foi chrétienne – sur la Création du monde, le péché originel ou la Rédemption – et on manie alors de l’explosif. Les récentes déclarations du pape sur Darwin et la théorie de l’évolution ont fait grand bruit.

Pour la première fois, un pape admet qu’il n’y a pas d’opposition radicale entre l’évolution des espèces et la version biblique de l’origine divine de l’homme.

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4- Les réactions par rapport à Darwin Darwin et la Bible ne sont pas

inconciliable. «Si le corps humain tient son origine de la matière vivante qui lui préexiste, disait déjà Pie XII en 1950, l’âme spirituelle est immédiatement créée par Dieu». Jean Paul II ne dit pas autre chose, mais il ajoute son verdict : «Les théories de l’évolution qui, en fonction des philosophies qui les inspirent, considèrent l’esprit comme un simple épiphénomène de cette matière sont incompatibles avec la vérité de l’homme. Elles sont incapables de fonder la dignité de la personne.»

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