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CHARTE GRAPHIQUE

Charte graphique Maillot Vert

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Charte graphique Maillot Vert

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Page 1: Charte graphique Maillot Vert

CHARTE GRAPHIQUE

Page 2: Charte graphique Maillot Vert

LE TITRESOM-MAIRE

1. LE LOGO (p.4,5)

7. GRILLES (14,15)

8. APPLICATIONS (16,19)

2. DÉCLINAISONS (p.6)

3. PROPORTIONS (p.7)

4. COULEURS (p.8)

5. TYPOGRA-PHIES (p.9)

6. CHOIX GRAPHIQUE (p.10,13)

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Page 3: Charte graphique Maillot Vert

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LE TITRE

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LE LOGO

La nouvelle charte graphique de Maillot Vert est annoncée par un lifting de son logo. En effet il est important d’associer une nouvelle image de marque plus moderne, plus contemporaine.

Pour cela il a fallut lui apporter un cer-tain dynamisme et surtout une épuration des formes et des textures. Le précédent peut être trop lourd et imposant, étouf-fait le visuel de la couverture. Celui ci au contraire s’intègre parfaitement avec un jeu sur le fond et la forme, de plein et de vide. Car aujourd’hui la notoriété de maillot vert est déjà assise et sa marque reconnue. Son logo peut donc se permettre un peu plus de discrétion.

La modernisation du logo passe par la mise en valeur des initiales de Maillot Vert. Elles ont un meilleur impact visuel. L’encart lui impose la marque et la rend particulièrement visible. Il suit la diago-nale du V et prolonge son dynamisme.

Ce coup de jeune permet de réactualiser le magazine et le rendre plus attractif, notamment pour un public jeune qui se détache de plus en plus du support papier. Il semble donc indispensable de trouver des solutions, cette fois graphiques, pour intéresser cette cible exigeante.

60°

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LE TITRE

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DÉ-CLI-NAI-SONS

Deux déclinaisons sont possibles sur les couvertures du magazine. Une première et la plus fréquente est la version blanche et la seconde, verte, s’adapte aux fonds blancs ou clairs, là où la première ne serait pas visible.

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PRO-POR-TIONS

FAOUZI GHOULAMFAOUZI GHOULAMPORTR

AIT C

HINO

IS

Par Franck TALLUTOD’abord intrigué, Faouzi Ghoulam s’est ensuite amusé à brosser son portrait chinois. Entre deux références à Dragon Ball Z, son manga favori, le gaucher a également évoqué son attachement à la région stéphanoise ainsi qu’à sa famille. Sans aller jusqu’à en faire un super héros, capable de déclencher un Kamehameha*, disons que le jeune homme s’est parfaitement acquitté de sa mission.

« JE RÊVE D’ALLER AU JAPON, NOTAMMENT PARCE QUE J’ADORE LES MANGAS »

PORTRAITFaouzi Ghoulam

FACEBOOKP.-E. Aubameyang

EVENEMENTFousseni

VERT UN JOUR...Oswaldo Piazza

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6mm

5mm

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LE TITRECOU-LEURS

FAOUZI GHOULAMFAOUZI GHOULAMPORTR

AIT C

HINO

IS

Par Franck TALLUTOD’abord intrigué, Faouzi Ghoulam s’est ensuite amusé à brosser son portrait chinois. Entre deux références à Dragon Ball Z, son manga favori, le gaucher a également évoqué son attachement à la région stéphanoise ainsi qu’à sa famille. Sans aller jusqu’à en faire un super héros, capable de déclencher un Kamehameha*, disons que le jeune homme s’est parfaitement acquitté de sa mission.

« JE RÊVE D’ALLER AU JAPON, NOTAMMENT PARCE QUE J’ADORE LES MANGAS »

PORTRAIT CHINOIS

Faouzi Ghoulam

FACEBOOKP.-E. Aubameyang

EVENEMENTFousseni Diawara

PLEIN CADRELe show Janot

Fabien lemoine

Programmé pour l´ASSE

+ 32 PAGES, LE MAG DU NOUVEAU GEOFFROY-GUICHARD

MAILLOT VERT N°36 - novembre 2011 - ASSE.fr - Facebook.com/MaillotVertASSE

VERT UN JOUR...Oswaldo Piazza

3:HIKQTC=]UY^U]:?k@a@d@g@k;M 06928 - 36 - F: 4,90 E

C=0 M=100 J=62 N=14

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C=40 M=94 J=89 N=47

C=80 M=68 J=95 N=37

C=100 M=0 J=86 N=6

C=54 M=38 J=68 N=1

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ÉLÉMENTS IMPORTANTS

SOMMAIRE

SOUS RUBRIQUES

AMBIANCE

COULEURS DE L’ÉQUIPE

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LE TITRETYPO-GRA-PHIES

TITRE INTERMÉDIAIRE

GROS TITRE

INFORMATION PRINCIPALE

bebas neue ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ

Helvetica Neue (T1) 87 Heavy CondensedABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZabcdefghijklmnopqrstuvwxyz

Bloc BoldABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZabcdefghijklmnopqrstuvwxyz

Titres

Texte de labeurHelvetica Neue (T1) 57 CondensedABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZabcdefghijklmnopqrstuvwxyz

LobsterABCDEFGHIJKLMNOPQRSTU-VWXYZabcdefghijklmnopqrstuvwxyz

Citations

" Aubame" et bam !

de Fabien Lemoine. « J’adorais le foot et j’ai commencé à y jouer avec mes copains à l’école primaire, raconte-t-il. Nous vivions presque sept jours sur sept ensemble : on se voyait à l’école, le mercredi à l’entraînement et le samedi au match ! Nous formions une bonne équipe, qui gagnait beaucoup de matches, ce qui m’a donné envie de continuer. J’ai ensuite eu l’opportunité d’aller faire mes preuves à plus haut niveau, en préformation, j’ai tenté ma chance. »

LE QUADRUPLÉ D’ALEXPassionné par son sport, le jeune homme se prend d’affection pour un club : l’AS Saint-Etienne. « En fait, c’était vraiment pour l’ambiance de Geoffroy-Guichard, précise-t-il. Quand je regardais les matches, j’appréciais cette ferveur, avec une équipe portée sur l’offensive. Depuis mon arrivée, j’ai d’ailleurs remarqué que les supporters n’aiment pas trop les passes vers l’arrière (rires). Le jeu d’attaque, c’est plaisant, même s'il ne faut pas non plus faire n’importe quoi. »

Histoire de convaincre les derniers sceptiques, on le teste sur ses références stéphanoises. « J’ai adoré l’époque Alex-Aloisio, un sacré duo d’attaque ! répond-il du tac-au-tac. Je me souviens notamment du 5-1 infligé à l’OM, avec les quatre buts d’Alex, qui faisait la

«Je suis super content d’avoir atterri à Saint-Etienne cet été »

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LE TITRE

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CHOIX GRA-PHIQUE

«Je suis super content d’avoir atterri à Saint-Etienne cet été »

« Depuis mon arrivée, j’ai d’ailleurs remarqué

que les supporters n’aiment pas trop les passes vers l’arrière

(rires). Le jeu d’attaque, c’est plaisant, même il ne

faut pas non plus faire n’importe quoi

Les commentaires

Fabien Lemoine était destiné à revêtir un jour la tunique verte. C’est en tous cas l’impression que peut donner son parcours personnel et footballistique. Né le 13 mars 1987 à Fougères – comme avant lui Laurent Huard, autre milieu de terrain passé par l’ASSE – Fabien grandit à... Saint-Etienne (en-Coglès), petite commune d’Ille-et-Vilaine. Tapissant les murs de sa chambre avec des posters, dont certains de joueurs stéphanois, il remporte quelques années plus tard, en 2007, avec ses compères du centre de formation rennais, la finale du championnat de France des réserves professionnelles face à l’Olympique Lyonnais (3-1).

Enumérer ces « coïncidences » a d’abord amusé le Breton. Avant qu’il n’ajoute : « C’est un hasard, mais, en tous cas, je suis super content d’avoir atterri à Saint-

Etienne cet été. » Discours de circonstance de la part d’une recrue ? Pas du tout. Pour le vérifier, il faut s’attarder sur la jeunesse de Fabien Lemoine. « J’adorais le foot et j’ai commencé à y jouer avec mes copains à l’école primaire, raconte-t-il. Nous vivions presque sept jours sur sept ensemble : on se voyait à l’école, le mercredi à l’entraînement et le samedi au match ! Nous formions une bonne équipe, qui gagnait beaucoup de matches, ce qui m’a donné envie de continuer. J’ai ensuite eu l’opportunité d’aller faire mes preuves à plus haut niveau, en préformation, j’ai tenté ma chance. »

LE QUADRUPLÉ D’ALEXPassionné par son sport, le jeune homme se prend d’affection pour un club : l’AS Saint-Etienne. « En fait, c’était vraiment pour l’ambiance de Geoffroy-Guichard, précise-t-il. Quand je regardais les matches, j’appréciais cette ferveur, avec une équipe portée sur l’offensive. Depuis mon arrivée, j’ai d’ailleurs remarqué que les supporters n’aiment pas trop les passes vers l’arrière (rires). Le jeu d’attaque, c’est plaisant, même s'il ne faut pas non plus faire n’importe quoi. »

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À LA UNE

Histoire de convaincre les derniers sceptiques, on le teste sur ses références stéphanoises. « J’ai adoré l’époque Alex-Aloisio, un sacré duo d’attaque ! répond-il du tac-au-tac. Je me souviens notamment du 5-1 infligé à l’OM, avec les quatre buts d’Alex, qui faisait la panthère... » « Fan » de l’ASSE, Fabien le reste durant ses années de formation. Avec quelques anecdotes à la clé. « Certains soirs, au centre, je descendais avec mon maillot des Verts et je confisquais la télécommande pour voir leur match sur Foot+. Au bout d’un moment, on m’a demandé de me calmer », se marre-t-il avec le recul.

LA CONFIANCE DE GUY LACOMBECela n’empêche pas le milieu de terrain de franchir les paliers. Jusqu’à la signature de son premier contrat professionnel en faveur du Stade Rennais. « Je suis passé par la petite porte, nuance-t-il. D’après certains échos, je n’ai pas fait l’unanimité. On m’a fait signer un an, pour voir ce que j’allais donner. » La saison suivante, Fabien passe les six premiers mois avec la réserve. Une situation que va chambouler l’arrivée de Guy Lacombe en décembre. Confronté à une cascade de blessures, le technicien décide de lancer son numéro 18 à Martigues, en 32es de finale de la Coupe de France.

Satisfait, l’homme à la moustache lui renouvelle sa confiance la semaine suivante face à une autre formation provençale : l’Olympique de Marseille. Audace payante, puisque Fabien Lemoine adresse la passe décisive permettant à Mickaël Pagis d’égaliser après l’ouverture du score de Djibril Cissé (3-1 au final). Dès lors, le jeune joueur ne sort plus de l’équipe type. Près de quatre ans plus tard, il n’oublie pas comment l’aventure a débuté, en même temps qu’une relation particulière s’établissait avec son coach. « J’ai encore Guy Lacombe de temps en temps au téléphone, acquiesce Fabien. Sans lui et son staff, je ne serais peut-être pas à Saint-Etienne aujourd’hui... Je leur suis très reconnaissant, j’ai eu la chance de rencontrer un entraîneur qui m’a fait confiance et j’ai réussi à saisir ma chance. »

DU RIRE AUX LARMESIndéboulonnable du onze de départ, Fabien éclipse même son capitaine, Etienne Didot, lequel rejoindra ensuite Toulouse. Tout sourit décidément au néo-pro, qui dispute même une finale de Coupe de France, perdue face à Guingamp (2-1) en mai 2009. « Honnêtement, malgré la défaite, je ne retiens que le positif, glisse l’ancien Rennais. Le club n’avait plus connu cela depuis quarante ans et nous avons fait plaisir à nos supporters en les amenant au Stade de France. L’ambiance était superbe. »

Devenu père de famille fin 2009, Fabien Lemoine vit un véritable conte de fées. Qui aurait pu tourner au drame le 14 août

« Depuis mon arrivée, j’ai d’ailleurs remarqué

que les supporters n’aiment pas trop les passes vers l’arrière

(rires). Le jeu d’attaque, c’est plaisant, même il ne

faut pas non plus faire n’importe quoi

«Je suis super content d’avoir atterri à Saint-Etienne cet été »

" Aubame" et bam !

Servi par Pierre-Emerick Aubameyang pour l’ouverture du score stéphanoise à Annecy face à Evian TG, Laurent Batlles lui a rendu la pareille d’une magnifique passe à une touche de balle. PEA n’a pas gâché l’offrande, expédiant une frappe aussi puissante que précise sous la transversale de Bertrand Laquait. Ça plane pour “Aubame” !

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MC Pampile

+ 32 PAGES, LE MAG DU NOUVEAU GEOFFROY-GUICHARD

PLEIN CADRELe show Janot

CADEAU posters géants de

Albin Ebondo et Fabien Lemoine

Les banderoles

Les polygones

" Aubame" et bam ! Chanter à “Geoffroy”, c’était impressionnant !

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MC Pampille, on t’a découvert à Geoffroy-Guichard, avec la diffusion du clip de ton morceau Mouille le maillot. Mais qui es-tu ?J’suis né en 1977 à la clinique du Rond-Point, à “Sainté” et j'ai grandi dans le

quartier de la Métare, entre la Réjaillère (école maternelle, NDLR) et le Portail

rouge (collège et lycée, NDLR). Ensuite, entre petits boulots et

chômage, j’ai passé beaucoup de temps dans les “canits” (les cafés, en langage gaga, NDLR) à parler ballon.

Comment es-tu venu à la musique ?

A la suite d’une rencontre avec le Montbrisonnais

DJ Alain. Après une discussion animée, il a souhaité me lancer, en m’apprenant les rudiments du rap et de la chanson. Cette

collaboration a donné vie au morceau Une

journée de fou, en 2004,

qui a bien fonctionné. Mickaël Furnon (de Mick est tout seul et Mickey 3D, NDLR) avait bien aimé et l’avait envoyé à Pbox (un producteur indépendant, NDLR), qui m’a contacté pour sortir un single. Cela ne s’est pas fait pour diverses raisons, mais j’ai continué à tourner sur des scènes régionales, avec un bon retour. Il y a un an, j’avais du temps devant moi. J’ai décidé d’essayer de faire un album, ce qui a pris un mois ou deux. On a recontacté les gars de Pbox, qui ont accroché. Et voilà le résultat avec Un Vert parmi tant d’autres ! L’entendre à “Geoffroy” a été un peu comme une consécration et surtout un grand plaisir.Comment présenter cet opus ?Un Vert parmi tant d’autres, c’est un album “façon Rires et Chansons” : il raconte ma vie, à travers un fil conducteur, avec pas mal d’interludes, de petits sketches, même si tous les morceaux peuvent s’écouter individuellement. Ils sont pour la plupart rappés, avec une influence années 90, à l’ancienne. Chacun correspond à un moment de mon existence auquel la musique s’adapte : on retrouve ainsi une chanson d’amour pour évoquer ma vie sentimentale, un slam qui décrit mes déboires. Et puis, bien entendu, un titre, Mouille le maillot, raconte un soir de match à Geoffroy-Guichard, avec mes p’tits Verts, pour évacuer cette tristesse.

Pour un artiste comme toi, qui revendique son identité gaga, l’ASSE constituait-elle un élément incontournable ?Oh que oui ! Je suis branché ballon depuis tout “matru” (enfant, NDLR), déjà dans la cour de récré. J’ai passé ma jeunesse à “faire des foot”, même si je n’étais pas doué, à aller au match avec l’UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire, NDLR), grâce aux tickets rouges au collège, au lycée. Ensuite, avec la musique, c’était un peu plus compliqué de me rendre à “Geoffroy”. Mais j’ai toujours suivi la vie du club. De toute façon, à “Sainté”, même les gens qui n’aiment pas spécialement le foot sont déjà allés au “Chaudron”. C’est un passage obligé pour tout Stéphanois !

Le tournage du clip de Mouille le Maillot y a en partie eu lieu. Comment l’as-tu vécu ?Fouilla ! Chanter dans le vestiaire, le tunnel avec le panneau « Ici, c’est le Chaudron », sur la pelouse ou dans les gradins, c’était impressionnant pour moi qui ai passé une bonne partie de ma jeunesse en kop. Plus jeune, j’avais mes habitudes en tribune Nord. Même si, hormis une année ou deux, je n’ai jamais été véritablement affilié aux Magic Fans, bien que j’y ai beaucoup de potes, comme chez

les Green Angels, d’ailleurs. Je remercie au passage l’ASSE, qui nous a donné un bon coup de main, notamment en nous permettant d’accéder au stade, et aux responsables des Magic Fans, qui ont accepté qu’on filme en plein parcage, lors de la rencontre face à Toulouse. Il reste encore quelques séquences à réaliser, mais le clip devrait être visible sur Internet mi-novembre.Quels moments ont marqué le supporter que tu es ?J’ai connu quelques belles soirées de ballon. J’ai aimé l’époque de Lubomir Moravcik, une référence, alors que j’étais ado. Il y a eu aussi celle de John Sivebaek, Mustapha El Haddaoui, Patrice Garande et Philippe Tibeuf à la fin des années 80. Je n’oublie pas non plus la période Alex-Aloisio, avec en particulier la victoire 5-1 contre Marseille. Plus récemment, j’ai beaucoup vibré avec le succès des Verts à Gerland (en septembre 2010, NDLR). J’ai suivi le match depuis la rue des Martyrs-de-Vingré et j’ai eu l’impression d’assister à une victoire en Coupe du monde. Je n’ai jamais vu une ambiance pareille à “Sainté”, même pour la finale des Bleus en 1998. C’était bouillant ! Les gens étaient au taquet, les bars remplis, c’était impressionnant. On a fait une bonne “pampille” (fête, NDLR) pour fêter ça.

Que penses-tu de cette saison 2011-2012 ?Ce n’est pas toujours évident, mais j’y crois. L’essentiel, c’est qu’on ne lâche pas l’affaire, que les joueurs tapent vaillamment dans le cuir, aillent au charbon. Le Peuple vert est romantique : finalement, premier ou dernier, on s’en fout, on supporte notre équipe jusqu’au bout !

Serais-tu prêt à te produire au Stade de France, si l’ASSE atteint son objectif de disputer une finale de coupe ?En fait, je le connais déjà. Eh oui, j’étais présent au match contre le Red Stard (en mars 1999). 50 000 spectateurs pour un match de D2, c’était déjà “que’que” chose. Alors, une finale avec les Verts... J’ai fait pas mal de déplacements, plus jeune, à Lyon, Marseille ou Paris et ce serait super beau de voir le Stade de France en Vert. D’autant que je suis issu de la génération de l’après 1976 - avec ces maudits poteaux carrés ! - et que, hormis le titre de champion de France en 1981, je n’ai pas vécu beaucoup de moments glorieux. “Ménan” (maintenant, NDLR), il ne faut pas faire les “quinarelles” (personne qui se plaint, pleure, NDLR), mais laisser du temps à cette équipe, qui a été pas mal renouvelée cet été. Le plus important reste de trouver un équilibre et une cohésion de groupe. Allez les Verts ! ●

Par Franck TALLUTOHORS JEU

MC Pampile

A Geoffroy-Guichard, vous avez déjà pu découvrir Mouille le maillot, premier extrait d’Un Vert parmi tant d’autres, l’album du Stéphanois MC Pampille. Rencontre avec cet artiste qui revendique son identité gaga, notamment par son accent, et fait preuve d’une verve pas toujours évidente à retranscrire !

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Page 12: Charte graphique Maillot Vert

LE TITRE

12

À QUI EST LA VOITURE ?Deviner à qui appartient telle voiture. Le petit jeu amuse bon nombre de visiteurs et journalistes présents au Centre administratif, d'entraînement et de formation de L’Etrat. Pour l’une d’entre elles, il est facile d’identifier le propriétaire. La numérotation anglaise bien particulière de la plaque d’immatriculation aide en effet le curieux observateur à deviner. On remarque ainsi les deux premières et les trois dernières lettres du nom de Max-Alain Gradel. Deux chiffres devant obligatoirement figurer sur les planques anglaises, un banal 04

La Ligue de football professionnel (LFP) s'est associée à l’opération 2011, année des Outre-mer. Des footballeurs ultramarins ont donné le coup d'envoi des rencontres de la 9e journée de L1 et de la 10e journée de L2. Parmi eux, Gérard Janvion, présent au stade Geoffroy-Guichard le 1er octobre à l'occasion d'ASSE-AJ Auxerre. “Doudou”, fidèle parmi les fidèles, est régulièrement en visite à Saint-Etienne, la ville de ses anciens exploits. Le Peuple vert a dailleurs pu apprécier le style et les beaux restes du Martiniquais.

Frédéric Emile, intendant à l'ASSE, a reçu une mission particulière lors du

match de léquipe de France contre l'Albanie. Le défenseur barcelonais

ayant répondu favorablement à une sollicitation dun équipementier de la région stéphanoise, “Fredo”,

se rendant au stade de France pour le match des Bleus, a remis

le précieux colis contenant une paire de chaussures au défenseur

international du Barça.

VESTIAIRE

Lors du match entre l'US Feurs et Vaux-en-Velin, l'entraîneur de l'équipe forézienne,

Hervé Revelli, a reçu deux de ses anciens glorieux coéquipiers sur ses terres. Après un bon repas offert par le président Claude

Joye et avoir signé des autographes, posé pour les photos et serré une multitude de mains,

Oswaldo Piazza et Gérard Janvion ont donné le coup denvoi de ce quatrième tour de France

remporté par lUSF (3-1).

HERVÉ REVELLI REÇOIT

SES POTES

JANVION, QUEL STYLE !

FRÈRES D'ARMESAvant la rencontre opposant Evian TG à l'ASSE, Laurent Batlles a été interrogé en conférence de presse sur ses rapports avec Jérôme Leroy, autre joueur “expérimenté” (37 ans) de Ligue 1. L'occasion pour “Lolo” de confier quil connaît très bien l'ancien Parisien : les deux hommes, qui se croisent depuis de longues années sur les terrains, ont aussi et surtout effectué ensemble leur service militaire au Bataillon de Joinville, sous la direction de Roger Lemerre.

CARNET BLANCEvènement chez les Coqs verts de Bourg-en-Bresse. Sylvie, secrétaire adjointe du groupe USS, s’est mariée en septembre dernier. Bien entendu, le thème était “vert et blanc”. Beaucoup d’invités parés de cette couleur, sa robe vert et blanc, du vert, toujours du vert !

Reportée pour cause de match à hauts risques face au Paris SG en fin de saison dernière, la Fête des Associés supporters a eu lieu le 22 octobre dernier. Un apéritif convivial pris dans les locaux du technopole, un repas partagé en guise d'amitié et une assemblée générale dans la tribune Sud ont animé une journée à laquelle ont participé près de 200 membres ! Les dirigeants stéphanois se sont montrés une nouvelle fois disponibles pour marquer leur attachement aux valeurs défendues par les Associés supporters. L'approbation des et les explicatifs donnés sur l'avancement des travaux de la Maison des Associés ont marqué cette journée.

UNE FÊTE EN PETIT COMITÉ

MATCH À EVIAN TG

TRIBUNES

CARNET BLANCEvènement chez les Coqs verts de Bourg-en-Bresse. Sylvie, secrétaire adjointe du groupe USS, s’est mariée en septembre dernier. Bien entendu, le thème était “vert et blanc”. Beaucoup d’invités parés de cette couleur, sa robe vert et blanc, du vert, toujours du vert !

DÉPLACEMENTSLe déplacement à Nice aura lieu le samedi 19 novembre à 19 heures (sous réserve de modification par la LFP). Le départ se fera à 9h30 du dépôt des autocars Caporin.

Renseignements et inscriptions au 06.15.21.58.90.

SAINT-ETIENNE REMPORTE LE TOURNOI DU FAIR-PLAY !Douze équipes ont participé au tournoi du fair-play des Associés supporters 2011. De nombreuses sections ont répondu présent, mais elles n’étaient pas les seules. En effet, des équipes de supporters de Galatasaray, Liverpool et Auxerre avaient rejoint le tournoi pour une journée agréable autour du ballon rond. Après les séries du matin et les phases finales proposées l'après-midi, c’est la section 1 de Saint-Etienne

qui a arraché le gain du tournoi ! Un agréable succès pour Bruno Viviani et son équipe, qui ont pu fêter cette victoire avec l’ensemble de leurs amis Associés supporters. Jean-Charles Schuler, président de la Fédération, était satisfait de la journée en précisant : « Je tiens à remercier Bruno Viviani, Michel Lugnier pour l'organisation sportive sans faille, Edmond Teyssier pour l'animation et les bénévoles, ainsi que l'ensemble des joueurs qui ont participé à la réussite de cette merveilleuse journée. »

PREMIÈRE VISITE Les murs sont dressés et l’intérieur des locaux se dessine... La Maison des Associés supporters prend forme et le chantier a commencé à être visité par de nombreux membres lors de l'avant match précédant la rencontre ASSE-Valenciennes. Des locaux plutôt vastes et bien situés pour très bientôt accueillir l’ensemble des Associés supporters lors des matches des Verts. Si, à ce jour, le gros œuvre est achevé, c’est lors du premier semestre 2012 que la Maison des Supporters ouvrira officiellement ses portes !

A l’occasion du match ETG-ASSE, le groupe USS d’Annecy avait organisé une rencontre entre plusieurs groupes USS et la section Associés de Chamonix. Au menu : une rencontre, mais aussi un bon repas pris tout près du stade municipal d’Annecy. Tout y était, y compris l’ambiance. Philippe Mouchetan et ses deux principaux collaborateurs, Roland Tissot et Guy Rubin, ainsi que leurs adhérents étaient les “locaux” de ce déplacement.

Après le repas, certains ont fait une jolie promenade au soleil sur les bords du lac d’Annecy, parmi lesquels René Boni et ses Anges verts du Valois, partis à 5h30

Le moins que l’on puisse dire, c’est que tout le monde, Annecy, les Anges verts, Sainté-Villars et les autres étaient plutôt heureux de ce déplacement, du début à la fin !

PETIT RAPPEL AUX PRÉSIDENTS DE GROUPESL’USS a la chance, comme les Associés supporters, de bénéficier d’une demi-page dans le magazine Maillot vert. Celle-ci appartenant aux groupes, l’USS compte sur leurs présidents pour lui faire parvenir photos et petits articles concernant les activités annexes au foot : informations sur les projets et festivités à venir, ou sur n’importe quelle activité concernant vos groupes respectifs, informations agrémentées de quelques photos. Une bonne occasion de mettre la vie des différents groupes en valeur.

Mise en page par bloc

CHOIX GRA-PHIQUE

Page 13: Charte graphique Maillot Vert

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Pictogrammes

Focus couleur

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dompte la balle

ARRÊT SUR IMAGE

"Max"

Dans une position peu orthodoxe, Max-Alain Gradel semble attirer le ballon tel un aimant. C’est d’ailleurs

l’Ivoirien qui débordera côté gauche pour servir Laurent Batlles, unique buteur (de la tête) face à Valenciennes.

ÉDITO

ARRÊT SUR IMAGE

VESTIAIRE

À LA UNEHORS JEU

TRIBUNES

C'EST DANS LA BOÎTE

Le 30 octobre, malgré soixante minutes de sommeil supplémentaires dues au passage à l'heure d'hiver, le réveil a pu être difficile pour les supporters stéphanois. Trois jours après le derby perdu à Geoffroy-Guichard en Coupe de la ligue, celui disputé à Gerland a effectivement connu la même conclusion.

Au moins en première période, les Verts ont pourtant livré une toute autre prestation : généreux dans l'effort, tel Banel Nicolita, pour sa première titularisation de la saison ; bien organisés et solides à la récupération avec la paire Josuha Guilavogui-Jérémy Clément ; rapides en contre, à l'image de la frappe de Pierre-Emerick Aubameyang sur le poteau gauche de Hugo Lloris. Par rapport à la saison 2010-2011, les débats entre les deux clubs, dont les budgets vont du simple au triple, ont en tout cas paru plus équilibrés.

Malheureusement, tout cela n’a pas suffi pour contrecarrer les plans d’un OL revigoré après l’expulsion de Mouhamadou Dabo. « On aurait dû avoir beaucoup plus d’intelligence, ou de culot, dans la manière de défendre et surtout d’attaquer », regrettait ainsi Christophe Galtier à l'issue de la rencontre.

TIRER LES LEÇONS

Aussi rageante soit l’issue de cette dernière semaine d’octobre, il n’y a pas péril en la demeure. Les Verts, huitièmes avec 16 points après douze journées, possèdent ainsi, à deux unités près, le même nombre de points que douze mois plus tôt.

Comme l'a également souligné Laurent Batlles, savoir gérer ce genre de situations, alors que nombre de joueurs disputaient leur premier derby, fait aussi partie de l'apprentissage d’une équipe en reconstruction. Surtout, il convient d'en tirer les leçons et de repartir de l'avant après l'interruption d'une intéressante série de cinq matches sans revers.

La prochaine échéance ne sera toutefois pas des plus simples avec la venue dans le “Chaudron” de Montpelliérains euphoriques. Suivront un déplacement à Nice puis la réception de l'AC Ajaccio où évolue désormais Fousseni Diawara.

Un entretien avec l'ancien Vert fait d'ailleurs partie du sommaire de ce nouveau numéro, au même titre que des focus sur Fabien Lemoine et les acrobaties de Jérémie Janot. Faouzi Ghoulam, Pierre-Emerick Aubameyang, Jean-Philippe Primard, Oswaldo Piazza et MC Pampille complètent le programme.

Bonne lecture et allez les Verts !

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L’APPRENTISSAGE

ADMINISTRATION, RÉDACTION, ABONNEMENTS : 75 Bd Alexandre & Marie Oyon - B.P. 25244 - 72005 LE MANS CEDEX 1 - Tél. : 02.43.39.16.20 - Fax : 02.43.85.57.53 - [email protected] - Maillot Vert est édité par NORAC PRESSE – 3 rue de l’Atlas – 75019 PARIS - DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Gilbert CARON - RESPONSABLE MARKETING & DÉVELOPPEMENT ASSE : Nicolas VERNEY-CARON - RÉDACTEUR EN CHEF : Franck TALLUTO - [email protected] - RÉDACTEURS : Philippe MASSEGUIN - SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Cathy PELLERAY - [email protected] (02 43 39 16 21)

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© par MAILLOT VERT - La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété de MAILLOT VERT qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier. Loi n° 49-956 du 16/07/1949 sur les publications destinées à la jeunesse. MAILLOT VERT est édité par SARL NORAC PRESSE - Siège Social : 3 rue de l’Atlas - 75019 PARIS - Capital 25 000 euros - Principaux associés : Print France Offset, Le Quotidien de Paris éditions, Investor. Dépôt légal à la parution.

ÉDITO

3612 VESTIAIRE échos du mois

18 A LA UNE Fabien Lemoine

26 PLEIN CADRE Jérémie Janot

34 EVÈNEMENT Fousseni Diawara

38 HORS-JEU MC Pampille

42 ZONE MIXTE Pierre-Emerick Aubameyang

44 PORTRAIT CHINOIS Faouzi Ghoulam

48 FORMATION Le groupe CFA

50 VERT UN JOUR... Oswaldo Piazza

56 TRIBUNES Les infos supporters

58 C’EST DANS LA BOÎTE Le courrier des lecteurs

« On a manqué d'expérience et le résultat nous fait

mal. J'espère que cette rencontre

permettra au groupe de grandir. »

LAURENT BATLLES

SOMMAIRE

CADEAU posters géants de

Albin Ebondo et Fabien Lemoine

Page 14: Charte graphique Maillot Vert

LE TITRE

14

GRILLES

Chanter à “Geoffroy”, c’était impressionnant !©

Vin

cent

Bon

nevi

alle

MC Pampille, on t’a découvert à Geoffroy-Guichard, avec la diffusion du clip de ton morceau Mouille le maillot. Mais qui es-tu ?J’suis né en 1977 à la clinique du Rond-Point, à “Sainté” et j'ai grandi dans le

quartier de la Métare, entre la Réjaillère (école maternelle, NDLR) et le Portail rouge

(collège et lycée, NDLR). Ensuite, entre petits boulots et chômage, j’ai passé

beaucoup de temps dans les “canits” (les cafés, en langage gaga, NDLR) à parler ballon.

Comment es-tu venu à la musique ?

A la suite d’une rencontre avec le Montbrisonnais

DJ Alain. Après une discussion animée, il a souhaité me lancer, en m’apprenant les rudiments du rap et de la chanson. Cette

collaboration a donné vie au morceau Une

journée de fou, en 2004, qui a bien fonctionné.

Mickaël Furnon (de Mick est tout seul et Mickey 3D, NDLR) avait bien aimé et l’avait envoyé à Pbox (un producteur indépendant, NDLR), qui m’a contacté pour sortir un single. Cela ne s’est pas fait pour diverses raisons, mais j’ai continué à tourner sur des scènes régionales, avec un bon retour. Il y a un an, j’avais du temps devant moi. J’ai décidé d’essayer de faire un album, ce qui a pris un mois ou deux. On a recontacté les gars de Pbox, qui ont accroché. Et voilà le résultat avec Un Vert parmi tant d’autres ! L’entendre à “Geoffroy” a été un peu comme une consécration et surtout un grand plaisir.

Comment présenter cet opus ?Un Vert parmi tant d’autres, c’est un album “façon Rires et Chansons” : il raconte ma vie, à travers un fil conducteur, avec pas mal d’interludes, de petits sketches, même si tous les morceaux peuvent s’écouter individuellement. Ils sont pour la plupart rappés, avec une influence années 90, à l’ancienne. Chacun correspond à un moment de mon existence auquel la musique s’adapte : on retrouve ainsi une chanson d’amour pour évoquer ma vie sentimentale, un slam qui décrit mes déboires. Et puis, bien entendu, un titre, Mouille le maillot, raconte un soir de match à Geoffroy-Guichard, avec mes p’tits Verts, pour évacuer cette tristesse.

Pour un artiste comme toi, qui revendique son identité gaga, l’ASSE constituait-elle un élément incontournable ?Oh que oui ! Je suis branché ballon depuis tout “matru” (enfant, NDLR), déjà dans la cour de récré. J’ai passé ma jeunesse à “faire des foot”, même si je n’étais pas doué, à aller au match avec l’UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire, NDLR), grâce aux tickets rouges au collège, au lycée. Ensuite, avec la musique, c’était un peu plus compliqué de me rendre à “Geoffroy”. Mais j’ai toujours suivi la vie du club. De toute façon, à “Sainté”, même les gens qui n’aiment pas spécialement le foot sont déjà allés au “Chaudron”. C’est un passage obligé pour tout Stéphanois !

Le tournage du clip de Mouille le Maillot y a en partie eu lieu. Comment l’as-tu vécu ?Fouilla ! Chanter dans le vestiaire, le tunnel avec le panneau « Ici, c’est le Chaudron », sur la pelouse ou dans les gradins, c’était impressionnant pour moi qui ai passé une bonne partie de ma jeunesse en kop. Plus jeune, j’avais mes habitudes en tribune Nord. Même si, hormis une année ou deux, je n’ai jamais été véritablement affilié aux Magic Fans, bien

que j’y ai beaucoup de potes, comme chez les Green Angels, d’ailleurs. Je remercie au passage l’ASSE, qui nous a donné un bon coup de main, notamment en nous permettant d’accéder au stade, et aux responsables des Magic Fans, qui ont accepté qu’on filme en plein parcage, lors de la rencontre face à Toulouse. Il reste encore quelques séquences à réaliser, mais le clip devrait être visible sur Internet mi-novembre.

Quels moments ont marqué le supporter que tu es ?J’ai connu quelques belles soirées de ballon. J’ai aimé l’époque de Lubomir Moravcik, une référence, alors que j’étais ado. Il y a eu aussi celle de John Sivebaek, Mustapha El Haddaoui, Patrice Garande et Philippe Tibeuf à la fin des années 80. Je n’oublie pas non plus la période Alex-Aloisio, avec en particulier la victoire 5-1 contre Marseille. Plus récemment, j’ai beaucoup vibré avec le succès des Verts à Gerland (en septembre 2010, NDLR). J’ai suivi le match depuis la rue des Martyrs-de-Vingré et j’ai eu l’impression d’assister à une victoire en Coupe du monde. Je n’ai jamais vu une ambiance pareille à “Sainté”, même pour la finale des Bleus en 1998. C’était bouillant ! Les gens étaient au taquet, les bars remplis, c’était impressionnant. On a fait une bonne “pampille”

Que penses-tu de cette saison 2011-2012 ?Ce n’est pas toujours évident, mais j’y crois. L’essentiel, c’est qu’on ne lâche pas l’affaire, que les joueurs tapent vaillamment dans le cuir, aillent au charbon. Le Peuple vert est romantique : finalement, premier ou dernier, on s’en fout, on supporte notre équipe jusqu’au bout !

Serais-tu prêt à te produire au Stade de France, si l’ASSE atteint son objectif de disputer une finale de coupe ?En fait, je le connais déjà. Eh oui, j’étais présent au match contre le Red Stard (en mars 1999). 50 000 spectateurs pour un match de D2, c’était déjà “que’que” chose. Alors, une finale avec les Verts... J’ai fait pas mal de déplacements, plus jeune, à Lyon, Marseille ou Paris et ce serait super beau de voir le Stade de France en Vert. D’autant que je suis issu de la génération de l’après 1976 - avec ces maudits poteaux carrés ! - et que, hormis le titre de champion de France en 1981, je n’ai pas vécu beaucoup de moments glorieux. “Ménan” (maintenant, NDLR), il ne faut pas faire les “quinarelles” (personne qui se plaint, pleure, NDLR), mais laisser du temps à cette équipe, qui a été pas mal renouvelée cet été. Le plus important reste de trouver un équilibre et une cohésion de groupe. Allez les Verts !

Par Franck TALLUTOHORS JEU

MC Pampile

A Geoffroy-Guichard, vous avez déjà pu découvrir Mouille le maillot, premier extrait d’Un Vert parmi tant d’autres, l’album du Stéphanois MC Pampille. Rencontre avec cet artiste qui revendique son identité gaga, notamment par son accent, et fait preuve d’une verve pas toujours évidente à retranscrire !

" "

Page 15: Charte graphique Maillot Vert

15

Bonjour mes amis ! Je suis supporter des Verts comme mon papa. Je manie déjà bien le ballon : je compte faire partie de

l’équipe !

Matteo, 3 mois, d’Alfortville

Gaëtan, de Beauvais (60, Oise), était cet été en Vert aux Gorges de Diosso, à Pointe Noire (Congo).

C'EST DANS LA BOÎTE

EXPRIMEZ VOUS ! Alors n’hésitez pas à nous envoyer vos dessins, photos et autres poèmes, avec vos coordonnées, la rédaction en publiera une sélection chaque mois. Pour cela, vous pouvez nous écrire à :

ASSEMaillot vert - Courrier des lecteurs 11 rue de Verdun42580 L’Etratou par e-mail : [email protected]

Coup de coeur

Salut Maillot Vert ! Voici un petit souvenir de nos vacances avec mes enfants Estelle et Etienne aux Lindarets, en Haute-Savoie, à notre sortie d’un resto appelé Le Chaudron... comme celui qui bouillonne à chaque fois nos petits Verts gagnent et que je porte dans mon cœur à jamais.

Allez les Verts !

Jean-Marie, de Mervans (71, Saône-et-Loire)

Bonjour les Verts ! Depuis l'âge de 4 ans, même 3 je crois, je suis fan de Jérémie Janot. Pour mes 10 ans, ma carte d'anniversaire était à son image ! Chaque année, le 11 octobre, j'ai une pensée pour toi, Jérémie. Aujourd’hui (courrier reçu le 11 octobre, NDLR), je te souhaite un très bon anniversaire ! Je vis pour les Verts, je dors vert (avec une couette ASSE), je vois la vie

en vert (sur les terrains), je m’habille en

En vacances à Hienghène, Nouvelle Calédonie !

Emilie, de Saint-Genest

vert, je mange vert - mais là, c'est pour mon équilibre -, tout ça pour ne jamais oublier que les meilleurs, pour moi, ce sont les Verts ! Je rêve pour mes 12 ans (en janvier) d'aller à Saint-Etienne, je croise les doigts ! Victoire. Emotion. Reconnaissance. Tenacité. Sérénité. Allez Saint Etienne !

Allan, de Rueil-Malmaison (92, Hauts de Seine)

Allan gagne deux places pour ASSE-SM Caen

À QUI EST LA VOITURE ?Deviner à qui appartient telle voiture. Le petit jeu amuse bon nombre de visiteurs et journalistes présents au Centre administratif, d'entraînement et de formation de L’Etrat. Pour l’une d’entre elles, il est facile d’identifier le propriétaire. La numérotation anglaise bien particulière de la plaque d’immatriculation aide en effet le curieux observateur à deviner. On remarque ainsi les deux premières et les trois dernières lettres du nom de Max-Alain Gradel. Deux chiffres devant obligatoirement figurer sur les planques anglaises, un banal 04 remplace le A, au grand dam de “Max”.

La Ligue de football professionnel (LFP) s'est associée à l’opération 2011, année des Outre-mer. Des footballeurs ultramarins ont donné le coup d'envoi des rencontres de la 9e journée de L1 et de la 10e journée de L2. Parmi eux, Gérard Janvion, présent au stade Geoffroy-Guichard le 1er octobre à l'occasion d'ASSE-AJ Auxerre. “Doudou”, fidèle parmi les fidèles, est régulièrement en visite à Saint-Etienne, la ville de ses anciens exploits. Le Peuple vert a dailleurs pu apprécier le style et les beaux restes du Martiniquais.

Frédéric Emile, intendant à l'ASSE, a reçu une mission particulière lors du

match de léquipe de France contre l'Albanie. Le défenseur barcelonais

ayant répondu favorablement à une sollicitation dun équipementier de la région stéphanoise, “Fredo”,

se rendant au stade de France pour le match des Bleus, a remis

le précieux colis contenant une paire de chaussures au défenseur

international du Barça.

VESTIAIRE

Lors du match entre l'US Feurs et Vaux-en-Velin, l'entraîneur de l'équipe forézienne,

Hervé Revelli, a reçu deux de ses anciens glorieux coéquipiers sur ses terres. Après un bon repas offert par le président Claude

Joye et avoir signé des autographes, posé pour les photos et serré une multitude de mains,

Oswaldo Piazza et Gérard Janvion ont donné le coup denvoi de ce quatrième tour de France

remporté par lUSF (3-1).

HERVÉ REVELLI REÇOIT

SES POTES

JANVION, QUEL STYLE !

Page 16: Charte graphique Maillot Vert

LE TITRE

16

APPLI-CA-TIONS

© P

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ASS

EGU

IN

" Aubame" et bam !

ARRÊT SUR IMAGE

Servi par Pierre-Emerick Aubameyang pour l’ouverture du score stéphanoise à Annecy face à Evian TG, Laurent Batlles lui a rendu la pareille d’une magnifique passe à une touche de balle. PEA n’a pas gâché l’offrande, expédiant une frappe aussi puissante que précise sous la transversale de Bertrand Laquait. Ça plane pour “Aubame” !

ARRÊT SUR IMAGE

Maudite semaine

ARRÊT SUR IMAGE

À Gerland, les Verts ont longtemps tenu la dragée haute à l’OL, touchant même le poteau de Hugo Lloris en première période. Bien plus tranchants que trois jours plus tôt, ils ont tout de même dû s’incliner.

Arrêt sur image

Page 17: Charte graphique Maillot Vert

17

© P

. M

ASS

EGU

IN

dompte la balle

"Max"

Dans une position peu orthodoxe, Max-Alain Gradel semble attirer le ballon tel un aimant. C’est d’ailleurs

l’Ivoirien qui débordera côté gauche pour servir Laurent Batlles, unique buteur (de la tête) face à Valenciennes.

Page 18: Charte graphique Maillot Vert

LE TITRE

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APPLI-CA-TIONS

Chanter à “Geoffroy”, c’était impressionnant !

© V

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nt B

onne

vial

le

MC Pampille, on t’a découvert à Geoffroy-Guichard, avec la diffusion du clip de ton morceau Mouille le maillot. Mais qui es-tu ?J’suis né en 1977 à la clinique du Rond-Point, à “Sainté” et j'ai grandi dans le

quartier de la Métare, entre la Réjaillère (école maternelle, NDLR) et le Portail

rouge (collège et lycée, NDLR). Ensuite, entre petits boulots et

chômage, j’ai passé beaucoup de temps dans les “canits” (les cafés, en langage gaga, NDLR) à parler ballon.

Comment es-tu venu à la musique ?

A la suite d’une rencontre avec le Montbrisonnais DJ Alain. Après une discussion animée, il a souhaité me lancer, en m’apprenant les rudiments du rap et

de la chanson. Cette collaboration a donné

vie au morceau Une journée

de fou, en 2004, qui a bien fonctionné. Mickaël Furnon (de Mick est tout seul et Mickey 3D, NDLR) avait bien aimé et l’avait envoyé à Pbox (un producteur indépendant, NDLR), qui m’a contacté pour sortir un single. Cela ne s’est pas fait pour diverses raisons, mais j’ai continué à tourner sur des scènes régionales, avec un bon retour. Il y a un an, j’avais du temps devant moi. J’ai décidé d’essayer de faire un album, ce qui a pris un mois ou deux. On a recontacté les gars de Pbox, qui ont accroché. Et voilà le résultat avec Un Vert parmi tant d’autres ! L’entendre à “Geoffroy” a été un peu comme une consécration et surtout un grand plaisir.Comment présenter cet opus ?Un Vert parmi tant d’autres, c’est un album “façon Rires et Chansons” : il raconte ma vie, à travers un fil conducteur, avec pas mal d’interludes, de petits sketches, même si tous les morceaux peuvent s’écouter individuellement. Ils sont pour la plupart rappés, avec une influence années 90, à l’ancienne. Chacun correspond à un moment de mon existence auquel la musique s’adapte : on retrouve ainsi une chanson d’amour pour évoquer ma vie sentimentale, un slam qui décrit mes déboires. Et puis, bien entendu, un titre, Mouille le maillot, raconte un soir de match à Geoffroy-Guichard, avec mes p’tits Verts, pour

évacuer cette tristesse.Pour un artiste comme toi, qui revendique son identité gaga, l’ASSE constituait-elle un élément incontournable ?Oh que oui ! Je suis branché ballon depuis tout “matru” (enfant, NDLR), déjà dans la cour de récré. J’ai passé ma jeunesse à “faire des foot”, même si je n’étais pas doué, à aller au match avec l’UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire, NDLR), grâce aux tickets rouges au collège, au lycée. Ensuite, avec la musique, c’était un peu plus compliqué de me rendre à “Geoffroy”. Mais j’ai toujours suivi la vie du club. De toute façon, à “Sainté”, même les gens qui n’aiment pas spécialement le foot sont déjà allés au “Chaudron”. C’est un passage obligé pour tout Stéphanois !

Le tournage du clip de Mouille le Maillot y a en partie eu lieu. Comment l’as-tu vécu ?Fouilla ! Chanter dans le vestiaire, le tunnel avec le panneau « Ici, c’est le Chaudron », sur la pelouse ou dans les gradins, c’était impressionnant pour moi qui ai passé une bonne partie de ma jeunesse en kop. Plus jeune, j’avais mes habitudes en tribune Nord. Même si, hormis une année ou deux, je n’ai jamais

été véritablement affilié aux Magic Fans, bien que j’y ai beaucoup de potes, comme chez les Green Angels, d’ailleurs. Je remercie au passage l’ASSE, qui nous a donné un bon coup de main, notamment en nous permettant d’accéder au stade, et aux responsables des Magic Fans, qui ont accepté qu’on filme en plein parcage, lors de la rencontre face à Toulouse. Il reste encore quelques séquences à réaliser, mais le clip devrait être visible sur Internet mi-novembre.

Quels moments ont marqué le supporter que tu es ?J’ai connu quelques belles soirées de ballon. J’ai aimé l’époque de Lubomir Moravcik, une référence, alors que j’étais ado. Il y a eu aussi celle de John Sivebaek, Mustapha El Haddaoui, Patrice Garande et Philippe Tibeuf à la fin des années 80. Je n’oublie pas non plus la période Alex-Aloisio, avec en particulier la victoire 5-1 contre Marseille. Plus récemment, j’ai beaucoup vibré avec le succès des Verts à Gerland (en septembre 2010, NDLR). J’ai suivi le match depuis la rue des Martyrs-de-Vingré et j’ai eu l’impression d’assister à une victoire en Coupe du monde. Je n’ai jamais vu une ambiance pareille à “Sainté”, même pour la finale des Bleus en 1998. C’était bouillant ! Les gens étaient au taquet, les bars remplis, c’était

impressionnant. On a fait une bonne “pampille” (fête, NDLR) pour fêter ça.

Que penses-tu de cette saison 2011-2012 ?Ce n’est pas toujours évident, mais j’y crois. L’essentiel, c’est qu’on ne lâche pas l’affaire, que les joueurs tapent vaillamment dans le cuir, aillent au charbon. Le Peuple vert est romantique : finalement, premier ou dernier, on s’en fout, on supporte notre équipe jusqu’au bout !

Serais-tu prêt à te produire au Stade de France, si l’ASSE atteint son objectif de disputer une finale de coupe ?En fait, je le connais déjà. Eh oui, j’étais présent au match contre le Red Stard (en mars 1999). 50 000 spectateurs pour un match de D2, c’était déjà “que’que” chose. Alors, une finale avec les Verts... J’ai fait pas mal de déplacements, plus jeune, à Lyon, Marseille ou Paris et ce serait super beau de voir le Stade de France en Vert. D’autant que je suis issu de la génération de l’après 1976 - avec ces maudits poteaux carrés ! - et que, hormis le titre de champion de France en 1981, pas faire les “quinarelles” (personne qui se plaint, pleure, NDLR), mais laisser du temps à cette équipe, qui a été pas mal renouvelée cet été. Le plus important groupe. Allez les Verts !

Par Franck TALLUTOHORS JEU

MC Pampile

A Geoffroy-Guichard, vous avez déjà pu découvrir Mouille le maillot, premier extrait d’Un Vert parmi tant d’autres, l’album du Stéphanois MC Pampille. Rencontre avec cet artiste qui revendique son identité gaga, notamment par son accent, et fait preuve d’une verve pas toujours évidente à retranscrire !

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Fabien Lemoine était destiné à revêtir un jour la tunique verte. C’est en tous cas l’impression que peut donner son parcours personnel et footballistique. Né le 13 mars 1987 à Fougères – comme avant lui Laurent Huard, autre milieu de terrain passé par l’ASSE – Fabien grandit à... Saint-Etienne (en-Coglès), petite commune d’Ille-et-Vilaine. Tapissant les murs de sa chambre avec des posters, dont certains de joueurs stéphanois, il remporte quelques années plus tard, en 2007, avec ses compères du centre de formation rennais, la finale du championnat de France des réserves professionnelles face à l’Olympique Lyonnais (3-1).

Enumérer ces « coïncidences » a d’abord amusé le Breton. Avant qu’il n’ajoute : « C’est un hasard, mais, en tous cas,

suis super content d’avoir atterri à Saint-Etienne cet été. » Discours de circonstance de la part d’une recrue ? Pas du tout. Pour le vérifier, il faut s’attarder sur la jeunesse de Fabien Lemoine. « J’adorais le foot et j’ai commencé à y jouer avec mes copains à l’école primaire, raconte-t-il. Nous vivions presque sept jours sur sept ensemble : on se voyait à l’école, le mercredi à l’entraînement et le samedi au match ! Nous formions une bonne équipe, qui gagnait beaucoup de matches, ce qui m’a donné envie de continuer. J’ai ensuite eu l’opportunité d’aller faire mes preuves à plus haut niveau, en préformation, j’ai tenté ma chance. »

LE QUADRUPLÉ D’ALEXPassionné par son sport, le jeune homme se prend d’affection pour un club : l’AS Saint-Etienne. « En fait, c’était vraiment pour l’ambiance de Geoffroy-Guichard, précise-t-il. Quand je regardais les matches, j’appréciais cette ferveur, avec une équipe portée sur l’offensive. Depuis mon arrivée, j’ai d’ailleurs remarqué que les supporters n’aiment pas trop les passes vers l’arrière (rires). Le jeu

© M

AXPP

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À LA UNE

d’attaque, c’est plaisant, même s'il ne faut pas non plus faire n’importe quoi. »

Histoire de convaincre les derniers sceptiques, on le teste sur ses références stéphanoises. « J’ai adoré l’époque Alex-Aloisio, un sacré duo d’attaque ! répond-il du tac-au-tac. Je me souviens notamment du 5-1 infligé à l’OM, avec les quatre buts d’Alex, qui faisait la panthère... » « Fan » de l’ASSE, Fabien le reste durant ses années de formation. Avec quelques anecdotes à la clé. « Certains soirs, au centre, je descendais avec mon maillot des Verts et je confisquais la télécommande pour voir leur match sur Foot+. Au bout d’un moment, on m’a demandé de me calmer », se marre-t-il avec le recul.

LA CONFIANCE DE GUY LACOMBECela n’empêche pas le milieu de terrain de franchir les paliers. Jusqu’à la signature de son premier contrat professionnel en faveur du Stade Rennais. « Je suis passé par la petite porte, nuance-t-il. D’après certains échos, je n’ai pas fait l’unanimité. On m’a fait signer un an, pour voir ce que j’allais donner. » La saison suivante, Fabien passe les six premiers mois avec la réserve. Une situation que va chambouler l’arrivée de Guy Lacombe en décembre. Confronté à une cascade de blessures, le technicien décide de lancer son numéro 18 à Martigues, en 32es de finale de la Coupe de France.

Satisfait, l’homme à la moustache lui renouvelle sa confiance la semaine suivante face à une autre formation provençale : l’Olympique de Marseille. Audace payante, puisque Fabien Lemoine adresse la passe décisive permettant à Mickaël Pagis d’égaliser après l’ouverture du score de Djibril Cissé (3-1 au final). Dès lors, le jeune joueur ne sort plus de l’équipe type. Près de quatre ans plus tard, il n’oublie pas comment l’aventure a débuté, en même temps qu’une relation particulière s’établissait avec son coach. « J’ai encore Guy Lacombe de temps en temps au téléphone, acquiesce Fabien. Sans lui et son staff, je ne serais peut-être pas à Saint-Etienne aujourd’hui... Je leur suis très reconnaissant, j’ai eu la chance de rencontrer un entraîneur qui m’a fait confiance et j’ai réussi à saisir ma chance. »

DU RIRE AUX LARMESIndéboulonnable du onze de départ, Fabien éclipse même son capitaine, Etienne Didot, lequel rejoindra ensuite Toulouse. Tout sourit décidément au néo-pro, qui dispute même une finale de Coupe de France, perdue face à Guingamp (2-1) en mai 2009. « Honnêtement, malgré la défaite, je ne retiens que le positif, glisse l’ancien Rennais. Le club n’avait plus tard. Et j’ai repris l’entraînement, j’étais super-être le meilleur moment de ma carrière : il y a 0-0, j’entre en jeu dans le temps le but victorieux ! C’est sans doute la plus belle émotion que j’ai vécue. »

« Depuis mon arrivée, j’ai d’ailleurs remarqué

que les supporters n’aiment pas trop les passes vers l’arrière

(rires). Le jeu d’attaque, c’est plaisant, même il ne

faut pas non plus faire n’importe quoi

«Je suis super content d’avoir atterri à Saint-Etienne cet été »

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MC Pampille, on t’a découvert à Geoffroy-Guichard, avec la diffusion du clip de ton morceau Mouille le maillot. Mais qui es-tu ?J’suis né en 1977 à la clinique du Rond-Point, à “Sainté” et j'ai grandi dans le quartier de la Métare, entre la Réjaillère (école maternelle, NDLR) et le Portail rouge (collège et lycée, NDLR). Ensuite, entre petits boulots et chômage, j’ai passé beaucoup de temps dans les “canits” (les cafés, en langage gaga, NDLR) à parler ballon.

Comment es-tu venu à la musique ?A la suite d’une rencontre avec le Montbrisonnais DJ Alain. Après une discussion animée, il a

souhaité me lancer, en m’apprenant les rudiments du rap et de la chanson. Cette collaboration a donné vie au morceau Une journée de fou, en 2004, qui a bien fonctionné. Mickaël Furnon (de Mick est tout seul et Mickey 3D, NDLR) avait bien aimé et l’avait envoyé à Pbox (un producteur indépendant, NDLR), qui m’a contacté pour sortir un single. Cela ne s’est pas fait pour diverses raisons, mais j’ai continué à tourner sur des scènes régionales, avec un bon retour. Il y a un an, j’avais du temps devant moi. J’ai décidé d’essayer de faire un album, ce qui a pris un mois ou deux. On a recontacté les gars de Pbox, qui ont accroché. Et voilà le résultat avec Un Vert parmi tant d’autres !

L’entendre à “Geoffroy” a été un peu comme une consécration et surtout un grand plaisir.Comment présenter cet opus ?Un Vert parmi tant d’autres, c’est un album “façon Rires et Chansons” : il raconte ma vie, à travers un fil conducteur, avec pas mal d’interludes, de petits sketches, même si tous les morceaux peuvent s’écouter individuellement. Ils sont pour la plupart rappés, avec une influence années 90, à l’ancienne. Chacun correspond à un moment de mon existence auquel la musique s’adapte : on retrouve ainsi une chanson d’amour pour évoquer ma vie sentimentale, un slam qui décrit mes déboires. Et puis, bien entendu, un titre, Mouille le maillot, raconte un soir de match à Geoffroy-Guichard, avec mes p’tits Verts, pour évacuer cette tristesse.

Pour un artiste comme toi, qui revendique son identité gaga, l’ASSE constituait-elle un élément incontournable ?Oh que oui ! Je suis branché ballon depuis tout “matru” (enfant, NDLR), déjà dans la cour de récré. J’ai passé ma jeunesse à “faire des foot”, même si je n’étais pas doué, à aller au match avec l’UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire, NDLR), grâce aux tickets rouges au collège, au lycée. Ensuite, avec la musique, c’était un peu plus compliqué de me rendre à “Geoffroy”. Mais j’ai toujours suivi la vie du club. De toute façon, à “Sainté”, même les gens qui n’aiment pas spécialement le foot sont déjà allés au “Chaudron”. C’est un passage obligé pour tout Stéphanois !

Disponible dès maintenant à la Boutique des Verts, l’album Un Vert parmi tant d’autres est produit par Huggy’s Music. Sony France en assure la distribution, il sera à retrouver à partir du 7 novembre dans les grandes enseignes (prix public : 15 euros). Diffusion du clip de Mouille le maillot sur Internet à partir du 20 novembre. facebook.com/mcpampille.

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Fouilla ! Chanter dans le vestiaire, le tunnel avec le panneau « Ici, c’est le Chaudron », sur la pelouse ou dans les gradins, c’était impressionnant ...

Par Franck TALLUTOHORS JEU

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