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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE 817 LES AIDES À LA QUALITÉ ET À LA MAÎTRISE DE L’ÉNERGIE VERSÉE PAR EDF EDF a prévu des aides financières pour la rénovation des installations de chauffage électrique et l’installation de solutions Vivrélec dans le neuf. Elles sont calculées en fonction du niveau de performance énergétique du logement et de la solution de chauffage choisie. En plus des aides spécifiques, EDF peut proposer un prêt très avantageux remboursable sur 7 ans pour financer sur mesure jus- qu’à 100 % des travaux de rénovation pour des montants allant de 5 000 F à 140 000 F. C’est le système de crédit Projelec mis en place par EDF en partenariat avec l’établissement financier Cofidis. POUR SE FAMILIARISER AVEC SON NOUVEAU CHAUFFAGE, LE CONSEIL CONFORT ÉLECTRIQUE Une fois les travaux finis, un conseiller EDF ou l’un des professionnels qui a réalisé les travaux, peut venir gratuitement conseiller le client sur la bonne utilisation de sa nouvelle installation afin qu’il en tire le meilleur parti. C’est le Conseil Confort Électrique. Un bilan anniversaire lui est proposé au bout d’un an pour vérifier que tout fonctionne selon ses souhaits. LE LABEL PROMOTELEC : UNE GARANTIE DE QUALITÉ POUR LA CONSTRUCTION NEUVE ET LA RÉNOVATION Promotelec est un organisme indépendant qui certifie la qualité des installations de confort électrique et décerne son label comme preuve de cette qualité. Le professionnel qui réalise les travaux de construction ou de rénovation de l’installation de chauffage électrique, s’engage à respecter tous les points techniques spécifiés par Promotelec : isolation thermique et ventila- tion, installation électrique, équipements de chauffage et d’eau chaude, et gestion des appareils. Ces éléments seront appréciés lors de contrôles menés par les représentants de Promotelec en cours de chantier dans certains cas et systématiquement en fin de chantier. EDF ET SES PARTENAIRES S’ENGAGENT SUR DES INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE DE QUALITÉ Tant en construction neuve qu’en logements existants, EDF et ses partenaires s’engagent à promouvoir et mettre en œuvre des solutions de chauffage électrique de qualité, confortable et économique. EN LOGEMENTS NEUFS, LES SOLU- TIONS DE CHAUFFAGE EDF et les professionnels du bâtiment et de l’électricité se sont associés pour proposer à tout particulier souhaitant faire construire ou acheter un logement neuf chauffé à l’électricité un chauffage électrique bien conçu, confortable et performant : ces solutions de qualité s’appelle Vivrélec. UNE LARGE GAMME D’APPAREILS ÉLECTRIQUES DE QUALITÉ Pour assurer un chauffage de qualité Vivrélec, il est aujourd’hui possible de choisir dans une large gamme d’appareils : convec- teurs, panneaux rayonnants, planchers et plafonds rayonnants, système de climatisation réversible… Autant de systèmes reconnaissables par la mention « appareils conformes aux solu- tions Vivrélec ». Cette mention est également utilisée pour les appareils de pro- duction d’eau chaude et les systèmes de ventilation. VIVRÉLEC, DES SOLUTIONS COMPÉTITIVES GRÂCE À UNE ISOLATION RENFORCÉE Tout logement Vivrélec est conçu avec une isolation renforcée par rapport aux exigences de la réglementation thermique actuelle, ce qui permet de réduire les déperditions de chaleur d’au moins 10 %. Selon la solution technique retenue, les gains sur le coût du chauffage, engendrés par une meilleure isolation, une plus grande performance des appareils et une gestion plus précise des équipements, peuvent être de 10 à 30 % par rapport à une installation de chauffage électrique classique respectant les exi- gences de la réglementation thermique en vigueur. Ces résul- tats peuvent être encore plus spectaculaires dans les cas de maisons équipées de climatisation réversible, par exemple un plancher chauffant-rafraîchissant. EN LOGEMENTS EXISTANTS, DES SOLUTIONS PERSONNALISÉES POUR OPTIMISER LES INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE Envisager des solutions de chauffage avant d’avoir fait un point global du logement pourrait être parfois délicat. C’est pourquoi, l’installateur, ou le conseiller EDF, peut recommander de faire réaliser un bilan thermique du logement, installation électrique comprise : c’est le « bilan rénovation électrique », dont le conte- nu a été défini par EDF et des représentations de fédérations professionnelles. LE BILAN RÉNOVATION ÉLECTRIQUE Le bilan est effectué par un professionnel de la région, parte- naire d’EDF. Le bilan du logement est établi sur différents points : l’isolation, la ventilation, le système de chauffage ainsi que sa gestion, la production d’eau chaude et enfin l’installation électrique. En fonction de ce bilan mais aussi du budget et des envies du client, le professionnel proposera des solutions à privilégier pour améliorer le chauffage : renforcement de l’isolation, chan- gement d’appareils de chauffage par d’autres plus perfor- mants… Le client pourra ainsi mesurer l’intérêt que représen- tent ces solutions en termes de confort et de réduction de ses dépenses de chauffage. LES CONSEILS TECHNIQUES ET FINANCIERS À partir des différentes solutions techniques et du budget de travaux que le client envisage, son conseiller EDF peut lui pro- poser, s’il le souhaite, de concevoir un montage financier de son projet, avec, éventuellement, la répartition dans le temps des investissements à réaliser.

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LES AIDES À LA QUALITÉ ET À LA MAÎTRISE DE L’ÉNERGIE VERSÉE PAR EDFEDF a prévu des aides financières pour la rénovation des installations de chauffage électrique et l’installation de solutions Vivrélecdans le neuf.Elles sont calculées en fonction du niveau de performance énergétique du logement et de la solution de chauffage choisie.En plus des aides spécifiques, EDF peut proposer un prêt très avantageux remboursable sur 7 ans pour financer sur mesure jus-qu’à 100 % des travaux de rénovation pour des montants allant de 5 000 F à 140 000 F. C’est le système de crédit Projelec misen place par EDF en partenariat avec l’établissement financier Cofidis.

POUR SE FAMILIARISER AVEC SON NOUVEAU CHAUFFAGE, LE CONSEIL CONFORT ÉLECTRIQUEUne fois les travaux finis, un conseiller EDF ou l’un des professionnels qui a réalisé les travaux, peut venir gratuitement conseillerle client sur la bonne utilisation de sa nouvelle installation afin qu’il en tire le meilleur parti. C’est le Conseil Confort Électrique.Un bilan anniversaire lui est proposé au bout d’un an pour vérifier que tout fonctionne selon ses souhaits.

LE LABEL PROMOTELEC : UNE GARANTIE DE QUALITÉ POUR LA CONSTRUCTION NEUVE ET LARÉNOVATIONPromotelec est un organisme indépendant qui certifie la qualité des installations de confort électrique et décerne son labelcomme preuve de cette qualité. Le professionnel qui réalise les travaux de construction ou de rénovation de l’installation dechauffage électrique, s’engage à respecter tous les points techniques spécifiés par Promotelec : isolation thermique et ventila-tion, installation électrique, équipements de chauffage et d’eau chaude, et gestion des appareils. Ces éléments seront appréciéslors de contrôles menés par les représentants de Promotelec en cours de chantier dans certains cas et systématiquement en finde chantier.

EDF ET SES PARTENAIRES S’ENGAGENT SUR DES INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE DE QUALITÉTant en construction neuve qu’en logements existants, EDF etses partenaires s’engagent à promouvoir et mettre en œuvredes solutions de chauffage électrique de qualité, confortable etéconomique.

EN LOGEMENTS NEUFS, LES SOLU-

TIONS DE CHAUFFAGE EDF et les professionnels du bâtiment et de l’électricité se sontassociés pour proposer à tout particulier souhaitant faireconstruire ou acheter un logement neuf chauffé à l’électricité unchauffage électrique bien conçu, confortable et performant :ces solutions de qualité s’appelle Vivrélec.

UNE LARGE GAMME D’APPAREILS ÉLECTRIQUES DE QUALITÉPour assurer un chauffage de qualité Vivrélec, il est aujourd’huipossible de choisir dans une large gamme d’appareils : convec-teurs, panneaux rayonnants, planchers et plafonds rayonnants,système de climatisation réversible… Autant de systèmesreconnaissables par la mention « appareils conformes aux solu-tions Vivrélec ».Cette mention est également utilisée pour les appareils de pro-duction d’eau chaude et les systèmes de ventilation.

VIVRÉLEC, DES SOLUTIONS COMPÉTITIVESGRÂCE À UNE ISOLATION RENFORCÉETout logement Vivrélec est conçu avec une isolation renforcéepar rapport aux exigences de la réglementation thermiqueactuelle, ce qui permet de réduire les déperditions de chaleurd’au moins 10 %.Selon la solution technique retenue, les gains sur le coût duchauffage, engendrés par une meilleure isolation, une plusgrande performance des appareils et une gestion plus précisedes équipements, peuvent être de 10 à 30 % par rapport à uneinstallation de chauffage électrique classique respectant les exi-gences de la réglementation thermique en vigueur. Ces résul-

tats peuvent être encore plus spectaculaires dans les cas demaisons équipées de climatisation réversible, par exemple unplancher chauffant-rafraîchissant.

EN LOGEMENTS EXISTANTS, DESSOLUTIONS PERSONNALISÉES POUROPTIMISER LES INSTALLATIONS DECHAUFFAGE ÉLECTRIQUE

Envisager des solutions de chauffage avant d’avoir fait un pointglobal du logement pourrait être parfois délicat. C’est pourquoi,l’installateur, ou le conseiller EDF, peut recommander de faireréaliser un bilan thermique du logement, installation électriquecomprise : c’est le « bilan rénovation électrique », dont le conte-nu a été défini par EDF et des représentations de fédérationsprofessionnelles.

LE BILAN RÉNOVATION ÉLECTRIQUELe bilan est effectué par un professionnel de la région, parte-naire d’EDF. Le bilan du logement est établi sur différentspoints : l’isolation, la ventilation, le système de chauffage ainsique sa gestion, la production d’eau chaude et enfin l’installationélectrique.En fonction de ce bilan mais aussi du budget et des envies duclient, le professionnel proposera des solutions à privilégierpour améliorer le chauffage : renforcement de l’isolation, chan-gement d’appareils de chauffage par d’autres plus perfor-mants… Le client pourra ainsi mesurer l’intérêt que représen-tent ces solutions en termes de confort et de réduction de sesdépenses de chauffage.

LES CONSEILS TECHNIQUES ET FINANCIERSÀ partir des différentes solutions techniques et du budget detravaux que le client envisage, son conseiller EDF peut lui pro-poser, s’il le souhaite, de concevoir un montage financier deson projet, avec, éventuellement, la répartition dans le tempsdes investissements à réaliser.

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L’EAU CHAUDE SANITAIRELe chauffe-eau électrique est un appareil performant, facile àinstaller et à utiliser. Encore faut-il choisir un modèle adapté àvos besoins de consommation pour un confort sans souci.Bien sûr, il faudra que l’installation soit conforme aux normesde sécurité.Informez-vous auprès de votre installateur électricien ou votreconseiller EDF.

FAITES VOTRE CHOIX

La capacité de votre chauffe-eau doit être adaptée à vos habi-tudes de vie et à l’installation sanitaire de votre logement.Pour la définir, vous devez tenir compte du nombre d’utilisa-teurs, des sanitaires à alimenter et de la place dont vous dis-posez. La température de l’eau est réglée une fois pour toutesdans votre chauffe-eau à 60/65 °C et reste constante. Penseztout de même à vérifier ce point si vous emménagez dans unnouveau logement. Quatre types de modèles existent, quevous pouvez éventuellement combiner :

LE CHAUFFE-EAU À ACCUMULATION…UNE SOLUTION ÉCONOMIQUEAppelée communément « cumulus », c’est la solution la plusclassique choisie pour des besoins en eau chaude quotidien-ne et importants.Le principe : une cuve, une résistance, un thermostat, un volu-me de 50 à 500 litres. Il chauffe en 8 heures (ce qui corres-pond aux plages « heures creuses » du tarif EDF), voire moinspour certains chauffe-eau. Le ballon d’eau chaude permet dedisposer en permanence d’une grande quantité d’eau à tem-pérature constante.

LE CHAUFFE-EAU DE FAIBLE CAPACITÉ… ENAPPOINT DU CHAUFFE-EAU PRINCIPALCe chauffe-eau à accumulation peut chauffer un volume de 10à 30 litres d’eau en une heure.Il est tout à fait indiqué si vous ouvrez souvent votre robinetpour prendre peu d’eau chaude. Il peut alimenter, parexemple, l’évier de votre cuisine ou un lavabo isolé. Vous pou-vez l’installer en complément de votre chauffe-eau principal.De faible encombrement, le chauffe-eau de petite capacitétrouve sa place facilement, dans un placard et même sous unévier.

LE CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE : ÉCONOMIES, CONFORT, TRANQUILLITÉ D’ESPRIT

Pour vous assurer un chauffage électrique de qualité, il s’agitbien sûr de choisir des appareils performants qui chauffentparfaitement. Il faut également y ajouter une bonne isolation etune ventilation efficace pour bénéficier d’un très bon confortélectrique au meilleur coût.L’évolution des différents appareils de chauffage et l’élargis-sement de leur gamme permettent aux clients d’obtenir leconfort souhaité au meilleur coût. L’esthétique a été soignée,la chaleur diffusée est douce, homogène et les nouveauxappareils sont plus performants. La qualité de leur conceptionsupprime d’autres désagréments tels que les salissures surles murs et le bruit des anciens convecteurs.

LES NOUVEAUX CONVECTEURS : UNE CHALEUR AU 10È DE DEGRÉ PRÈSLes convecteurs se sont modernisés et existent aujourd’huisous différentes formes (verticale, horizontale, plinthe) quis’adaptent à chaque intérieur. Les convecteurs de marque« Élexence » vous donnent la garantie d’un confort à la foissûr, silencieux et durable. Créée en 1994 par EDF et lesconstructeurs, la marque Élexence remplit des exigences desécurité allant au-delà de la marque NF ÉlectricitéPerformance. Une nouvelle norme NF catégorie C apparaîtracourant 2000.

LE PANNEAU RAYONNANT : CHALEUR DOUCENouveauté dans le chauffage électrique, la particularité dupanneau rayonnant est de diffuser une chaleur douce etagréable. Il en existe de différents modèles, couleurs etdimensions, qui s’adaptent à tous les styles de décor. Vousl’apprécierez pour son confort et son esthétique. Pour la qua-lité, vous pouvez vous fier à la norme NF Électricité ou mieuxNF Électricité Performance.

LE RADIATEUR À ACCUMULATION : CONFORTABLE ET ÉCONOMIQUEPoint chaud dans une pièce, comme les poêles d’antan, ceradiateur diffuse une chaleur agréable et permanente. Il a lacapacité d’emmagasiner la chaleur pour la restituer à lademande, tout en restant chaud quand il se décharge. En l’uti-lisant avec le tarif EDF Heures Creuses ou Tempo et en le cou-plant à un programmateur, le coût d’utilisation en est optimisétout en assurant le confort.

PRATIQUE ET ESTHÉTIQUE, LE RADIATEURSÈCHE-SERVIETTESC’est le « plus » d’une salle de bains. Confortable et astucieux,ce radiateur électrique assure chaleur, murs sans buée et ser-viettes de toilette sèches et chaudes. Il existe différentsmodèles qui associent esthétique et performance.

INVISIBLE ET AGRÉABLE, LE PLANCHER OUPLAFOND RAYONNANTDans vos pièces de séjour, le chauffage par le plancher ou leplafond vous procure une chaleur douce et homogène tout enlaissant vos murs libres. Le système de chauffage est intégréà la construction. Les murs sont ainsi totalement dégagéspour le décor. Pour le plancher, des câbles chauffants sontplacés dans une chappe qui peut recevoir tout type de revê-tement de sol : (carrelage, parquet, marbre…). Ce nouveausystème assure un excellent confort. La chaleur émise estréglée pour ne pas excéder 28 °C au sol. Pour le plafond, desfilms chauffants sont glissés entre un isolant et la plaque deplâtre. Ils diffusent leur chaleur par conduction et rayonne-ment. C’est le système idéal pour les pièces de grande hauteur.

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LE CLIMATISEUR RÉVERSIBLE : CHAUD L’HIVER,FRAIS L’ÉTÉAvec le climatiseur réversible, le chauffage est très économiqueen hiver et offre la possibilité de rafraîchir les pièces en été.Différents systèmes de climatisation existent. L’énergie peutêtre prise à l’extérieur dans l’air ou dans le sol. À l’intérieur dulogement, elle est restituée soit dans un circuit d’eau, soit dansl’air ambiant. Ces systèmes exploitent le principe de la pompeà chaleur particulièrement économique puisque pour 1 kWhconsommé, 3 kWh de chaleur sont restitués (cf fiche climatisa-tion réversible pour plus d’info).

UN CHEF D’ORCHESTRE POUR LES APPAREILSDE CHAUFFAGE : LE PROGRAMMATEURAvec le programmateur centralisé, il est possible de comman-der l’ensemble des appareils de chauffage. Selon les instruc-tions des occupants du logement, il règle la température enfonction de leurs jours et heures de présence dans chaquepièce. Par exemple, le matin, la température augmente dans lesalon, la cuisine et la salle de bains en diminuant dans leschambres, et inversement le soir. Il permet également de mettretous les appareils en mode « hors gel » lors d’absences delongue durée.

LA CLIMATISATION RÉVERSIBLE : LE CONFORT TOUTE SAISON

La climatisation réversible permet de bénéficier d’un conforttout au long de l’année grâce à un seul et même équipement.Utilisant le principe de la pompe à chaleur, le climatiseur réver-sible peut alternativement dispenser de la chaleur ou rafraîchirl’air ambiant.Vous souhaitez climatiser une ou plusieurs pièces de votre loge-ment ? La variété des matériels proposés offre des solutionsaussi bien pour les constructions neuves que pour les intérieursplus anciens et pour climatiser une ou plusieurs pièces.

IDÉAL POUR UNE SEULE PIÈCE : LE « SPLIT-SYSTÈME »

Ce climatiseur peut assurer soit le rafraîchissement seul, soit lerafraîchissement et le chauffage. Il est toujours constitué dedeux appareils reliés entre eux : l’un est placé dans la pièce àclimatiser, l’autre à l’extérieur. De nombreux modèles existentpour s’intégrer au mieux à votre intérieur : d’esthétique et decoloris différents, certains appareils peuvent se placer au sol,d’autres se fixer au mur ou au plafond.

POUR PLUSIEURS PIÈCES, LE « MULTI-SPLIT »

De conception identique au split-système, il dispose de plu-sieurs unités intérieures raccordées sur un seul appareil exté-rieur. Chaque pièce peut être climatisée de façon autonome, etce système évite de multiplier le nombre d’unités à l’extérieur.

CONFORTABLES ET ÉCONOMIQUES, LES SYSTÈMES DE CLIMATISATION CENTRALISÉS

Différentes solutions permettent le chauffage et le rafraîchisse-ment de l’ensemble de l’habitation ou d’un seul niveau (plainpied ou étage). Ce type de système peut être intégré dès laconception de la maison si vous faites construire, mais égale-ment s’installer dans votre habitation actuelle si vous souhaitezrénover complètement l’installation de chauffage.

• PARTICULIÈREMENT DISCRET, LE PLANCHERCHAUFFANT-RAFRAÎCHISSANT

Ce système permet de chauffer ou de rafraîchir la maison selonles saisons en laissant les murs totalement libres pour l’aména-gement de votre intérieur. Le plancher se compose d’un

ensemble de fines canalisations d’eau insérées dans le sol,dans lesquelles circule de l’eau chaude ou froide selon lebesoin. En été, le système rafraîchira agréablement votreambiance (l’écart de température avec l’extérieur est de 4 °Cenviron). En hiver, la chaleur est douce, homogène, modulablepièce par pièce et régulée en fonction de la température exté-rieure.

• PRATIQUE À INSTALLER, LE SYSTÈME À VENTILO-CONVECTEURS

S’inspirant de la configuration des split-systèmes, des ventilo-convecteurs situés directement dans les pièces sont reliés à unappareil placé à l’extérieur. De l’eau froide ou chaude selon lasaison, circule dans chacun d’entre eux pour chauffer ou rafraî-chir selon le besoin. Si vous habitez une région chaude, le sys-tème vous offrira en été un rafraîchissement de l’air plus fortque le plancher chauffant-rafraîchissant. Il existe des modèlesen « consoles » ou muraux à installer dans les pièces, etd’autres, très compacts, qui peuvent à s’intégrer à un faux pla-fond et laisser tout l’espace pour votre décoration.

• TRÈS PERFORMANTE, LA CLIMATISATION CENTRALISÉE « À AIR »

De principe en général analogue aux split-systèmes, l’appareilintérieur est placé dans les combles, les faux plafonds ou lesplacards. Il est raccordé à un réseau de gaines dans lesquellesl’air est diffusé dans les pièces, ou bien il diffuse l’air directe-ment en faux plafond. Avantage de ce système : il vous est pos-sible d’individualiser le confort pièce par pièce, automatique-ment, en choisissant le niveau exact de température que vousdésirez. Ce système est en outre très discret. Seules lesbouches de diffusion de l’air chaud ou frais sont apparentes, cequi laisse disponible la totalité des murs libre pour la décoration.De plus, l’air de votre logement est partiellement recyclé.Pour bien vivre votre climatisation, choisissez un matériel dequalité estampillé du marquage CE (norme européenne) et de lacertification EUROVENT. Pour vous aider à choisir le climatiseurle mieux adapté à votre situation, n’hésitez pas à contactervotre installateur électricien ou votre conseiller EDF.

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PUISSANCE INSTALLÉELa puissance installée des convecteurs et panneaux radiantsde chaque pièce doit être déterminée en fonction de sesdéperditions calculées pour la température extérieure minima-le de base.– Maison individuelle :

P = D + 10 VDans le cas de réalisation conforme aux solutions techniquesdu CSTB, il y a lieu d’appliquer la formule suivante :

P = (10 + 0,8 ∆ t) V– Logement d’immeuble collectif :

P = D + 15 VDans le cas d’immeuble collectif inférieur à 50 logements réa-lisés conformément aux Solutions Techniques du CSTB :

P = (15 + 0,6 ∆ t) V pour les étages courants,P = (15 + 0,8 ∆ t) V pour les étages extrêmes.

Dans ces formules :P = puissance à installer en W,D = déperditions calculées en W, D1 déperditions par les

parois W/°C + D2 déperditions dues au renouvellementd’air W/°C,

∆t = écart de température en °C entre la température intérieu-re et la température extérieure minimale de base de larégion,

V = volume chauffé en m3.Pour la salle de bains, la puissance ne doit pas être inférieureà 900 W si une des parois au moins est en contact avec l’ex-térieur.Dans le cas d’un plafond rayonnant ou d’un plancher chauf-fant direct, la puissance installée doit être supérieure ou égaleà 1,2 fois les déperditions de cette pièce.Dans le cas de pièces équipées de radiateurs à accumulation,la puissance installée en accumulation doit être compriseentre 1,2 et 1,5 fois les déperditions.

Pour les autres émetteurs de chaleur, la puissance à installersera calculée selon les règles de l’art et les préconisations desconstructeurs.

Nota : les déperditions peuvent également être obtenues à partir d’une étudethermique conventionnelle menée selon les règles du Centre Scientifique etTechnique du Bâtiment.

Températures extérieures minimales de base

Limites de zonesDistance de la mer à 25 kmCrêtes situées au sud du cours de l’Aveyron

Les valeurs non cerclées situées dans les mers et océans corres-pondent à une distance de la mer intérieure à 3 kilomètres.Pour tenir compte de l’altitude, on se reportera utilement aumémento « Étude Thermique et Isolation » de PROMOTELEC.

L’atout majeur de ce procédé de chauffage est que l’émetteurinvisible et unique couvre dans la quasi-totalité des cas l’en-semble des besoins d’un logement ou d’un local bien isolésans nécessiter d’appoint par convecteurs ou autres appareilsde chauffage.

PRINCIPELes câbles chauffants de faible émission linéique (17 W/m)sont posés directement sur un isolant incompressible (certifiéAcermi) et noyés dans une chape flottante armée de 5 cmmaximum pour limiter l’inertie thermique.

PUISSANCE À INSTALLERElle sera de 1,2 fois les déperditions et comprise entre 70 et100 W/m2 équipable pour une température ambiante de 19°C, ceci afin de respecter la température superficielle autori-sée de 28 °C en tout point.

FONCTIONNEMENTIl fonctionne en continu et est régulé selon les variations de latempérature ambiante.

Ce système de chauffage peut être réglé par zones, ce quipermet de créer une zone jour et une zone nuit.

RÉGULATIONLa régulation se fera pièce par pièce à l’aide de thermostatd’ambiance électronique résultant ou à tension de vapeurdont l’emplacement tiendra compte des influences internes etexternes.

CARACTÉRISTIQUES DES ÉLÉMENTS CHAUFFANTSLes câbles chauffants adaptés aux dalles minces, sont fabri-qués selon la norme NF C 32-330 et bénéficient d’un avistechnique favorable et sans réserve délivré par le CSTB.Le kit de livraison comprend : l’élément chauffant en tramepréfabriquée à pas fixe avec ou sans plan de pose, lesattaches de fixation pour isolant, le grillage support en plas-tique, la notice de pose.

SYSTÈME UNIQUE DIT « DIRECT »

CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE

NORMES - PRINCIPES GÉNÉRAUX▼

CÂBLE CHAUFFANT▼

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PRINCIPE ET APPLICATIONSC’est un système de chauffage électrique par effet rayonnant àbasse température. La cassette chauffante est constituée parun film chauffant intégré dans un boîtier métallique ou fixé surun isolant.

LES SOLUTIONS POSSIBLES

CÂBLE CHAUFFANT DIRECT POUR DALLE DE 5 CM D’ÉPAISSEUR

CASSETTES CHAUFFANTES

La principale utilisation est le chauffage de locaux à grandehauteur sous plafond (dans leur totalité ou par poste de travail)dans l’industrie ou le tertiaire (entrepôt, gymnases).

– émission linéique ≤ 17 W/mGamme de puissance230 V : de 275 W à 2 600 W400 V : de 520 W à 3 000 W

APPLICATIONS TERTIAIRES ET INDUSTRIELLES▼

LES AVANTAGESConfort• Comme le film chauffant, la cassette diffuse une chaleur

douce et uniformément répartie.• Efficace pour le chauffage des locaux de grande hauteur.

Pratique• Des panneaux prêts à poser.Économique• Importante diminution des primes d’assurance (pas de risque

de feu).

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RAYONNEMENT HALOGÈNE

Il s’implante et se comporte comme une source lumineusedirective.Il est émis à la focale du réflecteur par un tube quartz à fila-ment de tungstène à une température de 2 200 °C.Avec une longueur d’onde prépondérante de 1,2 microns, ils’apparente au rayonnement solaire.

RÉFLECTEUR PARABOLIQUE

Ces propriétés déterminent la performance de l’appareil.Réalisé en aluminium anodisé lisse ou martelé, il réfléchit plusde 95 % du rayonnement émis par le tube.Conçu par ordinateur et fabriqué avec soin, ildirige le rayonnement sur la zone à chaufferselon un cône de diffusion préétabli.

LES APPLICATIONS

OPTIMISER LE CHAUFFAGE

Par son positionnement en hauteur, au plafondou au mur, l’Infrarouge à longue portée permetd’optimiser le chauffage des locaux industrielsou tertiaires en optant pour les solutions adap-tées :– chauffage intermittent,– chauffage permanent,– chauffage ponctuel,– chauffage total.

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Modèle 3 kW

Chauffage totalinstantané, avecgrille de protection(ex. : salle desport)

Chauffage ponctuel intermittent (ex. :commerce extérieur abrité)

Mobile sur pied (ex. : garage)

Chauffage-éclairage par zone per-manent (ex. : atelier d’usine)

Consultez votre agence CGED pour le calcul des puissances à installer.

RÉGULATION/PROGRAMMATION

Le principe de la régulation de température est de maintenir,dans un local donné, une température fixe prédéterminéeappelée Consigne (ex : 20 °C).L’action de la régulation est de 2 types :

EN BOUCLE FERMÉE (mesure de la température intérieure)

La mesure de la température ambiante s’effectue dans lespièces de l’habitation avec action immédiate sur :– le convecteur (chauffage électrique)– le brûleur de la chaudière ou le circulateur de l’installation(chauffage eau chaude).

EN BOUCLE OUVERTE (mesure de la température extérieure)

BOUCLE FERMÉE (EX : CHAUFFAGE EAUCHAUDE)

INFRAROUGE LONGUE PORTÉE▼

RÉGULATION▼

BOUCLE OUVERTE (EX : CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE DIRECT

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L’appareil calcule automatiquement, d’après une loi de corres-pondance, les besoins en énergie en fonction de la températu-re extérieure. Ce procédé permet la conduite du chauffagedirectement en fonction des besoins climatiques, sans être liénià l’inertie du bâtiment (anticipation) ou du système de chauffa-ge, ni à des modifications intempestives des besoins (fenêtreouverte).Par exemple, suite à l’ouverture d’une fenêtre, une simplemesure de la température intérieure déclenchera la mise enmarche du chauffage.

Au contraire, la gestion du chauffage par la mesure de la tem-pérature extérieure ne modifiera pas la consommation initiale(ex : dans les locaux tertiaires où les usagers ne sont pas moti-vés par la gestion d’énergie).La boucle ouverte ne tient pas compte des apports gratuits :cheminée, vitrage, occupation…Elle doit même, dans certains cas, être associée à un limiteurintérieur (chauffage électrique direct) ou à des robinets thermo-statiques installés sur les radiateurs (chauffage eau chaude).Des algorithmes complexes peuvent relier plus étroitement lesmesures de températures extérieures et intérieures dans laconduite des systèmes de chauffage ou de refroidissement.D’autres paramètres peuvent intervenir :– la température résultante (prise en compte du rayonnement)– l’hygrométrie…

Le principe de la programmation d’intermittence est d’adapterle fonctionnement du chauffage en fonction de l’occupationd’un local.Exemple :Si la maison est occupée, la température sera maintenue à20 °C. Cette température tombera à 16 °C la nuit (ou si la mai-son est inoccupée) et devra impérativement être ramenée à20 °C au réveil (ou au retour à la maison).

La programmation vous permet d’obtenir le confort total touten réduisant les consommations.Elle peut être de trois types :

PROGRAMMATION JOURNALIÈRE

Chauffage : Sur la base d’une journée de 24 h, c’est le choixdes heures de chauffage (rythme).

PROGRAMMATION HEBDOMADAIRE

Sur la base d’une semaine, c’est le changement automatiquede rythme suivant les jours. Cette programmation hebdoma-

daire s’applique aussi à l’alternance Marche/Arrêt des automa-tismes.

PROGRAMMATION « HORS-GEL » (CHAUFFAGE)

Chauffage : C’est le maintien automatique d’une températurede 7 °C en cas d’absence prolongée.Selon le type d’appareil utilisé, la programmation peut agir surune ou plusieurs zones temporelles. On appelle zone temporel-le une pièce ou un ensemble de pièces régies par le mêmemode de vie.

Par exemple, zone nuit pour les chambres et zones jour pour lacuisine, le séjour…– action sur une zone :L’appareil pilote la totalité du logement sur un seul rythme.– action sur plusieurs zones :De la plus simple (zone jour/zone nuit) à la plus performante(programmation et régulation pièce par pièce).Remarque :Dans le cas des automatismes, la programmation consiste àalterner des périodes de Marche et d’Arrêt.

Dimanche

LundiMardi

Mercredi

PROGRAMMATION▼

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LA GESTION DES CHARGES ÉLECTRIQUESCOMPORTE 2 TYPES D’ACTION :

LE DÉLESTAGE À SEUIL

Il permet de réduire la puissance souscrite de l’abonnementEDF, tout en évitant des disjonctions sur des appels impor-tants de consommation.Le délestage intervient dès que la puissance totale appeléetente de dépasser la valeur souscrite. Cela se traduit par l’ar-rêt des applications dites « NON PRIORITAIRES » (délestage)durant quelques minutes, le temps de passer la pointe deconsommation.Afin de ne pas nuire au confort, l’application NON PRIORITAI-RE sera généralement un système électrique de chauffage.En effet, l’inertie thermique du bâtiment permet alors de pas-ser la période de délestage sans inconvénient.Exemple : Une installation possède une puissance installée de 18 kW.Avec un abonnement inférieur, il est impossible de se servir detous les appareils en même temps sans déclencher le dis-joncteur. Avec un délesteur, une puissance souscrite de 45 A(9 kW) peut suffire.

LE DÉLESTAGE TARIFAIRE

C’est adapter le fonctionnement de l’installation suivant lecoût de la période tarifaire en cours. Cette fonctionnalité peutagir sur le chauffage ou certains automatismes gourmands enénergie (Eau Chaude, Sanitaire, électro-ménager…)L’ordre de délestage des circuits NON PRIORITAIRES peutêtre figé (cascade) ou tournant (cascadocyclique).Certains algorithmes de délestage intégrés dans des produits,tels que les gestionnaires d’énergie ou les systèmes deGestion Technique des Bâtiments, sont plus sophistiqués etintègrent en plus la prise en compte de l’occupation, de latempérature et de la consommation de chaque usage.Grâce au délesteur, si la totalité du chauffage direct est rac-cordé sur le NON PRIORITAIRE, l’abonnement EDF à souscri-re peut être calculé de la façon suivante (valeur à arrondir àl’abonnement supérieur) :

Puissance souscrite (ex : 9 kW)=

Plus grande = 2 valeurs suivantes :• Puissance du chauffage (ex : 8,5 kW) • Puissance maximale des autres usages qui peuvent fonc-tionner simultanément (ex : 3 + 3 + 3 = 9 kW)

ouSi l’installation est équipée d’un chauffage mixte (base +appoint), la puissance à souscrire sera au minimum égale à laplus grande des 2 valeurs suivantes :

Puissance du chauffage directou

Puissance en accumulation (chauffage + ECS).La mesure du courant peut être réalisée, soit par un capteurinterne (TC100) à l’appareil, soit en recevant directement l’in-formation par le bus de télé-info d’un compteur électronique.Des modèles différents existent pour les installations mono-phasées ou triphasées.

Exemple de délestage

Un gestionnaire d’énergie intègre tout ou partie des fonctionssuivantes :

PROGRAMMATIONJournalière ou hebdomadaire, elle agit sur une à plusieurszones de l’habitation en fonction de l’occupation de celles-ci.

RÉGULATIONAssociée à la programmation, elle permet d’obtenir la tempé-rature souhaitée au bon moment. Elle peut être centraliséedans le gestionnaire, décentralisée (dans les émetteurs dechaleur) ou être un mixte des deux.

DÉLESTAGEPermet le bon fonctionnement d’une installation en optimisantl’abonnement, tout en évitant des disjonctions sur des appelsimportants de consommation. La mesure du courant peut êtreréalisée soit par un capteur interne ou externe à l’appareil(TC100), soit en recevant directement l’information par le busde télé-info d’un compteur électronique.

ASSERVISSEMENT TARIFAIREAdapte le fonctionnement de l’installation suivant le coût de lapériode tarifaire en cours. Cette fonctionnalité peut agir sur lechauffage ou certains automatismes gourmands en énergie(Eau Chaude, Sanitaire, électro-ménager…).

DÉLESTAGE▼

GESTION D’ÉNERGIE▼

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE ▼

825

GÉNÉRALITÉSL’aération domestique a pour but d’améliorer la qualité de l’airque nous respirons. L’air non renouvelé d’une habitation se pol-lue rapidement entraînant des désagréments sur le plan duconfort, de la santé et de l’entretien de la maison.LE CONFORT : Élimination de l’humidité, des mauvaisesodeurs, maintien d’un air sain, frais et agréable à respirer.LA SANTÉ : Élimination des gaz toxiques : gaz carbonique,oxyde de carbone (CO2, CO), élimination de l’humidité exces-sive qui entretient le film bactérien.ENTRETIEN DE LA MAISON : Facilité par une bonne aérationévitant que les vapeurs grasses et résidus divers en suspensiondans l’air ne se déposent sur les murs, meubles, etc., éliminationdes dégradations dues à une humidité excessive (moisissures).

PRINCIPAUX TYPES DE VENTILATEURSHÉLICOÏDE : HÉLICE : Extraction directe au travers d’un mur,d’une vitre ou par un conduit court.

CENTRIFUGE : TURBINE : Extraction par gaine – réseau long,coudé…, conduit de fumée désaffecté.HÉLICO-CENTRIFUGE : HÉLICE spéciale avec redresseur deflux – Extraction par réseau de gaine dans un encombrementréduit.

PRINCIPEL’extraction de l’air se fait toujours dans les pièces polluantes :cuisine, WC, salles de bains ainsi que caves, garages, buande-ries… L’entrée de l’air neuf se fait toujours, comme pour laVMC, par les pièces sèches, salons, chambres.Les débits utiles sont les suivants :WC : 80 à 100 m3/h (suivant dimensions et usages) ;SDB : 80 à 200 m3/h (suivant dimensions et usages) ;CUISINE : 150 à 800 m3/h (selon géométrie et usages) ;Ces débits correspondent à un usage intermittent des ventilateurs ;

il existe des systèmes à fonctionnement permanent autorisantdes débits instantanés plus réduits (système VMR).

AÉRATION DES CUISINESLa cuisine est la pièce de la maison où se produisent des pol-lutions localisées, sur le plan de cuisson : vapeur d’eau, odeurs,graisses. Les débits utiles sont élevés, jusqu’à 800 m3/h. Ilssont fonction de la taille de la plaque de cuisson et du type deplats préparés. Le volume de la pièce est peu important.Les extracteurs utilisés sont des hottes casquettes, groupesencastrés, hottes cheminées décoratives. Ces derniers pro-duits sont en très fort développement.Le problème posé par le bruit de ces extracteurs peut êtrerésolu par des caissons filtrants avec moteur installé hors de lacuisine (exemple : combles).ENTRÉE D’AIR : L’air extrait sur le plan de cuisson doit êtrecompensé par un apport d’air neuf, provenant des piècessèches (salon, chambres). Si les entrées d’air sont à créer, lesprévoir sur les huisseries des fenêtres de ces pièces en laissantun passage d’air sous la porte de la cuisine (15 à 20 mm).UTILISATION : Mettre le ventilateur en marche dès le début dela préparation des repas, et maintenir le fonctionnement unquart d’heure à une demi-heure après la fin de l’utilisation de lacuisine.AÉRATION DES SDB ET WCL’aération des salles de bains et WC nécessite des ventilateursde plus petites dimensions que ceux des cuisines. Le ventila-teur doit être placé en partie haute, si possible à l’opposé de laporte afin que la pièce soit entièrement ventilée. Dans les sallesde bains, l’aérateur doit être placé en dehors du volume desécurité (volume I), sauf pour les aérateurs 12 volts (classe III).ENTRÉE D’AIR : L’efficacité de l’aérateur est liée à l’existenced’une entrée d’air (dans les pièces sèches). On laissera tou-jours un passage d’air sous la porte, de 10 à 15 mm (attentionaux moquettes épaisses).UTILISATION : Le ventilateur doit être mis en route en entrantdans la pièce et si possible fonctionner encore quelquesminutes après utilisation des lieux. Pour cela, certains modèlessont équipés de temporisation (fixe ou réglable). D’autresmodèles sont commandés par un hygrostat incorporé, qui gèreautomatiquement l’aérateur en fonction d’une consigne fixéepar l’utilisateur.

VENTILATION/AÉRATION

VMC POUR MAISONS INDIVIDUELLES

AÉRATION DOMESTIQUE▼

PRINCIPE, RÉGLEMENTATION▼

SIMPLE FLUXPRINCIPELa recherche des économies de chauffage par l’isolation tendà rendre les maisons étanches par rapport à l’extérieur : du faitde l’absence de renouvellement d’air, les mauvaises odeurs,pollutions, condensations, restent à l’intérieur de la maison,d’où un mauvais confort et des dégradations. Donc il estnécessaire de renouveler l’air, par la mise en place d’un systè-me de : ventilation mécanique contrôlée (VMC).L’objectif est le contrôle du flux d’air pour réaliser des écono-mies d’énergie.

HÉLICOÏDE CENTRIFUGE

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE ▼▼

826

Simple flux

L’air vicié est extrait dans les pièces techniques par des bouchesreliées par un réseau de gaines à un ventilateur (groupe).Cette extraction crée une dépression dans la maison, favori-sant l’entrée d’air neuf par des entrées d’air naturelles (grillesautoréglables) disposées dans les pièces principales.Il s’agit du système le plus simple à mettre en œuvre et lemoins coûteux.Les systèmes de VMC hygrorégulée font partie de la familledes simple flux, mais permettent de réduire les déperditionsdues au renouvellement d’air d’où une économie de chauffa-ge d’environ 6 %.

Double flux

L’air vicié et l’air neuf sont contrôlés par deux ventilateurs, aulieu d’un pour les systèmes simple flux, cela permettant d’in-tercaler entre les deux flux d’air (neuf et vicié) un échangeur decalories, assurant la récupération de 60 à 65 % des déperdi-tions dues au renouvellement d’air, soit une économie dechauffage d’environ 15 % par rapport à un simple flux clas-sique et environ 8 % par rapport à un simple flux hygrorégulé.Autres avantages :– Une amélioration du confort grâce à un contrôle rigoureuxdes débits et une introduction d’air neuf réchauffé (hiver).– Une meilleure isolation phonique par rapport au milieu extérieur.

Nombre de pièces principales1 2 3 4 5 6 7

Débit total minimalen m3/h 35 60 75 90 105 120 135Débit minimal encuisine en m3/h 20 30 45 45 45 45 45

La VMC hygro adapte les débits d’air en fonction de l’humidité de la pièce. L’objectif est le confort maximum en limitant lesdéperditions liées à la ventilation et en réalisant des économies d’énergie.La VMC hygro associe des bouches hygroréglables à des entrées d’air standard (Hygro A).Il est recommandé d’utiliser des conduits calorifugés en maison individuelle.Les bouches hygroréglables sont à débits multiples : un capteur réactif à l’humidité modifie la section de passage.Pour être conforme à la réglementation, la VMC hygroréglable doit disposer d’un Avis Technique attribué par le CSTB (CentreScientifique et Technique du Bâtiment). Cet Avis Technique garantit le bon fonctionnement d’un système : entrée d’air + grou-pe d’extraction + bouches d’extraction.

VMC HYGRORÉGULÉE

HABITAT COLLECTIFExtraits des arrêtés du 24 mars 1982 et du 28 octobre1983Art. 3 – Les dispositifs de ventilation, qu’ils soient mécaniquesou à fonctionnement naturel doivent être tels que les exi-gences de débit extrait, définies ci-dessous, soient satisfaitesdans les conditions climatiques moyennes d’hiver.Maxi :Les débits extraits dans chaque pièce de service doivent pou-voir atteindre simultanément ou non les valeurs données dansle tableau ci-après en fonction du nombre de pièces princi-pales du logement.

VMC LOGEMENTS COLLECTIFS

DÉBITS EXTRAITS EXPRIMÉS EN M3/HNombre de Salle de bains ou Cabinetpièces de douches Autre d’aisancesprincipales Cuisine commune ou non salledu logement avec un d’eau Unique Multiple

cabinet d’aisance

1 75 15 15 15 152 90 15 15 15 153 105 30 15 15 154 120 30 15 30 15

5 et plus 135 30 15 30 15

VMC HYGRO Nombre de pièces principales1 2 3 4 5 6 7

Débit total minimalen m3/h 10 10 15 20 25 30 35

GÉNÉRALITÉS▼

RÉGLEMENTATION DES DÉBITS▼

DÉBITS EXTRAITS EXPRIMÉS EN M3/HNombre de Salle de bains ou Cabinetpièces de douches Autre d’aisancesprincipales Cuisine commune ou non salledu logement avec un d’eau Unique Multiple

cabinet d’aisance

1 75 15 15 15 152 90 15 15 15 153 105 30 15 15 154 120 30 15 30 15

5 et plus 135 30 15 30 15

DOUBLE FLUX

Réglementation

Un arrêté de 1983 complétant la réglementation de 1982,autorise à diminuer ces valeurs par des systèmes asservis(par exemple l’Hygro). Ces systèmes doivent faire l’objetd’avis techniques. En tout état de cause, le débit total extraitest au moins égal à la valeur donnée par le tableau ci-contre :Quel que soit le système, l’air circule dans la maison, despièces principales (chambres, séjour, salle à manger) vers lespièces techniques (cuisine, sdb, wc…). L’air neuf rentre parles chambres et séjour puis circule à l’intérieur (sous lesportes). L’air pollué est extrait dans les cuisines, salles debains, WC.

Réglementation

L’aération permanente (VMC) est réglementée depuis 1969.Les évolution 82 et 83 ont conduit aux tableaux suivants :

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE ▼

827

Dans les logements ne comportant qu’une pièce principale, lasalle de bains ou de douches ou le cabinet d’aisances peuventavoir, s’ils sont contigus, une sortie d’air commune située dansle cabinet d’aisances. Le débit d’extraction à prendre en comp-te est de 15 mètres cubes par heure. En cas d’absence de cloi-son entre la salle de séjour et une chambre, la pièce uniqueainsi créée est assimilée à deux pièces principales.Des cabinets d’aisances sont considérées comme multiples s’ilen existe au moins deux dans le logement, même si l’un d’entreeux est situé dans une salle d’eau.Art. 4 – Des dispositifs individuels de réglage peuvent per-mettre de réduire les débits à l’article 3, sous les conditions sui-vantes. En règle générale, le débit total extrait et le débit réduitde cuisine sont au moins égaux aux valeurs données dans letableau suivant :Mini :

Mini hygroréglable :Lorsque l’aération est assurée par un dispositif mécanique quimodule automatiquement le renouvellement d’air du logement,de telle façon que les taux de pollution de l’air intérieur neconstituent aucun danger pour la santé et que puissent êtreévitées les condensations, sauf de façon passagère, les débitsdéfinis par le tableau ci-dessus peuvent être réduits.L’emploi d’un tel dispositif doit faire l’objet d’une autorisationdu ministre chargé de la Construction et de l’Habitation et duministre chargé de la Santé, qui fixe les débits minimaux à res-pecter. En tout état de cause, le débit total de l’air extrait est aumoins égal à la valeur donnée par le tableau suivant :

SÉCURITÉ CONTRE L’INCENDIE

HABITAT COLLECTIFExtraits de l’arrêté du 31 mars 1986Art. 59 – Dans les bâtiments collectifs, les installations de ven-tilation doivent être réalisées de manière à limiter la transmis-sion des fumées et gaz de combustion d’un local en feu à unautre local et à limiter le refoulement de ces fumées et gaz parles bouches d’extraction. Dans tous les cas, tout conduit col-lectif de ventilation mécanique ou naturelle doit être réalisé enmatériaux incombustibles.Système 1Art. 60 – Le fonctionnement du ventilateur est réputé assuré enpermanence. Cette condition est réalisée quand :

L’alimentation électrique du ventilateur est protégée de façon àne pas être affectée par un incident survenant sur les autres cir-cuits et ne traverse pas de locaux présentant des risques par-ticuliers d’incendie, ou assurée par un groupe électrogène desecours dont la mise en marche est asservie à la coupure del’alimentation électrique normale.Le fonctionnement du groupe électrogène et du dispositif demise en marche automatique doit être vérifié au moins une foispar mois.Le ventilateur est, au sens de l’annexe technique VMC :– de catégorie 1 pour un taux de dilution R > 3,5 :– de catégorie 2 pour 1,6 < R ≤ 3,5 :– de catégorie 3 pour 1 < R ≤ 1,6 :– de catégorie 4 pour R ≤ 1 (400 °C – 1/2 H).Toute solution technique permettant d’obtenir les taux de dilu-tion susvisés pourra être adoptée après l’agrément à l’ar-ticle 105.Système 2Chaque conduit de raccordement à un conduit collectif estmuni d’un clapet pare flammes de degré un quart d’heure dansles habitations collectives de la deuxième famille et dans leshabitations de la troisième famille, pare flammes de degré unedemi-heure dans les habitations de la quatrième famille, action-né par un dispositif thermique fonctionnant à 70 °C. Ces cla-pets doivent être contrôlables et remplaçables.Ils ne peuvent être utilisés lorsque le système de ventilationassure l’évacuation des gaz de combustion des appareils rac-cordés (VMC Gaz).

NORME XP P 50 – 410 (DTU 68-1)

Cette norme expérimentale définit les critères de conception etde dimensionnement des installations de VMC autoréglable,hygroréglable, gaz, en immeuble collectif, tant en constructionneuve qu’en réhabilitation ou rénovation.Ces règles ne visent pas les installations utilisant des conduitsd’extraction existants comme « shunts » ou conduits indivi-duels transformés par adjonction d’un dispositif d’extractionmécanique.L’objectif majeur de respect de la NRA (NouvelleRéglementation Acoustique) et des débits réglementairesextraits dans les logements impose, notamment :– le calcul des pertes de charges du réseau pour obtenir unniveau sonore faible à la bouche d’extraction dite la plus favo-risée aérauliquement, le débit réglementaire à la bouche d’ex-traction dite la plus défavorisée aérauliquement.– 20 Pa de dépression maximum dans les logements.– le dimensionnement des caissons d’extraction pour en limiterle niveau sonore.– une vitesse d’air maximum dans les conduits :horizontaux : 6 m/s.verticaux : 5 m/s.

Nombre de pièces principales1 2 3 4 5 6 7

Débit total minimalen m3/h 35 60 75 90 105 120 135Débit minimal encuisine en m3/h 20 30 45 45 45 45 45

Nombre de pièces principales1 2 3 4 5 6 7

Débit total minimalen m3/h 10 10 15 20 25 30 35

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SÉCURITÉ CONTRE L’INCENDIEOn considère réseau de VMC en ERP, des installa-tions assurant la fonction d’extraction mécaniquede l’air vicié dans les locaux à pollution spécifique(salle d’eau, WC, petites cuisines…) avec des maté-riels identiques à ceux utilisés dans les logements(bouches à forte perte de charge, réseaux, ventila-teurs…) pour des débits n’excédant pas 200 m3 parlocal.L’entrée d’air correspondante (naturelle ou méca-nique) se fait dans une pièce à pollution non spéci-fique. Il n’y a pas de recyclage. Les installationsVMC se trouvent principalement dans les hôtels, lapartie hébergement des hôpitaux, internats…Les extractions des sanitaires des bâtiments debureaux, des bâtiments sportifs, sont assimilés à dela VMC. Par contre, des dispositifs d’extraction desbuées et des vapeurs des grandes cuisines, ne sontpas des installations de VMC.

Les conduits de ces locaux ne doivent en aucun casdesservir des locaux à risques importants.La non propagation du feu et des fumées par lesinstallations de VMCL’exigence de non propagation du feu et desfumées est satisfaite pour tous les systèmes si l’unedes prescriptions suivantes est respectée (a ou b).a) Chaque bouche est munie d’un volet pareflammes de degré une demi-heure ou le conduit deraccordement éventuel de chaque local au conduitcollecteur est équipé d’un clapet assurant le coupe-feu de traversée de 30 minutes. Ces dispositifs sontcontrôlables et remplaçables. Ils sont actionnés parun dispositif thermique fonctionnant à 70 °C placédans le flux d’air extrait, ce dispositif ne doit pasêtre utilisé lorsque le système de ventilation assurel’évacuation des gaz de combustion des appareilsraccordés (VMC-Gaz).

b) Le ventilateur est maintenu en fonctionnement– soit par une source d’alimentation électrique desécurité, répondant aux dispositions prévues auxarticles E.C. 9 (§ 2) et E.C. 18 pour l’éclairage desécurité du type C :– soit par une dérivation issue directement dutableau principal et sélectivement protégée defaçon à ne pas être affectée par un incident surve-nant sur les autres circuits.Dans ces deux cas, et en aggravation del’article E.C 18, les canalisations électriques alimen-tant les ventilateurs doivent respecter les disposi-tions de l’article E.L. 3 (§ 2). De plus, le ventilateurdoit être au sens de l’annexe technique VMC figu-rant à la fin de la présente section :– de catégorie 1 pour un taux de dilution R > 3,5 :– de catégorie 2 pour 1,6 < R ≤ 3,5 :– de catégorie 3 pour 1 < R ≤ 1,6 :– de catégorie 4 pour R ≤ 1 (400 °C 1/2 heure).

VMC BÂTIMENTS TERTIAIRES

Débit minimal d’air neufDésignation des locaux en mètres cubes/heures

par occupant (air à 1,2 kg/m3)locaux avec locaux sansinterdiction interdictionde fumer de fumer

Locaux d’enseignement : classes, salles d’études,laboratoires, (à l’exclusion de ceux à pollutionspécifique), écoles maternelles, élémentaires et collèges. 15Autres établissements. 18 25Ateliers. 18 25Locaux d’hébergement, chambres collectives(au moins 3 personnes) dortoirs, cellules, salles de repos. 18 25Bureaux et locaux assimilés : tels que locaux d’accueil,bibliothèques, bureaux de poste, banques. 18 25Locaux de réunions, tels que salles de réunions,de spectacles, de culte, clubs, foyers. 18 30Locaux de vente tels que boutiques, supermarchés. 22 30Locaux de restauration, cafés, bars, restaurants,cantines, salle à manger. 22 30Locaux à usage sportif par sportif, dans une piscine, 22dans les autres locaux. 25 30par spectateur. 18 30

Débit minimalDésignation des locaux d’air neuf en

mètres cubes heure Pièces à usage individuelSalles de bains ou de douches 15 par localSalles de bains ou de douches communes avec cabinetd’aisances 15 par localCabinet d’aisances 15

Pièces à usage collectifCabinets d’aisance isolés 30Salles de bains ou de douches isolées 45Salles de bains ou de douches communes avec cabinetd’aisances 60Bain, douches et cabinets d’aisances groupés 30 - 15 NLavabos groupés 10 – 5 NSalles de lavage, séchage et repassage du linge 5 par mètre/carré

de surface de local (1)Cuisines collectivesOffice relais 15 repasMoins de 150 repas servis simultanément 25 repasDe 150 à 500 repas servis simultanément (2) 20 repasDe 501 à 1 500 repas servis simultanément (3) 15 repasDe 1 500 repas servis simultanément (4) 10 repas

ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC (ERP)▼

RÉGLEMENTATION DESDÉBITSTERTIAIREExtraits de la réglementation thermique publiéeen 1988Art. 23 – Lorsque la ventilation des locaux est assu-rée par des dispositifs spécifiques, ceux-ci doiventêtre tels que le même air extérieur serve à ventilersuccessivement les locaux contigus ou séparés uni-quement par des circulations dans la limite desprescriptions des règlements pris en matière desanté, de salubrité, d’hygiène et de sécurité et dansla limite des impératifs acoustiques éventuels.Art. 24 – Lorsque la ventilation des locaux est assu-rée par des dispositifs spécifiques, le renouvelle-ment d’air spécifique de l’ensemble d’un bâtiment,ne doit pas, dans les conditions climatiques d’hiver,excéder 1,2 fois en zones H1, et H2 et 1,3 fois enzone H3 la somme des débits minimaux imposéspar les règlements pris en matière de santé, d’hy-giène et de sécurité pour les locaux de ce bâtiment.Si le même air extérieur sert à ventiler successive-ment plusieurs locaux, le débit minimal imposé estégal au plus grand des deux débits suivants :

– débit tenant compte de la nature et de la quantitéde polluant émis :– débit tenant compte de l’effectif global des occu-pants présents dans ces locaux.Toutefois, la limite supérieure ci-dessus définie peutêtre dépassée si un dispositif de récupération ou detransfert de chaleur permet, malgré l’augmentationde débit, de ne pas augmenter les consommationsde chauffage.Art. 25 – La ventilation de locaux ou de groupes delocaux ayant des horaires d’occupation ou d’émis-sion de polluants nettement différents doit êtreassurée par des systèmes de ventilation indépen-dants, adaptés aux caractéristiques de fonctionne-ment de chaque local.Art. 26 – La ventilation par dispositifs spécifiquesdoit pouvoir être arrêtée en cas de non occupationou de non pollution des locaux.Art. 27 – Pour un local ou un groupe de locaux àpollution non spécifique desservis par un mêmesystème de ventilation mécanique, si le taux d’oc-cupation est susceptible d’être inférieur au quart dutaux normal pendant plus de 50 % du temps d’oc-cupation, le débit d’air doit pouvoir être réduit d’aumoins 50 %. Pour un local ou un groupe de locaux

à pollution spécifique desservis par un même systè-me de ventilation mécanique si le taux instantanéd’émission de polluant est susceptible d’être infé-rieur au quart du taux normal pendant plus de 50 %du temps d’émission le débit d’air doit pouvoir êtreréduit d’au moins 50 %.Ces dispositions ne s’appliquent pas aux locaux dehaute technicité médicale des établissements hos-pitaliers.Art. 28 – La perméabilité des parois extérieures dubâtiment doit être telle que le supplément de renou-vellement d’air q’elle entraîne par rapport au renou-vellement spécifique ne dépasse pas, en moyennepour la saison de chauffage, 0,2 fois le volume dubâtiment par heure.Cette disposition n’est toutefois pas applicable auxentrepôts et locaux industriels, lorsque les nécessi-tés de service obligent à de fréquents passagesentre l’intérieur et l’extérieur.Art. 29 – Le système de ventilation peut permettred’obtenir des débits supérieurs aux limites fixées àl’article 24 ci-dessus à condition qu’un dispositifautomatique condamne cette possibilité lorsque lechauffage fonctionne.

EXTRAIT DE L’ARTICLE 64.1du règlement sanitaire départemental typeDétermination du renouvellement d’air minimal – locauxd’entrée

EXTRAIT DE L’ARTICLE 64.2du règlement sanitaire départemental type locaux de sortie

N : nombre d’équipement dans le local.(1) Compte tenu des contraintes techniques, les débits retenus seront de préférence arrondis au multiple supé-rieur de 15.(2) Avec un minimum de 3 750 mètres cubes/heure.(3) Avec un minimum de 10 000 mètres cubes/heure.(4) Avec un minimum de 22 500 mètres cubes/heure.Les tableaux ci-dessus donnent des valeurs générales pour chaque type de bâtiment, il faut se référer aurèglement sanitaire départemental type.

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE ▼

829

a) Isolées ou jumelées avec RdC + 1er étage

b) Groupées en bandes si seul RdC

c) En bandes RdC + 1er étage si les structuressont indépendantes

a) Habitations individuelles isolées ou jumeléesavec + de 1 étage sur RdC

b) Individuelles avec un étage sur RdC

c) Individuelles groupées en bandesavec + de 1 étage sur RdC et structuresindépendantes

d) Habitations collectives avec au plus 3 étages sur RdC

Au plus 7 étages sur RdCDistance maxi entre porte d’un logement et escalier ≤ 7 mAccessibilité par « voie engin »

Idem 3e famille A sans contraintes d’étageset de circulation intérieure

Entre 28 et 50 m pour le plancher du logementle plus haut.Accessibilité aux escaliers par les voies engin < 50 m

PROTECTION INCENDIE – DÉSENFUMAGE

BÂTIMENTS D’HABITATIONArrêté du 31 janvier 1986 modifiéClassés en familles suivant le nombre de niveaux et, dans certains cas, selon les conditions d’accessibilité des secours.

Extraits de l’Arrêté du 31 mars 1986Art. 59 – Dans les bâtiments collectifs, les installations de ven-tilation doivent être réalisées de manière à limiter la transmis-sion des fumées et gaz de combustion d’un local en feu à unautre local et à limiter le refoulement de ces fumées et gaz parles bouches d’extraction. Dans tous les cas, tout conduit col-lectif de ventilation mécanique ou naturelle doit être réalisé enmatériaux incombustibles.Système 1Art. 60 – Le fonctionnement du ventilateur est réputé assureren permanence. Cette condition est réalisée quand :– L’alimentation électrique du ventilateur est protégée de

façon à ne pas être affectée par un incident survenant surles autres circuits et ne traverse pas de locaux présentantdes risques particuliers d’incendie, ou assurée par un grou-pe électrogène de secours dont la mise en marche estasservie à la coupure de l’alimentation électrique normale.

– Le fonctionnement du groupe électrogène et du dispositif demise en marche automatique doit être vérifié au moins unefois par mois.

Le ventilateur est, au sens de l’annexe technique VMC :– de catégorie 1 pour un taux de dilution R > 3,5– de catégorie 2 pour 1,6 < R ≤ 3,5– de catégorie 3 pour 1 < R ≤ 1,6– de catégorie 4 pour R ≤ 1 (400 °C – 1/2 h).Toute solution technique permettant d’obtenir les taux de dilu-tion susvisés pourra être adoptée après l’agrément prévu à l’ar-ticle 105.Système 2Chaque conduit de raccordement à un conduit collectif estmuni d’un clapet pare-flammes de degré un quart d’heure dansles habitations collectives de la deuxième famille et dans leshabitations de la troisième famille, pare-flammes de degré unedemi-heure dans les habitations de la quatrième famille, action-né par un dispositif thermique fonctionnant à 70 °C. Ces cla-pets doivent être contrôlables et remplaçables.Ils ne peuvent être utilisés lorsque le système de ventilationassure l’évacuation des gaz de combustion des appareils rac-cordés (VMC – Gaz).

NON PROPAGATION DU FEU ET DES FUMÉES PAR LES INSTALLATIONS DE VMC

RÉGLEMENTATION▼4e

fam

ille

3efa

mill

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fam

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE ▼▼

830

NON PROPAGATION DU FEU ET DES FUMÉESPAR LES INSTALLATIONS DE VMCL’exigence de non propagation du feu et des fumées est satis-faite pour tous les systèmes si l’une des prescriptions sui-vantes est respectée (a ou b).a) Chaque bouche est munie d’un volet pare-flammes dedegré une demi-heure ou le conduit de raccordement éventuelde chaque local au conduit collecteur est équipé d’un clapetassurant le coupe-feu de traversée de 30 minutes. Ces dispo-sitions sont contrôlables et remplaçables. Ils sont actionnéspar un dispositif thermique fonctionnant à 70 °C placé dans leflux d’air extrait, ce dispositif ne doit pas être utilisé lorsque lesystème de ventilation assure l’évacuation des gaz de com-bustion des appareils raccordés (VMC – gaz).b) Le ventilateur est maintenu en fonctionnement :– soit par une source d’alimentation électrique de sécurité,répondant aux dispositions prévues aux articles E.C. 9 (§2) etE.C. 18 pour l’éclairage de sécurité de type c :– soit par une dérivation issue directement du tableau princi-pal et sélectivement protégée de façon à ne pas être affectéepar un incident survenant sur les autres circuits.Dans les deux cas, et en aggravation de l’article E.C. 18, lescanalisations électriques alimentant les ventilateurs doiventrespecter les dispositions de l’article E.L. 3 (§2). De plus, leventilateur doit être, au sens de l’annexe technique VMC figu-rant à la fin de la présente section :– de catégorie 1 pour un taux de dilution R > 3,5– de catégorie 2 pour 1,6 < R ≤ 3,5– de catégorie 3 pour 1 < R ≤ 1,6– de catégorie 4 pour R ≤ 1 (400 °C – 1/2 h).Détermination du taux de dilution (se reporter à la page 141).

LE DÉSENFUMAGE DES ERPEscaliersPas de désenfumage mécanique.– Soit un balayage (désenfumage naturel) : ouverture simulta-née d’un ouvrant en façade ou d’un exutoire en toiture d’unesurface de 1 m2 et d’une amenée d’air de surface identique enbas de la cage d’escalier.

– Soit une mise en surpression par soufflage mécanique dansl’escalier, afin de desservir en air neuf les locaux adjacents àl’escalier.

IMMEUBLE DE GRANDE HAUTEUR (IGH)Arrêté du 18/10/1977 modifié le 22/10/1982Les immeubles sont dits « IGH » lorsque le plancher bas dudernier niveau est situé, par rapport au niveau du sol le plushaut, utilisable par les engins de services de secours :– à plus de 50 m pour les immeubles d’habitation– à plus de 28 m pour les autres immeubles.L’instruction du 7 juin 1974 décrit deux systèmes de désenfu-mage mécanique (solutions « A » et « B »).EscaliersSoufflage mécanique avec :– surpression (20 à 80 Pa)– V = 0,5 m/s à travers porte ouverte.SasSolution « A » = le sas est désenfumé par balayage, fluxascendant de 0,20 m/s (0,20 m3/s par m2 de sas).Solution « B » = sas protégé par suppression et débit souffléassurant V = 1 m/s entre sas et circulation. Ceci revient à com-pléter le débit qui vient de l’escalier, soit vitesse supplémen-taire de passage de 0,5 m/s à travers la porte sas/circulation.(Si ventilation défaillante : volet PF 1h entre sas et circulation).

ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLICArrêté du 25/06/1980 modifiéLes ERP sont classés par types selon la nature de leur exploitation et par catégories d’après l’effectif du public et du person-nel susceptible d’être admis.

TYPES ET EFFECTIFS

L Salles d’auditions, de conférences,de réunions :Salles de spectacles ou à usagemultiple :

M Magasins de vente, centres com-merciaux :

N Restaurants, débits de boissons :O Hôtels, pensions de famille :P Salles de danse, de jeux :R Établissements d’enseignement,

colonies de vacances :S Bibliothèques, centres de documen-

tation :T Salles d’exposition :U Établissements sanitaires :V Établissements de culte :W Administrations, banques, bureaux :X Établissements sportifs couverts :Y Musées.

CATÉGORIES

1er groupe1re catégorie : au-dessus de 1 500 per-sonnes.2e catégorie : de 701 à 1 500 personnes.3e catégorie : de 301 à 700 personnes.4e catégorie : 300 personnes et au-des-sous, à l’exception des établissementscompris dans la 5e catégorie.2e groupe5e catégorie : établissements dans les-quels l’effectif du public est inférieur à cha-cun des nombres fixés dans le tableau ci-dessus pour chaque type d’établissement.

ÉTABLISSEMENTS SPÉCIAUX

CTS Chapiteaux, tentes :EF Établissements flottants :GA Gares :OA Hôtels, restaurants d’altitude :PA Établissements de plein air :PS Parcs de stationnement couverts :REF Refuges de montagne :SG Structures gonflables.

Solution A (dite à 5 conduits)

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE ▼

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PRINCIPALES EXIGENCES SELON LES TYPES D’ÉTABLISSEMENTS (RÉSUMÉ ET SIMPLIFIÉ)Type L (art. L. 30) Doivent être désenfumés : les salles situées en sous-sol, celles > 300 m2 en RdC ou en étage, lesSalles de spectacles… escaliers et les circulations (ou mis à l’abri des fumées), les dépôts de service et resserres.

Type M (art. M 18.19) Doivent être désenfumés : les locaux de vente situés en sous-sol > 100 m2 en RdC ou en étage > 300 m2, les mails et les escaliers

Magasins de vente… ou circulations horizontales encloisonnées (chaque niveau séparément).

Type N (art. N 9) Doivent être désenfumés : salles en sous-sol > 100 m2 ou aveugles.Restaurants, bars… En RdC ou en étage > 300 m2, escaliers et circulations horizontales.

Type O (art. 0 11.12.13) • Niveaux comportant des locaux réservés au sommeil :Hôtels… Les escaliers et circulations doivent être désenfumés et asservis à la détection sauf si :

– la distance à parcourir entre une chambre et un escalier désenfumés est < 10 m,– ou si chaque local est désenfumé mécaniquement,– ou si les locaux sont à un étage au plus sur RdC avec ouvrants de façade.• Niveaux ne comportant pas de locaux réservés au sommeil :– Locaux devant être désenfumés suivant chaque type d’activité.• Les halls > 300 m2 ou utilisés pour l’évacuation doivent être désenfumés.

Type P (art. P 14) Doivent être désenfumées : les salles de danse situées en sous-sol, les salles de jeux en sous-sol > 100 m2, les salles dedanse avec mezzanines,

Salles de danse et de jeux les salles > 300 m2 en RdC ou en étage. Les escaliers et les circulations encloisonnées (sauf si < 5 m en RdC ou étage) doi-vent être désenfumés ou mis à l’abri des fumées.

Type R (art. R 19) Doivent être désenfumés : les escaliers desservant les locaux réservés au sommeil pour les bâtiments avec un étage sur RdC.Établissements Si + de 1 étage sur RdC et locaux réservés au sommeil :d’enseignement, – désenfumage des circulations horizontales et des escaliers encloisonnés (ou mise à l’abri des fumées).colonies de vacances Si + de 1 étage sur RdC et pas de locaux réservés au sommeil :

– soit désenfumage de tous les locaux– soit désenfumage ou mise en surpression des circulations horizontales encloisonnées.Doivent être désenfumées : les circulations horizontales en sous-sol.

Type T (art. T 25) Doivent être désenfumés : les salles en sous-sol > 100 m2, celles > 300 m2 en RdC ou en étage, les escaliers et les Salles d’exposition circulations horizontales encloisonnées (ou mise à l’abri des fumées).

Type U Doivent être désenfumés : les salles > 300 m2 en RdC ou en étage, celles > 100 m2 aveugles en sous-sol, les halls > 300 m2.Établissements de soins Niveaux comportant des locaux d’hospitalisation : désenfumage mécanique obligatoire, sauf dernier étage pouvant l’être

naturellement.

Type V (art. V 6) Doivent être désenfumées : les salles > 300 m2 en sous-sol, les salles > 300 m2 en RdC ou en étage si plafond < 4 m.Établissements de culte

Type W (art. W 9) Doivent être désenfumés : les salles > 300 m2, locaux à risques particuliers > 1000 m3, escaliers et circulations encloisonnéesAdministrations, banques… (ou mise à l’abri des fumées).

Type X (art. X 19) Doivent être désenfumés dans les locaux de maxi 1 étage + RdC : les zones de déshabillage, de stockage de vêtements,Établissements sportifs locaux de matériels fermés, locaux aveugles > 300 m2.couverts Locaux de + de 1 étage sur RdC et sous-sol accessibles au public :

– soit désenfumage de tous les locaux,– soit désenfumage ou mise à l’abri des fumées des circulations horizontales et des escaliers encloisonnés.Les salles polyvalentes à dominante sportive doivent être désenfumées.

Lieux de travail Doivent être désenfumées : les locaux en RdC ou en étage > 300 m2, les locaux aveugles et ceux situés en sous-sol > 100 m2.Décret du 31/03/1992 Tous les escaliers doivent comporter un dispositif de désenfumage naturel ou mécanique.(art. R 235.4.8) Surface des sections d’évacuation des fumées > 1/100 de la surface du local desservi avec un mini de 1 m2 (idem pour les

entrées d’air).Si désenfumage mécanique : 1 m3/s (3 600 m3/h) par 100 m2.

Circulations horizontales communesDésenfumées par balayage, bouches d’extraction et amenéesd’air alternées = idem IT 246 en ERP.– Débit de soufflage ≥ 1 m3/s (3 600 m3/h) par bouche– Vitesse de soufflage < 5 m/s– Ventilateur d’extraction agréé 400 °C/2 h.

PARCS DE STATIONNEMENT COUVERTS– Parcs à un seul niveau de sous-sol : ventilation naturelle oumécanique.– Parcs à plusieurs niveaux de sous-sol : ventilation mécaniqueobligatoire.Ventilation mécanique• Ventilateurs agréés 200 °C/1 h• Débit désenfumage = 600 m3/h par place de stationnement.On utilise généralement des moteurs 2 vitesses afin d’assurerla ventilation de confort en petite vitesse et de réserver la gran-de vitesse pour le désenfumage.• Mode de fonctionnement : asservis à un détecteur de COet/ou à une horloge.

Solution B (dite à 3 conduits)

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE ▼▼

832

PRINCIPE – RÉGLEMENTATION

VENTILATION INDUSTRIELLE

La ventilation générale opère par « dilution » des polluants à l’aide d’un apport air neuf venant de l’extérieur.Les débits sont calculés d’après un « nombre de renouvellements par heure » du volume du local, suivant un type d’activité.Les ventilateurs utilisés sont de type hélicoïde (voir page 180 et 181). Le débit à mettre en œuvre Q(m3/h) se calcule en multi-pliant le volume du local V (m3) par un nombre de renouvellements d’air par heure (N/H), soit : Qm3/h = Vm3 x N/H.

Le tableau ci-dessus donne des fourchettes de valeurs indicatives de N/H. Il est prudent de dimensionner largement les instal-lations en prévoyant une régulation de vitesse permettant de respecter le débit minimal d’air neuf par occupant imposé par leCode du Travail.

Les établissements industriels sont soumis aux dispositions du code du travail.Les locaux visés sont classés en 2 catégories :– « à pollution non spécifique », si la pollution est liée à la seule présence humaine (à l’exception des locaux sanitaires),– « à pollution spécifique », dans le cas contraire.

LOCAUX « À POLLUTION NON SPÉCIFIQUE »

Dans les locaux à pollution non spécifique, lorsque l’aération est assurée par des dispositifs de ventilation, le débit minimal d’airneuf à introduire par occupant est fixé dans le tableau ci-après :<Aucun>

LOCAUX « À POLLUTION SPÉCIFIQUE »

Des dispositifs assurant le captage puis l’évacuation des polluant émis à chaque poste de travail doivent être mis en place, complétés par une ventilation générale.Les objectifs à atteindre sont les suivants :– captage au plus près des sources d’émission de la totalité des polluants à chaque fois que cela est techniquement possible.

Les concentrations en polluants doivent rester inférieures aux seuils admissibles, publiés par circulaire du Ministère du Travail.– dilution et évacuation des polluants résiduels par la ventilation générale.

Le débit minimal d’air neuf à introduire dans un local à pollution spécifique doit dans tous les cas rester au moins égal à celuifixé pour les locaux à pollution non spécifiques.

À ce jour, quatre substances font l’objet de valeurs réglementaires : l’amiante, le benzène, le chlorure de vinyle, le plomb.

Entrepôts 5 à 10Ateliers standards, garages 5 à 10Ateliers de vernissage, peinture 15 à 30Ateliers poussiéreux, polissage, soudage 15 à 30Locaux de charge de batteries 5 à 10Forges, fonderies 20 à 30Vestiaires, sanitaires 10 à 15Ateliers de teinture, blanchisseries 20 à 30

Désignation des locaux Exemples d’activités Débit minimal d’air neuf par occupant(en mètres cubes par heure)

Bureaux, locaux sans travail physique Travail assis du type : écriture, frappe à la machine 25dessin, couture, comptabilité

Locaux de restauration, locaux de vente,locaux de réunions 30

Ateliers et locaux avec travail physique Travail assis ou debout du type :léger assemblage ou triage de matériaux légers,

percement ou fraisage de petites pièces, bobinage, 45usinage avec outil de faible puissance,déplacement occasionnel

Autres ateliers et locaux Travail soutenu, travail intense. 60

VENTILATION GÉNÉRALE▼

TYPES DE LOCAUX▼

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE ▼

833

VENTILATION POUR L’ÉLEVAGEGÉNÉRALITÉSLe but de la ventilation des bâtiments d’élevage est d’assainir l’ambiance intérieure du bâtiment en évacuant la vapeur d’eau etle gaz carbonique dégagés par les animaux, ainsi que les gaz ammoniacaux et sulfuriques émis par les déjections.Suivant les saisons et l’âge des animaux, on doit pouvoir faire varier le renouvellement d’air de 10 à 100 % d’où l’utilisation deventilateurs variables et de régulateurs.

VENTILATION D’HIVER

But : maintenir l’hygrométrie dans des limites acceptables (< 75 %) et évacuer les gaz nocifs avec un débit mini ne pénalisant pastrop le chauffage.

VENTILATION D’ÉTÉ

But : limiter l’élevation de la température intérieure et la fermentation des déjections – débits maxi.

VENTILATION DEMI-SAISON

Débit intermédiaire entre débit été (maxi) et débit hiver (mini).

CALCUL DU DÉBIT MAXI

Permettant de déterminer les ventilateurs. Multiplier les débits d’été du tableau ci-contre par le nombre d’animaux.Ce tableau représente les normes les plus courantes, à faire confirmer par un technicien agricole maîtrisant les critères locaux.

ENTRÉES D’AIR : une fois le débit-global maxi déterminé (Qm3/h), il faut déterminer la surface (dm2) des entrées d’air qui per-mettront l’entrée d’air neuf suivant la formule :

Q m3/h V m/s = vitesse d’airSm2 =

3600 x V m/s maxi admise par les animaux

V m/s maxi : entre 1 et 3 au niveau des entrées d’air, correspondant à des vitesses au niveau des animaux de 0,1 à 0,3 (porcssuivant âge) – 0,2 (lapins) – 0,3 (volailles) – 0,6 (bovins).

ANIMAUX ÉTÉ HIVER ANIMAUX ÉTÉ HIVERPoules pondeuses 12 2 PORCHERIESPoulets de chair 5 0,5 Maternité (truie) 150 30Canards/Pintades 10 2 Porcs 6 à 30 kg 10 2Dindes/Oies 30 3 Porcs 30 à 100 kg 80 10Lapins 8 0,5 ÉTABLES

Veaux (nurseries) 100 15Autre méthode pour les animaux Veaux (engraissés) 200 30ci-dessus : compter 4 m3/h par Bovins 300 50kg d’animaux adultes. Bêtes de bergerie 100 10

EXTRACTION LATÉRALE (VENTILATEURS SÉRIE BP)

Quelques installations types

EXTRACTION PAR GAINE (VENTILATEURS SÉRIE HP)

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE ▼▼

834

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENTLa majorité des climatiseurs fonctionne grâce à un circuit fri-gorifique à compression. Ce principe utilise la propriété d’unfluide appelé « frigorigène », qui absorbe une certaine quanti-té de chaleur lorsqu’il passe de l’état liquide à l’état vapeur.Ce passage à l’état gazeux ne peut s’effectuer, à une tempé-rature donnée, que si l’on apporte au liquide une quantité dechaleur déterminée et suffisante. Pour s’évaporer, le liquideemprunte donc la chaleur des corps qui l’entourent.Ainsi, l’eau bout simplement si le récipient qui la contient estplacé sur une source de chaleur qui l’amène à 100 °C. Demême, l’éther versé sur la peau s’évapore grâce à la chaleurdu corps et de l’air ambiant alors que celui qui reçoit l’étherressent une sensation de froid…La température d’évaporation varie avec le fluide considéré etla pression : en altitude, où la pression atmosphérique dimi-nue, l’eau chauffée à l’air libre n’attend pas 100 °C pourbouillir et s’évaporer. Le changement d’état est réversible : lefluide gazeux redevient liquide si on lui retire la même quantitéde chaleur qu’il a fallu lui fournir pour le vaporiser. C’est cephénomène tout simple qui est utilisé dans les circuits frigori-fiques.

Ainsi, un climatiseur simple se compose de deux échangeurs,le premier appelé « évaporateur » (1), où s’effectue le passage« de l’état liquide à l’état gazeux » avec absorption de chaleur,et le deuxième appelé « condenseur » (3), où s’effectue parcondensation, le retour à l’état liquide avec dégagement dechaleur.Entre ces deux échangeurs, un « compresseur » (2) joue le rôlede « pompe » afin d’assurer la circulation du fluide frigorigène.Les vapeurs de fluide, récupérées en sortie d’évaporateursont ainsi comprimées et condensées, et le liquide est de nou-veau injecté dans l’évaporateur d’un détendeur (4), organe derégulation qui abaisse la pression du fluide et lui permet debouillir à basse température.

CONFORT ET QUALITÉ DE L’AIRLa technologie de la climatisation permet d’assurer une stabi-lité thermique, de maintenir un équilibre hygrométrique parl’humidification ou la déshumidification et de filtrer l’air, …autant de qualités apportant confort et bien-être à l’utilisateur.Toutefois, ceci n’est vrai que dans la mesure où l’installationaura été judicieusement conçue, adaptée, utilisée et entrete-nue pour obtenir, dans le local, un air de qualité.L’air intérieur d’un local climatisé se définit en fonction de plu-sieurs paramètres :• sa température• son humidité relative• sa vitesse de circulation dans le local• sa qualité intrinsèque : qui sera liée à celle de la filtration del’air neuf et de l’air repris et au taux de son renouvellement.Ces différents facteurs sont interactifs et de leur bonne com-binaison résultera une sensation de bien-être, ou au contrairedes troubles divers. Une installation de climatisation permetd’agir sur l’ensemble de ces paramètres.

CLIMATISATION

LES CLIMATISEURS MONOBLOCSSimplicité, robustesse, fiabilité.Conçus en un seul bloc, les climatiseurs Monoblocs offrentune alternative simple et économique aux split system. Du faitde leur compacité, les Monoblocs peuvent être installés par-tout où il est impossible d’implanter une unité extérieure.Simples à mettre en œuvre, ces cli-matiseurs sont prêts à l’utilisation etne nécessitent aucune liaison frigo-rifique. Munis d’un compresseurrotatif, les Monoblocs présententune isolation phonique optimale. Ilspeuvent être à condensation par air(Window) ou par eau (console).

La puissance frigorifique de votre climatiseur doit être adap-tée au volume à rafraîchir. Comptez environ 0,1 kW par m2 àclimatiser, soit environ 3 kW pour une pièce de 30 m2.

LES CLIMATISEURS SPLIT SYSTEMConfort, raffinement, flexibilité.Les performances des Split System ne peuvent que satisfaireles utilisateurs. Composés de deux unités, les climatiseursSplit System existent en deux versions : froid seul et réversible(Clim + Chauffage). Premier avantage non négligeable, l’unitéintérieure respecte les espaces et ne prend qu’une toute peti-te place. Pour ce qui est de l’unité extérieure, elle accueille lesorganes volumineux, susceptibles de générer du bruit. Lesunités intérieures peuvent être de type mural, cassette encas-trable, plafonnier encastrable, plafonnier apparent ou console.La gamme murale offre la possibilité de climatiser plusieurspièces (4 maximum) à partir d’une seule unité extérieure.

Fixes MobilesSplit Monobloc split

Toutes surfaces Jusqu’à Jusqu’à25 m2 25 m2

Au murou au plafond Au sol Au sol• Encastrée• En saillie

Très bon Satisfaisant BonSilen

ceIn

tégra

tion

Surfa

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Type

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limat

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clim

atise

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GÉNÉRALITÉS▼

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE ▼

835

LE CHAUFFAGE THERMODYNAMIQUE RÉVERSIBLE

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

EN MODE CHAUFFAGE

Le système valorise la chaleur naturelle de l’atmosphère pour la restituerdans votre maisonL’atmosphère est chauffée continuellement par le soleil. Cette énergiesolaire vous la ressentez directement par l’ensoleillement d’une belle jour-née d’été. Cependant, elle est aussi présente en plein hiver. Pour chauffervotre maison, on utilise cette énergie extérieure gratuite grâce à son prin-cipe thermodynamique.

PRINCIPE

La chaleur circule naturellement des objets chauds vers les objets froids.On utilise ce phénomène physique pour apporter de la chaleur au réfrigérant et à l’eau, ou au contraire la retirer (voir figure 1).Concrètement, le réfrigérant et l’eau transportent la chaleur tour à tour, en l’absorbant lorsqu’ils sont « froids » et en la diffusantlorsque « chauds », ils rencontrent une source froide. Ils sont les vecteurs de la chaleur circulante.Prenons le cas du réfrigérant. Il passe lui-même d’un état très chaud à un état très froid.• Quand il est très froid, une différence de température est créée entre le réfrigérant et l’air extérieur, même si la température exté-rieure est inférieure à 0 °C. Le réfrigérant absorbe la chaleur due à cette situation et la transporte dans votre maison.• Quand il est chaud, une différence de température est créée entre le réfrigérant et l’eau plus froide. Le réfrigérant lui transmetsa chaleur au niveau de l’échangeur de l’unité intérieure.

1. Unité extérieure2. Unité intérieure3. Lamelle de balayage automatique de

l’air soufflé4. Reprise de l’air5. Filtre à l’air6. Soufflage d’air7. Voyants indiquant l’état de

fonctionnement du climatiseur8. Récepteur des signaux envoyés par la

télécommande9. Plaque signalétique10. Conduites de connexions11. Tuyau d’évacuation des condensats12. 80 mm mini13. 50 mm mini14. 100 mm mini15. 400 mm mini16. 500 mm mini

La série des « Multi » permet de climatiser plusieurs pièces (4 maximum) à partir d’une seule unité extérieure.Deux solutions complémentaires sont disponibles :

2 PIÈCES -BI SPLIT

3 PIÈCES - TRI SPLIT

4 PIÈCES -QUADRI SPLIT

LES SOLUTIONS SPLIT SYSTEMLes plafonniers apparents ou consoles conviennent aux instal-lations de petite puissance et pour des locaux de taille petiteou moyenne.Les muraux compacts sont utilisés dans les mêmes conditionsque ci-dessus mais outre leur élégance hors du commun, ilsoffrent un grand choix de puissances.Les cassettes et plafonniers gainables conviennent aux instal-lations de petite et moyenne puissance et pour des locaux detaille moyenne ou grande, pourvus d’un faux plafond.

3 PIÈCES - TRI SYSTÈME

4 PIÈCES - QUADRI SYSTÈME

CLIMATISEURS MURAUX SÉRIE MULTI▼

LE PLANCHER CHAUFFANT - RAFRAÎCHISSANT▼

II. LES « MULTI SYSTEM »Les versions « multi system » sont réalisées à partir de climati-seurs split system ou bisplit de la gamme « compact ».Raccordés à un ensemble de répartition, ils constituent unesolution simple et économique (disponibles uniquement enfroid seul).

I. LES « MULTI SPLIT »Les « multi split » sont des ensembles complets constituésd’une seule unité extérieure raccordée directement à plusieursunités intérieures de type « compact ». Ils existent en versionsfroid seul et réversible.

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CHAUFFAGE & GÉNIE CLIMATIQUE ▼▼

836

Legende :1. compresseur2. échangeur extérieur3. détendeur4. échangeur intérieur5. plancher chauffant-rafraîchissant6. vanne d’inversion de cycle qui pivote pour

modifier le cheminement du réfrigérant 7. bouteille liquide

SCHÉMA DE PRINCIPE

A – APPORTS DE CHALEUR INTERNES– Occupants– Éclairage– Matériel du bureau (ordinateur, photocopie)– Moteur, fours, etc.– Réfrigérateur

TOTAL

B – RENOUVELLEMENT D’AIR

C – APPORTS PAR RAYONNEMENT DES FENÊTRES– Fenêtres ensoleillées sans stores (à éviter)– Fenêtres ensoleillées stores intérieurs– Fenêtres ensoleillées stores extérieurs

TOTAL des apports par rayonnement

D – APPORTS DE CHALEUR PAR LES PAROIS

Murs et cloisons :– Murs à l’ombre– Murs ensoleillés– Cloisons

Plancher :– Avec local en dessous

Plafond :– Avec local au-dessus– Sous combles ventilés non isolés– Sous terrasse non isolée– Sous combles ventilés, isolés 16 cm– Sous terrasse isolée, 4 cm de polystyrène

Fenêtres :– Ensemble des surfaces vitrées

TOTAL des apports par les parois

DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATIONPossibilité d’estimer les apports de chaleur par l’utilisation de feuilles de calcul simplifié. Pour un calcul précis, se reporter auxabaques et tableaux (fenêtres, parois…) et (ou) appliquer les coefficients correcteurs correspondants.

APPAREILS ÉLECTRIQUESUtiliser un coefficient pondérateur en fonction de la durée de fonction-nement des appareils électriques aux heures les plus chaudes de lajournée. Exemple : machine à café fonctionnant pendant 30 mn à l’heu-re la plus chaude de la journée : coefficient de 0,5.Pour les fumeurs et les clients de restaurants, utiliser le coefficient de 1,3.

Ne prendre en compte que les surfaces vitrées ayantl’exposition la plus défavorable.

VARIATION DE L’ÉNERGIE APPORTÉE EN FONCTION DE L’ÉPAISSEUR

Calcul simplifié

Quantité Énergie Totalapportée W

pers. x 130W x 1W x 1W x 1W x 1

A =pers. x 51 B =

m2 x 250m2 x 130m2 x 65

C =

m2 x 8m2 x 12m2 x 16

m2 x 12

m2 x 12m2 x 32m2 x 40m2 x 4m2 x 14

m2 x 28

D =

TOTAL DES APPORTS DE CHALEUR : lignes A + B + C + D

OCCUPANTS

Coefficient 1 0,8 1,2

Exposition NE E SE S SO O NO Horizont.Énergieapportée parrayonnement 39 202 295 219 312 355 185 508en W/m2

Coefficientcorrecteur

sans Intérieurs extérieursCoefstores

1 0,5 0,25

simple doubleCoef.vitrage

1,18 1= x

CLIMATISATION INDIVIDUELLE

Travailde bureau

Activité ReposRestaurant

Activitéphysique

EN MODE CHAUFFAGE EN MODE RAFRAÎCHISSEMENT

CLIMATISATION▼