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Les parfums français 1

Chelemen Monica Atestat

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Page 1: Chelemen Monica Atestat

Les parfums français

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Nom et Prenom : Chelemen Monica

Classe : XII C

Lycée : Collège National ”Unirea”, Brasov

Professeur Coordonnateur : Petrea Aurora

Année scolaire : 2012

Thème d’attestation: ~ Les parfums français ~

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« À quoi ressemble un professeur ? >>

<< À un flacon qui contient un onguent aromatique. Quand on le débouche, le parfum se répand ; quand on le ferme, le parfum disparaît. »

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Problématique : ~ Les parfums répresentent-ils vraiment un symbole de la France ? ~

SOMMAIRE

La motivation…………………………………………………………………………….4

L’introduction…………………………………………………………………………….5

I. Le parfum d’hier à aujourd’hui………………………………….......6

II. Traditions et nouvelles techniques de créer un parfum…………7

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II.1. L’extraction, le fractionnement, la distillation………………….....7

II.2. Produits et productions…………………………………………………………………………….8

III. Le parfum, une veritable industrie……………………………………………………………..12

IV. Des parfums creés par Français, parfums qui ont devenu célèbres……………………………………………………………...13

V. Le parfum, un symbole pour la France………………………………………………………………..14

VI. Conclusions…………………………………………………………16

La motivation

Aujourd’hui, les parfums sont très importants pour tous les gens; personne sort dehors sans être parfumé. Le parfum est, à l’heure presente, un symbole de la fraîcheur, de la beauté, qui doivent être conservées.

On a choisi ce thème parce qu’on adore les parfums; ce qui m’a fait aimer les parfums, c’est mon père, qui travaille en France. Il m’a apporté des échantillons du chaque parfumerie célèbre,

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qui se trouvent dans le magasin Sephora. Elles m’ont eveillé l’intérêt de chercher en plus d’informations sur elles.

Premièrement, les parfums français sont produits de marque, qui sont achetés par plusieurs des personnes. On a chaque jour un nombre de plus d’un millions des acheteurs des parfums français. Donc, elles sont très appréciéss par le monde.

Deuximèment, les promotions pour les parfums attirent de plus en plus beaucoup de gens. Les odeurs ont réussi d’accaparer ce que toutes les personnes cherchent, c’est-a-dire la posibilité d’avoir une mieux vie en ce qui concerne les pérsonalités chargées d’un nouveau air, donné d’un seulement element: le parfum crée en France.

Enfin, on éspère que le thème choisi va avoir un succés dans la détérmination des gens d’utiliser de plus en plus les parfums qui offrent un état tellement excellent.

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Introduction

Le parfum… ce mot évoque pour nous un monde fascinant et complexe, peuplé de matières premières naturelles d’exception, un monde où les odeurs, en plus de leur effet reconnu sur notre psychisme, ont un but avoué de séduction, d’affirmation de notre personnalité ou de notre humeur, et bien sûr de plaisir pour soi et pour les autres.

Le mot parfum viendrait de l’expression per fume, qui signifie « par la fumée », probablement suite aux usages traditionnels et anciens de fumigations sacrées, médicinales ou rituelles (par exemple d'encens ou de différentes substances végétales). Il est apparu tardivement dans la langue française (aucune mention avant 1528). Dérivé du verbe « fumer », il a d’abord évoqué des substances odoriférantes qui se brûlaient avant de prendre son sens actuel au XVIIe siècle.

Dans cet attestation, on essaye de connaître mieux les parfums françaises, leur compositions, les techniques de fabrication un parfum au moment actuel. On doit justifier aussi que les parfums constituent un symbole de la France, un élément qui serve à la création de l’identité française.

Ce thème a le bût d’eveiller les intérêts de tous les personnes qui aiment les parfums et non seulement; on va essayer de faire une courte présentation de l’histoire des parfums, de procédés de fabrication d’un parfum, enfin de démontrer le fait que les parfums constituent un symbole pour la France.

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I. Le parfum d’hier à aujourd’hui

Les vestiges laissées au Moyen-Orient par les civilisations de l’Antiquité indiquent un usage des cosmétiques. Les Sumériens, les Babyloniens, les Hébreux et les Égyptiens les employaient à des fins magiques et rituelles, médicales, ou encore comme parure, en tout cas dans les categories les plus élevées de la hiérarchie sociale. Il n’est pas rare que les recettes de fabrication aient été gravées dans la pierre. On a trouvé des peintures pour le visage et pour le corps, ainsi que des huiles et des onguents, dans les pots et des jarres ou sous forme de batons et de crayons, dont certains datent du IVE millénaire av. J.-C. Les civilisations antiques du Moyen-Orient semblent avoir prêté unde grande attention aux yeux: les cosmétiques utilizes protégeaient ceux-ci des mooches et du soleil éblouissant. Les cils, les paupières et les sourcils étaient peints en noir avec du khôl, une pate à base de suie et d’antimoine ou de galena. Les Égyptiens bordaient la partie inférieure de l’oeil avec une pate verte contenant principalement de la malachite pulvérisée et soulignaient le contour de l’oeil avec un mélange préparé à partir d’oeufs de fourmis écrasés.

À l’époque médiévale, la parfumerie connaît en Occident un recul certain. Depuis que Rome s’est écroulée, au Ve siècle après J.C., sous les coups des barbares, l’art du parfum s’est réfugié dans l’empire byzantin. De plus, à la suite des Pères de l’Eglise, l’usage profane des senteurs, symbole de la frivolité du monde païen, est condamné. Mais, au fur et à mesure que les croisés reviennent de leurs lointaines expéditions en Orient, ils en rapportent cosmétiques et senteurs (en particulier, l’eau de rose). On attribue aux Arabes, héritiers des connaissances antiques en la matière, un rôle déterminant dans l’évolution de la parfumerie grâce à la mise au point de l’alambic et du serpentin. Ces instruments permettent la distillation de l’alcool, technique qui ouvre la voie aux parfums modernes. Le premier produit parfumé à substrat alcoolique apparaît en Europe au XIV e siècle : c’est la célèbre "Eau de la Reine de Hongrie", à base d’esprit de vin et de rosmarin. Considérée comme une véritable panacée, elle protège de tout, même de la peste. L’arrivée de ce fléau qui frappe la France de plein fouet en 1348 et décime en quelques années le quart de la population européenne favorisera un usage intensif des parfums. Soupçonnant l’eau d’ouvrir les pores de la peau à l’air pestilent, les médecins conseillent de recourir, pour se nettoyer, aux vertus purifiantes et protectrices des substances aromatiques.

L’odeur est évidemment un concept culturel dont les valeurs variant selon les époques et les lieux. Aujourd’hui, en Occident, on est sensible à l’air empuanti par une nouvelle peste, celle de la pollution, et les odeurs qui évoquent la nature sont à l’ordre du jour. Lessives et produits d’entretien se parfument d’odeurs de lavande, de fleurs exotiques ou de senteurs des montagnes, toutes synthétiques, et absolutement pas naturelles, mais il semble que cela n’empêche pas les clients d’acheter. L’odeur corporelle des homes comme des femmes se doit remplacée par une fragance légère, brute, marine, ou épicée pour les homes, fleurie, ou sensuellement entêtante pour les femmes. ( Le Français dans le monde, n˚336)

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L’histoire du parfum est intimement liée à celle de la civilisation, si bien qu’il est impossible d’en dater l’apparition. Dès l’Antiquité le parfum est tour à tour instrument de culte, soin médical, rite d’hygiène ou de beauté, mais il est aussi très tôt considéré comme un plaisir pour le corps et l’esprit et utilisé comme instrument de séduction.

II. Traditions et nouvelles techniques de créer un parfum

On constata, dès l’Antiquité, le pouvoir qu’ont les corps gras à absorber les odeurs. Ainsi, les Égyptiens faisaient déjà macérer les fleurs dans des graisses chauffées au bain-marie; ils obtenaient une pomade riche en essences florales. Cette technique portait le nom d’enfleurage à chaud. Mais certaines plantes, tels le jasmine ou la tubéreuse, étaient anéanties par la chaleur.On imagina alors de procéder à l’enfleurage à froid. On étalait de la graisse sur des surfaces lisses régulièrement recouvertes de fleurs.

II.1. L’extraction

À la fin du XIXe siècle, les parfumeurs mettent au point une nouvelle technique d’extraction. On remplit un extracteur d’un solvant volatile, ether de pétrole ou de benzene. Avec ce solvant , on effectue plusieurs lavages pour extraire tous les parfums. Le solvant ainsi perfume est ensuite envoyé dans un décanteur pour éliminer tout rest d’eau provenant des fleurs. Lorsqu’il n’y a plus d’eau, le solvant s’évapore et on obtient une <<concrete>>. Elle est

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alors brasée avec de l’alcool dans des batteuses puis filtrée et glacée afin d’extraire les cires végétales. Après une dernière concentration, on obtient <<l’absolue>>.

Le fractionnement

C’est une distillation fractionnée qui sépare les essences en isolant leurs corps chimiques. Ce procédé permet d’améliorer les essences. En fractionnant certaines huiles essentielles, on peut obtenir unde odeur différente de l’odeur initiale. Ainsi, à partir de l’essence de geranium, on peut obtenir une senteur de rose.

À ces methods traditionnelles s’ajoutent aujourd’hui de nouvelles techniques très sophistiquées de distillation ou d’extraction. Mais c’est surtout en matière d’arômes de synthèse que les progress sont les plus spectaculaires. Les entreprises ont équipé leurs usines dematériels très modernes qui permettent de produire par synthèse toute une gamme de nouveaux arômes. Enfin, depuis septembre 2003, un robot de production automatique de compositions parfumées est en function dans une des entreprises de la region grassoise.

La distillation

C’est un procédé introduit par les Arabes au IVE siècle, mais que connaissaient dèjá les Égyptiens et les Grecs. Pour extraire les huiles essentielles parfumées que contiennent les plantes(fleurs, feuilles, raciness ou resins des arbres), on met les plantes dans un alembic et on envoie de la vapeur d’eau surchauffée qui se mélange aux huiles parfumées, donant par condensation une eau aromatique qui se sépare des huiles essentielles. Il faut de très grandes quantités de plantes ou de fleurs pour extraire les essences( 200 kg de lavande par exemple pour obtenir 1 kg d’essence de lavande, et 3000 kg de roses centifolia pour obtenir 1 kg d’essence de rose).

II.2 Produits et productions

Un parfum est constitué :

• d’une partie odorante concentrée (mélange d'huiles essentielles, absolues, concrètes...), souvent appelée "parfumage"

• d’un support (alcool, huile, baume)

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• et éventuellement d'un fixateur, comme la poudre de racine d'Iris. Néanmoins, ce sont souvent les notes de fond qui servent de fixateur.

Selon le support, on obtient différents types de parfums :

Les parfums alcooliques - ce sont les plus courants. Le support est l’alcool (éthanol). Celui-ci a l’avantage de bien solubiliser les composés odorants et d’être très volatil, ce qui lui permet de s’évaporer pour ne laisser sur la peau que le parfum. Il assure aussi la bonne conservation du produit. La concentration en concentré odorant détermine la puissance et la tenue du parfum.

Les parfumes alcooliques sont les plus courants. Le support est l’alcool (éthanol). Celui-ci a l’avantage de bien solubiliser les composés odorants et d’être très volatil, ce qui lui permet de s’évaporer pour ne laisser sur la peau que le parfum. Il assure aussi la bonne conservation du produit. La concentration en concentré odorant détermine la puissance et la tenue du parfum. On distingue :

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ZOOM : Les fixateurs, quezaco?

►En parfumerie, on appelle « fixateurs » des composés odorants de haut poids moléculaire, donc peu volatils, qui vont améliorer la ténacité du parfum. Ces composés participent aux notes de fond du parfum et sont ceux que l’on sentira le plus longtemps. Dans les parfums naturels la poudre de racine d’Iris est connue pour jouer le rôle de fixateur. On peut également utiliser de l’extrait CO2 d’Iris, mais aussi d’autres notes de fond comme l’absolue de Benjoin, les huiles essentielles de Vétiver, Patchouli, Cèdre, Sauge sclarée, Bois de Guaïac, Bois de Santal…

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Type de parfum Concentration Tenue

Parfum 15 à 30%, voire jusqu'à 40% un à plusieurs jours

Eau de parfum 8 à 20% plusieurs heures

Eau de toilette 6 à 12% 2 à 3 heures

Eau fraîche inférieure à 8% 1 ou 2 heures

Les parfums huileux - il est aussi possible de réaliser des parfums huileux en dissolvant des matières premières odorantes dans de l’huile. Vérifiez bien que toutes vos matières premières sont solubles dans l'huile. Les parfums huileux sont très doux sur la peau et s'utilisent par petites touches sur les zones que l'on souhaite parfumer.

Les parfums solides - souvent appelés « concrètes de parfum », les parfums solides sont une autre forme de parfum huileux, très pratique en voyage ou dans votre sac à main. Les composés parfumants sont dilués dans une base de type baume : mélange d'huile végétale, de beurre végétal et de cire de soja ou acide stéarique. Ces parfums solides s’appliquent en petite quantité derrière l’oreille, sur le plexus, à l’intérieur des poignets…

Pour produire des parfums, on utilise des matières premières naturelles, végétales et animals, et des produits de synthèse. Il faut savoir que les fragances créées aujourd’hui sont à 80% destinées au parfumage promotionnel.

Les matières végétales – pour les obtenir, on utilise diverses parties des plantes: les fleurs, les tiges et les feuilles, les fruits, les graines, les racines, les bois, les herbes aromatiques, les épines et les rameaux, les écorces.

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Pour faciliter la mémorisation et la création d’accords, les parfumeurs classifient généralement les odeurs en différentes catégories. Cette classification est variable mais contient généralement :

(Cf page17)

En parfumerie, les parfums sont classifiés en familles olfactives codifiées selon les notes et accords qui les composent.

Les matières animals – on utilise aujourd’hui essentiellement quatre essences animals,

le plus souvent sous forme synthètique. Elles jouent le rôle de fixateurs et on les trouve surtout dans les parfums masculins, du moins pour les trois premières; le musc, une sécrétion produite par un cervidè mâle appelé chevortin portemusc, le castoréum, une excrétion sébacée du castor, la civette, une sécrétion de l’animal du même nom, l’ambre gris, une sorte de calcul rénal rejeté par le cachalot.

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III. Le parfum, une véritable industrie

Aujourd’hui, le parfum est devenu une véritable industrie : chaque lancement d’un nouveau parfum est précédé d’une analyse marketing approfondie pour définir le style du parfum et son placement sur le marché : avant même d’être composé, le parfum est déjà un « produit » conceptualisé. Il est ensuite lancé à l’aide d’un budget « publicité » considérable. Il est assez triste de savoir que seuls 1 à 3% du prix de vente final d’un parfum correspondent au prix du concentré odorant, le reste étant surtout le prix du marketing qui l’entoure !

La parfumerie moderne est aussi une parfumerie standardisée : la vente à large échelle de parfum au grand public a inévitablement engendré un besoin de reproductibilité. Or cela est difficile, voire impossible, avec les matières premières naturelles : comme les vins, les huiles essentielles ont leurs bonnes et leurs mauvaises années, aussi bien en qualité qu’en quantité. Les prix des matières premières fluctuent donc beaucoup, et leurs odeurs fluctuent aussi selon l’origine, le savoir-faire du distillateur, la saison, l’année… L’industrie de la parfumerie ne pouvant pas accepter ces aléas, elle est devenue aujourd’hui en majeure partie une parfumerie de synthèse : les produits synthétiques sont beaucoup moins chers et leur odeur est toujours identique.

Selon la Fédération des Industries de la Parfumerie, l’organisation représentative de l’industrie des produits de beauté (parfumerie, cosmétique, capillaire, hygiène et toilette) qui regroupe les quelque 250 entreprises en France de ce secteur, soit 97% du marché, 2003 a été << une année réussie pour les parfums français >>. En présentant son bilan d’activité pour l’année écoulée , la FIP a précisé que l’ensemble du chiffres d’affaires de la profession s’était élevé à plus de 13.5 milliards d’euros. Elle a également souligné que les produits de parfumerie made in France sont aujourd’hui présents dans 202 pays au monde. La France est le premier exportateur mondial devant les États-Unis avec 30 % de l’offre international.

En France, même la situation est excelente puisque les citoyens sont les premiers consommateurs de parfums par habitant au monde. Chaque jour, on vend 172 000 flacons de parfum et chaque Française achète annuellement environ 190 euros de produits de parfumeries d’hygiène ou de beauté. On observe aussi un véritable essor de produits masculins qui représentent désormais 10.5 % des parts du marché national. Les grandes marques

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françaises(L’Oréal, Chanel, Dior, Givenchy, Guerlain, Yves Saint-Laurent…) occupent quatre des huit premières places sur le marché mondial, avec une part de marché d’environ 35 %. Elles génèrent ainsi des milliers d’emplois, et d’énormes chiffres d’affaires.

Les deux plus grands groupes français sont L’Oréal qui fabrique et distribute les marques Lancôme, Ralph Lauren, Cacharel, Giorgio Armani, Paloma Picasso et Lanvin, et Louis-Vuitton-Moët-Hennessy, propriétaire de Christian Dior, Guerlain, Givenchy et Kenzo. Un lieu où, depuis des siècles, sont cultivés les roses, le jasmin, la lavande, les iris et le mimosa ainsi que les plantes aromatiques pour en tirer des essences est Grasse, la vraie capitale des parfums en France. Dans cette petite ville ensoleillée, perchée sur les contreforts des Alpes-de-Haute-Provence, 2 000 personnes travaillent pour la parfumerie et les arômes et génèrent un chiffre d'affaires de près de 3 milliards de francs par an (600 millions de dollars), soit 50 % du marché de la parfumerie et des arômes alimentaires français et 6 % du marché mondial. Certains grands groupes du parfum, comme Sanofi, y sont présents. Mais le métier, à Grasse, c'est l'essence, avec des noms comme Givaudan-Roure ou Robertet. Même si les fleurs ne sont plus guère cultivées sur place, en raison de coûts de production trop élevés : c'est maintenant de Bulgarie, de Turquie ou de Madagascar que viennent les fleurs et, bien sûr, les épices. Malgré les difficultés et les délocalisations, la tradition subsiste à Grasse. C'est ainsi queRobertet y fabrique, notamment, des essences sur mesure pour la clientèle du Moyen-Orient, qui va jusqu'à payer 3 000 à 5 000 francs (600 à 1 000 dollars) le litre de compositions où se mêlent les essences les plus nobles. Ce royaume du parfum voit naître des vocations : deux soeurs, héritières de la marque Fragonard, viennent ainsi de relancer quelques-uns des parfums de cette marque autrefois célèbre. Mais, inversement, le coût de la main-d'oeuvre et les preoccupations d'environnement - l'industrie des parfums est très polluante - poussent certains à vouloir se délocaliser. (Le Français dans le monde, n˚ 336)

IV. Des parfums creés par Français, parfums qui ont devenu célèbres

Entre le Paris des créateurs de senteurs prestigieuses et Grasse, la capitale historique des fleurs et des professionnels du "nez" sur la Côte d'Azur, la France possède les plus belles références de la filière "parfumerie", dont la Maison Guerlain.

On a ci-dessus une chronologie avec une selection subjective de parfums d’hier et d’aujourd’hui qui sont autant d’évocations d’un certain << air du temps >>.

1921: N˚ 5 de Chanel 1925: Shalimar de Guerlain 1929: Soir de Paris de Bourjois 1930: Joy de Jean Patou

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1945: Femme de Rochas 1948: L’air du temps de Nina Ricci 1959: Monsieur de Givenchy 1966: Eau Sauvage de Christian Dior 1969: Ô de Lancôme 1977: Opium d’Yves Saint-Laurent 1978: Azzaro pour hommes d’Azzaro 1979: Anaïs Anaïs de Cacharel 1985: Poison de Christian Dior 1987: Loulou de Cacharel 1990: Trésor de Lancôme 1992: Angel de Thierry Mugler 1993: Jean-Paul Gaultier de Jean-Paul Gaultier 1995: CK One de Calvin Klein 2001: Nu d’Yves Saint-Laurent 2004: First de Van Cleef & Arpels

Quelques mots sur N˚ 5 de Chanel et son créateur:

Déjà célèbre pour l’esprit totalement novateur qu’elle a insufflé à la mode, Gabrielle Chanel bouleverse les codes de la parfumerie en lançant, en 1921, un parfum révolutionnaire : le N˚5. La richesse inedited de sa composition, en opposition à la sobriété du flacon et à la déroutante simplicité de son nom, démodé irrémédiablement tout ce qui l’a precede, et donne au monde une leçon de modernité. Considéré comme une icône du XXE siècle, le parfum le plus vendu dans au monde a ouvert la voie au style olfactif de tous les parfums de Chanel. Autour de ses valeurs de luxe et de simplicité s’est édifiée une image de marque qui repose sur la cohérence de tous les elements visuels qui entourent les fragrances. Couleurs, graphisme, mais aussi photos et films publicitaires auxquels les plus grands noms de la photo et du cinema prêtent leur talent, pour mettre en scène un univers inimitable de créativité et de seduction.

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V. Le parfum, un symbole pour la France

Le parfum constitue un des emblèmes de la diffusion des produits français dans le monde. À Moscou, Londres, Tokyo, Berlin, New-York, Madris ou Rome, les noms de Chanel, Dior, Guerlain, Yves Saint-Laurent sont des ambassadeurs d’une certaine idée de luxe, de féminité, de raffinament associée à l’image de la France. Qui dit parfum dit aussi formule secrete, discretion sur le chiffres, mystère sur l’alchimie qui permet l’obtention du précieux liquide. Lever le voile et mieux connaître cet art est donc tout à fait justifié.

De plus, le parfum, appartenant à l’image archétypale de la France, au raffiné de ses manières et à son patrimoine culturel, semble d’être un parfait vecteur pour enseigner la langue française. Selon un reportage fait par Valérie Lajeanne, une formation basée sur un support totalement novateur, alliant découverte de l’univers du parfum, surnommé << Le Français au parfum >>, est destinée à donner à la langue française un dimension avant-gardiste, et interactive. Avec l’aide des quelques élèves, ce projet a suscité l’intérêt de personnes qui sont excités à l’idée de faire part de leurs << expériences parfumées >> en langue française. Donc, le français est devenu un moyen d’expression et non plus une barière à la communication, << l’odorat s’est mué en parole >> . En effet, à la frontier des sens et des sentiments, du vécu et du ressenti, les odeurs nous parlent et le parfum permet de parler de tout.

● Une curiosité :

- Pourquoi les parfums français ont une tellement longevité ?

-Les parfums français sont des produits très appréciés par le monde; ils ont réussi d’accaparer beaucoup de gens qui, à leur tour, ont parlé aux autres sur ces magnifiques créations des Français. Les compositions de l'école française sont délicates, harmonieuses et possèdent beaucoup de finesse. Elles doivent être renouvelées au cours de la journée afin d'assurer un sillage doux et discret. Ces compositons assument la structure classique du parfum : tête, coeur et fond.

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VI. Conclusions

Les conclusions sont très justes. On sait maintenant plus d’informations sur les parfums que nous utilisons chaque jour.

Premièrement, les parfums répresentent vraiment un symbole de la France, grâce aux ses créateurs français. Ils ont réussi de transformer avec une petite bouteille de parfum, l’industrie des parfums dans une art.

Deuxièmement, ce que a été très intéresant a été le fait que ces odeurs ont eu la capacité d’attirer de plus en plus des personnes, en montrant qu’aujourd’hui, elles sont les plus representatives pour une femme ou pour un homme, qui doit se sentir toujours très bien.

Troisièmement, leur histoire se continue aussi dans nos jours, en essayant de dominer le monde, un fait qui nous montre qu’ils sont des liquides indispensables pour les hommes et pour les femmes.

En conclusion, les parfums répresentent un petit ami de vie du chacun d’entre nous.

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Annexes

Aldéhydes : en parfumerie, les aldéhydes sont le plus souvent des molécules synthétiques mais ils existent à l’état naturel dans le zeste des agrumes. Les aldéhydes diffèrent olfactivement suivant leur taille, mais ils apportent généralement une note légèrement métallique et grinçante. Ils donnent de l’envolée et de la puissance aux compositions florales, comme le fameux Chanel N°5.

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Coumarine : composant principal de la fève de Tonka, elle a une odeur douce, poudrée, amandée, qui peut évoquer la paille séchée, le foin ou le tabac blond. Elle est indispensable à la constitution de l’accord fougère, mais on la retrouve aussi en note de fond de nombreux parfums orientaux ou boisés.

La pyramide olfactive

On distingue, dans l’ordre ou elles arrivent à notre nez :

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La bibliographie:

1. <<Le français dans le monde>>, n˚ 336, Nov.-Déc. 2004 2. <<Parfums d’Histoire>> Habit de parfumeur, par Maurice

Brunetti, Éditions <<Les Presses du Midi>>, 20013. www.aroma-zone.com

4. http://1000fragrances.blogspot.com/2008/03/de-la-parfumerie-franaise.html

5. http://fr.wikipedia.org/wiki/Parfum

6. http://www.ulric-de-varens.com/

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