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ART ANTIQUE Présentation de la discipline, bibliographie. Mot de celte apparait pour la première fois auprès des auteurs de langue grecque au 6 ème siècle avant JC. Auteurs qui nous ont parlé des celtes, ce sont des marins, géographe, donc connaissance d’ordre géographie. On a une carte sur la connaissance des grecs sur la présence des celtes. Il se trouve autour du bassin méditerranéen, Marseille se trouve dans cette zone. Ce terme de Celte a été utilisé à propos de Marseille, qui était une cité ligure près du territoire celte. (Hécatée de Milet, 509 AV JC.) Hérodote et Polybe, Tite-Live et Tacite pour les langues latines. Ces sources nous informent la présence de celte en Espagne, en France, en Italie mais aussi en Grèce et en Asie mineur et actuel Turquie. Deux évènements qui ont marqué le monde grec et romain, le sac de Rome quand les gaulois sont dans Rome et que les romains vont être battus. En 279 AV JC, les celtes qui sont partis de l’actuel Serbie et Hongrie, arrivent jusque Delphes, ces bandes armées vont être refoulé. On n’a pas de lieu archéologique mais il nous reste la toponymie, nom de personnes celtiques. Les romains qui vont combattre les celtes en Italie, vont aussi combattre les celtes en Espagne. Tacite et d’autres auteurs vont relater la conquête de la Grande-Bretagne, 84 AV JC. Celtos, celti, galataé, celtoi. Plusieurs termes, on ne sait pas ce que représente le mot celte ou départ, personne ou territoire ? La langue celtique va être absorbée complètement par la langue latine. Ces gaulois ne parlent plus leur langue. Ce n’est qu’avec la renaissance que l’intérêt pour l’antiquité, les érudits vont s’intéresser aux celtes, on va traduire les auteurs grecs, romains… En Angleterre, Bretagne, celto-mania, 18ème. On parle toujours de celte aujourd’hui. Confusion selon ce dont on parle. Notion d’art, si on regarde le mot art, il apparait à la fin du 12 ème siècle AP JC. On parle d’arts libéraux. 1752, beaux-arts, on se consacre à la beauté, idéal esthétique. Le mot art s’est transformé au fil du temps, qui correspond aujourd’hui à la création des œuvres d’art. A la renaissance, l’art repose sur les œuvres religieuses. Mais avant le christianisme, de quoi va-t-on parler ? On s’intéresse à des sociétés polythéistes, qui n’a rien à voir avec la notion des beaux-arts. Depuis quelques années, un ouvrage très peu nombreux dans le monde, Mr Kemble, a consacré sa vie aux études de la langue anglaise ancienne, c’est un spécialiste du Moyen-Age. Il a des qualités de réflexion propre et a été très vite été reconnu par ces travaux. A

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ART ANTIQUE

Présentation de la discipline, bibliographie.

Mot de celte apparait pour la première fois auprès des auteurs de langue grecque au 6ème siècle avant JC. Auteurs qui nous ont parlé des celtes, ce sont des marins, géographe, donc connaissance d’ordre géographie. On a une carte sur la connaissance des grecs sur la présence des celtes. Il se trouve autour du bassin méditerranéen, Marseille se trouve dans cette zone. Ce terme de Celte a été utilisé à propos de Marseille, qui était une cité ligure près du territoire celte. (Hécatée de Milet, 509 AV JC.) Hérodote et Polybe, Tite-Live et Tacite pour les langues latines. Ces sources nous informent la présence de celte en Espagne, en France, en Italie mais aussi en Grèce et en Asie mineur et actuel Turquie. Deux évènements qui ont marqué le monde grec et romain, le sac de Rome quand les gaulois sont dans Rome et que les romains vont être battus. En 279 AV JC, les celtes qui sont partis de l’actuel Serbie et Hongrie, arrivent jusque Delphes, ces bandes armées vont être refoulé. On n’a pas de lieu archéologique mais il nous reste la toponymie, nom de personnes celtiques.

Les romains qui vont combattre les celtes en Italie, vont aussi combattre les celtes en Espagne. Tacite et d’autres auteurs vont relater la conquête de la Grande-Bretagne, 84 AV JC. Celtos, celti, galataé, celtoi. Plusieurs termes, on ne sait pas ce que représente le mot celte ou départ, personne ou territoire ? La langue celtique va être absorbée complètement par la langue latine. Ces gaulois ne parlent plus leur langue. Ce n’est qu’avec la renaissance que l’intérêt pour l’antiquité, les érudits vont s’intéresser aux celtes, on va traduire les auteurs grecs, romains…

En Angleterre, Bretagne, celto-mania, 18ème. On parle toujours de celte aujourd’hui. Confusion selon ce dont on parle.

Notion d’art, si on regarde le mot art, il apparait à la fin du 12ème siècle AP JC. On parle d’arts libéraux. 1752, beaux-arts, on se consacre à la beauté, idéal esthétique. Le mot art s’est transformé au fil du temps, qui correspond aujourd’hui à la création des œuvres d’art. A la renaissance, l’art repose sur les œuvres religieuses. Mais avant le christianisme, de quoi va-t-on parler ? On s’intéresse à des sociétés polythéistes, qui n’a rien à voir avec la notion des beaux-arts.

Depuis quelques années, un ouvrage très peu nombreux dans le monde, Mr Kemble, a consacré sa vie aux études de la langue anglaise ancienne, c’est un spécialiste du Moyen-Age. Il a des qualités de réflexion propre et a été très vite été reconnu par ces travaux. A Hanovre il va collecter l’archéologie des premiers germains. A Dublin il va faire une conférence et elle a été publiée par les érudits de l’époque. Il fait partie des premiers entre les celtes du continent et ceux de Grande-Bretagne et d’Irlande. C’est en 1890, en GB, mis au jour, Arthur Evans, il trouve un saut qui a des motifs locaux, il va le publié, et introduire une notion chronologique. Aylesford, Kent, GB. Les plus anciens travaux sont britanniques.

J. Romilly Allen, Celtic Art, 1904. Ingénieur civil qui s’intéresse à l’archéologie. Cet ouvrage est fortement référencé. Il intègre ce qu’on connait de l’archéologie des celtes sur le continent. Il intègre le site de Hallstatt, Basse Autriche, ce village à donner son nom au premier Age du fer. Il y a une richesse naturelle du sel. Très grosse nécropole, qui a été fouillée, en 1846, publication en 1864, on a des dessins très précis. La Tène, Neuchâtel, Suisse, Civilisation La Ténienne, deuxième Age du fer. Cite exploré en 1856. Allen publie aussi, et conservation des collections dans les musées. Mais perte d’une partie. Répartition des trouvailles par matériaux. Il considère que ces œuvres relèvent des arts décoratifs.

Trois trouvailles :

· Pilier, Pfaslzfeld, Rhénanie-Palatinat, Allemagne, texte publié en 1849, monument identifié comme romain.

· Nonweiler-Schwarzenbach, Sarre, Allemagne, Objet d’une tombe, 1849, publié 40 ans plus tard et considéré comme étrusque.

· Waldalgesheim, Rhénanie-Palatinat, Allemagne, 4ème siècle AV JC, trouvaille en 1869, femme enterrée. Dans la publication de 1870, bijoux, copie gauloise des motifs étrusques.

P.Jacobstahl, Early Celtic Art, 1944, c’est un helléniste, il a travaillé sur l’art grec. Il vient travailler au musée de Stuttgart, il voit sur des coupes attique, des feuilles d’or, et il constate que ce n’est pas grec, et les qualifie de celtique, il va devenir le spécialiste de l’art celtique. 5ème -3ème siècle Av JC, constate qu’il n’y a pas l’image de l’homme. Les celtes n’ont pas reproduit le corps humain dans les proportions humaines. La tête est beaucoup représentée.

Après la deuxième guerre mondiale, deux auteurs :

Pierre Lambrechts, exaltation de la tête dans l’art celte.

Lengyel, l’art gaulois dans les médailles, 1954, orientation différente, importance du support des monnayages.

1970, JVS.Megaw, australien thèse sur la représentation de la tête dans l’art celtique, ouvrage, catalogue des trouvailles, il développe ces vues.

SUITE VOIR BIBLIOGRAPHIE.

Région : Rhein-Hunsrück-Kreis, Allemagne.

Pilier de Pfalfeld (Avant 1608-1609), c'est la plus ancienne que l'on connait. Il est signalé qur ce pilier était à côté de la chapelle de Palfeld. Après 1739, monument déplacé à plusieurs reprise. En 1805, monument déplacé, il sera placé sur un piédestal en marbre noir, ce monument est interprété comme étant romain. Nouvelle route construite, ce monument revient dans le canton d'origine. En 1845 le pilier est placé devant un cimetière à côté de Pfalfeld. Monument exposé en plein air jusqu'en 1934.

Restitution du pilier en 1639 et 11989, qui indique qu'il y a une partie en hauteur avec une tête seul au sommet, mais ce n'est qu'une proposition.

Série de photographie, le socle est une demi-sphère, il y a un support sous cette demi-sphère. On a ensuite 4 faces qui vont en s'amenuisant. Chacune des têtes sont bien identiques mais comparables. Elles ont comme une forme de poire inversée, triangulaire. Le visage à les yeux ovales le nez triangulaire. Au niveau du front il y a des traits qui forme un motif de rosace. Tête avec couronne de feuilles. Motifs apparemment semblable mais il y a une légère asymétrie, au niveau des feuilles. Motif ternaire en dessous de la tête, au dessus on deux S qui forme un motif commun. Pour encadrer les côtés on a un motif torsadé. A la base de l'image on a aussi une S qui va être inversé sur deux d'entre-eux.

Retrouve-t-on ce motif ailleurs ?

Nécropole Rascheid, « Königsfels », 1893-1977, Trier-Saarburg Kreils, Allemagne.

Zone de montagne, richesse naturelle en fer, courant 5ème beaucoup de nécropole identifiée. Rituel de l'inhumation est prédominant, sous tumulus. Sur la plateau Suisse on inhume plus sou des tumulus, c'est comme l'inhumation actuelle. Dans cette nécropole on a beaucoup de tombe, tumulus D1, mobilier trouvé. On a donc une épée dans son fourreau, l'épée en fer et le fourreau en tôle de bronze (vérifier). On va avoir une anse (pour tenir le bassin), qui est considérée comme une importation. L’agrafe, caractéristique d'une tombe avec des épée. On a une tête en haut du crochet, il est moulé avec une tête en relief et prolongé par une tige avec un rivet qui sert à fixer la tôle de bronze qui ornemente la partie supérieure, tenu par un rivet. Tête assez proche du pilier, les yeux ne sont pas semblable, le nez quadrangulaire, figuration de la bouche, on des formes oblongues marquée par des pointillée. Sur la plaque on a des motifs curvi-linéaire, tracés au compas, géométrisation des motifs.

Proposition de reconstitution, on suppose qu'il y a des anneaux sur les côté de l'agrafe.

Autre exemple :

Beischeid, « Bei den Hübeln », tumulus 6.

Présence char à 2 roues, associé à l'épée. Vocabulaire lié à la guerre. Surtout des hommes qui sont enterrés. Il n'y a pas de femmes.

Agrafe différente en fer ajouré, très belle pièce. Cet épée est très ornementée sur la lame en fer et au niveau de la fixation de la poignée, on a de l'os, une perle de corail, objet fiché, tête au sommet. On des yeux, arcades sourcilière prolongées avec le nez. On a comme une mentonnière, motif pointillé, qui encadre les motif oblongs.

Heidelberg, 1893

On a sur cette têtes des yeux tout rond, avec nez quadrangulaire, rosace sur le front, motif de feuilles au dessus qui sont creusées à l'intérieur. A l'arrière on a un visage, mais ce ne peut être cela, car les motifs arrière correspondent aux motifs de rosace.

Glauburg-Glauberg, 1996.

Statue trouvée dans un fossé. Grâce à cette tête on sait que la statue de Heidelberg appartenait à une statue. Au niveau du front on a des rosaces, et cette coiffe qui encadre la visage avec légère asymétrie. Au niveau du cou on un motif, probablement un torque qu'on retrouve dans une tombe à côté en or qui a exactement le même motif. Le personnage est équipé militairement avec son bouclier. La position avec les jambes sont parallèle, jambe très fléchi : faite pour être vu en pied. On a pas de pied. Possible que ce soit une vocation culturelle.

Motif autour de la tête, ce qui est admis, est la représentation du Gui, Pline l'ancien fait allusion du Gui et rappelle les celtes druides cueillent le Gui qui pousse sur le chêne Rouvre. Graphiquement les feuilles de Gui on une légère asymétrie, et les petites boules blanches sphérique et petit pédoncule.

Datations :

Glauburg-Glauberg, 500 AV JC

Heidelberg 5ème siècle AV JV

Pfalzfeld, 400 AV JC

Rascheid 450-400 AV JC

Bescheid 400 AV JC

Horovicky, Bohême, république tchèque. C'est une phalère. Ornement utilisé pour les chevaux, poitrail ou tête. On a des petites têtes, les tiges partent du dessous du coup, double feuilles qui encadrent entièrement le tête. Contexte peu fiable mais historiquement intéressant, car lien en la Bohême et la Rhénanie.

Deuxième partie : Forme orientalisante,

Weisskirchen, Tumulus 1. On observe toujours des petites têtes. Si on reste sur l'idée d'un végétal, mais elles tombent. On l'a interprété comme un motif originaire d'autre zone, on parle de palmette.

On retrouve une épée en fer avec un fourreau en bronze, décors très finement gravés. Epée assez courte, 5ème siècle, épée longue 4ème siècle. On a une bouterolle, partie qui permet d'assembler les deux plaques du fourreau pour que la pointe de l'épée ne soit pas abîmée. On a un anneau, qui est fait de deux demi-tôle recouverte de corail. On a une partie de l'agrafe qui est associé d'une fibule avec t^te humaine avec bonnet un peu haut qu'on retrouve dans le folklore par la suite.

Agrafe de ceinture, trou pour le rivet pour avoir une tige de métal et la plaque en bronze moulé. On a un élément central et de part et d'autre figuration qui semble symétrique. Personnage humain encadré par des animaux, c'est le maître des animaux, c'est l'intégration du mot orientalisant. Représentation de la tête seule, on a pas les feuilles, mais on a une S de par t et d'autre qui est une coiffe. L'animal est assis sur son arrière train, il a une aile, image donc extérieure. De l'autre côté on a une tête à la renverse. Animaux tête contre tête de chaque côté.

Reconstitution graphique du fourreau d'épée, décor de corail, avec agrafe en bronze avec décors de corail, corail avec cette couleur orangé, qui vient de la baie de Naples ou de Marseille. Corail rouge vient de Birmanie mais là la couleur est beaucoup plus douce. C'est donc un objet très particulier. Ici panoplie guerrière spécifique, cela peut être un emblème honorifique.

Expansion étrusque vers le Sud de la France mais aussi au niveau des Alpes pour trouver du minerai, c'est pourquoi on trouve des objets étrusques dans cette région, lien culturel, aspect économique.

Glauburg-Glauberg, très large tumulus avec trois tombe, statue trouvée à côté de la tombe n°1 dans un fossé. On a une cruche qui a été sortie intacte. Motif du « maître des animaux », Goulot porte des décors et l'anse au bout on a une personnage assis en tailleur et animaux qui ont la tête complètement retournée, avec motif de la S. Avec cette Oenochoé, première moitié du 5ème siècle. Rentre bien dans la première phase du Deuxième âge du fer.

Sur le site de Glauberg, tombe n°2. Fin 5ème courant 4ème. Cruche, pas faite en une seule pièce, deux demi qui sont riveté, anse avec décors, et sur le couvercle on a l'anse du couvercle. Même façon de concevoir l'animal, queue bien figurée, une aile, et la tête retournée. On parle d'animaux fabuleux. On parle d'art orientalisant. Sous le bec tubulaire, on a un dessin de gravure, travail très fin, on a des motifs curvilinéaires ou de rosace.

Basse-Yutz, Moselle, France, 1927. Trouvaille fortuite de deux ouvriers, vaisselle, British Museum. On a sur les anses des oenochoés, on a un animal représenté, il tourne le dos. On a dit que c'était un loup, hypothèse. Autre hypothèse, pièce rapportée, donc avec plusieurs éléments, n a donc parlé d'influence chinoise, c'est pourquoi on a cette élongation au niveau de la forme. Dans quelque tumuli on a a trouvé de la soie.

Dürrnberg bei Hallein, Basse-Autrihce, Tombe 112, zone très riche archéologiquement. On a le sel terrestre, Hallstatt détruit par une avalanche et ce site va émerger. Tombe très riche. Zone de transit entre l'ambre qui vient de la Baltique et le sel terrestre qui peut servir de monnaie d'échange.

Tombe 112, tumulus pillé mais reste quelques éléments. Exemple avec une cruche qui à une forme celtique. Sur l'anse on a un animal fabuleux. Corps de de l'animal avec la tête de l'animal qui mange une tête humaine. On pourrait penser que la tête porte l'animal. On peut y avoir le motif des maîtres des animaux. Autre animal sur le rebords avec animaux qui ressemblent à deux tapirs. On a des végétaux sur la partie supérieure de l'anse.

Hölzelsau, VB Kufstein, Autriche, Motif du maître des animaux, animaux dragons, le personnage tient la tête des dragons. On parle souvent de tête d'équidé, c'est une hypothèse possible. Zone des alpes, ou on a beaucoup de représentation de chevaux, surtout au premier âge du fer. L'interprétation d'équidé n'est donc pas forcément abérante. On a sur les côtés des oiseaux aquatiques avec le corps et le bec, hypothèse aussi. Ce motif du maîtres des animaux n'est pas très fréquent on en a 5 en tout, on attribue une influence orientalisante, interprétation très spécifique.

la culture figurative de l’archaïque et la naissance de Rome

l'objectif : connaître les éléments qui contribué à faire devenir la culture figurative de Rome . Autour de Rome dans le temps et l'espace. C'est connaître tous les éléments qui ont fait naître Rome. L'empire Romain va conquérir tous le monde qu'ils connaît à l'époque.

Histoire de l'art antique, la Grèce, manuel de l'école du Louvre. Holtzhmamn, Pasquier / histoire de l'art, l'art romain, manuel de l'école du Louvre. Barat / manuel d'histoire/

plan de l'empire :

le tour de l'Afrique, l’extrême orient, l’extrême occident.

Tous seront des citoyens de l'empire.

Le médium principal sont les images. Elles sont lues par tous le monde. C'est un langage figuratif.

1 Ara Pacis , l’hôtel de la paix d'auguste à Rome. Qui se trouve à Coté du Tibre. 11 avant JC. Monument commémoratif. Autour une décoration complexe.

Représentation de la consécration des membres de la famille d'Auguste., tous les membres de la famille sont représenté. C'est un support solide pour faire durer l'image de cette famille, ou des monuments historique. Représentation de la Terre mère avec deux amours ( symbole de la terre nourrissante, la paix qui amène la culture sur la terre)Le regard est organisé, va vers les personnes les plus importantes. Guirlande : typique de l'art augustin. Les guirlandes de fleurs, fruits sont tenues par des têtes de bœufs. Le bœuf était sacrifié. La sculpture était peinte. Auguste établie la paix à l'intérieur, et à l'extérieur de Rome. Tout programme figuratifs nécessite 3 éléments : l'artiste ( qui a fait l’œuvre et désigne du coup une école) . A qui l’œuvre d'art est destinée ? par exemple 2 Carpentras : France. Représentation d'un célèbre relief de trophée d'armes, avec prisonniers gaulois. Arc de triomphe ( ou passe les grand victorieux, qui a reçu l'imperium.). Est destiné à un certain public.

Vase géométrique récent : deuxième moitié du 8ème, ovoïde. Cratère. Chypre. Représentation de cheveux, avec double hache sur le haut.signe du pouvoir de l'age du bronze à Mycènes.

Ara Pacis intérieur: un autel qui s'élève sur 4 marches. Au dessus du podium, une table d'autel fermé sur chaque côté. Le support de cet table est décoré d'acrotères, de motifs fleuris et de lions.

Su le côté gauche de l'ara pacis, se situe 6 vestales, un flamine et peut-être Auguste en Pontifex Maximus.

Sur le côté droit, une petite frise représentant une procession sacrificiel de prêtres et de victimes. On y voit des animaux menés au sacrifice par 12 victimaires qui ont dans les mains les objets du sacrifice: des plateaux, des couteaux et des bâtons

Horologium Augusti: c'est un cadran soleil monumentale dédié au dieu Sol. Il est constitué par un obélisque de granit rose de 21,79m de haut importé d'Égypte Il lie Auguste au soleil et donne à son pouvoir une dimension cosmique (plus large que son étendue terrestre). Il est destiné à identifié Auguste comme le maitre du temps.

Mausolée d'Auguste: il a été conçu du vivant d'Auguste pour servir de sépulture à sa famille (les cendres de nombreux membres de la dynastie Julio-Claudienne y seront déposés). Les défunts étaient incinérés par l'ustrinum (endroit dans la Rome antique où l'on brûlait le corps, et qui ne tenait aucunement au tombeau où devaient être déposées les cendres). Il portait à son sommet une statue colossale d'Auguste ( en parallèle avec celle d'Alexandre).

Les portraits d'Auguste

-Meroe, bronze 27-25 av. J-C: Conservé au British Museum. Provient d'une statue grandeur nature. Les yeux proviennent d'un matériau rapporté. Auguste était dit-on fier de son regard car il le disait ''impossible à soutenir''. Il était censé fasciné ses sujets à distance.

-Auguste âgé, vers 10 ap. J-C: Conservé au Musée du Louvre. Plus proche d'un archétype crée alors que l'empereur avait plus de 60 ans.

-Auguste de Cerveteri, posthume: Conservé au Musée du Louvre. Date de l'empereur Claude. Représente Auguste portant une couronne de chêne.

-Auguste prima porta:

Découverte le 20 Avril 1863 dans la villa de l'Impératrice Livie à Prima Porta près de la Via Flaminia à quelques kilomètres de Rome.

Statue en Marbre, copie d'une statue en bronze exécuté en 20 av. J-C ou immédiatement après. Fut copié en marbre pour Livie à la mort de son mari Auguste en 14 ap. J-C ou immédiatement après. Mesure 2,6m de haut et est conservé au Musée du Vatican.

Auguste est représenté en Imperator avec la tenue militaire. Il est debout, s'appuie sur la jambe droite et a la jambe gauche en arrière (position de Chiasme). Il porte une cuirasse ouvragée. Il est représenté sous des traits idéalisé. Il a à ses pieds un cupidon qui chevauchent un dauphin.

-Visage: il est assez lisse et idéalisé: un crâne large, un menton étroit, des sourcils fortement marqué, un nez aquilin, une bouche arrondie, un cou large et court. La statue est reconnaissable. La coiffure est de type prima porta, elle se définit par des mèches: une mèche vers la droite et une autre vers la gauche qui donne un effet de pince.

( Il existe d'autre types de coiffures tels que l'actium et la lubicana.)

Les traits du visage sont la réminiscence de celui du doryphore de Polyclète. Les expressions faciales de calme et de maitrise de soi montre le caractère de l'homme au vue de sa réponse à la situation (Parthes). Il y a une combinaison dans l'expression du visage entre l'athlète grec et le regard lointain.

-Posture: Sa posture est assez proche de celle du doryphore de Polyclète.

Hypothèse sur la position des bras:le bras gauche devait le geste de l'allocution ou devait tenir un bâton de commande et le bras droit devait tenir une lance inversé ou une branche de laurier symbolisant la victoire.

-Aux pieds: Cupidon qui chevauchent un dauphin:

Cupidon: représente l'ascendance divine revendiqué par Auguste à la suit de son adoption par César (Cupidon/Éros est le fils de Vénus/Aphrodite).

Dauphin: représente la victoire navale d'Actium qui a assuré à Auguste la suprématie et mit fin aux guerres civiles. Il représente aussi la naissance de Vénus.

Tenue militaire mais pieds nus: cette nudité des pieds indique le notion de divinité d''Auguste et son caractère héroïque.

-Cuirasse: Elle contient l'essentiel de l'iconographie. On voit l'anatomie: un corps assez idéalisé, musclé. La cuirasse a une composition circulaire (on peut la comparer avec le bouclier que reçoit Enée dans l'Eneïde de Virgile). Elle célèbre un exploit, celui de la restitution des enseignes romaines par Parthes en 20 av. J-C ( Auguste restaure la paix et la prospérité).

Au centre: 2 personnages: un représentant de Parthes (peut-être le Roi Phraalès IV) qui tend les enseignes romaines à un personnage vêtu des uniformes militaire romaine (Tibère) avec à ses pieds la louve romaine.

[Les parthes: premier contact avec Rome: vers 90 av. J-C. Une absence d'entente qui conduit à une guerre. Crassuis subit une défaite en 53 av. J-C à la bataille de Carrhae et perd les enseignes romaines: une véritable humiliation pour Rome. Auguste les récupère par la négociation.]

De part et d'autre: des figures féminines (représentant peut-être les pays conquis), hispaniques ou germaniques tenant un fourreau.

Sur la partie supérieure: au centre, le ciel sous les traits d'un homme et de part et d'autre de lui , le dieu soleil sur son char et 2 figures féminines: une figure ailée qui tient une torche (représente soit la lune, soit aurore et la rosée).

Sur la partie inférieure: une allégorie cosmique des divinité protectrice: Apollon sur un griffon, Artémis sur un cerf et Thélus avec une corne d'abondance.

Sur les pattes d'épaules: des sphinx le sceau de l'empereur.

-Statue: Donne une image glorieuse du princeps, met en scène son imperium: c'est une œuvre de propagande. Son attitude corporelle indique un caractère décidé. Cette statue symbolise l'insigne de son pouvoir.

-Auguste de la Via Labicana: Conservé au Musée national des Thermes à Rome. C'est la première représentation du type Labicana. Il y en a une grande diffusion dans l'Empire romain. Cette statue représente Auguste en Pontifex Maximus, en toge (Togatus) et la tête couverte (Capité Vélato). Daté de 12 av. J-C (terminus ante quem) date à laquelle Auguste accède au Pontificat.

-Temple d'Auguste à Ankara: C'est une temple pseudo diptère octostyle La colonnade n'est pas conservé et le temple est aujourd'hui réduit au pronaos et à la cella.

-Maison carré de Nîmes: Date du 1er siècle ap. J-C. C'est un temple pseudo-diptère hexastyle. Il se dresse sur le haut d'un podium rectangulaire de 2m de haut dont la base est attique (Tore/Scotie/Tore. Il a une architrave à trois faces qui contient une frise végétale luxuriante qui se développe sur les façades Est, Sud et Nord.

-Temple d'Auguste et Livie: C'est un temple périptère sine postico hexastyle. C'est une dédicace à Livie: il fut d'abord dédié à Auguste puis rededié à Livie par son neveu.

Les temples augustéens

Avec ces temples,il y a une amplification des schémas traditionnels, une solemnisation de leur apparence externe par l'emploi systématique du marbre et par la multiplication et la densification de supports, un accroissement de la dimension verticale et une accentuation de la frontalité, ainsi qu'une richesse ornementale et une portée symbolique des éléments supérieurs des ordres, des chapiteaux et des entablements.

Le trophée d'Auguste à la Turbis

Surplombe la baie de Monaco. Construit en 7-6 av. J-C à la gloire d'Auguste,vainqueur des campagnes des Alpes.

La pierre calcaire nécessaire pour ériger le Trophée d'Auguste a été extraite de la «carrière romaine», située à environ 500 mètres de là, où l'on peut encore voir les traces des sections de colonnes découpées dans la pierre. Il se trouve sur la via Julia Augusta (du nom de l'empereur Auguste), continuation de la via Aureliaqui reliait Vintimille à Cimiez(Nice).

À l’origine (d’après les architectes Formigé père et fils) la base principale faisait 35 m de longueur, la 1re plate-forme 12 m de haut, la rotonde comptait 24 colonnes et la statue d’Auguste trônait à 49 m de hauteur. Le trophée restauré mesure actuellement 35 mètres de hauteur.

Sur la façade ouest du Trophée de La Turbie, à l’arrivée de la Via Julia, est gravée la dédicace du Sénat en l’honneur de l’Empereur suivie du nom des 44 peuples pacifiés (notamment celtes, ligures, vénètes, germains entre autres peuples) qui s'étendaient sur l'ensemble de la chaîne alpine, de l'Adriatique à la Méditerranée, énumérés dans l’ordre géographique, de l’Orient à l’Occident.

L'architecture grecque au IVème siècle : l'Asie Mineure

--> ex : monument des Néréides (découvert au milieu du XIXème siècle) se trouvait à Xanthos, sorte de "capitale" de la province de Lycie. Les habitants sont les alliées des Troyens lors de la guerre de Troie et sont menés par deux héros dont Sarpédon. La ville dépend du roi de Perse jusqu'à la conquête d'Alexandre le Grand.

La dynastie qui régnait sur la ville est le commanditaire de ce tombeau monumental érigé en 380 av.JC. Il est d'ailleurs le précurseur d'une série de monuments, donc le Mausolée d'Halicarnasse.

Elevé sur un très haut podium afin qu'il se voie de très loin. On remarque donc une volonté personnelle des dirigeants de laisser une empreinte dans l'art de leur époque, en opposition à la volonté collective d'une ville de laisser des monuments à la postérité.

L'édifice est de l'ordre ionique et possède un programme iconographique intéressant en montrant des thèmes grecs et orientaux (alors que les sculpteurs sont des Grecs, ils ont donc fait l'effort de représenter des thèmes locaux). Le décor important sur le socle le montre : sculptures en haut-relief représentant une Amazonomachie (composition en triangle : une Amazone à terre au milieu d'un Grec et d'une Amazone qui se battent), une scène d'audience (le personnage principal est assis sur un trône avec derrière lui ses soldats. Il a un parasol au-dessus de sa tête, ce qui est typiquement oriental), une ville assiégée (ce qui est rare).

Le monument tire son nom des statues féminines qui se trouvent dans les entrecolonnements : des néréides (=divinités marines).

--> ex : mausolée d'Halicarnasse (n'existe plus). Tombe monumentale pour le roi Mausole (=éponyme = quelqu'un qui donne son nom à quelque chose). Achevé vers 350 av.JC et construit par la femme/sœur du roi Artémise. Il fait partie des 7 Merveilles du Monde. L'architecte supposé est Pythéos et les sculpteurs sont en partie connus grâce aux écrits de Vitruve : Scopas, Léocharès…

L'iconographie est également riche : haut-relief représentant l'Amazonomachie (composition en triangle : une Amazone à terre entourée de deux Grecs prêts à l'achever) avec la figure récurrente du cheval cabré, la Centauromachie, une course de char.

Remarque : l'Amazone est toujours habillée.

De nombreuses statues ont aussi été retrouvées. Vêtues d'habits orientaux, on a longtemps cru qu'elles représentaient Mausole et Artémise mais on n'en a aucune certitude. Des statues animales font également un bestiaire très riche : lions gardiens du mausolée, cochons…

Tout en haut de l'édifice, il y a un quadrige tiré par la représentation de Mausole sous les traits du dieu Apollon.

LES 7 MERVEILLES DU MONDE DANS L'ANTIQUITE :

•La Pyramide de Khéops

•Les Jardins Suspendus de Babylone

•La Statue de Zeus

•Le Temple d'Artémis

•Le Mausolée d'Halicarnasse

•Le Colosse de Rhodes

•Le Phare d'Alexandrie

Les mutations des "Siècles Obscurs" (XI°-X° siècle av. Jc)

Les palacios étaient entourés de remparts comme à Tirynthe. Aux alentours de 1200, l'effondrement de ces sociétés dites mycénéennes, vont conduire les grecs à changer définitivement de culture, de société. Elles ont été détruites progressivement tout au long du 13° siècle. Est-ce le résultat des migrations qui ont transformé les sociétés, ou est-ce dû à l'érosion naturelle?

L'étude d'une manière générale, montre clairement, que les nouvelles sociétés vont avoir un héritage extrèmement pauvre. Nous allons voir la disparition définitive de ces systèmes palatials. C'était un système organisé autour d'un roi, avec des archives qui étaient tenues. Ces constructions, à leur disparition, ne permetteront plus de développer une architecture en pierre. A partir du X° siècle, la pierre sera remplacée par les briques crues, puis cuites. Au niveau des échanges, on constate que les matières premières sont peu nombreuses, alors qu'à l'époque mycénéenne, ces matières voyageaient et donnaient naissance à un échange commercial important.

Le pire évènement est la disparition de l'écriture, le linéaire B. Cet évènement fait que les siècles du XI° au X° siècles sont obscurs. Il y a la disparition des archives de ces palais, et les sociétés ne laissent pas de traces précises concernant leur organisation. On sait que les sociétés étaient réunies sous forme de villages du XI° à la fin du X° siècle. Nous allons voir la présence de ces villages qui auront comme point commun de refléter l'image d'une société gérée collectivement. Il va y avoir un bâtiment plus important que les autres, mais il n'y a pas d'élite sociale qui commandait ces sociétés. L'absence de chefs est le point commun de ces villages. L'implantation de ces villages est très importante à connaître, car progressivement, ces hameaux vont s'organiser ensemble, autour d'un espace civil qui est celui de l'agora, ou autour d'un espace de culte et c'est de cette manière que va naître la cité, c'est-à-dire, par le phénomène de synécisme (création d'une cité nouvelle par la fusion de plusieurs agglomérations antérieures). Il v a y avoir le mélange entre les lieux sacrés et les lieux civils. Il faudra attendre le VI° siècle pour revoir apparaître les anciennes cités. Nous avons un ensemble de hameaux qui sont construits en hauteur (comme Montségur), sur une motte. On a ce style d'occupations assez dense, mais de manière organisée. Les ruelles séparent les différentes maisons à toit plat. C'est avec la présence de bâtiments un peu isolés que l'on sent la création des espaces un peu particuliers, mais rien n'indique la présence de chefs. Il n'y a pas une mode d'occupation très net, mais parfois on réinvestit les sites ruinés des palacios.

Les maisons restent constituées d'une seule pièce, mais il y a un site qui se distingue très nettement de l'ensemble des cités connues: le site de Lefkandi qui se situe sur l'île d'Euboä. Il ouvre le débat sur le passage vers une société nouvelle. Ce site est resté connu comme un hérôon (bâtiment où l'on vouait un culte aux héros, le fondateur d'une cité par exemple). Autour de ces contextes funéraires, il y a toujours ce monument associé, souvent confondu par les mausolés. A Lefcandi, il y a eut un hérôon qui semble avoir joué un rôle important dans la création d'une nécropole de Toumba. Ce grand bâtiment datant du X° siècle, est entouré de tombes, mais qui sont elles postérieures. L'hérôon est très long, de forme héllipsoïdale, et en même temps péristyle (tout autour court une galerie, sauf dans la partie située au niveau du porche), plan tripartite: porche, une pièce centrale principale, et après avoir franchi un couloir flanqué de deux pièces, on arrive dans cette espace absidiale qui est partiellement conservé. Le bâtiment est entièrement construit en briques, et les supports sont en bois, avec une première assise en pierre, c'est pourquoi l'état de conservation reste faible. L'intérieur de l'abside était occupé par des cavités dans le sol qui devaient recevoir des grandes jarres, des denrées de stockage, et dans la partie centrale, deux grandes fosses sont découvertes sous le sol. Ce qui faut souligner, c'est que cette forme de plan, tripartite mais surtout absidiale, va connaître un grand succès ensuite. C'est donc une sorte de précurseur, et à partir du IX° siècle, ce plan va être utilisé pour les temples grecs. Ce sera repris tout au long de l'époque Géométrique.

La présence des fosses concervant des restes d'inhumations et d'incinérations placent cet hérôon dans une position très importante. Dans une des fosses, nous avons un grand cratère chypriote datant du XI° siècle av JC, et les cendres, sans doûte du chef de cette maison, et des armes. Dans cette fosse, on a aussi l'inhumation d'un femme, avec des fibules et des colliers, sorte de pectoraux se trouvant sur son torse. C'est un contexte exceptionnel pour l'époque, avec la présence d'incinération (1ère connue dans le monde grec, jusqu'à cette date c'étaient des inhumations). La Grèce est coupée des échanges avec l'extérieur, pourtant les matériaux des bijoux semblent venir d'ailleurs.

A côté de cette fosse, sont découverts les squelettes de 4 chevaux, très propablement sacrifiés. A partir de ces éléments, on tire comme conclusion qu'il s'agirait d'une demeure initialementt, qui par la suite, est devenue une tombe que l'on a recouvert avec un tumulus. Ce contexte reste très important car il montre que même si, on crée au X° siècle, un nouveau type de plan qui va se propager, même si le monde grec n'a plus de chef, il y a une sorte de résistance dans le pouvoir royal sur cette île d'Euboä. Un chef a l'air de s'imposer a Lefkandi, car autour de cette tombe d'autres tombes vont se réunir autour de l'hérôon. Cette île d'Héboé n'a pas du avoir une véritable rupture avec l'occident ou l'orient.

Tombe d'Atrée, Mycènes, en Grèce

Tombe en forme de tholos en espace circulaire avec une coupole construite en pierre.

Il y a une entrée marquée qui donne sur les dromos (couloirs en grec) qui amènent jusqu'à la sortie de la tombe. L'ensemble est recouvert par un tumulus.

Cette période est marquée par l'apparition du Fer. Ce nouveau métal entre dans le quotidien des civilisations du 1er millénaire, et on commence à produire des outils. Le fer est un métal qui permet de créer des outils plus résistants.

En ce qui concerne les images plus générales, les images importantes sont les images en argile comme des figurines découvertes dans le sanctuaire de Gazi, e Crète, et en plein air. Ce sont des figurines au geste de l'épiphanie. Ces figurines datent du XII° siècle, mais elles trouvent néanmoins des parallèles avec la fin de l'Age du Bronze. Sur la première, les oiseaux, qui sont importants dans la culture mycénéenne, viennent se poser sur la tête de cette figurine. On ne sait pas si ce sont des divinités. Sur la deuxième, on a sur la tête du personnage, la double corne qui est le symbole du palais de Minos à Cnossos.

A gauche, nous avons une figurine en faïence découverte dans le palais de Cnossos datant du XV° siècle. Et à droite, on a une figurine datant des Ages Obscurs, présentant les mêmes attributs que la figurine en faïence avec le serpent entouré autour de ses bras.

Il y a une tendance à s'appuyer sur les symboles seulement dans cette zone de Lafkandi. C'est aussi sur ce site que l'on trouve une figurine étrange qui est un centaure peint, à tête humaine, bien que le corps reste un animal comme on a l'habitude de faire à cette époque. La tête est faite de manière sommaire, et sur l'une des jambes arrières de ce centaure, il y a une sorte de cicatrice avec la peinture. Une fois encore, on a affaire à une icone: Achille, scène mythologique. En ce qui concerne la céramique, les Ages Obscurs nous donnent des exmples de vases ornés de géométrie. On commence à rentrer dans une période où les formes des vases sont réalisées avec des compas pour tracer les décors en cercle.

L'incinération commence à arriver, et on voit la présence de certains mythes dans l'imaginaire de ces sociétés du X° siècle.

Epoque géométrique commence au 9° siècle av. Jc.

Il y a une distinction entre les espaces privé, public, funéraire et sacré. L'agora fait son apparition, c'est l'espace public au centre de la bourgade. Il y a la constitution des nécropoles pour l'espace funéraire, avec la séparation du monde des morts et des vivants. Ces nécropoles donnent des informations sur la pratique funéraire et leurs croyances de l'au delà. Il y a la distorsion des pôles liés à l'artisanat, à l'extérieur de la ville mais aussi à l'intérieur de l'agora. Il y a l'apparition de l'écriture au 8° siècle av. Jc. Phonistique aux Phéniciens et des lettres: alpha consonnantique (avec ajout de voyelles). On voit les premiers contacts avec le monde extérieur, notamment l'Egypte. Il y a donc des importations lointaines. L'espace privé est composé des maisons individuelles.

Espace funéraire

A Athènes, dans le quartier de Kerameïkos, on a trouvé la trace de céramique et de poterie pour les nécropoles.

A Dypilon, on a trouvé des tombes avec des fosses d'1m de hauteur avec des vases. On a affaire à des incinérations. Il y a des grandes amphores avec les cendres du défunt et d'autres objets d'offrande dans la tombe.

Géométrique ancien: -900 -850

Le décor reste sommaire et est purement géométrique, linéaire, avec une frise principale (idée de mener le regard vers la partie centrale): avec métopes et triglyphes.

Géométrique moyen -850 -775

Pyxix: céramiqe à recevoir des bijoux...

Surface plus occupée par la frise géométrique. Marquée par l'apparition des zoomorphes stylisés.

Géométrique récent -775 -700

La surface des vases est entièrement occupée par une frise horizontale, avec des scènes anthropomorphes à caractère narratif. Ex: le grand vase de Dipylon (1,55 m de hauteur). C'est une amphore de table avec une fonction funéraire, ce qui explique le choix du potier de s'installer près d'un espace funéraire. Des animaux sont représentés et défilent de manière répétitive avec une superposition de frises. Il y a l'apparition de la figure humaine avec une jambe allongée. On peut y voir une scène prothésis, qui est une scène de funérailles où le corps du défunt est exposé sur son lit funéraire, et il est représenté plus grand que les autres. Présence d'un enfant ayant les mains sur la tête, ce qui est la symbole de la lamentation.

C'est un style avec l'horreur de vide, tout l'espace est occupé. Il y a la scène de l'Ekphora, où le défunt est transporté vers la nécropole. Au dessus il y a le char surmonté d'un cocher et le cheval. Un cratère est une cruche servant à couper le vin avec de l'eau. Le symposium est le fait de partager le repas. On retrouve certaines scènes poétiques comme celles d'Ibycos, poète grec avec Héraclès et les fils de Moiloinas.

Oenochoé Athènes, scènes avec frises représentant des animaux répétitifs. Scène de naufrage Ulysse? Il faut comprendre l'acceptation des mythes de la poésie qui sont les seules principales sources. Les grecs ont réinterprété selon leur propre style iconographique des apports orientaux. On les retrouve à Athènes, mais aussi en Italie du sud. C'est précieux pour l'iconographie mais aussi pour la chronologie.

L'espace sacré

Nous sommes dans une période architecturale pauvre, et dans les lieux d'espaces sacrés on a plein d'objets divers associés aux offrandes. Les sanctuaires à l'époque géométrique n'offrent pas des temples. Le sanctuaire est un espace consacré aux divinités, en plein air, souvent délimité par une pérybole: téménos ou espace délimité. Il lui faut le bomos (l'autel et choeur d'un sancturaire). On peut avoir un sanctuaire sans temple, mais pas sans autel.

A l'époque géométrique on a déjà le choix de grands lieux de cultes (Olympie, Delphes, Denos). A partir du VII°siècle, à l'époque archaïque, on construit des temples. Ces grands sanctuaires semblent avoir déjà leurs origines à l'époque géométrique. On avait simplement un autel, souvent volumineux qui permettait aux prètres de faire des sacrifices, et aux fidèles de se réunir dans un espace collectif.

Ces offrandes sont de natures diverses: zoomorphes et anthropomorphes. On note ces figurines de personnages rendus de manière stylisée, très simple. Le personnage de droite est souvent interprété comme le personnage de Zeus. On a l'apparition de quelques figurines en bronze, ce qui est très rare.

La statuaire grecque reste en grande partie composée de grandes représentations divines. On y a trouvé des trépieds, avec des figurines servant de décoration aux anses. Elles ont les mains perforées pour recevoir le rivet. Ces statuettes sont très stylisées. Il fallait rendre la statuette humaine, très filiforme, rendue avec beaucoup de simplicité. Plus on avance vers la fin du VIII° siècle, les artisans travaillent de mieux en mieux les techniques venant de l'orient (martelage, fixation par rivet...), et se mettant en place dès la fin de l'époque géométrique. Ces figurines deviennent de plus en plus souples, le corps est beaucoup moins droit, régulier. Les personnages portent des attributs qui permettent de mieux comprendre leur appartenance à un groupe. On trouve des écuyers, des guerriers, des chevaux qui montrent la richesse du dédicant. Les visages deviennent de plus en plus précis et les casques apparaissent sur ces personnages. Il y a la volonté de créer des scènes narratives, comme à Olympie, en évoquant une ronde avec des hommes et des femmes, ou des scènes de chasse avec des animaux. Les cochers avec leur char, occupent une place importante, et les chevaux sont des éléments éparses, qui montrent clairement que l'apparition de soldats sur le char et la présence du cheval est une iconographie qui se répand dans le travail toreutique (du métal). Ces chevaux restent très stylisés, réalisés avec le martelage, et pliés pour avoir des pièces très fines.

Le désir de surpasser les autres et la coutume de faire hommage aux dieux ont poussé très tôt les Grecs à rivaliser de générosité et d'ingéniosité dans leurs offrandes. Les trépieds étaient associés à des cuves. C'est ainsi qu'au cours du VIII° siècle av Jc le chaudron en bronze, simple ustensile utilitaire, se métamorphose en une offrande complexe et colossale, tant par leur dimensions (plus de deux mètres de hauteur dans certains cas) que par leur décor, les dédicants essayant de se surpasser. Une ornementation de motifs linéaires, soit en relief, soit gravés, en vient à couvrir les pieds, au profil de plus en plus élaboré, ainsi que l'anneau plat des anses verticales, tandis qu'au sommmet de celles-ci apparaissent des figures d'animaux, surtout des chevaux, puis des statuettes d'hommes. Les chaudrons trépieds ont été durant la période géométrique le principal signe extérieur de richesse, et durant le VIII° siècle règne dans le sanctuaire de Zeus à Olympie, la mode des chaudrons votifs en bronze, qui atteignent vite des dimensions colossales. Plus de deux cents avaient été dédiés à Zeus, et à la fin du VII° siècle, le sanctuaire en est si encombré qu'il faudra faire place nette en les enfouissant dans le sol.

Nous devons aussi à l'usage antique de déposer dans la tombe des objets précieux ou familiers du défunt.Tous les bijoux connus et la très grande majorité des vases décorés proviennent des tombes. D'autres vases étaient utilisés dans le rituel funéraire, comme ces chaudrons votifs en bronze qui étaient fabriqués ou remployés pour contenir les restes recueillis après la crémation du corps.

Le bronze restera l'offrande la plus prestigieuse jusqu'à la fin du IV° s av. J.-C.

On connait par la suite des trépieds d'honneur, offerts au vainqueur d'un concours panhellénique. Le mythe veut, que depuis la fin de l'époque géométrique, la pythie, était installée sur un trépied à Delphes, et à travers les vapeurs qui se dégageaient de la terre, elle donnait l'oracle aux fidèles.

Trépied à cuve clouée (Olympie) et date des alentours de 900 av. Jc. 65 cm de hauteur. Il est relativement trapu, et à les pieds assez cours, et le corps se réduit à une vocation de cordage tout autour des pieds martelés. Cela caractérise le IX° siècle, car au VIII° siècle, ces objets perdent leur apparence massive et deviennent des choses décoratives miniatures, ou plus longs et très fins.

Au VIII° siècle, ces trépieds, que la rareté du métal rend particulièrement précieux, gagnent en hauteur et le décor, plus abondant, s'enrichit de lignes et de motifs géométriques estampés ou gravés. A partir du milieu du VIIIe siècle, les anses sont ornées de statuettes animales ou humaines - des écuyers, des guerriers et des chevaux, signes du rang social du dédicant, ou des oiseaux - fondues à part puis rivées. La position des mains, perforées pour recevoir le rivet, et le dispositif de fixation, conservé sous les pieds du personnage, indiquent que la figurine était fixée au bord du chaudron et qu'elle servait d'étai à l'une des anses qu'elle tenait entre ses mains. Ces anses deviennent ajourées, le travail est plus raffiné.

A Olympie, en -700, les pieds témoignent d'un travail plus recherché, et on voit apparaître des scènes mythologiques. Héraclès et Apolon. Héraclès a voulu enlever le trépied d'un des sanctuaires des dieux et cela entraîna une dispute.

Nous avons des modèles de temples en terre cuite qui permettent de mieux comprendre les choix des plans à adopter. Modèle en terre cuite d'Archanès (Crète). Ce petit village avait un sanctuaire fréquenté, dont les fouilles ont donné des exemples de temples: on a une première image de la maison divine. Le temple est de plan absidiale, et à l'intérieur apparait une figurine aux bras levés psy, geste qui caractérise les divinités: c'est une statue divine la xoano (qui évoquait la présence divine) qui était en bois, autour de laquelle se pratiquait le culte et les rituels faits par les fidèles. L'artisan a peint le temple, avec des formes orientales et géométriques. On remarque sur le toit, la présence de deux personnages, et au milieu d'un animal. Certains voient un fronton sculpté: des figurines posées sur le toit de ces demeures divines.

Fin du VIII° siècle: modèle en terre cuite du sanctuaire d'Héra (Argos). La naos ou l'entrée semble être associée à un porche, avec deux colonnes. Ce qui va devenir plus tard le pronaos (porche d'entrée). Cela renvoit à un plan, le megaron, qui était la salle du roi, des audiences, ayant la même forme sauf qu'il était carré, rectangulaire au lieu d'être absidiale. Ce qui était l'espace du roi, devient l'espace de la divinité. L'art grec est profondément religieux. Le toit en double pente est une caractéristique du temple grec déjà existant à l'époque géométrique. Plan absidiale avec piliers au centre permettant de construire le toit en double pente. Ne dépasse pas les 10 mètres en général.

A Samos, on trouve le temple d'Héra. L'autel se trouvait à l'extérieur près d'un arbre sacré, où les fidèles se réunissaient pour les sacrifices. Les temples grecs étaient inaccessibles aux fidèles. Seul l'autel était accessible. On peut rentrer dans le temple seulement à des moments précis (toilette de la statue divine). Cette statue occupait une place importante, toujours au fond, mais ce n'est pas un lieu accessible, de reccueillement. Quelques décennies plus tard, le temple va grandir et va être doté d'un péristyle. Cela va annoncer par la suite l'arrivée des temples péritaires.

Thermos sanctuaire dédié à Apollon. Colonnes en bois, dont l'entablement également. Entre les triglyphes qui étaient en bois, se trouvaient des métopes en terre cuite, qui portaient des scènes , mythologiques liées à la région. Jusqu'à -700, c'est la fin du plan absidiale, et c'est l'installation des plans rectangulaires vers 620 av.Jc.. C'est au cours du VII° siècle, que le plan tripartite va se développer. Il se trouve déjà esquissé entouré d'une péristasis, en trois parties et souvent marqué par une colonne axiale. Le mobilier va se parer de temples, et de trésors. Le sanctuaire, qui au départ était en plein air, sera un épicentre.

La Cité-Etat: urbanisme

A partir des années 700 et pendant toute l'époque Archaïque, les cités vont se présenter sous forme de groupements humains répondant à certaines règles.

La police Grecque, ou la cité, est une communauté d'hommes installés sur un territoire, exploité par la communauté, administré par un groupe d'hommes choisis, et défendu par des citoyens. Mais ce qui domine lors de cette organisation est la présence de lois. La cité était une forme singulière de vie en communauté, car elle caractérise les grecs où qu'ils soient. Cette communauté est gérée de manière très différente dans les villes et bourgades des autres civilisations. Pour les grecs, c'était un espace idéal doté d'un espace centralisé, qui avait pour objectif de rendre la vie des communautés agréable et mettre à disposition des citoyens, des services qui permettaient la prospérité de la cité. Cet espace idéale existe sur le plan géographique mais aussi politiquement. Sur le plan géographique, la cité des grecs est composée de deux espaces bien composés: astu, ou groupement urbains, les citoyens sont réunis pour adorer leurs Dieux, et l'astu dépend directement de l'agora composée de fermes isolées... Dans les lieux urbains on avait des sanctuaires, des lieux de culte... On peut avoir un port, important pour les échanges et ouvertures. Tous ces espaces variés, sanctuaires, campagne, port, assurent l'otarcie de la cité qui était une condition importante pour l'indépendance de la cité. Les grecs ont ajouté à cette notion matérielle de la cité, une chose immatérielle: la dimension politique. La cité va progressivement avancer vers la constitution d'un système politique décentralisé, qui repose sur la décision prise par les citoyens, et l'ensemble des citoyens aura à obéir à des lois: l'isonomie: tous les citoyens seront égaux face aux lois de cette cité, c'est pourquoi on l'appel Cité-Etat. Les citoyens sont les hommes qui votent, et font la cité. Les femmes étaient exclues de cette démarche liée aux décisions politiques. Seuls les citoyens avaient le droit de posséder des terres. Ces hommes formaient et défendaient la cité. Il y avait des esclaves, qui appartenaient à la maison, sans droit de vote. Dans la population d'une cité-Etat, on trouve aussi des hommes libres qui n'étaient pas des citoyens comme les étrangers, ou les artisans.

Ces types de populations avaient une structure politique plus ou moins la même. Elles obéissaient à la trilogie institutionnelle:

l'assemblée ou eccleseia, se réunissant pour choisir la politique de la cité,

La boulé constituée d'un certain nombre de personnes consultatives,

et les magistrats archantes (citoyens de l'aristocratie) chargés de fonctions publiques et étaient les chefs de la cité, mais pas les souverains.

Chaque Cité-Etat était indépendante. Les monnaies n'étaient pas les mêmes, on n'avait pas les mêmes calendriers. Malgré ces différences, ils avaient des moyens d'échanger entre les différentes cités.

Pour organiser la vie religieuse de ces communautés, il fallait une organisation, qui va être régulière, ou irrégulière. L'espace grec était matérialisé de manière concrète. Une Cité-Etat se distingue par rapport à la place qu'elle laisse aux citoyens: l'agora, la place publique. Pendant des siècles, elle restera une place vide. Sa vocation était de réunir des citoyens, et on n'avait pas besoin d'architectures monumentales. On pouvait y faire des offrandes aux Dieux, et c'est là où les citoyens pouvaient s'exprimer sur le point politique.

Il y a une séparation entre les espaces religieux publics et civils. Le centre religieux n'est pas près de l'agora, un peu à l'écart sur une colline. Le plus souvent c'est une accropole qui sert de pôle religieux face à une agora publique dans la plaine. Nous avons un temple consacré à la divinité poliade, la divinité de la cité. Chaque cité à sa divinité.

Dans une cité, nous avons des lieux de mémoire, qui sont des espaces réservés pour matérialiser le héros fondateur de la cité, pour rappeler aux citoyens celui qui a fondé la cité. On peut y ajouter les nécropoles, qui se forment de plus en plus à l'extérieur de la cité, de manière à former un véritable lieu que l'on respecte et que l'on défend. C'est un espace qui est lié à la mémoire des ancêtres. Il y a pour finir, les remparts, très importants pour défendre la cité.

Ce phénomène qui consiste à séparer très nettement les espaces publics des espaces religieux, est important.

Chaque cité aura sa propre organisation sur le plan urbain: irrégulière ou régulière. La cité d'Athènes: s'est dotée petit à petit d'une administration et est devenue une ville. Athènes se développe avec un urbanisme irrégulier.

Les colons, dès le troisième quart du 8° siècle et jusqu'à l'époque classique, arrivent pour fonder des nouvelles cités. Les grecs vont développer un urbanisme régulier: l'espace sera divisé en parties de dimensions égales. Ces cités seront construites, ainsi que leur culture, à l'image des cités mères ou métropolitaines. La cité est organisée en deux axes nord-sud. Et on a une tentative de tracer des voies express dans la ville, loin d'être parfaitement parallèles. Ce qui est un repère chronologique, est la présence de cet espace vide qui est l'agora: Megara Hyblaea, plus vieille agora. Cet espace régulier n'apparaît que vers les années 500, quand les cités grecques doivent être reconstruites après les invasions perses.

On va utiliser les systèmes orthogonaux, au lieu des plans hippodamos. La ville de Milet offre un bon exemple d'un urbanisme qui évolue dans le temps. Chaque quartier aura des dimensions différentes, mais ce qui est le plus important est de voir l'espace que l'agora ou le théâtre occupent dans la cité. Mais ce sera à l'époque classique. La cité archaïque ne laisse malheureusement pas d'architecture que l'on peut analyser, mais on peut étudier les temples. C'est dans ces espaces religieux que la sculpture ou l'architecture du marbre vont se développer.

ART ANTIQUE

Deux édifices principaux :

· les temples : maisons des divinités , édifices dédiés aux cultes

· Les trésors : petit édifice en une seule pièce qui prend place sur la principale voie du sanctuaire. Ce sont les abris des offrandes des différentes cités. Les cités offrent aux sanctuaires un trésor construit orné de sculpture .Ces constructions abritent les offrandes de la cité envers les Dieux ; Ces édifices ont une double fonction.

Les édifices sont peuplés de trésors , sur ces espace en plus du temple dédié à une divinité précise , on voit apparaitre l’espace occupé par des colonnes surmontés d’autel , statut , trépied. Ces espaces sacrés viennent se construire en pierre ou marbre et donne l’image de la richesse des cités , lieu d’exposition de la puissance des cités. Ce sont aussi des lieux de rencontres des Grecs venus d’autre cité.

Pour l’époque archaïque , les sanctuaires sont des laboratoires d’exploration de solution technique pour l’architecture ou la sculpture.

Dans les sanctuaires vont se forger deux arts : l’architecture et la sculpture.

Dans ce contexte vont être établis les ordres architecturaux et dans ce contexte religieux que l’archi connaitra une évolution rapide , puisqu’au 7ème on construit encore en bois et fin époque archaïque 6ème siècle , elles sont construites en marbre.

L’architecture en pierre s’épanouie dans ce contexte pour faire plaisir aux dieux , il s’accompagne de l’exploitation de carrière de marbre , début 7ème. Les deux phénomènes sont liés.

A Paros et Nacnos on livre les marbres les plus fins. A part les carrières des Cyclades , il y a aussi les carrières d’Asie mineure.

L’archi religieuse à l’époque archaïque se présente dans ses débuts d’abord en Crête , c’est là où le premier temple nous offre des exemples d’archi et de sculpture. Le passage à une archi en pierre va entrainer le développement d’une structure architecture qui viendra couvrir les parties du temple. La sculpture est étroitement lié au développement de l’archi .

La crête va connaitre des phénomènes plus tôt que le monde Grec , le plus ancien exemple de temple grec se trouve en Crête orientale : Temple de Dréros en crête orientale et le temples de Prinias.

· Le plus ancien est le temple dédié à Apollon à Dréros. Le temple est à l’image de la demeure privé c’est à dire constitué d’une pièce rectangulaire doté d’un porche , à Dreros pas très bien conservé. On trouve un petit pronaos et un naos au centre duquel se trouve un foyer et de part et d’autres des poteaux disparus devaient servir à supporter un toit. ON pense à un toit plat.

Le temple de Prinias , datant de la fin du 7ème siècle , même type de plan que Dréros avec le Naos (pièce ou il y a la statut du culte) , un foyer avec deux poteaux bien conservés. Le Naos est précédé par un porche apellé pronaos .Ici on est encore dans une archi qui n’exprime pas les ordres architecturaux , ils ne sont pas encore théorisés.

Trois piliers marquent la façade du pronaos qui permettent d’accéder au Naos.

Sa particularité : posséder une parte du décor architectural à commencer par les décors de la frise au niveau de Pro-naos , c’est une frise continu , très répétitive , défilé de cavaliers avec leurs boucliers dans un rythme très orientale. Ces types de compositions en frise ou les personnages s’animent forment la source d’inspiration de ces premiers sculpteurs.

Le reste du temple est en brique cru ou bois , dans la frise c’est calcaire crétois.

Au centre Une porte dont le linteau est marqué par une frise semblable mais qui a un espace ouvert au-dessus du linteau et de part et d’autre on trouve deux statuts des divinités assises.

Le linteau est composé de deux statues très hiératiques , deux divinités assises l’une contre l’autre , elle porte les POLOS , sorte de couronne dote d’une frise végétale qui caractérise les divinités. Pour la première fois on découvre la silhouette de la divinité crétoise archaïque : une robe longue marquée par une ceinture large typique de la culture crétoise mais ici elle prend un sens particulier car elle s’introduit non sur des personnages masculins mais dans la statuaire féminine.

Cette divinité porte également une « pèlerine » au niveau des épaules , élément nouveau . Le visage reste assez large , de forme plutôt s=triangulaire , sévère. La coiffure se compose de quatre mèches qui se répartissent au niveau de l’épaule.

Sur la statut on trouve des incisions ,dès le 7ème les sculpteurs incisaient des motifs pour pouvoir organiser des couleurs puisque ces statues étaient décorés dès le début de leurs créations.

Ces premières statut ornent le linteau de la porte , ce dernier est constitué d’une frise de cerf et de panthère et dans la partie inférieur on retrouve une reprise de la statut assise , mais cette fois ci est représenté entièrement.

On découvre une attitude égyptisante par le fait des bras étendus le long du corps.

La Grèce contrairement aux autres pays n’a jamais développé l’art de la sculpture, ce n’est qu’au 7ème siècle qu’elle apparait dans le style ici représenté.

La Grèce découvre la sculpture sur pierre tardivement , mais en deux siècles on passe de ces compositions très lointaine de la réalité à la connaissance parfaite du corps humain . Une des caractéristiques de l’art grecque est la rapidité avec laquelle on a conçu le corps humain.

En Grèce continentale l’archi religieuse du 7ème reste encore dans une construction complexe , en utilisant différents type de matériaux : bois , pierre ou encore les briques crues .

Dans les sanctuaires , se forme les ordres architecturaux , à commencer par l’ordre dorique.

Fin 7ème , moment où on construisait pas encore en pierre , les creux entre les triglyphes va être comblé avec des plaques en terre cuite , ce qui explique pourquoi on a perdu les métopes du début de l’archaïque. Ces métopes n’est pas seulement un décor , initialement , la métope devait fermer les espaces formés par les extrémités des éléments formant le toit.

L’achitrave ionique composé de 3 bandes sont le restes de leurs origines dans un matériau périssable.

Exemple : architecture dorique :

· Temple de THERMOS , dédié à Apollon , à l’ouest de Delphes

Temple rectangulaire avec les colonnes qui entourent l’espace sacré composés de deux parties seulement : le NAOS , dépourvu de PRONAOS , en revanche on aménage un opisthodome avec des colonnes qui permet d’être utilisé comme lieu de stockage d’offrandes.

On a alors affaire à une peristaisite.

Ce temple est un des rares à avoir libré des métopes en terre cuite peinte , qui nous autorise à imaginer ce temple dorique polychrome , on trouve des représentation de divinité et des trônes pour eux sur ces métopes. Les divinités ont les bras teint en blanc , une convention de la peinture Grecque , c’est de cette manière que l’on différentie les hommes des femmes. Et d’autres fragments représentent des athlètes qui courent, la scène est encadrées par des bandes occupés par des éléments floraux.

Une de ces métope est celle qui porte l’inscription est celle qui représentent CHELIDON et AEDEON , deux femmes qui portent des noms d’oiseaux. Leurs yeux sont bien représentées en forme d’amande , on trouve les couleurs caractéristiques : brun , blanc , ocre.

A partir du 6ème siècle , siècle décisif car on parle d’une architecture en marbre .

· Ex : Temple d’Artemis à Corfou -590

Composé d’un pronaos , un long naos divisé entre trois nefs et un espace arrière à un temple ou seul le prêtre pouvait y pénétrer. Ce temple nous livre un décor sculpté et nous permet de suivre l’évolution de la sculpture sur pierre. Le temple est recouvert sur son fronton.

Au passage à l’archi en pierre, les architectes avaient à concevoir l’image d’un nouveau fronton . C’est une période de recherche de solutions pour orner les fronton et comment orner les métopes.

Ces espaces triangulaires des frontons , demande d’abord de concevoir une thématique qui devait avoir un sens pour être afficher sur la façade du temple , ensuite il faudra les réaliser sur un bas relief, technique difficile pour l’époque.

Ces expériences semblent aboutir à un bon résultat , ici on choisit les thèmes d’une figure de la GORGONE , représentée avec une tête provoquant la peur.

Cette image est qualifié d’apotropaïque , la gorgone provoque le détournement des forces maléfiques vers les espaces sacrés. Jusqu’à l’époque romaine on la trouve dans les tombes ou entrées de salles funéraires.

La gorgone est représentée avec un large visage , ds yeux grands ouverts qui occupent une grande partie du visage , la langue dehors , les cheveux qui ressemblent à ceux des divinités , des serpents sont présents dans les cheveux et forment également une ceinture.

La gorgone reste cette principale figure du fronton du temple associé à deux représentations zoomorphes qui se présentent de manière frontale , le relief est faible. Début 6ème siècle , ce relief très faible témoigne du début du siècle , plus tard les figures sont les frontons se détachent pour devenir des figures en rond de bosse.

A Corfou , on trouve la Gorgone et deux animaux orientaux et aux extrémités on trouve la représentation de géants et dieux se combattant , on trouve par exemple Zeus tuant des géants. Leurs attitudes sont conçus de manière à pouvoir rentrer dans ce cadre.

Ces compostions symétriques à Corfou n’est pas toujours repris dans d’autres temples par exemple l’ancien temple de l’acropole , les scènes sur les frontons se produisent de manière indépendantes.

Les scènes les plus vouent , même en avant une figure principale au centre et aux extrémités des personnages couchés ou blessés , scènes répétitives en général.

· Trésor de Siphnos – fin 6ème siècle

Les cités offrent à Delphes des trésors , les offrandes publiques ont contribué au développement architecturale.

On trouve ici Zeus qui sépare Apollon d’Héraclès , ce dernier voulait posséder un trépied.

On voit le progrès à la fin du siècle quand les sculptures sont détachées du fronton ici . C’est une période du développement des ronds de bosses.

· Les frises ioniques et doriques

Les frises continues sont difficiles à concevoir ,en général le fait de la répétition est plus facile.

Les frises ioniques sont parsemées de divinités et leurs vies ou celles des héros.

Sur ces frises on trouve des scènes plus précises de combat mais en réalité il est difficile de distinguer le type de combat puisque tout se ressemble, tout est rendu de manière classique. L’élément qui permet d’identifier ces combats est la peinture et peu après l’écriture.

· Polychromie de la sculpture archaïque

L’utilisation de la pierre est associée aux couleurs bleus pour le fond et le décor en rouge pour l’époque archaïque et pour l’époque classique . La couleur permet d’accentuer le relief , rendre l’image plus vivante

· Ornement des métopes.

Orner les métopes restent tout de même une pratique difficile , certaines œuvres montrent bien leurs hésitations ;

EX : Métopes du temple de SELINONTES

On représente Europe franchissant la mer sur un taureau , le cadre de la métope était assez étroit pour développer la scène , ces hésitations renvoient au début de la sculpture dorique , la queue du taureau est ramenée devant car on a plus la place , les dauphins qui évoquent la mer se chevauchent et s’entremêlent en donnant une composition étroite. Ces types de sculptures manifestent les débuts.

Les travaux d’Hercules se prêtent bien pour orner les métopes. Cela permet d’avoir une unité thématique.

On trouve également généralement Persée décapitant la Gorgone. La différence entre Gorgone et méduse est que Gorgone est décapitée et non méduse. On trouve une représentation de face très rare , on trouve Athéna qui guide Persée , le torse de face et les jambes de profil , ce sont des conventions anciennes de la méditerranée orientales , ces persos sont marqués par des visages larges et des yeux dont la forme adopte la forme d’une arcade sourcilière.

Le 6ème introduit une archi en pierre , dotée de structure architecturale. C’est un siècle qui verra l’épanouissement des arts dans les sanctuaires , c’est le moment où on distingue des offrandes privées ou publiques. C’est tous ces œuvres exposées dans les sanctuaires constitueront des sources d’inspiration qu’on retrouvera ailleurs. La diffusion de ces modèles devient une des caractéristique de la présence de la communauté Grecque ailleurs.

Histoire Antique

« Les Gaules » avant la conquête

Tableau général des sociétés gauloises à l’âge de Fer

Romaniser : faire devenir romain, diffuser la civilisation romaine hors de son berceau originel. L’intégration des gaules à l’empire romain s’est traduite par l’adoption par ses habitants d’un nouveau mode de vie. Ces habitants, qui occupaient déjà l’espace, vont simplement changer de mode de vie. On emploie le terme de civilisation gallo-romaine.

Un peuple ou un individu qui s’approprie la culture d’autrui va l’adapter, la transformer et l’enrichir. Le résultat est donc original, et n’est pas forcément homogène dans un espace donné : disparités régionales,…

I. Une mosaïque ethnique et culturelle

1. La « Gaule » méridionale et l’hellénisme.

A l’époque protohistorique, le territoire est constitué d’un ensemble de tribus indépendantes.

La zone méridionale (sud-est) : c’est cette partie qui sera la première a être rattachée à l’empire. De Genève à Marseille, bordée au sud par la méditerranée, au nord est par le lac Léman. Cet espace est occupé par une ville, Massalia (futur Marseille), crée vers 600 av JC par les Phocéens, à proximité du delta du Rhône. (Phocée = colonie ionienne grecque d’Asie mineure). Cette fondation coloniale se rattache à la phase la plus récente du mouvement général d’expansion territoriale du monde grec, amorcée dès le VIIIe s av JC fondation de colonies en Italie et Sicile (grande Grèce), puis sur la côte sud-est du territoire français. Ville indépendante de la métropole, mais qui maintient des liens économiques avec sa métropole.

Gaule : région riche en métaux implantation stratégique à Marseille, car delta du Rhône est le débouché des routes commerciales septentrionales venant de l’intérieur des terres.

Trogue-Pompèe : auteur qui a transmit le récit de la fondation de Marseille. Ouvrage perdu, mais nous disposons d’un résumé fait plus tard.

{Carte de l’évolution topographique de Marseille}

Ville installée au nord d’une profonde calanque, sur 3 collines : Saint-Laurent-Saint-Jean, la colline des Moulins, et la colline des Carmes (expansion de la ville de Marseille sur la colline des Carmes à la fin du VIe s av JC.). La ville se dote de remparts, dont il ne reste qu’un tronçon datant de 500 av JC. Construction d’un port par les phocéens activité commerciale intense.

Très rapidement, les ateliers de Marseille vont imiter les produits grecques, comme des amphores, de la céramique, dés 540 av JC. Création d’amphores spécifiques pour différencier le vin de Marseille de celui d’ailleurs.

Richesse et prospérité. Marseille fera de nombreux dons, et honorera Athéna au grand sanctuaire de Delphes, en Grèce (Trésor de Marseille à Delphes, marbre de Paros, abondant décor sculpté) ; pronaos du Temple d’Athéna à Delphes : présence d’une statue en bronze offerte par Marseille.

Superficie de la ville : environ 50 hectares.

{Maquette de la ville hellénistique}

Les marseillais sont réputés pour sillonner les mers, ce sont de grands voyageurs. Nbreux voyages exploratoires : Pitéas découvre la Baltique {date ?}

A partir du IVe s, Marseille a fondé différents établissements relais, des comptoirs sur le littoral gaulois, et à l’intérieur des terres, de la frontière italienne jusqu’à l’Héraut, et même en Ibérie (Agde(Agatté), Olbia, Antipolis(Antibes), Nikae(Nice)).

Olbia : 2,5 hectares, plan géométrique typique des villes neuves, division interne grâce a deux axes perpendiculaire, en 4 ilots de même dimension.

A partir de la fondation de Marseille, tout le midi est en relation avec le reste de la Méditerranée intégration de la gaule intérieure dans des circuits économiques et culturels. Des produits de Grande Grèce et d’ailleurs transitent par le port de Marseille, et sont ensuite écoulé à l’intérieur des terres grâce au transport fluvial.

Sous l’influence de Massalia, les gaulois utilisent l’alphabet grec.

Des le début du 3e s av JC, apparition de monnaies celtiques inspirées des monnaies hellénistiques.

CHAPITRE 1

L’Occident de la chute de l’Empire Romain à l’avènement des Carolingiens

(476 – 751)

I. De l’Empire Romain aux royaumes barbares

II. Les royaumes barbares

III. Naissance de la société médiévale

I. De l’Empire Romain aux Royaumes barbares (395 – 476)

395 : Empire Romain divisé en 2 parties par Théodose entre ses deux fils 2 capitales : Rome et Constantinople, pour 2 empires : Empire Romain d’Occident (Honorius) et Empire Romain d’Orient (Arcadius) .

IVe – Ve s. Les Barbares profitent de cette séparation, et donc de cet affaiblissement, pour envahir l’Empire. Aux IVe et Ve siècles, les romains intègrent les barbares à leur armée, et tombent vite sous leur influence. Sentiment général d’insécurité, de moins en moins de résistance face aux assauts incessants.

A la suite de ces invasions barbares, l’an 476 marque la chute de l’Empire Romain d’Occident par la déposition de Romulus Augustule, dernier empereur romain.

II. Les Royaumes Barbares (476 – 751)

Certaines régions ont été reconquises par les romains d’Orient, au détriment des barbares : sud de l’Espagne, Baléares, Sicile, botte et pointe de l’Italie,…

Les Lombards occupent le reste du territoire italien.

Les Francs occupent l’équivalent de toute la France (sauf la Bretagne), et d’une partie de l’Allemagne.

Les Wisigoths occupent l’Espagne (sauf Nord et Sud)

Origine des Francs :

Francs saliens (Belgique, Hollande), Francs ripuaires (long du Rhin), Mérovée (ancêtre, premier roi des francs, à l’origine du nom des « mérovingiens »).

Territoire d’origine : Belgique/Hollande, puis conquête du territoire de Syagius (nord de la France). 507 : bataille de Vouillé : fuite des Wisigoths, francs prennent possession de l’Aquitaine (bcp plus grande qu’aujdh).

Royaume des burgondes acquis en 534 par les francs.

L’époque archaïque,

« Archaïsme mûr »

Contexte historique

Formation de la « cité », différent du système palatial. Tout est centralisé autour du roi et de sa cour. Le roi assume les fonctions politiques et religieuses.

A l’époque Homérique (7e et 6e s), existent des systèmes politiques semblables à des monarchies. Mais les familles aristocrates s’imposent sur les autres groupes sociaux, et créent des tensions. Aristocrates : propriétaires fonciers, propriétaires des terres permettant d’élever les chevaux, par exemple. Ces propriétaires ont beaucoup de pouvoir. Mais les petits propriétaires s’opposent à cette aristocratie.

Les tyrans : système politique caractéristique de l’époque archaïque : gens qui prennent le pouvoir par la force et l’exercent seuls. Ces tyrans incitent au développement de l’artisanat ; défenseurs du petit peuple.

Pisistratides (tyrans à Athènes) ont agrandi le temple d’Athéna (sur l’Acropole), ont amélioré l’Agora (place publique). Les tyrans sont toujours en rapport avec les grands travaux.

Dés le début du 6eme s, des philosophes théorisent le concept de cité, notamment Thalès, Pythagore,… Cité = communauté d’hommes qui vivent plus ou moins en autarcie, sur les productions faites dans leur arrière-pays (la campagne, peuplée de fermes). Villes = Polis ; Campagne = Chôra.

Acropole = « ville haute » ; rôle de défense, fonction religieuse.

Agora = place publique.

Monnayage : les cités fabriquent des monnaies, qui sont le symbole de leur autonomie en tant que cité.

Emergence du terme de « citoyen » : avantages par rapport à celui qui n’est pas membre de la cité. Le citoyen est protégé par les lois de la cité. Les esclaves ne sont pas citoyens.

Fin VIe s : apparition d’une certaine forme de démocratie, grâce aux réformes effectuées par Clisthène : donne le pouvoir au peuple par l’intermédiaire de la Boulé, assemblée dont les membres sont recrutés parmi les citoyens. L’Ecclesia, autre conseil, qui complète la Boulé.

Développement du commerce et des richesses qui vont avec : nouvelle catégorie de citoyens, qui s’enrichissent grâce au commerce (marchants, commerçants, artisans) ; ce sont eux qui sont à l’origine du développement artistique.

Architecture :

· Temple d’Héra à Olympie

· Temple d’Artémis à Corfou

· Temple C de Sélinonte

· Temple de Héra à Samos

· Trésor de Siphnos à Delphes

Au VIe s, les « ordres » se fixent. (dorique, ionique et corinthien)

Ces ordres sont répartis géographiquement : dorique en Grèce continentale et dans la grande Grèce (sur de l’Italie et Sicile), ionique en Grèce de l’Est (Ionie) et dans les îles de la mer Egée. Ces deux ordres apparaissent en même temps.

Temple d’Héra à Olympie (600 av JC): Temple périptère hexastyle et distyle in antis.

Temple d’Artémis à Corfou (600 av JC) : Temple pseudo-diptère octostyle et distyle in antis. Chapiteaux doriques où l’on retrouve une partie sculptée entre l’échine et les annelets. Fronton : h=2,92m. Décor met en scène un monstre, la Gorgone Méduse. La méduse est toujours de face, a des serpents dans les cheveux et autours de la taille ; elle tire la langue. Tout ça est fait pour terroriser les pèlerins qui arrivent devant le temple. Ici, elle a un genou a terre : c’est une « gorgone en course ». C’est une convention typique de l’époque Archaïque.

Temple C de Sélinonte (Sicile) : temple situé sur l’Acropole de la ville. Temple périptère hexastyle. Ordre dorique. Gorgone représentée dans le tympan.

Temple de Héra à Samos : temple diptère octostyle. Façade : 55m. Reconstruit par Polycrate (tyran). On parle de « temple géant » (dimensions gigantesques). 9 colonnes à l’arrière. Colonnes ioniques à tambours.

Trésor de Siphnos à Delphes : (25 av JC) (sanctuaire du dieu Apollon). Trésor= petit édifice qui ressemble à un temple, mais qui n’en est pas un : il n’y a pas de statue de culte ; c’est un bâtiment offert par une cité à une divinité dans son sanctuaire. Ici : édifice extrêmement orné. Offert par la cité de Siphnos au dieu Apollon. Caryatides : Femmes sculptées qui remplacent les colonnes.

Sculptures de la frise :Gigantomachie : bataille entre les Dieux et les géants. Boucliers peints en couleurs ? Boucliers des géants : représentation d’une tête de gorgone. Guerrier géant vaincu à terre : représentation de la défaite des géants face aux dieux.

La sculpture Archaïque : Kouros et Korés

Ne sont pas des statues de culte : ne représentent pas des divinités. Les kouros et korés sont des offrandes aux divinités, Kouros : majoritairement à Apollon et Poséidon. Korés : majoritairement à Artémis et Athéna. Matérialisation d’un idéal de beauté : kouros nu, représente un athlète ; korés : habillées, représentent les jeunes grecques qui prenaient part aux processions et rites de la cité. On peut retrouver les Kouros sur les tombes.

Le type du Kouros se fixe vers 600 av JC. Vers 675, la production de kouros se répand un peu partout, les corps deviennent de plus en plus réalistes, les musculatures sont représentées de façon plus exacte.

Cléobis et Biton : Kouros trouvés à Delphes à la fin du XIXe s ; ils sont en marbre de Naxos. H=1, 97m. Polymédès d’Argos: sculpteur de ces Kouros.

Hérodote rapporte que dans un santuaire d’Argos, l’Héraion, on voyait les statue de deux frères, Cléobis et Biton, les deux fils de la prêtresse d’Héra. Celle-ci voulu aller dans le sanctuaire avec son char, mais ses bœufs s’étaient enfuis. Elle a donc demandé à ses fils de s’atteler à la place des bœufs et de tirer son char. Ils l’ont fait et sont morts en arrivant. Comme ils sont morts pour le bien de la déesse, ils gagnèrent immédiatement l’immortalité.

Personnages masculins, nus, le pied gauche en avant, les bras le long du corps, les poings serrés. Têtes assez carrées, yeux saillants ; physique assez lourd, genoux marqués de façon assez peu réalistes. Coiffure en mèches, typique du Kouros (Trois mèches retombant sur les épaules de chaque côté.

« Cavalier Rampin » (560 – 550 av JC): marbre, formes du corps semblables à celle d’un kouros, mais pas debout : en train de chevaucher un cheval.

Kouros de Ténéa (550 av JC)

« Moscophore », marbre de l’Imette. Faux Kouros. Porte un veau sur ses épaules. Barbu et habillé. H=1,65m.

Kouros « géant » de Samos. H= 5m. Plus le temps avance et plus les kouros sont de grande taille.

Kouros d’Aristodikos : nu, jambe gauche en avant. Bras replié vers l’avant. Modelé réaliste de la cage thoracique. Genoux encore très marqués.

Chiton, Péplos, Himation vêtements de femmes.

Koré 679, ou « koré au péplos ». marbre de paros. H=1,18m représentée de face. Un bras le long du corps, et un tendu vers l’avant. Cheveux retenu par un ruban. Porte un péplos ceinturé à la taille.

Héra de Chéramyès (570 – 56 av JC). Un bras le long du corps, l’autre replié contre la poitrine.

Koré 680 (520 – 515 av JC): koré ionienne, porte un himation. Coiffure de tresses différente entre le crane et la masse qui retombe sur le dos et les épaules.

Initiation à l’art de l’Antiquité Tardive

Les résidences impériales di IV siècle et les débuts de l’art chrétien

Trèves : ville sur la vallée de la Mosèle, non loin de les limites du monde romain. Ville développé déjà par les empereurs au IIème siècle, et qui aura pris l’aspect d’une ville romaine, avec un urbanisme dès le IIème siècle, avec des monuments publics, caractéristiques d’une ville romaine (comme le forum), des grands thermes en périphéries, un amphithéâtre et puis à la fin IIème s et au 4ème, il y aura des grandes modifications : création d’une enceinte avec des portes, plus ou moins fortifié par la suite. Ajout d’un second thermes, et construction d’horrea (entrepôt). Non loin de la résidence supposé des empereurs, on trouve une grande salle de réception : la basilique. On a retrouvé le plafond : il s’agit d’élément d’une pièce de 7mx10m, la pièce à été entièrement détruite mais à l’aide des fragments trouvé, on a reconstitué le plafond. Il s’agit d’un décor mis en oeuvre à la fin du IIIème siècle. Plafond qui imite un décor en caissons séparé par des petites cordelettes., avec un certain nombre de bustes notamment masculins représentant des poètes, des philosophes de l’antiquité comme Virgile ou Héraclite. Il y a aussi des bustes féminins nimbés : Apollon (pas féminin), une représentant la Sagesse, la Beauté, ou peut être Fausta (première femme de Constantin, qui représenterait la guérison) -> identification complètement hypothétique.

Ensemble de thermes de Trèves : mis en place en 293 apJC. C’est un ensemble de 250x145m.

- Opus mixtum : alternance assises de briques et moellons, dans la construction des murs. Type fréquent dans les constructions gauloises.

Salle aula palatina, construite à partir de 310apJC ; qui se termine par une abside. La construction est entièrement faite en brique : manière de construire étrangère dans les provinces gauloises, c’était très romain -> importation des techniques romaines. Maintenant, c’est devenue un église protestante.

Ville de Thessalonique : qui se situe dans le nord actuel de la Grèce. Ville qui existait depuis l’époque grec et le haut empire romain. Une bonne partie des constructions se concentre dans le quartier sud-est de la ville, proche des enceintes, et on voit apparaitre un grand cirque (édifice utilisé pour les courses de chevaux et de chars). Mausolée de l’empereur Galère, + construction d’un arc.

Les arcs romains : monuments honorifiques, à l’origine c’était un monument que les romains franchissaient pour se purifier après une bataille. Puis, c’est arc se sont vu décoré d’un décor sculpté. Ces arcs, de par leur emplacement, aide à structurer l’ensemble urbain.

- Arc de Galère : plusieurs registres, dont la montée triomphale de l’empereur dans une ville après une victoire militaire.

- Mausolée de Galère : aujourd’hui transformé en église dédié à St George. Construction en brique, plan centré circulaire, avec un ensemble de niche et des fenêtres à l’étage. Tradition de construire pour l’empereur et pour sa famille (monument funéraire intra-muros, comme le mausolée d’Auguste à Rome)

La naissance du christianisme :

- Jesus : naissance en Jiudée et vie en Galilée, Samarie et Judée

- Sous le règne d’Auguste ; -27+14

- Baptème par Jean Baptiste (msg de repentance)

- Reconue comme le Messie (« l’oint », Chrestos en grec)

- Prédication, guérisons et résurections

- Mort et résurrection ; une « bonne nouvelle » (eu-angelia, qui a donné évangile) à diffuser. Dans un premier temps, ça va se propager dans les communautés juives, puis ça va convertir les païens. Une fois les apôtres morts, la multiplication des adeptes vont se faire le loin de voie maritime et autres.

La diffusion du christianisme :

1er siècle :

- Communauté judéo-chrétienne

- Expansion en Méditerranée orientale hors des milieux judéo-chrétienne (Paul) : mer Egée, Corinthe, Alexandrie

- Voyages missionnaires des apôtres (Ostie, Rome)

- 70-100 apJC : rédaction des évangiles en grec : récit de la vie du Christ et de son enseignement.

2ème siècle :

- Rayonnement à partir d’Eglises existantes

- Pères apostoliques (90-150) et apologistes

- Les communautés se regroupent pour célébrer le christ, par la messe. On reproduit la dernière scène du christ avec ses apôtres.

3ème siècle :

- Le temps des persécutions et martyrs. Période d’instabilité politique. Les empereurs avaient besoin d’être reconnue. Pbl majeur avec les chrétiens : c’était une religion monothéiste, alors que les religions de l’époque étaient polythéistes (Dionysos, Zeus, ou culte à l’empereur). Les chrétiens se sont opposé au culte impérial, car il n’y a qu’un seul dieu, c’est Dieu. Martyr, qui vient de « témoigner » en grec : le martyr témoigne de sa foi au christ, même si il est torturé, voire la mort.

- 250-251 : persécution sous le régime de Trajan Dèce

- 260-303 : « petite paix de l’église »

- 303-305 : grande persécution de Dioclétien

Le Christianisme au sein des religions antiques

- Religion monothéiste

- Connaissance directe de Dieu

- Religion du Salut fondée sur le concept de Trinité (père, fils, saint esprit)

- Foi organisée autour du credo progressivement défini par les évêques : cette notion de foi �