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Solitudes Adalberto Maria Riva Piano Chopin Schubert/Liszt Tchaïkovski Debussy Satie Brahms Beethoven CD-1631

Chopin Solitudes Schubert/Liszt Tchaïkovski Debussy Satie

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Solitudes

Adalberto Maria RivaPiano

ChopinSchubert/LisztTchaïkovskiDebussySatieBrahmsBeethoven

CD-1631

Credits:

Enregistrement réalisé au siège de l’association « Momenti Musicali »à Cuveglio (Varese), Italie, les 19 et 20 juin 2020 – Piano Steinway & Sons, modèle C no. 333.000

Textes: Adalberto Maria Riva

Révision textes français et anglais: Marie-Hélène Jeanneret et Ugo Tesler

Accordage et assistance: Serazio & Negro

Prise de son et montage: Silvano Landonio

Conception graphique: Francesco Brambilla

http://www.momentimusicali.net

https://vdegallo.com

http://www.fondazionevaresotto.it

À première vue, la musique n’est proba-blement pas l’art que l’on associe d’emblée au thème de la solitude. Une œuvre musi-cale suppose en effet au moins deux élé-ments: un actif, la personne qui joue, et un passif, l’auditeur. D’autres formes d’art, com-me par exemple la peinture ou la sculpture, ou encore la poésie, sembleraient plus pro-ches de cet état d’esprit: une sculpture ou un tableau existent en fait par eux-mêmes et n’ont pas besoin d’un intermédiaire tel que l’interprète, qui joue, pour revivre.

Pourtant, certains parmi les plus grands sommets de la production musicale occi-dentale, tels que l’Art de la fugue de Bach ou les derniers quatuors de Beethoven, ont été conçus dans un état d’isolement presque total, dans lequel le génie du compositeur a pu s’épanouir en poussant à l’extrême ses compétences et connaissances. Par cette perspective, donc, un programme musical qui veut aborder le thème de la solitude prend tout son sens.

Dans ce disque, le thème de base sera décliné selon ses différentes significations: le Nocturne en fa mineur op. 55 no. 1 de Frédéric Chopin, un des derniers de la série, s’ouvre avec une mélodie langoureuse baignée d’un lyrisme intense. Repris plusieurs fois et après une partie centrale plus animée, le thème

initial se dissout dans un kaléidoscope d’ar-pèges, en fa majeur, selon une technique très proche de celle que Chopin utilise dans sa Berceuse op. 57.

Les deux Lieder de Franz Schubert sont deux chefs-d’œuvre absolus, présentés ici dans la transcription pour piano seul de Franz Liszt. Le premier, Der Wanderer, pré-sente la condition du voyageur condamné à se déplacer seul et sans aucune possibi-lité de repos: l’accompagnement en triolets symbolise cette errance pérenne, qui s’al-terne avec d’autres épisodes contrastants, comme le récitatif de Die Sonne dünkt mich hier so kalt et, plus loin, dans l’appel passion-né Wo bist du mein geliebtes Land. Le deuxiè-me, Gretchen am Spinnrade (Marguerite au rouet) a été composée alors que Schubert n’avait même pas 18 ans: Marguerite, assise seule devant son rouet, réfléchit et frémit au souvenir du baiser qu’elle a échangé avec Faust, mais elle ignore qu’il ne sera plus ja-mais possible de revoir son bien-aimé. Liszt amplifie le mouvement circulaire du rouet par de grands accords écartés et arpégés: cela souligne le crescendo dramatique du texte poétique.

La solitude signifie aussi la mélancolie: voici donc la célèbre Chanson d’automne tirée de Les saisons de Piotr Tchaïkovski, un morceau empli de sentiments intimes et très riches en couleurs, cachés dans une écriture extrêmement simple.

Dans le prélude Des pas sur la neige, de Claude Debussy, la candeur blanche de la neige est symboliquement transfigurée en une couverture glacée hostile à la vie: prélu-de à la solitude comme présage de la mort.

Ce sentiment d’éloignement se poursuit à travers les trois Gymnopédies d’Erik Satie, des compositions qui évoquent des mondes lointains et archaïques grâce à l’utilisation d’une écriture presque minimaliste avec des influences modales.

Les trois Intermezzi op. 117 de Johannes Brahms font partie de ce quatuor de com-positions allant de l’op. 116 à 119. Il s’agit des dernières œuvres écrites par Brahms pour piano, dans lesquelles la complexité du di-scours musical, qui mélange le principe de la variation continue à celui de la forme ABA, permet une adhésion profonde à un conte-nu expressif d’une extraordinaire significa-tion. Le refus des grands gestes rhétoriques donne un style proche de celui d’une con-versation intime entre le compositeur et son instrument préféré, peut-être le seul interlo-

cuteur à qui son âme timide et réservée s’est véritablement ouverte et confiée.

À la fin du programme, voici les Baga-telles op. 126 de Ludwig van Beethoven, la dernière composition pour piano seul écrite par le grand compositeur de Bonn. Comme le titre signifie littéralement “petites choses”, il est étrange que Beethoven veuille inclure ces bagatelles dans son catalogue officiel. En réalité, le terme bagatella doit être pris au sens littéral, plus vraisemblablement en ce qui concerne la durée de chaque pièce, évidemment beaucoup moins étendue qu’un mouvement de Sonate. Cependant, cette brièveté d’exposition révèle une pro-fondeur expressive et une variété stylistique absolument extraordinaires. Beethoven, au sommet de sa parabole artistique, maîtrise désormais parfaitement les techniques de développement de la matière musicale qu’il façonne à son goût et à sa guise. En fait, il peut se permettre de mélanger contrepoint et mélodie accompagnée dans la premiè-re et la cinquième bagatelle; d’obtenir des contrastes dramatiques très marqués en uti-lisant très peu de moyens dans la deuxième, d’utiliser le principe de la variation continue dans la troisième, de créer deux épisodes d’un caractère diamétralement opposé en partant du même rythme en levée dans la quatrième, et enfin de proposer une véri-table forme bithématique miniaturisée en deux pages dans la sixième. C’est à ce point-là qu’il nous laisse entrevoir le sublime.

At first glance it may seem that music does not possess the greatest likelihood to represent loneliness. Music in itself, in fact, presupposes at least two elements: an ac-tive one, the player, and a passive one, the listener. Other forms of art, such as painting or sculpture, or even poetry, would seem better qualified to express this feeling: a sculpture or a painting, in fact, exists by itself and does not need an intermediary such as the interpreter who plays in order to give it life.

Yet some of the peaks of Western musi-cal production, such as Bach’s Art of Fugue or Beethoven’s latest string Quartets, arose from the genius of composers who were able to fathom their skills and knowledge to the extreme, working in a condition of almost isolation from the world. From this point of view, a musical programme about loneliness may well bestowe its full significance.

This recording will therefore decline the main theme according to its different mean-ings: the Nocturne in F minor op. 55 no. 1 by Fryderyk Chopin, one of the latest compo-sitions by the Polish composer, starts with a languid melody imbued with intense lyri-cism, repeated several times. After a more animated and contrasting middle section, the opening theme dissolves into a kaleido-

scope of arpeggios, in F major, using a very similar technique as in Berceuse op. 57.

Franz Schubert’s two Lieder are absolute masterpieces, presented here in the piano solo transcription by Franz Liszt. The first, Der Wanderer, is inspired by the condition of the traveler, condemned to wander alone without any possibility to stop or rest. This perennial wandering is symbolized by the accompaniment in triplets, present in a large part of the composition, which has also other contrasting sections, such as the reci-tative Die Sonne dünkt mich hier so kalt and later in the heartfelt appeal Wo bist du mein geliebtes Land. The second, Gretchen am Spinnrade (Margareth at the spinning wheel), was composed when Schubert was even not 18 years old: Margareth, alone while she spins, goes back and shudders at the kiss with Faust, but she does not know that she will never be able to see her beloved again.Liszt exalts the spinning wheel circular motion through large and extensive arpeg-giated chords, underlining the dramatic cre-scendo implied in the text.

Loneliness means also melancholy: it’s now time to the famous Autumn Song taken from The Seasons by Piotr Tchaïkovski. This piece is full of intimate feeling and colors, en-closed in an extremely simple musical writing.

In Claude Debussy’s prelude Des pas sur la neige, the whiteless of snow is symboli-

cally transfigured into an icy blanket hostileto life: a prelude to solitude as an ante-chamber of death.

This sense of estrangement continues through Erik Satie’s three Gymnopédies, pieces evoking distant and archaic worlds through using of a minimal and modal-derived musical structures.

The three Intermezzi op. 117 by Johannes Brahms are part of the four groups of works from op. 116 to 119. These are the last works for piano written by Brahms; the comp-lexity of musical patterns, mixing perpetual variation with ABA form, embraces a deep

adhesion to an expressive content of extra-ordinary significance. Everything is carried out without bombast, but in a style recalling an intimate conversation between the com-poser and his favorite instrument, perhaps the only interlocutor to whom his shy and reserved soul has truly opened and trusted.

The program ends with the Bagatelle op. 126 by Ludwig van Beethoven, the last work for solo piano written by the great composer from Bonn. Although the title literally means “little things”, it is strange that Beethoven wants to include these trifles in his official catalogue. In reality, the term bagatella is to be understood in its literal sense mostly about the duration of each piece, which is obviously much shorter than a Sonata move-ment. However, this brevity reveals an expressive depth and an absolutely extra-ordinary stylistic variety. Beethoven, at the top of his artistic parable, is now able to ma-ster any different developing technique re-lated to musical patterns, which he moulds as he likes. In fact he could mix counterpoint and accompanied melody in the first and fifth bagatella, obtain grandiose dramatic con-trasts with very few material in the second, utilize the principle of continuous variation in the third, create two episodes of dia-metrically opposite character starting from the same rhythm of anacrusis in the fourth, and finally propose a real miniaturizedbithematic form in two pages in the sixth, which lets us glimpse the sublime.

Ad un primo sguardo superficiale può sembrare che la musica non abbia le migliori chances per poter rappresentare al meglio la tematica della solitudine. Il fatto musicale in sé, infatti, presuppone almeno due elemen-ti: uno attivo, la persona che suona, e uno passivo, chi ascolta. Altre forme d’arte, come la pittura o la scultura, o ancora la poesia, sembrerebbero meglio qualificate per espri-mere questo stato d’animo: una scultura o un quadro infatti esistono di per sé e non hanno bisogno di un intermediario, come l’interpre-te che suona, per poter rivivere.

Eppure alcune delle vette della produzio-ne musicale occidentale, come per esempio l’Arte della Fuga di Bach o gli ultimi Quartetti di Beethoven, sono scaturite dalla genialità dei compositori che hanno saputo scanda-gliare fino al limite estremo le proprie com-petenze e conoscenze, operando in una condizione di quasi isolamento dal mondo. In quest’ottica, un programma musicale che si voglia accostare al tema della solitudine, ha invece pienamente senso.

In questo disco si vedrà quindi il tema di fondo declinato secondo diverse acce-zioni: il Nottuno in fa minore op. 55 no. 1 di Fryderyk Chopin, oltre ad essere uno degli ultimi composti, espone più volte una lan-guida melodia impregnata di intenso liri-

smo. Dopo una parte centrale più animata, il tema iniziale si dissolve in un caleidosco-pio di arpeggi, in fa maggiore, secondo una tecnica molto simile a quella utilizzata da Chopin nella Berceuse op. 57.

I due Lieder di Franz Schubert sono due capolavori assoluti, qui presentati nella tra-scrizione pianistica di Franz Liszt. Il primo, Der Wanderer mette in scena la condizione del viandante condannato ad errare solitario senza possibilità di sosta: questo perenne peregrinare è simboleggiato dall’accompa-gnamento in terzine, presente per buona parte della composizione, nella quale si al-ternano episodi contrastanti, come il recita-tivo Die Sonne dünkt mich hier so kalt e, più avanti, nell’accorato appello Wo bist du mein geliebtes Land. Il secondo, Gretchen am Spinnrade (Margherita all’arcolaio) fu com-posto a soli 17 anni: Margherita, sola mentre fila, ripensa e freme al ricordo del bacio con Faust, ma non sa che non potrà più rivedere il suo amato. Liszt, attraverso l’esaltazione del movimento circolare della ruota dell’arcolaio ottenuto tramite grandi ed estesi accordi ar-peggiati, sottolinea il crescendo drammatico insito nel testo poetico.

Solitudine vuol dire anche malinconia, ed ecco quindi la celeberrima Canzone d’autun-no da Le stagioni di Piotr Tchaïkovski, un bra-no denso di intimo sentimento e ricchissimo di colori, racchiusi in una scrittura estrema-mente semplice.

Nel preludio Des pas sur la neige di Claude Debussy, il candore della neve viene simbolicamente trasfigurato in una gelida coltre ostile alla vita: un preludio alla solitudine come anticamera della morte.

Questo senso di straniamento prosegue attraverso le tre Gymnopédies di Erik Satie, composizioni che evocano mondi lontani ed arcaici mediante l’impiego di una scarna scrittura di derivazione modale.

I tre Intermezzi op. 117 di Johannes Brahms

fanno parte di quel quartetto di composizioni che vanno dall’op. 116 alla 119. Si tratta delle ultime opere scritte da Brahms per pianofor-te, in cui la complessità del discorso musica-le, che mescola il principio della variazione continua con quello della forma ABA, per-mette una profonda adesione ad un conte-nuto espressivo di straordinaria pregnanza. Il tutto è presentato senza magniloquenza, ma in tono molto sommesso con uno stile che ricorda quello di un intimo colloquio tra il compositore e il suo strumento prediletto,

forse l’unico interlocutore a cui la sua anima schiva e riservata si sia veramente aperta e confidata.

A conclusione del programma troviamo

le Bagatelle op. 126 di Ludwig van Beetho-ven, l’ultima composizione scritta dal gran-de compositore di Bonn per pianoforte solo. Sebbene il titolo significhi letteralmente “cose di poco conto”, è quantomeno singolare che Beethoven abbia voluto inserire queste baz-zeccole nel suo catalogo ufficiale. In realtà, il termine bagatella è da intendersi in senso letterale molto probabilmente per quanto attiene alla durata dei singoli brani, che sono ovviamente molto meno estesi rispetto ad un movimento di Sonata. Tuttavia, questa brevità di esposizione schiude una profondità espressiva ed una varietà stilistica assoluta-mente straordinarie. Beethoven, al culmine della sua parabola artistica, è ormai piena-mente padrone delle tecniche di elaborazio-ne del materiale musicale, che plasma a suo piacimento. Infatti egli può permettersi di mescolare contrappunto e melodia accom-pagnata nella prima e quinta bagatella; di ottenere grandiosi contrasti drammatici con pochissimi mezzi nella seconda, utilizzare il principio della variazione continua nella terza, creare due episodi di carattere diame-tralmente opposto partendo dallo stesso rit-mo di anacrusi nella quarta, e infine proporre una vera e propria forma bitematica miniatu-rizzata in due pagine nella sesta, attraverso la quale si intravede il sublime.

La formation du pianiste milanais Adalberto Maria Riva se déroule entre le Conservatoire et le Lycée Ber-chet de sa ville natale pour s’achever en 2001 avec une Virtuosité au Conservatoire de Lausanne. Lauréat de nombreux prix nationaux et internationaux, il reçoit en 2008 la Mention spéciale au Concours international de musique IBLA Grand Prize. Cette distinction lui permet d’entreprendre l’année suivante une tournée qui ren-contre un très grand succès aux Etats-Unis avec, no-tamment, un concert au Carnegie Hall de New York.

“Riva est un pianiste fantastique” (The American Record Guide), sa façon de jouer très “élégante et aris-tocratique” (A. Bellisario, Il Cittadino) se traduit par un toucher chargé d’une grande force communicative et d’interprétation, “avec un son qui n’est pas seulement clair et cristallin, mais qui se révèle également riche de couleurs et de nuances tout à fait impensables” (R. Zanobini, La Provincia di Lecco). C’est “un soliste de grand tempérament” (Stefano Ragni, Il giornale dell’Um-bria), “un musicien de classe qui s’efface pour laisser la place à la musique, qui n’a pas besoin de mettre une couche de trop pour soutirer toutes les nuances de la partition et des flots de croches” (Steve Bergeron, La Tribune de Sherbrooke).

Adalberto Maria Riva a donné quelque 900 con-certs en Italie, Espagne, France, Russie, Allemagne, Pologne, à Malte, en Hongrie ainsi que de nombreuses tournées en Amérique du Nord. Son répertoire s’épa-nouit de Bach à la musique contemporaine: souvent il le présente dans des cycles de concerts-conférences, particulièrement en Italie et en Suisse romande, où il vient de s’installer.

Passionné de recherches sur les compositeurs oubliés, il a consacré plusieurs CD aux compositeurs

moins connus d’Italie, d’Autriche, de Suisse et aux fem-mes compositrices. Tous ses enregistrements, réalisés pour VDE-Gallo, Cascavelle et Toccata Classics, ont reçu des excellentes critiques dans la presse interna-tionale (The Guardian, American Record Guide, Gra-mophone, Fanfare Magazine, Deutsche Presse, Revue Musicale Suisse, Suonare News, etc).

Après plusieurs années d’enseignement dans des écoles de musique, y compris le Conservatoire de Milan, il collabore avec le Conservatoire populaire de Genève. En juin 2018 il a obtenu le Master en Pédagogie Musicale au Conservatoire de Lugano.

Adalberto Maria Riva est régulièrement invité pour des émissions radiophoniques, en particulier pour Mu-sique en mémoire, Versus et Magnétique sur Espace 2 en Suisse, Radio Classica et Rai Radio Tre en Italie et Radio Canada.

Il est également membre fondateur de Momenti Musicali et Harmonia Helvetica, deux associations culturelles qui œuvrent pour la promotion du patri-moine musical classique en Italie et en Suisse.

Adalberto Maria Riva had been studying at the Mi-lan Conservatoire of Music and obtained his Virtuosité in 2001 in the class of Dag Achatz at the Lausanne Con-servatoire. Winner of several national and international prizes, he received in 2008 a special mention at the International Competition of Music IBLA Grand Prize. A distinction which allows him to undertake a tour in the USA in April 2009 with a concert in Carnegie Hall, New York. In 2018 he graduated with a Master in Music Peda-gogy at the Lugano Conservatoire (Switzerland).

“Riva is a fantastic pianist” (American Record Guide), his way of playing very “elegant and aristocratic” (A Bel-lisario, Il Cittadino) “is expressed by touch loaded with great strength of communication and interpretation, with a sound which is not only clear and cristal but which reveals to be equally rich in colours and shades quite unthinkable” (R. Zanobini, La Provincia di Lecco); “He is a soloist of great character” (Stefano Ragni, Il giornale dell’Umbria), “A musician with class who keeps in the background to leave space for the music, who does not need to add more to draw out all the slight variations in the score or in the musical shape” (Steve Bergeron, La tribune de Sherbrooke).

Adalberto Maria Riva has given recitals in Italy, Spain, Russia, Hungary, Germany, Poland, Malta and North America with four tours. His repertory develops from Bach to contemporary, a line that Adalberto Maria Riva presents in a cycle of concert-conferences applied to the history and pianistic literature especially in Italy and French Switzerland.

Very fond of musical discoveries about forgotten composers, he dedicated a recording and his thesis to

Adolfo Fumagalli (1828-1856), Italian composer and vir-tuoso pianist of the XIX century. Other recordings, about Swiss, Austrian and women romantic composers, were published in 2013-20 by VDE-Gallo, Cascavelle and Toccata Classics, with very good reviews worldwide (American Record Guide, the Guardian, Gramophone, Deutsche Presse, Revue Musicale Suisse, Suonare News); in 2015 he achieved the complete recording of Aloys Fornerod’s piano works (1890 - 1965) for the Swiss Radio and in 2019 a new CD about Jaques-Dalcroze’s piano works was released in world première.

Adalberto Maria Riva is co-founder and artistic di-rector of Momenti Musicali and Harmonia Helvetica, two cultural associations promoting classical music in Italy and Switzerland, he had been teaching at the “Giusep-pe Verdi” Conservatoire in Milan.

He had recorded several CDs also radio pro-grammes particularly for the Swiss radio RSR Espace 2, Italian RAI Radio Tre, Radio Classica and Radio Canada.

La formazione di Adalberto Maria Riva, milanese, si svolge presso il Conservatorio e il Liceo Classico Ber-chet della sua città, oltre che a Losanna, dove conse-gue la Virtuosité nel 2001. Premiato in numerosi concor-si nazionali e internazionali, nel 2008 vince la menzione speciale dell’IBLA grand prize, debuttando l’anno se-guente in Canada e negli Stati Uniti con una tournée che include un concerto alla Carnegie Hall.

“Riva è un pianista eccezionale” (American Record Guide); “...elegante e aristocratico” (A. Bellisario, Il Cittadi-

Adalberto Maria Riva

[email protected]

no), “...con un tocco non solo chiaro e cristallino, ma an-che ricco di colori e di sfumature davvero impensabili” (R. Zambonini, La Provincia di Lecco); “Un solista di forte tempra umana di cui si può parlare in termini di assoluto prestigio” (S. Ragni, Il giornale dell’Umbria), “Un musicista di classe che sa eclissarsi per lasciare il posto alla Musi-ca e che non ha bisogno di grandi gesti per sottolineare i dettagli della partitura o l’impeto dei passaggi virtuo-sistici” (S. Bergeron, La Tribune de Sherbrooke).

Adalberto Maria Riva ha tenuto quasi un migliaio di recital in Spagna, Inghilterra, Russia, Ungheria, Croazia, Germania, Polonia, Malta e in America settentrionale, dove ha svolto diverse tournées. Il suo repertorio spa-zia da Bach ai contemporanei, e Riva lo presenta anche in cicli di conferenze-concerto, imperniate sulla storia della letteratura pianistica, presso numerose istituzio-ni culturali e musicali, soprattutto in Italia e in Svizzera romanda, dove si è recentemente trasferito. Collabora anche alla realizzazione di spettacoli teatrali.

Appassionato ricercatore dei musicisti del passato, ha dedicato la sua tesi di laurea e un CD ad Adolfo Fu-magalli (1828-1856), pianista e compositore lombardo di metà Ottocento. Tra il 2013 e il 2019 sono inoltre stati pubblicati altri sette CD, molti dei quali in prima regi-strazione mondiale, su compositori e compositrici sviz-zeri, italiani e austriaci oggi dimenticati, per le etichette VDE-Gallo, Cascavelle e Toccata Classics, tutti con ot-time critiche sulla stampa specializzata internazionale (American Record Guide, Fanfare Magazine, The Guar-dian, Gramophone, Deutsche Presse, Revue Musicale Suisse, Suonare News).

Ha collaborato con il Conservatorio “Guido Cantelli” di Novara, ed è stato docente di pianoforte presso il Con-servatorio “Giuseppe Verdi” di Milano. Collabora con il

Conservatoire de l’Ouest Vaudois e con il Conservatoire Populaire di Ginevra.

è cofondatore e direttore artistico delle associazioni culturali Momenti Musicali e Harmonia Helvetica, che si prefiggono di divulgare la musica classica in Italia e in Svizzera.

Ha al suo attivo più di quindici registrazioni disco-grafiche, prevalentemente dal vivo, oltre a numerose trasmissioni radiofoniche per Radio Classica, RAI Radio Tre, per la radio svizzera francese Espace2 e per Radio Canada. Nel giugno 2018 ha conseguito il Master in Pe-dagogia Musicale presso il Conservatorio della Svizzera Italiana.

Frédéric Chopin(1810-1849)

F. Schubert / F. Liszt(1797-1828) (1811-1886)

Piotr Tchaïkovski(1840-1893)

Claude Debussy(1862-1918)

Erik Satie(1866-1925)

Johannes Brahms(1833-1897)

Ludwig van Beethoven(1770-1827)

Nocturne opus 55 no. 1 en fa mineur

Deux Lieder

Der Wanderer Gretchen am Spinnrade

Chant d’automne (tiré de Les Saisons opus 37a)

Des pas sur la neige (tiré des Préludes, 1er livre)

Trois Gymnopédies

1 Lent et douloureux 2 Lent et triste 3 Lent et grave

Trois Intermezzi opus 117

1 Andante moderato 2 Andante non troppo e con molta espressione 3 Andante con moto

Bagatelles opus 126

1 Andante con moto 2 Allegro 3 Andante 4 Presto 5 Quasi allegretto 6 Presto - Andante amabile e con moto - Tempo I

Temps total

5:22

5:214:35

4:25

3:37

3:48

3:11 3:06

3:56 4:13 5:09

3:41 2:48 2:49 4:08 3:12 5:13

70:06

1.

2.3.

4.

5.

6.

7.8.

9.

10.11.

12.13.14.15.16.17.

S O L I T U D E S

Adalberto Maria Riva piano