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Par amour de l’hôtellerie Coup de coeur p.36 Basmane Ressources Humaines p.62 Les exigences de la profession N°2 Mars/Avril 2011 Prix : 35 Dh Cuisine Marocaine La cuisine du terroir de Tafilalet Arts & Déco Mobilier d’hôtel Le confort d’abord ! Concept Papa John’s « Nous espérons que notre training center emportera l’adhésion des grands chefs du Maroc » Soraya Badraoui Drissi, Administrateur de Top Class Lavazza Comptoirs-bars Produits Le fromage Un lieu de rencontre et de convivialité

CHR Magazine N°2- Mars/Avril 2011

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Magazine marocain dédié aux professionnels du secteur CHR (cafés, hôtels, restaurants, traiteurs, pâtissiers...). Moroccan B to B magazine for hospitality and catering.

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Par amour de l’hôtellerie

Coup de coeur p.36

Basmane

Ressources Humaines p.62

Les exigences de la profession

N ° 2 M a r s / A v r i l 2 0 1 1P r i x : 3 5 D h

Cuisine MarocaineLa cuisine du terroir

de Tafilalet

Arts & DécoMobilier d’hôtel

Le confort d’abord !

ConceptPapa John’s

« Nous espérons que notre training center emportera l’adhésion des grands chefs du Maroc »Soraya Badraoui Drissi, Administrateur de Top Class Lavazza

Comptoirs-bars

ProduitsLe fromage

Un lieu de rencontre et de convivialité

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L’Édito

Pour sa seconde édition, CHR Magazine sera distribué sur le salon Cremai, l’un des rendez-vous majeurs de toute la profes-sion cette année. A cette occasion, vous

pourrez découvrir en avant-première un panel de nouveaux équipements, produits ou services pré-sentés par les exposants de l’édition 2011.

Les innovations sont en effet au cœur de la ligne éditoriale de CHR Magazine. Une de nos mis-sions est d’être à l’affût des dernières tendances afin de vous faire découvrir les nouveautés en ter-mes de produits, d’ingrédients, de matériels, de design, de concepts… découverts notamment à l’occasion de salons nationaux et internationaux. Nous espérons ainsi apporter notre contribution au développement du secteur.

Autre phénomène participant à l’évolution de la profession : les concours. Qu’ils soient de cuisine, de pâtisserie, de chocolaterie ou de boulangerie, à l’échelle nationale, régionale ou internationale, ces concours « tirent vers le haut » le secteur CHR en permettant à des jeunes et à des profession-nels de se mesurer entre eux, et surtout de côtoyer leurs pairs, de voir ce qui se fait ailleurs, d’être soumis à l’œil impartial d’un jury. Bref, une saine émulation !Car dans ces compétitions, « l’essentiel est de

participer ». Lors de la Coupe du monde junior de pâtisserie qui s’est tenue pendant le salon Si-gep, en janvier dernier en Italie, la jeune équipe marocaine n’a certes pas fini sur le podium, mais ses membres sont repartis riches des rencontres avec leurs confrères. Avec bien sûr l’envie de faire mieux la prochaine fois !

D’ailleurs, le nombre de concours organisés dans le Royaume va en augmentant, tout com-me la participation d’équipes marocaines à des événements mondiaux. Tout récemment, le sa-lon Horest Expo a donné pour la première fois l’occasion à des chefs de la région d’Agadir de se mesurer dans une compétition. Quant au Cremai, plusieurs concours thématiques sont prévus, dont les plus attendus sont sans nul doute la Coupe Louis Lesaffre Afrique et Méditerranée et la Cou-pe d’Afrique de la Pâtisserie, sélections régionales dont les vainqueurs participeront respectivement à la Coupe du Monde de la Boulangerie et à la Coupe du Monde de la Pâtisserie en 2012. Sou-haitons bonne chance à l’équipe nationale et à tous les participants !

Venez nous rendre visite sur notre stand au Cre-mai, toute l’équipe de CHR Magazine vous y ac-cueillera !

Florence CLAIRRédactrice en chef

Directeur de publicationAdel [email protected]

Rédactrice en chef Florence CLAIRDirect : +212 522 54 47 [email protected]

JournalistesSiham HAMDIDirect : +212 522 54 47 [email protected]

Sarah OUSAIDDirect : +212 522 54 47 29

[email protected]

Attachée de direction Salima AKHSASSDirect : +212 522 54 47 [email protected]

Ont collaboré à ce numéroMiloud BOUZZIRISalah CHAKOROthman EL GHARBAOUIYves SCORSONELLI Mehdi TOUHAMIMarcel ZARDONI

ComptabilitéAbdelaziz TOUHAM

Conception graphique Samir AHCHOUCHDirect : +212 522 54 47 [email protected]

ImprimerieRotaco

Distribution Maroc : Sapress

PublicitéMostafa BEN CHARFADirect : +212 522 54 47 [email protected] SEKKATDirect : +212 522 54 47 [email protected]

Jihane BENOUAKASDirect : +212 522 54 47 [email protected]

Une autre publication de Silvestri Media :

CHR MAGAZINEUne publication de

Dossier de presse 33/2010Dépôt légal 0096/2010119, AVENUE DES F.A.R.Espace Sofia B120 000 CASABLANCA Tél. : +212 522 54 47 27 Fax : +212 522 44 14 [email protected] numéro a été tiré à 5.000 exemplaires

Innovation et émulation, moteurs pour l’avenir

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SOMMAIRE DOSSIER

Cremai 201124

20-22 SALONS Horest Expo Sandwich & Snack Show

3 Editorial8 Actualités Maroc13 CHR Mondain14 Actualités internationales17 A lire18 Tableau de bord

PRODUITS40 Nouveautés42 De mystérieuses bulles44 Un produit, une recette : le fromage

SOLUTIONS49 Nouveautés50 Les comptoirs-bars54 L’ABC du nettoyage professionnel55 Nettoyage des hottes56 Arts & Déco : mobilier d’hôtel58 Arts & Déco : 3 tendances, 3 concepts

CONCEPT59 F. Kabbaj60 Papa John’s

RESSOURCES HUMAINES62 Les exigences de la profession

65 Petites annonces66 Cuisine interne53 Bulletin d’abonnement

Nos annonceursAldis ......................................................................27Casapacking .........................................................15Copralim ................................................................45Distrilog .................................................................29Ebertec ..................................................................67

Ecole Hôtelière de Casablanca ............................63Golf Equipement ...................................................51Jil Emballage .........................................................41Madec ...................................................................68Mecafé ..................................................................25

MR Renouvo .....................................................9, 31Silvestri Media ......................................................35Valrhona ..................................................................2Venezia Ice .........................................................4, 5Volubilia .................................................................39

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www.chrmagazine.ma

INTERVIEW Soraya Badraoui Drissi, Administrateur de Top Class Lavazza et Présidente de l’AFEM

COUP DE COEUR Basmane

En deux décennies, le Basmane est devenu un fleuron de la gastronomie marocaine à Casablanca. Loin des grands flux touristiques, le Basmane attire surtout une clientèle étrangère d’affaires et ses tables ont accueilli le gotha du monde politique, diplomatique et artistique. Récompensé par un « Tajine d’or » décerné par l’association Toques Blanches quelques années après son ouverture, le Basmane propose une offre variée et complète, mariant la tradition gastronomique avec une touche de modernité.

Au cœur d’une institution

48 CUISINE MAROCAINE

La cuisine du terroir de Tafilalet

119, AVENUE DES F.A.R.Espace Sofia B120 000 CASABLANCA Tél. : +212 522 54 47 27 Fax : +212 522 44 14 05

« Nous espérons que notre training center emportera l’adhé-sion des grands chefs du Maroc »

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A c t u a l i t é s

Restauration collectiveBilan 2010 de l’ONSSA

Opérationnel depuis un an, l’Of-fice National de la Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) mène régulièrement des opérations de contrôle dans les établissements de restauration collective. Ces actions sont comme suit :1. Participation aux commissions loca-les d’hygiène présidées par les autorités locales qui, selon leur programme, as-surent des visites de contrôle des lieux de restauration collective ;2. Les services provinciaux de l’ONS-SA procèdent, dans le cadre de leurs missions, à des contrôles des lieux de restauration collectives pour vérifier :

- La conformité des infrastructures et des équipements ;- Le fonctionnement et l’application des bonnes pratiques d’hygiène ;- La qualité sanitaire des matières pre-mières utilisées et les conditions dans lesquelles ces matières premières sont entreposées, manipulées, préparées et servies.En 2010, les contrôles des lieux de restauration collective ont concerné 14.747 établissements de restauration collective sociale et commerciale et ont fait l’objet de 509 mises en demeu-re et 24 fermetures d’établissements.

Slow FoodVisite du Président au Maroc

Du 26 février au 2 mars 2011, le Pré-sident de Slow Food International, Carlo

Petrini, a effectué une visite au Maroc. Rappelons que Slow Food est une as-sociation internationale dont l’objectif est de défendre la biodiversité alimen-taire, de diffuser une éducation au goût et de mettre en relation produc-teurs et consommateurs. L’association Slow Food Maroc, active depuis 10 ans mais officiellement créée en 2009, dispose déjà d’un réseau de 7 convi-viums à travers le pays, et a multiplié les actions et événements.A l’occasion de sa visite, Carlo Petrini a rencontré institutions et producteurs marocains, et donné une conférence

sur le thème « Slow Food : politique alimentaire en Méditerranée ». Lors de la conférence de presse, il a appelé à « l’arrêt de la schizophrénie de la gas-tronomie : bien manger ne doit pas être réservé aux riches. » Il souhaite égale-ment une implication forte des chefs et des professionnels de l’alimentaire, afin de promouvoir et de valoriser le patrimoine agricole et gastronomique marocain.Afin de favoriser la filière courte, Slow Food Maroc organisera du 10 au 12 juin 2011, à Rabat, le 1er Marché de la Terre, lieu de vente de produits ali-mentaires par les producteurs locaux. A cette occasion se tiendra également le prochain Conseil International de Slow Food.

Ramada Encore AfriquePremière ouverture… à Tanger

Le groupe hôtelier Wyndham Hotel vient d’annoncer le développement du premier Ramada Encore en Afrique, dans la ville de Tanger. Ce nouvel hô-tel, actuellement en cours de construc-tion, sera situé dans la zone Tanger City Center, à 150 mètres de la plage et à quelques minutes de la gare ferroviaire, et comportera 195 chambres, ainsi que le Hub, un concept des hôtels Ramada Encore qui offre la possibilité de se res-taurer, travailler, ou simplement se re-laxer. C’est la compagnie koweïtienne Tameer Real Estate Investment qui s’oc-cupe du projet. Il s’agira de son second hôtel développé au Maroc, après le Ra-mada Fès. L’ouverture du Ramada En-core Tanger est prévue pour 2012.

Worldhotels Un premier hôtel au Maroc

Le groupe hôtelier Worldhotels vient d’annoncer une première affiliation 5 étoiles au Maroc. Il s’agit de l’Hôtel Terre Resort and Spa, situé au cœur de la Palmeraie de Marrakech, à 14 km du centre-ville. 18 villas octogonales, dans lesquelles sont réparties 56 suites, composent cet hôtel de 4,5 hectares qui comporte également spa, jacuzzi, piscine à débordement et le Milagros, un restaurant qui propose traditions marocaines et cuisine internationale à base de produits bio, directement cultivés dans la ferme de l’hôtel.

PaulLe chocolat à l’honneur

A l’occasion de Pâques et de l’arrivée du printemps, Paul Maroc propose une gamme gourmande dès le 1er avril : des petits lapins « chouchou » en pâte d’amande, perchés sur une coque de pâte à choux, des œufs garnis, des sachets de fritures en chocolat… Rayon boulangerie, Paul innove avec le benoitton, un pain incrusté de pépites au chocolat.

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Maroc

La MamouniaHommage aux femmes

Pour célébrer la journée de la femme, le 8 mars, le palace marrakchi a organisé une cérémonie interne pour honorer son personnel féminin, qui représente 28% de l’effectif total. Au programme de cette journée, une conférence-débat a été ani-mée par la sociologue marocaine Soumaya Naamane Guessous, qui a abordé des thèmes majeurs touchant les femmes, suivie du jeu « Question pour une cham-pionne », et pour finir, une cérémonie de remise des prix aux gagnantes et parti-cipantes au jeu, avec le chanteur libanais Roni Kassar et la chanteuse marocaine native de Marrakech, Joudia.

Exposition Visions multiples au Sofitel

Maroc Premium et Sofitel Luxury Hotels ont orga-nisé du 12 au 19 février au Sofitel Essaouira Medina & Spa, Visions multiples, une exposition exception-nelle qui a rassemblé des artistes marquants de la ville des Alizés. Noureddine Alioua, Abdelmalik Berhiss, Mohamed Zouzaf et Renzo Lulli, quatre artistes dont la renommée a dépassé les frontières du Maroc, étaient réunis pour la première fois pour ce rendez-vous artistique alliant peintures, sculptu-res et installations.

Mademoiselle LilirozeExpose à Marrakech

La Mamounia et la Galerie 127 pré-sentent, du 4 mars au 31 juillet, au bar Italien du palace, l’œuvre de la pho-tographe suisse Liliroze, une sélection de 22 images qui dévoilent les secrets de la mode et de la beauté. Rappelons que cette passionnée de photographie a reçu, en 2010, le Prix de la photographie de l’année, catégo-rie Mode et Beauté.

De g. à dr. : François Laustriat, DG de L’Heure Bleue Palais, et Thomas Greggory, Directeur du Sofitel Essaouira Medina & Spa.

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Cacao BarryEn démonstration à Casablanca

Les 9 et 10 mars dernier, la société Atlan-tic Foods a organisé à Casablanca deux après-midi de démonstrations avec leur partenaire Cacao Barry. Il s’agit d’une première au Maroc pour ce fabricant de chocolat pour les professionnels. La démonstration a eu lieu dans la cuisine de Saveurs des Chefs, avec la participa-

tion active de Thierry Bromet, Directeur de cet atelier. L’animation était assurée par Philippe Bertrand, Meilleur Ouvrier de France et membre de l’Académie française de chocolaterie et de confiserie.Cet événement a connu la participation de nombreux professionnels, qui ont pu découvrir en direct différentes recettes et techniques. Phi-lippe Bertrand a notamment réalisé plusieurs desserts et des bonbons de chocolat. Il a partagé avec l’audience ses tours de main pour réaliser des décors en chocolat : sérigraphie, tubes ajourés, marbrés, travail sur mar-bre surgelé, etc. Cette démonstration était enfin l’occasion de présenter une innovation de Cacao Barry, le beurre de cacao Mycryo, utilisable en chocolaterie, mais aussi en cuisine pour cuire des aliments.

Mars 2011Franchise Expo (Paris, France)20 au 23 mars 2011Salon international de la création d’entreprise en franchise.

Serbotel Atlantique (Nantes, France)20 au 23 mars 2011Salon des métiers de bouche et de l’hôtellerie.

Cremai (Casablanca, Maroc)22 au 25 mars 20115ème édition du salon international des profes-sionnels de l’hôtellerie, restauration et pâtisse-rie-boulangerie.

Alimentaria & Horexpo Lisboa (Lisbonne, Portugual)27 au 30 mars 2011Salon international de l’alimentaire, des bois-sons et de l’hospitalité.

SIEL Algérie (Alger, Algérie)29 au 31 mars 2011Salon international des équipements et services pour l’hôtellerie, la restauration et les collecti-vités.

Avril 2011EQUIPHOTEL (Marrakech, Maroc)14 au 27 avrilSalon Professionnel de l’équipement hôtelier, restauration, loisirs et métiers de la bouche.

Agenda A c t u a l i t é s

Palmeraie Hotels & Resorts Partenaire d’Open Golf Club

Gestionnaire de golfs haut de gamme depuis 1978, et promoteur de la première chaîne de golfs touristiques en France, le Groupe Open Golf Club a décidé cette année d’ouvrir son réseau

à l’étranger, en s’associant au Palmeraie Hotels & Resorts à Marrakech. Avec ce partenariat, l’hôtel s’inscrit dans un réseau de destinations golfiques haut de gamme, ce qui lui assure une participa-tion sur de nombreuses compétitions ou salons, la création d’événements dédiés au Resort, etc.

PâquesNouvelle collection chez Fauchon

Dès le mois d’avril, Fauchon Maroc présentera sa nouvelle col-lection, bap-tisée « Pâ-ques Pop ». Les incon-tournables M o n s i e u r et Madame F a u c h o n sont de re-tour sous de nouveaux ha-bits décalés et éclatants, et pour la première fois un œuf métal est dédié à chacun. Chaque œuf est garni de petits œufs en praliné noir et lait. La collection se décline également en Tirelire Pop, ta-blette chocolat lait caramel et écrin de chocolats.

KFCUn sandwich aux saveurs orientales

Après une série de nouveaux sandwichs lancés en 2010, la chaîne de restauration rapide KFC lance le MegaArabita, un sandwich destiné à sa clientèle marocaine, associant le filet de poulet à une sauce unique pour une saveur orientale moderne. Le tout est enveloppé d’un pain arabe spécial. Le principe est de « proposer continuellement à notre clientèle marocaine de nouvelles offres pour s’adapter à leurs modes de vie et varier les plaisirs », déclare Nawal El Khaloui, Directrice Marketing du groupe.

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Maroc

RestoproUn livre de recettes pour le printemps

Pour fêter l’arrivée du printemps, le groupe Restopro édi-te un livre gratuit de recettes, élaborées spécialement par les chefs des diffé-rents établissements du groupe : Brahim Ait Hammou (Oste-ria di Casa), Samuel Pratt (Restaurant du Port), Asmaa Wakach (Bamboo Pub), Gad Azran (Sqala), Hamid Khiate (La Bodega) et Jilali Asri (La Bavaroise).Ces 18 recettes printanières sont conçues autour de l’assaisonnement « huilaigrette ». Partant de l’élabora-tion d’une sauce, les chefs ont ensuite imaginé la salade « parfaite » pour cet accompagnement. Des recettes à dé-couvrir également dans les restaurants du groupe.

Top Spa in the World 2011Et le gagnant est…

Le Spa de la Mamounia a été élu Numéro 1 dans le monde et Meilleur Spa d’Hôtel en Afrique, Moyen-Orient et Océan Indien, lors du Condé Nast Traveller Readers Spa Awards 2011. Le ti-tre octroyé par le célèbre magazine américain des voyages et des loisirs, est le résultat d’un vote des lecteurs, répondant à des critères tels les installations du Spa, l’ambiance et le design, les soins du corps et du visage, la qualité du

service, le personnel… Cette récompense va encourager le positionnement du Maroc par rapport à l’Asie et l’Océan Indien, comme une destination de bien-être professionnelle et qualitative.

Photographie Exposition chez Paul

La Villa Zevaco, Chez Paul, accueille, du 8 mars au 8 avril, l’exposition « Maro-caines au devant de la scè-ne » de la photographe Lei-la Alaoui. L’artiste, qui fait partie de la nouvelle vague de photographes portraitis-tes, exposera une série de trente portraits d’artistes, de femmes de l’art et des let-tres.

Ô-light Du léger à livrer

Cette enseigne, spécialisée uniquement dans la livraison pour la pause-déjeuner et offrant un concept original, vient de lancer son nouveau site web et d’étendre ses zones de livraison. Ô-light

propose des plats cuisinés légers en calories, élaborés sur recommandations et contrôle d’un médecin nutritionniste, et sur expertise d’un chef cuisinier. De plus, il offre à ses clients des conseils en nutrition, via son site web. Livrant dans plusieurs quartiers de Casablanca, Ô-light compte y ouvrir encore d’autres points de ven-te, à raison de 1 établissement par an, et prévoit ultérieurement un espace pour le service à em-porter et la consommation sur place.

Sofitel Rabat Jardin des Roses Classé « 5 étoiles Luxe »

C’est une belle consécration que s’est vue décerner la marque de luxe du groupe Accor au Maroc, le 9 février, par la commission de classement. A peine une année après son ouverture, l’hôtel a pu décrocher ce classement, en respectant un cahier de charges aux conditions rigoureuses, allant de l’ac-cueil jusqu’aux équipements. En effet, qualité des services, pluralité des ins-tallations, compétences et profession-nalisme des ressources humaines, sont derrière cette distinction.

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Article réalisé par Siham HAMDI

Il est 17h00. Christian Rousseau (Directeur Général de Accor Ges-tion Maroc), Yann Caillère (Direc-teur Général Délégué d’Accor),

Marc Thépot (Vice-Président de Ris-ma) et Frédéric Josenhans (Directeur du Marketing et du Développement des marques) s’apprêtent à tenir une conférence de presse, durant laquelle ils présenteront le Groupe Accor et ses différentes marques hôtelières, dont Ibis, et répondront aux questions des journalistes de plusieurs pays, venus spécialement à Tanger pour couvrir l’inauguration du dernier-né de la mar-que Ibis.

Ibis, une histoire de marqueIbis voit le jour en 1974, à Bordeaux, en France, et ne cesse de croître de-puis, jusqu’à devenir la première chaîne hôtelière économique en Eu-rope, quatrième dans le monde. Un succès que la marque leader de l’hô-

Ibis Tanger City Center L’évènement Marque

tellerie économique du Groupe Accor a su confirmer, avec l’ouverture de 900 hôtels dans le monde à ce jour. Ibis, présent au Maroc depuis 1997, compte aujourd’hui 16 hôtels dans les principales villes du Royaume : Rabat, Casablanca, Agadir, Marrakech, Fès, Tanger… La marque représente 50% du parc hôtelier d’Accor au Maroc.

Le concept ibisOffrir un service de qualité à un prix économique, tel est le principe qu’Ibis propose à ses clients. Une formule conciliant des critères de qualité com-me l’hygiène, le confort, la qualité de service et bien d’autres atouts, qui vau-dront à la marque la certification ISO 9001 en 1997. Une performance ren-chérie par le « Contrat Satisfaction 15 minutes », qui consiste à apporter une solution au client ayant signalé un pro-blème inhérent à la responsabilité de l’hôtel, et ce, dans les 15 minutes sui-

vant sa réclamation. Et ce n’est pas tout. Ibis, en perpétuelle évolu-tion, est, en 2004, la première chaîne hôte-lière à obtenir la cer-tification ISO 14001, pour son engagement vis-à-vis de l’environ-nement.

Quelques dates clés :• 1974 : Ouverture du premier Ibis (Bordeaux Le Lac)• 1976 : Ouverture du premier Ibis hors de France (Amsterdam)• 1997 : Certification qualité IS0 9001• 2004 : Certification environne-mentale ISO 14001• 2007 : Déploiement d’une nou-velle chambre Ibis• 2009 : Ouverture de la 100.000ème chambre à Munich (Allemagne)• 2011 : Ouverture du 900ème hô-tel à Tanger, 100ème en Afrique

A propos du Groupe Accor1er opérateur et 1er employeur hô-telier au monde, Accor s’est déve-loppé au niveau international, avec plus de 4.200 hôtels dans le monde. Avec un portefeuille de marques allant du luxe à l’économique, le groupe entend renforcer sa position comme leader, et développer son réseau Ibis, notamment en Asie et en Amérique Latine, avec 100 hô-tels supplémentaires d’ici 2015. Par ailleurs, le Maroc connaîtra bientôt l’ouverture d’Etap Hotel, une des chaînes hôtelières de la gramme très économique d’Accor.

C’est avec un show en sons et lumières, et un jeu de feux d’artifice que fut inauguré, le 31 janvier dans la ville du Détroit, l’ibis Tanger City Center, 900ème hôtel ibis dans le monde et 100ème en Afrique. Un nouveau tournant dans l’histoire d’une marque hôtelière.

MarocA c t u a l i t é s

• De g. à dr. : Frédéric

Josenhans, Marc Thépot,

Yann Caillère et Christian

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C H R M o n d a i n

Soirée SixPm pour fêter la nou-velle saison, le 25 février 2011 à Casablanca

De g. à dr. : Bouchra Baha, Directrice Commerciale et Marketing de Hyatt Re-gency Casablanca, et Xavier Anthony Btesh, Partenaire Relations Publiques du SixPM de Hyatt Regency Casablanca.

Conférence de presse Slow Food, à Rabat le 28 février 2011Slow FoodDe g. à dr. : Piergiorgio Cherubini, Ambassadeur d’Italie au Maroc, Carlo Petrini, Président de Slow Food International, et Zoubida Charrouf, Pré-sidente de Slow Food Maroc.

Visite des cuisines de la pizzeria Papa John’s, à Casablanca, le 25 février 2001

Amr Shoeb, Owner Operator, n’hésite pas à mettre la main à la pâte !

Horest Expo, le 9 févier 2011à AgadirTarik Kabbaj (centre), Maire d’Agadir, accompagné de Bouchra Grana, Directrice Générale de l’agence Gracom.

Photo de famille

Concours « Trophée Chef Ideal », le 10 février 2011 lors de l’Horest Expo à Agadir

De g. à dr.: Khir Bennani, Membre du juy, et Saad El Mokhtari, Chef de Groupe Marketing Ideal.

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A c t u a l i t é s Internationales

Accor Dix nouveaux hôtels Mercure au Royaume-Uni

Le Groupe Accor a annoncé la signature d’un contrat de franchise avec Focus Hotels, pour l’ajout, au premier tri-mestre 2011, de dix nou-veaux hôtels, soit 763 cham-bres au réseau de Mercure. La marque, qui compte plus de 700 hôtels dans une cin-quantaine de pays à travers le monde, est positionnée sur le milieu de gamme non standardisée au sein du por-tefeuille d’Accor, qui vise un réseau de 300 hôtels au Royaume-Uni d’ici 2015.

La Maison de la TruffeOuverture à Taïwan

Taipei City abrite désor-mais la célèbre Maison de la Truffe, un restaurant du groupe CCK Diffusion dédié à la dégustation du diamant noir de la gastronomie, dont le franchisé n’est autre que Bob Yeh, l’un des plus importants entrepreneurs taïwanais, également distri-buteur de marques françai-ses. D’une superficie totale de 350 m2, ce nouveau lieu a été conçu par l’agence John Brightman, en collaboration

avec Stéphane Gautier, Pauline Nicolas et Fran-çois Gatault, les designers en charge du projet. Ouvert le 10 janvier, après seulement quelques mois de travaux, le restaurant offre

une architecture intérieure parisienne d’inspiration Haussmannienne, ornée par des pièces d’importa-tion française (poignées de portes en porcelaine de Limoges, voilage et tissus en velours plissé, meubles d’antiquité…), sans oublier le petit jardin esprit « Lenô-tre », plongé sur un escalier aux contremarches capiton-nées en cuir, qui rappellent la texture de la truffe.

McDonald’s FranceSur la voie environnementale

Pour sa 11ème participation au Sa-lon International de l’Agriculture, McDonald’s France a présenté les résultats des concertations agrico-les avec ses principaux fournis-seurs, un travail mené pendant 18 mois dans le cadre de sa stratégie agro-écologique, qui s’appuie sur un plan de progrès à 10 ans. En effet, McDonald’s France, qui s’engage depuis 15 ans dans une politique environnementale, ambitionne l’amélioration des pratiques agricoles en matière d’environnement dans l’ensemble de ses filières, en se basant sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la préservation de la res-source en eau, en quantité et en qualité, la protection de la biodiversité, et l’amélioration du bien-être animal. Ces filières bénéficient également d’un dispositif de pilotage construit sur le principe de la mise en test, dans des fermes de référence, de pratiques agricoles innovantes, avec la me-sure de leur efficacité sur l’environnement, et leur déploie-ment, si bénéfiques, auprès des producteurs des différentes filières à partir de 2013. Par ailleurs, McDonald’s France s’inscrit dans la contractualisation avec ses fournisseurs sur le plan durable, soulignant ainsi leur contribution à la pé-rennité des exploitations agricoles françaises. Une démar-che qui assure, entre autres, la sécurité alimentaire exigée.

Dar HIUne maison dans le désert

Après l’Hôtel HI de Nice et le HI Matic de Paris, c’est au tour de Nefta, dans le désert tunisien, d’accueillir le Dar HI. Un ensemble de maisons à l’ombre d’un

mur d’enceinte, tel est le nouveau concept d’éco-re-traite réalisé par la designer Matali Crasset, en collabo-ration avec Patrick Elouar-ghi et Philipe Chapelet. Cet

ensemble offre des espaces privés et collectifs, avec pis-cine, restaurant et spa. « Dar HI n’est pas un hôtel, ni un spa classique, mais un lieu complètement autre qui per-met de vivre une expérience du retrait sur soi, où chacun va pouvoir bénéficier d’une « thalasso de l’esprit » à quelques heures de Paris et en plein désert », explique Patrick Elouarghi. Dar HI a bénéficié du soutien de l’Of-fice National du Tourisme Tunisien et du Gouvernorat De Tozeur.

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A c t u a l i t é s Internationales

Mcdonald’sPerte de la 1ère place

Le géant américain de la res-tauration rapide a perdu sa pre-mière place en 2010. Le nou-veau numéro 1 n’est autre que Subway, une chaîne américaine qui propose à ses clients des sandwiches de 15 cm et de 30 cm, qu’ils composent eux-mê-mes. Le classement a été fait se-lon le nombre de restaurants ouverts dans le monde, Subway ayant à son compte 33.749 restaurants au 1er janvier, contre 32.737 pour McDonald’s. Cependant, ce dernier dépasse son concurrent quant au nombre de restaurants appartenant au groupe (près de 20%, alors que Subway ne compte que des franchisés), à la présence dans le monde (117 pays, contre seulement 95 pour Subway). Par ailleurs, son chiffre d’affaires (22,7 milliards de Dollars en 2009) est supérieur à celui de Subway (14 milliards de Dollars).

Gault & FrémontNouvelle identité, nouveaux marchés

Cuisine et pâtisserie Claude Calvet remporte le Trophée

C’est ce s o u s - ch e f à l’Hôtel du Palais à Biarritz qui a remporté la 47ème édition du concours de l’Académie Culinaire de France, le

7 mars à l’École Ferrandi à Paris, après avoir réalisé, en 5 heures, une palette de menus entre le poisson, les légumes et les fruits. Le jury, cette année, était présidé par Martial Enguehard, Meilleur Ouvrier de France de Cuisine en 1991, et composé de 16 chefs. La seconde et la troisième place ont été remportées respectivement par François Eustache et Benoît Carcenat. À l’issue de ce concours, Claude Calvet et le prochain lauréat du Trophée National de cuisine et de pâtisserie 2012 seront invités à participer à la demi-finale du Trophée Passion, afin de sélectionner celui qui aura la chance de représenter la France lors de la finale.

Le leader français de l’em-ballage pour les artisans boulangers et de la cuisson pour les métiers de bouche, Gault & Frémont, vient de lancer une nouvelle identité visuelle. « La boîte à l’esprit d’ouverture », nouveau logo en forme de boîte ouverte, est une signature marquant le nouveau positionnement

de l’entreprise et l’évolution de ses activités. Une nouvel-le vision du métier de Gault & Frémont, qui ambitionne de s’ouvrir sur d’autres sec-teurs que la boulangerie-viennoiserie, en s’appuyant sur son expertise de leader, sa forte capacité d’innova-tion et son engagement dans le développement durable.

Inauguration Nouvel hôtel MGallery à Hanoi

Accor a annoncé, en jan-vier, l’ouverture de l’Hôtel de l’Opéra Hanoi, nouvel établissement de la marque haut de gamme MGallery, dans le centre de la capitale vietnamienne. Une archi-

tecture aux touches coloniales et un dé-cor de théâtre se re-flètent sur cet hôtel de 107 chambres et suites, dont quatre « Grand Suites Opéra » offrant une vue sur l’emblématique Opé-ra de Hanoi. « Il s’agit d’un véritable bouti-que hôtel, le premier à Hanoi », déclare Pa-trick Basset, Directeur des opérations pour Accor au Vietnam, aux Philippines, au Japon et en Corée du Sud. Outre cet hôtel,

d’autres établissements des gammes Pullman, Novotel, Mercure et Ibis sont prévus au Vietnam, pays où le grou-pe Accor est le premier opé-rateur hôtelier international.

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A lire

Notre sélectionTendances autour du painLa société Bridor offre en télécharge-ment gratuit son « Cahier de tendan-ces », qui présente, à travers des recet-tes réalisées à base de la gamme Arc en Ciel, les dernières tendances : la tendance japonisante (le pain en tant qu’ingrédient pour makis et sushis), le snacking, le tranchage (l’art de la dé-coupe géométrique) et la couleur. Les recettes ont été créées spécialement par des chefs de la Maison Lenôtre Paris : Fabrice Prochas-son (MOF Cuisine 1996), Alain blanchard et Christophe Mitray. Les photographies ont été réalisées par Patrick Rou-gereau, photographe renommé dans l’univers de la gastro-nomie en France.« Arc en Ciel », de Bridor (Studio Rougereau, 97 pages, télé-chargeable sur le site www.bridordefrance.com)

Coup de cœur de la rédaction :Les recettes des Bocuse d’OrA l’occasion du Bocuse d’Or 2011, la Bocuse d’Or Winners’Academy a édi-té un livre qui rassemble 34 recettes créées par autant de chefs lauréats du Bocuse d’Or, célèbre concours de cui-sine. Ces recettes de tous niveaux sont accompagnées de conseils d’accord mets et vins du Maître Sommelier Jac-ques Orhon, et d’une présentation du parcours de chaque chef. L’ouvrage est bilingue anglais-français. « 34 chefs, 34 recettes », de Catherine Guérin et Jacques Orhon (Atlantique Presse, 172 pages, 45 €)

Portraits décalésLa Bocuse d’Or Winners’Academy vient de publier sa plaquette de pré-sentation des 34 chefs qui la compo-sent. Ce support de communication est volontairement « décalé » par rapport aux traditionnelles déclinaisons de CV. En effet, chaque chef s’est prêté au jeu d’une interview réalisée sous forme d’abécédaire en exprimant spontané-ment ce que chaque lettre lui évoquait,

sans se limiter à son univers professionnel. Résultat : une galerie de portraits étonnante et émouvante !« L’homme derrière le Champion », de Catherine Guérin (Bocuse d’Or Winners’Academy, 80 pages, 15 €)

Tout sur le vinDestiné aussi bien au néophyte qu’à l’amateur éclairé, ce Grand Larousse aborde le vin sous toutes ses facettes, de la vigne à la cave, de l’achat au service, sans oublier l’art de la dégus-tation et l’accord mets – vins. Riche-ment illustré, d’une lecture ludique, cet ouvrage a été rédigé par des spé-cialistes – œnologues, sommeliers, journalistes… Les vins du monde ne sont pas oubliés, avec pour chaque

grand pays viticole ou pays en devenir, une mise en valeur des multiples variétés de ce breuvage. « Le Grand Larousse du vin », préface d’Olivier Poussier (Editions Larousse, 528 pages, 39,90 €)

« Saumon Sal-ma confit sur une variation de carottes et d’orange » par Terje Ness, Bocuse d’Or 1999.

« Foie gras de canard, fondant à la pêche de vigne » par François Adamski, Bocuse d’Or 2001.

« Tarte fine de moules d’Irlande au fenouil nouveau » par Franck Giovaninni, Bocuse d’Or 2007.

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T a bleau de bord

Les chiffres du tourisme La hausse des nuitées se confirme

La hausse atteint +6% à fin décembre 2010 (vs 2009). Une bonne performance qui s’accentue dès le début de l’année 2011, avec +19% sur le mois de janvier par rapport à janvier 2009. Cette hausse importante est due à la fois aux non-residents (nuitées à +13%) et aux résidents (+41%).

Les touristes britanniques semblent apprécier de plus en plus la destination Maroc, puisque leurs nuitées progressent de 45% en 2010 par rapport à 2009, une tendance qui se confirme aussi en janvier 2011 avec +19%.Du côté des villes, Essaouira, El Jadida – Mazagan et Oujda affichent de très bonnes performances. Si Ouarzazate et Tétouan ont fini l’année avec une baisse de fréquentation générale, respectivement -6% et -5%, le mois de janvier 2011 leur a été plus favorable.

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Evolution des nuitées par ville...... pour le mois de janvier 2011

Evolution des nuitées par marché…… pour le mois de janvier 2011

… pour l’année 2010

… pour l’année 2010

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Arrivées de touristes aux postes frontières

Recettes en devises générées par le tourisme

Trafic aérien international

Taux d’occupation

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9,3 millions de touristes de janvier à décembre 2010Soit +11% par rapport à l’année 2009 (8,3 millions)47% d’entre eux sont des MRE (4,4 millions)(Source : DGSN)

56,1 milliards de Dirhams de janvier à décembre 2010Soit +6% par rapport à l’année 2009 (52,8 Mrd Dh)(Source : Office des Changes, chiffre provisoires)

13,5 millions de passagers de janvier à décembre 2010Soit +18% par rapport à l’année 2009 (11,5 millions)(Source : ONDA)

Taux d’occupation en janvier(%) Taux d’occupation annuel(%)

Janv-01 Janv-10 Janv-11 2001 2009 2010

Marrakech 61 40 44 64 47 50

Agadir 64 43 60 61 55 58

Casablanca 58 48 53 55 50 53

Fès 34 27 29 48 40 38

Tanger 26 45 43 38 53 53

Rabat 44 45 50 49 55 55

Ouarzazate 27 14 14 39 23 22

Essaouira 20 17 21 36 29 33

Tétouan 13 15 21 34 32 30

Meknès 20 24 24 30 29 31

Oujda - Saïdia 10 16 22 12 29 33

El Jadida - Mazagan 20 25 42 31 27 37

TOTAL 44 34 39 48 41 44

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Quarante exposants et plus de 2.000 visiteurs se sont donnés rendez-vous dans la capitale du Souss, pour la deuxième édition du salon Horest Expo, qui s’est tenu du 10 au 13 février. Quatre jours de rencontres et d’échanges entre les professionnels des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme… marqués par un concours culinaire des chefs cuisiniers d’Agadir.

« Innovation et Tendance ». Voici le thème sous lequel s’est ouvert Horest Expo 2011, ce salon où ont été présentées les dernières

tendances de l’équipement CHR, de la décoration, de l’alimentation et des métiers de bouche, et qui s’inscrit déjà parmi les incontournables rendez-vous des professionnels du CHR. Avec une animation et une décoration assurées par l’agence organisatrice de l’évène-ment, Gracom, le salon s’est tenu dans la salle des congrès de l’Hôtel Framis-

Horest Expo 2011 Un salon au goût de

la gastronomie marocaine

S a l o n s

sima les Dunes D’or, sur une superfi-cie de 2.000 m2. L’évènement a ras-semblé une quarantaine d’exposants, dont 80% du Maroc et 20% représen-tant une délégation des Iles Canaries et des entreprises venues de Valence, l’Espagne étant l’invitée d’honneur de cette deuxième édition. Le salon a bien sûr connu, outre la participa-tion des entreprises, celle des associa-tions et autres organismes marocains opérant dans le secteur touristique, tels la DRT (Délégation Régionale du

Tourisme), la FNIH (Fédération Natio-nale de l’Industrie Hôtelière), la FNAV (Fédération Nationale des Agences de Voyages), l’OFPPT (Office de Forma-tion Professionnelle et de la Promotion du Travail) et l’AFETH (Association des Formateurs et Enseignants en Tourisme et Hôtellerie).

Article réalisé par Siham HAMDI

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Trophée Chef IdealS’il est un évènement qui a marqué avec succès la deuxième édition d’Ho-rest Expo, c’est bien le « Trophée Chef Ideal », le concours culinaire des chefs cuisiniers organisé, en marge d’Ho-rest, par Somafaco (Société Marocaine de Fabrication et de Conditionnement) à travers sa marque Ideal, en collabo-ration avec l’AMG (Association Ma-rocaine de la Gastronomie et des Arts Culinaires) et l’agence Gracom, sous le thème : « L’huile d’argan dans toutes ses valeurs ». « C’est la première fois au Maroc qu’un concours des chefs cuisiniers est organisé », affirme M. Bennani Khir, l’un des membres fon-dateurs de l’AMG. Et d’ajouter : « cer-tes, c’est un concours régional pour la ville d’Agadir, mais nous avons l’inten-tion de l’étendre à l’échelle nationale, afin d’élire le meilleur chef cuisinier qui pourra représenter le Maroc dans

• Olya Habti, chef cuisinier au Tikida Golf Palace, gagnante du premier prix Trois questions à Saad El Mokhtari,

Chef de Groupe Marketing de Somafaco

• Somafaco organise cette année le concours « Trophée Chef Ideal » destiné aux chefs cuisiniers. S’agit-il d’une première expérience ?C’est une première expérience pour Somafaco, oui, mais aussi à l’échelle nationale.• Quel est l’intérêt de cette organisation ?Somafaco est une société spécialisée dans les produits alimentaires, plus spé-cialement dans les aides culinaires, connus sous la marque Ideal. C’est pour cela que nous mettons la créativité culinaire et la gastronomie au centre de nos intérêts et de toutes nos actions en termes de recherche et développe-ment, afin de toujours être avant-gardistes à mettre des nouveautés sur le marché. Et au-delà, nous avons un sentiment de devoir envers la gastronomie marocaine. Ce sont donc ces deux raisons qui nous ont menés à nous allier à l’Association Marocaine de la Gastronomie et des Arts Cu-linaires et à l’agence Gracom pour organiser le « Trophée Chef Ideal », à travers lequel nous avons deux objectifs bien précis : solidifier cette place avant-gardiste et privilégiée qu’occupe la gastronomie marocaine à l’échelle mondia-le, et honorer la créativité des chefs cuisiniers marocains et reconnaître leur talent. • Quels sont vos projets ? Comptez-vous or-ganiser un autre trophée ? L’organisation d’un deuxième trophée ne fait peut-être pas encore partie de nos projets actuels. Dans tous les cas, nous aimerions réellement instaurer le « Trophée Chef Ideal » comme l’évènement par excellence dédié aux professionnels du métier de chef cuisinier.

le monde entier ». Le concours, qui a duré deux jours, a réuni 14 chefs des plus grands hôtels d’Agadir, venus participer

pour mettre en avant leur talent et

dévoiler leur créa-tivité dans la cuisine

marocaine fusion. Une cuisine qui se modernise

et s’ouvre de plus en plus

aux tendances culinaires internatio-nales, avec comme pièce maîtresse, le jarret de veau, choisi par le jury pour les candidats pour concocter les plats de résistance, car « cette partie de la viande est bien compliquée à cuisiner », selon M. Bennani. Bref ! Une viande digne des gourmets. A la fin de la compétition, le « Trophée Chef Ideal » s’est décliné en six trophées décernés aux trois meilleurs chefs, ainsi qu’aux confectionneurs de la meilleure en-trée, du meilleur plat de résistance et du meilleur dessert.

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Rendez-vous incontournable du marché de la restauration rapide et de la consommation nomade, la 12ème édition du Sandwich & Snack Show (les 2 et 3 mars derniers à Paris) a mis en avant pas moins de 175 nouveautés à travers un parcours de l’innovation et un « Laboratoire de Tendances ».Découvrez une sélection de ces innovations parmi les 5 tendances présentées : Nouveaux Territoires (voyager en mangeant), Artisan Nourricier (redécouvrir le goût des produits frais, simples, « faits maison »), Design Gourmand, Pensée Verte et Ultra Snack.

S a l o n sArticle réalisé par Florence CLAIR

Du côté des équipementsGI METAL. Caisson chauffantLa société italienne GI METAL propose ce caisson chauffant pour la livraison de pizzas. Réalisé en aluminium, ce cais-son est réchauffé par un tapis thermique en fibre de carbone, disposé à l’intérieur des parois. Sa batterie se charge pendant la nuit, autorisant une autonomie à 65°C pendant 5 à 6 heures.

Sandwich & Snack Show

5 tendances illustrées

Design GourmandSalomon Food World. Mini escalope de poulet panée

Cette escalope de poulet panée cuite est de format « mini » : environ 30 g. Surgelée et prête à l’emploi (four, friteuse ou poêle), avec

une panure bicolore très croustillante, elle constitue une alternative aux tra-ditionnels nuggets, notamment dans les menus enfants. Elle est également adaptée à la confection de sandwiches au poulet originaux.

Triomphe Snat. Terra ChipsSpécialisée dans les pro-duits de snacking prêts à la revente, la société Triomphe Snat présen-te sa gamme de chips Terra, à base de pom-mes de terre et légumes racines rares et exotiques comme le taro, le ruby, la patate douce, la batata, le panais ou le yucca. Naturellement colorés et à fai-ble teneur en sel, elles étonnent l’œil et le palais grâce à un panaché de cou-leurs. Disponibles en sachet de 28 g.

Edgar’s. Wall 7Edgar’s, créateur et fabricant de vaisselle jetable, a créé la première verrine empilable. D’une conte-nance de 7 cl, sa modularité permet aux traiteurs et aux pâtissiers de créer leur propre construction originale. Composée de matière PS entièrement re-cyclable, cette verrine existe en transparent, blanc ou noir. Conditionnement en carton de 200 pièces.

Duni. Amuse-BoucheLa société suédoise Duni propose plu-sieurs nouveautés dans sa collection « Amuse-Bouche », destinée aux trai-teurs. Ces verrines transparentes au design original apportent une touche artistique aux buffets et valorisent les créations culinaires, tout en étant faci-lement transportables.

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Pensée VerteGreen industries. Magic Bag et PleatPakGreen Industries Packaging propose une nouvelle gamme d’emballages pratiques, qui sont également les plus éco-responsables dans leur catégo-rie à ce jour, car fabriqués en papier 100% recyclé et cellophane 100% biodégradable. Les plis latéraux en-tourent les produits au plus près, maintenant ainsi les ingrédients en-sembles et au chaud, permettant une consommat ion sans se salir.

Ultra SnackSodeb’O. Pizza GiantSodeb’O lance à partir du 1er avril un

nouveau concept novateur : la part de pizza nomade.

Pizza Giant est une part micro-ondable de 200

g, avec des gar-nitures variées

(6 recettes). Pratique et ra-

pide, la pizza se consomme di-

rectement dans sa barquette après un réchauffage de 2 minutes 30 au micro-ondes. Grâce à l’emballage breveté, la pâte reste croustillante en surface et moelleuse à cœur.

Halieutis.Bouchées de saumonHalieutis, entreprise française spécia-lisée dans la transformation de pois-son surgelé, propose des bouchées de saumon aromatisées, tranchées ou for-mées, puis préfrites. D’un format de 20 g environ, elles sont restituées au four ou au micro-ondes.

Nouveaux TerritoiresYedo. Kit Sushi rouleauxCe kit maki et california roll se pré-sente en plaque de 8 rouleaux prêts à découper, après une décongélation ra-pide. Chaque rouleau peut donner de 5 à 10 portions. La découpe est rapide, ludique et adaptable au coût matière de tous les restaurateurs.

Artisan nourricierGuyader Gastronomie. Mini saucisson de thon germonUn vrai saucisson à base poisson, c’est ce que propose aujourd’hui Guyader. Ce pro-duit original contient plus de 90% de thon germon, et est élaboré traditionnellement. Il se présente sous forme de mini-saucissons pour une mise en œuvre aisée. A consommer à l’apéritif ou en snacking à grignoter sur le pouce.

Crêpiote. Crepiote Crêpes ExpressCe concept pour la vente de crêpes permet une préparation économique et rapide (en 10 secondes). Composé d’un stand avec crêpière vitrocéramique, les crêpes, fabri-quées selon la recette traditionnelle bre-tonne, sont fournies précuites surgelées, garantissant une qualité régulière, une ré-duction des pertes et ne nécessitant pas de personnel qualifié. La crêpe se réchauffe en quelques secondes et s’accompagne d’un grand choix de garnitures salées ou sucrées.

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Article réalisé par Siham HAMDI

D o s s i e r

Cremai 2011 Un menu diversifié

C réé il y a sept a n s par le Groupe Rahal, le Salon Cremai s’ins-

crit aujourd’hui sur le registre des grands évènements dédiés au secteur CHR, et des plus importants salons en Afrique, faisant de lui désormais un salon continental. Avec un visitorat de plus en plus en croissance, Cremai enregistre une évolution moyenne des

Pour sa 5ème édition, le Cremai s’annonce cette année à la hauteur des évènements dédiés à l’hôtellerie et aux métiers de bouche. 14.000 m2 de surface d’exposition, 19 concours culinaires, et des conférences sur le thème du développement durable, voici ce qui marque l’évènement Cremai 2011. Un développement sûr vers la maturité et l’ouverture à l’échelle internationale.

visiteurs de 25% dans chaque édition. Même constat dans le rang des expo-

sants, avec une croissance moyen-ne de 23% par édition. Par ailleurs, ce sont 97% d’en-tre eux qui choisissent de

renouveler leur participation au salon tous les 2 ans. Pour

cette 5ème édition, le Cremai cou-vre la totalité du palais des expositions pour présenter les dernières tendances et nouveautés du monde du CHR, que ce soit en matière de technologie, de matériel, ou encore de matières pre-mières et produits alimentaires. Au programme de cette édition éga-lement, diverses conférences animées par des experts de renom, avec la contribution d’AFNOR, cabinet spé-cialisé dans la certification et la nor-malisation. Des thèmes bien choisis, pour lesquels Cremai a mis l’accent

Cremai en quelques chiffres :• 8.000 visiteurs en 2004• 17.000 visiteurs en 2009• 200 exposants en 2011• 8 pays participants à la Coupe d’Afrique de la Pâtisserie • 4 pays participants à la Coupe Louis Lesaffre de la Boulangerie

sur le développement durable.

19 concours Cremai 2011, c’est aussi 19 concours culinaires dans diverses catégories et plus de 400 participants. Evènements-phares de cette édition, la Coupe d’Afrique de la Pâtisserie et la Coupe Louis Lesaffre Afrique et Méditerranée de la Boulangerie, menant respective-ment à la Coupe du Monde de la Pâtis-serie au Sirha, et à la Coupe du Monde de la Boulangerie à Europain. Côté trophées, outre la Toque d’Or et le Tro-phée Merci, le Trophée Rahal constitue cette année un nouveau prix, destiné à récompenser les meilleurs chefs du Royaume dans la cuisine marocaine et internationale. Par ces compétitions, le Groupe Rahal entend mener le niveau de la gastronomie marocaine à un haut niveau.

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Dossier réalisé par La rédaction

Cremai 2011 Notre sélection de nouveautés

D o s s i e r

Acovit Maroc. Caisse compacte

Acovit Maroc, société spécialisée dans les progiciels et équipements de gestion des hôtels, restaurants et points de vente, pré-sente plusieurs nouveautés sur le salon Cremai, dont la solution WP90 : une caisse compacte, avec reconnaissance de l’employé par bracelet sans contact. Equipée d’un écran LCD tactile de 15 pouces, son design est compact : elle pèse 13 kg et ses dimensions sont de 320 x 280 x 380 mm. De maintenance aisée, cette caisse « tout en un » dispose également d’une imprimante thermique intégrée.

Awany Trade. Moules professionnels en silicone

Awany Trade présente une nouvelle gamme de moules en silicones, dont deux moules venant compléter la col-lection SteccoFlex de Silikomart : l’un en forme de cœur, « Heart-ic », l’autre en forme de tablette de chocolat, « Chocostick ». Tous deux permettent de réaliser des esquimaux de façon artisanale. En silicone alimentaire, ces moules permettent un démoulage fa-cile et parfait, sans besoin de recourir à un filet d’eau chaude.

Arcade. Des vitrines à hauteur idéale pour l’exposition des produits

Distributeur de la marque Arévalo, Arcade propose une nouvelle gamme de vitrines tendance, avec vitrage bas « type bijouterie » et vitre de façade rabattable en verre trempé. Les pro-duits sont ainsi exposés à une hauteur idéale, permettant une vision pano-ramique. Ces vitrines sont également équipées d’une réserve réfrigérée, d’une surface d’exposition en marbre compacté, d’un éclairage façade LED. Elles disposent en option d’un groupe frigorifique autonome au gaz R404a et du froid ventilé. D’une profondeur de 900 mm, elles se déclinent en 5 lon-gueurs en froid (1 m – 1,3 m – 1,6 m – 2 m et 2,6 m), avec une offre complé-mentaire de meubles neutres, chaud, à chocolat, à glace, angles et caisses.

Foods & Goods. Une bouteille haute couture

Le distributeur Foods & Goods propose à ses clients CHR une édition limitée de bou-teilles 1 Litre de San Pellegrino, fruit de la rencontre entre deux talents italiens. La maison de couture italienne Missoni a en effet habillé une collection de bouteilles bap-tisées « S. Pelle-grino meets Mis-soni », avec des nuances pastels bleu et rose et les motifs en zigs-zags spécifiques à cette maison.

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Prodotti Stella Des parfums et des formes

Puisant dans de nouveaux p a r f u m s , une nouvelle gamme de crèmes gla-cées signées Stella vient d’être créée. Opera Italia-na, aux pro-duits typique-ment italiens, Tocino de Cielo, dessert antique an-dalou, Gelostella Gaufre, une glace à la saveur typique des gaufres belges, avec trois nouvelles couvertures pour valoriser la glace sur bâtonnet et les biscuits glacés : Mr. Stick, Miss Twin et Baby Roll.

Marostar Equipment. Four à soles fixes

Lors du salon Cremai, la so-ciété Marostar

Equipment, spé-cialisée dans les équipements pour le CHR, exposera des nouveautés dont le four Bon-

gard Cervap Compact DB destiné aux pâ-tissiers et aux boulangers. Le four à soles fixes à tubes vapeur Cervap Com-

pact a été déve-loppé afin de réduire la consommation d’éner-

gie dans le fournil. Avec son foyer double bou-cle et la faible consom-mation de son brûleur, le Cervap Compact DB garantit une bonne cuis-son tout en permettant d’économiser jusqu’à un mois d’énergie par an. En plus de ses 4 étages mazout ou gaz, il est équipé d’un éta-ge électrique qui offre plus de flexibilité et de souplesse dans la cuis-son et une montée en température très rapide, avec la possibilité d’en-fourner en continu.

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Eurofours. Four compact à régulation LCD

Au sein de sa gamme de matériel de cuisson, Eurofours propose le CF80. L’un des fours à chariot fixe 80 ba-guettes le plus compact du marché (avec seulement 780 mm de large), le CF80 reçoit une régulation LCD innovante. Ergonomique, intuitive et programmable via une clé USB, elle se pilote selon un système « turn and push » des plus aisés. Le CF80 as-sure une montée en température ultrarapide, une homogénéité de cuisson et des apports en buée qui s’adaptent aux besoins. Encastrable sur 3 côtés, le CF80 est disponible en gaz, fioul ou électrique. Robus-te, fiable et économe, il s’adapte à tous types de chariots et sa porte fonctionne par verrouillage à élec-troaimant.

D o s s i e r

Selecqtial. Barquette « take away »

La société Selecqtial propose une nouvelle barquette alimentaire, la G1500. Conforme aux normes alimentaires, cette barquette transparente est équipée d’un couvercle totalement hermétique, à fermeture facile. Le transport et l’hygiè-ne sont donc parfaits pour la vente à emporter de gâteaux, viennoiseries, salades, fruits coupés, etc.

Madec. Crèmes liquides végétales

La société Madec, opérant dans la distribution de produits alimentaires, présentera au salon Cremai deux nou-veaux produits destinés à la pâtisserie. Il s’agit de la crème Hopla non sucrée destinée à la cuisson et de la crème Hopla sucrée pour faire de la chantilly. Fabriqués en Italie, ces produits sont importés et distribués par Madec dans un conditionnement de 1 litre.

Cash Systèmes Industrie. Nouvelle gamme de terminaux points de vente

Les terminaux points de vente Star 12 et Star 15 de Cash Systèmes Industrie bé-néficient de plusieurs nouveautés : un écran 65.000 couleurs, respectivement en 12 et 15 pouces, un lecteur RFID intégré pour serveurs et/ou clients, le Wifi intégré, le système d’exploitation OS Linux, et enfin la sauvegarde sur SD card et/ou clé USB. L’écran tactile permet un angle de vision de 160°, à la verticale comme à l’horizontale. Le terminal bénéficie d’accessoires comme l’afficheur interne ou externe, le bracelet RFID ou encore l’antenne relais Wifi.

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PCB Creation. Nouveaux décors

PCB Création, société française spé-cialisée dans les décors alimentaires, exposera au Cremai toutes ses inno-vations du nouveau catalogue prin-temps-été : feuilles transferts, blisters à garnir, décors en chocolat finis, diverses possibilités de personnalisa-tion, moules, colorants…

Arconsa. Une nouveauté fraîche

Arconsa, société espagnole spécialisée dans les produits de glacerie, pâtisse-rie et restauration, présente, lors du sa-lon Cremai, CafeIce, une préparation composée de petits cristaux de glace et d’arôme de café Espresso. Elle existe également en version Cappuccino, où l’arôme du café et la note de lait se fondent dans une crème glacée.

Horeco Line. Mixeur spécial juice bar La société Horeco Line, spécialisée dans l’équipement pour hôtels, res-taurants et collectivités, présentera au Cremai une nouveauté : le Blender Smoothies Santos. Pour les bars à jus comme pour les chaînes de restaura-tion rapide, cet appareil permet de réa-liser, à partir de glaçons, fruits conge-lés avec ou sans liquide, des cocktails, smoothies, jus de fruits, milkshakes, granitas, café frappés, ... et s’intègre parfaitement à tous les environne-ments grâce à un design sobre et fai-blement encombrant. D’un poids net de 9 kg avec 440 mm de hauteur et 200 mm de largeur, le Blender Smoo-thies Santos est doté d’un panneau de commande tactile en verre et d’un so-cle en alliage d’aluminium alimentaire et est facile à nettoyer.

Top Class Lavazza Maroc. Café équitable

L’entreprise Top Class Lavazza Maroc, importatrice des cafés Lavazza, présentera au salon Cremai plusieurs nouveautés au Maroc, parmi lesquelles le café Lavazza Tierra. Créé en 2003, le projet Tierra 100 % durable a démarré avec le soutien à trois communautés de cultivateurs de café au

Honduras, au Pérou et en Colombie. Le Café équitable Tier-ra est un mélange 100% Arabica produit à partir des grains

de café verts torréfiés selon les standards de qualité Lavazza et contrôlés à chaque phase du processus de production.

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D o s s i e r

Pana Consult. Surgélateur à - 40°C

Pour sa seconde participa-tion au salon Cremai, la

société Pana Consult, spécialisée dans l’équipement des boulangeries et pâ-tisseries modernes,

présentera une partie de sa gam-

me de produits, dont le surgéla-teur ChillRapid à - 40°C. Grâce à une tempéra-ture de l’air de -40°C, cet appa-

reil abaisse la température au cœur du produit à -18°C en moins de 240 minutes, temps suffisant pour obtenir la micro-cristallisation, en maintenant intactes toutes les qualités des ali-ments. Le surgélateur est équipé d’un évaporateur ouvrant, de filtre, d’une sonde à piquer de forme conique faci-le à extraire et de clayettes conçues de manière à faciliter le passage de l’air. En option : une lampe UV-C pour sté-riliser la cellule et les instruments, une imprimante et une structure spéciale pour pâtisserie.

Milvio.Détartrant de machines à café Espresso

Distributeur d’équipements et de produits pour le CHR, la société Milvio présentera une nouveauté au salon Cremai : le détartrant Durgol Swiss Espresso destiné aux machines à café espresso automatiques, semi-automatiques, d’appareils à porte-filtres, de systèmes à dosettes ou à capsules de toutes marques ainsi que les machines à filtre conventionnelles et les bouilloires. D’un usage facile et garantissant un détartrage quasi-instantané sans engendrer de résidus, ce produit, utilisé régulièrement, assure une qualité optimale de l’espresso tout en prolongeant la durée de vie de la machine à café. Il est commercialisé par pack de 2 portions de 125 ml.

International Dealer. Verres à vin

Spécialisé dans l’équipement des hôtels, restaurants et collectivités, International Dealer est le représentant ex-clusif au Maroc de la maison de verrerie Riedel. Pour le salon Cremai, la société veut mettre l’accent sur la gam-me Vinum Xl, positionnée comme la nouvelle génération des verres à vin Riedel. Fabriqués à la main en Allema-gne, chacun de ces verres en cristal est l’œuvre de 25 artisans et constituent une large collection destinée aux professionnels des métiers de la bouche pour servir les grands vins.

Tradipal Flacons en PET

Société marocaine spécialisée dans les épices, Tradipal vient de lancer de nouveaux flacons en PET pour le conditionne-ment des épices, des mélanges d’épices, des herbes et des aromates, avec opercule et manchon d’inviolabilité.

TextisDes couleurs tendance

Spécialiste du linge de bain, Textis dé-voilera, lors du Cremai, ses nouvelles couleurs tendance. Fushia, lotus, zel-lije, ivoire, raisin, caramel…, autant de couleurs qui habilleront l’ensem-ble de la gamme de produits, du gant jusqu’au peignoir.

Ciel Groupe SageSolution de gestion pour cafés et restaurants

Ciel Groupe Sage, éditeur de logiciels de gestion, présen-tera la nouvelle solution de gestion Ciel Café-Restaurant, un logiciel de caisse et de gestion « tout en un » spé-cialement conçu pour gérer les restaurants, les salons de thé, les snacks et pizzerias…, selon les plans de table, les menus, la vente sur place ou à emporter, les commandes fournisseurs, etc.

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Publi-rédactionnel

Produite en France, c’est avec l’héritage et l’expertise de la ré-gion de Cognac que la vodka Grey Goose a été conçue pour devenir l’Exception. Grey Goose s’inscrit alors dans la plus pure tradition française, en s’offrant à sa gastronomie mondialement réputée et reconnue pour son exigence et son savoir faire. Notre Maître de Chai a sélectionné pour notre plus grand bon-heur les meilleurs citrons de Menton et les meilleures poires d’Anjou afin de proposer à cette vodka des qualités organo-leptiques encore inégalées dans le monde des vodkas ultra premium.Le citron de Menton apporte à la vodka une saveur fruitée et acidulée. Le nez rappelle la note herbacée de la feuille de ci-tronnier. En bouche, l’alcool, discret, laisse place au fruit, avec un mélange subtilement dosé de l’écorce et de la chair. Les notes fraîches et délicates de la poire d’Anjou, se marient à la perfection au goût doux et rond de la vodka Grey Goose. Sa texture généreuse est légèrement sirupeuse tandis que sa bouche est riche d’arômes de poire et d’une légère touche d’amande.Devenez vous aussi un « Lover of Life, Leader in Life » en dé-couvrant et en dégustant Grey Goose « L’Originale », Grey Goose « La Poire » et Grey Goose « Le Citron ».

Suggestion de cocktail parmi les nouvelles tendances dans les bars les plus branchés du monde :

« Spatini Cocktail »Ingrédients : 4 cl de vodka aro-matisée Grey Goose Le Citron – 3 tranches de concombre pelé – 1 cuillère à café de sucre – 2 tiges de menthe fraîche – 2 cl de jus de citron fraisRecette : Au fond d’un shaker, écrasez 2 tranches de concombre avec la menthe et le sucre. Ajou-tez la vodka Grey Goose Le Citron et le jus de citron puis écrasez de nouveau le tout. Ajoutez de la glace et agitez jusqu’à la formation de condensation sur la paroi extérieure du shaker. Passez la préparation dans un verre à cocktail et déposez une tranche de concombre sur le dessus pour la décoration.Vous pouvez alors déguster.

Pour plus d’informations : www.greygoose.com / www.mrrenouvo.ma

Grey Goose : « The world’s Best Tasting Vodka », symbole de luxe et d’élégance est fière de vous dévoiler ses deux nouveaux parfums Grey Goose « La Poire » et Grey Goose « Le Citron ».

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I n t e r v i e w

CHR MagazineQuelle est l’importance du secteur CHR pour Top Class Lavazza ?Soraya Badraoui DrissiLe CHR est un secteur d’une très grande importance pour la distribu-tion d’une marque comme la nôtre. Depuis ses débuts en 1995, Top Class Lavazza a ciblé ce secteur pour assurer une meilleure visibilité de la marque Lavazza et aussi pour faire connaître ce nouveau produit auprès d’un plus large public. Les clients et les consom-mateurs finaux ont été très vite séduits par ce nouveau concept. Grâce à cette démarche, aujourd’hui nous sommes fournisseurs des plus grandes chaînes d’hôtels de la place et d’un grand nom-bre de restaurants et de cafés à travers

ParcoursFormation : Diplômée en kinésithérapie avec spécialisation en psycho : relaxation et soph-rologie.1987 : Administrateur Directeur Général du groupe des parfumeries «Elle et Lui », leader au Benelux, jusqu’en 1990.1990 : Administrateur/Directeur Général de la Société Soraya & Co (import/export, trading in-ternational) en Belgique, ainsi que de Cosmax Distribution (grandes marques de parfumerie et cosmétique italienne).1995 à ce jour : Co gérante de la Société Top Class Espresso : lancement de la marque

Lavazza au Maroc en 1995. Depuis 2005, est également Gérante de la société Top Class Tendance « Self-Acting Hot Drink’s », brevet au Maroc des premières boutiques de boissons chaudes en self service.

le Maroc, pour qui Lavazza est devenu un générique de l’espresso.

Comment évolue la demande de vos clients ?Actuellement, pour pouvoir mieux servir nos clients en CHR, notre offre s’est amplement élargie, tant au niveau de la diversité de types de machines, qu’en termes de variétés de cafés, qu’il soit en grains ou en différents arômes de capsules. Nous restons toujours à l’écoute de nos clients, une écoute réactive et accessible pour assurer un service après vente performant.Pour innover et pour répondre à la de-mande de notre clientèle CHR, nous sommes aujourd’hui en mesure de pré-senter des nouvelles recettes à base de

café telle que la recette Tandem initiée par Ferran Adrià, qui permet de servir un café chaud et froid dans la même tasse. A cet effet, nous allons bientôt inaugurer un « training center » au Ma-roc au sein de nos locaux, à l’instar de ceux qui sont en Italie, en France.Aujourd’hui, Top Class Lavazza se po-sitionne comme leader sur le marché du café espresso. La part du secteur CHR, dans notre stratégie, reste prio-ritaire en termes de développement et d’investissement.

Top Class s’apprête donc à inaugurer son « Training Center ». Pouvez-vous nous en dire plus sur ce centre ?Vous trouverez à ce jour 46 training center dans le monde, mais le nôtre est le troisième du genre après Turin bien sûr et Paris, qui vient d’ouvrir.Le training center de Casablanca est ouvert depuis le 1er mars 2011 et forme quotidiennement des personnes sur les thématiques suivantes : tout d’abord la botanique, l’histoire du café, les origi-nes, ensuite la maintenance et le bon usage du matériel, pour enfin aboutir à « il Paceri Del Café » qui, traduit de l’italien, n’est autre que « le plaisir du café ». C’est avant tout une formation de barman et de chef de salle pour pouvoir faire découvrir le café sous d’autres spécialités que l’espresso et mieux guider les clients vers un Lavaz-za autrement !

A la tête de la société Top Class Lavazza depuis 1995, Soray Badraoui Drissi est également la Présidente de l’Association des Femmes Chefs d’Entreprises du Maroc depuis un an et demi. En ce mois de mars, avec la célébration de la Journée Internationale de la Femme, l’occasion était donc toute trouvée pour faire le point sur ses projets sous sa double casquette de chef d’entreprise et de responsable associative.

« Nous espérons que notre l’adhésion des grands

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training center emportera chefs du Maroc » Soraya BADRAOUI DRISSI,

Administrateur de Top Class Lavazza et Présidente de l’AFEM

Quelles sont les spécificités de ce training center casablancais ?Comme je vous l’ai précisé, c’est le troisième du genre, qui, je l’espère, emportera l’adhésion des grands chefs du Maroc, non seulement pour partici-per, mais aussi pour nous faire décou-vrir leurs propres recettes. Des recettes qui demain pourront être exportées à travers les réseaux de Lavazza dans les plus grandes capitales du monde de l’art culinaire ou de la mode, en com-pagnie de chefs tels que Ferran Adrià, féru partenaire de Lavazza depuis une décennie. Via ce canal, il serait possi-ble de distinguer le Maroc une fois de plus.

Vous participez au salon Cremai. Qu’avez-vous prévu à cette occasion ?Au Cremai, nous allons profiter de no-tre participation pour présenter quel-ques recettes d’« il Paceri Del Café » et inviter en parallèle certains clients, à partir de 18h00, à notre siège pour

assister aux dé-monstrations de l’un de nos for-mateurs.

Comptez vous développer vo-tre réseau de points de ven-tes Top Class ?Dans le ca-dre de certai-nes actions du gouvernement marocain, nous avons pu béné-ficier d’une sub-

vention pour faire l’expertise de notre développement en franchise. Nous vous donnons d’ailleurs rendez-vous au salon de la franchise du 2 au 4 juin prochains pour venir y découvrir nos nouvelles solutions, pour partager nos connaissances et notre réseau, qui aujourd’hui est bien présent au Maroc avec plus d’une dizaine de points de vente à travers le Royaume.

Quels sont vos autres projets ?Toujours améliorer la qualité de nos services, élargir les déclinaisons de notre savoir-faire en les partageant et surtout donner encore plus de plai-sir à nos fidèles clients avec Lavazza, que nous sommes fiers d’avoir pu faire connaître au Maroc, mais aussi avec les autres marques que nous représen-tons tant au niveau des boissons chau-des (Le Palais des Thés, Van Houten), Mepra pour l’art de la table du CHR et bien sûr les spéculos Vermeyren qui me rappellent la Belgique.

Vous êtes présidente de l’AFEM. Combien comptez-vous d’adhérentes et quel est leur profil ?Aujourd’hui, nous comptons plus de 500 adhérentes à travers le Maroc. Les deux tiers sont dans les secteurs services et commerce, le reste se répartit entre l’industrie, le BTP, la pêche et l’artisa-nat. La plupart de nos entreprises sont des PME voire des TPE. Enfin, la plupart de nos adhérentes ont un niveau d’étu-des assez élevé, Bac+3 et plus.

Quelles sont les missions de cette association ?L’AFEM existe depuis 10 ans. Pendant ces 10 ans, nous avons réussi à mener des projets, à nous développer sur plu-sieurs régions du Maroc et à adhérer à plusieurs réseaux et associations au niveau international. Nous nous som-mes aussi positionnées comme force de proposition auprès des acteurs et des pouvoirs publics marocains, ainsi qu’auprès des institutions nationales et internationales à vocation écono-mique. Aujourd’hui l’AFEM dispose de délégations régionales à Tanger, Fès, Marrakech, Agadir, Rabat. Nous avons récemment ouvert une antenne sur El Jadida et nous sommes en train d’en ouvrir une sur Meknès.Nos missions principales consistent à aider les femmes chefs d’entreprise à développer davantage leur business, mais aussi à initier et accompagner les femmes pour qu’elles concrétisent leur rêve d’entreprenariat. Pour ce faire, nous avons monté à Casablanca le pro-jet « Casa pionnières », grâce auquel nous accompagnons pendant 18 mois

Propos recueillis par Florence CLAIR

« Nous espérons que notre l’adhésion des grands

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des femmes porteuses de projets inno-vants. Pour cela, un espace nous a été dédié par le Ministère des Habbous et des Affaires Islamiques. Au sein de cet incubateur, les femmes disposent des équipements nécessaires - ordinateur, téléphone, fax – et sont encadrées par deux consultants qui les aident à construire leur réseau, à réaliser les études de marché et les démarches ad-ministratives. De plus, nous leur don-nons des formations sur les différentes techniques managériales - marketing, comptabilité, ressources humaines... - ainsi que des formations spécifiques dans les domaines où elles opèrent, des séances de coaching et de déve-loppement personnel. Aujourd’hui, nous avons pu accompagner une cin-quantaine de projets, dont une vingtai-ne ont déjà quitté l’incubateur et sont suivies par un club des pionnières.Ce projet, lancé voilà 3 ans, a eu telle-ment de succès que nous avons voulu en faire bénéficier les régions. Avec la collaboration des institutions marocai-nes, nous avons mis au point un plan d’action et nous allons bientôt ouvrir un incubateur sur Tanger, un autre sur Fès, et un sur Marrakech.D’autre part, nous avons un partenariat avec le Ministère du Développement social, de la famille et de la solidarité pour réaliser une étude sur l’avance-ment de l’entreprenariat féminin.

Pouvez-vous nous donner quelques exemples d’actions menées par l’AFEM et de résultats obtenus ?Il y en a plusieurs, mais je parlerai surtout du projet « Reprofilage », que nous avons mené pendant 3 ans sur Casablanca, Marrakech et Rabat, et à travers lequel nous avons donné la possibilité à plus d’une centaine de jeunes filles qui étaient au chômage de pouvoir trouver un emploi stable. Après appel à candidature, nous avons sélectionné un certain nombre de jeu-nes filles au chômage. Parallèlement, nous avons recensé les besoins en res-sources humaines de nos adhérentes, et axé les formations des jeunes filles

selon ces besoins. Nous avons ainsi fait d’une pierre deux coups : rendre service aux membres et donner la chance à des chômeuses de trouver du travail.En juin 2010 a débuté le projet « Men-toring », grâce auquel des femmes chefs d’entreprises suivent des forma-tions, et dont les membres de Casa-blanca et Rabat ont bénéficié.

Le nombre de femmes chefs d’entre-prise évolue-t-il ?Pas à la vitesse à laquelle on l’aurait souhaité, mais il y a une évolution as-sez importante du nombre de créations d’entreprises par des femmes.

Quelles sont les difficultés que rencon-tre une femme chef d’entreprise ?Les entraves que peuvent rencontrer les chefs d’entreprise sont les mêmes que pour les hommes. Néanmoins, la femme chef d’entreprise a en plus le challenge de concilier sa vie privée et sa vie professionnelle. Les femmes ont le devoir de s’occuper de leur famille, de l’éducation de leurs enfants... Je parle d’expérience. Nous n’avons pas assez de temps pour sortir et rencon-trer les gens qu’il faut pour développer notre business. Par conséquent, nos réseaux sont plus limités. Or, tout le monde sait que sans réseau, une entre-prise ne peut évoluer, se développer et accéder à des marchés.Un de nos rôles à l’AFEM est donc d’aider les femmes à entrer dans des réseaux nationaux et internationaux.

L’AFEM est elle-même adhérente au réseau Femmes Chefs d’Entreprises Mondiales (FCEM) et à diverses asso-ciations de femmes chefs d’entreprises de la Méditerranée, de la région MENA, d’Afrique, etc. A travers tous ces ré-seaux, les femmes peuvent échanger et faire des rencontres qui peuvent abou-tir à des opportunités d’affaires.Une autre difficulté pour la femme chef d’entreprise est l’accès au finan-cement. C’est une question de stéréo-type, de confiance ou de langage, car parfois la femme ne connaît pas bien le vocabulaire, les codes du banquier. De plus, pour obtenir un crédit, il faut une garantie, et souvent la femme ne l’a pas car elle détient rarement du pa-trimoine.

Les choses évoluent-t-elles ?Certainement et fort heureusement ! Mais il reste beaucoup de choses à fai-re étant donné que le taux de création d’entreprises par les femmes au Maroc ne dépasse pas les 14%.

Dans votre parcours professionnel, pouvez –vous partager avec nos lec-teurs les principales satisfactions et difficultés que vous avez rencontrées et les enseignements que vous en avez tiré ?J’ai bien évidemment rencontré des difficultés comme tout autre entrepre-neur. Introduire un nouveau concept de café, celui des capsules Lavazza, a nécessité beaucoup de ténacité, de persévérance, de mobilisation de la part de mon époux et de moi-même, sans oublier celle d’une équipe com-pétente, jusqu’au jour ou le mot « La-vazza » est devenu un générique de café pour les consommateurs.Rien n’est jamais acquis ! Il faut tou-jours rester averti. Séduire le consom-mateur est un travail qui se construit avec de l’innovation, la nouveauté, la compétence et la persévérance. Nous avons besoin d’hommes et de femmes pour la construction de cette aventure de tous les jours…

I n t e r v i e w

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C o u p d e c o e u r

Basmane

En deux décennies, le Basmane est devenu un fleuron de la gastronomie marocaine à Casablanca. Loin des grands flux touristiques, le Basmane attire surtout une clientèle étrangère d’affaires et ses tables ont accueilli le gotha du monde politique, diplomatique et artistique. Récompensé par un « Tajine d’or » décerné par l’association Toques Blanches quelques années après son ouverture, le Basmane propose une offre variée et complète, mariant la tradition gastronomique avec

une touche de modernité.

Au cœur d’une institution

Reportage réalisé par Florence CLAIR

Quelques années après avoir fondé l’Hôtel Club Val d’Anfa, son établisse-ment 4 étoiles sur la cor-

niche casablancaise, en 1985, Brahim Hida constate l’absence de restaurants marocains de grande dimension. En ef-fet, à l’époque, dans la capitale écono-mique, les restaurants spécialisés dans la gastronomie marocaine se comp-tent sur les doigts d’une main et sont de petite capacité. En 1990 nait donc le Basmane, qui vient compléter l’offre de restauration de l’hôtel. Avec ses 170

couverts, il reste encore

aujourd’hui le plus grand res-

taurant marocain de Casablanca.

« Les premières an-nées furent difficiles, car

les Marocains pensaient qu’ils ne pouvaient pas manger mieux que

chez eux », reconnait Houssine Hida, Directeur Commercial. Le Basmane cherche donc sa voie, et s’oriente vers une offre « nouvelle cuisine marocai-ne » afin de convenir aussi bien aux palais marocains qu’européens, avec une pointe d’originalité. Même si la carte propose toujours les grands clas-siques de la gastronomie marocaine, elle s’est étoffée avec d’autres plats. « Nous sommes constamment en train d’élaborer des nouveautés. En ce moment, nous travaillons sur les desserts », révèle Asma Hida, Direc-trice Hébergement de l’hôtel.

Gastronomie marocaine et modernitéEn effet, le dilemme d’un restaurant de cuisine marocaine, c’est que la plupart des plats traditionnels doivent être mi-jotés pendant des heures, rendant leur production difficile en milieu profes-

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sionnel. « Le challenge était de rester dans l’authenticité avec les contraintes d’un restaurant professionnel. Avec le temps, nous apportons chaque jour des améliorations au niveau de la cuisine, pour offrir une cuisine traditionnelle tout en respectant le processus HAC-CP », explique Jamal Hida, Directeur du Basmane. Le développement d’une cuisine marocaine à base de poisson par exemple, qui, contrairement aux plats traditionnels, est préparée à la minute tout en offrant des saveurs typi-ques, fait partie intégrante de cette mo-dernisation. En outre, plus légers pour diner le soir, ces plats de poisson sont aussi rarement cuisinés à la maison. Citons notamment la « salade de fruits de mer à la chermoula », le « blanc de saint-pierre grillé sur sa compote de tomates et d’olives confites », ou encore le « médaillon de langouste à l’huile d’argan ».

Les incontournables de la gastronomie marocaine ne sont pas oubliés pour autant, et les deux spécialités phares du Basmane sont l’épaule d’agneau dorée et le couscous royal. Selon le Directeur du restaurant, 80% des com-mandes sont d’ailleurs des plats tradi-tionnels car les clients sont deman-deurs d’une cuisine authentique. Bref, la carte, riche, est le fruit d’un travail de plusieurs années, prenant en comp-te les remarques. « Nous restons tou-jours à l’écoute du client, et adaptons la carte à travers le temps », confirme Jamal Hida.Autre caractéristique du Basmane : « contrairement aux restaurants ma-rocains touristiques de Fès ou de Marrakech, nous ne proposons pas de menu ‘standard’. Nous offrons à nos clients un large choix à travers toute la carte », indique Jamal Hida. Au Basmane, vous ne serez donc pas limité au menu unique et au triptyque « salades marocaines – couscous ou tajine- salade d’orange » !

Les femmes, piliers de la cuisine du BasmaneEn coulisses, parmi les 50 employés du restaurant et sous la houlette du Chef exécutif de l’Hôtel Club Val d’Anfa, Ab-dessamad Kadim, c’est un duo fémi-nin qui officie et crée régulièrement de nouveaux plats. En effet, depuis l’ouverture du Basmane, deux fem-mes œuvrent aux postes de chef et sous-chef dans les cuisines : Kha-dija et Aïcha, toutes deux formées à l’école hôtelière de Touarga, spé-cialisée dans la cuisine marocaine,

forment une équipe de choc ! « Nous avons étudié ensemble, et ensuite nous avons quasiment toujours travaillé en-semble : d’abord à La Mamounia, puis à l’hôtel Riad Salam à Casablanca, et enfin au Basmane, depuis 21 ans », té-moigne Aïcha, l’assistante de Khadija.

Ambiance marocaine et confortableAvec des tables moins basses que les tables habituelles des restaurants ma-rocains, le client du Basmane est assis confortablement pour profiter de son repas. Conçue par l’architecte M. Fi-lali, et avec la forte implication de Bra-him Hida lui-même, la décoration du Basmane met en valeur des éléments traditionnels marocains : zellige, fon-taine, marbre, grands tapis, boiseries sculptées, bougeoirs réalisés à partir de verres à thé… tout en évitant la sur-charge et en affirmant son propre style, dans un espace ouvert.Surcharge également évitée au niveau des animations. Qu’il s’agisse de l’am-biance sonore ou des spectacles, in-contour- nables ,

• Jamal Hida, Directeur du Basmane

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C o u p d e c o e u r

les responsables du Basmane semblent avoir trouvé « la juste dose », toujours en s’adaptant aux besoins et envies des clients. Ainsi, une douce musique d’ambiance « fusion » est diffusée. Le soir, un numéro de danse spécifique à l’établissement est proposé. Il ne dure pas plus de 20 minutes. « L’animation est importante dans un restaurant ma-rocain. Les gens l’apprécient, mais cela doit rester discret », affirme Jamal Hida.

Une clientèle exigeanteAvec son positionnement haut de gamme – le ticket moyen est de 350 Dh - le Basmane a toujours ciblé à la fois une clientèle d’affaires et touristi-que, la première fréquentant l’établis-sement plutôt le soir. « Notre clientèle se compose à 90% d’étrangers et à 10% de Marocains. Il s’agit surtout de

touristes d’affaires, une clientèle très exigeante mais fidèle », souligne Jamal Hida. Même si les Marocains mangent de moins en moins « marocain » chez eux, ils sont encore rares à fréquenter ce type de restaurants.Pour répondre aux exigences des tours opérateurs et de la clientèle internatio-nale, le Basmane a obtenu une certi-fication HACCP en 2006, renouvelée chaque année. Sa grande cuisine, au sous-sol du restaurant, dispose de zo-nes distinctes (cuisine traditionnelle, produits de la mer, plonge), d’un local séparé pour la pâtisserie, ainsi que de chambres froides (positive et négative) dont la température est contrôlée plu-sieurs fois par jour.Le Basmane est exigeant aussi avec ses partenaires. Il a ainsi sélectionné des fournisseurs capables de livrer tous les jours la cuisine en produits frais de

Extraits de la carte du BasmaneEntrées :- Sélection de salades marocaines- Médaillon de langouste à l’huile d’argan- Pastilla au pigeonneau

Plats :- Tajine d’agneau aux petits oignons confits- Tajine de pigeon Guedra- Tajine de lotte aux olives de Meknès- Couscous de poulet Tfaya- Brochettes de lotte et crevettes grises sur feu de bois

Desserts :- Couronne d’oranges et kiwis au miel- Soupe de mangue à la cannelle- Pastilla au lait- Crème brûlée à la réglisse- Pâtisseries marocaines

qualité – poissons, viandes, fruits et lé-gumes… - et travaille directement avec des producteurs pour le pain et pour les produits du terroir marocain – hui-le d’olive, huile d’argan, épices… La carte des vins fait la part belle aux crus marocains, tout en proposant quelques bouteilles françaises. « Nous avons également développé des cocktails sans alcool comme le Moucharabia, à base de banane, melon, fleur de rose et ananas, ou le Bedaoui, composé de

jus d’ananas et de ba-nane », ajoute Jamal Hida. Quant aux pro-jets du Basmane, l’ob-jectif reste constant : « développer des plats traditionnels pour les exécuter au mieux, nous améliorer et tou-jours offrir la qualité à nos clients », conclut-il.

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NouveautésP r o d u i t s

Traiteur de Paris Le Calisson

La nouvelle douceur de Trai-t e u r d e P a -r i s e s t u n des-s e r t i n s -p i r é du célè-bre Calisson d’Aix-en-Provence. U n e fine couche inférieure imbibée d’un si-rop de mandarines est surmontée d’une mousse aux amandes décorée d’un nappage, de cubes d’oranges confites et de pistaches. Elaboré à partir de ma-tières premières de qualité, sans colo-rants ni conservateurs, ce dessert sur-gelé est très proche d’une réalisation artisanale et pratique d’utilisation. Le Calisson est disponible chez les distri-buteurs en Restauration Hors Domicile par boîte de 16 pièces et a une DLUO de 2 ans à - 20°C.

Pidy Filo Cup

Pidy lance un nouveau contenant pour les professionnels des métiers de bouche : la Filo Cup. Réalisé en pâte filo, ce prêt-à-garnir crous-tillant et au goût neutre permet d’accueillir des préparations chau-des et froides, salées comme sucrées : crudités, tartares, guacamole, émincés de légumes, salade de fruits, mousse au chocolat, glaces, ... Disponibles en deux versions - Large (Ø : 7,5 cm) et Mini (Ø : 4 cm) - les Filo Cups peuvent être utilisées chez les traiteurs, restaurateurs et boulangers-pâtissiers pour être servies en mises-en-bouche, entrée, accompagnement ou support à dessert.

Amand Traiteur Terrine de Sardine

à la TomateLe spécialiste des terrines de la mer, Amand Traiteur, élabore en partenariat avec Michel Bruneau (2 étoiles au Gui-de Michelin), la recette de la Terrine de Sardine à la Tomate pour sa collection printemps été 2011. Cuite sous vide à base de filets de sardines, de cour-gettes, de tomates et de céleri, cette entrée froide est dotée de l’apport ca-lorique modéré de la sardine et de sa teneur élevée en oméga 3, phosphore et vitamines B3 et B6. D’une DLC de 42 jours, elle est disponible dans un conditionnement de 1,5 Kg.

Cointreau Cointreau Cuisine

Envie d’une touche finale à vaporiser ? Cointreau Cuisine le permet ! Les arômes de la liqueur d’orange Cointreau, concentrée en arômes de

fruit, de fleurs et d’épices s’adaptent parfaitement à l’usage culinaire en se mariant aussi bien aux re-cettes salées que sucrées. Le produit sera disponible à la vente au printemps 2011 au prix de 18 €.

Moulins de Kleinbettingen

Farin’UPLa société Les Moulins de Kleinbettingen lance la pre-mière farine pratique pour la cuisine et la pâ-tisserie Farin’up. Dans son packa-ging original de 750 g, elle permet une préhension facile pour réaliser des dosages précis et ob-tenir de meilleures présentations.

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Foods & Goods Tequila José

CuervoPremière marque de te-quila, José Cuervo fait plaisir aux connaisseurs et arrive au Ma-roc. La célèbre boisson à base d’agave bleue est disponible sous trois réfé-rences : la Silver ou Plata, mise en bouteille di-rectement après dis-tillation et consommée en shots ou long drinks, la Tradicionnal, gardée au congélateur pour une dégustation exceptionnelle, et la Gold ou Especial Reposado qui affiche les meilleures ventes mondialement.

France Boissons Le Blanc Poire

Après le succès recueilli par le Pample rosé lancé en avril 2010, France Boissons propose une version hivernale : le Blanc Poire. Peu alcoolisée (8%), cette boisson aromatisée à base de vin blanc millésime 2010 se ca-ractérise par une grande fraîcheur et une bouche très aromatique qui plaît à tous, particulièrement aux jeunes adultes et aux femmes. Alliant le goût du vin et de la poire, il est idéal à l’apéritif, servi très frais dans un grand verre avec beaucoup de glace. Le Blanc Poire est proposé en carton de 6 bouteilles de 75 cl.

Deca Food Boisson à l’aloe

vera

L e s i t a -l i e n s de Deca Food ont lancé à l’occa-sion du Sigep, en janvier dernier, une nouvelle boisson plate sans alcool, à base d’aloe vera. Cette boisson na-turelle, produite au Vietnam, contient du jus et de la pulpe d’aloe vera, une plante reconnue pour ses propriétés nutritionnelles, antibactériennes, anti-inflammatoires, anti-âge, etc. La pulpe en suspension confère une texture ori-ginale à cette boisson, disponible en version « nature » ou aromatisée (ana-nas, fraise, citron, orange), et dont le prix de vente consommateur s’établit autour de 2,5 à 3 €.

La Ferme Rouge Le Gris

collection 10Sur le terroir de la val-lée de Rommani, La Ferme Rouge a donné naissance à son vin Le Gris collection 10. Issu de parcelles de Cinsault âgées de 35 ans, les notes florales de pam-plemousse rose et de bonbons aci-dulés lui confèrent en bouche une fraî-cheur vive et sauva-ge. Avec sa texture légère, Le Gris col-lection 10 se dégus-te à tout moment.

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Article réalisé par Mehdi TOUHAMISommelier/Directeur des ventes Grand Sud Import

« Dans la victoire, vous méritez Champagne, dans la défaite, vous avez besoin d’elles(*) ! » (* : bulles)

Cette citation de Napoléon Bonaparte illustre bien à mon sens la place qu’occupait et qu’occupe encore cette boisson dans nos sociétés. Apprécié mondialement, il n’y a pourtant pas plus méconnu que ce breuvage qui est victime de son succès.

Au Maroc, à part quel-ques rares œ n o p h i -

les, cette boisson est surtout consommée pour ses propriétés que je qualifierais de « bling bling »… En effet, nous achetons souvent une étiquet-te à n’importe quel

prix sans connaître le contenu de la bouteille.

Ce vin propose pourtant une vaste palette de saveurs

à travers ses différentes cuvées. Pour bien comprendre la diversité qu’offre ce produit, il est important de s’inté-resser à son élaboration et dépasser ainsi nos a priori qui nous poussent souvent à consommer le plus standard des champagnes.Vin effervescent venant du Nord-Est de la France, le champagne est obtenu grâce à deux fermentations de baies de raisins. Il est important de préciser que n’ont droit à l’appellation « Champa-gne » que les vins effervescents pro-duits dans la région de Champagne près de Paris. Malheureusement, nous retrouvons encore trop souvent sur les cartes de restaurants des aberra-tions comme « Champagne marocain ou espagnol », sous prétexte qu’il y a des bulles, alors que le seul souci du fraudeur dans ce cas est de mentir sur la marchandise dans le but de mieux vendre...

De mystérieuses bulles

Élaboré à partir de trois types de cépa-ges - le Chardonnay (blanc), le Pinot Noir (rouge) et le Pinot Meunier (rou-ge) - il devrait se déguster idéalement à une température 8 à 10 °C et peut se garder 3 ans dans de bonnes condi-tions, voire 5 à 8 ans pour les grandes cuvées.Le champagne présente plusieurs ori-ginalités par rapport à d’autres grands vins français : les vendanges doivent se faire manuellement, l’assemblage entre vins y est autorisé pour une continuité du goût, et il est commercialisé sous le nom d’une marque. Il existe quatre zones de production : la Montagne de Reims, la Vallée de la Marne, la Côte des blancs où n’est autorisé que le cépage chardonnay et le vignoble de l’Aube (Bar-sur Aube, Bar-sur-Seine).

La petite histoire du champagneL’histoire des vins de Champagne re-monte à l’Antiquité :• ANTIQUITE : la vigne en Champa-gne date de l’époque gallo-romaine quand les Romains plantent les pre-miers ceps dans la région.• MOYEN-AGE : le vignoble est conservé grâce à l’intérêt que lui porte le clergé. En 1114, l’évêque de Châ-lons (Guillaume de Champeaux) fit rédiger la Charte Champenoise qui confirma l’Abbaye de Saint-Pierre au Mont dans toutes ses possessions agri-coles et vinicoles, réunissant ainsi tou-tes les conditions pour que le vignoble se développe en paix et puisse pros-pérer.

P r o d u i t s

• RENAISSANCE : le Champagne ac-quiert le nom de « Vin de Champagne » sous le règne d’Henri IV, mais cette dé-nomination s’impose plus difficilement dans la région, le terme « champagne » désignant des terres non fertiles, qui ne peuvent servir que de pâturages aux moutons.• PERIODE MODERNE : durant le XVIIème siècle, le champagne séduit de plus en plus d’amateurs dans les cours royales. Cette période marque une évolution des « Vins de Champagne ». En 1670, le moine Dom Pérignon va être le premier à pratiquer l’assembla-ge du raisin qui améliore la qualité du vin. C’est aussi lui qui introduit le bou-chon de liège. De plus, il fait renfor-cer les bouteilles en adoptant un verre plus épais. Durant le XVIIIème siècle, le breuvage acquiert son rayonnement international, grâce aux propriétaires de célèbres maisons (Pommery, Bollin-

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Comment lire une étiquette de champagne ?

ger) qui assurent la promotion…

Une méthode de production uniqueAujourd’hui, le vin de Champagne est produit selon la méthode tradition-nelle, jadis appelée méthode cham-penoise, qui consiste principalement à opérer une double fermentation du moût (mixture de raisins destinés à la fermentation) : la première en cuves, la seconde dans les bouteilles-mêmes. Les grandes étapes de fabrication du champagne sont :1) Première fermentation en cuve2) Mise en Bouteille avec liqueur d’as-semblage (= vin+sucre+levures)3) Deuxième fermentation en bouteille pour obtenir la bulle (1 à 3 ans)4) Remuage des bouteilles pour préci-piter la lie vers le goulot5) Dégorgement dans une saumure (-22 C°)

1) Chercher le type d’assembla-ge, il en existe deux :• L’assemblage traditionnel : comme son nom l’indique, c’est celui qui est le plus pratiqué. On distingue :- Cuvée de base : mélange de cépages, de crus et de millésimes, chacun des dosa-ges étant un choix des Maisons, remis en question chaque année afin de préserver au fil des ans le style du vin de la Maison.- Millésimé : ce vin est élaboré avec la vendange d’une seule année (signe de qualité).- Cuvée de prestige ou spéciale : ces cuvées spéciales de grande qualité sont encore plus liées au choix des Maisons (Crystalle, Amour de Deutz, Louise…).• L’assemblage non traditionnel : obtenu avec un seul cépage.- Blanc de blancs : c’est un vin issu du seul cépage blanc, le chardonnay, qui donne un champagne au goût frais et délicat.- Blanc de noirs : élaboré à partir de rai-sins noirs, pinot noir ou meunier et ca-ractérisé par la force du premier et/ou le fruité du second.2) Chercher le type de dosage :

Extra brut, Brut… C’est ce dosage qui détermine la qualité de la bulle est non pas la couleur du vin. Nous avons la fâ-cheuse habitude d’utiliser le terme Brut pour désigner un champagne blanc, alors que cela peut également s’appliquer à un champagne rosé. Cette indication vous permettra de savoir si vous avez un cham-pagne doux ou vineux.

3) Regarder si le type de cru est inscrit :Il existe quatre-vingt-dix-neuf « 1ers crus » et dix-sept « grands crus », qui vont déter-miner la qualité du raisin utilisé pour faire le champagne (nom de village : Ay...).

4) Lire la catégorie profession-nelle de l’élaborateur :• NM : Négociant Manipulant. Mai-sons de champagne qui élaborent et commercialisent leur vin. La majorité possède des vignobles, mais achète aussi le raisin de producteurs locaux.• RM : Récoltant Manipulant. Regroupe l’ensemble des vignerons — à peu près 5.000 et un tiers de la production — qui

élaborent et commercialisent leurs pro-pres cuvées à partir de leur seul raisin ; ce sont les seuls « petits producteurs ». Ils doivent uniquement vinifier le produit de leurs parcelles pour qu’ils aient droit à la dénomination « champagne de vigne-ron », dans la limite de 15.500 kg/ha.• CM : Coopérative de Manipulation. Ce sont des vins élaborés et vendus par une union de producteurs.• RC : Récoltant Coopérateur. Le viti-culteur confie ses raisins à sa coopérative pour qu’elle élabore le vin, puis récupère tout ou partie des bouteilles terminées pour les commercialiser.• SR : Société de Récoltants. Assez rare, le plus souvent familiale, elle élabore et commercialise en commun.• ND : Négociant Distributeur. C’est un négociant qui achète des bouteilles terminées à d’autres opérateurs, et les commercialise sous sa propre marque.• MA : Marque d’Acheteur. Un commerçant a demandé à un négociant d’apposer sa propre marque sur des bouteilles qu’il a achetées. Produit le plus souvent ordinaire.

6) Liqueur de dosage (vin + sucre), avant la mise sur le marché :- Extra brut : de 0 à 6 g/l - Bruts : moins de 15 g/l - Extra sec : entre 12 et 20 g/l- Sec : entre 17 et 35 g/l- Demi-sec : entre 33 et 50 g/l- Doux : plus de 50 g/l7) Maturation de la bouteille en cave (15 à 36 mois) pour dissoudre la li-queur de dosage avant commerciali-sation.

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Article réalisé par Yves Scorsonelli

P r o d u i t s

Les premiers fromages sont ap-parus en même temps que l’élevage. En effet, le lait que l’on ne buvait pas tout de suite

et qui ne se conservait pas était utilisé autrement. On le laissait cailler, on le pressait, on le saupoudrait de sel et on le faisait sécher au soleil sur une pierre.

Un peu d’histoireDans la Grèce antique, nombre de pâ-tisseries étaient faites avec du fromage frais de chèvre ou de brebis. Séché, celui-ci devenait une source d’aliment longue conservation pour les soldats et les marins. Les romains maîtrisaient bien la fabrication du fromage, qu’ils appréciaient plus ou moins sec et par-fois fumé, comme le précise le traité rédigé par Columelle, à l’époque où fut découverte la préparation des pâtes pressées, grâce à l’utilisation du pres-soir (1er siècle apr. J-C).Au cours des siècles, les techniques

Un produit, une recette

Le fromageLe fromage est obtenu par coagulation du lait, suivi d’égouttage dans un moule (en latin FORMA, d’où le nom de fromage) On distingue les fromages frais (blancs), les fromages affinés (les plus variés et les plus nombreux) et les fromages fondus (plus récents).

artisanales introduisent une extrême diversification dans les fromages, don-nant naissance aux grandes dominan-tes régionales. Les ordres monastiques, en particulier, jouèrent un rôle très im-portant dans le perfectionnement des procédés de fabrication (Munster, Saint Paulin, Fromages des trappistes, etc.).Cet aliment complet, longtemps consommé par les plus humbles, fut de tout temps la base du repas des pay-sans. Il acquit ses lettres de noblesses au début du XVème siècle lorsque Char-les d’Orléans en offrit en étrennes aux dames de sa cour.Au XVIIème siècle, le fromage était très employé en cuisine, notamment dans les sauces et les pâtisseries.Au XXème siècle, la pasteurisation et l’industrialisation investirent les lai-teries traditionnelles et de nouveaux produits firent leurs apparitions. Aujourd’hui, les techniques modernes de conservation permettent aux fro-mages de voyager et d’arriver sur leurs

lieux de destination en ayant gardé toutes leurs qualités.

Appellations d’origineActuellement en France, certains fro-mages, plus d’une quarantaine, bé-néficient d’une A.O.C. (appellation d’origine contrôlée) garantissant leur provenance, leur mode de fabrication, leur qualité et pour certains d’entre eux, la fabrication au lait cru. Depuis le 14 juillet 1992, une directive Euro-

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Article réalisé par Yves Scorsonelli

P r o d u i t s

péenne a créé un système d’appella-tion d’origine protégée (AOP), système proche des AOC, à l’échelle européen-ne. En France, seuls les fromages AOC peuvent obtenir l’AOP.

Etapes de fabrication du fromage• Maturation du lait (hors pâte cuite)C’est une phase de développement lactique qui se fait naturellement grâce aux ferments lactiques présents dans le lait cru ou bien ensemencés dans le lait pasteurisé. Ces ferments préparent le lait à la fabrication du fromage en l’acidifiant.

• Coagulation (ou caillage)Le lait, additionné de présure, coagule la caséine (protéine de lait), qui de-vient floconneuse puis forme un gel : c’est le caillé (solide). Le petit lait, ou lactosérum, peut alors être séparé par égouttage naturel ou forcé.

• Décaillage et égouttageLe caillé partiellement égoutté devient du fromage frais. Toutefois, il est pos-sible de brasser ce caillé en grain plus ou moins grossier, de le malaxer, voire le chauffer, pour obtenir, après mou-lage, une gamme étendue de produits.

• MoulageCe caillé éventuellement ensemencé de moisissures internes ou externes est moulé, puis pressé parfois pour finir l’égouttage et, enfin, salé au démou-lage (en surface au sel sec ou par im-mersion dans une saumure).

• AffinageC’est durant l’affinage que le caillé du fromage fermente. Cette opération dure plus ou moins longtemps en mi-lieu sec ou humide (de 70 à 90% d’hu-midité relative), dans les caves, ou hâ-loirs, et permet au fromage d’acquérir ses qualités particulières de texture, de couleur et de goût.

Quelques familles de fromagesTous ces fromages sont regroupés en grandes familles : en voici quelques unes…

• Fromage de curéIl est à base de lait cru entier de vache, plat et carré (3 cm de haut et 7,5 de côté) Sa croûte est fine, de couleur jau-ne unie à brun cuivré. La pâte affinée est souple et homogène. Il est fabriqué dans le pays de Retz en Loire-Atlanti-que.

• Fromage fonduIl est obtenu par une polymérisation des chaînes de caséines sous l’influen-ce de la chaleur. A l’origine préparé uniquement avec des pâtes pressées et cuites, les fromages fondus peuvent comporter aujourd’hui des fromages frais, des chèvres, des pâtes persillées, des pâtes cuites ou non cuites. On y ajoute du lait, de la crème, du beurre, de la caséine et souvent divers aroma-tes.

• Fromage fortCes fromages sont préparés avec un ou plusieurs fromages, secs ou affinés, broyés ou râpés, que l’on fait macérer avec de l’huile d’olive ou de l’alcool, du bouillon, et souvent divers aroma-tes dans des pots en grès bouchés, ce qui leur donne, au bout de quelques semaines ou mois, une saveur très re-levée voire piquante. De fabrication artisanale, ces fromages sont issus des régions de France avec leurs particu-larités respectives. Ils se consomment sur des tartines, des rôties, ou à la pe-tite cuillère.

• Fromage fraisLes fromages frais ne sont pas affinés. Egalement nommés fromage blancs, ils sont obtenus par fermentation lac-tique. Egouttés lentement, ils contien-nent 60 à 82% d’eau. Les fromages frais industriels de lait de vache, ven-dus en pots avec une date limite, sont soit maigres (moins de 20% de MG) soit enrichis en matière grasse (jusqu’à 72%). On consomme les fromages frais généralement avec du sucre ou divers aromates, ou additionnés de fruits ou de compotes. Ils peuvent aussi accom-pagner des pommes de terre en robe des champs.Les laits de brebis et de chèvre four-nissent également des fromages frais, plus spécifiquement fabriqués dans des pays Méditerranéens et Balkani-ques où ils interviennent largement en cuisine.

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P r o d u i t s

Crème veloutée de tomate, chèvre frais et chair de crabe

Recette

Mixer les ingrédients avec la moitié de la crème. Dans chaque verre, dis-poser un peu de chair de crabe et des cubes de chèvre frais.Remplissez les verres aux deux tiers de tomate, ajouter de la chair de crabe par-dessus. Fouetter la crème en une chantilly citronnée et dispo-

Pour 6 personnesTemps de préparation : rapide et sans cuisson.

Ingrédients :- 300 g de tomates épépinées et mondées- 2 c. à soupe de ketchup- 2 c. à s. de concentré de tomate- 2 c. à s. de vinaigre de Xérès- 2 c. à s. d’huile d’olive vierge- 12 cl de crème fleurette- 170 g de chair de crabe- 1 chèvre frais - 8 feuilles de basilic- 1 jus de citron- 3 g de gingembre frais râpé- 50 g de noisettes torréfiées et concassées- 4 c. à s. d’huile d’olive vierge- 4 c. à café de vinaigre balsamique.

Accord mets/vin SANCERRE BLANC 2009Domaine : SAUTEREAU. Héritier de huit générations de vignerons, David Sau-tereau s’est installé en 1997, en louant des vignes à ses parents et en plantant ses propres ceps.Vignoble : Situé dans la région des Vins du Centre Loire à Crézancy-en-San-cerre.Cépage : 100 % Sauvignon. Millesime : 2009.Age : La moyenne d’âge des vignes est d’environ 25 ans. Sol : Argilo Calcaire et Silex. Conseils de dégustation : A boire dès à présent, il peut se conserver de 2 à 3 ans. A servir entre 10 et 12 °C.Accord mets et vin : Vin sec et fruité qui allie des arômes à dominante florale, d’agrumes sur une finale persistante et vive. Il accompagnera à merveille le velouté de tomates au crabe sur des notes végétales et iodées pour finir sur la fraîcheur du chèvre.

ser une quenelle sur le dessus, une rondelle d’oignon frit, deux feuilles de basilic et les noisettes concassées. Au dernier moment ajouter l’huile d’olive et le caramel de vinaigre balsamique ou de betterave.Servir très frais.

Mehdi TOUHAMISommelier à Grand Sud Import

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Article réalisé par Salah ChakorEcrivain et Consul-tant en tourisme

Cu isine marocaine

La cuisine du terroir de Tafilalet

Les plats les plus populaires de-Tafilalet sont nombreux. Citons :• Madfouna (pain farci avec

du filet de bœuf, des amandes, des oignons, des œufs et des herbes)• Les pigeons farcis• Khobz Douaz• Tagine aux légumes de Tafilalet• Tajine aux dattes

Etant le berceau de la dynastie Alaouite, la ville de Rissani, province d’Errachidia, est réputée par sa culture et par ses produits du terroir. Sa cuisine riche et variée est d’une renommée internationale et a fait le tour du monde.

Harira (Ouarguia)Ingrédients pour 8 personnes :- 250 g de semoule d’orge- 2 bonnes bottes de Ouarguia - 500 g de navets- 1 oignon moyen- ½ botte de persil et ½ botte coriandre- 1 botte de céleri- 15 cl d’huile de table- sel et poivre, gingembrePréparation : Mettre l’eau en ébullition et y ajouter les oignons hachés et l’assaisonnement (sel, poivre, gingembre).Ajouter l’Ouarguia hachée, les navets coupés en petits dés, coriandre, céleri et persil finement hachés.A la fin ajouter la semoule et laisser cuire à feu doux pendant 30 minutes.

MadfounaIngrédients pour 8 personnes :- 1 kg de farine de blé ou farine « force »- 1,5 kg de filet de bœuf- 100 g de graisse,- 2 gros oignons

- 100 g d’amandes- sel, poivre, paprika, en quantité suffi-sante- 4 œufs durs,- 1 botte de persil et coriandre- 10 cl d’huile d’olive de préférence.Préparation :Préparer de la pâte à pain molle et la lais-ser reposer.Préparation de la farce :Couper le filet en dés très petits, et incor-porer les épices, les oignons et fines her-bes hachés, verser dessus un filet d’huile d’olive, malaxer.Emonder les amandes. Ecailler les œufs durs et les couper en tranches.Préparer un pain rond de grande dimen-sion sur une plaque à four, y disposer la farce en l’étalant sur toute la surface, dé-corer avec les amandes et les tranches d’œufs et des tranches de graisse.Couvrir le tout avec un autre pain fin de la même dimension, plier les bords.Cuire dans un four à pain à température normale pendant 30 minutes.Dresser sur un plat à taos, servir très chaud

avec du thé à la menthe.

Pigeons farcisIngrédients pour 8 personnes : - 8 petits pigeons d’environ 500 g- 250 g de vermicelle chinois (facultatif)- 250 g d’oignon- 500 g de viande hachée- 4 œufs entiers- 2 gousses d’ail,- 1 botte de persil et 1 botte de coriandre- sel poivrePréparation :Nettoyer les pigeons, les vider avec pré-caution du côté du cou, sans déchirer la peau. Ecarter la peau de la chair avec dé-licatesse.Farcir avec le mélange cité ci-dessus, fice-ler, faire cuire dans une sauce composée d’oignons hachés et de persil. Assaisonner et mouiller à l’eau, laisser mijoter pendant 25 à 30 minutes. Terminer la cuisson à la vapeur dans un couscoussier, beurrer et faire dorer au four.

• Pâtisserie aux dattes• Jus aux dattes,• Compote aux dattes (tahallaoute), etc.Le menu le plus fréquent dans cette belle région est composé de :• Harira filalia (Ouarguia)• Madfouna• Pigeons farcis.• Knaffa aux amandes et dattes de Ziz.

Recettes de ces plats du terroir

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Aurea, société italienne spécialisée dans les équi-pements de préparation des produits alimentaires pour petits et grands opérateurs de la restauration, présente sa nouvelle coupeuse pour légumes et mozzarella, la TV150. Conçue spécialement pour les ingrédients pour pizzas, cet équipement peut traiter jusqu’à 250 kg de légumes en une heure. Son couteau spécial et sa grille permettent de cou-per la mozzarella en cubes, pour un meilleur résul-tat gustatif et visuel à la cuisson.

Interface TechnologiesNouveautés ReservIT

Interface Technologies (IT) édite ReservIT hotel, une solution de gestion des réserva-tions et du budget pour les hôtels indépen-dants, avec de nouvelles fonctionnalités. Les améliorations concernent l’optimisa-

tion de la gestion des partenaires, l’accès à de nouvelles options d’affichage, la gestion des tarifs spéciaux et la gestion des restrictions.

Aurea Coupeuse de légumes et mozzarella

Frielectric

Vitrines série VFrielectric présente un nouveau mo-dèle de vitrine, la série V, en 5 largeurs différentes, une profondeur unique de 91 cm et divers tons. Les vitrines, avec un plan de travail en marbre compacté et des glaces trempées basculantes, droites ou bombées, offrent une réser-ve et un tiroir de rangement arrière, et sont proposées en neutre, froid ventilé, bain-marie, ou froid statique négatif. Il existe aussi un modèle de meuble caisse et une vitrine dite « tourelle » à 4 niveaux d’étagères éclairées, réser-vée aux viennoiseries/pâtisseries.

PedraliUne chaise élégante et moderneLa société ita-lienne Pedrali, fabricant de mo-bilier design, a présenté au Sigep 2011 sa nouvelle chaise Pasha, conçue par les designers Marco Pocci et Claudio Dondoli. Elégante, cette chaise confère un caractère prestigieux aux lounges des hôtels comme aux restaurants. Pasha combine une forme classi-que avec un matériau moderne (polycarbonate moulé) et est disponible en blanc, noir brillant, transparent ou gris fumé. Versatile, elle convient aussi bien à un usage intérieur qu’extérieur.

AIT IngrédientsNouvelle généra-tion PerfecktAIT Ingrédients propose une nouvelle gamme d’amélio-rants de panification Perfeckt au naturel, pour les artisans boulangers soucieux de la naturalité et désireux d’of-frir à leurs clients le meilleur pain, sans pour autant perdre en sécurité et en qualité de travail. Avec un nouveau design et des formats de conditionnement pratiques et adaptés aux différents types d’utilisa-tion des produits, la nouvelle gamme Perfeckt comporte aujourd’hui quatre références en plus d’une nouveauté, Perfeckt Natur’liss, à utiliser pour un pain 100% sans additifs (si la farine uti-lisée n’est pas additivée bien sûr).

NouveautésS o l u t i o n s

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Les comptoirs - bars « Le comptoir d’un café est le

parlement du peuple » (Honoré de Balzac)

S o l u t i o n s Article réalisé par Marcel ZARDONICabinet [email protected]

Constitution du comptoirComme on peut le voir sur la coupe ci-dessous, les dimensions sont très précises : elles correspondent à l’er-gonomie de travail d’un comptoir-bar classique.

La connotation comptoir-bar peut être immédiatement assimilée à la distribution de boissons alcoolisées. Or il est bon de savoir qu’avant tout, le comptoir est un point de distribution d’une multitude de produits allant des limonades au thé, café, aux crèmes glacées, aux sandwichs. Le comptoir est avant tout un lieu de rencontre, de convivialité, d’échange entre les clients, entre les clients et le barman ou les serveurs. Le barman fait toutes ses préparations, sans à aucun moment, quitter des yeux sa clientèle, soit au comptoir, soit en salle. Nous allons ensemble voir « les comptoirs dans tous leurs états ».

Les formes, les matériaux, les cou-leurs et finitions sont fonction du de-sign choisi. Il faut savoir que certaines formes sont difficiles à agencer (par exemple un comptoir arrondi ou avec des angles fermés pose des problèmes

d’incorporation des équipe-ments).Le concepteur doit trouver un équilibre entre sa déco-ration et la fonctionnalité des équipements, car, mis à part la décoration, c’est la fonctionnalité qui permet un bon service et une bonne rentabilité.

• L’avant-bar :C’est la partie en contact avec la clientèle. Le pla-teau supérieur est à la fois un plan d’envoi et un lieu de consommation directe (sa largeur varie entre 30 et 45 cm). Matériaux : bois, stratifié, granit, zinc, cuivre, laiton.La partie inférieure du comptoir se nomme « cha-pelle » ; elle est très souvent

en inox pour répondre aux impératifs et contraintes du service.On y incorpore les éléments suivants : évier inox, bombers à glaces, tirage à bières, tirage soft drink, meuble à cocktails, trous mitraillettes réfrigérées, caisse avec informatique...En dessous se trouvent placards de rangement, lave-verres, machine à gla-çons et réserves réfrigérées.

• L’arrière-bar :C’est une zone de service « Barman ». Son plan supérieur fait environ 55/65 cm.Matériaux : bois, stratifié, granit, zinc, cuivre, laiton.Dessus : machine à café, moulin à café, laitière, presse-agrumes, blender, shaker...Dessous : meuble à café avec tiroirs à marc, réserves réfrigérées...Desserte murale ou Verrier : un pan-neau mural avec étagères amovibles pour la présentation des boissons et le stockage des verres.

• Desserte suspendue : au-dessus de l’avant-bar, elle sert de verrier et de fixation de certains doseurs de bois-

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sons. C’est aussi un élément de décoration.

Comptoirs danstous leurs états1. Comptoir-bar (café de proximité)

• Fonctionnement : dans beaucoup de quartiers marocains, ce type de café distribue essentiellement des limona-des et des boissons chaudes (café, thé, chocolat...) et des viennoiseries.• Ambiance : la décoration intérieure est souvent très simple et classique,

sans grande recherche particulière. Ces établissements, eu égard au climat, sont très ouverts sur l’extérieur avec une terrasse ou une véranda ouverte. Le traitement de l’événementiel se fait par la présence d’un ou plusieurs pos-tes TV.• Equipements : machine à café ex-presso, laitière, presse-agrumes, meu-bles bas réfrigérés, machine à glaçons, lave-verres, plonge inox.

2. Comptoir-bar (Milk-bar )• Fonctionnement : ce type d’établisse-ments est très peu implanté au Maroc ; pourtant il correspond parfaitement à une clientèle jeune à petit budget. Ce concept est adapté à la distribution de boissons non alcoolisées comme les limonades, milk shakes, cafés, thés... et surtout un lieu de consommation d’une petite restauration rapide : œufs sur plancha, sandwichs, paninis, hot-dogs, crêpes, gaufres, beignets, etc. Le service est assuré par un personnel jeu-

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S o l u t i o n s

ne, professionnel, dynamique et ayant un contact aisé avec les clients, que ce soit pour la salle ou pour la zone de préparation des snackings.• Ambiance : ce concept doit avoir une décoration très sophistiquée et très haute en couleur, et peut avoir une multitude de thématiques, mais tou-jours orientées vers la jeunesse c’est-à-dire :- Sport : basket, formule 1, football, aviation moderne ou ancienne...- Rétro : American Diner, années 50/60, country, manga...- Ecologique : grands cétacés, nature, eau...Dans tous les cas, le décor doit être accompagné d’une multitude d’objets décoratifs originaux pour bien mar-quer la thématique.Le mobilier doit avoir une mixité de tables hautes « mange-debout » et de tables standards avec banquettes skaï formant des box de convivialité.La bonne sonorisation de ce lieu est aussi un élément de la réussite du concept, quelle que soit la thémati-que. La présence d’un juke-box style « Wurlitzer-Rockola Année 50 Original 100 CD », sera l’élément dynamique du concept.• Equipements : machine à café ex-presso, laitière, presse-agrumes, sha-ker, meubles bas réfrigérés, machine à glaçons, lave-verres, tirage automati-

que de soft drinks, vitrine d’exposition de crèmes glacées, vitrine sandwiches-pâtisseries... et les équipements de snacking.Ce concept peut aussi convenir pour un Cybercafé, un Diner’s, un Milk - Glacier sans Snacking.

3. Comptoir-bar (Brasserie)• Fonctionnement : ce type d’établis-sements est adapté à la distribution de boissons alcoolisées et non alcooli-sées. Le service est assuré par un per-sonnel professionnel ayant une grande expérience du service. Les phases de service sont les suivantes :- Matin : café, thé, petits-déjeuners y compris viennoiseries- Midi : brasserie plat du jour et carte « Brasserie »- Après-midi : salon de thé, pâtisseries, crêpes, glaces...- Soir : fonction bar pur de 18h00 à 20h00- Soir : carte « Brasserie » et soirées à thèmes• Ambiance : ce concept doit avoir une décoration très sophistiquée et plutôt élégante, et peut avoir une multitude d’options, soit une thématique mo-derne (bois - inox), soit un thème clas-sique « Brasserie rétro Années 1900 » (zinc étain formé, bois massif, miroirs vieillis), « Pop art Années 50 » (laiton, étain, cuivre, bois verni, formes arron-

dies, bombées), etc.Le mobilier doit être très confortable, formé par des banquettes Chesterfield formant des box de convivialité et d’in-timité, sans oublier qu’une partie du service doit se faire autour du bar, ce qui augmente le côté supra convivial.Pour répondre à la restauration, on peut avoir des tables de deux places rendant la salle plus facilement modu-lable.La sonorisation généralisée et très bien dosée de ce lieu est aussi un élément de la réussite du concept.L’ambiance lumineuse doit aussi faire partie des éléments de décoration, la modulation des zones d’éclairements est l’atout de la flexibilité de l’ambian-ce.• Equipements : machine à café ex-presso, laitière, presse-agrumes, blen-der, meubles bas réfrigérés, machine à glaçons, lave-verres, tirage à bières pression, vitrine exposition crèmes glacées, vitrine sandwichs-pâtisse-ries… Et les équipements « Grandes cuisines » selon la capacité de la salle et le niveau de restauration.

4. Comptoir-Bar ( Night Club)• Fonctionnement : ces établissements sont adaptés à la distribution de toutes boissons alcoolisées, cocktails et non alcoolisées. Aucune boisson chaude n’est en principe distribuée. Le service est assuré par un personnel profession-nel ayant une grande expérience du milieu d’une clientèle de masse.• Ambiance : selon la configuration de la salle, le positionnement du comptoir doit être dès l’entrée , avec un accès et une vue directs sur la piste de danse.Ce concept peut bénéficier d’une décoration très minimaliste ou très sophistiquée, mais quelle que soit l’ambiance, elle doit pousser à la fête (strass, paillettes, couleurs vives). Les matériaux doivent être robustes et ayant des qualités de tenue au feu minimum M1 (béton brut, plâtre, bois massif, structures métalliques).Les sols sont généralement en revête-

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ConclusionChaque concept correspond à une application précise, chaque centimètre de comptoir doit être étudié pour avoir une fonctionna-lité assurant son plein emploi et sa bonne rentabilité.

ment dur (marbre, céramique ou ré-sine...).Les plafonds sont bruts sous dalle et de teinte sombre car ils supportent toute la technique, jeu de lumière, sonorisa-tion, climatisation, ventilation-extrac-tion et autres postes techniques.Le mobilier doit être très confortable, formé par des banquettes Chesterfield formant des box de convivialité et d’in-timité. Pour des questions de sécurité, les mobiliers seront fixés ; de même pour les tabourets autour du comp-toir-bar. Les revêtements du mobilier et tous textiles doivent être minimum

M1.Une zone VIP est toujours prévue pour un meilleur confort et plus de discré-tion pour des clients de marque.La sonorisation sera dirigée par un DJ. Sa cabine doit être surélevée par rapport à l’ensemble de la salle , pour avoir une vue d’ensemble sur toutes les salles et les pistes de danse.L’ambiance lumineuse, de part sa mo-dulation en fonction des rythmes, des ambiances à créer, est le moteur de l’animation et de stimulation de l’am-biance. Ces lumières seront gérées pour une partie automatiquement en

fonction de la musique et ma-nuellement par le DJ.• Equipements : meuble à cock-tails, meubles bas réfrigérés, shaker, blender, p r e s s e - f r u i t s ,

machine à glaçons, bombers à glace, lave-verres, tirage automatique pour les bières pression et softs drinks, dis-tributeurs – doseurs pour les boissons alcoolisées avec un comptage électro-nique.

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S.E.N.S.Ceci dit, toutes les actions en vue d’as-surer cette propreté lors d’un quel-conque nettoyage, sont régies par une question de bon S.E.N.S., chaque lettre définissant un paramètre particulier, selon les explications suivantes :• S : SOUILLURESLa nature des souillures ou taches à éliminer définit le produit à utiliser. Ainsi, une souillure organique comme les graisses a besoin d’être traitée par un produit alcalin ; de même qu’une souillure minérale telle que le tartre ou calcaire doit être traitée par un produit acide ; enfin, les microbes doivent être traités par des désinfectants.• E : EAULes actions de nettoyage et de désinfec-tion, ainsi que les différents rinçages, se font avec comme principal support l’EAU. Par conséquent, les caractéris-tiques chimiques et microbiologiques de l’eau sont des paramètres influant

Article réalisé par Dr Miloud BouzziriD.G. Christeyns Maroc

Hygiène L’ABC du Nettoyage Professionnel

Avant de commencer toute explication sur le nettoyage, il est utile de savoir qu’assurer la propreté d’un lieu, d’un matériel ou d’un corps, c’est assurer un nettoyage (enlever les souillures) et assurer une désinfection (éliminer les microbes ou les réduire à un seuil acceptable).

S o l u t i o n s

sur la qualité des résultats. Une bon-ne eau facilite l’obtention d’un résul-tat optimal. Sans une eau sciemment traitée, les résultats de nettoyage et de désinfection sont considérablement compromis.• N : NETTOYAGELe nettoyage implique des actions mécaniques incluant des méthodes manuelles ou mécanisées à l’aide de machines appropriées, et cela suivant le cas rencontré et la main d’œuvre utilisée.• S : SUPPORTLes supports à nettoyer sont des maté-riaux ou du linge avec des spécificités inhérentes à leurs types de surfaces. La surface des matériaux et du linge pos-sède des aptitudes à résister ou non aux différentes actions chimiques ou méca-niques. Ainsi, les produits très alcalins sont agressifs sur les métaux légers tels que l’aluminium et les produits acides le sont sur les métaux ferreux.

La connaissance de la tache à en-lever et le support où elle est in-crustée définiront le produit adapté pour éliminer la souillure, ainsi que la méthode correspondante.

T.A.C.T.Mais toutes ces considérations ne peuvent mener à un résultat opti-mal sans avoir recours à la deuxiè-me loi, qui n’est autre que travailler avec T.A.C.T. Chaque lettre définit

un paramètre particulier, selon les ex-plications suivantes : • T : TEMPERATUREDans beaucoup d’actions de nettoyage, la température joue un rôle essentiel pour maximiser les résultats. Elle peut accélérer l’effet nettoyant des produits ainsi que la dispersion des souillures.• A : ACTION MECANIQUELe nettoyage a besoin d’un % de par-ticipation de l’action mécanique, à sa-voir le frottement, afin d’accompagner ou compléter l’action des produits. Ces actions abrasives de frottement peuvent être, comme citées plus haut, manuelles ou mécanisées à l’aide de machines, suivant les cas rencontrés et la main d’œuvre disponible.• C : CHIMIELa chimie concerne le choix des pro-duits chimiques utilisés, ainsi que leurs dosages et la qualité de l’eau utilisée.• T : TEMPSIl s’agit du TEMPS 1 d’action chimique du produit - donc laisser au produit le temps de l’action. Et le TEMPS 2, c’est-à-dire la durée de l’action mécanique permettant des résultats satisfaisants. Ces deux temps sont en général inver-sement proportionnels.

Ces 4 facteurs sont en général repré-sentés dans un cercle à 4 secteurs où le pourcentage de participation peut varier d’un cas à un autre (à suivre).

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Article réalisé par Sarah OUSAID

Hygiène Nettoyage des hottes

Généralement, le système d’extraction comporte des filtres à graisse et/ou à va-peur, des conduits et une

motorisation. Dans la partie invisible de l’installation, les graisses en contact avec la chaleur se polymérisent et for-ment du goudron toxique et inflamma-ble, engendrant des risques d’incendie et de retombée des graisses polymé-risées sur le plateau de travail. D’un point de vue hygiénique, une prolifé-ration microbienne est à craindre. De plus, une extraction déficiente peut générer des fumées et des odeurs dé-sagréables. Son intérêt se ressent aussi dans l’entretien du matériel en vue de prolonger sa durée de vie. En pratique, « il existe plusieurs solutions, mais deux méthodes sont proposées, la méthode traditionnelle et la méthode moderne », déclare Jean Philippe Pouyfaucon, chargé de développement à France-Technics Bio.

Le nettoyage traditionnelCette méthode consiste à pulvériser dans les gaines une mousse que le mo-teur de la hotte aspire et fait circuler dans tout le système. Vingt minutes après, l’action chimique prend effet, provoque la chute des graisses qui ad-hèrent aux circuits d’extraction et un rinçage à l’eau finalise le nettoyage. Cependant, l’arrêt du fonctionnement de la cuisine est indispensable pour le nettoyage. La fréquence dépend de la

Pour des raisons de sécurité, d’hygiène et de confort du client comme de l’employé, le nettoyage/ dégraissage des hottes est une opération indispensable au bon fonctionnement de la cuisine, voire même obligatoire pour les professionnels. Depuis sa création dans les années 80, la technique n’a pas considérablement changé mais les produits, eux, ont connu une évolution remarquable.

cadence de travail de la cuisine. « Pour les cuisines à cadence faible, il faut nettoyer au minimum une fois par an. Mais dans le cas des cadences élevées, le minimum est de 3 fois par an comme dans les fast-food », ex-plique Jean-Marie Le Naour, dirigeant de la société de nettoyage Asectec à Casablanca. Côté prix de l’interven-tion, « plusieurs facteurs entrent en jeu : fréquence de dégraissage, taille, état et complexité de l’installation. En général le prix est compris entre 5.000 et 15.000 Dhs », souligne M. Pouy-faucon.

Le nettoyage moderneMise au point il y a une dizaine d’an-nées, cette méthode d’entretien conti-nu repose sur l’utilisation d’une so-lution naturelle bio dite « mangeuse de graisse », contenant des bactéries et des enzymes. Ces dernières provo-quent une rupture de la chaîne car-bonée par un ramollissement et une séparation de la matière organique, tandis que les bactéries « digèrent » les huiles et les graisses, rendant ainsi les résidus solubles dans l’eau. Après l’ar-

rêt quotidien de travail de la cuisine, le produit biotechnologique est envoyé à l’intérieur des canalisations par une buse qui permet sa diffusion en mi-crogouttelettes dans toutes les zones du système d’extraction. La quantité à injecter est déterminée par l’état des salissures. « Pour des installations très sales, il est conseillé d’augmenter la dose au dé-but afin d’accélérer la disparition des graisses », précise M. Le Naour, dont la société Asectec distribue au Maroc le concept de dégraissage bio-enzy-matique. Le nettoyage est conduit par un robot installé aux côtés des gaines et contrôlé par un logiciel. Des para-mètres comme le nombre de filtres et le nombre de couverts sont nécessai-res pour l’estimation du prix, mais ce dernier n’est pas proportionnel à la grosseur de l’installation et chaque cas requiert une visite technique préala-ble. « A titre d’exemple, une installation moyenne avec 6 à 8 filtres, 500 à 1.000 couverts par jour et 25 mètres de gaine nécessiterait environ 900 Dhs par mois », précise M. Pouyfaucon. Recommandé pour les industries alimentaires, les hôtels, les restaurants, …, le nettoyage permanent bio-enzymatique élimine les huiles, les graisses et les odeurs sans production de déchets, permet des économies d’énergie, notamment en eau chaude, et prévient les risques de blocage dans l’installation.

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S o l u t i o n s

Le mobilier utilisé dans un établissement hôtelier peut présenter plusieurs styles de décoration en même temps.

Plus l’hôtel est d’une classe impor-tante, plus on peut trouver une grande diversité d’ambiances intérieures : un salon marocain à l’accueil, des cou-loirs meublés en style moderne, des chambres ou des suites classiques avec des tapisseries de luxe… Peu importe si l’ambiance qui y règne est plutôt traditionnelle ou contemporai-ne, la valeur accordée à la décoration d’un hôtel est toujours exprimée par la qualité des matériaux et le degré du confort.

Article réalisé par Othman EL GHARBAOUIArchitecte d’intérieur [email protected]

Mobilier d’hôtel Le confort d’abord !

Aujourd’hui, l’hôtellerie est un domaine de concurrence continue où la réussite est le résultat d’un travail complet, qui s’appuie notamment sur la décoration d’intérieur. Les meubles pour hôtellerie sont un élément essentiel de la décoration d’un hôtel. Lorsqu’ils correspondent à l’ambiance voulue, ces meubles permettent de créer un style individuel, un caractère propre. Ainsi, l’hôtel se démarque des établissements concurrents et crée une image favorable auprès des clients.

Le rôle du mobilier d’accueilPas de deuxième chance pour faire bonne impression chez le client ! Nous n’en avons qu’une seule, et elle réside dans le bon choix décoratif des meubles d’accueil. En trouvant la bon-ne combinaison de couleurs au niveau des meubles et de la tapisserie de l’ac-cueil, il n’y a pas de raison pour que le client ait une mauvaise première impression.Dans l’espace de réception, le mo-bilier représente généralement assez bien l’attitude des dirigeants de l’hôtel envers leur clientèle et jusqu’à quel point ils les estiment.

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Arts & Deco

La décoration des chambres : une ambiance confortable et respectableRecourir à une bonne équipe de travail (décorateur/fournisseur) ayant l’expé-rience et le savoir-faire nécessaire peut être décisif pour la réussite de toute la décoration, créant ainsi un espace har-monieux et accueillant et facilitant les tâches du dirigeant de l’hôtel.Actuellement, le mobilier des cham-bres d’hôtel s’oriente vers des meubles suspendus, souvent réalisés sur mesure en fonction de chaque chambre afin d’améliorer le confort et d’optimiser l’espace intérieur.

Le dressingDans les chambres, on doit offrir les meilleures solutions pratiques et dé-coratives pour une bonne organisation du rangement des vêtements et objets. Le dressing, habituellement réservé aux établissements haut de gamme, devient nécessaire pour les établisse-ments accueillant une clientèle touris-tique.Quelles que soient ses dimensions, qu’il soit ouvert ou fermé, le dressing doit offrir une perception sur ce qui est rangé et permettre de choisir faci-

lement les vêtements.En fonction des besoins et de la place dont dispose chaque chambre, il faut déterminer ce qui est nécessaire au dressing de chambre d’hôtel. L’inté-rieur du dressing est essentiellement divisé en trois éléments majeurs :• étagères• boîtes – tiroirs• barres métalliques (ou tringles) pour les cintres et la penderie.Après tout, le dressing est un ensem-ble d’espaces de rangements qui doi-vent être harmonieusement assemblés dans un espace réduit. Selon l’espace dont on dispose, il est même possible d’avoir à coté un espace pour s’ha-biller, faire de l’essayage du pliage et le repassage du linge.

Mission : relooking d’un hôtel, changement de décoration intérieureIl est très important de parler de clas-sification avant de parler confort dans un hôtel, et donc de se référer aux nor-mes qui définissent de quelle catégorie et de quelle classe d’hôtel il s’agit.Dans la mission de rénovation d’un hôtel, on rencontre souvent les mêmes problèmes :

• Une décoration dépassée et vieillis-sante,• Un agencement inadapté,• Des volumes vides ou mal exploi-tés,• Des surfaces perdues,• Des sanitaires ou une installation électrique détériorés ou hors normes.La décoration d’un hôtel neuf ou en rénovation doit prendre en considéra-tion toutes ces questions en étudiant des solutions dans le respect des nor-mes hôtelières et des tendances de la décoration.

Rester toujours IN !Un établissement hôtelier est avant tout une entreprise commerciale, qui présente un produit et qui cherche à séduire en permanence une nouvelle clientèle et à fidéliser ses clients.Dans sa « politique décorative », un hôtel doit maintenir une dynamique en répondant à des standards de quali-té toujours en évolution. La décoration intérieure est aussi un moyen majeur (avec la qualité du service) qui déter-mine la progression de l’établissement dans la classification, à savoir l’obten-tion d’un étoile supérieure !L’entretien quotidien est également très important pour l’image de l’éta-blissement. Il est toujours décevant de trouver un meuble de hall d’hôtel négligé, un cadre de tableau poussié-reux ou des literies de chambres dont le tissu est en mauvais état...

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S o l u t i o n s

Hôtellerie écono-mique, respect de l’environnement, luxe urbain : telles

sont les trois tendances majeu-res du moment qui ont inspiré l’imagination d’Elizabeth Le-riche et de Vasken Yéghiayan. Les trois concepts inspirés de ces tendances s’inscrivent dans l’évolution que connaîtra l’hôtellerie de demain et « ré-pondent à une réalité d’attente des consommateurs », indique Elizabeth Leriche, Directrice du bureau de style éponyme et « chasseuse de tendances ». Plus que de simples lieux de mises en scène, où le design prime, les hôtels, toutes catégories confondues, seront désormais amenés à proposer une expé-rience unique, un concept.Les trois concepts proposés devaient également intégrer et mettre en avant les derniè-res nouveautés des exposants. « Tout est donc totalement réalisable et transposable dans la réalité », précise Eli-zabeth Leriche. Les trois espa-ces réussissent d’ailleurs le pari d’allier design et fonctionnalité puisque le challenge était « de mettre en scène des concepts hôteliers en prenant en compte les contraintes réelles de l’hô-tellerie », ajoute la styliste.

Article réalisé par Florence CLAIR

Hôtellerie 3 tendances, 3 concepts

Evénement incontournable du salon Equip’Hôtel, qui s’est tenu à Paris fin 2010, l’espace « Studio » a été réalisé cette année par la styliste Elizabeth Leriche et l’architecte Vasken Yéghiayan. Véritable laboratoire d’idées, le Studio proposait trois ambiances mises en scène avec les nouveautés des exposants : City Easy, Green Therapy et New Elegance.

Arts & Deco

• City Easy : une attitude économiqueCity Easy propose une hôtellerie adaptée aux contraintes des grandes cités (immobilier, pra-ticité, accessibilité) et met en scène les nou-velles solutions aussi technologiques qu’es-thétiques au service d’une nouvelle « facilité

urbaine ». Une attitude « économique », voire « low cost », mais offrant un véritable confort :

une sorte de « cellule de base », un espace hyper fonctionnel, autonome, universel, confortable et rationnalisé.

• New Elegance : un nouveau luxe urbainNew Elegance propose un nouveau luxe urbain,

éclectique, audacieux. C’est une hôtellerie résolu-ment haut de gamme, misant sur les matériaux de qualité et de haute facture, sur les savoir-faire d’exception, mais aussi sur des propositions ori-ginales d’aménagement et de structure de l’espa-ce. Une chambre, avec un lit-alcôve jouant avec

les transparences et les perspectives, et une salle de bain, conçue tout en fluidité avec un espace

résolument confortable et luxueux.

• Green Therapy : une expérience naturelleGreen Therapy propose une expérience renouve-lée de la nature et de l’hôtellerie, basée sur une approche comportementale qui privilégie le res-sourcement, le ralentissement, l’engagement. Une hôtellerie réellement soucieuse des valeurs envi-ronnementales : recyclage, matériaux durables, économie d’énergie et d’eau, bilan carbone neutre et éco-conception.

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C o n c e p t

Après avoir fondé en 1981 la première entreprise pro-ductrice de foie gras au Ma-roc, Farida Kabbaj boucle

aujourd’hui le circuit avec sa boutique – restaurant, située dans le quartier Racine, à Casablanca. Pour cette pas-sionnée de cuisine hyperactive, il s’agit d’un projet qui lui tenait à cœur depuis longtemps. « Quand j’étais étudiante, je rêvais d’ouvrir un endroit où l’on puisse manger toute la journée de la cuisine ‘fusion’. D’ailleurs, à cette épo-que, je gagnais mon argent de poche en donnant des cours de maths et en cuisinant ! », évoque-t-elle. Une fois son diplôme d’ingénieur agronome en poche, elle choisit de se lancer dans le foie gras, un métier qui associe savoir-faire technique et gastronomie.

Article réalisé par Florence CLAIR

F. Kabbaj Un nouvel espace gourmet

Ce qui devait au départ n’être qu’un simple espace de dégustation, annexe à l’épicerie fine, s’est transformé en restaurant à part entière. Ouvert depuis le 11 janvier 2011, « F. Kabbaj », du nom de sa fondatrice et de sa marque bien connue de foie gras et produits à base de canard, est un lieu où les gourmets pourront découvrir les recettes mitonnées par la maîtresse de maison

Le foie gras à l’honneur, mais pas seulement…Aujourd’hui, Farida Kabbaj retourne à sa première passion. Elle part pour son usine aux aurores, et la quitte en fin de matinée pour rejoindre les fourneaux de son restaurant. Car c’est elle qui est aux commandes de l’équipe de cuisi-niers et « tout est frais et préparé à la commande », précise-t-elle. Concep-trice de la carte et des recettes, elle propose des plats à base de foie gras et de canard bien sûr, mais aussi du pois-son, du bœuf, des pâtes et des risottos, sans oublier les œufs, les smoothies et les en-cas salés ou sucrés pour tous les moments de la journée. Cerise sur le gâteau, les convives sont attablés dans un espace design et graphique, avec du mobilier signé Philippe Starck.

Du côté de l’épicerie fine, on re-trouve toute la gamme des produits F.Kabbaj, en provenance directe de l’usine et donc sans rupture de stock. Mme Kabbaj propose aussi une sélection de produits comme des huiles, des vinaigres, des épices, des poivres, des confitures… ainsi que des produits « maison » tels des chutneys, des huiles parfumées, etc. Une zone traiteur avec des plats à emporter (salades, hareng et saumon fumé, quiches ou desserts) complète la boutique.Initialement conçu comme un com-plément de la boutique, pour mon-trer aux clients comment cuisiner les

Extraits de la carte

Entrées :- Carpaccio de magret de canard- Aiguillettes de canard tièdes sur saladeFoies gras :- Escalope de foie gras chaud aux pommes fruit- Escalope de foie gras chaud à la noix de Saint-JacquesPlats :- Risotto au foie gras et aux cèpes- Choucroute de canardDesserts :- Tarte tatin, crème chantilly- Tiramisu

En bref• Ouvert tous les jours de 9h30 à 19h, sauf le lundi• Brunch le dimanche (290 Dh)• Formules à 95 et 135 Dh• 42 couverts• 10 employés• Sur commande, plats à emporter

produits, ce véritable restaurant pro-pose désormais une carte très variée, que Mme Kabbaj envisage déjà d’étof-fer, notamment avec des plats maro-cains populaires, dont elle est friande et qu’elle souhaite réhabiliter. Enfin, un atelier de pâtisserie sera prochaine-ment aménagé.

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C o n c e p t

Papa John’s, c’est avant tout l’histoire d’un homme : John Schnatter. Après avoir fait des petits boulots d’étudiants dans

des pizzerias, il constate que « les meilleurs ingrédients font les meilleu-res pizzas. » En 1983, il installe une

Article réalisé par Florence CLAIR

Papa John’s Des pizzas « aux

petits oignons »Depuis son ouverture en octobre 2010 à Casablanca, la nouvelle franchise Papa John’s s’affiche comme une belle réussite. Découvrez les ingrédients du succès de ce concept, introduit au Maroc par le groupe Shoeb Investment, qui détient également la franchise TGI Friday’s

pizzeria à l’arrière de la taverne fami-liale ; en 1984, à seulement 23 ans, il ouvre son premier restaurant, baptisé « Papa John’s ». Aujourd’hui, l’entre-prise est cotée en bourse et comptait, fin 2010, plus de 3.600 restaurants en propre et en franchise, aux Etats-Unis

et dans 32 autres pays. Dans son pays d’origine, malgré sa jeunesse, Papa John’s est devenue la 3ème chaîne de pizzerias, derrière Pizza Hut et Domi-no’s Pizza.

Un slogan qui résume toutPassionné, Emad Shoeb l’est aussi : lorsque le PDG de Shoeb Investment Group importe la franchise Papa John’s au Maroc, c’est bien pour y appliquer à la lettre le slogan « Better ingredients. Better pizzas » (de meilleurs ingré-dients, de meilleures pizzas). La seule différence avec le concept d’origine, à l’instar de ce qui a été fait pour les fran-chises d’Asie et du Moyen-Orient, est l’ajout du service à table, alors qu’aux Etats-Unis, les Papa John’s sont dédiés à la livraison uniquement.Pour le reste, on ne change pas une re-cette qui gagne : même décor, même ambiance, mêmes équipements, même gestion des ressources humaines « à l’américaine », même soin apporté au client, même implication dans la com-munauté (accueil d’écoles, œuvres de

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En bref

• Ouverture 7j/7, de 11h à minuit (1 heure le week-end)• Ticket moyen : 50 Dh• 300 couverts (dont 50 en terrasse)• 22 employés• 1 serveur pour 3 tables• Livraison gratuite et service à emporter : lors de la prise de commande, des étiquettes sont automatiquement imprimées, avec le nom du client, le nom-bre de plats commandés et le nom de la personne qui a pris la commande.• Une des spécialités : la fa-meuse « pizza-dessert » à la cannelle, la cinnapie.

charité), même exigence en matière d’ingrédients. Car c’est sur ce point que Papa John’s revendique sa diffé-rence : pâte à pizza fraîche, sauce à base de tomates et non de concentré, mozzarella réalisée à partir de 100% de lait, légumes fraîchement coupés... tout est fait pour produire une pizza de qualité et ainsi fidéliser le client.Pour répondre aux exigences de la franchise, tous les produits sont impor-tés de fournisseurs référencés – c’est le cas par exemple de la mozzarella qui est achetée par tous les Papa John’s du monde auprès du même fabricant – ou achetés localement de fournisseurs ap-prouvés. Ces derniers doivent être cer-tifiés ISO 22000, à l’image de Venezia Ice, qui f o u r n i t

des desserts.Une exigence que les franchisés s’ap-pliquent à eux-mêmes puisque, outre la mise en place de l’HACCP, la mai-son mère envoie chaque mois un « client mystère » pour tester les pizzas à emporter et noter le restaurant.

4 ouvertures par anLa recette a-t-elle prise au Maroc ? « Aujourd’hui, nous sommes le 2ème Papa John’s dans le monde en termes de chiffre d’affaires, derrière celui de Shanghai », affirme Amr Shoeb, Owner Operator de la franchise. Et le groupe ne compte pas s’arrêter là. En 2011, trois nouveaux Papa John’s de-vraient voir le jour : un à l’Aquaparc de Tamaris et deux à Rabat (Agdal et Hay Riad). Ensuite, le rythme prévu est de quatre établissements par an, avec

l’objectif d’atteindre 20 Papa John’s en 5 ans, conformément à l’accord

signé avec les pouvoirs publics.Papa John’s mise sur une politique de prix variés, avec des pizzas al-lant de 39 à 149 Dh, un menu

enfants à 29 Dh, une offre de pâtes et des promotions renouvelées en per-manence pour consolider sa présence. « Nous travaillons également sur une pizza aux saveurs marocaines. Chaque année, il y aura des nou-veautés », nous confie Emad Shoeb. La carte s’élargira prochainement au petit-déjeuner, avec notamment une pizza spéciale aux œufs. Enfin, un site web est prévu, avec possibilité de pas-ser sa commande en ligne.

• En cuisine, chaque poste de travail est équipé d’un guide visuel pour la préparation des recet-tes, et d’un meuble réfrigéré contenant les diffé-rents ingrédients.

• Mr Slice assure l’animation auprès des enfants. Un karaoké est également prévu.

• Amr Shoeb, Owner Operator, entouré de membres de l’équipe casablancaise de Papa John’s.

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Article réalisé par Salah ChakorEcrivain et Consul-tant en tourisme

De même pour les métiers du tourisme et de l’hôtellerie-restauration, dits de rela-tions publiques du premier

degré : l’on ne peut aboutir à des bons résultats que si les clients sont partis heureux, satisfaits des prestations de service, de l’accueil et du comporte-ment du personnel de l’établissement qu’ils ont fréquenté durant leur pas-sage ou durant leur séjour.Pour obtenir cette satisfaction, il est essentiel d’appliquer certaines condi-tions et pratiques de base, qui consti-tuent les exigences à respecter pour arriver à fournir des prestations de qualité. Ces exigences sont, à notre sens, ce qui suit :

1- L’amour de ce métierNe peut prétendre à être hôtelier, et à réussir dans l’exercice de ce métier, que celui qui aime se mettre au service des autres, celui qui accepte de rendre service, sans servitude. Pour se mettre au service de l’autre, il faut avoir des qualités : être simple, modeste, aima-

De l’hôtellerie-restauration et du tourisme

Pour être hôtelier, restaurateur ou agent du tourisme, il ne suffit pas de mettre un uniforme, car dans ce métier, et surtout à cette époque de mondialisation, l’habit ne fait plus le pieux, mais il faut vraiment faire la prière et honnêtement pour qu’on puisse nous croire. Il y a si peu de temps, il suffisait de mettre une djellaba, des babouches et un bonnet pour qu’on dise de quelqu’un qu’il est un vrai croyant. Aujourd’hui le travail se mesure par la réalisation, l’action, le résultat.

ble sans obséquiosité, et aussi être hospitalier.

2- Etre assidu et ponctuelL’assiduité et la ponctualité sont par-mi les conditions sine qua non pour le développement de ce secteur, car toute prestation non servie dans les

délais prescrits et de manière assidue peut constituer un grand obstacle pour l’aboutissement à la satisfaction de la clientèle. Il ne suffit pas de vendre de bonnes prestations, mais il faut aussi respecter les délais affichés (heures des repas, horaire d’arrivée et de départ des avions, des trains, des bus pour

Les exigences de la profession

R e ssources humaines

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Conclusion

Le tourisme est une profession de relations publiques par excellence.L’exercice de cette profession fait appel à un « know how » particu-lier, surtout en matière de compor-tement, de relationnel. Il se distin-gue des autres métiers du fait que ses acteurs, pendant leur activité, sont confrontés directement au consommateur, qui exige un ser-vice personnalisé, sécurisé, etc.Par conséquent, les futurs cadres sont tenus de faire preuve d’une bonne éducation comportemen-tale, les amenant à mieux satisfaire une clientèle devenue exigeante.

une excursion, etc.).Un client à qui on fait perdre du temps pendant son voyage, ou à qui on fait rater l’avion ou un départ de train, peut devenir mécontent et en l’occurrence raccourcir son séjour et mettre une croix sur la destination en question. Ce client, une fois perdu, nous fera perdre également dix autres clients auxquels il aura raconté le comportement dont il a été victime.

3- Le bon comportement et le respect des règles de bonnes manières, du civismeL’exercice du métier du tourisme et de l’hôtellerie-restauration exige la connaissance et la maîtrise des règles de savoir-vivre et de bonnes manières relatives aux modes de vie de clients de différentes nationalités. La connais-sance et l’application de ces règles et principes permet d’agir avec pré-caution avec cette clientèle en tenant compte de ses habitudes ; ce qui évite tout risque de mauvaises réactions et donc de mécontentement. C’est, à ti-tre d’exemple : comment saluer les dames, qui servir en premier, quelles sont les choses qui plaisent ou déplai-sent à telle personne, selon sa natio-nalité, etc.De même, il faut faire preuve d’un grand civisme.

4- L’hygiène et la propretéau serviceAujourd’hui, où l’utilisation des pro-duits chimiques s’est multipliée et où la pollution des milieux, du matériel et des matières et denrées alimen-taires est devenue facile et importante, l’homme est sensible aux micro-orga-nismes ; c’est donc pourquoi il est très utile et impératif de connaître les me-sures et les pratiques d’hygiène à sui-vre et d’en assurer l’application avec beaucoup de vigilance, pendant le service des repas, et dans les différents locaux, pour préserver la santé du client de toute intoxication ou autre.

Il ne faut pas lui laisser l’occasion de se plaindre de quoi que ce soit. De ce fait, le personnel de service doit être sensibilisé dans ce sens afin d’assurer des prestations de qualité et de main-tenir la bonne réputation du tourisme local.

5- L’honnêtetéDans ce métier de service, et à l’instar de toute autre activité socio-économi-que, les préposés au service doivent être honnêtes, sérieux, et transparents. C’est seulement avec cette attitude que l’on peut gagner la confiance de nos clients et garantir leur retour et leur aide dans la propagande. Etre hon-nête signifie leur servir des prestations justes, au prix juste, au moment juste, dans un endroit juste.

6- La discrétionTout voir, tout entendre et ne rien di-vulguer, telle est la devise de ce métier noble. Un barman par exemple, qui garde les secrets de ses clients, gagne leur estime et leur confiance. Ils re-viendront c’est sûr, et par ce fait de-viennent des clients fidèles.

7- La maîtrise des techniques de

base de service et de l’accueilAprès avoir fait preuve de toutes les qualités citées ci-haut, vient mainte-nant l’apprentissage des techniques qui s’apprennent dans les Ecoles Hô-telières et dans les Centres de Quali-fication Professionnelle, complétant le savoir-être qui est l’outil principal et la clef de la réussite. Ces techniques se développent avec l’expérience tout au long de la carrière.

R e ssources humaines

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P e t i t e s a n n o n c e s

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G r o u p e K E R Z N E R Est un complexe touristique balnéaire unique, qui dispose d'un hôtel cinq étoiles, d’un Casino, d’un Spa et Cen-tre de remise en forme, d’un Centre de Conférence, d’une Discothèque, de 6 restaurants raffinés et bars, de Bouti-ques de luxe et d’un prestigieux Golf 18 trous conçu par Gary Player.

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Restauration italienneUne nouvelle enseigne bientôt au Maroc ?

Fuxia, l’enseigne de restauration parisienne d’inspiration italienne chercherait à s’implanter au Maroc. Créée en 2000, cette « trattoria » revisitée propose égale-ment un service traiteur et épicerie fine.Selon nos sources, les modèles d’implantation sont en cours de validation, pour une concrétisation en 2012.

C u isine interne

La Bavaroise, brasserie du groupe Restopro, vient de fêter l’arrivée de son nou-veau sommelier, David Bédier. Titulaire d’un BEP en hôtel-lerie avec une mention complémentaire en sommellerie, originaire de Picardie et aujourd’hui âgé de 24 ans, David Bédier est un passionné de vins. Après avoir officié dans différents restaurants sur Lille, en France, puis à l’étranger, il saisit l’occasion de vacances au Maroc pour contacter Restopro. « L’esprit brasserie parisienne de haut standing m’a plu », révèle M. Bédier. Sa préférence allant vers le cépage Syrha, les vins marocains devraient également le séduire !En poste depuis le 21 février, sa première mission sera de parfaire sa connaissance des vins et des terroirs marocains, et d’informer, former et conseiller les clients de La Bava-roise.

Les managers qui bougent

RabatUn palace dans la vallée du Bouregreg

La société Bab Al Bahr construit un nouveau palace 5 étoiles, situé dans la vallée du Bouregreg. Equipé de 220 chambres et suites, de plusieurs restau-rants à thème, son ouverture est pré-vue pour octobre 2012.

La BavaroiseEvolution de la carte des vins

La Brasserie Bavaroise, qui renoue avec la tradition du sommelier (voir « Les managers qui bougent » ci-dessous), a des ambitions pour sa carte des vins. La première est de proposer un choix de millésimes, ce qui impliquera un stockage de bouteilles sélectionnées parmi les crus marocains, sur plusieurs années.La seconde est d’ouvrir la carte à de « grandes et belles bouteilles », com-me l’indique Hervé Jubin, Directeur de Restopro. L’objectif est de rentrer chaque mois quelques références de grands crus.

Restauration collectiveRenault s’équipe

Le pôle industriel de Renault à Tanger ouvrira les portes de son restaurant d’entreprise en septembre prochain. Le concept retenu est une cuisine cen-trale, qui permettra de servir 3.500 re-pas dans plusieurs réfectoires répartis dans l’usine, à proximité des postes de travail.

Restopro

SurgelésUn nouveau fournisseur pour le CHR

Sodias (Société de Développement des Industries Agroalimentaires du Souss) est une toute nouvelle société opérant dans la surgélation des fruits et légu-mes à Agadir. Destinés à l’export, ces produits pré-découpés sont prêts à l’emploi. Aujourd’hui, les responsables de l’entreprise envisagent de s’attaquer au marché du CHR au Maroc.

Huile d’arganEdition prochaine d’un livre dédié

Leïla Sassi Oulahna, Directrice de la société MyBio, spécialisée dans l’huile d’ar-gan, a écrit un livre sur ce sujet. Contenant notamment des recettes culinaires et cosmétiques à base d’huile d’argan, cet ouvrage est édité par Hachette et paraîtra dans quelques mois.

Gecko Resto ConseilDes conseils pour les restos

Dirigée par Eric Mitelman, Gecko Resto Conseil est une nouvelle en-treprise créée pour conseiller les propriétaires ou futurs propriétai-res de restaurants, et les aider dans le développement de concepts de restauration, l’optimisation des techniques de gestion, ainsi que l’organisation d’événements. Eric Mitelman a été Directeur Général du groupe Restopro, chez lequel il est toujours associé.

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