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81 ma Année— N°75 ABONNEMENTS Trois Mo ; s. . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . . 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne. 1 fr. Réclames 1.20 Faits locaux 1.50 , -. . . , _ ojlô'ft ifovot, oi arriéra ÎB'J JIMÏ buroj «Jouraai Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers FONDE EN 1841 — PARAISSANT l_E MERCREDI & LE SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR Samedi 19 Septembre 1925 LE NUMÉRO 10 C Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. I Directeur : A. GIROUARD Téléphone 1-95 Catholiques, veillons A la faveur des vacances et de la trêve au moins apparente que leur a valu la souscription à l'em- prunt, les catholiques seraient assez disposés, semble-t-il, à lais- s'endormir leur vigilance, brus- quement secouée jadis par les brutales menaces de M. Herriot. Ils auraient grand tort, croyons- nous , car i l suffit d'ouvrir les yeux et de considérer sérieuse- ment les événements, non pas seulement les plus importants, mais les plus médiocres pour se rendre compte que nous ne se- rons jamais trop en défiance. Dans le pays, une énergique campagne anticléricale continue. La presse, les conférences, les congrès attaquent sans cesse et tout nos libertés sans que nous y prenions assez garde. Cepen- dant les résultats de tels efforts sont manifestes. Depuis quelque temps, on voit de nouveau des tyranneaux de village, voire de villes importantes, multiplier les atten tats sectaires et sou ven t d'u n e façon parfaitement illégale ; i c i , comme à Autunet à Valenciennes, c'est un maire qui interdit, sous prétexte de faire respecter l'ordre public qui n'est aucunement me- nacé, une procession tradition- nelle ; ailleurs — c'était le cas ces jours-ci dans l'Isère c'est un autre maire qui interdit à des sociétés de gymnastique catho- liques de défiler dans la com- mune qu'il administre ; ailleurs encore, on voit des curés tracassés de diverses manières, de telle sorte que leurs évêques sont for- cés de les rappeler ; on pourrait citer plusieurs exemples récents. Sans doute, objectera-t-on, qu'il ne faut pas s'émouvoir outre mesure de faits semblables. Il y aura toujours çà et là, dira-t-on, de stupides sectaires capables d'inventer et de pratiquer contre les catholiques d'odieuses bri- mades. Ge n'est point une raison pour les laisser faire. 11 serait mieux de prévenir leurs fantai- sies que de tâcher d'en arrêter les effets, d'autant qu'il ne manque pas de gens qui saisissent de tels prétextes pour agiter les passions. Tel ce député socialiste de l'Isère qui annonce une interpellation sur l'incident que nous venons d'évoquer. Mais i l y a pis. Ge n'est pas un tyranneau de village, ce préfet des Vosges qui avertissait récem- ment le groupement départemen- tal de la Fédération nationale catholique qu'il ne l'autorisait pas à tenir sa réunion générale sur le terrain municipal du Petit- Champ-de-Mars qui lui avait été concédé par le maire d'Epinal? Ge n'est pas un tyranneau de village qui a signé, il y a quelques se- maines,les décrets consacrant,par leur attribution, la spoliation d'une série de biens appartenant â des églises du Finistère, du Lot, du Nord, de la Seine ? Ce n'est pas un tyranneau de village qui, ces jours derniers, signait la cir- culaire des sous - préfets aux maires de la Moselle annonçant que l'administration cesserait, à partir du 1er janvier prochain, de payer le traitement des institu- trices d'écoles maternelles dans les communes de moins de deux mille habitants, ce qui avait pour effet de condamner à disparaître 89 écoles dont 8b' tenues par des congréganistes ? A propos de ce dernier inci- dent, M. Schuman, député de la Moselle, est très énergiqueinent intervenu.en annonçant son in- tention d'interpeller dès la ren- trée le président du Conseil. Il semble qu'il ait obtenu satisfac- tion, puisque les journaux vien- nent de publier une note officielle déclarant inexactes les informa- tions répandues touchant les éco- les maternelles de Lorraine, ce qu'on a du reste quelque peine à croire. Mais, sur les autres ter- rains, les catholiques enregistrent de sensibles échecs. U faudrait que la leçon leur serve et qu'ils tirent de ces inci- dents une double conclusion. D'abord, hélas ! il importe qu'ils soient assurés que leurs ennemis, et les plus puissants d'entre eux, ceux qui sont au pouvoir, ou très près du pouvoir, n'ont pas désar- mé. Si même la nécessité de voir réussir l'emprunt et d'amadouer, pour ce faire, les catholiques, n'arrête pas leurs entreprises sec- taires aujourd'hui, qu'en sera-t-il après l'emprunt clos et les Cham- bres rentrées? Nous avons donc fort à craindre une reprise de persécution plus ou moins vive, plus ou moins sournoise. Dès maintenant, agissons en consé- quence. Le succès que vient d'obtenir M. Schuman doit nous donner courage et en même temps ins- pirer notre conduite. Si nous savons nous montrer énergiques, résolus et surtout unis, nous avons les plus grandes chances d'intimider nos adversaires qui ne brillent pas toujours par le courage et dont la hardiesse est surtout faite de notre pusillani- mité. Us nous laissent deviner leurs intentions. Nous serions fort cou- pables si nous leur permettions maintenant de les réaliser ! NOUVELLES EXPRESS Le débat se poursuit, à la Conférence ^ de Genève, sur le désarmement; il se prolonge au sein de la troisième Com- mission. Cette discussion a du moins l'avantage de permettre de pénétrer plus avant dans, la politique des puissances à l'égard de la sécurité et du désarmement. Le sultan du Maroc, Moulai' Youssef, dans une proclamation qu'il a fait répan- dre dans toutes les tribus, promet un demi-milion a qui lui présentera Abd-el- Krim et son frère, morts ou vivants. Apprenant cela, ce chef rebelle a fait renforcer sa garde personnelle qui l'ac- compagne dans tous ses déplacements. Au Conseil des ministres d'hier matin, M. André Hesse, ministre des Colonies, a entretenu.ses collègues de l'Exposition coloniale dont l'inauguration avait été fixée en 1925 par un projet de loi anté- rieur. Le ministre soumettra prochaine- ment au Conseil un projet de loi reportant cette date à 1928 et donnant à l'Exposi- tion , précédemment ouverte aux seules nations alliées, un caractère international. M. Garchery, député de la Seine, a adressé au président de la Chambre une lettre dans laquelle il l'avise qu'il inter- pellera le gouvernement sur la significa- tion du remplacement de M. Naudin par M. Bouju à la préfecture de la Seine. La veuve de M. Berger, assassiné par Maria Bonrtefoy, demande un supplément d'enquête. A l'appui de sa demande, elle établit que l'instruction doit être com- plétée. Un attentat vient de se produire contre le Président du Mexique alors qu'il se trouvait au Stade, près de Mexico. L'as- sassin a été déchiqueté par l'explosion de la bombe qu'il voulait jeter contre le président Galles, lequel est indemne. Le « Matin » dit apprendre de bonne source que, dès le début des conversations sur la dette, le gouvernement britannique avait proposé de réduire la dette française de 50 0/0, étant entendu que la France ne paierait ensuite que dans la mesure où elle-même serait payée par l'Allemagne. Les annuités auraient représenté une charge de deux milliards de francs. M. Caillaux déclara cette charge insupportable pour le budget français. Un service funèbre vient d'être célébré, en la cathédrale de Saint-Raphaël, à la mémoire des pilotes Priol et Laporte et de leurs mécaniciens Sampite, Granier et Durameau. Cérémonie impressionnante. Ce que doit être le Budget de 1926 Les renseignements publiés sur le bud- get de 1926 ne sont pas consolants, et ne pouvaient pas l'être. Pour obtenir l'équili- bre vrai, que les optimistes nous ont tant de fois donné pour réalisé dès cette année, il manque trois milliards et demi. Après avoir incorporé aux dépenses i.Goo millions pour les pensions et 36o pour les P. T. T., après avoir, d'autre part, distrait des recettes l'annuité Dawes de i.ioo mil- lions, qui a son affectation spéciale, un dé- ficit de 3.8oo millions apparaissait au seuil de l'exercice prochain. Les économies réa- lisées ont ramené ce chiffre à 3.46o mil- lions. Admettons que la Chambre aura la sagesse de ne pas voter les dépenses nou- velles, il n'en restera pas moins trois mil- liards et demi à trouver c'est - à - dire à extraire de la poche du contribuable. Sous quelle forme P M. Caillaux revient naturellement aux projets qu'il avait déjà soumis au Parlement et défendus par son exposé des motifs du 25 mai dernier. Il porte à do % le taux qui frappera « les grosses fortunes », sans qu'on sache encore commencera cette catégorie. Parrallèle- ment à cet accroissement du taux sur le re- venu global, le taux des impôts cédulaires est de même augmenté. Celui pour les re- venus du travail est porté à io % ; mais cet accroissement ne touchera pas les salaires et traitements inférieurs à 20.000 francs. Pour les revenus mixtes, c'est-à-dire pour ceux qui proviennent à la fois du travail personnel et du produit -des capitaux, le taux sera de i5 %, et i l sera,de 20 % pour les valeurs mobilières. Pour ne pas écraser « les contribuables modestes que l'âge ou les infirmités mettent hors d'état de tra-; vaillcr », ils seront détaxés de moitié. Du moins, grâce à ce nouvel effort, M. Caillaux nous promet de nous tirer de l'abî- me du déficit. Il crée même une caisse d'amortissement, seront versées les an- nuités dues par l'Allemagne en vertu du plan Dawes, et aussi les sommes qui pour- ront être récupérées sur les profiteurs des pays dévastés, indûment enrichis par des (( cossions ou des déplacements » de dom- mages de guerre. Cette caisse ainsi ali- mentée pourvoira à l'achèvement des répa- rations et à l'acquittement des dettes interalliées. Si l'Allemagne tient ses engagements, elle pourra tenir les siens, et nous verrons enfin clair dans nos affaires. Bien entendu, toutes ces prévisions favo- rables s'évanouiraient si nos dépenses con- tinuaient à s'accroître, si des gouverne- ments de prodigalité nationale reprenaient le pouvoir, si l'Allemagne croyait pouvoir se permettre vine nouvelle carence. On voit, combien notre édifice financier reste fra- gile. Même après les sacrifices sans précé- dent, qui vont nous être demandés, il n'y aura rien de fait si, dans le pays et le Parle- ment, une majorité stable ne s'affirme pas pour une polilique d'économie, d'honnêteté et de continuité sociale. UN DÉFI «Chassez le naturel, il revient au galop». Ce vers de poète me revient en relisant la cri, que M. Anteriou, Ministre des Pensions sous M . Painlevé a jeté à Aubenas, devant ses électeurs de l'Ardèche. Le Ministère Painlevé s'efforçait depuis quelque temps d'arrondir les angles de la politique anticléricale, de lénifier tous ses gestes et tous ses propos : dame, on a beau être issu du Cartel, i l no faut pas affoler les gens dont on a besoin. Et M. Caillaux sait, combien i l a besoin des catholiques et des patriotes, si ennemis du Cartel qu'ils puis- sent être. Le Ministère Painlevé a multiplié ses ap- pels à l'union, au concours de lous les bons Français au relèvement financier du pays, voire même aux catholiques et à leurs chefs les Evêques; pour les amadouer, pour leur ôter tout prétexte à une bouderie qui serait pourtant fort légitime; on a laissé entendre que la politique persécutrice de M. Herriot était désavouée. Oui, mais ce n'est pas naturel de la part d'hommes qui sont imbus d'une philoso- phie politique dont les tendances sont le matérialisme, l'athéisme et qui pratiquent un socialisme politique absolu. Aussi, lorsqu'ils ne se surveillent pas ou lorsqu'ils se croient pouvoir sans danger donner libre cours à leurs vrais sentiments, voici comment ils parlent : « On parle de séparation des socialistes et des radicaux, on parle même de divorcer, mais aveugles sont ceux qui ne voient que Herriot, c'est Painlevé, et que Painlevé, c'est Herriot. Non le Cartel vit, il vivra, n vain- cra ses adversaires, il réalisera son pro- gramme : Nous voilà donc prévenus. A moins que M. Painlevé ne communique à la presse un démenti formel aux déclarations de M. An- teriou, à moins qu'il ne tance vertement son Ministre et publiquement nous som- mes fondés à croire que M. Painlevé, M. Caillaux et leurs collègues sont en train de mystifier, par uno savante mais humiliante hypocrisie, les patriotes et les catholiques. Nous savons désormais par exemple, que, lorsque M. Painlevé parle d'union pour re- lever le Pays, ou i l ne veut rien dire, ou ce qu'il dit est sans importance parce qu'il n'a plus que quelques jours à vivre, ou qu'il nous trompe effrontément. A lui de dire s'il se résigne à n'être qu'un intérimaire qui sait déjà l'heure de sa lutte et n'a pas la force de la retarder, ou bien encore s'il se résigne à passer pour un chef asservi à des subordonnés ou à pa- raître aux yeux des honnêtes gens pour un maître Tartufe du Gouvernement do l'heure. La parole est à M. Anteriou pour se ré- tracter ou à M. Painlevé pour démentir M. Anteriou. E. P. el Une fois encore, notre grand défenseur vient de faire entendre sa voix et de nous prouver son fidèle attachement à notre cause la plus noble.... la plus digne. C'est à Saint-Mihiel, dans son départe- ment, que l'Ancien ministre des Pensions, Président actif dc la Fédération Nationale des Associations Françaises do Mutilés et Veuves do guerre a commencé dimanche dernier le procès du Ministre actuel des Finances, l'homme qui veut la révision de toute» les pensions de guerre. Nous vivons certes, à une époque difficile et au cours de laquelle nous devons ap* prouver en principe, un Ministre des F i - nances qui tente ou mieux, qui voudrait tenter de récupérer des sommes indûment

Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · A la faveur des vacance ets de la trêve au moins apparent que e leur a valu la souscription

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81ma Année— N°75

ABONNEMENTS

Trois Mo;s. . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . . 10 fr.

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1 fr. Réclames — 1.20 Faits locaux — 1.50

— , - . . . , _ ojlô ' ft i fovot , o i arriéra ÎB'J JIMÏ buroj «Jouraai Politique et Littéraire

D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers — F O N D E E N 1841 —

P A R A I S S A N T l _ E M E R C R E D I & L E S A M E D I RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR

Samedi 19 Septembre 1925

LE NUMÉRO

1 0 C Les Abonnements sont payables d'a­

vance et l'acceptation de trois nu­méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

I Directeur : A. GIROUARD T é l é p h o n e 1-95

Catholiques, veillons •

A la faveur des vacances et de la trêve au moins apparente que leur a valu la souscription à l'em­prunt, les catholiques seraient assez disposés, semble-t-il, à lais-s'endormir leur vigilance, brus­quement secouée jadis par les brutales menaces de M. Herriot. Ils auraient grand tort, croyons-nous , car i l suffit d'ouvrir les yeux et de considérer sérieuse­ment les événements , non pas seulement les plus importants, mais les plus médiocres pour se rendre compte que nous ne se­rons jamais trop en défiance.

Dans le pays, une énergique campagne anticléricale continue. La presse, les conférences, les congrès attaquent sans cesse et tout nos libertés sans que nous y prenions assez garde. Cepen­dant les résultats de tels efforts sont manifestes. Depuis quelque temps, on voit de nouveau des tyranneaux de village, voire de villes importantes, multiplier les atten tats sectaires et sou ven t d'u n e façon parfaitement illégale ; i c i , comme à Autunet à Valenciennes, c'est un maire qui interdit, sous prétexte de faire respecter l'ordre public qui n'est aucunement me­nacé, une procession tradition­nelle ; ailleurs — c'était le cas ces jours-ci dans l'Isère — c'est un autre maire qui interdit à des sociétés de gymnastique catho­liques de défiler dans la com­mune qu ' i l administre ; ailleurs encore, on voit des curés tracassés de diverses man iè re s , de telle sorte que leurs évêques sont for­cés de les rappeler ; on pourrait citer plusieurs exemples récents. Sans doute, objectera-t-on, qu'il ne faut pas s'émouvoir outre mesure de faits semblables. Il y aura toujours çà et là, dira-t-on, de stupides sectaires capables d'inventer et de pratiquer contre les catholiques d'odieuses bri­mades. Ge n'est point une raison pour les laisser faire. 11 serait mieux de prévenir leurs fantai­sies que de tâcher d'en arrêter les effets, d'autant qu' i l ne manque pas de gens qui saisissent de tels prétextes pour agiter les passions. Tel ce député socialiste de l'Isère qui annonce une interpellation

sur l'incident que nous venons d'évoquer.

Mais i l y a pis. Ge n'est pas un tyranneau de village, ce préfet des Vosges qui avertissait récem­ment le groupement départemen­tal de la Fédération nationale catholique qu'il ne l'autorisait pas à tenir sa réunion générale sur le terrain municipal du Petit-Champ-de-Mars qui lui avait été concédé par le maire d'Epinal? Ge n'est pas un tyranneau de village qui a signé, i l y a quelques se­maines,les décrets consacrant,par leur attribution, la spoliation d'une série de biens appartenant â des églises du Finistère, du Lot, du Nord, de la Seine ? Ce n'est pas un tyranneau de village qui, ces jours derniers, signait la cir­culaire des sous - préfets aux maires de la Moselle annonçant que l'administration cesserait, à partir du 1er janvier prochain, de payer le traitement des institu­trices d'écoles maternelles dans les communes de moins de deux mille habitants, ce qui avait pour effet de condamner à disparaître 89 écoles dont 8b' tenues par des congréganistes ?

A propos de ce dernier inci­dent, M. Schuman, député de la Moselle, est très énergiqueinent intervenu.en annonçant son in­tention d'interpeller dès la ren­trée le président du Conseil. Il semble qu'il ait obtenu satisfac­tion, puisque les journaux vien­nent de publier une note officielle déclarant inexactes les informa­tions répandues touchant les éco­les maternelles de Lorraine, ce qu'on a du reste quelque peine à croire. Mais, sur les autres ter­rains, les catholiques enregistrent de sensibles échecs.

U faudrait que la leçon leur serve et qu'ils tirent de ces inci­dents une double conclusion. D'abord, hélas ! i l importe qu'ils soient assurés que leurs ennemis, et les plus puissants d'entre eux, ceux qui sont au pouvoir, ou très près du pouvoir, n'ont pas désar­mé. Si même la nécessité de voir réussir l'emprunt et d'amadouer, pour ce faire, les catholiques, n'arrête pas leurs entreprises sec­taires aujourd'hui, qu'en sera-t-il après l'emprunt clos et les Cham­bres rentrées? Nous avons donc fort à craindre une reprise de persécution plus ou moins vive,

plus ou moins sournoise. Dès maintenant, agissons en consé­quence.

Le succès que vient d'obtenir M. Schuman doit nous donner courage et en même temps ins­pirer notre conduite. Si nous savons nous montrer énergiques, résolus et surtout unis, nous avons les plus grandes chances d'intimider nos adversaires qui ne brillent pas toujours par le courage et dont la hardiesse est surtout faite de notre pusillani­mité.

Us nous laissent deviner leurs intentions. Nous serions fort cou­pables si nous leur permettions maintenant de les réaliser !

NOUVELLES EXPRESS

Le débat se poursuit, à la Conférence ^ de Genève, sur le désarmement; il se

prolonge au sein de la troisième Com­mission. Cette discussion a du moins l'avantage de permettre de pénétrer plus avant dans, la politique des puissances à l'égard de la sécurité et du désarmement.

Le sultan du Maroc, Moulai' Youssef, dans une proclamation qu'il a fait répan­dre dans toutes les tribus, promet un demi-milion a qui lui présentera Abd-el-Krim et son frère, morts ou vivants. Apprenant cela, ce chef rebelle a fait renforcer sa garde personnelle qui l'ac­compagne dans tous ses déplacements.

Au Conseil des ministres d'hier matin, M. André Hesse, ministre des Colonies, a entretenu.ses collègues de l'Exposition coloniale dont l'inauguration avait été fixée en 1925 par un projet de loi anté­rieur. Le ministre soumettra prochaine­ment au Conseil un projet de loi reportant cette date à 1928 et donnant à l'Exposi­tion , précédemment ouverte aux seules nations alliées, un caractère international.

M. Garchery, député de la Seine, a adressé au président de la Chambre une lettre dans laquelle il l'avise qu'il inter­pellera le gouvernement sur la significa­tion du remplacement de M. Naudin par M. Bouju à la préfecture de la Seine.

La veuve de M. Berger, assassiné par Maria Bonrtefoy, demande un supplément d'enquête. A l'appui de sa demande, elle établit que l'instruction doit être com­plétée.

Un attentat vient de se produire contre le Président du Mexique alors qu'il se trouvait au Stade, près de Mexico. L'as­sassin a été déchiqueté par l'explosion de la bombe qu'il voulait jeter contre le président Galles, lequel est indemne.

Le « Matin » dit apprendre de bonne source que, dès le début des conversations sur la dette, le gouvernement britannique

avait proposé de réduire la dette française de 50 0 / 0 , étant entendu que la France ne paierait ensuite que dans la mesure où elle-même serait payée par l'Allemagne. Les annuités auraient représenté une charge de deux milliards de francs. M. Caillaux déclara cette charge insupportable pour le budget français.

Un service funèbre vient d'être célébré, en la cathédrale de Saint-Raphaël, à la mémoire des pilotes Priol et Laporte et de leurs mécaniciens Sampite, Granier et Durameau. Cérémonie impressionnante.

Ce que doit être le Budget de 1926

Les renseignements publiés sur le bud­get de 1926 ne sont pas consolants, et ne pouvaient pas l'être. Pour obtenir l'équili­bre vrai, que les optimistes nous ont tant de fois donné pour réalisé dès cette année, i l manque trois milliards et demi.

Après avoir incorporé aux dépenses i.Goo millions pour les pensions et 36o pour les P. T. T., après avoir, d'autre part, distrait des recettes l 'annuité Dawes de i.ioo mil­lions, qui a son affectation spéciale, un dé­ficit de 3.8oo millions apparaissait au seuil de l'exercice prochain. Les économies réa­lisées ont ramené ce chiffre à 3.46o mil­lions. Admettons que la Chambre aura la sagesse de ne pas voter les dépenses nou­velles, i l n'en restera pas moins trois mil­liards et demi à trouver c'est - à - dire à extraire de la poche du contribuable.

Sous quelle forme P M. Caillaux revient naturellement aux projets qu'il avait déjà soumis au Parlement et défendus par son exposé des motifs du 25 mai dernier. Il porte à do % le taux qui frappera « les grosses fortunes », sans qu'on sache encore où commencera cette catégorie. Parrallèle-ment à cet accroissement du taux sur le re­venu global, le taux des impôts cédulaires est de même augmenté. Celui pour les re­venus du travail est porté à io % ; mais cet accroissement ne touchera pas les salaires et traitements inférieurs à 20.000 francs. Pour les revenus mixtes, c'est-à-dire pour ceux qui proviennent à la fois du travail personnel et du produit -des capitaux, le taux sera de i5 %, et i l sera,de 20 % pour les valeurs mobilières. Pour ne pas écraser « les contribuables modestes que l'âge ou les infirmités mettent hors d'état de tra-; vaillcr », ils seront détaxés de moitié.

Du moins, grâce à ce nouvel effort, M. Caillaux nous promet de nous tirer de l'abî­me du déficit. Il crée même une caisse d'amortissement, où seront versées les an­nuités dues par l'Allemagne en vertu du plan Dawes, et aussi les sommes qui pour­ront être récupérées sur les profiteurs des pays dévastés, indûment enrichis par des (( cossions ou des déplacements » de dom­mages de guerre. Cette caisse ainsi ali­mentée pourvoira à l'achèvement des répa­rations et à l'acquittement des dettes interalliées. Si l'Allemagne tient ses engagements, elle pourra tenir les siens, et nous verrons enfin clair dans nos affaires. Bien entendu, toutes ces prévisions favo­rables s'évanouiraient si nos dépenses con­tinuaient à s'accroître, si des gouverne­ments de prodigalité nationale reprenaient le pouvoir, si l'Allemagne croyait pouvoir se permettre vine nouvelle carence. On voit, combien notre édifice financier reste fra­gile. Même après les sacrifices sans précé­dent, qui vont nous être demandés, i l n'y aura rien de fait si, dans le pays et le Parle­ment, une majorité stable ne s'affirme pas pour une polilique d'économie, d'honnêteté et de continuité sociale.

U N D É F I «Chassez le naturel, i l revient au galop».

Ce vers de poète me revient en relisant la cri, que M. Anteriou, Ministre des Pensions sous M. Painlevé a jeté à Aubenas, devant ses électeurs de l'Ardèche.

Le Ministère Painlevé s'efforçait depuis quelque temps d'arrondir les angles de la politique anticléricale, de lénifier tous ses gestes et tous ses propos : dame, on a beau être issu du Cartel, i l no faut pas affoler les gens dont on a besoin. Et M. Caillaux sait, combien i l a besoin des catholiques et des patriotes, si ennemis du Cartel qu'ils puis­sent être.

Le Ministère Painlevé a multiplié ses ap­pels à l'union, au concours de lous les bons Français au relèvement financier du pays, voire même aux catholiques et à leurs chefs les Evêques; pour les amadouer, pour leur ôter tout prétexte à une bouderie qui serait pourtant fort légitime; on a laissé entendre que la politique persécutrice de M. Herriot était désavouée.

Oui, mais ce n'est pas naturel de la part d'hommes qui sont imbus d'une philoso­phie politique dont les tendances sont le matérialisme, l'athéisme et qui pratiquent un socialisme politique absolu.

Aussi, lorsqu'ils ne se surveillent pas ou lorsqu'ils se croient pouvoir sans danger donner libre cours à leurs vrais sentiments, voici comment ils parlent :

« On parle de séparation des socialistes et des radicaux, on parle même de divorcer, mais aveugles sont ceux qui ne voient que Herriot, c'est Painlevé, et que Painlevé, c'est Herriot. Non le Cartel vit, i l vivra, n vain­cra ses adversaires, i l réalisera son pro­gramme :

Nous voilà donc prévenus. A moins que M. Painlevé ne communique à la presse un démenti formel aux déclarations de M. An­teriou, à moins qu'il ne tance vertement son Ministre et publiquement nous som­mes fondés à croire que M. Painlevé, M. Caillaux et leurs collègues sont en train de mystifier, par uno savante mais humiliante hypocrisie, les patriotes et les catholiques.

Nous savons désormais par exemple, que, lorsque M. Painlevé parle d'union pour re­lever le Pays, ou i l ne veut rien dire, ou ce qu'il dit est sans importance parce qu' i l n'a plus que quelques jours à vivre, ou qu'il nous trompe effrontément.

A lui de dire s 'il se résigne à n'être qu'un intérimaire qui sait déjà l'heure de sa lutte et n'a pas la force de la retarder, ou bien encore s'il se résigne à passer pour un chef asservi à des subordonnés ou à pa­raître aux yeux des honnêtes gens pour un maître Tartufe du Gouvernement do l'heure.

La parole est à M. Anteriou pour se ré­tracter ou à M. Painlevé pour démentir M . Anteriou. E. P.

el Une fois encore, notre grand défenseur

vient de faire entendre sa voix et de nous prouver son fidèle attachement à notre cause la plus noble.... la plus digne.

C'est à Saint-Mihiel, dans son départe­ment, que l'Ancien ministre des Pensions, Président actif dc la Fédération Nationale des Associations Françaises do Mutilés et Veuves do guerre a commencé dimanche dernier le procès du Ministre actuel des Finances, l'homme qui veut la révision de toute» les pensions de guerre.

Nous vivons certes, à une époque difficile et au cours de laquelle nous devons ap* prouver en principe, un Ministre des F i ­nances qui tente ou mieux, qui voudrait tenter de récupérer des sommes indûment

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payées par la Caisse cle l'Etat, au tilre des dommages, des autres. Mais, ce que nous ne pouvons admettre, c'est quand ce même Minisire, des Finances veut récupérer des sommes qui ne sont certainement pas si fortes qu'il le dit, en revisant les pensions de guerre !

Pour amorcer l'opinion publique, n'ai t-il pas mis en lôlc du programme de revi­sion de nos droits la suppression dc la pension aux veuves remariées.

La voilà bien la belle trouvaille ! ! I Ainsi que M. Maginot l'a très justement

dit : « C'est leurrer les contribuables que de

les entretenir d'une telle illusion ». Pourquoi diable Caillaux veut-il nous as­

similer injustement, nous, les Victimes de la Guerre, bénéficiaires de la loi du 3i mars 1919, à certains sinistrés par trop largement dédommagés ou à des fournis­seurs ayant réalisé pendant et après guerre des bénéfices par trop excessifs pour les­quels on ne leur a demandé qu'un petit compte. Celui a régler, en réalité est bien plus gros.

C'est donc à cette porte que notre grand argentier doit frapper et non à celles de ceux qui ont sauvé le pays.

Pourquoi n'acceptons nous pas que no­tre charte soit mise en danger M. Maginot l'a très justement précisé en ces termes :

« Nous ne pouvons accepter cette révi­sion de pensions contre laquelle nos asso­ciations se sont toujours élevées et qui au­rait pour effet de remltre en discussion des droits qui doivent rester intangibles. Nous ne pouvons pas davantage accepter que la loi de 1919, notr 6 charte, soit mo­difiée par une loi de finances. Il ne s'agit pas, en effet, dans la circonstance, d'une augmentation du taux de certaines indem­nités ou d'un réajustement de pensions pouvant tout naturellement trouver place dans uno loi de ce genre, i l s'agit d'un des principes essentiels do notre législation auquel i l ne peut être touché par une loi des finances et que seule pourrait modi­fier une loi organique.

» Qui nous eut dit, mes camarades, que six ans à peine après la guerre, en dépit de toutes les promesses faites, de toutes les assurances qui nous ont été prodiguées, i l se trouverait un gouvernement, i l se trou­verait un ministre pour parler de la ré­vision de nos pensions, allant, jusqu'à vouloir se faire donner les moyens de celte revision par lc procédé sommaire d'une loi de finances ? Ce Ministre, i l est vrai, c'est M. Caillaux. Il fallait que ce fût lui . Espérons que le,gouvernement dont i l fait partie, comprendra qu'il est des besognes qu'on ne doit pas laisser faire. Si cet es­poir devait être déçu, nous serions quel­ques-uns, le moment venu, à défendre les droits de ceux qui n'ont pas failli. »

Certainement, ainsi que l'a dit M. Ma­ginot le moment venu « nous serons là pour défendre notre charte que le Ministre des Finances veut attaquer »

Serrons les rangs, comptons nous et re­connaissons nous bien en suivant notre grand défenseur sur lequel nous pouvons

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N° 49. — 19 Septembre

IE GOUFFRE D'OR Par M A X I M E AUDOUIN

(Suite et fin) Ils étaient arrêtés dans lo petit jardin,

pâles, tremblants comme des malfaiteurs. M. Pincette fut le premier à reprendre le

sentiment de la situation. —i II faut user dc beaucoup de ménage­

ments pour préparer Mme do Trégasté à l'immensité du bonheur que vous lu i ap­portez. Que son mari et son fils se présen­tent à elle brusquement, et l'émotion peut la tuer du coup. Ne vous semble-t-il pas, Messieurs, que la vue do Lagadu doive constituer déjà pour elle une transition convenable| ?,

— Votre idée est excellente Monsieur Pincette, va donc Lagadu. ,

— Ah ! chevrota le vieux matelot, je me sens tout, u chaviré » ! . . enfin puisque c'est la consigne 1

Le vestibule était ouvert. Sur la pointe du pied, Lagadu gagna l'escalier, et de là, le premier étage, où s'ouvrait la chambre de Mme | de Trégasté.

Mais, arrivé au palier, ce rude homme, qui maintes fois avait vu l a mort de près sans pâlir, dut se retenir à la rampe et comprimer sa poitrine, où son cœur battait comme une horloge.

Il attendit une peu, puis gratta légère­ment à la porte.

tous compter. Parlant à Angers, le ao janvier, le Président de la Fédération Na­tionale nous précisait justement ses inten­tions en ces termes :

(( J'ai dit et répété qu'en face des diffi­cultés croissantes de l'existence, le réajus­tement des pensions s'imposait et que c'était pour l'Etat non seulement une ques­tion de probité. J'ai donc le droit au­jourd'hui, j 'ai même Je devoir d'être avec vous dans la lutte. Vous pouvez, dans la circonstance compter sur tout mon con­cours. Je servirai votre cause, dans le rang, avec un dévouement, égal à celui que j 'ai apporté pendant quatre ans, comme Mi­nistre, à défendre vos droits. »

Les actes dc M. Maginot sont donc bien en accord avec ses promesses, nous sommes heureux et à ce titre nous devons lui faire confiance car, s'il en était autrement.... nos « droits intangibles » n'auraient plus grande valeur aux yeux du Ministre des Finances.

Combattons avec, courage le projet de ré­vision de nos pensions, l'OEuvre de Cail­laux.... quoiqu'en pense M. le Sous-Préfet do Commercy !

Défendons énergiqueinent les droits des veuves, des orphelins, des ascendants et de tous ceux qui sont et restent les éternelles victimes de la guerre.

P. BELLICOURT.

INFORMATIONS LE COURS DES CHANGES

Après Clôture

La livre sterling valait 102.55 Le dollar valait 26.16

§§§ LA MSSION FRANÇAISE SE REND

AUX ETATS-UNIS

Il élait 22 h. 55, jeudi lorsque M. Caillaux et les autres membres de la mission sont montés à bord du Paris, au Havre.

Le ministre des Finances est accompagné de M. Jammy Schmidt, sous- secrétaire d'é­tat aux régions libérées, de M. Bouju, préfet de la Seine, et de diverses autres notabili­tés.

Il fut reçu par MM. du Pasquier, prési­dent de la Chambre de Commerce, Long, adjoint au maire du Havre, qui le salua au nom de la population et formula des vœux pour la réussite de sa mission.

§§§ LA SITUATION AU MAROC

Dans la région occupée par le Groupe­ment Ouest, la journée de mercredi a été marquée par le réveil de l'activité ennemie dans la région de Bab Hocéine.

Les opérations dans le massif du Bibanc se sont déroulées conformément à nos plans.

Après une première résistance sérieuse de l'ennemi à Dar Remiche et une seconde résistance au sommet du Bibanc, la colon­ne .opérant au nord à Ounrone-la-Crête, a fait sa jonction avec une méhalla venue du sud.

— Entrez, dit une voix qui n'était pas celle de Mme de Trégasté.

Il entra. Une garde-malade se leva de l'embrasure

de la fenêtre. — Que voulez-vous i> — Ce que je veux ? Cette question ! ben,

parler à 1... Il n'eut pas le loisir d'achever, le rideau

du lit fut écarté par une main nerveuse et Mme do Trégasté lui apparut, dressée sur son séant, pâle comme une cire, plus blan­che, certes, que les dentelles de ses oreil­lers.

— Lagadu ! — Ma commandante ! balbutia le bon­

homme, courant d'un bond au chevet de la malade.

Puis sa figure s'éclaira. — A pas peur ! dit-il joyeusement, vous

êtes vivante, ma commandante, (des ceuss» qui sont on bas peuvent monter !...'.

On voit que Lagadu possédait à merveille la science des a transitions ».

II se rendit compte sur-le-chemp de son imprudence en voyant Mme de Trégasté ouvrir les yeux démesurément, puis so ren­verser en arrière, succombant à l'excès de son émotion.

— Etes-vous fou, mon ami ? apostropha la garde, voulez-vous la tuer ?

Non ! ce n'était qu'une pâmoison passa­gère. Les paupières de la malade se rou­vrirent presque immédiatement.

•— Alain ?.... Olivier ? Lagadu terrorisé, muet, s'arrachait les

cheveux. — Parle ! oh ! Lagadu, je t'en supplie 1.

je suis forte mon mari ?... mon fils ?....

Une mêhella a nettoyé les régions de Moumai Anouline Tazrout situées à 3 kilo­mètre^ à l'est et au sud-est de Bibanc et elle a pris sous son feu des dissidents qui des­cendaient d'EI Nizab ù 2 kilomètres 5oo a» sud do Bibane.

On signale que les portes ennemies de­vant Tvffilaecn au cours des attaques des i4 et i5 septembre s'élèvent à 45 lues et bles­sés.

Le calme règne sur cetle partie du front.

& LES FONCTIONNAIRES OBTIENNENT

GAIN DE CAUSE

A la suite d'une démarche faite par le bureau (le la Fédération des fonctionnaires, l0 président du Conseil a promis de dépo­ser sur le bureau de la Chambre, à la ren­trée, un cahier de crédits supplémentaires de 120 millions pour l'application do la nouvelle échelle de traitements, dès l'exer­cice 1925. En même temps le chef du gou­vernement aurait promis d'envisager la possibilité d'améliorer, dès à présent, les traitements des fonctionnaires par une avança se rapprochant aussi près quo pos­sible des nouveaux tarifs, en attendants le vote du Parlement.

§§§— DE TOKIO AU BOURGET

Le 25 juillet dernier les aviateurs Japon-nais Abe et Kawacht et leurs mécaniciens respectifs Shino Hara et Kataguiri quit­taient Tokio à bord des deux avions Fran­çais pour entreprendre le raid Tokio-Paris.

Ce raid de grande envergure a été orga­nisé surtout pour permettre au Japon de rendre à la France la politesse faite l'année dernière par le capitaine Pelletier Doisy et en 1920 pair le lieutenant italien- Ferrarui qui réussit le raid Rome-Tokio malgré des difficultés sans nombre.

Ce raid est sur le point de prendre heu­reusement fin •' demain dimanche, au plus tard, les aviateurs arriveront au Bou'rgct.

§§§ LE DEPUTE COMMUNISTE HENRIET

EST MIS EN LIBERTÉ PROVISOIRE

Le député communiste Henriet qui avait été arrêté à Alger est arrivé mercredi ma­tin à Oran accompagné d'inspecteurs de la sûreté.

Interrogé par le juge d'instruction il a élé laissé en liberté provisoire; il est des­cendu dans un hôtel de la localité.

Quatre communistes, dont une femme, Louise Marrane qui accompagnaient le dé­puté sont partis par le courrier Mustapha à destination de Port-Vendres; il n'y a eu aucun incident. ,

) §§§ < OV CAMBRIOLE LA PRÉFECTURE

DE LA CHARENTE

La préfecluil de la Charente a été cam­briolée dans la nuit dc lundi à mardi; tous les tiroirs ont été ouverts à l'aide dc fausses clefs.

Dans la salle des Huissiers, les malfai­teurs ont dérobé sept francs de timbres; le cabinet du Secrétaire général et du Chef de.

cabinet ont élé également visités; les cam­brioleurs ont enlevé des sommes peu im­portantes et un pardessus.

§§§ LE FLEUVE JAUNE ROMPT SES DIGUES

On. annonce de Pékin que suivant des;-télégrammes officiels, venant du Chanlung, une digue au sud du fleuve jaune s'est rompue à Yunchehsien inondant une éten­due de terrain dc i3 milles de largeur sur 70 milles de longueur.

Cette rupture a changé le cours du fleuve et neuf cents villages sont entourés par les eaux; les bateaux constituent le seul moyen de communication. Des secours sont orga­nisés.

§ § § — L'AFFAIRE DU FAUX MARQUIS

Le pseudo marquis de Champaubert in­terrogé par le juge d'instruction de Saint-Malo s'est refusé de répondre aux questions du juge sur l'affaire du prieuré; en se ren­dant à l'/instruction, il traînait la jambe gauche comme s'il était atteint de para­lysie.

ET RÉGIONALE

A PROPOS D'ÉLECTION I! ne nous appartient pas de discuter ici

le désintéressement de nos amis en ce qui concerne le choix d'un candidat pour le scrutin dc demain.

Mais nous nous devons de rappeler que voter est un devoir et un devoir auquel nul n'a le droit de se soustraire; les hommes de valeur sont légion qui peuvent assumer le mandat de Conseiller d'arrondissement. L'électeur conscient, de son rôle n'a donc que l'embarras du choix; aussi se doit-il de trouver un nom afin dc constituer le bul­letin qu'il devra déposer dans l'urne.

Voilà pourquoi nous le répétons à tous : Voter est un devoir !

St-Hilaire-St-Florent, ce 17 septembre. Copie d'une lettre adressée ce jour à

Monsieur Octave Babin, candidat aux élec­tions au Conseil d'Arrondissement.

« Monsieur, » Vous m'avez fait l'honneur d'une visite

accompagné de M. Landais, et, jevous ai reçu avec toute la courtoisie possible. Au cours d'une conversation banale, vous ne m'avez nullement demandé mon adhésion à votre candidature, et vous pouyez encore moins vous autoriser de cette visite, pour affirmer que je vous ai sollicité d'être candidat.

» Dans ces conditions, et jaloux de ma liberté, je proteste de l'abus que vous avez commis, en commençant votre profession de foi par cette phrase « Sollicité par tous mes collègues, Maires du Canton, etc.... »

» F. NOURRISSON, Maire » Républicain Libéral. »

ELECTIONS CONSULAIRES Elections

au. Tribunal et à la Chambre de Commerce

Les lisles électorales consulaires devant être closes le «5 septembre courant, les com­merçants et. industriels patentés depuis cinq ans sont priés de constater leur ins­cription dans les Mairies de leurs com­munes et de vérifier s'ils figurent bien dans l'une des trois catégorie qui les con­cerne.

Les intéressés qui, l'année dernière, n'auraient pas reçu leur carte d'électeur, sont priés de demander leur inscription d'urgence, l'électeur étant tenu de requé­rir lui-même son inscription sur les listes consulaires.

§§§ Société de Tir de Saumur

(S. A. G.)

Lundi soir, à l'Hôtel de Ville, s'est tenue une réunion dans le but de re­constituer la Société de Tir de Sau­mur. Cette Société dont le but patrioti­que est de faciliter aux jeunes gens la pratique du tir à longue distance leur permettra de passer dans de bonnes conditions l'examen à la Préparation Militaire C. C. P. S. M.

Cette réunion était présidée de M. le marquis de Dreux-Brézé, président de la Société de Tir de Saumur, assisté de MM. les maires de Saumur et de Saint-Hilaire-Saint-Florent. Après ex­plication sur le but poursuivi, les nom­breux assistants ont donné leur ad­hésion et ont émis le désir d'une propagande près des pères de famille et des jeunes gens.

La Société de Tir de Saumur (S. A. G.) possède route de la Villa, un stand que bien des villes peuvent lui envier : 4 cibles à 2 0 0 mètres et S pour le réduit, carabine et revolver, trop peu connu, il est appelé a donner satisfaction à tous les tireurs.

Une réunion a été décidée qui se tiendra courant novembre, en atten­dant qu'il soit pris date, laquelle sera publiée par la presse. Nous prions tous ceux qui s'intéressent au tir, de recru­ter des adhérents pour être très nom­breux à cette réunion générale.

Pour le Comité : Le Vice-Président : LEBLANC

Nota. — Pour tous renseignements, s'adresser à M. Perrier, armurier, rue Saint-Jean, Saumur, et à M. Leblanc, à Saint-Hilaire-Saint-Florent, Maison Ackermann.

§gj

Les Fêtes de Quartier A. SAINT-PIERRE

Le comité remercie les généreux dona­teurs qui ont contribué au succès de la fête et informe les amateurs de Tir et Palets que balles el palets d'honneur seront tirés dimancho prochain de 8 heures à 10 heures. Les lots seront distribués à 11 h. 3o chez M. Cocault, rue Saint-Jean. ayant trahi ses calculs, lui avait enlevé, en fait, tout droit à prétendre à une si géné­reuse (( commission ».

Le voilà donc millionnaire; ses obligés, chose rare sont restés ses amis, et l'on peut affirmer qu'i l mourra dans la chemise d'un honnête homme.

Va bien ! conclurait Lagadu. Comme quoi, nargue pour les pessimis­

tes, la vertu reçoit parfois sa récompense 1 FIN

Notre prochain Feuilleton Nous commencerons mercredi la publi­

cation de notre nouveau Feuilleton

La Rançon du Silence PAR GEORGES DE LYS

Le savant romancier est si avantageu­sement connu de nos lecteurs qu'il nous paraît inutile de le recommander aujour­d'hui.

Cependant nous tenons à les assurer qu'ils trouveront dans les vigoureuses pages de

La Rançon du Silence des situations particulièrement émou­vantes et d'une haute tenue littéraire.

C est l'assurance que les amis de « L'Echo » s'intéresseront à la lecture de ce prochain Feuilleton.

Lagadu consulta la garde d'un coup d'œil.

— Eh ! bien ma commandante, s'il faut vous dire toute la vérité 1 soyez heu­reuse, mon commandant et Monsieur Oli­vier n'attendent que votre bon plaisir...

— Qu'ils entrent donc !.., Alain 1 Oli­vier ! oh I est-ce possible !...

Lagadu se rua sur le palier, et, se pen­chant au-dessus do la rampe :

—- Va bien ! tout, le monde en haut !... Un bruit de pas précipités dans l'esca­

lier, trois cris se confondant en un seul, cette pauvre famille si durement éprouvée se trouvait enfin réunie et cette minute do joie inexprimable faisait oublier tous les mauvais jours passés 1

La maladie de langueur dont se mourait Mme de Trégasté, ne puisait point sa sour­ce ailleurs que dans le chagrin d'être sé­parée de son mari et de son fils : à la mère, à l'épouse la présence de ces êtres chéris devait suffire pour lu i rendre la santé. De même, les bons soins dont le comblait son entourage no tardèrent pas à rétablir les forces du commandant.

Le trésor rapporté par leur fils n'a nulle­ment modifié leurs goûts modestes : ils n'ont point voulu quitter la Villa-Maria, ils y vivent tranquilles, heureux, entre Olivier et Lagadu.

Olivier est actuellement aspirant de ma­rine, en passe de gagner ses aiguillettes d'enseigne de vaisseau, mais i l a gardé dans le sang la fièvre des aventures et, peut-être, quelque jour, pourrons-nous consacrer de nouvelles pages à la relation de ses explorations hasardeuses dans quel­que autre région lointaine.

II serait sans doute excessif d'anticiper sur l'avenir mais, en attendant, nous pou­vons compléter notre récit par un détail qui ne sera sans doute pas dénué d'intérêt pour nos lecteurs. Don Eusebio, venu en France, pour affaires, l'été dernier, ët invi­té à passer une partie de la saison à la V i l ­la-Maria, y a amené sa fille aînée, Dolorès, une charmante Mexicaine qui a produit sur notre héros la plus vive impression;

; Lagadu pronostique un très prochain f voyage à l'hacienda de BucnaVentura, la­

quelle, selon lu i , ne tarderait pas à faire retour à l'héritier de l'oncle Job, grâce à' une combinaison que l 'on devine aisé­ment, mais chut ! ne poussons pas plus loin l'indiscrétion.

Lagadu est actuellement le lion du Café des Câlins où i l émerveille les vieux retrai­tés du Pouliguen en leur racontant sur le Mexique des histoires mirobolantes as­saisonnées de caraï et de caramba et agré­mentées Dieu sait dc quelles prodigieuses amplifications !

Lc brave garçon de l'hôtel do Mexico, Clovis Bertrand, en échange du service si­gnalé qu'il rendit avec tant do dévouement à ses compatriotes, a reçu, à sa grande sur­prise, une somme rondo qui lui a permis de revenir en France; là, ayant les moyens do s'établir à son compte, i l se voit au­jourd'hui sur le chemin de la fortune.

Et ce digne Monsieur Pincette ? Monsieur Pincette a dû ,après s'être con­

venablement laissé prier, accepter des mains d'Olivier agissant avec l'entière ap-

1 probation de son père, un million tout | rond, Monsieur Pincette, avec une modestie I vraiment exagérée, alléguait crue, le hasard

Page 3: Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · A la faveur des vacance ets de la trêve au moins apparent que e leur a valu la souscription

ASSEMBLÉE DE LA SAINT-LUBIN A MONTREUIL

Voici le programme des morceaux qui seront exécutés le dimanche 20 courant au kiosque de 17 à 18 heures par l'Harmonie du Puy-Notre-Dame, sous la direction de M. Edeline.

1. — Altière, marche de Andrieu ; 2. — L'Orpheline, fantaisie (Marsal); 3. — Cïao, grande valse italienne; 4. — Sur le Bos­phore, fantaisie orientale de Cosard; 5. — En féte, allegro de Avon.

LA TOMBOLA DE VILLEBERNIER

Le tirage de la tombola de la section de l 'U. N. C. de Villebernier, qui devait avoir lieu le dimanche 27 septembre, a été re­porté au dimanche 22 novembre.

Les numéros gagnants seront insérés dans ce journal.

Le Président, LETHEUL.

Etat-Civil de Saumur Du 16 au 19 Septembre 1925

MARIAGES

Lucien Dubruille, professeur de mu­sique , à Pornichet, a épousé Marie-Jo-sèphe Buisson, sans profession, à Saumur.

Auguste Aubin, jardinier, a épousé Gabrielle Dnanne, sans profession, tous deux à Saumur.

DËCËS

Marie Roby, veuve Postal, 65 ans, sans profession, à l'hôpital.

Germaine Robert, épouse Rousse, 38 ans, sans profession, à l'hôpital.

EugèneBréchaud, veufBougard, 63 ans, retraité, 57 , quai Comte Lair.

La Manifestation Littéraire de Bourgueil

Dimanche a eu lieu à Bourgueil en pré­sence de nombreuses notabilités d'Anjou et de Touraine, l'inauguration du Médaillon de Moïse Amyrault, professeur à l'Académie protestante de Saumur en i664.

Moïse Amyrault naquit à Bourgueil, en Touraine (septembre i5g6); un de ses oncles était sénéchal de cette ville et son père sou­haitait lui voir obtenir ensuite cette charge; il envoya donc le jeune homme étudier le droit à l'université de Poitiers; intelligent et laborieux i l devint « licencié » au bout dun an. Mais alors i l demanda à son père la permission d'aller suivre des cours de théo­logie à Saumur où l'ec Académie » protes­tante était réputée. Ces nouvelles études terminées aussi brillamment, i l fut nommé en 1626 à la fois pasteur et confesseur à Saumur. Ses collègues du « Synode pro­vincial » le nommèrent en I63I membre du « Synode national » et cette assemblée des représentants de toutes les Eglises ré­formées de France lui confia la mission d'aller à la cour prononcer une harangue qui plut fort au cardinal de Richelieu. Il consulta le pasteur sur un projet de réu­nion des Eglises catholique et protestante.

En i63g, ildevint recteur, et en i64o prin­cipal de l'Académie de Saumur, où s'écoula presque toute sa carrière, jusqu'à sa mort le 8 janvier 1664.

La Société des Lettres, Sciences et Arts du Saumurois était officiellement, repré­sentée à cette cérémonie par M. Bernard Le Gouis qui prononça un important discours.

« » » AU ce PIN DE BOURGUEIL »

La fête d'Amyrault fut aussi celle du poète Ronsard qui connut, à Bourgueil, les heu­res les plus délicieuses de sa vie.

Et c'est en présence d'une foule très dense, que furent récitées, près du « pin » évocateur d'un passé d'amour, des poésies délicieuses écrites par Ronsard et que l'Or­phéon exécuta, de magistrale façon, de la musique du XVIII e siècle.

Cette belle féte se termina par un grand concert donné par la Musique Municipale.

-§§§-

Conseil Général de Maine-et-Loire Session de Septembre 1925

Tribunal de Saumur M. Milsonneau, rapporteur. — U n

crédit de 2 9 franos est voté, en recet­tes et en dépenses, pour le blanchie-tnent bi-annuel de la maison d'arrêt et du tribunal de Saumur. Cette somme provient d'un legs Courcher.

Comité départemental d'enseignement technique

Au Comité départemental de l'en­seignement technique, M. Menotr rem­placera M. de la Guillonnière, avec M. Réveillant.

JAU Conseil d'administration de la

C h a m b r e de M é t i e r s de l ' A n j o u , M M . M e n o u et J u h i n s o n t désignés p o u r en f a i r e p a r t i e .

Vendanges et sucrage M . le p r i n c e de P o l i g n a c , r a p p o r ­

t e u r . — L a p é r i o d e des v e n d a n g e s est

f i x é e d u 25 s e p t e m b r e au 3 0 n o v e m ­

b r e .

L a déclarat ion des récol tes s e r a

faite avant l e 5 d é c e m b r e .

Legs Genin L e b u r e a u de b i e n f a i s a n c e de S a u ­

m u r est dés ignée p o u r r e c e v o i r e n

1926, les a r r é r a g e s d u legs G e n i n , qui

s ' é l è v e n t à 363 f r a n c s .

Station œnologique 15 .000 f r a n c s sont votés p a u r la

S t a t i o n œ n o l o g i q u e .

Demande de subvention L a c o m m u n e d ' A r t a n n e s a été

é p r o u v é e p a r la g r ê l e ; o n a constaté

4 2 . 0 0 0 de dégâts . E l l e d e m a n d e u n e

i n d e m n i t é . L e C o n s e i l généra l a l e r e ­

gret de ne p o u v o i r e n t r e r d a n s cette

v o i e de s u b v e n t i o n s et d ' i n d e m n i t é s .

Bureaux de tabacs M . A n d r é C o i n t r e a u r e m p l a c e r a M .

de la G u i l l o n n i è r e à la C o m m i s s i o n de

c lassement des c a n d i d a t s a u x b u r e a u x

de tabacs de 2 0 c l a s s e .

Reconstruction du pont de Boumois M . T a r d i f r a p p e l l e également la

q u e s t i o n de la réfect ion d u p o n t de B o u m o i s , c o m m u n e de S a i n t - M a r t i n -d e - l a - P l a c e . C e p o n t t r è s d a n g e r e u x , a o c c a s i o n n é de n o m b r e u x acc idents . L a C o m p a g n i e d u P . O . se re fuse à le r e f a i r e ; l ' E t a t ne peut y p a r t i c i p e r sans a v o i r le c o n c o u r s des c o m m u n e s i n t é r e s s é e s .

M . B e r n i e r d e m a n d e a u x p a r l e m e n ­taires de f a i r e u n e d é m a r c h e p r è s du m i n i s t r e . C e u x - c i acceptent, m a i s pa­ra issent se m o n t r e r s c e p t i q u e s u r la s u i t e .

L'ouverture de la chasse A v a n t d ' a b o r d e r l ' o r d r e d u j o u r , M

le P r é s i d e n t d o n n e la p a r o l e à M . R . de G r a n d m a i s o n , p o u r d é v e l o p p e r u n e m o t i o n q u ' i l a d é p o s é e au sujet de l ' o u v e r t u r e de Ija chasse , et d e m a n ­d e r la f o r m a t i o n d ' u n e C o m m i s s i o n c o n s u l t a t i v e :

« P a r m i les n o m b r e u s e s quest ions q u i r e v i e n n e n t p é r i o d i q u e m e n t devant n o t r e A s s e m b l é e , i l e n est u n e s u r l a ­q u e l l e je t i e n s à a t t i rer d ' u n e façon part icul ière l ' a t t e n t i o n d u C o n s e i l G é ­néral et M . le P r é f e t , c 'est ce l le de l a date d ' o u v e r t u r e de la c h a s s e .

« C h a q u e année , notre A s s e m b l é e est a p p e l é e , au c o u r s de sa p r e m i è r e s e s s i o n o r d i n a i r e , à e x p r i m e r s o n a v i s s u r l a date d ' o u v e r t u r e de la c h a s s e . O r , M e s s i e u r s , q u e l l e q u e soit la date que n o u s p r o p o s i o n s à l ' a s s e n t i m e n t de M . le P r é f e t et de M . le M i n i s t r e , cette date n e r e n c o n t r e j a m a i s l ' a p p r o b a t i o n de n o m b r e u x c h a s s e u r s et a g r i c u l t e u r s d u d é p a r t e m e n t . V o u s avez c e r t a i n e ­m e n t tous r e ç u s des lettres de protes­t a t i o n .

(( C e m é c o n t e n t e m e n t n 'est d ' a i l l e u r s p a s r é s e r v é a u d é p a r t e m e n t de M a i n e -

e l - L o i r e , c a r i l se p r o d u i t dans la p r e s q u ' u n a n i m i t é des dépar lements . T o u t e f o i s , je m e s u i s laissé d i r e q u e dans huit départements les protesta­t ions sont m o i n s v i v e s et m o i n s n o m ­b r e u s e s . L a r a i s o n e n est que, dans c h a c u n de ces hui t départements ( A l ­p e s - M a r i t i m e s , A r d e n n e s , H é r a u l t , H a u t e - G a r o n n e , P y r é n é e s - O r i e n t a l e s , H a u t e s - P y r é n é e s , V e n d é e , B o u c h e s -d u - R h ô n e ) , o n a consti tué u n e C o m ­m i s s i o n consul ta t ive départementale , de la chasse, c o m p o s é e de c o n s e i l l e r s gé­n é r a u x , de m a i r e s r u r a u x , de repré­sentants de c h a s s e u r s isolés, de r e p r é ­sentants de g r o u p e m e n t s de c h a s s e u r s , u n délégué des l ieutenants de louvete-r i e , d u D i r e c t e u r des s e r v i c e s agr ico­les, des représentants de l ' a d m i n i s t r a ­t i o n des E a u x et F o r ê t s et r e p r é s e n ­tants de l ' a d m i n i s t r a t i o n pré fec tora le .

(( L e rôle de cette C o m m i s s i o n tech­n i q u e n o m m é e p a r le préfet d u dépar­tement, est d 'émettre des a v i s m o t i ­v é s s u r toutes les q u e s t i o n s re la t ives à la chasse et n o t a m m e n t s u r la date d ' o u v e r t u r e de la chasse d a n s le dé­p a r t e m e n t .

« Je c r o i s , M e s s i e u r s , que la c r é a ­t i o n d ' u n e C o m m i s s i o n c o n s u l t a t i v e de la chasse s ' i m p o s e p l u s e n c o r e d a n s n o t r e département que dans les autres, p u i s q u e le M a i n e - e t - L o i r e est u n des r a r e s départements f rançais q u i ait u n e o u v e r t u r e de chasse di f férente s u i v a n t les r é g i o n s .

« S i M . le P r é f e t adopte cette i d é e de la c o n s t i t u t i o n d ' u n e C o m m i s s i o n consul tat ive d é p a r t e m e n t a l e de la chasse e n M a i n e - e t - L o i r e , i i l u i s e r a poss ible , à la s e s s i o n d ' a v r i l 1926, d e d e m a n d e r , c o n f o r m é m e n t à la l o i , l ' a ­vis du C o n s e i l généra l s u r l a date d ' o u ­v e r t u r e de la chasse , e n l u i soumettant l ' a v i s motivé, d o n n é e p a r cette C o m m i s s i o n technique ».

M . l e Préfet r é p o n d q u ' i l ne v o i t q u e des avantages à la c o n s t i t u t i o n de la C o m m i s s i o n d o n t M . de G r a n d m a i ­s o n préconise la c r é a t i o n .

Assistance aux familles nombreuses

Le conseil vote les crédits nécessaires pour assistance aux familles nombreuses. Ces crédits s'élèvent en dépenses, à 773.450 francs et, en recettes à 729.603 francs.

Acte est donné à M. le Préfet de son rap­port au sujet de l'enseignement national aux familles nombreuses.

Assistance médicale gratuite

Les crédits pour le fonctionnement du service de l'assistance médicale gratuite en 1926, s'élèvent, en dépenses et en recettes, à 1.047.300 francs.

Le budget supplémentaire pour 1925, s'élève, en recettes à 146.687 fr. i4 et, en dépenses à 232.578 fr. 65.

Ces crédits sont votés. Sont nommés membres du Comité de

vérification : MM. Cointreau .Desnoës et de Fougerolles.

Assistance aux vieillards

Les crédits nécessaires pour l'Assistance aux vieillards, aux infirmes et aux incura­bles privés de ressources, sont votés. Ils s'é-

i ta G 0 D fês COMPAIN ET COULON

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lèvent, en recettes et en dépenses, à 2.794.080 francs. Le budget supplémentaire de 1920, est également voté.

Hospice de Moslreuil-Bellay L'hospice de Montreuil-Bellay a demandé

son inscription sur la liste des hospices dé­signés par le Conseil" général pour recevoir les vieillards, infirmes et incurables assis­tés.

Office agricole Dans le Conseil de l'Office agricole, MM.

Chollet et Massignon doivent être remplacés. MM. André Cointreau et Ed. Lafarge sont désignés.

Primes à l'Elevage io.o5o francs sont votés pour les concours

de poulinières et de pouliches comme pri­mes à l'élevage, et 2.5oo francs pour les poulinières de demi-sang.

(A suivre)

Ce qu'il faut faire Quand on a une respiration sifflante,

quand on a une bronchite chronique, une toux grasse et spasmodique, quand on étouffe, i l faut avoir recours à la poudre Louis Legras. Cet excellent remède donne do merveilleux résultats. Il calme en moins d'une minute les plus violents accès d'as­thme, le catarrhe, la toux des vieilles bron­chites et guérit progressivement. Une boîte do poudre Louis Legras est envoyée contre mandat de 3 fr. o5 (impôt compris) adressé à Louis Legras, i Bd Henri-IV, Paris.

Faits de Saumnr et Environs

DEUX COLONS ARRÊTÉS Le garde du Breil, M. Macré, a appréhen­

dé mercredi deux colons de Saint-Hilaire, portés disparus de la colonie le i4 courant; les deux fugitifs, Py Paul, 16 ans, et Gosse Daniel, 17 ans, ont été remis à la police puis dirigé vers leur ancien asile où des peines disciplinaires les attendent.

ARRESTATION D'UN INSOUMIS Recherché par le recrutement de Rennes

comme insoumis de la classe 1924, les gendarmes ont enfin arrêté l'ouvrier agri­cole Joseph Borthault au service de M. Gal­le, cultivateur, à Brain-sur-Allonnes.

Réformé temporairement, Berthault se croyait libre comme l'oiseau.

Mais on l'a transféré à la disposition de l'autorité militaire du 9e corps à Tours. De là , i l sera dirigé sur son corps.

MANDAT D'ARRET Agissant en vertu d'un mandat d'arrêt

du juge d'instruction de Vitré, la gendar­merie d'Allonnes a procédé à l'arrestation d'un sujet polonais, Jean Malinski, 36 ans, qui, au service de M. Millerand, marchand de bois à Vivy, avait furtivement quitté son patron.

Les gendarmes ont pincé le polonais à Saumur où i l élait venu s'embaucher aux travaux de réfection do canalisation du gaz.

Aussitôt conduit à la disposition du Par­quet, Malinski fut écroué en attendant son transfèrement; i l est inculpé d'abus de con­fiance, inculpation qu'il nie du reste avec énergie.

OUTRAGES La gendarmerie d'Allonnes a procédé à

l'arrestation d'un nommé René Magnier, 4o ans, ancien valet de chambre, demeurant à Angers, qui de passage à Allonnes, y com­mit un délit d'outrage à la pudeur alors qu'il était ivre.

Le poivrot a en outre outragé le maire de la commune, M. Méfray, qui était intervenu près de lui alors quil causait du scandale.

Malgré ses dénégations, Magnier a été conduit à la disposition du parquet de Sau­mur, qui fit confirmer le mandat do dé­pôt. v

GRAVE AFFAIRE DE MOEURS A LOUERRE

Dimanche, vers i4 heures, une jeune fille âgée de 20 ans, se dirigeait, par un chemin de traverse, vers le village de la Trésorerie, commune de Louerre, où elle se rendait pour la première fois. Après avoir par­couru une certaine distance, elle vit, assis sur l'herbe et prenant son repas, le facteur desservant la localité. Pleine de confiance, elle s'arrêta et demanda à cet hp/nme des renseignements sur le chemin qui lui restait à faire. Le facteur lui proposa de l'accom­pagner. « Dites-moi seulement par où je dois passer, car je suis pressée. » Le misé­rable se leva, saisit la jeune fille par les poignets, les lui ramena derrière le dos, puis la menaçant de son couteau, lui appli­qua fortement sa main sur la bouche pour l'empêcher de crier. La malheureuse qui étouffait, tomba sans connaissance. Le sa­dique profita de l'évanouissement de sa victime pour consommer l'acte odieux qu'il méditait, puis i l remonta à bicyclette et partit.

Revenue à elle, la victime put regagner la maison où elle se Tendait. En proie à la plu sviolenle émotion elle raconta l'attentat dont elle avait été victime. Le maire do Louerre, prévenu aussitôt, informa les gen­darmes de Martigné-Briand. Ceux-ci se ren­dirent immédiatement à Louerre où ils commencèrent leur enquête, puis à Gennes où ils la poursuivirent.

Le facteur soupçonné fut mandé à la ca­serne et interrogé. Il nia être l'auteur de l'attentat. Emmené à Louerre, i l fut con­fronté avec la jeune fille qui le reconnut formellement. Le misérable dut alors re­connaître sa culpabilité. Maintenu en état d'arrestation, il a été transféré et écroué à Saumur.

GRAVE ACCIDENT A VIHIERS Dimanche soir, deux jeunes cyclistes de.

Saint-Georges-Châtelaison traversaient V i ­hiers à vive allure. A l'angle des routes d'Argenton et de Saumur, l 'un deux, M. T.ibard, 23 ans, ne put tourner suffisam­ment court et alla heurter violemment une auto qui se dirigeait vers Doué-la-Fontaine.

Le choc fut si terrible que les passants crurent à l'éclatement des quatre pneus de la voiture. On s'empressa auprès du blessé qui gisait inanimé dans une mare de sang.

Le docteur Coudert le fit transporter à l'hôtel de la Boule d'Or et, après un exa­men et pansement, ayant conclu à une fracture du crâne compliquée de commo-iton cérébrale grave, i l ordonna de le trans­porter dans une clinique d'Angers.

Produits Mélasses PARIS, septembre.

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Majoration de 2 fr. pour le livrante. Paille mélassée, 20 à 25 0/0 de sucre. . Fr. 42 Son mélasse, 25 à 30 0/0 de sucre, 30 0/0 de

son de blé, 20 0/0 succédanés 64 Avoine mélassée, 50 0/0 d'avoine, 15 0/0

de sucre 84 Arachide rufisque mélasse, 50 0/0 de tour­

teau, 25 0/0 de sucre 88 Gluten de maïs mélasse, 50 0/0 tourteau,

15 0/0 de sucre . . . 8ti Cossettes de pommes mélassées, 30 à 35 0/0

de sucre . 54 ALIMENT ' MÉLASSE Y Sucrazote '» 28 à

35 0/0 de sucre 52 Rations composées.

Pour chevaux, aliment complet, 50 0/0 d'a­voine, 12,5 0/0 de sucre Fr. 86

Pour vaches lait r e s, coneentré sec et aqueux. 105 Pour bœufs à l'engrais, concentré. . . . . 83 Pour moutons à l'engrais, coneentré. . . . 87 Pour porcs à l'engrais, concentré 97

l Farine mélassée pour veaux de boucherie. 120 1" Farine mélassée pour veaux d'élevage. . . 110

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lAB R<l âCa^l» l e grand spécialiste d e i ï l - U L / l r t f J l de Paris, 44, boule­vard Sébastopol, la hernie, infirmité dan­gereuse et souvent mortelle , n'est plus désormais qu'un vain mot.

Sanctionnés officiellement par le Corps Médical, le 5 juillet 1922, ces nouveaux appareils, appliqués à des milliers de dé­sespérés, réalisent chaque jour des prodiges et procurent à tous ceux qui les ont adoptés la s é c u r i t é , la s a n t é et, selon l'avis des malades eux-mêmes, la g u é r i s o n d é f i n i ­t ive .

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Tritaal de Commerce de Saumur

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M. Alfred CHUCHE , boucher à Saumur.

Avis aux Créanciers

La première réunion pour l'examen de la situation et la nomination du syndic définitif et du contrôleur aura lieu, au Tribunal de Commerce, le mer­credi 23 septembre 1925, à 13 heures 1/2.

O N D H . i N D I d - m S ELECTRIQUE un EMPLOYÉ de BUREAU libéré du Service Militaire. — S'adresser par écrit, en donnant références, 43, rue Beaurepaire, à Saumur.

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C O M P A G N I E N O U V E L L E D E S T R A M W A Y S D E SAUMUR E T EXTENSIONS Horaire des Trains réguliers et facultatifs mis en vigueur à la date du Ier Juillet 1925.

LIGNE DE SAUMUR P.-O. A FONTEVRAULT

SAUMUR A FONTEVRAULT

STATIONS

Saumur P.-O. départ. Saumur Croix-Verte. Saumur-Ville Petit-Puy h. Beaulieu h. Dampierre Souzay Parnay La Gabelle h. Turquant La Vignolle h. Montsoreau Chaumont h. Fontevrault. .arrivée,

103 Di­

manche et Fêtes seulem.

13 35 13 37 13 45 13 53 13 58 14 04 14 10 14 15 14 16 14 21 14 23 14 30 14 36 14 42

105(i) Samedi seuiemt

16 00 16 02 16 10 16 18 16 23 16 29 16 35 16 40 16 41 16 46 16 48 16 55 17 01 17 07

107

19 35 19 37 19 43 19 53 19 58 20 04 20 10 20 15! 20 16; 20 21 20 23 20 30 20 36 20 42

FONTEVRAULT A SAUMUR

STATIONS

Fontevrault.. .départ. Chaumont h. Montsoreau La Vignolle h, Turquant La Gabelle h. Parnay Souzay Dampierre Beaulieu h • Petit-Puy h. Saumur-Ville Saumur Croix-Verte.. Saumur P.-Oarrivée.

102

6 30 6 36 6 42 6 48 6 50

55 56 01 06 12 17 29 35 37

104 Samedi seuiemt

9 46 9 52 9 58

10 03 10 06 10 11 10 12 10 17 10 23 10 29 10 34 10 46 10 52 10 54

106 ,108 (1) Samedi

manche N'a pas lieu le

Samedi \ et Fêtes

11 30 11 36 i l 42' i l 48 11 50 H 55 11 56 12 01 12 06 12 12 12 17 12 29 12 35 12 37

18 00 18 06 18 12 18 18 18 20 18 25 18 26 18 31 18 36 18 42 18 47 18 59 19 05 19 07

Des arrêts facultatifs, à l'aller comme au retour, sont en outre prévus : rue Jules-Ferry, places Saint-Michel, du Bellay, Notre-Dame, château de Beaulieu, Dampierre rue de l'Eglise, Souzay

chapelle N.-Dame, château de Parnay, Val-Hullin, La Momenière, Les Roches. NAVETTE ENTRE SAUMUR P.-O. ET BAGNEUX

Saumur P.-O. Départ. 8â00 8 45 9 30 10 35 11 55 12 50 13 30 14 10 15 40 16 20 17 15 18 40 19 30

Place du Théâtre. 8 06 8 51 9 36 10 41 12 01 12 56 13 36 14 16 15 46 16 26 17 21 18 46 19 36

Pont-Fouchard. Octroi. 8 12 8 57 9 42 10 47 12 07 13 02 13 42 14 22 15 52 16 32 17 27 18 52 19 42

Bagneux. Arrivée. 8 13 8 58 9 43 10 48 12 08 13 03 13 43 14 23 15 53 16 33 17 28 18 53 19 43

Bagneux. Départ 8 24 9 05 10 00 11 00 12 20 13 05 13 50 14 30 16 00 16 38 17 35 19 00 19 50

Pont-Fouchard. Octroi. 8 25 9 06 10 01 11 01 12 21 13 06 13 51 14 31 16 01 16 39 17 36 19 01 19 51

Place du Théâtre. > 8 30 9 11 10 06 11 66 12 26 13 11 13 56 14 36 16 06 16 44 17 41 19 06 19 56

Saumur P.-O. Arrivée. 8 36 9 17 10 12 i l 12 12 32 13 17 14 02 14 42 16 12 16 50 17 47 19 12 20 02

Arrêts facultatifs : place du Roi-René, place de l'Ancienne Poste, place Maupassant, Champ-de-Foire. (1) Les trains 105 et 108 pourront être mis en marche, facultativement, les autres jours de la

semaine, en cas de nécessité du trafic.— Actuellement chaque JEUDI.

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— dép. Nantilly arr. SAUMUR (Etat)arr.

— dép. Nantilly arr.

— dép. Chacé-Varrains ..

tint-Cy i l . . . di_

Thouars arr — dép.

Airvault.... (gare) Parthenay Niort Saintes Bordeaux.... arr.

Brézé-Saint-Cyr.. Montreuil... dép.

785

5 35

6*40 49 01

21 31

8 01 8 08 7 40 7 46 8 10 8 15 8 22 8 49 9 15 9 27

10 07 10 43 12 00 14 30 16 50

747

5 26 7 30

10 06 10 38 11 05 11 13 11 24 11 34 l i 41 11 51 12 05 12 12

11 55 12 03 12 13 12 19 12 26 12 47 13 16 16 13 16 57 17 48 19 51 22 33 3 41

713

7 »> 8 50

10 38 13 59 14 37 15 16 15 25 15 37 15 49 15 57 16 09 16 30 16 38

787 E X P R .

16 39 16 45 16 53 17 50 18 22 2û 48 21 24 22 04 23 02

9 32 10 30 11 36 11 57 12 14

12 41 13 04

13 27 13 45 13 55

14 37 15 57 17 21 19 10

799 RAP.

9 15 10 40

12 29

13 27 13 29

14 04 14 14

14 56 15 57 17 21 19 10

779 (l)RAP

10 40 12 05

14 38 14 41

15 14 15 22

16 44 17 51 20 48

775

18 26 iS 32 18 47 18 53 19 01 20 19 20 39

789

12 44 15 25 17 00 19 30 20 00 20 26 20 35 20 45 20 55 21 03 21 13 21 25 21 32

21 33 21 39 21 46 22 01 22 29

791 RAP.

20 00 21 29 23 30

0 30 0 32

1 09 1 17

2 47 4 20 6 42

783 E X P R .

20 30 22 10 23 16 0 41

1 50 1 55

2 22 2 43

781 E X P R .

21 40 23 14

' i 17

2 26 2 31

3 15 3 25

'4 18 5 35 7 16 9 55

B O R D E A U X - S A U M U R — PARIS (Montparnasse) STATIONS

Bordeaux.. Saintes . . . Niort Parthenay. Airvault... Thouars a.

— dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantilly a.

— dép. SAUMUR (E)

— dép. Nantilly cl. SAUMUR (O)

— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant-M. Chât.-la-V. Chât.-du-L Courtalain Chartres .. Paris, arr.

784

5 30 6 04 6 17 6 26 6 31

33 39 55 06 14 26 36 47

8 15 9 20

l i 53 13 44 15 40

702

5 30 6 55 7 29 8 17 8 35 9 05 9 18 9 24 9 29 9 30 9 35

u.m = c M

r e 5

728

10 .. 10 40 10 53 10 59 11 04 11 15 11 20

l i 07 11 14 11 23 11 33 11 41 11 52 12 02 12 13 12 46 14 06 17 23 19 11 21 45

798 RAP

8 05 10 04 11 39 12 26

13 03 13 15

13 49 13 51

14 55

17 00 15 20

786 EXPR.

13 54 14 13

14 33 14 40

15 11 15 28 15 52 17 12 18 32 20 »

788

4 45 9 08

14 44 16 05 16 41 17 21 17 50 18 26 18 39 18 48 18 52

18 26 19 05 19 12 19 30 19 42 19 51 20 H 20 24 20 40 21 19 21 53

778 RAP.

7 00 9 45

10 57

12 14 12 24

12 55 12 57

15 43 17 02

768 710 9 45

16 40 20 20 21 53 22 24 23 00

20 22 20 35 20 42 20 46 20 47 20 52

2772 Ornes o

21 31 22 18

22 40

770 E X P R .

0 01 0 21

0 41 0 46

1 55 3 29 4 45 6 25

780 K X P R .

18 45 21 19 22 51 23 49

0 34 0 44

1 25 1 28

2 51 4 08 5 12 6 45

782 RAP.

18 45 21 19 23 51

2 15 2 21

3 39 'è 05 8 00

CHEMIN DE EER D'ORLÉANS Facilités pour la livraison à domicile

des bagages dans Paris

Les voyageurs désireux de faire livrer leurs bagages à domicile dans Paris sont invités, dans leur intérêt, et en vue de fa­ciliter la remise rapide des dits bagages, à le faire connaître dès la gare de départ.

A l'arrivée, ils présentent leur bulletin à un bureau spécial installé dans la salle des bagages des gares du Quai d'Orsay ou d'Austerlilz en remettant leur commande de livraison et, le cas échéant, leurs clefs s'ils ne veulent point assister, eux-mêmes à la visite de l'Octroi.

Ils peuvent ainsi gagner ensuite leur do­micile débarrassés de tout souci.

L I G N E D ' O R L É A N S P A R I S — T O U R S — S A U M U R - A N G E R S N A N T E S

S T A T I O N S

Paris (Orsay) dép. Tours dép. Langeais LaChapelle-s.-Loire Port-Boulet Varennes Saumur arr.

— dép. St-Mai tin-de-la-I'l. St-Clément Les Rosiers La Ménitré St-Mathurin Angers arr. Nantes arr.

141

21 05 1 l i

2 15 2 20

3 04 4 34

E A

21 05 1 34 2 18

2 4 0

2 56 3 00

145 DIR'

22 58 5 23 5 50

6 12

3 21 3 44 5 20

6 28 6 33

7 17 9 10

3307 O M N ,

6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 10 9 38

13 41

101 E X P R .

7 10 11 46 12 11

12 32

12 48 12 51

13 11

13 34 15 05

3319 O M N .

13 00 13 40 14 01 14 12 14 22 14 33 14 43 14 54 15 00 15 07 15 17 15 24 15 52 20 55

13 22 13 27

14 03 15 23

105 Rapide

9 35 12 36

13 42 13 45

14 19 15 34

3325

12 » 16 30 17 12 17 33 17 45 17 55 18 06 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

121 E X P R .

14 30 18 15

19 24 19 26

20 02 21 24

3331 O M N .

14 30 19 28 20 08 20 29 20 41 20 51 21 02 21 24 21 35 21 41 21 48 21 58 22 05 22 35

135 Rapide 20 25 23 38

0 51 0 54

1 30 2 53

N A N T E S A N G E R S — S A U M U R T O U R S P A R I S

STATIONS

Nantes., dép. Angers, .dép. St-Mathurin . La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. SI- Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulet.. La Chapelle.. Langeais Tours... arr. Paris (Orsay).

3308 O M N .

5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28

8 30 12 25

120 E X P R .

6 00 7 21

7 56 7 57

9 08 12 25

122 E X P R .

8 36 9 54

10 29 10 31

11 47 15 40

3316

10 37 11 06 11 14 11 24 11 31 11 37 11 48 11 57 12 09 12 25 12 34 13 02 13 40 17 40

3320 O M N .

9 40 14 20 14 47 14 55 15 05 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16 50 17 30 21 50

102 E X P R .

12 11 13 33

14 08 14 11

15 05 19 19

110 E X P R .

14 51 16 26

16 49

17 09 17 11

17 28 17 51 18 17 22 41

106 (2)RAP

16 50 18 05

18 37 18 39

19 48 22 58

3334 O M N .

16 57 19 38 20 06 20 13 20 22 20 33 20 39 20 50 21 01 21 13 21 32 21 41 22 10 22 48

5 38

O A

22 13 23 40 0 03

0 23 0 26

0 45 1 10 1 36 6 50

142

22 49 0 13

0 52 0 54

1 53 6 50

136 Rapide

0 28 1 47

2 22 2 25

3 37 7 10

S A U M U R P O R T - B O U L E T C H I N O N A N G E R S — D O U E — M O N T R E U I L POITIERS

STATIONS 1803 SaumurOrl. Port-Boulet Avoine Chinon..

1809

I

6 48\'eJeudi 7 16i 9 08 7 27i 9 19 7 38 9 33

1807 15 43

11 25! 16 29 11 35 16 55 11 49 17 12

STATIONS Chinon Avoine Port- Boulet SaumurOrl.

1802 4836 1810 09! 13 02| 20 03 28j 13 36; 20 18

7 56 S 17

14 12 14 33

20 41 21 02

LeJeudA 1812 | STATIONS 15 258 15 39|AngersSt-L. 17 45 18 06

S A U M U R — B O U R G U E I L

STATIONS

SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueil..

6 48 8 17 8 26

mardi

12 41 12 50

15 43 16 30 16 39

STATIONS

Bourgueil .. Port-Boulet SaumurOrl.

(A)

6 50 7 56 8 17

11 04 12 32 12 48

(B)

15 11 17 45 18 06

Martigné Doué-la-F"*. les Verchers leVaudelnay Montreuil a.

E - * Loudun Moncontour Poitiers

(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi.

1855 1857

6 7 401

8 00 8 07 8 14 8 25

8 42 9 35

10 03 11 31

11 » 12 21 12 46 12 56 13 03 13 14

13 37 14 33 15 03 16 30

1863 E X P R .

1G 01 17 03 17 19

17 28 17 36 OMN. 17 54 18 57 19 32 21 10

1865

17 30 19 04 19 40 19 48 19 55 20 07

20 19

STATIONS

Poitiers Moncontour Loudun . . . . Montreuil a.

— d. leVaudelnay les Verchers Doué-la-F1":. Martigné... Angers St-L.

1854 M . V .

6 15 6 29 6 40 6 48 7 12 8 44

1852

6 30 8 04 8 43 9 20

EXPR. 9 30 9 39

'9 51 10 07 11 07

1856

10 40 12 29 13 22 14 02 M . V . 14 24 14 36 14 45 14 54 15 12 16 34

1868

S A U M U R A L A F L E C H E

16 45 18 211 19 16| 19 51

20 16 20 29 20 39 20 49 21 12 22 28

(I) Le train 779 n'a pas lieu les dimanches G, 13, 20, 27 septembre et 4 octobre.

La Direction du Journal décline toutes respon­sabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indi­quées sont toujours les heures de départ.

(2) Le train 106 a lieu du 29 juillet au 6 septembre inclus, le 13 septembre, et du 20 septembre-au 4 octobre inclus.

Saumur dép. Vivy Longue Les Hayes.. Brion Jum'<» Chartrené .. Baugé Clefs. La Flèche...

14 49 15 00 15 12 15 20. 15 26 15 321 15 43 15 59 16 11

21 07 21 18 21 29 21 36 21 41 21 46 21 57 22 12 22 24

L A F L È C H E A S A U M U R

La Flèche d. Clefs Baugé Chartrené .. Brion ,Ium'8S

Les Hayes.. Longue Vivy. Saumur arr.

6 28 6 42 6 58 7 05 7 11 7 15 7 23 7 34 î 44

11 iO 11 24 11 40 11 47 11 53 11 57 12 06 12 19 12 29

17 26 17 41 18 02 18 09 18 20 18 24 18 39 18 50 19 01

CHEMIN DE FER DEPARTEMENTAL Trains de Saumur à Cholet

STATIONS E T H A L T E S

Saumur E.dép Nantilly (h) ar Chacé . Munet (halte) Coudray-Mac. Courchamps. Monfort-Cizay Douces (halte), Doué-la-Font

— dèp Baugé-l-Fours Lea Verchers Ligné (halte) Nueil . . . Passavant. . Cléré. . . Les Cerqueux Vihiers. . •

• - dép St-Hilaire|hal)| Coron. Veiins . . La Poterie . Nuaillé CHOLET ar

O M N I B U S - M I X T U Q O O Ï I D I W I I

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7 » 7 oe

10

13 il 3 2 41 4» 55

S i:> 8 24 8 34 8 43 8 (4 8 19 9 10 9 1» 9 34 9 50 S 57

le 11 10 35 10 41 10 55 «1 10

8 31 8 44

18 30 16 36 K 40 16 43 16 5! 17 2 17 11 17 >8 17 18 17 45 17 54 18 01 -8 11 18 13 lt 98 18 39 18 4: 19 3 19 10 19 27 i » 5, 10 ! !0 15 10 !5 16 40

Trains d* Cholet à Saumur

STATIONS E T H A L T E S

CHOLET Nuaillé

dép

La Poterie Vezins Coron St Hilaire n) Vihiers. . . ' .

— dép. Les Cerqueux Cléré . . . . Passavant (h) Nueil . . . . Ligné (halte) . Les Verchers. Baugè-l-Foura Doué-la-F. ar.

- dép. Douces (halte) Mopvmrt Cizay Courunamps . Coudray-Mac. Munet (halte) Chacé . . . , . Nantilly (h.a . Saumnr.K-ar.

O H M I B U S - M I X T I I Q U M I I I M I

1" et ï " cltne

6 12 0 23 6 83 6 50 7 11

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* 44 8 5t

9 11 9 10 9 23 9 38 9 45 » 48 9 52 9 58

A 43 14 45 6 56 16 03 7 4 l l l 14 7 io!i» su 7 9') 15 41 7 ai 18 (2-

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Samedis, jour de marché à Saumur. is ) § Y i E ' b nostBfrîAialEfth l^unns-kf Jasït Saumur-Etat Départ : 18 b. 4o

Doué-la-Fontaine . . . . . . Arrivée : 19 h. 3 9

Le Gérant : P. RICHOU. Saumur, — Imp. Girouard & Richou.

Yu par nous, Maire de Saumur, pour légal isat ion de la signature du Gérant, Bôtel-de-VilLo Saumur* la jjl L B M A I R ^

Certifié par l'Imprimeur louijij/néj ob . M B *