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81ma Année— N°75
ABONNEMENTS
Trois Mo;s. . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . . 10 fr.
INSERTIONS
Annonces, la ligne. 1 fr. Réclames — 1.20 Faits locaux — 1.50
— , - . . . , _ ojlô ' ft i fovot , o i arriéra ÎB'J JIMÏ buroj «Jouraai Politique et Littéraire
D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers — F O N D E E N 1841 —
P A R A I S S A N T l _ E M E R C R E D I & L E S A M E D I RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR
Samedi 19 Septembre 1925
LE NUMÉRO
1 0 C Les Abonnements sont payables d'a
vance et l'acceptation de trois numéros engage pour une année.
La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.
I Directeur : A. GIROUARD T é l é p h o n e 1-95
Catholiques, veillons •
A la faveur des vacances et de la trêve au moins apparente que leur a valu la souscription à l'emprunt, les catholiques seraient assez disposés, semble-t-il, à lais-s'endormir leur vigilance, brusquement secouée jadis par les brutales menaces de M. Herriot. Ils auraient grand tort, croyons-nous , car i l suffit d'ouvrir les yeux et de considérer sérieusement les événements , non pas seulement les plus importants, mais les plus médiocres pour se rendre compte que nous ne serons jamais trop en défiance.
Dans le pays, une énergique campagne anticléricale continue. La presse, les conférences, les congrès attaquent sans cesse et tout nos libertés sans que nous y prenions assez garde. Cependant les résultats de tels efforts sont manifestes. Depuis quelque temps, on voit de nouveau des tyranneaux de village, voire de villes importantes, multiplier les atten tats sectaires et sou ven t d'u n e façon parfaitement illégale ; i c i , comme à Autunet à Valenciennes, c'est un maire qui interdit, sous prétexte de faire respecter l'ordre public qui n'est aucunement menacé, une procession traditionnelle ; ailleurs — c'était le cas ces jours-ci dans l'Isère — c'est un autre maire qui interdit à des sociétés de gymnastique catholiques de défiler dans la commune qu ' i l administre ; ailleurs encore, on voit des curés tracassés de diverses man iè re s , de telle sorte que leurs évêques sont forcés de les rappeler ; on pourrait citer plusieurs exemples récents. Sans doute, objectera-t-on, qu'il ne faut pas s'émouvoir outre mesure de faits semblables. Il y aura toujours çà et là, dira-t-on, de stupides sectaires capables d'inventer et de pratiquer contre les catholiques d'odieuses brimades. Ge n'est point une raison pour les laisser faire. 11 serait mieux de prévenir leurs fantaisies que de tâcher d'en arrêter les effets, d'autant qu' i l ne manque pas de gens qui saisissent de tels prétextes pour agiter les passions. Tel ce député socialiste de l'Isère qui annonce une interpellation
sur l'incident que nous venons d'évoquer.
Mais i l y a pis. Ge n'est pas un tyranneau de village, ce préfet des Vosges qui avertissait récemment le groupement départemental de la Fédération nationale catholique qu'il ne l'autorisait pas à tenir sa réunion générale sur le terrain municipal du Petit-Champ-de-Mars qui lui avait été concédé par le maire d'Epinal? Ge n'est pas un tyranneau de village qui a signé, i l y a quelques semaines,les décrets consacrant,par leur attribution, la spoliation d'une série de biens appartenant â des églises du Finistère, du Lot, du Nord, de la Seine ? Ce n'est pas un tyranneau de village qui, ces jours derniers, signait la circulaire des sous - préfets aux maires de la Moselle annonçant que l'administration cesserait, à partir du 1er janvier prochain, de payer le traitement des institutrices d'écoles maternelles dans les communes de moins de deux mille habitants, ce qui avait pour effet de condamner à disparaître 89 écoles dont 8b' tenues par des congréganistes ?
A propos de ce dernier incident, M. Schuman, député de la Moselle, est très énergiqueinent intervenu.en annonçant son intention d'interpeller dès la rentrée le président du Conseil. Il semble qu'il ait obtenu satisfaction, puisque les journaux viennent de publier une note officielle déclarant inexactes les informations répandues touchant les écoles maternelles de Lorraine, ce qu'on a du reste quelque peine à croire. Mais, sur les autres terrains, les catholiques enregistrent de sensibles échecs.
U faudrait que la leçon leur serve et qu'ils tirent de ces incidents une double conclusion. D'abord, hélas ! i l importe qu'ils soient assurés que leurs ennemis, et les plus puissants d'entre eux, ceux qui sont au pouvoir, ou très près du pouvoir, n'ont pas désarmé. Si même la nécessité de voir réussir l'emprunt et d'amadouer, pour ce faire, les catholiques, n'arrête pas leurs entreprises sectaires aujourd'hui, qu'en sera-t-il après l'emprunt clos et les Chambres rentrées? Nous avons donc fort à craindre une reprise de persécution plus ou moins vive,
plus ou moins sournoise. Dès maintenant, agissons en conséquence.
Le succès que vient d'obtenir M. Schuman doit nous donner courage et en même temps inspirer notre conduite. Si nous savons nous montrer énergiques, résolus et surtout unis, nous avons les plus grandes chances d'intimider nos adversaires qui ne brillent pas toujours par le courage et dont la hardiesse est surtout faite de notre pusillanimité.
Us nous laissent deviner leurs intentions. Nous serions fort coupables si nous leur permettions maintenant de les réaliser !
NOUVELLES EXPRESS
Le débat se poursuit, à la Conférence ^ de Genève, sur le désarmement; il se
prolonge au sein de la troisième Commission. Cette discussion a du moins l'avantage de permettre de pénétrer plus avant dans, la politique des puissances à l'égard de la sécurité et du désarmement.
Le sultan du Maroc, Moulai' Youssef, dans une proclamation qu'il a fait répandre dans toutes les tribus, promet un demi-milion a qui lui présentera Abd-el-Krim et son frère, morts ou vivants. Apprenant cela, ce chef rebelle a fait renforcer sa garde personnelle qui l'accompagne dans tous ses déplacements.
Au Conseil des ministres d'hier matin, M. André Hesse, ministre des Colonies, a entretenu.ses collègues de l'Exposition coloniale dont l'inauguration avait été fixée en 1925 par un projet de loi antérieur. Le ministre soumettra prochainement au Conseil un projet de loi reportant cette date à 1928 et donnant à l'Exposition , précédemment ouverte aux seules nations alliées, un caractère international.
M. Garchery, député de la Seine, a adressé au président de la Chambre une lettre dans laquelle il l'avise qu'il interpellera le gouvernement sur la signification du remplacement de M. Naudin par M. Bouju à la préfecture de la Seine.
La veuve de M. Berger, assassiné par Maria Bonrtefoy, demande un supplément d'enquête. A l'appui de sa demande, elle établit que l'instruction doit être complétée.
Un attentat vient de se produire contre le Président du Mexique alors qu'il se trouvait au Stade, près de Mexico. L'assassin a été déchiqueté par l'explosion de la bombe qu'il voulait jeter contre le président Galles, lequel est indemne.
Le « Matin » dit apprendre de bonne source que, dès le début des conversations sur la dette, le gouvernement britannique
avait proposé de réduire la dette française de 50 0 / 0 , étant entendu que la France ne paierait ensuite que dans la mesure où elle-même serait payée par l'Allemagne. Les annuités auraient représenté une charge de deux milliards de francs. M. Caillaux déclara cette charge insupportable pour le budget français.
Un service funèbre vient d'être célébré, en la cathédrale de Saint-Raphaël, à la mémoire des pilotes Priol et Laporte et de leurs mécaniciens Sampite, Granier et Durameau. Cérémonie impressionnante.
Ce que doit être le Budget de 1926
Les renseignements publiés sur le budget de 1926 ne sont pas consolants, et ne pouvaient pas l'être. Pour obtenir l'équilibre vrai, que les optimistes nous ont tant de fois donné pour réalisé dès cette année, i l manque trois milliards et demi.
Après avoir incorporé aux dépenses i.Goo millions pour les pensions et 36o pour les P. T. T., après avoir, d'autre part, distrait des recettes l 'annuité Dawes de i.ioo millions, qui a son affectation spéciale, un déficit de 3.8oo millions apparaissait au seuil de l'exercice prochain. Les économies réalisées ont ramené ce chiffre à 3.46o millions. Admettons que la Chambre aura la sagesse de ne pas voter les dépenses nouvelles, i l n'en restera pas moins trois milliards et demi à trouver c'est - à - dire à extraire de la poche du contribuable.
Sous quelle forme P M. Caillaux revient naturellement aux projets qu'il avait déjà soumis au Parlement et défendus par son exposé des motifs du 25 mai dernier. Il porte à do % le taux qui frappera « les grosses fortunes », sans qu'on sache encore où commencera cette catégorie. Parrallèle-ment à cet accroissement du taux sur le revenu global, le taux des impôts cédulaires est de même augmenté. Celui pour les revenus du travail est porté à io % ; mais cet accroissement ne touchera pas les salaires et traitements inférieurs à 20.000 francs. Pour les revenus mixtes, c'est-à-dire pour ceux qui proviennent à la fois du travail personnel et du produit -des capitaux, le taux sera de i5 %, et i l sera,de 20 % pour les valeurs mobilières. Pour ne pas écraser « les contribuables modestes que l'âge ou les infirmités mettent hors d'état de tra-; vaillcr », ils seront détaxés de moitié.
Du moins, grâce à ce nouvel effort, M. Caillaux nous promet de nous tirer de l'abîme du déficit. Il crée même une caisse d'amortissement, où seront versées les annuités dues par l'Allemagne en vertu du plan Dawes, et aussi les sommes qui pourront être récupérées sur les profiteurs des pays dévastés, indûment enrichis par des (( cossions ou des déplacements » de dommages de guerre. Cette caisse ainsi alimentée pourvoira à l'achèvement des réparations et à l'acquittement des dettes interalliées. Si l'Allemagne tient ses engagements, elle pourra tenir les siens, et nous verrons enfin clair dans nos affaires. Bien entendu, toutes ces prévisions favorables s'évanouiraient si nos dépenses continuaient à s'accroître, si des gouvernements de prodigalité nationale reprenaient le pouvoir, si l'Allemagne croyait pouvoir se permettre vine nouvelle carence. On voit, combien notre édifice financier reste fragile. Même après les sacrifices sans précédent, qui vont nous être demandés, i l n'y aura rien de fait si, dans le pays et le Parlement, une majorité stable ne s'affirme pas pour une polilique d'économie, d'honnêteté et de continuité sociale.
U N D É F I «Chassez le naturel, i l revient au galop».
Ce vers de poète me revient en relisant la cri, que M. Anteriou, Ministre des Pensions sous M. Painlevé a jeté à Aubenas, devant ses électeurs de l'Ardèche.
Le Ministère Painlevé s'efforçait depuis quelque temps d'arrondir les angles de la politique anticléricale, de lénifier tous ses gestes et tous ses propos : dame, on a beau être issu du Cartel, i l no faut pas affoler les gens dont on a besoin. Et M. Caillaux sait, combien i l a besoin des catholiques et des patriotes, si ennemis du Cartel qu'ils puissent être.
Le Ministère Painlevé a multiplié ses appels à l'union, au concours de lous les bons Français au relèvement financier du pays, voire même aux catholiques et à leurs chefs les Evêques; pour les amadouer, pour leur ôter tout prétexte à une bouderie qui serait pourtant fort légitime; on a laissé entendre que la politique persécutrice de M. Herriot était désavouée.
Oui, mais ce n'est pas naturel de la part d'hommes qui sont imbus d'une philosophie politique dont les tendances sont le matérialisme, l'athéisme et qui pratiquent un socialisme politique absolu.
Aussi, lorsqu'ils ne se surveillent pas ou lorsqu'ils se croient pouvoir sans danger donner libre cours à leurs vrais sentiments, voici comment ils parlent :
« On parle de séparation des socialistes et des radicaux, on parle même de divorcer, mais aveugles sont ceux qui ne voient que Herriot, c'est Painlevé, et que Painlevé, c'est Herriot. Non le Cartel vit, i l vivra, n vaincra ses adversaires, i l réalisera son programme :
Nous voilà donc prévenus. A moins que M. Painlevé ne communique à la presse un démenti formel aux déclarations de M. Anteriou, à moins qu'il ne tance vertement son Ministre et publiquement nous sommes fondés à croire que M. Painlevé, M. Caillaux et leurs collègues sont en train de mystifier, par uno savante mais humiliante hypocrisie, les patriotes et les catholiques.
Nous savons désormais par exemple, que, lorsque M. Painlevé parle d'union pour relever le Pays, ou i l ne veut rien dire, ou ce qu'il dit est sans importance parce qu' i l n'a plus que quelques jours à vivre, ou qu'il nous trompe effrontément.
A lui de dire s 'il se résigne à n'être qu'un intérimaire qui sait déjà l'heure de sa lutte et n'a pas la force de la retarder, ou bien encore s'il se résigne à passer pour un chef asservi à des subordonnés ou à paraître aux yeux des honnêtes gens pour un maître Tartufe du Gouvernement do l'heure.
La parole est à M. Anteriou pour se rétracter ou à M. Painlevé pour démentir M . Anteriou. E. P.
el Une fois encore, notre grand défenseur
vient de faire entendre sa voix et de nous prouver son fidèle attachement à notre cause la plus noble.... la plus digne.
C'est à Saint-Mihiel, dans son département, que l'Ancien ministre des Pensions, Président actif dc la Fédération Nationale des Associations Françaises do Mutilés et Veuves do guerre a commencé dimanche dernier le procès du Ministre actuel des Finances, l'homme qui veut la révision de toute» les pensions de guerre.
Nous vivons certes, à une époque difficile et au cours de laquelle nous devons ap* prouver en principe, un Ministre des F i nances qui tente ou mieux, qui voudrait tenter de récupérer des sommes indûment
payées par la Caisse cle l'Etat, au tilre des dommages, des autres. Mais, ce que nous ne pouvons admettre, c'est quand ce même Minisire, des Finances veut récupérer des sommes qui ne sont certainement pas si fortes qu'il le dit, en revisant les pensions de guerre !
Pour amorcer l'opinion publique, n'ai t-il pas mis en lôlc du programme de revision de nos droits la suppression dc la pension aux veuves remariées.
La voilà bien la belle trouvaille ! ! I Ainsi que M. Maginot l'a très justement
dit : « C'est leurrer les contribuables que de
les entretenir d'une telle illusion ». Pourquoi diable Caillaux veut-il nous as
similer injustement, nous, les Victimes de la Guerre, bénéficiaires de la loi du 3i mars 1919, à certains sinistrés par trop largement dédommagés ou à des fournisseurs ayant réalisé pendant et après guerre des bénéfices par trop excessifs pour lesquels on ne leur a demandé qu'un petit compte. Celui a régler, en réalité est bien plus gros.
C'est donc à cette porte que notre grand argentier doit frapper et non à celles de ceux qui ont sauvé le pays.
Pourquoi n'acceptons nous pas que notre charte soit mise en danger M. Maginot l'a très justement précisé en ces termes :
« Nous ne pouvons accepter cette révision de pensions contre laquelle nos associations se sont toujours élevées et qui aurait pour effet de remltre en discussion des droits qui doivent rester intangibles. Nous ne pouvons pas davantage accepter que la loi de 1919, notr 6 charte, soit modifiée par une loi de finances. Il ne s'agit pas, en effet, dans la circonstance, d'une augmentation du taux de certaines indemnités ou d'un réajustement de pensions pouvant tout naturellement trouver place dans uno loi de ce genre, i l s'agit d'un des principes essentiels do notre législation auquel i l ne peut être touché par une loi des finances et que seule pourrait modifier une loi organique.
» Qui nous eut dit, mes camarades, que six ans à peine après la guerre, en dépit de toutes les promesses faites, de toutes les assurances qui nous ont été prodiguées, i l se trouverait un gouvernement, i l se trouverait un ministre pour parler de la révision de nos pensions, allant, jusqu'à vouloir se faire donner les moyens de celte revision par lc procédé sommaire d'une loi de finances ? Ce Ministre, i l est vrai, c'est M. Caillaux. Il fallait que ce fût lui . Espérons que le,gouvernement dont i l fait partie, comprendra qu'il est des besognes qu'on ne doit pas laisser faire. Si cet espoir devait être déçu, nous serions quelques-uns, le moment venu, à défendre les droits de ceux qui n'ont pas failli. »
Certainement, ainsi que l'a dit M. Maginot le moment venu « nous serons là pour défendre notre charte que le Ministre des Finances veut attaquer »
Serrons les rangs, comptons nous et reconnaissons nous bien en suivant notre grand défenseur sur lequel nous pouvons
FEUILLETON de L'Echo Saumurois N° 49. — 19 Septembre
IE GOUFFRE D'OR Par M A X I M E AUDOUIN
(Suite et fin) Ils étaient arrêtés dans lo petit jardin,
pâles, tremblants comme des malfaiteurs. M. Pincette fut le premier à reprendre le
sentiment de la situation. —i II faut user dc beaucoup de ménage
ments pour préparer Mme do Trégasté à l'immensité du bonheur que vous lu i apportez. Que son mari et son fils se présentent à elle brusquement, et l'émotion peut la tuer du coup. Ne vous semble-t-il pas, Messieurs, que la vue do Lagadu doive constituer déjà pour elle une transition convenable| ?,
— Votre idée est excellente Monsieur Pincette, va donc Lagadu. ,
— Ah ! chevrota le vieux matelot, je me sens tout, u chaviré » ! . . enfin puisque c'est la consigne 1
Le vestibule était ouvert. Sur la pointe du pied, Lagadu gagna l'escalier, et de là, le premier étage, où s'ouvrait la chambre de Mme | de Trégasté.
Mais, arrivé au palier, ce rude homme, qui maintes fois avait vu l a mort de près sans pâlir, dut se retenir à la rampe et comprimer sa poitrine, où son cœur battait comme une horloge.
Il attendit une peu, puis gratta légèrement à la porte.
tous compter. Parlant à Angers, le ao janvier, le Président de la Fédération Nationale nous précisait justement ses intentions en ces termes :
(( J'ai dit et répété qu'en face des difficultés croissantes de l'existence, le réajustement des pensions s'imposait et que c'était pour l'Etat non seulement une question de probité. J'ai donc le droit aujourd'hui, j 'ai même Je devoir d'être avec vous dans la lutte. Vous pouvez, dans la circonstance compter sur tout mon concours. Je servirai votre cause, dans le rang, avec un dévouement, égal à celui que j 'ai apporté pendant quatre ans, comme Ministre, à défendre vos droits. »
Les actes dc M. Maginot sont donc bien en accord avec ses promesses, nous sommes heureux et à ce titre nous devons lui faire confiance car, s'il en était autrement.... nos « droits intangibles » n'auraient plus grande valeur aux yeux du Ministre des Finances.
Combattons avec, courage le projet de révision de nos pensions, l'OEuvre de Caillaux.... quoiqu'en pense M. le Sous-Préfet do Commercy !
Défendons énergiqueinent les droits des veuves, des orphelins, des ascendants et de tous ceux qui sont et restent les éternelles victimes de la guerre.
P. BELLICOURT.
INFORMATIONS LE COURS DES CHANGES
Après Clôture
La livre sterling valait 102.55 Le dollar valait 26.16
§§§ LA MSSION FRANÇAISE SE REND
AUX ETATS-UNIS
Il élait 22 h. 55, jeudi lorsque M. Caillaux et les autres membres de la mission sont montés à bord du Paris, au Havre.
Le ministre des Finances est accompagné de M. Jammy Schmidt, sous- secrétaire d'état aux régions libérées, de M. Bouju, préfet de la Seine, et de diverses autres notabilités.
Il fut reçu par MM. du Pasquier, président de la Chambre de Commerce, Long, adjoint au maire du Havre, qui le salua au nom de la population et formula des vœux pour la réussite de sa mission.
§§§ LA SITUATION AU MAROC
Dans la région occupée par le Groupement Ouest, la journée de mercredi a été marquée par le réveil de l'activité ennemie dans la région de Bab Hocéine.
Les opérations dans le massif du Bibanc se sont déroulées conformément à nos plans.
Après une première résistance sérieuse de l'ennemi à Dar Remiche et une seconde résistance au sommet du Bibanc, la colonne .opérant au nord à Ounrone-la-Crête, a fait sa jonction avec une méhalla venue du sud.
— Entrez, dit une voix qui n'était pas celle de Mme de Trégasté.
Il entra. Une garde-malade se leva de l'embrasure
de la fenêtre. — Que voulez-vous i> — Ce que je veux ? Cette question ! ben,
parler à 1... Il n'eut pas le loisir d'achever, le rideau
du lit fut écarté par une main nerveuse et Mme do Trégasté lui apparut, dressée sur son séant, pâle comme une cire, plus blanche, certes, que les dentelles de ses oreillers.
— Lagadu ! — Ma commandante ! balbutia le bon
homme, courant d'un bond au chevet de la malade.
Puis sa figure s'éclaira. — A pas peur ! dit-il joyeusement, vous
êtes vivante, ma commandante, (des ceuss» qui sont on bas peuvent monter !...'.
On voit que Lagadu possédait à merveille la science des a transitions ».
II se rendit compte sur-le-chemp de son imprudence en voyant Mme de Trégasté ouvrir les yeux démesurément, puis so renverser en arrière, succombant à l'excès de son émotion.
— Etes-vous fou, mon ami ? apostropha la garde, voulez-vous la tuer ?
Non ! ce n'était qu'une pâmoison passagère. Les paupières de la malade se rouvrirent presque immédiatement.
•— Alain ?.... Olivier ? Lagadu terrorisé, muet, s'arrachait les
cheveux. — Parle ! oh ! Lagadu, je t'en supplie 1.
je suis forte mon mari ?... mon fils ?....
Une mêhella a nettoyé les régions de Moumai Anouline Tazrout situées à 3 kilomètre^ à l'est et au sud-est de Bibanc et elle a pris sous son feu des dissidents qui descendaient d'EI Nizab ù 2 kilomètres 5oo a» sud do Bibane.
On signale que les portes ennemies devant Tvffilaecn au cours des attaques des i4 et i5 septembre s'élèvent à 45 lues et blessés.
Le calme règne sur cetle partie du front.
& LES FONCTIONNAIRES OBTIENNENT
GAIN DE CAUSE
A la suite d'une démarche faite par le bureau (le la Fédération des fonctionnaires, l0 président du Conseil a promis de déposer sur le bureau de la Chambre, à la rentrée, un cahier de crédits supplémentaires de 120 millions pour l'application do la nouvelle échelle de traitements, dès l'exercice 1925. En même temps le chef du gouvernement aurait promis d'envisager la possibilité d'améliorer, dès à présent, les traitements des fonctionnaires par une avança se rapprochant aussi près quo possible des nouveaux tarifs, en attendants le vote du Parlement.
§§§— DE TOKIO AU BOURGET
Le 25 juillet dernier les aviateurs Japon-nais Abe et Kawacht et leurs mécaniciens respectifs Shino Hara et Kataguiri quittaient Tokio à bord des deux avions Français pour entreprendre le raid Tokio-Paris.
Ce raid de grande envergure a été organisé surtout pour permettre au Japon de rendre à la France la politesse faite l'année dernière par le capitaine Pelletier Doisy et en 1920 pair le lieutenant italien- Ferrarui qui réussit le raid Rome-Tokio malgré des difficultés sans nombre.
Ce raid est sur le point de prendre heureusement fin •' demain dimanche, au plus tard, les aviateurs arriveront au Bou'rgct.
§§§ LE DEPUTE COMMUNISTE HENRIET
EST MIS EN LIBERTÉ PROVISOIRE
Le député communiste Henriet qui avait été arrêté à Alger est arrivé mercredi matin à Oran accompagné d'inspecteurs de la sûreté.
Interrogé par le juge d'instruction il a élé laissé en liberté provisoire; il est descendu dans un hôtel de la localité.
Quatre communistes, dont une femme, Louise Marrane qui accompagnaient le député sont partis par le courrier Mustapha à destination de Port-Vendres; il n'y a eu aucun incident. ,
) §§§ < OV CAMBRIOLE LA PRÉFECTURE
DE LA CHARENTE
La préfecluil de la Charente a été cambriolée dans la nuit dc lundi à mardi; tous les tiroirs ont été ouverts à l'aide dc fausses clefs.
Dans la salle des Huissiers, les malfaiteurs ont dérobé sept francs de timbres; le cabinet du Secrétaire général et du Chef de.
cabinet ont élé également visités; les cambrioleurs ont enlevé des sommes peu importantes et un pardessus.
§§§ LE FLEUVE JAUNE ROMPT SES DIGUES
On. annonce de Pékin que suivant des;-télégrammes officiels, venant du Chanlung, une digue au sud du fleuve jaune s'est rompue à Yunchehsien inondant une étendue de terrain dc i3 milles de largeur sur 70 milles de longueur.
Cette rupture a changé le cours du fleuve et neuf cents villages sont entourés par les eaux; les bateaux constituent le seul moyen de communication. Des secours sont organisés.
§ § § — L'AFFAIRE DU FAUX MARQUIS
Le pseudo marquis de Champaubert interrogé par le juge d'instruction de Saint-Malo s'est refusé de répondre aux questions du juge sur l'affaire du prieuré; en se rendant à l'/instruction, il traînait la jambe gauche comme s'il était atteint de paralysie.
ET RÉGIONALE
A PROPOS D'ÉLECTION I! ne nous appartient pas de discuter ici
le désintéressement de nos amis en ce qui concerne le choix d'un candidat pour le scrutin dc demain.
Mais nous nous devons de rappeler que voter est un devoir et un devoir auquel nul n'a le droit de se soustraire; les hommes de valeur sont légion qui peuvent assumer le mandat de Conseiller d'arrondissement. L'électeur conscient, de son rôle n'a donc que l'embarras du choix; aussi se doit-il de trouver un nom afin dc constituer le bulletin qu'il devra déposer dans l'urne.
Voilà pourquoi nous le répétons à tous : Voter est un devoir !
St-Hilaire-St-Florent, ce 17 septembre. Copie d'une lettre adressée ce jour à
Monsieur Octave Babin, candidat aux élections au Conseil d'Arrondissement.
« Monsieur, » Vous m'avez fait l'honneur d'une visite
accompagné de M. Landais, et, jevous ai reçu avec toute la courtoisie possible. Au cours d'une conversation banale, vous ne m'avez nullement demandé mon adhésion à votre candidature, et vous pouyez encore moins vous autoriser de cette visite, pour affirmer que je vous ai sollicité d'être candidat.
» Dans ces conditions, et jaloux de ma liberté, je proteste de l'abus que vous avez commis, en commençant votre profession de foi par cette phrase « Sollicité par tous mes collègues, Maires du Canton, etc.... »
» F. NOURRISSON, Maire » Républicain Libéral. »
ELECTIONS CONSULAIRES Elections
au. Tribunal et à la Chambre de Commerce
Les lisles électorales consulaires devant être closes le «5 septembre courant, les commerçants et. industriels patentés depuis cinq ans sont priés de constater leur inscription dans les Mairies de leurs communes et de vérifier s'ils figurent bien dans l'une des trois catégorie qui les concerne.
Les intéressés qui, l'année dernière, n'auraient pas reçu leur carte d'électeur, sont priés de demander leur inscription d'urgence, l'électeur étant tenu de requérir lui-même son inscription sur les listes consulaires.
§§§ Société de Tir de Saumur
(S. A. G.)
Lundi soir, à l'Hôtel de Ville, s'est tenue une réunion dans le but de reconstituer la Société de Tir de Saumur. Cette Société dont le but patriotique est de faciliter aux jeunes gens la pratique du tir à longue distance leur permettra de passer dans de bonnes conditions l'examen à la Préparation Militaire C. C. P. S. M.
Cette réunion était présidée de M. le marquis de Dreux-Brézé, président de la Société de Tir de Saumur, assisté de MM. les maires de Saumur et de Saint-Hilaire-Saint-Florent. Après explication sur le but poursuivi, les nombreux assistants ont donné leur adhésion et ont émis le désir d'une propagande près des pères de famille et des jeunes gens.
La Société de Tir de Saumur (S. A. G.) possède route de la Villa, un stand que bien des villes peuvent lui envier : 4 cibles à 2 0 0 mètres et S pour le réduit, carabine et revolver, trop peu connu, il est appelé a donner satisfaction à tous les tireurs.
Une réunion a été décidée qui se tiendra courant novembre, en attendant qu'il soit pris date, laquelle sera publiée par la presse. Nous prions tous ceux qui s'intéressent au tir, de recruter des adhérents pour être très nombreux à cette réunion générale.
Pour le Comité : Le Vice-Président : LEBLANC
Nota. — Pour tous renseignements, s'adresser à M. Perrier, armurier, rue Saint-Jean, Saumur, et à M. Leblanc, à Saint-Hilaire-Saint-Florent, Maison Ackermann.
§gj
Les Fêtes de Quartier A. SAINT-PIERRE
Le comité remercie les généreux donateurs qui ont contribué au succès de la fête et informe les amateurs de Tir et Palets que balles el palets d'honneur seront tirés dimancho prochain de 8 heures à 10 heures. Les lots seront distribués à 11 h. 3o chez M. Cocault, rue Saint-Jean. ayant trahi ses calculs, lui avait enlevé, en fait, tout droit à prétendre à une si généreuse (( commission ».
Le voilà donc millionnaire; ses obligés, chose rare sont restés ses amis, et l'on peut affirmer qu'i l mourra dans la chemise d'un honnête homme.
Va bien ! conclurait Lagadu. Comme quoi, nargue pour les pessimis
tes, la vertu reçoit parfois sa récompense 1 FIN
Notre prochain Feuilleton Nous commencerons mercredi la publi
cation de notre nouveau Feuilleton
La Rançon du Silence PAR GEORGES DE LYS
Le savant romancier est si avantageusement connu de nos lecteurs qu'il nous paraît inutile de le recommander aujourd'hui.
Cependant nous tenons à les assurer qu'ils trouveront dans les vigoureuses pages de
La Rançon du Silence des situations particulièrement émouvantes et d'une haute tenue littéraire.
C est l'assurance que les amis de « L'Echo » s'intéresseront à la lecture de ce prochain Feuilleton.
Lagadu consulta la garde d'un coup d'œil.
— Eh ! bien ma commandante, s'il faut vous dire toute la vérité 1 soyez heureuse, mon commandant et Monsieur Olivier n'attendent que votre bon plaisir...
— Qu'ils entrent donc !.., Alain 1 Olivier ! oh I est-ce possible !...
Lagadu se rua sur le palier, et, se penchant au-dessus do la rampe :
—- Va bien ! tout, le monde en haut !... Un bruit de pas précipités dans l'esca
lier, trois cris se confondant en un seul, cette pauvre famille si durement éprouvée se trouvait enfin réunie et cette minute do joie inexprimable faisait oublier tous les mauvais jours passés 1
La maladie de langueur dont se mourait Mme de Trégasté, ne puisait point sa source ailleurs que dans le chagrin d'être séparée de son mari et de son fils : à la mère, à l'épouse la présence de ces êtres chéris devait suffire pour lu i rendre la santé. De même, les bons soins dont le comblait son entourage no tardèrent pas à rétablir les forces du commandant.
Le trésor rapporté par leur fils n'a nullement modifié leurs goûts modestes : ils n'ont point voulu quitter la Villa-Maria, ils y vivent tranquilles, heureux, entre Olivier et Lagadu.
Olivier est actuellement aspirant de marine, en passe de gagner ses aiguillettes d'enseigne de vaisseau, mais i l a gardé dans le sang la fièvre des aventures et, peut-être, quelque jour, pourrons-nous consacrer de nouvelles pages à la relation de ses explorations hasardeuses dans quelque autre région lointaine.
II serait sans doute excessif d'anticiper sur l'avenir mais, en attendant, nous pouvons compléter notre récit par un détail qui ne sera sans doute pas dénué d'intérêt pour nos lecteurs. Don Eusebio, venu en France, pour affaires, l'été dernier, ët invité à passer une partie de la saison à la V i l la-Maria, y a amené sa fille aînée, Dolorès, une charmante Mexicaine qui a produit sur notre héros la plus vive impression;
; Lagadu pronostique un très prochain f voyage à l'hacienda de BucnaVentura, la
quelle, selon lu i , ne tarderait pas à faire retour à l'héritier de l'oncle Job, grâce à' une combinaison que l 'on devine aisément, mais chut ! ne poussons pas plus loin l'indiscrétion.
Lagadu est actuellement le lion du Café des Câlins où i l émerveille les vieux retraités du Pouliguen en leur racontant sur le Mexique des histoires mirobolantes assaisonnées de caraï et de caramba et agrémentées Dieu sait dc quelles prodigieuses amplifications !
Lc brave garçon de l'hôtel do Mexico, Clovis Bertrand, en échange du service signalé qu'il rendit avec tant do dévouement à ses compatriotes, a reçu, à sa grande surprise, une somme rondo qui lui a permis de revenir en France; là, ayant les moyens do s'établir à son compte, i l se voit aujourd'hui sur le chemin de la fortune.
Et ce digne Monsieur Pincette ? Monsieur Pincette a dû ,après s'être con
venablement laissé prier, accepter des mains d'Olivier agissant avec l'entière ap-
1 probation de son père, un million tout | rond, Monsieur Pincette, avec une modestie I vraiment exagérée, alléguait crue, le hasard
ASSEMBLÉE DE LA SAINT-LUBIN A MONTREUIL
Voici le programme des morceaux qui seront exécutés le dimanche 20 courant au kiosque de 17 à 18 heures par l'Harmonie du Puy-Notre-Dame, sous la direction de M. Edeline.
1. — Altière, marche de Andrieu ; 2. — L'Orpheline, fantaisie (Marsal); 3. — Cïao, grande valse italienne; 4. — Sur le Bosphore, fantaisie orientale de Cosard; 5. — En féte, allegro de Avon.
LA TOMBOLA DE VILLEBERNIER
Le tirage de la tombola de la section de l 'U. N. C. de Villebernier, qui devait avoir lieu le dimanche 27 septembre, a été reporté au dimanche 22 novembre.
Les numéros gagnants seront insérés dans ce journal.
Le Président, LETHEUL.
Etat-Civil de Saumur Du 16 au 19 Septembre 1925
MARIAGES
Lucien Dubruille, professeur de musique , à Pornichet, a épousé Marie-Jo-sèphe Buisson, sans profession, à Saumur.
Auguste Aubin, jardinier, a épousé Gabrielle Dnanne, sans profession, tous deux à Saumur.
DËCËS
Marie Roby, veuve Postal, 65 ans, sans profession, à l'hôpital.
Germaine Robert, épouse Rousse, 38 ans, sans profession, à l'hôpital.
EugèneBréchaud, veufBougard, 63 ans, retraité, 57 , quai Comte Lair.
La Manifestation Littéraire de Bourgueil
Dimanche a eu lieu à Bourgueil en présence de nombreuses notabilités d'Anjou et de Touraine, l'inauguration du Médaillon de Moïse Amyrault, professeur à l'Académie protestante de Saumur en i664.
Moïse Amyrault naquit à Bourgueil, en Touraine (septembre i5g6); un de ses oncles était sénéchal de cette ville et son père souhaitait lui voir obtenir ensuite cette charge; il envoya donc le jeune homme étudier le droit à l'université de Poitiers; intelligent et laborieux i l devint « licencié » au bout dun an. Mais alors i l demanda à son père la permission d'aller suivre des cours de théologie à Saumur où l'ec Académie » protestante était réputée. Ces nouvelles études terminées aussi brillamment, i l fut nommé en 1626 à la fois pasteur et confesseur à Saumur. Ses collègues du « Synode provincial » le nommèrent en I63I membre du « Synode national » et cette assemblée des représentants de toutes les Eglises réformées de France lui confia la mission d'aller à la cour prononcer une harangue qui plut fort au cardinal de Richelieu. Il consulta le pasteur sur un projet de réunion des Eglises catholique et protestante.
En i63g, ildevint recteur, et en i64o principal de l'Académie de Saumur, où s'écoula presque toute sa carrière, jusqu'à sa mort le 8 janvier 1664.
La Société des Lettres, Sciences et Arts du Saumurois était officiellement, représentée à cette cérémonie par M. Bernard Le Gouis qui prononça un important discours.
« » » AU ce PIN DE BOURGUEIL »
La fête d'Amyrault fut aussi celle du poète Ronsard qui connut, à Bourgueil, les heures les plus délicieuses de sa vie.
Et c'est en présence d'une foule très dense, que furent récitées, près du « pin » évocateur d'un passé d'amour, des poésies délicieuses écrites par Ronsard et que l'Orphéon exécuta, de magistrale façon, de la musique du XVIII e siècle.
Cette belle féte se termina par un grand concert donné par la Musique Municipale.
-§§§-
Conseil Général de Maine-et-Loire Session de Septembre 1925
Tribunal de Saumur M. Milsonneau, rapporteur. — U n
crédit de 2 9 franos est voté, en recettes et en dépenses, pour le blanchie-tnent bi-annuel de la maison d'arrêt et du tribunal de Saumur. Cette somme provient d'un legs Courcher.
Comité départemental d'enseignement technique
Au Comité départemental de l'enseignement technique, M. Menotr remplacera M. de la Guillonnière, avec M. Réveillant.
JAU Conseil d'administration de la
C h a m b r e de M é t i e r s de l ' A n j o u , M M . M e n o u et J u h i n s o n t désignés p o u r en f a i r e p a r t i e .
Vendanges et sucrage M . le p r i n c e de P o l i g n a c , r a p p o r
t e u r . — L a p é r i o d e des v e n d a n g e s est
f i x é e d u 25 s e p t e m b r e au 3 0 n o v e m
b r e .
L a déclarat ion des récol tes s e r a
faite avant l e 5 d é c e m b r e .
Legs Genin L e b u r e a u de b i e n f a i s a n c e de S a u
m u r est dés ignée p o u r r e c e v o i r e n
1926, les a r r é r a g e s d u legs G e n i n , qui
s ' é l è v e n t à 363 f r a n c s .
Station œnologique 15 .000 f r a n c s sont votés p a u r la
S t a t i o n œ n o l o g i q u e .
Demande de subvention L a c o m m u n e d ' A r t a n n e s a été
é p r o u v é e p a r la g r ê l e ; o n a constaté
4 2 . 0 0 0 de dégâts . E l l e d e m a n d e u n e
i n d e m n i t é . L e C o n s e i l généra l a l e r e
gret de ne p o u v o i r e n t r e r d a n s cette
v o i e de s u b v e n t i o n s et d ' i n d e m n i t é s .
Bureaux de tabacs M . A n d r é C o i n t r e a u r e m p l a c e r a M .
de la G u i l l o n n i è r e à la C o m m i s s i o n de
c lassement des c a n d i d a t s a u x b u r e a u x
de tabacs de 2 0 c l a s s e .
Reconstruction du pont de Boumois M . T a r d i f r a p p e l l e également la
q u e s t i o n de la réfect ion d u p o n t de B o u m o i s , c o m m u n e de S a i n t - M a r t i n -d e - l a - P l a c e . C e p o n t t r è s d a n g e r e u x , a o c c a s i o n n é de n o m b r e u x acc idents . L a C o m p a g n i e d u P . O . se re fuse à le r e f a i r e ; l ' E t a t ne peut y p a r t i c i p e r sans a v o i r le c o n c o u r s des c o m m u n e s i n t é r e s s é e s .
M . B e r n i e r d e m a n d e a u x p a r l e m e n taires de f a i r e u n e d é m a r c h e p r è s du m i n i s t r e . C e u x - c i acceptent, m a i s para issent se m o n t r e r s c e p t i q u e s u r la s u i t e .
L'ouverture de la chasse A v a n t d ' a b o r d e r l ' o r d r e d u j o u r , M
le P r é s i d e n t d o n n e la p a r o l e à M . R . de G r a n d m a i s o n , p o u r d é v e l o p p e r u n e m o t i o n q u ' i l a d é p o s é e au sujet de l ' o u v e r t u r e de Ija chasse , et d e m a n d e r la f o r m a t i o n d ' u n e C o m m i s s i o n c o n s u l t a t i v e :
« P a r m i les n o m b r e u s e s quest ions q u i r e v i e n n e n t p é r i o d i q u e m e n t devant n o t r e A s s e m b l é e , i l e n est u n e s u r l a q u e l l e je t i e n s à a t t i rer d ' u n e façon part icul ière l ' a t t e n t i o n d u C o n s e i l G é néral et M . le P r é f e t , c 'est ce l le de l a date d ' o u v e r t u r e de la c h a s s e .
« C h a q u e année , notre A s s e m b l é e est a p p e l é e , au c o u r s de sa p r e m i è r e s e s s i o n o r d i n a i r e , à e x p r i m e r s o n a v i s s u r l a date d ' o u v e r t u r e de la c h a s s e . O r , M e s s i e u r s , q u e l l e q u e soit la date que n o u s p r o p o s i o n s à l ' a s s e n t i m e n t de M . le P r é f e t et de M . le M i n i s t r e , cette date n e r e n c o n t r e j a m a i s l ' a p p r o b a t i o n de n o m b r e u x c h a s s e u r s et a g r i c u l t e u r s d u d é p a r t e m e n t . V o u s avez c e r t a i n e m e n t tous r e ç u s des lettres de protest a t i o n .
(( C e m é c o n t e n t e m e n t n 'est d ' a i l l e u r s p a s r é s e r v é a u d é p a r t e m e n t de M a i n e -
e l - L o i r e , c a r i l se p r o d u i t dans la p r e s q u ' u n a n i m i t é des dépar lements . T o u t e f o i s , je m e s u i s laissé d i r e q u e dans huit départements les protestat ions sont m o i n s v i v e s et m o i n s n o m b r e u s e s . L a r a i s o n e n est que, dans c h a c u n de ces hui t départements ( A l p e s - M a r i t i m e s , A r d e n n e s , H é r a u l t , H a u t e - G a r o n n e , P y r é n é e s - O r i e n t a l e s , H a u t e s - P y r é n é e s , V e n d é e , B o u c h e s -d u - R h ô n e ) , o n a consti tué u n e C o m m i s s i o n consul ta t ive départementale , de la chasse, c o m p o s é e de c o n s e i l l e r s gén é r a u x , de m a i r e s r u r a u x , de représentants de c h a s s e u r s isolés, de r e p r é sentants de g r o u p e m e n t s de c h a s s e u r s , u n délégué des l ieutenants de louvete-r i e , d u D i r e c t e u r des s e r v i c e s agr icoles, des représentants de l ' a d m i n i s t r a t i o n des E a u x et F o r ê t s et r e p r é s e n tants de l ' a d m i n i s t r a t i o n pré fec tora le .
(( L e rôle de cette C o m m i s s i o n techn i q u e n o m m é e p a r le préfet d u département, est d 'émettre des a v i s m o t i v é s s u r toutes les q u e s t i o n s re la t ives à la chasse et n o t a m m e n t s u r la date d ' o u v e r t u r e de la chasse d a n s le dép a r t e m e n t .
« Je c r o i s , M e s s i e u r s , que la c r é a t i o n d ' u n e C o m m i s s i o n c o n s u l t a t i v e de la chasse s ' i m p o s e p l u s e n c o r e d a n s n o t r e département que dans les autres, p u i s q u e le M a i n e - e t - L o i r e est u n des r a r e s départements f rançais q u i ait u n e o u v e r t u r e de chasse di f férente s u i v a n t les r é g i o n s .
« S i M . le P r é f e t adopte cette i d é e de la c o n s t i t u t i o n d ' u n e C o m m i s s i o n consul tat ive d é p a r t e m e n t a l e de la chasse e n M a i n e - e t - L o i r e , i i l u i s e r a poss ible , à la s e s s i o n d ' a v r i l 1926, d e d e m a n d e r , c o n f o r m é m e n t à la l o i , l ' a vis du C o n s e i l généra l s u r l a date d ' o u v e r t u r e de la chasse , e n l u i soumettant l ' a v i s motivé, d o n n é e p a r cette C o m m i s s i o n technique ».
M . l e Préfet r é p o n d q u ' i l ne v o i t q u e des avantages à la c o n s t i t u t i o n de la C o m m i s s i o n d o n t M . de G r a n d m a i s o n préconise la c r é a t i o n .
Assistance aux familles nombreuses
Le conseil vote les crédits nécessaires pour assistance aux familles nombreuses. Ces crédits s'élèvent en dépenses, à 773.450 francs et, en recettes à 729.603 francs.
Acte est donné à M. le Préfet de son rapport au sujet de l'enseignement national aux familles nombreuses.
Assistance médicale gratuite
Les crédits pour le fonctionnement du service de l'assistance médicale gratuite en 1926, s'élèvent, en dépenses et en recettes, à 1.047.300 francs.
Le budget supplémentaire pour 1925, s'élève, en recettes à 146.687 fr. i4 et, en dépenses à 232.578 fr. 65.
Ces crédits sont votés. Sont nommés membres du Comité de
vérification : MM. Cointreau .Desnoës et de Fougerolles.
Assistance aux vieillards
Les crédits nécessaires pour l'Assistance aux vieillards, aux infirmes et aux incurables privés de ressources, sont votés. Ils s'é-
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lèvent, en recettes et en dépenses, à 2.794.080 francs. Le budget supplémentaire de 1920, est également voté.
Hospice de Moslreuil-Bellay L'hospice de Montreuil-Bellay a demandé
son inscription sur la liste des hospices désignés par le Conseil" général pour recevoir les vieillards, infirmes et incurables assistés.
Office agricole Dans le Conseil de l'Office agricole, MM.
Chollet et Massignon doivent être remplacés. MM. André Cointreau et Ed. Lafarge sont désignés.
Primes à l'Elevage io.o5o francs sont votés pour les concours
de poulinières et de pouliches comme primes à l'élevage, et 2.5oo francs pour les poulinières de demi-sang.
(A suivre)
Ce qu'il faut faire Quand on a une respiration sifflante,
quand on a une bronchite chronique, une toux grasse et spasmodique, quand on étouffe, i l faut avoir recours à la poudre Louis Legras. Cet excellent remède donne do merveilleux résultats. Il calme en moins d'une minute les plus violents accès d'asthme, le catarrhe, la toux des vieilles bronchites et guérit progressivement. Une boîte do poudre Louis Legras est envoyée contre mandat de 3 fr. o5 (impôt compris) adressé à Louis Legras, i Bd Henri-IV, Paris.
Faits de Saumnr et Environs
DEUX COLONS ARRÊTÉS Le garde du Breil, M. Macré, a appréhen
dé mercredi deux colons de Saint-Hilaire, portés disparus de la colonie le i4 courant; les deux fugitifs, Py Paul, 16 ans, et Gosse Daniel, 17 ans, ont été remis à la police puis dirigé vers leur ancien asile où des peines disciplinaires les attendent.
ARRESTATION D'UN INSOUMIS Recherché par le recrutement de Rennes
comme insoumis de la classe 1924, les gendarmes ont enfin arrêté l'ouvrier agricole Joseph Borthault au service de M. Galle, cultivateur, à Brain-sur-Allonnes.
Réformé temporairement, Berthault se croyait libre comme l'oiseau.
Mais on l'a transféré à la disposition de l'autorité militaire du 9e corps à Tours. De là , i l sera dirigé sur son corps.
MANDAT D'ARRET Agissant en vertu d'un mandat d'arrêt
du juge d'instruction de Vitré, la gendarmerie d'Allonnes a procédé à l'arrestation d'un sujet polonais, Jean Malinski, 36 ans, qui, au service de M. Millerand, marchand de bois à Vivy, avait furtivement quitté son patron.
Les gendarmes ont pincé le polonais à Saumur où i l élait venu s'embaucher aux travaux de réfection do canalisation du gaz.
Aussitôt conduit à la disposition du Parquet, Malinski fut écroué en attendant son transfèrement; i l est inculpé d'abus de confiance, inculpation qu'il nie du reste avec énergie.
OUTRAGES La gendarmerie d'Allonnes a procédé à
l'arrestation d'un nommé René Magnier, 4o ans, ancien valet de chambre, demeurant à Angers, qui de passage à Allonnes, y commit un délit d'outrage à la pudeur alors qu'il était ivre.
Le poivrot a en outre outragé le maire de la commune, M. Méfray, qui était intervenu près de lui alors quil causait du scandale.
Malgré ses dénégations, Magnier a été conduit à la disposition du parquet de Saumur, qui fit confirmer le mandat do dépôt. v
GRAVE AFFAIRE DE MOEURS A LOUERRE
Dimanche, vers i4 heures, une jeune fille âgée de 20 ans, se dirigeait, par un chemin de traverse, vers le village de la Trésorerie, commune de Louerre, où elle se rendait pour la première fois. Après avoir parcouru une certaine distance, elle vit, assis sur l'herbe et prenant son repas, le facteur desservant la localité. Pleine de confiance, elle s'arrêta et demanda à cet hp/nme des renseignements sur le chemin qui lui restait à faire. Le facteur lui proposa de l'accompagner. « Dites-moi seulement par où je dois passer, car je suis pressée. » Le misérable se leva, saisit la jeune fille par les poignets, les lui ramena derrière le dos, puis la menaçant de son couteau, lui appliqua fortement sa main sur la bouche pour l'empêcher de crier. La malheureuse qui étouffait, tomba sans connaissance. Le sadique profita de l'évanouissement de sa victime pour consommer l'acte odieux qu'il méditait, puis i l remonta à bicyclette et partit.
Revenue à elle, la victime put regagner la maison où elle se Tendait. En proie à la plu sviolenle émotion elle raconta l'attentat dont elle avait été victime. Le maire do Louerre, prévenu aussitôt, informa les gendarmes de Martigné-Briand. Ceux-ci se rendirent immédiatement à Louerre où ils commencèrent leur enquête, puis à Gennes où ils la poursuivirent.
Le facteur soupçonné fut mandé à la caserne et interrogé. Il nia être l'auteur de l'attentat. Emmené à Louerre, i l fut confronté avec la jeune fille qui le reconnut formellement. Le misérable dut alors reconnaître sa culpabilité. Maintenu en état d'arrestation, il a été transféré et écroué à Saumur.
GRAVE ACCIDENT A VIHIERS Dimanche soir, deux jeunes cyclistes de.
Saint-Georges-Châtelaison traversaient V i hiers à vive allure. A l'angle des routes d'Argenton et de Saumur, l 'un deux, M. T.ibard, 23 ans, ne put tourner suffisamment court et alla heurter violemment une auto qui se dirigeait vers Doué-la-Fontaine.
Le choc fut si terrible que les passants crurent à l'éclatement des quatre pneus de la voiture. On s'empressa auprès du blessé qui gisait inanimé dans une mare de sang.
Le docteur Coudert le fit transporter à l'hôtel de la Boule d'Or et, après un examen et pansement, ayant conclu à une fracture du crâne compliquée de commo-iton cérébrale grave, i l ordonna de le transporter dans une clinique d'Angers.
Produits Mélasses PARIS, septembre.
Les 100 kil. départ non logé, par wagon de 5,000 kil.
Majoration de 2 fr. pour le livrante. Paille mélassée, 20 à 25 0/0 de sucre. . Fr. 42 Son mélasse, 25 à 30 0/0 de sucre, 30 0/0 de
son de blé, 20 0/0 succédanés 64 Avoine mélassée, 50 0/0 d'avoine, 15 0/0
de sucre 84 Arachide rufisque mélasse, 50 0/0 de tour
teau, 25 0/0 de sucre 88 Gluten de maïs mélasse, 50 0/0 tourteau,
15 0/0 de sucre . . . 8ti Cossettes de pommes mélassées, 30 à 35 0/0
de sucre . 54 ALIMENT ' MÉLASSE Y Sucrazote '» 28 à
35 0/0 de sucre 52 Rations composées.
Pour chevaux, aliment complet, 50 0/0 d'avoine, 12,5 0/0 de sucre Fr. 86
Pour vaches lait r e s, coneentré sec et aqueux. 105 Pour bœufs à l'engrais, concentré. . . . . 83 Pour moutons à l'engrais, coneentré. . . . 87 Pour porcs à l'engrais, concentré 97
l Farine mélassée pour veaux de boucherie. 120 1" Farine mélassée pour veaux d'élevage. . . 110
Provende mélassée p r volailles (Poultryne). 100 Provende mélassée pour lapins (Rabbifine). 95 Chènevis mélasse pour la Pêche. . . . . 200
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103 Di
manche et Fêtes seulem.
13 35 13 37 13 45 13 53 13 58 14 04 14 10 14 15 14 16 14 21 14 23 14 30 14 36 14 42
105(i) Samedi seuiemt
16 00 16 02 16 10 16 18 16 23 16 29 16 35 16 40 16 41 16 46 16 48 16 55 17 01 17 07
107
19 35 19 37 19 43 19 53 19 58 20 04 20 10 20 15! 20 16; 20 21 20 23 20 30 20 36 20 42
FONTEVRAULT A SAUMUR
STATIONS
Fontevrault.. .départ. Chaumont h. Montsoreau La Vignolle h, Turquant La Gabelle h. Parnay Souzay Dampierre Beaulieu h • Petit-Puy h. Saumur-Ville Saumur Croix-Verte.. Saumur P.-Oarrivée.
102
6 30 6 36 6 42 6 48 6 50
55 56 01 06 12 17 29 35 37
104 Samedi seuiemt
9 46 9 52 9 58
10 03 10 06 10 11 10 12 10 17 10 23 10 29 10 34 10 46 10 52 10 54
106 ,108 (1) Samedi
manche N'a pas lieu le
Samedi \ et Fêtes
11 30 11 36 i l 42' i l 48 11 50 H 55 11 56 12 01 12 06 12 12 12 17 12 29 12 35 12 37
18 00 18 06 18 12 18 18 18 20 18 25 18 26 18 31 18 36 18 42 18 47 18 59 19 05 19 07
Des arrêts facultatifs, à l'aller comme au retour, sont en outre prévus : rue Jules-Ferry, places Saint-Michel, du Bellay, Notre-Dame, château de Beaulieu, Dampierre rue de l'Eglise, Souzay
chapelle N.-Dame, château de Parnay, Val-Hullin, La Momenière, Les Roches. NAVETTE ENTRE SAUMUR P.-O. ET BAGNEUX
Saumur P.-O. Départ. 8â00 8 45 9 30 10 35 11 55 12 50 13 30 14 10 15 40 16 20 17 15 18 40 19 30
Place du Théâtre. 8 06 8 51 9 36 10 41 12 01 12 56 13 36 14 16 15 46 16 26 17 21 18 46 19 36
Pont-Fouchard. Octroi. 8 12 8 57 9 42 10 47 12 07 13 02 13 42 14 22 15 52 16 32 17 27 18 52 19 42
Bagneux. Arrivée. 8 13 8 58 9 43 10 48 12 08 13 03 13 43 14 23 15 53 16 33 17 28 18 53 19 43
Bagneux. Départ 8 24 9 05 10 00 11 00 12 20 13 05 13 50 14 30 16 00 16 38 17 35 19 00 19 50
Pont-Fouchard. Octroi. 8 25 9 06 10 01 11 01 12 21 13 06 13 51 14 31 16 01 16 39 17 36 19 01 19 51
Place du Théâtre. > 8 30 9 11 10 06 11 66 12 26 13 11 13 56 14 36 16 06 16 44 17 41 19 06 19 56
Saumur P.-O. Arrivée. 8 36 9 17 10 12 i l 12 12 32 13 17 14 02 14 42 16 12 16 50 17 47 19 12 20 02
Arrêts facultatifs : place du Roi-René, place de l'Ancienne Poste, place Maupassant, Champ-de-Foire. (1) Les trains 105 et 108 pourront être mis en marche, facultativement, les autres jours de la
semaine, en cas de nécessité du trafic.— Actuellement chaque JEUDI.
AUMOROIS H O R A I R E D E S C H E M I N S D E F E R
L I G N E D E L ' E T A T PARIS (Montparnasse) S A U M U R — B O R D E A U X
STATIONS
Paris.. Chartres Courtalain.. dép. Château-du-Loir . Château laValiière Noyant-Méon Linières-Bouton . Vernantes Biou : Vivy SAUMua(Ori.)arr.
— dép. Nantilly arr. SAUMUR (Etat)arr.
— dép. Nantilly arr.
— dép. Chacé-Varrains ..
tint-Cy i l . . . di_
Thouars arr — dép.
Airvault.... (gare) Parthenay Niort Saintes Bordeaux.... arr.
Brézé-Saint-Cyr.. Montreuil... dép.
785
5 35
6*40 49 01
21 31
8 01 8 08 7 40 7 46 8 10 8 15 8 22 8 49 9 15 9 27
10 07 10 43 12 00 14 30 16 50
747
5 26 7 30
10 06 10 38 11 05 11 13 11 24 11 34 l i 41 11 51 12 05 12 12
11 55 12 03 12 13 12 19 12 26 12 47 13 16 16 13 16 57 17 48 19 51 22 33 3 41
713
7 »> 8 50
10 38 13 59 14 37 15 16 15 25 15 37 15 49 15 57 16 09 16 30 16 38
787 E X P R .
16 39 16 45 16 53 17 50 18 22 2û 48 21 24 22 04 23 02
9 32 10 30 11 36 11 57 12 14
12 41 13 04
13 27 13 45 13 55
14 37 15 57 17 21 19 10
799 RAP.
9 15 10 40
12 29
13 27 13 29
14 04 14 14
14 56 15 57 17 21 19 10
779 (l)RAP
10 40 12 05
14 38 14 41
15 14 15 22
16 44 17 51 20 48
775
18 26 iS 32 18 47 18 53 19 01 20 19 20 39
789
12 44 15 25 17 00 19 30 20 00 20 26 20 35 20 45 20 55 21 03 21 13 21 25 21 32
21 33 21 39 21 46 22 01 22 29
791 RAP.
20 00 21 29 23 30
0 30 0 32
1 09 1 17
2 47 4 20 6 42
783 E X P R .
20 30 22 10 23 16 0 41
1 50 1 55
2 22 2 43
781 E X P R .
21 40 23 14
' i 17
2 26 2 31
3 15 3 25
'4 18 5 35 7 16 9 55
B O R D E A U X - S A U M U R — PARIS (Montparnasse) STATIONS
Bordeaux.. Saintes . . . Niort Parthenay. Airvault... Thouars a.
— dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantilly a.
— dép. SAUMUR (E)
— dép. Nantilly cl. SAUMUR (O)
— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant-M. Chât.-la-V. Chât.-du-L Courtalain Chartres .. Paris, arr.
784
5 30 6 04 6 17 6 26 6 31
33 39 55 06 14 26 36 47
8 15 9 20
l i 53 13 44 15 40
702
5 30 6 55 7 29 8 17 8 35 9 05 9 18 9 24 9 29 9 30 9 35
u.m = c M
r e 5
728
10 .. 10 40 10 53 10 59 11 04 11 15 11 20
l i 07 11 14 11 23 11 33 11 41 11 52 12 02 12 13 12 46 14 06 17 23 19 11 21 45
798 RAP
8 05 10 04 11 39 12 26
13 03 13 15
13 49 13 51
14 55
17 00 15 20
786 EXPR.
13 54 14 13
14 33 14 40
15 11 15 28 15 52 17 12 18 32 20 »
788
4 45 9 08
14 44 16 05 16 41 17 21 17 50 18 26 18 39 18 48 18 52
18 26 19 05 19 12 19 30 19 42 19 51 20 H 20 24 20 40 21 19 21 53
778 RAP.
7 00 9 45
10 57
12 14 12 24
12 55 12 57
15 43 17 02
768 710 9 45
16 40 20 20 21 53 22 24 23 00
20 22 20 35 20 42 20 46 20 47 20 52
2772 Ornes o
21 31 22 18
22 40
770 E X P R .
0 01 0 21
0 41 0 46
1 55 3 29 4 45 6 25
780 K X P R .
18 45 21 19 22 51 23 49
0 34 0 44
1 25 1 28
2 51 4 08 5 12 6 45
782 RAP.
18 45 21 19 23 51
2 15 2 21
3 39 'è 05 8 00
CHEMIN DE EER D'ORLÉANS Facilités pour la livraison à domicile
des bagages dans Paris
Les voyageurs désireux de faire livrer leurs bagages à domicile dans Paris sont invités, dans leur intérêt, et en vue de faciliter la remise rapide des dits bagages, à le faire connaître dès la gare de départ.
A l'arrivée, ils présentent leur bulletin à un bureau spécial installé dans la salle des bagages des gares du Quai d'Orsay ou d'Austerlilz en remettant leur commande de livraison et, le cas échéant, leurs clefs s'ils ne veulent point assister, eux-mêmes à la visite de l'Octroi.
Ils peuvent ainsi gagner ensuite leur domicile débarrassés de tout souci.
L I G N E D ' O R L É A N S P A R I S — T O U R S — S A U M U R - A N G E R S N A N T E S
S T A T I O N S
Paris (Orsay) dép. Tours dép. Langeais LaChapelle-s.-Loire Port-Boulet Varennes Saumur arr.
— dép. St-Mai tin-de-la-I'l. St-Clément Les Rosiers La Ménitré St-Mathurin Angers arr. Nantes arr.
141
21 05 1 l i
2 15 2 20
3 04 4 34
E A
21 05 1 34 2 18
2 4 0
2 56 3 00
145 DIR'
22 58 5 23 5 50
6 12
3 21 3 44 5 20
6 28 6 33
7 17 9 10
3307 O M N ,
6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 10 9 38
13 41
101 E X P R .
7 10 11 46 12 11
12 32
12 48 12 51
13 11
13 34 15 05
3319 O M N .
13 00 13 40 14 01 14 12 14 22 14 33 14 43 14 54 15 00 15 07 15 17 15 24 15 52 20 55
13 22 13 27
14 03 15 23
105 Rapide
9 35 12 36
13 42 13 45
14 19 15 34
3325
12 » 16 30 17 12 17 33 17 45 17 55 18 06 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33
121 E X P R .
14 30 18 15
19 24 19 26
20 02 21 24
3331 O M N .
14 30 19 28 20 08 20 29 20 41 20 51 21 02 21 24 21 35 21 41 21 48 21 58 22 05 22 35
135 Rapide 20 25 23 38
0 51 0 54
1 30 2 53
N A N T E S A N G E R S — S A U M U R T O U R S P A R I S
STATIONS
Nantes., dép. Angers, .dép. St-Mathurin . La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. SI- Martin . . . Saumur. arr.
— dép. Varennes Port-Boulet.. La Chapelle.. Langeais Tours... arr. Paris (Orsay).
3308 O M N .
5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28
8 30 12 25
120 E X P R .
6 00 7 21
7 56 7 57
9 08 12 25
122 E X P R .
8 36 9 54
10 29 10 31
11 47 15 40
3316
10 37 11 06 11 14 11 24 11 31 11 37 11 48 11 57 12 09 12 25 12 34 13 02 13 40 17 40
3320 O M N .
9 40 14 20 14 47 14 55 15 05 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16 50 17 30 21 50
102 E X P R .
12 11 13 33
14 08 14 11
15 05 19 19
110 E X P R .
14 51 16 26
16 49
17 09 17 11
17 28 17 51 18 17 22 41
106 (2)RAP
16 50 18 05
18 37 18 39
19 48 22 58
3334 O M N .
16 57 19 38 20 06 20 13 20 22 20 33 20 39 20 50 21 01 21 13 21 32 21 41 22 10 22 48
5 38
O A
22 13 23 40 0 03
0 23 0 26
0 45 1 10 1 36 6 50
142
22 49 0 13
0 52 0 54
1 53 6 50
136 Rapide
0 28 1 47
2 22 2 25
3 37 7 10
S A U M U R P O R T - B O U L E T C H I N O N A N G E R S — D O U E — M O N T R E U I L POITIERS
STATIONS 1803 SaumurOrl. Port-Boulet Avoine Chinon..
1809
I
6 48\'eJeudi 7 16i 9 08 7 27i 9 19 7 38 9 33
1807 15 43
11 25! 16 29 11 35 16 55 11 49 17 12
STATIONS Chinon Avoine Port- Boulet SaumurOrl.
1802 4836 1810 09! 13 02| 20 03 28j 13 36; 20 18
7 56 S 17
14 12 14 33
20 41 21 02
LeJeudA 1812 | STATIONS 15 258 15 39|AngersSt-L. 17 45 18 06
S A U M U R — B O U R G U E I L
STATIONS
SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueil..
6 48 8 17 8 26
mardi
12 41 12 50
15 43 16 30 16 39
STATIONS
Bourgueil .. Port-Boulet SaumurOrl.
(A)
6 50 7 56 8 17
11 04 12 32 12 48
(B)
15 11 17 45 18 06
Martigné Doué-la-F"*. les Verchers leVaudelnay Montreuil a.
E - * Loudun Moncontour Poitiers
(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi.
1855 1857
6 7 401
8 00 8 07 8 14 8 25
8 42 9 35
10 03 11 31
11 » 12 21 12 46 12 56 13 03 13 14
13 37 14 33 15 03 16 30
1863 E X P R .
1G 01 17 03 17 19
17 28 17 36 OMN. 17 54 18 57 19 32 21 10
1865
17 30 19 04 19 40 19 48 19 55 20 07
20 19
STATIONS
Poitiers Moncontour Loudun . . . . Montreuil a.
— d. leVaudelnay les Verchers Doué-la-F1":. Martigné... Angers St-L.
1854 M . V .
6 15 6 29 6 40 6 48 7 12 8 44
1852
6 30 8 04 8 43 9 20
EXPR. 9 30 9 39
'9 51 10 07 11 07
1856
10 40 12 29 13 22 14 02 M . V . 14 24 14 36 14 45 14 54 15 12 16 34
1868
S A U M U R A L A F L E C H E
16 45 18 211 19 16| 19 51
20 16 20 29 20 39 20 49 21 12 22 28
(I) Le train 779 n'a pas lieu les dimanches G, 13, 20, 27 septembre et 4 octobre.
La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.
A moins d'indication contraire, les heures indiquées sont toujours les heures de départ.
(2) Le train 106 a lieu du 29 juillet au 6 septembre inclus, le 13 septembre, et du 20 septembre-au 4 octobre inclus.
Saumur dép. Vivy Longue Les Hayes.. Brion Jum'<» Chartrené .. Baugé Clefs. La Flèche...
14 49 15 00 15 12 15 20. 15 26 15 321 15 43 15 59 16 11
21 07 21 18 21 29 21 36 21 41 21 46 21 57 22 12 22 24
L A F L È C H E A S A U M U R
La Flèche d. Clefs Baugé Chartrené .. Brion ,Ium'8S
Les Hayes.. Longue Vivy. Saumur arr.
6 28 6 42 6 58 7 05 7 11 7 15 7 23 7 34 î 44
11 iO 11 24 11 40 11 47 11 53 11 57 12 06 12 19 12 29
17 26 17 41 18 02 18 09 18 20 18 24 18 39 18 50 19 01
CHEMIN DE FER DEPARTEMENTAL Trains de Saumur à Cholet
STATIONS E T H A L T E S
Saumur E.dép Nantilly (h) ar Chacé . Munet (halte) Coudray-Mac. Courchamps. Monfort-Cizay Douces (halte), Doué-la-Font
— dèp Baugé-l-Fours Lea Verchers Ligné (halte) Nueil . . . Passavant. . Cléré. . . Les Cerqueux Vihiers. . •
• - dép St-Hilaire|hal)| Coron. Veiins . . La Poterie . Nuaillé CHOLET ar
O M N I B U S - M I X T U Q O O Ï I D I W I I
. i" et l" clane
7 » 7 oe
10
13 il 3 2 41 4» 55
S i:> 8 24 8 34 8 43 8 (4 8 19 9 10 9 1» 9 34 9 50 S 57
le 11 10 35 10 41 10 55 «1 10
8 31 8 44
18 30 16 36 K 40 16 43 16 5! 17 2 17 11 17 >8 17 18 17 45 17 54 18 01 -8 11 18 13 lt 98 18 39 18 4: 19 3 19 10 19 27 i » 5, 10 ! !0 15 10 !5 16 40
Trains d* Cholet à Saumur
STATIONS E T H A L T E S
CHOLET Nuaillé
dép
La Poterie Vezins Coron St Hilaire n) Vihiers. . . ' .
— dép. Les Cerqueux Cléré . . . . Passavant (h) Nueil . . . . Ligné (halte) . Les Verchers. Baugè-l-Foura Doué-la-F. ar.
- dép. Douces (halte) Mopvmrt Cizay Courunamps . Coudray-Mac. Munet (halte) Chacé . . . , . Nantilly (h.a . Saumnr.K-ar.
O H M I B U S - M I X T I I Q U M I I I M I
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Samedis, jour de marché à Saumur. is ) § Y i E ' b nostBfrîAialEfth l^unns-kf Jasït Saumur-Etat Départ : 18 b. 4o
Doué-la-Fontaine . . . . . . Arrivée : 19 h. 3 9
Le Gérant : P. RICHOU. Saumur, — Imp. Girouard & Richou.
Yu par nous, Maire de Saumur, pour légal isat ion de la signature du Gérant, Bôtel-de-VilLo Saumur* la jjl L B M A I R ^
Certifié par l'Imprimeur louijij/néj ob . M B *