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81 me Année— N° 26 ABONNEMENTS Trois Mo ; s. . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . . 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne. 1 fr. Réclames 1.20 Faits locaux 1.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & L E SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR *-rr«n»jÉii::iXtui> Mercredi 1 er Avril 1925 LE NUMÉRO 10 C Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. Le Gouvernement des Banquiers Si M. Herriot, dans un mouve- ment de très basse éloquence, a lancé contre le catholicisme l'in- jure du « christianisme des ban- quiers », c'était, comme la femme coupable, pour donner le change. Il comptait masquer le fait qu'il est, de tous les présidents du Conseil que la France a subis, celui qui s'est placé dans la plus grande servitude à l'égard des banquiers. En 1830, au moment des Trois Glorieuses, Laffitte s'écriait : o Et maintenant, le gouvernement des banquiers commence! » En 1925, le gouvernement des banquiers est complètement installé. Le gouvernement des parlis est une façade, une apparence, une illu- sion. La réalité, c'est le gouver- nement des financiers, et parti- culièremeut des financiers inter- nationaux. Ces grands banquiers, vivant dans le maniement de l'or, croient que tout s'achète ; que l'argent est lait pour commander, comme cela se passe dans Jes sociétés qu'ils contrôlent. Ils regardent l'État comme une société ano- nyme dont on prend le comman- dement en lui fournissant des capitaux. C'est ainsi qu'ils sont amenés à se cioire les hommes d'État les plus qualifiés. Et ils ont tenté, après la guerre, selon la définition de M.Jacques Bain ville, de fonder le gouvernement du monde par les banquiers. Du coup, le gouvernement des peuples a été entièrement détra- qué , car l'énorme erreur des banquiers, c'est de ne voir, dans les nations, que des sociétés ano- nymes à renflouer, et non des nations victorieuses ou vaincues, les unes voulant le iruit de la victoire, les autres devant subir les conséquences de la défaite. Les banquiers ont fait Ja poli- tique de l'argent. C'est exacte- ment celle qui ne produit rien. L'homme n'agit, ne produit, ne consent de sacrifices que sous le commandement d'une idée. Victorieux, son redressement fi- nancier ne peut venir que de la politique de la victoire qui lui Directeur: A. GIROUARD Téléphone 1-95 fait consentir les sacrifices néces- saires au nom de la victoire, afin que l'État qu'il a sauvé demeure dans la Grandeur. Vaincu, il n'a- gira que sous le commandement d'une politique de récupération de la grandeur perdue. En d'autres termes, des com- battants qui ont tout sacrifié pour la victoire, sont prêts à beaucoup de sacrifices si l'État représente l'honneur et la gloire du combat- tant. Ils se dérobent si l'État re- présente les banquiers et l'enri- chissement des banquiers. C'est la raison pour laquelle les finan- ces de la France sont dans une situation catastrophique depuis qu'elles sont sous le contrôle des banquiers. M. Herriot, qui n'a pas fait la guerre, est entré dans les vues des banquiers. S'il avait combat- tu, il aura su que jamais l'on ne gagne la victoire et la paix si l'on confie la direction des opérations à l'intendance pour la raison qu'elle nourrit la troupe. Lorsque l'on oublie cette vérité, bonne pour la guerre et la paix, on met une nation dans le plus grand désordre, car presque tous les citoyens se révoltent contre le gouvernement de l'argent, comme les combattants se révol- teraient contre le gouvernement de l'intendance. Les uns vont à la horde, les autres aux légions. L'ordre et la prospérité renaissent lorsque le commandement re- vient à l'esprit du combattant, créateur de la paix , et que le banquier consent, comme l'in- tendance , à servir au lieu de commander. Georges VALOIS. Censureurs & Censurés Vers la fin et au lendemain de la guerre, M .Herriot affectait un certain libéralisme. L'emprise maçonnique était incomplète sur lui. Il n'était pas encore le plat valet des lo- ges qu'il est devenu par la suite. Dans ses conférences pour jeunes filles à l'Université dos Annales, il voulait quo les promesses faites aux Alsaciens : Lorrains fussent tenues, que leurs traditions fussent respectées et que nos provinces recouvrées no devinssent plus l'enjeu dos partis. Maintenant qu'il est le fondé de pouvoir de la ruo Cadet et d'une certaine finance cosmopolite, il brime indifféremment tous les catholiques, et l'école interconfession- nelle qu'il institue dans certaines villes d'Alsace est, de l'aveu de ses amis, une sim- ple étape vers la laïcité totale, c'est-à-dire vers l'école sans Dieu, dont les Alsaciens' ont horreur. Un socialiste, nommé Maës, ayant à la Chambre, accusé un représentant de l'Al- sace, coupable à ses yeux de défendre ses mandants, do n'être pas Français, cette in- jure grave n'a pas été relevée par le prési- dent Painlevé qui réserve ses foudres ré- glementaires pour les seuls membres de l'opposition qui n'ont pas voté pour lui. Un qui n'a été l'objet d'aucune espèce de clémence ,c'est M . Poitou-Duplessy qui, in- digné par l'hypocrisie sectaire de M. Her- riot et do sa majorité, leur lança cette verte apostrophe qui les englobait dans la même et juste réprobation : « Ramassis de tartu- fuges ! » Cela est irrémissible: M. Poitou-Duplessy est demeuré censuré par le règlement de la Chambre. Mais devant le pays, les vrais censurés sont ces deux fantoches malfai- sants et sinistres : Herriot et Painlevé ! NOUVELLES EXPRESS Depuis la rentrée de M. de Fleuriau à Londres, les échanges du vues se pour- suivent entre l'ambassade de France et le Foreign Office Selon toutes probabilités, M. de Fleuriau aura aujourd'hui une entrevue avec M. Austen Chamberlain, télégraphiait-on hier de Londres. Les étudiants en droit de Paris, jugeant déplorable la nomination à la chaire de droit international public, de M. le chef de cabinet du ministre du Travail et per- suadés que l'entrée de la police dans la Faculté, samedi dernier, avait amené les plus regrettables incidents, sans permettre à M. Scelle de faire son cours, remercient M. le Doyen Barthélémy de sa très bien- veillante attitude à leur égard, protestent contre l'injustice de la mesure qui le frappe et l'assurent de leur respectueux dévouement. M. Paul-Boncour, délégué de la France à la Société des Nations, va se rendre en Pologne. Il prononcera un discours le 6 avril à Varsovie. A la Chambre, le président du Conseil s'est expliqué sur le régime administratif de l'Alsace-Lorraine. A la même séance, hier, l'interpellation de M. Ybarnegaray sur les incidents de la Faculté de Droit a donné lieu à de violents incidents. Le matin , la Chambre avait commencé la discussion du projet sur le droit de vote des femmes. Hier se sont ouvert, devant le Conseil de guerre du 5 e corps, à Orléans, les dé- bats du procès du capitaine Sadoul, con- damné à mort par coutumace 8 novem- bre 1919 pour intelligence avec l'ennemi et provocation de militaires à la désobéis- sance. Un arrêté de M. Raynaldy, rendu sur la proposition de M. Ferdinand David, commissaire général de l'Exposition na- tionale des Arts décoratifs, fixe au mer- credi 29 avril l'ouverture de cette Expo- sition. La cérémonie solennelle d'inaugu- ration aura lieu la veille au Grand-Palais, sous la présidence de M. Doumergue, président de la République En Allemagne, on croit que les partis de droite substitueraient à M. Jarres, précédemment favori, M. Gessler, ministre de la Reichswehr. -0-0- Pour les Elections Btanicipales 'iv.V.rf ,ï> 1V.0 lOÎTWÏt .VT I V Verra-t-on, le 3 mai, les socialistes s'allier aux communistes i 1 La campagne électorale municipale s'est ouverte à Paris par une bagarre entre socia- listes et communistes, et M. Léon Blum, fiè- rement arbore dans les couloirs de la Cham- bre comme un prince du Sang qui aurait souffert pour son roi, l'égratignure de Mos- i$£IJHUIILIIIVU Ivlll Iwtl vJt f y Mais voici déjà que les communistes, sans faire amende honorable, s'effforcent d'atté- nuer leur cas. « Il faut s'expliquer », di- sent-ils. Et ils s'expliquent en effet. La bagarre de Charonne ? — Bah, elle prouve simplement que les réunions publi- ques, à Paris et ailleurs, sont parfois tu- multueuses. Elles le sont même à la Cham- bre, comme on sait, où les socialistes de M. Herriot se jettent à tout propos et hors pro- pos sur leurs adversaires. Ils poussent jus- qu'aux coups de poing la politique de sou- tien. Un jour viendra, expliquent encore les communistes, peut-être s'échangeront entre les frères ennemis des projectiles plus dangereux que ceux de la réunion de Cha- ronne. Mais pour le moment il ne s'agit pas de cela. Au contraire. Ce qu'il faut c'est l'union contre l'adversaire commun. Plus de violences contre les socialistes. Le Parti de Moscou les déconseille formelle- ment à tous ses membres. Il va plus loin ce parti communiste qui prétendait s'opposer aussi bien au Bloc des Gauches qu'au Bloc National : il ordonne dès à présent à ses candidats de <c Concen- trer aux seconds tours tous leurs efforts contre la réaction fasciste ». Que veut dire cela, sinon que le parti communiste se prépare à entrer dans la majorité de M .Herriot ? Certes, il prétend demeurer, malgré tout, dans l'opposition, dans une « opposition irréductible ». Avec vigilance, il reste le gardien de la flamme révolutionnaire; mais, puisque le chef du Gouvernement porte lui- même quelques étincelles de cette flamme, il ne faut point l'abattre, il convient de le ménager. Aussi, les communistes volent-ils son secours aussitôt qu'ils le sentent me- nacé. Et le Cartel se sent menacé en effet. Les désillusions du pays peuvent en mai se ma- nifester durement aux élections municipa- les. On annonce bien que d'ici quinze jours le pain diminuera de prix, et cette baisse possible d'un sou ou de deux sera procla- mée sans doute comme une grande victoire cartelliste. Mais tout de même ça ne suf- fira pas pour désarmer les mécontents.' Lés luttes religieuses, provoquées par des rodo- montades des Homais cartellistes jointes aux paroles sacrilèges prononcées à l'égard des provinces recouvrées, les faveurs conti- nuelles et invraisemblables données à des hommes qui furent, les années tragiques, les animateurs de la défaite, tout cet en- semble lamentable de vilenies, a irrité la France — qui n'est plus la France d'avant- guerre. i !Hnp Lo danger du coup de balai est là, pres- sant. Aussitôt les communistes se prépa- rent à venir renforcer les troupes gouver- nementales, à ajouter leur fanion rouge au drapeau défraîchi du socialisme. <t Contre le fascisme ». Car vous pensez bien qu'il y a un « fascisme ». On ne cite- rait pas cependant une seule réunion publi- que des communistes, des socialistes ou du Cartel qui ait été troublée jusqu'à présent par leurs adversaires. Par contre, hélas ! l'exemple de Marseille démontre que l'atta- que est venue de la gauche. Qu'importe 1 le « fascisme » est un prétexte excellent pour cimenter l'union des révolutionnaires de Moscou qui, par un illogisme déconcer- tant revendiquent le monopole de la violen- ce, ne laissent à leurs adversaires que la droit de subir les coups — et des hommes du Cartel. Il n'est pas impossible d'ailleurs que ces derniers se sentent un peu gênés aux en- tournures en voyant arriver à leurs secours les « centuries rouges ». Une fois dans la place .Les communistes prétendront vite commander. Et puis certains « bourgeois » radicaux certains banquiers aussi, car i l y en a dans le Cartel des Gauches — peu- vent être effrayés. On repoussera donc sans doute (( le front unique » offert des bolche- vistes. Mais soyez tranquille, on acceptera leurs voix au second tour avec reconnais- sance. Le et symbole » de' la manifestation Jaurès — où la Révolution formait l'arrière- garde du cortège officiel n'est donc pas vain. Les communistes appartiennent à la familles. Ils restent dans l'opposition, na- turellement, mais atténuée, doucereuse, cel- le dont tout gouvernement a besoin, l'oppo- sition de Sa Majesté le Cartel des Gauches. Remy ROURE. Le Cartel de la vie chère. ., Le Cartel des Gauches a triomphé le n mai en promettant la vie à bon marché. Mais avec le ministère Herriot la vie devient chaque jour plus chère. L'électeur se laissera-t-il tromper davan- tage ? A toute occasion, à toute élection il ne doit plus y avoir qu'un mot d'ordi-e : A bas le Kartel de la vie chère 1 Ce qui augmente : le banditisme la méfiance le malaise Ce qui diminue la sécurité le crédit l'ordre intérieur les impôts le prix de la vie le chômage la confiance la production la paix publique Le règne du Cartel produit ses fruits ! INFORMATIONS LE COURS DES CHANGES Après Clôture La livre sterling valait , 90. i5 Le dollar valait ...... .. ...... , 18.79 ' §88 RÉFORMÉS FINANCIÈRES Au début de la séance de lundi M. Emile Sari a déposé sur le bureau du Sénat une proposition de loi tendant à la réforme des iinances des départements et des communes Le principal fictif des quatre vieilles contributions servant .. actn '.'itvwnt : -dans ce projet par le principal réel des imjiAls rèdulaires d'Etat. D'autre part f ce projet prévoit un certain nombre de taxes facultatives et variées s'a- daptant aux besoins et aux ressources de toutes les catégories de collectivités; ces taxes entreraient en vigueur par simple dé- libération des Conseils généraux et, des Con- seils municipaux après approbation parle- mentaire. « IL FAUT QUE LA FRANCE SE SAUVE ELLE-MÊME ri Dimanclie à Blois un banquet a été o/» fort sous la présidence de M. Bonnefous, député do Seine-et-Oise. .... r atxtrf & oF> llflvfi fl 9up J)inrtitti >! ' M. Bonnefous a prononcé un discours po- litique, dans lequel it a opposé à la situa- tion de la France au n mai, sa situation actuelle au point de vue militaire et finan- cier. Il a ensuite blâmé la rupture avec le Vatican et condamné la politique extérieure suivie par le Gouvernement. L'orateur a terminé en invitant .-lés .élec- teurs à choisir à l'occasion des prochaines élections municipales, entre le cartel de rmlù (i «»«r.:>i.VT*ïi:>JI .3IOV1D - "SKI '.''J Ilq l'ordre et le cartel du désordre. H faut, dit-il, que la Fronce se ressaisisse et se sauve elle-même.

Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · En 1830 au, moment de Trois s Glorieuses, Laffitte s'écriai : o Et t maintenant, le gouvernement des banquiers

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Page 1: Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · En 1830 au, moment de Trois s Glorieuses, Laffitte s'écriai : o Et t maintenant, le gouvernement des banquiers

81me Année— N° 26

ABONNEMENTS

Trois Mo;s. . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . . 10 fr.

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1 fr. Réclames — 1.20 Faits locaux — 1.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers

— F O N D E E N 1841 —

P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR

*-rr«n»jÉii::iXtui>

Mercredi 1er Avril 1925

LE NUMÉRO

1 0 C Les Abonnements sont payables d'a­

vance et l'acceptation de trois nu­méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

Le Gouvernement des Banquiers

Si M. Herriot, dans un mouve­ment de très basse éloquence, a lancé contre le catholicisme l ' in­jure du « christianisme des ban­quiers », c'était, comme la femme coupable, pour donner le change. Il comptait masquer le fait qu'i l est, de tous les présidents du Conseil que la France a subis, celui qui s'est placé dans la plus grande servitude à l'égard des banquiers.

En 1830, au moment des Trois Glorieuses, Laffitte s'écriait : o Et maintenant, le gouvernement des banquiers commence! » En 1925, le gouvernement des banquiers est complètement installé. Le gouvernement des parlis est une façade, une apparence, une i l lu ­sion. La réalité, c'est le gouver­nement des financiers, et parti-culièremeut des financiers inter­nationaux.

Ces grands banquiers, vivant dans le maniement de l'or, croient que tout s'achète ; que l'argent est lait pour commander, comme cela se passe dans Jes sociétés qu'ils contrôlent. Ils regardent l'État comme une société ano­nyme dont on prend le comman­dement en lui fournissant des capitaux. C'est ainsi qu'ils sont amenés à se cioire les hommes d'État les plus qualifiés. Et ils ont tenté, après la guerre, selon la définition de M.Jacques Bain ville, de fonder le gouvernement du monde par les banquiers.

Du coup, le gouvernement des peuples a été entièrement détra­qué , car l 'énorme erreur des banquiers, c'est de ne voir, dans les nations, que des sociétés ano­nymes à renflouer, et non des nations victorieuses ou vaincues, les unes voulant le iruit de la victoire, les autres devant subir les conséquences de la défaite.

Les banquiers ont fait Ja poli­tique de l'argent. C'est exacte­ment celle qui ne produit rien.

L'homme n'agit, ne produit, ne consent de sacrifices que sous le commandement d'une idée. Victorieux, son redressement fi­nancier ne peut venir que de la politique de la victoire qui lui

Directeur: A. GIROUARD T é l é p h o n e 1-95

fait consentir les sacrifices néces­saires au nom de la victoire, afin que l'État qu'il a sauvé demeure dans la Grandeur. Vaincu, i l n'a­gira que sous le commandement d'une politique de récupération de la grandeur perdue.

En d'autres termes, des com­battants qui ont tout sacrifié pour la victoire, sont prêts à beaucoup de sacrifices si l'État représente l'honneur et la gloire du combat­tant. Ils se dérobent si l'État re­présente les banquiers et l'enri­chissement des banquiers. C'est la raison pour laquelle les finan­ces de la France sont dans une situation catastrophique depuis qu'elles sont sous le contrôle des banquiers.

M. Herriot, qui n'a pas fait la guerre, est entré dans les vues des banquiers. S'il avait combat­tu, i l aura su que jamais l'on ne gagne la victoire et la paix si l'on confie la direction des opérations à l'intendance pour la raison qu'elle nourrit la troupe.

Lorsque l'on oublie cette vérité, bonne pour la guerre et la paix, on met une nation dans le plus grand désordre, car presque tous les citoyens se révoltent contre le gouvernement de l'argent, comme les combattants se révol­teraient contre le gouvernement de l'intendance. Les uns vont à la horde, les autres aux légions. L'ordre et la prospérité renaissent lorsque le commandement re­vient à l'esprit du combattant, créateur de la paix , et que le banquier consent, comme l ' in­tendance , à servir au lieu de commander.

Georges VALOIS.

Censureurs & Censurés Vers la fin et au lendemain de la guerre,

M .Herriot affectait un certain libéralisme. L'emprise maçonnique était incomplète sur lu i . Il n'était pas encore le plat valet des lo­ges qu'il est devenu par la suite.

Dans ses conférences pour jeunes filles à l'Université dos Annales, i l voulait quo les promesses faites aux Alsaciens :Lorrains fussent tenues, que leurs traditions fussent respectées et que nos provinces recouvrées no devinssent plus l'enjeu dos partis.

Maintenant qu'il est le fondé de pouvoir de la ruo Cadet et d'une certaine finance cosmopolite, i l brime indifféremment tous les catholiques, et l'école interconfession­nelle qu'il institue dans certaines villes d'Alsace est, de l'aveu de ses amis, une sim­ple étape vers la laïcité totale, c'est-à-dire vers l'école sans Dieu, dont les Alsaciens' ont horreur.

Un socialiste, nommé Maës, ayant à la Chambre, accusé un représentant de l ' A l ­sace, coupable à ses yeux de défendre ses

mandants, do n'être pas Français, cette in­jure grave n'a pas été relevée par le prési­dent Painlevé qui réserve ses foudres ré­glementaires pour les seuls membres de l'opposition qui n'ont pas voté pour lu i .

Un qui n'a été l'objet d'aucune espèce de clémence ,c'est M. Poitou-Duplessy qui, in­digné par l'hypocrisie sectaire de M. Her­riot et do sa majorité, leur lança cette verte apostrophe qui les englobait dans la même et juste réprobation : « Ramassis de tartu-fuges ! »

Cela est irrémissible: M. Poitou-Duplessy est demeuré censuré par le règlement de la Chambre. Mais devant le pays, les vrais censurés sont ces deux fantoches malfai­sants et sinistres : Herriot et Painlevé !

NOUVELLES

EXPRESS

Depuis la rentrée de M. de Fleuriau à Londres, les échanges du vues se pour­suivent entre l'ambassade de France et le Foreign Office Selon toutes probabilités, M. de Fleuriau aura aujourd'hui une entrevue avec M. Austen Chamberlain, télégraphiait-on hier de Londres.

Les étudiants en droit de Paris, jugeant déplorable la nomination à la chaire de droit international public, de M. le chef de cabinet du ministre du Travail et per­suadés que l'entrée de la police dans la Faculté, samedi dernier, avait amené les plus regrettables incidents, sans permettre à M. Scelle de faire son cours, remercient M. le Doyen Barthélémy de sa très bien­veillante attitude à leur égard, protestent contre l'injustice de la mesure qui le frappe et l'assurent de leur respectueux dévouement.

M. Paul-Boncour, délégué de la France à la Société des Nations, va se rendre en Pologne. Il prononcera un discours le 6 avril à Varsovie.

A la Chambre, le président du Conseil s'est expliqué sur le régime administratif de l'Alsace-Lorraine. A la même séance, hier, l'interpellation de M. Ybarnegaray sur les incidents de la Faculté de Droit a donné lieu à de violents incidents. Le matin , la Chambre avait commencé la discussion du projet sur le droit de vote des femmes.

Hier se sont ouvert, devant le Conseil de guerre du 5e corps, à Orléans, les dé­bats du procès du capitaine Sadoul, con­damné à mort par coutumace 8 novem­bre 1919 pour intelligence avec l'ennemi et provocation de militaires à la désobéis­sance.

Un arrêté de M. Raynaldy, rendu sur la proposition de M. Ferdinand David, commissaire général de l'Exposition na­tionale des Arts décoratifs, fixe au mer­credi 29 avril l'ouverture de cette Expo­sition. La cérémonie solennelle d'inaugu­ration aura lieu la veille au Grand-Palais, sous la présidence de M. Doumergue, président de la République

En Allemagne, on croit que les partis de droite substitueraient à M. Jarres, précédemment favori, M. Gessler, ministre de la Reichswehr.

-0-0-

Pour les Elections Btanicipales 'iv.V.rf ,ï> 1V.0 l O Î T W Ï t .VT I V

Verra-t-on, le 3 mai, les socialistes s'allier aux communistes i 1

La campagne électorale municipale s'est ouverte à Paris par une bagarre entre socia­listes et communistes, et M. Léon Blum, fiè­rement arbore dans les couloirs de la Cham­bre comme un prince du Sang qui aurait souffert pour son roi, l 'égratignure de Mos-i$£IJHUIILIIIVU Iv l l l Iwtl vJt f y

Mais voici déjà que les communistes, sans faire amende honorable, s'effforcent d'atté­nuer leur cas. « Il faut s'expliquer », di­sent-ils. Et ils s'expliquent en effet.

La bagarre de Charonne ? — Bah, elle prouve simplement que les réunions publi­ques, à Paris et ailleurs, sont parfois tu­multueuses. Elles le sont même à la Cham­bre, comme on sait, où les socialistes de M. Herriot se jettent à tout propos et hors pro­pos sur leurs adversaires. Ils poussent jus­qu'aux coups de poing la politique de sou­tien.

Un jour viendra, expliquent encore les communistes, où peut-être s'échangeront entre les frères ennemis des projectiles plus dangereux que ceux de la réunion de Cha­ronne. Mais pour le moment i l ne s'agit pas de cela. Au contraire. Ce qu'i l faut c'est l'union contre l'adversaire commun.

Plus de violences contre les socialistes. Le Parti de Moscou les déconseille formelle­ment à tous ses membres.

Il va plus loin ce parti communiste qui prétendait s'opposer aussi bien au Bloc des Gauches qu'au Bloc National : i l ordonne dès à présent à ses candidats de <c Concen­trer aux seconds tours tous leurs efforts contre la réaction fasciste ».

Que veut dire cela, sinon que le parti communiste se prépare à entrer dans la majorité de M .Herriot ?

Certes, i l prétend demeurer, malgré tout, dans l'opposition, dans une « opposition irréductible ». Avec vigilance, i l reste le gardien de la flamme révolutionnaire; mais, puisque le chef du Gouvernement porte lui-même quelques étincelles de cette flamme, i l ne faut point l'abattre, i l convient de le ménager. Aussi, les communistes volent-ils

son secours aussitôt qu'ils le sentent me­nacé.

Et le Cartel se sent menacé en effet. Les désillusions du pays peuvent en mai se ma­nifester durement aux élections municipa­les. On annonce bien que d'ici quinze jours le pain diminuera de prix, et cette baisse possible d'un sou ou de deux sera procla­mée sans doute comme une grande victoire cartelliste. Mais tout de même ça ne suf­fira pas pour désarmer les mécontents.' Lés luttes religieuses, provoquées par des rodo­montades des Homais cartellistes jointes aux paroles sacrilèges prononcées à l'égard des provinces recouvrées, les faveurs conti­nuelles et invraisemblables données à des hommes qui furent, les années tragiques, les animateurs de la défaite, tout cet en­semble lamentable de vilenies, a irrité la France — qui n'est plus la France d'avant-guerre. i ! H n p

Lo danger du coup de balai est là, pres-sant. Aussitôt les communistes se prépa­rent à venir renforcer les troupes gouver­nementales, à ajouter leur fanion rouge au drapeau défraîchi du socialisme.

<t Contre le fascisme ». Car vous pensez bien qu'il y a un « fascisme ». On ne cite­rait pas cependant une seule réunion publi­que des communistes, des socialistes ou du Cartel qui ait été troublée jusqu'à présent par leurs adversaires. Par contre, hélas ! l'exemple de Marseille démontre que l'atta­que est venue de la gauche. Qu'importe 1 le « fascisme » est un prétexte excellent pour cimenter l 'union des révolutionnaires de Moscou — qui, par un illogisme déconcer­tant revendiquent le monopole de la violen­

ce, ne laissent à leurs adversaires que la droit de subir les coups — et des hommes du Cartel.

Il n'est pas impossible d'ailleurs que ces derniers se sentent un peu gênés aux en­tournures en voyant arriver à leurs secours les « centuries rouges ». Une fois dans la place .Les communistes prétendront vite commander. Et puis certains « bourgeois » radicaux — certains banquiers aussi, car i l y en a dans le Cartel des Gauches — peu­vent être effrayés. On repoussera donc sans doute (( le front unique » offert des bolche­vistes. Mais soyez tranquille, on acceptera leurs voix au second tour avec reconnais­sance. Le et symbole » de' la manifestation Jaurès — où la Révolution formait l'arrière-garde du cortège officiel — n'est donc pas vain. Les communistes appartiennent à la familles. Ils restent dans l'opposition, na­turellement, mais atténuée, doucereuse, cel­le dont tout gouvernement a besoin, l'oppo­sition de Sa Majesté le Cartel des Gauches.

Remy ROURE.

Le Cartel de la vie chère. ., Le Cartel des Gauches a triomphé le n

mai en promettant la vie à bon marché. Mais avec le ministère Herriot la vie devient chaque jour plus chère.

L'électeur se laissera-t-il tromper davan­tage ? A toute occasion, à toute élection il ne doit plus y avoir qu'un mot d'ordi-e : A bas le Kartel de la vie chère 1

Ce qui augmente : le banditisme la méfiance le malaise

Ce qui diminue la sécurité le crédit l'ordre intérieur

les impôts le prix de la vie

le chômage

la confiance la production

la paix publique Le règne du Cartel produit ses fruits !

INFORMATIONS LE COURS DES CHANGES

Après Clôture La livre sterling valait , 90. i5 Le dollar valait . . . . . . .. . . . . . . , 18.79

' §88 RÉFORMÉS FINANCIÈRES

Au début de la séance de lundi M. Emile Sari a déposé sur le bureau du Sénat une proposition de loi tendant à la réforme des iinances des départements et des communes

Le principal fictif des quatre vieilles contributions servant .. actn '.'itvwnt : -dans ce projet par le principal réel des imjiAls rèdulaires d'Etat.

D'autre partf ce projet prévoit un certain nombre de taxes facultatives et variées s'a-daptant aux besoins et aux ressources de toutes les catégories de collectivités; ces taxes entreraient en vigueur par simple dé­libération des Conseils généraux et, des Con­seils municipaux après approbation parle­mentaire.

« IL FAUT QUE LA FRANCE SE SAUVE ELLE-MÊME ri

Dimanclie à Blois un banquet a été o/» fort sous la présidence de M. Bonnefous, député do Seine-et-Oise. .... r atxtrf & oF> llflvfi fl 9 u p J)inrtitti>!'

M. Bonnefous a prononcé un discours po­litique, dans lequel it a opposé à la situa­tion de la France au n mai, sa situation actuelle au point de vue militaire et finan­cier. Il a ensuite blâmé la rupture avec le Vatican et condamné la politique extérieure suivie par le Gouvernement.

L'orateur a terminé en invitant .-lés .élec­teurs à choisir à l'occasion des prochaines élections municipales, entre le cartel de

r m l ù (i «»«r.:>i.VT*ïi:>JI .3IOV1D - "SKI '.''J I l q l'ordre et le cartel du désordre. H faut, dit-il, que la Fronce se ressaisisse

et se sauve elle-même.

Page 2: Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · En 1830 au, moment de Trois s Glorieuses, Laffitte s'écriai : o Et t maintenant, le gouvernement des banquiers

On ne s'y trompe point. Cette huile est un programme Tenez, jetez un coup d'œil à cette liste : elle contient les noms des fascistes et des dracistes de la corn mune, c'est à-dire tous les électeurs qui utilisent ce produit. Et, comme par hasard, ils sont tous catholiques. »

M. Homais, j'admire vos investigations basées sur une observation scientifique rigoureuse.

« Je vous parlais tout à l'heure, pour­suit le potard, des libertés des catholiques. Elles sont innombrables. Les prêtres et les religieux se promènent dans nos rues en offensant, par leur costume, mon esthé­tique spéciale et les modes modernes. Leurs sonneries de cloches, tous les ma­tins, troublent ma quiétude ; car je n e

suis pas poète... Leurs opinions affichées sur les murs constituent une propagande excessive... Et nous avons des fonction­naires catholiques, des généraux catho liques, des ambassadeurs catholiques; leurs édifices dominent symboliquement nos demeures. Les pauvres, jusqu'aux pauvres, mon bon monsieur, qui ont le toupet de préférer les sœurs de Charité aux bienfaits laïques et obligatoires de l'assistance publique. »

Ici, le petit-fils de M. Homais contint un mauvais rictus. Il arrivait à la pérorai­son de son réquisitoire.

« Il faut en finir. A bas les puissances ténébreuses et les préjugés du Moyen-Age. Nous triompherons. »

Le dernier communiqué est plein d'es­poir. Le voici tel qu'il m'a élé transmis par Tétat-major des bataillons anti-cléri­caux :

« Sur le front de Sainte-Menehouhl, un potache catholique est menacé d'expul­sion, son proviseur l'ayant pris en flagrant délit de propagande catholique hors du collège.

» Dans la Creuse, à Evaux, des reli­gieuses qui se sont permis, pour se faire réhabiliter, de soigner des blessés pendant la guerre, sont reléguées dans un coin de leur couvent jusqu'à extinction de leur ordre.

» Dans le secteur de Paris, M. Scelle, professeur de droit international, a pris d'assaut une chaire de la Faculté de droit, renversant un collègue catholique sur son passage. »•

Le petit-fils de M. Homais se frotta les mains de satisfaction. Et ses yeux se perdirent dans les,lueurs écarlates de son bocal favori, violemment éclairé des lueurs de victoire, n'en doutons pas.

Joachim BLANT.

—o—o- 0—o -O—0—O—0—

SAMEDI PROCHAIN nous commenèerons un nouveau feuil­leton.

LE GOUFFRE D'OR Grand Roman d'Aventures

Par M A X I M E AUDOUIN

tsT REGIONALE AVANCE DE L'HEURE LEGALE (Nuit du li au 5 Avril iga5)

Par suite de l'avance de l'heure légale, le train / | i partant de Paris-Quai d'Orsay à o heure oo sera expédié de cette gare à o heure o o (heure nouvelle), dans la nuit du h au 5 avril, c'est-à-dire à a3 heures. (heure ancienne).

Les trains qui devaient circuler normale­ment entre a3 et a/j heures dans la nuit de transition subiront un retard d'environ une heure et leurs correspondances ne seront pas garanties.

§ § § —

NÉCROLOGIE

Nous avons Je regret d'apprendre la mort do Mlle Simonne de Grandmaison, sœur de M. G. do Grandmaison, député de Maine-et-Loire, décédée lundi matin à Paris, à la suite d'une courte maladie.

Les obsèques auront lieu vendredi, à I I heures, à Paris, en l'église Saint-Honoré d'Eylau.

En cette douloureuse circonstance nous adressons à M. et Mme de Grandmaison, à leurs enfants et à toute la famille, l'expres­sion de nos sincères et respectueuses con­doléances.

-§§§-

o—o

Société Viticole & Ecole de Viticulture DE SAUMUR

Samedi dernier, la Conférence habituelle était donnée par M. Lepage, le patricien si connu et si estimé dans l'horticulture an­gevine. Il avait pris pour sujet de sa leçon les Soins culluraux que doit subir la vigne au cours de l'année. Il montra avec une con­naissance approfondie du sujet et une gran­de chaleur de conviction, que les opérations culturales devaient s'inspirer de la nature du sol et do l'époque de l'année, et que si les labours profonds conviennent à certai­nes terres, la culture superficielle est indi­quée pour d'autres sols. Le vigneron doit donc tout d'abord bien connaître la compo­sition de la terre qu'il a mission de culti­ver. En terminant, i l a montré les avanta­ges, dans certains cas, du sous-solage, qui provoque le rajeunissement des racines

lj profondes, et décrit, enfin, ce qu'on entend par décavaillonnage.

Du reste, après une demi-heure d'exer­cices pratiques do greffage, tout l'auditoire a été invité à monter au clos des Récollets pour assister à des essais d'appareils de la bour et de décavaillonneuse gracieusement fournis par la maison Beauvais et Robin et dirigés par les ingénieurs de la maison.

Il est juste de reconnaître que malgré un état peu favorable du sol, tout récem­ment trempé par les pluies, ces instruments ont f'ès bien fonctionné et donné entière satisfaction à l'assistance. La décavaillon­neuse, avec son mécanisme tout spécial, a particulièrement intéressé.

*** Au début de la conférence, le D r Mai­

sonneuve, directeur de la Station, avait

ELECTIONS ALLEMANDES

Dimanche, les élections présidentielles se sont déroulées dans le calme, sauf à Ber­lin oà de nombreuses collisions entre com-munistes et membres de l'association Ban­nière du Reich se sont produites; le pour­centage des électeurs a été environ. 70 %.

Résultats définitifs provisoires des élec­tions présidentielles.

Ont obtenu : Jarres, 10.787.870 voix ; Braun, 7.838.676 voix ; Marx, 3.988.150 voix ; Thelmann, 1.885.770 voix ; Hellpach, I.583.4I4 voix ;\ eeJI Held, ggg.o36 voix ; Ludendorff, 2io,g7o voix ;

..Candidats divers, So.ooo-voix. Le résultat donne la majorité aux Nation

nalistes ; mais entraine un ballottage dont le scrutin est fixé au 26 avril.

— § § § LE DINER ANNUEL

DE LA PRESSE. PARISIENNE

M. Gaston Doumergue- président de la Ré­publique, a, présidé dimanche soir, le dîner annuel de l'Association des journalistes parisiens.

M. Doumergue prit la parole au cours de ce banquet. Il commença par déclarer toute sa sympathie envers les journalistes. Il re­leva ensuite, les qualités do claivayance, de diplomatie et surtout d'abnégation qu'exi­ge leur profession.

a Les vrais journalistes, poursuit-il, sont de bons et ut:les serviteurs du pays et je sais pair expérience qu'on ne fait pas en vain appel à leur patriotisme ».

§§1 DÉCLARATIONS DU NOUVEL

AMBASSADEUR de TURQUIE à PARIS

Fethi Bey, le nouvel ambassadeur de Tur­quie à. Paris, a fait les déclarations sui-

.t . •;<. .•-< • ' J » FIIPT inon "f f . vantes: « Je connais et aime la France. Le res-

serement des relations amicales qui exis­tent déjà entre les deux pays sera le but vers lequel tendront tous mes efforts dans mon nouveau posté. La Turquie et la Fran­ce sont désireuses de voir ces relations se développer et se consolider. Je suis persua­dé que cet esprit amical qui anime les deux pa ties ne manquera pas de contribuer à la solution rapide dts problèmes pendants entre les deux pays. »

- — • — ! — § § § — — ! — UN INCONNU SE PRÉCIPITE DU HAUT: D'UNE DES TOURS DE NOTRE-DAME

Lundi à 1 heure 3o, un homme d'une quarantaine d'années, correctement vêtu et sur lequel aucun papier d'identité n'a été découvert, s'est suicidé en se jetant du haut d'une des tours de Notre-Dame : le malheureux est venu s'écraser sur la chaus­sée à l'angle de la rue du Cloître.

§§§ THÉRÈSE DE L'ENFANT JÉSUS

A ÉTÉ CANONISÉE DIMANCHE

Dimanche matin, a eu lieu au Vatican, en présence du Pape, la lecture des décrets sur les miracles et de tuto pour la canoni­sation- du bienheureux Petrus Canisius, du

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N° 78. — 1 e r Avril

i r l ï a l t a r Par CLAUDE MONTORGE

(Suite et fin) Pardonnez-niPi tdjjs....... pardonnez-wwi

tout....... et que l 'on inquiète pas ce mal­heureux Pintèche, i l n'a été que l'instru­ment inconscient de la fedlalité.—

C'est a Jui que je dois peut-être le bon­heur de mourir d'une façon moins ignomi­nieuse, au milieu de vous.;...

J'ai voulu vivre ma vie et voilà le ré­sultat de ma folio : j 'ai été malheureux, sans une éclaircie de joie passagère

Etienne entra bientôt dans le délire, puis i l eut encore une lueur d'apaisement pen­dant laquelle i l se prépara à une fin plus édifiante que n'avait été sa vie, puis, ayant retrouvé la paix de sa conscience, i l glissa dans le coma, puis dans ila mort.

11 fut conduit au cimetière, où reposait son père, par toute sa famille, et tous les amis de cette famille, qui comportaient tous les habitants de Sauvigny et beaucoup des environs.

Chanteloup l'accompagna, lui aussi, jus­qu'au champ de repos. Après avoir accom­pli ce pieux devoir, i l se préparait à retour­ner dans le mystère de la forêt quand Syl-yain lui adressa une prière.

décret de tuto pour la canonisation de la bienfieureuso Thérèse de l'Enfant-Jésus et du décret de tuto pour la béatification du vénérable Vincent Strambi.

Après la lecture des décrets, le père Le-dechowski, général des Jésuites, a lu une adresse de remerciements au Pape au nom des trois postulations.

i | §§§ K;;

A LA CONQUETE DU POLE NORD Oslo, 3o mars. — L'ingénieur américain

Ellsworth, qui participe à l'expédition du pôle nord, est arrivé. Au cours d'un inter­view, il a déclaré qu'il croyait que le voyage aérien serait accompli en sept heures.

S'il lui est impossible d'attérir au pôle nord, l'expédition' y restera 35 heures pour faire des observations et les explorations nécessaires. MM. Amundsen et Ellsworth partiront demain pour Tromsoe.

§§§ DÉMENTI RENTRÉ

De retour de Londres, M. Chamberlain..a déclaré : _ ' ', >:« Nous avons, avec M. Herriot, versé des pleurs sur le cadavre du Protocole.'»

M. Herriot qui a, paraît-il, les larmes fa­ciles, fut vexé de cette indiscrétion et vou­lut démentir. Il s'en ouvrit au fidèle Israël, qui l'arrêta net dans son dessein :

« Ne dis pas, lui conseilla-t-il, que tu n'as pas pleuré, personne ne te croirait. »

Le dernier Communiqué de M. Homais

« Ce qu'ils sont désagréables, ces ca­tholiques. Ils ne sont jamais contents. Voyons, nous ne les embêtons pas outre mesure ; nous leur accordons toutes les libertés possibles. Ils arrivent sans gène, malgré leurs tares intellectuelles et mo­rales, à l'Académie Française, au Parle­ment, et même dans les Conseils muni­cipaux... Je ne parle pas du Panthéon qui est une succursale funèbre et exclusive du Grand-Orients. Enfin, que veulent-ils tous ces protestataires ? Il faudrait s'en­tendre... »

Ainsi discourait le petit fils de M'. Ho­mais, entre les bocaux de couleurs variées, dans la pharmacie que lui a léguée son glorieux ancêtre.

« Les catholiques ? Ils sont somme toute, une poignée en France .. bien que les chiffres de leurs manifestations com­mencent à me troubler... Que cette poi­gnée s'incline devant la majorité... Moi qui parle au nom des Immortels Prin­cipes... »

A ce moment pénétra en coup de vent dans la boutique un homme qui acheta de l'huile de ricin... Le petit-fils de M. Homais le servit, ferma la porte en ac­compagnant le client et ajouta : « Ce monsieur que vous venez de voir est un fasciste, ou un membre de cette Ligue de supercurés qu'on appelle D R A C. Mon diagnostic est sûr. Il n'y a que les fascistes et les dracistes, à l'heure actuelle, pour oser commander de l'huile de ricin.

—- Monsieur Qlianteloup, notre maison est grande; voulez-vous y rester ? iji me sem­ble quo votre présence nous porterait bon­heur Je yous dois tant, depuis que grâ­ce à vous, mc6 deux aînés ont échappé à la mort Notre famille serait la votre, vous auriez un foyer un âtre en hiver.., Vous ne seriez pas désespérément seul, dans cette immense forêt où vous pouvez être malade...

La proposition, appuyée d'un sourire de penise, d'une prière de Mme Gerbaut mè­re, était ijidte si généreusement, si spon­tanément, elle koi^espondait peut-être si précisément à un v.œu secret du granpj so­litaire, que celui accepta de laisser derrière la porte de la ferme le bâton dont i l se ser­vait dans ses pérégrimations à travers la jlbjjH, sa grande amie, si proche de la Co-quetièro et à laquelle, de cette façon, i l ne serait pas "tout à fait inf'dfjle.

Et puis, i l se sentait âgé, Lis. U savait bien .que, gf&ae à sa fortune, i l ne serait pas une .charge £ Sylvain, et qu'il aurait le moyen, de témoigner plus tard «sa reconnais­sance envers ses bienfaiteurs et ses arnig.

La vie redevint G»Jn*e, paisible, harmo­nieuse à la ferme.

On y reçut, pendant quelques jours, la visite de Pintèche qui s'adonnait plus que jamais à sa fatale passion de boire.

Il s'enivrait, disait-il, pour se consoler de son malheur et, quand i l était ivre, i l ve­nait supplier Mme Gerbaut de le faire em­prisonner, guillotiner, par punition du crime qu'il avait commis.

— Madame Gerbau.t répétait-il, je n'ai ac­

compli que des mauvaises actions dans ma gueuse d'existence:: C'est moi qui portais les. Jetfres dp Mjle Eparvier à vojre fils Etien­ne; c'est nioi qui l'ai aidé à frapper et à attacher mais ce secret ne m'appar­tient pas, je ne dois pas le révéler.... c'est mei qui ai tué votre Etienne, Je n'ai été bon à rien je me méprise.... je m'inspi­re à moi-même un profond dégoût..... Ma femme, mes enfants ont souffert à cause de moi Je porte malheur à tout ce qui m'approche... Je ne fais que boire et ce que je fais est honteux Un autre, à ma place serait en prison, au bagne ou aurait été exéeuttà sur- une place publique, mai, je suis là, toujours en tête à tête avec moi-même, c'est-à-dire avec }'homme du monde qui me méprise le plus parce qu'il me connaît le mieux.

Et partout où je jette les yeux, je ne ren­contre qu'indifférence, mépris et crainte... Qui, on a peur de moi; peur que je de­vienne furieux subitement, que j'étrangle sans raison un enfant, que je plonge un pouteau dans la gqrge de celui qui, par cha­rité, me témgignp-rpjt de l'amitié ou de la pifié; on a peur que je mette le feu dans la maison de nion bienfaiteur...... Je ne puis faire que le rna{, pomme le scorpion ou le serpent venimeux; les autres hommes ont !a Joie de travailler^ d'être utiles, de faire du bien, d'avoir une raison d'être sur la ter­re H y a longtemps que je n'aime plus le travail Moi-même, j 'ai peur de mol, je ne sais pas ce dont je 6uis capable.... Un démon a pris possession de mon esprit.,

et pourtant, je n'étais pas mauvais, autre­fois...... C'est dans l'abus du vin, de l'al­cool qui a fait de moi ce que je suis Je n'étais pas méchant, la preuve, c'est que je vais encore chaque jour pleurer à l'endroit où j 'ai vu tomber votre fils, sous mon coup de fusil où j 'ai entendu, dans la nuit, son long cri de douleur, où l'on voit encore tant de sang sur les feuilles

Les gendarmes m'ont confisqué mon fu­sil, ils m'ont interrogé, ils m'ont dressé une contravention pour port d'arme prohibée... Je serai poursuivi, paraît-il .pouç homicide par imprudence,,,

Et l'on fera bien de m'enfermer, sur la paille humide, avec une cruche d'eau et du pain noir

On fera bien de me retirer de la circula­tion

Mais, quand on voudra me cueillir, c'est là-bas qu'il faudra venir me passer les pou-cettes, là-bas, dans la forêt, à l'endroit où j'ai tué, où j 'ai été un assassin parce que jo n'avais plus mon sang-froid, parce que j'avais trop bu

Quelques jours se passèrent, puis Pintè­che ne reparut plus. On fit des recherches et on le trouva accroché par le cou à une branche horizontale et basse du gros arbre près duquel Etienne avait été blessé

E s'était pendu, au moyen de son fou­lard, pour se punir lui-même des crimes qu'il se reprochait, pour être sûr de n'qn plus commettre d'autres.

FIN

placé sous les yeux des tilèves, une magni­fique trousse do vigneron, offerte comme prix au Concours do Greffage par la Revue L'Anjou Vinicole.

Cette trousse superbe qui ne comporte quo des instruments de première qualité, do la maison Fleurance, et tous nickelés, est maintenant exposée à Saumur, à la de­vanture du magasin bien connu de la « Petite Jeannette », où chacun pourra l'admirer.

La prochaine Conférence aura lieu Same­di prochain 4 avril, et sera donnée par M. Marchais, préparateur à la Station œnolo­gique d'Angers. Elle aura pour sujet : La préparation du matériel vinaire, soins à lui donner.

§§§ AVIS de CONCOURS

pour le grade d'interprète stagiaire de réserve

Il est ouvert un concours pour le grade d'interprète stagiaire de réserve, dans les conditions fixées par l'Instruction du 21 mai rgio modifié par la circulaire du 26 Janvier ig23, (B. 0, page 201-252). Ce con­cours est destiné à recruter des interprêtes pour les langues vivantes : Allemand, Rus­se, bulgare, polonnais, portugais, roumain, serbe, suédois, turque, malgache, tchécos­lovaque, japonnais, hongrois, chinois, syrien.

Lés épreuves écrites auront lieu le i e r

juillet, les dates des épreuves orales, qui se­ront fixées ultérieurement, seront commu­niquées en temps utiles aux candidats ad­missibles. Dans tous les cas un délai mi­nimum de trois mois séparera les deux genres d'épreuves.

Seront admis à concourir, les militaires du. service armé et du service auxiliaire qui ayant servi dans l'armée active, feront par­tie de la disponibilité ou des réserves à la date fixée pour les épreuves écrites; ceux qui se présentent pour la langue allemande devront, en outre appartenir aux classes igr i et plus jeunes.

Les candidats adresseront leur demande, par l'intermédiaire do la Gendarmerie, 5 leur chef de corps ou de service, en y joi­gnant un extrait de naissance et une note indiquant la langue pour laquelle ils se pré­sentent et faisant connaître leur situation dans la vie civile. Toutes les demandes de­vront être remises à la gendarmerie avant lo i5 mai 1925, terme de rigueur.

§ § § —

CONCOURS DE TIR A Saint-HILAIRE-Saint-FLORENT

On nous apprend que la section de l'U. N. C. de Saint-Hilaire-Saint-Florent procède actuellement aux préparatifs d'un grand. Concours de Tir et de Palets et dont la date est définitivement arrêtée pour les 3, 10 et 17 mai prochain.

Cette nouvelle sera certainement d'un intérêt tout particulier pour les amateurs de Tir et de Palets, qui se souviendront en effet du succès merveilleux qui avait été obtenu par cette même Société i l y a deux ans. II faut dire aussi que les organisateurs ne reculent devant aucun sacrifice, et que cette fois-ci également les préparatifs en cours laissent augurer d'un succès non moins brillant.

Donc, Messieurs tes Amateurs de beaux Concours, retenez bien ces dates : 3, 10 et. 17 Mai.

D'ailleurs nous en reparlerons 1... §§§

Le Concours Agricole d'Angers Comme nous l'avions officieusement an­

noncé, Angers verra se dérouler les grandes journée du Concours spécial de la race bo­vine Maine-Anjou les i4, i5, 16 et 17 mai 92.5. Les dispositions générales de l'organisa­

tion du Concours, qui aura lieu place de La-rochefoucault seront les mêmes que celles de 1914 et 1921.

Les programmes, règlements et horaires seront également les mêmes que ceux de 1921.

Au Concours des bovins sera adjoint un Concours de chevaux de trait de race per­cheronne ou de type percheron inscrits à un livre de race.

L'exposition d'horticulture et l'exposition! d'aviculture auront lieu dans l'enceinte mé­mo du Concours dont vo'ci l'horaire géné­ral :

Le i4 mai, ouverture du Concours el fonc­tionnement des jurys de l'aviculture.

Le i5 mai, fonctionnement des jurys des animaux et de l'horticulture.

Le i§ et 17, exposition générale. Lp r8 mai, distribution des récompenses

à 9 heures et dislocation à midi. Les bovins concourront par sections

comme d'hahitude. Il y aura deux sections pour les animaux nés en 1024, une sectionj

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pour ceux nés en 1923, une section pour ceux nés en 1922.

Les taureaux nés avant le i c r janvier 1923 formeront une seule section.

Les femelles nées en 1921, formeront une section.

Les femelles nées avant le ierjanvier 1921, formeront une seule section.

Ne pourront concourir que {es animaux inscrits au Herd-Book de la race Maine-An­jou ou munis du certificat de naissance.

Les chevaux de trait seront divisés en deux catégories, chevaux de trait inscrits au Stud-book Percheron, chevaux de trait inscrits à l'un des trois livres de la race per­cheronne hors Perche, c'est-à-dire à l'un dos Stud-book Mayennais, Sarthois ou An­gevin. Dans chaque catégorie, il y aura uno section pour les étalons, une section pour les pouliches et une autre pour les juments poulinières.

Les administrations de ces trois derniers Stud-Book sont priéos de désigner les re­présentants de leur élevage et de n'en­voyer que ceux-là au Concours afin d'évi­ter des déplacements inutiles à ceux qui n'auraient pas de chance d'être primés.

Les expositions d'avicu/ture et d'horti­culture auront lieu avec leurs règlements et suivant les usages accoutumés.

Une importante exposition de machines et d'instruments agricoles et industriels sea organisée dans l'enceinte du Concours, comme les années précédentes. Les machi­nes devront être en place le i3 au soir.

Les engagements pour les animaux de­vront être faits avant le 10 avril, date li­mite. L'Administration du Concours se ré­serve le droit de diminuer le nombre des ad­missions d'animaux appartenant à un mê­me éleveur si le manque de place au Con­cours l'exige. Il en sera de m ê m e au sujet des machines.

Pour tous renseignements généraux, s'a­dresser soit à M. Métayer, Directeur des Services Agricoles du département de Maine-et-Loire, 5, place de Lorraine à Angers, Commissaire général du Concours, soit à M. Delhommeau, Secrétaire général de la Société Maine-Anjou, Avenue Carnot à Cha-teau-Gontier (Mayenne), Secrétaire-Tréso­rier du Concours. Pour l'horticulture, à la Commission des exposition® de la Société d'horticulture, au jardin fruitier, boulevard du Roi-René, à Angers. Pour l'aviculture, à M. Verdon-Richard, 35 rue Michelet, à Angers.

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Notre Saumurois L'ABBESSE DE FONTEVRAULT

• ' EN VISITE A SAUMUR

Jeanne-Baptiste de Bourbon devint ab-besse de Fontevrault en 1639, succédant à Louise de Bourbon, après avoir été quinze ans sa coadjutrice.

En juillet I65I, revenant de Paris, elle rendit visite aux sœurs de la Fidélité de Saumur, et entra dans leur couvent. On la reçut à la porte avec l'eau bénite, la croix et les chandeliers. Après le Te Deum, elle passa par un chemin semé de fleurs et orné de branches de lauriers le long des murail­les. Elle monta dans une chambre préparée pour elle et meublée de ce qu'on aurait pu emprunter de plus beau dans la ville. Com­me elle voit en entrant une table servie pour le déjeuner : « Pauvre fille, dit-elle en se tournant vers la prieure (Madeleine Gau-tron), vous avez plus de cœur que de Liens. » Elles fit manger ses nièces, Mlles de Nemours et de Remorentin, et mangea elle-même un morceau seulement pour contenter les religieuses de la Fidélité. Elle voulut voir la chambre de la prieure, admi­ra sa pauvreté et lui donna plusieurs mar­ques de son estime. Après plusieurs entre­tiens elle sortit et retourna à Fontevrault, où elie mourut en 1670.

«: •- 0-0

Amicale du Loir-et-Cher On nous prie d'annoncer que le prochain

bal de l'Amicale du Loir-et-Cher est fixé au samedi 18 avril, dans les Salons de l'hôtel de Londres.

§§§

AU THEATRE

L e s T o u r n é e s C b . B A R E T

MAMAN aiuec Blanche TOUTAIN

Vendredi 3 Avril Partout le succès de Maman est considé­

rable, et ce succès, est partagé par l'inter­prétation absolument hors pair dont les Tournées Ch. Baret ont doté cette œuvre ravissante.

Maman est une très jolie pièce, qui ne cesse d'être charmante du commencement à la fin. Une gaieté de bon aloi l'anime, cette gaieté si rare aujourd'hui dans les piè­ces modernes, dont les auteurs semblent à plaisir choquer les convenances les plus respectables.

Maman est une preuve évidente qu'on peut amuser sans le faire aux dépens de la morale.

Nous recommandons donc tout spéciale­ment à nos .lecteurs, fervents habitués des Tournées Ch. Baret, cette pièce intéressante, honnête, bien faite et admirablement inter­prétée.

- — ; §§§ . CIRQUE PÊRIÉ

Lo CIRQUE-MÉNAGERIE PÉRIË, le plus important voyageant actuellement en Euro­pe, sera de passage à Saumur pour un jour seulement, le mardi 7 avril. Il donnera une représentation à 8 heures 3o du soir, place Verdun.

Il arrivera avec ses i5 trains routiers, for­mant un convoi de 5oo mètres de longueur. Le cirque se compose de i5o personnes et 3oo animaux : lions, tigres, panthères, ours noirs, ours bruns, ours blancs, chameaux, éléphants, chevaux; est le seul cirque au monde possédant un hippopotame dressé. Les meilleurs artistes des plus grands éta­blissements d'Europe et les meilleurs clowns sont au cirque Périé.

Bureau de location, sans augmenation de prix, ouvert à partir de 10 heures du ma :

tin. Exhibition do la Ménagerie à partir de 10

heures du matin.

CAISSE D'EPARGNE DE SAUMUR

Séances des 26, 28, 29 mars iga5 Sous la présidence de MM. Vassal et

Bauchard Versements de 65 déposants, 7 nouveaux:

7i.3i5 francs. Remboursements : 79.783 francs. Remboursements d'intérêts : 8.756 frs. La caisse paie 4 pour cent. La caisse paie le jour même de la deman­

de les remboursements, jusqu'à 1.000 francs, après dépôt préalable du livret, de midi à une heure.

Etat-Civil de Saumur Du 28 Mars au 1 e r Avril 1925.

NAISSANCES

Jean Canivet, 3, rue Saint-Nicolas. André Le Roch, 16, place Bilange. Jacqueline Dandleuf, 1, rue du T emple. Lucien Lavieulle, 5 3 , rue delà Croix-

Verte. PUBLICATIONS DE MARIAGE

Marcel Joubert, sans; profession , au Chapeau, Saint-Lambert-des-Levées, et Elisabeth Gromaire, sans profession, rue Paul-Bert, 18, à Saumur.

Eugène Simon, répétiteur de lycée, à Laval, et Yvonne Boissier, sans profes­sion, 3 , rue Dupetit-Thouars, à Saumur.

Georges Cornu, garagiste, quai Carnot, et Marie-Louise C a s s a g n e , sans profess., 17, rue d'Orléans, tous deux à Saumur.

MARIAGES

Camille Hameau, cordonnier, a épousé Marthe Dupuy, sans profession, tous deux à Saumur, 4 6 , quai Mayaud.

DECES

Rosalie Mosset, célibataire, 7 8 ans, femme de chambre, 9 , rue Gambetta.

Jacques Maillet, ép.. Frétellière, 7 4 ans, journalier, à l'hôpita'i.

Yvonne Gournay, épouse Jean, 53 ans, 2, rue Gambetta.

Joséphine Mongault, 4 9 ans, célibataire, blanchisseuse, 3 0 , rue Saint-Nicolas

Marie Feuillard, v v e Faujours, 7 7 ans, sans profession, aa Petit-Puy »

Faits de Saumur el

SANS LUMIÈRE

Fernand Delhummeau, de Saumur se fait pincer en vélo sans lumière, place Bilange. Procès-verbal.

SINGULIÈRE CACHETTE

Les époux Vigneron cultivateurs à Cizay sont venus porter plainte près des gendar­mes, qu'on leur a dérobé une somme de 2.5oo. Co précieux magot était caché sous des barriques, dans une cave.

Le mari seul., à son dire connaîtrait la ca­chette : la femme affirme que Vigneron la lui a indiquée.

Les soupçons n'atteignent personne. L'enquête se poursuit.

QU'EST DEVENU LE PINARD ?

Au moment de mettre une barrique de vin blanc en bouteilles, à la société des Amis Réunis à Chacé on constata que le fût était presque, vide. Le président a porté | plainte, car le cadenas de la fermeture de la cave a été forcé : la bonde de la barrique a été arrachée. De plus, le sol est humide.

Le vin a-t-il été emporté ou répandu vo­lontairement par terre î> C'est ce que l'en­quête prouvera.

TROP VITE !

Le conducteur do l'auto 4o8-L-4 ne devra pas être surpris d'avoir une contravention pour excès de vitesse en traversant Fonte­vrault.

TROP TARD

Mme Genest, hôtelière à Neuillé, garde son établissement ouvert après l'heure : procès-verbal.

SANS RÉCÉPISSÉ Eugène Espinasse, de Longue, chiffon­

nier ambulant, n'a pas de récépissé de dé­claration : procès-verbail lui est dressé à Gennes.

EN FAMILLE Un crêpage de chignons en règile entre les

nommées Eglantino Bonneau, 20 ans et sa sœur Augustine, épouse Martineau, 35 ans vient d'amener une enquête des gendarmes de Montreuil.

Les deux antagonistes déclarent chacune avoir été attaquée et battue par l'autre. En réalité ces mégères, fort acariâtres vivent en mauvaise intelligence et se querellent fré­quemment.

Le procèsverbal d'enquête dressé, ces sœurs ennemies devront s'en expliquer de­vant les juges correctionnels.

§§§ SOCIÉTÉ DE SECOURS AUX BLESSÉS

MILITAIRES Comité de Saumur

Le prêt de matériel sanitaire et de sacs de maternité fonctionne à la Croix-Rouge.

Les personnes ayant besoin de matériel pourront se présenter au siège du Comité, 6, rue Lecoy, le lundi et le mercredi de 5 à C heures ; le samedi, de 4 à 5 heures.

— —

Un élevage lucratif

LE LAPIN ANGORA Il est impossible de dire « a priori » quel

est l 'élevage le plus lucratif : tout dépend des circonstances. Mais, en tout cas, il ne faut pas nég l iger les petits é l evages . Celui du lapin angora est un des plus intéressants .

Nous n'avons pas les statistiques spécia les des poils de lapin angora, marchandise légère et préc ieuse . En France, elles sont de l'ordre de cent millions de lapins de tout ordre ; en Belgique, du double. Ostende envoie vers l'Angleterre pour plus de cinq millions de lapins par an.

On connaît , dans presque tous nos can­tons agricoles, des ramasseurs de lapins qui disposent d'une ou deux automobiles. C'est dire qu'ils expédient plusieurs cen­taines de tètes par jour.

A ce propos, sait-on, avec quelle dexté ­rité arrivent à opérer ces gens pour d é ­pouiller un lapin ?

A Gurgy-sur-Yonne, M. Pierre Larue a chronométré 50 secondes (une petite mi­nute) entre le moment où le lapin est pris vivant dans un panier pour être laissé avec des « pattes de lapin » pour tout vêtement , après avoir été étiré pour rompre la co­lonne vertébrale et tué, dépoui l l é et v idé !

Le lapin n'existait pas en Australie ni en Nouvel le -Zélande , il y a un s ièc le . Aujour­d'hui, il y est devenu un f léau, et on en exporte vers l'Angleterre pour 20 à 25 mil­lions de francs par an. 1 .

Chez nous, le lapin angora est é levé par un grand nombre d'amateurs. Mais il est aussi la base d'une grosse industrie rurale, notamment en Savoie, dans le Jura et sur­

tout aux environs d'Evrecy (Calvados). Ce dernier département en produit près de 5,000 kilogrammes par an.

Depuis la guerre, les prix ont f réquem­ment dépassé 100 francs le kilogramme de poils. Or, un lapin angora peut donner plus d'un quart de kilo en^quatre ép i lages annuels.

Ce serait une recette d'une trentaine de francs par an et par lapin. Mais il ne faut pas compter sur la valeur de la viande, puisqu'on doit garder les lapins quatre a n n é e s pour en tirer autant de poils.

11 n'est pas sûr, du reste, qu'on recueille cent grammes à chaque épi lée . Il arrive, en effet, que le poil ne repousse pas avec la longueur ou le soyeux au type angora.

On estime qu'un clapier de 1,000 lapins angora peut produire une recette annuelle de 30,000 francs... s'il n'arrive aucune ép i ­démie .

Il en sera ainsi tant que cet é l evage ne sera pas plus répandu chez nous. Par la suite, la concurrence pourrait faire baisser les cours, mais c'est peu probable.

En Angleterre, on préfère, comme lapin à fourrure, le lapin chinchilla, d'un beau gris perlé , analogue à celui du lapin de garenne, sauf qu'il ne contient pas la cou­leur jaune (remplacée par le. blanc) et que les parties noires sont plutôt b leu-ardoisé .

Au point de vue é c o n o m i q u e , qui doit faire l 'é levage du lapin angora? Toute per­sonne sér ieuse , ayant du temps, de l'herbe et des déchets à utiliser : surtout les femmes et les enfants soigneux.

Mais, pour les nommes en â g e d'activité et ayant de la force, la culture à la charrue, le fauchage à la machine et l 'é levage des gros animaux de la ferme doivent rester les occupations dominantes à la campagne.

A V E N A .

LES CLOCHES I D'où viennent les Cloches ? Qui donc a

inventé ce mode d'appel, de réjouissance, de deuil aussi hôlas ! Les Cloches sont nos amies. Elles parlent à l 'âme au souvenir, elles évoquent les pensées pieuses, douces poétiques. Les Cloches sont-elles un accrois­sement de sonnettes ? Dans ce cas, elles remontent à la plus haute antiquité, car au chapitre 28 de l'Exode, il est ordonné au grand prêtre d'avoir des sonnettes au bas de sa robe, pour que le peuple soit averti de son entrée au sanctuaire.

Rline, Junéval, Martial, font état des Cloches que l'on sonnait pour prévenir le peuple de l'ouverture des Marchés et des Bains. Ils emploient pour le désigner le mot de « tintinnabulum ». C'est sans dou­te de ce terme imitatif que vient le mot tinter et sans doute aussi tintoin bien que le sens soit ici différent.

Vers la fin du IV e siècle, on appelle les Cloches : « Nolœ et campanœ » en Catalo­gne on les nomme toujours « campana ». Ces noms venaient de la ville de Noie en Campanie, soit parce que l'airain dont on les fabriquait était renommé, soit parce que ce fût là qu'on les entendit vibrer pour la première fois. Les Italiens appellent Campanile les logements des aloches. Il y en a de célèbres soit par leur hauteur ou leur architecture.

Quant à notre mot Cloche, il vient du Germain « Glocke ». Ce mot se retrouve en bas-Breton et en Anglo-Saxon, avec la seule différence d'un C en place du G. Les Bourguignons en leur patois appellent en­core le sonneur : Le Cloquemccn.

Les chrétiens persécutés, obligés de se ca­cher et de faire le moins de bruit possible furent longtemps sans oser se servir des Cloches. Ile employaient comme moyen de rassemblement une espèce d'instrument bizarre rappelant nos crécelles et plus fré­quemment de grandes tables en bois nom­mées <( Bois Sacré » sur lesquelles! on frap­pait avec une baguette, (les nègres de l'Afri­que font encore leurs signaux de rassemble­ment en tappant sur des bois sonores, bruit qui pénètre à d'immenses distances à tra­vers la vallée et forêts).

Ce fut ainsi pendant trois siècles, puis vers l'an 488, les Cloches commencèrent à êtres introduites dans les églises d'Occident. Co ne fut qu'au neuvième siècle qu'on les admit en Orient.

Les Cloches ont joué un grand rôle dans l'histoire du Moyen-âge et des temps mo­dernes. Lorsqu'une ville sous lo régime féo­dal, entrait en rébellion contre son Suze­rain, le premier châtiment qu'on lui in­fligeait était de la priver de ses sonneries qui servaient à annoncer les cérémonies civiles et religieuses. Cela lui donnait l'as­pect d'une ville morte.

A Paris, la Cloche de l'Hôtel de Ville son­nait pendant trois jours et trois nuits pour célébrer la naissance d'un Dauphin, ou d'un héritier présomptif du trône.

Mais les Cloches ne vibraient pas que pour les réjouissances, elles annonçaient les gran­des agitations politiques et pour ne citer que deux faits importants, rappelons la Saint-Barthélemy et les Vespres Siciliennes que marqua lo premier coup des Vespres à Palerme le lundi de Pâques en 1282.

Les auteurs célèbres ont aimé les Cloches.

Schiller leur consacre une de ses meilleures ballades. Chateaubriant, dana son Génie du Christianisme, leur accorde un chapitre.

On peut citer encore un distique latin qui ne manque pas d'harmonie imitative :

Laude Deum verum, plebem voco congrego [clerum

Défuntes ploro, fugo fulmina festa décorum Je loue le vrai Dieu, j'appelle le peuple, je

[rassemble lo clergé, Je pleure les morts, je chasse la foudre,

[j'orne les fêtes.

Quant à la prétention de chasser la fou­dre, on sait depuis longtemps que c'est un dangereux préjugé. D'après les calculs d'un savant, le tonnerre, dans l'espace de trente trois ans est tombé sur trois cent quatre vingt clochers, ou l'on sonnait et a tué cent vingt et une fois lo sonneur.

A Florence, il existe une coutume très belle. Parfois au milieu d'une fête, d'une pièce de théâtre, d'un festin, on entend un son aigu, déchirant qui pénètre partout. C'est la Cloche de la Miséricorde. Si elle sonne un coup, c'est pour révéler un acci­dent ordinaire sans beaucoup de gravité. Si ello se répète, c'est que l'aeccident est gra­ve. Si elle sonne trois coups, c'est un signe de mort. Alors ceux qui s'amusaient, dî­naient, jouaient se lèvent aussitôt, c'est qu'ils font partie de \a.Confrèrerie de la Mi­séricorde, uno des plus admirables institu­tion qu'il existe en Italie. Fondée en iaa4. à propos des pestes et des épidémies, elle s'est perpétuée sans altération aucune, si non dans ses détails au moins dans son es­prit. Elle se compose de soixante douze Frères, dits « Chefs de Garde » lesquels sont de service tous les quatre mois. Ils re­présentent la gradation sociale, dans un même élan de dévouement. En tête sont dix Prélats gradués, vingt d'un rang moins élevé selon la hiérarchie ecclésiastique, qua­torze gentils hommes, vingt huit artistes, cinq cents journaliers. Le siège de l'asso­ciation est situé place du dôme, chacun des Frères y possède un casier à son nom, où est enfermée une cagoule n'ayant d'ouver­ture qu'aux yeux. Aussitôt l'avis de la Clo­che, l'associé va revêtir sa robe, allume un cierge et court sur le lieu du malheur. Quel­que soit le danger, l'aide qu'il y faut ap­porter, le Frère se voue au travail. On vit (c'est une manière de parler car il est im­possible de reconnaître un homme sous l'uniforme) le grand Duc, associé de la Mi­séricorde, aller remplir son devoir vis à vis du pauvre comme du riche.

Et maintenant la Cloche de l'atelier ap­pelle le travailleur, notre feuille doit sortir et courir par le monde, c'est le printemps, les feuilles poussent aux arbres, que le joyeux son de la Cloche mettent la gaieté en nos cœurs.

Gouraud d'Ablancourt.

CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT

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Tout acheteur de ce livret pourra obtenir-gratuitement et franco, à partir du a5 mai prochain, en échange du talon figurant au bas de la page aa5 du Livret-Guide, et sur demande adressée au Service de la Publicité de la Compagnie, 1, Place Valhubert, Paris, un exemplaire des horaires d'été à la date du 5 'uin iQ35t

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134 100 100 112 90 90 95

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[ L a V i g n o l l e M o n t s o r e a u • • C h a u m o n t F o n t e v r a u l t a r r i v é e ,

101

8 10 8 12 8 20 8 28 8 33 8 39 8 45 8 50 8 51 8 56 8 58 9 05 9 11 9 17

103 (1) Samedi et Di­manche seuiemt

105

13 35 13 37! 13 45 13 53 13 58 14 04 14 10 14 15 14 16 i4 21 14 23 14 30 14 36 14 42

17 30 17 32 17 40 17 48 17 53 17 59 18 05 18 10 18 11 18 16 18 18 18 25 18 31 18 37

FONTEVRAULT A SAUMUR

S T A T I O N S

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102 Samedi et Di­manche seuiemt

9 36 9 42 9 48 9 54 9 56

10 01 10 02 10 07 10 13 10 19 10 24 10 36 10 42 10 43

104 T. les j. sauf les Samedi et D/'/n.

11 30 11 36 11 42 11 48 11 50 11 55 11 56 12 01 12 07 12 13 12 18 12 30 12 36 12 37

106 (il Samedi et Di­manche seuiemt

15 12 15 18 15 24 15 30 15 32 15 37 15 38 15 43 15 49 15 55 16 » 16 12 16 18 16 19

108

19 » 19 06 19 12 19 18 19 20 19 25 19 26 19 31 19 37 10 43 19 48 20 .i 20 06 20 07

D e s a r r ê t s f acu l t a t i f s , à l ' a l l e r c o m m e au r e t o u r , sont en o u t r e p r é v u s : r u e J u l e s - F e r r y , p l a c e s S a i n t - M i c h e l , d u B e l l a y , N o t r e - D a m e , c h â t e a u d e B e a u l i e u , D a m p i e r r e r u e d e l ' E g l i s e , S o u z a y

c h a p e l l e N . - D a m e , c h â t e a u de P a r n a y , V a l - H u l l i n , L a M o m e n i è r e , L e s R o c h e s .

N A V E T T E E N T R E S A U M U R P . - O . E T B A G N E U X S a u m u r P . - O . D é p a r t .

7 50 8 45 9 30 10 45 12 C0 12 45 13 30 14 10 15 00 16 20 17 40 18 45 19 30 P l a c e d u T h é â t r e .

7 56 8 51 9 36 10 51 12 06 12 51 13 36 14 16 15 06 16 26 17 46 18 51 19 36 P o n t - F o u c h a r d . O c t r o i .

8 02 8 57 9 42 10 57 12 12 12 57 13 42 14 22 15 12 16 32 17 52 18 57 19 42 B a g n e u x . A r r i v é e .

8 03 8 28 9 43 10 58 12 13 12 58 13 43 14 23 15 13 16 33 17 53 18 58 19 43 B a g n e u x . D é p a r t

8 68 9 03 9 58 11 03 12 18 13 03 13 48 14 28 15 18 16 38 17 58 19 03 19 48 P o n t - F o u c h a r d . O c t r o i .

8 10 9 05 10 00 11 05 12 20 13 05 13 50 14 30 15 20 16 40 18 00 19 05 19 50 P l a c e d u T h é â t r e .

8 16 9 11 10 06 11 11 12 26 13 11 13 56 14 36 15 26 16 46 18 06 19 11 19 56 S a u m u r P . - O . A r r i v é e .

8 22 9 17 10 12 11 17 12 32 13 17 14 02 14 42 15 32 16 52 18 12 19 17 20 02 A r r ê t s f acu l t a t i f s : p l a c e d u R o i - R e n é , p l a c s de l a P o s t e , p l a c e M a u p a s s a n t , C h a m p - d e - F o i r e .

(1) L e s t r a i n s 103 et 106 p o u r r o n t ê t r e m i s en m a r c h e , f a c u l t a t i v e m e n t , les a u t r e s j o u r s d e l a s e m a i n e , e n cas de n é c e s s i t é d u t ra f i c .

H O R A I R E D E S C H E M I N S D E F E R L I G N E D E L ' É T A T

PARIS (Montparnasse) — S A U M U R B O R D E A U X STATIONS

Paris Chartres Courtalain.. dép. Château-du-Loir . Château laVallière Noyant-Méon Linières-Bouton . Vernantes Blou . . . . . . Vivy SAUMCK (Orl.) arr.

— dép. Nantilly arr. SAUMUR (Etat)arr.

— dép. Nantilly arr.

— dép. Chacé-Varrains .. Brézé-Saint-Cyr.. Montreuil... dép. Thouars arr.

— dép. Airvault.... (gare) Parthenay . . . . . . . Niort Saintes Bordeaux arr.

785

5 35 6 09 6 40 6 49

7 40 7 46 8 01 8 06 8 14 8 42 9 08 9 22

10 05 10 41 12 00 14 35 17 00

747

5 26 7 30

10 06 10 38 11 05 11 13 11 24 11 34 11 41 11 51 12 05 12 12

11 55 12 03 12 13 12 19 12 26 12 47 13 16 16 08 16 52 17 43 19 51 22 33 3 41

713

7 » S 45

10 38 13 59 14 37 15 16 15 25 15 37 15 49 15 57 16 09 16 30 16 38

787 E X P R .

16 39 16 45 16 53 17 50 18 22 19 55 20 36 21 21 22 25

8 » 9 32

10 30 11 36 11 57 12 14

799 RAP.

9 15 10 40

12 29

12 41 13 04

13 27 13 45 14 14

14 56 15. 57 17 21 19 10

13 27 13 29

14 04 14 14

14 56 15 57 17 21 19 10

775

18 26 18 32 18 47 18 53 19 01 20 14 20 56

789

12 44 15 24 17 01 19 30 20 00 20 26 20 35 20 45 20 55 21 03 21 13 21 25 21 32

21 33 21 39 21 46 22 01 22 29

783 E X P R .

20 30 22 07 23 16 0 41

1 50 1 55

2 22 2 43

781 E X P R .

21 40 23 14

' l 17

2 26 2 30

3 14 3 24 4 18 5 29 7 16 9 55

B O R D E A U X S A U M U R — PARIS (Montparnasse) STATIONS

Bordeaux.. Saintes . . . Niort Parthenay. Airvault... Thouars a.

— dép Montreuil. Brézé -S'-C Chacé-Var. Nantilly a.

— dép. SAUMUR (E)

— dép. Nantilly d. SAUMUR(O)

— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant-M. Chût.-la-V. Chât,-du-L Courtalain Chartres .. Paris, arr.

784

5 30 6 04 6 17 6 26 6 31

6 33 6 39 6 55

06 14 26 36 47

8 15 9 20

11 53 13 44 15 40

702

5 50 7 22 7 55 8 42 8 54 9 24 9 37 9 43 9 48 9 49 9 54

ci. en e s PI a 3 s

CD O O

(5, CD —;

P CD

O £3

728

10 » 10 40 10 53 10 59 11 04 11 15 11 20

11 07 11 14 11 23 11 33 11 41 11 52 12 02 12 13 12 46 14 » 17 23 19 07 21 45

798 RAP

8 05 10 04 11 39 12 26

13 03 13 14

13 48 13 50

14 56

17 00

is 20

786 E X P R .

13 51 14 10

14 30 14 37

15 11 15 29 15 54 17 16 18 32 20 »

788

4 55 9 08

14 44 16 05 16 41 17 21 17 50 18 26 18 39 18 48 18 52

IS 26 19 05 19 12 19 30 19 42 19 51 20 11 20 24 20 40 21 19 21 53

768 710 9 45

16 30 20 04 21 37 22 10 22 52

20 22 20 35 20 42 20 46 20 47 20 52

2772 Omes

21 31 22 18

770 E X P R .

0 01 0 21

22 40 0 41 0 46

1 55 3 31 4 45 6 25

780 E X P R ,

18 45 21 18 22 46 23 44

0 32 0 42

1 23 1 27

2 51 4 08 5 11 6 45

G N E D ' O R L É A N S

PARIS — T O U R S S A U M U R - A N G E R S N A N T E S STATIONS

Paris (Orsay) dép. Tours dep. Langeais La Chapelle-s .-Loire Port-Boulet Varennes Saumur arr.

— dép. St-Mai tin-de-la-Pl. St-Clément Les Rosiers La Ménitré St-Mathurin Angers arr. Nantes ,.arr.

141 E A 21 26

1 34 2 18

2 40

2 56 3 00

3 21 3 44 5 20

145 DIR 1

22 47 5 10 5 50

6 12 6 28 6 33

7 17 9 10

3307 O M N .

6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 10 9 38

13 41

101 E X P R .

7 10 11 46 12 11

12 32

12 48 12 51

13 11

13 34 15 07

3319 O M N .

12 44 13 24 13 45 13 56 14 06 14 17 14 24 14 35 14 41 14 48 14 58 15 05 15 33 20 55

103 E X P R .

8 40

13 22 13 27

14 03 15 23

3325

12 » 16 30 17 12 17 33 17 45 17 55 18 06 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

121 E X P R .

14 30 18 15

19 24 19 26

20 02 21 24

3331 O M N .

14 30 19 33 20 15 20 36 20 51 21 01 21 12 21 24 21 35 21 41 21 48 21 58 22 05 22 35

135 Rapide 20 25 23 38

0 51 0 54

1 30 2 53

N A N T E S A N G E R S - S A U M U R — T O U R S - P A R I S STATIONS

Nantes., dép. Angers, dép. St-Mathurin . La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St- Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulet.. La Chapelle.. Langeais Tours .. arr. Paris (Orsay).

3308 O M N .

5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 48 6 59 7 15 7 24 7 52 8 30

12 25

120 E X P R .

6 00 7 21

7 56 7 57

9 08 12 25

122 E X P R .

8 37 9 55

10 30 10 32

11 47 15 40

3316

10 37 11 06 11 14 11 24 11 31 11 37 11 48 11 57 12 09 12 25 12 34 13 02 13 40 17 40

3358 O M N .

9 40 14 20 14 47 14 55 15 05 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16 50 17 30 21 50

102 E X P R .

12 11 13 33

14 08 14 11

15 05 19 19

110 E X P R .

14 41 16 16

16 39

16 59 17 09 17 28 17 51 18 17 22 41

3334 O M N .

16 57 19 38 20 06 20 13 20 22 20 33 20 39 20 50 21 01 21 13 21 32 21 41 22 10 22 48 538

O A 142

22 13 23 40 0 03

0 23 0 26

0 45 1 10 1 36 6 50

136 Rapide

0 28 1 48

2 23 2 25

3 37| 7 10

S A U M U R - P O R T - B O U L E T — C H I N O N A N G E R S — D O U É M O N T R E U I L POITIERS STATIONS 1803 SaumurOrl. Port- Boulet Avoine Chinon

6 48 7 14 7 25 7 38

1809 le Jeudi

9 08 9 19 9 33

11 25 11 35 11 49

1807 15 43 16 29 16 52 17 10

Chinon Avoine Port- Boulet SaumurOrl.

7 11 7 26 7 34 8 17

12 55 13 26 13 40 14 17

S A U M U R — B O U R G U E I L

STATIONS | 1802 | 4836 | 1 M 0 STATIONS 15 25 — 1

15 39 Angers St-L. 15 49 Martigné... 18 06 Doué-la-F"".

les Verchers leVaudelnay Montreuil a.

20 03 20 18 20 28 21 12

1855

STATIONS

SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueil..

6 48 8 17 8 26

mardi

12 41 12 50

15 43 16 33 16 39

STATIONS

Bourgueil.. Port-Boulet SaumurOrl.

(A)

6 50 7 » 8 17

11 04 11 13 14 17

(B)

15 11 15 20 21 12

(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi.

Loudun . . . . Moncontour Poitiers

7 37 7 57 8 04 8 11 8 22

8 37 9 28 9 56

11 26

1857

11 12 24 12 49 12 59 13 06 13 16

13 37 14 33 15 03 16 30

1863 E X P R

16 01 17 03 17 19 17 28 17 36 O M N . 17 54 18 57 19 32 21 10

1865

17 47 19 14 19 45 19 53 20 20 14

20 24

*2

STATIONS

Poitiers Moncontour Loudun.... Montreuil a.

— d. leVaudelnay les Verchers Doué-la-F™. Martigné... Angers St-L.

1854 M . V .

6 15 6 29 6 40 6 48 7 12 8 44

1852

7 02 8 29 9 23

10 00 EXPR. 10 12 10 20

10 32 10 48 11 47

1856

10 50 12 32 13 22 14 02 M . V . 14 24 14 36 14 45 14 54 15 16 16 32

1868

16 45 18 21 19 16 19 51

20 16 20 29 20 39 20 49 21 12 22 28

La Direction; du Journal décline toutes respon­sabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indi-I quées sont toujours les heures de départ.

S A U M U R A L A F L È C H E Saumur dép. Vivy Longue Les Hayes.. Brion Jum>« Chartrené . . Baugé Clefs. La Flèche...

8 55 9 07 9 21 9 20 9 35 9 42 9 55

10 12 10 29

14 49 15 00 15 12 15 20 15 26 15 32 15 43 15 59 16 11

21 » 21 11 21 22 21 29 21 34 21 39 21 50 22 05 22 17

L A F L È C H E A S A U M U R La Flèche d. Clefs Baugé . . . . . . Chartrené .. Brion Jum l e ' Les Hayes.. Longue Vivy Saumur arr.

6 28 6 42 6 58 7 05 7 11 7 15 7 23 7 34 7 44

11 13 11 27 11 43 11 50 11 56 12 00 12 08 12 20 12 30

17 26 17 41 18 02 18 09 18 20 18 24 18 39 18 50 19 01

Le plue de GorUdJU Pratiqua PCJUP le moine d Argent Dépméi 1 A N , 24 N U M É R O S , 12 francs.

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Le Gérant : P. RJCHOU.

Saumur. — Imp. Girouard & Richou.

Yu par nous, Maire de Saumur, pour légal isat ion de la signature du Gérant, H6tel-de-Ville de Saumur, le I J J L E M A I R B *

Certifié par l'Imprimeur soussigné,