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CIBOURE : Cité des corsaires et des artistes, Ciboure est un lieu incontournable de la côte basque. Ses pittoresques façades à colombages, ses ruelles étroites, son joli port
classé premier port thonier d'Europe et son fort font de la petite soeur de Saint-Jean-de-Luz une ville charmante.
Consciente de ses atouts, Ciboure se tourne résolument vers le tourisme et la plaisance.
FORT DE SOCOA : Edifié au XIIe siècle, il se présente comme une gigantesque tour circulaire d'allure médiévale. La digue
de protection, construite à la fin du XVIIe siècle, a été décidée par Vauban.
Située aux portes de l'Espagne, ouverte sur l'océan, Saint-Jean-de-Luz a toujours eu un rôle historique et a été très tôt
le domaine des pêcheurs, dont elle protégeait les bateaux. La commune a plusieurs fois connu les assauts de la nature, si bien que de la ville historique, il ne subsiste qu'une partie.
D'où la construction, au début du XIXe siècle, de digues constituant un "seuil de garantie".
LE PORT : Charmant et pittoresque, le port a été construit au XIIe siècle, lorsque l'ensablement du fleuve l'Adour réduisit
considérablement les activités du port de Bayonne. Les maisons qui longent ses quais sont de style labourdin.
Ciboure son nom basque est Ziburu, une contraction de zubi buru 'bout du pont'. Ciboure est effectivement située au
débouché du pont sur la Nivelle. Siboro était l'ancien nom de la ville, tout du moins jusqu'en 1692
Les armoiries de Ciboure ont été approuvées par le Conseil Municipal en 1992, ces armoiries se retrouvent sur la vieille fontaine à Ciboure classée monument historique
et datant de 1676. Elles correspondent à une légère adaptation des règles d’héraldique par souci d’esthétisme
(ajout du marron pour le tronc du chêne et bateaux). L’arbre est un chêne de sinople (vert) fruité de glands d’or (jaune) dont le tronc est au naturel (marron). Le
chêne représente la force, les traditions la mémoire. Il a été repris ensuite dans plusieurs armoiries du Pays
Basque. Le cheval d’argent (blanc) sur une mer d’azur (bleue) est le signe de la vitesse, la légèreté du
commandement. Le cheval était un animal royal. La vocation maritime de Ciboure se retrouve dans les deux
vaisseaux dits d’accompagnement sur les armoiries.
Église de Ciboure
Plage de Socoa vue sur FORT DE SOCOA
Port de plaisance CiboureQuai Ravel et Église
Maison des Glycines Ciboure
Quai et maison Maurice RavelPhare de Ciboure et vue sur la Rhune
Port de plaisance CiboureQuai Ravel et Église
Entrée du port et phare de St Jean de Luz
Rive droite de la Nivelle/Urdazuri Vue sur Ciboure et tour de Bordagain
Cygne sur la Nivelle/Urdazuri
Aux portes de l'Espagne, Saint-Jean-de-Luz, Donibane Lohitzun en Basque, a su préserver son authenticité, tout en alliant les attraits d'une station touristique réputée à ceux
d'un port de pêche au riche passé historique.La baie est une anse de sable fin baignée du bleu de l'océan
avec, pour toile de fond, la montagne de la Rhune. Le port, un ravissement pour les yeux avec ses chalutiers bleus, rouges,
verts. La vieille ville témoigne de l'aventure maritime de Saint-Jean-de-Luz depuis la nuit des temps, cité de marins intrépides, corsaires, pêcheurs de baleines et de morues.
Certains édifices tels, le château de Lohobiague, dit Maison de Louis XIV car le Roi Soleil y séjourna lors de son mariage avec l'Infante Marie-Thérèse en 1660, la Maison de l'Infante
qui reflète son profil rose dans les eaux bleues du port, l'Église Saint-Jean Baptiste, La Place Louis XIV avec son
kiosque à musique, ses platanes en tonnelle et sa ceinture de façades blanches et rouges constituent quelques étapes
inoubliables.Saint Jean de Luz séduit par son art de vivre car elle sait
recevoir et partager, par la multitudes d'activités proposées, sans oublier ses fêtes, mémorables au Pays Basque.
Port et Eglise de St Jean de Luz/Donibane Lohitzun
Au XVe siècle, les pêcheurs basques du port de St Jean de Luz explorèrent les premiers les bancs de Terre-Neuve et la pêche
à la morue jointe à celle de la baleine accrurent considérablement la prospérité de Saint-Jean-de-Luz, leur
port d’attache. Du XVIème au XVIIIème siècle, la ville devint un nid de corsaires qui combattaient pour le compte du roi de
France. L'enrichissement du port et l'afflux de population furent tels qu'il en résulta l'urbanisation de Ciboure (en
Basque Zubiburu) quartier détaché d'Urrugne et finalement érigé en commune indépendante situé au delà du pont qui le reliait jadis à Saint-Jean-de-Luz (le couvent des Recollets fut implanté sur son tracé pour apaiser les relations entre les
deux communautés, souvent rivales).En 1713, le traité d’Utrecht abandonnant Terre-Neuve à la
Grande-Bretagne porta un coup funeste à Saint-Jean-de-Luz. A la fin du siècle, la baleine ayant disparu du golf de
Gascogne et l'océan ayant rompu les barres de Socoa et de Sainte-Barbe, qui protégeaient la baie, le port et une partie
de la ville se trouvèrent ruinés. Ce fut la décadence ; pêcheurs et gens de mer émigrèrent en masse, la ville perdit
l'essentiel de ses habitants. L'année 1789 fut marquée, en particulier, par une terrible tempête qui détruisit tout un
quartier de la ville ("La barre") et submergea le couvent des Ursulines.
Port St Jean de Luz/CiboureVue sur la Rhune
Au XIXe siècle, les digues, souvent détruites dans le passé, furent reconstruites afin de maintenir définitivement la
sécurité du port et de la ville. Les voyages de Napoléon III dans la région puis l'engouement de la bonne société pour la Côte Basque débouchèrent à cette époque, avec l'arrivée du
chemin de fer, sur un grand essor touristique. Suite à l'édification de ses trois digues (Socoa, l'Artha, et Sainte-Barbe), Saint-Jean-de-Luz ne fut plus systématiquement
envahie par les eaux lors des grandes tempêtes, comme cela avait été régulièrement le cas auparavant. Cassant les gros rouleaux venus de l'océan, ces digues contribuèrent, dès le début du développement des bains de mer, à faire de Saint-
Jean-de-Luz un lieu de villégiature très prisé des familles.
Kiosque place Louis XIV
Blasonnement:
Ces armes parlantes adoptées au début de l'année 1992 évoquent le passé de Saint-Jean-de-Luz :
le navire trois-mâts sur fond bleu à la coque noire et aux gréements de même couleur, voguant à pleines voiles
blanches, rappelle l'activité maritime qui fit la richesse de la ville à partir du XVe siècle.
le lion d'or sur fond rouge, coiffé d'une couronne de vicomte, et la crosse episcopale évoquent quatre siècles de l'histoire de la ville : la baronnie de Saint-Jean-de-Luz, possession du
vicomte du Labourd, fut donnée en 1160 au chapitre des chanoines de Bayonne ; en 1570 la ville racheta son
indépendance, le titre de baron étant dès lors porté par le maire (ou bayle).
Rue Gambetta et Eglise St-Jean-Baptiste Blason de la ville
Maison Louis XIV
Port et maison de l’Infante
Port et vue sur Ciboure
Bordagain Ciboure vue sur St Jean de Luz
Baie de St Jean de Luz
Plage et vue sur Ste Barbe
Entrée de la baie Digues de l’Artha et de Ste Barbe
Plage sous la neige
Plage et Fort de Socoa sous la neige
Port de St Jean de Luz/Ciboure sous la neige
Port et Eglise sous la neige
Port de St Jean de Luz/Ciboure sous la neigeMaison de l’Infante
Port de St Jean de Luz/Ciboure sous la neigeMaison de l’Infante
Ste Barbe vue sur la Baie et la Rhune
La Jetée et la Plage
De la Jetée vue sur Bordagainet phare entrée du port
Digues de Socoa-ArthaVu de la plage
Ste Barbe vue sur la Baie et la Rhune
Pile d’Assiettes Ste Barbe
Digues de Socoa-Artha-Ste BarbeVue sur le Jaïzquibel
Digues de Socoa-Artha-Ste BarbeVue sur le Jaïzquibel
Petit train de la Rhune vue sur la Baie de St Jean de Luz
Lapurdi izenaren jatorria « Lau-ur » da, izan ere, bere lurretatik lau ibai isurtzen baitira : Aturri, Errobi, Urdazuri eta Bidasoa. Bere
eremua 859 km2-koa da, 41 herrik osatzen dute. Nahiz eta mendeetan hiri nagusia Uztaritze izan, gaur egun Baiona da.Le Labourd, Lapurdi en langue basque, venant de lau + ur
« quatre eaux. », est la province du Pays-Basque située entre quatre rivières qui sont Aturri ( l'Adour ), Errobi ( la Nive ),
Urdazuri ( la Nivelle )et Bidasoa ( la Bidasoa ). D'une superficie de 859 km2, elle est constituée de 41 communes et
sa capitale, durant de nombreux siècles, fut Ustaritz, peu à peu supplantée par la ville épiscopale de Bayonne.Les terres du Labourd, limitées au nord par l‘Adour, sont
géographiquement et historiquement liées à la mer. C'est, en partie, un territoire arraché à l'océan par l'accumulation de grands dépôts
quaternaires, où s'installèrent les Vascons. Après une période d'occupation romaine superficielle, ils parviendront à constituer ce duché de Vasconie qui fut pratiquement indépendant et dont l'un des derniers porteurs du titre, Eudes, lutta contre les Sarrasins,
lors de la fameuse bataille de Poitiers.La mer a joué un rôle primordial dans l'évolution historique de cette
région. C'est par elle qu'arrivèrent les pirates normands. Ces célèbres vikings s'établirent durant presque un siècle à Bayonne et y
laissèrent une partie de leur expérience et de leur connaissance dans cet art de la navigation qui fit la renommée des basques par la
suite.
Armes du Labourd Elles sont composées d'une part d'un lion
représentant les anciens vicomtes du Labourd, et
d'autre part d'une fleur de lys symbolisant l'annexion à la France, en 1450 par le roi de France Charles
VII.
Armoirie du Labourd/Lapurdi
Notre prochaine étape visite du Labourd côtier à
Biarritz/MiarritzeGero arte