56
PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS! 1 CITATIONS DU PRESIDENT MAO TSE-TOUNG Etudier les !uvres du Président Mao, suivre ses enseignements et agir selon ses directives. Lin Piao

Citations Du Président Mao

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Citations Du Président Mao

Citation preview

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    1

    CITATIONS

    DU

    PRESIDENT

    MAO TSE-TOUNG

    Etudier les!uvres du Prsident Mao,suivre ses enseignements et agir selon ses directives.

    Lin Piao

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    2

    PREFACE A LA REEDITIONDES CITATIONS DU

    PRESIDENT

    MAO TSE-TOUNG

    (16 dcembre 1966)

    Lin Piao

    Le camarade Mao Ts-toung est le plus grandmarxiste-lniniste de notre poque. Il a continu,sauvegard et dvelopp le marxisme-lninisme defaon gniale, cratrice, et dans tous les domaines;il la fait accder une tape suprieure, toutenouvelle.

    La pense de Mao Ts-toung est le marxisme-lninisme de lpoque o limprialisme va soneffondrement total et o le socialisme marche vers lavictoire dans le monde entier. Elle est une armeidologique puissante contre limprialisme, etcontre le rvisionnisme et le dogmatisme. Elleconstitue, pour le Parti, larme et le pays toutentiers, le principe directeur observer dans touttravail.

    Cest pourquoi, la tche la plus fondamentale dutravail politique et idologique de notre Parti est detoujours tenir haut lev le grand drapeau rouge de lapense de Mao Ts-toung, darmer le peuple dupays tout entier de cette pense et de la faireinvariablement prvaloir dans tout travail. Les largesmasses des ouvriers, des paysans et des soldats,les cadres rvolutionnaires et les intellectuelsdoivent vraiment se pntrer de la pense de MaoTs-toung; il faut faire en sorte que chaque tudieles !uvres du prsident Mao, suive sesenseignements, agisse selon ses instructions et soitun digne combattant du prsident Mao.

    Dans ltude des!uvres du prsident Mao, il fautavoir en vue les problmes rsoudre, entreprendrede faon vivante ltude et lapplication et les lierlune lautre, tudier en priorit ce qui est le plusncessaire afin dobtenir des rsultats immdiats etporter tout particulirement ses efforts surlapplication. Pour possder rellement la pense deMao Ts-toung, il faut revenir sans cesse ltudedes nombreux concepts fondamentaux du prsidentMao; le mieux serait dapprendre par c!ur certainesphrases capitales, pour une tude et une applicationconstantes. Dans les journaux, il convient dereproduire rgulirement des citations du prsidentMao, en liaison avec les problmes du moment, pourque tout le monde puisse les tudier et les appliquer.Les expriences acquises ces dernires annes parles larges masses dans ltude et lapplicationvivantes des !uvres du prsident Mao prouvent queltude de ses citations, choisies en fonction desproblmes rsoudre, est une bonne mthode pourtudier la pense de Mao Ts-toung, une mthodequi favorise lobtention de rsultats immdiats.

    Nous avons compos le prsent recueil afindaider les larges masses mieux tudier la pensede Mao Ts-toung. Dans lorganisation des tudes,les diffrents organismes feront un choix de citations

    en rapport avec la situation gnrale, leurs tches,ltat desprit de leur personnel et le travail en cours.

    Actuellement, se lve dans notre grande patrielaube dune re nouvelle o les ouvriers, lespaysans et les soldats sassimilent le marxisme-lninisme, la pense de Mao Ts-toung. Celle-ci,une fois assimile par les larges masses, devientune force inpuisable, une bombe atomique moraledune puissance incomparable. Ldition grandtirage des Citations du prsident Mao Ts-toung estune mesure extrmement importante qui permet auxlarges masses de simprgner de la pense de MaoTs-toung et contribue activer au sein de notrepeuple le processus de rvolution idologique. Nousesprons que tous les camarades serontconsciencieux et assidus dans leurs tudes, quilssusciteront dans tout le pays un nouvel essor deltude et de lapplication vivantes des !uvres duprsident Mao et lutteront, sous le grand drapeaurouge de la pense de Mao Ts-toung, pour faire dela Chine un grand pays socialiste dot duneagriculture, dune industrie, dune science, duneculture et dune dfense nationale modernes!

    I. LE PARTI COMMUNISTE

    Le noyau dirigeants de notre cause, cest le Particommuniste chinois.

    Le fondement thorique sur lequel se guide notrepense, cest le marxisme-lninisme.

    Allocution douverture la premire session de laIre

    Assemble populaire nationale de laRpublique populaire de Chine (15 septembre1954).

    Pour faire la rvolution, il faut quil y ait un partirvolutionnaire. Sans un parti rvolutionnaire, sansun parti fond sur la thorie rvolutionnaire marxiste-lniniste et le style rvolutionnaire marxiste-lniniste,il est impossible de conduire la classe ouvrire et lesgrandes masses populaires la victoire dans leurlutte contre limprialisme et ses valets.

    Forces rvolutionnaires du monde entier,unissez-vous, combattez lagressionimprialiste! (Novembre 1948), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    Sans les efforts du Parti communiste chinois,sans les communistes chinois, piliers du peuple, ilsera impossible la Chine de conqurir sonindpendance et dobtenir sa libration, impossiblegalement de raliser son industrialisation et demoderniser son agriculture.

    Du gouvernement de coalition (24 avril 1945),!uvres choisies de Mao Ts-toung, tome III.

    Le parti communiste chinois constitue le noyaudirigeant du peuple chinois tout entier. Sans un telnoyau, la cause du socialisme ne saurait triompher.

    Allocution la rception accorde aux dlgusau III

    eCongrs de la Ligue de la Jeunesse de

    Dmocratie nouvelle de Chine (25 mai 1957).

    Un parti disciplin, arm de la thorie marxiste-lniniste, pratiquant lautocritique et li aux masses

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    3

    populaires; une arme dirige par un tel parti; unfront uni de toutes les classes rvolutionnaires et detous les groupements rvolutionnaires placs sousla direction dun tel parti; voil les trois armesprincipales avec lesquelles nous avons vainculennemi.

    De la dictature dmocratique populaire (30juin 1949), !uvres choisies de Mao Ts-toung,tome IV.

    Il faut avoir confiance dans les masses; il fautavoir confiance dans le Parti: ce sont l deuxprincipes fondamentaux. Si nous avons le moindredoute cet gard, nous serons incapablesdaccomplir quoi que ce soit.

    Sur le problme de la coopration agricole (31 juillet 1955).

    Arm de la thorie et de lidologie marxiste-lniniste, le Parti communiste a apport au peuplechinois un nouveau style de travail qui comporteessentiellement lunion de la thorie et de lapratique, la liaison troite avec les masses etlautocritique.

    Du mouvement de coalition (24 avril 1945),!uvres choisies de Mao Ts-toung, tome III.

    Un parti qui dirige un grand mouvementrvolutionnaire, sans thorie rvolutionnaire, sansconnaissances de lhistoire, sans unecomprhension profonde du mouvement dans saralit, ne saurait remporter la victoire.

    Le Rle du Parti communiste chinois dans laguerre nationale (Octobre 1938), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome II.

    La rectification est, comme nous le disions, un mouvement gnral pour lducation marxiste .Cest en effet ltude, dans tout le Parti, du marxismeau moyen de la critique et de lautocritique. Nousapprofondirons certainement notre connaissance dumarxisme au cours de ce mouvement.

    Intervention la Confrence nationale du Particommuniste chinois sur le Travail dePropagande (12 mars 1957).

    Cest une tche ardue que dassurer un niveaude vie convenable des centaines de millions deChinois, de transformer notre pays conomiquementet culturellement arrir en un pays prospre,puissant, dot dune culture hautement dveloppe.Et cest pour mieux assumer cette tche et pourmieux travailler avec tous les hommes de bonnevolont en dehors du Parti, dtermins faireaboutir des transformations, que nous devons, prsent comme dans lavenir, entreprendre desmouvements de rectification et corriger sans relchece quil y a derron en nous.

    Intervention la Confrence nationale du Particommuniste chinois sur le Travail dePropagande (12 mars 1957).

    La politique est le point de dpart de toute actionpratique dun parti rvolutionnaire et se manifestedans le dveloppement et laboutissement desactions de ce parti. Toute action dun parti

    rvolutionnaire est lapplication de sa politique. Silnapplique pas une politique juste, il applique unepolitique errone; sil napplique pas consciemmentune politique, il lapplique aveuglment. Ce que nousappelons exprience, cest le processusdapplication dune politique et son aboutissement.Cest par la pratique du peuple seulement, cest--dire par lexprience, que nous pouvons vrifier siune politique est juste ou errone, et dterminerdans quelle mesure elle est juste ou errone. Mais lapratique des hommes, spcialement la pratique dunparti rvolutionnaire et des masses rvolutionnaires,se rattache ncessairement une politique ou uneautre. Par consquent, avant de mener une action,nous devons expliquer clairement aux membres duParti et aux masses la politique que nous avonsformule la lumire des circonstances. Sinon, lesmembres du Parti et les masses scarteront de ladirection politique donne par notre Parti, agiront laveuglette et appliqueront une politique errone.

    A propos de la politique concernant lindustrieet le commerce (27 fvrier 1948), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    Notre Parti a dfini la ligne gnrale et la politiquegnrale de la rvolution chinoise et arrt diverseslignes de travail et mesures politiques particulires.Toutefois, il arrive souvent que les camaradesretiennent les lignes de travail et mesures politiquesparticulires et oublient la ligne gnrale et lapolitique gnrale du Parti. Si vraiment nous lesoublions, nous serons des rvolutionnaires aveugles,des demi-rvolutionnaires lesprit confus et, enappliquant une ligne de travail et des mesurespolitique particulires, nous perdrons le nord, nouspencherons tantt gauche, tantt droite, et notretravail en souffrira.

    Discours prononc une confrence descadres de la rgion libre de Chansi-Soueiyuan (I

    eravril 1948), !uvres choisies de

    Mao Ts-toung, tome IV.

    Politique et tactique sont la vie mme du Parti;les camarades dirigeants tous les chelons doiventleur accorder la plus grande attention et ne jamaisse montrer ngligents cet gard.

    Circulaire sur la situation (20 mars 1948),!uvres choisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    II. LES CLASSES ET LA

    LUTTE DE CLASSES

    Lutte de classes certaines classes sontvictorieuses, dautres sont limines. Cela, cestlhistoire, lhistoire des civilisations depuis desmillnaires. Interprter lhistoire daprs ce point devue, cest ce qui sappelle matrialisme historique;se placer loppos de ce point de vue, cest delidalisme historique.

    Rejeter vos illusions et prparez-vous lalutte (14 aot 1949), !uvres choisies de MaoTs-toung, tome IV.

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    4

    Dans la socit de classes, chaque hommeoccupe une position de classe dtermine et ilnexiste aucune pense qui ne porte une empreintede classe.

    De la pratique (Juillet 1937), !uvres choisiesde Mao Ts-toung, tome I.

    Les changements qui interviennent dans lasocit proviennent surtout du dveloppement descontradictions lintrieur de la socit, cest--diredes contradictions entre les forces productives et lesrapports de production, entre les classes, entre lenouveau et lancien. Le dveloppement de cescontradictions fait avancer la socit, amne leremplacement de la veille socit par la nouvelle.

    De la contradiction (Aot 1937), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome I.

    Limpitoyable exploitation conomique et lacruelle oppression politique de la part despropritaires fonciers contraignirent la paysannerie entreprendre un grand nombres dinsurrectionscontre leur domination. Dans la socit fodalechinoise, les luttes de classe de la paysannerie, lesinsurrections et les guerres paysannes ont seulest les vritables forces motrices dans ledveloppement de lhistoire.

    La Rvolution chinoise et le Parti communistechinois (Dcembre 1939), !uvres choisies deMao Ts-toung, tome II.

    La lutte nationale est, en dernire analyse, unelutte de classe. Aux Etats-Unis, seuls les milieuxdirigeants ractionnaires de la race blancheoppriment les Noirs. Ils ne sauraient en aucunefaon reprsenter les ouvriers, paysans, intellectuelsrvolutionnaires et personnalits claires quiforment lcrasante majorit de la race blanche.

    Dclaration pour soutenir les Noirs amricainsdans leur juste lutte contre la discriminationraciale pratique par limprialisme amricain (8 aot 1963).

    Le peuple, cest nous de lorganiser. Cest nous de lorganiser pour abattre la raction enChine. Tout ce qui est ractionnaire est pareil: tantquon ne le frappe pas, impossible de le fairetomber. Cest comme lorsquon balaie: l o le balaine passe pas, la poussire ne sen va pas delle-mme.

    La Situation et notre politique aprs la victoiredans la Guerre de Rsistance contre le Japon (13 aot 1945), !uvres choisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    Lennemi ne prira pas de lui-mme. Ni lesractionnaires chinois, ni les forces agressives delimprialisme amricain en Chine ne se retirerontdeux-mmes de la scne de lhistoire.

    Mener la rvolution jusquau bout (30dcembre 1948) ), !uvres choisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    La rvolution nest pas un dner de gala; elle nese fait pas comme une !uvre littraire, un dessin ouune broderie; elle ne peut saccomplir avec autantdlgance, de tranquillit et de dlicatesse, ou avec

    autant de douceur, damabilit, de courtoisie, deretenue et de gnrosit dme. La rvolution, cestun soulvement, un acte de violence par lequel uneclasse en renverse une autre.

    Rapport sur lenqute mene dans le Hounan propos du mouvement paysans (Mars 1927),!uvres choisies de Mao Ts-toung, tome I.

    Tchiang Ka-chek cherche toujours arracher aupeuple la moindre parcelle de pouvoir, le moindreavantage conquis. Et nous? Notre politique consiste lui riposter du tac au tac et nous battre pourchaque pouce de terre. Nous agissons sa manire.Tchiang Ka-chek cherche toujours imposer laguerre au peuple, une pe la main gauche, uneautre la main droite. A son exemple, nous prenons,nous aussi, des pes. Et comme Tchiang Ka-chek affile maintenant ses pes, nous devonsaffiler les ntres aussi.

    La Situation et notre politique aprs la victoiredans la Guerre de Rsistance contre le Japons (13 aot 1945), !uvres choisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    Quels sont nos ennemis et quels sont nos amis?Cest l une question dune importance primordialepour la rvolution. Si, dans le pass, toutes lesrvolutions en Chine nont obtenu que peu dersultats, la raison essentielle en est quelles nontpoint russi unir autour delles leurs vrais amispour porter des coups leurs vrais ennemis. Le partirvolutionnaire est le guide des masses, et jamaisrvolution na pu viter lchec quand ce parti aorient les masses sur une voie fausse. Pour tresrs de ne pas les conduire sur une voie fausse etde remporter la victoire dans la rvolution, nousdevons absolument veiller nous unir avec nos vraisamis pour porter des coups nos vrais ennemis. Etpour distinguer nos vrais amis de nos vrais ennemis,nous devons entreprendre une analyse gnrale desconditions conomiques des diverses classes de lasocit chinoise et de leur attitude respective enversla rvolution.

    Analyse des classes de la socit chinoise (Mars 1926), !uvres choisies de Mao Ts-toung,tome I.

    Tous les seigneurs de guerre, les bureaucrates,les compradores et les gros propritaires fonciersqui sont de mche avec les imprialistes, de mmeque cette fraction ractionnaire des intellectuels quien dpend, sont nos ennemis. Le proltariatindustriel est la force dirigeante de notre rvolution.Nos plus proches amis sont lensemble du semi-proltariat et de la petite bourgeoisie. De la moyennebourgeoisie toujours oscillante, laile droite peut trenotre ennemie et laile gauche notre amie; mais nousdevons constamment prendre garde que cettedernire ne vienne dsorganiser notre front.

    Analyse des classes de la socit chinoise (Mars 1926),!uvres choisies de Mao Ts-toung,tome I.

    Celui qui se range du ct du peuplervolutionnaire est un rvolutionnaire, tandis quecelui qui se range du ct de limprialisme, du

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    5

    fodalisme et du capitalisme bureaucratique est uncontre-rvolutionnaire. Celui qui se range en parolesseulement du ct du peuple rvolutionnaire, maisagit tout autrement, est un rvolutionnaire enparoles; celui-l est un parfait rvolutionnaire qui serange non seulement en paroles mais en actes duct du peuple rvolutionnaire.

    Allocution de clture la deuxime session du Ier

    Comit national de la Confrence consultativepolitique du Peuple chinois (23 juin 1950).

    En ce qui nous concerne, quil sagisse dunindividu, dun parti, dune arme ou dune cole,jestime que labsence dattaques de lennemi contrenous est une mauvaise chose, car elle signifiencessairement que nous faisons cause communeavec lennemi. Si nous sommes attaqus parlennemi, cest une bonne chose, car cela prouveque nous avons trac une ligne de dmarcation biennette entre lennemi et nous. Et si celui-ci nousattaque avec violence, nous peignant sous lescouleurs les plus sombres et dnigrant tout ce quenous faisons, cest encore mieux, car cela prouvenon seulement que nous avons tabli une ligne dedmarcation nette entre lennemi et nous, maisencore que nous avons remport des succsremarquables dans notre travail.

    Etre attaqu par lennemi est une bonne et nonune mauvaise chose (26 mai 1939).

    Nous devons soutenir tout ce que notre ennemicombat et combattre tout ce quil soutient.

    Entretien avec trois correspondants delAgence centrale dInformation et des journauxSaotangpao et Sinminpao (16 septembre1939), !uvres choisies de Mao Ts-toung, tomeII.

    Nous nous tenons sur les positions du proltariatet des masses populaires. Pour les membres duParti communiste, cela implique la ncessit de setenir sur la position du Parti, de se conformer lesprit de parti et la politique du Parti.

    Interventions aux causeries sur la littrature etlart Yenan (Mai 1942), !uvres choisies deMao Ts-toung, tome III.

    Aprs lanantissement des ennemis arms, il yaura encore des ennemis non arms; ceux-ci nemanqueront pas de mener contre nous une lutte mort; nous ne devons jamais les sous-estimer. Sinous ne posons et ne comprenons pas maintenantle problme de cette faon, nous commettrons lesplus graves erreurs.

    Rapport la deuxime session plnire duComit central issu du VII

    eCongrs du Parti

    communiste chinois (5 mars 1949), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    Les imprialistes et les ractionnaires du pays nese rsigneront jamais leur dfaite; ils se dbattrontjusqu la fin. Mme quand la paix et lordre aurontt rtablis dans lensemble du pays, ils continuerontpar tous les moyens se livrer au sabotage et provoquer des troubles, et chercheront tout instant rtablir leur domination en Chine. Cela est certain,

    indubitable; nous ne devons donc absolument pasrelcher notre vigilance.

    Allocution douverture la premire sessionplnire de la Confrence consultative politiquedu Peuple chinois (21 septembre 1949).

    En Chine, la transformation socialiste, en tantquelle concerne la proprit, est pratiquementacheve; les vastes et temptueuses luttes declasse, menes par les masses en priodervolutionnaire, sont pour lessentiel termines.Nanmoins, il subsiste des vestiges des classesrenverses des propritaires fonciers et descompradores, la bourgeoisies existe encore, et latransformation de la petite bourgeoisie ne fait quecommencer. La lutte de classes nest pas encorearrive son terme. La lutte de classes entre leproltariat et la bourgeoisie, entre diverses forcespolitiques et entre les idologies proltarienne etbourgeoise sera encore longue et sujette desvicissitudes, et par moments elle pourra mmedevenir trs aigu. Le proltariat cherche transformer le monde selon sa propre conception dumonde, et la bourgeoisie, selon la sienne. A cetgard, la question de savoir qui lemportera, dusocialisme ou du capitalisme, nest pas encorevritablement rsolue.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuples (27 fvrier 1957).

    Il faudra encore un temps assez long pourdcider de lissue de la lutte idologique entre lesocialisme et le capitalisme dans notre pays. Laraison en est que linfluence de la bourgeoisie et desintellectuels venant de lancienne socit existeralongtemps encore dans notre pays, de mme queleur idologie de classe. Si on ne saisit pas bien celaet plus forte raison si on ne le comprend pas dutout, on commettra les plus graves erreurs, et onmconnatra la ncessit de la lutte sur le planidologique.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Dans notre pays, lidologie bourgeoise et petite-bourgeoise, les ides antimarxistes subsisterontlongtemps encore. Le systme socialiste est danslensemble instaur chez nous. Nous avons achevpour lessentiel la transformation de la proprit desmoyens de production, mais sur le front politique etle front idologique la victoire nest pas encorecomplte. Sur le plan idologique, la question desavoir qui lemportera, le proltariat ou labourgeoisie, nest pas encore vraiment rsolue.Nous avons soutenir un long combat contrelidologie bourgeoise et petite-bourgeoise. Ce seraitune erreur de ne pas comprendre cela, de renoncer la lutte idologique. Toute ide errone, touteherbe vnneuse, tout gnie malfaisant doivent tresoumis la critique, et il ne faut jamais leur laisser lechamp libre. Mais cette critique doit tre fondepleinement sur largumentation, elle doit treanalytique et convaincante, elle ne doit pas trebrutale, bureaucratique, mtaphysique oudogmatique.

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    6

    Intervention la Confrence nationale du Particommuniste chinois sur le Travail dePropagande (12 mars 1957).

    Le dogmatisme et le rvisionnisme vont tousdeux lencontre du marxisme. Le marxisme doitncessairement avancer, se dvelopper au fur et mesure que la pratique se dveloppe, et il ne sauraitrester sur place. Sil demeurait stagnant etstrotyp, il naurait plus de vie. Toutefois, on nepeut enfreindre les principes fondamentaux dumarxisme sans tomber dans lerreur. Considrer lemarxisme dun point de vue mtaphysique et commequelque chose de fig, cest du dogmatisme. Nier lesprincipes fondamentaux et la vrit universelle dumarxisme, cest du rvisionnisme, cest--dire uneforme de lidologie bourgeoise. Les rvisionnisteseffacent la diffrence entre le socialisme et lecapitalisme, entre la dictature du proltariat et cellede la bourgeoisie. Ce quils prconisent est en faitnon pas la ligne socialiste, mais la ligne capitaliste.Dans les circonstances prsentes, le rvisionnismeest encore plus nuisible que le dogmatisme. Unetche importante nous incombe sur le frontidologique, celle de critiquer le rvisionnisme.

    Intervention la Confrence nationale du Particommuniste chinois sur le Travail dePropagande (12 mars 1957).

    Le rvisionnisme ou opportunisme de droite estun courant idologique bourgeois; il est encore plusdangereux que le dogmatisme. Les rvisionnistes ouopportunistes de droite approuvent le marxisme dubout des lvres et attaquent eux aussi le dogmatisme . Mais leurs attaques visent en fait lasubstance mme du marxisme. Ils combattent oudnaturent le matrialisme et la dialectique, ilscombattent ou tentent daffaiblir la dictaturedmocratique populaire et le rle dirigeant du Particommuniste, ainsi que la transformation etldification socialistes. Lors mme que la rvolutionsocialiste a remport pratiquement la victoire dansnotre pays, il y a encore un certain nombre de gensqui rvent de restaurer le rgime capitaliste; ilsmnent la lutte contre la classe ouvrire sur tous lesfronts, y compris celui de lidologie. Dans cettelutte, les rvisionnistes sont leurs meilleurs adjoints.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    III. LE SOCIALISME ET LE

    COMMUNISME

    Le communisme est le systme complet delidologie proltarienne en mme temps quunnouveau rgime social. Cette idologie et ce rgimesocial diffrent de toute autre idologie et de toutautre rgime social; ils sont les plus parfaits, les plusprogressistes, les plus rvolutionnaires, les plusrationnels de toute lhistoire de lhumanit.Lidologie et le rgime social du fodalisme sontentrs au muse de lhistoire. Ceux du capitalismesont, eux aussi, entrs au muse dans une partie dumonde (en U.R.S.S.); partout ailleurs, ils

    ressemblent un moribond qui dclinerapidement, comme le soleil derrire les collines delouest ; ils seront bientt bons pour le muse.Seuls lidologie et le rgime social du communismese rpandent dans le monde entier aveclimptuosit de lavalanche et la force de la foudre;ils feront fleurir leur merveilleux printemps.

    La Dmocratie nouvelle (Janvier 1940),!uvres choisies de Mao Ts-toung, tome II.

    En fin de compte, le rgime socialiste sesubstituera au rgime capitaliste; cest une loiobjective, indpendante de la volont humaine.Quels que soient les efforts des ractionnaires pourfreiner la roue de lhistoire dans son mouvement enavant, la rvolution clatera tt ou tard et serancessairement victorieuse.

    Intervention la runion du Soviet suprme delU.R.S.S. pour la clbration du 40

    eanniversaire

    de la Grande Rvolution socialiste dOctobre (6novembre 1957).

    Nous autres communistes, nous ne dissimulonsjamais nos aspirations politiques. Il est certain,indubitable, que notre programme pour lavenir ouprogramme maximum a pour but de conduire laChine au socialisme et au communisme. Le nom denotre Parti et notre conception marxiste du mondeindiquent clairement cet idal suprme raliserdans lavenir, idal infiniment beau et radieux.

    Du gouvernement de coalition (24 avril 1945),!uvres choisies de Mao Ts-toung, tome III.

    Lensemble du mouvement rvolutionnairechinois dirig par le Parti communiste comprenddeux tapes, la rvolution dmocratique et larvolution socialiste; ce sont deux processusrvolutionnaires de caractres diffrent, et cestseulement aprs avoir achev le premier que lonpeut passer laccomplissement du second. Larvolution dmocratique est la prparationncessaire de la rvolution socialiste, et la rvolutionsocialiste est laboutissement logique de la rvolutiondmocratique. Le but final de tout communiste, etpour lequel il doit lutter de toutes ses forces, cestlinstauration dfinitive dune socit socialiste etdune socit communiste.

    La Rvolution chinoise et le Parti communistechinois (Dcembre 1939), !uvres choisies deMao Ts-toung, tome II.

    Le but de la rvolution socialiste est de librer lesforces productives. La transformation de la propritindividuelle en proprit collective socialiste dans lesdomaines de lagriculture et de lartisanat, et celle dela proprit capitaliste en proprit socialiste danslindustrie et le commerce privs aboutirontncessairement une libration considrable desforces productives. Et les conditions sociales serontainsi cres pour un norme dveloppement de laproduction industrielle et agricole.

    Allocution la Confrence suprme dEtat (25janvier 1956).

    Actuellement, nous poursuivons non seulementune rvolution du systme social, qui transforme la

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    7

    proprit prive en proprit sociale, mais aussi unervolution technique, qui fait passer la productionartisanale au stade de la grande productionmcanise moderne. Ces deux rvolutions sontlies. Dans le domaine de lagriculture, lacoopration doit prcder lutilisation du grosoutillage, tant donn les conditions de notre pays(dans les pays capitalistes, lagriculture suit uneorientation capitaliste). Il sensuit que lindustrie etlagriculture sont absolument insparables, toutcomme lindustrialisation socialiste et latransformation socialiste de lagriculture, et quon nepeut les considrer isolment; il faut viter tout prixdaccorder plus dimportance lune au dtriment delautre.

    Sur le problme de la coopration agricole (31 juillet 1955).

    Le nouveau rgime social vient de stablir et ilfaut un certain temps pour quil soit consolid.Nallons pas croire quil le soit parfaitement ds soninstauration; cela est impossible. Il ne peut treconsolid que progressivement. Pour quil le soit defaon dfinitive, il faut raliser lindustrialisationsocialiste du pays, poursuivre avec persvrance larvolution socialiste sur le front conomique et, deplus, dployer sur les fronts politique et idologiquede durs et constants efforts en vue de la rvolutionet de lducation socialistes. Par ailleurs, il faut quediffrentes conditions internationales y contribuent.

    Intervention la Confrence nationale du Particommuniste chinois sur le Travail dePropagande (12 mars 1957).

    Dans notre pays, la lutte pour la consolidation durgime socialiste, la lutte qui dcidera de la victoiredu socialisme ou du capitalisme, stendra encoresur une longue priode historique. Mais nous devonsnous rendre compte que le nouveau rgimesocialiste se consolidera infailliblement. Il est certainque nous pouvons difier un pays socialiste dotdune industrie, dune agriculture, dune science etdune culture modernes.

    Intervention la Confrence nationale du Particommuniste chinois sur le Travail dePropagande (12 mars 1957).

    Les intellectuels hostiles notre Etat sont ennombre infime. Ce sont des gens qui naiment pasnotre Etat fond sur la dictature du proltariat; ilsregrettent lancienne socit. A la moindre occasion,ils fomentent des troubles, cherchant renverser leParti communiste et restaurer lancien rgime.Entre la voie du proltariat et celle de la bourgeoisie,cest--dire entre la voie du socialisme et celle ducapitalisme, ils sobstinent vouloir suivre laseconde. En fait, comme celle-ci est impraticable, ilssont prts capituler devant limprialisme, lefodalisme et le capitalisme bureaucratique. Detelles gens se rencontrent dans les milieux de lapolitique, de lindustrie, du commerce, de la culture,de lenseignement comme dans les milieuxscientifiques, techniques et religieux; ils sontextrmement ractionnaires.

    Intervention la Confrence nationale du Particommuniste chinois sur le Travail dePropagande (12 mars 1957).

    Le grand problme, cest lducation despaysans. Lconomie paysanne est disperse, et lasocialisation de lagriculture, en juger parlexprience de lUnion sovitique, exigera un tempstrs long et un travail minutieux. Sans socialisationde lagriculture, il ne peut y avoir de socialismeintgral, solide.

    De la dictature dmocratique populaire (30juin 1949), !uvres choisies de Mao Ts-toung,tome IV.

    Nous devons tre convaincus que 1 les massespaysannes dsirent sengager progressivement,sous la conduite du Parti, dans la voie du socialisme;et que 2 le Parti est capable de conduire lespaysans dans cette voie. Ces deux pointsconstituent lessence du problme et refltent latendance gnrale.

    Sur le problme de la coopration agricole (31 juillet 1955).

    Les organes dirigeants des coopratives doiventassurer la prpondrance, dans leur sein, despaysans pauvres actuels et des nouveaux paysansmoyens de la couche infrieure; ils auront commeforce dappoint les anciens paysans moyens de lacouche infrieure et les paysans moyens de lacouche suprieure, anciens ou nouveaux. Ainsiseulement on pourra, conformment la politique duParti, raliser lunit des paysans pauvres et despaysans moyens, consolider les coopratives,dvelopper la production et accomplir comme il sedoit la transformation socialiste dans lensemble desrgions rurales. Sinon, lunit des paysans moyenset des paysans pauvres, la consolidation descoopratives, le dveloppement de la production etla transformation socialiste dans lensemble desrgions rurales seront impossibles.

    Note sur larticle: Comment les paysanspauvres se sont assur la prpondrancedtenue jusqualors par les paysans moyensdans la Cooprative agricole de Production deWoutang, canton de Kaochan, district de Tchang-cha (1955), LEssor du socialisme dans lescampagnes chinoises.

    Il faut unir nous les paysans moyens: ce seraitune erreur de ne pas le faire. Mais sur qui, dans noscampagnes, la classe ouvrire et le Particommuniste doivent-ils compter pour les rallier, envue de la transformation socialiste dans lensembledes rgions rurales? Bien entendu, sur les paysanspauvres, uniquement. Il en fut ainsi quand nousluttions contre les propritaires fonciers et ralisionsla rforme agraire; il en est encore ainsi aujourdhuialors que nous luttons contre les paysans riches ettout facteur capitaliste, pour raliser latransformation socialiste de lagriculture. Au dbutde ces deux priodes rvolutionnaires, les paysansmoyens se sont montrs hsitants. Et cestseulement lorsquils se rendent clairement comptede la tendance gnrale de la situation et voient que

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    8

    le triomphe de la rvolution est imminent quilspassent du ct de celle-ci. Les paysans pauvresdoivent agir sur les paysans moyens, les gagner eux pour que la rvolution prenne chaque jour plusdampleur, et ce jusqu la victoire finale.

    Note sur larticle: Leons tires de lapparitionde coopratives de paysans moyens et de coopratives de paysans pauvres dans ledistrict de Fouan (1955), LEssor du socialismedans les campagnes chinoises.

    Il y a une srieuse tendance au capitalisme chezles paysans aiss. Elle se donnera libre cours sinous relchons tant soit peu notre travail politiqueparmi les paysans pendant le mouvement decoopration et dans une longue priode venir.

    Note sur larticle: Une lutte rsolue doit tremene contre la tendance au capitalisme (1955), LEssor du socialisme dans lescampagnes chinoises.

    Le mouvement de coopration agricole a t, dsle dbut, une srieuse lutte idologique et politique.Aucune cooprative ne peut tre fonde sans unetelle lutte. Pour quun systme social tout nouveaupuisse tre difi la place de lancien, il fautdabord dblayer le terrain. Les survivances delidologie refltant lancien systme demeurentncessairement, et pendant longtemps, dans lespritdes gens et ne seffacent pas facilement. Unecooprative doit, aprs sa cration, passer encorepar bien des luttes avant de se consolider. Et mmeaprs sa consolidation, elle risque dchouer, pourpeu quelle relche ses efforts.

    Note sur larticle: Une srieuse leon (1955),LEssor du socialisme dans les campagneschinoises.

    Au cours de ces dernires annes, la tendancespontane au capitalisme dans les campagnessaffirme chaque jour davantage, et on voitapparatre partout de nouveaux paysans riches;beaucoup de paysans moyens aiss sefforcent dedevenir des paysans riches. Beaucoup de paysanspauvres, ne disposant pas de moyens de productionsuffisants, sont encore dans le besoin; certains ontdes dettes, dautres ont vendu ou lou leur terre. Sion laisse voluer cet tat de choses, le phnomnede diffrenciation vers les deux ples irainvitablement en saggravant. Les paysans qui ontperdu leur terre et ceux qui sont encore dans lapauvret nous reprocheront de ne pas les secourir etde ne pas les aider surmonter leurs difficults. Lespaysans moyens aiss qui tendent sengager dansla voie du capitalisme seront eux aussi mcontentsde nous; nous ne pourrons jamais, en effet,satisfaire leurs exigences puisque nous navons paslintention de suivre la voie du capitalisme. Dans unetelle situation, lalliance des ouvriers et des paysanspourrait-elle encore tre consolide? Il est clair quenon. Le problme ne peut tre rsolu que sur unenouvelle base: tout en procdant graduellement lindustrialisation socialiste et la transformationsocialiste de lartisanat, de lindustrie et ducommerce capitalistes, raliser progressivement latransformation socialiste de lagriculture dans son

    ensemble, cest--dire la coopration, liquiderlconomie des paysans riches ainsi que le systmedes exploitations individuelles dans les rgionsrurales, ce qui donnera laisance tout le peuple denos campagnes. A notre avis, cest seulement ainsique lalliance des ouvriers et des paysans pourratre consolide.

    Sur le problme de la coopration agricole (31 juillet 1955).

    Par planification densemble, il faut entendre laplanification qui tient compte de lensemble desintrts de nos 600 millions dhabitants. Lorsquenous tablissons un plan, rglons une affaire ourflchissons un problme, nous devons toujourspartir du fait que notre pays a 600 millionsdhabitants; en aucun cas, nous ne devons oubliercela.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Outre la direction du Parti, un facteur dcisif estnotre population forte de 600 millions dhabitants.Plus il y a de gens, plus il y a de discussions, plus il ya dardeur et dnergie. Jamais les masses nont taussi enthousiaste, jamais leur combativit et leurmoral t aussi levs.

    Prsentation dune cooprative (15 avril1958).

    Parmi les caractristiques de la Chine de 600millions dhabitants, ce qui frappe, cest la pauvretet le dnuement. Choses mauvaises en apparence,bonnes en ralit. La pauvret pousse auchangement, laction, la rvolution. Sur unefeuille blanche, tout est possible; on peut y crire etdessiner ce quil y a de plus nouveau et de plusbeau.

    Prsentation dune cooprative (15 avril1958).

    Quand la rvolution chinoise aura triomph danstout le pays et que le problme agraire aura trsolu, deux contradictions fondamentales nensubsisteront pas moins en Chine. La premire,dordre intrieur, est la contradiction entre la classeouvrire et la bourgeoisie. La seconde, dordreextrieur, est la contradiction entre la Chine et lespays imprialistes. Cest pourquoi, aprs la victoirede la rvolution dmocratique populaire, le pouvoirdEtat de la rpublique populaire sous la direction dela classe ouvrire ne devra pas tre affaibli, maisrenforc.

    Rapport la deuxime session plnire duComit central issu du VII

    eCongrs du Parti

    communiste chinois (5 mars 1949), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    Ne voulez-vous donc pas supprimer le pouvoirdEtat? Si, nous le voulons, mais pas pour lemoment; nous ne pouvons pas encore le faire.Pourquoi? Parce que limprialisme existe toujours,parce que la raction intrieure existe toujours,parce que les classes existent toujours dans le pays.Notre tche actuelle est de renforcer lappareil dEtatdu peuple, principalement larme populaire, la

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    9

    police populaire et la justice populaire, afin deconsolider la dfense nationale et de protger lesintrts du peuple.

    De la dictature dmocratique populaire (30juin 1949), !uvres choisies de Mao Ts-toung,tome IV.

    Notre Etat a pour rgime la dictaturedmocratique populaire dirige par la classe ouvrireet fonde sur lalliance des ouvriers et des paysans.Quelles sont les fonctions de cette dictature? Sapremire fonction est dexercer sa rpression, lintrieur du pays, sur les classes et les lmentsractionnaires ainsi que sur les exploiteurs quisopposent la rvolution socialiste, sur ceux quisapent ldification socialiste, cest--dire dersoudre les contradictions entre nous et nosennemis lintrieur du pays. Par exemple, arrter,juger et condamner certains contre-rvolutionnaireset retirer, pour un temps dtermin, aux propritairesfonciers et aux capitalistes bureaucratiques le droitde vote et la libert de paroles tout cela entredans le champ dapplication de notre dictature. Pourmaintenir lordre dans la socit et dfendre lesintrts des masses populaires, il est galementncessaire dexercer la dictature sur les voleurs, lesescrocs, les assassins, les incendiaires, les bandesde voyous et les autres mauvais lments quitroublent srieusement lordre public. La dictature aune deuxime fonction, celle de dfendre notre payscontre les activits subversives et les agressionsventuelles des ennemis du dehors. Dans ce cas, ladictature a pour tche de rsoudre sur le planextrieur les contradictions entre nous et nosennemis. Le but de la dictature est de protger lepeuple tout entier dans le travail paisible quilpoursuit pour transformer la Chine en un payssocialiste dot dune industrie, dune agriculture,dune science et dune culture modernes.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    La dictature dmocratique populaire a besoin dela direction de la classe ouvrire, car cest la classela plus clairvoyante, la plus dsintresse, celle dontlesprit rvolutionnaire est le plus consquent. Toutelhistoire de la rvolution prouve que, sans ladirection de la classe ouvrire, la rvolution choueet quelle triomphe avec la direction de la classeouvrire.

    De la dictature dmocratique populaire (30juin 1949), !uvres choisies de Mao Ts-toung,tome IV.

    La dictature dmocratique populaire est basesur lalliance de la classe ouvrire, de la paysannerieet de la petite bourgeoisie urbaine, et principalementsur lalliance des ouvriers et des paysans, parce queces deux classes reprsentent 80 90 pour cent dela population chinoise. Le renversement delimprialisme et de la clique ractionnaire duKuomintang est d avant tout la force de ces deuxclasses, et le passage de la dmocratie nouvelle ausocialisme dpend principalement de leur alliance.

    De la dictature dmocratique populaire (30juin 1949), !uvres choisies de Mao Ts-toung,tome IV.

    La lutte de classes, la lutte pour la production etlexprimentation scientifique sont les trois grandsmouvements rvolutionnaires de ldification dunpays socialiste puissant. Ces mouvementsconstituent une sre garantie permettant auxcommunistes de se garder de toute bureaucratie, dese prmunir contre le rvisionnisme et ledogmatisme et de demeurer toujours invincibles, unesre garantie permettant au proltariat de sunir avecles larges masses travailleuses et de pratiquer unedictature dmocratique. Si, en labsence de cesmouvements, on laissait se dchaner lespropritaires fonciers, les paysans riches, les contre-rvolutionnaires, les mauvais lments et les gniesmalfaisants, tandis que nos cadres fermeraient lesyeux et que nombreux dentre eux nopreraientmme pas de distinction entre lennemi et nous,mais collaboreraient avec lennemi, se laissantcorrompre, dmoraliser et dsunir par lui, si noscadres taient ainsi entrans dans le camp ennemiou si lennemi parvenait sinfiltrer dans nos rangs,et si beaucoup de nos ouvriers, paysans etintellectuels se laissaient aussi sduire ou intimiderpar lennemi, alors il se passerait peu de temps,peut-tre quelques annes ou une dcennie, tout auplus quelques dcennies, avant quune restaurationcontre-rvolutionnaire nait invitablement lieu lchelle nationale, que le parti marxiste-lniniste nedevienne un parti rvisionniste, un parti fasciste, etque toute la Chine ne change de couleur.

    Cit dans Le pseudo-communisme deKhrouchtchev et les leons historiques quildonne au monde (14 juillet 1964).

    Lexercice de la dictature dmocratique populaireimplique deux mthodes. A lgard des ennemis,nous employons celle de la dictature; autrement dit,aussi longtemps quil sera ncessaire, nous ne leurpermettrons pas de participer lactivit politique,nous les obligerons se soumettre aux lois dugouvernement populaire, nous les forcerons travailler de leurs mains pour quils se transformenten hommes nouveaux. Par contre, lgard dupeuple, ce nest pas la mthode de la contrainte,mais la mthode dmocratique qui intervient;autrement dit, le peuple doit pouvoir participer lactivit politique; il faut employer son gard lesmthodes dmocratiques dducation et depersuasion, au lieu de lobliger faire ceci ou cela.

    Allocution de clture la deuxime session du Ier

    Comit national de la Confrence consultativepolitique du Peuple chinois (23 juin 1950).

    Le peuple chinois, sous la direction du Particommuniste, mne un vigoureux mouvement derectification, afin de donner un essor rapide lacause du socialisme en Chine sur une base plussolide encore. Il sagit de rsoudre correctement lesdiffrentes contradictions qui existent effectivementau sein du peuple et qui demandent tre rsolues lheure actuelle. A cet effet, un grand dbat est

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    10

    organis dans notre peuple tout entier, dbat diriget libre, avec faits et arguments lappui, dans lesvilles comme la campagne, et qui porte sur lesquestions de la voie socialiste et de la voiecapitaliste, du rgime fondamental et des mesurespolitiques importantes de lEtat, du style de travaildes cadres du Parti et du gouvernement, et du bien-tre du peuple. Il sagit dun mouvement socialistepar lequel le peuple sduque et se rforme lui-mme.

    Intervention la runion du Soviet suprme delU.R.S.S. pour la clbration du 40

    eanniversaire

    de la Grande Rvolution socialiste dOctobre (6novembre 1957).

    Notre travail ddification grandiose pose devantnous une tche extrmement ardue. Bien que lescommunistes soient plus de dix millions en Chine, ilsne reprsentent quune minime partie de lapopulation du pays. Dans nos organismes dEtat etdans lensemble des activits de notre socit,labondance du travail rclame le concours des non-communistes. Si nous ne savons pas prendre appuisur les masses populaires, ni collaborer avec lesnon-communistes, il nous sera impossible de menernotre travail bonne fin. Tout en renforant lunit duParti, nous devons continuer affermir lunion desnationalits, des classes dmocratiques, des partisdmocratiques et des organisations populaires, consolider et largir notre front uni dmocratiquepopulaire; il nous faut, dans nimporte quel secteurde notre travail, remdier soigneusement tout cequi compromet lunion de Parti avec le peuple.

    Allocution douverture au VIIIeCongrs du Parti

    communiste chinois (15 septembre 1956).

    IV. LA JUSTE SOLUTION DES

    CONTRADICTIONS AU SEIN DU

    PEUPLE

    Nous sommes en prsence de deux types decontradictions sociales: les contradictions entre nouset nos ennemis et les contradictions au sein dupeuple. Ce sont deux types de contradictions decaractre tout fait diffrent.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Pour avoir une connaissance juste de ces deuxtype de contradictions contradictions entre nouset nos ennemis et contradictions au sein du peuple, il est tout dabord ncessaire de prciser ce quilfaut entendre par peuple et par ennemis . A ltape actuelle, qui est la priode de ldificationsocialiste, toutes les classes et couches sociales,tous les groupes sociaux qui approuvent etsoutiennent cette dification, et y participent, formentle peuple, alors que toutes les forces sociales et tousles groupes sociaux qui sopposent la rvolutionsocialiste, qui sont hostiles ldification socialisteou sappliquent la saboter, sont les ennemis dupeuple.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Dans les conditions actuelles de notre pays, lescontradictions au sein du peuple comprennent lescontradictions au sein de la classe ouvrire, lescontradictions au sein de la paysannerie, lescontradictions parmi les intellectuels, lescontradictions entre la classe ouvrire et lapaysannerie, les contradictions qui opposent lesouvriers et les paysans aux intellectuels, lescontradictions qui opposent les ouvriers et les autrestravailleurs la bourgeoisie nationale, lescontradictions au sein de la bourgeoisie nationale,etc. Notre gouvernement populaire est lauthentiquereprsentant des intrts du peuple, il est au servicede celui-ci; mais entre lui et les masses il y agalement des contradictions. Ce sont notammentcelles qui existent entre les intrts de lEtat, de lacollectivit et de lindividu, entre la dmocratie et lecentralisme, entre les dirigeants et les dirigs, entrecertains travailleurs de lEtat qui pratiquent un stylede travail bureaucratique et les masses populaires.Ce sont l aussi des contradictions au sein dupeuple. De faon gnrale, les contradictions au seindu peuple reposent sur lidentit fondamentale desintrts du peuple.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Les contradictions entre nous et nos ennemissont des contradictions antagonistes. Au sein dupeuple, les contradictions entre travailleurs ne sontpas antagonistes et les contradictions entre classeexploite et classe exploiteuse prsente, outre leuraspect antagoniste, un aspect non antagoniste.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Comment dterminer, dans le cadre de la viepolitique de notre peuple, si nos paroles et nos actessont justes ou errons? Nous estimons que, daprsles principes de notre Constitution et conformment la volont de limmense majorit de notre peuple etaux programmes politiques proclams conjointement diverses occasions par nos partis politiques, il estpossible de formuler, dans leurs traits gnraux, lescritres que voici:

    Est juste

    1) ce qui favorise lunion du peuple de toutesles nationalits de notre pays et non ce quiprovoque la division en son sein;

    2) ce qui favorise la transformation etldification socialiste et non ce qui nuit cettetransformation et cette dification;

    3) ce qui favorise le renforcement de ladictature dmocratique populaire et non ce quisape ou affaiblit cette dictature;

    4) ce qui favorise le renforcement ducentralisme dmocratique et non ce qui le sapeou laffaiblit;

    5) ce qui favorise le renforcement de ladirection du Parti communiste et non ce quirejette ou affaiblit cette direction;

    6) ce qui favorise la solidarit internationalesocialiste et la solidarit internationale de tous les

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    11

    peuples pacifiques et non ce qui porte prjudices ces deux formes de solidarit.De ces six critres, les plus importants sont celui

    de la voie socialiste et celui du rle dirigeants duParti.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Llimination des contre-rvolutionnaires est unelutte qui appartient au domaine des contradictionsentre nous et nos ennemis. Parmi le peuple, il y ades gens qui voient cette question un peu autrement.Deux catgories de gens ont des vues qui diffrentdes ntres. Ceux qui ont des vues droitistes ne fontpas de diffrence entre nous et nos ennemis, ilsprennent les ennemis pour nos propres gens. Ilsconsidrent comme des amis ceux que les largesmasses considrent comme des ennemis. Ceux quiont des vues gauchistes tendent tellement lechamp des contradictions entre nous et nos ennemisquils y font entrer certaines contradictions au seindu peuple; ils considrent comme des contre-rvolutionnaires des personnes qui en ralit ne lesont pas. Ces deux points de vue sont errons. Ilsne permettent ni lun ni lautre de rsoudrecorrectement la question de llimination des contre-rvolutionnaires, ni dapprcier correctement lesrsultats de notre travail dans ce sens.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Les contradictions qualitativement diffrentes nepeuvent se rsoudre que par des mthodesqualitativement diffrentes. Ainsi, la contradictionentre le proltariat et la bourgeoisie se rsout par larvolution socialiste; la contradiction entre lesmasses populaires et le rgime fodal, par larvolution dmocratique; la contradiction entre lescolonies et limprialisme, par la guerrervolutionnaire nationale; la contradiction entreclasse ouvrire et la paysannerie, dans la socitsocialiste, par la collectivisation et la mcanisationde lagriculture; les contradictions au sein du Particommuniste se rsolvent par la critique etlautocritique; les contradictions entre la socit et lanature, par le dveloppement des forcesproductives. Rsoudre les contradictionsdiffrentes par des mthodes diffrentes est unprincipe que les marxistes-lninistes doiventrigoureusement observer.

    De la contradiction (Aot 1937), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome I.

    Comme les contradictions entre lennemi et nouset les contradictions au sein du peuple sont denature diffrente, elles doivent tre rsolues par desmthodes diffrentes. En somme, il sagit, pour lepremier type de contradictions, dtablir une clairedistinction entre lennemi et nous, et, pour le secondtype, entre le vrai et le faux. Bien entendu, tablirune claire distinction entre lennemi et nous, cest enmme temps distinguer le vrai du faux. Ainsi, parexemple, la question de savoir qui a raison et qui atort nous ou les forces ractionnaires intrieureset extrieures comme limprialisme, le fodalisme

    et le capital bureaucratique est galement unequestion de distinction entre le vrai et le faux, maiselle est diffrente par sa nature des questions sur levrai et le faux qui se posent au sein du peuple.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Toute question dordre idologique, toutecontroverse au sein du peuple ne peut tre rsolueque par des mthodes dmocratiques, desmthodes de discussion, de critique, de persuasionet dducation; on ne peut la rsoudre par desmthodes coercitives et rpressives.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Afin de pouvoir exercer une activit productriceefficace, tudier avec succs et vivre dans desconditions o rgne lordre, le peuple exige de songouvernement, des dirigeants de la productions etdes dirigeants des institutions culturelles etducatives quils mettent des ordres administratifsappropris ayant un caractre de contrainte. Le bonsens indique que sans ces derniers, il seraitimpossible de maintenir lordre dans la socit. Dansla solution des contradictions au sein du peuple, lesordres administratifs et les mthodes de persuasionet dducation se compltent mutuellement. Il fautque les ordres administratifs mis pour maintenirlordre dans la socit soient galementaccompagnes dun travail de persuasion etdducation, car le seul recours aux ordresadministratifs est, dans bien des cas, inefficace.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Lidologie de la bourgeoisie et celle de la petitebourgeoisie trouveront srement se manifester. Acoup sr, ces deux classes sobstineront saffirmerpar tous les moyens dans les questions politiques etidologiques. Il est impossible quil en soitautrement. Nous ne devons pas recourir desmthodes de rpression pour les empcher desexprimer; nous devons le leur permettre, et en,mme temps discuter avec elles et critiquer leursides de faon approprie. Il est hors de doute quenous devons soumettre la critique toute espcedides errones. Certes, on ne peut renoncer critiquer les ides errones et les regardertranquillement se rpandre partout et semparer dumarch toute erreur est critiquer, toute herbevnneuse est combattre , mais cette critique nedoit pas tre dogmatique; il faut carter la mthodemtaphysique et faire tout son possible pouremployer la mthode dialectique. La critiquencessite lanalyse scientifique et une argumentationpleinement convaincante.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Il faut critiquer les dfauts du peuple, mais il fautle faire en partant vritablement de la position dupeuple; notre critique doit tre inspire par le dsirardent de le dfendre et de lduquer. Traiter ses

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    12

    camarades comme on traite lennemi, cest adopterla position de ce dernier.

    Interventions aux causeries sur la littrature etlart Yenan (Mai 1942), !uvres choisies deMao Ts-toung, tome III.

    Les contradictions et la lutte sont universelles,absolues, mais les mthodes pour rsoudre lescontradictions, cest--dire les formes de lutte,varient selon le caractre de ces contradictions:certaines contradictions revtent le caractre dunantagonisme dclar, dautres non. Suivant ledveloppement concret des choses et desphnomnes, certaines contradictions primitivementnon antagonistes se dveloppent en contradictionsantagonistes, alors que dautres, primitivementantagonistes, se dveloppent en contradictions nonantagonistes.

    De la contradiction (Aot 1937), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome I.

    Dans les conditions habituelles, les contradictionsau sein du peuple ne sont pas antagonistes.Cependant, elles peuvent le devenir si on ne lesrgle pas dune faon correcte ou si lon manque devigilance et quon se laisse aller linsouciance et la ngligence. Dans les pays socialistes, cephnomne nest habituellement que partiel ettemporaire. La raison en est que le systme delexploitation de lhomme par lhomme y estsupprim et que les intrts du peuple y sontfoncirement identiques.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Dans notre pays, les contradictions entre laclasse ouvrire et la bourgeoisie nationale font partiedes contradictions qui se manifestent au sein dupeuple. La lutte de classes entre la classe ouvrireet la bourgeoisie nationale relve en gnrale dudomaine de la lutte de classes au sein du peuple,car, dans notre pays, la bourgeoisie nationale revtun double caractre. Dans la priode de la rvolutiondmocratique bourgeoise, elle prsentait uncaractre rvolutionnaire, mais en mme temps unetendance au compromis. Dans la priode de larvolution socialiste, elle exploite la classe ouvrireet en tire des profits, mais en mme temps ellesoutient la Constitution et se montre dispose accepter la transformation socialiste. Elle sedistingue des imprialistes, des propritairesfonciers et de la bourgeoisie bureaucratique. Lescontradictions qui lopposent la classe ouvriresont des contradictions entre exploiteurs etexploits; elles sont certes de nature antagoniste.Cependant, dans les conditions concrtes de notrepays, les contradictions antagonistes entre ces deuxclasses peuvent se transformer en contradictionsnon antagonistes et recevoir une solution pacifique sielles sont traites de faon judicieuse. Si lescontradictions entre la classe ouvrire et labourgeoisie nationale ne sont pas rglescorrectement, cest--dire si nous ne pratiquons pas lgard de celle-ci une politique dunion, de critiqueet dducation, ou si cette bourgeoisie naccepte pas

    une telle politique, elles peuvent devenir descontradictions entre nous et nos ennemis.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Les ractionnaires lintrieur dun payssocialiste, de connivence avec les imprialistes,cherchent faire triompher leur complot en mettant profit les contradictions au sein du peuple pourfomenter la division et susciter le dsordre. Cetteleon des vnements de Hongrie mrite notreattention.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    V. LA GUERRE ET LA PAIX

    La guerre, qui a commenc avec lapparition dela proprit prive et des classes, est la formesuprme de lutte pour rsoudre, une tapedtermine de leur dveloppement, lescontradictions entre classes, entre nations, entreEtats ou blocs politiques.

    Problmes stratgiques de la guerrervolutionnaire en Chine (Dcembre 1936),!uvres choisies de Mao Ts-toung, tome I.

    La guerre est la continuation de la politique. En ce sens, la guerre, cest la politique; elle est doncen elle-mme un acte politique; depuis les temps lesplus anciens, il ny a jamais eu de guerre qui nait euun caractre politique. Mais la guerre a aussi ses caractres

    spcifiques. En ce sens, elle nest pas identique lapolitique en gnral. La guerre est la continuationde la politique par dautres moyens. Une guerreclate pour lever les obstacles qui se dressent sur lavoie de la politique, quand celle-ci a atteint un certainstade qui ne peut tre dpass par les moyenshabituels. Lorsque lobstacle est lev et le butpolitique atteint, la guerre prend fin. Tant quelobstacle nest pas compltement lev, il fautpoursuivre la guerre jusqu ce quelle atteigne sonbut politique. Cest pourquoi lon peut dire que lapolitique est une guerre sans effusion de sang et laguerre une politique avec effusion de sang.

    De la guerre prolonge (Mai 1938), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome II.

    Lhistoire montre que les guerres se divisent endeux catgories: les guerres justes et les guerresinjustes. Toute guerre progressiste est juste et touteguerre qui fait obstacle au progrs est injuste. Nousautres communistes, nous luttons contre toutes lesguerres injustes qui entravent le progrs, mais nousne sommes pas contre les guerres progressistes, lesguerres justes. Nous communistes, non seulementnous ne luttons pas contre les guerres justes, maisencore nous y prenons part activement. La Premireguerre mondiale est un exemple de guerre injuste;les deux parties y combattaient pour des intrtsimprialistes, et cest pourquoi les communistes dumonde entier sy sont rsolument opposs. Voicicomment il faut lutter contre une telle guerre: avantquelle nclate, il faut faire tous les efforts possibles

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    13

    pour lempcher, mais une fois quelle a clat, ilfaut, ds quon le peut, lutter contre la guerre par laguerre, opposer une guerre injuste une guerrejuste.

    De la guerre prolonge (Mai 1938), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome II.

    Dans la socit de classes, les rvolutions et lesguerres rvolutionnaires sont invitables; sans elles,il est impossible dobtenir un dveloppement parbonds de la socit, de renverser la classeractionnaire dominante et de permettre au peuplede prendre le pouvoir.

    De la contradiction (Aot 1937), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome I.

    Une guerre rvolutionnaire agit comme une sortede contrepoison, non seulement sur lennemi, dontelle brisera la rue forcene, mais aussi sur nospropres rangs, quelle dbarrassera de tout ce quilsont de malsain. Toute guerre juste, rvolutionnaire,est une grande force, elle peut transformer bien deschoses ou ouvrir la voie leur transformation. Laguerre sino-japonaise transformera et la Chine et leJapon. Il suffit que la Chine poursuive fermement laGuerre de Rsistance et applique fermement unepolitique de front uni pour que lancien Japon setransforme immanquablement en un Japonnouveau, et lancienne Chine en une Chine nouvelle.Aussi bien en Chine quau Japon, les gens et leschoses se transformeront, au cours de la guerre etaprs la guerre.

    De la guerre prolonges (Mai 1938), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome II.

    Chaque communiste doit sassimiler cette vritque le pouvoir est au bout du fusil .

    Problmes de la guerre et de la stratgie (6novembre 1938), !uvres choisies de Mao Ts-toung, tome II.

    La tche centrale et la forme suprme de larvolution, cest la conqute du pouvoir par la luttearme, cest rsoudre le problme par la guerre. Ceprincipe rvolutionnaire du marxisme-lninisme estvalable partout, en Chine comme dans les autrespays.

    Problmes de la guerre et de la stratgie (6novembre 1938), !uvres choisies de Mao Ts-toung, tome II.

    En Chine, sans la lutte arme, il ny aurait pas deplace pour le proltariat, ni pour le peuple, ni pour leParti communiste, et pas de victoire pour larvolution. Cest travers les guerresrvolutionnaires de ces dix-huit annes que notreParti sest dvelopp, consolid et bolchvis, etsans la lutte arme, il ny aurait pas eu le Particommuniste daujourdhui. Les camarades du Partine doivent jamais oublier cette exprience paye denotre sang.

    Pour la parution de la revue Le Communiste (4 octobre 1939), !uvres choisies de Mao Ts-toung, tome II.

    Du point de vue de la doctrine marxiste sur lEtat,larme est la partie constitutive principale du pouvoirdEtat. Celui qui veut semparer du pouvoir dEtat etle conserver doit possder une forte arme. Certainsironisent sur notre compte en nous traitant departisans de lomnipotence de la guerre . Eh bien,oui! nous sommes pour lomnipotence de la guerrervolutionnaire. Ce nest pas mal faire, cest bienfaire, cest tre marxiste. Les fusils descommunistes russes ont cr le socialisme. Nous,nous voulons crer une rpublique dmocratique.Lexprience de la lutte des classes lpoque delimprialisme nous montre que la classe ouvrire etles masses travailleuses ne peuvent vaincre lesclasses armes de la bourgeoisie et despropritaires fonciers que par la force des fusils. Ence sens, on peut dire quil nest possible detransformer le monde quavec le fusil.

    Problmes de la guerre et de la stratgie (6novembre 1938), !uvres choisies de Mao Ts-toung, tome II.

    Nous sommes pour labolition des guerres; laguerre, nous ne la voulons pas. Mais on ne peutabolir la guerre que par la guerre. Pour quil ny aitplus de fusils, il faut prendre le fusil.

    Problmes de la guerre et de la stratgie (6novembre 1938), !uvres choisies de Mao Ts-toung, tome II.

    La guerre, ce monstre qui fait sentre-tuer leshommes, finira par tre limine par ledveloppement de la socit humaine, et le seramme dans un avenir qui nest pas lointain. Maispour supprimer la guerre, il ny a quun seul moyen:opposer la guerre la guerre, opposer la guerrervolutionnaire la guerre contre-rvolutionnaire,opposer la guerre nationale rvolutionnaire laguerre nationale contre-rvolutionnaire, opposer laguerre rvolutionnaire de classe la guerre contre-rvolutionnaire de classe. Lorsque la socithumaine en arrivera la suppression des classes, la suppression de lEtat, il ny aura plus de guerres ni contre-rvolutionnaires, ni rvolutionnaires, niinjustes, ni justes. Ce sera lre de la paixperptuelle pour lhumanit. En tudiant les lois de laguerre rvolutionnaire, nous partons de laspiration supprimer toutes les guerres; cest en cela querside la diffrence entre nous autres communisteset les reprsentants de toutes les classesexploiteuses.

    Problmes stratgiques de la guerrervolutionnaires en Chine (Dcembre 1936),!uvres choisies de Mao Ts-toung, tome II.

    Notre pays et les autres pays socialistes ontbesoin de la paix, les peuples du monde entiergalement. Seuls certains groupes monopolistes desquelques pays imprialistes, qui cherchent senrichir au moyen de lagression, aspirent laguerre et ne veulent pas la paix.

    Allocution douverture au VIIIeCongrs du Parti

    communiste chinois (15 septembre 1956).

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    14

    Pour tablir une paix durable dans le monde,nous devons continuer dvelopper notrecoopration amicale avec les pays frres du campsocialiste et renforcer notre solidarit avec les paysattachs la paix. Nous devons nous efforcerdtablir avec tous les pays dsireux de vivre en paixavec nous des relations diplomatiques normales surbase du respect mutuel de lintgrit territoriale et dela souverainet ainsi que de lgalit et desavantages rciproques. Nous devons enfin apporterun soutien actif aux mouvements dindpendance etde libration nationales des pays dAsie, dAfrique etdAmrique latine, aux mouvements pour la paix etaux justes luttes de tous les pays du monde.

    Allocution douverture au VIIIeCongrs du Parti

    communiste chinois (15 septembre 1956).

    Pour ce qui est des pays imprialistes, nousdevons galement nous unir avec leurs peuples etchercher raliser la coexistence pacifique avec cespays, faire du commerce avec eux et empcherune guerre ventuelle; mais nous ne devons enaucun cas nourrir leur gard des vues qui necorrespondent pas la ralit.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Nous dsirons la paix. Toutefois, si limprialismesobstine vouloir la guerre, il nous faudra, sanshsiter, faire dabord la guerre avant ddifier lepays. Tous les jours tu crains la guerre, et si elleclatait pourtant? Jai dj dit que le vent destlemportait sur le vent douest, que la guerre nauraitpas lieu, et maintenant, japporte cette prcisioncomplmentaire pour le cas o la guerre claterait.Ainsi, les deux possibilits auront t envisages.

    Intervention la Confrence de Moscou desPartis communistes et ouvriers (18 novembre1957).

    Actuellement, dans tous les pays du monde, ondiscute de lventualit dune troisime guerremondiale. Nous devons tre prparpsychologiquement cette ventualit et lenvisagerdune manire analytique. Nous sommes rsolumentpour la paix et contre la guerre. Mais si lesimprialistes senttent dclencher une nouvelleguerre, nous ne devons pas en avoir peur. Notreattitude devant cette question est la mme quedevant tous les dsordres: primo, nous sommescontre, et secundo, nous nen avons pas peur. LaPremire guerre mondiale a t suivie par lanaissance de lUnion sovitique avec une populationde 200 millions dhabitants. La Seconde guerremondiale a t suivie de la formation du campsocialiste qui englobe une population de 900 millionsdmes. Il est certain que si les imprialistessobstinent dclencher une troisime guerremondiale, des centaines de millions dhommespasseront du ct du socialisme et seul un territoirepeu tendu demeurera aux mains des imprialistes;il est mme possible que le systme imprialisteseffondre compltement.

    De la juste solution des contradictions au seindu peuple (27 fvrier 1957).

    Provocation de troubles, chec, nouvelleprovocation, nouvel chec, et cela jusqu leur ruine telle est la logique des imprialistes et de tous lesractionnaires du monde lgard de la cause dupeuple; et jamais ils niront contre cette logique.Cest l une loi marxiste. Quand nous disons: limprialisme est froce , nous entendons que sanature ne changera pas, et que les imprialistes , nevoudront jamais poser leur coutelas de boucher, nine deviendront jamais des bouddhas, et cela jusquleur ruine.

    Lutte, chec, nouvelle lutte, nouvelle chec,nouvelle lutte encore, et cela jusqu la victoire telle est la logique du peuple, et lui non plus, il nirajamais contre cette logique. Cest encore une loimarxiste. La rvolution du peuple russe a suivi cetteloi, il en est de mme de la rvolution du peuplechinois.

    Rejetez vos illusions et prparez-vous lalutte (14 aot 1949), !uvres choisies de MaoTs-toung, tome IV.

    La victoire ne doit en aucune faon nous fairerelcher notre vigilance lgard des complotsinsenss des imprialistes et de leurs valets quicherchent prendre leur revanche. Quiconquerelchera sa vigilance se trouvera dsarmpolitiquement et rduit une position passive.

    Allocution au Comit prparatoire de lanouvelle Confrence consultative politique (15juin 1949), !uvres choisies de Mao Ts-toung,tome IV.

    Les imprialistes et leurs valets, lesractionnaires chinois, ne se rsigneront pas leurdfaite sur cette terre de Chine. Ils continueront agir de connivence pour sopposer au peuple chinoispar tous les moyens possibles. Par exemple, ilsenverront leurs agents sinfiltrer jusque danslintrieur de la Chine pour y semer la discorde etsusciter des dsordres. Il est certain quils nerenonceront jamais ces activits. Ou bien encore,les imprialistes inciteront les ractionnaires chinois bloquer les ports de Chine, en leur prtant mmele concours de leurs propres forces. Ils le ferontaussi longtemps que cela leur sera possible. Deplus, sils veulent se lancer dans de nouvellesaventures, ils enverront des troupes faire desincursions dans nos rgions frontires, ce qui nestpas impossible non plus. Il nous faut tenirpleinement compte de tout cela.

    Allocution au Comit prparatoire de lanouvelle Confrence consultative politique (15juin 1949), !uvres choisies de Mao Ts-toung,tome IV.

    Le monde progresse, lavenir est radieux,personne ne peut changer ce courant gnral delhistoire. Nous devons constamment faire connatreau peuple les progrs du monde et son avenirlumineux, afin daider le peuple prendre confianceen la victoire.

    Sur les ngociations de Tchong-king (17octobre 1945), !uvres choisies de Mao Ts-toung, tome IV.

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    15

    Les commandants et les combattants de lArmepopulaire de Libration ne doivent en aucune faonrelcher leur volont de combat; toute pense quitend relcher la volont de combat ou sous-estimer lennemi est errone.

    Rapport la deuxime session plnire duComit central issu du VII

    eCongrs du Parti

    communiste chinois (5 mars 1949), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    VI. LIMPERIALISME ET TOUS LES

    REACTIONNAIRES SONT DES

    TIGRES EN PAPIER

    Tous les ractionnaires sont des tigres en papier.En apparence, ils sont terribles, mais en ralit, ilsne sont pas si puissants. A envisager les chose dupoint de vue de lavenir, cest le peuple qui estvraiment puissant, et non les ractionnaires.

    Entretien avec la journaliste amricaine AnnaLouise Strong (Aot 1946), !uvres choisies deMao Ts-toung, tome IV.

    De mme quil ny a aucune chose au mondedont la nature ne soit double (cest la loi de lunitdes contraires), de mme limprialisme et tous lesractionnaires ont une double nature ils sont devrais tigres et en mme temps des tigres en papier.Dans le pass, la classe des propritairesdesclaves, la classe fodale des propritairesfonciers et la bourgeoisie furent, avant leur conqutedu pouvoir et quelque temps aprs, pleines devitalit, rvolutionnaires et progressistes; ctaient devraies tigres. Mais, dans la priode postrieure,comme leurs antagonistes la classe desesclaves, la paysannerie et le proltariat grandissaient et engageaient la lutte contre elles,une lutte de plus en plus violente , ces classesrgnantes se sont transformes peu peu en leurcontraire, sont devenues ractionnaires, rtrogrades,des tigres en papier. Et, en fin de compte, elles ontt renverses par le peuple ou le seront un jour.Mme dans la lutte outrance que leur livrait lepeuple, ces classes ractionnaires, rtrogrades,dcadentes avaient encore leur double nature. En unsens, elles taient de vrais tigres; elles dvoraientles gens, les dvoraient par millions et par dizainesde millions. La lutte populaire traversait une priodede difficults et dpreuves, et son chemin faisaitbien des tours et dtours. Le peuple chinois a dconsacrer plus de cent ans la lutte pour liquider ladomination en Chine de limprialisme, dufodalisme et du capitalisme bureaucratique, etdonner des dizaines de millions de vies humaines,avant de parvenir la victoire en 1949. Voyez,ntaient-ce pas des tigres vivants, des tigres de fer,de vrais tigres? Mais, en fin de compte, ils sontdevenus des tigres en papier, des tigres morts, destigres en fromage de soya. Ce sont l des faitshistoriques. Est-ce quon ne les a pas vus, est-cequon nen a pas entendu parler? En vrit, il y en aeu des milliers et des dizaines de milliers! Desmilliers et des dizaines de milliers! Ainsi, considrs

    dans leur essence, du point de vue de lavenir etsous langle stratgique, limprialisme et tous lesractionnaires doivent tre tenus pour ce quils sont:des tigres en papier. Cest l-dessus que se fondenotre pense stratgique. Dautre part, ils sont aussides tigres vivants, des tigres de fer, de vrais tigres;ils mangent les hommes. Cest l-dessus que sefonde notre pense tactique.

    Intervention la runion de Woutchang duBureau politique du Comit central du Particommuniste chinois (I

    erdcembre 1958). Cit

    dans la note introductive au texte Entretienavec la journaliste amricaine Anna LouiseStrong , !uvres choisies de Mao Ts-toung,tome IV.

    Jai dit que tous les ractionnaires rputspuissants ntaient en ralit que des tigres enpapier. Pour la bonne raison quils sont coups dupeuple. Eh bien, Hitler ntait-il pas un tigre enpapier? Hitler na-t-il pas t jet bas? Jai dit aussique le tsar en tait un, de mme que lempereur deChine, ainsi que limprialisme japonais. Vous voyezbien, tous ont t abattus. Limprialisme amricainne lest pas encore et il a, de plus, la bombeatomique; mais, mon avis, il tombera lui aussi, ilest galement un tigre en papier.

    Intervention la Confrence de Moscou desPartis communistes et ouvriers (18 novembre1957).

    Un proverbe chinois qualifier laction de certainssots en disant qu ils soulvent une pierre pour sela laisser retomber sur les pieds . Lesractionnaires de tous les pays sont justement deces sots. Les rpressions de toutes sortes quilsexercent contre le peuple rvolutionnaire ne peuventfinalement que le pousser tendre et intensifierla rvolution. Les diverses rpressions auxquelles sesont livrs le tsar et Tchiang Ka-chek nont-elles pasjustement jou ce rle de stimulant dans les grandesrvolutions russe et chinoise?

    Intervention la runion du Soviet suprme delU.R.S.S. pour la clbration du 40

    eanniversaire

    de la Grande Rvolution socialiste dOctobre (6novembre 1957).

    Limprialisme amricain occupe notre territoirede Tawan depuis neuf ans, et tout rcemmentencore, il a envoy ses forces armes occuper leLiban. Les Etats-Unis ont tabli des centaines debases militaires rparties dans de nombreux pays, travers le monde entier. Cependant, le territoirechinois de Tawan, le Liban ainsi que toutes lesbases militaires amricaines ltranger sont autantde cordes de potence passes au cou delimprialisme amricain. Ce sont les Amricainseux-mmes, et personne dautre, qui fabriquent cescordes et se les mettent au cou, donnant lautre boutde la corde au peuple chinois, aux peuples arabes et tous les peuples du monde pris de paix et en luttecontre lagression. Plus les agresseurs amricainssattarderont en ces lieux, plus se resserreront lescordes qui leur treignent la gorge.

    Allocution la Confrence suprme dEtat (8septembre 1958).

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    16

    Les imprialistes nen ont plus pour longtemps,car ils commettent tous les mfaits possibles. Ils sefont une spcialit de soutenir les ractionnaireshostiles au peuple dans les diffrents pays. Ilsoccupent beaucoup de colonies, semi-colonies etbases militaires. Ils menacent la paix dune guerreatomique. Ce qui fait que plus de 90 pour cent de lapopulation du monde se dressent ou vont se dresseren masse contre eux. Les imprialistes sont encorevivants; ils continuent faire rgner larbitraire enAsie, en Afrique et en Amrique latine. En Occident,ils oppriment encore les masses populaires de leurspays respectifs. Cette situation doit changer. Ilappartient aux peuples du monde entier de mettre fin lagression et loppression de limprialisme, etprincipalement de limprialisme amricain.

    Entretien avec un journaliste de lAgenceHsinhua (29 septembre 1958).

    Limprialisme amricain dicte partout sa loi, sestmis dans une position hostile aux peuples du mondeentier et sisole de plus en plus. Les bombes A et Hquil dtient ne sauraient intimider ceux qui refusentdtre esclaves. Il est impossible dendiguer le flot decolre des peuples contre les agresseursamricains. La lutte des peuples du monde contrelimprialisme amricain et ses laquais remportera coup sr des victoires plus grandes encore.

    Dclaration pour soutenir la juste luttepatriotique du peuple panamien contrelimprialisme amricain (12 janvier 1964).

    Si les groupes de capitalistes monopoleursamricains persistent dans leur politique dagressionet de guerre, le jour viendra invitablement o ilseront pendus par tous les peuples du monde. Lemme sort attend les complices des Etats-Unis.

    Allocution la Confrence suprme dEtat (8septembre 1958).

    Pour combattre lennemi, nous avons form, aucours dune longue priode, ce concept, savoirque, du point de vue stratgique, nous devonsmpriser tous les ennemis, et, du point de vuetactique, en tenir pleinement compte. En dautrestermes, nous devons mpriser lennemi dans sonensemble, mais en tenir srieusement compte en cequi concerne chaque question concrte. Si nous nemprisons pas lennemi dans son ensemble, noustomberons dans lopportunisme. Marx et Engelsntaient que deux, pourtant ils affirmaient dj quele capitalisme serait renvers dans le monde entier.Mais sur les questions concrtes et sur les questionsse rapportant chaque ennemi particulier, si nousne tenons pas suffisamment compte de lennemi,nous tomberons dans laventurisme. Dans la guerre,les batailles ne peuvent tre livres quune une etles forces ennemies ne peuvent tre anantiesquunit par unit. Les usines ne peuvent tre btiesquune par une. Un paysan ne peut labourer la terreque parcelle par parcelle. Il en est de mme pour lesrepas. Stratgiquement, prendre un repas ne nousfait pas peur: nous pourrons en venir bout.Pratiquement, nous mangeons bouche par

    bouche. Il nous serait impossible davaler le repasentier dun seul coup. Cest ce quon appelle lasolution un par un. Et en langage militaire celasappelle craser lennemi unit par unit.

    Intervention la Confrence de Moscou desPartis communistes et ouvriers (18 novembre1957).

    Jestime que la situation internationale est arrive un nouveau tournant. Il y a maintenant deux ventsdans le monde: le vent dest et le vent douest. Selonun dicton chinois, ou bien le vent dest lemportesur le vent douest, ou cest le vent douest quilemporte sur le vent dest . A mon avis, lacaractristique de la situation actuelle est que le ventdest lemporte sur le vent douest, ce qui signifie queles forces socialistes ont acquis une suprioritcrasante sur les forces de limprialisme.

    Intervention la Confrence de Moscou desPartis communistes et ouvriers (18 novembre1957).

    VII. OSER LUTTER, OSER VAINCRE

    Peuples du monde, unissez-vous, pour abattreles agresseurs amricains et leurs laquais! Que lespeuples ncoutent que leur courage, quils osentlivrer combat, quils bravent les difficults, quilsavancent par vagues successives, et le mondeentier leur appartiendra. Les monstres serontanantis.

    Dclaration pour soutenir le peuple du Congo(L) contre lagression amricaine (28 novembre1964).

    Ayant fait une apprciation lucide de la situationinternationale et intrieure en se fondant sur lascience du marxisme-lninisme, le Parti communistechinois acquit la conviction que toutes les attaquesdes ractionnaires de lintrieur et de lextrieur nonseulement devaient tre, mais pouvaient trecrases. Lorsque des nuages ont assombri le ciel,nous avons fait remarquer que ces tnbresntaient que temporaires, quelles se dissiperaientbientt et que le soleil brillerait sous peu.

    La Situation actuelle et nos tches (25dcembre 1947), !uvres choisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    Dans lhistoire de lhumanit, toute forceractionnaire au seuil de sa perte se lancencessairement, dans un ultime sursaut, contre lesforces de la rvolution; et souvent, desrvolutionnaires sont un moment induits en erreurpar cette force apparente qui dissimule la faiblesseintrieure, ils ne voient pas ce fait essentiel quelennemi approche de sa fin et queux-mmes sontprs de la victoire.

    Le Tournant de la Seconde guerre mondiale (12 octobre 1942), !uvres choisies de Mao Ts-toung, tome III.

    Sil [le Kuomintang] tient se battre, nouslanantirons dfinitivement. Voici comment leschoses se prsentent: il nous attaque, nous ledtruisons, et le voil satisfait, en partie satisfait sil

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    17

    est dtruit en partie, satisfait davantage sil estdtruit davantage, entirement satisfait sil est dtruitentirement. Les problmes de la Chine sontcomplexes et il nous faut aussi avoir quelquecomplexit dans la cervelle. Si lon vient pour sebattre, nous nous battrons. Nous nous battrons pourgagner la paix.

    Sur les ngociations de Tchong-King (17octobre 1945), !uvres choisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    En cas dattaque de lennemi, pour autant que lesconditions permettent de le battre, notre Partiprendra coup sr la position de lgitime dfensepour lanantir rsolument, radicalement,intgralement, totalement (nengageons pas decombat la lgre, ne nous battons que si noussommes srs de vaincre). En aucune faon, nous nedevons nous laisser intimider par laspect terrifiantdes ractionnaires.

    Circulaire du Comit central du Particommuniste chinois sur les ngociations de paixavec le Kuomintang (26 aot 1945), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    Pour autant quil sagit de nos propres dsirs,nous ne demandons pas nous battre, mme unseul jour. Mais si les circonstances nous y obligent,nous pouvons nous battre jusquau bout.

    Entretien avec la journaliste amricaine AnnaLouise Strong (Aot 1946), !uvres choisies deMao Ts-toung, tome IV.

    Nous sommes pour la paix. Mais tant quelimprialisme amricain ne renonce pas sesexigences arbitraires et insenses et sesmachinations pour tendre lagression, le peuplechinois ne peut avoir quune seule rsolution, cellede poursuivre son combat aux cts du peuplecoren. Ce nest pas que nous soyons belliqueux;nous sommes disposs arrter immdiatement laguerre et rgler ultrieurement les autresquestions. Mais limprialisme amricain ne le veutpas. Alors, que la guerre continue! Nous sommesprts nous battre avec limprialisme amricainautant dannes quil le voudra, jusquau moment oil ne pourra plus continuer, jusqu la victoirecomplte des peuples chinois et coren.

    Allocution la quatrime session du IerComit

    national de la Confrence consultative politiquedu Peuple chinois (7 fvrier 1953).

    Nous devons bannir de nos rangs toute idologiefaite de faiblesse et dimpuissance. Tout point devue qui surestime la force de lennemi et sous-estime la force du peuple est faux.

    La Situation actuelle et nos tches (25dcembre 1947), !uvres choisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    Les peuples et nations opprimes ne doiventabsolument pas sen remettre, pour leurmancipation, la sagesse de limprialisme etde ses laquais. Cest seulement en renforant leurunit et en persvrant dans la lutte quilstriompheront.

    Dclaration contre lagression au Sud-Vietnamet les massacres de la population sud-vietnamienne par la clique Etats-Unis NgoDinh Diem (29 aot 1963).

    Quel que soit le moment o clatera la guerrecivile lchelle nationale, nous devons nous tenirprts. Pour le cas o elle arriverait tt, mettonsdemain matin, nous devons aussi tre prts. Cest lle premier point. En raison de la situationinternationale et intrieure actuelle, il est possibleque la guerre civile reste circonscrite pendant untemps et quelle garde provisoirement un caractrelocal. Cest le deuxime point. Le point un, cest ce quoi nous nous prparons; le point deux, cest ce quiexiste depuis longtemps. Bref, tenons-nous prts.Etant prts, nous pourrons faire face, comme ilconvient, toutes les situations, si complexessoient-elles.

    La Situation et notre politique aprs la victoiredans la Guerre de Rsistance contre le Japon (13 aot 1945), !uvres choisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    VIII. LA GUERRE POPULAIRE

    La guerre rvolutionnaire, cest la guerre desmasses populaires; on ne peut la faire quenmobilisant les masses, quen sappuyant sur elles.

    Soucions-nous davantage des conditions de viedes masses et portons plus dattention nosmthodes de travail (27 janvier 1934), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    Quelle est la muraille vraiment indestructibles?Ce sont les masses, les millions et les millionsdhommes qui, de tout c!ur, de toutes leurspenses, soutiennent la rvolution. La voil, lavritable muraille quaucune force ne pourra jamaisdtruire. La contre-rvolution ne pourra nous briser;cest nous qui la briserons. Quand nous auronsrassembl des millions et des millions dhommesautour de gouvernement rvolutionnaire etdvelopp notre guerre rvolutionnaire, noussaurons anantir toute contre-rvolution et nousrendre matres de la Chine entire.

    Soucions-nous davantage des conditions de viedes masses et portons plus dattention nosmthodes de travail (27 janvier 1934), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome IV.

    Les grandes forces de la guerre ont leurs sourcesprofondes dans les masses populaires. Cest avanttout parce que les masses du peuple chinois sontinorganises que le Japon sest enhardi nousmalmener. Que nous surmontions cette insuffisance,et lenvahisseur japonais se trouvera, devant lescentaines de millions dhommes du peuple chinoissoulevs, dans la mme situation que le bufflesauvage devant un mur de feu: il nous suffira depousser un cri dans sa direction pour que, deterreur, il se jette dans le feu et soit brl vif.

    De la guerre prolonge (Mai 1938), !uvreschoisies de Mao Ts-toung, tome II.

  • PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS!

    18

    Les imprialistes nous malmnent tel point quilfaut prendre des mesures srieuses leur gard.Non seulement il nous faut une puissante armergulire, mais encore il importe de mettre partoutsur pied des divisions de la milice populaire. Ainsi,limprialisme se verra priv de toute libert dactionsil envahit notre pays.

    Entretien avec un journaliste de lAgenceHsinhua (29 septembre 1958).

    Du point de vue de la guerre rvolutionnaireconsidre dans son ensemble, la guerre populairede partisans et les oprations de lArme rouge entant que forces principales se compltent comme lesdeux mains de lhomme. Navoir que les forcesprincipales constitues par lArme rouge sans laguerre populaire de partisans, ce serait ne combattreque dune main. En termes concrets, et en particulierau point de vue des oprations militaires, lorsquenous parlons de la population des bases dappuicomme de lun des lments de la guerre, cest dupeuple en armes quil sagit. L est la raisonprincipale pour laquelle ladversaire estimedangereux de saventurer lintrieur de nos basesdappui.

    Problmes stratgiques de la guerrervolutionnaires en chine (Dcembre 1936),!uvres choisies de Mao Ts-toung, tome I.

    Il est certain que lissue de la guerre estprincipalement dtermine par les conditionsmilitaires, politiques, conomiques et naturelles danslesquelles se trouvent les deux parties en conflit.Nanmoins, ce nest pas tout; lissue de la guerre estgalement dtermine par la capacit subjective desdeux parties dans la conduite de la guerre. Un chefmilitaire ne peut esprer arracher