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CITYMAG : INFOS LOCALES - GRATUIT ! - 46 04 97 00 - [email protected] Mai 2013 - N° 64 LE PRINTEMPS DES ARTS À NOUAKCHOTT P. 3/6-10

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Magazine d'informations gratuit n° 64 - mai 2013

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c i t y m a g:INFOS LOCALES - GRATUIT ! - 46 04 97 00 - [email protected] 2013 - N° 64

Le printemps des arts à nouakchott p. 3/6-10

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: interview

Jany Bourdais: «iL manquerait un centre cuLtureL mauritanien»Directeur-adjoint à l’institut français de Maurita-nie, Jany Bourdais est aussi un spécialiste des arts plastiques. et puisqu’en ce mois de mai particulièrement riche en expositions Citymag donne un coup de projecteur sur les arts visuels mauritaniens, nous lui avons demandé de faire avec nous un état des lieux en quelques ques-tions.Propos recueillis par Claire Jeannerat

: Citymag: - Ce mois de mai ressemble à un printemps des arts mauritaniens, avec des artistes nouveaux venus sur la scène artistique et un projet inédit qui marie musique et peinture. Quel regard portez-vous sur ces événe-ments?

- Jany Bourdais: Plus il y a d’expositions mieux c’est. À la fois pour les artistes et pour le public - parce que là aussi il y a un manque, ce que j’appellerais un déficit de l’accès à la culture pour tous. Mais malheureusement il y a très peu d’espaces, c’est d’ailleurs un peu le rôle de l’IFM de combler ce manque. Donc trois expos en même temps, un “printemps des arts mau-ritaniens”, je trouve ça très bien. C’est même dommage qu’il n’y en ait pas une autre en même temps au Musée national ou ailleurs! C’était l’idée du Salon des arts mauritaniens au mois de novembre dernier: faire parler des artistes mauritaniens et leur donner la parole. Mais en même temps ce n’est pas qu’à moi de faire ça. Le prochain Salon sera organisé par l’IFM, mais à l’avenir j’aimerais bien qu’il ait lieu ailleurs, au Musée national par exemple.

: Selon vous, quelles sont les principales difficultés que rencontrent les artistes, plasticiens en particulier, maurit-aniens?- Le manque de structures pour les aider à produire et à montrer leur travail. Le manque aussi de public: on voit bien lors des expos qu’il n’y a pas beaucoup de monde, et dans les gale-ries zeinart et Sinaa ce sont surtout des expatriés qui viennent. Je dois dire que je suis content quand je vois par exemple les photos du dernier vernissage à l’IFM: il y avait beaucoup de Mauritaniens. Mais la difficulté capitale c’est le manque de formation. C’est fondamental, or les lacunes sont importantes. Je m’en suis réellement aperçu lors de l’atelier de dessin avec Patrick Sirot ou bien dernièrement avec François Brueschy: les artistes avaient trop peu de références, ils ne savaient pas tous ce qu’est un cercle chromatique par exemple. Il a dû faire un cours inattendu sur la théorie des couleurs mais très utile aux peintres, et ils étaient très curieux, très intéressés.Je dirais enfin qu’il y a un manque d’investissement et de mise en place de mesures efficaces du gouvernement pour l’ensemble de la culture. Il manquerait peut-être un centre culturel maurita-nien par exemple quelque part, qui pourrait montrer la vivacité des arts mauritaniens, faire connaître mieux la scène artistique locale et les aider à être présentés à l’extérieur des frontières.

: Quels conseils donneriez-vous (ou donnez-vous) aux artistes mauritaniens?- Il faut qu’ils soient curieux, qu’ils aillent voir les autres. Je n’en vois que quelques-uns par exemple à la bibliothèque regarder les livres d’art. Je les vois aussi très peu visiter les expos. Et qu’ils travaillent. Les arts visuels c’est une discipline très très dure. Certains artistes travaillent vraiment et l’on voit vite l’évolution : je pense à Mamadou Ane, à Oumar Ball, Haidara... Haidara par exemple c’est extraordinaire ce qu’il a fait en deux mois. Oumar aussi, par rapport à ce qu’il m’a montré il y a un an et demi à mon arrivée, il a travaillé, et il a évolué.

BIO EXPRESS

Jany Bourdais a étudié les arts plastiques à l’Université de Paris I. Son parcours professionnel a débuté en Éthiopie, où il enseigne les arts plastiques pendant 4 ans. Il dirigera ensuite plusieurs Centres culturels français à travers le monde, en Jordanie, Syrie, Italie et Indonésie. Ces séjours à l’étranger alternent avec des retours au pays où il fut directeur du Crestet Centre d’art contemporain et chef du Département arts visuels-patrimoine-architecture à l’AFAA (Ministère des affaires étrangères). De 2006 à 2010 enfin, il fut attaché cultu-rel au Vietnam et au Liban avant de rejoindre la Mauritanie en 2011. On pourrait ajouter qu’il a été directeur de collection dans plusieurs maisons d’édition, commissaire d’une cinquan-taine d’expositions, membre du Conseil d’administration des Rencontres de la photographie d’Arles et qu’il est Chevalier dans l’ordre des Arts et lettres, mais ça commencerait à faire beaucoup, non?

C’est ce qui m’a guidé à faire des ateliers avec l’Union des artistes-peintres mauritaniens: nous avons mis sur pied un atelier de dessin, un atelier d’histoire de l’art et le dernier sur la couleur, parce qu’on s’est aperçu qu’il y avait une soif d’apprendre, de découvrir, de combler certaines lacunes, faute de formations professionnelles. J’espère que l’atelier sur la couleur aidera les artistes à identifier leurs couleurs person-nelles, leur propre palette.

: Quel est le rôle de l’IFM dans ce domaine? Vous proposez des ateliers, organisez des expositions... Quel est l’intention qui sous-tend tout cela?- C’est ce que je viens de dire, d’accompagner les artistes dans leur formation et leur recherche, de les aider à exposer et à comprendre ce qu’est une exposition par exemple, que ce n’est pas seulement un marché pour vendre, mais aussi une mise à nu pour être confronté à un public, ce qui les aidera à avancer dans leur travail. C’est ça pour moi l’aide à un artiste: c’est l’aider à être un artiste. :

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Vernissageb

mardi 9 mai à 17h00

texte musique peintures

Suivi d'un débat à la Fondation Malouma

exposition du 9 mai au 20 mai 2013

Vernissage

Jeudi 23 mai à 17h00

peintures

exposition du 23 mai au 10 juin 2013

mai 2013zeinartconcept

Ilot C, Nouakchott 46 51 74 65www.zeinart.com

Knoua

Malouma

Sidi Yahya

Saleh Lo

enfants et talibésLA FORMATION,GAGE DU PLEIN EMPLOI DES JEUNES

TASIAST MAURITANIEUne Filiale de Kinross

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: newsL’écho des JeunesJournaListes La section cultu-

relle de l’Ambas-sade d’Espagne organise pour la troisième année consécutive son concours de pho-tographie. Doté de trois prix, il s’adresse à tout photographe ama-teur ou profession-nel résident en Mauritanie. Cette édition s’arti-cule autour de trois thèmes: Nature, Réalité sociale et Projets espagnols de coopération au développement.Les inscriptions seront ouvertes ce mois et s’étaleront jusqu’à mi-juin. Pour plus d’infor-mations, contac-ter l’ambassade à l’adresse emb.n o u a k c h o t t @maec.es.

Vernissageb

mardi 9 mai à 17h00

texte musique peintures

Suivi d'un débat à la Fondation Malouma

exposition du 9 mai au 20 mai 2013

Vernissage

Jeudi 23 mai à 17h00

peintures

exposition du 23 mai au 10 juin 2013

mai 2013zeinartconcept

Ilot C, Nouakchott 46 51 74 65www.zeinart.com

Knoua

Malouma

Sidi Yahya

Saleh Lo

enfants et talibésLA FORMATION,GAGE DU PLEIN EMPLOI DES JEUNES

TASIAST MAURITANIEUne Filiale de Kinross

teur général du centre. Situé à la Cité-Plage dans la commune de Tevragh Zeina, le dernier-né des centres culturels de la capitale sera, selon son direc-

teur, un lieu de confronta-tion artistique et culturelle ouvert à toutes les sensibili-tés. Le centre dispose déjà d'un site web consultable à

l'adresse www.ccim.webnode.fr, où l’on trouve notamment des adresses de restaurants ivoiriens à Nouakchott, un calendrier des événements prévus et les coordonnées des responsables.

Des Ivoiriens résidant à Nouakchott ont créé au début de cette année un Centre cultu-rel ivoirien en Mauritanie. Les promoteurs de cette nouvelle structure sont par-tis du constat que contrairement aux Américains, aux Français et à cer-tains pays arabes, les ressortissants sub-sahariens ne disposent pas d'un centre culturel à Nouakchott. «nous avons décidé de créer ce centre pour, d'une part, combler un vide, et d'autre part, faire connaitre la culture ivoirienne aux Mauritaniens et inversément», affirme Bonnard Mobio, direc-

Qui sont ces fameux Imraguen dont les voyageurs et naturalistes de tout poil continuent aujourd’hui de vanter l’écologie « modèle » et les pratiques de pêche « durables » ? Constituent-ils une « population » à part entière, avec une organisation sociale et une langue qui leur seraient propres, ou sont-ils une simple composante de cet ensemble socio- culturel maure ouest-saharien, spécialisée dans l’exploitation de res-sources marines surabondantes ? Célébrés pour leur traditionnelle pêche au filet d’épaule et pour leur économie égalitaire, les Imraguen ont-ils été épargnés par les grandes mutations sociales et démographiques (sécheresses, sédentarisation et croissance urbaine exponentielle) surve-nues en Mauritanie au cours des années 1970 et 1980 ?

Le présent ouvrage tente de répondre à ces questions en exami-nant les formes et les mécanismes des transformations sociales vécues depuis quarante ans par cette petite communauté de pêcheurs nomades saisonniers, disséminée sur 200 kilomètres d’une côte saharienne des plus inhospitalières. Il dévoile la façon dont ces précieux pourvoyeurs de ressources alimentaires, partiellement intégrés au Parc national du Banc d’Arguin en 1976, ont dû simultanément adopter des logiques de pêche plus intensives, inféodées aux lois de l’économie de marché, et se soumettre à des injonctions de conservation de la nature de plus en plus lourdes.

Cette enquête ethnographique et historique, prenant les techniques comme porte d’entrée, offre un éclairage nouveau sur ce groupe de pêcheurs singulier et sur les modalités (matérielles, sociales, identi-taires…) selon lesquelles il a su négocier sa survie face aux incertitudes et contradictions du monde globalisé.

Sébastien Boulay est anthropologue, maître de conférences à l’Uni-versité Paris Descartes (Faculté des sciences sociales de la Sorbonne) et membre du Centre population et développement (CEPED), UMR 196 UPD-INED-IRD.

ISBN : 978-2-8111-0896-0

hommes et sociétés KARTHALA

Sébastien Boulay

Pêcheurs imraguendu Sahara atlantiqueMutations techniques et changements sociaux

des années 1970 à nos jours

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n Bo

ulayQui sont les Imraguen? Comment leur société

a-t-elle évolué depuis les années 1970? C’est sur ces questions qu’a enquêté Sébastien Boulay, anthropologue et maître de confé-rences à la Sorbonne. Le résultat vient de paraître sous la forme d’un ouvrage inti-tulé Pêcheurs imraguen du sahara atlantique, mutations techniques et changements sociaux des années 1970 à nos jours, publié aux éditions Karthala. Il dévoile, nous explique-t-on en quatrième de couverture, «la façon dont ces précieux pourvoyeurs de ressources alimentaires, partiellement intégrés au Parc national du Banc d’Arguin en 1976, ont dû simultanément adopter des logiques de pêche plus intensives, inféodées aux lois de l’économie de marché, et se soumettre à des injonctions de conservation de la nature de plus en plus lourdes».

enquête sur Les imraguen

En Mauritanie, les jeunes journalistes ont désormais leur espace, à savoir le CJJ: le Club des jeunes journalistes.Le CJJ, cadre d’action des jeunes profes-sionnels de la presse écrite, électronique et de l’audiovisuel, a été lancé le 14 février dernier à travers la mise en place d’un bureau exécutif de cinq membres.Le CJJ est né suite à une réflexion approfondie sur les conditions difficiles de travail auxquelles les jeunes journalistes sont confrontés dans les rédactions et sur le terrain. Il s’est fixé comme principaux objectifs la promotion et l’accompagne-ment des jeunes journalistes; leur forma-tion et le renforcement de leurs capacités; ainsi que la promotion du journalisme comme vecteur d’éducation. Il mène depuis lors des actions de vulgarisation médiatique et institutionnelle à différents niveaux. En-dehors de ses réunions mensuelles, le CJJ qui poursuit sa campagne d’adhé-sion prépare le lancement officiel de ses activités à travers un dîner de gala. Par ailleurs, à l’occasion de la Journée mon-diale de la liberté de la presse 3 mai, il organisera une conférence-débat le 5 mai à 17h à l’Espace culturel Diadié Camara (Socogim PS).> Contact: Cheikh Oumar Ndiaye, 46 80 62 91 / 36 24 75 88

concours de photoopération port propre

Camions, brouettes, pelles et huile de coude: le 22 avril au matin a commencé une opéra-tion de nettoyage du port arti-sanal de Nouakchott organi-sée par la Fédération maurita-nienne des mareyeurs (FMM), en partenariat avec Pizzorno et la Communauté urbaine de Nouakchott. Une première, dictée par ce simple constat que «nous sommes

là, nous travaillons ici, et on ne peut pas travailler dans un endroit sale. L’hygiène c’est essentiel», résume Mohamed Lemine Ould Jumani, prési-dent de la FMM. Le nettoyage a débuté autour des bâtiments, et s’est poursuivi les jours sui-vants à l’intérieur du site. Une initiative à saluer, assurément.

un peu d’aBidJan par ici

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: À LA Une

La muse de la peinture aurait-elle décidé de séjourner à nouak-chott en ce mois de mai? On observe en tout cas une conjonc-tion des arts particulière, matérialisée en trois événements prin-cipaux: la première exposition personnelle de Hussein Haidara, lauréat du salon mauritanien des arts plastiques 2012 (photo ci-dessus), à l’institut français de Mauritanie; la première exposition également d’un autre peintre mauritanien, saleh Lo, à la galerie zeinart; et, au même endroit, une exposition d’un genre inédit qui célébrera les noces de la musique et la peinture à travers les toiles de sidi Yahya inspirées par la musique de Malouma. À ces trois événements, détaillés dans les pages suivantes, s’ajoute le Festival Libre Art, qui recevra notamment la visite d’Ousseynou wade, secrétaire général de la Biennale de l’art africain contem-porain de Dakar jusqu’à tout récemment. C’était plus qu’il n’en fallait pour que Citymag décide de consacrer son dossier du mois aux arts visuels en Mauritanie, complété par l’interview en page 3 du directeur-adjoint de l’iFM Jany Bourdais.

Claire Jeannerat

coup de proJecteur sur L’art mauritanien

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hussein haidara

C’est au Ksar, dans un bâti-ment de l’époque colo-niale, que vit et travaille Hussein Haidara. A l’ar-rière de la maison, un arbre étend son ample ramure au-dessus de la

cour où rumine un bouc placide. Devant, trois marches d’escalier conduisent à l’atelier de l’artiste, un espace tout en longueur peuplé, le jour de notre visite, d’un étrange bestiaire: corps humains et têtes d’animaux, créatures cornues et griffues, à deux ou quatre pattes, vaguement inquiétantes. Est-ce l’effet de la concentration dans cet espace réduit? Ou le seront-elles autant à l’Institut fran-çais de Mauritanie, où elles sont expo-sées du 7 au 31 mai? Car ces pièces (16 sculptures et 20 tableaux) constituent la première exposition personnelle de Hussein Haidara, lauréat du prix Marie-Françoise Delarozière (à l’unanimité du jury) lors du 1er Salon des arts plastiques mauritaniens en novembre dernier.

Né au Mali il y a 38 ans d’un père mau-ritanien et d’une mère malienne, arrivé à Nouakchott à l’âge de 12 ans, Hussein Haidara a déjà un long parcours artis-tique derrière lui, entre dessin, poésie, peinture, bogolan et calligraphie. C’est à la Maison des artistes, qu’il fréquentait assidûment, qu’il rencontre la galeriste

et artiste Isabel Fiadeiro, qui s’intéresse à son travail. «Après un moment il a disparu, se souvient-elle. et un jour il est revenu, et il avait tous ces tableaux dans le poulailler derrière la maison, sur l’exci-sion, la violence... C’était tellement fort! Je l’ai encouragé à creuser encore ses sujets». Et c’est lors de l’exposition Les oiseaux d’Oumar Ball à la galerie Sinaa qu’il a le déclic pour la sculpture.

Initialement, Haidara devait consacrer son exposition à la thématique de la guerre, déjà abordée dans la trilogie de «tableaux en relief» qui lui a valu son prix au Salon des arts (vengeance sans fron-tières, répression militaire et virginité). Mais les événements de ce début d’an-née au Mali l’ont contraint à réorienter sa réflexion. Et c’est au culte de Babel qu’il s’est intéressé, et à sa théorie de l’évolution, dans laquelle ces «hommes-animaux» représentent les ancêtres de l’humain.

À travers cette réflexion animiste (c’est le titre de l’exposition), Haidara interroge également les croyances actuelles. «il y a toujours eu des gens plus instruits qui ont développé des croyances et les ont imposées aux autres. Mais où est la vérité dans tout cela?», s’exclame-t-il.

À cette réflexion sur le fond fait écho une recherche sur la forme. Les figures d’Haidara sont composées d’un squelette

et Le cuLte de BaBeL

en fil de fer habillé de chiffons puis recou-vert d’un matériau 100% naturel: le palmier, décliné sous toutes ses formes, de l’écorce à la palme.

Complexe, exigeante, l’œuvre d’Haidara déroutera assurément les visiteurs de l’ex-position, tant son travail détonne sous le ciel mauritanien. C’est bien ce qui impose d’aller le voir. :

Pho

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Une cour baignée de soleil au Cinquième. Des chèvres, du linge étendu, l’odeur du tieboudienne qui mijote. Saleh, jeans, T-shirt et sourire impec-cables, nous ouvre la

porte de la maison familiale et nous pré-cède dans son atelier: quelques mètres carrés éclairés d’une ampoule jaune. Du haut des murs, une douzaine de talibés nous fixent d’un regard intense. Bientôt ils rejoindront les cimaises de la galerie zei-nart, qui accueillera du 23 mai au 10 juin la toute première exposition de Saleh Lo.

Lorsque la galeriste - et artiste - Isabel Fiadeiro rencontre Saleh l’année der-nière, il débute dans la peinture: «J’ai commencé en 2007-2008, seul, en faisant des recherches sur internet, précise-t-il. Mais ensuite j’ai arrêté à cause du travail (il travaille de nuit dans un hôtel, ndlr). et c’est l’année dernière seulement que j’ai repris». Empressons-nous cependant d’ajouter qu’il dessine depuis l’âge de sept ans: «J’ai commencé à l’école. Après je copiais sur les journaux, et puis je faisais des croquis de ma famille et mes amis». Tout cela en parfait autodidacte.

saLeh Lo En peinture, «il faisait ce que font beaucoup d’autres artistes d’ici: le Peul avec son bâton, la brousse», se souvient Isabel. Mais son œil expert décèle chez le jeune homme (Saleh Lo est né en 1984 à Nouakchott) un potentiel, notamment dans l’utilisation de la couleur. Bientôt il s’essaie au portrait; et puis vint la décision d’une future exposition autour du thème des talibés.

Mais attention: pas n’importe quels talibés, et surtout pas n’importe comment: «J’ai amené des enfants à la maison, je leur ai préparé à manger, je les ai emmenés à la salle de jeux... Après certains sont revenus d’eux-mêmes, et j’ai parlé avec eux avant de les photographier puis de les peindre». Bref, Saleh connaît chacun des enfants qui figure sur ses tableaux: «C’est comme ça que j’ai appris que certains d’entre eux sont nés à nouakchott, que lorsqu’ils ne ramènent pas ce qu’ils doivent, certains marabouts les font dormir dehors».

La force d’expression des visages, renforcée par l’absence de décor autour des person-nages qui émergent d’un fond coloré, est le reflet de cette approche. Ces talibés ne nous fixent pas seulement de leur regard, ils nous parlent, à nous qui parfois détournons les yeux lorsqu’ils nous sollicitent dans la rue. C’est un peu troublant. C’est donc que Saleh Lo a réussi ce qu’il a entrepris. :

donne un regardaux taLiBés

: À LA Une

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: À LA Une

maLouma & sidi yahya: Les noces de La musique et de La peinture

Onze titres, onze tableaux. Les couleurs de Sidi Yahya en écho à l’ardin de Malouma. La musique et la peinture célébrées dans une même expo-sition: c’est l’aboutisse-

ment d’une démarche inédite, sans doute, en Mauritanie, et ce sera à voir, à écouter et à lire à la galerie zeinart du 9 au 20 mai.

Au commencement était le nouvel album de Malouma, Knou, qui sortira le 23 sep-tembre à Paris. Onze titres, on l’a dit, qui célèbrent «le patrimoine national à travers la musique moderne», explique l’artiste. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais «j’ai senti que j’écrivais des images», poursuit Malouma. Elle vérifie son intuition auprès du peintre Sidi Yahya, qui confirme.

Le peintre s’installe alors en résidence à la Fondation Malouma. «Parfois j’écoute l’album, parfois Malouma est à côté de moi, elle chante, elle raconte des his-

Pho

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deiro

3 raisons de boire Maa’Rim1 | Maa’Rim est une eau naturelle, pure et équilibrée.

2 | Les sels minéraux, indispensables pour l’équilibre de l’organisme, sont harmonieusement présents dans l’eau Maa’Rim.

3 | La nappe phréatique de Bénichab et les couches géologiques de la région de l’Inchiri assurent à l’eau Maa’Rim un long processus de filtration et de purification.

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La source de Benichab

Situé à 200 km au Nord-Est de Nouakchott, la nappe phréatique aquifère de Bénichab est la plus grande source d’eau minérale de Mauritanie.

D’une pureté rarement égalée, elle est contenue dans des grès argileux, peu perméable, ce qui rend l’eau de source Maa’Rim exceptionnellement douce.

toires. C’est une source d’inspiration qui n’a pas de limite, confie le peintre, sub-jugué. La charge émotionnelle était très forte, ça se retrouve dans les toiles».

Les tableaux de Sidi Yahya illustreront le livret du CD, actuellement en cours de mastering à Londres. Mais avant cela, ils seront présentés à la galerie zeinart lors d’une exposition qui donnera, elle aussi, à voir et à entendre. Chaque tableau sera en effet accompagné de la chanson qui lui correspond, audible grâce à des écou-teurs. Le texte traduit sera également affiché à côté de la toile.

Ajoutons que pour ceux qui seraient inté-ressés à creuser plus avant autour de cette thématique, le vernissage (9 mai à 17h) sera suivi d’une conférence-débat intitulée «Regarder laemusique, écou-ter la peinture?» (à 18h45 à la fondation Malouma, à deux pas de la galerie). Les deux artistes y parleront de leur projet et animeront le débat. :

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3 raisons de boire Maa’Rim1 | Maa’Rim est une eau naturelle, pure et équilibrée.

2 | Les sels minéraux, indispensables pour l’équilibre de l’organisme, sont harmonieusement présents dans l’eau Maa’Rim.

3 | La nappe phréatique de Bénichab et les couches géologiques de la région de l’Inchiri assurent à l’eau Maa’Rim un long processus de filtration et de purification.

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Situé à 200 km au Nord-Est de Nouakchott, la nappe phréatique aquifère de Bénichab est la plus grande source d’eau minérale de Mauritanie.

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: POÉsie

Fille de plusieurs sièclesÂme de plusieurs toitsToi la jumelle des plus hautes penséesToi qui abritas les foyers rayonnants des audaces humainesCouvas les Saints sous tes langesToi qui offris au monde les éclats de ton savoir disputéTe voilà sous le linceulNoirDe l’intolérance

Ma main saute une page

Car le poème est un tissage de motsTexte muet dira la machette qui sangle tes mursMais ce texte je le jureSera épée de combatDes mots déchirant le pagne de l’humiliation

Je bégaie sur ton nomTombouctouVrille de tous les tempsHaie d’honneur des SaintsQue nulle souillure ne pourra noircir

TombouctouMa voix humeLes sanglots de tes enfants en pleursTerrés sous tes feuillages mâtinés

Voilà que le plus jeune d’entre eux me murmureQue leurs larmes laveront ton nomTombouctouLes Saints de tes tombeauxEt leurs pèlerinsNe seront jamais humiliés

Les livres sacrésConstruits dans la foiEt par les épigraphes de divines écrituresDe mains puresDe volontés sincèresN’ont jamais porté de sang

Ô TombouctouHonnir le son qui pousse du désertGuérir la chair tailléePeindre d’un doigt neuf tes mausolées lacérésDans la sculpture de l’arbreSous le cuivre de tes lambeauxVoilà la sculpture dressée par ce poème

Jumelle des astresTa terre est le nombril viril du tempsTombouctou

Secoue la têteToi l’Arche aux réserves infiniesSur ta fibre érectileDes bras se dresserontAu milieu de tes confessions pour te soutenirTe soustraire de la nuit fumante

Dans les ruelles de tes bosquetsDe terres asséchéesJ’observe tes femmesLes seins suintant de sueurDos couverts de boutonsDe honteDe mépris

Sur le poème de leurs cernes pas de rimePuisque leur vie ne rime plus à rienElles étalent des poitrines d’asphaltesAux larmes ravalées

Ongles d’hommesBras coupésElles prient sur la rocheTresses dans les détritus de passants sans âmes

Ô TombouctouSur les termitières éventées de ta ville trône le fennecDérobeur d’identitésIl pisse sur les vierges vergetures de sol muet

Mon poème bégaieDoute de la morve religieuseDe ces chapelets baissés deSages abusés

La bave qui n’a jamais béniJamais épanouiJamais enfanté de mémoiresNe saurait être le Minaret des sagesQue les morveux s’en aillentMa plume à leur trousse

Bios Diallo est poète, romancier et essayiste. Avec une trentaine de poètes et écrivains, il a participé à un recueil de poésie dédié à la ville de toumbouctou malmenée depuis le début de la guerre au Mali.Chacun a offert un texte pour ce recueil intitulé «voix hautes à tombouctou». nous vous liv-rons ici celui de l’écrivain mauritanien.

VriLLes à tomBouctou

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: en viLLe

Après les rues de Capitale dans notre précé-dent numéro, c’est dans celles du Ksar que nous vous emmenons ce mois-ci à la chasse aux vestiges, toujours sous la conduite d’Ah-med Mahmoud Ould Mohamed.

Texte et photos Claire Jeannerat

Les rues de nouakchott par Leur petit nom (2)

En 1963, disions-nous il y a un mois, le Conseil municipal de Nouakchott, fraîchement promue capitale de la toute nouvelle République islamique de Mauritanie, a baptisé 58 rues: 25 à Capitale et 33 au Ksar, les deux seuls quartiers de la ville à l’époque. Cinquante ans plus tard, ces noms sont à peu près complètement tombés dans l’oubli, au

grand dam des passionnés d’histoire comme Ahmed Mahmoud Ould Mohamed, auteur d’une chronique sur le sujet dans L’Authentique.

Qui dira par exemple que le cordonnier Drame tient boutique à l’entrée de la rue Abou Bakr Ben Amer? Les Nouakchottois le situeront plus volontiers «en face du commissariat du Ksar». De même, les habitants ont adopté comme points de repère le dispensaire tab el Haj ou la maison de l’ancien directeur de la

poste Guissé Abou Guelele, oubliant qu’ils sont eux aussi situés sur la rue Abou Bakr Ben Amer (figure emblématique de l’histoire des Almoravides).

Qui sait encore que le marché du Ksar est délimité par les rues Nasser Eddine et Cheikh Sidi El Moktar dans un sens, Mohamed Fall Ould Mouttali et Cheikh Melaïnine dans l’autre? Et l’on pourrait continuer longtemps sur le même ton: le fameux kuzu nuzu du four M’Bareck Ecchelhi s’achète à la rue Cheikh Sidi El Moktar. Le cinéma Lejouad d’El Malik Hamam était situé rue Ghary, tout comme la gare du Ksar et la première centrale élec-trique. La première mosquée de Nouakchott (mosquée Cheikh Bouddah Ould ElBousseiry), construite en 1955 et réhabilitée récemment par l’homme d’affaires Abdellahi Ould Noueiguedh, voisin de l’édifice, est implantée à la rue Nasser Eddine. Et c’est juste à côté qu’avait été dressé en 2010 un monument dédié à l’Américain Christopher Leggett, assassiné à cet endroit le 23 juin 2009. «Avait» été dressé, parce qu’il a disparu, déjà. Comme pour donner raison à Ahmed Mahmoud Ould Mohamed lorsqu’il déplore qu’«ici, les gens ne s’intéressent pas à la mémoire».

Pourtant le Ksar fait mieux que Capitale, puisque neuf rues portent encore des vestiges de leur appellation d’origine. «Peut-être parce que les habitants du Ksar sont des citadins, souvent propriétaires de leur maison, observe Ahmed Mahmoud. sinon dès que la maison est vendue, la plaque disparaît...».

Ces neuf rues portent les noms de: - Cheikh Sidiya (savant, historien, poète et homme politique, fondateur de la ville de Boutimilit)- Fodé Hadietou Cissé (marabout du Guidimakha)

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- Sidi Abdoullah Ould Hadj Brahim (savant émérite qui fut le maître de centaines d’oulémas) - Cheikh Melaïnine (savant émérite, chef de voie soufiste, com-battant anti-colonialiste résolu)- Cheikh Mohamed El Mamy (savant, poète, soufiste, auteur de Kitab el Bediya, le «livre de la vie nomade»)- Cheikh Sidi El Moktar (savant vénéré qui a propagé la Kadirye (confrérie religieuse) en Mauritanie)- Lemrabott Sidi Mahmoud (le père de la confédération de tribus «Ehel Sidi Mahmoud») - Nasser Eddine (réformiste religieux tué en 1674 à Tirtilass, à 75 km sur la route de Rosso, dans la célèbre guerre Char Bebe qui a duré trente ans)- Mohamed Fall Ould Mouttali (savant, soufi et poète né dans la région de Nouakchott).

On notera au passage que toutes rendent hommage à des per-sonnalités. Un choix visiblement mûrement réfléchi du Conseil municipal de 1963, puisque c’est le cas de l’ensemble des rues qu’il a nommées, hormis l’avenue de l’Indépendance. :

Sources: Les noms des anciennes rues et avenues du Ksar et de tevragh Zeina: que signifient-ils?, par Mohamed Saïd Ould Hamody, sur le site La voix des quartiers de Nouakchott (www.vqnkc.com / Histoire de Nouakchott et de ses rues)

aVenue FayçaL-rue aLioune: une erreur à répétitionAïe! Nous qui voulions offrir aux lecteurs de Citymag un plan fiable du centre-ville dans notre numéro du mois d’avril, nous avons répercuté sans nous en rendre compte une erreur. Ce que le site Internet MapQuest, dont le plan nous a servi de base, indique comme l’avenue du roi Fayçal est en réalité sur une bonne partie de son tracé la rue Aly, ou rue Alioune.

La rue Alioune débute devant l’Hôpital national, frôle La Palmeraie, croise l’avenue Kennedy vers le restaurant Le Prince, longe le «point chaud» (marché aux portables) et s’en va jusqu’à la primature. C’est là que s’y substitue l’avenue Fayçal, qui se prolonge jusqu’au carrefour Ould Mah.

Ahmed Mahmoud Ould Mohamed a tenté de lever l’équi-voque dans la chronique visages de ville de L’Authentique. Mais il est apparemment plus facile de répercuter une errreur que de la corriger. Et pourtant, Aly n’était-il pas le quatrième calife de l’islam?

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Syrie 45 25 27 54TuniSie 45 25 21 24rép. dém. Congo 45 25 28 36délégaTion Ce 45 25 27 24consulats auTriChe 45 25 49 70Belgique/payS-BaS 45 25 24 82Canada 45 29 26 98CôTe d’ivoire 45 25 15 56FranCe 45 29 96 99iTalie 45 25 56 56mexique 45 25 11 11royaume uni 45 25 22 02SuiSSe 45 24 28 66compagnies aériennes air algérie 45 25 20 59air FranCe 45 25 18 08mauriTania airlineS 45 25 47 67Sénégal airlineS 45 29 63 63royal air maroC 45 25 35 64 TuniSair 45 25 87 62régaTourS 45 24 04 22Hôpitaux hôpiTal naTional 45 25 21 35hôpiTal miliTaire 45 25 70 15Divers iFm (ex-CCF) 45 29 96 31C.C. maroCain 47 13 69 20lyCée Th. monod 45 25 18 50dhl 45 25 47 06atar Com. de poliCe 45 46 43 22aéroporT 45 46 50 08nouaDHibou Brigade douanière 45 74 51 49

genDarmerie eTaT major 45 25 21 16Brigade mixTe 45 25 25 18Brigade douanière 45 25 21 22police aéroporT 45 25 21 83Tevragh Zeina 45 25 23 10araFaT 45 25 10 13el mina 45 25 12 97SeBkha 45 25 38 21voie puBlique 45 25 29 65services publics aéroporT de nkT 45 25 83 19Ch. de CommerCe 45 25 22 14C.i.m.d.e.T. 45 29 28 82C.n.S.S. 45 25 16 29douaneS 45 25 63 04eTaT Civil 45 25 75 44mauripoST 45 25 72 27SomeleC 45 25 23 08S.n.d.e. 45 25 22 48univerSiTé de nkT 45 25 39 77ambassaDes algérie 45 25 40 07allemagne 45 25 17 29aFrique du Sud 45 24 55 90Chine 45 25 20 70egypTe 45 25 21 92eSpagne 45 25 20 80eTaTS-uniS 45 25 11 41FranCe 45 29 96 99japon 45 25 09 77mali 45 25 40 78maroC 45 25 14 11ruSSie 45 25 19 73Sénégal 45 25 72 90

numéros utiLes

El Bourragh • Nouakchott<>Nouadhibou: Réservations: 22.03.11.42 (Nouakchott) / 22.03.11.41 (Nouadhibou) • Nouakchott<>Atar: Réservations: 22.30.49.98 (Nouakchott) / 22.38.84.04 (Atar)

El Moussavir • Nouakchott<>Nouadhibou: Réservations: 47 72 34 54 (Nouakchott) / 47 72 34 55 (Nouadhibou) • Nouakchott<>Atar: Réservations: 44.48.14.39 (Nouakchott) / 44.48.14.43 (Atar)

Global • Nouakchott<>Nouadhibou: Réserva-tions: 25.02.81.45 (Nouakchott) / 22.03.72.47 (Nouadhibou) • Nouakchott<>Atar: Réservations: 22.61.66.60 (Nouakchott) / 22.21.11.72 (Atar)• Nouakchott<>Kaédi: Réservations: 25.02.81.45.

• Nouakchott<>Néma: Réservations: 25.02.81.45.• Nouakchott<>Bamako: Réservations: 25.02.81.45.

Salam Transports • Nouakchott<>Nouadhibou: Réservations: 22.08.00.67 (Nouakchott) / 22.61.05.06 (Nouadhibou) • Nouakchott<>Kaédi: Réservations: 22.08.00.67 (Nouakchott) / 22.28.14.07 (Kaédi)

SONEF • Nouakchott<>Nouadhibou: Réserva-tions: 22.11.43.31 (Nouakchott) / 22.11.43.21 (Nouadhibou) • Nouakchott<>Bamako: Réservations: 22.11.43.31 et 22.11.43.32. • Nouakchott<>Nema: Réservations: 22.11.43.31 (Nouakchott).

: CitY gUiDehoraires des marées

Les marées indiquées sont valables au niveau de Tiwilit, 80 km au nord de Nouakchott, en horaire GMT. Pour Nouadhibou, ajoutez une heure (+ 1h). Pour Saint Louis (Sénégal), retranchez une heure.

MAI - JUIN

Les numéros d’urgencePolice secours : 17Pompiers: 18Urgences hôpital: 45 25 21 35Médecin: Dr Cherif 45 25 15 71Médecin: Dr Hanna 45 25 23 98Gynéco: Dr Tandia-Diagana 45 29 27 27Ophtalmologue: Dr Kansao 45 25 24 33Dentiste: Dr Hoballah 45 25 14 48Pharmacie: Kennedy 45 25 36 93Vétérinaire: Dr Ba 45 25 68 88

Lignes de Bus

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tous Les VoLs de nouakchott

turkisH airlines

• Nouakchott → Dakar → Istanbul: je et di: départ de NKC: 18h35 - arrivée à Dakar: 19h35 - arrivée à Istanbul: 6h35 me et sa: départ de NKC: 5h40 - arrivée à Dakar: 6h40 - arrivée à Istanbul: 17h40• Istanbul → Nouakchott: je et di: départ d’Istanbul: 13h45 - arrivée à NKC: 17h45 me et sa: départ d’Istanbul: 00h45 - arrivée à NKC: 4h50

Renseignements et réservations au 45 24 20 12

Renseignements et réservations au 45 25 35 64 / 45 25 30 94

royal air maroc

tunisair

• Nouakchott → Tunis: lundi, mercredi, vendredi et samedi Départ de NKC: 00h30 - arrivée à Tunis: 5h45

• Tunis → Nouakchott: dimanche, mardi, jeudi et vendredi Départ de Tunis: 19h45 - arrivée à NKC: 23h35 Renseignements et réservations au 45 25 87 62

sénégal airlines

• Nouakchott → Dakar: ma et me: départ de NKC: 21h10 - arrivée à Dakar: 22h20 ve, di: départ de NKC: 13h50 - arrivée à Dakar: 15h

• Dakar → Nouakchott: ma et me: départ de Dakar: 19h20 - arrivée à NKC: 20h30 ve et di: départ de Dakar: 12h00 - arrivée à NKC: 13h10 Renseignements et réservations au 45 29 63 63 / 45 29 53 53

air France

• Nouakchott → Paris: lundi, mardi, jeudi et samedi Départ de NKC: 22h30 - arrivée à Paris: 5h30

• Paris → Nouakchott: lundi, mardi, jeudi et samedi Départ de Paris: 10h55 - arrivée à NKC: 14h15 Renseignements et réservations au 45 25 18 08

air algérie

• Nouakchott → Alger: lundi et mercredi Départ de NKC: 23h55 - arrivée à Alger: 4h35• Alger → Nouakchott: lundi et mercredi Départ d’Alger: 19h45 - arrivée à Nouakchott: 23h05 Renseignements et réservations: 45 29 09 92 / www.airalgerie.dz

mauritania airlines

• Nouakchott → Dakar di, me, ve: départ de NKC: 11h - arrivée à Dakar: 11h50 (continuation sur Conakry) lu, ve: départ de NKC: 8h - arrivée à Dakar: 8h50 (continuation sur Cotonou et Libreville)• Dakar → Nouakchott: di: départ de Dakar: 18h - arrivée à NKC: 18h50 lu, ve: départ de Dakar: 21h10 - arrivée à NKC: 22h me, ve: départ de Dakar: 17h20 - arrivée à NKC: 18h10• Nouakchott → Las Palmas (à partir du 8 mai): di: départ de NKC: 10h - arrivée à Las Palmas: 11h40 ma: départ de NKC: 15h - arrivée à NDB: 15h40 / départ de NDB: 16h20 - arrivée à Las Palmas: 17h30 me: départ de NKC: 13h - arrivée à NDB: 13h40 / départ de NDB: 14h20 - arrivée à Las Palmas: 15h30• Las Palmas → Nouakchott: di: départ de Las Palmas: 12h40 - arrivée à NKC: 13h50 ma: départ de Las Palmas: 18h30 - arrivée à NDB: 19h40 / départ de NDB: 20h20 - arrivée à NKC: 21h me: départ de Las Palmas: 16h30 - arrivée à NDB: 17h40 / départ de NDB: 18h20 - arrivée à NKC: 19h• Nouakchott → Nouadhibou → Casablanca: di, je Départ de NKC: 7h - arrivée à NDB: 7h40 / départ de NDB: 8h20 - arrivée à Casablanca: 10h40• Casablanca → Nouadhibou → Nouakchott: di, je Départ de Casablanca: 13h30 - arrivée à NDB: 15h50 / départ de NDB: 16h20 - arrivée à NKC: 17h• Nouakchott → Zouérate → Casablanca: ma et sa Départ de NKC: 7h - arrivée à Zouérate: 8h / départ de Zouérate: 8h40 - arrivée à Casablanca: 10h20 • Casablanca → Zouérate → Nouakchott: ma et sa Départ de Casablanca: 13h40 - arrivée à Zouérate: 15h10 / départ de Zouérate: 15h50 - arrivée à NKC: 16h50• Nouakchott → Bamako (continuation sur Abidjan, Cotonou et Brazza- ville): lu, me, ve Départ de NKC: 7h - arrivée à Bamako: 8h40• Bamako → Nouakchott: ma, je, sa Départ de Bamako: 17h20 - arrivée à NKC: 18h50• Nouakchott → Nouadhibou → Zouérate: me Départ de NKC: 7h - arrivée à NDB: 7h40 / départ de NDB: 8h10 - arrivée à Zouérate: 9h05• Zouérate → Nouadhibou → Nouakchott: me Départ de Zouérate: 9h40 - arrivée à NDB: 10h35 / départ de NDB: 11h10 - arrivée à NKC: 11h50 Renseignements et réservations au 45 25 67 47

• Nouakchott → Las Palmas → Madrid: mercredi et samedi Départ de NKC: 17h15 - arrivée à Las Palmas: 20h05 - arrivée à Madrid: 00h40

• Madrid → Las Palmas → Nouakchott: mercredi et samedi Départ de Madrid: 12h30 - arrivée à Las Palmas: 15h10 - arrivée à NKC: 16h05 Renseignements et réservations au 45 25 15 36

ibéria

horaires des maréesLes marées indiquées sont valables au niveau de Tiwilit, 80 km au nord de Nouakchott, en horaire GMT. Pour Nouadhibou, ajoutez une heure (+ 1h). Pour Saint Louis (Sénégal), retranchez une heure.

Distances De ville à ville

NKC <> Nouadhibou 525NKC <> Cap Tafarit 245NKC <> Akjoujt 256NKC <> Atar 451Atar <> Chinguetti 120Atar <> Ouadane 240Atar <> Zouérate 322NKC <> Boutilimit 154NKC <> Aleg 263NKC <> Tidjikja 610NKC <> Kiffa 604NKC <> Ayoun 819NKC <> Nema 1099NKC <> Bassikounou 1299NKC <> Rosso 204NKC <> Boghé 332NKC <> Kaédi 437NKC <> Sélibaby 672NKC <> Saint Louis 299NKC <> Dakar 580NKC <> Bamako 1477NKC <> Dakhla 850

QUELQUES TARIFS(au 25 avril 2013)

1 euro 341 UM1 dollar 362 UM1 dirham marocain 30 UM1000 CFA 520 UM1 taxi (course moyenne) 200 UM1 taxi-brousse / bus pour Atar 4’500 UM1 location 4x4 Hilux (jour) 15’000 UM1 litre de gasoil 382 UM1 sandwich chawarma 800 UM1 salaire mensuel d’ouvrier 30’000 UM

BAC DE ROSSOTous les jours de 8h30 à 12h et de 15h à 18h.

Gratuit pour les passagers.Tarif indicatif pour une voiture:• Aller simple: 5000 UM • Douane: 1000 UM •Taxe communale 500 UM • Police sénéga-laise: 2000 FCFA • Passavant: 2500 FCFA

Les numéros d’urgencePolice secours : 17Pompiers: 18Urgences hôpital: 45 25 21 35Médecin: Dr Cherif 45 25 15 71Médecin: Dr Hanna 45 25 23 98Gynéco: Dr Tandia-Diagana 45 29 27 27Ophtalmologue: Dr Kansao 45 25 24 33Dentiste: Dr Hoballah 45 25 14 48Pharmacie: Kennedy 45 25 36 93Vétérinaire: Dr Ba 45 25 68 88

class aviation

Toutes destinations / Disponibilité opéra-tionnelle 24h/24h. Transport de passag-ers - Location d’avion avec équipage - Affrètement aérien - Evacuation sanitaire. Ilot C 479, BP 776, NouakchottTél/fax: 45 29 50 90. Mobile: 36 32 57 90 / 22 02 06 64 / 36 35 30 69 / 22 35 30 69. E-mail: [email protected]

régatours

radiosAl Jazeera 96.5 FM

BBC 106.9 FM

Mauritanid FM100.5 FM à Nouakchott / 101.5 à Nouadhibou

Monte Carlo 90.2 FM

Radio Coran 98 FM

Radio Chine Internationale 95.7 FM

Radio Jeunesse 90.1 FM

Radio Mauritanie 93.3 FM

Radio-Nouakchott 99.5 FM

RFI 103.3 FM à Nouakchott

Tenwir 97.1 FM

Magazine édité par Seaside MediaRCS 51200Villa 61 Socogim Tevragh Zeina [email protected]

Tél: 46 04 97 00Directeur de la publication: Patrick Flouriot

Rédactrice en cheffe: Claire JeanneratOnt collaboré à ce numéro: Mamadou Oury Diallo, Alioune Fall

Imprimé à La Rochette, Dakar (Sénégal)

: CITYMAG

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INSTITUT FRANÇAIS DE MAURITANIETél: 45 29 96 31

// EXPOSITION //

Du mardi 7 au vendredi 31 maiHussein HaidaraLauréat du Salon des arts 2012Réflexion animisteVernissage le mardi 7 mai à 19h

Voir page 7 du présent magazine

// muSique //

Concert forumJeudi 2 mai à 19hCélébration de la Journée de l’Europe en MauritanieOrganisé par la Délégation de l’Union Européenne, l’Ambas-sade d’Espagne, l’Ambassade d’Allemagne et l’Institut français de Mauritanie ● Lancement du tremplin Assalamaleikoum Découverte

Assalamalekoum Découverte permet d’identifier les nouveaux talents, de les sortir du play-back pour les amener à des concerts en live avec des musiciens. Après Ziza (2011) et Black Fouta (2012), qui sera le vainqueur de cette troi-sième édition? Les autres rendez-vous Assalamaleikoum découverte sont fixés aux jeudis 9, 16 et 23 mai à 20h30 à l’IFM ● La Cafetera Roja

Formée de six musiciens venus de France, d’Autriche de Lituanie et d’Espagne, La Cafetera Roja a vu le jour en 2008 à Barcelone. Ils proposent un voyage au gré d’ambiances trip-hop, mélodies magiques et sonorités envoû-tantes. Ils chantent en anglais, français, allemand, espagnol, et vous invitent à découvrir un son particulier qui mélange le hip-hop, mélodies indie, voix et rythmes qui groovent! Le groupe a sorti en février 2011 son album Louise kick an eyebrow.

● Noura Mint SeymaliJeune diva de la Mauritanie, Noura allie musique traditionnelle et reggae, blues, hip-hop ou encore zouk. Elle s’inspire du répertoire standard des griots pour s’adresser à la jeunesse et traiter des ques-tions relatives à la vie urbaine. «Il

s’agit de montrer que nous n’avons pas oublié nos racines, mais qu’elles constituent notre socle».

Entrée 200 UM

// ÉVÉNEMENT //

Dimanche 26 maiConcours de plaidoiriesEn présence de Roland Rappaport (avocat)Des avocats locaux et interna-tionaux plaideront en public une affaire concernant une violation récente des droits de l’homme.

Ce concours vise à démontrer que le respect du droit doit dépas-ser les clivages et les obstacles politiques. En cela il constitue un moment unique pendant lequel l’universalité des valeurs humaines se hisse au-delà des différences culturelles, juridiques et politiques. Des avocats de différentes origines se succèderont pendant toute la journée pour plaider une affaire portant sur une atteinte aux libertés fondamentales de l’être humain.

// CONFÉRENCE //

Mardi 28 mai à 18h30Le cinquantième anniversaire de l’indépendance algérienne, par l’historien Benjamin Stora, suivie de la projection du film Algérie été 62, l’indépendance aux deux visages, un documentaire de Jean-Michel Meurice et Benjamin Stora

Algérie été 62, l’indépendance aux deux visages: quarante ans après l’indépendance de l’Algérie, une dizaine d’acteurs de la révolution, interrogés par Benjamin Stora, évoquent devant la caméra de Jean-Michel Meurice cet été pen-dant lequel les nationalistes qui venaient d’en finir avec la guerre contre le colonisateur se sont affrontés dans une terrible bataille pour le pouvoir, jusqu’à la victoire de Ben Bella en septembre 1962.

// liTTÉraTure //

paroleS d’éCriTSQu’aimez-vous lire ?Jeudi 16 mai à 18hInvités: surprises et vous!

Pour la dernière rencontre de lasaison, un Paroles d’écrits en

forme de fête: des invités qui ont une relation forte avec le livre et la lecture, des invités que vous connaissez ou que vous ne connaissez pas, des invités surprises et atypiques viendront lire un extrait des œuvres qui les touchent, les retournent, les pas-sionnent... Venez partager, autour d’un thé, sous la khaïma de l’IFM, leurs livres-cultes, leurs textes-phares. Et si, vous aussi, vous apportiez un texte à lire ?

// CINÉMA //

poliCier

Lundis 6 et 20 mai à 20h30Polisse, de Maïwenn, avec Karin Viard, Joey Starr, Marina Foïs, (France, 2011)

Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de protection des mineurs), ce sont les auditions de parents maltraitants, les déposi-tions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collè-gues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impen-sables. Comment ces policiers par-viennent-ils à trouver l’équilibre

entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés? Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le Ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.

Lundis 13 et 27 mai à 20h30Ne le dis à personne, de Guillaume Canet. Avec François Cluzet, Marie-Josée Croze, André Dussollier, (France, 2006)Sa femme Margot a été sauva-gement assassinée par un serial killer. Totalement détruit, Alex res-sasse jour après jour le souvenir bouleversant de son amour perdu.Huit ans ont passé. Alex reçoit un e-mail anonyme. Il clique: une image... le visage d’une femme au milieu d’une foule, filmé en temps réel. Celui de Margot...

// JEUNESSE //

heure du ConTeJeudi 9, jeudi 23 et jeudi 30 mai à 17h30Les conteurs du désert partagent avec vous les histoires du désert, mais aussi celles du fleuve. Créée en 2004, l’association «Les conteurs du désert» a pour objectif de former de nouveaux conteurs afin qu’ils puissent assurer la relève en collectant et sauvegar-dant les contes mauritaniens.

Ciné-jeuneS

Lundi 6, mercredi 15, lundi 20 et mercredi 29 mai à 16h30Brendan et le secret de Kells, de Tomm Moore (Belgique, Irlande, France, 2009)A partir de 6 ans

: sOrtir À nOUAKCHOtt«Autour de la chaise»: c’est le thème de la 4ème édition du Festival Libre Art, qui se tiendra du 6 au 13 mai à Nouakchott et Kaédi. Mais «ce n’est qu’un prétexte», admet d’emblée le collectif d’artistes M-Art, orga-nisateur de l’événement, «afin de nourrir la créativité»: ils appellent à réfléchir, à tra-vailler et à produire des objets destinés aux salons, aux jardins publics et privés, aux carrefours, aux lieux de travail, etc. Les matériaux locaux seront privilégiés, avec une préference pour la récupération.L’ouverture officielle aura lieu le 6 mai à 18h à l’IFM avec une conférence de Birgitte Daddah et Mamadou Hadya Kane sur le

thème «Art contemporain: quel ave-nir pour les artistes en Mauritanie?». Les jours suivants seront occupés par des résidences d’artistes et des ateliers dans les écoles et institutions féminines à Nouakchott et Kaédi. Le dimanche 12 mai aura lieu au CCM une journée avec les handicapés, suivie du vernissage de l’exposition collec-tive à 19h à l’IFM. Le 13 mai enfin, avant la clôture du festival à 19h au CIMAN, l’ancien secrétaire général de la Biennale de Dakar Ousseynou Wade donnera une conférence sur l’art contemporain à 10h au Musée national.

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Mercredi 8, lundi 13, mercredi 22 et lundi 27 mai à 16h30Max & Co, de Samuel et Frederic Guillaume (France, 2008)A partir de 7 ans

ZEINART CONCEPTTél: 46 51 74 65

Du 9 au 20 mai Knou, exposition de textes, musique et peintures, par Sidi Yahya et MaloumaVernissage jeudi 9 mai à 17hsuivi d’un débat à la Fondation Malouma à 18h45

Du 23 mai au 10 juinEnfants et talibés, exposition de peintures de Saleh LoVernissage jeudi 23 mai à 17h

VILLAGE DE LA BIODIVERSITETél: 36 31 76 15

Du mercredi 22 au mercredi 29 mai Exposition Mami Wata

Mercredi 29 mai à 20hLancement du CD du Concours de la chanson sur l’eau et l’envi-ronnement, organisé en janvier 2013 au Village de la biodiversité. Distribution gratuite du CD.

ÉCOLE PRIMAIRE DU PETIT CENTRE EXTENSIONSamedi 8 juin de 10h à 13hJournée portes ouvertes

Présentation de l’école, spectacles et ateliers, diaporama, photos.Vernissage de l’exposition de planches de Marie-Françoise Delarozière.

Bienvenue à toutes les familles (les enfants seuls ne seront pas acceptés)

GALERIE SINAATél: 36 68 82 39

Du mercredi 15 au jeudi 23 mai De papier...Vernissage le 15 mai à partir de 17 heures.

Un jeune artisan revisite son savoir-faire pour exposer à la gale-rie Sinaa sa première collection d’objet design «de papier»: 100% fait main,100% recyclé,100% mau-ritanien.

Du samedi 25 mai au jeudi 6 juinL’éclat de verreUne éblouissante exposition de tableaux et d’objets utilitaires réa-lisés en peinture «suwer» par l’un de ses maîtres sénégalais: Mam Gueye.

CENTRE CULTUREL MAROCAINTél: 45 29 47 45

// ÉvÉnemenT //

ConCourS génieS en herBe Samedi 4 mai de 16h à 18hSpécial concours Génies en Herbe & Épelle-moi

FeSTival liBre arT 2013Dimanche 12 maiAtelier «mobil et écoles»sous l’encadrement des artistes peintres Mansour Kébé, Amy Sow, Béchir et Hamady Diallo

// ConFÉrenCeS //

Mercredi 8 mai à 17h30La protection juridique de l’enfant dans les législations nationale et internationalepar le Dr Nan Ould Mamy, chef du Département de droit public à l’Université de Nouakchott; le Dr Mohamed Ould Sid Ahmed Karawi, professeur de droit privé à l’Univer-sité de Nouakchott; Nafissa Bent Mohamed Al Houssein, chercheuse dans le domaine de l’enfance.

La protection de l’enfant est consi-dérée parmi les sujets primordiaux par toutes les sociétés. C’est pour-quoi les législations nationale et internationale ont prévu des textes de loi pour défendre les droits de l’enfant et les mesures nécessaires pour sa protection. Les conféren-ciers essaieront de voir jusqu’à quel point les législations nationale et internationale ont pu améliorer le respect des droits de l’enfant et sa protection, et s’il y a besoin de mettre en place d’autres textes de loi qui prennent en considération le phénomène de la criminalité infantile.

// EXPOSITION //

Du mardi 14 au mardi 21 mai Exposition de l’artiste mauritanienMohamed Boukhary sur les villes anciennes de MauritanieVernissage le mardi 14 mai à 18h

Les villes anciennes de Chinguitti, Ouadane, Tichitt et Oualata sont les témoins éloquents du rayonne

Les villes anciennes de Chinguitti, Ouadane, Tichitt et Oualata sont les témoins éloquents du rayonne-ment spirituel et culturel de cette zone du Grand Maghreb arabe et Islamique. Elles ont constitué pen-dant des générations un relais incontournable entre les deux «rives» du Grand Sahara, permet-

tant ainsi des échanges culturels, spirituels et commerciaux. L’artiste peintre Mohamed Boukhary a essayé, à sa manière, de rendre hommage à ces grands carrefours spirituels et culturels de la Mauritanie.

// liTTÉraTure //

aTelierS de TraduCTion poéTiquela mouvanCe du TexTeChaque mercredi de 18h à 19h30Ateliers de traduction de poésie hassaniya vers le françaisAvec Abdel Vetah Ould Mohamed et Manuel Bengoéchéa.

Poursuite en ce mois de mai de la traduction de la joute qui opposa, à Aleg, à la fin des années 1970, Cheikh Ould Mekioune, grand poète du Brakna, de la tribu des Idjeïjba d’Aleg, à son jeune ami et alors poète en herbe, Mohamed Ould Mokhtar Ould Abidine Ould Heddar. Une belle joute (gt’a) où noms des lieux, allusions, apho-rismes et bien d’autres couleurs de l’esprit et de la culture maure seront au rendez-vous !

// CINÉMA //

Dimanche 5 mai à 18hTrue Grit, de Ethan Coen & Joel Coen (2011)1870, juste après la guerre de Sécession, sur l’ultime frontière de l’Ouest américain. Seul au monde, Mattie Ross, 14 ans, réclame jus-tice pour la mort de son père, abat-tu de sang-froid par le lâche Tom Chaney. L’assassin s’est réfugié en territoire indien. Pour le retrouver et le faire pendre, Mattie engage

Rooster Cogburn, un U.S. Marshal alcoolique. Mais Chaney est déjà recherché par LaBoeuf, un Texas Ranger qui veut le capturer contre une belle récompense. Ayant la même cible, les voilà rivaux dans la traque.

Dimanche 12 mai à 18hCrazy Heart, de Scott Cooper(2010)

À 57 ans, Bad Blake, chanteur de country, vit toujours sur la route, jouant des vieux hits dans des bars de troisième zone et des salles de bowling. Le mieux qu’il puisse espérer aujourd’hui, c’est de faire la première partie de Tommy Sweet, qui fut son jeune protégé et à qui il a tout appris. Un soir, Bad fait la rencontre de Jean, journaliste locale. Même s’il ne fait aucune promesse, et que Jean, mère divorcée, sait qu’elle n’a rien à attendre de lui, ils reviennent sans cesse dans les bras l’un de l’autre.

: LIRE

Sept ans après Et le ciel a oublié de pleuvoir, quatre ans après Nouvelles du désert, Mbareck Ould Beyrouk nous revient avec un roman, Le griot de l’émir.

Mais s’agit-il bien d’un roman? N’est-ce pas plutôt d’une légende dont Beyrouk enrichit ici le patrimoine maure? On n’est plus cette fois dans les contradictions de la Mauritanie indépendante, mais bel et bien au temps fantasmé des émirats. Les femmes sont belles et douces, les hommes forts et courageux, les ennemis fourbes, les griots capables de miracles aux seules fins de restaurer l’honneur perdu de la tribu et de venger la mort de la douce et belle Khadija. À l’exaltation des grands espaces désertiques fait écho la condescen-dance du narrateur envers la ville, ici Tombouctou, «l’antre des populations peureuses (...), le refuge des tribus qui n’osent plus aller dans les espaces de Dieu».

La langue de Beyrouk, tantôt descriptive, tantôt poé-tique, toujours fluide, sert à merveille cet éloge de la tradition où se retrouveront les amoureux du désert, de la poésie et des épopées héroïques.: Le griot de l’émir, Beyrouk, Editions Elyzad, 2013.

une Légende maure

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Dimanche 19 mai à 18hRobin des Bois, de Ridley Scott (2010) À l’aube du treizième siècle, Robin Longstride, humble archer au service de la Couronne d’Angleterre, assiste, en Normandie, à la mort de son monarque, Richard Cœur de Lion, tout juste rentré de la Troisième Croisade et venu défendre son royaume contre les Français…

Dimanche 26 mai à 18h Le discours d’un roi, de Tom Hooper (2011)

D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth. D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public,

considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme et d’affronter ses peurs avec l’aide

d’un thérapeute du langage aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rem-part contre l’Allemagne nazie.

Je commence par «e», je finis par «e», et je ne contiens qu’une seule lettre. Qui suis-je?

Bien entendu la réponse est évidente... quand on la connaît!

deVinette

Jeu de Logique

soLutions du mois passé

Devinette: C’est la nuit qui est toujours noire, mais qui peut cependant être blanche.

Rébus: Autant en emporte le vent

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Restaurant L’Olivier

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: isABeL FiADeirO PrÉsente JOsÉ LegArrAht

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«Je ne suis pas la seule à dessiner la ville de Nouakchott. J’espère pouvoir vous présenter tous les autres qui le font, en souhaitant que cela vous motive à avoir toujours un cahier dans votre sac ou votre poche pour dessiner ce que vous entoure.José Legarra est architecte. Il a toujours dessiné, mais sortir dans la rue pour faire du dessin d’observation est

une nouveauté pour lui. Il s’est pris au jeu et remplit désormais des pages avec tout ce qui retient son attention dans la ville.Il n’a pas commencé à mettre ses dessins en ligne, mais en atten-dant, voici une boutique de baraques au carrefour Yero Sarr, dans le quartier d’El Mina.»

carreFouryero sarr

: sAntÉ AveC Les PLAntes

On ne peut parler de santé en Afrique sans traiter des plantes médi-cinales. L’objectif d’Alioune Brahim Fall, élève de Michel thouzery et auteur de cette rubrique, est de vous permettre d’utiliser les plantes courantes qui vous entourent dans certaines situations. Parfois, là où la médecine moderne échoue, la plante se révèle simple et efficace.

Alioune Fall (37 20 07 15 - 46 57 34 68)

Balanites aegyptiacaDescriptionFamille: balanitacéesNom vulgaire: dattier du désert, myrobolan d’Egypte Noms africains: tešot - fruit: toug (hassaniya), mourtouki (pulaar), soump (wolof)inDicationsLe fruit est légèrement laxatif, huileux et contient de la gomme. Il est consommé par le bétail après être tombé de l’arbre. Les noyaux moulus sont utilisés aussi comme bibelot ou jetons de jeu. Les feuilles sont cueillies pour être utilisées dans la préparation des sauces. Pour l’aspect médicinal, le liquide obtenu en pressant le fruit est utilisé traditionnellement pour stimuler la production de lait des mères allaitant, et les noix sont utilisées pour traiter les troubles digestifs. L’huile est éga-lement utilisée dans la pharmacopée tradition-nelle pour le traitement des maladies de peau. L’huile de soump est régulatrice de l’hyperten-sion artérielle. Elle est aussi utilisée pour soigner les rhumatismes.

Artiste d’origine portu-gaise, Isabel Fiadeiro vit à Nouakchott depuis de nom-breuses années. Elle réalise ses croquis in situ dans des carnets qu’elle emmène par-tout avec elle.

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