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2006-07 1 Éclairage artificiel Suzel Balez MOBAT La lumière blanches - définitions vision des couleurs Sources de lumière artificielle (Photométrie et critères de choix) Température de couleur IRC Flux lumineux Familles de sources Ouzo bar en Grèce

Éclairage artificiel

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Page 1: Éclairage artificiel

2006-07 1

Éclairage artificielSuzel Balez

MOBAT

La lumière blanches - définitions vision des couleurs

Sources de lumière artificielle(Photométrie et critères de choix)

Température de couleur

IRC

Flux lumineux

Familles de sources

Ouzo bar en Grèce

Page 2: Éclairage artificiel

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10-8 1010108106104102110-210-410-6

Longueurs d'onde électromagnétiques en µ m (10-6 m)

Rayons gamma

Rayons cosmiques

Rayons X

U. V.

Infra rougeRadar, radio, TV

VISIBLE

La lumière – définition

L’œil n’est sensible qu’à une toute petite partie des radiations électromagnétiques

Le visible (la lumière), c’est un spectre électromagnétique dont les les longueurs d’ondes ont le pouvoir d’exciter les

cellules visuelles de l’œil

λ=0,38 µm < Visible < λ=0,78 µm

Page 3: Éclairage artificiel

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Compos ition de la lumière blanche

Sou

rce

: M. Z

wim

pfer

Sou

rce

: ww

w.T

horn

.fr

La lumière blanche – définitionLa lumière du soleil est une  lumière blanche composée

de l’ensemble des longueurs d’onde visibles.

Cette composition représente le spectre.

Chaque longueur d’onde correspond à une

radiation “colorée”

Page 4: Éclairage artificiel

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Transmiss ion-absorption-réflexion

Puissance incidente P

Valeur réfléchie R

Valeur transmise T

Valeur absorbée A

La conservation de l'énergie donne P = A + T + R soit en divisant par P 1 = A/P + T/P + R/P

On appelle α = A/P le coefficient d'absorption τ = T/P le coefficient de transmission ρ = R/P le coefficient de réflexion

α + τ + ρ = 1Cette équation est toujours valable, mais elle varie avec les longueurs d'onde (les fréquences)

La somme des énergies transmise, absorbée et réfléchie est égale à l’énergie incidente.

La vision des couleurs

Page 5: Éclairage artificiel

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Couleur des objetsLa vision des couleurs

Un tissu noir absorbe toutes les longueurs d’onde.

Un tissu n’est vert que parce que les longueurs d’onde

vertes sont réfléchies, toutes les autres étant absorbées.

Nous ne voyons des surfaces colorées que parce qu’elles

sont capables d’émettre ou de ré-émettre de façon sélective

certaines longueurs d’onde de la lumière incidente.

Page 6: Éclairage artificiel

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La vision des couleursSynthèse additive

Le mélange en proportions égales de 3

lumières primaires (bleu, vert, rouge) crée

une lumière blanche.

On peut obtenir d’autres couleurs par la

superposition de faisceaux colorés

projetés sur un écran blanc.

Page 7: Éclairage artificiel

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Les couleurs primaires du peintre sont le rouge (magenta), le bleu (cyan) et le jaune.

La vision des couleursSynthèse soustractive

Les couleurs primaires du peintre sont le rouge (magenta), le bleu

(cyan) et le jaune.

Dans le cas d’un mélange de matières colorées, on parle de

synthèse soustractive.

Les pigments absorbent une partie du rayonnement lumineux.

Mélanger deux pigments signifie faire absorber par l’un ce que l’autre

renvoie.

Page 8: Éclairage artificiel

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.Le vert central paraît plus vif à

gauche qu’à droite

Le gris paraît plus foncé à droite qu’à gauche

La vision - les contrastes / couleurs

Une couleur est toujours perçue par rapport aux

autres couleurs présentes dans le

champ visuel. Deux couleurs placées

côte à côte tendent à être perçues

différemment que si elles étaient vues

séparément

Page 9: Éclairage artificiel

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La vision - les contrastesVariations de la lumière du soleil et constante perceptive

La couleur de la lumière du jour se modifie selon les moments de la journée (position du soleil) et les

conditions atmosphériques. Ce changement est progressif, notre

œil s’y adapte sans en prendre conscience.

La loi de constante perceptivedésigne le fait que nous avons

tendance à percevoir un objet avec des qualités permanentes.

Page 10: Éclairage artificiel

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Le corps noir est un corps imaginaire étalon, qui permet de comparer et caractériser l’émission de différentes sources

La température de couleur d’une source lumineuse représente la température à laquelle il faudrait chauffer le corps noir pour qu’il ait le m^me aspect coloré que cette source.

La température de couleur d’une source lumineuse caractérise sa teinte.

Les sources de lumière artificielle /Température de couleur d’une source

Page 11: Éclairage artificiel

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Température de couleur élevée(5000 à 6000 °K) Teinte froide

(bleutée)

Température de couleur basse(2700 à 3500 °K) Teinte chaude

rougeâtre)

Les sources de lumière artificielleTempérature de couleur d’une source

Page 12: Éclairage artificiel

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Légende diagramme de Kruithof :

Zone A : ambiance jugée trop chaude

Zone B : ambiance jugée confortable

Zone C : ambiance jugée trop froide

Les sources de lumière artificielleDiagramme de Kruithof

Page 13: Éclairage artificiel

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L’éclairement fait souvent partie du cahier des charges d’un local.Les valeurs d’éclairement recommandées varient en fonction de la tâche à accomplir. Elles sont en permanence reconsidérées en fonction de l’évolution des techniques, du contexte économique…Pour les locaux de travail, les consignes européennes prennent aussi en compte le critère de luminance.

Exemples, Recommandations de l’Association Française d’Eclairage (AFE), 1993

Valeurs d'éclairement moyens à maintenir en lux)

voie de circulation intérieure 125

hall d'accueil 250

bureaux (travaux généraux) et bibliothèques 425

salle de classe 325

salles de dessin

850

mécanique générale (pièces moyennes) 425

mécanique délicate 1250

Les sources de lumière artificielleÉclairement et Diagramme de Kruithof

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Page 15: Éclairage artificiel

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L’indice de rendu des couleurs d’une source désigne la capacité de cette source à restituer les couleurs de surfaces. L’IRC s’échelonne de 0 à 100. Il n’est significatif qu’à partir de 50.

Deux sources ayant la même température de couleur n’ont pas forcément le même spectre.

Si ces deux sources éclairent le même objet, l’aspect coloré de cet objet ne sera pas forcément identique.

Les sources de lumière artificielleIndice de rendu des couleurs d’une

source (IRC) ou Ra en anglais

Page 16: Éclairage artificiel

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Sur la photo du haut, les fruits ont un aspect bleuté ; la source qui les éclaire ne restitue pas leur coloration naturelle.

Sur la deuxième photo, l’IRC est meilleur.

Les sources de lumière artificielleIndice de rendu des couleurs d’une source (IRC)

Page 17: Éclairage artificiel

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Le flux lumineux, exprimé en lumen (lm), tient compte de la courbe de sensibilité de l’œil humain ; il représente les « watt utiles » pour l’œil émis par une source (1 watt émis dans le jaune est beaucoup plus “efficace” qu’1 watt émis dans le bleu).Le flux lumineux des sources est donné par les fabricants dans les catalogues.

L’efficacité lumineuse d’une source est le rapport entre le flux lumineux émis par cette source et sa puissance consommée (lm/W).Seule une petite partie de l’énergie consommée par une lampe produit de la lumière.

Ordres de grandeur : lampe à incandescence 100 W : 1500 lm η = 15 lm/Wlampe à incandescence à halogènes 100 W : 2500 lm η = 25 lm/Wtube fluorescent de 18 W (IRC = 85) : 1500 lm η = 85 lm/Wlampe à iodures métalliques de 150 W : 11 200 lm η = 75 lm/W

Les sources de lumière artificielleAutres critères de choix :

Flux et efficacité lumineuse d’une source

Page 18: Éclairage artificiel

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Principe : la lumière est émise par le filament de tungstène porté à incandescence dans une atmosphère de gaz inerte.

Les sources à incandescence dégagent plus de 80 % de chaleur ; elles noircissent et ont une faible durée de vie.

Puissance : 40 à 1000 WEfficacité lumineuse : 8 à 18 lm/WTc : 2600 à 2900 KIRC : 100Durée de vie : 1000 h (normalisée)

Les sources à incandescence ont un spectre

continu

Famille de sources Incandescence classique

Page 19: Éclairage artificiel

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Principe : idem que l’incandescence classique mais l’introduction de composés halogénés permet la régénération du filamentLes sources halogènes noircissent moins et ont une durée de vie plus longues que les incandescences classiques/

Puissance : 50 à 2000 WEfficacité lumineuse : 13 à 20 lm/WTc : 2800 à 3000 KIRC : 100Durée de vie : 2000 à 4000 h

Famille de sources Incandescence halogène

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Les lampes PAR sont en verre pressé pour mieux résister aux chocs et être utilisées en extérieur. Le réflecteur interne permet de faire varier la forme du faisceau.

DichroïquesPuissance : 15 à 150 WEfficacité lumineuse : 16 à 22 lm/WTc : 3000 KIRC : 100Durée de vie : 2000 à 4000 h

Famille de sources Sources à incandescence à réflecteur interne

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La lumière est produite dans une ampoule électrique renfermant un ou plusieurs gaz (vapeurs métalliques). Lorsqu’une tension suffisante est appliquée, un arc électrique se crée, qui met en mouvement les atomes de gaz (ionisation).En changeant la composition en gaz ou en modifiant la pression, on obtient des qualités de lumière différentes.

Les sources à décharge possèdent des « spectres à raies ».

Les sources à décharge requièrent un appareillage spécial : système d’allumage et ballast.

Famille de sources Les lampes à décharge

Page 22: Éclairage artificiel

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Tube dont seulement une partie est recouverte de poudre fluorescente

Les sources fluorescentes couvrent une large gamme de qualités de lumière et de formes.

Famille de sources / à vapeur de mercurelampes fluorescentes (vapeur de mercure basse

pression)

La vapeur de mercure excitée à cette pression émet un spectre ultra-violet. L’ajout de poudres fluorescentes sur les parois intérieures de l’ampoule permet de transformer cette énergie en rayonnement visible (fluorescence).

Page 23: Éclairage artificiel

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Catalogue OSRAM : « lumière du jour » : Tc > 5000 K« blanc neutre » : Tc = 4000 K« blanc chaud » : Tc < 3300 K« blanc doré » : TC = 2700 K

Puissance : 18, 36, 58 WEfficacité lumineuse : > 60 lm/WTc : 2700 - 7000 KIRC : 40 - 98Durée de vie : 6000 à 12000 h

Exemple de spectre d’un tube fluorescent

Famille de sources / à vapeur de mercuretubes fluorescents

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Ces lampes ont un fonctionnement identique à celui des tubes mais leur appareillage incorporé permet de les substituer aux sources à incandescence

Puissance : 5 à 23 WEfficacité lumineuse : 40 à 60 lm/WTc : 2700 - 3000 KIRC : 85Durée de vie : 8000 à 10000 h

Exemple de spectre d’une fluocompacte

Famille de sources / à vapeur de mercurelampes fluocompactes

Page 25: Éclairage artificiel

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Ces lampes à vapeur de mercure haute pression contiennent des halogénures métalliques permettant un meilleur IRC.

Depuis peu, les brûleurs céramique tendent à remplacer les brûleurs à quartz.

Brûleurs quartzPuissance : 50 à 2000 WEfficacité lumineuse : 70 à 90 lm/WTc : 3000 à 6000 KIRC : 65-85Durée de vie : 6000 à 8000 h

Brûleurs céramiquePuissance : 20 à 400 WEfficacité lumineuse : 70 à 90 lm/WTc : 3000 à 4200 KIRC : 65-95Durée de vie : jusqu’à 15000 h

Famille de sources / à vapeur de mercureaux iodures métalliques (vapeur de mercure haute

pression)

Page 26: Éclairage artificiel

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Lampes à vapeur de mercure basse pression conçues pour n’émettre que des UV ; leur verre retient toute lumière visible mais rend visible les matières réagissant aux UV.

Famille de sources /Lumière noire

Page 27: Éclairage artificiel

2006-07 27

Ces sources ont un spectre d’émission monochromatique

Exemple de spectre

Famille de sources / à vapeur de sodiumà vapeur de sodium basse pression

Page 28: Éclairage artificiel

2006-07 28

Exemple de spectre

Sodium haute pression classiqueEfficacité lumineuse : 50 à 150 lm/WTc : 2000 à 2500 KIRC : 65-85Durée de vie : 8000 à 24000 h

Il existe des sources dites « sodium blanc » (Tc : 2500 K ; IRC > 85)

Famille de sources / à vapeur de sodiumà vapeur de sodium haute pression

Page 29: Éclairage artificiel

2006-07 29

Puissance : 55 et 85 WEfficacité lumineuse : 70 lm/WTc : 3000 et 4000 KIRC : > 80Durée de vie : 60000 h

Ce sont des sources à décharge mais l’excitation est créée non plus par un arc électrique mais par un champ électromagnétique.

Famille de sources /Lampes à induction

Page 30: Éclairage artificiel

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Efficacité lumineuse : 25 à 40 lm/WTc: 2800 à 5500 KIRC : 70 à 90Durée de vie : 100 000 h

On arrive aujourd’hui à faire que ces sources éclairent au-delà d’une fonction signalétique

Famille de sources /LED (lighting emitting diodes)

Page 31: Éclairage artificiel

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Il s’agit de tubes à décharge hautes pression. La couleur obtenue est fonction du gaz employé (rouge pour le néon, bleu pour l’argon).

Famille de sources /Tubes « néon »

Page 32: Éclairage artificiel

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Eirin Stoen, Oslo/N

Éclairage Urbain

1. Directions et modes d’éclairage • Principes

• Exemples architecturaux et urbains

2. Luminaires • Fonctions non photométriques

• Fonctions photométriques : maîtriser le flux lumineux

• Luminaires d’éclairage intérieur et extérieur

Page 33: Éclairage artificiel

2006-07 33

Source: Valentin F., Lumière pour le spectacle, librairie théâtrale.

Directions et modes d’éclairage

Les directions de lumière sont liées à la position

des sources. Elles définissent les angles et

les orientations sous lesquels une surface,

un volume, un objet ou un personnage sont

éclairés.

Page 34: Éclairage artificiel

2006-07 34

Directions et modes d’éclairage Plongée / contre-plongée

- éclairage en plongée : la source est placée au dessus du sujet (direction solaire)

- éclairage en douche : la source est placée à l’aplomb du sujet (zénith)

- éclairage en contre-plongée : la source est placée en dessous du sujet (direction

anti-solaire) Éclairage frontal / latéral / contre-jour

- éclairage frontal : la source est placée face au sujet

- éclairage latéral : la source est placée sur un des côtés du sujet

- éclairage frontal : la source est placée sur le côté, dans un plan parallèle le plus

proche du sujet- contre-jour : la source est placée à l’arrière

du sujet

Page 35: Éclairage artificiel

2006-07 35

Sourc

e :

Val

entin F

., L

um

ière

pour

le t

héâ

tre.

Plongée : exemples

Les ombres portées sont plus ou moins prononcéesL’effet « douche » tend à créer un effet de surexposition

Page 36: Éclairage artificiel

2006-07 36

Place des Terreaux, Lyon, L. FACHARD éclair.église ST Eustache, Paris, éclair : L. CLAIR

Dans ces mises en lumière urbaines, les directions principales de lumière modifient la perception courante -diurne- du bâtiment.

Effets anti-solaires

Page 37: Éclairage artificiel

2006-07 37

Estompage ou accentuation des ombresEclairage neutralisant ou dramatisant

Sourc

e :

Val

entin F

., L

um

ière

pour

le t

héâ

tre.

Éclairage face / latéral

Page 38: Éclairage artificiel

2006-07 38

Sourc

e :

Val

entin F

., L

um

ière

pour

le t

héâ

tre.

Musée Guggenheim, New York

Effet élémentaire Effet lié à la configuration de l’espace et à la position de l’observateur

Contre-jour

Page 39: Éclairage artificiel

2006-07 39

Principes

Les modes d’éclairage décrivent la manière dont une lumière est émise.Éclairage direct / indirect

éclairage direct : la lumière atteint directement le sujet à éclairer

éclairage indirect : la lumière atteint le sujet à éclairer après réflexions (les sources ne sont

pas directement visibles)Éclairage diffus / filtré

éclairage diffus : la lumière est transmise à travers un matériau translucide

éclairage filtré : une partie des rayons atteint le sujet directement

Page 40: Éclairage artificiel

2006-07 40

Multiplexe, Echirolles

Métro, Paris

Gare Montparnasse, Paris

Gymnase Europole, GrenobleCandélabre à éclairage indirect, Berlin

Éclairage direct / indirect

Page 41: Éclairage artificiel

2006-07 41

Luminaires – DéfinitionsUn luminaire est l’appareil qui contient la source. Il comprend

:- une partie électrique (alimentation et fonctionnement de la

lampe- des composants mécaniques (qui doivent résister aux

chocs, à la corrosion…)- une partie optique, qui sert à répartir le flux lumineux

Un luminaire a ainsi plusieurs fonctions :- fonction photométrique (répartition du flux lumineux)

- fonctions non photométriques (protections électrique, mécanique, thermique…)

Chaque domaine d’application demande des types de luminaires particuliers et plus ou moins élaborés.

Définition AFE : « un luminaire est un appareil servant à répartir, filtrer ou transformer la lumière d’une ou de plusieurs lampes et comprenant, à l’exclusion des lampes elles-même,

toutes les pièces nécessaires pour fixer et protéger les lampes et, éventuellement, les circuits auxiliaires ainsi que

les dispositifs de connexion au circuit d’alimentation. »

Page 42: Éclairage artificiel

2006-07 42

Il s’agit de protéger les personnes contre les risques d’électrocution.Trois classes de protection normalisées ont été définies, en fonction du degré d’isolation.

Luminaires - Fonctions non photométriques

Protection électrique

Page 43: Éclairage artificiel

2006-07 43

Degré 1 er chiffre 2 ème chiffre introduction de corps

solides introduction de corps

liquides

0 non protégé

1 plus de 50 mm eau verticale

2 plus de 12 mm verticale à 15°

3 plus de 2,5 mm eau en pluie

4 plus de 1 mm projections

5 poussière jets d'eau

6 poussière sous pression paquets de mer

7 immersion

L’indice de protection (IP) est suivi de 2 chiffres.Plus le chiffre est élevé, meilleure est la protection.

Exemple : luminaires encastrés dans sol : IP67

Luminaires - Fonctions non photométriques

Protection contre les influences extérieures

Page 44: Éclairage artificiel

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Cet indice désigne l’énergie de choc (en joules) nécessaire pour briser le luminaire.La valeur la plus basse (0,225J) correspond à un luminaire qui se brise en tombant. La valeur courante la plus haute (20J) à un luminaire anti-vandalisme.

Exemple : un luminaire IP20 Classe 1 850° 2J- laisse pénétrer des solides de moins de 50 mm- n’est pas protégé contre les liquides- est moyennement isolé électriquement- résiste au choc subi par la chute d’un petit objet- 850° exprime son comportement au feu

Luminaires - Fonctions non photométriques

Protection contre les chocs

Page 45: Éclairage artificiel

2006-07 45

La photométrie d’un luminaire définit la manière dont le flux lumineux (de la source qu’il contient) est émis dans les différentes directions de l’espace.

I n t e n s i f E x t e n s i f S e m i d i r e c t M i x t e D i f f u s S e m i i n d i r e c t I n d i r e c t

1 0 0 % 1 0 0 % 9 0 % > F i > 6 0 % 5 0 % 4 0 % > F i > 1 0 % 0 %

A P P E L L A T I O N C O U R A N T E D E S L U M I N A I R E S E N F O N C T I O N D E L A R É P A R T I T I O N D U F L U X I N F É R I E U R

Luminaires - Fonctions photométriques

Modes d’éclairage

Page 46: Éclairage artificiel

2006-07 46

La parabole : tout rayon partant d’un foyer et réfléchi par la courbure prend une direction parallèle à l’axe de la parabole

L’ellipse : tout rayon partant d’un foyer et réfléchi par la courbure passe par l’autre foyer

La parabole et l’ellipse sont les deux figures de base de la géométrie des luminaires

La conception des luminaires fait appel aux lois de l’optique , utilisant principalement la réflexion et la réfraction. Ces lois se déclinent en fonction de la nature des matériaux utilisés et de leur géométrie.

Luminaires - Fonctions photométriques

Géométrie des luminaires

Page 47: Éclairage artificiel

2006-07 47

Certains luminaires sont décrits par deux courbes, une courbe pour chacun des plans de symétrie. Par

convention :- la courbe en trait plein représente la répartition des

intensités lumineuses dans le plan transversal (le plan qui coupe la source)

- la courbe en trait pointillé celle des intensités dans le plan longitudinal (dans la longueur de la source)

large ouverture faible ouverture ailes chauve souris lèche mur

Exemples

Luminaires - Fonctions photométriques

Courbes photométriques

Page 48: Éclairage artificiel

2006-07 48

Attention, les valeurs sont souvent données pour 1000 lm. Si la source émet un flux réel de 4800 lm par exemple, il faut multiplier la valeur lue sur la courbe par le facteur de proportionnalité correspondant (soit ici x 4,8).

Sur cet exemple, on lit qu'à l'aplomb du luminaire (incidence 0°) l'intensité vaut

pratiquement 200 cd.De même, à 30°, on lit que I =180 cd pour le plan transversal et I =160 cd

pour le plan longitudinal

Luminaires - Fonctions photométriques

Courbes photométriques

Page 49: Éclairage artificiel

2006-07 49

Luminaires - Fonctions photométriques

En intérieur comme en extérieur, il est nécessaire de masquer la vision directe de la source pour éviter l’éblouissement.

γ 1γ 2

Plan de l'oeil

Ce schéma montre que les luminaires les plus éloignés

sont ceux qui risquent le plus de gêner la vision de l’usager.

Limiter l’éblouissement

Page 50: Éclairage artificiel

2006-07 50

Plusieurs solutions plus ou moins élaborées sont utilisées :- le défilement, qui crée une zone de protection

γ désigne l'angle de défilement

γ dγ d

γ d

Lampe compacte Luminaire à paralumeLuminaire ouvert

- la transmission diffuse ou par réfraction

- une géométrie adaptée des faces internes du luminaire

Luminaires - Fonctions photométriques

Limiter l’éblouissement

Page 51: Éclairage artificiel

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Rendement d’un luminaireLe rendement d’un luminaire (η) désigne le rapport du flux émis par le luminaire (Flu) au flux émis par la (ou les) lampe(s) qui l’équipe(nt).

η = Flu / Fla

A noter que le rendement global d’un luminaire dépasse rarement 70 %.En fermant le luminaire par une vasque (verre ou matériau plastique), on perd au moins 8% de flux lumineux.

Page 52: Éclairage artificiel

2006-07 52

Luminaire d’éclairage de voirie

“lanterne de style” sur candélabre

Bornes basses, candélabre et console à éclairage indirect

Sourc

e :

Thorn

Euro

phan

eSourc

e :

Thorn

Euro

phan

e

Luminaires d’éclairage extérieursPrincipales dénominations

LuminairesLuminaire d’éclairage public : luminaire destiné à l’éclairage au sol des voiries, le plus souvent installés sur mât, candélabre ou console.

Projecteur : luminaire dans lequel la lumière est concentrée, dans un angle solide délimité, par un système optique mettant en œuvre les phénomènes de réflexion ou de réfraction afin d’obtenir une intensité lumineuse élevée.

Luminaire encastré : luminaire conçu pour être entièrement ou partiellement encastré dans une surface d’appui.

Supports ou mobilier Candélabre : support destiné à porter un ou plusieurs luminaires et constitué d’une ou plusieurs parties : un fût et éventuellement une rehausse ou une crosse.

Console : support du luminaire appliqué sur une paroi verticale.

Borne basse : support de faible hauteur, pour éclairage piétonnier ou paysager.

Page 53: Éclairage artificiel

2006-07 53

Sourc

e :

Thorn

Euro

phan

e

Luminaires d’éclairage extérieursUne gamme de projecteurs extérieurs avec accessoires (exemple)

Page 54: Éclairage artificiel

2006-07 54

Luminaires d’éclairage extérieurs

Sourc

e :

R.

Nar

boni, la

lum

ière

et

le p

aysa

ge,

le

Moniteu

r

Exemple d’encastrés de sol

Page 55: Éclairage artificiel

2006-07 55Sourc

e :

I G

uzz

ini

Sourc

e :

I G

uzz

ini

Luminaires d’éclairage extérieursExemple d’une gamme pour éclairage urbainPlatea - I Guzzini

Page 56: Éclairage artificiel

2006-07 56

Luminaires d’éclairage extérieurs

Sourc

e :

I G

uzz

ini

Exemple d’une gamme pour éclairage urbainPlatea - I Guzzini

Page 57: Éclairage artificiel

2006-07 57

Exemple d’une gamme pour éclairage urbainPlatea - I Guzzini

Sourc

e :

I G

uzz

ini

Luminaires d’éclairage extérieurs

Page 58: Éclairage artificiel

2006-07 58

Exemple d’une gamme pour éclairage urbainPlatea - I Guzzini

Sourc

e :

I G

uzz

ini

Luminaires d’éclairage extérieurs

Page 59: Éclairage artificiel

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Éléments bibliographiques et sources documentaires

Page 60: Éclairage artificiel

2006-07 60

ZWIMPFER M., couleur, optique et perception, Paris, Dessain et Tolra, 1992 (éd. originale 1985)ITTEN J., Art de la couleur (éd. abrégée), Paris, Dessain et Tolra, 2000.Plummer H, Masters of light, tome 1 : twentieth-century pionners, revue A+U hors série, nov. 2003.Association Française d’Eclairage, Vocabulaire de l’éclairage, Paris, Lux.Sites de fabricants accessibles via : www.lightingacademy.orgwww.feder-eclairage.fr (syndicat de l’éclairage)Principaux fabricants de lampes : OSRAM : www.osram.fr

PHILIPS-MAZDA : www.lighting.philips.com

GE Lighting : http://www.gelighting.com/eufr/home/index.html

Bibliographie

Page 61: Éclairage artificiel

2006-07 61

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