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Chers amis, Pour ce dernier numéro de l’année, nous avons mis en vedette quatre voyages de rêve à faire en 2018 : le Transsibérien, les Îles de la Sonde, le Pérou et l’Ouganda, qui fait son entrée dans nos destinations originales en Afrique. Plus près de nous, l’actualité culturelle immédiate met à la une notre voyage en Oman-Emirats avec la visite du Louvre Abou Dhabi, mais bientôt on ne parlera que du bouquet de belles expositions à ne pas manquer à Londres et à Amsterdam. Bonne lecture et bon voyage. Décembre 2017 • www.clio.fr Clio actualités Ouganda - p 2 • Ethiopie - p 3 • Pérou - p 4 Ouest américain - p 5 • Colombie - p 6 Indonésie - p 7 • Chine - p 8 • Bhoutan - p 9 Oman, Dubaï, Abou Dhabi - p 10 • Israël - p 11 Iran - p 12 • Turquie - p 13 • Russie - p 14 Norvège - p 16 • Sicile - p 17 • Castille - p 18 Actualité culturelle - p 19 Nouveaux succès, nouveaux départs au printemps 2018 Trésors du Liban LB 31 - 7 jours • A partir de 2 215 € Du 19 au 25/04 • Du 22 au 28/04 • Du 26/04 au 02/05 Du 30/04 au 06/05 • Du 13 au 19/05 • Du 14 au 20/05 © scaliger/iStock/Thinkstock

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Chers amis,

Pour ce dernier numéro de l’année, nous avons mis en vedette quatre voyages de rêve à faire en 2018 : le Transsibérien, les Îles de la Sonde, le Pérou et l’Ouganda, qui fait son entrée dans nos destinations originales en Afrique. Plus près de nous, l’actualité culturelle immédiate met à la une notre voyage en Oman-Emirats avec la visite du Louvre Abou Dhabi, mais bientôt on ne parlera que du bouquet de belles expositions à ne pas manquer à Londres et à Amsterdam.

Bonne lecture et bon voyage.

Décembre 2017 • www.clio.fr

Clioactualités

Ouganda - p 2 • Ethiopie - p 3 • Pérou - p 4Ouest américain - p 5 • Colombie - p 6 Indonésie - p 7 • Chine - p 8 • Bhoutan - p 9Oman, Dubaï, Abou Dhabi - p 10 • Israël - p 11Iran - p 12 • Turquie - p 13 • Russie - p 14 Norvège - p 16 • Sicile - p 17 • Castille - p 18 Actualité culturelle - p 19

Nouveaux succès, nouveaux départsau printemps 2018Trésors du LibanLB 31 - 7 jours • A partir de 2 215 €

Du 19 au 25/04 • Du 22 au 28/04 • Du 26/04 au 02/05Du 30/04 au 06/05 • Du 13 au 19/05 • Du 14 au 20/05

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L’ouganda

© Danieloncarevic/iStock/Thinkstock

Le Nil et les lacsPendant des siècles, la localisation des sources du Nil est demeurée l’une des plus grandes énigmes géographiques. La gloire semblait promise à l’intrépide voyageur qui résoudrait le premier la réponse. ce Les expéditions se multiplient à partir du milieu du XIXe siècle et il revient à l’explorateur John Speke, l’honneur de trouver, en 1862, la clé du mystère. Le lac Victoria, qu’il avait aperçu quelques années auparavant, donne bien naissance “à la rivière sacrée sur laquelle a fl otté Moïse enfant”. Cet homme, pourtant réservé, ne peut contenir un certain lyrisme en découvrant ce site extraordinaire : “Le tumulte des eaux, le bond fréquent des poissons voyageurs, les hippopo-tames et les crocodiles promenant sur l’onde leur oisiveté endormie, tous ces détails, ajoutant leur charme vivant à celui d’une riante nature, composaient un ensemble aussi attrayant que possible. Il me semble qu’avec une femme et des enfants, je vivrais ici fort heureux, tant le site me paraît charmant.” Cet émerveillement sera constant chez tous les voyageurs qui auront la chance de découvrir ce pays. Plus tard, Winston Churchill n’hésitera pas à dire de l’Ouganda qu’il est la “perle de l’Afrique”.

Le royaume du BugandaJohn Speke sera le premier à décrire le fastueux royaume du Buganda. Sa rencontre avec le souverain et son séjour à sa cour constitue l’une des parties les plus savoureuses de son récit de voyage. C’est alors un État centralisé, extrêmement organisé, dont

la force et les moyens militaires sont très supérieurs à ceux de ses voisins. On sera sans doute surpris de découvrir aujourd’hui le palais, tel qu’il apparaissait sur les gravures, pratiquement inchangé depuis l’époque où le roi Mutesa accueillit l’explorateur britannique… Mais ce chef-d’œuvre d’architecture traditionnelle n’est pas le seul vestige du passé. Nous visiterons, entre autres, le mausolée des souverains du Bunyoro. C’est dans cet autre royaume important que s’attar-dèrent l’explorateur Samuel Baker et Florence, son intrépide épouse qui, pour permettre la poursuite de son expédition vers le lac Albert, n’hésita pas à accepter le “serment de sang” que lui proposait le souverain. Mais il refusa fermement l’échange d’épouses que lui suggérait le roi du Bunyoro : Florence ne se sentait pas vraiment prête à rejoindre le harem royal… En outre, la découverte notam-ment de peintures rupestres, méconnues même des spécialistes, ne manquera pas de surprendre et d’intriguer.

Dans les pas des explorateursQui n’a jamais rêvé de contempler les sources du fl euve qui fut le berceau de la civilisation égyptienne ? Quel grand voyageur n’a jamais désiré apercevoir les légendaires montagnes de la Lune, aux sommets couverts de neiges éternelles, descendre le Nil au milieu des papyrus où s’ébrouent hippopotames et crocodiles, ou bien encore naviguer sur les Grands Lacs : Albert, Victoria, Georges ou Edouard ? Sur la trace des grands explorateurs, au milieu des vestiges des plus fastueuses royautés, ce circuit, tel un extraordinaire roman d’aventures, déroule le grand spectacle d’une Afrique tout droit sortie des rêves d’enfants.

L’Ouganda est devenu depuis quelques années une des plus intéressantes des destinations africaines. Conscient du potentiel touristique de son histoire et de sa bio diversité, il a su, tout en évitant le tourisme de masse, développer des infrastructures qui permettent de parcourir le pays dans des conditions agréables. Pays de vastes plateaux, enserrés entre les chaînes du rift, région au climat tempéré occupée par la savane arborée et la forêt claire, l’Ouganda a été successivement dominé par de puissants royaumes rivaux. Au XIXe siècle, les premiers explorateurs européens, à la recherche des sources du Nil, pénétrèrent pour la première fois ces terres demeurées jusque là interdites. De cette histoire millénaire, l’Ouganda a conservé de nombreuses traces. Entre les cataractes du Nil et les monts du Ruwenzori, elles s’insèrent dans des paysages naturels d’une rare beauté entre plusieurs parcs nationaux dont la faune constitue l’autre intérêt majeur du voyage.

© Judd Irish Bradley//iStock/Thinkstock

Aux sources du NilOUG 51 - 12 jours • à partir de 5 325 €

4 au 15/08/18 avec Vincent Torres-Hugon

Pour visiter l’ouganDa

NOUVEAU

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Pour plus d'informations : 01 53 68 82 82 - [email protected] - www.clio.fr 3

Tis Issat et le Nil bleuLes origines de la crue du Nil, source de vie en Egypte, furent pour les Anciens un constant sujet d’interrogation. Au IIIe siècle av. J.-C., Ptolémée II Philadelphe envoya vers le sud une expédition militaire dont les chefs esti-mèrent que la crue du Nil pouvait être la conséquence des pluies d’été tombant sur les montagnes éthiopiennes. Effectivement, les géographes modernes expliquent la crue du Nil par la conjugaison de celles du Nil blanc, sorti des eaux du lac Victoria, et du Nil bleu éthiopien. De fait, la source de ce dernier fleuve – appelé Abbay par les Ethio-piens – est l’exutoire du vaste lac Tana, situé à 1 800 mètres d’altitude et alimenté par une série de torrents descendant des montagnes environnantes, dont l’un, le Gilgel Abbay, est, un peu artificiellement, considéré comme la source du Nil bleu. Quelques dizaines de kilomètres après avoir quitté le lac Tana, au niveau de la ville de Bahar Dar, le fleuve, divisé en plusieurs bras, se précipite soudain par de spectaculaires chutes d’une quaran-taine de mètres dans une profonde gorge. Environnées de brume, les chutes du Nil bleu sont nommées en amharique, la langue éthio-pienne, Tis Issat : “l’eau qui fume”. Ce fut le père jésuite espagnol Pedro Páez, qui fut le premier Européen à contempler le lac Tana en 1613.

Bahar DarMissionnaire efficace, Pedro Paez gagna l’amitié de l’empereur Susenyos Ier qui lui accorda de vastes terres au nord du lac Tana, à Gorgora, où il fit construire une église en pierre et les premiers bâtiments d’une mission jésuite qui influencèrent grandement l’archi-tecture éthiopienne du XVIIe siècle. Susenyos

l’autorisa également à édifier à Bahar Dar, qui n’était alors qu’une bourgade commerçante faite de huttes de pisé, une église dédiée à saint Georges et plusieurs édifices de pierre à deux étages qui furent l’embryon de la cité. Bahar Dar bénéficia également, en 1626, de la construction d’un pont sur le Nil bleu, un peu en aval des chutes. Réalisé en belles pierres calcaires, sa construction fut supervi-sée par Afonso Mendes, le jésuite portugais qui était devenu, après le mort de Pedro Paez, patriarche catholique d’Ethiopie. Mais, même si Bahar Dar devint une ville, à l’échelle de l’Ethiopie de cette époque, on dispose de peu de renseignements sur son évolution au cours des siècles. Elle fut visitée par le géo-graphe écossais James Bruce en 1770, qui revendiqua avec aplomb la “découverte” des sources du Nil. Quand, en 1903, le méde-cin britannique Arthur J. Hayes, vint à Bahar Dar, il décrivit la cité comme un gros village entouré de marécages... Prise par les troupes mussoliniennes en 1937, Bahar Dar fut reprise par les forces britanniques en 1941. En 1959, le Négus Haïlé Sélassié, s’y fit construire un palais d’été, le palais Bezawi. Il appréciait tant ce séjour qu’il envisagea même, un temps, de faire de Bahar Dar sa capitale et, en 1961, il fit construire un nouveau pont sur le Nil bleu qui favorisa l’essor de la ville qui compte aujourd’hui plus de 200 000 habi-tants. Industrialisée, dotée d’une école poly-technique, Bahar Dar reste cependant une ville africaine. Il suffit, pour s’en convaincre, de parcourir ses longues allées bordées de pal-miers et de jacarandas, et, surtout, de flâner dans son marché quotidien où s’échangent bestiaux et poteries, tandis que les femmes, vêtues de robes de coton écru, marchandent denrées locales et produits importés.

Le lac TanaDepuis les embarcadères de Bahar Dar partent sans cesse des dizaines de petits bateaux qui sillonnent le lac Tana. Les pêcheurs y vont capturer d’imposants bar-beaux et poissons-chats, tandis que sur ses rives sont coupés les papyri encore exploi-tés aujourd’hui pour faire des nattes et des tankwa, petites barques semblables à celles utilisées en Egypte dans l’Antiquité. Mais l’intérêt majeur du lac Tana réside dans les monastères et les églises qui furent édifiés sur dix-neuf des trente-sept îles qui le parsè-ment et sur la péninsule de Zéghié. De l’église Debre Maryam, qui remonte au XIVe siècle, à celle de Narga Sélassié qui est du XVIIIe, ces églises et monastères n’ont guère changé depuis l’époque de leur fondation. Elles reflètent par leur conception les traditions locales. De forme ronde, elles sont souvent simplement bâties de bois et de pisé, mais l’enceinte de leurs déambulatoires est ornée de magnifiques peintures aux couleurs vives représentant des scènes de la Bible ou de la vie des saints. En leur centre, le Saint des Saints, accessible aux seuls prêtres, recèle un tabot, réplique de l’Arche d’Alliance que l’on dit là-bas avoir été rapportée en Ethiopie par Ménélik, le fils de la reine de Saba et de Salomon. Outre de riches bibliothèques et les trésors impériaux, ces églises abritent aussi les sépultures de nombre d’empereurs éthiopiens dont celles de David Ier – qui envoya en 1402, une ambassade au doge de Venise – et de Fasilidas, le “Louis XIV éthiopien”.

L’EthiopiE

Bahar Dar et le lac tana

Pour visiter l’ethioPie

De Lalibela à la vallée de l’OmoETH 60 - 19 jours • à partir de 4 680 €

6 au 24/01/18 • A l’occasion de la fête de Timkat4 au 22/03/1811 au 29/03/18 avec Vincent Torres-Hugon

11 au 29/08/184 au 22/11/1811 au 29/11/18

© M. Veraart

Lac Tana

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Djibouti

Mer Rouge

Ras Dashan4 620

Nil Bleu

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Kenya

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Soudan

Complet

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A la découverte du pays des IncasLes cordillères et les plateaux du Pérou connurent au premier millénaire avant notre ère plusieurs civilisations développées, comme celle qui fut à l’origine des mystérieuses lignes de Nazca. Le premier empire indien, centré sur les rives du lac Titicaca, naquit au VIIe siècle. Puis, au XIIIe siècle, une tribu guerrière venue du sud empiéta progressivement sur le plateau : ses membres bâtirent un formidable empire, dirigé par l’Inca, un roi divinisé. L’or et l’argent qui faisaient sa richesse causèrent sa perte : en 1533, à la tête d’une bande de soldats et d’aventuriers rêvant de fortune, Pizzare s’em-pare de Cuzco et se saisit de l’Inca Atahualpa qu’il fait exécuter. Le Pérou devint alors, grâce aux mines de Potosi, le fleuron de l’empire espagnol. Notre voyage explore tous les aspects de l’histoire de ce pays où les descendants des Incas sont encore majoritaires par rapport aux métis ou aux descendants des Espagnols.

Lima, capitale des vice-roisImmense mégalopole dressée face au Pacifique, Lima, la cin-quième ville d’Amérique latine, garde le souvenir de son ancienne gloire de capitale richissime des vice-rois du Pérou. Son centre ville magnifique, avec la cathédrale et le palais de l’Archevêché, mais aussi des immeubles néo-classiques, Art nouveau et Art déco, est classé au patrimoine mondial de l’Humanité et reflète la part européenne de son histoire. Ses grands musées, le musée Larco Herrera, le musée d’Anthropologie et le musée de l’Or, constituent la plus riche des introductions à la découverte des sites précolombiens.

Au nord : les premières civilisationsDepuis Chiclayo et Trujillo, nous partirons à la découverte de deux des plus importantes civilisations précolombiennes. La culture Mochica s’épanouit de l’an 100 à l’an 700 de notre ère. Sa connais-sance a été renouvelée par la mise au jour en 1987 des tombes du seigneur de Sipan. C’est un miracle qui a voulu que la dernière demeure de ce haut dignitaire demeure inviolée pendant plus de mille six cents ans, offrant à notre connaissance un contexte his-torique unique et, à notre admiration, le raffinement de son orfè-vrerie. Chan-Chan est le site le plus emblématique de la culture chimue. La ville, d’une superficie de 18 kilomètres carrés, ceinte de remparts de terre, était la capitale de l’empire des Chimus qui dominait la région au moment de l’arrivée des Incas. Elle conserve d’impressionnantes statues anthropomorphes, gardiennes des palais de ses souverains.

Brésil

OcéanPaci f ique

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Au sud : Nazca et ArequipaL’autoroute Panaméricaine est une sorte de cordon ombilical qui serpente à quelque distance de la côte pacifique pour relier le Nord au Sud du Pérou. Elle traverse les mystérieuses lignes de Nazca, vestiges d’une civilisation disparue. Les spécialistes ne sont pas d’accord sur leur interprétation, mais la découverte, vue du ciel, de ces milliers de dessins d’animaux ou de figures géo-métriques immenses tracées au sol sur des kilomètres, constitue toujours un moment d’intense émotion. Au bout de la route, Arequipa est une paisible ville-oasis, aux innombrables églises et ensembles conventuels, où les maisons patriciennes d’une extrême blancheur se tassent au pied du volcan Misti (5 821 m). Sous un ciel bleu lumineux, isolée entre déserts et sierras, elle a conservé tout son charme baroque, autour de sa place d’Armes animée d’une foule colorée.

La vallée sacrée des IncasOn accède ici au saint des saints, dont la porte d’entrée monu-mentale et mythique est Cuzco. Le passage dans le “Nombril du Monde”, selon “l’évangile” inca, sera un des très grands moments de votre voyage au Pérou. L’héritage inca est ici omniprésent mêlé aux constructions Renaissance. Dans les environs, devant les formidables forteresses de Pisac et de Sacsahuaman, vous renouerez avec le fil d’un passé tranché brutalement par les conquistadores. De site en site, l’émotion ira croissant jusqu’à la première vision du Machu Picchu. Entre ciel et terre, dans un cadre d’une poignante solitude, temples, palais et murailles accrochent leur prodigieuse architecture au flanc vertigineux d’un véritable nid de condor…En juin, au solstice d’hiver, le Pérou se remémore le dieu de ses ancêtres : nous profiterons de notre séjour dans la Vallée sacrée pour assister aux cérémonies de l’Inti Raymi. Les fastes d’une des plus fameuses fêtes du temps des Incas y sont reconstitués, dans un tourbillon de danses et de couleurs.

Le lac le plus haut du mondeAprès une belle traversée de l’altiplano, nous gagnerons la der-nière étape de notre voyage : Puno et les rives du lac Titicaca où nous découvrirons un autre univers. Nous ferons une excursion en bateau sur ce lac mythique, le plus haut du monde, pour aborder aux îles des Uros, population aymaras aujourd’hui bien métissée, mais qui maintient la tradition des huttes et des radeaux de roseaux, témoins d’un passé encore proche.

© vitmark/iStock/Thinkstock

Pour visiter le Pérou

Lima, Sipan, Arequipa, Cuzco, le lac TiticacaA l’occasion de la fête de l’Inti-Raimi

PE 32 - 18 jours • 9 au 26/06/18 avec Emanuela Canghiari • à partir de 5 885 €

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Pour plus d'informations : 01 53 68 82 82 - [email protected] - www.clio.fr 5

OcéanPacifique

San Francisco

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Grand Canyon

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© ronnybas/iStock/Thinkstock

L’ouEst amériCain

Les paysages naturels exceptionnels préservés dans les parcs nationaux de l’Ouest américain furent le décor grandiose de la légende du Far West, ce mythe qui a tant marqué l’imaginaire collectif des Américains. Mais la conquête de l’Ouest n’est cependant qu’une étape dans l’histoire de cette région. Au fil des visites de ses principaux musées, des sites des Indiens Pueblo, Hopi, Anasazi ou Navajo, et de villes aussi différentes que Los Angeles, San Diego et San Francisco, nous découvrirons à la fois la richesse historique de ces territoires, qui furent parmi les derniers à entrer dans l’Union, et le dynamisme de ces grands entrepreneurs dont les collections furent le noyau de la richesse des prestigieux musées californiens, du Paul Getty Museum au musée de la Légion d’honneur de San Francisco…

NOTRE VOYAGE

L’Ouest américainLos Angeles, Monument Valley,le Grand Canyon, San FranciscoUS 32 - 18 jours • à partir de 6 515 €7 au 24/06/18 avec Vincent Torres-Hugon

Mesa VerdeLe Parc national de Mesa Verde témoigne de l’occupation ancienne du territoire par les Indiens Anasazis dont la présence est attestée depuis le VIIIe siècle. Ces derniers connurent leur apogée du XIe au XIIIe siècle et accrochèrent aux parois du canyon des constructions en adobe ou en pierre regroupées en villages. La plus vaste et la plus spectaculaire est le Cliff Palace, découvert à la fin du XIXe siècle, qui comprend une centaine de pièces – chambres, foyers, tours, lieux de cérémonie et greniers – qui étaient reliés par des escaliers et des échelles mobiles.

© EunikaSopotnicka/iStock/Thinkstock

Le parc de YosemiteYosemite Valley fut déclarée parc national en 1884 : dès cette époque en effet les Américains prennent conscience de la nécessité de protéger ces espaces naturels hors-normes dont la beauté et le gigantisme spectaculaires sont érigés en symbole de l’identité nationale. Ils don-nèrent lieu aux premiers débats écologistes et, si l’on peut y contempler aujourd’hui la plus haute falaise du monde, les immenses dômes de granite, les cascades et les séquoias géants, il n’en reste pas moins vrai que 99 % du parc est déclarée “aire sauvage” où, conformément aux vœux des fondateurs, la nature est laissée en totale liberté. © hbrizard/iStock/Thinkstock

Le Grand canyonAu nord de l’Arizona, le Grand Canyon est la plus célèbre curiosité naturelle des Etats-Unis. Creusé par le Colorado sur 400 km, il est profond en moyenne de plus de mille mètres et les différentes couleurs des strates rocheuses que l’érosion y a dégagées racontent l’histoire géo-logique du site depuis 1,7 milliards d’années... La rive sud (South Rim), est la plus accessible et la plus spectaculaire avec ses multiples points de vue aménagés, tous plus époustouflants les uns que le autres. Quant au survol en hélicoptère, il permet une expérience unique.

© bpperry/iStock/Thinkstock

Le musée de la Légion d’honneur à San FranciscoL’hôtel de Salm, palais parisien de la Légion d’honneur, a inspiré l’architecture de ce qui constitue un des plus riches musées d’art de San Francisco. L’art français, du Moyen Age au XXe siècle y a la part belle (Claude Lorrain, La Tour, Fragonard, Corot et quasiment tous les grands noms de l’Impressionnisme, de Monet à Cézanne, sans oublier une exceptionnelle série de Rodin). Mais l’art européen y est bien présent, de Fra Angelico à Rubens, du Greco aux Hollandais Rembrandt et Hals.

© Urban

La villa des Papyrus à Los AngelesUn jour, à Malibu, John Getty découvre un site qui lui rappelle la baie de Naples : il décide instantanément d’y faire construire une réplique de la villa des Papyrus, une des plus fastueuses d’Herculanum. Il y expose ses immenses collections, avant de créer un centre spécial pour la peinture et les arts décoratifs. Il réserve à la villa romaine ses collections d’art antique, grecques et romaines, les plus riches du pays après celles du Met de New York. Une passionnante plongée dans l’Antiquité authentique dans un décor reconstitué et néanmoins séduisant.

© Bobak

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carthagène Des inDesClassée au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1985, la vieille ville de Carthagène des Indes a conservé un magnifique patrimoine architectural témoin du rôle qu’elle a joué dans l’histoire de l’Amérique espagnole, quand son port voyait transiter chaque année l’or et l’argent du Pérou. Forte aujourd’hui d’environ un million d’habitants, située au bord de la mer des Caraïbes, à environ 120 km à l’ouest de Barranquilla, sur la côte septentrionale de la Colombie, Cartagena de Indias porte le même nom que le port espagnol de Cartha-gène fondé lui-même par la Carthage punique.

De l’or...La ville fut bâtie sur des îles situées dans une baie, à proximité du golfe de Darien. Les marais qui l’entouraient à l’origine furent bonifiés de manière à rattacher les îles à la côte, mais, à l’inverse, le canal El Dique qui relie le rio Magdalena à la mer, a coupé la péninsule de Barù, devenue ainsi une île. La vieille ville – installée sur l’île de la Manga, entourée de murailles et protégée par le fort San Felipe – est séparée aujourd’hui de ses banlieues par plusieurs lagunes. Ainsi mise en sûreté, Carthagène a conservé intactes ses fortifications et il en va de même des maisons et des sanctuaires remontant à l’époque colo-niale, ce qui en fait l’une des plus belles villes d’Amérique du Sud.C’est en 1501 que l’Espagnol Juan de La Cosa, un membre de l’expédition de Rodrigo de Bas-tidas, commence à reconnaître les côtes de la future Colombie. Il fonde, en 1525, Santa Marta, et c’est Pedro de Heredia, un hidalgo madrilène, qui établit en 1533 la future Car-thagène, à l’emplacement de Calamari, un ancien village abandonné. La découverte, à proximité, de nombreux trésors récupérés dans des tombes indigènes assure rapidement la prospérité de ce qui n’est encore qu’un village fait de modestes maisons de bois, jusqu’à ce que l’incendie qui le détruit en 1552 entraîne sa reconstruction en pierre.Bien abrité au fond de sa baie, le port de Carthagène va largement profiter des pillages effectués à l’intérieur du continent, sur les hauts plateaux andins, à partir de la conquête de l’Empire inca. Acheminées par le rio Magda-lena, les richesses provenant de l’arrière-pays y transitent avant d’être exportées vers Cuba et l’Espagne.

La traite des esclaves va également contribuer à la fortune de la ville dans la mesure où, dès le début du XVIIe siècle, elle se voit attri-buer par le roi d’Espagne le monopole de ce “commerce” pour l’Amérique du Sud, un statut analogue à celui dont bénéficie alors le port mexicain de Vera Cruz. D’énormes fortunes s’accumulent et la richesse de la cité suscite rapidement les convoitises des pirates et des ennemis du roi d’Espagne.

... et des piratesLes galions chargés d’or ou d’argent sont des proies bien tentantes pour les navires arborant le pavillon noir, mais certains capitaines intré-pides n’hésitent pas à s’en prendre directement à la ville elle-même. Les Anglais John Hawkins et Francis Drake, en 1567 et 1586, le Français Jean Ducasse en 1697 attaquent ainsi Car-thagène et s’y emparent d’un riche butin. Les Anglais vont toutefois essuyer un échec quand l’amiral Edward Vernon tente de la prendre en 1741. Il se heurte en effet à la farouche résis-tance du gouverneur basque Don Blas de Lezo qui, avec ses trois mille hommes, va tenir tête victorieusement à des forces près de huit fois supérieures, finalement contraintes à la retraite.C’est à l’issue de ce siège mémorable que la couronne d’Espagne entreprend, dans le but de dissuader de nouveaux agresseurs, de fortifier la ville et ses alentours et c’est ainsi que Carthagène devient la cité coloniale la mieux protégée de toute l’Amérique espagnole.Le souverain de Madrid n’imagine pas alors qu’il va devoir compter avec le soulèvement des colons qui survient en 1811 et qui voit les habitants de Carthagène être les premiers à proclamer l’indépendance sur le territoire de la Nouvelle Grenade. Très éprouvée lors des combats de la guerre qui suit, la cité est reprise par les forces loyalistes en 1815, mais elle s’émancipe totalement de la couronne espa-gnole en 1821, après que le libertador Simon Bolivar lui a attribué le titre de “Ville héroïque”.

Demeures et églises colonialesL’enceinte fortifiée et tout l’appareil défensif conçu pour faire face à d’éventuelles attaques venues de la mer retiennent d’emblée l’atten-tion du visiteur. Deux séries de murailles furent établies : celle entourant le centre de la ville et celle protégeant le faubourg de Getsemani. Les premiers travaux sont engagés à la fin

du XVIe siècle par l’ingénieur militaire italien Giovanni Bautista Antonelli, puis poursuivis jusqu’à la fin du XVIIe siècle. Les fortifications les mieux conservées sont celles de la vieille ville, avec seize bastions demeurés intacts sur les vingt-trois d’origine. A l’extérieur, le castillo San Felipe de Barajas a été édifié de 1630 à 1675, mais les corsaires français Desjean et Ducasse le détruisirent en partie lors de leur raid de 1697. Restauré, le fort résista victorieu-sement aux assaillants anglais en 1741 et fut doté ensuite d’une puissante artillerie. L’amé-nagement d’importantes structures souterraines devait également faciliter sa défense.Maisons et demeures aristocratiques remontant à l’époque coloniale donnent tout leur carac-tère à la plaza de los Coches et à la plaza de La Aduana, la plus importante de la ville. La maison dite aujourd’hui “Bodegon de la Candelaria” fut, selon la tradition, le lieu d’une apparition de la Vierge et la superbe demeure de style colonial du marquis de Valdehoyos vaut aussi par le fait qu’elle accueillit pendant quelque temps dans ses murs Simon Bolivar.La construction de la cathédrale débuta en 1575, mais ne se termina qu’en 1612, après qu’elle eut été détruite en 1586 lors du raid lancé contre la ville par Francis Drake et après que son toit se fut effondré au cours de sa reconstruction. Le monastère San Pedro Claver est dédié à la mémoire de ce missionnaire catalan qui se consacra, à partir de 1610, à l’amélioration du sort des esclaves.A l’extérieur de la ville, le couvent de la Popa fut édifié à partir de 1606 en l’honneur de la Vierge apparue en ville. Confisqué et transformé en fort militaire lors des guerres d’indépendance, il fut ensuite laissé à l’aban-don pendant un siècle avant que les moines augustins ne le restaurassent à partir des années soixante, pour lui redonner sa fonc-tion religieuse. Il abrite la statue de bois de Nuestra Senora de La Candelaria, la Vierge patronne de Carthagène, et renoue ainsi le fil rompu du temps.

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Colombie. L’EldoradoCOL 31 - 16 jours • à partir de 4 260 €

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Il n’y a pas une mais des “Indonésies”. Comment pourrait-il en être autrement de cet archipel de quelque 13 466 îles, dont Java constitue l’épine dorsale ?

Les cultures de l’IndonésieC’est le sous-continent indien qui a entraî-né le pays dans les grands courants de pensée qui se sont propagés à la veille de notre ère, notamment l’hindouisme et le bouddhisme. L’extraordinaire temple de Borobudur, élevé au VIIIe siècle, témoigne du succès du Bouddha. Ses terrasses éta-gées, pyramides de pierres grises se déta-chant sur le vert de la jungle, produisent une profonde impression. Les tenants de l’hindouisme érigèrent, eux, le sanctuaire de Prambanan, prodigieux ensemble de 500 temples. L’islam atteignit ces rivages par l’intermédiaire de marchands, au cours d’une véritable “guerre des épices”. L’islamisation de Java conduisit les hin-douistes à se réfugier sur l’île de Bali où leur tradition reste vivante et imprègne toujours la vie quotidienne. Puis vinrent les ambitions coloniales, des Portugais et des Hollandais qui s’imposeront lors de leur Siècle d’or jusqu’à l’indépendance, résultat d’une lutte longue et difficile, qui a permis depuis aux Indonésiens de s’approprier leur histoire et la richesse de leur patrimoine.

Un dépaysement perpétuelA Java, nous irons des mégalopoles contemporaines aux grands sanctuaires classés au patrimoine mondial de l’huma-nité, en passant par les paysages lunaires des pentes du Bromo, le plus célèbre volcan du pays. Un court vol nous per-mettra d’explorer Célèbes, où vivent les Torajas. Majoritairement convertis au protestantisme, ils conservent les rituels funéraires spectaculaires qui passionnent les anthropologues depuis le XXe siècle. Enfin, à Bali, nous verrons les innombrables temples qui dressent leurs magnifiques architectures sur fond de paysages idyl-liques et nous serons témoins des cérémo-nies et fêtes quotidiennes qui rythment la vie des Balinais.

L’indonésiE

Les temples de PrambananCerné de vestiges bouddhiques, l’ensemble imposant des temples hindouistes de Prambanan ne laisse pas de surprendre. Du VIIIe au Xe siècle, les cultes de Shiva, Brahma et Vishnou furent ici particulière-ment à l’honneur. Au centre des multiples enceintes concentriques, s’élèvent les trois sanctuaires principaux, chacun dédié à une de ces divinités. De forme pyramidale, ils sont pourvus de reliefs orne-mentaux d’une étourdissante variété de thèmes et de mouvements évoquant les forces cosmiques. © Crisco 1492/iS

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Le palais MangkunegaranTrès proche de Jogjakarta, dont elle fut souvent la rivale, Solo, appe-lée aussi Surakarta, conserve encore des traces de son ancienne gloire. Ancienne capitale princière, elle fut dotée de plusieurs palais dont le plus important est le kraton Mangkunegaran. Ses collec-tions, particulièrement riches, présentent notamment des gamelans, instruments typiques des orchestres indonésiens, des costumes, des bijoux et d’anciennes voitures princières. La ville est très animée le soir et renommée pour ses batiks. © AdityaDarm

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Candi TikusDans la partie orientale de Java, le nom du lieu-dit Trowulan cache en réalité les vestiges de la capitale du puissant royaume de Mojo-pahit qui connut son apogée au XVe siècle. Le visiteur y pénètre par l’impressionnante porte monumentale d’un temple disparu. Son matériau de briques rouges, délicatement sculpté, est caractéristique de l’art de Mojopahit. Le Candi Tikus, délicieux bijou de terre cuite, était à la fois le bain sacré où se déroulaient des cérémonies royales et un ouvrage de régulation de la circulation des eaux. En son centre, un petit édicule évoque le mont Meru.

Villages et nécropoles du pays ToradjaSur l’île de Célèbes, le peuple Toradja, autochtone de cette île, tente de préserver un mode de vie et des coutumes immémoriales. On peut encore admirer, réparties dans de nombreux villages isolés, ses maisons de bambou typiques construites sur pilotis, avec un immense toit de forme très incurvée qui évoque un bateau. Les rites funéraires très spectaculaires sont encore pratiqués et l’on peut voir, au balcon des niches creusées dans de hautes falaises, les manne-quins de bois peint représentant les ancêtres défunts qui semblent observer leurs descendants rassemblés à leur pied. © Rafal Cichawa/

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Le complexe de Gunung Kawi à BaliLe Gunung Kawi est l’un des plus beaux sites de Bali, dominé par des rizières en terrasses zébrées d’escaliers de galets et niché au fond d’une vallée à la végétation luxuriante où coule une petite rivière. Il comprend neuf niches creusées dans la falaise au XIe siècle en mémoire des rois défunts à qui l’on rendait un culte dans le temple construit en contrebas. Celui-ci ne cesse d’ailleurs de s’étendre grâce aux nouvelles chapelles construites chaque année par de pieuses familles balinaises qui y déposent des offrandes de fruits et de fleurs et se baignent dans l’eau sacrée du bassin de purification.

Pour visiter L’INDONÉSIE

Java, Célèbes et Bali : les îles de la SondeID 31 - 17 jours • à partir de 4 925 €2 au 18/08/18 avec Anne-Marie Wirja

Indonésie

Mer de Java

Détroit deKarimata

Jakarta

Surakarta

Yogyakarta

Surabaya

DenpasarUbud

Makassar

BORNEO

Océan Indien

Détroit deMacassar

Trowulan GunungBromo

GunungBatur

Celebes

Bali

Rante Pao

Sengkang

Borobudur

© Luciano Mortula/Hemera/Thinkstock

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Deux de nos voyages en Chine se concentrent sur les provinces de l’ouest, où naquit et se développa le pouvoir centralisé caractéristique de la civilisa-tion chinoise. Nous vous invitons à la découverte de ces régions d’où rayonne encore aujourd’hui la puissance d’un pays qui s’enorgueillit du patrimoine historique légué par ses anciennes dynasties impériales.

Grand circuit en Chine en 18 joursCe circuit très complet intègre bien sûr Pékin, Xi’an et Shanghai, mais aussi un par-cours reliant les sites de la Chine profonde qui permettent de se faire une idée vivante de la société et de la vie quotidienne des marchands, moines, soldats, seigneurs et lettrés tout au long de son histoire. Nous explorerons ainsi la cité de Ping Yao, qui semble tout droit sortie du Moyen Age, le sanctuaire bouddhique des grottes de Longmen ou le monastère confucianiste de Shaolin où naquit la discipline du kung-fu. A Kaifeng, qui fut capitale des Song du Nord au Xe siècle, nous découvrirons un temple des Marchands et une Maison des examens de l’époque Tsing, avant d’admirer à Suzhou les jardins-poèmes où les manda-rins aimaient à se retirer.

Hauts lieux de la Chine et croisière sur le Yang Tsé en 13 joursAprès les visites de Pékin, Ping Yao et Xi’an, nous embarquerons à Chongqing sur un bateau très confortable pour une croisière de 3 jours sur le Yang Tsé. Le passage des Trois-Gorges où le fleuve serpente entre de hautes falaises offre de magnifiques paysages et vous visiterez au passage la pagode Shibao Dzai dont les riches décors sont un joyau de la Chine impériale ainsi que le fameux barrage des Trois-Gorges. Enfin, le voyage s’achèvera par la visite de Shanghai qui abrite dans son Musée d’Art et d’Histoire les plus précieux témoignages archéologiques de l’histoire du pays.

Le temple du Ciel à PékinLe temple du Ciel de Pékin est l’exemple le plus achevé de l’architecture classique chinoise. Depuis l’époque Ming (1420), les empereurs assu-raient leur rôle d’intermédiaires entre les hommes et le cosmos en y célébrant des cérémonies propitiatoires. Dans un parc verdoyant, le long d’un axe processionnel Sud-Nord, se succèdent l’autel du Tertre, la Voûte céleste impériale et la salle de prière des Bonnes Moissons où les empereurs procédaient à des sacrifices. Elégantes architectures circulaires aux toits de tuiles bleues, ils sont reliés par de longues galeries aux bâtiments annexes, comme la salle du Jeûne, où l’empereur se préparait, ou la salle de la Divine Musique.

© Sean Pavone/iSto

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La Cité cultuelle de JinciLe Jinci, édifié dans un très beau cadre de sources vives et de cyprès, forme un ensemble de temples et de terrasses. On traverse la “ter-rasse du Miroir d’eau” pour aboutir au “Pont volant avec un vivier”, d’une élégance incomparable, avec ses ailes latérales inclinées comme celles d’un oiseau planant dans les airs. La promenade mène au temple de la Sainte Mère. Sous sa charpente du XIIe siècle, on découvre les statues en terre cuite grandeur nature de la reine et de ses 43 suivantes, toutes en costumes différents. © tupianlin

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Le temple du Pic à DenfengA Denfeng, au pied du Songshan, une des cinq montagnes sacrées de la Chine ancienne, le temple du Pic du Centre est un monas-tère taoïste. Fondé sous les Tang, il connut son apogée sous les Song avant d’être partiellement reconstruit au XVIIIe siècle. Il faut traverser un ensemble de salles classiques, de cours silencieuses où s’élèvent des arbres vénérables, pour atteindre l’endroit où se dissimule soigneusement le temple principal. C’est ici que l’empereur venait sacrifier au dieu de la montagne. © sihasakprach

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Les jardins de SuzhouSuzhou abrite les plus beaux exemples de l’art du jardin chinois depuis le XIIe siècle. Elle devint en effet le lieu de retraite favori de lettrés qui s’y aménageaient un cadre de vie idéal, en harmonie avec leur conception de l’art et de la nature. Rochers, arbres, plantes, bassins, perspectives, pavillons de musique, sentences calligraphiées : tout y est disposé avec science pour le plaisir raffiné des sens et de l’esprit. Le “jardin du Maître des Filets” est une résidence du XIIIe siècle, tandis que celui de la “Politique des Simples”, d’époque Ming, semble aussi vaste alors qu’il n’occupe qu’un demi-hectare... © frentusha/iS

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Les Trois-Gorges et le barrage sur le Yang TséLe plus long des fleuves d’Asie, le Yang Tsé Kiang, est, par endroits, immensément large, mais après Chongqin, sur plus de 500 km, il serpente dans un canyon aux falaises abruptes. Les trois gorges successives de Qutan, Wu et Xilin offrent, sur cette partie de son cours, des paysages d’une rare beauté quand la brume nimbe la végétation accrochée à leurs flancs. Le colossal barrage des Trois Gorges qui barre le fleuve à la sortie du défilé comprend un escalier de 15 écluses et le plus grand ascenseur à bateaux du monde pour permettre, quelques mois par an, d’assurer la continuité de la navigation. © cacaroot/i

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Suzhou

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© aphotostory/Hemera/Thinkstock

La ChinE

Pour visiter LA CHINEGrand circuit en ChinePékin, Xi’an, Pingyao, Taiyuan la plaine du Yang Tsé, ShangaiCH 31 - 18 jours • à partir de 3 495 €20/05 au 6/06/18 avec Christophe Piette10 au 27/09/18

Hauts lieux de la Chine et croisière sur le Yang TséCH 51 - 13 jours • à partir de 3 425 €2 au 14/05/18 avec Nadia Pshenko8 au 20/08/1819/09 au 1/10/18 avec Nadia Pshenko

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Paro. sous la Bannière Du Dragon

Le BhoutanTapi au cœur des massifs orientaux de l’Himalaya, au pied du Kangchenjunga, le royaume du Bhoutan est resté longtemps fermé aux influences occidentales et, aujourd’hui, n’ouvre encore ses portes qu’avec parcimo-nie. Royaume confié au XIXe siècle par les Britanniques à la dynastie des Wangchuck, le Bhoutan est, depuis 2008, une démocra-tie parlementaire. Pays d’une remarquable beauté, avec ses profondes vallées aux flancs verdoyants, parsemées de rhododendrons arborescents, qui se résolvent, en altitude, en somptueux paysages d’alpages, le Bhoutan reste essentiellement un pays rural et les villes gardent une taille humaine et échappent au modernisme qui uniformise trop notre planète. Si Thimphu, la capitale, atteint maintenant les 80 000 habitants, Paro n’en compte guère plus de 10 000.

ParoUne vallée étroite, qui est cependant la plus large du Bhoutan et qui, à ce titre, fut élue pour recevoir le seul aéroport du pays, une seule rue principale, bordée de petites mai-sons et d’échoppes construites dans le style traditionnel bhoutanais, mêlant pierre et bois peint, des hommes et des femmes qui vaquent à leurs occupations, vêtus de la robe tradition-nelle – le gho pour les hommes, le kira pour les femmes – , tel est l’étonnant spectacle hors du temps qui s’offre aux yeux des voyageurs. Paro, malgré sa modeste taille, est chef-lieu de district, le dzonkhag, et comporte donc un centre administratif. Or, au Bhoutan, adminis-tration et religion ont toujours été totalement

intriquées et les centres administratifs ne sont autres que les monastères : les dzongs.

Le dzong de ParoFondé au XVe siècle et largement agrandi au XVIIe siècle, le Rinpung Dzong présente toutes les caractéristiques architecturales qui font des dzongs bhoutanais d’impression-nantes, mais élégantes forteresses. Sur une puissante fondation de pierre se dressent ses façades de terre séchée blanchies à la chaux, décorées d’un bandeau de couleur rouge qui court sous un double toit en bardeaux soutenu par des consoles et surmonté d’un lanternon ; il dégage une impression de puissance qui contraste avec le décor charmant de sa cour intérieure ceinte de galeries pourtournantes ornées de peintures murales qui évoquent les vies du Bouddha ou la gloire de Padmasam-bhava.

Padmasambhava et le festival de ParoGrand maître du bouddhisme tantrique, né d’un lotus, il aurait confondu les prêtres Bon Pô dans un mémorable concours de magie au VIIe siècle et est devenu le maître à penser du bouddhisme bhoutanais. Chaque année, au mois d’avril, le festival – le Tshechu – de Paro commémore le séjour au Bhoutan de Padmasambhava, Guru Rimpoche. Tous les habitants de la vallée, revêtus de leurs plus beaux atours, se rendent au dzong de Paro afin de voir les moines qui, porteurs de masques de singes, d’oiseaux, de divinités gri-maçantes, exécutent des danses qui sont aussi exorcismes, incantations et méditation, au son des tambours qui éloignent les démons… Le dernier jour de la fête, le plus solennel, on

procède au déroulement du grand thangka, immense pièce brodée d’argent représentant Guru Rimpoche et ses huit incarnations, dont la seule vue doit autoriser l’accès au nirvana...

Temples et muséeLa richesse de Paro réside aussi dans le musée national du Bhoutan, installé dans une ancienne tour de guet – le Ta Dzong – édifié en 1641, qui illustre remarquablement la longue histoire du Bhoutan. Le Kyichu Lhakhang, quant à lui, fut édifié sur un promontoire par le roi tibétain Songtsen Gampo au VIIe siècle, ce qui en fait le plus ancien du Bhoutan et, peut-être, du monde himalayen. Si l’on remonte la vallée du Paro, en direction des sommets himalayens, on trouve encore les ruines du Drukgyal Dzong, monastère-forteresse construit en 1649 par Tenzin Drukdra pour commémorer sa victoire sur les Tibétains, mais, malheureusement, détruit par un incendie en 1950.

Le nid de tigreQuittant la vallée et montant à l’assaut des hauteurs, on atteint enfin le monastère de Taktsang. Incroyable vision que celle de ce monastère accroché, comme par miracle, à une falaise escarpée et l’on comprend pour-quoi les Bhoutanais l’ont appelé le “nid de tigre”. Selon la légende, Padma Shambhava vint, porté par une tigresse, méditer durant trois mois dans une grotte ouverte sur la falaise, après en avoir chassé les démons qui l’habitaient. Ce fut en 1692 que le monastère fut construit, véritable exploit, autour de cette grotte. Le “nid de tigre” est aujourd’hui l’un des symboles du Bhoutan...

le Bhoutan

Pour visiter le Bhoutan

Sikkim et BhoutanIN 56 - 16 jours • à partir de 4 895 €

18/03 au 2/04/18 avec Katia Thomas • A l’occasion du Festival de Paro8 au 23/11/18 avec Katia Thomas

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Nous vous proposons de découvrir en un seul voyage les profils contrastés de ces pays situés à la périphérie de la pénin-sule arabique.

En quête de reconnaissance culturelleEnrichis par la manne pétrolière qui en quelques décennies a fait de ces bourgades désertiques des villes à la pointe de la tech-nologie, les Emirats d’Abou Dhabi et de Dubaï cherchent à valoriser leur image en s’enga-geant dans une compétition architecturale et culturelle : une bonne raison d’aller voir de près ce qu’il en est. Si Dubaï tenait jusqu’ici la vedette avec ses innovations urbanistiques et ses architectures époustouflantes, c’est Abou Dhabi qui attire maintenant tous les regards avec l’ouverture tant attendue du Louvre Abou Dhabi réalisé par Jean Nouvel. Ce projet auda-cieux qui ambitionne d’être un lieu d’ouver-ture vers l’art universel au sein d’une culture jusqu’ici plutôt fermée, est tourné vers l’avenir, mais Abou Dhabi investit aussi dans la pré-servation et la mise en valeur de son passé comme vous pourrez le découvrir dans le parc archéologique de l’oasis d’El Ain, remarquable aussi par sa précieuse mosquée contempo-raine aux décors raffinés.

La longue histoire du Sultanat d’OmanSentinelle du détroit d’Ormuz, situé à un car-refour stratégique des routes maritimes et terrestres entre l’Extrême-Orient, la Perse, les Indes et l’Europe, le pays a été à la croisée des plus anciennes voies commerciales du monde, où s’échangeaient chevaux, parfums, esclaves et denrée précieuses. Contrairement à ses voisins tout neufs il est donc l’héritier d’une riche histoire : résistant aux envahis-seurs – Persans, Portugais, Anglais – Oman a préservé sa culture propre que vous pour-rez apprécier à Mascate, son antique capitale. Vous serez surpris de découvrir les merveil-leux paysages des fjords du Musandam et une excursion vers le sud du pays vous entraînera au pays des précieux arbres à encens dont le commerce joua un si grand rôle dans les échanges Orient-Occident.

oman, dubaï, abou dhabiAvec la visite du Louvre Abou Dhabi

Le Louvre Abou DhabiSur l’île de Saadiyat, amarrée au rivage de la capitale de l’émirat d’Abou Dhabi, l’immense coupole étincelante et aplatie conçue par Jean Nouvel accueille le Louvre d’Abou Dhabi. Au-delà des œuvres célèbres prêtées par roulement par le Louvre, le projet muséographique s’appuie sur un parcours à la fois chronologique et thématique qui met en relation des civilisations éloignées dans le temps et l’espace. Le visiteur traverse ainsi différentes époques et civilisations représentées par des centaines de pièces retraçant l’histoire ancienne des cultures et des religions. © G. Jorby

L’architecture de DubaïLes Etats de la côte orientale de la péninsule arabique sont lancés dans une course à la modernité qui semble sans fin. Dubaï est un véritable laboratoire de l’architecture contemporaine. Nous sommes déjà familiarisés avec le Burj el Arab qui semble, vu de loin, un gigantesque spi gonflé par le vent marin, et le Burj Khalifa et ses 828 mètres record. A ses pieds, le plus grand système de fontaines synchronisées au monde. Chaque jet lumineux se balance au rythme de la musique. Avez-vous déjà vu l’eau danser ? © jamaln/iSto

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Les fjords du MusandamIl peut paraître incongru d’associer le mot fjord au sultanat d’Oman. Pourtant, la péninsule du Musandam, corne d’Arabie qui sépare les golfes arabo-persique et d’Oman, présente un profil montagneux particulièrement abrupt. Quantité de bras de mer sont surmontés de falaises hautes de plus de mille mètres, qui ne sont pas sans rappeler les fjords norvégiens, en beaucoup plus chaud ! Une croisière à bord d’un “dhow”, bateau traditionnel, permet d’apprécier les paysages verticaux et les eaux turquoise où se croisent baleines, requins et raies manta... © jacquesvandin

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MascateCapitale du sultanat d’Oman, Mascate, à l’étroit entre montagne et golfe, a gardé une architecture encore largement tradition-nelle. Les forts Jalali et Mathra dominent sur leurs falaises des eaux agitées. Au pied de ce dernier, le souk est le cœur véritable de la ville. Chaque ruelle a préservé sa spécificité : étoffes, épices, or. La mosquée Qabous, financée par l’actuel sultan qui fit passer le pays à l’ère moderne, a été conçue par des architectes britanniques, mais son décor éblouissant est un hymne à la tradition arabo-musulmane. © typhoonsk

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Le DhofarA l’extrémité méridionale du sultanat, le Dhofar, antique Hadra-maout de l’Arabia Felix, offre un visage bien différent du nord. Bien sûr, on trouve à l’intérieur du pays les paysages mon-tagneux et même le fameux désert aride du Rub al Khali. Mais ici, les chaînes de montagnes bénéficient de la seule mousson régulière de l’Arabie. Ainsi, dans les étroites plaines qui entourent la capitale, Salalah, les palmiers sont remplacés par des cocotiers, et les arbres à encens fournissent toujours l’essence qui a établi la renommée de la région depuis l’Antiquité. © ElfriedeFleck

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© dr322/iStock/Thinkstock

Avec la visite du nouveau musée du Louvre

OM 31 - 14 jours • à partir de 5 350 €5 au 18/02/18 avec L. Naggiar Moliner12 au 25/03/18 avec L. Naggiar Moliner

LE SULTANAT D’OMAN,DUBAÏ, ABOU DHABI

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Jordanie

Liban

Egypte

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Nazareth

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Néguev

Jerusalem

Mer Morte

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Jericho

Acre

Bethleem

Tibériade

Qumran

MassadaArad

Capharnaüm

Césarée

Jaffa

Sodome

Beit Shean

Beer Sheva

Sdé Boker

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israËL Et paLEstinE

© Yulia_Malinovskaya/iStock/Thinkstock

Les hauts lieux d’Israëlet de JordaniePétra, Jérusalem, Nazareth, MassadaJO 35 - 12 jours • à partir de 3 455 €13 au 24/05/18 avec Claire Reggio6 au 17/10/18 avec Cllaire Reggio

Hauts lieux d’Israël et PalestineJérusalem, Nazareth, Bethléem,Qumran, Massada, Jéricho

IS 30 - 7 jours • à partir de 2 425 €21 au 27/04/18 avec Jean-Bernard Roucheray19 au 25/05/18 avec Jeremie Immormino12 au 18/09/18

Grand circuit archéologiqueet culturelJérusalem, Nazareth, Tibériade, Sephoris, Acre, Césarée, Tel Aviv, Eilat,Qumran, Massada, Bethléem

IS 31 - 15 jours • à partir de 4 385 €26/05 au 9/06/18 avec André Lemaire

Pour visiter israËl et la Palestine

Un regard dépassionnéIsraël et la Palestine ont reçu en héritage un immense patrimoine archéologique : traces des premières civilisations, vestiges des grands empires antiques et monuments édifiés à la gloire du judaïsme, du christia-nisme et de l’Islam qui s’y développèrent tour à tour. L’imbrication de tous ces élé-ments historiques et religieux, fait de la visite d’Israël une expérience à part. Un regard dépassionné est plus que jamais nécessaire pour faire la part des faits avérés et des interprétations et légendes. C’est ce que vous offrent vos conférenciers Clio pour rendre votre voyage aussi enrichissant qu’agréable, car n’oublions pas qu’Israël est aussi, avec le Liban et la Jordanie, l’un des derniers pays du Proche-Orient où flotte encore le souvenir de ce Levant souriant qui séduisit naguère tant de grands voyageurs...

La naissance des civilisationsTout comme la Mésopotamie et l’Egypte, la Palestine, pointe méridionale du croissant fertile, participe à la grande révolution néo-lithique du Xe millénaire. L’écosystème des rives du Jourdain, comme celui du Tigre et de l’Euphrate, est alors favorable à l’apparition de l’agriculture qui va transformer les petits groupes de chasseurs-cueilleurs en sociétés

organisées et hiérarchisées : la ville de Jéricho fut fondée il y a environ 9 000 ans, ce qui en fait une des plus anciennes cités de la terre. C’est au sein du monde cananéen, enrichi culturellement par l’Egypte, qu’émergent les Hébreux qui parviendront, vers l’an 1 000 avant J.-C., à créer le petit royaume d’Israël sur lequel règneront Saul, David et Salomon, mais qui ne s’étendra jamais longtemps plus loin qu’en Samarie et en Judée.

Le pays de la BibleLes Egyptiens, les Assyriens, les Babyloniens et les Perses annexent tour à tour la région, détruisant le royaume d’Israël en 722 et ruinant totalement Jérusalem et la Judée au début du VIe siècle. C’est au cours de l’exil des Israélites et des Judéens en Babylonie que se constituera le premier “corpus” biblique et que s’affirmera le monothéisme.Profitant de l’édit de Cyrus, une poignée d’émigrés retourne à Jérusalem où, avec l’ap-pui de ceux restés au pays, ils reconstitueront une identité religieuse et politique sous l’auto-rité bienveillante des Perses, puis d’Alexandre et de ses successeurs. La recherche de cette identité nouvelle ne se fera pas sans heurts et conflits internes entre les multiples courants israélites qui, tous, se considèrent comme “l’authentique Israël”. C’est dans ce contexte de terrifiante guerre fratricide qu’émerge-ront samaritains, sadducéens, pharisiens, esséniens, zélotes, baptistes et, bientôt, les disciples de Jésus. Le pays sera alors broyé par Rome qui se révélera incapable de gérer cette situation, mais qui, une fois les révoltes écrasées et le temple détruit, laissera toute lati-

tude aux Sages et aux rabbins pour mettre en place ce qui deviendra le judaïsme normatif.Sous le règne de l’empereur Constantin, le christianisme triomphant couvre le pays de sanctuaires dont le Saint-Sépulcre est le plus emblématique.

Douze siècles au sein du monde musulmanUn nouveau chapitre de l’histoire du mono-théisme s’ouvre au VIIe siècle avec l’extension de l’islam qu’entraînent la conquête arabe et les croisades. Malgré la brève parenthèse du royaume latin de Jérusalem, le territoire reste pendant huit siècles sous la domina-tion musulmane. Il le demeurera encore pendant quatre siècles, englobé de 1517 à 1917 dans l’Empire ottoman, avant que la période du mandat britannique, puis la seconde guerre mondiale ne débouchent en 1948 sur la création d’un nouvel Etat d’Israël destiné à accueillir l’immigration des juifs de la diaspora.

Nos voyagesNotre voyage en 7 jours visite Jérusalem, Bethléem, la région de Tibériade, Jéricho, Massada et Qumran. Notre grand circuit archéologique en 15 jours sous la Direction d’André Lemaire, Directeur à l’Ecole Pratiques des Hautes études vous fait aussi découvrir des sites rarement visités comme Megiddo ou Beat Shearim, classées au Patrimoine mondial de l’Humanité. Enfin notre voyage “Hauts lieux d’Israël et de Jordanie” permet de prendre la mesure de l’unité historique et culturelle de la région.

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le musée archéologique De téhéranLa création du musée archéologique de Téhéran fut décidée par Reza Shah après qu’il eut mis fin au monopole français sur les fouilles archéologiques en Iran en 1928. Il choisit l’architecte et archéologue fran-çais André Godard, qui était depuis 1928 directeur des services archéologiques d’Iran, pour en assurer la construction et la concep-tion. En 1937, le musée fut inauguré et André Godart en devint le directeur. Inspiré par le palais sassanide de Ctésiphon, il s’ouvre par un haut iwan sur un jardin bienvenu dans le centre animé de Téhéran. Evoquant par quelques pièces remarquables les dif-férentes périodes de l’histoire du pays, sa collection consacrée à l’Iran antique est présentée chronologiquement et constitue une excellente introduction à la découverte des sites majeurs de l’Iran.

Sceaux cylindres, vases et bronzeLes découvertes relevant de la période qui va du VIIIe au IIe millénaire ont permis d’éclairer les plus anciennes périodes de l’histoire du Moyen-Orient. Les sceaux cylindres de Suse permettent de suivre son évolution des ori-gines à l’époque sassanide. La collection de vases cultuels, poteries peintes ou céramiques qui adoptent une infinité de formes animales étonnantes et raffinées constituent un véritable trésor artistique. C’est aussi le cas des objets et sculptures en métal et, notamment, des célèbres bronzes du Luristan. Issus pour la plupart de fouilles de sépultures localisées au nord-ouest d’Ispahan, ce sont des mors de chevaux, des plaques de ceintures, des bijoux

sous forme de figures imaginaires d’une finesse et d’une invention remarquables.

Œuvres monumentales achéménidesLes véritables créateurs de l’Empire perse (environ 550-330 avant notre ère) sont par-ticulièrement mis en valeur par quelques pièces monumentales provenant de Persépo-lis. Après un escalier de l’Apadana avec sa théorie d’archers et une colonne de pierre noire polie au chapiteau complet et à la base impressionnante, on découvre un grand relief du Ve siècle. Il représente Darius Ier sur son trône, accompagné de son fils Xerxes Ier, accueillant un dignitaire mède. Derrière lui, deux archers royaux armés et, entre eux, deux petits autels du feu rappellent la primauté de la religion zoroastrienne chez les Achémé-nides. La statue de Darius Ier datant du début du Ve siècle est l’un des éléments phares du musée. Découverte lors de fouilles effectuées par l’équipe archéologique française de Jean Perrot, elle a été sculptée en Egypte, comme en témoignent les hiéroglyphes qui ornent son socle. Les 24 provinces relevant de l’autorité de l’Empire perse y sont aussi mentionnées en vieux-perse, en élamite et en babylonien, toutes écritures en usage dans l’empire aché-ménide. Erigée dans un premier temps en Egypte pour symboliser le pouvoir de Darius sur cette terre, elle a sans douté été transférée à Suse par son fils Xerxes.

Les Parthes et le style hellénistiqueAprès l’écroulement de l’empire achéménide à l’issue de la campagne d’Alexandre le Grand

(333-323) puis de l’époque de transition des diadoques successeurs d’Alexandre, la Perse passe pour un demi millénaire sous domination parthe (250 avant – 250 après J.-C. environ). Deux pièces remarquables témoignent de cette époque où l’art s’inspire des canons hellénis-tiques. La première est une grande statue de bronze du Ier siècle de notre ère, représentant un personnage vêtu du costume des Parthes orientaux, guerrier au visage farouche dont l’expression ne laisse pas d’impressionner. Tout à côté, est exposée une tête de femme en marbre, représentant sans doute la reine Musa, épouse du roi Phratès IV, qui régna juste avant notre ère. On apprend que Musa était une ancienne esclave romaine italique qu’Auguste aurait “offerte en cadeau” en 20 avant notre ère pour remercier le roi d’avoir renvoyé à Rome les aigles romaines prises lors de la bataille de Carrhes (53 av. J.-C.).

Petites pièces sassanidesLa période sassanide est la dernière période glorieuse de la Perse avant l’arrivée des Arabes et l’islamisation de la région. On sait que l’art des Sassanides s’illustre de façon éclatante dans les reliefs monumentaux qui sont visibles un peu partout in situ en Iran, cependant, le musée permet d’en découvrir un autre aspect intime et délicat. Il expose en effet de petits objets en nacre d’une grande finesse, des fragments de panneaux en plâtre sculpté représentant des scènes de chasse et de remarquables plats ouvragés en argent, dont un représente le roi Chosroès II (591-628), le derniers des grands rois de Perse.

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Pour visiter la turquie

Une Histoire...Ce n’est pas un seulement un cliché : la Turquie est vraiment une superposition de cultures, solidement ancrée en Asie, mais aussi tournée vers l’Occident. Si, dès le VIe millénaire, de puissantes cités voient le jour en Anatolie, c’est au IIe millénaire av. J.-C., à l’époque même où Troie prospère sur le détroit des Dardanelles, que se développe, au centre du plateau anatolien, l’empire hittite. Après son effondrement, la Phrygie, la Lydie, l’Ourartou et, surtout, les cités grecques d’Ionie forgent l’identité culturelle de la Turquie. Après les guerres médiques et la conquête d’Alexandre, les Grecs font de la côte ionienne l’un des joyaux de leur grandeur. Il n’en est de plus beau témoignage que la cité d’Ephèse, encore embellie par les Romains. Prenant le relais à la mort de l’Empire romain d’Occi-dent, Byzance/Constantinople va glorifier le christianisme à travers l’audacieuse architecture de Sainte-Sophie, tandis que la Cappadoce voit naître plusieurs Pères de l’Eglise. C’est alors que, venus de leurs steppes lointaines, les Turcs, Seldjoukides d’abord, Ottomans ensuite, vont peu à peu grignoter l’espace byzantin. En 1453, Mehmet le Conquérant s’empare de Constantinople et la Turquie ottomane devient une des grandes puissances de son époque. Elle connaît son apogée sous le règne de Soliman le Magnifique, quand les grandes mosquées édifiées par Sinan tentent de surpasser Sainte-Sophie. Au fil des siècles, l’Empire ottoman s’affaiblit cependant, jusqu’à ce que “l’homme malade de l’Europe” ne s’effondre en 1918, pour voir naître de ses cendres la Turquie moderne.

Un patrimoine...Ce long fil historique trouve une concrétisation depuis le centre du plateau anatolien jusqu’aux eaux de la mer Egée. Ici, l’histoire affleure sous chaque pierre, sur chaque rivage, au coin de chaque rue. Et chaque grande période de faste possède son ou ses sites emblé-matiques. Au centre du haut plateau qui domine l’Asie Mineure, voici Hattousa/Bogazköi, la capitale hittite. Il y a plus de 3 500 ans, s’élevait ici une ville raffinée, dont les impressionnants remparts, percés par la fameuse porte des Lions, témoignent toujours de la puissance. A quelques encablures de la Méditerranée, les ruines de Troie sont, certes, moins spectaculaires, mais elles ont gardé un caractère évocateur des combats qui sont censés s’être déroulés ici, et ont marqué tant d’étudiants élevés dans le culte d’Homère. Pour saisir l’apport essentiel de la civilisation grecque, les occasions sont légion. Ephèse est peut-être la première, avec sa grande rue rutilante de marbre sous le soleil, ouverte sur les gradins de son théâtre, et

la splendide façade de la bibliothèque de Celcus. Pergame, c’est la grandeur des dynasties hellénistiques, héritières d’Alexandre. Un impressionnant théâtre, ici aussi, installé sur une colline pentue, offre un panorama grandiose sur le paysage alentour. Et puis encore Aphrodisias et son stade, peut-être le plus beau du monde antique, Milet et ses philosophe et mathématiciens, Didyme et son temple colossal... Quand un Empire romain à bout de souffle est revivifié par le christianisme en pleine expansion, Constantinople s’apprête à briller de mille feux. Constantin en fait, pour un millénaire, le phare de l’empire byzantin. A l’ombre de Sainte-Sophie se multi-plient églises et couvents, petits bijoux couverts de fresques d’une fraîcheur étonnante. Loin de là, sur le plateau de Cappadoce, les moines initient dans leurs sanctuaires rupestres un art tout aussi émouvant. Cet élan, loin d’être brisé par la prise de pouvoir des Ottomans, trouve une sorte d’apogée dans Istanbul la somptueuse. Utilisant à merveille le site marin de la Corne d’Or, Sinan et ses confrères marquent la ville des flèches acérées des minarets de leurs mosquées, tandis que l’immense complexe palatial de Topkapi dérobe aux yeux indiscrets le raffinement des sultans.

Et un voyage...Le voyage de Clio est le plus complet qui se puisse concevoir en 14 jours pour vous emmener à la découverte du Centre et de l’Ouest du pays. Sont au programme Ankara, la capitale, et les merveilles de son musée archéologique, mais aussi les grands sites des côtes méridionales et occidentales, à travers des paysages méditerranéens de toute beauté, avant de terminer par un aperçu d’Istanbul. Profitant de ce que la Turquie ne cesse d’améliorer son offre hôtelière et son infrastructure routière, nous mettons tout en œuvre pour que le confort de votre hébergement et de vos transports soit à la hauteur de la compétence de votre conférencier, qui saura vous faire aimer ce pays, aidé en cela par la gentillesse et l’accueil souriant des 80 millions de Turcs.

Un périple sur les routes de la moitié occidentale de l’Asie Mineure constitue, à n’en pas douter, pour l’amateur d’archéologie, d’art et d’histoire, une des perspectives les plus excitantes qui soient. Au cœur de sites sublimes, il croisera à tout instant la Grèce, Rome en majesté et Byzance et priera avec les saints moines de Cappadoce dans le chatoiement de leurs grottes peintes, plongera son regard d’une colline verdoyante jusque dans les eaux turquoise de la Méditerranée, goûtera à l’atmosphère tranquille des joyaux de l’art ottoman. Car, d’une histoire millénaire, il reste un patrimoine véritablement exceptionnel par sa richesse et sa diversité.

La turquiE dE L’ouEst

Edirne

IstanbulCanakkale

Brousse Gordion

Sinope

Ankara

AvanosIzmir

AntalyaTermessos

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Grèce

Mer Méditerranée

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© muratart/iStock/Thinkstock

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La ligne de chemin de fer du Transsibérien, élevée au rang de mythe et prolongée par le Transmongolien, relie Moscou à Pékin via Oulan Bator. Clio vous invite à ce périple inoubliable à bord du train spécial “L’Or des Tsars”, construit naguère pour les dignitaires du régime soviétique.

Traversant sept fuseaux horaires, le Transsibérien se faufile entre coupoles colo-rées et yourtes de feutre, franchit les mon-tagnes par de sombres tunnels et les fleuves, larges comme des bras de mer, sur des ponts aux silhouettes aériennes.Vous passerez des tours du Kremlin de Moscou à celles de Kazan, la capitale du Tatarstan, dont l’atmosphère évoque l’Asie centrale, avec ses minarets mêlés aux bulbes des églises orthodoxes. C’est là que vous franchirez la Volga avant de vous enfoncer plus à l’est. Après Iekaterinbourg, marquée par le douloureux souvenir du dernier tsar, vous franchirez la frontière entre l’Europe et l’Asie. Devant vous, plus de deux mille kilomètres de cette plaine sibérienne qui fut le théâtre des aventures de Michel Strogoff...A chaque arrêt, même le plus court, c’est l’ef-fervescence, car le passage du Transsibérien reste, pour tous les hommes et femmes qui vivent sur son parcours, un événement.Les villes se succèdent : Novossibirsk, Krasnoïarsk, des fleuves légendaires sont franchis allègrement : l’Ob puis l’Ienis-sei. Encore une nuit et voici Irkoutsk, qui annonce les eaux cristallines du lac Baïkal, le plus profond du monde. Le temps de contourner ses rives sauvages, et il est temps déjà d’obliquer vers la Mongolie. En traver-sant la steppe désertique ourlée de hautes montagnes, on imagine les temps anciens où les hordes de Gengis Khan et de Koubilaï partaient à la conquête de l’Europe et de la Chine, soumettant les trois quarts de l’Asie à leur autorité.Après le désert de Gobi, c’est un autre monde qui s’offre au voyageur : la Chine et sa capi-tale Pékin, étonnant mélange de traditions pieusement respectées et de modernité en marche. La Cité impériale, les tombeaux des Ming, la Grande Muraille concluent en beauté le voyage.

Le kremlin de KazanUnique forteresse tatare subsistant en Russie, le kremlin de Kazan dresse ses longs remparts blancs ponctués de tours au cœur de la capitale du Tatarstan. Aux temps de l’empire turco-mongol de la Horde d’or et du khanat de Kazan, mosquées et minarets dessinaient sa silhouette. Après sa conquête en 1552 par Ivan le Terrible, une architecture typiquement russe s’y substitue, avec son cortège de cathédrales et de coupoles. Cet éclectisme architectural, rendu plus visible encore depuis la reconstruction de sa mosquée en 2005, pare le kremlin d’un exotisme unique sur les rives de la Volga. © javarman3/iS

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Le monastère de GangtechelenSon nom signifiant “la grande place de la joie complète, est à lui seul tout un programme. Construit en 1809, ce monastère de style tibétain est devenu le centre de la religion bouddhiste mongole et le plus grand monastère du pays. Les bâtiments semblent entièrement ordonnés autour de la spectaculaire statue, haute de plus de 25 mètres, de Megjid-Janraiseg, un bodhisattva voué à guider les hommes dans le chemin de la Vérité. Faite de cuivre recouvert d’or, vêtue d’un riche manteau de soie et de brocard parsemé de pierreries, elle a été inaugurée par le Dalaï Lama. © zwawol/iS

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NovossibirskSituée au cœur de la Sibérie, Novossibirsk doit son existence au Transsibérien. Le cours de l’Ob étant à cet endroit moins large, c’est là que la construction d’un pont ferroviaire fut entreprise. S’ensuivit en 1893 la naissance de cette ville dont l’essor crût au rythme du succès du train. Devenue la plus grande ville de Sibérie et la troisième ville de Russie, elle se distingue aussi par les riches collections de son Musée ethnographique et de son musée des Beaux-Arts, dont la section de peinture russe compte parmi les plus importantes de Russie.

Le lac BaïkalLa beauté légendaire du lac Baïkal lui a valu son surnom de “perle de la Sibérie”. Ce lac, aussi vaste que la Belgique, est la plus grande et la plus profonde réserve d’eau douce du monde. D’une pureté parfaite, son eau cristalline repose dans un cadre extraordinaire fait de montagnes, de villages aux maisons de bois, de hautes falaises et de forêts épaisses. Ses eaux et ses rives abritent aussi une faune et d’une flore exceptionnelles et nul ne s’étonne que les Bouriates, qui, les premiers, foulèrent son rivage, l’aient vénéré comme une mer sacrée. © sbelov/iS

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Le désert de GobiQuatrième du monde par sa superficie, le Gobi – “désert” en langue mongole – est le royaume des grands espaces par excel-lence. Sur près du tiers de la Mongolie et une partie de la Chine, il réunit d’imposants massifs rocheux et des plaines infinies, des dunes de sables et des vallées profondes. Il reste la terre d’élection des nomades qui n’ont jamais cessé de le sillonner et y plantent leurs yourtes où bon leur semble, en dignes héritiers des fiers guerriers qui se lancèrent jadis à la conquête du monde. © nonimatge/iS

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© D. Solovjov

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L’éclat de Saint-Pétersbourg, fondé au XVIIIe siècle, a presque fait oublier la région qui l’environne, où furent pourtant établies des siècles aupara-vant les premières cités de Russie, et où les paysages de forêts et de lacs, ponctués de bulbes colorés, ont inspiré au génial Pouchkine son exaltation de l’”Ame russe”. En associant à la visite de Saint-Pétersbourg la découverte de cet “Anneau d’argent” de palais, villes et couvents qui l’entourent, Clio vous invite à un nouveau regard sur l’his-toire et l’identité de la Russie.

La Russie médiévaleA Novgorod, le voyageur ouvre les pre-mières pages du grand livre de l’histoire russe. La première capitale y fut fondée au IXe siècle par le prince varègue Rjurik. Son architecture médiévale reflète la grandeur de celle qui fut longtemps la rivale poli-tique de Kiev et une prospère cité enrichie du commerce sur la Baltique. Sa voisine, Pskov, incarne la grande tradition ortho-doxe russe. C’est là qu’en 1242, les guer-riers d’Alexandre Nevski repoussèrent les assauts des chevaliers Teutoniques. L’art russe ne serait pas ce qu’il est sans la pro-duction d’icônes de l’école de Novgorod qui figure en bonne place parmi les tré-sors de la “Sainte Russie”.

La Russie de PouchkineNon loin de Pskov, Mikhaïlovskoïé et Trigorskoïé gardent le souvenir de Pouchkine qui y écrivit nombre de ses chefs-d’œuvre pendant ses années d’exil. Le monastère de Svyatogorsky où il repose est un lieu de pèlerinage pour les Russes qui le vénèrent tant qu’ils rebap-tisèrent “Pouchkine” la ville de Tsarkoie Selo, célèbre pour son éblouissant palais Catherine.

La Russie dans la tourmenteLa “Venise du Nord” n’offre pas seulement la richesse de ses palais et les extraordi-naires collections de ses musées. Les idées et les passions des Pouchkine, Tolstoï, Tourgueniev, Gogol ou Dostoïevsky qui firent sa gloire au XIXe siècle ont sans doute contribué aux événements dont elle fut le centre en 1917...

L’annEau d’argEnt

NovgorodBerceau du pouvoir russe et ville-musée de la Russie ancienne, Nov-gorod fut tout au long du Moyen Age l’une des cités les plus pros-pères et puissantes du Nord de l’Europe. Son kremlin, forteresse de brique rouge dominant le fleuve Volkhov, est le plus ancien de Russie. Sa cathédrale Sainte-Sophie, dont les bulbes dominent les quelque soixante églises de la ville, est marquée par l’influence du style architectural byzantin, tandis que l’église de la Transfiguration resplendit des fresques de Théophane le Grec. © Medvedkov/

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Le musée d’architecture de VitoslavlitsyCe musée de l’Architecture en bois est l’un des plus populaires de Russie. C’est toute la vie et les coutumes de l’ancienne Russie que l’on découvre en même temps que ces isbas, granges et églises, démontées puis remontées à l’identique, sans clou ni vis, et dont l’ameublement a aussi été reconstitué. Les plus anciens édifices, tels que l’impressionnante église de la Nativité, datent du XVIe siècle. L’église Nikolaï, datée quant à elle du XVIIe, a conservé son iconostase d’origine, orné d’une trentaine d’icônes. © Vitoslavlits

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La cathédrale de PskovPrincipal édifice de la ville et du kremlin de Pskov, la cathédrale de la Trinité fut fondée au XIIe siècle par Olga de Kiev, épouse du grand-duc Igor Ier. Reconstruite à quatre reprises au cours des siècles, elle est fameuse pour abriter l’icône de la Vierge Znamenska, vénérée dans toute la Russie sous le nom de Vierge de Pskov. C’est notamment ici qu’Alexandre Nevski, héros national russe, est venu prier pour sa victoire à la veille de la fameuse bataille du lac Peïpous contre les chevaliers teutoniques. © lelingrad1975/i

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Mikhailovskoie, village de PouchkineAlexandre Pouchkine, génie légendaire de la littérature russe, consi-dérait cette propriété familiale comme sa demeure spirituelle. C’est là que sa “niania” Ariadna Rodionovna a bercé son enfance et l’a abreuvé des récits populaires. Lors de son second exil de 1824 à 1826, il y trouva la renaissance spirituelle et l’inspiration pour poursuivre la rédaction d’Eugène Onéguine et mettre en chantier celle de Boris Godounov. C’est en ces lieux que se forgèrent une écriture et une langue qui échappent au classicisme pour traduire en profondeur l’identité russe. © Lorras is

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© VitalyEdush/iStock/Thinkstock

Pour visiter SAINT-PÉTERSBOURG ET L’ANNEAU D’ARGENT

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Depuis la fin du XIXe siècle, le service mari-time de l’Express côtier relie le sud et le nord de la Norvège en cabotant de ports en ports. Les Norvégiens ont une prédilection pour cette ligne historique qui offre le moyen le plus agréable de découvrir depuis la mer les merveilles naturelles de leur pays. Nous vous invitons à les rejoindre, accoudés au bastin-gage d’un navire moderne et confortable, pour vous laisser envoûter par les soleils de minuit.

Un perpétuel éblouissementDéchiquetée par des dizaines de fjords qui sont autant de bras de mer, montagne qui plonge dans les eaux par des à-pics impressionnants, la côte norvégienne est une des plus specta-culaires d’Europe. De Bergen, mettant le cap plein nord, le bateau s’engage bientôt dans le Geiranger fjord, sans conteste le plus beau, avec ses énormes parois rocheuses d’où se préci-pitent de magnifiques cascades. Trondheim, ville de fondation ancienne, est dominée par une des plus belles cathédrales du pays. Après un moment d’émotion, en passant le cercle polaire arctique, on se dirige vers la longue muraille dentelée des Lofoten, archipel qui constitue en lui-même un monde étrange, baigné d’une lumière surréaliste. Plus au nord encore, au milieu de ses montagnes aux neiges éternelles, voici Tromsö et sa lumineuse cathédrale arc-tique, chef-d’œuvre d’architecture moderne. La ville est la porte du Grand Nord, que l’on atteint au mythique cap Nord dominant de plus de trois cents mètres l’océan glacial Arctique. Quelques encablures plus loin, fin du trajet à Kirkenes, à un jet de pierre de la frontière russe.

La vie à bordA bord, votre conférencier Clio présentera les visites de chaque escale et vous contera les épopées des grands explorateurs norvégiens à la conquête du pôle. Le confort des cabines, la qualité des installations, l’agrément des espaces communs et les repas gastronomiques font partie des plaisirs du voyage et feraient presque oublier que votre bateau est aussi un cargo ! Pourtant il emporte encore dans ses cales des denrées alimentaires, des meubles ou des machines-outils pour ravitailler les petits ports qui jalonnent son périple. Observer les manœuvres d’accostage, le travail des matelots et des dockers et la circulation des marchan-dises parfois aussi inattendues que pittoresques est un autre des charmes du voyage...

Les îles LofotenL’archipel des Lofoten est sans doute le plus célèbre et le plus spectaculaire de Norvège. Une muraille de 100 km d’à-pics déchiquetés et sombres paraît jaillir des eaux. La première impression vue du large est de verticalité, avec des sommets en dent de scie dont la neige éternelle étincelle au soleil ou éclaire la nuit. De plus près, on voit, à leurs pieds, de charmants petits ports aux cabanes sur pilotis colorées, devant lesquelles se balancent doucement les mats des embarcations qui vont toujours pêcher la morue, ressource principale des Lofoten. © Isantilli

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Le fjord de GeirangerS’il ne fallait pénétrer en bateau que dans un seul des dizaines de fjords qui découpent la côte norvégienne, ce serait dans celui de Geiranger. C’est un des plus étroits et des plus saisissants du pays. Le bateau y croise au pied d’une énorme paroi rocheuse d’où se précipitent de magnifiques cascades aux noms sym-boliques (“Les Sept Sœurs”, “Le Voile de la mariée”). Une excursion terrestre complète admirablement ces vues marines, offrant un regard d’aigle sur les eaux bleues des centaines de mètres en contrebas. © olegmj/iS

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Le glacier de SvartisenDeuxième plus grand glacier de Norvège dans ce pays qui en compte tant (369 km²), le Svartisen domine les fjords de sa masse colossale. Lorsque le temps est couvert, la glace prend une teinte argent alors que lorsqu’il fait beau, elle offre de nombreuses nuances de bleu. Bien qu’il soit le glacier le plus bas du continent européen avant la dernière période de glaciation, le Svartisen abrite plusieurs montagnes de plus de 1 500 mètres d’altitude, qui lui font un cadre digne de sa majesté. © j-wildman/iS

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Le cap NordLe cap Nord reste un lieu mythique pour tous ceux qui ont la passion du voyage dans le sang. Certains viennent du bout du monde pour découvrir ce rocher noir, royaume des oiseaux de mer, où s’achèvent les rêves des voyageurs du Nord. L’arrivée par la mer est naturellement la plus impressionnante quand on approche de cette plate-forme qui domine l’océan glacial Arctique de plus de 300 mètres. C’est un marin anglais, Richard Chancellor qui, en 1553, baptisa ce lieu alors désolé mais où, aujourd’hui, se presse la foule. © cookelm

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La norvègE En CroisièrE

Pour visiter LA NORVÈGELa Norvège en croisière à bord de l’Express côtierNO 90 - 7 jours • à partir de 3 880 €14 au 20/05/18 avec Gabriel Ehrhardt17 au 23/07/18 avec Gabriel Ehrhardt

EstonieMer Baltique

Mer du Nord

Finlande

Norvège

Stockholm Helsinki

Alesund

MoldeTrondheim

Rorvik

Ornes

StamsundBodo

Svolvaer Tromso

Hammerfest

Cap NordHonningsvag

Kirkenes

Bergen

Oslo

Suède

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Pour plus d'informations : 01 53 68 82 82 - [email protected] - www.clio.fr 17

La situation de la Sicile en Méditerranée en a fait un aimant pour tous les peuples alentour qui lui ont légué, des Grecs aux Bourbons, en passant les Arabes et les Normands, un patrimoine d’une éton-nante diversité.

L’essentiel en 7 joursCe voyage permet d’évoquer la domina-tion grecque durant l’Antiquité : à Ségeste qui offre un des plus beaux temples doriques qui soient ; sur la terrasse des temples d’Agrigente, dominée par la sil-houette intacte du temple de la Concorde ; à Syracuse, au bord de la fontaine d’Aré-thuse. La prospérité romaine sera illustrée par les mosaïques de la villa du Casale à Piazza Armerina, la Sicile byzantine et l’épopée des Normands par la splendeur du cloître de l’église de Monreale et la chapelle palatine de Palerme ou la cathédrale de Cefalu. Enfin la riante Palerme du Guépard et le baroque exubérant de Noto serons pour vous le visage de la Sicile des XVIIe et XVIIIe siècle.

Une grande découverte en 11 joursNotre circuit en 11 jours ajoute à ce tour complet une extension qui permet une exploration de la pointe nord est. Vous visi-terez l’étrange villa Palagonia de Bagheria et Messine, belle cité du XVIIe, qui abrite notamment en son musée national de Sicile des chefs-d’œuvre d’Antonello de Messine. Enfin vous pourrez admirer les merveilles naturelles de la Sicile volcanique. Vous approcherez le cratère du mythique Etna par son flanc sud, en une randonnée mémorable mais facile et vous explorerez l’île de Lipari dans l’archipel des îles Eoliennes.

Monreale et le palais des NormandsA huit kilomètres de Palerme, sur les flancs du mont Caputo, le roi normand Guillaume II fit construire en un temps record l’imposante basilique de Monreale. Si l’extérieur est décoré de superbes motifs arabo-normands, l’intérieur abrite plus de 6 000 m² de mosaïques à fond d’or réalisées par les meilleurs maîtres vénitiens et siciliens entre le XIIe et le XIIIe siècle. Le cloître, aux fines colonnes gémi-nées et aux incrustations de mosaïques polychromes d’inspiration orientale, figure parmi les merveilles de l’art roman. © efesenko/iS

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Piazza ArmerinaLa villa romaine du Casale , près de Piazza Armerina, est une somptueuse villa datant de l’Antiquité tardive (IVe siècle) composée d’une trentaine de pièces groupées autour d’un vaste péristyle et d’un complexe thermal. Elle conserve environ 3 500 m² de pavements réalisés par des mosaïstes venant d’Afrique du Nord. Les mosaïques, parmi lesquelles la célèbre scène des Jeunes Filles en bikini, ne cessent de nous surprendre tant par l’incroyable diversité des tons et des sujets traités que par leur excellent état de conservation. © Yann Forg

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SégesteA l’extrémité ouest de la Sicile se trouvent les vestiges du théâtre et du temple de Ségeste, bâtis aux IIIe et Ve siècles avant notre ère sur les pentes du mont Barbaro. La cité était alors la capitale des Elymes dont le territoire était convoité par ses puissants voisins carthaginois et par les Grecs de Sélinonte. Du temple subsistent les colonnes – non cannelées – du péristyle, proches du matériau brut extrait de la montagne voisine. Elles se dressent aujourd’hui solitaires, dans un paysage grandiose, pour rappeler aux visiteurs l’ancienne puissance des Elymes. © Zoonar R

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SyracuseFondé en 733-734 avant notre ère par les Grecs sur une île nommée Ortygie, la cité s’étend très vite sur le continent dont le nouveau quartier prend le nom de Neapolis. Dans l’une et l’autre, les vestiges antiques sont exceptionnels. Amphithéâtre, théâtre grec, latomies du paradis à Neapolis. Dans l’île originelle, les vestiges du temple d’Apollon servent de décor au marché de la ville, les colonnes du temples d’Athéna soutiennent la cathédrale d’origine byzantine et la mythique fontaine d’Aréthuse a trouvé sa place dans les fortifications de Charles V d’Anjou. © Andreas Z

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NotoAu sud-est de la Sicile, Noto, cité emblématique du baroque sicilien tardif, fait partie depuis 2002 du patrimoine mondial de l’huma-nité. Après le séisme de 1693, la ville fut entièrement reconstruite à 10 km de son ancien emplacement. L’ensemble, bâti avec le beau calcaire doré typique de la région, présente une harmonie et un charme exceptionnels. Le long des rues tracées selon un plan géométrique – dont la principale est le célèbre Corso Vittorio Emanuele – s’élèvent églises, palais et monuments baroques d’une grande élégance. © dalib0r/iS

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Pour visiter LA SICILE

Trésors de SicilePalerme, Agrigente, Syracuse, TaormineIT 61 - 7 jours • à partir de 1 910 €15 au 21/04/1821 au 27/10/18

Sicile archéologique et baroqueIT 62 - 12 jours • à partir de 2 970 €29/05 au 9/06/1811 au 22/09/18

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Mer tyrrhénienne

Merionienne

Mer Méditerranée

Messine

Raguse

Lipari

Palerme

Etna

IlesEoliennes

Taormine

Catane

SyracuseNoto

Cefalù

PiazzaArmerina

Agrigente

Sélinonte

SégesteMonréale

MilazzoBagheria

La siCiLE

Avec Cinzia JorisArchéologue et Docteur en histoire

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Notre voyage à travers la Castille est un ren-dez-vous avec la terre qui fut le berceau de l’Espagne actuelle. Vous découvrirez le patri-moine méconnu de ses capitales successives avec, en point d’orgue, les grands musées de Madrid.

La vieille CastilleDès le Moyen Age, la Castille, à l’origine de la Reconquête, est la plus riche province d’Espagne. Elle doit sa fortune aux troupeaux de moutons de la confrérie de la “Mesta”, puissante corporation d’artisans lainiers qui exporte un drap réputé vers les grandes foires européennes. Burgos, capitale jusqu’en 1492, est située sur le chemin de Saint Jacques et développe ses activités commerciales grâce à sa proximité des ports de Cantabrique et du Pays basque, tandis que Ségovie et Tolède font le lien avec ceux de l’Andalousie. Cette pros-périté permet à ces villes de se doter d’un patri-moine remarquable et déjà la Castille est fière de son université de Salamanque qui est une des plus réputées d’Europe. En 1492, la conquête de Grenade, l’avènement d’Isabelle la Catholique, et le succès de l’expédition de Colomb ouvrent un nouveau chapitre de l’Histoire du royaume. L’immense richesse venue des Amériques entraîne la construction d’églises, monastères, demeures et palais construits dans un nouveau style dit “isabélin” ou “plateresque”. Les artistes castillans rejoignent ainsi le mouvement de la Renaissance à laquelle l’Espagne était restée étrangère et inventent un foisonnement orne-mental jubilatoire qui fait écho à l’abondance nouvelle.

Le Siècle d’orC’est lorsque Philippe II quitte Tolède et fait de Madrid sa capitale , en 1562, que s’ouvre le Siècle d’or espagnol. Madrid, petite cité sans passé, est une page vierge où Philippe II veut imprimer la double marque de la Nouvelle Espagne, toute puissante et très catholique : en témoigne l’aus-tère et grandiose Escorial, à la fois monastère, palais et nécropole des Habsbourg où il accu-mule les chefs-d’œuvre des peintres vénitiens et flamands, alors même qu’il est en train d’écraser dans le sang la révolte des Pays-Bas...Désormais la langue castillane se répand dans la majeure partie de l’Espagne, portée au-delà des frontières par les chefs-d’œuvre universels de Cervantès, Lope de Véga ou Gongora, tandis que le génie du Greco s’épanouit à Tolède et celui de Vélasquez à Madrid. Et quand l’étoile du royaume pâlira Goya reprendra le flambeau pour en dépeindre magistralement le déclin.

Le musée de Sculptures polychromes de ValladolidLe Musée national de Sculpture de Valladolid présente une étonnante collection d’œuvres religieuses en bois polychrome réalisées entre le XIIIe et le XVIIIe siècle. On est frappé par le réalisme expressionniste de ces chefs-d’œuvre emblématiques du dolorisme espagnol. Christ, vierges, saints, martyrs, groupes de pénitents aux visages tourmentés, aux plaies ouvertes et aux attitudes souffrantes sont mis en scène par les sculpteurs géniaux que furent Alonso Berruguete ou Gregorio Fernadez. Ici, le sang et les larmes coulent à flot et on frémit au spectacle des clous et des épines acérés qui s’enfoncent dans les chairs meurtries...

© Rubén Ojeda

L’Ermitage de San Antonio de la FloridaAujourd’hui musée, l’Ermitage de San Antonio de la Florida, construit sous le règne de Charles IV, fut entièrement décoré de fresques par Goya et constitue l’un de ses chefs-d’œuvre. Disposés autour de la coupole entourée d’une balustrade, sous un ciel bleu éblouissant, majos et majas de Madrid assistent, surpris, amusés, ou indifférents, à un miracle de saint Antoine de Padoue. Penchés au balcon ou se bousculant pour mieux voir le spectacle, ils semblent veiller sur le tombeau du peintre qui y repose depuis 1919.

Le Greco à TolèdeNé en Crète en 1541, Doménikos Theotokópoulos, dit “El Greco” s’établit définitivement à Tolède en 1577 après une longue pérégrination qui l’amena à Venise et Rome puis à Madrid. Le peintre laissa à Tolède des œuvres d’une étonnante modernité qui auront une grande influence sur les avant-gardes du XXe siècle. C’est in situ qu’on peut le mieux les apprécier. Nous pourrons admirer à loisir à Santo Tomè le monumental Enterre-ment du comte d’Orgaz, et, à la cathédrale, le fameux Expolio ou Partage de la tunique du Christ, à la composition si novatrice.

La cathédrale de SalamanqueSalamanque présente la particularité d’avoir deux cathédrales, élevées côte à côte à quatre siècles de distance. La Catedral Nueva, bâtie à partir de 1513, marie avec finesse gothique, Renaissance et baroque. La Catedral Vieja, élevée au XIIe siècle, survécut miraculeusement à la construction de son imposante voisine. Avec sa belle tour lanterne, la “tour du coq”, elle est l’un des plus beaux exemples de cathédrale romane de la région. A l’intérieur, le retable majeur, peint par Nicolás Florentino et son atelier, frappe par ses dimensions monumentales et sa richesse. © bluejayphoto

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Madrid

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Valladolid

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© Sean Pavone/iStock/Thinkstock

La CastiLLE

Pour visiter LA CASTILLE

Madrid et TolèdeAvec l’exposition Sorolla et la mode

ES 100 - 4 joursA partir de 1 345 €3 au 6/05/18 avec Audrey Liénard

Grand circuit en CastilleSégovie, Burgos, Palencia, Valladolid, Avila Salamanque, l’Escorial, Tolède, Madrid

ES 31 - 11 jours • à partir de 2 295 €9 au 19/05/18 avec Elise Duchemin12 au 22/09/18 avec Elise Duchemin

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l’actualité culturelle

Les maîtres des écoles du NordAvec les expositions Van Gogh et le Japon au musée Van Gogh,Haute société au Rijksmuseum et Maîtres hollandais à l’Hermitage d’AmsterdamHO 100 - 4 jours • 24 au 27/05/18 avec Giulia Franceschini, à partir de 1 395 €La visite des musées d’Amsterdam, Haarlem, La Haye et Rotterdam offre un tour d’horizon complet de la peinture hollandaise dans son écrin d’origine. Elle fut appréciée jusqu’à la cour de Russie, comme le rappelle l’exposition proposée par l’Hermitage. Le musée Van Gogh met cette année en lumière ce que l’inspiration du peintre doit au Japon, tandis que le Rijksmuseum rassemble trente cinq portraits grandeur nature, réalisés par les plus grands peintres, de Cranach à Monet. En vedette : deux portraits de mariage peints par Rembrandt qui seront exposés pour la première fois.

Giverny : aux sources de l’impressionnismeA l’occasion de l’exposition Japonismes/Impressionnismesau musée des impressionnistes

FR 107 - 1 jour • 13/04/18 • 15/06/18 • avec Audrey Liénard • à partir de 185 €L’ouverture commerciale et diplomatique du Japon en 1868 révéla aux artistes occidentaux des formes artistiques radicalement différentes de celles qui leur étaient enseignées depuis des siècles. Sensibles au raffi nement d’un art qui répondait à leurs aspirations, les peintres impressionnistes et postimpressionnistes virent cet apport comme une ouverture à une véritable révolution esthétique. C’est ce qu’illustre cette exposition à travers près de 120 tableaux et estampes, de Monet à Bonnard.

Lille et le Louvre-LensAvec les expositions Millet au Palais des Beaux-Arts de Lille etMusiques ! Echos de l’Antiquité au Louvre-LensFR 100 - 1 jour • 13/01/18 avec Audrey Liénard, à partir de 250 €© Iwan Baan

Grandes expositions à LondresAvec les expositions Bacon, Freud et Les impressionnistes à Londres à la Tate Britain,Picasso 1932 : amour, renommée, tragédie à la Tate Modern etMurillo. Les autoportraits à la National GalleryGB 100 - 3 jours • 6 au 8/04/18 avec Charlotte de Malet, à partir de 1 095 €

Les grands musées du NordAvec l’exposition L’Empire des Roses, chefs-d’œuvre de l’art persandu XIXe siècle au musée du Louvre-LensFR 73 - 2 jours • 8 au 9/06/18 avec Audrey Liénard, à partir de 550 €Cette escapade vous permettra de visiter le musée des Beaux-Arts de Lille, le LAM de Villeneuve d’Ascq et la villa Cavrois de Mallet Stevens avant de découvrir le Louvre-Lens et l’exposition consacrée aux trésors de la dynastie persane des Qadjars dans une remarquable scénographie de Christian Lacroix.

Trésors de Nancy et MetzAvec l’exposition Couples modernes au Centre Pompidou-MetzFR 71 - 3 jours • 8 au 10/06/18 avec Charlotte de Malet, prix disponible le 15 décembreNancy fut à son apogée sous Stanislas Leckzinky au XVIIIe siècle et devint la capitale des arts décoratifs au début du XXe. De la place Stanislas à la villa Majorelle vous admirerez la grâce d’une ville tout en courbes où les tourbillons du baroque polonais le disputent aux volutes de l’Art nouveau. Metz, quant à elle, joue au grand écart entre les architectures médiévales de sa cathédrale et les audaces artistiques du Centre Pompidou dont l’exposition Couples modernes nous parle de Picasso et Dora Maar, des Delaunay ou de Man Ray et Lee Miller… © Roland Halbe

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Ecrivain et critique d'art. Professeurd'histoire de l'art à l'université.

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TurinAvec Le Barbier de Séville au Teatro RegioDu 22 au 25 mars 2018, à partir de 1 575 €

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