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HORIZONSPage 4Page 4
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCEMAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6740 DU MERCREDI 06 AVRIL 2016 PRIX : 100 UM
Tagant :
Le ministre de l'Intérieur appelle les
autorités administratives à se rapprocher des
citoyens
Tidjikja
Des progrès
notoires dans
la lutte contre
le charançon
rouge
Remise de nouveaux bateaux pour les
capitaines des côtes à Nouadhibou
Le ministre des Pêches et de
l'Economie maritimes, M.
Nany Ould Chrougha, a su-
pervisé, hier soir à Nouadhibou, la
remise de nouveaux bateaux pour
les capitaines des côtes.
La remise de onze nouveaux ba-
teaux s'inscrit dans le cadre du pro-
jet de construction et d'exploitation
de 100 bateaux pour la pêche côtière
répondant aux normes de sécurité.
Ils sont équipés des moyens néces-
saires permettant de mener conve-
nablement les opérations de pêche.
Ce projet s'inscrit dans le cadre des
efforts déployés par les pouvoirs pu-
blics pour lutter contre le chômage
et élever le niveau de vie des ci-
toyens, mais aussi pour protéger les
ressources halieutiques et intégrer le
secteur dans le circuit économique
grâce à des bateaux de pêche natio-
naux et des équipes professionnelles
mauritaniennes. page 3
Inauguration d’écoles et d’un centre de Santé
au Brakna et au Tagant
Le directeur général de l'Agence Nationale "Tadamoun"
pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage et la
Pauvreté et pour l'Insertion, Me Hamdi Ould Mahjoub a
supervisé, hier, une cérémonie d'inauguration d'une école
complète dans le village de Likraa, relevant de la mou-
ghataa de Maghtaa Lahjar, au Brakna.
Auparavant, le directeur général de Tadamoun avait su-
pervisé, lundi, au village de Tembreihem relevant de la
commune de Boubacar Ben Amer l'inauguration d'un
centre de Santé réalisé par l'Agence.
Me Hamdi Ould Mahjoub, a également inauguré deux
écoles complètes à El Mechroue et à Lekhdeyme rele-
vant de Tamourt Naaj et trois salles de classes dans le
village de Grav Ennamous. page 5
Clôture de la conférence sur
"la liberté de la presse dans le
monde arabe et en Afrique"
Les travaux de la conférence internationale sur "la liberté de la presse dans
le monde arabe et en Afrique, la Mauritanie comme exemple" ont été clô-
turés, hier soir, à Nouakchott.
Organisée par le Syndicat des Journalistes Mauritaniens (SJM), la confé-
rence a connu la participation des présidents et des représentants des syn-
dicats de la presse arabe, africaine, et celle des unions de la presse
internationale et continentale.
La conférence a donné lieu à l'idée de création d'un regroupement des jour-
nalistes du Sahel, censé être un cadre à même de contribuer à l'orientation
et à la sensibilisation en vue de favoriser un climat propice à la réalisation
du développement auquel aspire les peuples et à la propagation de la culture
de la paix dans la sous région. page 3
Formation sur "Le Projet d'Appui
à l'Etat de droit"
L'Ecole Nationale d'Administration, du Journalisme et de la Magistrature
(ENAJM), a organisé, hier matin à Nouakchott, un atelier de formation des
formateurs dans les sections des Finances, de la Communication et des
Langues. Cette rencontre rentre dans le cadre de la série de formations qui
sont organisées par l'école, en collaboration avec la coopération "du Projet
d'Appui à l'Etat de droit" financé par l'Union Européenne (UE). page 5
Jeunesse
Le rôle du bénévolat dans l'enracinement
des valeurs citoyennes P4
HORIZONSRemise de nouveaux bateaux pour les
capitaines des côtes à Nouadhibou
Clôture de la conférence sur
"la liberté de la presse dans le
monde arabe et en Afrique"
Inauguration d’écoles et d’un centre de Santé
au Brakna et au Tagant
Formation sur "Le Projet d'Appui
à l'Etat de droit"
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION
ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly
RÉDACTEUR EN CHEF : Baba Dianfa Traoré
RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou
TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE
HORIZONS
Page 2HORIZONS N° 6740 DU MERCREDI 06 AVRIL 2016
DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE
MAURITANIENNE D’INFORMATION: Sidi Mohamed Ould Bouna
- Assurez-vous que vos employeurs vous déclarent à
la CNSS
- Employeurs, s’acquitter de ses cotisations est un acte
civique
- Assurez-vous que vos pièces d’Etat Civil sont issues
de l’enrôlement actuel des populations
LA CNSS AU SERVICE
DES ASSURES SOCIAUX
REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE
République Islamique de Mauritanie
Nom de l'Autorité contractante:
Ministère de l'Agriculture/SONADER
Adresse: MA: Tél: 45257475
AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE
Numéro de la OP : 02-CPMP-SR-SONADER-MA-2015
Date de publication de la MI et OP : 06/05/2015-09/06/2015
Dénomination du marché: recrutement d'un consultant pour la mission de
Contrôle des travaux de réhabilitation du périmètre irrigué et des endi-
guements du Casier Pilote de Boghé. Nombre d'offres reçues: 03
Date d'ouverture des offres financières: 11/01/2015
Nom et adresse de l'attributaire provisoire: Grpt EWI MAROC/ AC3E/
AFRECOM, adresse: 11bis, Rue Demnate, 10010 Rabat-Maroc, Tél:
+212(0)537701630, E¬mail: [email protected];22245251894-
Montant de l'offre retenue provisoirement: 106 394 000 HT et HTVA
Délai d'exécution de : seize (16) mois
La publication du présent avis est effectuée en application des Articles 41
et 42 du Code des Marchés publics. Elle ouvre le recours auprès de la
Commission de Règlement des Différends de l'Autorité de Régulation
des Marchés publics, en vertu de l'Article 53 dudit Code.
L'Autorité contractante doit procéder à la publication de cet avis, immé-
diatement après l'approbation de l'attribution.
Nktt, le 01/04/2016.
La PRMP/CPMP/SRYacoub Ould HAIBELTY
REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE
République Islamique de Mauritanie
Nom de l'Autorité contractante:
Ministère de l'Agriculture/SONADER
Adresse: MA: Tél: 45257475
AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE
Numéro de la DP : 03-CPMP-SR-SONADER-MA-2015
Date de publication de la MI et DP : 06/05/2015-09/06/2015
Dénomination du marché: recrutement d'un consultant pour la mission de
Contrôle des travaux de Réhabilitation des PlV au Trarza (330 ha), et les tra-
vaux de Faucardage/ curage des marigots Sokam (17 km) et Bourguiba (3
km).
Nombre d'offres reçues: 05
Date d'ouverture des offres financières: 11/01/2015
Nom et adresse de l'attributaire provisoire: Grpt EWI MAROC/ AC3E/
AFRECOM, adresse: 11bis, Rue Demnate, 10010 Rabat-Maroc, Tél:
+212(0)537701630, E¬mail: [email protected];22245251894-
Montant de l'offre retenue provisoirement: 123098000 HT et HTVA
Délai d'exécution de : douze (12) mois
La publication du présent avis est effectuée en application des Articles 41
et 42 du Code des Marchés publics. Elle ouvre le recours auprès de la Com-
mission de Règlement des Différends de l'Autorité de Régulation des Mar-
chés publics, en vertu de l'Article 53 dudit Code.
L'Autorité contractante doit procéder à la publication de cet avis, immédia-
tement après l'approbation de l'attribution.
Nktt, le 28/03/2016.
La PRMP/CPMP/SRYacoub Ould HAIBELTY
Page 3HORIZONS N° 6740 DU MERCREDI 06 AVRIL 2016
ACTUALITE
Remise de nouveaux bateaux pour les
capitaines des côtes à Nouadhibou
Le ministre des Pêches et de l'Eco-
nomie maritimes, M. Nany Ould
Chrougha, a supervisé, hier soir à
Nouadhibou, la remise de nou-
veaux bateaux pour les capitaines
des côtes.
La remise de onze nouveaux ba-
teaux s'inscrit dans le cadre du
projet de construction et d'exploi-
tation de 100 bateaux pour la
pêche côtière répondant aux
normes de sécurité. Ils sont équi-
pés des moyens nécessaires per-
mettant de mener convenablement
les opérations de pêche.
Ce projet s'inscrit dans le cadre des
efforts déployés par les pouvoirs
publics pour lutter contre le chô-
mage et élever le niveau de vie des
citoyens, mais aussi pour protéger
les ressources halieutiques et inté-
grer le secteur dans le circuit éco-
nomique grâce à des bateaux de
pêche nationaux et des équipes
professionnelles mauritaniennes.
Le ministre a indiqué, à cette oc-
casion, que le développement de la
pêche côtière est l'une des priori-
tés de la stratégie sectorielle, eu
égard au rôle que joue cette pêche
dans la protection des ressources
halieutiques, le renforcement de
l'intégration du secteur dans le cir-
cuit économique et de la position
stratégique de la pêche côtière.
Il a souligné que le gouvernement
a œuvré, depuis 2012, sur instruc-
tion du Président de la République,
Monsieur Mohamed Ould Abdel
Aziz, pour la réalisation d'un pro-
jet ambitieux destiné à construire
des vedettes pour la pêche côtière
répondant aux spécificités de nos
eaux territoriales et aux normes de
sécurité et de confort.
Auparavant, le directeur général de
la Société Mauritanienne de
Construction Navale, M. Dieng
Amadou Boubou Farba, avait pro-
noncé un mot dans lequel il a indi-
qué que cette remise de bateaux, la
seconde du genre, s'inscrit dans le
cadre des efforts déployés par les
hautes autorités du pays pour dé-
velopper la pêche côtière en ren-
dant disponibles des moyens de
pêches nationaux et des équipages
professionnels.
De son côté, le directeur régional
de la Caisse Nationale des Dépôts
et de Développement, M. Jemal
Ould Moulaye Ely, a indiqué que
le choix des capitaines bénéfi-
ciaires a été opéré suivant les cri-
tères de transparence, sous la
supervision des autorités adminis-
tratives et en présence des repré-
sentants des syndicats concernés.
Le président de la section de la
pêche artisanale à Nouadhibou et
celui des capitaines des côtes,
MM. Sid'Ahmed Ould Abeid et
Aida Ould Bamba, se sont, pour
leur part, félicités de la remise de
ces bateaux qui constitue, ont-ils
dit, une preuve éloquente de l'inté-
rêt qu'accordent les hautes autori-
tés du pays au secteur.
La cérémonie de remise s'est dé-
roulée en présence de la secrétaire
général du ministère des Pêches et
de l'Economie maritime, du wali
de Dakhlet Nouadhibou, du secré-
taire général de la Zone franche et
des chefs des services régionaux
Par ailleurs, le ministre des Pêches
et de l'Economie maritime a effec-
tué, hier, une série de visites d'in-
formation et de prise de contact
dans la capitale économique,
Nouadhibou.
Il s'est rendu en premier dans cer-
taines structures de traitement de
poissons qui sont en cours de réa-
lisation, notamment l'usine Africa
pélagique, qui couvre une superfi-
cie de 2400 m2 et dont les travaux
seront achevés au bout de trois
mois. En termes de lutte contre le
chômage, l'usine va créer plus de
300 occasions d'emploi.
Le ministre a, ensuite, constaté les
travaux de construction de l'usine
SOMACIR Africo II pour le trai-
tement et la transformation des
poissons.
Bâtie sur une superficie de 20.000
m2, l'usine a nécessité un finance-
ment de 5 millions euros et va
créer 500 opportunités d'emploi.
La troisième étape de la visite du
ministre était le chantier du com-
plexe sino-mauritanien de trans-
formation des poissons dont le
financement est de l'ordre de 6
millions de dollars et s'étend sur
une superficie de 7800 m2.
Sur place, le ministre a suivi des
explications sur le rôle attendu du
complexe dans le développement
des ressources halieutiques et l'ab-
sorption de la main d’œuvre local.
Le ministre a, également, visité
l'Office national d'inspection sani-
taire des produits des pêches et de
la pisciculture où il a été édifié sur
le rôle de l'établissement dans la
préservation des produits des
pêches et la création d'un environ-
nement sanitaire leur garantissant
l'exportation, suivant les normes
internationales en la matière.
Le ministre a, enfin, constaté les
travaux de rénovation des locaux
de la direction maritime.
Au cours de ces visites, le ministre
était accompagné, par la secrétaire
générale du ministère des Pêches
et de l'Economie maritime et du
wali de Dakhlet-Nouadhibou.
Clôture de la conférence sur
"la liberté de la presse dans le
monde arabe et en Afrique"
Les travaux de la conférence inter-
nationale sur "la liberté de la presse
dans le monde arabe et en Afrique,
la Mauritanie comme exemple" ont
été clôturés, hier soir, à Nouakchott.
Organisée par le Syndicat des Jour-
nalistes Mauritaniens (SJM), la
conférence a connu la participation
des présidents et des représentants
des syndicats de la presse arabe,
africaine, et celle des unions de la
presse internationale et continentale.
La conférence a donné lieu à l'idée
de création d'un regroupement des
journalistes du Sahel, censé être un
cadre à même de contribuer à
l'orientation et à la sensibilisation en
vue de favoriser un climat propice à
la réalisation du développement au-
quel aspire les peuples et à la propa-
gation de la culture de la paix dans
la sous région.
Ce regroupement, composé de jour-
nalistes du Burkina Faso, du Niger,
du Mali, de la Mauritanie et du
Tchad, fonctionne suivant le méca-
nisme de la présidence tournante.
M. Cheikh Ould Bouasriya, secré-
taire général du ministère des Rela-
tions avec le Parlement et de la
Société civile, a souligné, dans le
mot qu'il a prononcé pour la cir-
constance, que les discussions et re-
commandations du congrès de
Nouakchott seront prises en compte
par les autorités.
Il a précisé que ces conclusions per-
mettront de parachever l'arsenal ju-
ridique régissant les libertés de la
presse, d'en professionnaliser la pra-
tique, d'éviter le flou et l'imprécision
et de réguler le produit du secteur de
manière à assurer le respect de la
déontologie de la profession et à ré-
pondre aux besoins des usagers.
La Mauritanie, poursuit-il, tradui-
sant la volonté du Président de la
République, Monsieur Mohamed
Ould Abdel Aziz, est devenue effec-
tivement un modèle arabe et afri-
cain, voire international, de
consécration de la démocratie et de
libération des énergies créatrices de
la presse.
Le secrétaire général a conclu que la
position de leader de la Mauritanie
n'est pas le fruit du hasard mais le
résultat d'un effort participatif enca-
dré par l'Etat et auquel ont contribué
les acteurs médiatiques, chacun à
partir de la position qu'il occupe.
C'est ainsi que les pouvoirs publics
ont aménagé un espace propre à fa-
voriser l'exercice des libertés, le res-
pect des droits de l'Homme et édifié
les fondements de la dignité hu-
maine dans le cadre d'une approche
de développement bien étudiée qui
préserve les constantes de la nation
et accompagne l'évolution de la mo-
dernité.
Les travaux ont été couronnés par la
lecture du rapport final qui a insisté
sur la nécessité de renforcer la cohé-
sion entre toutes les structures de
presse dans la région et dans le
monde et d'œuvrer inlassablement
pour la rendre plus rationnelle et
plus responsable au plan profession-
nel et déontologique comme le com-
mandent les usages et les chartes.
Ils ont souligné l'importance de l'ac-
tion commune et concertée entre les
différentes composantes de la presse
arabe et africaine et l'intérêt de la
coopération entre elles pour relever
les défis.
Les congressistes ont, à la fin de
leurs travaux, formulé des recom-
mandations, notamment l’adoption
de lois garantissant l'accès des jour-
nalistes africains et arabe à l'infor-
mation et la protection de leurs
sources; l'abrogation des lois péna-
lisant les journalistes; l'annulation
des mesures de saisie définitive et
toutes les formes de contrôle à
priori; l'appui des unions et syndi-
cats et la création d'un Observatoire
spécial des titres de la presse dans le
monde arabe et en Afrique.
Départ au Maroc de la ministre
déléguée La ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la
Coopération chargée des Affaires maghrébines, africaines et des Mauri-
taniens à l'Etranger, Mme Khadija M'Bareck Vall, a quitté Nouakchott,
hier après midi, pour le Royaume du Maroc dans le cadre d'une visite of-
ficielle les 06 et 07 avril, en réponse à une invitation de son homologue
marocaine, Mme M'Barka Bouaida.
La ministre est accompagnée au cours de ce voyage par M. Abderrah-
mane Ould Sidiya, chargé de mission au ministère des Affaires étrangères
et de la Coopération, et Mme Toutou Mint Regad, directrice du Maghreb
arabe au même département.
Page 4HORIZONS N° 6740 DU MERCREDI 06 AVRIL 2016
ACTUALITE
La ministre du Commerce
reçoit l'ambassadeur d'Espagne
La ministre du Commerce, de l'In-
dustrie et du Tourisme, Mme Naha
Mint Hamdi Ould Mouknass, a
reçu à Nouakchott SEM. Antonio
Torres Dulce, ambassadeur du
Royaume d'Espagne accrédité en
Mauritanie.
Les entretiens ont été l'occasion
d'aborder les relations de coopéra-
tion existant entre les deux pays et
certaines questions d'intérêt com-
mun, en particulier dans le domaine
du tourisme.
L'audience s'est déroulée en pré-
sence du directeur général de l'Of-
fice National du Tourisme (ONT),
M. Mohamed Mahmoud Ould Be
Ould Né.
Tagant :
Le ministre de l'Intérieur appelle les autoritésadministratives à se rapprocher des citoyens
Le ministre de l'Intérieur et de la Dé-
centralisation, M. Ahmedou Ould Ab-
dallah a présidé,hier à Tidjikja, une
réunion au cours de laquelle il a pré-
cisé que l'objet de sa visite au Tagant
est de prendre contact avec les auto-
rités administratives, sécuritaires et
municipales de la wilaya pour s'in-
former sur les problèmes posés,
conformément aux instructions du
Président de la République, Monsieur
Mohamed Ould Abdel Aziz, visant à
s'enquérirdes conditions de vie des ci-
toyens et à diagnostiquer les pro-
blèmes qui se posent à eux pour leur
trouver des solutions.
Le ministre a ensuite passé en revue
la situation générale du pays, préci-
sant que de nombreux projets de dé-
veloppement ont été réalisés dans
tous les domaines de la vie au cours
des dernières années dans l'intérêt des
populations.
M. Ahmedou Ould Abdallah a en
outre, souligné que n'eut été l'action
menée par les hautes autorités du
pays dans le domaine de la sécurité,
les projets de développement n'au-
raient pas enregistré ce succès écla-
tant. Le ministre a insisté sur la
nécessité de rapprocher l'administra-
tion du citoyen, conformément aux
orientations du chef de l’Etat.
En ce qui concerne la décentralisa-
tion, le ministre a affirmé que l'Etat a
œuvré pour l'amélioration des condi-
tions de travail grâce à la mise en
place d'un arsenal de lois garantissant
le développement de ce secteur et à la
création de fonds régionaux dans les-
quels sont injectés annuellement des
fonds importants pour la création de
projets visant le développement des
collectivités locales. M. Ahmedou
Ould Abdallah a appelé les maires et
les secrétaires généraux des com-
munes à rapprocher leurs services des
citoyens. Les maires intervenants ont
été unanimes à se féliciter de l'action
du gouvernement qui matérialise,
ont-ils dit, le programme du Président
de la République, visant à assurer le
bien être du citoyen.
Le ministre avait visité des services
relevant de son département où il a
écouté des explications sur leur fonc-
tionnement. Il a, à cette occasion, in-
sisté sur la nécessité de respecter les
horaires du travail. La réunion s'est
déroulée en présence du wali du Ta-
gant, M. Sidi Maouloud Ould Bra-
him, des chefs des services régionaux
et des maires des communes.
Tidjikja
Des progrès notoires dans la lutte contre le charançon rouge
Des cas du charançon rouge ont été
constatés dernièrement, au niveau des
oasis de Tidjijka, wilaya du Tagant,
dont l'apparition serait consécutive à
l'acheminement de rejets de zones
épidémiques au Moyen-Orient.
Afin de lutter contre ce fléau, le chef
du service de la protection des végé-
taux à la direction de l'agriculture, M.
Mohamed Ould Kneit, a indiqué, que
compte tenu de la gravité du charan-
çon rouge, dont le premier cas a été
déclaré fin décembre dernier, le mi-
nistère de l'Agriculture a pris des me-
sures fermes et urgentes à fin de
circonscrire le premier foyer de ce
fléau et de l'éradiquer avant sa propa-
gation aux autres oasis à l'intérieur et
à l'extérieur de la wilaya.
Ces mesures ont porté sur l'envoi
d'une mission technique, afin de met-
tre en place une stratégie dans ce do-
maine, axée sur l'éradication totale de
fléau comme seul moyen de limiter sa
propagation, en plus du suivi quoti-
dien de la zone infectée et l'installa-
tion d'appâts pour attirer les insectes
a-t-il souligné.
Il a indiqué également qu'après trois
mois de l'entrée en vigueur de cette
stratégie, 75 palmiers infectés et 38
insectes adultes ont été éliminés,
dressant le bilan comme suit : 48 pal-
miers éliminés au premier mois, 20
palmiers éliminés au second mois et 7
palmiers éliminés troisièmes mois.
''Ce bilan montre l'efficacité des me-
sures prises et la délimitation du
fléau'' a-t-il ajouté.
Le Chef de service des végétaux a af-
firmé à ce propos que le ministère de
l'agriculture a élaboré une stratégie
nationale globale pour éradiquer ce
fléau sur le plan national, axée sur
l'organisation de campagnes de sensi-
bilisation sur ses dangers et sur l'ins-
tallation d'appâts pour identifier le
charançon rouge dans toutes les oasis
dans le pays.
Un nouveau produit de lutte contre le
fléau a été expérimenté pour la pre-
mier fois avec la collaboration de la
FAO, appelé l'appât meurtrier, ayant
permis de marquer plus de 700 pal-
miers dans les foyers détectés dans la
wilaya du Tagant a-t-il dit, affirmant
que les équipes terrestres continuent
leur suivi quotidien afin de découvrir
de nouveaux cas et de les éliminer.
''Au regard du recul notoire de cer-
tains espèces d'insectes capturées de-
puis le début de l'opération et des
effectifs des palmiers présentant les
symptômes spécifiques au fléau, il y'a
lieu de faire preuve de prudence, de
suivi minutieux et de fermeté dans les
mesures prises antérieurement ainsi
qu'à augmenter le degré de sensibili-
sation de tous les acteurs, sur tous les
niveaux afin d'interdire l'importation
de tout palmier de l'étranger et d'in-
tensifier la surveillance pour détecter
tout nouveau cas et œuvrer à l'élimi-
ner immédiatement'', a-i-il noté.
Au sujet des conduites préventives, le
département de l'agriculture avait
émis en 2014 une circulaire interdi-
sant l'importation de tout palmier de
l'étranger et organisait des sessions et
ateliers de formation et de sensibili-
sation au profit de tous les acteurs,
pour les inciter à la prudence d'im-
porter le palmier de zones épidémio-
logiques dans le monde, sans
autorisation préalable ainsi qu'à ou-
vrir des points de surveillance au ni-
veau des zones de passage (El Mina,
point 55 km route Nouadhibou-
Nouakchott, bac de Rosso, aéroport
de Nouakchott) afin veiller sur l'ap-
plication de cette circulaire.
Il ajoute qu'une seconde circulaire
d'ordre régional a été émise au niveau
de la wilaya du Tagant, interdisant
l'acheminement de rejets des palmiers
entre les oasis des wilayas, comme
première mesure du genre pour lutter
la propagation du fléau.
Le responsable du ministère de l'agri-
culture a fait remarquer que la pro-
tection des végétaux est soumise à la
loi n° 42/2000 qui oblige chaque ci-
toyen à présenter une formulaire
d'importation de toutes espèces de vé-
gétaux aux services techniques spé-
cialisés pour donner un avis
technique.
S'agissant du charançon rouge, la cir-
culaire stipule l'obligation d'informer
les services de protection des végé-
taux dans un délai ne dépassant pas
15 jours de l'apparition de tout cas et
de l'éliminer sous la supervision des
services techniques spécialisés avec
la prise en charge de l'agriculteur des
frais d'élimination sauf que l'Etat a
pris à ce propos en charge les opéra-
tions d'élimination et de suivi, en rai-
son de la gravité du fléau.
Le charançon rouge est apparu à la fin
du 19ième siècle dans la péninsule in-
dienne et traversé son bercail pour
toucher 46 pays en Moyen Orient, en
Afrique du Nord, en Europe et dans
les deux Amériques.
Ba Abderrahmane
Jeunesse Le rôle du bénévolat dans l'enracinement
des valeurs citoyennes"
La Commission nationale pour
l'Education, la Culture et les
Sciences a procédé, hier matin, en
collaboration avec l'Organisation
islamique pour l'Education, les
Sciences et la Culture (ISESCO) à
l'ouverture des travaux d'un sémi-
naire régional de deux jours sur "le
rôle du bénévolat dans l'enracine-
ment des valeurs citoyennes et la
cohabitation"
Le programme de ce séminaire
comprend des conférences et expo-
sés présentés par des experts natio-
naux, notamment un exposé
introductif sur le thème du sémi-
naire et les contributions de
l'ISESCO au bénévolat, le rôle des
jeunes dans la vulgarisation et le
développement du bénévolat dans
le monde islamique, ainsi que le
rôle du volontariat dans le renfor-
cement de la complémentarité so-
ciale.
Le secrétaire général de la Com-
mission nationale pour l'Education,
la Culture et les Sciences, Dr. Is-
mael Ould Chouaib, a souligné que
la jeunesse dans notre pays a fait un
bond qualitatif qui reflète l'atten-
tion qui lui est accordée par le Pré-
sident de la République, Son
Excellence Monsieur Mohamed
Ould Abdel Aziz, et qui lui a per-
mis de participer activement au dé-
veloppement du pays.
Il a ajouté que cet atelier a pour but
de jeter la lumière sur le rôle de la
jeunesse dans l'enracinement des
valeurs du bénévolat en tant que
pierre angulaire dans le présent et
le futur de la nation, appelant à la
mise en place d'une stratégie effi-
cace pour le bénévolat.
M. Ould Chouaib a enfin noté que
la jeunesse est la force vive et le pi-
lier fondamental dans la construc-
tion des sociétés et constitue un
support de l'harmonie sociale.
Il est à noter que 23 jeunes repré-
sentant la Mauritanie, l'Algérie, la
Tunisie et le Maroc prennent part à
ce séminaire.
experts traitant le charançon rouge
HORIZONS N° 6740 DU MERCREDI 06 AVRIL 2016
ACTUALITEPage 5
Inauguration d’écoles et d’un centre de Santé
au Brakna et au Tagant
Le directeur général de
l'Agence Nationale "Tada-
moun" pour la Lutte contre
les Séquelles de l'Esclavage et la
Pauvreté et pour l'Insertion, Me
Hamdi Ould Mahjoub a supervisé,
hier, une cérémonie d'inauguration
d'une école complète dans le village
de Likraa, relevant de la moughataa
de Maghtaa Lahjar, au Brakna.
Le financement de cette infrastruc-
ture a nécessité 95 millions d'ou-
guiyas mobilisés sur le budget de
l'Etat.
Elle compte 8 salles de classe, un
bureau pour le directeur, un loge-
ment pour le gardien et une cour
pour la pratique des activités spor-
tives.
Dans un mot prononcé pour la cir-
constance, le directeur général de
l'Agence Nationale Tadamoun pour
la Lutte contre les Séquelles de l'Es-
clavage, la Pauvreté et pour l'Inser-
tion a indiqué que l'inauguration de
cette école s'inscrit dans le cadre des
programmes exécutés par son
agence sur l'ensemble du territoire
national, en exécution des orienta-
tions du Président de la République,
Monsieur Mohamed Ould Abdel
Aziz visant à permettre aux popula-
tions d'accéder aux services de base
dans des conditions satisfaisantes.
Pour sa part, le wali du Brakna, M.
Abderrahmane Ould Mahfoudh
Ould Khattri a remercié l'Agence
nationale Tadamoun pour cette réa-
lisation qui s'inscrit dans le cadre des
préoccupations du Président de la
République dans le domaine du dé-
veloppement de l'enseignement.
Il a appelé les parents d'élèves à veil-
ler sur cette infrastructure.
De son côté, le maire de la commune
de Maghtaa Lahjar, M. Baba Ould
El Moustapha a indiqué que la
construction de cette école s'inscrit
dans le cadre des instructions du
Président de la République visant à
assurer l'autosuffisance en matière
d'infrastructures scolaires.
Les citoyens ont loué ce geste géné-
reux de la part du Président de la Ré-
publique, soulignant que cette
réalisation répond à un besoin urgent
des habitants du village.
La cérémonie d'inauguration s'est
déroulée en présence du directeur de
cabinet du wali du Brakna, du
hakem de la moughataa de Maghtaa
Lahjar et des chefs des services ad-
ministratifs et sécuritaires.
Auparavant, le directeur général de
Tadamoun avait supervisé, lundi, au
village de Tembreihem relevant de
la commune de Boubacar Ben Amer
l'inauguration d'un centre de Santé
réalisé par l'Agence.
Me Hamdi Ould Mahjoub, a égale-
ment inauguré deux écoles com-
plètes à El Mechroue et à
Lekhdeyme relevant de Tamourt
Naaj (moughataa de Moudjéria)
pour une enveloppe globale de l'or-
dre de 66 millions d'Ouguiya.
La construction de cet équipement
socio-collectif rentre dans le cadre
du programme exécuté par l'Agence
au niveau de la wilaya du Tagant.
L'école en question englobe huit
salles de classe, un bureau pour le
directeur, un logement pour le gar-
dien, en plus d'une cour où l'on peut
exercer des activités sportives.
Me Hamdi Ould Mahjoub a souli-
gné, à cette occasion, que cette réa-
lisation est considérée comme un
plus qualitatif qui s'ajoute aux diffé-
rentes composantes du système édu-
catif de la wilaya et s'inscrit dans le
cadre de l'exécution, par l'Agence,
d'un certain nombre de projets de dé-
veloppement au service des popula-
tions en général et des nécessiteux
en particulier.
Cette infrastructure répond, dit-il,
aux aspirations des populations qui
considèrent l'enseignement et la
santé comme des facteurs clés de
lutte contre la pauvreté et les sé-
quelles de l'esclavage.
Le directeur général de Tadamoun a
souligné que l'existence de ces éta-
blissements, dans une zone rurale
enclavée, reflète une volonté réelle
des pouvoirs publics de généraliser
les services de base, scolaires et sa-
nitaires notamment, et concrétise la
volonté du Président de la Répu-
blique d'assurer l'accès, dans de
bonnes conditions, de tous les ci-
toyens à l'enseignement et aux soins
de santé.
Au cours de sa visite actuelle, le pa-
tron de l'Agence a supervisé, dans le
village de Grav Ennamouss, com-
mune de Tamouret Naaj, (mougha-
taa de Moudjéria), l'inauguration de
trois salles de classes.
Me Hamdi Ould Mahjoub était ac-
compagné, au cours de cette visite,
par le wali du Tagant, M. Sidi Maou-
loud Ould Brahim et les autorités ad-
ministratives et sécuritaires.
Brakna:
Sensibilisation sur les changements
climatiques '' Intégrer la problématique des
Changements climatiques dans l'éla-
boration des politiques de dévelop-
pement local'', tel est l'objectif d'un
atelier de sensibilisation des acteurs
locaux du Brakna, dont les travaux
ont débuté, lundi à Aleg, à l'initiative
du ministère de l'Environnement et
du Développement durable avec le
concours de l'Alliance mondiale
pour les changements climatiques.
Dans son mot d'ouverture, le wali
mouçaid du Brakna, M. Salimou
Ould Taleb Abderrahmane, a souli-
gné, l'intérêt du thème de la rencon-
tre et appelé à la conscientisation
des acteurs locaux et des autorités
régionales sur les conséquences des
changements climatiques et leur im-
plication éventuelle dans toute ré-
ponse engagée contre ce phénomène
environnemental.
La cérémonie d'ouverture de l'atelier
s'est déroulée en présence du direc-
teur de cabinet du wali, des adjoints
du hakem et du maire d'Aleg.
Formation sur "le Projet d'Appui à l'Etat de droit" L'Ecole Nationale d'Administration,
du Journalisme et de la Magistrature
(ENAJM), a organisé, hier matin à
Nouakchott, un atelier de formation
des formateurs dans les sections des
Finances, de la Communication et
des Langues.
Le directeur général de l'école, M.
Mohamed Abdel Kader Ould Alada,
a souligné que cette rencontre rentre
dans le cadre de la série de forma-
tions qui sont organisées par l'école,
en collaboration avec la coopération
"du Projet d'Appui à l'Etat de droit"
financé par l'Union Européenne
(UE).
Il a ajouté que l'ENAJM œuvre, à
travers l'organisation de ces sessions
à réécrire les programmes et à les
moderniser, afin d’assurer aux étu-
diants une formation de qualité à
même de contribuer à stimuler le dé-
veloppement et à favoriser l'émer-
gence de cadres compétents capable
d’améliorer les niveaux dans toutes
les sections de l'école.
Le directeur général a précisé que
"le Projet d’Appui à l'Etat de droit",
financé sur trois ans par l'Union Eu-
ropéenne (UE), ne manquera pas de
jouer un rôle efficace dans le do-
maine de la formation initiale des
étudiants ou continue des fonction-
naires des secteurs public et privé.
Pour sa part, le coordinateur du pro-
jet, M. Christophe Courtin, s’est ré-
joui de la coopération existant entre
l'administration de l'ENAJM et les
responsables du projet ; ce qui a per-
mis l'organisation de la session pré-
cédente dans de bonnes conditions.
Il a demandé aux participants à cette
session de faire preuve de discipline
et de sérieux pour leur permettre de
tirer un meilleur profit des exposés
et présentations des experts.
Appui aux organisations de
développement de base au Gorgol Un Consortium du Groupement
des Recherches de Développement
rurales (GRDR) et l'Ecole de Dé-
veloppement (ECODEV) a signé,
lundi à Kaédi, avec les associations
de développement de base, des
conventions en vertu desquelles
l'Union Européenne accordera à
celles-ci un financement de 23 mil-
lions d'Ouguiyas. Le financement,
qui s'inscrit dans le cadre d'un pro-
jet d'appui au développement local,
cofinancés par l'UE et la princi-
pauté de Monaco, sera orienté vers
le développement de la culture irri-
guée, la santé et l'environnement
ainsi que d'autres créneaux de dé-
veloppement de base.
Supervisant l'évènement, le
conseiller du wali du Gorgol,
chargé des Affaires économiques et
du Développement, M. Sidi Moha-
med Ould Abderrahmane, a appelé
les organisations à la rigueur dans
la gestion des fonds mis à leur dis-
position afin de parachever l'exé-
cution des projets pour lesquels ils
sont destinés. Il a remercié les par-
tenaires pour le financement de ce
projet, qui profite à 60 organisa-
tions locales reparties sur dix com-
munes du Gorgol, et pour le
concours qu'ils apportent à la so-
ciété civile dans la wilaya.
Adrar :
Réunion à Atar du comité de
commercialisation des légumesLe comité en charge du suivi de la
commercialisation de la production
en légumes de l'Adrar au titre de la
saison 2015-2016 s'est réuni lundi à
Atar pour évaluer le seuil d'écoule-
ment du produit depuis le démar-
rage de l'opération de vente du 7 au
27 mars 2016.
Le comité, dont les travaux super-
visés par le wali de l'Adrar, M.
Cheikh Ould Abdallahi Ould
Ewah, a constaté que 52,286 tonnes
était vendues dans le marché d'Atar
et 157,44 tonnes à Nouakchott du-
rant la période indiquée et toutes
variétés confondues.
S'agissant des recettes, le comité a
constaté des entrées confortables
de l'ordre de 14.750.810 Ouguiyas
soit un bénéfice d'un million d'Ou-
guiyas après le paiement 261.430
Ouguiyas pour les taxes.
La réunion a été l'occasion pour les
membres du comité de soulever un
certain nombre de difficultés, la ra-
reté de l'eau, la cherté du transport
et la concurrence des produits ex-
térieurs
Le ministre turc des Eaux et Forêts est arrivé mardi à Nouakchott, pour une
visite de travail de trois jours en Mauritanie.
Il a été accueilli à son arrivée à l'aéroport de Nouakchott par M. Mohamed
Abdallahi Ould Oudaa, ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement et
l'ambassadeur turc en Mauritanie.
Le ministre turc des Eaux et Forêts entame
une visite de travail en Mauritanie
La Mauritanie participe à la
conférence du Réseau des Conseils
de la Magistrature francophones La Mauritanie participe aux travaux de la conférence, organisée par le Ré-
seau des Conseils de la Magistrature francophones, sous le thème "la zone
francophone: un système de valeurs". Cette réunira se tiendra à Paris, en
France, les 07 et 08 avril courant.
Notre pays est représenté à cette rencontre par le président de la Cour Su-
prême, M. Yahfdhou Ould Mohamed Youssouf, qui a quitté Nouakchott,
mardi après midi, pour la France.
HORIZONS N° 6740 DU MERCREDI 06 AVRIL 2016
MAGAZINEPage 6
Hygiène de vie
La sciatique (névralgie)La névralgie sciatique, com-munément appelée scia-tique, est une douleur viveressentie le long d’un des 2nerfs sciatiques. Situés àl’arrière de chacune desjambes, ce sont les nerfs lesplus volumineux de l’orga-nisme (voir schéma). Ils re-joignent la colonnevertébrale au bas du dos, àla hauteur des vertèbreslombaires et sacrées (toutjuste au-dessus du coccyx).La douleur atteint principa-lement la fesse et la cuisse, ets’étend souvent jusqu’aupied. Le plus souvent, ladouleur ne touche qu’unseul côté du corps.
Sciatique, lombalgie ou herniediscale? En cas de lombalgie, de «tour de rein » ou de « lombago », la
douleur est habituellement localisée
au bas du dos et aux fesses. Elle est
d’intensité variable et peut limiter
ou non les mouvements.
En cas de sciatique, la douleur est
généralement ressentie d’un seul
côté du corps, dans une fesse et tout
le long d’une jambe jusqu’au pied;
parfois aussi au bas du dos.
La hernie discale est une saillie
anormale d’une partie d’un disque
intervertébral de la colonne verté-
brale. C’est l’une des principales
causes de lombalgie ou de scia-
tique.
CausesLa sciatique n’est pas une maladie
en soi. Elle est le signe que le nerf
sciatique est irrité. La majorité des
cas sont attribuables à une hernie
discale, qui vient comprimer l’une
ou l’autre des 5 racines du nerf
sciatique. Les symptômes varient
légèrement, selon la racine atteinte.
(La racine est la partie du nerf qui
rejoint la moelle épinière à l’inté-
rieur de la colonne vertébrale.)
La sciatique peut aussi être attri-
buable à l’un ou l’autre des facteurs
suivants.
Canal lombaire étroit (sténose du
canal vertébral). Un rétrécissement
du canal (dans lequel sont insérés
les nerfs) peut entraîner une com-
pression des racines nerveuses dans
la région des vertèbres lombaires,
et une sciatique. Cela survient es-
sentiellement chez des personnes
âgées.
Syndrome du piriforme. Il est
causé par l’inflammation d’un mus-
cle du bassin appelé muscle piri-
forme (il a la forme d’une poire) ou
pyramida. Si ce muscle est
contracté et enflé, il peut exercer
une pression sur le nerf sciatique et
l’irriter. Les athlètes et les per-
sonnes qui s’entraînent de façon
inadéquate en sont plus sujets.
Syndrome facettaire. Ce syn-drome prend origine dans les fa-
cettes articulaires, de minces
articulations situées au haut et au
bas de chaque vertèbre (à ne pas
confondre avec les disques inter-
vertébraux, une autre structure qui
permet l’articulation des vertèbres).
Une mauvaise posture ou un faux
mouvement peut créer un léger dés-
alignement de ces facettes. Des
douleurs au dos et parfois une scia-
tique peuvent s’ensuivre.
Traumatisme. Une chute, un acci-dent de voiture ou toute autre situa-
tion qui entraîne un coup au dos
peut causer un dommage aux ra-
cines nerveuses.
Autres causes. De l’arthrose oudes métastases qui feraient pression
sur le nerf sciatique peuvent causer
des maux de dos et, plus rarement,
une sciatique. Ces deux situations
surviennent surtout chez des per-
sonnes âgées.
ÉvolutionChez la majorité des personnes
souffrant de névralgie sciatique, les
symptômes se résorbent à l’inté-
rieur de 4 semaines. Cependant,
elle tend souvent à réapparaître si
rien n’est fait pour la prévenir. La
sciatique peut aussi être associée à
un problème de lombalgie chro-
nique.
Quand consulter?Lorsque des symptômes s’apparen-
tant à ceux d’une sciatique se dé-
clarent, il est préférable de
consulter un médecin pour obtenir
un diagnostic précis.
S’il s’agit d’une sciatique et que les
traitements ne parviennent pas à
soulager la douleur ou que celle-ci
s’amplifie, consultez un médecin
de nouveau.
Consultez un médecin en urgence
si :
la douleur au dos est intense au
point d’être difficilement supporta-
ble;
les symptômes de sciatique s’ac-
compagnent d’incontinence uri-
naire ou fécale (ou au contraire, de
rétention), d’impuissance, de perte
de sensibilité dans la région du pé-
rinée et à l'intérieur des cuisses ou
d’une difficulté à se tenir debout ou
à monter un escalier; en plus des
symptômes de sciatique, une perte
de poids rapide et inexpliquée sur-
vient.
Les symptômes, les personnes à risque et les facteurs de risque
de la sciatique (névralgie)SymptômesUne douleur intense déclenchée
dans le bas du dos ou une fesse, qui
irradie vers la cuisse, le mollet et le
pied. La douleur peut survenir telle
une décharge électrique, ou être lé-
gère, mais constante. Elle est habi-
tuellement accentuée en position
assise, à la toux et à l’effort, et sou-
lagée en position couchée.
Des fourmillements, un engourdis-
sement et une faiblesse musculaire
dans certaines zones de la jambe et
du pied atteints
Personnes à risqueLes personnes atteintes d’arthrose
ou de certaines formes d’arthrite.
Les femmes enceintes. Le poidsdu ventre, combiné à une sécrétion
accrue d’une hormone qui assouplit
les tissus, et à l’utérus qui peut faire
compression sur le nerf sciatique,
peut être à l’origine d’une scia-
tique.
Facteurs de risquePratiquer un sport ou un travail né-
cessitant de fréquemment lever de
lourdes charges, de se courber ou
de faire des torsions du tronc.
Rester plusieurs heures d’affilée en
position assise.
Faire peu d’activité physique.
Avoir un excès de poids.
Avoir une mauvaise posture.
Avoir des muscles abdominaux
faibles.
La prévention de la sciatique(névralgie)
Mesures préventives de base
Faire régulièrement de l’exercice
physique permet d’entretenir la
souplesse et la force musculaire du
dos et de l’abdomen. Les exercices
doux, symétriques et faisant appel
à des étirements sont à privilégier.
Notez que la marche ou la natation
sont excellentes pour renforcer la
musculature du bas du dos. Pour la
pratique du vélo, s’assurer que le
siège et le guidon sont convenable-
ment ajustés.
Toujours faire quelques exercices
d’échauffement avant de pratiquer
une activité physique exigeante.
Rester conscient de sa posture le
plus souvent possible : dos bien
droit, regard droit, épaules vers
l’arrière.
Si l'on doit rester longtemps en po-
sition debout, se servir d'un tabou-
ret bas sur lequel on posera les
pieds à tour de rôle, en alternant
toutes les 5 à 10 minutes.
Si l'on doit rester assis durant de
longues heures, s’accorder des pé-
riodes de repos pour se dégourdir et
s’étirer, et changer de position.
S’assurer d’avoir une chaise qui
soutient bien le bas du dos.
Pour soulever un objet lourd, ne
pas incliner le torse vers l'avant et
éviter les mouvements de torsion.
S’accroupir en fléchissant les ge-
noux tout en maintenant le dos bien
droit, et se relever en tenant l'objet
près du corps.
Pour attraper quelque chose qui est
derrière soi, ne pas faire de mouve-
ments de torsion du tronc. Pivoter
plutôt sur les pieds pour se retour-
ner.
Privilégier les sacs à dos aux sacs à
main, et utiliser les deux épaules
pour porter le sac à dos.
Pour une bonne position durant la
nuit, choisir un matelas confortable
et un oreiller qui ne crée pas un
angle trop important au cou.
L’opinion de notre médecinNous proposons de découvrir
l’opinion d’un professionnel de la
santé.
J’ai évalué dans ma carrière plu-
sieurs patients ayant des maux de
dos et une sciatique. Après l’éva-
luation, habituellement sans exa-
men de radiographie, je leur
annonce qu’il n’y a rien de bien
spécial à faire et que tout va rentrer
dans l’ordre avec le temps.
Beaucoup me regardent alors
comme si j’avais perdu la tête. Dif-
ficile de croire que cette douleur in-
tense va disparaître toute seule! En
plus, qu’en est-il de cette recom-
mandation d’éviter de se reposer
trop longtemps?
Comme pour bien d’autres pro-
blèmes de santé, les pratiques mé-
dicales changent. Ce que l’on
croyait vrai il y a quelques années
ne l'est plus nécessairement. Par
exemple, on sait maintenant que le
repos prolongé au lit est néfaste et
qu'il est inutile d'avoir recours trop
rapidement à la chirurgie. Aussi,
l'utilité des applications de froid et
des médicaments anti-inflamma-
toires est remise en question. Le
corps humain a une grande capacité
d’autoguérison et, dans la grande
majorité des cas, les hernies dis-
cales se résorbent avec le temps.
Le rôle du médecin est de procéder
à une bonne évaluation pour élimi-
ner les rares causes graves du mal
de dos avec sciatique. Par la suite,
avec compassion, on recommande
la patience, une analgésie appro-
priée et un rendez-vous de suivi
quelques semaines plus tard.
Sidi Moustapha Ould [email protected]
HORIZONS N° 6740 DU MERCREDI 06 AVRIL 2016
OPINIONPage 7
Pêche artisanale nationale,
mise dans la ligne de mire par la CAOPA Lorsqu’elle a pris consciencede l’importance des res-sources halieutiques dont re-gorgent ses côtesatlantiques, la Mauritanien’avait que deux petitescommunautés ayant réelle-ment des traditions dans ledomaine de la pêche mari-time : les Imraguen, dans lazone nord du pays et desWolofs, dans des villages si-tués vers la frontière sudavec le Sénégal dont notam-ment le N’Diago.
Afin de mieux valoriser ce potentiel
disponible et d’entrainer d’autres
Mauritaniens vers les métiers de la
mer, les pouvoirs publics avaient,
dans la première stratégie du secteur
de la pêche de 1979, accordé la prio-
rité au développement de la pêche
artisanale maritime; la raison étant
que celle-ci ne demande pas de
grands capitaux, ni des qualifica-
tions avérées pour piloter un navire
en mer et manipuler les engins et
équipements requis à bord.
Cette priorité, reprise dans toutes les
politiques et stratégies ultérieures,
s’est traduite, dans un premier
temps, par la liberté totale d’impor-
ter des navires (acquis ou affrétés),
par l’accès gratuit à toutes sortes de
ressources, par des taxes très ré-
duites sur les produits bruts, frais et
congelés, etc. Plus tard, l’instaura-
tion d’un droit d’accès symbolique
(droit territorial), la tentative de li-
miter l’effort de pêche nominal et le
réexamen de la politique d’affrète-
ment des embarcations étrangères et
d’utilisation d’équipages étrangers
par la flotte nationale, avaient sus-
cité la colère des lobbies déjà bien
installées et créé, contre les pouvoirs
publics, une solidarité entre les ac-
teurs mauritaniens et leurs com-
plices étrangers, à l’intérieur du pays
comme à l’extérieur.
S’agissant de la situation qui préva-
lait dans ce sous-secteur de la pêche
artisanale avant l’adoption de la stra-
tégie actuelle 2015-2019, elle est
loin de ce qu’elle aurait dû être eu
égard au volume des investissements
y ayant été réalisés par l’Etat et aux
autres aides -directes et indirectes-
accordées par cet Etat et ses parte-
naires pour sa promotion. Serait-ce
l’ampleur des enjeux dans ce sous-
secteur qui est à l’origine de l’anar-
chie qui le caractérise, de la
confusion qui y règne et d’un en-
semble d’autres contraintes qui ris-
quent –si elles continuent-
d’hypothéquer son développent
normé ou normatif (voir l’article «
Pêche artisanale : un cancer enphase de métastase », publié dansHorizons et Biladi en 2008).Dans la pratique, les groupes qui
étaient historiquement de vrais pê-
cheurs artisanaux et que les pouvoirs
publics voulaient promouvoir da-
vantage, continuent d’abandonner
progressivement les métiers de la
mer. Dans leur grande majorité, ils
commencèrent à quitter leurs lieux
et métiers d’origine pour s’occuper
du mareyage, du commerce, de trou-
peaux d’animaux et/ou pour s’ins-
taller dans les grands centres urbains
(Nouakchott et Nouadhibou).
Il s’agit principalement des Imra-
guen qui avaient le plus bénéficié
des interventions de l’Etat et de ses
partenaires à cause certainement de
leurs spécificités socio-culturelles et
de l’importance éco-biologique de la
zone qu’ils habitent ou qu’ils cô-
toient depuis des temps lointains
(Parc National du Banc d’Arguin et
localités voisines).
Quant aux pêcheurs N’Diagolais, ils
sont encore propriétaires d’outils de
production, mais ils les font généra-
lement exploiter, à l’instar de leurs
frères Imraguen, par des équipages
importés ou recrutés sur place parmi
les nombreux étrangers installés lé-
galement ou non en Mauritanie.
Leur reconversion, eux-aussi, se
poursuit lentement.
Alors, il ne serait point exagéré de
dire qu’en dehors de la pêcherie
poulpe, il n’y a presque plus de
pêche artisanale en Mauritanie au
sens d’un patron de pêche proprié-
taire d’une embarcation qu’il fait tra-
vailler avec des marins engagés sur
ses propres frais.
Dans les autres pêcheries, des ma-
reyeurs et usiniers avaient progres-
sivement rempli le vide laissé par les
pêcheurs ancestraux reconvertis et
comblé le déficit; la stratégie de ces
nouveaux acteurs consistant à affré-
ter des embarcations avec des équi-
pages complets ou à les acheter pour
des équipages étrangers tout en leur
fournissant des moteurs, du carbu-
rant, des engins et équipements de
pêche, de la nourriture, etc. En
contrepartie de ces services, ces ma-
reyeurs et exportateurs assurent, au-
près des pêcheurs encadrés, des
produits à des prix préférentiels.
La conséquence déplorable du fonc-
tionnement de tout le système de la
pêche artisanale, est que notre pays
est encore dépendant, après 37 ans,
des équipages artisans étrangers, no-
tamment pour ce qui est de la pêche
des poissons démersaux avec la
ligne et des petits pélagiques avec la
senne tournante.
Pourtant, le pays a, dans le cadre de
sa politique de mauritanisation des
emplois de la pêche, créé des insti-
tutions de formation et dépensé des
montants exorbitants dans de nom-
breux projets visant la création
d’une main d’œuvre nationale qua-
lifiée pour la pêche artisanale, en
particulier.
Nul doute que d’anciens éleveurs
d’animaux et élèves de Mahadra,
sont devenus ouvriers, matelots et
patrons de pêche dans les domaines
artisanal, côtier et même industriel.
C’est grâce à cette génération que
dans la filière artisanale poulpe, on
n’a plus besoin actuellement de ma-
rins étrangers et que beaucoup de
postes, à bord des différentes caté-
gories de navires, sont par ailleurs
mauritanisés.
De telles infrastructures de forma-
tion, avaient également permis de
perfectionner la génération pion-
nière de pêcheurs, constituée des
mauritaniens qui avaient travaillé
dans des sociétés étrangères de
pêche à Nouadhibou dans les années
60 et 70, et réussi à acquérir des qua-
lifications professionnelles dans la
production, la transformation et dans
des activités annexes.
En somme, l’échec traduit par la dé-
pendance continue de notre pays des
étrangers dans le domaine de la
pêche artisanale, serait d’abord lié à
la mentalité des mauritaniens, à l’ap-
proche utilisée dans la formation, à
la nature des programmes et au sys-
tème de suivi jusqu’à l’insertion des
personnes formées. Ensuite, cet
échec a aussi été aggravé par la po-
litique consistant à autoriser, paral-
lèlement à la formation des
nationaux, l’affrètement d’embarca-
tions étrangères avec équipages et à
accepter le travail des étrangers à
bord des navires artisanaux natio-
naux. En bref, c’est ce qu’on peut
qualifier de ‘’détruire avec une main
ce qu’on construit avec l’autre’’ !
Le problème de codification de
chaque embarcation du parc artisa-
nal dit national par rapport à son vrai
propriétaire, reste une bombe à re-
tardement que seule l’application de
la biométrie pourra désamorcer dé-
finitivement. En effet, plusieurs em-
barcations, immatriculées
mauritaniennes, appartiennent, en
réalité, aux capitaines étrangers qui
les font travailler aux noms de ‘’pro-
tecteurs’’ nationaux.
En ce qui concerne la fameuse ques-
tion de maitrise de l’effort de pêche
artisanale, intimement liée à cette
codification, elle devient secondaire
avec l’introduction du système de
quotas individuel (QI). A propos, ce
nouveau système de gestion, consti-
tue une rude épreuve pour une Ad-
ministration dont la réglementation
distingue trois types de pêche (pêche
artisanale, côtière et industrielle) et
que l’étendue de sa côte et l’insuffi-
sance de ses infrastructures de dé-
barquement, empêcheraient
d’assurer convenablement le
contrôle des quantités réellement pê-
chées et par qui elles sont pêchées
(c’est-à-dire une application juste de
la fiscalité et une vérification effi-
cace surtout de l’épuisement ou non
des quotas alloués).
D’autre part, le système général de
fonctionnement de la pêche artisa-
nale, fait disparaitre progressive-
ment la catégorie de ‘’pêcheurs’’,
accroit constamment les pertes de
l‘Etat et montre que les facilités ac-
cordées par cet Etat aux profession-
nels, deviennent une sorte de
subvention aux privés (nationaux et
étrangers). Plus explicitement, le
sous-secteur de la pêche artisanale
passe, sous silence, d’un secteur in-
formel en un secteur où l’activité
prépondérante est formelle ou doit
l’être. C’est dire que les enjeux dans
ce sous-secteur, cachent d’une part,
une rentabilité certaine de ses activi-
tés et de l’autre, le fait que ses vraies
victimes sont les pêcheurs qu’ex-
ploitent les mareyeurs et usiniers et
puis l’Etat qui perd de l’argent au
profit de pilleurs d’une ressource, de
fait commune à tous les maurita-
niens.
Quant à une initiative pouvant ren-
verser la situation ci-dessus décrite,
elle devra partir de la réalité de la
pêche artisanale maritime dans notre
pays et des spécificités du contexte
mauritanien. Elle devra aussi viser
l’adoption de nouvelles définitions
qui clarifieront et rétréciront le
champ de la pêche artisanale et fe-
ront émerger une activité semi-in-
dustrielle formelle (voir l’article «Journée sur la pêche artisanale :commencez, Messieurs, par le com-mencement », Cridem du 03 Juillet2013). De telles définitions devront mettre
terme à toute confusion liée au
concept ‘’pêche artisanale’’ et
‘’pêche côtière’’ dans notre régle-
mentation. D’aucun n’ignorent que
cette confusion a toujours favorisé
les malversations au niveau interne
(fiscalité) et lors de la conclusion
d’accords de pêche avec des pays
tiers (jeu sur le fond à la base duquel
se définissent la nature des tech-
niques et engins à autoriser et le
montant de la redevance à appli-
quer).
L’espoir dans la réussite des ré-
formes demandées, réside dans
l’ambition de l’actuelle stratégie
pêche 2015-2019 de gérer équita-
blement les ressources halieutiques
nationales et d’en maximiser, dans
l’intérêt général, les retombées so-
ciales et économiques. En fait, il ne
s’agit ici que d’une réponse cohé-
rente à la politique de gestion trans-
parente des ressources naturelles
nationales, lancée par le Président de
la république Mohamed Ould Abdel
Aziz depuis son accession au pou-
voir. Celle-ci s’est déjà concrétisée
dans la satisfaction continue des exi-
gences de l’ITIE et dans la volonté
de Son Excellence d’impulser la
création d’un FiTI et d’y intégrer
notre secteur de pêche (lire la décla-
ration de Nouakchott 2016 à ce
sujet).
Par ailleurs, je tiens à attirer l’atten-
tion des parties mauritaniennes
concernées sur le document «Voix
de la Pêche Artisanale Africaine»
préparé par la CAOPA en collabora-
tion avec le REJOPRAO et qui met
de nouveau la pêche artisanale na-
tionale dans la ligne de mire.
Le présent regard rétrospectif jeté
sur notre pêche artisanale, est des-
tiné uniquement à faciliter aux deux
Sections de la Pêche Artisanale Nord
et Sud, affiliées à la Fédération Na-
tionale de Pêche, à la Fédération
Libre de la Pêche Artisanale et enfin,
aux organisations de mareyeurs, une
réaction audit document.
A bon entendeur, salut !
Dr Sidi El Moctar Ahmed Taleb
• ITIE : Initiative pour la
Transparence dans les Industries Ex-
tractives ;
• FiTI : Initiative pour la
Transparence dans le secteur de la
pêche.
• CAOPA : Confédération
Africaine des Organisations Profes-
sionnelles de la Pêche Artisanale ;
• REJOPRAO : Réseau des
Journalistes de la Pêche Responsa-
ble en Afrique de l’Ouest ;
Page 8HORIZONS N° 6740 DU MERCREDI 06 AVRIL 2016
ENVIRONNEMENT
A l’heure où l’on parle enfin du dé-
collage économique de l’Afrique, et
où les croissances urbaines sont expo-
nentielles dans les grandes villes,
nombre d’agglomérations africaines
se sont laissées littéralement débor-
dées par leur production de déchets.
En effet la gestion des déchets est une
problématique à laquelle la plupart
des états africains sont confrontés.
Elle constitue ainsi l’un des princi-
paux défis à relever pour le quotidien
et l’avenir des populations africaines.
Compte tenu de la croissance écono-
mique en cours, les organes de gou-
vernance nationales comme locales
doivent adopter une approche globale
de la gestion des déchets, en s’appro-
priant au préalable le concept suivant:
« investir dans la gestion des déchets
revient avant tout à investir dans le dé-
veloppement durable ».
Or, force est de constater que le spec-
tre des dégâts environnementaux et
sanitaires liés aux négligences en ma-
tière de traitement des déchets perdure
dans le temps et risque de s’accentuer
si la question n’est pas abordée de ma-
nière frontale pour trouver les solu-
tions adaptées. L’augmentation de la
production de déchets est un corol-
laire de la croissance économique,
dans la mesure où la croissance de
l’activité économique engendre un ac-
croissement de la consommation, et
donc une augmentation certaine de la
production de déchets ménagers (dé-
chets organiques, déchets plastiques)
et des déchets industriels en tous
genres. L’Afrique n’a d’autre option
que celle de mieux gérer les déchets
qu’elle génère. Certes, aujourd’hui sa
part de production de déchets à
l’échelle mondiale reste assez limitée,
elle ne représente que 5% de la pro-
duction mondiale, mais elle connait
une croissance rapide et très mal mai-
trisée. Pour illustration, la production
de déchets par habitant en Afrique est
évaluée à environ 0,65
kg/habitant/jour, quand les Etats-Unis
produisent en moyenne près de 2
kg/j/habitant de déchets et que les eu-
ropéens en produisent moitié moins.
La gestion des déchets coûte cherPartant de ce constat fort, une poli-
tique visionnaire doit être mise en
œuvre pour anticiper l’avenir. Au re-
gard de cette situation préoccupante,
certaines questions s’imposent
d’elles-mêmes: Pour quelles raisons
les pouvoirs publics ne mettent-ils pas
en place des politiques efficaces, lisi-
bles, visionnaires et audacieuses, pour
traiter les déchets alors que des tas
d’ordures jonchent les rues, les es-
paces verts et que des décharges sau-
vages sont visibles un peu partout
dans le paysage?
Tout simplement parce que la gestion
des déchets est « budgétivore ». Elle
nécessite en effet des investissements
importants et couteux, notamment à
travers une planification pluriannuelle
de projet de construction d’usine de
traitement et de recyclage des déchets.
Nul ne peut nier que le traitement ait
un coût, mais il convient de le mettre
en perspective avec les bénéfices sa-
nitaires et économiques potentielle-
ment attendus, ceci d’autant plus que
l’absence de gestion des déchets a un
coût humain bien plus conséquent. En
réalité, sur le long terme, cela coûte
plus cher de devoir soigner des popu-
lations en mauvaise santé et dans l’in-
capacité de contribuer pleinement au
développement économique de leur
pays, que de conduire des politiques
préventives d’assainissement de l’en-
vironnement dans lequel elles évo-
luent jour après jour.
Quelles politiques engagées par lespouvoirs publics africains?
La politique de la gestion des déchets
est généralement peu lisible sur le
long terme, à quelques exceptions
près, elle est très souvent confiée au
secteur privée ou informel qui a une
vision « court termiste » de la gestion
au quotidien. Pour autant, il ne s’agit
pas de les blâmer pour avoir pris une
place laissée vacante.
Au contraire, s’agissant d’une vision
à long terme, ce serait légitimement
aux pouvoirs publics qu’il reviendrait
de l’incarner. Or dans bien des pays,
les autorités restent très souvent dé-
faillantes à ce sujet. Heureusement,
certains pays montrent l’exemple. En
Mauritanie, à titre d’exemple, de
nombreuses voitures de ramassage
d’ordures ménagères sillonnent les ar-
tères de la capitale Nouakchott qui dé-
chargent ces immondices dans un
centre d’enfouissement, situé à
quelques kilomètres hors de la ville.
Au Burkina Faso, une unité de traite-
ment et de valorisation des déchets,
qui traite plus de 206 000 tonnes de
déchet par an, financée par la Banque
mondiale, a vu le jour il y a quelques
années déjà. Il convient également de
citer l’exemple du Ghana qui a engagé
un programme de construction
d’usine de recyclage. Le programme
dotera à terme les 10 régions du pays
d’au moins une usine de traitement et
de valorisation de déchet.
La gestion des déchets en Afrique a
toujours été approchée sous le prisme
quasi unique de la gestion de l’hy-
giène et de la santé publique, mais la
gestion des déchets contribue égale-
ment à préserver l’environnement, à
produire de nouvelles ressources se-
condaires supplémentaires, à générer
des économies d’énergie (énergie fos-
sile non utilisée pour l’extraction des
matières premières par exemple) et à
éviter la pollution des sols, de l’eau,
des ressources halieutiques qui sont
liées aux déchets qui échouent dans
la nature.
Un changement desmentalités s’impose
Pour qu’advienne, dans les meilleurs
délais et conditions, un changement
d’état d’esprit et des perceptions sur
les déchets produits par les africains,
les gouvernements doivent au préala-
ble s’approprier l’idée selon laquelle
« les déchets, sont une mine d’or »
dont la valeur économique est indé-
niable. En effet, il existe aujourd’hui
un marché mondial des déchets qui
prend de l’ampleur d’année en année
et la valeur des déchets devrait conti-
nuer à s’accroitre dans les décennies
à venir. Il s’agit d’une ressource, une
matière non pas première mais secon-
daire qui a toute son importance sur-
tout dans cette période ou les res-
sources de planète vont en
s’amenuisant.
Une gestion efficace et intelligente
des déchets sera très bénéfique pour
les états africains, elle contribuera à :
- créer un environnement plus sain
pour les populations qui seront en
meilleure santé. Il en découlera une
baisse des dépenses de santé et une
amélioration du pouvoir d’achat ;
- susciter des emplois pour tout un
secteur d’activité ;
- produire des ressources secondaires
complémentaires en substitution de
matières premières raréfiées.
L’Afrique a aujourd’hui le devoir de
se pencher sur ses poubelles. Elle doit
penser à une gestion ingénieuse des
conséquences de sa nouvelle prospé-
rité : la production de déchets. Pour
cela, elle peut bénéficier de l’exper-
tise du monde entier dans ce secteur
pour importer sur son sol les meil-
leures technologies, les plus adaptées
mais pas nécessairement les plus
chères pour répondre aux besoins spé-
cifiques.
Baba D. [email protected]
Gestion des déchets
Adaptons des techniques à notre contexte africainL’un des problèmes auquel est confronté le monde denos jours est la gestion de l’environnement et notam-ment celui des déchets. L’on se pose beaucoup de ques-tions en survolant l’immense décharge de New-York.Malgré l’organisation de cette ville dans le domaine dela gestion des déchets, le problème demeure. Peut-onminimiser la production de déchets ? Quelles sont lesvalorisations possibles ? Quel système mettre en placepour assurer une gestion convenable des déchets ? Au-tant de préoccupations mondiales auxquelles cher-cheurs, gouvernements et acteurs de la vie publiquemondiale cherchent à trouver des réponses. Ces pro-blèmes à défaut d’être universels se posent presque surtous les continents avec quelques variantes. En Afrique,l’urbanisation très rapide ajoutée à la forte croissancede la population urbaine et aux moyens limités a faitque la gestion des déchets se pose avec acuité.
Des solutions techniques pertinentes existent. Ces différentes techno-
logies permettent le recyclage des déchets (papiers cartons, plastiques
et métaux), ce qu’on qualifie de «valorisation matière» mais aussi la
valorisation énergétique des déchets.
En France, par exemple, on construit des UVBE (Unité de Valorisation
Biologique et Energétique). Ces installations d’une grande complexité
sont des centres multifilières qui regroupent en leur sein plusieurs ins-
tallations de traitement : une unité de tri et de recyclage, une unité de
production de biogaz et d’électricité à partir des déchets organiques
séparés, la récupération des combustibles de substitution résiduels
(CSR) ou encore appelé des combustibles dérivés des déchets, qu’on
brûle dans un incinérateur pour produire de l’énergie en remplacement
d’énergies fossiles onéreuses et polluantes.
Il ne s’agit pas de transposer ce modèle sans l’adapter aux contraintes
locales, mais plutôt d’adopter les technologies les plus appropriées ré-
pondant aux besoins spécifiques de l’Afrique. A l’instar de la ville de
Yaoundé, qui a mis en place un réseau de puits de captage du biogaz
sur des décharges afin de collecter le biogaz qui après épuration est
brûlé dans des moteurs de cogénération pour produire de l’électricité.
Il serait souhaitable de généraliser ce type de solutions techniques sur
toutes les décharges où l’on trouve des déchets organiques, et ce d’au-
tant plus que cette solution présente l’avantage de nécessiter des in-
vestissements moindres. D’un point de vue plus global, il s’agit
d’encourager toutes les initiatives allant dans ce sens, en permettant
de créer des industries de production d’énergie propres et renouvela-
bles.
Quelles solutions techniques
adaptées au contexte africain?
Page 9HORIZONS N° 6740 DU MERCREDI 06 AVRIL 2016
ECONOMIE
Qu’est ce l’industrie culturelle ?
Les origines du terme « industrie
culturelle » au singulier est utilisé la
première fois en 1947 par Horkhei-
mer et Adorno de l’école de Frank-
fort1, et ceci de façon péjorative
pour mettre en évidence les risques
de perversion de l’art face à l’appli-
cation des techniques de production
industrielle aux œuvres culturelles
.Faisant ainsi écho à beaucoup d’au-
tres de leurs contemporains, cri-
tiques d’art, historiens et
sociologues, Horkheimer et Adorno
voulaient par cette expression qu’ils
ont intentionnellement voulu antino-
mique, défendre la théorie de l’art
pour l’art. Pour eux, l’art à cause de
son caractère symbolique ne devait
se voir attribuer aucune fonction
économique. Ils estiment que pour
que l’art continue d’être un vecteur
de sens, de valeurs et de symbole, il
lui faut conserver sa motivation in-
trinsèque (pas d’autre finalité que
lui-même).Vers les années 1970, le
terme est repris et cette fois-ci au
pluriel « industries culturelles » à
une période où la marchandisation et
la production industrielle des œuvres
d’art était si répandue et banalisée
(surtout dans les domaines du livre,
du disque) qu’il apparut injustifié de
continuer par exclure les activités
culturelles du champ de l’écono-
mique conventionnelle .En effet
deux siècles plus tôt, les premiers
théoriciens de l’économie capita-
liste, Adam Smith et Ricardo ex-
cluaient les activités culturelles du
domaine économique. Selon eux,
ces dernières relevaient de la sphère
des loisirs et du divertissement et ne
permettaient pas la création de la ri-
chesse.Pour Adam Smith par exem-
ple, était improductif, le travail qui
« ne se fixe sur aucun objet ou chose
qui puisse se vendre». Parmi les tra-
vailleurs improductifs, il incluait les
domestiques, les fonctionnaires, les
ecclésiastiques, les gens de loi et
médecins, de même que les gens de
lettres, les comédiens, les farceurs,
les musiciens, les chanteurs et dan-
seurs d’opéra car « leur ouvrage à
tous tel que la déclamation de l’ac-
teur, le débit de l’orateur ou les ac-
cords du musicien s’évanouit au mo-
ment même qu’il est produit »2.A
l’époque des pionniers de l’écono-
mie moderne, les activités cultu-
relles se limitaient dans une large
mesure aux spectacles vivants où
l’usage de l’offre culturelle était in
situ et in tempo donc non reprodui-
sible à l’identique techniquement et
artistiquement parlant. Ce caractère
temporaire et immatériel des œuvres
culturelles fut l’une des principales
justifications de cette exclusion des
activités culturelle du champ écono-
mique par les premiers économistes.
Néanmoins des années plus tard,
l’évolution technique va rendre pos-
sible une transformation sensible des
caractéristiques de la production cul-
turelle constituant ainsi un tournant
décisif dans le développement des
activités culturelles et de leur inser-
tion dans les champs de l’économie
marchande capitaliste. La Produc-
tion industrielle des biens culturels,
dans La Dialectique de la raison,
Gallimard, Paris, 1974Adam Smith
cité dans Eléments pour une écono-
mie des industries culturelles, Marc
Ménard, SODEC, Québec 2004
3. Entre autres techniques, la plus
notable fut celle qui rendit possible
la séparation du contenu de l’œuvre
et de son support. Cette séparation
permit la duplication des œuvres
culturelles que se soit dans les lettres
ou dans la musique. La reproducti-
bilité des œuvres culturelles rendue
possible par les techniques de pro-
duction massive telles que l’impres-
sion dans l’édition de livres et le
pressage de disques audio fut à cet
égard les traits marquants de cette
révolution qui intervint non seule-
ment dans la production des biens
culturels mais aussi dans leur
consommation .Dans sa nouvelle ac-
ception, le terme « industries cultu-
relles » désigne « un ensemble
d’activités culturelles qui incorpo-
rent les fonctions économiques de
conception, de création, de produc-
tion, de distribution et de commer-
cialisation. Ces activités sont
principalement la musique, l’édition,
les arts de la scène, l’audiovisuel (ci-
néma, radio, télévision), la mode et
accessoirement le sport et toutes les
activités liées au loisir »3. Dans les
pays anglo-saxons ces activités sont
appelées « créative industries »
(Royaume Uni) et « Copyright in-
dustries » (Etats-Unis) ; elles com-
prennent outre les domaines déjà
cités, d’autres secteurs comme ceux
protégés parles droits de la propriété
intellectuelle : le dessin, les arts plas-
tiques, l’informatique (les logiciels),
la publicité.2. Industrie, culture et in-
dustries culturelles L’Industrie
Lorsqu’on parle généralement d’in-
dustrie dans le domaine écono-
mique, on fait allusion à cette forme
de production massive de biens de
consommation intervenue suite à la
révolution industrielle et des inven-
tions scientifiques au 19ème siècle.
Lesquelles inventions ont radicale-
ment modifié les méthodes de pro-
duction et d’organisation du travail
dans les fabriques. Cette forme de
production qui s’appu fortement sur
l’utilisation de machines sophisti-
quées constitua une véritable rupture
avec les moyens de production arti-
sanaux des époques antérieures et se
caractérisa par un travail à la chaîne
(une succession de tâches et d’acti-
vités de production complémentaires
et successives dont la somme per-
mettait de parvenir au produit indus-
triel fini), une production de masse,
une division accrue du travail, une
spécialisation de la main d’œuvre et
d’importants investissements finan-
ciers. La culture Selon Mondiacult
1982, la culture est « l’ensemble des
traits distinctifs spirituels et maté-
riels ,affectifs et intellectuels qui ca-
ractérisent une société ou un groupe
social. Elle englobe en outre les arts
et les lettres, les modes de vie, les fa-
çons de vivre ensemble, les systèmes
de valeur, les traditions et les
croyances ». D’après cette défini-
tion, on peut dire que la culture in-
clut la quasi-totalité des activités de
production symboliques puisqu’elles
sont toutes porteuses de sens, de va-
leur sCultura : Est rategia para el
desarrollo local, AECI, 2007
4. et d’identité propres à des groupes
sociaux donnés. Ces activités sont à
l’origine de la production de biens
qui sont qualifiés de « biens collec-
tifs » par Lacroix et Tremblay4.Les
industries culturelles L’évolution
technologique a permis la produc-
tion massive de biens culturels par la
mécanisation et a contribué à la ré-
duction considérable du temps de
travail permettant ainsi l’allonge-
ment du temps de loisirs et une de-
mande sans cesse croissante de biens
culturels. Pour répondre à cette de-
mande, une technique innovatrice
viendra au secours de l’activité cul-
turelle en rendant possible la repro-
duction sursuppor t matérielle des
œuvres, facilitant ainsi la multipli-
cation exponentielle des biens cultu-
rels dont l’accès n’est plus limité à
certaines couches sociales privilé-
giées. Les produits ou biens culturels
seront ainsi crées à une échelle in-
dustrielle d’où l’expression indus-
tries culturelles pour faire allusion
au processus et à l’organisation de la
production dont les méthodes et les
moyens sont identiques à ceux em-
ployés dans les industries classiques
.Le concept moderne d’industries
culturelles fait référence aux activi-
tés culturelles dont les processus de
production et de diffusion des biens
se caractérisent par les éléments sui-
vants : 1. Une forte marchandisation.
En effet les œuvres culturelles sont
désormais considérées comme des
produits de consommation au même
titre que les produits industriels clas-
siques destinés à être produit et
vendu à large échelle. La forte de-
mande des biens culturels renforçait
cette tendance encouragée par la dé-
centralisation de la culture qui ouvra
les biens culturels à un plus large pu-
blic. 2. Un recours à des moyens
techniques avancés dans la produc-
tion. Il s’agit d’une forte mécanisa-
tion des activités de production.
Mécanisation rendue possible par de
lourds investissements financiers.
Les activités culturelles dont la ren-
tabilité devenait de plus en plus sen-
sible sur le plan économique, avaient
commencé par attirer des fonds
substantiels destinés également à
soutenir les activités de distribution
et de commercialisation. 3. Une di-
vision du travail et une spécialisation
des ressources humaines. Le souci
de performance et de rentabilité im-
posera de nouvelles façons de faire
aux entreprises culturelles. Désor-
mais elles ont recours à une main
d’œuvre technique et spécialisée en
relation avec les grandes fonctions
économiques (la conception, la créa-
tion, la production, la distribution, la
commercialisation, la consomma-
tion).The Information Society and
the Cultural Industries Theories,
Trend Report, Current Sociology
vol. 45, 1997
. Dans ces caractéristiques que nous
venons d’analyser brièvement, on
voit bien que les secteurs de produc-
tion d’œuvres culturelles se distin-
guent difficilement des industries
classiques dont ils partage avec plu-
sieurs traits non seulement dans l’or-
ganisation du processus de
production mais aussi dans les
moyens humains et techniques utili-
sés. D’où l’appellation « industries
culturelles ».Cependant les biens
issus de ces industries ne sauraient
être considérés à part entière et trai-
tés comme des biens industriels clas-
siques à cause de leur contenu
symbolique et de certains de leurs
caractéristiques qui échappent aux
principes et aux lois de l’économie
capitaliste .En effet, contrairement
aux autres biens industriels, les biens
culturels sont des biens d’expérience
enceci que c’est le public qui en dé-
termine la valeur au moment de
l’usage. A l’opposé des autres pro-
duits industriels dont l’appropriation
par le public peut être anticipée, les
producteurs d’un bienculturel ne
peuvent prévoir d’avance l’accueil
que les consommateurs réserveront
au bien en question. Les biens cultu-
rels relèvent du domaine subjectif et
changeant de l’esthétique des émo-
tions d’où un grand risque dans l’en-
treprise culturelle.En outre, la
structure des coûts dans la produc-
tion des biens culturels fait des in-
dustries culturelles un secteur
d’activité économique très particu-
lier. Les biens culturels ont un coût
de production très élevéet des coûts
de reproduction très bas entrainant
des rendements croissants à
l’échelle. A cette particularité
s’ajoute une autre relative au com-
portement du consommateur de pro-
duit culturel. Tandis que le
consommateur d’un bien classique
voit son désir d’acheter le même
bien décroître à l’acquisition d’une
unité supplémentaire de ce bien, le
consommateur culturel par contre
voit son désir croitre. Ce comporte-
ment est du au fait que le bien cultu-
rel bien que pouvant s’insérer ou
s’identifier à un courant esthétique
donné est un produit unique.
L’industrie culturelle fait référence aux diverses entre-prises qui produisent, distribuent, commercialisent ou ven-dent des produits qui appartiennent à la catégorie des artscréatifs. Ces produits peuvent comporter des vêtements,matériel de décoration pour la maison, livres, films, émis-sions de télévision ou de la musique. L’industrie culturelleest une catégorie très importante pour certains types d’en-treprises. Par exemple, un magasin qui vend des CD, an-ciennement appelé un magasin de disques, appartient àl’industrie culturelle. Il emploie des vendeurs de vendre desCD, des gestionnaires pour exécuter le magasin, et lesacheteurs à choisir les CD à vendre. Il peut aussi employerdes gens à construire ou à distribuer de la publicité. Le ma-gasin de CD peut être un magasin géré de manière indé-pendante, ou peut-être une partie d’une grande chaîne demagasins de CD. Dans les deux cas, il fait partie d’une in-dustrie culturelle. Les ventes de CD sont tributaires d’au-tres entreprises de l’industrie culturelle. On a besoin desartistes pour enregistrer de la musique. On dépend aussides distributeurs qui vendent de la musique, des studiosd’enregistrement qui enregistrent la musique, et de nom-breux autres secteurs qui sont considérés comme culturels.
Page 10HORIZONS N° 6740 DU MERCREDI 06 AVRIL 2016
ANNONCES
1.Le présent Avis d'appel d'offres (AAO) fait suite à l'Avis généralde passation de marché du projet publié le 28 juillet 2014
2.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie aobtenu un don du Partenariat Mondiale pour l'Education (GPE),
géré par la Banque Mondiale, pour le financement du projet d'Ap-
pui au Secteur de l'Enseignement de Base et a l'intention d'utiliser
une partie du montant de ce crédit pour effectuer les paiements au
titre du marché objet du présent DAO!.
3. La Direction des Projets Education-Formation(DPEF) invite,par le présent Avis d'Appel d'Offres International, les candidats
remplissant les conditions requises à présenter une offre sous plis
fermés pour LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME D'INFOR-
MATION et DE GESTION DE L'EDUCATION (SIGE).
4. Le processus se déroulera conformément aux procédures d'Ap-pel d'Offres International (AOI), décrites dans les Directives: Pas-
sation des marchés financés par les prêts de la BIRD et les crédits
de l'IDA de la Banque mondiale, édition Janvier 2011, révisée en
juillet 2014 et affichées sur le site Web: www.worldbank.org;
5. Les candidats intéressés remplissant les conditions requises peu-vent obtenir un complément d'information auprès de la DPEF et
peuvent examiner le Dossier d'appel d'offres, auprès de l'Assistante
de Passation des Marchés, à l'adresse indiquée ci-après:
Direction des Projets Education-Formation(DPEF), BP. : 6541,
Nouakchott - Mauritanie Tél. : +22245252063, FAX: +222 4525
15 13
Immeuble DPEF; Rue 42 - 037, Tevragh Zeina, Nouakchott - Mau-
ritanie.
Les candidats intéressés peuvent également acheter un jeu com-
plet de documents d'appel d'offres rédigés en Français, sur de-
mande écrite à l'adresse indiquée ci-dessus, moyennant paiement
non remboursable de 10.000 Ouguiya, ou sa contre-valeur en mon-
naie librement convertible, versée au compte suivant:
6. Les exigences en matière de qualifications sont:- Avoir réalisé avec succès au cours des cinq (5) dernières années
au moins deux (2) Systèmes d'informations similaires en taille et
en complexité d'une valeur au moins égale à 500000 US Dollars
pour chaque marché;
- Avoir un chiffre d'affaires moyen certifié des trois dernières an-
nées (20B, 2014 et 2015) au moins égal à 1 000 000 US Dollars.
7. Un processus d'appel d'offres en deux étapes sera utilisé. Il sedéroulera de la manière suivante:
a) L'offre de la première étape ne doit inclure qu'une proposition
technique sans mention de prix; elle doit toutefois dresser la liste
de toutes les divergences par rapport aux conditions techniques et
commerciales énoncées dans le dossier d'appel d'offres et/ou ajou-
ter toute solution technique variante que le Soumissionnaire sou-
haite proposer accompagnée d'une justification, toujours sous
réserve que ces divergences ou ces variantes ne modifient pas les
principales spécifications énoncées dans les documents d'appel
d'offres. A la suite de l'évaluation des offres de la première étape,
un Soumissionnaire ayant satisfait aux critères de qualification mi-
nimum acceptables et ayant soumis une offre suffisamment
conforme sur le plan technique pourra être invité à assister à une
réunion de clarification au cours de laquelle son offre sera exami-
née. Tous les changements jugés nécessaires, ajouts, suppressions
et autres ajustements spécifiques à l'offre seront notés et consignés
dans un mémorandum ou, si les amendements sont d'une nature
générale, publiés dans un additif au dossier d'appel d'offres. Les
Soumissionnaires dont l'offre de la première étape contiennent des
divergences majeures par rapport aux conditions énoncées dans le
dossier d'appel d'offres, dont le nombre et/ou la nature sont tels
que la préparation d'une offre complètement conforme ne peut rai-
sonnablement pas être effectuée, ne seront pas invités à soumettre
une offre à la deuxième étape. Tous les autres Soumissionnaires
dûment qualifiés et admissibles seront invités à soumettre une offre
à la deuxième étape.
b) L'offre de la deuxième étape doit inclure: i) l'offre technique ac-
tualisée incorporant tous les changements requis tels que consi-
gnés dans le mémorandum spécifique au Soumissionnaire et/ou
tels que nécessaires pour tenir compte de tout additif au Dossier
d'appel d'offres émis à la suite de la première étape de l'appel d'of-
fres; et ii) l'offre financière.
Les offres de la première étape doivent parvenir à l'adresse indi-
quée ci-après au plus tard le 09 mai 2016 à 10h GMT: Assistance
de la Passation des Marché; Immeuble de la Direction des Projets
Education¬Formation, Rue 42 - 037 Tevragh Zeina ; BP. : 6541,
Nouakchott - Mauritanie.
Elles doivent être accompagnées d'une garantie d'offre d'un mon-
tant minimum de 3 000 000 MRO (Trois millions d'Ouguiya) ou
d'un montant équivalent en monnaie librement convertible.
Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées. Les plis de la
première étape seront ouverts en présence des représentants des
Soumissionnaires qui décident d'assister à la séance d'ouverture à
la salle de réunion de la Commission de Passation des Marchés de
la Direction des Projets Education-Formation , le 09 mai 2016 à
10h GMT, à 10H 00 GMT.BP. : 6541, Nouakchott - Mauritanie.
Tél. : +2224525 2063, FAX: +2224525 15 13.
8. On appelle l'attention des Soumissionnaires éventuels sur le fait:
i) qu'il leur sera demandé, dans le cadre de leur soumission, de cer-
tifier que tous les logiciels sont couverts par une licence valide ou
ont été produits par eux; et ii) que les infractions seront considérées
comme des cas de fraude pouvant donner lieu, entre autres sanc-
tions, à l'exclusion du Soumissionnaire concerné de toute partici-
pation future à des marchés financés par la Banque mondiale.
Le Directeur des Projets Education-FormationAhmed Mohamed KANE
Ministère de l'Economie et des Finances
Direction des Projets Education & Formation
Avis d'appel d'offres International (AAOI) - Première étape
Avis d'Appel d'Offres International N°173/DPEF/PNDSE/16
1. Objet: Travaux de construction d'une unité de conditionnement des dattes et des légumes à Atar
Le Programme de Développement Durable des Oasis a obtenu
auprès du FADES un prêt dont une partie sera utilisée pour le
financement du Marché de relatif à la construction d'une unité
de conditionnement des dattes et des légumes à Atar.
La consistance des travaux se résume en deux volets:
-Volet 1 Construction GC : ./ Le bâtiment de l'unité est composé d'un bâtiment en
(RDC+1) pour une superficie total de 2654 m2 dont 2206 m2
en charpente et 448 avec plancher en béton .
./ caisses vides: 173m2
./ parking: 1804 m2
./ espace vert: 574 m2
./ dallage et allés: 1021 m2
./ mur de clôture
./ guérite gardien
- Volet 2 Equipement des bâtiments: Isolation, froid et cli-matisation
2.Une visite des lieux obligatoire pour les entreprises soumis-
sionnaires est prévue le 02/05/2016 le lieu de rendez-vous est
fixé à 11 heures TU à la CRA d'Atar.
3.La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres In-
ternational ouvert tel que défini dans le Code des Marchés pu-
blics, et ouvert à tous les candidats éligibles.
4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations
auprès de la Coordination Nationale du PDDO en face de la
Foire ZI Elmina Tél: 27 06 04 28 ou 27 30 31 57 et y prendre
connaissance des documents d'Appel d'offres de 8 h à 17 h du
Lundi au Jeudi et de 8h à 12h le vendredi.
5. Les exigences en matière de qualifications sont:
Pour être qualifié, le soumissionnaire doit établir à la satisfac-
tion du Maître d'Ouvrage des preuves, qu'il a la capacité et les
ressources nécessaires demandé par le DAO pour mener à bien
l'exécution des travaux. Cette qualification sera examinée sur
la base des critères suivants:
Au niveau technique: a.Avoir une expérience en tant qu'entreprise principale dans le
domaine de construction des bâtiments en ossature de béton
armé ou métalliques et d'au moins 2 projets similaires, même
nature et de même complexité que les travaux objet du présent
marché, au cours des 5 dernières années; cette expérience sera
attestée par le maître d'ouvrage de la bonne exécution;
b.Disposer des moyens suivants à affecter sur le chantier avec
la preuve de la propriété, leasing du matériel ou l'intention de
le prendre en location (engagement de location signé, préci-
sant le prix, le marché et la durée de location etc .. ) tel que
précisé dans le DAOI
c Disposer du personnel suivant:
• Un directeur des travaux: un ingénieur diplômé de GC ayant
au moins une expérience de 10 ans (le CV et le diplôme doi-
vent être fournis dans l'offre) ;
• Un ingénieur en froid ayant au moins une expérience de 10
ans (le CV et le diplôme doivent être fournis) ;
• Un conducteur de travaux: technicien supérieur en Construc-
tion Métallique (CM) ayant au moins une expérience de 10 ans
(le CV et le diplôme doivent être fournis dans l'offre) ;
• 01 technicien électricité ayant au moins 05 ans d'expérience
(Le CV doit être fourni)
• 01 technicien plombier ayant au moins 05 ans d'expérience
(Le CV doit être fourni),
• 01 technicien spécialiste en GC ayant au moins 05 ans d'ex-
périence (Le CV doit être fourni)
Au niveau financier: d Fournir une attestation bancaire, certifiant que le soumis-
sionnaire dispose de liquidités et/ou de facilités de crédit d'au
moins 100 000 000 d'ouguiyas
e. Avoir réalisé un chiffre d'affaires annuel moyen pour les tra-
vaux de construction GC ou CM au cours des trois dernières
années qui soit supérieur à une (1) fois le montant de
son offre hors toutes taxes comprises et TVA
6. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel
d'offres complet en présentant un quitus de paiement non rem-
boursable au Trésor Public exclusivement de 200 000
OUGUIYAS. La méthode de paiement sera par chèque à la
caisse Le document d'Appel d'offres sera récupéré directement
au Bureau du PDDO à Nouakchott, par les soumissionnaires
qui auront déjà effectué le paiement.
7. Les offres devront être soumises à l'adresse ci-après:
Monsieur le Président de la Commission de Passation desMarchés Publics du Secteur Rural Immeuble Mouna/AVMe Moktar Ould Daddah au plus tard le 24/05/2016 à 10heures TU. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées
Les offres seront ouvertes en présence des représentants des
candidats présents à la Commission de Passation des Marchés
Publics des Secteurs Rural Immeuble Mouna/AV Me Moktar
Ould Daddah au plus tard le 24/05/2016 à 10 heures TU.
8. Les offres demeureront valides pour une durée de 90 jours
à compter de la date de dépôt des offres.
9. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission
d'un montant de : 12 000 000 UM, la garantie demeurera va-
lide pour une durée de 120 jours à compter de la date de
dépôt des offres,
10. Le délai proposé pour la réalisation des dits travaux est de
08 mois à compter de la date de notification du marché
Fait à Nouakchott, le 04/04/2016
Le Coordinateur du PDDO
MOHAMEDOU OULD MOHAMED MAHMOUD
Programme de Développement Durable des OasisAvis d'Appel d'offres (AAOI)
AAON°9/CPMP/SR/PDDO/MA/2016
Page 11HORIZONS N° 6740 DU MERCREDI 06 AVRIL 2016
ANNONCES
La Société d'Assainissement, Travaux, Transport et de Maintenance
(ATTM), lance un avis de consultation restreinte pour le transport de
2.000.000 m3.km de tout-venant et 800.000m3.km de gravier concassé
destinés à l'aménagement de la Voirie de Nouakchott 2016.
1 ° - La distance moyenne de transport varient entre 10 et 30 km pour le
tout¬venant et 130 km pour le gravier concassé.
2° - Les soumissionnaires intéressés par le présent avis peuvent retirer le
dossier de consultation, sans paiement, auprès de la Direction Générale
d'ATTM ;
3°_ le soumissionnaire doit disposer d'une flotte de 10 camions répondant
aux exigences et spécifications techniques ;
4°_ le soumissionnaire doit proposer deux prix pour le transport de 1m3
sur 1km selon la nature des matériaux (tout-venant ou gravier concassé);
5- Les offres sont recevables à la Direction Générale d'ATTM jusqu'au
08/04/2016 au plus tard et seront ouvertes publiquement le même jour.
Nouakchott le 05 Avril 2016
Le Directeur Général,
ELY SID' AHMED EL VEIRICK
Société d’Assainissement, de Travaux, Transport et de
Maintenance (ATTM sa)
Km 2,3 Route d'Akjoujt: B.P: 54 Nouakchott - Mauritanie
Tél. + 222 452 92 249; Fax: + 222 452 50918
Société d’Assainissement, de Travaux, Transport et de
Maintenance (ATTM sa)
Km 2,3 Route d'Akjoujt: B.P: 54 Nouakchott - Mauritanie
Tél. + 222 452 92 249; Fax: + 222 452 50918
Société d’Assainissement, de Travaux, Transport et de
Maintenance (ATTM sa)
Km 2,3 Route d'Akjoujt: B.P: 54 Nouakchott - Mauritanie
Tél. + 222 452 92 249; Fax: + 222 452 50918
AVIS DE CONSULTATION
AVIS DE CONSULTATION
AVIS DE CONSULTATION La Société d'Assainissement, Travaux, Transport et de Maintenance
(ATTM), lance un avis de consultation restreinte pour la location du
matériel ci-après, destiné à l'aménagement de la Voirie de Nouakchott
2016 :
• Une pelle
• Trois Chargeuses
• Deux Bull D8R ou équivalant
• Trois niveleuses
• Six Citernes
• Un camion grue
• Cinq camions de 20 à 25 tonnes
1 - Les soumissionnaires intéressés par le présent avis peuvent retirer
le dossier de consultation, sans paiement, auprès de la Direction Gé-
nérale d'ATTM ;
2- Les offres sont recevables à la Direction Générale d'ATTM jusqu'au
08/04/2016, au plus tard et seront ouvertes publiquement le même
jour.
Nouakchott le 05 Avril 2016
Le Directeur Général,
ELY SID' AHMED EL VEIRICK
La Société d'Assainissement, Travaux, Transport et de Mainte-
nance (ATTM), lance un avis de consultation restreinte pour la
fourniture de 10.000 m3 de graviers de 0/10 en trois classes 0/2,
2/6 et 6/10.
1 ° - Les soumissionnaires intéressés par le présent avis peuvent
retirer le dossier de consultation, sans paiement, auprès de la Di-
rection Générale d'ATTM ;
2°_ le soumissionnaire doit disposer d'une usine de concassage
comportant :un primaire, un secondaire et un tertiaire et des cri-
bles d'une capacité minimum de 100 tonnes par heure, ainsi que
des moyens d'exploitation tels que : pelle, brise roche, chargeur,
groupe électrogène et 2-3 camions.
3°_ Les offres sont recevables à la Direction Générale d'ATTM
jusqu'au 08/04/2016, au plus tard et seront ouvertes publiquement
le même jour.
Nouakchott le 05 Avril 2016
Le Directeur Général,
ELY SID' AHMED EL VEIRICK
Ministère, du Pétrole et des Mines
CommuniquéConformément, aux lois en vigueur, le ministre du Pétrole, de
l’Energie et des Mines porte à la connaissance du public, qu’il est
formellement interdit de mener des activités de recherche et d’ex-
ploitation des substances minérales, notamment l’or sans autori-
sation préalable. Les contrevenants s’exposent aux sanctions
prévues par la loi, notamment l’article 130 de la loi portant code
des mines qui stipule que les contrevenants sont passibles de
peines d’emprisonnement d’un à trois mois et d’une amende quo-
tidienne de 500.000 à 1 000 000 UM ou de l’une de ces deux
peines.
Dans ce cadre, le ministère accorde un délai d’une semaine, à
compter du mardi 5 avril 2016, aux personnes ayant à leur dispo-
sition de l’or issu de l’orpaillage pour déclarez leur produit auprès
de la Société Mauritanienne des Hydrocarbures et du Patrimoine
Minier (SMHPM) qui est la seule entité gouvernementale habili-
tée à collecter et commercialiser de tels produits. Passé ce délai,
seules les personnes disposant d’autorisations seront habilitées à
rechercher, exploiter artisanalement les substances visées, selon
les procédures réglementaires en vigueur.
Le ministère en charge des Mines procédera après accomplisse-
ment des formalités réglementaires et organisationnelles, à l’octroi
des autorisations d’exploitation artisanale aux demandeurs qui
remplissent les conditions.
Dr Mohamed Chérif Ahmed
Page 12HORIZONS N° 6740 DU MERCREDI 06 AVRIL 2016
SP RTSSidi - Brahim dit Dieng
Africains d'Europe
Aubameyang dans l'histoire de la Bundesliga
Auteur de son 23e but avec Dort-
mund, Pierre-Emerick Aubameyang
est entré ce week-end dans les an-
nales de la Bundesliga comme le
joueur africain le plus prolifique sur
une saison, devant le Sénégalais
Papa Demba Cissé (22 buts avec
Hanovre en 2010-2011).
ALLEMAGNEUn sprint, une balle piquée puis le
traditionnel salto : l'attaquant gabo-
nais Pierre-Emerick Aubameyang a
ravi les fans de Dortmund en ou-
vrant la marque lors de la victoire ar-
rachée samedi contre le Werder
Brême (3-2). Son premier but en
championnat depuis plus d'un mois,
le 23e de la saison lui permettant de
revenir à deux longueurs de Robert
Lewandowski (Bayern) dans le duel
des canonniers. "C'est difficile de le
(Lewandowski) suivre... On luttera
jusqu'au bout et on verra qui sortira
vainqueur", a déclaré l'ex-Stépha-
nois de 26 ans.
L'ailier guinéen Ibrahima Traoré a
parfaitement joué son rôle de joker,
inscrivant le 5e but de Mönchen-
gladbach en fin de match, trois mi-
nutes après avoir remplacé Thorgan
Hazard, lors du festival contre le
Hertha Berlin (5-0). Dans un angle
pourtant très fermé, le natif de Vil-
lepinte a fait mouche d'une frappe
rasante, son 3e but de la saison.
ANGLETERREAlex Iwobi s'est distingué dans les
rangs d'Arsenal, lors de l'écrasante
victoire aux dépens de Watford (4-
0). Le jeune international nigérian
(19 ans), neveu de Jay-Jay Okocha,
a inscrit le deuxième but des Gun-
ners.
Dieumerci Mbokani a lui permis à
Norwich City de s'imposer à domi-
cile face à Newcastle (3-2). Le
Congolais a inscrit le deuxième but
de son équipe à la 74e minute, avant
de céder sa place dix minutes plus
tard.
EspagneLe Ghanéen Thomas Partey a parti-
cipé à la fête de l'Atletico Madrid
lors du succès contre le Betis Séville
(5-1), en inscrivant le dernier but
dans le temps additionnel.
Le Sénégalais Pape Kouly Diop a lui
ouvert le score pour l'Espanyol Bar-
celone face à Malaga, mais l'équipe
catalane a dû finalement concéder le
nul (1-1).
FRANCERachid Ghezzal a encore brillé
avec Lyon, vainqueur à Lorient (3-
1) pour remonter sur la 3e place.
L'attaquant algérien a beaucoup
tenté sans être récompensé en pre-
mière période, mais il s'est rattrapé
en seconde, avec un beau but inscrit
pour le 2-1 et une passe décisive à
Alexandre Lacazette.
Côté lorientais, un autre Algérien
s'est illustré, Walid Mesloub, qui a
offert un caviar au Ghanéen Abdul
Majeed Waris, sur l'ouverture du
score.
Aïssa Mandi s'est vainement distin-
gué avec Reims, lors de la défaite à
Rennes (3-1). L'international algé-
rien, qui avait déjà marqué à l'aller
face aux Bretons (2-2) a cette fois
réduit l'écart en reprenant un corner.
Le Zambien Stoppila Sunzu a lui
inscrit le 2e but de la victoire lilloise
à Nantes (3-0), la 4e d'affilée en
Ligue 1.
ITALIELa Roma a nettement remporté le
derby face à la Lazio (4-1), mais
pour une fois, l'Egyptien Mohamed
Salah n'a pas brillé. Discret, impré-
cis, l'attaquant n'est impliqué sur
aucun des buts de son équipe. En re-
vanche le milieu de terrain malien
Seydou Keita a confirmé sa grande
forme, qui lui a permis de pousser
Daniele De Rossi sur le banc. Tou-
jours sobre et toujours juste, il a
donné le bon tempo à son équipe.
Les Africains de Naples ont eux eu
vécu un dimanche très difficile. Bat-
tus 3-1 sur le terrain de l'Udinese, ils
ont probablement dit adieu à leurs
rêves de titre. En défense centrale, le
Sénégalais Kalidou Koulibaly a ter-
riblement souffert face à Zapata et a
sans doute livré l'un de ses plus mau-
vais matches de la saison. Il pro-
voque notamment le premier
penalty, transformé par Fernandes.
Même
constat pour le latéral algérien
Faouzi Ghoulam, dépassé toute la
partie et responsable du deuxième
penalty accordé à l'Udinese, celui-ci
manqué par Fernandes.
Matches truqués
Prison avec sursis requise contre Antonio ConteLe parquet de Crémone (nord) a re-
quis mardi six mois de prison avec
sursis contre Antonio Conte, le sé-
lectionneur de l'équipe d'Italie et
futur entraîneur de Chelsea après
l'Euro-2016, dans le cadre du scan-
dale de matches truqués du "Cal-
cioscommesse".
Le procureur Roberto Di Martino a
requis également une amende de
8.000 euros contre Conte, qui est
poursuivi pour fraude sportive pour
ne pas avoir dénoncé des faits de
corruption lors d'un match de 2e di-
vision en mai 2011 de Sienne, qu'il
entraînait alors.
Conte a toujours nié avoir été au
courant de la manipulation par des
parieurs de cette rencontre rempor-
tée par Sienne (1-0) le 29 mai 2011
sur le terrain d'AlbinoLeffe.
Son dossier s'inscrit dans celui du
"Calcioscommesse", un très vaste
scandale de matches arrangés dans
le football italien, pour lequel plus
d'une centaine de personnes doivent
encore être jugées.
Pour cette affaire, la justice sportive
a condamné Conte à dix mois de
suspension (réduits à quatre mois en
appel) en 2012, quand il était entraî-
neur de la Juventus Turin.
Le verdict pénal est attendu mi-mai,
les avocats de Conte ayant opté pour
une "procédure abrégée", afin que le
technicien italien soit fixé sur sont
sort avant de partir à l'Euro, qui dé-
bute le 10 juin en France.
Lundi, Conte a été officiellement
nommé entraîneur de Chelsea et
prendra ses fonctions en Angleterre
juste après l'Euro.
Euro 2016
Les « fan-zones » au cœur de la sécurité
La France accueillera du 10 juin au
10 juillet l'Euro de football. Face à
la menace terroriste, la compétition
sportive représente un défi sécuri-
taire majeur pour les pouvoirs pu-
blics qui se préparent aux scénarios
les plus dramatiques. Une simula-
tion d’attentat sur une « fan-zone »
est organisée, ce lundi 4 avril 2016 à
Bordeaux. Un exercice similaire a
eu lieu à Nîmes le 17 mars dernier.
«L’Euro, c’est le troisième événe-
ment sportif le plus important au
monde », souligne,non sans fierté,
Patrick Kanner. Et le ministre de la
Ville, de la Jeunesse et des Sports
d’égrener quelques chiffres qui
montrent l’ampleur de l’événement :
« 51 matches, 2.5 millions de spec-
tateurs à l’intérieur des stades, 7 à 8
millions de supporters dans les fan-
zones ». Ces fan-zones sont une
nouveauté pour les autorités fran-
çaises. « Il y avait eu des débuts au
moment du Mondial 98. Mais à ce
point-là étendues, c’est une première
», reconnaît le commissaire divi-
sionnaire Jean-Cyril Reymond, chef
d’état-major de la direction départe-
mentale de la sécurité publique
(DDSP) des Bouches-du-Rhône.
Chacune des dix villes hôtes de la
compétition accueillera donc un es-
pace pouvant recevoir les supporters
qui, faute de place dans les stades,
pourront suivre les matches sur
écran géant. « Elles fonctionneront
de midi à minuit tout au long de la
compétition », précise Patrick Kan-
ner, « quelqu’un qui voudra voir un
match qui se déroule à Lille et qui se
trouve à Marseille pourra le voir sur
grand écran à Marseille ». La plus
importante de ces fan-zones sera
celle de Paris et pourra accueillir
jusqu’à 90 000 personnes alors que
la plus petite, celle de Lens, aura une
capacité maximale de 10 000 sup-
porters. Toutes devraient en tout cas
attirer beaucoup de monde et c’est
sur elles que se concentrent les
craintes des forces de l'ordre.
Nouvel enjeuCes zones seront situées en plein air,
au cœur des villes hôtes : sur le
Champ de Mars sous la Tour Eiffel à
Paris, sur la plage du Prado à Mar-
seille ou encore sur la place des
Quinconces dans le centre-ville his-
torique à Bordeaux. Certes, des bar-
rières de sécurité seront installées
autour de chacune d'entre elles et les
spectateurs devront se soumettre à
des contrôles à l'entrée. Mais sécu-
riser une place publique ou une
plage est une tâche plus difficile que
d’assurer la sécurité d’un lieu fermé
comme un stade.
Alors, les fan-zones casse-tête sécu-
ritaire ? Le commissaire division-
naire Jean-Cyril Reymond, de la
DDSP des Bouches-du-Rhône, rela-
tivise ce nouvel enjeu : « ce qu’on
met en place sur les fan-zones au-
jourd’hui n’est pas fondamentale-
ment différent de ce qu’on met en
place au stade Vélodrome toute l’an-
née ». Et lui de souligner que désor-
mais, « des équipes réellement
formées et équipées ont été mises en
place. Il s’agit des BAC (brigades
anti-criminalité) et des compagnies
d’intervention. Ils connaissent les
problématiques, ils ont les équipe-
ments. Ils savent intervenir ».
« Maximum de précautions »La menace terroriste n'est pas nou-
velle et se déployer sur des lieux
touchés par des attentats fait désor-
mais partie des entraînements tant
des forces de l'ordre que des secou-
ristes. Ces entraînements se sont in-
tensifiés depuis les attentats de
janvier dernier. Pompiers, policiers,
gendarmes, Samu, magistrats en-
quêteurs : chaque unité se prépare de
son côté. Puis elles se retrouvent
pour ces simulations d'attentats sur
des fan-zones de l'Euro. « Ces exer-
cices ne sont pas nouveaux », pré-
cise Alexandre Lerousso, chargé de
mission sécurité intérieure à l'Etat-
major de la zone Sud. « Nous en or-
ganisons deux fois par an. Ce sont
des conclusions des entraînements
spécifiques à chaque service. Nous
vérifions alors l’interopérabilité de
tous les services. »
Avec ces simulations, secouristes et
forces de l’ordre se préparent donc
au pire. Mais la priorité reste avant
tout d’assurer la sécurité de ces
lieux. Et « si nous constatons que
pour une fan-zone, les conditions ne
sont pas réunies, nous statuerons
pour alerter le maire », assure Ber-
nard Cazeneuve, le ministre de l’In-
térieur. L’Etat pourrait alors
demander « la réduction du périmè-
tre de la fan-zone, une modification
des conditions dans lesquelles elle
est organisée ou éventuellement un
renoncement à l’organisation de ces
fan-zones ». « Nous voulons que la
fête soit belle, et pour que la fête soit
belle il faut absolument que nous
prenions un maximum de précau-
tions », estime Bernard Cazeneuve.
«Jamais un événement sportif orga-
nisé en France n'aura été autant sé-
curisé », assure, quant à lui, Patrick
Kanner, le ministre des Sports. Mais
Bernard Cazeneuve modère tout de
même: « 100% de précaution, ça ne
fait pas le risque zéro ». Une phrase
qui revêt désormais des allures de
refrain dans la bouche du premier
policier d’un pays frappé à deux re-
prises l’an dernier par des terro-
ristes.
Africains d'Europe
Aubameyang dans l'histoire de la Bundesliga
Matches truqués
Prison avec sursis requise contre Antonio Conte
Euro 2016
Les « fan-zones » au cœur de la sécurité