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Club ornithologique desPlaisir de le penser, le préparer, voir le résultat et finalement vous l‟offrir. À chaque fois que je commence un journal, 4 fois l‟an, je me demande

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Club ornithologique des Hautes Laurentides

Adresse : C.p. 4407, Mont- Tremblant, QC J8E 1A1 Courriel : [email protected] Site Internet : http://lemoqueur.com/accueil.html

Le Moqueur, septembre 2010 Journal # 88, Vol 23, No 3

ISSN 1183-0530 Dépôt légal D 391334

Édition et montage du journal Lucie Brossard Collaborateurs Josée Caron, Gérald Gauthier, Suzanne Maillé, Diane Melanson, Éric Normandeau, Richard Plamondon, France Pouliot, Michel Renaud Photographes Julie Beauchesne, Thérèse Bélisle, Michel Bordeleau, Georges Gagné Mark Lachovski, Roger Lauzon, Marie-France Malette Première page Vol de Bernaches du Canada de Lucie Brossard Impression

Photocopie Illico

Conseil Administratif Michel Renaud, président 819-688-3333 Suzanne Maillé, v-présidente 819-425-8296 Michel Delhaes, secrétaire 819-429-5989 Thérèse Bélisle, trésorière 819-681-1993 Lucie Brossard, éditrice 819-429-5989 Diane Alarie, directrice 819-425-2100 Georges Gagné, directeur 819-429-5143 Lise Goyer, directrice 819-425-9441

Conférences mensuelles Troisième (3e) mardi du mois à 19h30 Prochaines : septembre 2010 Salle des Arts, 1145 rue de Saint-Jovite, Mont-Tremblant

Diane Alarie, Georges Gagné Denise Loiselle, Suzanne Maillé

Comités du C.O.H.L

Site web «Le Moqueur» Gérald Gauthier

Nichoirs Merlebleus Thérèse Bélisle Gérald Gauthier Lise Gohier Richard Plamondon Yvon Provost Christiane Savignac

Nichoirs canards André Bouchard Robert Decelles Claudine Lafrance Michel Renaud Claude Talbot

Route de hiboux nocturnes André Bouchard Robert Decelles Claudine Lafrance Éric Normandeau Michel Renaud

Lac Héron André Bouchard Robert Decelles Claudine Lafrance

Suivi du martinet ramoneur Thérèse Bélisle Joyce Gallant Antonio Galparsoro Ginette Henri Ginette Lagacé Michel Renaud Jacques Rousseau Michelle Vanchestein

Compilation des feuillets d’observations Éric Normandeau

Les articles qui ne sont pas explicitement signés par les membres du c.a. du COHL n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

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Mot de l’éditrice

Bonjour,

Déjà un an à la barre du journal ʺLe Moqueurʺ. Quel Plaisir! Plaisir de le penser, le préparer, voir le résultat et finalement vous l‟offrir. À chaque fois que je commence un journal, 4 fois l‟an, je me demande aurons-nous des articles. À chaque fois, mes collaborateurs assidus et occasionnels me surprennent. Je les remercie tous de cette belle année et les invite à la nouvelle qui commence. Vous retrouverez leur nom à la page 2 de chaque publication. J‟en profite aussi pour vous inviter à ajouter le vôtre à cette belle liste. C‟est à votre tour de m‟envoyer un article dont le sujet démontre votre amour de nos amis les oiseaux. Encore une fois, le journal est rempli de belles lectures, soit pour vous faire rêver, planifier une sortie ou tout simplement observer les oiseaux dans votre cour. Bonne lecture et au prochain numéro. N‟oublier pas l‟invitation que je vous ai lancée.

Lucie Brossard, éditrice

Table des Matières

Mot Du Président 4

Excursion Au Lac Héron, 5

Bilan Des Activités Et Excursions 6

La Forêt Ancienne Du Lac Grignon 7

Réseau De Nichoirs Pour Les Canards 8

Informations Sur Le Garrot À Œil d‟or 9

Mot d‟enfant 9

Plongeon Huard 10

Les Mots Du Geai Bleu 11

Photos d‟oiseaux Des Membres 12

Qui Suis-Je ? 13

Été 2010, Le Martinet Ramoneur 14

Saviez-Vous Que 15

Bilan Des Observations 16

Les Feuillets d‟observation 18

Des Dindons Sauvages?……Ici ????? 19

Refuge Pour Nos Amis Les Oiseaux 20

Bain d‟oiseaux 22

Bain d‟hiver 23

Recensement Des Oiseaux De Noël 23

Spencer Fullerton Baird 24

Les Oisillons Merlebleus 26

Remerciements 27

Mes Observations Pour l‟atlas 2010 28

Solution Des Jeux 29

Les Oiseaux Gourmands 30

Les Oiseaux d‟hiver 30

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Le mot du président

Septembre 2010, j‟amorce mon deuxième mandat comme président du COHL.

À l‟assemblée générale de juin dernier, j‟ai présenté le bilan de la première année du c.a. qui a été reproduit dans le numéro de juin du journal « Le Moqueur ».

À cette assemblée, huit membres ont accepté de participer au c.a. du club pour cette année et de travailler à la poursuite de ses objectifs qui sont d‟offrir des services aux membres, de recenser les oiseaux et de contribuer à leur conservation.

Voici les membres du c.a. :

Michel Renaud, président Suzanne Maillé, vice-présidente Michel Delhaes, secrétaire Thérèse Bélisle, trésorière Lucie Brossard, éditrice «Le Moqueur» Georges Gagné, directeur «réunions mensuelles» Diane Alarie, directrice Lise Gohier, directrice (nouveau membre du c.a.)

Lise Gohier, une nouvelle retraitée, s‟est jointe à notre groupe. Nouvellement intéressée par les oiseaux et adepte de la marche et de la raquette, vous rencontrerez peut-être Lise au détour d‟un sentier en train de s‟initier à

l‟ornithologie ou sinon vous la rencontrerez à une des réunions mensuelles. Photos et feuillets d’observations

L‟année dernière plusieurs membres nous ont transmis des photos et des feuillets d‟observation quotidienne d‟oiseaux. Les photos sont conservées par le club. Lucie et Suzanne les utilisent pour la chronique «Photos d’oiseaux des membres, c’est votre page» et Gérald Gauthier les affichent sur lemoqueur.com à la page «Découverte des membres». Quant aux feuillets, ils sont compilés et saisis à la banque de données provinciale ÉPOQ et Éric Normandeau nous présente dans sa chronique «Bilan des observations» les mentions les plus notables.

Merci à tous ces membres qui partagent leurs photos et leurs observations. Nous comptons sur vous tous pour poursuivre dans cette voie.

Les activités d’automne

Nous aurons trois réunions mensuelles cet automne (3e mardi du mois à la salle des Arts) et une excursion au lac Héron le 25 septembre. Nous poursuivrons le recensement des oiseaux de Noël selon la formule de l‟an dernier. Consultez les pages de ce journal pour plus de détails.

Enfin, n‟oubliez pas que les oiseaux ne nous ont pas tous quitté. Il reste encore plusieurs espèces et plusieurs belles observations à faire, j‟en suis certain. Pensez aux bernaches du Canada et aux oies des neiges qui ont l‟habitude de traîner dans les champs à Nominingue, Mont-Tremblant, Arundel ou La Conception. Il suffit de prendre un peu de temps, de sortir avec son livre d‟identification et ses jumelles et d‟aller marcher dans la campagne ou en forêt. Et pourquoi pas avec un ami ou une amie …

Et n‟oubliez pas de rapporter vos observations et vos souvenirs.

Michel Renaud, président

P.S. Si vous faites l‟observation d‟un oiseau que vous ne connaissez pas ou qui vous semble inhabituel pour notre région ou pour la saison, vous pouvez communiquer votre observation à [email protected] ou à un membre du c.a. dont les coordonnées téléphoniques apparaissent à la page 2 de ce journal .

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Excursion au lac Héron,

Mont-Tremblant Le 25 septembre à 8h00 pour l‟observation de canards et autres espèces en migration.

Réservation obligatoire (nom et no de téléphone) auprès de Michel Renaud (819 688-3333 ou [email protected]). Dans la semaine précédente je confirmerai le lieu de rendez-vous. Retour vers 12h00. Covoiturage suggéré pour faciliter le stationnement et réduire les gaz à effet de serre.

En cas de mauvais temps, l'activité pourra être remise au lendemain.

L'endroit est à 5 minutes en voiture du centre-ville de Mont-Tremblant.

À prévoir : habillement selon la température, souliers de marche, jumelles, livre d‟identification d‟oiseaux, appareil photo.

Lac Héron de Michel Renaud

N.B. Nous irons dans un endroit d‟accès facile

Le Coin Lecture et Détente

Secrets pour en arriver à attirer les oiseaux et les nourrir dans sa main (Tiré de www.toutnature.com)

Depuis plus de vingt ans, Hugh Wiberg s'amuse à nourrir les oiseaux dans sa main durant tout l'hiver, non seulement les habitués des mangeoires, mais aussi les espèces sauvages des forêts

environnantes. Dans cet ouvrage, il nous décrit ses

patients efforts récompensés par l'exaltation de la réussite et nous explique comment partager ce plaisir. À l'aide de 80 photos couleurs et d'instructions fort simples, il nous livre les secrets de son succès. Il vous donne la liste des oiseaux les plus faciles à apprivoiser, ainsi que de précieuses indications sur le lieu, l'heure et la température les plus propices à leur venue. Bientôt, mésanges, sittelles et autres sauront reconnaître en vous un ami et viendront picorer avec enthousiasme dans votre main.

Hugh Wiberg, Nourrir les oiseaux dans sa main, Le jour www.edjour.com, 160 pages

Un autre titre pratique pour nous émerveiller de la nature. (Voir l‟entrevue du dimanche 25 juillet 2010 à RDI week-end : www.radio-canada.ca/emissions/rdi_week_end/2009-2010

La réputation de Jean Paquin n'est plus à faire. Connu pour ses nombreuses publications dans le domaine de l'ornithologie. L'auteur a été rédacteur en chef de la revue QuébecOiseaux pendant de nombreuses années.

Voici le guide d'identification le plus complet sur les oiseaux du Québec 334 espèces à observer et mieux connaître; plus d'un millier de photos de grande qualité pour vous aider à identifier les espèces. Une classification claire et efficace; des galeries photo pour différencier facilement les oiseaux semblables; une fiche d'identification par espèce: plumages, vol, voix, habitat, nidification, calendrier de présence. Les cartes de répartition et les noms les plus à jour. Grâce à ce guide, Jean souhaite favoriser le développement du loisir ornithologique et promouvoir l‟observation des oiseaux. Tout y est pour partir à la découverte d'un monde fascinant! L'ouvrage de référence par excellence.

Jean Paquin. Oiseaux du Québec, Michel Quintin www.editionsmichelquintin.ca, 432 pages

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Bilan des Activités et Excursions du COHL en 2010

Date Titre de l'activité

Endroit Responsable Partici-pants

Remarques

27 mars Parois du mont Larose et lac Bevin

Montcalm (Weir)

Michel Renaud 11 Faucon pèlerin, grand corbeau

21 avril Champs inondés, pont Prud'homme

Brébeuf Suzanne Maillé 10 Canard d’Amérique, sarcelle d’hiver, petit garrot, busard St–Martin, épervier brun, buse pattue, crécerelle d’Amérique, pluvier kildir, bruant hudsonnien, bruant des prés, sturnelle des prés

1er mai Lac aux Rats et parois mont Larose

Montcalm (Weir)

Thérèse Bélisle 15 Grèbe à bec bigarré, balbuzard pêcheur, faucon pèlerin, fuligule à collier, hirondelle rustique, roitelet à couronne rubis, paruline à croupion jaune

7mai Parc national de Plaisance

Plaisance Michel Renaud 10 Bernache du Canada, canard branchu, fuligule à collier, grèbe à bec bigarré, buse à épaulettes, buse à queue rousse, gallinule poule-d’eau, chevalier solitaire, grand chevalier, bécassine de Wilson, viréo mélodieux, bruant des marais, goglu des prés, oriole de Baltimore

8mai Étangs de St-Donat - Mont Sourire

St-Donat Thérèse Bélisle J-P Perron

0 Annulé mauvais temps

16 mai Parc régional de la Riv. Du Nord

St-Jérôme Éric Normandeau

7 Oriole de Baltimore, moucherolle tchébec, grive fauve, parulines à flancs marron, flamboyante et jaune; faucon pèlerin à Prévost

17 mai Domaine St-Bernard

Mont-Tremblant

Éric Normandeau

3 Merlebleu de l’Est, hirondelle bicolore, parulines bleue, masquée, à collier, à tête cendrée, flamboyante et à joues grises

22 mai Parc Dufresne Val-David André Bouchard Michel Renaud

14 Canard noir, grand héron, petite buse, colibri à gorge rubis, martin-pêcheur d’Amérique, grand pic, viréos à tête bleue et aux yeux rouges, grand corbeau, hirondelle bicolore, sitelle à poitrine blanche, grives fauve et solitaire, parulines à joues grises, à collier, à flancs marron, à tête cendrée, bleue, à croupion jaune, à gorge noire, noir et blanc, couronnée, masquée et du Canada, tangara écarlate, roselin pourpré

29 mai Recensement printannier

Parc du Mont-Tremblant

André Bouchard Michel Renaud

6 89 espèces dont paruline triste et grive des bois (L’Assomption) par les 18 participants enregistrés par le parc

5 juin Lac Nominingue et environs

Nominingue Monique Blais 0 Annulé à cause de la pluie

12 juin À vélo sur la piste cyclable

La Conception - Labelle

André Bouchard 3 Troglodyte familier et merlebleu de l’Est

14 jiun Oiseaux forestiers du CTEL

St-Faustin-Lac-Carré

Michel Renaud 4 Pic maculé, grand pic, moucherolle tchébec, viréos aux yeux rouges et à tête bleue, grimpereau brun, parulines à collier bleue, à gorge noire, à gorge orangée, noir et blanc, couronnée, des ruisseaux, masquée et du Canada, cardinal à poitrine rose

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Date Titre de l'activité

Endroit Responsable Partici-pants

Remarques

19 juin Forêt ancienne du lac Grignon

Sainte-Agathe

André Bouchard 6 Plongeon huard, petite buse, grand pic, pic maculé, grand corbeau, troglodyte mignon, grives fauve, à dos olive et solitaire, parulines bleue, noir et blanc, flamboyante, couronnée et du Canada

La forêt ancienne du lac Grignon _____________________

par Diane Melanson Tous connaissent Claude-Henri Grignon, l‟écrivain; il fut aussi maire de Ste-Adèle. Ste-Agathe l‟honore aussi en nommant un lac à son nom. C‟est à cet endroit qu‟a eu lieu la dernière excursion printanière du club.

En ce samedi matin du 19 juin, le club ornithologique a donné rendez-vous au stationnement de la plage du lac des Sables. C‟est là, derrière dans la montagne, que se cache le lac Grignon. Dans cette belle forêt, on y retrouve des feuillus centenaires. Notre promenade d‟exploration commence près du lac Grignon qui dessert la ville en eau. Plusieurs espèces d‟oiseaux sont déjà bien installées; leurs nids étant camouflés par le feuillage déjà avancé, ceci nous rend la tâche difficile pour les repérer. Tout de même, quelques uns sont actifs et nous pouvons les observer pour notre plus grand plaisir. Pour en savoir plus sur cet endroit et les espèces qui s‟y trouvent, c‟est à la réunion de septembre que tout vous sera révélé.

Ce fut la dernière excursion au programme et comme le dit si bien le personnage de Vittorio, “C‟est fini!” Quelle belle saison, pleine de découvertes tant au niveau des espèces vues que des territoires explorés. Nos guides ne sont pas avares de leurs connaissances et les participants qui y ajoutent leur observation dans une atmosphère de calme et de plaisir. C‟est la première saison que Paul et moi-même étions disponibles pour participer. Les sorties furent nombreuses; il y en avait une d‟inscrite à mon agenda pour chaque semaine de mai et juin. Merci pour ce bel horaire varié tant au niveau ornithologique que pour les endroits visités. Le partage de vos connaissances est grandement apprécié et éveille une curiosité pour en apprendre davantage sur la faune ailée.

Ces excursions nous ont pour ainsi dire „donné des ailes‟. Il y a deux semaines nous sommes allés à la Réserve faunique du Lac St-François pour y faire une observation d‟oiseaux. Là, au milieu du champ nous avons pu observer deux magnifiques grues du Canada qui nous signalaient leur présence à grands cris.

Paul Décarie de Michel Renaud

Claudette Picard et André Bouchard de Michel Renaud

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Réseau de nichoirs pour les canards arboricoles

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par Michel Renaud, président

Dans le journal de mars dernier, j‟ai présenté le réseau de nichoirs que des membres du club maintiennent depuis de nombreuses années. À la fin de ce texte j‟avais présenté les résultats des années 2007 et 2008.

Voici donc les résultats de l‟année 2009 qui sont intéressants pour deux aspects :

1. Pour la première fois des Garrots à œil d‟or ont niché dans deux nichoirs installés au lac Bruyère. Il y a eu éclosion de 7 oeufs.

2. Pour l‟ensemble du réseau le nombre d‟œufs éclos a été exceptionnellement élevé et la moyenne d‟œufs éclos par nichoir de 8,5 dépasse largement les résultats des années précédentes. Ces chiffres sont influencés par l‟excellent résultat obtenu aux nichoirs du lac Bevin (107 œufs pour 23 nichoirs).

Si vous désirez connaître les résultats de certains sites en particulier, communiquez avec moi.

Les nichoirs sont sous la responsabilité de Mme Sophie Gallais (AGIR pour la Diable) et MM André Bouchard, Claude Talbot et Michel Renaud. Mmes Claudine Lafrance, Louise Cadieux et Raymonde Larouche et MM Robert Decelles et Matthieu Renaud ont participé à l‟installation, à l‟entretien et au suivi de ces nichoirs.

NICHOIRS À CANARDS – RÉSULTAT GLOBAL DES SITES

SITES : ► VAL-DES-LACS (lac de l'Appel, lac Bruyère) ► LAC-SUPÉRIEUR (rivière du Diable, Mont-Nixon, lac Joseph, Lac à l'Ours) ► MONT-TREMBLANT (lac Héron, lac Tremblant et ruisseau Clair, centre-ville) ► ARUNDEL (lac Bevin)

ANNÉES NOMBRE

DE NICHOIRS

NICHOIRS OCCUPÉS PAR

CANARDS

OEUFS ÉCLOS

OEUFS ÉCLOS PAR

NICHOIR

OEUFS ÉCLOS PAR

NICHOIR OCCUPÉ

NOTES

2007 69 21 1221 1,8 5,8 (4,2)2 2 nids d’écureuil, 1 nid de guêpes

2008 78 21 1021 1,3 4,9 (3,8)2 3 nids de Quiscales bronzés

2009 93 23 1951 2,0 8,5 Garrot à œil d’or au lac Bruyère; lac Bevin excellent résultat.

1. 2007 - 53 œufs de branchu et 69 de harle couronné; 2008 - 18 de branchu et 84 de harle couronné; 2009 - 45 œufs de branchu, 143 de harle couronné et 7 de garrot à œil d‟or.

2. Le chiffre entre parenthèses fait référence à la moyenne provinciale obtenue de la SABL.

Matthieu Renaud au Nichoir Lac Bevin de Michel Renaud

Canard Branchu

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Quelques informations sur le garrot à œil d’or ___________________

par Michel Renaud Généralités

Il s‟agit d‟un canard plongeur de taille moyenne (37 cm) plutôt trapu. Le mâle en plumage nuptial est plutôt blanc à l‟exception de la tête, du dos et de l‟arrière qui sont noirs. Le mâle a une marque blanche arrondie à l‟avant de l‟œil. La femelle est grise avec la tête brune. Les deux ont l‟œil jaune très distinctif.

Habitat :

Ce canard fréquente la forêt boréale. Dans notre région, il se trouve à la limite sud de son aire de distribution. En période de migration printanière et automnale, il est observé sur les petits lacs et cours d‟eau calmes. L‟été, il est mentionné au lac des Femmes dans le parc national du Mont-Tremblant. Il a niché en 2009 dans les nichoirs installés au lac Bruyère (sentier Intercentre) dans la municipalité de Val-des-Lacs. En période hivernale, il se regroupe en bandes dans les grands lacs et les estuaires.

Nidification

Comme le canard branchu et le harle couronné, il niche dans des cavités d'arbres en bande riveraine. Il peut également utiliser des nichoirs artificiels comme ceux installés par certains membres du club. Il semble que les garrots peuvent réutiliser la même cavité pendant plusieurs années consécutives. La femelle pond 6 à 11 oeufs vert-bleu dont elle assure elle-même la couvaison. L'incubation dure entre 27 et 32 jours. Les canetons sont nidifuges, c‟est-à-dire qu‟ils quittent le nid rapidement après l‟éclosion.

Alimentation

Le garrot à œil d‟or est carnivore. Selon la disponibilité des ressources alimentaires, il se nourrit de petits poissons, de crustacés, de mollusques et d‟insectes aquatiques.

Pour en savoir plus

Je vous suggère de consulter l‟Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, Gauthier et Aubry, 1995 (édition papier ou électronique disponible au club) et sur http://www.oiseaux.net/oiseaux/garrot.a.oeil.d.or.html .

Mot d’enfant

Le professeur demande au petit Simon : ʺ Pourquoi les oiseaux volent vers le sud pour l'hiver? ʺ

Simon de répondre : ʺ Parce que c'est trop loin pour marcher! ʺ

de Michel Bordeleau

de Michel Bordeleau

Vol de Bernaches du Canada de Lucie Brossard

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Plongeon Huard, Gavia Immer, Common Loon

Famille des Gavidés: 5 espèces dans le Monde, 5 en Amérique du Nord, 4 au Canada et 3 au Québec

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par Gérald Gauthier Identification (Photo de Mark Lachovski) Présent partout au Canada, le Plongeon huard est très connu par son chant, une tyrolienne, une longue plainte suivie d'un long cri. Sur nos lacs, on peut l'approcher assez pour voir sa tête noire et son long bec pointu, tenu à l'horizontale. De plus près, on note son collier noir et blanc, son dos en damier noir et blanc et sa poitrine blanche. Puis, si l'on s'approche encore, il plonge pour réapparaître plusieurs dizaines de mètres plus loin. Mâle et femelle sont identiques. Habitat et nidification Dans les Laurentides, tous les lacs calmes ont habituellement leur couple de huards. Le nid est au sol, près de l„eau ou sur une petite île. Il est composé d‟herbes, de brindilles tapissées de duvet. La femelle pond 2 œufs et le couple assure l'incubation pendant 30 jours. À peine 48 heures après l'éclosion, les petits suivent les parents et apprennent à se nourrir seuls. On dit qu‟ils sont nidifuges.

La famille reste unie jusqu‟à l‟envol des petits, 75 jours plus tard. En novembre, ils quittent le Québec pour le sud-est des États-Unis jusqu‟an avril suivant. Comportement Le huard est un plongeur qui descend très profondément sous l'eau (jusqu'à 60 mètres) en quête de crustacés, sangsues, petits organismes aquatiques et poissons. Il peut rester une minute sous l'eau. Quand il est effrayé, il s‟envole en courant sur l'eau pendant près de 20 mètres pour prendre son élan. À l'âge de 2 ans, les couples se forment pour la vie sur les lieux d‟hivernage aux États-Unis. Ils vivront ensemble pendant 7 ans et souvent utiliseront le même milieu pour se reproduire. Il est bon de noter que les parents transportent les jeunes sur leur dos durant les trois premières semaines pour les protéger, conserver leur énergie et les garder au chaud.

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LES MOTS DU GEAI BLEU '' LES PICIDÉS ''

_________________________

par Richard Plamondon

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12 Grand Pic de Julie Beauchesne

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HORIZONTALEMENT VERTICALEMENT 1. Picidé (P.) menacé du sud-est des États-Unis, 1. P. à deux pas de l'extinction, s'il n'a pas déjà disparu.

à dos zébré 2. Intellectuel - Roger Leblanc - Sûreté ontarienne. 2. Comprend facilement - Cri sourd. 3. Comté (abr.) - Qui peut être élu - Fut changée en génisse. 3. Invertébré marin diploblastique - Doit arriver. 4. ALENA sans L - Pièce du jeu d'échec - Canal de nouvelles. 4. Afrique équatoriale - Parfumées à l'ambre - 5. P. à forme dorée ou rosée - Les P. aiment en manger l'hiver.

Préposition 6. Défense - Préposition - Ville du Nigéria - 5. Argent - Possessions - Poème chanté. Phonétiquement: 19e lettre grecque. 6. Interjection pour saluer (mélangée!) - Chalumeau. 7. Vrille des plantes grimpantes - Parti fédéraliste anglophone - 7. Muet de stupeur - Monnaie - Chien d'enfant. Interurbain. 8. Ce P. creuse de grands trous - Infinitif. 8. Relatifs à la mer Égée - P. d'Europe, vert et jaune et à tête rouge. 9. Atome - P. qui se nourrit de sève. 9. Béryllium - Préposition - Plante à fleurs jaunes -Conjonction.

10. L'oeil s'y trouve - Mauvais violon. 10. Ligue nationale - Notre plus petit P. 11. Rivière d'Alsace - Parfaite, exquise - 11. Adénosine triphosphate - Organisation armée terroriste -

Méga-tonne. Grison -Pronom personnel. 12. Processus de développement - Petite pomme. 12. Poste récepteur - Centimètre cube - Union démocratique. 13. Voyelles - Lawrencium - Tour - Note - Années. 13. Ressemble à un gros Pic mineur - Patrie d'Abraham - 14. Le seul P. à avoir toute la tête d'une seule couleur. Chaque côté d'une feuille. 15. Commanditaire français ! - Opinions. 14. D'une pâleur maladive - Tuée.

15. Enlevèrent par énucléation. Références : PETERSON, R. T., "Le Guide des oiseaux du Québec" (1999)

Le PETIT LAROUSSE (2003)

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Photos d’oiseaux des membres

C’est votre page

Une espèce rare, un comportement particulier ou un oiseau familier. Envoyez-nous vos photos. Précisez le lieu, la date et autres renseignements pertinents.

◄= Photo d‟un tétras du Canada prise par

Michelle VanChesteing lors d‟une récente randonnée au Réservoir Gouin.

En juillet, Éric Beaudin a photographié, à sa mangeoire à Val-Morin, un chardonneret jaune femelle. =►

◄= Jean-Claude St-Arneault a photographié un chevalier solitaire au sentier L'Aquatique du. Centre Touristique et Éducatif des Laurentides à St-Faustin-Lac-Carré.

Pygargue à tête blanche prise à Montcalm (Weir) par Robert Parkinson. =►

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◄= Deux photos d‟une Paruline à gorge noire prise par Georges Gagné, chez-lui à Mont-Tremblant, secteur Village. ||

◄= Roger Lauzon, photographe et membre

du Club, nous a fait parvenir quelques photos qu‟il a prises cet été. Nous nous allons les utilisées, avec sa permission, lors de nos réunions et dans notre journal.

En voici une, celle d‟une petite hirondelle rustique attendant sa becquée

QUI SUIS-JE ?

Pourriez- vous l‟identifier ? La réponse se trouve à la page de la solution des jeux.

Cette prochaine photo est de Raymond Houle. En allant au club de pêche "Les Guetteurs d'ours", lac Devenys situé au nord de St-Michel-des-Saints dans Lanaudière, j'ai vu un canard entrer dans la cheminée (inactive durant l'été) et je l'ai photographié couvant ses oeufs. Quel est cet oiseau ?

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Été 2010, le martinet ramoneur dans les dortoirs de Sainte-Agathe, Mont-Tremblant et Labelle

_________________

par Michel Renaud

2010 aura été une année surprenante pour le martinet ramoneur.

Un bref rappel : à l‟automne 2005 l‟ouragan Wilma a provoqué d‟importantes mortalités de martinets durant leur migration vers l‟Amérique du Sud. Je vous suggère de lire un court texte sur cette question à la page 6 du Québec Oiseaux de l‟été 2009.

Depuis cet évènement, la fréquentation au dortoir (cheminée) de l‟église de St-Jovite à Mont-Tremblant n‟est jamais revenue au niveau des années précédentes (243 martinets le 13 juillet 2003). Les maximums observés depuis cette date n‟ont pas excédé 20 martinets.

Le nombre de martinets entrés, 86, dans la cheminée de l‟église de St-Jovite le 6 juin 2010 (voir tableau) est donc exceptionnel et constitue peut-être une indication d‟une remontée de l‟espèce dans la région. La réduction du nombre de martinets qui a été observée les 2 jours suivants est sans doute due à la dispersion de martinets nicheurs, probablement dans des cheminées propices (ouverture de 30 cm non obstruée et construite en maçonnerie). Ceux qui ont été observés au dortoir, les 8, 9 et 11 juin, sont des martinets non nicheurs (juvénile, adulte non apparié ou adulte dont la nidification a échoué).

La découverte d‟un dortoir à Labelle nous a également surpris. Le 17 juin, Éric Normandeau a vu s‟engouffrer 93 martinets dans la cheminée du CLSC (ancien couvent). Cela nous rappelle à quel point les observations des membres sont importantes et peuvent contribuer à l‟enrichissement de nos connaissances et à la protection des espèces…Revenons au dortoir de l‟église St-Jovite. Les résultats paraissaient très encourageants pour le succès de la nidification à venir. Théoriquement avec

les 86 martinets observés, il semblait possible que 26 couples se forment, nichent et réussissent à élever 3 jeunes pour donner 78 martinets juvéniles. Au total 164 martinets ramoneurs auraient pu revenir au dortoir de St-Jovite en juillet.

Les résultats sont moins probants comme vous le constatez en examinant les résultats du tableau de ce dortoir. Nous avons observé seulement 19, 30 et 26 martinets respectivement les 25, 28 juillet et 1er août. Pour les mêmes dates au dortoir de Labelle, nous n‟avons pas eu de fréquentation plus élevée.

Que s‟est-il passé?

Est-ce que la nidification des martinets a échoué? Est-ce que les martinets ont quitté la région plus tôt? Les 54 martinets observés le 21 juillet par Francine Charpentier et Gérald Gauthier pourraient être une indication à cet effet.

Pour ce qui est du dortoir de l‟église de Sainte-Agathe, ce dernier ne semble plus utilisé par les martinets. Pierre Dupuy n‟y a observé que quelques individus en vol.

Conclusion La situation du martinet semble s‟améliorer dans la région de Mont-Tremblant, mais on ne peut être pleinement confiant.

Nous sommes heureux d'avoir découvert un nouveau dortoir à Labelle.

Les membres ont rapporté cette année davantage d‟observations de martinets ramoneurs en vol dans la région. Cela est également une indication encourageante.

Merci à tous les collaborateurs qui ont participé au suivi de ces 3 dortoirs : Thérèse Bélisle, Monique Blais, Francine Charpentier, Joyce Gallant, Ginette Henri, Ginette Lagacé, Élizabeth Lauzon. Pierre Dupuy, Antonio Galparsoro, Gérald Gauthier et Éric Normandeau.

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Église de St-Jovite

2010 Nombre de martinets

29 mai 2

2 juin 2

6 juin 86

8 juin 35

9 juin 28

11 juin 22

21 juillet 54

25 juillet 19

28 juillet 30

1er août 26

Labelle, cheminée du CLSC (ancien couvent)

2010 Nombre de martinets

11 juin 35

17 juin 93

25 juillet 21

28 juillet 4

3 août 6

Saviez-vous que

Le «livre le plus cher au monde» bientôt en vente Agence France-Presse Londres Un rare exemplaire du «livre le plus cher au

monde», une oeuvre de

l'ornithologue franco-

américain John James

Audubon datant du XIXe siècle, sera mis aux enchères le 7

décembre pour un prix estimé à 6 millions de livres, a indiqué jeudi

la maison Sotheby's.

Birds Of America sera offert à la vente aux côtés d'autres livres rares, tel un exemplaire de

First Folio par William Shakespeare, première compilation des oeuvres théâtrales du dramaturge anglais. La totalité de la collection est estimée à 10 millions de livres, a précisé Sotheby's. Seule une centaine d'exemplaires de Birds Of America existent encore. Il y a dix ans, l'un d'eux s'était vendu 8,8 millions de dollars. Le livre de taille impressionnante (environ 90 cm sur 60 cm) réunit des planches de dessins d'oiseaux, tels des flamants et des cygnes. Jean-Jacques Audubon, connu sous son nom anglais de John James Audubon, est un ornithologue et naturaliste né en Haïti en 1785, à l'époque coloniale française, de parents français. Il a par la suite été naturalisé américain. (Voir l‟article de JJ Aububon dans Le Moqueur de décembre 2009 et mars 2010)

Cyberpresse, publié le 09 septembre 2010 à 11h31

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BILAN DES OBSERVATIONS

DE L’ÉTÉ 2010 (Du 20 mai au 1er

août)

____________________________________________

Compilation : Éric Normandeau, août 2010

NOTE : 163 feuillets compilés et 124 espèces répertoriées. Merci et Bravo!

LES ESPÈCES AVEC UN STATUT PARTICULIER :

Engoulevent bois-pourri : Une mention le 30 mai par Denise Pelletier à La Conception près du parc d‟escalade de la Montagne d‟Argent qui dit l‟entendre crier le soir depuis deux semaines. Claudette Picard en fait également la mention dans le rang 8 à Saint-Jovite le 28 mai.

Faucon pèlerin : Plusieurs observateurs ont constaté le succès de reproduction du couple qui s‟est installé à Weir. Trois fauconneaux ont quitté le nid cet été. C‟est une excellente nouvelle. Un autre couple a niché à Prévost.

Pygargue à tête blanche : Seulement 2 mentions pour cette espèce.

Martinet ramoneur : Un dortoir (nouveau) a été trouvé dans un vieux couvent à Labelle. Une trouvaille de Éric Normandeau.

Paruline du Canada : 7 mentions totalisant 12 individus ont été rapportées en Juin. Les observations proviennent de Brébeuf, L‟Ascension, Ste-Agathe, St-Faustin, Nominingue et Weir. Bravo aux différents observateurs.

TABLEAU # 1 : LES PARULINES PEU COMMUNES DANS LES LAURENTIDES.

Espèces Dates Lieux Observateurs

Paruline à poitrine baie 20 mai Nominingue M.Blais.

11 juin L‟Ascension M.Blais et M.Lanthier

Paruline obscure 6 juin Nominingue M.Blais

6 juillet Brébeuf S.Maillé et M.Renaud

Paruline rayée 8 et 10 juillet Brébeuf S.Maillé

Paruline tigrée Du 23 au 26 mai Nominingue M. Blais

Paruline des pins 11 juin L‟Ascension M.Lanthier et M.Blais

Paruline triste 16 mentions et 26 individus Différents lieux Plusieurs observateurs

TABLEAU # 2 : LES ESPÈCES AVEC UN PLUMAGE TRÈS COLORÉ.

Espèces Nb de mentions Nb d’individus Observateurs

Tangara écarlate 13 16 M.Renaud, C.Lafrance, R.Deceles, S.Maillé, M.Lanthier, M.Blais; A.Blais

Passerin indigo 6 12 A.Bouchard, G.Gagné, M.Blais, M.Lanthier, T.Belisles, S.Maillé

Oriole de Baltimore 6 8 M.Renaud, L.Cadieux, R.Decelles, C.Lafrance, S.Maillé, L.Brossard,

T.Bélisles

Cardinal rouge 2 2 C.Lemieux

Paruline du Canada

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TABLEAU # 3 : LES AUTRES OBSERVATIONS DIGNES DE MENTION.

Espèces Dates Lieux Observateurs

Grive des bois 21 mai Brébeuf S.Maillé

23 mai Nominingue M.Blais

13 juin Nominingue M.Blais et A.Blais

23 juin La Minerve M.Lanthier et M.Blais

22 juin Brébeuf R.Decelles, M.Renaud, C.Lafrance, S.Maillé

Moucherolle à ventre jaune 21 mai Nominingue M.Blais

11 juin L‟Ascension M.Lanthier et M.Blais

Tyran huppé 21 et 22 mai Nominingue M.Blais

20 mai St-Adolphe C.Lemieux

24 mai Nominingue M.Blais

1er juin Brébeuf S.Maillé

22 juin Brébeuf M.Renaud, C.Lafrance, R.Decelles, S.Maillé

Pioui de l’Est 1er juin Brébeuf S.Maillé

Coulicou à bec noir 23 mai et 3 juin Nominingue M.Blais

1er juin Brébeuf S.Maillé

Viréo à gorge jaune 22 mai Nominingue M.Blais

Engoulevent bois-pourri 28 mai St-Jovite C.Picard

29 mai La Conception D.Pelletier

Troglodyte familier 8 juin St-Jovite T.Bélisles

18 juin Labelle A.Bouchard et Raymonde

Perdrix choukar 23 mai La Conception P.Martin

Bruant fauve 24 mai Labelle-La Conception

A.Bouchard

Bruant des plaines 25 juin La Conception S.Maillé

Autour des Palombes 26 mai Nominingue M.Blais

Chouette rayée 31 mai Lac Supérieur L.Cadieux

Grand- duc d’Amérique 11 juin Lac Supérieur M.Renaud

Pluvier kildir Plusieurs dates en juin

Labelle É.Normandeau et C.Davies

Grand chevalier 28 juin P.N.M.T C.Lemieux

Grand harle : 1 adulte et 20 jeunes!

27 juin P.N.M.T C.Lafrance et R.Decelles

Garrot à oeil d’or 11 juillet P.N.M.T C.Lafrance et R.Decelles

Butor d’Amérique 21 juin Lac Héron A.Bouchard

7 juillet Arundel M.Renaud et É.Normandeau

Dindon sauvage 2 juillet (16) Wenworth- Nord B.Lebreton

3 juillet Huberdeau T.Bélisles

Hirondelle de rivage 22 juin La Conception É.Normandeau

2 juillet Brébeuf M.Renaud; S.Maillé, L.Brossard

4 juillet Brébeuf S.Maillé et É.Voyer

4 juillet La Conception M.Renaud et F.Lamy

Mésange à tête brune 27 juin P.N.M.T C.Lafrance et R.Decelles

Vacher à tête brune 16 juillet St-Jovite C.Picard

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QUELQUES NOTES CONCERNANT CERTAINES ESPÈCES :

Bernache du Canada : Des oiseaux de Brébeuf, Arundel et Weir ont eu des poussins dans notre région.

Urubu à tête rouge : Thérèse Bélisles a observé 26 individus à Huberdeau le 23 juillet.

Hirondelle bicolore : Suzanne maillé et É.Voyer ont observé 100 individus le 4 juillet à Brébeuf.

Plongeon huard : Michel Renaud et Louise Cadieux ont mentionné un adulte en nidification à la mi-juillet !

Grèbe à bec bigarré : André Bouchard a observé 2 poussins au nid le 1er août au lac Héron.

Les feuillets d’observation

et la banque ÉPOQ

________________________________________

par Lucie Brossard et Michel Renaud Vous êtes tous invités à noter vos observations et à compléter le feuillet d‟observation. Remplir un feuillet d‟observations quotidiennes c‟est jouer un rôle crucial dans la recherche scientifique et dans la protection des oiseaux et de leurs habitats. Voici quelques informations pour le compléter :

Utiliser un feuillet différent par jour et par localité ;

Remplir correctement chaque ligne de la page frontispice en lisant les instructions;

Cocher la case « poste d‟alimentation » si les espèces sont observées à la mangeoire ou à l‟abreuvoir;

Souligner le nom de chaque espèce observée et indiquer un nombre (même approximatif). Si vous n‟indiquez pas de nombre, nous considérerons qu‟un seul oiseau de cette espèce a été observé;

Si vous voyez une espèce inscrite en caractères gras, une espèce rare pour notre région ou une espèce non inscrite veuillez

utiliser la partie « Espace réservé pour note et croquis » et bien lire les instructions;

Faites parvenir les feuillets idéalement avant les dates mentionnées ci-bas au COHL a/s de Éric Normandeau C.P. 4407, Mont-Tremblant, QC J8E 1A1. Les feuillets transmis après ces dates seront compilés dans la banque de données ÉPOQ mais ne pourront paraître dans le bilan saisonnier des observations d‟oiseaux du journal « Le Moqueur ».;

Si vous désirez d‟autres feuillets n‟hésitez pas à en faire la demande soit par courriel au [email protected] ou à http://quebecoiseaux.org/files/feuillet.pdf. Vous pouvez aussi vous en procurer lors de nos rencontres mensuelles le 3e mardi du mois. Dates limites de réception des feuillets Hiver (déc., janv., fév.) : 5 mars Printemps (mars, avril, mai) : 5 juin Été (juin, juillet) : 5 août Automne (août, sept., oct., nov.) : 5 décembre

Hirondelle bicolore de Marie-France Malette

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Des Dindons sauvages?……ICI ?????

__________________________________

texte et photos de Suzanne Maillé

Le 19 juin, je participe à une excursion aux falaises de Weir avec d‟autres membres du club où nous avons observé un faucon pèlerin immature perché sur une branche en attendant le retour de ses parents et de son repas. Satisfaite de ce début de journée, je retourne à la maison. Roulant sans presse sur le Chemin de la Rouge, j‟aperçois soudainement en bordure de la route, 3 Dindons sauvages mâles en parade nuptiale. Pas besoin de vous dire que je me suis arrêtée brusquement. Oui, oui!!! Je me suis rangée sur le côté, soyez sans crainte. En deux temps trois mouvements, j‟étais dehors avec ma caméra, m‟approchant des dindons tout doucement. Ils continuent leur parade sans aucune crainte, ni intérêt, pour l‟humaine que je suis. Étant très souvent en bordure de la route, ils sont habitués à la présence humaine. D‟ailleurs ils se dirigeaient vers le terrain voisin où ils sont passés à côté des plants de tomates, puis de la maison. Des camions dix-roues sortaient du chemin en face sans les déranger.

J‟ai pris au moins une vingtaine de clichés et quelques vidéos. Les trois mâles paradaient non loin de la femelle, se pavanant, les plumes du corps toutes hérissées, la queue ouverte en éventail, s‟étirant les ailes pour les traîner au sol tout en poussant des gloussements. Sur la tête bleutée, juste au dessus du bec, une petite excroissance s‟allonge durant la parade et pendouille sur le côté au gré des mouvements de la tête. Une autre membrane rouge écarlate, le long de la gorge, se termine à la base du cou par trois bouboules gonflées lui servant d‟apparats afin que la femelle choisisse

le plus beau. En tout cas, ils font leur gros possible. Les trucs qui pendouillent se nomment caroncule.

Quand ils sont sortis des herbages, j‟ai découvert deux bébés de la grosseur de pigeons qui suivaient la femelle confirmant la nidification des Dindons sauvages en nature dans notre région. Ces dindons, de plus en plus abondants, ont été relâchés par des propriétaires de terres boisées à différents endroits. Auparavant, ils n‟étaient présents que très au sud, le long de la frontière état-unienne, surtout en Estrie et Montérégie.

Voyez les quelques photos que j’ai prises ce jour là.

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REFUGE POUR NOS AMIS LES OISEAUX __________________________________

texte et photos de Lucie Brossard) Cet été lors de mes vacances, j‟ai visité de belles régions du Québec : Lac Saint-Jean, Baie James et Abitibi-Témiscamingue. Lorsque nous étions à Amos, en Abitibi, nous avons décidé de visiter le Refuge Pageau. Nous en avions entendu parler à la télévision et vu le film ʺIl parle avec les loupsʺ de la scénariste Louise Girard et du producteur Yves Lafontaine. Ce film nous fait découvrir la passion que Michel et Louise Pageau ont pour les animaux sauvages de la forêt boréale qu‟ils soignent, réhabilitent et remettent en liberté. C‟est d‟ailleurs leur mission depuis 1986, année de la fondation du Refuge. De plus, ils désirent sensibiliser le public à la protection et à l‟amour des bêtes. Nous nous rendons donc au Refuge. Tout au long de notre visite, nous rencontrons des cerfs de Virginie, des orignaux, des ours, des loups,

des coyotes, des renards et des petits mammifères

tel que porcs-épics, marmottes, moufettes,

lièvres, castors et bien d‟autres. On trouve aussi une mini-ferme et ici, les oiseaux de la basse-cour, les coqs et les poules, vivent en liberté.

À ma grande surprise, j‟apprends qu‟en plus des mammifères et reptiles (tortues), il y a aussi des oiseaux. Plusieurs espèces de canards se retrouvent sur ou près du petit lac artificiel. Certains d‟entre eux ont une aile, une patte en moins ou d‟autres handicaps tandis que d‟autres sont des

rejetons des canards refugiés, des orphelins ou simplement des canards de passage. Il y a aussi les oiseaux de proies diurnes ou nocturnes et bien d‟autres espèces d‟oiseaux. La plupart des oiseaux recueillis sont réhabilités et retrouvent leur liberté, mais certains deviennent résidants permanents. Les raisons qui obligent le personnel du Refuge de les garder sont soit dues à un handicap permanent ou l‟imprégnation (dépendance) à l‟être humain.

Harphang des neiges

Pygargue à tête blanche

Balbuzard pêcheur

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Oiseaux hébergés, soignés, relâchés ou morts au Refuge Pageau en 2008-2009

Quantité Espèce Relâché En main Mort

17 Bernaches du Canada 13 4

1 Bruant familier 1

3 Buse pattue 1 2

1 Petite buse 1

2 Busard St-Martin 1 1

2 Buse à queue rousse 1 1

2 Butor d'Amérique 1 1

2 Chouette épervière 1 1

1 Chouette lapone 1

3 Chouette rayée 2 1

7 Corneille d’Amérique 1 2 4

5 Crécerelle d’Amérique 4 1

5 Épervier brun 3 2

5 Étourneau sansonnet 4 1

1 Faucon émerillon 1

2 Fuligule à collier 2

2 Garrot à œil d’or 2

1 Gélinotte huppée 1

4 Goéland argenté 4

6 Grand corbeau 3 3

Quantité Espèce Relâché En main Mort

4 Grand duc 4

2 Grand harle 2

3 Grand héron 1 2

1 Hibou moyen duc 1

3 Hibou des marais 3

2 Hirondelle bicolore 2

1 Hirondelle front blanc 1

2 Macreuse noire 2

4 Merle d'Amérique 3 1

1 Mésange à tête noire 1

1 Petite nyctale 1

1 Pic flamboyant 1

2 Plongeon Huard 2

1 Plongeon Catmarin 1

2 Pygargue à Tête Blanche

1 1

1 Quiscale 1

3 Tourterelle triste 3

106 Total 44 28 34

Sur le site internet du Refuge Pageau, on nous parle d‟un couple de Bernache du Canada, le plus ancien du Refuge qui, depuis près de 10 ans, vient au printemps nicher, élève ses petits durant l‟été et repart avec sa famille vers le sud à l‟automne. Ce qui impressionne le personnel du Refuge, c‟est que ces bernaches ne craignent pas les humains durant leur séjour et qu‟ils ne sont pas les proies des chasseurs. L‟histoire a débuté dans les années 1960-70, quand Michel Pageau, ancien chasseur trappeur, décide de déposer ses armes pour se consacrer au bien-être des animaux. La renommée du Refuge Pageau n'est plus à faire puisqu'il est reconnu à travers le monde entier. Des gens de tous les coins du monde viennent contempler les protégés de Michel et Louise et s‟instruisent sur l‟importance du maintien de l‟équilibre entre tous les êtres vivants. Vous pouvez visiter le Refuge Pageau toute l‟année. Pour plus d'informations, allez voir leur site internet :http://www.refugepageau.ca Bernache du Canada

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B a i n d’o i s e a u x __________________________________________

texte et photos de Suzanne Maillé

Merle d‟Amérique et Paruline à flancs marron

Cette année, nous avons repensé l‟installation de notre bain d‟oiseaux. Nous l‟avons rapproché de la maison, il est maintenant à environ 20 pieds, devant la véranda, là où nous passons beaucoup de temps durant l‟été. Nous avons gardé le même bain sur pied et Normand a sculpté à la scie à chaîne un tronc de cèdre tordu afin d‟en faire une rigole d‟où l‟eau s‟écoule doucement juste au-dessus du bain, puis coule du bain dans un petit bassin à son pied, créant une petite cascade.

Paruline masqué et Chardonneret jaune male

Le résultat est assez joli puisqu‟il est posé entre deux hostas et qu‟il y a un petit arbuste juste à côté, ce que semble très apprécié des oiseaux.

Chaque fois qu‟ils viennent se baigner, ils arrivent en se perchant dans cet arbuste afin d‟approcher discrètement. Les mésanges et le Bruant

chanteur venaient pour leur bain quotidien. Les Chardonnerets jaunes et les Moucherolles phébi, qui nichent dans le garage juste à côté, sont venus boire souvent, mais ne se sont jamais baignés, va savoir pourquoi. Le Moqueur chat est aussi venu une fois. On n‟a pas battu des records d‟affluence, probablement dû au fait que le bain n‟a été installé qu‟en juillet.

Paruline masquée

La première année de l‟installation du bain, il y a plus de 10 ans, a été la meilleure de toute. Je me souviens que le Merle d‟Amérique le considérait comme sa propriété, chassant ceux qui osaient s‟y aventurer. Heureusement, quelques finfinos réussissaient à le déjouer. Ainsi, outre les oiseaux les plus communs, le Bruant de Lincoln nous rendait visite régulièrement, de même que le couple de Merlebleus et la Paruline masquée femelle. Un jour, elle a emmené son copain, craintif au début, ne trempant que les pattes en volant d‟un côté à l‟autre. C‟était très drôle. Il a fini par voir qu‟il n‟y avait pas de danger, puis revenait régulièrement. Il y a aussi eu le Moqueur chat, la Grive fauve, le Bruant à gorge blanche et quelques autres. Ce fût un été très actif.

Je me demande bien ce que les autres membres du club ont vu dans leur bain ou étang ? Je me demande aussi comment est leur installation ? Ce serait très intéressant qu‟ils nous l‟écrivent.

RACONTEZ-NOUS VOS EXPÉRIENCES, DÉCRIVEZ-NOUS VOS INSTALLATIONS,

DITES-NOUS QUELS OISEAUX SONT VENUS, ETC. PAR LA POSTE OU PAR COURRIEL,

NOUS AIMERIONS VOUS LIRE.

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BAIN D’HIVER Tout comme l‟été, les oiseaux ont besoin d‟eau en hiver. Bien sûr qu‟on doit empêcher l‟eau de geler. Ce peut être à l‟aide d‟un fil chauffant sous un bassin. On peut aussi acheter un élément chauffant qu‟on place dans le bassin ou, encore, on peut utiliser le truc du pot de fleur dans lequel on place une ampoule et la soucoupe dessus. Comme l‟eau s‟évapore, on ne doit pas oublier de remettre de l‟eau fréquemment et de retirer la neige après une tempête. Les oiseaux aimeront y boire et vous aimerez les regarder. Abreuvoir ou bain d‟oiseaux fait par Gérald Gauthier

Recensement des oiseaux de Noël le 18 décembre 2010

Tous les membres du club sont invités le 18 décembre à faire le décompte des oiseaux qu‟ils observeront. Que ce soit à la maison, à vos mangeoires, en randonnée pédestre, à skis ou en raquettes, vous pouvez faire votre décompte. Notez

pour chaque endroit, les espèces et le nombre d‟oiseaux observés, votre nom, le nombre d‟observateurs et le temps d‟observation. Vous pouvez utiliser le feuillet d’observation ci-joint.

Des personnes seront identifiées à la réunion du 16 novembre et par courriel pour parcourir certains secteurs du territoire du club (Lac-Nominingue, Rivière-Rouge, L‟Ascension, Mont-Tremblant, Brébeuf, Huberdeau, Arundel, Saint-Faustin-Lac-Carré, Val-Morin, Saint-Adolphe-d‟Howard, Saint-Donat. Si vous le désirez, vous pourrez vous joindre à elles. Tous les participants pourront se rencontrer à 15h00 à Mont-Tremblant à un endroit qui sera déterminé à la réunion du 16 novembre et transmis par courriel à tous les membres. Nous compilerons les feuillets disponibles et discuterons de nos observations avec un café chaud et un dessert. En cas de mauvais temps, l'activité sera remise au lendemain. Ceux et celles qui ne pourront être présents devront nous transmettre leurs résultats

par courriel : [email protected]

par téléphone : Michel Renaud au 819 688-3333

par la poste : COHL, a/s de Michel Renaud,

c.p. 4407, Mont-Tremblant, QC J8E 1A1

Notez que les résultats seront présentés à l‟occasion du souper des membres de janvier 2011 .

Geai bleu de Suzanne Maillé

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Ces ornithologues dont les oiseaux portent le nom ___________________

par Lucie Brossard

Spencer Fullerton Baird

Le nom du professeur Baird est un des plus connus dans la

communauté scientifique des États-Unis. Malgré qu‟il n‟y aie aucune mention qu‟il soit venu au Canada, il était membre honoraire de la société scientifique du Canada. Plusieurs de ses disciples, tel que des officiers de la compagnie de la Baie d‟Hudson et de ses étudiants,

qui ont visité nos régions ont contribué à enrichir sa collection d‟oiseaux et ses ouvrages scientifiques. Connu comme ornithologue, ichtyologiste et naturaliste, nous nous concentrerons ici sur son œuvre ornithologique.

Laissez-moi vous le présenter et vous faire connaitre ce grand personnage qu‟est Spencer Fullerton Baird.

Il est né le 3 février 1823 à Reading en Pennsylvanie, le 3e de 7 enfants. Sa famille originaire d‟Écosse émigre en Amérique au XVIIe siècle. Son père, Samuel Baird (1786-1833), avocat, est un homme d‟une grande culture et libre penseur qui aime la nature et les sports de plein air. Lydia Biddle Baird (1797-1861), sa mère, a survécu près de 40 ans après la mort de son mari. Suite au décès du père emporté par le choléra en 1833, la famille s‟installe à Carlisle, Pennsylvanie; Spencer a alors 10 ans. Dès son plus jeune âge, il collectionne et classifie ses découvertes et ses observations de la nature. Ses livres de notes sont truffés de listes et de spécimens de bois et de feuilles de plantes.

À partir de 1837, il fait ses études au Dickinson College de Carlisle, Pennsylvanie. Ce même été, âgé seulement de 14 ans, il joint l‟expédition ornithologique de son frère ainé, William MacFunn Baird (1817-1872), dans les montagnes de Pennsylvanie. Les deux frères partagent les mêmes intérêts et collectionnent les gibiers à plumes du comté de Cumberland. Nous retrouvons de nos jours, les spécimens de cette collection au National Museum des États-Unis. Spenser signe plusieurs publications avec son frère William qui fut un de ses premiers collaborateurs. En 1838, lors d‟une expédition, il visite John James Audubon et, suite à cette rencontre, ils se mirent à correspondre. Audubon, en plus de donner à Braid de précieux conseils afin de mieux peindre les oiseaux, lui fait don d‟une partie de sa propre collection d'oiseaux.

Après être diplômé en 1840 à Carlisle d‟un Bachelor of Arts à l‟âge de 17 ans, il étudie la médecine au College of Physicians and Surgeons à New York. À l‟été 41, il organise une expédition de 400 milles en 21 jours et, en 42, il en organise une de plus de 2 100 milles. Lors de ces excursions, en plus de chercher des spécimens pour augmenter sa collection, il visite d‟autres collectionneurs pour découvrir leur collection.

À l‟automne 1842 n‟aimant pas ses études de médecine, il retourne à Carlisle et obtient son Master

of Arts en 1843. Baird devient professeur d'histoire naturelle au collège Dickinson en 1845 et obtient, l‟année suivante, la chaire de chimie et donne des cours de physiologie et de mathématique. Ses occupations au collège développent de plus en plus son intérêt pour la science.

Baird se marie avec Mary Helen Churchill en 1846. De cette union, naît une fille Lucy Hunter Baird. Mary Helen devient compagne et assistante de son mari. Elle aide aux textes de ses collections

La même année, il commence la préparation du catalogue "North American Birds" et visite Boston pour consulter certains

Ces oiseaux naturalisés sont quelques uns de la collection de Baird qu’on retrouve au Smithsonian.

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livres de la bibliothèque Amos Binney et La Boston Society of Natural History qu‟il ne trouve pas à Philladelphie.

En même temps, il organise un cabinet privé d‟histoire naturelle et, malgré sa chaire au collège, il y enseigne la physiologie, la géométrie, la zoologie aux étudiants de dernière année pour les préparer à leurs examens finals.

Il poursuit aussi ses longues expéditions estivales, souvent à pied : En 1847 dans les Adirondacks, en 1848 en Ohio, en 1849 dans les montagnes de la Virginie et en 1850 au Lac Champlain et au Lac Ontario. Il visite ses amis de New York, Philadelphie et Washington. Il aime découvrir les importantes collections en visitant les musées et les collectionneurs privés. Il se familiarise aux principaux centres d‟études Il développe ainsi des associations scientifiques et amicales qui influenceront plus tard sa vie. En plus de correspondre avec Audubon, il correspond avec plusieurs autres scientifiques.

Spencer Fullerton Baird n‟avait que 27 ans lorsqu‟il est nommé secrétaire-adjoint à la Smithsonian Institution of Washington, de 1850 à 1878. Durant cette même période, entre 1850 et 1860, il supervise plusieurs expéditions scientifiques gouvernementales à travers les États-Unis et écrit un manuel d'instruction pour les collecteurs (les personnes chargées de recueillir des spécimens de plantes, d'animaux ou de roches). En 1856, il reçoit un doctorat honorifique en Sciences Physique du Dickinson College. La Guerre Civil (1860-1865) n‟arrête pas les travaux de Baird et de ses élèves, car durant cette période, il écrit deux mémoires des plus éducatifs : le "Review of American Birds" et le "Distribution and Migration of North American Birds"

À partir de 1871 et jusqu'à sa mort, il fonde, puis dirige, le U.S. Commissioner of Fish and Fisheries. Ce poste lui fut attribué par le président Ulysses S. Grant et amène Baird a passé une grande partie de son temps à Woods Hole, Massachusetts.

À la mort de Joseph Henry, en mai 1878, il devient le secrétaire du Smithsonian Institution of Washington. Ses centres d'intérêt sont variés et il publie des travaux sur l'iconographie, la géologie, la minéralogie, la botanique, l'anthropologie, la zoologie, et, en particulier, l‟ornithologie.

En plus de son poste à la Smithsonian, il devient directeur du National Museum et, cela jusqu‟à sa mort, secrétaire de l‟American Association for the Advancement of Sciences, membres de la National Academy of Sciences, et fiduciaire de Corcoran Art Gallery, Columbia University et Dickinson College. Il

se voit octroyer un Doctorat honorifique en Droit par l‟université Columbia en 1875 et un autre par l‟université Harvard en 1886.

Le bibliographe George Brown Goode répertorie 1 063 titres que Spencer Fullerton Baird écrit entre 1843 et 1882 dont 775 articles. Parmi ses volumes les plus importants on retrouve le "Catalog of The Birds of North America"(1858) qui est qualifié comme l‟une des plus importantes publications ornithologiques jamais publiées marquant une étape considérable dans l'histoire de l'ornithologie américaine et l‟oeuvre monumental "History of North American Birds" (Boston, 1875-1884; 3 volumes sur les oiseaux terrestres et 2 volumes sur les oiseaux aquatiques), cosigné par Thomas Mayo Brewer et Robert Ridgway.

Il meurt le 19 août 1887 dans le Laboratoire de biologie marine (MBL) de Woods Hole dans le Massachusetts, une institution qu'il a largement contribué à fonder et qui eut un effet considérable sur l'ichtyologie scientifique et économique. Il repose au Oak Hill Cemetery, Washington, D.C.

Un village porte son nom. Fondé en 1877, le village de Baird se situe dans le comté de Shasa en Californie.

Le Bécasseau de Baird, Calidris bairdii, lui a été dédié

par Blasius Merrem (1761-1824) et, le Bruant de Baird, Ammodramus bairdii, par John James Audubon (1785-1851) en 1844.

Baird est considéré comme la figure la plus importante de la zoologie des vertébrés du milieu du XIXe siècle aux États-Unis d'Amérique. Outre ses fonctions de chercheur, il joue un grand rôle dans la vulgarisation de la science. De nombreux scientifiques sont financés par les institutions qu‟il a présidées.

Texte tiré des sites suivants:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Spencer_Fullerton_Baird http://chronicles.dickinson.edu/encyclo/b/ed_bairdSF.html http://www.history.noaa.gov/giants/baird.html

Bécasseau de Baird

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Les Oisillons Merlebleus de La Conception

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par Josée Caron, Michel Renaud et Lucie Brossard

Nous avons reçu de très beaux courriels de la part de Josée Caron et, avec sa permission, nous avons décidé de les publier. N‟hésiter pas de nous écrire. Nous vous lisons et même nous vous répondons. Voici donc la conversation internet entre Josée et Michel.

2 juin reçu de Josée

Voici la couvée 2010 de merlebleus nichant sur mon terrain à La Conception sur la route des Tulipes. J‟ai fabriqué le nichoir suite à une sortie du club il y a 2 ans. En 2009, il y a eu 3 oeufs et 3 oisillons.

23 juin réponse de Michel Bravo pour votre "petite famille". À moins d'avis contraire de votre part, j'utiliserai votre photo dans un prochain courriel du club pour inviter les membres à parcourir la piste cyclable cet été à la recherche du Merlebleu. Si par chance vous avez d'autres photos avec des jeunes au nid, ce serait très intéressant.

24 juin de Josée Bonjour, Effectivement, la semaine dernière, les oisillons sont nés. Je compte les prendre encore en fin de semaine; cette fois-ci, ils devraient avoir des plumes. Vous pouvez utiliser la photo.

De Michel Je serai heureux de recevoir vos photos de jeunes Merlebleus.

29 juin de Josée Quand je suis arrivée à la campagne samedi, le nid était vide... déjà. Voici les oisillons photographiés il y a deux semaines. J'ai observé les parents s'occuper d'un seul rejeton pendant la fin de semaine. J'ignore ce qui est arrivé aux 3 autres, malheureusement.

En août Je n‟ai plus le souvenir de vous avoir dit ou non que la deuxième couvée (2 oeufs) n‟a pas éclos. Peut-être cela est dû à la semaine de canicule que nous avons eue au début juillet alors que la température dans le nichoir a dû être trop élevée.

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Les jeunes de la première couvée ainsi que les parents ont voltigé tout l‟été dans les environs. Je les ai encore vu la fin de semaine dernière. Merci à André Dion pour avoir mis sur pied le réseau de nichoir de merlebleu au Québec. Sans

cette initiative, les merlebleus ne seraient peut-être pas venus jusque chez moi, qui à vol d‟oiseau ne se trouve pas si loin de l‟emprise du P‟tit train du nord, là où les nichoirs ont été installés pour favoriser l‟accroissement de leur population.

REMERCIEMENTS

Les membres du conseil administratif du Club ornithologique des Hautes-Laurentides remercient ses partenaires de leur support envers notre club.

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Mes observations pour l’Atlas 2010 ____________________

par Suzanne Maillé Je vous parlais en juin du plus grand roman d‟espionnage des oiseaux jamais écrit pour lequel on commençait à récolter des données entre mai et septembre 2010 à 2014. C‟est bien sûr « L’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec ». Je trouve très motivant de participer à ce grand projet québécois pour lequel des milliers de bénévoles de toutes les régions s„impliquent. Des gens sont rémunérés pour couvrir les territoires plus nordiques souvent inhabités. J‟ai donc fait plusieurs sorties pour la cueillette de données afin de trouver des indices de nidification, ce qui rend l‟observation d‟oiseaux encore plus intéressante puisqu‟on s‟attarde plus au comportement plutôt que seulement l‟identification. J‟en apprends plus sur le plumage des jeunes, leur habitat et leurs habitudes de vie. Je me suis d‟abord inscrite pour la parcelle de Mont-Tremblant, parce qu‟elle est prioritaire, et aussi pour la parcelle de Brébeuf, puisque j‟y habite. Quand mon mari et moi sommes allés à notre camp, tout au nord de la ZEC Maison de Pierre, j‟ai aussi inscrit cette parcelle qui est dans la région de l‟Atlas Réservoir Gouin et non Hautes-Laurentides. Quand j‟ai inscrit les Dindons sauvages avec 2 petits, que j‟avais observé en juin, j‟ai vu que la parcelle de Huberdeau était aussi prioritaire et comme elle commence à environ 1 km de chez moi, je m‟y suis aussi inscrite. On sort encore une fois de notre région pour tomber dans la région des Basses-Laurentides. Quatre parcelles ! Ça semble beaucoup, mais j‟ai 5 ans pour couvrir mes parcelles. C‟est

intéressant d‟explorer ces territoires plus en profondeur. Je m‟y suis promenée en auto, à pied, à vélo et, au camp, en kayak. Je n‟ai pas mis beaucoup de temps cette année pour la parcelle de Mont-Tremblant pour laquelle je n‟ai noté que 37 espèces dont 4 confirmées nicheuses en 4 heures d‟observation. Le plus intéressant,

puisque c‟est une espèce en difficulté, c‟est le dortoir de Martinets

ramoneurs dans la cheminée de l‟église de St-Jovite. Dans la Zec, j‟ai vu ou entendu 54 espèces dont 5 de confirmées en 36 heures de relaxation au camp et de promenade en kayak. L‟espèce la plus marquante que j‟ai pu confirmer est le Pygargue à tête blanche qui niche au lac Rupert que nous atteignons en kayak, en passant par la charge de notre lac. Il vient aussi nous visiter au lac Beautiful. J‟ai aussi observé des oiseaux typiques de la forêt boréale comme le Pic à dos noir, des Mésanges à tête brune, le Garrot à œil d’or, le Tétras du Canada avec deux petits sur notre terrain et le Quiscale

rouilleux qui est une espèce rare. J‟y ai même vu un Martinet

ramoneur et un Colibri à gorge rubis très loin dans le bois où il n‟y a que quelques habitations. Pour la parcelle de Huberdeau, c‟est surtout à vélo et à pied, le long du Chemin de la Rouge que j‟ai fait mes observations. Il est plus facile de confirmer des nidifications en juillet et août quand les petits crient sans cesse après leurs parents pour être nourris. C‟est comme ça que j‟ai pu voir facilement des jeunes de Sturnelles des prés, de Cardinals à poitrine rose, de Grives fauves, de Crécerelles d’Amérique, etc. Un matin, alors que j‟observais un couple de Passerins indigo qui me trouvaient trop près de leur nid et une Paruline masquée venue leur prêter main forte à grands cris pour chasser l‟intrus, j‟aperçois un oiseau brun

Pygargue à tête blanche de Normand Galipeau

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qui vient se percher sur le fil électrique. Le temps d‟identifier un jeune Vacher à tête brune qu‟une petite Paruline à tête cendrée vient se percher à côté et lui met de la nourriture dans le bec, venant confirmer du coup, la nidification des deux espèces (le Vacher à tête brune pond ses œufs dans le nid des autres.) J‟ai aussi vu une femelle Grand Bec-scie et 8 petits sur la Rivière Rouge. Ils dormaient sur des roches, puis sont allés pêcher en traversant la rivière dans ma direction, sans me voir. J‟ai pris plusieurs photos. Résultats de mes observations à Huberdeau, 65 espèces dont 19 de confirmées.

La parcelle de Brébeuf est celle où j‟ai confirmé le plus d‟espèces, puisque j‟ai consacré plus d‟heures d‟observation. Total 28 heures dont plusieurs en excursions, mais aussi assise dans la véranda ou en prenant ma petite marche de santé, je suis toujours aux aguets. Résultat, 99 espèces dont 37 de confirmées dont le Merlebleu de l’Est et le Moucherolle phébi qui nichent dans ma cour, des jeunes Crécerelles d’Amérique dans les champs et des Faucons émerillons à la plage de Brébeuf. Les cris de ces

jeunes ayant attiré mon attention, je vois deux adultes qui se rejoignent et s‟échangent une proie en plein ciel et, qui est ensuite, apportée aux jeunes qui crient toujours. En excursion, un Faucon pèlerin est passé au dessus de nos têtes, un nid de Tyran tritri et quelques Parulines du Canada, espèce qui est considérée comme rare.

Grands Harles de Suzanne Maillé

J‟ai déjà hâte à l‟an prochain : Je reprendrai mon rôle de Colombo, je tenterai de confirmer d‟autres espèces et je ferai l‟expérience des points d‟écoutes. Donc, c‟est à suivre…

SOLUTION DES JEUX

Canard dans la cheminée

Question de Raymond Houle.

Réponse de Michel Renaud :

Il s'agit d'un grand harle, une femelle reconnaissable

à sa huppe rousse ainsi qu'à sa tête de la même couleur. Le reste du corps est d'un blanc gris pâle sauf les pointes des ailes qui sont noires. On les voit sur la photo qui sont repliées sur son dos; elle semble à l'entrée dans cette cheminée.

Du bout du bec au bout de la queue, il atteint une longueur de 53 à 69 cm (Oiseaux du Qc et des Maritimes, Jean Paquin). Le grand harle niche au sol ou dans une cavité d'arbre. Dans le cas présent il semble avoir trouvé une cavité "spéciale".

Cheminée où niche le grand harle

Les Mots du Geai Bleu

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Les oiseaux gourmands ___________________________________________

par Jean Léveillé, www.jeanleveille.com

Aux amoureux des plaisirs gourmands et aux autres, cette conférence est une invitation à découvrir, tout près de nous, un monde fascinant qui nous reçoit à sa table. Après nous avoir séduit

par ses frasques amoureuses (les Oiseaux et l‟amour), cette fois l‟oiseau nous dévoile ses goûts et ses préférences alimentaires.

Pour y parvenir, il s‟est doté d‟un bec en ciseau, d‟une langue pipette, d‟un casse-noix robuste. Il a développé mille astuces. Il s‟est fait chasseur solitaire, pêcheur au lancer léger, compagnon des grands ruminants ou habile traqueur d‟insectes. Selon les lieux et les circonstances, il a préféré les embuscades nocturnes aux poursuites diurnes.

Il pille les fleurs de leurs sucs, il dépouille les arbres de leurs fruits, il dérobe aux océans

les mollusques et les vertébrés, il adore les céréales bien mûres. Il sélectionne les meilleurs nectars pour donner fière allure à ses plumes arc-en-ciel, il filtre les mixtures salées pour devenir flamand rose…

Mais surtout l‟oiseau, en disséminant la végétation, en assumant un contrôle des insectes, modifie l‟environnement au point où il est maintenant reconnu comme un facteur important de la biodiversité sur terre.

Jean Léveillé nous fera découvrir certains de ces aspects tout en nous invitant à un banquet littéraire et

photographique préparé avec soin à notre attention.

Quand : mardi, le 19 octobre à 19h30

À la salle des Arts (sous la bibliothèque

municipale), au 1245, rue de Saint-Jovite à Mont-Tremblant.

Admission : membres 5$ non membres 8$

Les oiseaux d’hiver

dans les Laurentides _____________________________________________

Par Suzanne Maillé et Michel Renaud La mésange à tête noire et le geai bleu sont deux espèces d‟oiseaux communes dans les Laurentides. Mais savez-vous qu‟il y a plusieurs autres espèces? Dans quels milieux les trouvons-nous? Quels sont leurs besoins? Est-il nécessaire de les nourrir?

Quand : mardi, le 16 novembre 2010 à 19h30 À la salle des Arts (sous la bibliothèque municipale), au 1245, rue de Saint-Jovite à Mont-Tremblant. Admission : membres 2$ non membres 5$

Geai Bleu de Caroline Duchesne

Sitelle à poitrine rousse de Caroline Duchesne