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édiTion SpéCiale BULLES D’EXCEPTION BiJoUX de TenTaTion CUILLERÉE DE CAVIAR CopeaUX de TRUffe uxe L’an dernier, Camille Berthollet était sacrée nouveau prodige du violon français. Aujourd’hui, la jolie rousse sort son premier album où se mêlent musique de films et musique classique. Bluffant ! Une noTe de uxe JeUne TalenT

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Carnet Luxe 3 décembre 2015

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é d i t i o n S p é C i a l e

BULLES D’EXCEPTIONBiJoux de tentation

CUILLERÉE DE CAVIARCopeaux de truffe

�uxeL’an dernier, Camille Berthollet était

sacrée nouveau prodige du violon français.Aujourd’hui, la jolie rousse sort son premier

album où se mêlent musique de films etmusique classique. Bluffant !

une note de�uxeJeune talent

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S’il est une notion aléatoire,c’est bien celle du luxe dontl’appréciation varie selon

les époques et les cultures. Après tout,vivre sur un grand pied ne signifie pasla même chose pour un manant dutemps des cathédrales, un proxénète dutemps des cerises ou un bourgeoisayant avalé son chausse-pied. Sansdoute, comme le prétendait Diderot, leluxe est-il toujours en proportion avecl’inégalité des fortunes. Superflu, certes,mais pas nécessairement superficiel !

On laissera Claude Javeau continuerl’analyse en se confortant à l’idée quele luxe ne se lasse pas d’être avant toutle spectacle favori des pauvres. Yaurait-il du voyeurisme dans l’air ?Alors les voyeurs prendront certaine-ment leur pied car ces Carnets du luxeleur en mettront plein les mirettes, fai-

parismatch.com

Cover : @Stephanie SlamaEd. responsable: François Le Hodey.Rédacteur en chef : Marc Deriez.Responsable éditorial : Jean-Pierre Tordeurs+32 2 211 29 11. Publicité IPM Advertising: Michel Druart - 02 211 29 10.Dominique Flamand - 02/211 31 55. Laurence Thomsin 0478 06 96 00. Supplément promotionnel détachable et gratuit deParis Match n°743 du 3 décembre 2015. Ne peut être vendu séparément.

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sant miroiter des plaisirs aussi multiples que les facettes d’undiamant: bijoux, cadeaux, champagne, caviar et produitsde bouche sont sur la touche, démultipliant les envies. Or,de tous les péchés capitaux, sachez que l’envie est celuiqui affectionne le plus les adjectifs : brûlante, secrète,extrême, voire furieuse, elle peut aussi être démesurée,irrésistible, même perverse, puisque, comme les tremblementsde terre, l’envie a son échelle de Richter.

Entre lubie, convoitise et obscur objet du désir, voici doncles petites et les grosses envies, celles que l’on ne s’accordeque parfois ou rarement. Selon le principe qu’« être en vie,c’est avoir envie », ces pages vous donneront le goût duluxe d’un jour, d’un spectacle, d’un souffle ou d’une nuit,confirmant à la fois le mot de Bedos « on peut aimer lecaviar et avoir envie d’une blanquette de veau » et ce pro-verbe algérien selon lequel « c’est la vue du mur qui donneenvie au bouc de se gratter ». Nous voici à la fois alertés,alléchés et soulagés, ce luxe dans lequel il n’est pas néces-saire de se vautrer, c’est d’abord un appel à la vie, au par-tage et au bonheur d’être ensemble. Ne nous voilons pasla face : aujourd’hui, on en a particulièrement besoin.

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CAMILLE BERTHOLLETFLAMBOYANTE VIRTUOSE DE 16 ANS

Fulgurant ! Depuis qu’elle a envoûté 5 millions de spectateurs lors del’émission Prodiges, sur Antenne 2, il y a tout juste un an, le prénom deCamille est aujourd’hui sur toutes les lèvres, pour son talent, sa grâce etson indicible jeunesse. Interview encatimini, car la jeune concertiste à la chevelure de feu reste timide, en dépitde la sortie de son premier albumenregistré chez Warner Classics.P a r p h i l i p p e f i e v e t

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Comment se sent la jeune musicienneque vous êtes en se retrouvant, du jourau lendemain, emportée par un tel échomédiatique ?Camille Berthollet. C’est totalement inat-tendu, même si ce n’est pas la premièrefois que je fais face à un public depuisle grand nombre d’années que je joueen Europe, aux Etats-Unis, en Russie eten Chine, toujours accompagnée d’ail-leurs par ma grande soeur, Julie, quia 2 ans de plus que moi.

le violon et ce qu’on appelait autrefois‘la grande musique’, c’est donc unehistoire de famille ?Oui, ma soeur et moi avons toujoursbaigné dans la musique, cette musiquequi, pour moi, est aussi celle de lajeunesse, contrairement à ce que cer-tains peuvent prétendre. Tout a com-mencé quand j’étais toute petite, jedevais avoir trois ans, quand nousavons assisté en famille à un concertd’orchestre au château d’Annecy.J’étais éblouie, en particulier, je nesais pas pourquoi, par les violoncelles.Ils étaient bien plus imposants que leviolon que ma sœur venait de com-mencer d’étudier. Alors, à 4 ans, j’aidemandé à faire du violoncelle, cequi ne m’a pas empêché de commen-cer le violon en parallèle, quatre ansplus tard.

vous êtes originaire de haute-Savoie etmanifestement une belle carrières’ouvre devant vous. Quelle impressioncela fait-il d’être considérée comme lenouveau prodige du violon français?Je mène une vie d’adolescente nor-male, malgré beaucoup de travail,beaucoup d’heures d’entraînement surmes instruments, que ce soit à la mai-son ou sur les bancs de l’école àGenève. Je reste avant tout passionnéepar ce que je fais et j’ai eu, surtout, lachance d’être bien entourée, bien sou-tenue. A l’âge de six ans, j’avais déjàremporté un premier prix au ConcoursVatelot-Rapal. Et, quelques années plustard, j’ai obtenu, à deux reprises, lepremier prix du Concours SuisseJeunesse, en 2010 et 2012. Cela aideà garder confiance.

et puis, il y a eu cette révélation pour le grand public, lors de l’émission‘prodiges’ au cours de laquelle votreinterprétation de l’eté, le 3ème

mouvement des ‘Quatre Saisons’ devivaldi, a singulièrement marqué lesesprits. l’eté, c’est la jeunesse,l’insouciance, la joie de vivre. C’était ce message-là que vous vouliezfaire passer ?Au départ, ce sont mes profs qui m’ontconseillé de m’inscrire. Ils avaient vu

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Belle complicitéSa soeur Julie a toujoursbaigné, comme elle,dans la musique dèsleur plus jeune âge.

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la publicité de l’émission et m’ontconvaincue que j’y avais ma place.Alors, j’ai pris ma décision : j’ai envoyéune vidéo dans laquelle je jouais duviolon avec ma sœur et une autre duvioloncelle. Quand j’ai été retenue,les responsables de l'émission m'ontproposé de jouer "l'été de Vivaldi",c'est un morceau représentatif de ceque j’aime, mais aussi qui peut faireconnaître la musique classique. L’Eté,de Vivaldi est un mouvement qui res-pire en effet le bonheur de vivre etqui donne l’impression qu’on a toutela vie devant soi.

Quel souvenir gardez-vous de cettesoirée victorieuse où vous avez eu droità une véritable ovation ?Ce sont des émotions très fortes quel’on n’oublie pas de sitôt. J’ai aussi ététrès étonnée de l’impact qu’une telleémission peut avoir, avec un échomédiatique totalement inattendu pourde la musique classique.

Cela a apporté un changement dansvotre vie ?Pas plus que mes précédents concours,même si les retombées ont touché un

Un fabUleUx bain de joUvence Elle n’a que 16 ans, mais un tempérament de feu et la têtedans les étoiles. Dans les circonstances actuelles, la jeunevirtuose apporte non seulement la fraîcheur de son âge etla ferveur de son talent : son premier album et son approchevibrante de la musique nous cicatrisent le cœur.

on imagine bien que la musique imprègne votre quotidien. endehors de celle-ci, qu’aimez-vous faire dans votre vie ?J’ai évidemment plein d’autres activités comme les jeunesde mon âge : nager, courir, aller au cinéma (j’ai adoréMagic in the moonlight de Woody Allen), voir des amis…

Comment se sent une jeune fille de votre âge à qui tout sourit,en dépit des menaces qui grondent sur le monde actuel?C’est sûr que les événements récents m’ont troublée ; ça m’avraiment choquée. Alors, je me dis, qu’à mon niveau, si jepeux essayer de faire un peu de bien aux gens et leur fairepasser un moment sympathique, si cela peut aider… Je seraiscontente d’ajouter ma petite pierre.

Quels sont vos projets quand vous aurez terminé vos études?Je finis ma licence de violoncelle cette année et il me res-tera 2 ans de masters. Donc, pour le moment, je finis mesétudes et, en parallèle, je continue mes concerts. Mais j’aiencore plein de choses à apprendre.

vous pensez parfois au Concours reine elisabeth ?C’est sans doute le plus grand concours de violon aumonde et je ne dis pas que demain, peut-être… C’est unrêve qui pourrait se réaliser. Pour moi, ce serait merveilleuxd’y participer.

Comment allez-vous passer vos fêtes ? en musique, enfamille, en concert ?(rires) Les trois ! Mais il y aura pas mal de concerts : lasemaine prochaine à saint Malo ; la semaine suivante àMontecarlo, puis un concert de Noël en compagnie de Julie,un autre à Grenoble, un autre encore à Genève. Commetout le monde, je passerai aussi beaucoup de temps enfamille, avec mes parents et ma sœur. Je veux garder mavie comme avant et vivre une vie normale.

nous approchons de noël et de la période des vœux. dans cecontexte, qu’aimeriez-vous dire aux jeunes de votre âge ?Leur dire qu’il faut s’ouvrir au maximum de choses. C’estce que j’essaie de faire moi-même. J’en profiterais pourencourager les jeunes à faire de la musique et, à ceux quien font déjà, les encourager à continuer et à prendre tou-jours autant de plaisir.

les 15 titres qui vous feront vibrerAntonio Vivaldi, les Quatre saisons : l'eté - Johannes Brahms, danse hongroise - Vittorio Monti, Czardas

John Williams, Thème Du Film "la liste de Schindler" - Astor Piazolla, oblivion - Antonio Vivaldi, les Quatre saisons : l'hiverScott Joplin, the entertainer - Isor Frolov, Joke-Souvenir - Carlos Gardel, por una Cabeza - Antonio Vivaldi, Concerto en la mineur

Johann Sebastian Bach, Concerto pour deux violons - Louiguy – la vie en rose - David Popper, la danse des elfesPablo De Saraste, navarra - Gabriel Fauré, après un rêve. Warner Classics

public beaucoup plus large. Mais mapersonnalité n’a pas changé, fort heu-reusement, tout comme d’ailleurs leregard de ma famille. J’ai gardé lesmêmes activités et lorsque j’ai fait monretour à l’université de Genève, lescommentaires ont été bienveillants.J’ai reçu beaucoup de messages. Pleinde jeunes m’ont écrit pour me direque mon passage dans l’émission leuravait donné de la motivation pourpoursuivre l’apprentissage de lamusique, d’autres me disaient s’être misà la musique. Il y a aussi des jeunes quisont venus à mes concerts et qui assis-taient à un concert de musique clas-sique pour la première fois.

pour cette fin d’année, vous venez desortir votre premier album, sobrementintitulé ‘Camille Berthollet’. C’est unefameuse étape, à votre âge ! Oui, enregistrer un album à mon âge,c’est vraiment génial ! C’est un albumcoup de cœur, avec à la fois des titresde musique de films et de musiqueclassique que j’aime particulièrement.J’avais envie de faire quelque chosequi représente ce que je suis et ce quej’aime. Le programme est varié, avecdes duos, des trios. Sur le disque, jesuis accompagnée par le pianisteGuillaume Vincent, ma sœur Julie, quiest également violoniste, et l’Orchestred’Auvergne, dirigé par le chef espa-gnol Roberto Forés Veses. GautierCapuçon, qui était membre du jury,m’a fait l’honneur d’enregistrer un mor-ceau avec moi, Oblivion, d’AstorPiazzolla. Pour moi, c’était incroya-ble ! Jouer en compagnie de Gautier,que je considère comme un des meil-leur violoncelliste au monde, a été unmoment que je n’oublierai jamais.

alors, pas ringarde la musiqueclassique ?La meilleure chose est d’écouter pourse faire sa propre opinion. Certainss’imaginent qu’il n’y a que quelquespersonnes âgées dans les salles, quela musique classique n’est pas vivante.Ce que montrent mon album etProdiges, c’est que cette musique-là,c’est aussi la jeunesse.

On pourra retrouver Camille lors de l’émission ‘Les Prodigesfont leur Show’ en prime time

sur France 2 dont elle sera l’invité spéciale

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L A L É G E N D E A G R A N D I

LA NAVITIMER 46 mm

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EMOTIONS EN FÊTESP a r C l a u d e M u y l S

‘Cabaret’, LE grand classique du musical, incarne la séduction par excellence. Ce spectacle, montéd’après la pièce de John Van Druten et l’histoire de Christopher Isherwood, plonge dans le Berlin desannées ’30. Interprété par les plus grands artistes, de Lisa Minnelli à Ute Lemper, Dee DeeBridgewater, Jacqueline Danno ou Marc Lavoine, il invite à un voyage sensuel au Kit Kat Klub. Ici, toutest permis pour profiter des nuits des années folles ! Sommes-nous à l’abri dans cette enclave deliberté où les murmures du monde extérieur s’insinuent ?Michel Kacenelenbogen, votre motivation de metteur en scène pour ce spectacle ?raconter une histoire qui touche. Son chemin vous fait rêver et vous reviendrez. ‘Cabaret’ est une oeu-vre emblématique. Elle dénonce les ravages de la machine totalitaire avec humour et émotions, endanses et en chansons, reliant le grave et le joyeux dans un moment de grâce. Cette comédie musicaleest liée à la réflexion qui m’anime sur notre liberté : est-elle à prendre ou à laisser ? la pièce est-elle toujours d’actualité ?‘Cabaret’ me hante depuis toujours. 1930-2015 : la situation n’est pas comparable. Et pourtant…L’ombre d’un totalitarisme plane. La mondialisation, nous incite au despotisme économique et à saconsoeur, l’horreur écologique. Mon impression ? Devant l’inéluctable ‘crise‘ et son cortège de licencie-ment, d’austérité, de délocalisation et de chômage, on se tait et on obéit. Ma réponse : je rentre enrésistance. Cette oeuvre exprime en corps et en voix, les espoirs et les souffrances : le destin d’unesociété prise en otage.votre mise en scène est ambitieuse ?J’ai monté cette comédie musicale avec une troupe de comédiens-danseurs-chanteurs et un orchestreau Théâtre National. Elle partira en tournée dans toute la Belgique et en Suisse… Sur le papier,c’était impossible. Jean Louis Colinet, directeur du Théâtre National, a le goût du contre-courant. adeux, notre audace a payé.Welcome to ‘Cabaret ‘, Willkommen, Bienvenue, Welcome ! Une oeuvre célébrissime interprétée par desartistes de nos deux communautés, surtitrée en Néerlandais et Anglais. Du 10/12 au 20/12Au Théâtre National 111-115 Boulevard Emile Jacqmain -1000 Bruxelles Réservation 0800 944 44 -www.theatrelepublic.be

Exposition

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la foUgUe de sam toUzani aU pUblicVéritable homme-orchestre, comédien, danseur-chorégraphe, auteur, metteur en scène, SamTouzani est un homme de spectacle engagé. Cet amoureux de la langue française jongleavec les mots, les idées, la vie. Le pitch de son nouveau spectacle, ‘C’est ici que le jour selève’ : « Karim de Schaerbeek trouve la moitié de son bonheur dans sa fabrique à mots, oùil est installé à son propre ‘conte’ depuis l’adolescence. l’autre moitié de son soleil s’ap-pelle Klara, la blonde et Flamande chanteuse à succès langoureux. et voilà qu’entre euxs’insinue le ver de la trahison. mais qui a trahi qui ? même dans un couple bicolore, lavérité se pare de mille teintes de gris ! ». L’homme et la femme balancent entre rêve etaction. Leur amour vire à la trahison, le désir mue en révolte. Et la tendresse, bordel ? Elleest rire, rage, prend aux tripes, chatouille les zygomatiques. Ce one-man show, art favori deSam, est généreux, optimiste et confiant en l’humanité. Le plus ? Une mise en scènepleine d’émotions d’Isabella Soupart.Jusqu’au 31 décembre -Théâtre Le Public - Rue Braemt , 64 - 1210 Bruxelles Réservation 0800 944 44 - www.theatrelepublic.be

lamy qUi voUs veUt dU bien Un vingtième spectacle pour andré Lamy avec le florilège des personnages clefs del’émission ‘Votez pour moi’ sur Bel rtl. Les ténors et voix du moment ? Les classiques BartDe Wever, Elio Di rupo, Maggie De Block, Olivier Maingain... Une place de choix pour notrefamille royale et les intrigues de cour, les oppositions entre nos rois Philippe et albert II, lesintrusions du prince Laurent. De la satire, de l’imitation, de l’humour belge à déguster sansmodération.17 décembre - L'Os à Moelle - 153, Avenue Emile Max 1030 Bruxelles - 0487 22 50 22

bienvenUe aU cabaret dU théâtre national

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le lUxe selon arno ‘I’m Just An Old Motherfucker’, un titre Arnotout craché, déferle sur les ondes. Son nouvelalbum ‘Human Incognito’ est prévu pour le15 janvier. Fidèle à son style, l’artiste belgemélange savamment anglais et français,passé, présent et futur. Imprévisible mais pasrépétitif. « J'ai déjà fait trente-deux albums

studio dans ma vie. Avec Tjens Couter, TC Matic, The Subrovniks,Charles et les Lulus, Charles and The White Trash European BluesConnection et sous le nom d'Arno bien sûr... Pour Human Incognito,j'ai souhaité privilégier une démarche organique. Il y a beaucoupmoins de synthés et de claviers que sur mes albums précédents. «Human Incognito », c'est ma voix, des guitares, une basse et unebatterie... « Tu vois un peu le bazar ? » Avant son grand retour surscène à ne pas manquer! ‘Human Incognito’ en prévente sur iTunes 16 avril 2016 – Ancienne Belgique – Bruxelles - 02 548 24 24 -www.abconcerts.be

Nouveauté cette année : le cultissime spectacle ‘Sois belge et tais-toi’ prend un air méditerranéen. ‘Sois belge… et va te faire voir’mais où ? Chez les Grecs qui ont les boules de Berlin, près de laSNCB en grève ou en retard, près du cours de rien, près des politiqueset toutes leurs salades ? Dans le cadre de ce grand rire, Baudouinremy répond à nos trois questions pointues.dans le contexte actuel, êtes-vous prêts à vousadaptez à l’actualité du jour?Elle est soit positive, soit négative, mais l’homme réagit enintégrant la situation du moment. L’humour nous sert à dénoncerles atrocités. Le rire et la caricature sont une vertu de nosdémocraties. alors, ne nous taisons-pas. Soyons drôles, cyniques,tordants, tordus, moqueurs et dénonçons dans le rire les traversde nos sociétés et de ceux qui nous gouvernent.le rire est une bombe, comment le déclenchez vous?Dans la structure d’une pièce, les chutes font rire les potaches.

Dans « Sois belge et tais-toi », on utilise différentes techniquesdu comique : le visuel, le jeu de mots, l’imitation, la caricature,on évoque des thèmes connus de l’acte et la référence qui fontrire quand on tord cette actualité. Ce qui est ridicule devientprécieux pour des auteurs et notre Belgique n’a pas peur du ridicule! Parodies, allusions, vannes bien salées, jeux de mots payants…le point fort de votre spectacle ?Encore plus exigeant cette année. Il arrive dans une période oùle besoin d’exutoire est fort. rien n’est bêtement méchant danscette œuvre, mais la caricature amène une dose d’impertinenceet de jubilation assez redoutable. Il est créatif et se dote deperformances vocales, artistiques en gardant son registre comique.Plus ubuesque, parfois grotesque, interpellant, il émeut, dérangeet vire à la mauvaise foi. Le rire et l’humour nous permettent deretomber sur nos pattes. Et puis la politique, il vaut mieux en rire,c’est plus poli !

le psy manipUlé aU centrecUltUrel d’aUderghemacteur vedette du film ‘Les Choristes’ Jean-Baptiste Maunier aséduit par sa voix cristalline. aujourd’hui, il se lance sur lesplanches aux côtés de Pierre Cassignard dans ‘La Chanson del’éléphant’. Le pitch de ce thriller ? En Ontario, le docteurLawrence, thérapeute d’un hôpital psychiatrique, a disparu.L’un de ses patients, Michael, est la dernière personne à l’avoir vu. Jouant les détectives, le directeur de l’hôpital, ledocteur Greenberg, s’acharne à obtenir du jeune homme untémoignage cohérent. Michael est intelligent et manipulateur ;il s’entête à parler d’éléphants, d’opéra, de chantage et demeurtres.Du 8 au 12 décembre à 20h30, le 13 décembre à 15h - boulevard du Souverain 183 à 1160 Bruxelles. 02 660 03 03 www.cc-auderghem

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"se coUcher tard nUit" aUx riches clairesDeux êtres cloisonnés dans leur univers de romans photos,archimède et Eureka fabriquent jour après jour la fantaisiequi les fait vivre. Ils dorment du sommeil des justes quand,tout à coup, raymond Devos leur tombe dessus ! La chuteest rude, ils l’avaient cherché ! Sur des textes de cemagicien des mots, le moment se suspend entre deuxrives, entre deux êtres sans raison ni déraison. Ils créentsimplement, tendrement, de leur bouche et de leur corpsdes mots, des danses, des carambardises, descoccinelles,... « Qui prête à rire n'est jamais sûr d'êtreremboursé » (r. Devos)On N’est Pas Là Pour… Démaquiller Les CoccinellesDu 3 au 14 décembre - 24 rue des Riches-Claires - 1000Bruxelles www.lesrichesclaires.be

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DU 2 DÉCEMBRE 2015 AU 24 JANVIER 2016

LA REVUE des Galeries

Mise en scène : Bernard Lefrancq et David Michels

Décors : Francesco Deleo

Costumes : Ludwig Moreau et Fabienne Miessen

Lumières : Laurent Comiant

Chorégraphies : Kylian Campbell

Réalisation musicale : Bernard Wrincq

Bernard LefrancqMarc De Roy

Angélique LeleuxPierre Pigeolet

Anne ChantraineMaïté Van Deursen

Perrine Delers Marie-Sylvie Hubot

Frédéric CeliniKylian Campbell

etFabian Le Castel

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spécialluxematch

SUCRÉ -

P a r M a g a l i e y l e n B o S C h

Chocolat et caviar sont d’incontournablesagiteurs de papilles. Pierre Marcolini et Mojdeh Wittamer (Pearls of Persia) se livrent à un petit chassé-croisé.

pierre Marcolini, la fin de l’année est plutôt rock’n roll ?Nous avons ouvert chez Harrod’s un ‘shop in theshop’. C’est extraordinaire pour une marquebelge ! Toujours à Londres, nous avons pignonsur rue, depuis deux jours, du côté de RegentStreet. Et un flagshipstore de 200 m2 a égale-ment été inauguré au cœur d’Honolulu, à Hawai.Enfin, on ouvre dans l’un des quartiers luxueuxde Tokyo un espace Marcolini de 3 étages dédiéentièrement au chocolat. Last but not least, lasemaine prochaine, je recevrai également desmains du Roi le brevet de ‘Fournisseur de lacour’. J’en suis vraiment très honoré !

vous venez également de sortir un livre…‘Cacao’, où j’explique comment faire son cho-colat et comment travailler de grands crus de cho-colat avec plus de 170 recettes. J’ai sélectionné10 grands crus. Quelle que soit l’association quel’on veut faire, il vaut toujours mieux partir avecun produit qui a de la puissance aromatique.Nous les vendons en tablettes de 80 g, ce quipermet déjà de travailler pour 4 ou 6 couverts.

le caviar, vous aimez ? Oui, mais j’ai tendance à le consommer quandje cuisine. Je l’utilise souvent avec des Saint-Jacques parce qu’il apporte un côté un peusalin, iodé, mais tout en délicatesse. Avec unetombée de chicons à l’orange, c’est assez remar-

Quand l’un des meilleurs chocolatiers belges parle de caviar…

quable. Le caviar, c’est la petite touchequi va illuminer un plat.

on est loin du cliché « blinis-caviar-vodka » ? Je préfère quand c’est plus inattendu.C’est bien sûr un produit d’exceptionmais, si on peut se le permettre, par-fois c’est magique. Je n’ai pas envied’en utiliser pour réaliser un plat« luxueux », mais plutôt pour sublimerune recette. J’aime qu’il y ait un sensà cette note !

C ‘est un produit que vous pourriezassocier au chocolat ?Je n’ai jamais essayé, mais je suis prêtà en débattre et à essayer. Je n’ai pasd’interdit même si je pense que cen’est pas une exercice facile !

www.marcolini.com - facebook.com/pierremarcolini twitter/ instagram - #pierremarcolini @pierremarcolini

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- SALÉ ?

Mojdeh Wittamer, quelle est la genèsede pearls of persia ?Je suis d’origine iranienne. Ma famillea commencé par se spécialiser dans lecommerce des fruits secs. Mon père aété le premier importateur de pistachesen Europe. Ensuite, comme noussommes originaires d’une régionproche de la mer Caspienne, le caviarétait un produit que nous connaissionsbien. Mon frère et moi, nous avons euenvie de développer notre propremarque. Aujourd’hui, elle a deux anset nous commençons déjà à exporter.Nous offrons une traçabilité du produit.Nos collaborateurs sélectionnent lesesturgeons pour proposer une qualitéexceptionnelle. Actuellement, il n’y aplus de caviar « sauvage », c’est dubraconnage ! Nous produisons uncaviar d’élevage.

le caviar est associé au luxe…Le prix est plus accessible qu’il nel’était avant. Ça reste un produit deluxe, mais on peut le consommer toutel’année.

Comment faut-il manger du caviar ?Classiquement avec des blinis, maisnous, nous proposons également des

Quand une spécialiste du caviar raffole du chocolat….

petits chips qui sont plus croustillants et respectent bien lecôté un peu « pétillant » du caviar. Avec un peu de crèmeaigre, c’est absolument délicieux. Ce qui se fait de plus enplus, c’est d’utiliser le caviar en cuisine, notamment avecdes Saint-Jacques. Les Chefs ont beaucoup d'imagination !

Êtes-vous amatrice de chocolat ?Ah oui ! J’en mange beaucoup, et parfois beaucoup trop !

Considérez-vous que c’est aussi un produit de luxe ?Oui, ça peut l’être. D’ailleurs on le travaille parfois encombinaison avec d’autres produits onéreux, par exemplele safran. Pierre Marcolini propose ce genre d’associationset j’adore ça !

Quand préférez-vous le déguster ?Après le repas, au moment du café.

est-ce que vous vous connaissez engrands crus ? Je ne suis pas experte, mais je le pré-fère noir et amer. Je suis totalement fand’une praline chocolat noir, en formede petit canard, et fourrée d’une crèmecaramel à la fleur de sel de chez PierreMarcolini.

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fait un nom ensélectionnant, avec toute latraçabilité et

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P a r C at h e r i n e M a l a i S e

Parler de l’autre plutôt que de soi :Patricia Savi, directrice de la JoaillerieWolfers et Bouzouk, le maquilleur desreines se prêtent au jeu. Leurs prestigieuses maisons sontvoisines, leurs visions du luxe aussi...

a Bruxelles, vos maisons se font face. ellessont, toutes deux, ‘first floor’. vous êtes-vous découvert d’autres points communs ? patricia Savi. Je n’avais jamais rencontréBouzouk. Il a suffi qu’il m’invite pour queje comprenne à quel point nos savoir-faire sont proches. L’artisan-joaillier, pourrévéler la lumière d’une pierre, cherche àl’entraver le moins possible. Bouzouk faitde même en ne surchargeant jamais lapeau. Sa manière de maquiller illumine enquelques touches légères, mais ultra effi-caces. Nous dessinons un bijou, lui sou-ligne les contours du visage. Nous cher-chons les gemmes ayant le moins d’im-puretés, lui sait avec quels gestes et pro-duits effacer les petites imperfections duteint.

une création de joaillerie est durablealors que le maquillage le plus réussi

sera toujours fugace.Les mêmes éléments y sont pour-tant mis en œuvre : éclat, cou-leurs et volumes. Ce make-up

Depuis 4 ans, elle fait battre plus fort le cœurde Wolfers. avec son équipe féminine, PatriciaSavi orchestre « l’évolution dans la tradition »

du grand nom de la joaillerie belge. Elle encisèle l’atmosphère, la culture et l’élégance

servie par un haut artisanat.

MOTS

L’actu en fêtesau début du 20e siècle, l’art Nouveau a fait la renommée de Wolfers. La libel-lule de l’époque, revient battre des ailes en ravissants bracelets chaînettes.Nuée de variantes pour le petit cadeau de la grande maison métamorphosée enoasis florale par Boutemy : or bicolore, pierres fines ou précieuses (à partir de490 €).

artist accompagne ses subtiles mises enbeauté d’astuces faciles à refaire. Il prendle temps de les enseigner et cela, à mesyeux, compense le caractère éphémère desfards. Voilà pourquoi, je vois en Bouzoukle ‘joaillier du maquillage’.

d’autres similitudes ? Maquillant la Reine, il a été nommé depuispeu Fournisseur Breveté de la Cour deBelgique. Wolfers a créé la bague defiançailles de Mathilde et celle qu’offritPhilippe à l’occasion de leur dixième anni-versaire de mariage. Patrick Descamps,notre expert, possède lui aussi le titre.L’Association de la Noblesse du Royaumede Belgique l’avait chargé de trouver lediadème de 631 diamants offert à lafuture reine. Nos artisans réalisent desbagues sur mesure en fonction de la per-sonnalité et des souhaits. Bouzouk s’adapteà la sensibilité de chaque visage ou mieux,il la révèle ! Le résultat est unique, autantqu’une pièce de haute joaillerie. Entre sesmains, on se sent une reine.

Wolfers 1, boulevard de Waterloo -1000 Bruxelles.

02 513 61 50 - www.wolfers.be

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Bague WolfersLotus or rose, or

blanc et diamants,autour d’un saphir ‘nude’

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Quel rapprochement entre la haute joaillerie et votre art dumaquillage ? Bouzouk. D’abord, l’économie de moyens. La lumière dela peau ou d’un joyau s’attise avec un minimum dematière : poudre, fond de teint ou or. Ensuite, la jus-tesse. Un bijou, comme le maquillage doit être votre pro-longement. Une maison comme Wolfers le permet grâceà sa démarche de pièces sur mesure.

le luxe, une question de regard ? C’est un voyage vers soi. On voyage dans le désir de trou-ver enfin ce qui nous complète et nous définit. En ce sens,il rend heureux. Le luxe, c’est aussi être accueilli, entouré,considéré, reconnu. Et cela, avec élégance.

votre coup de cœur ? Je choisirais la bague Lotus pour ma chérie ! La pierre légè-rement ambrée m’évoque sa peau veloutée, douce etvivante. Une impression de chaleur s’en dégage et enmême temps, on perçoit la complexité du travail qui s’ycache. Complexité qui renvoie à celle de la beauté.Savoir la saisir, c’est la qualité d’une grande maison de tra-dition et d’élégance telle que Wolfers. Ce qui m’intéressedans un bijou, c’est la valorisation de la beauté. Unemain, même pas particulière, peut être embellie par une

CROISÉS

L’actu en fêtesKiss ! Le maquilleur a collaboré avec le grand pâtissier Wittamer pour créer la plus souriante des bûches deNoël. Délicieusement maquillée, l’amuse Bouche par Bouzouk affole les papilles : dacquoise aux noisettes,mousses caramel fleur de sel et chocolat grand cru.A partir du 15 décembre dans sa version Noël (rouge/doré), du 26 décembre dans sa version saint-Sylvestre(brun/doré) à 58 €. place du Grand sablon 6, 12-13. 02 512 37 42. www.wittamer.com

bague à condition de comprendre sa per-sonnalité.

vous êtes aussi illustrateur. pourriez-vousdessiner des bijoux ?Il y a 5 ans, la direction Wolfers del’époque avait songé faire appel à descréateurs d’horizons différents. J’en faisaispartie mais le projet n’a pas abouti. Enrencontrant l’équipe d’aujourd’hui, j’airessenti une évolution, une autre lumière,une autre atmosphère. C’est saisissant !On perçoit à la fois une modernité et uneculture authentique. Bref, le luxe. Le vrai.

espace lancôme by Bouzouk, maison roger. 86 rue de Namur, 1000 Bruxelles

02 512 25 81

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Maquilleur, visagiste, styliste : Bouzouk al’art d’embellir les femmes. reines,princesses, actrices et top models luiaccordent leur confiance. Son métier leconduit aux 4 coins de la planète sans luiôter l’envie de maquiller et conseiller lesclientes de l’Espace Lancôme logé dans lamaison de coiffure roger.

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C’est quoi pour vous, le luxe en cuisine?Jacques Wittmann J’aime être surpris, jedéteste les habitudes, c’est mon carac-tère. Je suis servi chez Pierre Résimont,il se renouvelle en permanence. Achaque fois, c’est la découverte d’unecuisine rythmée par les produits de lanature. Il maîtrise une discipline exi-geante : étonner sans se contredire,avec raffinement.

Quel lien, justement, feriez-vous avecl’horlogerie ? Sa cuisine est un petit laboratoire.Chaque matin, à 6 heures, il exploreavec son équipe des associations desaveurs inédites... sans tomber dansl’excès. En ne prenant rien pour acquis,il fonctionne un peu comme les grandesmanufactures classiques dont le dépar-tement Recherche & Développementrepousse les limites de la technique !Une Patek Philippe, par exemple,concentre beaucoup d’innovationssous une allure traditionnelle. Jeretrouve cela à L’Eau Vive dont la cui-

Jacques Wittmann, horloger gourmet, parle de son restaurateur préféré : Pierre Résimont. Le troublion étoilé des saveurs s’intéresse aux montrescapables de le suivre en cuisine ! Interview croisée de deux épicuriens.

QUESTIONS DE

sine de terroir revisitée est à la fois goû-teuse, simple et sophistiquée. Pas debluff dans l’artisanat, qu’il soit horlogerou gustatif.

Ce qui vous rapproche ? Nos parcours se ressemblent. Nousvivons à fond nos passions respectivesdécouvertes assez tard. Lui se destinaità l’architecture, moi je voulais bouger,voyager et je n’imaginais pas repren-dre la maison familiale. Je suis venu àl’horlogerie par goût, en aidant monpère chaque été. Le fait que Pierre sesoit rêvé d’abord architecte se ressentdans la construction de ses assiettes :très esthétiques mais sans micro-por-tions, intitulés prétentieux ni mélangesde ‘cuisine fusion’ que j’ai en horreur.Nous partageons la même volonté denous amuser, tout en étant hypersérieux (et de bonne humeur) dansnotre travail. Savourer le moment pré-sent, c’est ça le luxe.

Jacques Wittmann : une stature de la mesure du temps. a Bruxelles, il dirige et nourrit le pôle horloger de la maison

De Greef spécialisée en montres mécaniques et demanufacture. a.Lange & Söhne, Patek Philippe, Officine

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P r O P O S r E C U E I L L I S P a r C at h e r i n e M a l a i S e

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vous considérez-vous comme unamateur de montres ? pierre résimont. Je suis curieux de tech-nologies autant que de saveurs. J’aimeles modèles mécaniques, généreux etbien lisibles. J’apprécie les complica-tions ‘utiles’, chronographe et calen-drier. Pas question de me séparer dema montre en cuisine : elle doit être trèsrésistante aux chocs, à la chaleur, à lavapeur... et à mon tempérament tur-bulent. Robuste, légère, facile à réglersans 36 poussoirs : mon IWC Ingenieurquantième perpétuel digital en titaneest parfaite. Les Panerai Luminor m’in-téressent aussi. Même en plein ‘coupde feu’, impossible d’abimer ces cos-taudes au protège-couronne intégré.

Quel serait pour vous le comble du luxehorloger ? Une montre qui me régalerait par latechnique de ses affichages, mais surun mode plus fin pendant mes sorties.Je la porterais comme une parure !Avant que Jacques m’initie aux rouagesde la haute horlogerie, je n’auraisjamais pu croire que certains prix attei-gnent le budget d’une belle voiture.Depuis, j’ai compris la valeur de lascience horlogère, les investissementscolossaux consacrés à la rechercheet la préservation des métiers tradi-tionnels. En revanche, je n’imaginepas devenir collectionneur.

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GOÛT

Pierre résimont a ouvert son restaurant L’Eau Vive en 1990 à arbre, près de Profondeville. Quatre ans plus tard, il était le plus jeune chef étoiléde Belgique ! auréolé d’une seconde étoile au Guide Michelin, il continue à vivre à 200 à l’heure pour affoler les papilles d’une cuisine de terroirpunchy servie dans un cadre bucolique. Un ancien moulin qui tourne si bien qu’il vaut mieux réserver deux mois à l’avance pour y passer à table le week-end...

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les amateurs de mécaniquecomplexe : la nuit de la Saint-

Sylvestre, tous ses affichages semettent en mouvement !

le temps, une denrée précieuse ?Et comment ! La ponctualité – et donc, laprécision d’une montre – est hyper impor-tante pour un chef. Je veux pouvoir faireun maximum de choses en une journée(sic, de 6h à 2h du matin) : créer, travailler,m’informer, m’amuser. Rentabiliser montemps explique ma passion grandissanteenvers l’horlogerie. J’ai un métier qui rendsensible aux détails, y compris ceux desmontres. En janvier, Jacques m’invite àl’accompagner au prochain salon S.I.H.H.réservé aux professionnels. Je suis ravi !

L’actu en fêtes Si L’Eau Vive se met en mode off du 22 décembre au 5 janvier, on peut s’appro-visionner en produits et cadeaux gourmands à son ‘Comptoir’ situé à Erpent(081 306 536) : foie gras, salaisons, épices, huiles, chocolat. Dès février, lemoulin pittoresque aura ses propres chambres d’hôtes. Route de Floreffe, 7170 Profondeville – 081 41 11 51. www.eau-vive.be

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QUAND LA NATURE S’EXPRIME

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P a r M a g a l i e y l e n B o S C h

Daniel Ost, notre plustalentueux designer floral etarchitecte de jardin, a sortiune monographie quirassemble quelques-unes deses plus belles œuvres.

« Lorsqu’on prend la viedes fleurs, il faut être capabled’offir une partie de la sienne ! »

Un livre L’art floral, lorsqu’il s’exprime demanière aussi éloquente qu’au traversdu travail de Daniel Ost, est un défipermanent. La matière vivante exposele créateur à une contrainte de taille :maîtriser le temps. De l’éphémère naitl’exception. Mais sitôt l’œuvre ache-vée, il faut accepter de la voir mourir.Page après page, « L’art floral et labeauté de l’éphémère », le nouveaureccueil de Daniel Ost nous plongedans l’univers de l’artiste. « J’ai lachance de vivre à une époque où laphoto permet, d’une certaine façon, deconserver une trace. » On a déjà l’im-pression de feuilleter l’œuvre d’unevie et pourtant… « Ce n’est pas vrai-ment représentatif de ma carrière.Parmi plus de 900 créations, j’ai dû ensélectionner la moitié. »

Une vie Comment arrive-t-on à tant de maî-trise ? Le végétal semble s’être pliéaux volontés des mains qui l’ont tra-vaillé. « La passion est mon vecteur.Et je n’avais pas le choix à l’époque.

Pour réussir, il faut peut-être avoir faim,avoir la volonté de s’en sortir et faireles bonnes rencontres.» L’influencejaponaise est omni-présente. « C’est unpays qui a changé ma vie. Même si jereste très attaché à la patrie deBruegel. » Daniel Ost s’exprime avanttout grâce aux fleurs. C’est sa façon decommuniquer. « Je n’ai jamais reven-

Le Jardin Grand Siècle aux Tuileries à Paris : un plan d’eau de 1,500 arums blancs long de vingt-cinq mètres, bordé de lauriers élancés sur un lit de buis taillé à la japonaise.

uNe taBle de FêteHôtel de ville de Sint-Niklaas. Les guirlandes sur la cheminée ont été réalisées avec des baies d'Ilex verticillata et des roses rouges.

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diqué le statut d’artiste. Je suis trèssensible au code du samouraï qui ditnotamment qu’il faut rester humble,loyal, garder les pieds sur terre et sebattre lorsque c’est nécessaire. Dansnotre monde occidental, les jeunes nesont pas suffisamment conscients qu’ilest plus facile d’arriver au sommet qued’y rester.»

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Alexandra Pereyre deNonancourt (à gauche) et

Stéphanie Meneux deNonancourt, toutes deux

Membres du DirectoireLaurent-Perrier, autour

de Daniel Ost lors ducocktail Laurent-Perrier à

Jardins, jardin auxTuileries.

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StéphanieMeneux deNonancourt (membre du Directoire de Laurent-Perrier) a déjà eul’occasionplusieurs foisde faire appel au talent de Daniel Ost.

Êtes-vous d’accord avec danielost qui prétend ne pas être unartiste ?C’est un véritable sculpteur du végétal et dufloral. Il y a dans chacune de ses réalisa-tions une exigence extraordinaire. Il déve-loppe une précision et une recherche créa-tive incroyable. On reconnaît son style, maisil arrive toujours à se renouveler.

Quand l’avez-vous découvert ?À l’occasion des Floralies de Gand. Nousavons collaboré pour la première fois lors del’événement Jardins, jardin, aux Tuileries,pour lequel il a réalisé un Jardin GrandSiècle. Il y a beaucoup de parallèles entre lemonde du vin, et de Laurent-Perrier en parti-culier, et celui des jardins : la main del’homme qui les façonne, l’art de l’assem-blage, le temps qui bonifie, une certaineforme de convivialité…

Que pensez-vous de sadémarche créative ? Nous nous assurons toujours que nos raisinsdonnent le meilleur. Je suis d’accord avecDaniel Ost lorsqu’il dit que la moindre deschoses c’est de rendre à la nature ce qu’elleest capable de nous donner. Notamment enessayant d’en faire quelque chose desublime. Le respect de la terre et de lamatière première est essentiel dans nosmétiers.

Une photo extraitedu livre « L’art floralet la beauté del’éphémère »(éditions Les Arènes).Une prouessetechnique avec ducornouiller tressé etune boule de fleursd’hortensia

le fUtUr Même si aujourd’hui, les fleurs semblent faire partiede notre décor, Daniel Ost s’inquiète… « Je déploreque la relève ne soit pas assurée dans mon domaine.Outre les problèmes économiques, l’enseignementn’est plus du tout qualitatif. » Sa fille et son futur beaufils travaillent à ses côtés. « Je suis encore là pour leurapprendre la technique. Mais ce n’est pas une bonneidée d’espérer que ma fille fasse du Daniel Ost. Ellea l’amour du travail, le sens des détails et des couleurs.Mais elle est plus belle et plus aimable que moi. Elletient ça de sa mère ! Alors j’espère qu’elle se fera unprénom et trouvera son propre style. »

Daniel Ostau travail.

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PARIS MATCH DU 12 NOVEMBRE AU 18 NOVEMBRE

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DEUX GÉNÉRATIONS D’ANTIQUAIRES

Spécialistes des beaux objets et de l’aménagement d’intérieur,deux générations se donnent la réplique au cœur de Bruxelles.

P a r a g n è S h i l l S

Derrière les deux vitrines de sagalerie de la rue Blaes, JoevinOrtjens est passé maître dans

l’art de la mise en scène avec desobjets de caractère. Le jeune décora-teur attire désormais une clientèle cos-mopolite.

Qu’est-ce qui vous a donné l’envie defaire ce métier ? Joevin ortjens. J’ai d’abord fait desétudes de stylisme puis, j’ai travaillé unan à Paris, chez Isabel Marant. Je mesuis rapidement rendu compte que cen’était pas la voie que je voulais sui-vre. Le rythme des collections et lemanque de pérennité de la mode melaissent une impression d’inachevé.Ayant grandi dans une grande maisonde maître, aménagée dans le styleGustavien, et au sein d’une famille oùl’on attache beaucoup d’importance àla décoration et aux arts en général,j’ai naturellement été attiré par cemétier.

Comment définiriez-vous votre syle ?Stimulant ! Je trouve essentiellementmon inspiration dans le mobilier et lesobjets du XXème siècle, mais je n’hésitepas à les marier avec des pièces plus

anciennes. Chaque style a son pro-pre langage, mais l’essentiel est deles faire dialoguer. L’aménagementd’un lieu peut être comparé au travaild’un scénariste. Il faut juste trouver lesbonnes répliques pour que ça devienneintéressant.

est-ce facile de se faire un nom dans cetunivers en 2015 ? Non, bien sûr ! Nous évoluons dansune conjoncture difficile, après plu-sieurs décennies pendant lesquelleson a porté aux nues le surconsumé-risme avec du mobilier fabriqué engrande série et des enseignes qui prô-nent le prêt-à-décorer. Heureusement,une certaine clientèle, plus sensibleaux belles choses, se tourne à nou-veau vers un style affirmé avec desobjets qui reflètent sa personnalité.Un lieu de vie devrait idéalement révé-ler qui nous sommes.

Quels sont les grands noms qui vousinfluencent ? Andrée Putman, Madeleine Castaing,Gilbert Poillerat, Dorothy Draper, etbeaucoup d’autres. Ce sont des gensqui ont marqué la décoration en osant

s’amuser et en réussissant à subvertirles codes. Andrée Putman venait pour-tant d’une famille très austère. Ça nel’a pas empêchée d’apporter un ventde renouveau. Tout comme MadeleineCastaing qui n’hésitait pas à révolu-tionner le décor embourgeoisé duXIXème, en utilisant des moquettes enléopard et une surabondance de pas-sementeries colorées. L’important n’estpas tant d’aimer ou de ne pas aimer.Mais plutôt de ressentir de l’émotion.

dénicher de beaux objets, c’est un art ?C’est la partie la plus compliquée dece métier. J’y passe d’ailleurs énor-mément de temps. D’autant qu’il fautque les objets soient à la fois rares, unpeu surprenants et puissent être pré-sentés dans un ensemble. J’ai, parexemple, eu la surprise de voir l’une demes tables dans le film de Bonello surYves Saint Laurent. Une autre facette dumétier consiste aussi à trouver despièces exceptionnelles que l’on peutencore proposer à des prix relative-ment abordables.

Qu’est-ce qui est moderne aujourd’hui ?De pouvoir mixer les styles, les genreset les époques. S’inspirer de la folieluxuriante des années 70, la marier àdes pièces plus austères des sièclespassés et glisser, ça et là, quelquescréations de nos designers contem-porains.

y a-t-il toutefois une époque qui retientd’avantage votre attention ? Non. Pour moi, chaque époque livreune approche de la décoration quifait partie intégrante de notre histoireet nous permet de nous exprimer demanière personnelle dans nos inté-rieurs.

Joevin ortjens Galerie23-25 rue Blaes – 1000 Bruxelles

tél. 0488 31 62 93

Joevin Ortjens Galeriepropose de magnifiquescollections de vasesopaline.

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PARIS MATCH DU 3 DÉCEMBRE AU 9 DÉCEMBRE 2015

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The Gemini Art Gallery faitl’unanimité parmi les férusd’art et d’antiquités. René et

Barbara Stoeltie sont à l’origine dequelques-uns des plus beaux livres quitraitent du sujet. Lorsqu’on pousse laporte de leur galerie, c’est pouremprunter un chemin hors des sentiersbattus.

Quelle est la génèse de votre galerie ?Entre 1980 et 1982, nous avons euune galerie à Bruxelles, qui a étéremarquée pour les objets qu’elle pro-posait. Nous avons eu un article dansDécoration Internationale qui était ‘la ’référence à l’époque. Il était géré parMarie-Paule Pellé, une rédactrice enchef de génie. Nous avons fait saconnaissance et elle nous a incité àécrire des articles, pour elle et ensuitepour beaucoup d’autres magazinesinternationaux. Nous avons énormé-ment voyagé, puis, en 2000, grâce aucontrat avec le Fonds Mercator, pourle quel nous avons réalisé plusieursouvrages, nous sommes revenus àBruxelles. L’idée d’ouvrir une galerie etde proposer les objets fabuleux quenous avons rassemblés. Lorsqu’on nousa proposé cet espace en septembre2013, nous avons été conquis.

DEUX GÉNÉRATIONS D’ANTIQUAIRES

Comment trouvez-vous ces objetsextraordinaires ?Les sources sont multiples et étonnantes.Parfois on vient nous proposer cer-tains objets, ou alors nous les trou-vons en salles de vente, souvent àl’étranger. Nous espérons toujourscréer la surprise. Nous avons toujourseu le virus de la collection. Nous avonsréuni pas mal de pièces lors de nosvoyages et sommes toujours à l’affut depièces originales, inattendues. La gale-rie nous offre le plaisir de les mettre enscène de façon surprenante. On ne s’yennuie jamais parce que c’est un peunotre seconde résidence.

Qu’est-ce qui fait qu’une décoration estréussie ? Si on veut vivre dans un décor excep-tionnel, il faut quand-même avoir unecertaine connaissance dans ledomaine. Si on bénéficie de cebagage, le sens des proportions etde la couleur, il en résulte une har-monie qui peut être extraordinaire.

avez-vous l’impression que le Belge estparfois un peu trop conventionnel ?On ne voit pas ici les mêmes chosesqu’à Londres ou New-York. Le Belgeaime son confort, et c’est plutôt une

qualité. Il fait plutôt partie des collec-tionneurs de tableaux, plus que demeubles. Il y a encore tout un universqu’il doit découvrir. Vous me faitespenser à une époque où, dans denombreux pays, les appartementsétaient loués ou vendus avec des cui-sines préhistoriques et en Belgique,tout le monde avait déjà une cuisineéquipée. Notre mission est de prouverqu’on peut faire quelque chose detrès intime et de très intéressant avecdes objets hétéroclites.

Quelles ont été vos influences ?Nous avons eu de belles amitiés,notamment avec Andrée Putman,Madeleine Castaing, John Saladino.Tout ça nous a naturellement nourri. Cesont des gens qui nous ont ouvert lesyeux. Quand on est face aux plusgrands, on se tait et on écoute ! Nousnous sommes aussi imprégnés des dif-férents pays où nous avons vécu.

Qu’est-ce que vous avez envie de dire aux nouvelles générations d’antiquaires ? Écoutez, et surtout profitez d’un outilque nous n’avions pas à l’époque :Internet. Cliquez sur un nom, sur unstyle,…. Informez-vous ! C’est commeça qu’on apprend.

Qu’est-ce qui constitue une faute degoût en décoration ?Vouloir épater autrui. Et du coup, decréer une maison qui ne vous ressem-ble pas et ne vous représente pas. Ilfaut être en harmonie avec son lieu devie.

un nouveau projet va bientôt voir lejour…Mon mari est photographe. Nousavons réalisé ensemble une cinquan-taine d’ouvrages sur l’art et la déco-ration. Ce mois-ci nous allons sortir unlivre qui s’appelle ‘Une saison àTanger’. Une monographie concer-nant la maison d’Arielle et Bernard-Henri Levy, décorée par AndréePutman. Un ouvrage qui est sur le feudepuis pas mal de temps. AndréePutman a encore écrit un très beautexte. C’est l’occasion de la retrou-ver !

the Gemini art Gallery 14 rue des minimes – 1000 Bruxelles

tél. 0474 93 55 57

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PARIS MATCH DU 3 DÉCEMBRE AU 9 DÉCEMBRE 2015

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PIERRE DEGANDGRAND SEIGNEUR ET TAILLEUR MILITANTDepuis plus de 30 ans, il se bat chaque jour pour une noble cause : le luxe non ostentatoire à l’intention des connaisseurs. P a r C at h e r i n e M a l a i S e

Il y a le luxe qui bling, qui brille etqui étanche les soifs d’identifica-tion. Dans les années 1980 à

Bruxelles, Pierre Degand avait déjàchoisi son camp : l’excellence ou rien !Symboliquement ou non, il décide alorsde prendre de la distance en s’installantau bout de l’avenue Louise, dans unhôtel particulier inoccupé depuis 15ans. Il le restaure, du parquet aux mou-lures des plafonds, pour offrir à sadémarche élitiste l’écrin qu’elle méri-tait. On pourrait le croire snob mais lejugement s’avère cousu de fil blancpuisque le maître des lieux défend avanttout les produits à haute valeur artisanaleajoutée : « pensés, créés, œuvrés avecpassion par des gens ayantl’amour de leur métier ».Trouver les meilleurs pro-duits dans chaquegamme, échappant

au marketing mais tissés de vraies his-toires, devient de plus en plus difficile,concède-t-il. A 62 ans, il continue àfaire de la résistance avec des labelset des maisons dont les noms nedisent pas grand’chose. Sauf auxinitiés qui s’en délectent à leur juste

valeur : Fray, Burini, Brioni, Kiton, smokings Caruso,bagages Tanner Krolle, chaussures Corthay, Ortigni, EdwardGreen ou John Lobb pour les plus connues, etc. Evidemment,cela a un certain coût et même, un coût certain. D’où uneclientèle qui a les moyens autant qu’elle comprend la cul-ture de l’exigence : hommes d’affaires, professions libérales,capitaines d’industrie et le plus royal des clients, notre roiPhilippe.

ligne de condUite Pierre Degand le dit et le redit : « le bon goût n’est pas unequestion d’argent. Des riches qui s’habillent à l’as de piqueet qui s’en moquent, cela existe ! C’est surtout une questionde personnalité et d’appréciation. Savoir si vous voulez êtreattentif aux détails : ils font la différence d’une personneà l’autre. Par exemple, les boutons de manchette consti-

tuent, avec les montres, un signe d’élégance. A condi-tion de bien les choisir, en harmonie avec la tenue,assortis à votre cravate ou rappelant la couleur de vos

chaussettes. J’en propose donc de 10 € à 7000 €.En passementerie, verre de Murano, or ou argent,pierres fines ou précieuses. J’ai conçu un semainier

de boutons de manchette en bakélite dont les 7 cou-leurs permettent de les assortir chaque jour. Un cadeau

très abordable : il faut casser le mythe que tout est cherchez Degand ! ». Le vrai luxe est donc affaire de détails.C’est rassurant. Vous possédez une belle montre automa-tique dont le volume glisse mal sous votre manchette de che-mise ? Ne tentez pas de la porter par-dessus comme le fait,par habitude personnelle, Gianni Agnelli, le grand patronde Fiat. Pierre Degand vous conseille la chemise demi-mesure : « nous changeons l’une des manchettes pour lais-ser un centimètre entre la montre et le tissu ». A forced’étoffer ce qui s’apparente à une philosophie de vie, le men-tor du luxe discretissime se sent parfois comme le dernierdes Mohicans. Il sort de sa réserve et tempête. Un hommeanachronique, mais définitivement chic.

Maison Degand, 115 avenue Louise -1050 Bruxelles. 02 640 60 73 - www.degand.be

Semainier deboutons de

manchette enbakélite

Malle horlogère,réalisée dans le cuir devotre choix et à vosinitiales.

Sa montre préférée :l’Octa de F-P.Journe, l’artisanparisien de la hautehorlogerie.

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TOURNAI – Delrue / WAREGEM – Juweliers Casteur / WATERLOO – Tollet

Collection MoveM

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cachemire doit être lavé souvent, sansadoucissant, et à 30°. La soie se laveà l’eau également. On pense trop sou-vent que les belles matières rimentavec nettoyage à sec. Mais pas ques-tion de séchoir par contre !

l’hiver n’a pas encore commencé, quelssont les must-have ? Les manteaux en mouton retourné ontbeaucoup de succès. Il y a aussi debelles superpositions de pulls en

cachemire et de confortables pon-chos. Côté couleurs, on peutmélanger les teintes fortes, parexemple avec du gris, ou préfé-rer une silhouette monochrome.

les chaussures sont aussid’incontournables objets dudésir ? Là aussi, il faut faire la partdes choses entre ce que l’onvoit dans les magazines oudans les vitrines et ce qui estagréable aux pieds. Avoir

de belles chaussures et souf-frir, ça n’a pas de sens finale-ment. C’est un achat qui méritequ’on prenne le temps d’es-

sayer, de réfléchir,….

Que va-t-on porter pour les fêtes ? J’espère d’abord que les femmesseront bien dans leur tête et dansleur cœur. Lorsque c’est le cas,quoi qu’elles portent, elle sont

belles. Le sourire est l’accessoire leplus important. Moi, je vais sans doutemettre un pantalon très très large, avecun joli top. Et pourquoi ne sortirions-nous pas nos plus beaux bijoux ? Unesprit un peu baroque pour une fois,histoire de se faire vraiment plaisir !

Cachemire Coton Soie53 rue Franz Merjay – 1050 Bruxelles

Tél. 02 647 09 88.

peut-on aussi jouer avec lesaccessoires ?Certainement, mais là aussi, la ten-dance est à la simplicité. On necummule plus les informations.Avec une silhouette simple, onchoisira des chaussures plus extra-vagantes ou un collier particulier,mais pas les deux. La modernité c’estd’avoir du style, pas d’en mettre pleinla vue.

et la soie ?C’est aussi une matière naturelle quirégule la température du corps. Elle estaussi agréable en été qu’en hiver. Al’instar du cachemire, lorsqu’on l’en-tretient bien, elle reste belle longtemps.Je vous donne un petit conseil : le

spécialluxematch

LESS IS MORE ! Chaque saison, dans sa boutique Cachemire Coton Soie,Sophie Helsmoortel varie les plaisirs tout en restant fidèle à l’essentiel :les belles matières.

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PARIS MATCH DU 3 DÉCEMBRE AU 9 DÉCEMBRE 2015

Lorsque Sophie Helsmoortel,véritable papesse de l’élé-gance, nous conseille de

consommer moins, mais mieux, on nepeut qu’approuver l’équation.

Que peut-on dire de l’évolution de lamode cette saison et la saisonprochaine ?Par les temps qui courent et face à laconscientisation des gens, on va versune logique du ‘consommer moins’.C’est une question de qualité de vie,pas de radinisme. Et donc, c’est unefaçon de voir les choses qui est en par-faite adéquation avec le choix debelles matières. Lorsqu’on achète unvêtement de qualité, en principe, on leporte très longtemps. Et lorsqu’onestime qu’il ne nous convient plus, ilpeut encore avoir une seconde viedans une autre garde-robe. C’est unedémarche éthique qui me parle.Encore une façon de participer aubien-être de la planète. Ce n’est passeulement applicable au domaine duprêt-à-porter. Qu’il s’agisse de nourri-ture, de décoration ou de cadeaux, jepense qu’il faut aller d’avantage versla qualité.

le cachemire est une valeur sûre ?En tout cas, il nous accompagne toutel’année. Une fois qu’on l’a adopté, onpeut difficilement s’en passer. C’estune matière précieuse, noble, quidemande un traitement particulier.C’est la seule matière que l’on peutporter à même la peau et qui réchauffele corps, les os. Alors que la laine neréchauffe que l’épiderme. Il y a uneréelle différence de confort.

faut-il choisir des modèles classiques ?Pas forcément. Aujourd’hui, les pulls encachemire ont des formes modernes.On n’est plus dans la logique du pullen V d’il y a 25 ans.

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Sophie Helsmoortel.

Manteau moutonretourné réversibleSofie D’Hoore(2800€) sur un colroulé 100% cachemire(420€) et un pantalonen cuir strech Stouls(1.199€).Lunettes solairesKyme (179€).

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Juicy, lisses et rondes à souhait : ellessont en quartz rouge et s’accrochentà nos oreilles comme les vraiescerises de notre enfance. La marquebelge one More y a ajouté desdiamants bruns et de l’or rose pourles rendre encore plus appétissantes.Cherry on the cake, le prixaccessible... One-more.com 056 258 078

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S’offrir tous les codes Boucheron : Double Godron, Cloude Paris, Gros Grain et ligne de diamants. L’emblématiquebague ‘Quatre’ les réunit en mixant les couleurs d’or ou lacéramique. Elle s’aime désormais intégralement en or rose! La version plus précieuse séduira les amatrices de bijouxépurés, graphiques et easywear. Uniquement à La Maisondu Diamant. 10 boulevard de Waterloo - 1000 Bruxelles. 02 512 38 63 - lamaisondudiamant.com

Donner du piquant aux diamants, c’est le plaisir de valérie Messika. La jolieparisienne l’affiche plus particulièrement dans la collection Spiky. Son idée, belle etrebelle, d’un pavage clouté d’or blanc se décline en bracelet, boucles d’oreilles, bagues.02 308 58 33 - messika.com

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au départ, la collection Black Jade du créateuritalien roberto Coin s’habillait surtout demédaillons en jade noir et vert. Le vestiaire desformes rondes s’ouvre à l’or jaune poli miroir etaux reflets tendres d’une très belle nacre. Le luxe ?adopter l’association sans attendre car le joaillier ala réputation de lancer les tendances. Robertocoin.com - 0475 725 223

Au lieu de chercher à le définir, on joueavec ses facettes joaillières en six bijoux.

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Faire sa

Se mirer l ’or

Voir la vie en bleu

en décembre

Tout vouloir, tout avoirde diamantsrockeuse

des cerises

dans

�e luxe, c’est...

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lézard ou diamaNt ?Fouler aux pieds toutes les facettes d’un diamant ou lagéométrie calculée d’une peau de lézard revisitée,

c’est tout l’art de Nathalie Didden dont ladevise est ‘Make your dreams come true’.

Didden & Co. Rue Blaes, 66. 02 512 72 85. www.diddenco.com

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Un soupçon d’éclat doré, un zeste d’argent,une douceur mordorée, l’allure innée duverre, la classe du diamant, la beauté desmatières naturelles s’entendent pour

afficher le luxe au quotidien !

CHICS ET PRÉCIEUX

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eSprit VoyaGeurIdéal pour se sentir au bout du monde avec tout le confort requis,l’élégant et original Traveller en métal peint en noir et cuir naturel oumarron vieilli a été conçu par Gam Fratesi pour Porro.www.porro.com

StyléComponibili precious, Fly suspension, Bloom,Masters Metallic ou le gnome attila en tabouretnain de jardin, ces objets griffés par les créateurspour Kartell, ont plus d’un tour pour booster unintérieur. Dominique Rigo. Rue de Stalle 210. 1180 Bruxelles. 02 649 95 94. www.dominiquerigo.be, www.kartell.com

BroderieS, impriméS et JacQuardSFondée en 1935, la maison Pierre Frey a 80ans. Une histoire de famille qui s’écrit aujourd’huiavec le fils du fondateur et deux de ses fils Pierreet Vincent. rejoint par Boussac, Braquenié etFadini Borghi, Pierre Frey rassemble désormaisplus de sept mille références, dont la collectionOrigines, un hommage à l’art aborigène.www.pierrefrey.com

art FloralCréateur phare des compositions floralespour les mariages royaux, les défilés de

mode ou de nombreux événements autourde la planète, Daniel Ost n’a pas son

pareil pour jouer avec ce que la nature ade plus beau et le mettre en scène avec

une infinie poésie. 13, rue Royale. 1000 Bruxelles.

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PARIS MATCH DU 3 DÉCEMBRE AU 9 DÉCEMBRE 2015

spécialluxematch

Les toutous chics arpentent le bitume en colliers joailliers, robe haute couture et pulls 100 % cachemire. Pour eux, on dépense sans compter !

VIP À QUATRE PATTES

P a r M a g a l i e y l e n B o S C h

La mode des services 5 étoiles et des pro-duits de luxe destinés à nos fidèles com-pagnons est loin de s’essoufler. Si vous en

doutez, rendez-vous à l’Univers Animalier, uneadresse bien sympathique, située en province deLuxembourg. On découvre une extraordinairecaverne d’Ali Baba pour chiens et chats. Derrièrele comptoir, lovée dans un canapéminiature, Lola, le chihuahua de lamaison donne le ton. Quatre clientespoussent la porte. Elles ont quittéParis de bonne heure pour venirchoisir la garde-robe d’hiver de leurspetites boules de poils. La capitalede la mode ne compte aucuneadresse capable de rivaliser. C’esttout dire !

Une sUccess storyMarc et Nadine Krins, originaires dela région, ont ouvert leur petite grai-nerie en 1972. Aujourd’hui, la bou-tique est devenue une véritable réfé-rence bien au-delà de nos frontières.« Nous avons progressivement réussià rassembler les meilleures marquestant au niveau de la mode que desaccessoires pour animaux. Nosclients, parmi lesquels quelques nomsconnus de la chanson ou du cinéma,viennent parfois de très loin pourdécouvrir les dernières collections.»Des critiques ? Bien sûr, ça arrive.«Certaines personnes ne conçoiventpas que l’on puisse habiller un chiencomme un être humain, le promenerdans un sac ou lui offrir un collier àNoël. » L’ambiance est conviviale. Les maîtress’installent, on leur sert un café. Entre deuxessayages, lovés dans des petits fauteuils, leschiens goûtent aux friandises offertes par la mai-son. Ils n’ont pas l’air d’avoir envie de fuir oud’échanger leur condition. Au contraire !

des corners poUr les grandes marqUes

Le choix est l’un des points forts de l’enseigne.Nadine souligne : « Il y en a pour tous les goûts.J’ai des clients extrêmement classiques qui privilé-gient la sobriété. Et j’en ai d’autres qui préfèrent l’ori-

ginalité. » L’aménagement fait pen-ser à une version canine du conceptstore. Quelques griffes de renomont carrément participé à l’aména-gement d’un corner. Du côté de lamarque italienne For pets only, ona misé sur un immense chalet girly.Petites penderies style louis XV,tables d’essayage en forme de‘nonos’ et grand canapé. RiccardoMalucchi, spécialisé dans la fabri-cation de colliers joailliers, a préférémettre ses plus belles pièces envaleur sur un fond noir. Si Madamele désire, elle a la possibilité d’as-sortir ses chaussures au collier deMédor… « Ce sont des petits plusqui amusent nos clientes. J’en aid’ailleurs une qui assortit carrémentsa garde-robe complète à celle deson chien. Elle trouve ça plus simpledans ce sens-là ! »

la haUte coUtUre àl’honneUr

Peut-on parler de luxe ? « Oui etnon ! Il y a des articles pour tous lesbudgets. Mais la demande pour lespièces exclusives ou haute coutureest croissante. Certaines lignes devêtements ou d’accessoires ne sont

réalisées que pour nous. Je choisis les matières.J’étudie les coupes. Le confort de l’animal est pri-mordial. » Du côté des matières, le cachemire a tou-jours du succès. Et pour les réveillons, on sort lesstrass, les broderies et la dentelle. Après tout, c’estla fête pour tout le monde !

l’univers animalier - 42 rue des écoles - 6990 hotton - 084 46 60 67

QuelQueS chiFFreS 600 m2 la taille de la boutique - 20.000 le nombre de références disponibles au rayon vêtements. 500 € le prix d’une petite veste en jean Haute Couture, incrustée decristaux Swarovski. Le tout est naturellement fait main. de 50 € à 300 € le prix d’un petit collier griffé.

Lola porte un collierMalucchi.

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spécialluxematch

Petite promenade désaltérante parmi les plus précieux des flaconsP a r p h i l i p p e B i d a i n e

BULLESD’EXCEPTION ET DE RÊVE

Du champagne – on parle bien de l’AOCofficielle et pas des cavas et autres spu-mante -, il en existe pour tous les goûts

et pour… toutes les bourses ! Il est bien difficilede comparer certaines bouteilles vendues enpromotion dans la grande distribution aux envi-rons de 10 € et les cuvées de prestiges quidépassent allègrement les 100 € le flacon.

Apparus dans le courant des années 50, ces pro-duits exceptionnels sont censés représenter le‘must’ du champagne, ceci même s’ils ne repré-sentent qu’une part minuscule du marché (1% dela masse totale en volume). Leurs noms sontnéanmoins emblématiques et ces bulles fontrêver plus d’un amateur. Le secret de ces bou-teilles réservées aux plus beaux moments dela vie ? Des vins issus des meilleurs terroirs,vinifiés souvent par parcelle et qui repré-sentent, si on peut se les offrir, la plus belleexpérience pétillante qui soit imaginable.A tout seigneur tout honneur, commençonspar la maison Krug, dont le produit debase - la magnifique ‘Grande Cuvée’ - estdéjà à lui seul un champagne mythique,ceci sans même évoquer les somptueux‘Clos du Mesnil’ et, encore plus rare, le‘Clos d’Ambonnay’.

précioSitéLe rare et précieux

Clos du Mesnil de lamaison Krug.

marQuiSeLe Clos Pompadour renvoie à la coupe mouléesur le sein de la célèbre maîtresse de Louis XV.

louiSeA la fois élégante et structurée, la « grande » de Pommery.

Toujours dans la notion de ‘Clos’,impossible de ne pas évoquer ici, issude la maison pommery, le précieux

‘Clos Pompadour’, disponible uni-quement en magnum (1,5 l soit deux

bouteilles) et qui rappelle que la pre-mière coupe de champagne fut légen-dairement moulée sur le sein de lacélèbre marquise, maîtresse de LouisXV. Cette même maison Pommery quis’illustre également avec sa célèbre

cuvée ‘Louise’, d’une exceptionnellefinesse.

PARIS MATCH DU 3 DÉCEMBRE AU 9 DÉCEMB

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spécialluxematch

aNtérioritéDom Ruinart, fleurons de la

plus vieille maison à produire duchampagne.

Dans un style puissant et plein, nombre d’amateurs cra-quent pour la maison Bollinger, dont les flacons ‘RD’(comme récemment dégorgé) apportent à la fois lon-gueur et intensité. Toutefois, s’il est bien un vin qui séduitles véritables amateurs de bulle, c’est le célèbre domruinart, fleuron de la plus vieille maison à commer-cialiser du champagne et d’une complexité magnifique.D’autres connaisseurs ne jurent, eux, que par lafameuse ‘Cuvée Cristal’ de la maison roederer, spé-cialement créée à l’origine pour les Tsars dans sabouteille translucide. De son côté, la marque Moët

& Chandon, vient de célébrer ses 270 ans et s’il-lustre régulièrement par des millésimés magni-fiques. A l’origine liée à celle-ci, la fameusecuvée dom perignon, qui vole aujourd’hui de sespropres ailes, résonne encore du nom del’ecclésiastique génial qui a véritablementinventé le champagne tel que nous le connais-sons et qui, pour la petite histoire, est enterréjuste à côté de Dom Ruinart dans la chapellede l’Abbaye Saint-Pierre d’Hautvillers.

elySéeLa Grande Sendrée de Drappier servie aux chefs d’Etat étrangers.

FoNdateurDom Pérignon

reste un produitmythique.

PARIS MATCH DU 3 DÉCEMBRE AU 9 DÉCEMBRE 2015

Parmi cet impressionnant aréopage, impossible de ne pasmentionner le ‘S’ de Salon. Un champagne tout à fait par-ticulier, créé spécialement par et pour un client du célèbreMaxim’s qui se plaignait de ne pas trouver bulle à son palais.Un seul cépage, un seul terroir : une bouteille étonnante,produite uniquement dans les grands millésimes.Des mêmes propriétaires que Salon, la maison laurentperrier propose bien évidemment sa fameuse cuvée GrandSiècle, élaborée à partir de douze crus parmi les plusprestigieux et pratiquant, dans la tradition champenoise, toutcomme Krug, l’idée d’assemblage d’années, ceci alorsque la plupart des autres maisons jouent la carte du millé-sime pour leurs grandes cuvées.Que dire également de la jolie taittinger Comtes de Champagne,synonymes d’une remarquable réalisation toute en élé-gance. Enfin, en n’oubliant pas les puissantes cuvées touteen structure proposées par veuve Clicquot, je conclurai cettepetite revue nullement exhaustive par une bouteille peut êtremoins célèbre chez nous mais qui figure régulièrement à latable du Palais de l’Elysée lors de la réception de chefs del’état étrangers : la magnifique ‘Grande Sendrée’ de la mai-son drappier, dotée à la fois d’une finesse et d’une profon-deur rare.

BULLESD’EXCEPTION ET DE RÊVE

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PARIS MATCH DU 3 DÉCEMBRE AU 9 DÉCEMBRE 2015

spécialluxematch

TRUFFELA VOLUPTÉ EN NOIR ET BLANCLe plus précieux des champignons est, dans sa diversité, toujours tributaire du climat.P a r p h i l i p p e B i d a i n e

L’année dernière a sans douteété une des plus réjouissantesque l’on pouvait imaginer pour

les amateurs de truffes. Parfumée,abondante et donc plus abordableque jamais, la truffe blanche (Tubermagnatum) a fait le régal des tables lesplus raffinées jusqu’au mois de décem-bre tandis que sa sœur noire, la célè-bre Tuber Melanosporum, en pleineforme jusqu’au mois de mars, a été toutaussi belle et savoureuse.Pourra-t-on, en cette période de find’année, se réjouir de conditions aussifavorables ? En tous les cas, en ce quiconcerne la truffe blanche, tradition-nellement en provenance du Piémontitalien mais aujourd’hui largement ori-ginaire d’Istrie (ex-Yougoslavie) -pasplus mauvaise pour autant- il semblebien que la situation ne soit pas à lafête. Ainsi que l’explique LuigiCiciriello, le célèbre spécialiste de latruffe à la tête du restaurant ‘La TruffeNoire’, à Ixelles, « les approvisionne-

ments de ces dernières semaines ne sont guère réjouissants.Non seulement il n’est pas facile d’en avoir tout simplement,ce qui influe bien évidemment sur le prix, mais en plus, elle,n’est pas toujours très belle, ce qui nous oblige à pratiquerune sélection très sévères. Ainsi, avec tout cela, un produitqui se négociait l’année dernière aux environs de 2500 €le kilo ne se trouve aujourd’hui pas à moins de 3200 €, cecipour les professionnels que nous sommes ! »Un prix qui peut évidemment faire frémir mais qu’il faut nuan-cer par le fait que la truffe blanche, plutôt qu’un mets entant que tel, est plutôt un condiment. Ainsi, finement rappée,quelques grammes seulement de cette petite merveille dela nature procurent une saveur aussi généreuse qu’intenseà une préparation. Ceci alors que la fameuse truffe noire, encore souventappelée ‘du Périgord ‘ -même si l’essentiel de la productionfrançaise vient aujourd’hui du Vaucluse- peut facilement seconsommer pour elle-même, entre autres tout simplement àla croque au sel. Heureusement moins chère que sa sœurblanche -elle se négociait l’année dernière aux environs de750 € le kilo pour les professionnels- sa qualité et son abon-dance sont néanmoins tout aussi tributaires du climat.Comme le précise Luigi Ciciriello, « en fait, les premièresgelées, indispensables pour l’obtention d’une belle truffenoire, sonnent la fin des truffes blanches dont la structureplus légère ne supporte pas le froid. Ainsi, on a rarementde la truffe blanche au-delà de la fin de l’année, alors quela truffe noire commence seulement à être au mieux de saforme et dure jusqu’en mars. »

L’évolution du climat semble néanmoinsexercer une influence assez curieusedepuis quelques années… Toujoursselon notre spécialiste, « on remarqueque la truffe noire fait son apparitionde plus en plus tard. Alors que par lepassé, elle était déjà bien présentepour les fêtes, nous ne savons pasaujourd’hui si elle sera suffisammentdisponible pour cette fin de mois dedécembre… »Une évolution climatique qui pourraitavoir des conséquences surprenantes.En effet, comme nous l’explique lepatron de la Truffe Noire, «  onremarque que l’on trouve de plus enplus au Nord. On en a même trouvéici en Belgique ! » De là à se précipiter pour acheter unchien truffier pour aller se promener enArdennes, il y a de la marge, mais lesamateurs de ce que certains appel-lent le ‘diamant noir de la cuisine’peuvent s’attendre, dans les années àvenir, à un certain nombre de sur-prises. Surtout en sachant que si les ten-tatives de culture de la truffe blanchese sont toutes soldées par des échecscuisants, la Tuber melanosporum a,de son côté, fait l’objet d’expériencesplutôt concluantes…

SpécialiSteRégulièrement appelé à l’étranger comme consultant, Luigi Ciciriello est considéré commeun des meilleurs professionnels de la truffe.

SimplicitéUne belle truffe noire à déguster tout simplement à lacroque au sel.

JoyauxD’aucuns baptisent la truffe noire « le diamant noir de lacuisine ».

coNdimeNtDe quatre à cinq fois plus chère que la truffe noire, la truffe blanche ne doit néanmoins être mise en œuvreque comme une épice.

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PLAISIRS DE GOURMETLa Maison du Caviar by Caspian Tradition s’offre un nouveaucentre de distribution (très chic) au marché matinal, ouvert tantaux professionnels qu’aux particuliers. Avec une grande variétéde produits gastronomiques où le caviar est roi.

« Lorsque vous glissez les grains enbouche, ils doivent rouler entre lalangue et le palais. Il faut sentir latempérature - froide au départpuisqu’on présente le caviar sur de laglace - s’accommoder à celle du corps.Ensuite, il faut les éclater doucement,doucement. Alors vient - et c’est trèsimportant - ce léger arrière goût de noi-sette mêlé à celui de l’iode, qui doitêtre long en bouche »dit Arya Razavi qui en parle en véri-table amoureuse. Une longueur quis’aligne avec celle de l’âge de l’es-

P a r K ay y o r K

turgeon et ne débute que lorsque celui-ci a atteint trois ans. « Étant donné lecoût très lourd des élevages, certainsn’hésitent plus à le mettre en vente dèsla première année. La France a d’ail-leurs lancé des millésimés comme pourle vin ». Le meilleur pour le goûter ? Surla peau ou le dos d’une cuillère avantde préciser que son péché mignonreste la pomme de terre moscoviteavec un filet de crème aigre légèrementpoivrée, un zeste de ciboulette et lecaviar en final éblouissant. Quant àl’un de ses caviars préférés, il provientde Chine. « Ce qui est important cen’est pas tant l’origine que la sélection,la qualité et l’espèce d’esturgeon.L’acipenser Schrenki et le HusoDauricus sont deux espèces excep-tionnelles qui ne sont produites quelà-bas et se trouvaient à l’origine dansle fleuve Amour. Excellents éleveurs, lesChinois ont accepté que des spécia-listes iraniens préparent nos mar-chandises avec nos recettes et notresavoir-faire ».

prodUits d’exceptionArya et Ahmad Razavi fondaientCaspianTradition en 1995, une véri-table vocation puisque dans la familled’Ahmad on est expert de père en filsdepuis plus de 40 ans. Deux ans plustard, ils mettaient sur pied un labora-toire ultramoderne de conditionnementde 1000 m2 à Waterloo. Non contentsd’opérer leur propre sélection dans lemonde entier, ils entamaient en 2003,une pisciculture au bord de la merCaspienne, en Iran, pour l’élevage dubéluga. D’autre part, grâce au rachatd’une société allemande spécialiséedans l’importation de produits destinés

La Maison du Caviar by Caspian Tradition. Avenue des Pâquerettes, 55. 1410 Waterloo. +32 (0) 2 354 97 90. www.caspiantradition.comQuai des Usines 22 – 23G301-302. 1000 Bruxelles +32 (0) 2 736.86.63 - [email protected]

Arya et Ahmad Razavi

à la fabrication de sushis, la sociétés’ouvre sur l’Extrême-Orient et proposeaujourd’hui une gamme de spécialitésen provenance du Japon, de Chineou de Thaïlande. En 2011, elle rache-tait également la Maison du Caviar(Bemka) d’où ce nouveau nom LaMaison du Caviar by CaspianTradition. Connus comme l’un des opé-rateurs belges les plus importants decaviar, ils le sont désormais d’une sériede produits remarquables où l’onretrouve en tête le foie gras, l’une desforces de La Maison du Caviar. Maispas seulement. Les œufs de différentspoissons, le saumon, les queues delangouste, le King Crabe, les truffestoutes fraîches de France et d’Italie, lespistaches vertes, les pignons de pin voi-sinent aujourd’hui avec des huiles d’ex-ception, des vinaigres supérieurs, desmiels ou des fruits confits à l’anciennedes meilleures provenances. Entre biend’autres petites merveilles.

petiteS merVeilleSLa maison s’est aussispécialisée dansl’importation de produitsdestinés à la fabricationde sushis

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BR-X1 LE CHRONOGRAPHE HYPERSONIQUESynthèse parfaite du savoir-faire de Bell & Ross dans le domaine des montres d’aviation et de la haute horlogerie, la BR-X1 est un instrument au design innovant fabriquée en édition limitée à 250 pièces. Le boîtier en or rose est protégé par une « ceinture » en céramique high-tech et caoutchouc jouant le rôle de bouclier. Ergonomiques et innovants, les poussoirs à bascule permettent d’actionner les fonctions du chronographe plus facilement et sûrement. Sophistiqué etw éprouvé, le mouvement chronographe squelette est un moteur d’exception alliant finitions de haute horlogerie et extrême légèreté. Ref. BR-X1 Skeleton Chronograph - Rose Gold & Ceramic. Bell & Ross Benelux : +32 (0)2 268 79 53 | e-Boutique: www.bellross.com | BRUXELLES : Cosyns - Tél : 02 511 45 49 ; George Bijouterie Tél : 02 343 52 34; Hall Of Time - Tél : 02 539 34 50; Tollet - Tél : 02 218 11 93; Tollet - Tél : 02 762 35 47 | LIÈGE : Kuypers - Tél : 04 222 16 23 LOUVAIN LA NEUVE : George - Tél : 010 45 47 69 | NAMUR : Jeffrey - Tél : 081 22 03 32 | TOURNAI : Delrue 1904 - Tél : 069 22 34 55 | WATERLOO : Tollet - Tél : 02 354 24  65 | LUXEMBOURG : Kayser - Tél : +352 48 92 11; Wagner - Tél : +352 22 63 70; Windeshausen - Tél : + 352 27 44 93 40.

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PARIS MATCH DU 3 DÉCEMBRE AU 9 DÉCEMBRE 2015

spécialluxematch

UNE PINCÉE DE GOURMANDISEUn luxe gourmand… c’est la soif de vivre, la joie de ressentir,l’envie de partager ou d’offrir. Un plaisir insensé, longtemps rêvéou juste improvisé. Un luxe qui rejoint les souvenirs les plus précieux.Ceux qui ne cessent de frémir en nous.

P a r l i n a pa r at y

Une neige de foie grasBien sûr, elle est de saison. Mais cette neige-là saitaussi oublier le calendrier et se plaît toute l’année àêtre douce et légère, inespérée … une neige rare etpourtant si simple, née de l’imagination et du goût desbeaux produits de Stephane Diffels, chef du restaurantL’air de rien. La Neige de foie gras est une de sespréparations emblématiques. Une neige fondanted’émotion, servie dans une cuillère à mettre en bouchede la manière la plus gourmande qui soit. Le chefconfie... l’adorer ! Il n’est pas le seul : tous les convivess’en souviennent toujours, en parle, la réclame. Depuis2011, elle n’a d’ailleurs pas quitté les mises en boucheprécédant les deux menus proposés à L’air de rien. Néeun peu par le hasard d’un geste, elle est à l’image de lacuisine de Stephane Diffels qui ne cesse d’expérimentéde nouvelles saveurs, honore les produits régionaux,aime surprendre selon un tempo savamment orchestré,célèbre l’authenticité des goûts, cultive l’attentionextrême au convive à chaque plat, chaque geste. a la seule fin d’offrir le meilleur … l’air de rien !

chemin de la xhavée 23 - 4130 Fontinwww.lairderien.be - 04 225 26 24

rester dans l’instantUn dîner au restaurant L’air du Temps est un moment d’exception. Tout yconcourt. La grand ferme au carré perdue dans l’immensité des champs àl’horizon, le jardin inouï, la décoration du restaurant et son atmosphère etbien sûr la cuisine rare de Sang Hoon Degeimbre, élu ‘chef de l’année2016’ par le Gault Millau. Une cuisine de sensations qui entraînent lesconvives vers des territoires gustatifs, olfactifs inconnus… alors pourprolonger l’immersion et rester dans L’air du Temps, pour que rienn’interrompe le charme, quelques chambres offrent abri aux convives. Unrêve à imaginer bien en amont de sa réalisation : réservation obligatoire !

rue de la croix monet 2 - 5310 liernu - www.airdutemps.be - 081 813 048

le coq aUx champsrien qUe poUr soi !

Il y a des plaisirs qui parfois ne donnent qu’une envie :les faire siens ! Une façon de se sentir plus privilégiéencore, d’y goûter plus intimement - et plus amplementtout à la fois - en bonne compagnie. au restaurant Le Coq aux Champs, une salle à mangeroffre à qui le souhaite l’heureuse sensation de profiterd’un intérieur – très – privé ! « le domaine de catherine » précise d’embléeChristophe Pauly. C’est l’épouse du chef qui a tout ima-giné dans l’esprit d’un ‘chez soi’, contemporain maischaleureux. au coeur de la pièce, une grande table enchêne brut, épais mais dont la blondeur évoque unedouceur, invite à l’envie irrépressible que l’absence denappage permet : toucher et même caresser !« J’ai souhaité un lieu qui n’est pas seulement baignéde la lumière venant du jardin mais dont émane uneclarté apaisante. une lumière intérieure en quelque

sorte » confie Catherine. La pureté du couvert diaphane,les sièges à la blanche assise posée sur des piedslégers, en bois clairs, l’absence de mobilier superflu yoeuvrent. Très courtisée, la salle à manger se réservelongtemps à l’avance pour 6 à 10 convives, à déjeunerou à dîner.Une autre manière de se réserver les faveurs deChristophe Pauly en cette fin d’année est, en quelquesorte, de l’inviter dans sa cuisine à travers les Menus deNoël et Nouvel an qu’il propose à l’emporter ! Poursatisfaire à telle invitation (depuis 13 ans déjà !), lechef décline ses règles d'or : excellence du produit, sin-cérité des goûts, raffinement des alliances, aisance dela préparation et du 'dressage' à la maison. Car desdégustations apéritives aux friandises pour accompa-gner le café, chaque service a été imaginé pour réjouirles papilles et simplifier au maximum la préparation à lamaison au gré de fiches particulièrement explicatives.

rue du montys, 71 - 4557 Soheit-tinlot.www.lecoqauxchamps.be - 085 / 51 20 14

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Pneu Vanhamme, c’est aussi :

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www.pneuvanhamme.beOuvert tous les jours de 8h30 à 18h. Le samedi de 9h à 12h.

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Formidable destination touris-tique qui charme autant parses paysages que par sa

musique, la Martinique est aussi laseule région du monde à posséder

une Appellation d’OrigineContrôlée pour ses rhumsmagnifiques. A l’occasion des250 ans d’une des marques lesplus emblématiques de l’Île,Saint James, petit portrait d’un

magnifique spiritueux qui fait partie du club très fermé des rhumsdits ‘agricoles’.

Cette dernière catégorie constitue véritablement l’aristocratiedes spiritueux à base de canne à sucre. En effet, contrairementaux rhums industriels qui constituent hélas l’immense majoritéconsommée sur cette planète, le rhum agricole est élaboré direc-tement à partir du jus de canne -le vesou- et non de résiduscomme la mélasse. Ceci confère au résultat un fruité inimita-ble, qui n’a strictement rien à voir avec la plupart des autresproduits industriels proposés sur le marché belge.

Facilement disponible en grande distribution dans notre pays,le rhum Saint-James, qui bénéficie de l’AOC Martinique, sedécline en une série de produits plus ou moins complexes quis’expliquent par leur degré d’évolution. Ainsi, au départ, on,trouve le très simple mais déjà très agréable rhum blanc.Baptisé « impérial » chez Saint-James, c’est le rhum jeune, telqu’il est sorti de la colonne à distiller et ramené à un niveaud’alcool consommable de 40 °, le niveau de sortie étant luid’environ 70 ° !

RHUM250 ANS DE PRESTIGE !

P a r p h i l i p p e B i d a i n e

spécialluxematch

Petit crochet ensoleillé par la Martinique à l’occasion du quart de millénaire de la rhumerie Saint-James…

diStillatioNDe ces impressionnantes

colonnes à distiller, le rhum coule à

70° d’alcool….

C’est le produit parfait pour confectionner le célèbre ti-punch, à savoir le mélange subtil d’un trait de sirop decanne, d’une belle rasade de rhum et d’un petit morceaude citron vert ‘pressé et lâché’ dans le verre, après que lerhum et le sucre aient été mélangés vivement et ainsi oxy-génés.

Un degré d’évolution au-dessus, on trouve le rhum paille,resté quelques semaines dans de grands foudres en boiset qui prend ainsi au contact une teinte jaune qui expliqueson nom. S’il reste un peu plus longtemps, on a alorsaffaire au rhum dit ‘ambré’, qui présente déjà une belle robeégalement correspondante à son nom. Ce rhum ambré, luiaussi facilement disponible chez nous dans la marqueSaint-James, peut, comme le rhum paille, plus rare, seconsommer sous forme de ti-punch évoqué plus haut. C’estaussi, selon moi, un des rhums les plus indiqués pour lesflambages et les desserts

Un cran au-dessus encore, on trouve enfin les rhums dit‘vieux’ qui, eux, ont vieilli dans des fûts de chêne qui leurconfère à fois une belle robe foncée mais également de trèsagréables notes de vanille. Fonction du nombre d’annéesdurant lesquels il a été au contact du bois, ce produitmagnifique se décline en de nombreuses versions qui,lorsqu’on ne les connaît pas, se confondent facilementavec de vieux cognacs auxquels elles n’ont rien à envier…

Signalons ainsi, au passage, toute en douceur, la jolie cuvéeanniversaire ‘1765’ de Saint-James, remarquable pourun prix inférieur à 40 € ainsi que la somptueuse mais net-tement moins abordable cuvée 250ème , proche, elle, des1000 € mais qui, composée des 6 millésimes les plusprestigieux de la marque - 1885, 1934, 1952, 1976,1998 et 2000 – constitue une véritable pièce de collection !

www.saintjames-rhum.com ©

Ph

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preStiGeLa somptueuse cuvée‘250ème, composée dessix millésimes les plusemblématiques de lamarque.

le Secret du Fameux plaNteur !

Un mélange de rhumblanc et de rhum ambrédans un mélange de jusde fruits acides et doux.

PARIS MATCH DU 3 DÉCEMBRE AU 9 DÉCEMBRE

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Infos & Folders [email protected]

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PARIS MATCH DU 3 DÉCEMBRE AU 9 DÉCEMBRE 2015

P a r M i C h è l e M o n t J o i eRIEN QUE DE L’EXCEPTION

made iN BelGiumDeux amies, Hélène Van Trappen, manager d’unmagasin de prêt-à-porter et Esméralda ammoun,styliste Haute-Couture unissent leurs idées etleurs complicités pour réaliser leurs propres créa-tions sous le label ‘Hélène Esméralda’. ‘Un homemade, belgo-belge’, créé et réalisé en banlieuebruxelloise. au menu : des modèles chics, du luxesur mesure, personnalisable à partir de coton, desoie, de toile, de cuir… 0472 50 68 50www.facebook.com/Hélène-Esméralda

cap au NordMythiques les spéculoosde La Maison Dandoy ! Pourrépondre à la demande, la mai-son débarque à anvers ! Unebonne raison de redécouvrir laville de rubens et de Jordaens.Pour les fêtes les SpectaculoosSpeculoos et autres délices sontprêts ! a déguster sans modération.Graanmarkt 13, 2000 Anvers -Pop-up Stadsfeestzaal, Meir 78 Hopland 31, 2000 Anvers - www.maisondandoy.com

Quizz deS traditioNS« il part, on rit ; il frappe le plafond », s'enthousiasmeVoltaire en 1736, à la naissance du champagneruinart. Dans cette tradition, les amateurs maîtrisentl’art du bouchon pour cette exception. a vous les décou-vertes des subtilités des grands crus et plaisirs. Pour lestechniques et secrets, rendez-vous surwww.ruinart.com

la créatioN Noir-JauNe-rouGe au top

Les Papeteries de Genval devenue un centrecommercial accueille le Comptoir des Créateurs

qui propose en alternance une sélection de 25 créateurs belges : artistes, créateurs de mode,

de lingerie fine, de bijoux luxueux ou rock, desacs caméléons, d’objets déco atypiques.

Nouveauté : des virtuoses du goût concoctant desproduits culinaires astucieux et délicieux. Pour

vous combler : des idées cadeaux pour épicuriens,des cosmétiques bio belges, des bougies

parfumées, des sweats ludiques ; le tout sous lahoulette de Laetitia Paternoster. Sa philosophie ?« une clientèle belge de plus en plus encline à unachat responsable, local et durable. mes points de

vente créent la rencontre et s’il y a coup defoudre, ma mission est remplie ! ».

Rue de Rixensart -1332 Genval www.lecomptoirdescreateurs.be

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le châtelaiN Se Fait la maiNL’insolite et l’extraordinaire au rendez-vous de l’es-pace ‘Moss & Bros’ de Monique Low, à deux pasde la place du Châtelain, quartier hype par excel-lence. Cette trend-setter cible les objets extraordi-naires d’artisans spécialistes du fait-main ou travail-lant pour de prestigieuses maisons. Un petit air lon-donien derrière ses vitrines cadrées de noir invite àla découverte de bon nombre de trésors et demarques exclusives dans un « Home and Curiosities» aux accents très actuels. Rue de l’Aqueduc 58 -1050 Bruxelles - www.mossanbros.com

la Belle alliaNceLe premier, Laurent Perrier, est rosé, avec desnotes de fruits rouges ; le second, Cuberdon, estun petit cône sucré à savourer dans les momentsde plaisirs. Ils se sont rencontrés sous une boîte àchapeau, coffret idéal pour les amateurs de luxeet de fêtes, à servir entre 8 et 10° pour l’apéritifou le dessert. www.cuberdonsleopold.com.

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SAISON / SEIZOEN 2015-16TOSCAJEROME ROBBINS, BENJAMIN MILLEPIED, GEORGE BALANCHINE LE NOZZE DI FIGARO ARABELLA LA VIE PARISIENNE LA DAMNATION DE FAUST LES BALLETS RUSSES / DE BALLETS RUSSES DER FLIEGENDE HOLLÄNDER IL TROVATORE ERNANI EUGENE ONEGUINE IOLANTA � CASSE NOISETTE / IOLANTA � DE NOTENKRAKERDON GIOVANNI RIGOLETTO I DUE FOSCARI NORMA

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Info et réservation sur / info en reservering op : www.vivalopera.beà/te UGC De Brouckère et/en UGC Cinema’s AntwerpenDirection artistique pour / Artistieke directie van Viva l’Opera ! : Alain Duault

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A N V E R S B R U X E L L E S H A S S E LT L I È G E M E I S E N A M U R S I N T- M A RT E N S - L AT E M WA R E G E M

EXPERTISE RECONNUEET SOLIDITÉ DÉMONTRÉELA BANQUE PRIVÉE QUI INTÈGRE LE CONSEIL EN ART