ÉCO’LE MAGAZINE DES MAIRIES ÉCO-ACTIVES

ACTIFN°01JUIN

2015

N°01JUIN

2015

LE GUIDEDES MAIRIES ÉCO-ACTIVES

JUIN

LE GUIDEDES MAIRIES ÉCO-ACTIVES

PORTRAITS DE 12 MAIRES ENGAGÉS EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

N°01JUIN

2015

LE MAGAZINE DES MAIRIES ÉCO-ACTIVES

PAROLESLE GUIDE DES PETITES VILLES ÉCO-ACTIVES

DE MAIRES

PORTRAITS DE 12 MAIRES ENGAGÉS EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

PAROLESLE GUIDE DES PETITES VILLES ÉCO-ACTIVES

DE MAIRES

PORTRAITS DE 12 MAIRES DE PETITES VILLES ENGAGÉES E N F A V E U R D U D É V E L O P P E M E N T D U R A B L E

PAROLESLE GUIDE DES PETITES VILLES ÉCO-ACTIVES

DE MAIRES

PORTRAITS DE MAIRES DE PETITES VILLES ENGAGÉS E N F A V E U R D U D É V E L O P P E M E N T D U R A B L E

PAROLESLE GUIDE DES PETITES VILLES ÉCO-ACTIVES

DE MAIRESPORTRAITS DE 12 MAIRES DE PETITES VILLES ENGAGÉES EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

PORTRAITS DE MAIRES DE PETITES VILLES ENGAGÉS E N F A V E U R D U D É V E L O P P E M E N T D U R A B L E

PORTRAITS DE MAIRES DE PETITES VILLES ENGAGÉS E N F A V E U R D U D É V E L O P P E M E N T D U R A B L E

APVF 42, Boulevard Raspail - 75 007 Paris Tél. 01 45 44 00 83

www.apvf.asso.fr

ECO-EMBALLAGES 50, Boulevard Haussmann – 75 009 Paris Tél. 01 81 69 06 00

www.ecoemballages.fr

Imp

rim

é su

r p

apie

r re

cycl

é

ECO-EMBALLAGES 50, boulevard Haussmann – 75009 Paris Tél. : +33 (0)1 81 69 06 00 – Fax : +33 (0)1 81 69 07 47 contact@ecoemballages.fr

www.ecoemballages.fr

02 03

Souvent cité comme premier geste environ-nemental des Français, le tri des déchets est aujourd’hui considéré comme étant l’action citoyenne la plus importante après le vote. Le recyclage contribue à la lutte contre le chan-gement climatique : il permet de réduire les déchets à détruire, des économies d’énergie et de matières premières et s’inscrit dans une logique d’économie circulaire et de développement durable. Renforcer l’efficacité du dispositif de collecte sélective est donc à la fois un enjeu local pour les communes et national pour la France. La clé du succès du programme français de collecte, tri et recyclage repose sur l’adhésion de tous les habitants du territoire ainsi que sur la qualité et l’efficacité des dispositifs de collecte mis à disposition des habitants.

Les maires sont les premiers référents pour leurs habitants : même s’ils ont délégué la compétence à une intercommunalité, ce sont les maires qui organisent la vie dans la cité. Les habitants sont très sensibles à leur exemple. Eco-Emballages a développé ses relations avec l’Association des Petites Villes de France dans l’objec-tif d’informer et de sensibiliser les maires à l’importance de leur rôle de prescripteurs auprès de leurs concitoyens.

Des enjeux importants attendent les maires en matière de collecte et de tri : améliorer le dispo-sitif de collecte sélective, le rendre plus accessible aux habitants et simplifier le geste avec l’exten-sion des consignes de tri à l’ensemble des plas-tiques seront les enjeux majeurs de leur mandat.

Faire évoluer la collecte sélective pour gagner en efficacité et baisser les coûts à la charge des contribuables autant que ceux supportés par les consommateurs font partie de nos priorités partagées. Entreprise 100% privée, dédiée à 100% à l’intérêt général, Eco-Emballages accompagne tous les acteurs du dispositif pour relever ces nouveaux défis, qui nécessitent de rechercher un optimum économique, social et environnemental.

Ce recueil témoigne de la richesse et de la diver-sité de tout ce qui est réalisé par les maires sur le terrain. Il se veut contribuer très modestement à partager des expériences et des savoir-faire entre les maires, pour leur permettre, chacun à sa mesure, de mettre en œuvre tout ou partie de ces projets au bénéfice de l’environnement, du développement durable, et de l’économie circulaire.

En matière de développement durable, le volontarisme des petites villes n’est plus à démontrer. Nombre de communes se sont lancées dans des chantiers ambitieux : éco-quartiers, transports durables, éducation à l’environnement, promotion de l’agriculture locale, préservation de la biodiversité… Ce recueil témoigne de la richesse et de la diversité de ce qui est réalisé par les maires sur le terrain.

La loi sur la transition énergétique et la crois-sance verte reconnait le rôle essentiel des collectivités et encourage les projets ancrés dans les territoires. Convaincue que le passage vers une société plus durable ne pourra se faire sans une participation de grande ampleur des collectivités locales, l’APVF a tenu à faire en-tendre sa voix en publiant en partenariat avec Eco-Emballages, ce guide d’initatives locales. C’est en effet la vocation première de l’APVF de proposer des solutions et d’informer ses adhé-rents via des retours d’expériences sur des sujets qui impactent le quotidien de nos administrés.

Nouveaux modes de collecte des déchets, sensibilisation des habitants aux gestes de tri, économie d’eau et d’énergie, gestion raisonnée des espaces verts, abandon des produits phyto sanitaires, les initiatives sont nombreuses, intel-ligentes, inventives et surtout duplicables. Elles sont le fruit d’un engagement fort de maires qui ont également su intégrer dans leurs démarches environnementales une dimension sociale ainsi qu’une concertation des différents acteurs parmi lesquels les habitants jouent un rôle clé.

Qu’il me soit à nouveau permis de remercier très sincèrement l’ensemble des élus et leurs collaborateurs pour leur précieux concours à la rédaction de ce recueil ainsi que notre partenaire Eco-Emballages qui a bien voulu accompagner la diffusion de cet ouvrage.

Éric BRAC DE LA PERRIÈREEco-Emballages Directeur Général

Olivier DUSSOPTAssociation des Petites Villes de France (APVF)Président

 

MOTS D’INTRODUCTION

05

LE MAIRE, PREMIER RÉFÉRENT DES HABITANTS

PRÉSENTATION

LES FRANÇAIS ET LE GESTE DE TRI Pour

93 % des Français, le tri

est le 1er geste pour

l’environnement

Si le geste de tri est devenu le premier geste environnemen-tal des Français (Sofres, état de l’opinion, 2010), il reste en-core du chemin à parcourir pour atteindre l’objectif de 75%. Eco-Emballages a cherché à comprendre le rapport des Fran-çais au geste de tri grâce au tout premier Observatoire du geste de tri en partenariat avec Ipsos.

SOMMAIRE

04

Mots d’introduction p 02/03

Le maire, 1er référent des habitants p 04 Les français et le geste de tri p 05 APVF p 06 Eco-Emballages p 07

PORTRAITS

Jean-Luc REITZER p 08/09 Olivier DUSSOPT p 10/11 Pierre-Yves MAHIEU p 12/13 Said OMAR OILI p 14/15 Roger LE GOFF p 16/17 Nicolas SORET p 18/19 Stéphan ROSSIGNOL p 20/21 Jean-François CARON p 22/23 Hervé PRONONCE p 24/25 Alain MAROIS p 26/27 Thomas JOLY p 28/29

Contacts p 30/31

Source : Les Français et le geste de tri, juin 2014

Le cadre de vie représente la plus forte attente de la population vis-à-vis de leur maire : en effet, une enquête réalisée début 2014 confirme la portée significative des ac-tions menées par le maire (enquête Viavoice, mars 2014) : 2 Français sur 3 pensent que celui-ci peut améliorer les choses dans sa commune sur l’environnement et le cadre de vie.

Le maire est ainsi le premier référent des habitants et le prescripteur légitime du geste de tri.

Enfin, une étude réalisée à la demande de l’Assemblée Nationale révèle que le tri des déchets est aujourd’hui considéré comme étant l’action citoyenne la plus importante après le vote (Harris Interactive, mars 2015) : spontanément, « l’engagement citoyen » est associé à des valeurs (respect, solidarité ou civisme) et des actions (vote, bénévolat) civiques. Ainsi, pour 81% des Français, « Trier ses déchets » est le deuxième acte citoyen, juste après « Voter ».

L’Association des Petites Villes de France fédère depuis 1989 les petites villes de 2 500 à 25 000 habitants, pour promouvoir leur rôle spécifique dans l’aménagement du territoire. Elle compte aujourd’hui près de 1 200 adhérents, présents dans tous les départements de France métropolitaine et d’outre-mer.

Depuis sa création, l’Association des Petites Villes de France poursuit une même ambi-tion : donner un sens et un poids aux petites villes.

En tissant du lien, les petites villes sont les actrices de la recomposition territoriale et les moteurs de la coopération intercommu-nale. Entre monde rural et grandes agglo-mérations, elles constituent aujourd’hui un pivot fondamental, véritable facteur d’équi-libre contre les excès de la métropolisation.

L’Association des Petites Villes de France est structurée autour d’un Bureau qui se réunit tous les deux mois et d’un Conseil d’adminis-tration, réuni deux fois par an. Une équipe de sept personnes assure le fonctionnement au quotidien de l’association.

06 07

Eco-Emballages assure le pilotage du dispo-sitif national de tri et de recyclage des em-ballages ménagers mis en place dans le cadre de la Responsabilité Élargie des Producteurs (REP).

Entreprise privée, agréée par l’État, Eco-Emballages s’inscrit dans une démarche générale au bénéfice du consommateur citoyen. Son objectif est de permettre aux entreprises adhérentes d’assurer leur obliga-tion liée à la REP et de garantir l’efficacité environnementale et sociale du dispositif à un coût optimisé. Aujourd’hui, grâce au geste quotidien de millions de Français, 67% des emballages ménagers sont recyclés.

Pour atteindre demain l’objectif de 75% de recyclage, Eco-Emballages agit de l’amont à l’aval pour l’éco-conception et l’augmentation du recyclage en mobili-sant l’ensemble des acteurs – entreprises, collectivités, associations, filières de recyclage.

de l’Association des Petites Villes de France

1989 année de création

22 millions d’habitants représentés

soit 37% de la population française

1 200 adhérentsprésents dans tous les départements de France métropolitaine et d’outre-mer

PRÉSENTATION

a accès à la collecte sélective

99,6 % du territoire

le sont en France

93 % des emballages

28 000 emplois directscréés

chaque année, 43 millions depuis 1992

3,2 millions de tonnes recyclées

08 09

ALTKIRCH / HAUT-RHIN (5 930 HABITANTS)

Jean-Luc REITZERDéputé-Maire

LA PROXIMITÉ DES RESSOURCES AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Le plan climat

Dans le cadre du plan climat mené par le Syn-dicat Mixte pour le Sundgau, des ateliers de sensibilisation aux repas sobres en carbone ont été organisés par l’association Objectif Cli-mat. Cette dernière s’est rendue à l’Association Marie Pire d’Altkirch pour former le personnel handicapé et les encadrants aux plats à base de produits consommant peu d’énergie (moins de viande de ruminants, utilisation de produits locaux, frais et de saison). « 520 personnes ont ainsi été sensibilisées à cette démarche, afin qu’elles puissent à leur tour sensibiliser leurs clients ».

De plus, le Pays du Sundgau accompagne le défi « au boulot, j’y vais à vélo » : pendant 2 semaines, les entreprises invitent leurs salariés à effectuer le plus de kilomètres possible à vélo dans le but de leur faire découvrir et adopter ce mode de transport écologique. « Le défi est ouvert à toute structure de plus de 3 salariés. Les kilomètres parcourus pendant le challenge rapporteront à une association alsacienne une subvention dans le cadre d’une action humanitaire. Les employeurs classés premiers de leur catégorie remettront le prix à l’Association lors de la remise des trophées » précise Monsieur le Maire.

La gestion des déchets

« Nous constatons que les quantités de déchets reçus par notre service de collecte sont en aug-mentation. Nous nous devons d’agir ». Aussi, le partenariat entre Altkirch, sa Communauté de Communes et le Pays du Sundgau s’articule autour de plusieurs projets.

D’une part, celui d’une campagne de compos-teurs afin de réduire les déchets organiques : la Communauté de Communes a fait l’acquisition de composteurs en bois et plastique qui ont été distribués pour la première fois aux habitants en juin 2012. Cette distribution a été accompagnée par des animations de la Maison de la Nature du Sundgau.

D’autre part, celui du tri des emballages : « La collecte sélective des emballages coûte moins chère que celle des ordures ménagères, avec un coût résiduel largement inférieur à celui des ordures ménagères. Cet écart n’est pas négli-geable, en particulier lorsque nous cherchons à réaliser des économies. Il parait donc pertinent de poursuivre les efforts de communication en direction des habitants de façon à encourager le geste de tri ». Ainsi, des brochures, concernant le tri ainsi que le calendrier et le guide du tri, sont disponibles en mairie et distribués chaque année dans les boîtes-aux-lettres.

+ D’INFO Mairie - 5, place de la République 68 130 ALTKIRCHTél. 03 89 40 00 04secretariat.general@mairie-altkirch.fr www.mairie-altkirch.fr

Atelier de compostage

avec les habitants

Altkirch est une commune située au Sud de l’Alsace en plein cœur du Sundgau, bénéficiant ainsi d’un milieu naturel riche composé de montagnes, forêts, sources d’eau. De part la richesse de ces ressources, l’agriculture tient une place très importante dans le paysage culturel et économique de la région. « Nous dis-posons d’un savoir-faire unique, avec des producteurs locaux qui s’engagent à vendre des produits de grande qualité » souligne Jean-Luc REITZER, Maire de la commune.

Promotion de l’agriculture locale et des circuits courts

Altkirch accueille tous les jeudis matin un grand marché rassemblant près de 120 stands de producteurs et commerçants locaux, ainsi que ceux venus des départements du Haut-Rhin, du Doubs et du Territoire de Belfort. Les abonnés du réseau AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) peuvent à cette occasion venir chercher leurs paniers de fruits et légumes du terroir. À ce marché s’ajoute le marché paysan du samedi matin, celui des « produits fermiers bien de chez nous » du terroir de Sundgau et du Jura Alsacien.

« Nous insistons beaucoup sur l’agriculture lo-cale et la saisonnalité des produits vendus : ce sont en effet les saisons qui nous commandent et non l’inverse. Nous souhaitons rendre accessible à tous les produits de qualité de notre terroir. Aussi, un partenariat entre la Communauté de Communes d’Altkirch et le Conseil Général du Haut-Rhin a permis la mise en place d’un service de bus pour conduire au marché du samedi matin les Altkirchois et les habitants des 12 communes alentours. »

PORTRAIT

les produits fermiers bien de chez nous

et Jura Alsacien

TERROIR

SUNDGAU

ó ó

du

10 11

ANNONAY / ARDÈCHE (16 445 HABITANTS)

Olivier DUSSOPTDéputé-Maire

L’EMBELLISSEMENT DE LA VILLE POUR UN CADRE DE VIE PRÉSERVÉ

Une collecte des déchets en points d’apport volontaire pour une meilleure efficacité à moindre coût

Depuis la fin du mois d’avril 2015, un nou-veau mode de collecte des déchets est mis en place par Annonay Agglo. Ainsi, tous les quartiers de la ville sont passés au système

dit de l’apport volontaire. Les sacs de déchets doivent être apportés sur des îlots de propreté, implantés dans tous les quartiers. La carte intéractive de ces derniers est disponible sur le site Internet de la mairie. « Un nombre croissant de collectivités choissisent ce sytème car il répond à plusieurs exigences : il est plus propre car il met fin à certaines nuisances causées par la présence de sacs poubelles dans les rues. Il est plus souple car il est possible d’effectuer ses dépôts 7 jours sur 7 / 24 heures sur 24. Il est surtout moins coûteux car il incite au tri ». En effet, les colonnes d’ordures ménagères sont accompagnées de colonnes de tri papier, carton, plastique et verre. « Le geste de recyclage est économique et écologique : le trai-tement d’une bouteille en verre dans une colonne

coûte 0,056€, contre 0,84€ si elle est déposée dans une poubelle classique ».

Les habitants contribuent à la propreté de l’espace public par leur geste de tri… et par les signalements qu’ils partagent avec la mai-rie. Depuis janvier 2015, les Annonéens dis-posent d’un service, « Annonay le fil », qui leur permet de signaler une anomalie observée sur l’espace public. Voirie, éclairage public, propreté espaces verts et mobilier urbain sont les demandes les plus adressées.

À réception de la demande par téléphone ou Internet, la Ville traite le problème et assure un suivi auprès de l’administré : « Plus de 400 demandes ont été traitées en quatre mois, c’est une belle réussite » précise Monsieur le Maire.

Une gestion raisonnée des espaces verts

En rupture avec les pratiques traditionnelles d’entretien des espaces verts, Annonay a fait le choix de mettre en place des techniques plus respectueuses de l’environnement et de la santé des habitants, tout en veillant à créer des paysages diversifiés. De façon concrète, la Ville a introduit des prairies fleuries et une variation des tontes (réduisant ainsi sa consommation d’eau et le recours aux produits chimiques).

« Notre Ville s’engage car nous avons intégré les conséquences lourdes que pouvait avoir l’uti-lisation récurrente de produits néfastes. L’aban-don des produits phytosanitaires, notre travail de sensibilisation auprès des enfants et notre accompagnement dans la création de jardins partagés ont d’ailleurs été recompensés cette an-née par l’obtention de notre 1ère fleur au concours national des villes et villages fleuris ».+ D’INFO

Mairie - 2 rue de l’Hôtel de Ville B.P. 133 07 104 ANNONAY CEDEX Tél. 04 75 69 32 50 mairie@mairie-annonay.fr www.mairie-annonay.fr

Ville historique de la montgolfière depuis 1783, Annonay est la commune la plus peuplée d’Ardèche. Olivier DUSSOPT, Maire, insiste sur le cadre de vie d’ex-ception de ses administrés : « Le dévelop-pement durable trouve sa traduction dans notre volonté de préserver l’environnement. Nous cultivons une vision à long terme pour notre projet de ville durable ». Rénovation urbaine, embellissement, praticité, équi-pement de biens publics, préservation des espaces naturels… La Ville s’engage dans de nombreux projets urbains.

La rénovation urbaine

Annonay participe au projet national de re-qualification des quartiers anciens dégradés lancé par le Ministère du Logement. Trois projets urbains ont été entrepris depuis 2010 : la requalification du cœur de ville, la rénovation du cœur de ville historique et la rénovation urbaine du quartier du Zodiaque. La réno-vation en profondeur de ce dernier s’achève-ra courant 2015. « Notre objectif est d’embellir les quartiers anciens pour redonner l’envie de s’y installer. Nous souhaitons offrir un cadre de vie encore plus agréable à nos habitants ».

La rénovation s’articule autour de deux volets : l’amélioration des logements (neufs ou réhabi-lités) et la requalification des espaces publics. L’information des administrés et leur par-ticipation aux projets sont essentielles dans la conduite de ces requalifications. Ainsi, un espace d’information et d’échanges, l’Atelier du projet, a vu le jour. Des expositions et une permanence sont proposées et accompagnent la métamorphose du cadre de vie des Anno-néens. De plus, un conseil citoyen a été mis en place favorisant les échanges et l’expression de leurs attentes.

PORTRAIT

Permanence de l’Atelier du projet

12 13

CANCALE / ILLE-ET-VILAINE(5 231 HABITANTS)

Pierre-Yves MAHIEUMaire Vice-Président de Saint-Malo Agglomération

L’EAU, ÉLÉMENT CLÉ D’UNE COMMUNE TOURISTIQUE DU LITTORAL

Commune située aux portes du Mont- Saint-Michel, Cancale est connue pour la beauté de son port, ses plages et sa conchy-liculture, en particulier celle des huîtres. Pierre-Yves MAHIEU, Maire, nous parle des projets déployés par la municipalité pour conforter la place de Cancale en am-bassadrice d’un mode de vie durable.

La gestion de l’eau, enjeu majeur

Cancale, ville de bord de mer, bénéficie d’un patrimoine historique et culturel riche. La préservation de son environnement est un élément indissociable du développement de la commune dont les activités princi-pales sont basées sur la conchyliculture et la

valorisation des produits de la mer, le tourisme et l’agriculture. Une attention particulière est donc naturellement apportée à la qualité de son eau. C’est pourquoi la Ville est sous l’égide de deux Schémas d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SAGE), fixant ainsi les orientations fondamentales de préservation et de gestion des ressources en eau et du milieu aquatique. « Nous devons satisfaire les besoins en eau des Cancalais sans porter atteinte à l’environnement. Nous menons pour se faire un programme ambi-tieux de travaux qui se prolongera jusqu’en 2022. Aussi, nous prévoyons l’extension de la station d’épuration et la modernisation des réseaux les plus dégradés. Des raccordements seront également effectués sur de nouveaux secteurs d’assainissement autonomes ».

L’auto-surveillance des eaux pluviales est mise en place afin de s’assurer de la qualité bactériologique de ces dernières. La problé-matique de gestion de l’eau à Cancale est si importante qu’elle a été le thème choisi par les écoliers dans la conduite de leur projet Eco-Ecole. Ces derniers ont d’ailleurs pu visiter le château d’eau de la Ville afin de découvrir le fonctionnement du réseau de distribution de l’eau et d’apprendre les gestes à adopter pour économiser cette ressource.

Les actions sociales et la citoyenneté des plus jeunes

Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Cancale s’occupe des personnes âgées de la commune. Parmi ses nombreuses missions, le CCAS se charge du portage à domicile de 800 repas par mois et gère en moyenne 13 aides à domicile qui interviennent quotidiennement auprès de 81 bénéficiaires.

Afin de favoriser la cohésion sociale, un mini-bus est à la disposition des aînés et les conduit 2 fois par semaine au centre socioculturel pour rejoindre leurs amis du Club de la bonne humeur et à la résidence des Près Bosgers. « Prendre soin de nos aînés est de notre respon-sabilité. Notre CCAS organise chaque année La Semaine Bleue, réservée à nos retraités. Cet événement s’accompagne de spectacles, de confé-rences, de moments de convivialité à partager ensemble ».

Les Bordées de Cancale illustre la volonté de la commune de valoriser le patrimoine culturel immatériel, et de promou-voir sa diversité cultu-relle. Cet événement fait partie du Collectif des Festivals engagés pour le développement durable et solidaire en Bretagne. Par

la signature de la charte de l’Association, le festival s’engage notamment dans la promo-tion de l’usage des transports en commun et du covoiturage, dans la réduction des déchets liés à l’événement et dans la promotion d’une économie solidaire et de proximité.

La réussite de la conduite de ces projets ne pourra se faire que si les générations futures sont sensibles aux problématiques sociales et environnementales. « 16 jeunes élus composent ainsi le Conseil Municipal des Enfants et le Conseil Municipal des Jeunes. Ces Conseils Municipaux Juniors sont de mer veilleux lieux d’apprentissage de la citoyenneté. Ils permettent aux jeunes élus de s’écouter, partager leurs idées et de relayer leurs demandes au Conseil Municipal des adultes ».

Les grands projets urbains

Cancale a débuté un projet de développement de l’offre d’habitat dans le but de proposer des logements adaptés aux besoins des jeunes actifs, qui ont dû quitter la commune. « Nous construirons près de 450 nouveaux logements et aménageons de larges espaces verts pour relancer notre parcours résidentiel. Un nou-veau gymnase doté de panneaux photovoltaïques et un nouvel hôpital ont déjà été construit ». Le développement économique de Cancale n’est pas en reste puisque l’extension du Vauhoriot permettra de conforter et faire évoluer l’ac-tivité des cultures marines. L’extension de la Bretonnière permettra quant à elle la livraison de nouveaux terrains pour l’accueil d’activités artisanales et commerciales ainsi que l’instal-lation de la future déchèterie de la Ville.

« La requalification du quartier de notre ancien hôpital est actuellement à l’étude et la réflexion sur les besoins d’aménagements por-tuaires se poursuit » ajoute Pierre-Yves MAHIEU. De beaux projets en perspective sont lancés, pour le bonheur de tous les Cancalais et de

+ D’INFO Hôtel de Ville - 48 rue du Port 35 260 CANCALETél. 02 99 89 60 15mairie@ville-cancale.fr www.ville-cancale.fr

PORTRAIT

14 15

DZAOUDZI-LABATTOIR / MAYOTTE (14 311 HABITANTS)

Said OMAR OILIMaire Vice-Président de la Communauté de Communes de Petite-Terre

UNE VILLE VERTE À LA PORTÉE DE TOUS

La sensibilisation des Mahorais

L’éducation à l’environnement est un levier majeur pour le développement du tri et du re-cyclage. « Les déchets sont toute une éducation et cela commence dès le plus jeune âge » insiste Monsieur le Maire. C’est pourquoi Dzaoudzi- Labattoir a organisé un concours créatif composé de 80 élèves pour décorer les bornes Tri-O dont les indications étaient parfois arrachées. Ces derniers ont également compo-sé une chanson en l’honneur de la protection de l’environnement.

La Ville participe à la Semaine Européenne du Développement Durable. À cet effet, elle organise l’événement Arrêt à Dzaoudzi. Monsieur le Maire explique : « Arrêt, comme prendre le temps de vivre, de circuler, d’écou-ter. Nous bloquerons la circulation du centre-ville pendant toute une journée. Seuls les véhi-cules non-motorisés seront autorisés à circuler. Nous avons fait appel à des producteurs locaux qui présenteront les produits de notre terroir. De plus, nous organisons une marche sportive à travers le village, qui permettra de ramasser çà et là les déchet recyclables laissés par terre pour les valoriser ».

Divers autres ateliers et des sorties sont organisés tout au long au l’année à destination des habitants de Dzaoudzi-Labattoir afin de les sensibiliser, entre autres, à la préservation

de la mangrove. « Nous travaillons en partenariat avec les associations environnementales de la com-mune, notamment celle d’Oulanga Nagnamda ».

Le développement des énergies renouvelables

98% de l’énergie utilisée sur l’île est d’ori-gine fossile. Aussi, Dzaoudzi-Labattoir participe à la mise en œuvre d’un plan cli-mat : « Notre île est énergivore, notre climat impliquant une consommation importante d’énergies fossiles. Ces dernières sont amenées à disparaître et nous devons l’anticiper. L’éolien marin pourrait être une alternative car nous avons des marées constantes non loin de notre barrière de corail ». De plus, la Commu-nauté de Communes vient de valider un projet sur l’éclairage public, permettant notamment d’installer des lampes de rue LED.

Le confort thermique des bâtiments est éga-lement étudié avec l’aide de l’ADEME : « Nous souhaitons construire des écoles de manière à optimiser les ressources naturelles à notre dispo-sition : la lumière, le vent. Nous vivons dans une région tropicale. Aussi, nous étudions actuelle-ment la structure des bâtiments existants afin de trouver des solutions pour optimiser la luminosité et l’aération naturelles ».

Pour finir, Said OMAR OILI souhaite conclure sur ces mots : « Nous avons la chance d’être accompagnés par des institutions étatiques qui nous proposent de participer à de nombreux projets pilotes, et par Eco-Emballages. Pour autant, c’est l’île toute entière qui doit prendre le développement durable à bras le corps. Nos comportements ont un impact sur la propreté des rues et sur la préservation de nos richesses naturelles. Nous devons agir en faveur de la prise de conscience collective ». + D’INFO

Labattoir - BP 93 97 610 DZAOUDZI Tél. +269 2 69 60 11 75 kama.msa@dzaoudzi-labattoir.fr

Marianne d’Or du Développement Du-rable pour le projet « des élèves ambas-sadeurs du tri », lauréate des Trophées Eco-Actions du concours « Les Outre-mer durables », l’année 2014 aura été riche pour Dzaoudzi-Labattoir. Ces récompenses sou-lignent la volonté de Said OMAR OILI, Maire de la commune, son adjointe en charge de l’environnement, Chamssia MOHAMED, et l’ensemble de son équipe de construire une politique environnementale ambi-tieuse.

La gestion des déchets en faveur de la propreté

Au-delà de l’aspect économique, le recyclage des déchets est une nécessite écologique pour Dzaoudzi-Labattoir : la mangrove et le lagon de Mayotte sont des atouts indis-pensables à la biodiversité et à l’attractivité touristique de l ’ î le. Malheureusement, la faune et flore sont aujourd’hui mena-cées par l’augmentation des déchets sau-vages et la difficulté à les collecter. « Nous

avons pris l’engagement de rendre agréable l’espace où nos habitants vivent. Nous réalisons des efforts considérables, notamment en matière de tri sélectif ». Mayotte a ainsi fêté en mars 2015 le premier anniversaire de la mise en place du dispositif de tri sur l’île. Désormais, les Mahorais peuvent trier leurs emballages grâce à un dispositif local. Des bornes Tri-O ont été mises en place par Eco-Emballages et des réfé-rents en charge de la sensibilisation des habi-tants sillonnent la commune. « Nous en sommes encore au début de notre démarche et nos efforts doivent se poursuivre afin d’améliorer la collecte des déchets et la gestion de la propreté urbaine ».

Un projet de compostage individuel est actuellement à l’étude afin de déterminer des foyers témoins pour inciter la population à trier leurs déchets alimentaires et à les réutiliser dans leur jardin.

PORTRAIT

1716

FOUESNANT / FINISTÈRE (9 174 HABITANTS)

Roger LE GOFFMaire Président de la Communauté de Communes du Pays Fouesnantais

LES ACTIONS DE PROTECTION DU LITTORAL EN FAVEUR D’UN TOURISME RESPONSABLE

Le tourisme vert

La commune est composée de 17 kilomètres de côte, dont 14 de plages. Leur entretien et le maintien de la propreté sur ces espaces sont indispensables dans l’exigence de qualité sou-haitée par les habitants et les visiteurs. De ce fait, des nettoyages de plages et dunes sont régulièrement effectués. Des bacs à marée sont également installés en haut des plages afin de permettre aux promeneurs d’y dépo-ser les déchets trouvés sur les plages. Enfin, des travaux de consolidation de la flèche sur la Mer Blanche ont permis l’installation de l’oyat, plante au système racinaire profond qui permet de fixer le sable et par conséquent, d’empêcher l’érosion des plages. L’installation de rangées de pieux en châtaigner lutte elle aussi contre l’érosion dunaire.

Enfin, Monsieur le Maire incite les Fouenantais à participer au fleurissement de la commune : « En fleurissant leurs jardins et balcons, en désher-bant et nettoyant devant leur porte, les habitants rendent notre ville plus belle et participent à notre attractivité touristique ». Après avoir obtenu le la-bel « Quatre Fleurs » Fouesnant-les Glénan a reçu en 2014 le prix d’exception de la « Fleur d’or » décerné par l’Association des Villes et Villages fleuris. Ce prix d’excellence récompense les actions menées depuis plusieurs années dans les domaines de la préservation des espaces naturels, de l’entretien du littoral, de la requa-lification du centre-ville, de l’entretien et de la restauration du patrimoine bâti, des animations pédagogiques et touristiques…

Une commune exemplaire

Preuve de son engagement de longue date en faveur de l’environnement, Fouesnant vient de fêter pour la 12ème année consécutive l’ob-tention du label Pavillon Bleu : « La dynamique Pavillon Bleu oblige à travailler en transversalité. Nous oeuvrons depuis longtemps afin de conci-lier les activités touristiques et la préservation de l’environnement ». Dès 1991, Roger LE GOFF, Maire pionnier du recyclage, a mobilisé ses équipes pour développer le tri des bouteilles en plastiques : ainsi, il a initié le développe-ment d’une activité de tri qui emploie des

salariés handicapés. C’est donc très naturel-lement que Fouesnant fut lauréate en 1994 du concours « sites pilotes » d’Eco-Emballages. Le Maire a conduit ses

projets environnementaux avec un triple objectif : efficacité environne-mentale, prise en compte des enjeux sociaux, maîtrise des coûts. Aujourd’hui les habitants du pays fouesnantais peuvent être fiers d’être parmi les meilleurs trieurs de France.

Une grande partie du patrimoine naturel de Fouesnant étant classée Natura 2000, un plan de gestion du site de l’Archipel Glénan est actuellement en cours de validation à la Préfecture du Finistère. Il permettra la mise en œuvre de nombreuses actions de protection de l’environnement et de la biodiversité. Un Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) a été récemment présenté lors d’un conseil municipal et fixe en 11 axes les grandes orientations et actions qu’entrepren-dra la commune dans les années à venir : « Il est pour nous l’expression d’un projet politique qui définit l’évolution de la commune à moyen et long terme. C’est le moyen pour notre muni-cipalité d’imaginer et de dessiner la commune de demain ».

Inauguration d’un bac à marée

Depuis plus de 20 ans, la ville de Fouesnant est investie dans une démarche globale de préservation des espaces naturels et d’éducation à l’environnement. La mise en valeur du patrimoine naturel et bâti est une nécessité pour cette commune dont le principal moteur est le tourisme. Pour Roger LE GOFF, Maire de Fouesnant, « Les actions que nous menons au quotidien et les projets que nous amorçons traduisent notre volonté d’inscrire la collectivité dans un développement durable ».

L’éducation à l’environnement

Depuis plus de 24 ans, des sorties nature à destination des écoliers sont organisées afin de les sensibiliser à leur environnement. Ainsi, 100 000 enfants ont déjà pu bénéficier de ces actions : « 3 sorties par an sont organisées pour les enfants : visite des vergers conservatoires, du rucher pédagogique, découverte des oiseaux… À ce titre, un atelier éco-citoyen a récemment été organisé à l’archipel des Glénan pendant 5 jours et a ainsi permis aux jeunes de participer à des ani-mations ludiques en lien avec l’environnement ».

Roger LE GOFF et son équipe éducative ont également saisi l’opportunité de la mise en application des nouveaux rythmes scolaires pour sensibiliser les plus jeunes à l’environ-nement et sa protection. Les ateliers Recylum ont notamment vu le jour durant les Temps d’Activités Périscolaires (TAP) où le recyclage des lampes usagées est expliqué en plusieurs sessions.

+ D’INFO Mairie - Place du Général de Gaulle CS 31 073 29 170 FOUESNANT Tél. 02 98 51 62 62 contact@ville-fouesnant.fr ville-fouesnant.fr

PORTRAIT

Exemple de fleurissement

de la ville de Fouesnant

18 19

CC* DU JOVINIEN / YONNE (22 836 HABITANTS — 20 COMMUNES)

Nicolas SORETMaire-adjoint de Joigny Président

LES ACTIONS DE PRÉVENTION DE RÉDUCTION DES DÉCHETS

La redynamisation de l’économie locale

La Communauté de Communes du Jovinien participe actuellement à la construction d’un hôtel-pépinière d’entreprises situé non loin de la gare de Joigny. « Notre territoire fait face à des manques en terme d’immobilier d’entreprises. Cette pépinière sera dotée de bureaux, ateliers, salles de réunion et même d’une micro-crèche. Les entrepreneurs sont importants pour la dynamique et l’innovation de nos territoires. D’ailleurs, nous organisons régulièrement des petits déjeuners qui leur sont dédiés. Ils peuvent ainsi développer leur réseau et s’aider mutuelle-ment ». La livraison du bâtiment est prévue pour la fin du printemps 2015.

Le départ de l ’armée en 2008 de la base militaire de Joigny avait créé un fort ralentissement dans certains secteurs du tissu économique local. Une réflexion a donc été menée sur le devenir de cet espace dans le but de le transformer en quartier civil à part entière. « Il fallait tomber les murs pour que les habitants s’approprient les lieux. La mutation de cet ancien site militaire a inclus la démolition des bâtiments vétustes et dangereux et la valorisation de leurs matériaux. Le nouveau quartier accueille désormais des services publics, de formation et d’autres activités économiques ».

La sensibilisation des scolaires

La CCJ est très impliquée dans la sensibi-lisation de ses scolaires. 180 interventions scolaires sont organisées chaque année sur la thématique de la prévention des déchets et du tri sélectif. Les ambassadeurs du tri de la Communauté de Communes interviennent également lors des Temps d ’Activités Périscolaires (TAP). Les écoliers participent à la journée annuelle « Nettoyons la nature » qui s’accompagne d ’une sensibilisation ludique des écoliers et du nettoyage des abords des villes participantes. 5 représentations du petit théâtre vert sont proposées en fin d’année aux écoles de la CCJ : Abracadabra’Tri présente de façon ludique les problématiques liées aux déchets. La dernière édition en date a traité du gaspillage alimentaire.

Pour finir, Nicolas SORET insiste sur cet apprentissage essentiel : « Il faut que les habi-tants comprennent que le tri sélectif permet le recyclage et la revente des matériaux. Alors qu’au contraire, un emballage recyclable déposé dans la poubelle d’ordures ménagères ne peut pas être valorisé. C’est bien dommage. Cette compréhen-sion passe par une pédagogie qui commencent dès la maternelle ».+ D’INFO

Communauté de Communes du Jovinien - 6 Quai de l’Hôpital 89 300 JOIGNY Tél. 03 86 62 47 95accueil@ccjovinien.fr www.ccjovinien.fr

L a Communauté de Communes du Jovinien (CCJ) dont le siège social se situe à Joigny, rassemble plusieurs compé-tences dont celles de la collecte et du traitement des déchets, et de la conduite d’action de développement économique en faveur des communes de son territoire. Nicolas SORET, Président, nous présente quelques exemples de projets développés par la Communauté de Communes.

La réduction des déchets

La CCJ s’inscrit dans le programme de prévention des déchets du Centre Yonne, lauréate de l’appel à projets « territoires zéro gaspillage zéro déchet » du Ministère de l’Ecologie. Elle poursuit ainsi un objectif de réduction de 7% du poids des déchets produits par les habitants. Outre le recyclage des sapins de Noël et les autocollants Stop Pub disponibles dans les mairies, l’accent est mis sur la promotion du compostage individuel et collectif : « En amont de notre démarche, 4 foyers témoins avaient été choisis pour mieux comprendre l’impact de la réduction des biodé-

chets sur leurs tonnages d’ordures ménagères. 3 gestes alternatifs leur ont été proposés : le compostage, l’achat d’une poule ou le jardinage au naturel. Les résultats étaient sans appel : en 4 mois, le poids de leur poubelle a baissé de 7 à 52% ». Ces chiffres ont conforté Nicolas SORET et ses équipes à installer 2 placettes de compos-tage accompagnées d’affichage et de distribuer 380 composteurs en 2013/2014. Des réunions de compostage sont régulièrement organisées et ac-compagnent ces mises en place afin d’expliquer à la population l’intérêt et le fonctionnement de ces installations. 2 déchèteries sont désormais acces-sibles aux habitants de la CCJ, dont l’une d’elles est équipée d’un conteneur dédié au réemploi. Les objets ainsi déposés sont récupérés par l’orga-nisme Emmaüs qui leur donne une seconde vie.

De plus, une expérimentation est en cours sur plusieurs foyers témoins volontaires afin de tes-ter l’utilisation de couches lavables.

Enfin, la CCJ encourage ses communes, no-tamment via leurs associations respectives, à emprunter ou investir dans des gobelets réutili-sables. Une exposition photos de sensibilisation à la réduction des déchets est également à la dis-position des lieux publics, écoles, commerces… qui en font la demande.

* Communauté de Communes

PORTRAIT

20 21

LA GRANDE MOTTE / HÉRAULT (8 612 HABITANTS)

Stéphan ROSSIGNOLMaire Président de l’Agglomération du Pays de l’Or

Remise en liberté d’une tortue

marine par Monsieur le Maire

La Grande Motte est l’une des stations touristiques du littoral languedocien préférées des touristes français et étrangers, venus notamment profiter de ses plages et de son patrimoine paysager unique. Le tourisme étant un levier majeur du développement économique, fondé sur l ’attractivité du patrimoine naturel et culturel, l’objectif de la commune est de trouver un équilibre entre protection de l’environnement et développement des activités touristiques. « Le tourisme doit ainsi être pensé de manière durable, avec la protection et la mise en valeur des es-paces naturels », nous explique Stéphan ROSSIGNOL, Maire de la Ville.

La gestion de l’eau et l’irrigation des espaces verts

D’importants travaux de rénovation ont été effectués dans un souci d’économie d’eau et d’énergie. La Grande Motte est l’une des rares villes de France à irriguer l’intégralité de ses espaces verts, soit 180 hectares, avec de l’eau brute non-traitée puisée directement dans le Rhône. Afin d’économiser les ressources naturelles, des travaux d’optimisation du fonctionnement des équipements d’irrigation ont été entrepris, en remplaçant 6 kilomètres de tuyaux par des réseaux goutte-à-goutte. « Ce nouveau système s’est traduit par de réelles économies environ 30% de réduction de la consommation d’eau brute, soit 11 000 m3 par an ». Une nouvelle station d’épuration a été créée en 2013, conçue au plus haut niveau d’exigence environnementale. Sa technologie de pointe garantie une qualité de rejet d’eau exceptionnelle, de type eau de baignade, dépourvue de tous éléments chimiques. Les eaux traitées sont notamment réutilisées pour des usages urbains

DE GRANDS PROJETS POUR LA PRÉSERVATION DU PATRIMOINE ET DES RESSOURCES NATURELLES

La gestion durable du patrimoine paysager

« Nous avons obtenu en 2009 notre 3ème fleur au concours national de villes et villages fleu-ris. Nous sommes très fiers de notre patrimoine paysager et nous poursuivons nos efforts vers l’obtention de la 4ème fleur ». Pour exemple, dans un souci de diversification et de prévention d’éventuels risques sanitaires, une réhabili-tation des espaces verts est menée : des plan-tations progressives d’essences plus appropriés et durables remplacent des pins fragiles et envahissants, des massifs méditerrannéens et des haies libres en mélange permettent un entretien facilité sans avoir recours à du désherbant.

La protection du milieu marin

Pour préserver l’environnement et le cadre de vie, Stéphan ROSSIGNOL a fait installer un ensemble de conteneurs de tri sélectif le long des plages par la Communauté de Communes. À chaque passage se trouvent un conteneur à verre, à emballages et à ordures ménagères, en vue d’assurer une meilleure propreté des plages et la valorisation des déchets des usagers. Le tri sélectif est également en place dans toute la commune.

La Commune est engagée au sein du SYMBO dans les actions de protection de la faune et flore inventoriée dans le cadre de Natura 2000 terrestre. Chaque année, elle suit des plans d’actions : d’entretien des ganivelles pour pro-téger les dunes de son territoire, d’enlèvement des plantes envahissantes et de protection des zones humides et de la faune qui y vit. La Ville participe également, au sein de l’Aggloméra-tion du Pays de l’Or, à l’aménagement du LIDO qui consiste à la renaturation du site entre le Petit et le Grand-Travers, ainsi qu’à l’entretien des bois du conservatoire du littoral.

En 2014, La Grande Motte a inauguré une structure de sauvegarde des tortues marines de Méditerranée, située dans l’Etang du Ponant. Ces dernières sont accueillies, soignées puis relachées. Ce centre de soins est unique dans les stations littorales françaises. Il s’accompagne d’actions de sensibilisation du public estival et scolaire organisées depuis plus de quatre ans afin de soutenir les actions du Centre d’Étude et de Sauvegarde des Tortues Marines en Méditerranée (CESTMed). « La sensibilisation des jeunes générations est un enjeu très fort dans la réussite de nos projets ».

« Nous nous affirmons comme une ville bioclima-tique. Nous souhaitons poursuivre nos efforts au travers des grands projets que nous menons pour la défense de notre environnement et de notre bio-diversité » conclut Stéphan ROSSIGNOL.

+ D’INFO Mairie - Hôtel de Ville Place du 1er octobre 1974 34 280 LA GRANDE MOTTETél. 04 67 29 03 03communication@lagrandemotte.fr www.lagrandemotte.fr

PORTRAIT

> Installation

du réseau

d’irrigation

« goutte-à-goutte »

< Espaces verts

sur la place

Pierre Racine

22

LOOS-EN-GOHELLE / PAS-DE-CALAIS (6 647 HABITANTS)

Jean-François CARONMaireVice-Président de la Communauté d’Agglomération de Lens-Liévin

UNE VILLE PILOTE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

La biodiversité, terreau du cadre de vie

La mise en place d’un Plan d’Action pour la biodiversité a permis d’augmenter la qualité écologique des espaces verts existants tout en créant d’autres espaces naturels, diversifiés et moins gourmands en eau. Une ceinture verte, véritable corridor écologique, a été aménagée dans la commune permettant de développer les déplacements alternatifs et de favoriser la mobilité entre le centre-ville et le quartier Ouest. Ainsi, plus de 15 kms vidés de circula-tion automobile desservent de nombreux bâ-timents publics (mairie, écoles, collège…). « Ce sont des espaces privilégiés de proximité destinés à nos habitants ». Des circuits de découverte sont d’ailleurs proposés à tous ceux qui souhai-teraient en apprendre davantage sur la ville, notamment sur sa faune et sa flore.

« Nous sommes désormais une commune zéro phyto. De nombreuses actions très concrètes sont quotidiennement menées dans notre commune : la gestion différenciée des espaces verts, l’aména-gement urbain pour la sécurité des piétons et des cyclistes… Et nous n’allons pas nous arrêter là » proclame-t-il fièrement.

La participation des habitants

« L’implication directe des habitants est un aspect essentiel de la démocratie locale ». Ainsi, Jean-François CARON apporte une importance particulière à sa politique de communication afin d’informer autant que possible les citoyens. Outre le site Inter-net de la Mairie et son compte Facebook, un flash infos informe en temps réel les habitants sur l’actualité de leur commune et un magazine (Echos loossois) leur est envoyé. Un espace collaboratif en ligne, citoyentic.fr a par exemple été ouvert le temps de la coproduction d’une route avec les rive-rains. « Les nouvelles technologies d’information et de communication sont de précieux outils faci-litateurs de la vie locale et un levier important de la démocratie participative ». D’autres programmes soutiennent le droit à l’initiative des citoyens comme le programme fifty-fifty (donnant à un groupe d’habitants initiateurs d’un projet une partie des soutiens financiers et techniques nécessaires à leur action d’amélioration du cadre de vie).

+ D’INFO Mairie - Place de la République 62 750 LOOS-EN-GOHELLETél. 03 21 69 88 77contact@loos-en-gohelle.fr www.loos-en-gohelle.fr

Monsieur Jean-François CARON, Maire de Loos-en-Gohelle, affirme très claire-ment son implication dans une démarche d’amélioration continue des actions de préservation du cadre de vie des Loossois : « Nous avons une volonté de fonder une ville plus responsable et solidaire, plus sobre et durable, plus moderne et fonctionnelle ». Ancien berceau de l’activité minière, Loos-en-Gohelle a su réinventer son histoire (et son avenir) en se basant sur ses atouts.

L’industrie locale et l’économie circulaire

Loos-en-Gohelle mise sur son avenir écono-mique et industriel. Pour preuve, elle accueille plusieurs pôles économiques d’excellence sur le développement durable. Le pôle de compé-titivité des Technologies de l’Environnement Appliquées aux Matières et aux Matériaux (TEAM2) implique 200 entreprises locales autour de 41 projets de valorisation de co- produits et de matières premières secondaires.

« Nous avons notamment un projet en cours sur l’intégration des matières plastiques recyclées à destination de l’industrie automobile ». Le Cd2e (Centre de Création et de Développement des Eco-Entreprises), situé sur la Base 11/19 de la commune, est pionnier dans la mise en œuvre de projets innovants liés à l’efficacité énergé-tique des bâtiments.

Aussi, Jean-François CARON a lancé Loos Rehab, dans le but d’améliorer le confort de l ’habitat des Loossois en procédant à l’éco-construction et à la réhabilitation : « Plusieurs bâtiments communaux ont ainsi été réhabilités. La mairie a été agrandie de façon « in-telligente » : mise en place de récupérateurs d’eaux de pluie sur le toit, installation d’ampoules à basse consommation, construction de puits de lumière afin de favoriser l’éclairage naturel… ». La toiture de l’église est désormais équipée de panneaux photovoltaïques et une expérimentation de stockage de chaleur dans les anciennes ga-leries minières (où l’eau sera chauffée par l’énergie solaire) est actuellement à l’étude. Un éco-quartier va également voir le jour dans le quartier Ouest de la ville.

PORTRAIT

23

25

LE CENDRE / PUY-DE-DÔME (4 983 HABITANTS)

Hervé PRONONCEMaire Vice-Président de Clermont Communauté

UNE VILLE DE NATURE À SURPRENDRE

Moins de gaspillage, plus de recyclage

L’engagement de la commune en faveur du développement durable mobilise l’ensemble des services municipaux, qui ont adopté des pratiques plus responsables, afin de limiter l’impact de leurs activités sur l’environne-ment. Ainsi, l’impression des supports com-munaux se fait systématiquement sur papier recyclé. Certains documents papier ont même été supprimés et remplacés par des publica-tions en ligne sur le site de ville. Les menus du restaurant scolaire ont été dématérialisés : « Outre le fait d’économiser 20 kg de papier par an et plus 1 000 euros de frais d’impression, cette initiative permet au chef du restaurant scolaire de bénéficier plus facilement des promotions sur les produits de saison ».

Les manifestations communales se veulent également écoresponsables, à l ’image du Cendre en Fête qui chaque année au mois de juin, propose des animations écologiques (ex. : manèges à propulsion parentale) et invite les visiteurs à prendre part à l’effort collectif mené en faveur de l’environnement et à trier leurs déchets dans les différents bacs mis à leur disposition durant ces deux jours de festivités.

Parce que les bonnes pratiques en matière de tri s’acquièrent dès le plus jeune âge, des ateliers de sensibilisation sont organisés en milieu scolaire, en collaboration avec Clermont Communauté, mais aussi à l’occasion des diffé-rentes sessions du centre de loisirs communal.Et d’autres projets verront le jour à la rentrée

de septembre, avec le lancement de l’opération baptisée Écocottes, visant à faire adopter un duo de poules aux foyers cendrioux afin de détourner encore davantage de déchets or-ganiques de la poubelle traditionnelle. Début 2016, la commune rejoindra également le dis-positif Organicité, initié par le Valtom, et s’en-gagera contre le gaspillage alimentaire dans les restaurants scolaires.

Le lien social et la solidarité

« Le Cendre est une ville à taille humaine », où chacun se connaît et aime se retrouver. Aussi, pour cultiver cette solidarité de proximité, la commune a initié et participé, durant près de 10 ans, à la Fête des Voisins dans de nombreux lotissements.

Chaque année, le Téléthon est aussi l’occasion de mobiliser toute la commune autour d’une grande cause. Tous les acteurs de la vie locale prennent part à cet élan de solidarité : associa-tions, enseignants, agents communaux, élus et autres partenaires de la ville participent notamment à un grand tournoi sportif. Les résidents de l’EHPAD sont également asso-ciés à ce rendez-vous et apportent leur sou-tien en confectionnant divers objets proposés à la vente.

En cette période difficile, la commune, par l’intermédiaire de son CCAS, reste par ailleurs très attentive aux personnes vulnérables, en situation de précarité ou autres. Pour cela, elle propose un ensemble de prestations visant à préserver le lien social.

Située à seulement quelques kilomètres de Clermont-Ferrand, la commune du Cendre présente tous les avantages d’une ville à la campagne. La nature généreuse est iden-titaire de ce territoire de seulement 422 hectares. La Coulée Verte, aménagée en bordure de la rivière Auzon, est d’ailleurs l’une des balades les plus connues et appré-ciées de l’agglomération clermontoise. « Le Cendre est une ville de nature à surprendre » nous confie Hervé PRONONCE, Maire. Une signature qui est le reflet d’un cadre de vie agréable et soigné.

L’aménagement de l’espace public

Le cadre de vie qu’offre la commune est un atout essentiel auquel la municipalité est très attachée. Ainsi, l’aménagement des cinq kilo-mètres de Coulée Verte, parcours piétonnier et cyclable, a permis aux habitants de disposer, en plein cœur de ville, d’une balade bucolique

desservant les principaux équipements com-munaux et assurant un trait d’union entre les différents lotissements de la ville.

La balade est par ailleurs ponctuée de deux aires de jeux, Auzon Jouer et 1,2,3… Pandières, pour lesquelles la collectivité a reçu en 2007 le Prix de la Ville Ludique. Et pour les grands enfants, des appareils de fitness permettent de s’adonner aux joies de la gymnastique en plein air.

Autre effort récompensé… l’aménagement de pistes cyclables ; la commune s’étant vue décerner la Sonnette d’Or par l ’Association Vélo Cité 63. « Cette dimension durable, nous la retrouvons également dans notre politique d’aménagement » explique le Maire, avec la constr uct ion d ’ écoquartier comme La Montorière, un ensemble de 125 nouveaux logements, qui intègre des valeurs de dévelop-pement durable et de mixité sociale.

PORTRAIT

> © Mairie du Cendre

/ Stéphane OLIVIER

© M

arie

du

Cen

dre

24

+ D’INFO Mairie - 7, rue de la mairie 63 670 LE CENDRE Tél. 04 73 77 51 00 mairie@lecendre.fr www.lecendre.fr

26 27

SAINT-DENIS-DE-PILE / GIRONDE (5 227 HABITANTS)

Alain MAROISMaire, Président du SMICVAL

LA SENSIBILISATION POUR UNE VILLE DURABLE

Saint-Denis-de-Pile se situe aux bords de l’Isle dans une Zone Naturelle d’Inté-rêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF de type II). Dans le but de préser-ver son équilibre naturel, la municipali-té s’engage dans la promotion de modes de vie plus responsables et dessine la ville de manière durable.

L’éducation à l’environnement dès le plus jeune âge

Pour Alain MAROIS, Maire de Saint-Denis-de-Pile, « La sensibilisation des enfants aux questions du développement durable est un levier essentiel pour favoriser l’émergence d’une nouvelle culture et former les éco-citoyens de demain ». Des actions spécifiques sont développées dans les écoles et les accueils de loisirs afin de promou-voir les comportements citoyens.

Depuis 2008, l’école élémentaire de la Ville est labellisée Eco-Ecole, décerné aux établis-sements scolaires qui s’engagent vers un fonc-

tionnement éco-responsable et intègrent l’éducation à l’environnement dans leurs enseignements. De plus, une liste de fournitures scolaires en accord avec le respect de l’environnement a été élaborée dans les écoles p a r t ic ip ent au proje t

cartable sain. « De façon concrète, les classes maternelles privilégient désormais les clas-seurs aux cahiers, car ils sont réutilisables d’une année sur l’autre ». L’Accueil de Loisirs Sans Hébergement (ALSH) s’est lui aussi engagé dans la démarche Citoyenneté-Environnement- Développement Durable proposée par la Ligue de l’Enseignement et anime depuis 2011 des ac-tivités pédagogiques autour de ces thématiques.

Le tri des déchets occupent une place impor-tante dans la pédagogie des enfants : des car-tons de tri pour le papier sont installés dans chaque classe par le Syndicat Mixte de Collecte et de Valorisation des Déchets (SMICVAL). 2 poubelles (la première pour les restes de repas, la deuxième pour les autres déchets) sont à la cantine pour permettre aux écoliers de trier lors de la fin de leur repas.

La sensibilisation au tri sélectif, un enjeu fondamental

Dans le cadre du projet déchets de l’école de la Ville, les écoliers sont amenés à visiter le centre de tri du SMICVAL pour leur faire découvrir le fonctionnement du tri des déchets. « La visite d’un centre de tri est une expérience unique, en particulier pour les enfants qui ob-servent ainsi la réalité concrète du recyclage. Un emballage qui est trié devient une matière pre-mière qui est utilisée pour fabriquer des objets ou d’autres emballages ».

Depuis 2009, Saint- Denis-de-Pile et les associations du terri-toire se sont engagés dans une démarche d e m a n i fe s t at io n s responsables . L’axe 10 de la Charte des Associations demande notamment aux orga-nisateurs de mettre en place un dispositif de

tri spécifique à destination du pu-blic, des exposants et de la partie restauration/buvette. « La mairie encourage les associations à poursuivre cette démarche, l’adhésion à la Charte étant obligatoire à toute demande préalable de subventions. Au moment de l’attribution de ces dernières, nous privilégions les organisateurs de manifestations éco-responsables ». Les bénévoles et services techniques peuvent également être formés par le personnel du SMICVAL afin de mettre en œuvre efficacement la gestion des déchets générés durant la manifestation.

Une mairie qui s’engage

« Notre gestion communale se doit d’être exem-plaire ». Des éco-gestes ont ainsi été adoptés au sein de la mairie concernant la consommation d’eau, d’énergie et le tri des déchets. La rési-dence de personnes âgées a mis en place un récupérateur d’eaux de pluie et a sensibilisé ses résidents au tri des déchets. Le personnel des espaces verts a réduit de 80% l’utilisation de produits phytosanitaires et l’aquisition d’un broyeur à déchets verts en 2010 a permis d’uti-liser les copeaux issus des branches d’élagage pour le paillage des massifs de la commune, réduisant ainsi de 70% la consommation d’eau sur ces espaces. Des résultats concrets et encourageants qui ne demandent qu’à être poursuivis !

+ D’INFO Hôtel de Ville - Place de Verdun 33 910 SAINT-DENIS-DE-PILETél. 05 57 55 44 20 lemaire@ mairie-saintdenisdepile.fr www.mairie-saintdenisdepile.fr

1 Incarner l’esprit de la loi de 1901

2 Soutenir et développer les projets citoyens, faire vivre la démocratie

participative au travers d’un projet collectif

3 Favoriser le lien social. Permettre l’accès de tous aux manifestations et

initiatives

4 Permettre, promouvoir et faciliter l’engagement bénévole

5 Communiquer, s’ouvrir à l’ensemble de la population. Développer des

outils de communication

6 Permettre l’accès de toutes et tous à la vie associative : tarifs,

aménagement du temps, lutter contre toutes les discriminations

7 Impulser la formation, la valorisation des bénévoles

8 Développer l’éducation populaire : projet pédagogique en direction des

jeunes. Intervenir dans la population (« temps de midi », expositions,

débats, formations…)

9 Développer la solidarité au sein de la commune

10 Adopter une démarche responsable dans l’organisation des

manifestations

CHARTE DES ASSOCIATIONS

Préambule

La ville de Saint Denis de Pile est riche de son tissu associatif. La municipalité

a su reconnaitre les associations comme des interlocuteurs dont la diversité et

le dynamisme favorisent le lien social et la citoyenneté.

La loi de 1901, qui a consacré la liberté d’association, a été un levier essentiel

pour notre société. Par la Charte des associations, la ville de Saint Denis de

Pile et le monde associatif s’inscrivent dans cet héritage démocratique, en

renforçant leur partenariat autour de valeurs partagées et d’objectifs

communs.

PORTRAIT

2928

VERRIÈRES-LE-BUISSON / ESSONNE - (8 509 HABITANTS)

Thomas JOLY MaireVice-Président de la Communauté d’Agglomération des Hauts-de-Bièvre, en charge du développement durable.

LA RICHESSE D’UNE BIODIVERSITÉ D’EXCEPTION

Verrières-le-Buisson est une ville verte où l’environnement tient une place impor-tante, tant dans le quotidien des Verriérois que dans la politique menée par la muni-cipalité. En effet, la commune s’étend sur 991 hectares, recouverts à près de 54% par la forêt domaniale de Verrières. Preuve de la nécessité de promouvoir la protection de ces espaces naturels privilégiés.

La préservation de la biodiversité

Thomas JOLY, Maire de Verrières-le-Buisson, connaît bien les attentes de ses concitoyens en matière de qualité de vie, développement durable et éducation à l’environnement car il fut Directeur Général de l’office Fran-çais pour l’éducation à l’Environnement en Europe pendant de nombreuses années. Pour lui, « La nature en ville est un outil de préservation et de développement de la biodiversité. C’est pourquoi nous nous engageons dans une politique constante de protection de l’environnement. Nous avons débu-

té en 2014 un diagnostic afin de préciser et définir la création d’une trame bleue et verte dans la com-mune ». En parallèle, des actions sont entreprises depuis de nombreuses années afin de dévelop-per une gestion différenciée des espaces verts. « Aujourd’hui, nous n’utilisons plus aucun pesticide ou herbicide sur l’espace public. Notre territoire est identifié zéro phyto ».

Les arbres occupent une place toute particulière dans le paysage de la commune : elle compte de ce fait deux arboretum, dont le rôle consiste à enrichir le vocabulaire botanique urbain en implantant dans le domaine public des arbres dignes d’être plantés dans un arboretum. Des corridors écologiques, prairies à papillons et des nichoirs à insectes ont également été installés dans les parcs de la Ville.

Enfin, la Ville possède un tissu associatif dynamique, dont certaines d’entre elles sont destinées à la préservation de l’environnement et la sensibilisation des habitants. Ainsi, l’asso-ciation les Ateliers de l’Environnement propose des initiations à l’éducation à l’environnement des jeunes Verriérois au travers de diverses activités, stages, sorties… L’association Ruchers de Verrières soutient quant à elle l’activité d’apiculture dans la commune.

L’aménagement de la commune

« Nous soutenons la redynamisation commer-ciale de notre centre-ville ». Aussi, d’importants travaux de voiries sont actuellement réalisés avec des reprises de chaussées et des purges de racines. Ces travaux permettent notamment de rendre accessible aux personnes à mobilité réduite les commerces du centre-ville. Des travaux d’assainissement ont également été réalisés par la Communauté d’Agglomération des Hauts-de-Bièvre (CAHB).

De plus, les trottoirs ont été réaménagés et ont permis la mise en place en 2012 d’un pédibus pour favoriser l’accès des enfants à leur école.

Le tri c’est vous, la collecte c’est nous

La municipalité s’implique beaucoup dans la gestion des déchets de ses habitants. « Nous participons au plan de réduction des déchets de la CAHB. Nous avons créé pour nos habitants une plateforme de compostage des déchets végétaux. Nous mettons également en place des ateliers de lombriculture ». Afin de maintenir la propreté et l’accessibilité des points d’apport volontaire, un projet d’installation de points d’apport volontaire enterrés est actuellement à l’étude pour la résidence Grais.

Le guide du tri est mis à la disposition des habitants (en mairie, sur Internet) et des pi-qûres de rappel sont régulièrement faites via le magazine mensuel de la municipalité. On y retrouve notamment les règles de bon voisi-nage ainsi que celles permettant un partage cordial de l’espace public.

Les efforts de civisme ne sont pas uniquement demandés aux Verriérois. Thomas JOLY insiste sur l’exemplarité de la mairie et de ses services : « Nous formons nos élus et le personnel muni-cipal aux enjeux du développement durable, en lien avec les activités de nos services municipaux : maîtrise de la consommation d’eau et d’électri-cité, tri des déchets, dématérialisation électro-nique, critère de développement durable à adopter pour les marchés publics, formation des agents responsables des espaces verts… C’est grâce à notre engagement collectif que nous arrivons à pour-suivre nos ambitions ».

+ D’INFO Hôtel de Ville Place Charles de Gaulle 91 370 VERRIÈRES-LE-BUISSONTél. 01 69 53 78 00contact@verrieres-le-buisson.fr www.mairie-verrieres-91.fr

ensemble, recyclons, pour préserver l’environnementLe tri, c’est vous

La coLLecte, c’est nous

Guide du tri et calendrier

de collecte

Du 1er janvier

au 31 décembre 2015

verrières-le-Buisson

Antony • Bourg-la-Reine • Châtenay-Malabry • Le Plessis-Robinson • Sceaux • Verrières-le-Buisson • WissousVerrières-le-Buisson

PORTRAIT

RÉGIONCENTRE-OUEST

05 55 36 80 65

RÉGIONSUD-OUEST

05 61 19 07 50

DOM-COM 01 81 69 06 00

RÉGION OUEST 02 41 22 16 50

RÉGION EST 03 88 78 90 20

RÉGIONCENTRE-EST 04 72 81 03 70

RÉGIONSUD-EST

04 88 19 62 80

RÉGIONÎLE-DE-FRANCE

01 81 69 06 00RÉGION NORD 03 20 06 75 10

Guadeloupe Martinique Réunion Guyane

30 31

VOS CONTACTSEN RÉGION

COORDONNÉESECO-EMBALLAGES 50, Boulevard Haussmann – 75 009 Paris Tél. 01 81 69 06 00 – Fax. 01 81 69 07 47 contact@ecoemballages.fr

www.ecoemballages.fr

CONTACTSAndré ROBERT

Délégué général de l’APVF Tél. 01 45 44 00 83 arobert@apvf.asso.fr

François PANOUILLÉ

Chargé de mission à l’APVF Tél. 01 45 44 00 83 fpanouille@apvf.asso.fr

CONTACTS

COORDONNÉESAPVF 42, Boulevard Raspail – 75 007 Paris Tél. 01 45 44 00 83 – Fax. 01 45 48 02 56

www.apvf.asso.fr