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FÉVRIER 2016 FÉVRIER 2016 COLUMBIA COLUMBIA CHEVALIERS DE COLOMB

Columbia Février 2016

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Columbia Février 2016

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COLUMBIACOLUMBIACHEVALIERS DE COLOMB

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AU DÉCÈS DE MON PÈRE, j’ai perdu non seulement un ami, mais aussi mon guide. J’étaisfraîchement diplômé de l’université et je venais deme marier. Je n’étais pas trop fixé quant à monavenir. Peu de temps après, j’ai rencontré l’agentgénéral George Spinelli, et le déclic s’est fait. J’ai sualors que je voulais devenir agent d’assurance. Monséjour chez les Marines m’avait enseigné à prendresoin d’autrui, et travailler pour les Chevaliers deColomb m’a permis d’aller plus loin dans ma vocation à servir.

Le souvenir de mon père, bien présent en moi, aun impact sur mon travail. Chaque fois que je rencontre la veuve d’un frère Chevalier, je vois mamère. Et chaque fois que je rencontre quelqu’un quia perdu un parent, je me vois, moi, et je suis doncbien placé pour l’aider, parce que j’ai vécu cetteperte moi aussi.

C’est à cela que revient notre travail : prendre soinde ceux qui ont perdu des êtres chers.

Je dis souvent aux gens que j’ai quitté une fraternité, les Marines, pour entrer dans une autre,les Chevaliers de Colomb. Bien que très différentes,les deux organisations enseignent à se préoccuper deson prochain, et c’est pour « fraternités ».

Darin ReedAgent d’assurance des Chevaliers de Colomb • Ellis, Kansas

A S S U R A N C E V I E A S S U R A N C E I N VA L I D I T É S O I N S D E L O N G U E D U R É E R E N T E S

« TRAVAILLER POUR LES CHEVALIERS DE COLOMB

M’A PERMIS D’ALLER PLUS LOIN DANS MA

VOCATION À SERVIR. »

Pour en savoir plus, visiter le site kofc.org/carrières

ou téléphoner au 1 800-345-5632.

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CHEVALIERS DE COLOMB

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S E C T I O N S

Construire un Monde MeilleurL’Ordre multiplie les efforts pourrenforcer l’église domestique et nosparoisses.PAR CARL A. ANDERSON,CHEVALIER SUPRÊME

Nouvelles des ChevaliersLe pape François rencontre le Che-valier suprême et l’Aumônier su-prême • Une majorité d’Américainsaffirme que les chrétiens du Moyen-Orient sont confrontés au génocide

Chevaliers à l’œuvre

Apprendre la foi, vivre la foiLa pratique du Carême durant leJubilé de la miséricorde peut s’avérerporteuse de réconciliation et de joiedans nos familles.PAR MGR. WILLIAM E. LORI

Nouvelles des ChevaliersLe Chevalier suprême et des chefsreligieux exhortent les États-Unis àdésigner les chrétiens comme étantvictimes de génocide

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COLUMBIAA R T I C L E S

Les origines du programme d’assurance des Chevaliers de ColombAssurer les familles catholiques était au cœur de la visiondu fondateur, le Vénérable Michael McGivney.PAR KEVIN COYNE

Une force éprouvéeLes frères Chevaliers peuvent être fiers du bilan impres-sionnant du programme d’assurance de l’Ordre.PAR THOMAS P. SMITH JR.

La famille à 100 $ milliardsLa récente marque atteinte par les assurances des C de Cfavorise la protection de l’avenir des familles catholiques.PAR PATTI MAGUIRE ARMSTRONG

La différence catholiqueUne entrevue avec le Chevalier suprême à propos de la mis-sion distinctive du programme d’assurance des Chevaliers deColomb.PAR LA RÉDACTION DE COLUMBIA

La passion du serviceLes agents d’assurance les plus performants nous disentcomment leur foi les inspire à aider leurs frères Chevalierset leurs familles.PAR MARÍA DE LOURDES RUIZ SCAPERLANDA

Dans cette photo prise le 8 février 1968 depuis l’ancien siège social,on voit le chantier de construction des actuels bureaux du Conseilsuprême des Chevaliers de Colomb à New Haven, au Connecticut.

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ÉDITORIAL

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COLUMBIA ÉDITEURS

Chevaliers de Colomb________

ADMINISTRATEURS SUPRÊMES

CHEVALIER SUPRÊME

Carl A. AndersonAUMÔNIER SUPRÊME

Mons. William E. Lori, S.T.D.DÉPUTÉ CHEVALIER SUPRÊME

Logan T. LudwigSECRÉTAIRE SUPRÊME

Charles E. Maurer Jr.TRÉSORIER SUPRÊME

Michael J. O’ConnorAVOCAT SUPRÊME

John A. Marrella________

RÉDACTION

RÉDACTEUR EN CHEF

Alton J. PelowskiDIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Andrew J. Matt

L’abbé Michael J. McGivney (1852-90),Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale

et fondateur des Chevaliers de Colomb,intercédez pour nous.

________

POUR COMMUNIQUER AVEC NOUSPAR LA POSTE:

COLUMBIAKnights of Columbus1 Columbus Plaza

New Haven, CT 06510-3326TÉLÉPHONE:

203.752.4398TÉLÉCOPIEUR:

203.752.4109COURRIEL:

[email protected] SITE INTERNET:

kofc.orgSERVICE Å LA CLIENTÈLE:1.800.380.9995

________

SI VOUS DÉMÉNAGEZ

Prévenez votre conseil. Envoyez votre nouvelleadresse et votre étiquette à:

Dept. of Membership Records [service de dossiers de membres], PO Box 1670,New Haven, CT, 06507-0901, USA, ou par cour-

riel à [email protected]________

Copyright © 2016Tous droits réservés

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EN PAGE COUVERTUREUn portrait du Vénérable Michael McGivney

réalisé en 1989 par l’artiste américain Richard W.Whitney et une image de l’église St. Mary, lieu de naissance des Chevaliers de Colomb.

PLUS D’UN siècle s’était écoulé de-puis la mort de l’abbé Michael J.McGivney lorsque, en 1997, le dio-cèse de Hartford, au Connecticut,ouvrit formellement la cause pour sacanonisation. Au fil des ans, la dévo-tion rendue à ce modeste prêtre deparoisse a grandi en même temps quel’admiration de sa vie. Bien entendu,l’abbé McGivney a toujours été célé-bré en tant que fondateur des Cheva-liers de Colomb ; mais jusqu’à ce quela procédure de canonisation dé-marre, de nombreux détails de sa vieavaient été oubliés ou étaient enfouisdans des archives.La cause a franchi une étape impor-

tante en 2008, lorsque le pape BenoîtXVI signa un décret de vertu hé-roïque qui conférait à l’abbé McGiv-ney le titre de « Vénérable Serviteur deDieu ». La dévotion envers le fonda-teur de l’Ordre n’a depuis cessé degrandir, des milliers de faveurs étantattribuées à son intercession. Il estimportant de rapporter ces faveursafin d’aider à trouver un véritable mi-racle, une condition préalable à labéatification. Malgré tout, la majoritédes faveurs rapportées aux Amis del’abbé Michael J. McGivney ne sontpas toutes des « miracles » potentiels.Il s’agit plutôt souvent de grâces ob-tenues par des gens qui avaient sim-plement sollicité l’aide de l’abbéMcGivney au milieu des épreuvesquotidiennes.Il n’est pas surprenant de constater

que beaucoup des bienfaits signalésont liés à la réputation de l’abbéMcGivney comme étudiant appli-qué, compte tenu de son ministèreauprès des prisonniers et des toxico-manes, ou encore pour ses efforts vi-sant à renforcer la foi dans lesfamilles catholiques. Le plus sou-vent, toutefois, les personnes disents’être tournées vers l’abbé McGivneyaprès de longues périodes de chô-mage, en quête d’un emploi plus in-

téressant ou parce qu’elles avaient dela difficulté à subvenir aux besoinsde leur famille. Or ils obtiennentsouvent réponse à leurs prières demanière assez claire pour n’avoiraucun doute, quant à l’aide de l’abbéMcGivney.Là où il se trouve actuellement

parmi la communion des saints, iln’est pas étonnant que l’abbé McGiv-ney continue ainsi à aider les familles.Peu après avoir fondé officiellementles Chevaliers de Colomb, il a écritune lettre dans laquelle il déclare quel’un des principaux objectifs de l’Or-dre, c’est « d’unir les hommes denotre Foi [...] de manière à ce quenous soyons plus à même de nousaider les uns les autres en cas de ma-ladie ; de pourvoir à un enterrement,et d’aider financièrement les famillesdes membres décédés. »Reconnaissant les besoins tant spi-

rituels que matériels des familles desa communauté, l’abbé McGivney acréé les Chevaliers de Colomb entant que société fraternelle catholiquede secours mutuel. À ses yeux, lesdeux types de besoins allaient de pair,tout comme lui-même pratiquait àtravers son ministère les œuvres spi-rituelles et corporelles de miséri-corde. Le programme deprestationsde décès au profit des veuves et desorphelins, au cœur de la mission del’Ordre depuis les tout débuts, s’estdepuis développé pour devenir fina-lement le programme d’assurance depremier ordre des Chevaliers. Le suc-cès de cette entreprise, qui a aidéd’innombrables familles de C de C,porte l’incontestable empreinte del’intercession de l’abbé McGivney.Ce numéro spécial de Columbiapartage avec vous cette remarquablehistoire.♦

ALTON J. PELOWSKI

RÉDACTEUR EN CHEF

Les faveurs de notre fondateur

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CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEUR

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Les familles: acteurs essentielsde l’évangélisation

L’Ordre multiplie les efforts pour renforcer l’église domestique et nos paroisses

par Carl A. Anderson, Chevalier Suprême

LE 17 DÉCEMBRE 2015, l’Aumôniersuprême et moi avions le privilège d’êtrereçus en audience privée par le pape Fran-çois. Notre rencontre représentait une oc-casion de discuter avec le Saint-Père desnombreuses initiatives des Chevaliers deColomb, y compris notre nouveau pro-gramme Construire l’église domestique touten renforçant notre paroisse.

Le pape François a fréquemment évo-qué le rôle de la famille chrétienne en tantqu’église domestique et il manifesta un in-térêt particulier pour notre programme.Lors d’une allocution prononcée l’été der-nier, il a affirmé que « Les familles sontl’église domestique, où Jésus grandit,grandit dans l’amour des conjoints, gran-dit dans la vie des enfants. » Nous ne pou-vions pas trouver de meilleur énoncé demission pour notre nouvelle initiative.

Notre programme aspire également àapprofondir les objectifs établis par le Sy-node des évêques sur la famille en octobredernier. Le document final du synodesoulignait sur les principaux éléments dela pastorale familiale de l’Église.

Tout d’abord, on y stipulait qu’« il estnécessaire que la famille se redécouvrecomme sujet indispensable pour l’évan-gélisation. » Deuxièmement, on souli-gnait « la nécessité d’un renouveauradical de la pratique pastorale à la lu-mière de l’Évangile de la famille, en dé-passant les optiques individualistes qui lacaractérisent encore […]. » Troisième-ment, il exhortait à « l’accompagnementpastoral » des familles pour promouvoirla croissance « de la vie spirituelle et lasolidarité » des familles, par l’entremisedes liturgies, des pratiques dévotion-nelles, une attention accrue envers les

Écritures sacrées et l’eucharistie célébréepour les familles.

Autrement dit, le synode demandaitprécisément le type de programme pas-toral visant à favoriser une nouvelle évan-gélisation de la famille et par la famillequi est justement proposée par notre pro-gramme Construire l’église domestique touten renforçant notre paroisse.

Dans ma chronique du mois dernier,j’ai abordé la manière par laquelle ceprogramme serait à même de mettre denouveau l’accent sur la pastorale jeu-nesse paroissiale en tant qu’élément dé-terminant des programmes jeunesse denotre Ordre.

Ce mois-ci, je profite de cette occasionpour annoncer deux initiatives concrètesdans le cadre de notre nouveau pro-gramme. J’ai demandé à nos Députésd’État et nos Aumôniers d’État de mettreen application les initiatives suivantes :

Premièrement, intégrer une simpleprière de consécration familiale à laSainte Famille dans la messe d’ouverturede chaque congrès d’État qui se dérouleradurant la présente année fraternelle.Notre objectif sera d’offrir à chaque fa-mille des Chevaliers de Colomb l’oppor-tunité accompagnant cette consécration.Dans le cadre de ce programme, nous de-manderons à chaque paroisse où les Che-valiers de Colomb sont actifs d’offrir cetteprière de consécration familiale lors desmesses se déroulant lors du premier di-manche après Noël, qui sont tradition-nellement célébrées en tant que fête de laSainte Famille.

Deuxièmement, parrainer des commu-nions collectives pour les familles de Che-valiers de Colomb à l’occasion de la fête

des Pères et faire en sorte que, dans lecadre de la célébration eucharistique, l’oc-casion soit offerte à tous les couples mariésde renouveler leurs vœux de mariage.

Nous espérons que ces programmesde consécration familiale à la Sainte Fa-mille et de renouvellement des vœux demariage à la fête des Pères, programmeparrainé par les Chevaliers de Colombdeviendront des événements liturgiquesannuels organisés dans tous les pays oùl’Ordre est actif. Le témoignage de mil-lions de familles consacrées à la SainteFamille et de millions de couples catho-liques renouvelant leur leurs vœux demariage sous le leadership d’époux et depères catholiques pourrait véritablementconstituer le début d’une nouvelle évan-gélisation de la vie familiale.

De plus, les Conseils devraient pour-suivre les efforts déployés dans le cadre denotre programme de prière à la Sainte Fa-mille à l’échelle paroissiale ainsi que notreprogramme Construire l’église domes-tique : la famille pleinement vivante. Cesdeux initiatives proposent des ressourcesprécieuses pour les époux et les pères afinqu’ils assument des responsabilités ac-crues dans la construction de l’église do-mestique au sein de leurs propres foyers.

Durant les prochains jours, des élé-ments supplémentaires de notre pro-gramme seront annoncés, alors quenous déployons de nouveaux effortspour renforcer et préserver nos familleset nos paroisses.

Vivat Jesus!

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APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

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IL SEMBLE QUE le Carême ait acquisune mauvaise réputation. Par exemple,après la convalescence de deux ans d’unami suite à une intervention chirurgicalesérieuse, celui-ci me déclara « tout ce pro-cessus fut un long Carême. »

Sans l’ombre d’un doute, le Carême estassocié à de sombres connotations. Ils’agit, après tout, d’une période de péni-tence, un temps prévu pour accepter nospéchés. Et ce n’est pas facile, en raison dufait que nous avons tendance à éviter depenser à ceux-ci, à tenter de les masquerou à leur trouver des excuses.

Avec le Jubilé de la miséricorde, le papeFrançois nous a offert l’occasion de réha-biliter le Carême. Il nous aide à le conce-voir non pas comme une période detristesse mais plutôt de miséricorde. Dieun’entre pas dans notre jeu qui consiste àaseptiser ou trouver des excuses à nos pé-chés, mais il nous rencontre avec sonamour miséricordieux.

« Face à la gravité du péché, Dieu ré-pond par la plénitude du pardon », écritle pape François (Misericordiae Vultus, 3).« La miséricorde sera toujours plus grandeque le péché, et nul ne peut imposer unelimite à l’amour de Dieu qui pardonne. »

L’EXPÉRIENCE DE LA MISÉRICORDEÀ quoi ressemble le Carême lorsqu’on leconsidère à travers le prisme de la miséri-corde? Imaginez que vous soyez brouilléavec un vieil ami. Peut-être l’avez-vous né-gligé ou offensé d’une certaine manière.Au plus profond de vous-même, vous êtesmalheureux face à cette situation maisvous ne savez pas trop quoi faire. Un jour,votre ami sonne à votre porte et, une fois

à l’intérieur, sans vous embarrasser ouvous humilier, il s’adresse à vous en destermes d’amitié et de pardon. Pensez à lareconnaissance que vous éprouveriez suiteà cette rencontre.

Ce qui est encore plus grave, nousavons gaspillé l’amitié de Dieu par lepéché et l’indifférence, mais il ne s’est pasdétourné de nous pour autant. Il s’estplutôt manifesté à nous « en personne »,en envoyant son Fils éternel dans lemonde pour devenir l’un des nôtres. EnJésus, la miséricorde de Dieu devient vi-sible, audible et tangible. En prêchant laBonne Nouvelle, en guérissant les ma-lades et, par-dessus tout, en mourant eten ressuscitant pour nous sauver de nospéchés, Jésus nous a ouvert la porte de lapuissance et de la beauté de la miséri-corde du Père. Il ne s’agit pas d’une mi-séricorde qui nous confirme dans nospéchés, mais qui nous en sauve. Avec larestauration de notre amitié avec Dieu etavec les autres, c’est aussi notre dignitéqui est restaurée. C’est ainsi que le papeFrançois décrivait la miséricorde comme« le chemin qui unit Dieu et l’homme,pour qu’il ouvre son cœur à l’espéranced’être aimé pour toujours malgré les li-mites de notre péché » (MV, 2).

La miséricorde de Dieu est effective-ment le fondement même de la vie del’Église. Nous faisons l’expérience de sonamour lorsque nous écoutons sa Paroleet nous participons aux sacrements, dontcelui de la réconciliation, que l’on ap-pelle souvent « le sacrement de la misé-ricorde ». Mais le fait de recevoir et dedonner la miséricorde de Dieu n’est pasune expérience détachée de notre viequotidienne, vécue dans une partie se-

crète de nos cœurs. La miséricorde deDieu ne peut être compartimentée. Elledoit façonner chaque relation, particu-lièrement celles qui sont les plus procheset les plus chères. C’est ainsi que la mi-séricorde dont nous faisons l’expériencedans la vie de l’Église doit aussi l’êtredans ce que nous appelons « l’église do-mestique » – c’est-à-dire la famille.

RÉSOLUTIONS POUR LES FAMILLESDurant une audience générale en no-vembre 2015, le pape François a décrit lafamille comme « une grande école d’en-traînement au don et au pardon réci-proque sans lesquels aucun amour nepeut durer longtemps. » L’expériencenous enseigne qu’une famille ne peutsupporter longtemps les épreuves et lesdéfis de la vie en l’absence d’un amourpartagé qui soit généreux, sacrificiel et in-dulgent. Autrement dit, nos familles ontbesoin de la miséricorde de Dieu, maiselles doivent également être présentes, làoù les jeunes apprennent à donner et re-cevoir la miséricorde.

Alors que nous amorçons cette périodedu Carême durant le Jubilé de la miséri-corde, pensez sérieusement à votre fa-mille et priez pour elle. Dans lessoubresauts de la vie quotidienne, il estfacile de s’énerver les uns les autres. Il estfacile d’irriter son époux, son épouse ouses enfants par de fâcheuses habitudes. LeCarême offre l’occasion de rassembler

Donner et pardonnerLa pratique du Carême durant le Jubilé de

la miséricorde peut s’avérer porteuse de réconciliation et de joie dans nos familles

par Mgr. William E. Lori, Aumônier Suprême

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Offertes en solidarité avec

le pape François

APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

INTENTIONS DU

SAINT-PÈRE

UNIVERSELLE : Pour que nousprenions soin de la création, reçuecomme un don gratuit, en la cul-tivant et la protégeant pour les gé-nérations futures.

L’ÉVANGÉLISATION : Pour qu’augmentent les opportunités dedialogue et de rencontre entre la foichrétienne et les peuples d’Asie.

L’HOMME CATHOLIQUE DU MOIS

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notre famille pour arranger les choses,pour rechercher la miséricorde de Dieuet pratiquer la miséricorde à l’intérieur dela famille et au-delà. À cette fin, voiciquelques suggestions de résolutions pourles familles durant le Carême :

Pardonnez rapidement. Nous sommestous fragiles et pécheurs. Nous offensonset blessons facilement les membres denotre famille. Pourtant, comme nousl’enseigne saint Paul, le soleil ne secouche pas sur notre colère (cf. Éphé-siens 4:26). Si nous attendons avant denous excuser, nous pavons la voie au dé-nigrement et aux rancunes, voire même

à l’aliénation à long terme.Pratiquez la délicatesse. Nous devrions

non seulement présenter des excuseslorsque nous offensons des membres denotre famille, mais nous devrions égale-ment changer notre comportement afinde ne pas les offenser aussi souvent.

Priez ensemble. Lorsque les membresd’une famille prient ensemble à la mai-son, le pardon devient plus facile. Il estdifficile de rester en colère envers une per-sonne avec et pour qui l’on prie.

Recevez, en famille, le sacrement de ré-conciliation.Rien ne peut mieux aider lesfamilles à se réconcilier et à se renforcer

dans l’amour davantage que la Sourcemême de la miséricorde.

Participez à un projet charitable. Il peuts’agir d’un programme organisé par votreConseil local des Chevaliers ou votre pa-roisse. Faire du bénévolat en famille pouraider les personnes dans le besoin est unemerveilleuse manière de nous ouvrir à lamiséricorde de Dieu et de partager sa mi-séricorde avec les autres.Cette année, ne parlons pas d’un

« long Carême ». Évoquons plutôt unCarême joyeux, rempli de la miséricordeabondante de Dieu envers nous et nosfamilles!♦

DIXIÈME DE ONZE enfants, PierreJean Mathias Loras est né au sein d’unefamille noble de Lyon, en France, le 30août 1792. Son père fut le premier de17 membres de la famille passés à laguillotine durant le règne de la terreur.Loras n’était alors qu’un enfant et lesprêtres que sa mère abritait à l’époqueallaient devenir plus tard ses premierséducateurs.À l’école primaire, Loras noua une ami-

tié durable avec son camarade de classe,saint Jean Vianney. Ayant discerné trèsjeune une vocation sacerdotale, Loras futordonné en 1815. Animé d’une foi pro-fonde et doté d’un talent pour l’adminis-tration, il servit en tant que professeur etsupérieur au séminaire pendant 13 ans.En 1828, le père Loras se porta volon-

taire pour être missionnaire à Mobile,dans l’Alabama, et fut nommé en tantque premier évêque de Dubuque en1837. Le diocèse couvrait le territoire del’Iowa, du Minnesota et des deux Dako-tas, à l’est de la rivière Missouri, et necomprenait que trois paroisses, quelque3000 catholiques et un prêtre, le Vénéra-ble Samuel Mazzuchelli.Se déplaçant en bateau à vapeur, en

canoë et à cheval, l’infatigable évêque prê-

cha sans relâche des centaines de missionseffectuées auprès de ses fidèles principa-lement composés d’Irlandais, d’Alle-mands et d’Amérindiens.Il établit de nombreuses paroisses flo-

rissantes et un séminaire, lequel fut le pré-curseur du Collège Loras. C’était unFrançais cultivé, c’est vrai, mais MgrLoras a fini par aimer l’ouest américain.« Nous n’avons aucun martyr de sang auxÉtats-Unis », écrivit-il un jour à unévêque français, « mais nous en avons denombreux de charité. » À la fin de sa vie, il refusa catégorique-

ment un archevêché français que l’on luiproposait. Au moment de son décès, le 19février 1858, son diocèse regroupait 48prêtres, 60 églises et 54 000 catholiques.♦

Mgr Mathias Loras(1792-1858)

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NOUVELLES DES CHEVALIERS

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NOTE DE LA RÉDACTION : Une version non abrégée de cet articlea été publiée dans le National Catholic Register en décembre. Elleest reproduite ici avec permission.

AUX PRISES avec une inquiétude croissante en lien avec lacampagne avouée de l’État islamique (EI) visant à éradiquer lechristianisme du territoire qui est sous son contrôle, le Cheva-lier suprême Carl A. Anderson a imploré le Département d’Étatdes États-Unis à « reconnaître publiquement qu’un génocideest en cours à l’encontre des communautés chrétiennes d’Iraket de Syrie. »Le témoignage complet de M. Anderson devant un sous-

comité de la Chambre des représentants à Washington, D.C.,le 9 décembre sous le thème de « S’acquitter d’un impératifhumanitaire : aider les victimes de la violence de Daech » re-présentait un effort œcuménique intensif pour effectuer desreprésentations auprès de l’administration Obama afin qu’elledésigne explicitement les chrétiens ainsi que les Yazidis commedes victimes de génocide.La foi ancienne des Yazidis incorpore des éléments du zoroas-

trisme, du judaïsme, du christianisme et de l’islam. On s’attendà ce que la Maison-Blanche fasse une déclaration formelle quiidentifiera les Yazidis comme étant la cible des politiques géno-cidaires de l’État islamique. Selon certaines informations, les au-tres minorités vulnérables ne seront pas ainsi désignées, malgréle fait qu’elles aient subi des crucifixions, des décapitations, l’es-clavage sexuel et l’exil forcé aux mains de l’EI, également connusous ISIS, ISIL et Daech.

EXEMPLES DE BRUTALITÉDans son témoignage devant le sous-comité de la Chambre desreprésentants, le Chevalier suprême Anderson a partagé de nom-breux exemples d’exécutions, d’enlèvements et d’autres actions

brutales perpétrées à l’encontre des chrétiens. « Depuis 2003, l’enlèvement de plusieurs milliers de chré-

tiens irakiens et syriens aux fins d’une rançon a fait en sorteque les chrétiens de ces endroits sont parfois désignés comme“monnaie” et de telles rançons sont citées par les expertscomme étant une source majeure de revenus pour l’EI », af-firma-il.M. Anderson raconta l’histoire d’un prêtre chaldéen, Douglas

Bazi, qui fut victime d’un enlèvement et qui a ensuite été l’objetd’une annonce publicitaire par les Chevaliers, diffusée sur le ré-seau Fox.Aujourd’hui, le Père Bazi administre le camp Mar Elia qui

abrite 100 familles chrétiennes déplacées à Erbil, en Irak.« Comme beaucoup d’autres personnes, le Père Bazi a été gra-

vement torturé » pendant sa captivité, dit M. Anderson. Il rap-pela le plaidoyer du prêtre, demandant aux chrétiens d’Occidentde devenir une voix puissante pour les minorités religieuses vul-nérables au Moyen-Orient.« Soyez notre voix. Je ne serai pas étonné s’ils parviennent à

nous détruire, mais je serai déçu si personne ne raconte notrehistoire, » dit le Père Bazi au Chevalier suprême Anderson. « Jevous le demande ici : priez pour mon peuple, aidez mon peupleet sauvez mon peuple. Et je crois que vous le pouvez. »M. Anderson aborda également les problèmes rencontrés

par les réfugiés Syriens à l’intérieur des camps commanditéspar le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés,notant que les chrétiens craignent d’être attaqués à l’extérieurde ceux-ci et cherchent par conséquent refuge dans les égliseset les domiciles privés. Washington s’appuie toutefois sur leHCNUR pour enregistrer les réfugiés désirant se rétablir auxÉtats-Unis et M. Anderson soutenait que la plupart des chré-tiens étaient donc, à toutes fins pratiques, exclus du processusd’application.

Le Chevalier suprême et des chefs religieux exhortent les États-Unisde désigner les chrétiens comme étant victimes de génocide

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Le représentant Trent Franks (R – Arizona, à gauche), co-président du Caucus international sur la liberté de religion devant les témoins réunis le 9décembre pour une audience du sous-comité du Congrès sous le thème de « S’acquitter d’un impératif humanitaire : aider les victimes de la violence deDaech ». L’audience a été organisée par le sous-comité sur l’Afrique, la santé internationale, les droits humains à l’échelle internationale et les organisationsinternationales, présidé par le représentant Chris Smith du New Jersey.

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« À bon droit, les États-Unis sont considérés comme le prin-cipal défenseur des minorités vulnérables dans le monde et il estdonc d’une importance capitale que le Département d’Étatconsidère les meilleures preuves disponibles, avant de procéderà quelque déclaration officielle que ce soit qui exclurait les chré-tiens », conclut M. Anderson

‘UNE PRESSION MORALE’« Une déclaration de génocide peut être interprétée comme exi-geant des mesures pour “protéger” et “punir” selon l’article 1 dela Convention de 1948 sur le génocide, mais je doute du faitque cette administration l’interprète ainsi », dit Thomas F. Farr,directeur duReligious Freedom Project (Projet sur la liberté de re-ligion) à l’Université Georgetown et membre du Conseil 433Potomac de Washington, au National Catholic Register. « J’ail’impression que toute décla-ration de génocide par ungouvernement — mêmecelui-ci — s’accompagneraitd’une grande pression mo-rale sur eux pour prendre desmesures supplémentaires parrapport aux actions actuelle-ment entreprises. »Nina Shea, qui dirige le

Centre pour la liberté de re-ligion de l’Institut Hudsonde Washington, a soulignél’importance vitale de la dé-signation de génocide.« Sans une reconnaissance

qu’ils sont confrontés à ungénocide, les chrétiens ira-kiens et syriens auraient une bataille encore plus ardue à livrerpour obtenir quoi que ce soit, comme par exemple le statut deréfugié et une réinstallation prioritaire en Occident en tant queminorité vulnérable », déclare Mme Shea au Register.Des arguments similaires ont été présentés dans une lettre en-

voyée au Secrétaire d’État John Kerry, laquelle était signée par unnombre important de chefs religieux, dont le cardinal DonaldWuerl de Washington, le Chevalier suprême Anderson et RussellMoore, président de la Commission de l’éthique et liberté de re-ligion de la convention baptiste du Sud.La Convention pour la prévention et la répression du crime

du génocide définit ce dernier comme le meurtre et d’autres actes« commis avec l’intention de détruire, en entier ou en partie, ungroupe national, ethnique, racial ou religieux » et la lettre signéepar le groupe œcuménique soutenait que la campagne de l’Étatislamique contre les chrétiens correspond à ce critère.La lettre cite « des preuves de la responsabilité de l’EI de l’as-

sassinat de chefs de l’Église, de meurtres de masse, de torture,d’enlèvement dans les communautés d’Irak et de Syrie aux finsde l’obtention d’une rançon, d’esclavage sexuel et de viol systé-

matique des filles et des femmes chrétiennes, de pratiques rela-tives à la conversion forcée à l’Islam, de destructions d’églises, demonastères, de cimetières et d’artéfacts chrétiens ainsi que du volde terres et de richesses commis à l’encontre du clergé et des laïcschrétiens. »

LA CRÉDIBILITÉ EN CAUSECes problèmes non résolus, de même que l’échec de Washingtonà contenir l’agression de l’EI et les rapports non confirmés desmédias selon lesquels les Yazidis seront les seuls à être désignéscomme étant victimes de génocide, ont amené certains dirigeantsde l’Église à conclure que le président Barack Obama a tourné ledos aux chrétiens persécutés.« Le gouvernement américain ne devrait pas fermer les yeux

sur les atrocités génocidaires », dit Mgr Frank Kalabat, évêquechaldéen de Détroit durantson témoignage devant lesous-comité de la Chambredes représentants le 9 dé-cembre. « L’administrationObama refuse toujours dereconnaître leur sort. »M. Farr, de Georgetown,

était cependant sceptiquequant aux prochaines étapesprobables de l’administrationObama.« Si l’administration pu-

blie une déclaration de géno-cide qui exclut les chrétiens,elle perdra tout ce qui luireste de crédibilité concer-nant sa compétence ou sa

bonne volonté », affirme M. Farr.Durant son témoignage devant le sous-comité de la Chambre

des représentants, le Chevalier suprême Carl Anderson fit échoà l’appel lancé par la Conférence des évêques des États-Unis afinque les parlementaires adoptent la proposition concurrente 75de la Chambre des représentants, qui condamne spécifiquementle génocide en cours contre les chrétiens et les autres minoritésvulnérables en Irak et en Syrie. Cette proposition a été introduitepar les représentants Jeff Fortenberry (R-Nebraska) et AnnaEshoo (D-Californie) et a recueilli le soutien de 150 coparrains.M. Anderson a noté également que les Chevaliers de Co-

lomb ont recueilli plus de 5 millions de dollars pour venir enaide aux minorités religieuses menacées et chassées de leur foyerpar l’EI. L’Ordre a également mis sur pied un portail web pourrecueillir les dons et diffuser des nouvelles à l’adresse : Chris-tiansatrisk.org où le récit des chrétiens persécutés est partagéavec un auditoire élargi.♦

JOAN FRAWLEY DESMOND est rédactrice en chef du Na-tional Catholic Register.

NOUVELLES DES CHEVALIERS

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Le Chevalier suprême Carl A. Anderson livre son témoignage à la défensedes chrétiens persécutés durant l’audience du 9 décembre.

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Les origines duprogramme d’assurance des Chevaliers de ColombAssurer les familles catholiques était au cœur de la visiondu fondateur, le Vénérable Michael McGivney

par Kevin Coyne

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Vers la fin de sa première année d’études au séminaire jésuite deMontréal, à l’approche des examens finaux au mois de juin

1873, des nouvelles tristes et inattendues de sa famille au Connecti-cut parviennent à Michael J. McGivney. Son père venait de rendrel’âme à l’âge de 48 ans. Michael était l’aîné des enfants de la familleet il revint à la maison, sans avoir pu se présenter à ses examens, nesachant pas si le décès de son père mettrait un terme à son rêve dedevenir prêtre.Mouleur dans une fonderie de cuivre à Waterbury, son père Pa-

trick était un immigrant irlandais marié et père de six autres enfantset la famille était domiciliée sur la rue Railroad Hill. Il ne laissaitguère plus à sa famille que ce que laissaient les autres travailleurs desa condition lorsqu'ils mouraient trop jeunes: fort peu. Pour survi-vre, la famille McGivney devrait miser sur la foi, la charité et le tra-vail des enfants plus âgés. Le type d’assurance qui aurait permis desoulager le fardeau de la famille était principalement du monde desplus nantis. L’année d’études de Michael au séminaire avait couté 300$ à sa

famille. Où allait-il trouver les 300$ nécessaires pour une année sup-plémentaire? Serait-il contraint de retourner à son ancien emploidans une manufacture de cuillères à Waterbury?Il eut de la chance. L’évêque de Hartford entendit parler de sa si-

tuation et décida que la place d’un jeune homme prometteur habitéd’une vocation si profonde était dans un séminaire et non dans uneusine de vaisselle. En septembre, Michael J. McGivney reprit doncses études pour le sacerdoce dans un séminaire du Maryland, en tantque bénéficiaire providentiel de la générosité de l’évêque.

PRESTATIONS CATHOLIQUESAprès son ordination, l’abbé McGivney fut nommé vicaire à la pa-roisse St. Mary à New Haven en 1878. Très vite il était évident qu’iln’était pas de ces prêtres pour lesquels que le ministère se résumait àla messe. Il marchait d’un pas rapide mais parlait doucement, avecune diction parfaite et l’autorité de la foi, d’une voix si claire et agréa-ble qu’un vieil aveugle, qui n’était pas catholique, venait à la messechaque dimanche, simplement pour l’entendre.Durant ses trois premières années à St. Mary, l’abbé McGivney se

mérita la réputation d’être l’un des « jeunes hommes énergiques, fon-ceurs et déterminés » de la ville. Bientôt, il faisait vigoureusement lapromotion d’une grande idée, celle d’un nouveau type d’organisationqui offrirait aux hommes catholiques certaines choses qu’ils ne pou-vaient trouver ailleurs. Après la Guerre de Sécession, les loges fraternelles et les sociétés

secrètes fourmillaient aux États-Unis et, pour beaucoup de per-sonnes, leurs rituels se substituaient à la religion. L’abbé McGivneydésapprouvait ces groupes, en particulier ceux qui attiraient les im-migrants catholiques de sa paroisse, mais il reconnaissait en eux unevéritable aspiration à la solidarité dans un monde dont il avait per-sonnellement ressenti la dureté lorsqu’il perdit son père.

En 2003, l’artiste italienne Antonella Cappuccio a réalisé ce portrait duVénérable Michael J. McGivney, fondateur des Chevaliers de Colomb. Àl’arrière-plan : immigrants du XIXe siècle accompagnés d’agents d’assurancedes C de C, devant l’église St. Mary de New Haven, au Connecticut.

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1882 — Le premier nom à apparaîtredans le grand livre de l’assurance est celuide l’abbé Michael J. McGivney, qui deve-nait ainsi le premier membre assuré del’Ordre. Le programme d’assurance initialétait basé sur un système d’évaluation.Quand un membre décédait, les autresmembres recevaient une estimation d’in-demnisation basée sur trois niveaux depaiement.1892 — L’Ordre crée un Fonds de

réserve pour garantir la solvabilité finan-cière en cas d’épidémie.1898 — Un comité C de C des taux

d’assurance est établi, entraînant ainsi lepremier recours à un actuaire, David ParkFackler.1902 — Des changements consid-

érables sont apportés au programme d’as-surance, notamment avec l’instauration

d’un système de taux par paliers.1940— Le système des agences est lancé

et cinq nouveaux plans d’assurance sontadoptés.1944 — L’Ordre établit le programme

d’assurance pour enfants, au profit des filsde membres.1945 — Les premières participations

sont versées aux titulaires de polices.1958 — Afin de mieux servir les mem-

bres et leurs familles, l’Ordre lance des pro-duits d’assurance au profit des conjointsainsi que la possibilité d’une couverturepour les filles des membres.1960 — L’Ordre atteint le chiffre de 1

milliard $ d’assurance en vigueur, avec unactif dépassant les 170 millions $.1970 — L’Ordre inaugure un nouveau

siège social de 23 étages, à New Haven auConnecticut.

1975— Pour la première fois, la sociétéA.M. Best accorde à l’Ordre sa meilleurecote pour son programme d’assurance.1977 — Les membres ont désormais

accès à des rentes de retraite flexibles.1980 — Les primes totales d’assurance

vie dépasse 1 milliard $.1982— Le plan pour nouveau membre

est lancé, afin d’encourager une plusgrande participation des membres au pro-gramme d’assurance de l’Ordre.1985 — L’assurance en vigueur atteint

10 milliards $ tandis que l’actif dépasse les1,7 milliard $.1987 — Le nombre de polices en

vigueur dépasse un million.1989 — L’Ordre distribue plus de 100

millions en participations d’assurance vie.1992— L’assurance en vigueur dépasse

le seuil des 20 milliards $. L’Ordre se voit

Comme beaucoup d’autres familles, la sienne aurait pu bénéficierde l’aide bienveillante que certains de ces groupes offraient à leursmembres dans les périodes de maladie ou de décès. La plupart desgens n’avaient pas le privilège de pouvoir bénéficier de la générositéd’un évêque, mais un nouveau groupe, associé à l’Église, parviendraitpeut-être à aider les hommes catholiques à s’épauler.Un dimanche d’octobre en 1881, l’abbé McGivney demanda aux

autres prêtres catholiques de New Haven de procéder à la même an-nonce en chaire que lui-même fit durant la messe — invitant lesjeunes hommes catholiques de la ville à participer à une rencontrespéciale à 16 heures au sous-sol de St. Mary pour discuter du nou-veau groupe qu’il souhaitait mettre sur pied.Parmi les 80 hommes qui répondirent à l’appel se trouvaient les

dirigeants d’une société de bienfaisance appelée les « Red Knights »(Chevaliers rouges), dont le nom était inspiré des couvertures rougesque la plupart d’entre eux transportaient dans leur sacs à dos en tantque membres de l’unité de milice irlando-catholique qu’ils avaientfondée après avoir participé à la Guerre de Sécession. « Le développe-ment et l’enrichissement mutuel des jeunes hommes de notre race »constituaient leur objectif déclaré et ils aspiraient « à tendre la mainaux frères dans le besoin et de les aider dans les périodes de maladieet de décès. » Le greffier de la Cour des successions à New Haven enfaisait lui-même partie et il était au fait que « peu d’entre nous lèguentun patrimoine, aussi minime soit-il. » La prestation de décès offertepar les « Red Knights » était en revanche infime et le groupe avait étédissout un an avant la rencontre organisée par l’abbé McGivney.L’abbé McGivney pensait que les « Red Knights » avaient vu juste,

mais le groupe qu’il envisageait irait de pair avec l’Église, sans s’en dis-socier, tout en offrant une prestation de décès plus importante. Un

président et un secrétaire furent élus et un comité de 10 membres,majoritairement composé d’anciens membres des « Red Knights », futconstitué pour élaborer une constitution et les règlements d’un groupeayant rapidement adopté le nom de Chevaliers de Colomb. L’assem-blée législative de l’État du Connecticut reconnut la nouvelle entitéen lui attribuant une charte officielle en mars 1882 et les premiersmembres furent initiés à St. Mary quelques jours plus tard. Au début,la participation aux réunions laissait quelque peu à désirer, avec deseffectifs se situant à quelque 30 membres au printemps. Le versementd’une prestation hebdomadaire de 5$ aux membres qui étaient dansl’incapacité de travailler en raison de la maladie et une prestation de1000$ aux familles des membres décédés était prévu, mais il étaitd’abord nécessaire de recruter 1000 hommes.

« LENTEMENT MAIS SÛREMENT »L’abbé McGivney envoya une lettre à toutes les paroisses du diocèse,présentant son idée. « Avec la permission de notre Très Rév. évêque,et conformément à une loi de la législature de l’État du Connecticut,nous avons formé une organisation portant le nom Chevaliers deColomb, écrivit-il. Notre premier objectif est d’empêcher les gensd’adhérer à des sociétés secrètes, en offrant les mêmes avantages,sinon de meilleurs, à nos membres. Deuxièmement, nous aspironsà unir les hommes de notre Foi à travers le diocèse d’Hartford, demanière à ce que nous soyons plus à même de nous aider les uns lesautres en cas de maladie ; de pourvoir à un enterrement, et d’aiderfinancièrement les familles des membres décédés. » Il demanda doncaux curés de paroisse « d’utiliser leur influence afin de contribuer àla formation d’un Conseil au sein de votre paroisse. »Laissant à d’autres la responsabilité d’établir les rituels fraternels,

DES JALONS HISTORIQUES

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décerner pour la première fois la meilleurenote de Standard & Poor’s : AAA.1994 — Le 112e Congrès suprême ap-

prouve la création des programmes deprestations fraternelles au profit de lafamille, des orphelins et des membres/con-joints.1996— Après avoir émis plus de 4 mil-

liards $ d’assurance au cours d’une mêmeannée, l’Ordre atteint le seuil des 30 mil-liards $ d’assurance en vigueur.1998 — L’Ordre distribue plus de 200

millions $ en participations d’assurance vie.1999— L’association IMSA, qui évalue

les compagnies d’assurance, félicite le pro-gramme d’assurance de l’Ordre pour sespratiques commerciales éthiques.2000 — L’Ordre lance « Soins des

Chevaliers de Colomb », un plan d’assur-ance de soins de longue durée au profit desmembres et de leurs conjoints. L’assuranceen vigueur dépasse 40 milliards $ et l’actifatteint 8,5 milliards $.

2002 — L’Ordre est l’un des six, parmiles plus de 1 200 fournisseurs d’assuranceen Amérique du Nord, à se voir décernerles meilleures notes tant par Standard &Poor’s que A.M. Best, en plus d’obtenir lacertification IMSA.2003 — Les ventes d’assurance vie dé-

passent 5 milliards $ et l’actif passe labarre des 10 milliards $. Plus de 300 mil-lions $ sont versés en participations d’as-surance vie.2005 — Un programme restreint d’as-

surance vie est proposé aux membres duMexique.2006 — L’Ordre atteint le seuil des

10 milliards $ versés aux membres des famillesdepuis sa fondation : 2,3 milliards $ enprestations de décès et 8 milliards $ enprestations versées au vivant des assurés ouaux titulaires. 2007 — Un nouveau record : l’équiva-

lent de 1 milliard $ net d’assurance vieémis en seulement 63 jours.

2008 — De nouveaux produits, tarifiésdifféremment et améliorés, viennent en-richir la gamme : la série 800.2010 — L’assurance en vigueur dépasse

les 75 milliards $.2011 — L’Ordre lance l’assurance inva-

lidité « Le Bouclier financier » pour sesmembres et ceux parmi leur famille quisont admissibles.2014 — L’Institut Etisphère désigne les

Chevaliers de Colomb comme l’une desentreprises « les plus éthiques au monde ».Seuls deux assureurs vie ont droit à cethonneur. Plus de 2 millions de polices sonten vigueur.2015— Les Chevaliers de Colomb rem-

portent, pour une 40e année consécutive,la plus haute note possible (A++,Supérieure) décernée par A.M. Best pourleur solidité financière, tandis que l’assur-ance vie en vigueur passe le cap des 100milliards de dollars.♦

En 1953, des employés des Chevaliers de Colomb en train de traiter des demandes d’assurance à New Haven, au Connecticut.

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l’abbé McGivney se concentra sur le volet des assurances qui faisaitpartie de la mission de l’Ordre. « Nous progressons lentement maissûrement », écrivait-il à l’été 1883. « Notre devise, c’est ‘L’unité et lacharité’. L’unité, pour nous renforcer afin que nous puissions êtrecharitables les uns envers les autres dans la bienfaisance durant notrevie et d’offrir une aide financière à ceux et celles qui seront affligéspar notre décès. »En 1885, les nouveaux Conseils étaient fondés au rythme de deuxpar mois. Le 1er mars 1885, Dennis J. O’Brien, fonctionnaire deHartford et âgé de 30 ans, occupait le poste de secrétaire-archivistedu Conseil 11 Green Cross, et succomba à une pneumonie. Il s’agis-sait du premier décès au sein de l’Ordre. Sa famille reçut donc uneprestation de 963 dollars et 500 Chevaliers marchèrent en processionderrière son corbillard en portant des brassards de deuil. Le 6 avril,Dennis Devine, membre âgé de 35 ans du Conseil 9 Genoa de Me-riden, au Connecticut, succomba à la tuberculose et deux autresmembres décédèrent le mois suivant — soit Michael Curran (40 ans,Conseil 1 San Salvador, inflammation au cerveau) et James Creed (36

ans, Conseil 4 Washington, infection à l’anthrax). Leurs familles bé-néficièrent de la prestation complète de 1000 dollars, tenant ainsi lapromesse sur laquelle l’abbé McGivney avait fondé l’Ordre.L’abbé McGivney mourut également jeune, des suites d’une pneu-monie, deux jours après son 38e anniversaire en 1890. 6000 Cheva-liers, membres de cet Ordre qui avait pris naissance avec une poignéede jeunes hommes sérieux par une froide soirée hivernale dans lesous-sol de St. Mary lui survivaient. Il était l’un des 66 Chevaliers àrendre l’âme cette année-là et ses bénéficiaires ont ainsi eu droit à laprestation de décès de 1000 dollars qu’il estimait être si essentiellepour les familles affectées par un décès prématuré. Sa prestation futversée à ses sœurs, Annie et Maggie McGivney.Au moment où l’Ordre célébrait son 75e anniversaire, en 1957, ily avait 1 million de membres des Chevaliers de Colomb, avec 690millions de dollars de polices d’assurance en vigueur. (En 1960, il yavait 1 milliard de dollars d’assurance en vigueur.) « Quel est votreobjectif, faire des Chevaliers de Colomb une société d’assurance? »,écrivit le Chevalier suprême Luke Hart dans son rapport au Conseilsuprême cette année-là, posant ainsi une question rhétorique. « Biensûr, poursuivit-il. L’abbé McGivney en fit une société d’assurance.C’était son objectif premier et il en a toujours été ainsi. »♦

KEVIN COYNE, auteur primé, travaille actuellement sur une his-toire des Chevaliers de Colomb. Il habite à Freehold, au New Jersey,avec sa famille.

Le Chevalier suprême John W. McDevitt (à gauche) avec (à l’avant, enpartant de la gauche) le commissaire aux assurances de l’État duConnecticut, William Cotter; l’évêque de Hartford, John Hackette; etle maire de New Haven, Richard Lee; lors de la cérémonie marquantle début des travaux pour la construction du nouveau siège social desChevaliers de Colomb, le 2 mai 1967, à New Haven.

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LE 25 NOVEMBRE 1897, le conseil 284reçut sa charte à Montréal, au Québec, inau-gurant l’expansion de l’Ordre au Canada. LeCanada s’est manifesté rapidement comme uncentre actif d’activités fraternelles et de donscaritatifs, avec presque 2 000 conseils et plusque 200 000 membres.En plus de leur fort engagement fraternel, les

Frères Chevaliers canadiens sont aussi d’ardentsdéfenseurs du programme d’assurance des Che-valiers de Colomb.La province de l’Ontario est la troisième plus

grande juridiction en assurance de l’Ordre, avecplus de 5 milliards de dollars d’assurance vie envigueur. Les provinces de l’Alberta et de la Sas-katchewan sont la première et la troisième juri-dictions (respectivement) des Chevaliers de

Colomb en assurance en vigueur par tête, avec166 476 $ par membre en Alberta et 127 137 $en Saskatchewan.*Le programme d’assurance des Chevaliers de

Colomb au Canada est dirigé par une équipede plus de 100 professionnels, des agents FrèresChevaliers. Trois des dix meilleures agences gé-nérales résident au Canada, y compris l’agenceBouchard en Alberta, qui, en 2015, était la pre-mière agence au cours de l’histoire à émettreplus de 300 000 000 de dollars d’assurance vieen vigueur afin de protéger les familles catho-liques du Canada.

*L’assurance en vigueur par tête est calculée endivisant le montant total de l’assurance en vi-gueur dans une juridiction par le nombre totalde membres dans cette juridiction.♦

LA CROISSANCE DE L’ASSURANCE DES CHEVALIERS DE COLOMB AU CANADA

Marc Bouchard, agent général desC de C depuis 1993, dirige uneéquipe d’agents d’assurance auservice des membres de l’Albertaet des Territoires du Nord-Ouest.

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NOUVELLES DES CHEVALIERS

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Le pape François rencontre le Chevalier suprême et l’Aumônier suprême

Le pape François a reçu le Chevalier suprême Carl A. Anderson et l’Aumônier suprême Mgr William E. Lori, archevêque de Baltimore, lorsd’une audience privée au Vatican le 17 décembre 2015. Ils ont discuté de la mission et du travail caritatif des Chevaliers de Colomb, particu-lièrement de leur soutien aux chrétiens persécutés au Moyen-Orient. Au nom des 1,9 million de membres de l’Ordre, le Chevalier suprême aremis au pape un chèque de 1,6 million de dollars, représentant les recettes annuelles du Fonds Vicarius Christi. Depuis sa mise sur pied en1981, le Fonds a procuré plus de 56 millions de dollars pour les œuvres personnelles du pape.

SELON UN sondage Chevaliers de Colomb — Marist effec-tué entre le 1er et le 7 décembre 2015, 55 pour cent des Amé-ricains pensent que le ciblage des chrétiens et des membres desautres minorités religieuses par les militants del’État islamique en Irak et en Syrie correspond àla définition de génocide de l’ONU. Près de 6Américains sur 10 (59 pour cent) estiment qu’ilsont « beaucoup », « suffisamment » ou « assez »entendu parler de cette persécution, alors que lescandidats à l’élection présidentielle ont fait usagedu terme « génocide » pour décrire la situation.« La population américaine, ainsi que les can-didats à l’élection présidentielle et les élus desdeux formations politiques pensent que les chré-tiens et les membres des autres minorités reli-gieuses sont confrontés à un génocide auMoyen-Orient », dit le Chevalier suprême Carl Anderson.« L’existence d’un tel consensus bipartisan fait en sorte quel’inaction entourant une déclaration de génocide par leCongrès et le Département d’État est inadmissible. »

Le sondage a été rendu public peu de temps après l’envoi,par une large coalition de chefs religieux, de chercheurs etd’universitaires, d’une lettre au Secrétaire d’État John Kerry,

l’exhortant à faire en sorte que le cas des chré-tiens fasse partie de tout constat de génocideémis par le Département d’État (voir page 6).En solidarité avec les chrétiens persécutés àtravers le monde, conjointement avec le Fondsde secours pour les réfugiés chrétiens des Che-valiers de Colomb, l’Ordre demande aux mem-bres et à leurs familles de prier pour ceux et cellesqui sont menacés en raison de leur foi, particu-lièrement en Irak et en Syrie. Une carte sur la-quelle est reproduite une prière spéciale pour leschrétiens persécutés (No 10340F) composée parl’Aumônier suprême Mgr William E. Lori est

disponible au Service des fournitures de l’Ordre au coût de 3dollars pour 100 cartes de prières. Pour de plus amples rensei-gnements, veuillez écrire à [email protected] ou visiter le sitechristianatrisk.org.♦

Une majorité d’Américains affirme que les chrétiens du Moyen-Orient sont confrontés au génocide

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En affaires, le vrai succès se mesure non pas par une grosse venteponctuelle ou une année faste, mais plutôt par celle d’une

croissance soutenue marquée par des résultats sans cesse favorables.De la même façon, l’intégrité d’une entreprise découle non pasde gains ou de profits, mais plutôt d’un service à la clientèle hon-nête et dévoué, ainsi que d’une éthique professionnelle constanteet cohérente.

Tout au long de leur histoire, les Chevaliers de Colomb se sontemployés assidûment à former une entreprise profitable dotéed’une intégrité irréprochable. Grâce aux efforts incessants de notreréseau d’agences professionnelles, grâce également à la confiancetoujours renouvelée des frères Chevaliers, nous avons établi un hé-ritage reposant sur une force éprouvée dont les frères Chevaliers,partout, doivent être fiers.

Trois chiffres illustrent bien notre impressionnant parcours.

L’an dernier correspondait pour les Chevaliers de Colomb à la 15e

année consécutive de croissance des ventes d’assurance — et la ten-dance se maintient malgré le cycle économique mouvementé.

L’effondrement économique et la récession de 2008, ainsi queles taux d’intérêt quasi nuls qui ont suivi, ont été très durs pour laplupart des entreprises. Particulièrement dans le domaine de l’as-surance. Malgré cela, les Chevaliers de Colomb ont navigué avecsuccès dans ces eaux tumultueuses et enregistré 15 années consé-cutives de croissance de leurs ventes.

Lorsque les clients d’autres compagnies tournaient le dos à celles-ci, se demandant où placer leur confiance, les membres des Che-valiers de Colomb continuaient à croire à la solidité de notrecompagnie et à la qualité de nos produits. Nous avons de notrecôté continué à avoir confiance en notre méthode éprouvée quiplace le membre au cœur de la relation d’affaires et en notre modèlede vente basé sur le lien personnel qui se crée entre chaque membreet son frère Chevalier agent d’assurance.

Notre approche est certes originale dans cette industrie enconstante mutation. Sauf qu’au bout du compte, elle explique en

grande partie notre succès. Acheter de l’assurance vie est une déci-sion personnelle importante, où l’acheteur doit penser sérieuse-ment à sa situation financière, à son avenir et à sa famille. Avec laplupart des autres compagnies d’assurance, il s’agit là d’une décisionque la personne prend souvent de manière isolée, sans être adéqua-tement guidée dans sa réflexion. Souvent aussi, cette décision estprise et communiquée à un étranger — un courtier ou un vendeurque l’acheteur n’avait jamais rencontré auparavant.

Alors qu’avec les Chevaliers de Colomb, les membres prennentcette décision en s’appuyant sur un frère Chevalier — quelqu’unavec qui ils partagent des valeurs communes, qui se préoccuped’eux et de leur famille, et qui sera là pour les aider quand ils enauront le plus besoin.

Cette relation est basée sur la confiance, et elle génère par ailleursd’elle-même de la confiance. Un lien fraternel établi sur laconfiance, voilà ce que signifie notre devise « L’assurance conçuepar des frères Chevaliers, pour les frères Chevaliers ». Par-dessustout, c’est cela qui explique notre succès continu.

Les frères Chevaliers peuvent être fiers du bilan impressionnant du programme

d’assurance de l’Ordre

par Thomas P. Smith Jr.

Une forceéprouvée

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« L’assurance conçue par des frères Chevaliers, pour les frères Cheva-liers », cela signifie également que nous plaçons nos membres et leursfamilles au cœur de toutes nos décisions. Si les autres compagnies sepréoccupent avant tout de leur rentabilité, les Chevaliers de Colomb,pour leur part, voient les choses d’un tout autre œil, comme l’a ex-pliqué le Chevalier suprême en d’innombrables occasions.En mars dernier, pour la deuxième année d’affilée, notre enga-

gement envers une pratique et une gouvernance éthiques a été re-connu par l’Institut Ethisphere, qui a consacré les Chevaliers parmiles « Entreprises les plus éthiques au monde » en 2015. Ce classe-ment résulte des notes obtenues sur divers aspects des activités com-merciales, dont la citoyenneté corporative et la responsabilité, laculture de l’éthique, la gouvernance et le leadership, l’innovationet la réputation. L’an dernier les Chevaliers figuraient parmi les troisentreprises ainsi honorées dans la catégorie de l’assurance vie.Un tel honneur, et des reconnaissances similaires obtenues dans

le passé, illustrent bien la profondeur et l’étendue de notre engage-ment éthique. De plus, cela démontre que nous prenons très à cœurnotre responsabilité à l’égard de nos membres, de leurs familles, deleurs communautés — et à l’égard aussi de notre fondateur.

Prendre cette responsabilité au sérieux aura eu des retombées posi-tives. Par exemple, en août dernier, en raison de leur solidité financière,les Chevaliers de Colomb ont décroché la meilleure note possible del’agence de notation A.M. Best — pour la 40 e année d’affilée. Aucunautre assureur vie n’est mieux noté en Amérique du Nord. « Grâce à sa gestion conservatrice, à son important réseau fraternel

et à ses produits d’assurance de toute première qualité, cette orga-nisation fraternelle est aussi devenue une compagnie d’assuranced’envergure internationale gérant un actif de plusieurs milliards dedollars », a déclaré A.M. Best au sujet des Chevaliers de Colomb.En résumé, la confiance que les membres continuent de placer

dans les Chevaliers de Colomb, conjuguée à l’approche éthique,morale et sagement conservatrice qui est la nôtre, nous permet depiloter une entreprise saine et couronnée de succès, dont les frèresChevaliers partout à travers l’Ordre peuvent être fiers.Tout ce que nous faisons nous ramène ultimement à la mission

fondatrice de notre vénérable fondateur : protéger les familles ca-tholiques. Cela témoigne admirablement de la vision de l’abbéMcGivney si les Chevaliers de Colomb sont aujourd’hui devenusl’un des plus importants assureurs vie en Amérique du Nord — etde loin, le plus grand assureur catholique.Comme l’abbé McGivney l’avait espéré, l’Ordre a su s’appuyer

sur les liens de fraternité pour aider les familles catholiques à obtenirla protection financière dont elles ont besoin. Il s’agit d’un arran-gement inédit qui a mené à la création d’une force éprouvée et du-rable que personne — excepté, peut-être, l’abbé McGivneylui-même — n’aurait pu imaginer.♦

THOMAS P. SMITH JR est directeur général du programme d’as-surance des Chevaliers de Colomb.

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ASSURANCE VIE — Plusieurs protections offertes jusqu’à l’âge de80 ans.• Assurance vie permanente : Notre produit phare. Assurez votre vie

pour la vie. Une gamme d’options qui procurent une couverture ga-rantie et pour la vie. En règle générale, les valeurs de rachat s’accumu-lent avec report de l’impôt et sont disponibles en cas d’urgence.• Assurance vie temporaire : Une protection abordable pour des be-

soins temporaires. Des couvertures variant pour des périodes de 10, 15ou 20 ans, et des primes à coût fixe selon la durée du contrat. Pas d’ac-cumulation de valeur de rachat.• Assurance payable au dernier décès :Constituer un patrimoine —

ensemble. L’assurance vie universelle couvre deux personnes. L’indem-nité de décès est payée au décès de la deuxième personne.• Le Découvreur : Une bonne protection et une valeur exceptionnelle.

Un plan d’action unique, qui combine la valeur de rachat garantied’une police vie entière avec certains des avantages liés à l’assurancevie temporaire.• Possibilité d’établir plusieurs types d’avenants et de prestations, y

compris un Avenant pour enfants.

PRODUITS DE RETRAITE — Certaines protections offertesjusqu’à l’âge de 85 ans.

Un revenu de retraite sur lequel vous pouvez compter. Garanti.• Les rentes différées permettent d’accumuler de la richesse à long

terme, et sont spécialement conçues pour répondre aux besoins desretraités.• Les rentes immédiates vous assurent d’un revenu régulier garanti,

pour une période prédéterminée ou pour le reste de vos jours.• Sécurité du capital garantie (des frais de rachat peuvent s’appliquer).• Les certificats de dépôt et le capital provenant de fonds communs

de placement ou de marchés monétaires peuvent être convertis dansnotre rente non agréée à impôt différé.• Aux États-Unis, des régimes agréés et non agréés sont offerts. Au

Canada, des régimes enregistrés et non enregistrés sont offerts.• Il est également possible de convertir votre régime existant en une

rente des Chevaliers de Colomb.• Nos rentes peuvent être ouvertes à partir d’une mise de fonds ini-

tiale de seulement 300 $.

ASSURANCE DE SOINS LONGUE DURÉE — Protections of-fertes jusqu’à l’âge de 75 ans.

Protégez vos actifs. Obtenez des soins de qualité. Préparez-vous pourl’avenir.• Prévoit le financement de soins de santé longue durée. Permet à

votre conjointe ou à vos enfants de demeurer votre famille, et non pasle personnel soignant.• Deux types de polices offertes : Globale— paie pour les soins cou-

verts à domicile ou en institution ; Soins en institution seulement —prévoit des soins exclusivement dans un établissement autorisé.

ASSURANCE INVALIDITÉ — Protections offertes jusqu’à l’âge de61 ans.

Touchez un revenu même si vous ne pouvez travailler.• En cas d’unvalidite, cette assurance fait en sorte que votre dernier

chèque de paie ne soit jamais votre dernier chèque de paie.• Prestations pour invalidité totale ou partielle disponibles.• Diverses périodes de prestations : 2 ans, 5 ans, ou jusqu’à l’âge de

67 ans.• Les conjointes au foyer peuvent être assurées.♦

PRODUITS D’ASSURANCE DES C DE C

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La famille à 100 $ milliards La récente marque atteinte par les assurances des C de C favorise

la protection de l’avenir des familles catholiques

par Patti Maguire Armstrong

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En novembre dernier, lorsque Donovan Selensky, de Bismarck,au Dakota du Nord, a acheté une police d’assurance vie pour

son fils Dyson, âgé d’un an, il ne faisait que donner suite à une tra-dition initiée par son propre père — protéger l’avenir de sa famillegrâce à l’assurance des Chevaliers de Colomb. Et lorsque l’agentWayne Cherney a vendu cette police à Donovan Selensky, il cher-chait simplement protéger une autre famille de C de C, évitantainsi les difficultés que lui-même avait vécues dans son jeune âge.

Ce qu’aucun des deux hommes ne savaient à ce moment-là, c’estque grâce cette police, couplée à une augmentation de la couverture

pour Donovan et sa femme, Tera, que le programme d’assurancedes Chevaliers de Colomb allait dépasser les 100 $ milliards d’as-surance vie en vigueur.

Sur le plan financier, ce chiffre représente la valeur nominale to-tale des polices et les participations payées. Pour des Chevalierscomme Donovan Selensky et que Wayne Cherney, ce nouveaujalon ne faisait pas refléter le statut d’un programme administrépar l’un des plus grands assureurs vie en Amérique du Nord. Plusimportant encore, le seuil atteint souligne effectivement le fait quela vision de l’abbé Michael J. McGivney, qui a fondé les Chevaliers

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Donovan Selensky, membre du Conseil 4136 Rugby (Dakota du Nord), son épouse, Tera, et leurs quatre enfants dans leur maison de Bismarck.

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afin d’offrir une sécurité financière aux familles, profitait aux foyerscatholiques plus que jamais auparavant.

UNE TRADITION FAMILIALEDonovan Selensky, membre du Conseil 4136 Rugby (Dakota duNord), raconte comment sa propre assurance vie contractée auprèsdes Chevaliers de Colomb découlait de la prévoyance de son père.« Mon père avait ajouté un avenant de 5 000 $ en ma faveur

quand j’étais petit, dit le principal intéressé. Ça signifiait qu’à l’âgeprescrit [26 ans], je pouvais convertir la somme et la transférer àma propre police. »Assis dans sa maison passablement agitée en cette soirée de dé-

cembre, Donovan Selensky l’avoue : il n’aime pas penser à l’idéequ’il pourrait perdre sa femme ou l’un de leurs quatre enfants, âgésde 1 à 10 ans.« Déjà que ce serait très dur, le fardeau serait encore plus grand

en ajoutant les dépenses liées à un décès. [L’assurance vie] permetjustement de ne pas avoir en plus à se préoccuper de telles choses. »

Donovan a grandi sur une exploitation bovine et céréalière àRugby même. Huitième d’une famille de 12 enfants, il se souvientêtre revenu de l’école pour traire les vaches laitières. Son épouse,qui vient d’une famille de quatre enfants, donnait elle aussi uncoup de main sur la ferme familiale située non loin de là, à WillowCity. Les deux conjoints ont donc été habitués à travailler fort du-rant de longues journées, ce qui les a préparés à leur vie aujourd’huibien remplie en tant que famille de Bismarck avec deux revenus.Leurs enfants vont à l’école St. Joseph, le plus jeune étant pour sapart toujours en garderie.Chaque matin de la semaine, Donovan Selensky va reconduire

les enfants à l’école, de l’autre côté du pont, à Mandan, où il tra-vaille comme ingénieur en informatique. Tera, qui travaille aussi àMandan, est quant à elle gestionnaire en tourisme et entraîneur del’équipe de basketball de sa fille, en troisième année.Tandis que le petit Dyson sautille gaiement sur les genoux de

son père, celui-ci explique comment la couverture d’assurance aaugmenté en même temps que la famille.

Les Selensky accueillent chez l’agent d’assurance Wayne Cherney, membre du Conseil 1779 Devils Lake, au Dakota du Nord.

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Alors qu’il fréquentait Tera en songeant éventuellement au ma-riage, il a commencé à bonifier sa police d’origine.« La dernière chose que je voulais, c’était de laisser quelqu’un as-

sumer des dépenses, si jamais il devait m’arriver quelque chose. »Les Selensky ont ajouté de l’assurance vie sur leurs deux têtes

lors de leur mariage, en 2012, et ils ont continué à revoir les mon-tants au fur et à mesure que grandissaient les responsabilités — etla famille.« Je n’avais pas d’assurance vie sur moi-même avant le mariage »,

confirme Tera. Jetant un regard amusé sur sa progéniture animée,elle ajoute : « Mais cela me semblait le bon choix à faire. »Cela dit, le désir de sécuriser l’avenir de leur famille n’explique

qu’en partie la décision des Selensky d’investir avec les Chevaliersde Colomb. C’est en effet aussi la foi catholique partagée qui lesfidélise, comme clients.« Récemment, un ami m’a conseillé de comparer en allant voir

ailleurs, mais ça ne me semblait pas une bonne idée, raconte Do-novan. Les valeurs et les principes d’une organisation sont aussi im-portants que les services qu’elle offre. Avec les Chevaliers, je sais queles valeurs catholiques sont au premier plan de toute leur action. »En 2002, Donovan Selensky devient membre de l’Ordre,

quoique de manière plutôt inhabituelle. Son père, aujourd’hui sep-tuagénaire, avait alors suggéré à Donovan et à ses six frères de de-venir Chevaliers.« Mon père et mes oncles l’étaient tous, eux. Alors j’en ai parlé

à mes frères et nous sommes tombés d’accord : “Hé, pourquoi pas,faisons-le !” »Ensemble, les sept fils, de même que quelques cousins, ont passé

leur Premier Degré à Rugby.« C’était la soirée des Selensky », souligne Donovan avec le

sourire.

LA SÉCURITÉ EN PÉRIODE DE CRISEDonovan Selensky souligne également que Wayne Cherney, sonagent d’assurance, lui rend visite régulièrement afin de voir aveclui s’il serait nécessaire d’augmenter la couverture d’assurance dela famille. Membre du Conseil 1779 Devils Lake, au Dakota duNord, Wayne Cherney est agent d’assurance des C de C dans larégion depuis 28 ans.« J’ai dit à Donovan et à Tera qu’ils me rappelaient mes propres

parents quand ils étaient jeunes, confie Wayne. La différence, c’estqu’eux sont allés plus loin que mes parents. »Le fait d’avoir négligé de se procurer une couverture d’assurance

adéquate a alourdi le fardeau de la famille Cherney lorsque le pèreest mort subitement. C’est cette tragédie, survenue quand il avait12 ans, qui a ensuite motivé Wayne à aider les familles à se bien seprotéger en matière d’assurance vie.Bien que son père ait travaillé fort pour nourrir sa famille, Wayne

présume aujourd’hui que celui-ci avait considéré l’achat d’une po-lice comme quelque chose de superflu, alors qu’il peinait à bouclerle budget familial.« Papa possédait une franchise d’une chaîne de quincailleries, à

Wimbledon. Mais les ventes n’étaient pas au rendez-vous, si bienqu’il a dû s’en départir. »Son père garda tout de même le magasin, qu’il rebaptisa

« Cherney’s Hardware» ; mais il finit par devoir fermer ses portes,là encore.« Il devait gratter les fonds de tiroirs pour acheter de la marchan-

dise, se rappelle Wayne. Peut-être a-t-il refusé l’assurance en se di-sant que la situation était temporaire, qu’il allait se refaire. »Mais le sort en a voulu autrement.En 1975, 9 mois après avoir lancé sa propre quincaillerie, le père

de Wayne meurt d’une crise cardiaque — il avait 52 ans, laissantderrière lui, démunis de tout moyen de subsistance, sa femmeGeorgie Ann, 38 ans, et leurs cinq enfants âgés de 6 à 17 ans.« En fait, mon père avait une très modeste police d’assurance

qui n’a même pas suffi à couvrir les frais funéraires. Ce sont lesChevaliers du Conseil qui ont aidé notre famille en organisant undéjeuner-bénéfice. » Wayne se rappelle à l’époque avoir entendu pleurer sa mère de

nombreux soirs. En moins d’un an, elle avait perdu non seulementson mari, mais aussi son père et un frère.« Elle ne savait absolument pas comment elle allait s’en sortir »,

rappelle Wayne.En plus des prestations de sécurité sociale, sa mère bouclait

les fins de mois en travaillant comme cuisinière dans un café ducoin et, plus tard, en travaillant au presbytère ainsi qu’à l’égliseSt. Boniface.« C’était une personne très discrète, très fervente aussi. D’ail-

leurs, la chose la plus importante qu’elle m’a transmise, c’est la foi.Elle me répétait toujours : “Mets ta foi en pratique. Et sois fortdans ta foi.” »La foi de Wayne Cherney ainsi que son expérience personnelle

l’ont donc amené à faire carrière en tant qu’agent d’assurance desC de C et aussi, bien entendu, à protéger sa propre épouse et leursdeux fils.« L’abbé McGivney voulait que les familles puissent compter sur

une couverture suffisante pour prendre soin d’elles-mêmes si leprincipal soutien venait à mourir. C’est vraiment là le type d’orga-nisation qui correspond à ce qui me passionne. »Selon Wayne Cherney, son travail comme agent d’assurance n’est

pas séparé de sa foi.« Ce n’est pas juste d’ordre professionnel, c’est personnel, dit le

principal intéressé. Il est bon de m’endormir le soir, en sachant quej’ai pu faire la différence pour une famille, et que j’ai agi en accordavec mes valeurs catholiques. « Quand j’arrive à faire cela, je me dis que ma carrière me permet

vraiment de m’épanouir », dit Wayne Cherney.Donovan et Tera Selensky ne sont qu’une famille parmi tant

d’autres familles reconnaissantes du travail de Wayne Cherney.Quand ce dernier est venu les rencontrer à la maison, l’automnedernier, et qu’ils ont alors choisi d’augmenter leur couverture, ilssavaient que leur investissement ne pouvait être mieux placé.« C’est pour la tranquillité d’esprit, conclut Tera. Il y a beaucoup

de choses que l’on ne peut changer dans la vie, mais cela, c’estquelque chose que l’on peut prévoir et gérer. »♦

PATTI MAGUIRE ARMSTRONG, journaliste indépendante etcorrespondante pour le National Catholic Register, est basée à Bis-marck, au Dakota du Nord.

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Une entrevue avec le Chevalier suprême à propos de la mission distinctive du programme d’assurance des Chevaliers de Colomb

par la rédaction de Columbia

Le 3 novembre 2015, les Chevaliers de Colomb ont dépassé les100 $ milliards d’assurance vie en vigueur, établissant ainsi un

important jalon dans leur mission fraternelle de secours mutuel ca-tholique qui vise à protéger l’avenir financier des familles catho-liques. Grâce à son réseau comptant plus de 1 500 agentsprofessionnels et dévoués au Canada et aux États-Unis — tousmembres des Chevaliers de Colomb, l’organisation offre à ses mem-bres et à leurs familles des produits d’assurance de qualité supérieure,gère des actifs s’élevant à 21 milliards $ et se classe au 939e rang duplus récent classement Fortune 1000.

Mais ces chiffres impressionnants reposent essentiellement sur lavision prévoyante de l’abbé Michael J. McGivney, qui était motivéà servir et à renforcer les familles catholiques, ce qui comprenait laprotection de leur bien-être financier. Le Chevalier suprême CarlA. Anderson s’est entretenu récemment avec l’équipe de rédactionde Columbia au sujet de la poursuite de la mission du programmed’assurance de l’Ordre, et quant à ce qui le distingue à titre d’entre-prise catholique unique.

COLUMBIA : En quoi le programme d’assurance de l’Ordre est-il lié à la vision fondatrice qu’a eue l’abbé McGivney en établissantles Chevaliers de Colomb ?LE CHEVALIER SUPRÊME : Le programme d’assurance est — et a

toujours été — au cœur même des Chevaliers de Colomb. En ellet,nous ne devons pas oublier les circonstances historiques entourantnotre fondation. L’abbé McGivney était vicaire d’une paroisse ser-vant essentiellement une communauté d’immigrants défavorisés.De nombreuses personnes de cette communauté mouraient jeunes,et beaucoup d’hommes laissaient derrière eux de familles nom-breuses — des veuves et des orphelins — avec de maigres ressources.En fait l’abbé McGivney avait vécu personnellement leur situationcritique quand son propre père est décédé. Le jeune MichaelMcGivney avait alors dû quitter le séminaire pour réintégrer la mai-son de Waterbury, au Connecticut, et aider sa famille.

Le trait de génie de l’abbé McGivney avec sa vision, grâce à sespropres expériences et souffrances personnelles, c’est qu’il a su join-

dre des principes spirituels à des aspects pratiques. Autrement dit,il était sûr qu’une société fraternelle comme les Chevaliers de Co-lomb pourrait approfondir la foi de ses membres tout en instillantchez eux un puissant sentiment de fraternité catholique. Il n’em-pêche que dans une large mesure les Chevaliers de Colomb étaientégalement la solution au problème de la pauvreté financière. Celaétait absolument essentiel pour lui. Il s’est engagé concrètementdans l’élaboration du programme d’assurance originel tout en étu-diant le mode de fonctionnement des autres sociétés de secours mu-tuel. Et nous savons qu’il a été lui-même le premier membre duprogramme d’assurance de l’Ordre.

COLUMBIA : Pour faire valoir leur bilan, la plupart des compa-gnies d’assurance mettraient l’accent sur le chiffre d’affaires, ouun autre chiffre, et non sur l’assurance en vigueur. Que signifie aujuste cette marque des 100 $ milliards d’assurance vie en vigueuratteinte par les Chevaliers de Colomb, et pour nos membres quesignifie cette réalisation ?LE CHEVALIER SUPRÊME : Les Chevaliers de Colomb ne sont pas

comme « la plupart des compagnies d’assurance » parce que nouspensons au profit autrement que les entreprises traditionnelles.Notre « rentabilité » est d’un autre ordre. Ce n’est pas « Combiend’argent avons-nous fait ? » mais plutôt : « Combien de familles ca-tholiques avons-nous protégées ? » Car c’est cela notre mission.

Or, le chiffre lié à l’assurance en vigueur reflète cette mission. L’as-surance en vigueur correspond à la valeur nominale totale de toutesnos polices actives. Ce que cela signifie, fondamentalement, c’estque notre montant d’assurance en vigueur — 100 $ milliards —représente le montant total que nous verserons aux familles catho-liques quand elles seront éprouvées. Voilà un chiffre qui a un réelimpact.

Alors oui, nous célébrons, et à juste titre, ce chiffre quand il aug-mente, mais non pas parce que nous souhaitons faire étalage de notrepuissance financière. Pour nous, il s’agit plutôt d’être fiers de cettecroissance puisque celle-ci signifie que plus de familles, de vies, defoyers et d’avenirs catholiques seront protégés.

La différence catholique

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Le Chevalier suprême Carl A. Anderson dans son bureau au siège social des Chevaliers de Colomb, à New Haven, au Connecticut. Le Chevalier suprêmeest également P.D.G. de la compagnie d’assurance des Chevaliers de Colomb, le plus grand assureur vie catholique en Amérique du Nord.

COLUMBIA : En plus de fournir une sécurité financière aux fa-milles catholiques, en quoi les assurances des Chevaliers de Co-lomb sont-elles liées à la charité, le premier principe de l’Ordre,particulièrement en matière de service à l’Église et aux démunis ?LECHEVALIER SUPRÊME : Voilà qui est crucial pour bien compren-

dre le rôle joué par le programme d’assurance des Chevaliers de Co-lomb, non seulement dans la mission de l’Ordre, mais égalementdans l’action quotidienne des Chevaliers de Colomb à travers lemonde. Le programme d’assurance est un puissant moteur financierqui soutient la plupart des bonnes œuvres que nous poursuivons.Grâce au programme d’assurance, nous avons le privilège de pouvoirdonner généreusement et d’appuyer d’innombrables causes spiri-tuelles et caritatives, renforçant ainsi la société de même que l’Église.Bien entendu, cela est étroitement lié à notre identité catholique

et au fait que la charité est notre premier principe. Nous sommesappelés à être « le gardien de nos frères », et à veiller au bien-êtrephysique et spirituel de ceux qui nous entourent. Mais le fait de-meure que sans le programme d’assurance, l’essentiel de notre ac-tion, surtout à l’échelle du Conseil suprême, ne serait pas possibletout simplement.

COLUMBIA : Qu’est-ce que cela signifie, dire que les Chevaliersde Colomb forment une entreprise catholique, et quel est l’impactde cette identité catholique sur la gestion des activités commer-ciales de l’Ordre?LE CHEVALIER SUPRÊME : Ça signifie que nous sommes différents.

Nous communiquons souvent sur cette « différence catholique »

quand on fait affaire avec les Chevaliers de Colomb. Nous offronsclairement à nos membres le choix entre faire affaire avec nous, outraiter plutôt avec un assureur séculier. Nous sommes fiers de notreidentité à titre de compagnie catholique.L’un des éléments clés de notre politique commerciale sur lesquels

cette identité catholique a un impact, c’est notre stratégie d’inves-tissement. Nous avons un nombre important d’investissements,comme toute compagnie d’assurance. Mais là aussi, notre différenceest importante. La plupart des compagnies pensent surtout au re-tour à leurs investissements. Elles recherchent des retours de plusen plus importants. Sauf que nous ne sommes pas prêts à sacrifierla qualité et l’intégrité sur l’autel de la rentabilité. Par exemple, nousrefusons d’acheter des obligations à haut risques ou des produits dé-rivés. Nous n’investissons pas non plus dans des entreprises impli-quées de quelque façon que ce soit dans l’avortement, lacontraception, le clonage humain, la recherche sur des cellulessouches embryonnaires, les systèmes de santé privés à but lucratifqui ont recours à l’une ou l’autre des activités ci-dessus mentionnées,ainsi que dans la pornographie.Il s’agit là d’une approche rigoureuse, basée sur des principes,

qui montre, à notre avis, combien profond est notre engagementenvers notre foi. Or tout en respectant ces principes, notre équiped’investisseurs affiche systématiquement des rendements finan-ciers positifs.

COLUMBIA : Beaucoup de gens pensent que pour une entrepriseil est impossible d’être gouvernée par de rigoureuses normes

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éthiques et être en même temps concurrentielle, sur le plan de larentabilité. Comment les Chevaliers de Colomb ont-ils fait mentircette perception, se voyant décerner les meilleures notes par lesagences de notation pour leur stabilité financière, tout en mettantl’accent sur des pratiques commerciales éthiques ?LE CHEVALIER SUPRÊME : À nos yeux, l’un renforce l’autre : plus

nous respectons nos normes et pratiques éthiques, et plus les frèresChevaliers et leurs familles donne de la valeur à nos activités com-merciales. Et plus ils nous valorisent de la sorte, plus ils sont portésà se tourner vers les Chevaliers de Colomb pour protéger leur fa-mille, et plus, par la même occasion, notre situation financières’améliore.

Et cela va même encore plus loin. Je crois ainsi fermement quenotre conscience morale nous a aidés à traverser une décennie dif-ficile et une économie chancelante. Alors que les autres compagniesont pris des décisions discutables sur le plan de l’éthique et inutile-ment risquées, cela n’a pas été notre cas. Alors que d’autres compa-gnies cherchaient à innover sur le plan commercial afin d’augmenterles profits, nous avons gardé le cap.

Nous sommes restés fidèles à nos principes en étant convaincusque si nous faisons ce qu’il faut faire pour les bonnes raisons, nousobtiendrions les résultats voulus — et ça a été le cas. 2015 aura éténotre 15e année consécutive de croissance de nos ventes d’assurance.

COLUMBIA : Les Chevaliers de Colomb sont fiers de proposerde l’assurance « par des frères Chevaliers, pour des frères Cheva-liers ». Pourquoi est-ce important que la force des ventes soit com-posée de membres au service d’autres membres ?

LE CHEVALIER SUPRÊME : Je crois qu’un agent, Chevalier lui aussi,est le plus grand avantage qui découle du fait faire affaire avec lesChevaliers de Colomb.

Il y a plusieurs types de compagnies d’assurance, y compris dessociétés par actions, des compagnies mutuelles et des sociétés de se-cours mutuel. La marque de sociétés comme ces dernières — etcomme la nôtre, c’est le lien privilégié qui s’établit directement entredeux frères, entre deux membres.

Ces hommes ne sont pas que des vendeurs, mais des hommes

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tout à fait dévoués envers notre Ordre et ses principes. Ce sontdes hommes profondément préoccupés par le sort des famillesde leurs frères Chevaliers ainsi que par leur sécurité financière.Ce sont des hommes liés entre eux par les liens de la fraternité,qui se sont engagés à être là quand vous et votre famille aurez leplus besoin d’eux.Nos liens avec nos clients ne sont pas que transactionnels, ils sont

personnels. Parce qu’ils sont enracinés dans la compréhension chré-tienne de ce qu’est une fraternité.

COLUMBIA : Que diriez-vous à un membre qui n’a pas encore eul’occasion de rencontrer son agent et d’en savoir plus sur les nom-breux produits et avantages liés au programme d’assurance desChevaliers de Colomb ?LE CHEVALIER SUPRÊME : Je lui dirais que c’est le moment, plus

que jamais. Il s’agit d’un programme exceptionnel, dirigé sur le ter-rain par d’extraordinaires frères Chevaliers qui ont fait leur la mis-sion initiée par l’abbé McGivney et visant à protéger financièrementles familles catholiques.Pourquoi voudrait-on aller voir ailleurs ?Avec les Chevaliers de Colomb, vous faites affaire avec des frères.

Vous faites affaire avec une compagnie authentiquement catholique,dont l’intégrité sur le plan éthique et la solidité financière sont bienconnues et largement reconnues.En adhérant au programme d’assurance, vous bénéficiez du meil-

leur avantage fraternel qui soit et vous prenez les moyens pour pro-téger l’avenir de votre famille. C’est d’ailleurs là une responsabilitéque nous avons tous — surtout en tant que pères, et une responsa-bilité que nous pouvons justement mieux assumer, avec l’aide desChevaliers de Colomb.♦

Des gardes suisses au garde-à-vous devant la basilique Saint-Pierre, lors d’une allocution prononcée par le pape en 2014. En 1987, les Chevaliersde Colomb ont financé en 1987 le nettoyage et la restauration de la façade de la basilique, une superficie de 65 000 pieds carrés. Les travaux, étaléssur deux ans, ont été possibles grâce au programme d’assurance de l’Ordre.

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Chad McAuliff ne peut s’empêcher de sourire quand il parlede son travail.

Qu’il s’agisse d’approcher une jeune famille qui vient de s’éta-blir, un célibataire sans planification financière ou un couple aubord de la retraite, l’agent sur le terrain le plus performant au seindes Chevaliers de Colomb voit dans chaque rencontre une occa-sion qui lui est personnellement donnée d’aider des familles à faireles bons choix financiers.« Mon travail est une vraie bénédiction », raconte Chad

McAuliff, 26 ans, membre du Conseil 6606 Harry L. Harper, àBroken Arrow, dans l’Oklahoma. « Je suis vraiment passionné.Je pense que cela explique mes succès. Je n’aurais jamais cru tra-vailler un jour pour une organisation catholique — une bonneentreprise, éthique et intègre — et aider des catholiques avecleurs finances. »De récit en récit, Chad McAuliff décrit la joie qui l’habite

quand il parvient à aider un frère Chevalier à arrêter une stratégiefinancière concrète et réalisable. Il se souvient très bien, par exem-ple, d’une récente visite chez un nouveau Chevalier et son épouse,tous deux près de la retraite et âgé de plus de 50 ans.« Nous avons parlé des Chevaliers et de la vision qu’avait l’abbé

McGivney de pourvoir aux besoins financiers des familles. Ladame a d’ailleurs reconnu que ni elle ni son mari ne savaient queles Chevaliers de Colomb avaient autant de programmes », nousa confié l’agent.« Elle m’a alors regardé en disant : “Je viens juste de perdre mon

emploi et j’ai prié pour que quelqu’un vienne nous aider à prendresoin de notre budget. Nous sommes passablement désorientés, jel’avoue.” »Chad McAuliff a aidé le couple à planifier ses finances afin qu’il

bénéficie de la sécurité sociale ; les conjoints lui ont été très re-connaissants pour l’excellent travail réalisé.L’expérience de Chad reflète bien l’action de l’ensemble des

quelque 1 400 agents professionnels des Chevaliers de Colomb,au Canada et aux États-Unis. De concert avec environ 130 agentsgénéraux, ces hommes marchent avec fierté sur les pas de leur fon-dateur, le Vénérable Michael McGivney, en répondant aux besoinsfinanciers des familles catholiques.

UNE PROFESSION ÉPANOUISSANTENatif de l’Oklahoma, Chad McAuliff a rejoint les Chevaliers àl’âge de 18 ans, à peu près à l’époque où l’Ordre lui a accordé unebourse de deux ans pour étudier à l’université catholique d’état,St. Gregory’s.Chad a rencontré sa femme, Alyssa, pendant sa première année

universitaire, lors d’un tournoi de bowling à Joplin, dans le Mis-souri. Ils se sont alors tous deux rendu compte qu’ils vivaient à 8km l’un de l’autre, à Broken Arrow, où ils vivent encore.« Mes parents et moi l’avions ramené jusque chez lui, et il avait

oublié sa veste dans la voiture », se souvient Alyssa, avec un sourire.« J’en ai profité pour lui proposer de sortir », dit Chad en riant.Le couple, tous deux membres actifs de la paroisse St. Benedict

à Broken Arrow, s’est marié en 2012. Ils ont deux jeunes enfantset en attendent un troisième, pour mai prochain.En 2012, Chad est devenu agent d’assurance pour les Chevaliers

de Colomb ; Il a mérité le titre de « Recrue de l’année » dès la pre-mière année. En 2015, il est devenu rien de moins que l’agent leplus performant au niveau de l’Ordre.Mais à ses yeux, être agent n’est pas qu’un choix de carrière ; cela

s’inscrit aussi dans une vocation de servir et d’aider ses camaradesmembres ainsi que leurs familles — une vocation qu’il prend, dureste, très au sérieux.« Un sentiment de paix intérieure m’habite parce que j’ai trouvé

ce à quoi j’étais appelé, et c’est ma responsabilité que de prendresoin de ces familles, dit-il. En route pour un rendez-vous, je prie :“Donne-moi la force et la sagesse, mon Dieu, d’arriver à répondreà leurs besoins.” »Dans un État — l’Oklahoma — où les catholiques ne forment

que 5 à 6 pour cent de la population, Chad et Alyssa se sententprivilégiés d’être entourés de familles catholiques. « Beaucoup denos amis sont des clients de Chad, précise Alyssa. C’est comme çaque nous avons pu rencontrer plus de gens qui partagent la mêmefoi engagée que nous. »En plus de ses activités liées aux Chevaliers de Colomb, le jeune

couple aide la paroisse à titre de bénévoles pour le RICA et de par-rains pour les cours de préparation au mariage.Les McAuliff apprécient par ailleurs la flexibilité que leur donne

La passion du service

Les agents d’assurance les plus performants nous disent comment leur foi les inspire à aider leurs frères Chevaliers et leurs familles

par María de Lourdes Ruiz Scaperlanda

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le fait de travailler à partir de la maison. « On s’organise bien, côtéemploi du temps, explique Chad. Je suis appliqué et efficace, etAlyssa m’aide à rester bien organisé. Je travaille douze mois par an,mais sans oublier de prendre des vacances à divers moments. »Mais ce que Chad estime par-dessus tout, c’est le solide enraci-

nement catholique qui donne tout son sens à son action.« Les valeurs liées à la foi, l’esprit communautaire, le service —

voilà ce qui nous distingue des autres compagnies simplement com-merciales, dit-il. Je suis passionné et déterminé dans ce que je fais, etje crois que les familles le perçoivent quand je m’assois avec elles. »

PAR DES FRÈRES CHEVALIERS, POUR DES FRÈRES CHEVALIERSLa manière dont sa foi et sa vie professionnelle se complètent l’unel’autre est l’une des principales raisons expliquant pourquoi l’agentgénéral Kevin Pierce, 35 ans, dit que son travail « fait réellement ladifférence dans la vie de nombreuses familles catholiques ».Comme son agent Chad McAuliff, Kevin Pierce et son agence

arrivent au tout premier rang au sein de l’entreprise — une consé-cration rendue possible par le travail de ses hommes, selon l’agentgénéral.« Si notre agence arrive en tête, c’est parce que mes hommes ont

eux-mêmes collectivement décidé d’être les meilleurs », souligneKevin Pierce, membre du Conseil 6477, à Edmond, dans l’Okla-homa. Le travail d’un agent général, explique-t-il, est de recruter,

de former et de superviser.« Je suis là pour les appuyer, les aider à bien se former, les conseil-

ler et être présent pour eux, dit le patron de l’agence. Je me préoc-cupe vraiment de leur sort, et je suis très fier d’eux. »Selon Kevin Pierce, Chad McAuliff personnifie le type d’agent

d’assurance qu’il recherche, le genre d’homme qui a « ce petitquelque chose qui ne s’enseigne pas ! »« Je peux leur expliquer le programme, la procédure, comment

présenter les produits aux clients et offrir nos services, commentsuperviser les premiers pas dans le processus d’achat, indique KevinPierce, mais je ne peux pas leur enseigner comment aller droit aucœur dans chaque situation — et je ne peux pas vraiment, nonplus, leur inculquer une éthique personnelle de travail. »Converti au catholicisme et ex-joueur de football universitaire,

Kevin Pierce souligne que s’il travaille aujourd’hui avec les Cheva-liers, c’est grâce à un membre de sa famille qui était agent d’assu-rance à Kearney, au Nebraska. « Chaque fois que nos familles serencontrent, nous parlons travail, nous parlons d’assurance. C’estainsi que j’ai appris à mieux connaître les Chevaliers. »Quand il repense à sa carrière, Kevin sourit. « Je vois la main de

l’abbé McGivney dans tout ça ! Ma foi et ma prière, voilà les piliersde mon action », dit-il, ajoutant qu’il se dévoue tout de mêmed’abord et avant tout à sa famille et à sa paroisse. « Cela dit, pour revenir à notre mission, nous ne pouvons tout

simplement pas savoir quel impact auront nos actions dans

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L’agent d’assurance Chad McCauliff, membre du Conseil 6606 Harry L. Harper, à Broken Arrow, dans l’Oklahoma, discute avec un jeunecouple de leurs besoins en matière d’assurance.

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quelques années. » Tout agent devrait d’ailleurs garder à l’espritcette influence potentielle dans son travail quotidien et ses prisesde décision, estime Kevin Pierce.

« Je dis à mes hommes qu’un jour viendra où nous serons assisen face de l’abbé McGivney, et celui-ci nous demandera : “Com-ment avez-vous traité mes membres ? Avez-vous pris soin desveuves et des orphelins ?” »

« Nous sommes sur le terrain, vivant en accord avec l’état d’es-prit et la vision qui animaient l’abbé McGivney ; ce qui signifietellement plus que simplement travailler pour une compagnied’assurance, conclut Kevin Pierce. En tant qu’agents, nous devonsveiller à ce que les veuves et les orphelins soient protégés. C’estnotre devoir. »

MOTIVÉ À SERVIRChaque agent se souvient d’un ou deux cas qui l’ont particulière-ment marqué. Parfois, il s’agit d’un jour où on a pu faire la diffé-rence au beau milieu d’une situation critique. Parfois aussi, il s’agitd’une occasion ratée — une situation déchirante, où un Chevaliera repoussé l’achat d’une assurance ou de planifier, avec des consé-quences dramatiques.

Kevin Pierce a vécu une telle expérience alors qu’il était agent

d’assurance. Il avait à l’époque évité de faire du démarchage auprèsd’un frère Chevalier d’une trentaine d’années parce que celui-citravaillait pour une compagnie d’assurance concurrente. Mais ceque Kevin ne savait pas, c’est que cet employeur avait refusé d’ac-corder une couverture d’assurance au frère Chevalier. Kevin Piercereconnaît qu’il n’avait pas fait de suivi après un premier contact.Deux semaines plus tard, le jeune trentenaire mourait dans sonsommeil.

« L’image de sa femme avançant dans l’église aux funérailles entenant la main de leurs deux jeunes enfants est et restera à jamaisgravée dans ma mémoire, raconte doucement Kevin Pierce. Çafendait le cœur, jamais je n’oublierai. J’ai partagé cette histoire avecmes agents, afin de les motiver eux aussi. »

Des histoires comme celle-là incitent Chad McAuliff à aller au-devant des frères Chevaliers dès qu’il s’agit d’un bon moment.

« En tant que professionnel du domaine de la finance, je me sensresponsable et je suis tenté d’aborder chaque membre parce quetout peut toujours arriver, dit-il. Nous prions et nous espérons querien n’arrivera, mais il arrive que les aléas de la vie modifient com-plètement notre existence. Un sentiment d’urgence me pousse àaller rencontrer chaque famille dès que possible. »

Le plus difficile dans son travail, avoue Chad, c’est lorsque

Chad et Alyssa McCauliff avec leurs deux enfants dans leur maison de Broken Arrow, dans l’Oklahoma.

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quelqu’un lui dit : « Merci, mais non, merci. » Le défi, explique-t-il, est de bien leur faire comprendre le besoin de planifier avantque les problèmes ne se présentent. « S’ils comprennent mieux ce que nous faisons et pourquoi nous

sommes là, je suis convaincu que nous pourrions les aider, affirmeChad. Dans ces cas-là, de refus poli, je continue à offrir mon aide,périodiquement. »Dans leurs démarches pour aider des membres et leurs familles,

il n’est pas rare que des agents d’assurance as-sument pour leurs clients des responsabilitésqui vont bien au-delà de la vente d’assurance.« Nous nous employons à établir une rela-

tion. Nous n’avons pas de liens familiaux, maisil n’empêche que mes clients sont de la famille,à mes yeux », explique Chad McAuliff, souli-gnant un cas récent où un Chevalier venait demourir. S’étant rendu à la maison de la veuve,Chad s’est assis avec elle et a examiné leursdonnées financières.« Quand je lui ai remis le chèque depres-

tation de décès, elle a fondu en larmes. Et jepleurais moi aussi. Nous avons parlé de cetargent, et de comment gérer les fonds ainsique les funérailles. Elle était très reconnais-

sante d’avoir quelqu’un auprès d’elle pour l’aider à passer enrevue tous les documents. »De telles expériences rappellent à Chad pourquoi il a décidé de

devenir agent d’assurance, tout en mettant en lumière cette diffé-rence que les Chevaliers de Colomb peuvent faire.♦

MARÍA DE LOURDES RUIZ SCAPERLANDA, journaliste in-dépendante et auteure, vit à Norman, dans l’Oklahoma.

Dans son bureau d’Edmond, dans l’Oklahoma :l’agent général Kevin W. Pierce, membre du Conseil6477 Edmond, avec Chad McAuliff.

UNE CARRIÈRE en tant qu’agent d’assurance des Chevaliers deColomb peut très bien représenter l’occasion la plus gratifiante, laplus enrichissante et la plus exceptionnelle qui se présente à vous.D’abord et avant tout, cela vous donne l’occasion de faire une

réelle différence dans la vie des gens. Intégré à un petit groupe deprofessionnels, vous aidez à soutenir et à protéger les familles au seinde votre communauté catholique locale.Puis, cela vous permet de déterminer vous-même quel type de

succès vous souhaitez connaître. Notre modèle d’agence basé sur letravail d’équipe autorise la souplesse dans l’établissement de l’emploidu temps ainsi qu’un potentiel de réussite illimité, alors que vouscollaborez avec des frères Chevaliers à l’intérieur d’un territoiredonné. Enfin, vous n’avez pas à vous demander si vous devez laisser vos

valeurs au vestiaire, en entrant au bureau. Les Chevaliers de Colombforment une entreprise fière d’être catholique, l’une des « Entreprisesles plus éthiques au monde », et l’une des plus grandes forces à l’œu-vre pour le bien en Amérique du Nord et même au-delà.Intéressé ? Songez alors à avoir une première discussion, sans au-

cune obligation, au sujet d’une éventuelle carrière avec les Chevaliersde Colomb.En tant qu’agent C de C, vous gérez votre propre affaire tout en

faisant partie d’une équipe régionale. Vous êtes seul aux commandes,mais vous n’êtes jamais laissé à vous-même.Nos agents profitent d’un système de formation éprouvé qui a

jusqu’ici aidé des milliers d’entre eux à avoir des carrières fructueuses.Les agents suivent une formation pratique sur le terrain et ils effec-tuent le travail préalable à la signature des contrats. Ils étudient dansnotre université en ligne conçue exprès pour les agents. Ils participentà la formation continue et obtiennent des titres professionnels. Ilsprofitent également d’un solide réseau de soutien composé d’agentsgénéraux, de collègues agents, d’agents régionaux et de personnelrattaché au bureau du Conseil suprême.Pour en savoir plus, rendez-vous au www.kofc.org/carrieres. Vous

pourrez alors visionner un témoignage vidéo laissé par des agents ac-tuellement en poste. Vous pourriez aussi contacter Steve Fedewa, vice-président du développement de la main d’œuvre, au (203) 752-4136ou par courriel à [email protected].♦

UNE CARRIÈRE INCOMPARABLE

Une carrière avec l’équipe de vente des Chevaliers de Colomb vous conviendrait-elle ?

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« NOURRITURE CONTREUN DÉJEUNER »

Le conseil 11827 St. CatherineLaboure de Chino Valley, enArizona, a organisé un repas-bénéfice « Nourriture contreun déjeuner » pour plus de100 invités. En échange d’un

repas, on avait demandé auxparticipants d’apporter quatreboites de conserves qui serontdonnées à la banque alimen-taire locale. En tout, le conseila collecté plus de 300conserves ainsi que des colisalimentaires.

LIVRET DE PRIÈREPOUR LES ÉLÈVES

Le conseil 3976 Virgin of Pe-ñafrancia de Naga City,Luçon, a donné des livrets deprière aux 121 élèves diplômésde l’école primaire DomingoG. Abcede. Les livrets contien-nent des prières pour la messe; des conseils pour se confesser,pour la communion et prier lechapelet ; des informations surle chemin de la croix ; et desprières à réciter avant le SaintSacrement.

SOIRÉE GIBIERLe conseil 10722 Father JohnF. O’Neill et le conseil 10805Bishop Dingman, deuxconseils de Bluffs, dans l’Iowa,ont coparrainé un souper-bé-

néfice au gibier. Proposant ducastor, du wapiti et du sanglier,le souper a rapporté plus de 25000 $ au profit de 20 œuvrescaritatives différentes.

NETTOYAGE DES BÂTIMENTS DE LA

PAROISSELe conseil 11324 Father JustinCunningham de Charlottes-ville, en Virginie, a coordonnéun groupe de bénévoles pournettoyer les bâtiments de la pa-roisse universitaire St. ThomasAquinas. Les bénévoles ontnettoyé l’intérieur de l’église etla cuisine du réfectoire St.Thomas.

DES ROSES POUR LESNOUVELLES MAMANSDepuis 1995, le conseil 4279St. Charles Borromeo deBensalem, en Pennsylvanie,offre des roses de la vie auxnouvelles mamans des quatreparoisses qu’il sert. À ce jour,les Chevaliers ont offert plusde 4 800 roses aux nouvellesmamans.

VOITURE POUR UN PRÊTRE

Le conseil 4500 Our Lady ofLourdes de Marple, en Penn-sylvanie, a fait don de 1 500 $au père John Bradley aprèsl’accident qui a détruit son vé-hicule. Le père Bradley célèbrela messe dans plusieurs pa-roisses. Par conséquent, il luiétait indispensable d’avoir unmoyen de transport fiable. Leconseil a fait un don pourl’achat d’une voiture mais leconseil a aussi trouvé une voi-ture d’occasion que le pèreBradley pouvait acheter.

Les membres de l’assem-blée John Paul II de Green-wood, en Caroline du Sud,sont au garde-à-vous alorsque le Fidèle Navigateur Ro-bert Figueira prononce unbref discours lors de l’inau-guration d’une nouvelleplaque en l’honneur des an-ciens combattants du comtéde Greenwood.

Don Kropp (à droite) de l’as-semblée St. Michael the Ar-changel de Tampa, enFloride, pose avec le lieute-nant-colonel (retraité) PhilYang lors de la deuxième édi-tion du Ride 2 Recovery

(Courir pour se rétablir) deTampa Bay. Les Chevaliersse sont portés bénévoles etont participé à la course, quifait partie d’un programmenational qui aide les ancienscombattants blessés à re-construire leur force physiqueet mentale grâce à unecourse cycliste. L’assemblée,avec le conseil 12956 Mgr.Kevin S. Mullen, ont aussi faitdes dons au programmeRide 2 Recovery.

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es/Index-Journal

Les Chevaliers du conseil 8753 Banal Na Sakramento de Quezon City, Luçon, font un signede la main alors qu’ils participent à une marche pro-vie pour faire la promotion du caractèresacré de toute vie humaine. Des dizaines de Chevaliers ont marché plus de trois kilomètres,des bureaux des C de C à Manille jusqu’au gymnase San Andres Malate.

CHEVALIERS À L’ŒUVRE

CHEVALIERS L’ŒUVRE ÇÀ ET LÀ DANS L’ORDREÀ

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

Des membres du conseil 13456 St. Francis of Assisi à Henderson, Nevada, chargent desdons alimentaires dans un camion Catholic Charities (Secours catholique) après la collectemensuelle du conseil à l’église St. Francis of Assisi. Au cours de leur campagne la plusrécente, les chevaliers ont réussi à collecter 6 000 livres de vivres non périssables.

sylvanie, a modernisé l’éclai-rage et remplacé le plafonddans le studio d’enregistre-ment de la radio catholiquelocale. Holy Family Radio(Radio Sainte Famille) de Shi-remanstown sert la commu-nauté catholique du diocèsede Harrisburg. Les Chevaliersont fourni la main d’œuvre etle matériel pour ce projet, fai-sant réaliser à la station envi-ron 500$ en économies.

VISITES ET CATÉCHISME

Toutes les semaines, les mem-bres du conseil 13150 SanIsidro Magsasaka de LucenaCity, Luçon, proposent del’instruction religieuse auxdétenus de la prison de Lu-cena City. Les Chevaliers fontaussi la promotion de diversarticles faits à la main par lesdétenus, dont les ventes fi-nancent des projets de réha-bilitation.

ÂGE DE RETRAITELe conseil 7965 St. Helenade San Antonio et les damesauxiliaires ont assisté à lamesse pour célébrer l’ouver-ture d’une nouvelle maisonde retraite pour les sœurs Jo-sefinas de San Antonio.Après la messe et une visitede la maison, le conseil aremis aux sœurs un chèquede 1000$ pour les aider àacheter des meubles supplé-mentaires.

MATÉRIEL POUR LES SCOUTS

Le conseil 2939 Roseburg(Oregon) a donné du maté-riel de camping d’une valeurde 1500$ à la troupe n° 1 desscouts, affiliée à l’église Sa-cred Heart de Medford. Qua-tre canoés, deux abris àarmature métallique, deuxluges, des réchauds, des us-tensiles de cuisine, des cordeset plusieurs scies à glace fai-saient partie du matériel decamping.

MODERNISATION DE LA STATION

Le conseil 12788 St. Josephde Mechanicsburg, en Penn-

au profit de l’association, quiest en train d’acquérir untroisième centre d’héberge-ment qui proposera des ser-vices 24 heures sur 24.

AIDE AU PAIEMENTDES FACTURES

Le conseil 1987 FatherGoentges de Lapeer, au Mi-chigan, a organisé un souperpolonais qui a rapporté plusde 9000$ au profit du pro-gramme de l’aide au paiementdes factures des familles quisont aidées par la Société deSaint- Vincent de Paul.

SECTION ENCOURAGEMENT

Le conseil 9193 Holy Crusa-ders de Blackwood, dans leNew Jersey, a aidé les me-neuses de claque de l’écoleLady of Hope à financerl’achat de nouveaux tapis desol pour que les membres dugroupe puissent s’entrainer.

DÎNER POUR UN CHEVALIER DÉCÉDÉLe conseil 14882 FatherMartin T. Gilligan de Day-ton, dans l’Ohio, a parrainéune collecte de fonds dansun restaurant au profit de laveuve et des enfants d’unChevalier récemment dé-cédé. Les membres duconseil ont aidé à placer etservir les participants, ce quia réuni plus de 2600$ auprofit de la famille du Che-valier décédé.

SOIRÉE POLONAISELe conseil 8600 St. Mary ofSorrows de Fairfax Station,en Virginie, a organisé une « Soirée polonaise » pour réu-nir des fonds au profit deMarian Homes Inc., une as-sociation à but non lucratifqui propose un logement auxpersonnes atteintes de défi-ciences intellectuelles. LesChevaliers ont réuni 2146$

Carl Anderson du conseil6504 East Hanover (NewJersey), offre une rose rougeà sa conjointe lors du dînerannuel d’appréciation desconjointes. On encourage lesmembres et leurs conjointesà assister à ce dîner pourmontrer leur reconnaissanceenvers chacun et les asso-ciations auxquelles ils partici-pent toute l’année.

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

aider une famille qui avait be-soin d’un logement tempo-raire. Une famille de cinqpersonnes avait appris qu’ellene pourrait plus vivre dans sonappartement de deux cham-bres car il n’était plus auxnormes du Minnesota. En ap-prenant le problème, MikeBuchanan du conseil 10031Archbishop John Roach de

SOUTIEN AUX SŒURS

Le conseil 10894 St. Josephde Springfield, au Nebraska,a fait don de 2500$ aux PoorClares pour venir en aide aunouveau couvent que l’ordrevient d’achever à Elkhorn.Les fonds du don ont étélevés grâce à un stand denourriture parrainé par leconseil lors d’un festival à laparoisse.

ARTICLES POURL’HÔPITAL

Le conseil 6519 Aurora (On-tario) a collecté des articles detoilette pour les patients duCentre médical régionalSouthlake de Newmarket.Les articles, tels que duchampoing, du dentifrice,des brosses à dents et de lacrème pour les mains, ont étéfournis grâce à un partenariatavec le groupe spirituel del’hôpital.

MAISON POUR UNE FAMILLE DANS

LE BESOINLe conseil 5268 Father Tho-mas Cuchen d’Excelsior, dansle Minnesota, s’est associé auxChevaliers de tout l’état pour

PIÈCE DE THÉÂTRELe conseil 11680 Our LadyQueen of Peace de New PortRichey, en Floride, a mis enscène avec succès la pièceDouze hommes en colère, dontplusieurs membres du conseilfaisaient partis de la distribu-tion et de la troupe. Toutesles représentations ont affichécomplet.

T-SHIRTS POUR LES ANCIENS

COMBATTANTSL’assemblée Father DenysBaron de Pittsburgh adonné neuf douzaines de t-shirts au VA PittsburghHealthcare System (Systèmede soins de santé pour an-ciens combattants de Pitts-burg) On pouvait lire sur lest-shirts un message de re-connaissance adressé aux an-ciens combattants pour leurservice militaire.

Chanhassen, a proposé à la fa-mille d’occuper une maison.Les Chevaliers ont repeint etmodernisé la maison pour lafamille, qui pourra y vivre sanspayer de loyer pendant plu-sieurs mois, le temps de trou-ver un logement à long terme.

CHASSE D’EAU PROPRE

Les conseils des C de C detout le comté de Chester, enPennsylvanie, ont uni leursefforts pour lever plus de 37000$ pour reconstruire lafosse septique de St. JosephHouse, un centre qui proposeun hébergement et une édu-cation catholique aux sans-abri ou aux enfantsnon-désirés. L’association estrestée sans toilette pendantune courte durée.

SOUTIEN À UNE FONDATION

Grâce à plusieurs collectes defonds et à son parrainage, leconseil 3094 Baie-Comeau(Québec) a levé 32 000$ auprofit de la Fondation duCentre de santé et de servicessociaux de Manicouagan, quipropose des services aux per-sonnes âgées dans des centresde soins de longue durée.Plus précisément, les fondssont réservés à l’achat de ma-tériel de divertissement etd’équipement de confortpour les pensionnaires afin deleur garantir une meilleurequalité de vie.

SANDWICHES POUR LE FOYER

Le conseil 3600 Msgr. John F.Callahan de West Hartford,dans le Connecticut, s’estréuni à l’église St. Thomasthe Apostle pour préparer àmanger pour un foyer local.Les Chevaliers et les béné-voles, y compris des élèves ducours d’instruction religieusede la paroisse, ont préparé en-viron 360 sandwiches.

Les membres du conseil6591 Rosary Heights de Co-tabato City, Mindanao, re-gardent un bébé qui se faitvacciner contre la pneumo-nie lors d’un programme mé-dical parrainé par le conseil.Le conseil a parrainé la mis-sion de santé pour s’assurerque tous les enfants (en par-ticulier ceux issus de milieuxdéfavorisés) sont vaccinéscontre la maladie.

Le sergent-chef RichardJones, grand chevalier fonda-teur du conseil 16127 Dea-con Douglas R. Sliger sur labase aérienne Hill de l’Arméede l’Air dans l’Utah, à côté deChuck Gallina, l’adjoint del’Ordre aux affaires militaireset aux anciens combattants,lors de la cérémonie de fon-dation du nouveau conseil, le22 mars. Le conseil doit sonnom au diacre et ancien com-battant de l’armée de l’air quia fait son service à la base aé-rienne Hill Air Force Base pen-dant 12 ans. Après lacérémonie, les membres dunouveau conseil se sont aussirassemblés pour la messe.

Les membres du conseil 13474 St. Peter de Stockton, dansle Missouri, construisent le cadre d’un pavillon de pique-nique à leur paroisse. Il est financé par les paroissiens et lesChevaliers fournissent la main d’œuvre pour la constructiondu pavillon, qui comprend deux pièces de rangement pourle matériel de la paroisse et du conseil.

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

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UN NOUVEAU CYCLOMOTEUR

Le conseil 4584 Bishop Sal-pointe de Sierra Vista, en Ari-zona, a organisé une campagnede collecte de fonds spécialepour l’achat d’un nouveau cy-clomoteur au profit de l’abbéSilas Bogati, le vicaire généraldu vicariat apostolique duNépal. L’abbé Bogati, membredu conseil 4584, se servira dunouveau cyclomoteur pour serendre dans les nombreusesparoisses et missions qu’il sertau Népal.

NETTOYAGE D’UNE ROUTE

Les membres du conseil 14032Assumption-Keene (Ontario)se sont joints aux paroissiens età leurs familles pour nettoyerune portion de chaussée de 10kilomètres de long dans lecadre du programme « Adop-tez une autoroute ». Les béné-voles ont ramassé 48 sacs depoubelles et 19 sacs de déchetsrecyclables. Un restaurant locala offert des consommationsaux bénévoles.

AIDE D’URGENCELe conseil 8447 Mary, Causeof Our Joy de Soldiers Hills,Luçon, et l’assemblée Kalayaande Muntinlupa City ont livrédes dons pour le secours d’ur-gence aux 250 familles qui ontété affectées par un incendielocal. Les Chevaliers ont col-lecté du riz, des conserves, dusavon et des vêtements au pro-fit des personnes déplacées àcause du feu.

COLLECTE DE FONDSAVEC LE BASKETBALLLes membres du cercle 5704St. Juan Diego de Bucking-ham, en Pennsylvanie, se sontretrouvés pour marquer 1 000lancers libres (que l’on appelleégalement « lancers francs »afin de réunir des fonds auprofit de l’hôpital de recherchepour les enfants St. Jude. Les

MINISTÈRES DE PRISON

Le conseil 7641 St. Anthonythe Miracle Worker de Bed-ford, au Texas, a donné 25 bibles à une association d’au-môniers de prisons. Les biblesaideront les aumôniers de pri-sons et les autres bénévoles àfaire connaître aux prisonniersl’évangile du Christ et l’éduca-tion religieuse.

FLOPÉE DE FLAMANDS ROSES

Le cercle 5658 Holy Angelsd’Aurora, dans l’Illinois, a réuni1 000 $ au profit de WaterleafWomen’s Center en organisantune campagne de collecte defonds appelée « Flopée de fla-mands roses ». Les écuyers ontplanté une flopée de flamandsroses en plastique chez un par-ticulier avant de faire migrer laflopée dans la maison d’à côtéen échange d’un petit don.

Le père Glenn Diaz bénit une statue du Vénérable MichaelMcGivney qui a été donnée à l’église St. Patrick par le conseil4892 Mgr. John M. McCall et l’assemblée Archbishop J. P. Hur-ley, tous les deux de Largo, en Floride. Les Chevaliers ont achetéet installé la statue et les membres du Quatrième Degré ont faitune garde d’honneur pendant la cérémonie d’inauguration.

organisé une collecte de fondspour aider à acheter un nou-veau système de chauffage pourl’église St. Teresa of Avila deCap-Pelé. Avec l’aide des pa-roissiens, les Chevaliers ontréuni 15 800 $ pour l’achatd’un nouveau système fiablequi permettra de chauffer cor-rectement l’église toute l’année.

GROTTE POUR NOTREDAME DE GUADALUPEL’assemblée Father Dade deTulare, en Californie, a aidé lefinancement de la construc-tion d’une grotte consacrée àNotre Dame de Guadalupe aucentre de retraite St. Anthonyde Three Rivers. Pour ce pro-jet, on a du extraire du sol unénorme monolithe pour la ter-rasse de la maison de retraite,ensuite, on a du construireune coque en ciment et unefaçade en granit. Les Cheva-liers ont travaillé avec le centrede retraite pour lever 41 000$ au profit du projet, qui sesont ajoutés aux fonds du dio-cèse de Fresno. L’évêque Ar-mando X. Ochoa de Fresno ainauguré la grotte une fois ter-minée et les Chevaliers duQuatrième Degré ont fait unegarde d’honneur.

écuyers et les conseillers ont ef-fectué les 1 000 lancers et ilsont levé plus de 2 500 $ auprofit de l’hôpital.

RECONVERSION DEFAUTEUILS ROULANTSL’assemblée Mgr. Robert J.Yates de Perrysburg, dansl’Ohio, a reconverti 20 fau-teuils de Toledo Honor Flight.Les Chevaliers ont livré les fau-teuils au Centre pour les an-ciens combattants deSandusky, dans l’Ohio ainsique des T-shirts, des sacs etd’autres articles.

COUVERTURES FAITES À LA MAIN

En plus de ses distributions ha-bituelles de vêtements, leconseil 9275 Bishop Ruoccode Westford, au Massachus-setts, a remis les 100 couver-tures molletonnées faites à lamain aux sans-logis de l’agglo-mération de Boston. Les Che-valiers ont acheté le tissu qui aensuite été cousu par les damesauxiliaires du conseil.

SYSTÈME DE CHAUFFAGE

Le conseil 9178 Donat Robi-chaud (Nouveau Brunswick) a

Les membres du conseil4640 Pateros (Luçon) répa-rent une statue du Dr José P.Rizal en préparation de l’an-niversaire de la Journée de lalibération de Pateros. LesChevaliers ont donné 800heures de bénévolat pourrestaurer et repeindre le mo-nument historique, qui setrouve devant un bâtimentmunicipal.

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LE RECRUTEMENT CIBLÉ

« Soyez présent, soyez vous-même. LeChristianisme se propage par attraction. »

Nommé Chevalier de l’année 2015 du Vir-ginia State College, Daniel C. Tillson est de-venu membre de l’Ordre en 2013. Membredu conseil 10806 James T. O’Neill de l’Uni-versité George Mason de Fairfax, en Virgi-nie, Tillson a recruté plus de 25 nouveauxChevaliers. Il occupe le poste de président desvocations auprès de son conseil.

UNE HÉRITAGE DE FAMILLE Je suis devenu Chevalier parce qu’en 1948,mon grand-père, Robert Tillson, est de-venu Chevalier. En fait, il a été le premierà introduire la foi catholique dans la fa-mille Tillson. Alors pour moi, c’était unefaçon de lui rendre hommage et de perpétuer son héritage.

En devenant Chevalier, j’ai compris que c’était un vrai sacerdoce. C’est un moyenpar lequel on peut inviter les personnes à grandir dans leur foi et à devenir de meil-leurs catholiques. Et, en retour, mes frères peuvent m’inviter à en faire de même.

UNE FRATERNITÉ POUR TOUS LES HOMMES CATHOLIQUESNous aimons porter notre emblème sur le campus. Nous voulons que les gensremarquent les Chevaliers de Colomb, afin que cela éveille leur curiosité et qu’ilspuissent venir vers nous et nous demander : « C’est quoi? ». Et nous aurons là,l’occasion de parler de l’abbé McGivney et de parler de notre foi. Aux membrespotentiels, nous envoyons une trousse officielle qui contient une photo de notreconseil et qui décrit la mission de l’abbé McGivney.

Comme nous sommes présents sur le campus, nous représentons l’Ordrecomme une fraternité pour tous les hommes catholiques, et pas seulement pourles hommes plus âgés ou ceux qui ont déjà une famille. Nous ouvrons de nou-velles voies pour l’évangélisation des jeunes.

NE VOUS CONTENTEZ JAMAIS D’UNE RÉPONSE « NÉGATIVE »Je pense que mon expérience de recrutement la plus gratifiante a été quand ungars m’a dit « non » 11 fois mais qu’il appréciait vraiment tout chez les Chevaliers.On a continué à l’inviter à traîner avec nous, à participer à nos activités, mêmes’il n’était toujours pas devenu membre.

Et finalement, il en est venu au fait quand il a dit : « Je ne comprends mêmepas pourquoi je n’accepte pas l’invitation. Je participe déjà à tout ; je devrais lefaire sans tarder. » Il est devenu Chevalier il y a trois semaines et il a justementété élu officier hier.

ÊTRE UN TÉMOIN SINCÈRESoyez sincère avec les gens autour de vous, et votre présence comme Chevalierpeut en elle-même être un témoignage de la foi catholique. En plus d’être un re-cruteur actif et à la recherche de personnes, un aspect que nous oublions souvent,est celui d’être simplement présent, d’être soi-même. La Christianisme se propagepar attraction.

JOIGNEZ LES AMIS DEL’ABBÉ MCGIVNEY

Écrire en lettres d’imprimerie, S.V.P. :

NOM

ADRESSE

VILLE

PROVINCE/PAYS

CODE POSTAL

Complétez le bulletin-réponse et envoyez-le à :The Father McGivney Guild, 1 Columbus Plaza, New Haven, CT 06510-3326, USA Ou adhérer par Internet :www.fathermcgivney.org.

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QUATRIÈME DEGRÉFOURNITURES C DE C

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CHEVALIERS DE COLOMB

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ENVOYEZ-NOUS LES PHOTOS DE VOTRE CONSEIL POUR LA RUBRIQUE «CHEVALIERS À L’ŒUVRE». LES PHOTOS PEUVENT ÊTREENVOYÉES PAR COURRIEL À [email protected] OU BIEN À COLUMBIA, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326.

L’aumônier suprême et archevêque de Baltimore,William E. Lori (à gauche), aide un enfant d’âgepréscolaire placé sous l’aile de l’organisme Catho-lic Charities Head Start de Baltimore à essayerson nouveau manteau, le 30 novembre 2015.L’aumônier suprême a contribué au succès del’initiative des Chevaliers de Colomb, Des man-teaux pour les mômes, alors que ces derniers ontdistribué dans leur région 1 000 manteaux auprofit d’enfants affiliés à divers organismes et éta-blissements, tels Catholic Charities (Charités ca-tholiques), les écoles catholiques Ss. James andJohn et Holy Angels, ainsi que l’école élémentaireAlexander Hamilton, tous situés à Baltimore.

Construire un monde meilleur

un conseil à la fois.

Chaque jour, les chevaliers à travers le mondeont la possibilité de faire une différence, quece soit à travers le service à la communauté, lacollecte de fonds ou la prière. Nous célébronschaque chevalier pour sa force, sa compassion,et son dévouement à vouloir construire unmonde meilleur.

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KEEP THE FAITH ALIVE

PLEASE, DO ALL YOU CAN TO ENCOURAGE PRIESTLY AND RELIGIOUS VOCATIONS. YOUR PRAYERS AND SUPPORT MAKE A DIFFERENCE.

GARDER LA FOI VIVANTE

VEUILLEZ FAIRE VOTRE TOUT POSSIBLE POUR ENCOURAGER LES VOCATIONS À LA PRÊTRISE ET À LA VIE RELIGIEUSE. VOS PRIÈRES ET VOTRE SOUTIEN COMPTENT POUR BEAUCOUP.

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« NOUS AVONS BESOINDE SOLIDES MODÈLES

MASCULINS. »J’ai grandi dans une petite ville de la vallée d’Ot-

tawa et la communauté a toujours été au cœur dema vie. Mes parents étaient tous deux des mem-bres actifs de la paroisse St. Andrew et des citoyensengagés de la ville de Killaloe, en Ontario. Dèsnotre plus jeune âge, ils nous ont encouragés, mesfrères et moi, à devenir des hommes faits pour ser-vir et donner l’exemple. Mon père est mort avantque je ne sois ordonné prêtre, et avant que mesfrères ne deviennent eux-mêmes des maris et despères, mais je sais qu’il était fier des hommes quenous étions et que nous nous efforcions d’être.

De solides modèles masculins, voilà ce que lesChevaliers de Colomb fournissent à nos commu-nautés. En cette époque difficile où la paternitéest en crise dans notre société, nous avons plusque jamais besoin des Chevaliers et de leur exem-ple. Tant les familles que les communautés ontbesoin de pères fidèles, courageux et d’une mo-ralité irréprochable.

Je suis reconnaissant aux Chevaliers pourtoutes ces années où ils nous ont soutenus, mafamille et moi. Et je me réjouis à l’avance desnombreuses années où je collaborerai avec eux,dans le but de renforcer les communautés là oùmon évêque choisira de m’envoyer.

PÈRE SCOTT MURRAY

Diocèse de Pembroke, OntarioConseil 15945 St. Andrews, à Killaloe

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