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Combas / Kijno via crucis, la peinture à quatre mains

Exposition du 30 juin au 7 octobre 2012Vernissage public le vendredi 29 juin 2012 à 18h30

Contact Claire-Lise Chamot Chargée de presse04 50 81 63 61cl-chamot@ville-thonon.fr

Service Culture 04 50 70 69 49 culture@ville-thonon.fr

Chapelle de la Visitation

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Chapelle de la VisitationCombas / KijnoPremière des quatre expositions de la saison 2012-2013, « COMBAS/KIJNO – via crucis, la peinture à quatre mains » s’inscrit dans le cadre de l’une des thématiques - à savoir ici, « Pièce unique » - sur lesquelles s’appuie depuis l’an passé la programmation de la Chapelle de la Visitation, espace d’art contemporain de Thonon-les-Bains.

Le choix de cette exposition a été fait délibérément en écho à celle que consacre le Musée du Chablais à Maurice Denis et à la restauration qui a été entreprise de son chemin de croix à la basilique Saint-François de Sales.

C’est un tout autre chemin de croix qui sera présenté cet été à la Chapelle, celui qu’ont réalisé à quatre mains, en 2005, deux artistes de deux générations différentes : Robert Combas (né à Lyon en 1959) et Ladislas Kijno (né à Varsovie, Pologne, en 1921). Tandis que ce dernier est l’une des grandes figures d’un art abstrait matiériste des années 1960, le premier est la figure majeure du mouvement de la Figuration libre, apparu au début des années 1980. La découverte à Venise du travail de Combas par Kijno et réciproquement celle de Kijno par Combas à la télévision, devaient amener les artistes à se rencontrer. De cette rencontre est née l’envie de réaliser une œuvre en commun et les deux artistes se sont accordés sur le thème du chemin de croix, travaillant tour à tour chacune des scènes. Quatorze stations, quatorze grandes toiles de 195 x 130 cm : une façon d’affirmer la permanence d’un sujet et de certifier la vivacité de la peinture à l’ordre du post-modernisme. Une rencontre au sommet de l’esprit, en quelque sorte.

Philippe Piguet, commissaire chargé des expositions

Autour de l’expositionCONFERENCEJeudi 20 septembre 2012 à 20h30, conférence de Philippe Piguet : «Art contemporain et Art sacré». Entrée libre dans la limite des places disponibles.

EDITIONL’exposition «Combas/Kijno - via crucis, la peinture à quatre mains» fera l’objet d’une publication d’un numéro de SEMAINE. Revue hebdomadaire spécialisé en art contemporain qui consacre chaque numéro à un artiste, un lieu ou une exposition.

MEDIATIONLes publics et la Chapelle de la VisitationLes visites commentées gratuites débuteront le samedi 30 juin 2012. Rendez-vous tout au long de l’expostion, chaque samedi et dimanche à 16h pour une visite.

Les enseignants et la Chapelle de la VisitationPrésentation des activités pédagogiques par la médiatrice culturelle, Aline Trabichet, à destination des enseignants le mercredi 12 septembre 2012 à 16h.

Informations pratiques

Chapelle de la VisitationEspace d’art contemporain25 rue des Granges74 200 Thonon-les-Bains04 50 70 69 49www.ville-thonon.fr

Entrée libreOuvert du mercredi au dimanche de 14h30 à 18h.

Visites commentées gratuites. Rendez-vous chaque samedi et dimanche à 16h.

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Parole aux artistes

Robert Combas. A propos de sa collaboration avec Ladislas Kijno

Je devais avoir 9 ou 10 ans lorsque je suis tombé sur une émission de télé pour la jeunesse que présentait une chansonnière, Suzanne Gabriello. L’artiste invité était Kijno et il parlait de peinture à des enfants qui l’entouraient. Les enfants se sont mis à marcher sur ses toiles très colorées et cela ne dérangeait nullement Kijno, il s’en fichait totalement. Cela m’avait marqué et par la suite, cela m’a influencé lorsque j’ai commencé à faire des toiles grands formats : je n’avais aucun complexe de peindre sur des draps, des cartons, de couper la toile n’importe comment, d’utiliser beaucoup de couleurs, de marcher dessus… Pour moi, la création passait avant la technique. Des années plus tard, par un hasard extraordinaire, un ami commun nous a présentés et Kijno a fait son spectacle habituel (il parle beaucoup). Mais un truc est passé entre nous, on s’est tout de suite bien entendu. Puis il est venu me voir à l’atelier un jour et m’a demandé de faire un Chemin de Croix avec lui. Le thème, c’est Kijno qui en a eu l’idée. Pour lui, par rapport à sa vie, sa foi, c’était important de peindre un Chemin de Croix. Pour moi, ça restait un sujet de plus, une expérience différente qui m’intéressait beaucoup. Je me suis investi dans ce travail de façon différente de lui, car moi je me sens assez isolé des autres artistes, aussi, faire cette expérience avec Kijno m’a plu et stimulé parce que je prenais des risques.Si nos mondes et nos peintures sont très différents, je savais qu’il allait en sortir quelque chose, mais quoi exactement ? Je ne le savais pas.Kijno a choisi de faire sa partition plutôt en noir, blanc et doré. Il est important de dire que je suis resté dans sa composition, respectant la structure de sa construction. Ensuite j’ai rempli l’espace avec une profusion de couleurs. C’est également lui qui a choisi les dimensions des 14 stations. Elles sont de grands formats en hauteur, alors que la plupart du temps les Chemins de Croix dans les églises sont de formats plus petits et carrés. C’est un travail figuratif avec des consonances abstraites, unique en son genre, réalisé par deux artistes de génération différente et qui restera, j’en suis sur un témoignage important.

Ladislas Kijno. A propos de sa collaboration avec Robert Combas

C’est en 1980 que j’ai eu un véritable face à face avec l’œuvre de Combas dont j’avais déjà-vu quelques tableaux qui ne m’avaient pas du tout laissé indifférent. C’était dans une petite galerie de la Place Saint-Marc à Venise où j’eus la grande surprise de lire le nom de Combas. Il s’en dégageait un rayonnement magnétique qui laissa en moi de profondes cicatrices. J’en parlai à quelques copains qui me racontèrent un tas d’histoires de figuration libre, narrative, qui furent loin de me convaincre : Combas, pour moi, était un chaman, un démiurge.

Je décidais, alors, de le rencontrer ; ce qui fut fait de longues années plus tard, par l’intermédiaire d’un ami commun rencontré à Tahiti où je participais à l’atelier des Tropiques du Musée Gauguin. J’ai dit un jour à Combas que nous devrions travailler ensemble et pourquoi pas sur un Chemin de Croix, car nous avions tous les deux un réel sens du sacré. C’est là qu’a commencé notre aventure picturale qui n’a cessé d’enrichir notre spéléologie mentale sans nuire en quoi que ce soit à l’intégrité de nos recherches personnelles.

Quand je lui présentai les premières stations en noir et blanc, profondément sérieux comme il est, il eut un moment d’arrêt et me dit : mais c’est terminé. Que veux-tu que j’y ajoute ? Je lui répondis : transperce-moi sans hésitation de tes flèches, comme dans les tableaux de Saint Sébastien. Je pense que nous avons besoin l’un de l’autre dans un endroit secret de notre subconscient. Je souhaite que ces étranges feux croisés entre un jeune fou rimbaldien de 48 ans et un vieux peintre-philosophe de 84 ans, l’incantation continue le plus longtemps possible.

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BiographieRobert CombasNé à Lyon le 25 mai 1957, Robert Combas passe son enfance et son adolescence à Sète.Depuis 1981, il vit et travaille en région parisienne.------------------------------------------------------------------

Expositions et parcours (sélection)------------------------------------------------------------------1979Robert Combas, Hervé Di Rosa et Ketty Brindel créent la revue Bato, «œuvre d’art assemblagiste», selon l’expression de Robert Combas. Produite manuellement et collectivement, elle est composée d’assemblages, de dessins, de peintures et de textes. Seuls quatre numéros paraîtront.Avec Ketty Brindel et Buddy Di Rosa, Robert Combas forme «Les Démodés», groupe de rock à la musique primitive et aux textes dadaïstes que Robert compose. Pour Combas, Bato et Les Démodés constituent les vrais débuts de la figuration libre.1980Robert Combas passe son diplôme des beaux-arts à Saint-Étienne. Bernard Ceysson, membre du jury, remarque l’originalité de son travail et l’invite à participer à l’exposition «Après le classicisme» qu’il organise à la fin de l’année au musée d’Art moderne à Saint-Étienne.1981Galerie Eva Keppel, Düsseldorf, Galerie Swart, Amsterdam.Deux Sétois à Nice, Robert Combas et Hervé Di Rosa à Nice chez Ben Vautier. C’est au cours de cette exposition que Ben, pour qualifier leur travail, lance le terme : Figuration Libre.Finir en beauté, première exposition à Paris organisée par le critique d’art Bernard Lamarche-Vadel qui réunit pour la première fois les quatre peintres de la Figuration Libre : Rémi Blanchard , François Boisrond, Robert Combas et Hervé Di Rosa.Ateliers 81/82, ARC musée d’Art Moderne de la Ville de Paris1982Statements New York 82, galerie Holly Salomon, New York (Rémi Blanchard, Gérard Garouste, Annette Messager, Robert Combas sont réunis par le critique Otto Hahn).Démarre une collaboration avec le marchand d’art Yvon Lambert qui durera jusqu’en 1993.Galerie Swart, Amsterdam, Galerie Il Capricorno, Venise, Galerie Baronian-Lambert, Gand.1983Galerie Buchmann, Saint-Gall, Galerie Léo Castelli, New York.New French painting sélection par Jérôme Sans, Riverside Studios and Gimpel Fils, Londres. Museum of Modern Arts of Oxford, John Hansard Gallery, University of Southampton, Fruit Market Edimbourg.

1984ARCA, Marseille, exposition organisée par Roger Pailhas à l’occasion de laquelle paraît Combas 1984, premier catalogue monographique consacré à l’artiste.Paris- New York, Robert Fraser Gallery, Londres, Royal College of Art, Edimbourg.French spirit today, Université de Southern, California, Fisher Art gallery, Los Angeles, Museum of Contemporary Art, La Jolla.1985Musée de l’Abbaye Sainte-Croix, Les Sables-d’Olonne ; Gemeente Museum, Helmond.Figuration Libre, France - USA, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. Cette exposition met en scène les affinités plastiques et culturelles entre les œuvres des quatre peintres de la Figuration Libre et celles des graffitistes Américains : Basquiat, Crash, Haring, Scharf.1986Galerie Léo Castelli, New YorkMusée d’Art et d’Industrie, Saint-Étienne.La couleur depuis Matisse, Royal Scotish Edimbourg, Musée des Beaux Arts de Nantes, Palais des Beaux Arts de Bruxelles.1987Capc musée d’Art contemporain, Bordeaux ; Stedelijk Museum, Amsterdam.L’époque, la mode, la morale, la passion. Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris.1988Galerie Beaubourg, galerie Yvon Lambert, Paris.Galerie Krings Ernst, Cologne, Galerie Pierre Huber, Genève.Australian Biennal 1988, Sidney, Victoria.Vraiment faux, Fondation Cartier Jouy en Josas.1989Galerie Les Arènes, musée d’Art contemporain, Nîmes.Wiener diwan, Sigmund Freud Heute, Musée du XXe

siècle, Vienne.Nos années 80, Fondation Cartier, Jouy-en-Josas.1990Combas, Toulouse-Lautrec, musée Toulouse-Lautrec, Albi Warhol et le velvet underground, Fondation Cartier1991Galerie Beaubourg, Galerie Yvon Lambert, Paris.L’amour de l’Art, Biennale de Lyon.L’excès et le retrait, XXIe Biennale de Sao Paulo.1992La mauvaise réputation, peintures autour de Georges Brassens, et Aquestécop, peintures de 1977 à 1991, musée Paul Valéry, Sète.Too french, exposition organisée par la Fondation Cartier Musée d’art Hong Kong, Tokyo. 1993Du simple et du double, musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris.Confluences : Blais, Combas, Favier, Remscheid Allemagne.1994Recent paintings, Institut français du Royaume-Uni, Londres.L’art contemporain des artistes français d’aujourd’hui, Kwangju City Korea.

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2007Kyongnam Museum of Art, Corée, Asiana Museum, Daejon, Corée.Cinéphage à gogo, centre d’art, La Malmaison.Chemin de Croix, Combas-Kijno, Hospice d’Hâvré, Toucoing.2008Robert Combas, les années 80 l’invention d’un style, Musée de Louviers, France.Robert Combas, Gana Art Center, Corée du Sud. Chemin de Croix, Combas-Kijno, Chapelle des Gobelins, Paris.Qu’es aco?, Fondation Vincent Van Gogh, Arles.Blow your mind, Opera Gallery, Londres.La dégelée Rabelais, Sens dessus dessous, le monde à l’envers CRAC, Sète.2009Robert Combas, Le frimeur flamboyant, Maison Européenne de la Photographie, Paris.Freedom, Diversity and oppression, Danubiana Meulensteen Art Museum, Bratislava, Slovaquie.Avec sexe ou pas, À cent mètres du centre du monde, Centre d’Art Contemporain, Perpignan.Dans l’oeil du critique. Bernard Lamarche-Vadel et les artistes, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Paris.À la revoyure, Espace Jacques Villeglé, Saint Gratien.Robert Combas, Fondation Mudima, Milan, Italie.Robert Combas, Galerie Hélène Trintignan, Montpellier.Gli anni 80, il trionfo della pittura. Da Schifano a Basquiat, Serrone della Villa Reale e l’Arengario, Monza, Italie.2010Sans filet, les Goulamas sont de retour, galerie Guy Pieters, ParisRobert Combas, œuvres nouvelles. Galerie Guy Pieters, Knokke Heist, Belgique du 24 avril au 25 mai.Robert Combas sur une invitation de Michel Onfray. Médiathèque d’Argentan 2 juillet-30 septembre.Robert Combas artiste invité en résidence au CCF Pointe Noire Congo Brazzaville.Exposition Continents psychédéliques, 22 sept-22 oct.2012 Greatest Hits, on commence par le début, on finit par la fin. Rétrospective de Robert Combas, Featuring LES SANS PATTES. Mac de Lyon, 24 fevrier-15 juillet.Noir et blanc haut en couleurs, Robert Combas au Cube Blanc, Décines du 21 mars au 02 juin.

1995Galerie Jérôme de Noirmont, Paris.Fémininmasculin, Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris.1996Fantaisies héroïques, espace culturel, salle Fayet, Sérignan.Passions privées, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.1997Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer.1977-1997, 20e anniversaire du Centre Georges Pompidou, Musée National d’Art Moderne, Paris.Entorno la figura, quatro décadas de pintura francesa, Santafé de Bogota puis Mexico.1998Entre deux guerres, Ben-Combas, historial de la Grande Guerre, Péronne.L’intraçable frontière, Le Festival Garonne, Toulouse.1999Tronches d’habits, espace Cardin, Paris.2000Maï Aqui, musée Paul-Valéry, Sète.Robert Combas. Batailles et guerres dans ses premières œuvres, centre culturel la Douve, Langeais.Présumés innocents, Caps de Bordeaux. Rendez-vous n°3, collection Lambert, Avignon.2001Les années chaudes, les années 80 de Robert Combas, couvent des Cordeliers, musée de Châteauroux.2002Une expo d’été, galerie Hélène Trintignan, Montpellier, Les vieux dégueulasses, galerie Métropolis, Lyon.2003 Démarre une collaboration avec le marchand Belge Guy Pieters, exposition à la galerie Linda et Guy Pieters, Knokke le Zoute.Une saison Combas, parcours d’expositions dans le pays d’Aix.2004 Galerie de portraits, galerie Hélène Trintignan, Montpellier.Co-Conspirators, Artits and Collector. The Collection of James Cottrell and Joseph Lovett, Orlando Museum of Art.2005En avant la musique, palais Bénédictine, Fécamp.My favorite things, Commissaire d’exposition : Richard Leydier, Musée d’art contemporain de Lyon. Big bang au musée national d’Art moderne, Centre Georges Pompidou.Mots d’oreille, Magazzini del Sale, Venise, Galerie Guy PietersNerf de bœuf et verres brisé, œuvres sur photos, galerie Métropolis, Lyon.2006Savoir Faire, Seoul Museum of Art, Séoul, Corée.La force de l’art, Grand Palais, Palais.Il était une fois Walt Disney, Galeries Nationales du Grand Palais, Paris.

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BiographieLadislas Kijno1921Naissance de Ladislas Kijno. Sa mère est française, son père polonais. Le père de Kijno violoniste au conservatoire de Varsovie, a été arrêté pendant l’insurrection de 1905 et déporté en Sibérie. Il réussit à s’évader.1925La famille s’installe définitivement à Noeux-les-Mines dans le Nord de la France.1938Kijno poursuit des études littéraires et philosophiques à Arras et à la faculté de Lille. 1942Il est gravement malade et fait de nombreux séjours en sanatorium, au plateau d’Assy en Haute-Savoie, jusqu’en 1954.1943Il débute une correspondance avec Paul Claudel et découvre Brocéliande d’Aragon et Le parti pris des choses, de Francis Ponge.1946 Il commence ses premières recherches sur le froissage, sur les interférences entre le lisse et le froissé. Cette expérience le fera connaître internationalement.1947Rencontre Germaine Richier qui l’incite à se consacrer totalement à la peinture.1949Kijno réalise une Cène pour l’église d’Assy.1954Il épouse Malou Kerdavid. Première exposition à la Galerie Saint-Placide à Paris.1955Il décide de brûler la totalité de ce qu’il a fait, soit plus de deux cents tableaux et dessins.1956S’établit à Antibes. Premières études sur les Figuiers et les Galets. Exposition à la galerie Kamer à Paris.1957Expositions au Musée Picasso à Antibes et à la Galerie Bénézit à Paris.Voyage à l’île Madère. Il commence un travail sur les formes volcaniques noires et arrondies. Peint un fond en métal pour une sculpture en ardoise de Germaine Richier « La rose des sables ».

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Robert Combas monographie texte de Bernard Marcadé, éditions de la Différence, Paris 1991DAGEN, P., Robert Combas, Gand : Snoeck ; Paris : Paris-Musées, 2005.COMBAS, Robert, Écrits d’œuvres, Paris, éditions du Panama, 2006.Chemin de Croix, Combas-Kijno, cat. exp.,édition la Gazette de l’Hôtel Drouot, 2007.Robert Combas, Les années 80, l’invention d’un style, Louviers : Musée de Louviers, 2008.Joke’R, cat. exp., Koblenz : Ludwig Museum, 2008.Qu’es Aco ?, cat. exp., Arles : Fondation Vincent Van Gogh d’Arles, 2008.Robert Combas, Le frimeur flamboyant, cat. Exp., Paris Maison Européenne de la Photographie,2009DAGEN, P., Robert Combas, Guy et Linda Pieters Publishers,2010Greatest Hits, on commence par le début, on finit par la fin. Rétrospective de Robert Combas, Robert Combas : cat. exp Somogy,2012.

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«Dix ans d’Art vivant», 1955-65, Fondation Maeght, Saint-Paul de Vence. Exposition «L’école de Paris» musée Galliera.1968Débat avec les étudiants de la Faculté des Sciences. «Vision 68», exposition-débat organisée par Jean-Jacques Lévèque et Jean-Dominique Rey. 1970Fort-Queyras au Centre culturel fondé par Henri Creuzevault., il expose avec Cézar. Rencontre Raoul-Jean Moulin, secrétaire général de l’Association Internationale des Critiques d’Art (AICA). Il écrira plus tard une importante monographie sur Kijno aux éditions du Cercle d’art.1971Musée des Beaux-Arts du Havre. Rétrospective.Major Moderne Art, Norbert Gallery à Houston aux Etats-Unis.La Cène, réalisée en 1949 pour l’église d’Assy, est classée monument historique. Kijno participe très activement à la libération d’Angela Davies.1972Séjours au Japon où il découvre le jardin de Ryôan-Ji et à Moscou où il a la révélation des Icônes d’Andreï Roublev. Exposition «Andrei Roublev» chez Georges Bongers à Paris. Débat organisé par Pierrz Gaudibert à l’ARC.1973Séjours à New York.Genève galerie Motte «Hommage à Andrei Roublev» Exposition «Sculpture en montagne», imaginée par Jean-Pierre Lemesle, au Plateau d’Assy. 1974Kijno s’installe à Saint-Germain-en-Laye.1975Pour sa série sur Pablo Neruda, Kijno met définitivement au point la technique des toiles froissées.1976«Stèles pour Neruda», exposition à la Galerie Motte, Paris. Bruxelles. galerie Jacques Damase 1977Nombreuses expositions aux Etats Unis, en Italie et en Suède.1980 Biennale de Venise Kijno représente la France. Il y présente le «Théatre de Neruda».1981«Kijno et la poésie»,en Italie exposition itinérante organisée par Gilbert Erouart et l’ambassade de France.Palazzo Reale de Caserte (Italie) Le «Théatre de Neruda» est présenté par le ministre de la culture italien.

1958Kijno s’installe à Paris.Exposition à la Galerie Henri Bénézit. Par l’intermédiaire du philosophe Jean Grenier, son maître, il fait la connaissance d’Henri Dupont. qui a contribué à l’élaboration des grandes collections d’art contemporain du Nord de la France. Il l’introduit dans son équipe.1959Est invité au Salon de Mai. Exposition de ses illustrations d’Ascèse de Nios Kazantzaki chez François Maspero. Exposition collective «L’Ecole de Paris» présentée à Varsovie par Jean Cassou. 1960S’installe à Condé-sur-Vègre dans la forêt de Rambouillet. Il débute la série des «Ecritures Blanches» et développe des variations sérielles À Paris, premiers graffiti politiques sur les murs du quartier Latin.Le livre de Jacques Damase «Les dessins de KIJNO» éditions Tisné, est sélectionné parmi les cinquante meilleurs livres de l’année «L’Atelier de Germaine Richier» à la Galerie Creuzevault Exposition chez Pierre-Jean Oswald avec Matta, de tableaux contre la guerre d’Algérie. «Young Frech Painters» aux Etats-Unis présentés par Bernard Dorival, conservateur du Musée National d’Art Moderne. «Sculptures de peintres chez Claude Bernard». Exposition à la Galerie Motte, Genève.1961«Réalités nouvelles», première exposition chez Henri Dupont à Lille. «École de Paris» à la Galerie. Charpentier «Les Revenants» exposition organisée au Musée Picasso à Antibes par Dor de la Souchère. 1962«Diptyques et triptyques de Maîtres et jeunes peintres contemporains» à la Galerie Henri Creuzevault. 1963Rencontre Sonia Delaunay par l’intermédiaire de Jacques Damase. Exposition «L’Art et la Révolution algérienne», Alger.1965«Magie de l’objet», galerie Henri Creuzevault Matta y présente le «Berceau du cosmonaute», Kijno «Le cercueil du poète» .Olivier Pinton d’Aubusson lui commande une tapisserie qui sera souvent exposée.Début de la série «Les horribles Blasons de la Guerre», et des «Variations sur le jazz». Chez Knoll à Paris présentation de trente tapis édités par Jacques Damase.«Berlin au Staatliches Museum» exposition avec Sonia Delaunay et Atlan. L’architecte Paul Ohnenwald lui demande la réalisation de deux mosaïques de 25 m de long et 11 m de haut pour le Gymnase de Juvisy-sur-Orge. 1967Galerie Henri Creuzevault «Table d’orientation pour une sculpture d’aujourd’hui». Kijno réalise une sculpture en boules de liège Variations sur la structure 21. Berlin «Intergraphik 67», exposition internationale d’Art graphique.

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Exposition au Musée Gauguin, organisée par Gilles Artur et Patrice Bredel. Au Canada, exposition itinérante «Signes premiers» sur le métissage des cultures, avec Riopelle et Chu Teh Chun, organisée par Gilbert Erouart et l’Ambassade de France.1994Une importante monographie sur Kijno écrite par Raoul-Jean Moulin est éditée par le Cercle d’art et la galerie Sapone.1996Invité d’honneur de l’exposition «Papier-passion», à la bibliothèque de Lille.1998Salon du Livre signature du livre «Fenêtre d’aveugle» de Salah Stétié sur les papiers froissés de Kijno, édité par les éditions Rougerie . «Les grands bouddhas de Kijno», au colombier du Château de Vascoeuil. «Du musée d’Antibes au musée de Cagnes 1956-1999». Rétrospective. A la cathédrale Notre Dame de la Treille à Lille inauguration de la rosace de Kijno l et du portail de Jean-Clos. 2000Rétrospective au Palais des Beaux-Arts de Lille. 2001Musée Paul Valéry de Sète.2002Kijno travaille à son importante série de 70 papiers froissés sous le titre «Variations psychanalytiques sur Tristan Tzara». Cet ensemble sera présenté par Juliette et André Darle au château des Stuarts à Aubigny-sur-Nère, et à la maison Elsa Triolet-Louis Aragon à Saint-Arnoult-en Yvelines, où elle a été définitivement installée par Bernard Vasseur. La série des «Écritures blanches» est présenté par Antonio Sapone à l’Arte Fiera de Bologne et à la galerie Arte 92 de Milan.2003«Chemin de croix de l’amour» peintures et dessins de Kijno, texte et poèmes, de Bernard Noël, Galerie Sapone, Nice.2004Galerie Régis Dorval, Lille après la série des «Chaises» il expose les «Mémoires superposées». Création de «L’espace Kijno» à Sin-Le-Noble (Pas-de-Calais).Les éditions Maeght présentent à Paris le livre «Sonnets de la mort» 7 poèmes de Bernard Noël gravures de Kijno.2005Montpellier, Galerie Hélène Trintignan «Variations sur l’oiseau de feu de Stravinski», préface de Numa Hambursin.Paris, exposition chez Nicaise du livre de François Xavier «Le berceau de Phénicie» illustrations de Kino.Combas et Kijno terminent le «Chemin de Croix» auquel ils ont travaillé pendant près de 2 ans.

1983Séjour en Chine, en compagnie de son ami, le peintre Chu Teh Chun. Il commence la réalisation de son grand cycle thématique Retour de Chine qui fut présenté par l’Ambassade de France au Grand Duché du Luxembourg en 1984, au Manège Royal à Saint-Germain-en-Laye en 1985, à la fondation du Château de Vascoeuil en 1987 et au Prieuré d’Airaines en 1990. 1985Musée d’art contemporain de Dunkerque (créé par Gilbert Delaine) le «Théâtre de Neruda» et les «variations sur les Bronzes de Riace». Expositions à la Galerie Hélène Trintignan et à la galerie Colette Creuzevault. Kijno est nommé officier des Arts et Lettres. Dresde (Allemagne) au Cabinet des estampes le Docteur Werner Schmidt présente Kijno avec Sonia Delaunay et JamesPichette. «Kijno trente ans déjà, 1956-1986» rétrospective au Musée de Toulon à l’initiative de Charles Profizi. «Cris et Silence» galerie Sapone . 1988Le président François Mitterand lui remet la Légion d’honneur. Luxembourg «Le sacre du printemps», petites et grandes icônes en hommage à Igor Strawinski, galerie Aulner. «Aspects de l’Art abstrait des années cinquante», exposition organisée par la Fondation Pernod. et Jean-Pierre Rives. «Foire Internationale d’Art Contemporain» de Los Angeles » présenté par la galerie Motte de Genève. Premier séjour à Tahiti.1989«La Passion de Dunkerque», collection de Gilbert Delaine, exposition itinérante : Musée Gauguin à Tahiti «Trente variations sur journal froissé, réalisées à partir de tableaux de Gauguin» 19903e séjour à Tahiti au musée Gauguin.Monseigneur Vilnet et l’architecte P.L Carlier lui demande de réaliser la rosace de la façade de la Cathédrale Notre-Dame de la Treille à Lille,dans une structure de Peter Rice. 1991ARCO à Madrid. présenté par Patrice Trigano. «Icônes pour une nuit solaire» de la série «Retour de Tahiti», Galerie Patrice Trigano. Exposition itinérante «Arthur Rimbaud, l’homme aux semelles de vent».Biennale de Milan, «Retour de Tahiti», Galerie Sapone. Varsovie musée Zagheta.Nouveau séjour à Tahiti .Angoulème sur le thème des rapports de la mu-sique et d la peinture avec le compositeur polonais Elsbietta Sikora. 1993Séjour à Tahiti où il envisage de s’installer définitivement.

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2006«Œuvres entrecroisées» Combas-Kijno à la Galerie Hélène Trintignan. Kino est l’invité d’honneur avec Le Boulc’h de l’exposition «Art sénat» au palais du Luxembourg. 2007Saint-Petersbourg rétrospective au Musée d’état. 2008Palazzo reale, Caserte «I varazioni sui bronzi di Riace».Le Chemin de Croix réalisé par Combas et Kijno est exposé à l’Hospice d’Havré près de Tourcoing à la demande de Martine Aubry.«Gold and black women» œuvres entrecroisées Combas-Kijno sont exposées par H.élène Trintignan à Art-Paris et dans sa galerie de Montpellier. Donation de 30 tableaux importants à la ville de Noeux-les-Mines où ses parents venant de Pologne ont vécu jusqu’à leur mort. Monsieur Villedary, maire de la communauté de communes les exposent en permanence à l’hôtel de ville. 2009Arnaud Bréjon de Lavergnée, conservateur du Musée des Gobelins, présente dans la chapelle royale le Chemin de Croix Combas-Kijno. 2010 «les années 60» Antonio Sapone présente Hans Hartung et Kijno à l’Arte fiera de Bologne et à Art-Paris.2012Frédéric Ballester, directeur du centre culturel «La Malmaison» à Cannes organise l’exposition «Kijno les grandes oeuvres».

L’œuvre de Kijno est présente dans de nombreux Musées et Fondations en France et à l’étranger.Kijno a toujours eu des rapports très étroits avec la poésie et les poètes.Il a illustré de nombreux poèmes de ses amis poètes.

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Jésus est condamné à mort par Ponce Pilate, 2005Techniques mixtes sur toile, 195x130 cm© Robert Combas / Ladislas Kijno

Jésus est chargé de sa croix, 2005Techniques mixtes sur toile, 195x130 cm© Robert Combas / Ladislas Kijno

Visuels disponibles pour la presse«Combas / Kijno - via crucis, la peinture à quatre mains», du 30 juin au 7 octobre 2012

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Jésus rencontre sa mère, 2005Techniques mixtes sur toile, 195x130 cm© Robert Combas / Ladislas Kijno

Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter sa croix, 2005Techniques mixtes sur toile, 195x130 cm© Robert Combas / Ladislas Kijno

Jésus tombe pour la première fois sous le poids de la croix, 2005Techniques mixtes sur toile, 195x130 cm© Robert Combas / Ladislas Kijno

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Jésus tombe pour la deuxième fois, 2005Techniques mixtes sur toile, 195x130 cm© Robert Combas / Ladislas Kijno

Jésus console les femmes qui le suivent, 2005Techniques mixtes sur toile, 195x130 cm© Robert Combas / Ladislas Kijno

Une femme pieuse essuie la face de Jésus, 2005Techniques mixtes sur toile, 195x130 cm© Robert Combas / Ladislas Kijno

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Partenaires

Partenaires publicsLa Chapelle de la Visitation est membre du Réseau Art Contemporain Haute-Savoie.

Partenaires privésLa librairie-papèterie Birman du groupe Majuscule four-nit l’ensemble de matériel Beaux-arts pour les ateliers des groupes scolaires.

Sans titreAquarelle sur papier200 x 90 cm

Prochaine exposition

Didier MencoboniDu 27 octobre au 22 décembre 2012

L’art de Didier Mencoboni procède de protocoles de travail qu’il décline à l’envi selon des modalités qui en appellent aux notions de suite, de série ou de variation. Qu’elles soient dessinées, peintes ou découpées, les formes qu’il utilise sont issues d’un vocabulaire volontiers géométrique, parfois organique, toujours rudimentaire. Elles déterminent une figuration abstraite, ludique, colorée ou non, que surenchérissent les principes récurrents de répétition et de prolifération, comme vecteurs majeurs d’une forme de vitalité essentielle.

Vue de l’exposition «Révolutions»Bruxelles, 2010