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LA DOULEUR DENTAIREde L’ENFANT
AU CABINET DENTAIRE comment l’aborder et la maîtriser!
Dr S.KESSACI/BENNACER CHIRURGIEN DENTISTE SPECIALISTE ODONTOLOGIE CONSERVATRICE
5éme CONGRES NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DOULEUR- 23 et 24 AVRIL 2009 - ANNABA -ALGERIE
INTRODUCTION
• Sédation et contrôle de la douleur : 2 enjeux majeurs de l’odontologie pédiatrique.• Associer:
qualité
simplicité
efficacité
Rarement,visite de routine, (prévention) :établissement d’une relation « agréable ».crainte de l’enfant vis-à-vis de ce qui lui est inconnu.
le plus souvent,la consultation est motivée par des douleurs :
confrontation de l’enfant :avec la douleur dentaire avec l’acte opératoire qu’appelle cette douleur :
situation compliquée et inconfortable
GESTE THERAPEUTIQUE
POSTOPERATOIRE
PREOPERATOIRE
LA DOULEUR
MOTIF
CONSEQUENCE
l’expression de la douleur CHEZ L’ENFANT
• la douleur s’oppose à la notion de plaisir.• « cela fait mal » =stimulation désagréable(stimulus nociceptif, olfactif, auditif, gustatif, voire
visuel ) expression variable:• l’âge de l’enfant• l’acquisition du langage, • mais aussi en fonction du caractère aigu,
durable, répétitif de la douleur, de son type et du contexte émotionnel
Prévenir la Douleur, traiter la Douleur
OBJECTIFS
- comprendre la douleur- évaluer la douleur et l’anxiété- prévenir et traiter la douleur
stratégie :
- le diagnostic (l’étiologie de la douleur)- le geste thérapeutique qui permet d’abolir la
douleur dans 90% des cas dans les 48 heures- la prescription d’antalgiques,
soit en prémédication,soit en post-opératoire,
l’instabilité constitutionnelle de la dent temporaire ,
comme l’immaturité de la dent permanente
diagnostic et thérapeutique en fonction du temps
ACCIDENTS D’ERUPTIONsignes inflammatoires, localisés:tuméfactions gingivales douloureusesérythèmes jugauxpoussées fébriles avec hyper sialorrhée signes digestifs
traitement symptomatique :antalgiques:
antipyrétiques,massages locaux avec un anesthésique de contact
Avant l’acte opératoirepeur , anxiété limitent l’accès aux soins
du vécu familial, De l’inconnu (la perte du contrôle des évènements).
mauvaise interprétation, par le praticien et les parents
prise en charge par des méthodes :
psychopédagogiquesconfort opératoire
pharmacologiques suffisant.
Approche psychologique
PEUR DE LA DOULEURPEUR DE L’INCONNU
PEUR DE LA PERTEDE CONTROLE
PEUR DE L’INTRUSION
MONTRER
EXPLIQUER
FAIRE
RASSURER
RASSURER
médicaments sédatifsrépondre à « l’anxiété réactionnelle » 3 catégories :
Les sédatifs courants:(Hydroxyxine (Atarax®) à 1mg/kg 2 heures avant(thioridazine (Melleril®) : 1 à 3 mg/kg/j
alimémazine (Théralène®) à 0,125 à 0,25mg/kg/prise).
L’inhalation d’un gaz : MEOPA(mélange équimolaire
oxygène protoxyde d’azote)
en association avec les sédatifsLe Midazolam (Hypnovel®)
Pendant l’acte :
un geste thérapeutique: (pulpites, desmodontites, cellulites)
l’anesthésiemaîtriser la douleur
par l’emploi de techniques anesthésiques adaptées de produits anesthésiants de plus en plus efficaces et mieux tolérés,
en s’inscrivant dans un traitement global de la douleur.
SEDATION CONSCIENTE
OU ANESTHESIE GENERALE ?
• Les anesthésies localesnécessite une relaxation efficace de l’enfant
corticales osseuses perméables
à délai d’action rapide : lidocaïne, chloroprocaïne ;à délai d’action lent : mépivacaïne
à action courte (30-60 minutes) : lidocaïne, chloroprocaïne ;à action prolongée (90 à 300 minutes) : bupivacaïne,
lévobupivacaïne, ropivacaïne
.
• L’anesthésie générale ( inconvénients majeurs)
Urgence traumatique
Gérer la traumatologie du (très) jeune enfant demande :• avant tout patience et sang froid. • instructions simples ,dédramatiser la situation initiale. en évitant tout stress cumulatif. • Devant un tableau clinique parfois spectaculaire, les gestes d'urgences : clarifier le traumatisme :
(examens clinique et radiologique (radiographies , nettoyage des plaies, palpation douce, sutures éventuelles)
Denture temporaire
• symptomatologie discrète,• passage sans transition aigue • de la dentinite à celui de gangrène
et de ses complications.
la douleuragir vite
l’infection
Douleurs propres de l’enfant au niveau molaire
Douleurs du septum(par tassement alimentaire)+
DOULEURS DUES A LA CARIE
gangrène pulpaire
oedème important, température et douleurs CELLULITE violentes de type pulsatile (entre 3 et7ans)
INFECTION DENTAIRE :JAMAIS D’AINS
parulie
Après l’acte :Les douleurs postopératoires: transitoires, d’intensité variable(sensibilité individuelle , nature de l’intervention)
Prescription d’antalgiques: le paracétamolaction centrale qui se manifeste environ après 30 minutes, pic d’efficacité à 2 hres et maintien une antalgie pendant 3 hres.
prescrire la posologie efficace d’emblée :(pour un enfant de moins de 50 kg : 15 mg/kg toutes les 6 heures
ou 10 mg/kg toutes les 4 heures avec une dose max de 60-80 mg/kg/jour)
En cas d’échec ,associer au paracétamol une autre molécule (codéine : 1 mg/kg toutes les 4 heures),
soit changer de molécule (ibuprofène (AINS) : 20 à 30 mg/kg/j en 3 prises).
CONCLUSION
Ne jamais dénier la douleur décrite • la reconnaître et l’évaluer
meilleure relation de confiance.