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Comment Vous Libérer de Vos Mauvaises Habitudes

Forme et Bien-être 1

Katibel

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TABLE DES MATIERES

Introduction ......................................................... 4

Les gens peuvent-ils réellement changer ? ..................... 4

Établir de nouvelles priorités ........................................ 6

Les six étapes dans le processus de changement de

soi ..................................................................... 12

Étape 1 ............................................................... 15

Déni ........................................................................ 15

Ôter les œillères ...................................................... 15

Comportement autodestructif .................................... 18

Relations d'aide ...................................................... 19

Étape 2 ............................................................... 24

Prise de conscience ................................................... 24

Lorsque vous savez que vous avez un problème .......... 24

Signes de danger ...................................................... 25

Se débloquer ............................................................ 28

Étape 3 ............................................................... 34

Préparation .............................................................. 34

Programmer votre propre Jour-J ................................ 34

Se préparer pour un changement total de style de vie .. 37

Attention à la procrastination ...................................... 43

Étape 4 ............................................................... 45





Action ..................................................................... 45

Attaquer le problème ............................................... 45

Comment vaincre les tentations quotidiennes ................ 46

Se récompenser soi-même ......................................... 49

Étape 5 ............................................................... 52

Entretien ................................................................. 52

Gagner la bataille .................................................... 52

Qu'est-ce qui fait rechuter les gens ?............................ 56

Étape 6 ............................................................... 60

Finition .................................................................... 60

Enfin libre ! ............................................................ 60

Notre potentiel de changement ................................... 61

Conclusion .......................................................... 66





INTRODUCTION

« Alice : Voudriez-vous me dire, s'il-vous-plaît, quel

chemin prendre pour m'en aller d'ici ?

Le Chat du Cheshire : Cela dépend beaucoup de l'endroit

où tu veux aller. » Alice au pays des merveilles

LES GENS PEUVENT-ILS REELLEMENT

CHANGER ?

David Lucero sait ce qu'il veut : il veut aller à Nice, Alpes-

Maritimes.

David a environ 60 ans, je pense. Au cours des trois

derniers mois, il a vécu sur le trottoir en face de la gare.

Je ne sais pas depuis combien de temps David est sans-

abri. Il est un des handicapés parcourant la France à pied

— malade mental, incapable de prendre soin de lui-





même, incapable d'affronter la vie. Il est toujours

content de discuter, même si vous devez vous répéter

quelques fois avant qu'il vous comprenne : David devient

sourd.

Un jour, j'ai essayé de l'emmener dans un refuge pour

les sans-abris. Tout ce qu'il avait à faire était de monter

dans la camionnette. Il devait prendre une décision :

monter ou rester dans la rue. La bonne décision aurait

été de débuter le cycle de guérison et changer, mais

c'était plus que ce que David était capable de faire ce

matin-là. Il a décidé de rester dans la rue, en attendant

son voyage imaginaire jusqu'à Nice.

Lorsque je rencontre des gens comme David, je me dis

que Lewis Carroll n'a rien inventé lorsqu'il a écrit Alice au

Pays des Merveilles. J'ai rencontré beaucoup de gens qui

sont des Chat du Cheshire, des Chapelier Fou et des

Reines de cœur incarnés.

Chaque jour, j'entre en contact avec des gens dont les

vies et les familles ont été détruites par les mauvaises

habitudes : des gens dépendants de la cigarette, de

l'alcool, de drogues illicites ; des personnes dépensant

trop, mangeant trop et des anxieux chroniques ; des

penseurs négatifs, des gens qui remettent à plus tard et

des qui ne se pardonneront jamais quelque chose qui

s'est déroulé il y a très longtemps.





J'ai vu de mes yeux comment les mauvaises habitudes

empêchent les gens ordinaires de vivre des vies plus

heureuses et plus saines. Partout où vous vous rendez,

les gens veulent savoir pourquoi ils sont malheureux. Et

ils veulent savoir ce qu'ils peuvent faire pour y remédier.

Les émissions-débat offrent un programme constant de

remèdes miracles pour tout type de mauvaise habitude

imaginable — tout, depuis les programmes de perte de

poids rapide aux leçons de 20 minutes de pensée positive

pour vaincre la dépression. Nous sommes bombardés en

permanence par les programmes qui promettent des

résultats immédiats et sans effort : Perdre rapidement

du poids en mangeant autant que vous voulez ! Résultat

garanti ! Mais bien sûr.

Nous sommes, de nos jours, écrasés par les solutions. Et

plus il y a de solutions, plus il est difficile d'en trouver

une qui fonctionne. Beaucoup de personnes ont échoué

tellement de fois qu'ils ont presque abandonné la lutte.

D'autres ont abandonné il y a bien longtemps.

ÉTABLIR DE NOUVELLES PRIORITES

Est-il possible de vous libérer de vos mauvaises

habitudes ? Les gens peuvent-ils vraiment changer de

manière significative et pour toujours ? Puis-je me

changer moi-même ? La réponse à chacune de ces

questions est « oui ». Mais vous ne pouvez pas changer





en 24 heures, comme certaines programmes et livres de

développement personnel le promettent.

Ma recherche, autant que mon expérience et mon bon

sens, me disent que tout le monde peut changer, mais

en même temps, je sais que les gens ont besoin d'une

raison convaincante.

Que signifie changer ? Changer signifie établir de

nouvelles priorités — choisir un comportement différent

de celui que nous utilisons actuellement. David Lucero

est bloqué dans cette rue, attendant une solution qui

n'existe pas. Lorsqu'une solution se trouve juste devant

son nez, il ne peut pas la voir.

Je ne sais pas quand son audition a commencé à se

détériorer. Et même s'il peut voir, j'ai le sentiment qu'il

est aveugle depuis de nombreuses années. Je ne connais

pas l'histoire de sa vie, mais je soupçonne une histoire

de mauvaises habitudes et de mauvaises décisions.

Je suis certaine que c'est une histoire remplie de

mauvaises personnes et également de mauvaises

situations. Mais à un certain point, nous devons

abandonner les facteurs, les personnes et les situations

qui nous ont façonnés. Se focaliser sur le passé ne nous

aidera pas à résoudre quoi que ce soit aujourd'hui. Nous

devons, à un certain moment, prendre la responsabilité

de nos vies.





Je soupçonne que les mauvaises habitudes et les

mauvais choix sont ce qui a mené David à ce point —

jour après jour, année après année— jusqu'à ce qu'il

touche le fond. Ça se passe toujours ainsi.

Pour apprendre comment nous libérer de nos mauvaises

habitudes, nous devons réaliser que nous causons nos

propres sentiments. Je suis la cause principale de mes

propres problèmes. Au moment où je réalise ce simple

fait, je suis prêt à avancer dans le processus de

changement personnel qui mènera à me libérer des

habitudes qui m'empêchent de vivre une vie plus

satisfaisante. Et lorsque je me suis débarrassé de mes

mauvaises habitudes, les gens autour de moi seront

libérés de la personne que j'avais l'habitude d'être.

Tout le monde peut réaliser des changements

superficiels. Mais se libérer des habitudes

autodestructrices comme fumer ou trop manger réclame

un changement profond et durable. Une mauvaise

habitude est semblable à un iceberg. Vous ne pouvez

briser aucune habitude si vous l'approchez comme si elle

n'était aussi grosse que ce que vous voyez en surface.

Franz Kafka a dit : « Un livre doit être la hache qui brise

la mer gelée en nous. » Tout livre ou programme qui vise

à aider les gens à briser leurs mauvaises habitudes doit

révéler l'iceberg entier qui se trouve sous la surface.





Vous ne pouvez pas éliminer la chose entière en un seul

jour, mais si vous choisissez une approche pas-à-pas,

vous pouvez éliminer la mauvaise habitude plus

rapidement que ce que vous pensiez. Mais cela

demandera un effort de votre part.

Vous ne pouvez pas manger tout ce que vous voulez et

perdre du poids, peu importe combien de fois vous

l'entendez dans les débats et les médias. Mais vous

pouvez perdre du poids et vous pouvez apprendre à

apprécier les bons aliments plus que les nourritures

malsaines que vous mangez actuellement.

David a construit une cage verbale pour lui-même. Sa

définition du problème ne lui donne aucun choix ; il évite

de prendre toute responsabilité pour lui-même. Pour

recevoir les bienfaits qui viennent avec des repas

quotidiens, des douches chaudes, des vêtements

propres, un lit, une assistance médicale, de la compagnie

et tout aide qu'un travailleur social peut lui offrir — un

trajet vers Nice, si c'est finalement où il doit se rendre —

il doit s'échapper de la cage.

Mais David est convaincu qu'il ne peut pas aller au

refuge, parce que le faire signifierait qu'il pourrait

manquer son voyage jusqu'à Nice. C'est ainsi que les

gens s'emprisonnent dans des cages verbales qu'ils

construisent eux-mêmes.





Je parle de quelques cas extrêmes dans ce rapport, parce

que je les vois tous les jours. Mais je pense également

que, grâce à quelques cas extrêmes, il est plus facile de

voir les vrais problèmes et les défis que les gens qui ne

sont pas dans des situations menaçant leur vie doivent

affronter.

David n'est pas conscient des mécanismes élaborés qu'il

a construits pour se cacher la vérité, mais il la cache tout

de même. Pour nous libérer de nos mauvaises habitudes,

nous devons arrêter de nous cacher la vérité.

Les personnes qui mangent trop, les fumeurs et ceux qui

remettent à plus tard de manière chronique ont plus en

commun avec des gens comme David qu'il n'y paraît.

Nous nous donnons beaucoup de mal pour nous cacher

la vérité au sujet de la nature destructrice de nos

mauvaises habitudes ; trop souvent, vies et familles sont

détruites avant que nous soyons conscients des cages

verbales qui nous gardent emprisonnées dans le

comportement autodestructeur.

La thérapie professionnelle fonctionne-t-elle ? Peut-elle

aider à briser des mauvaises habitudes avant que ces

habitudes ne détruisent leurs vies ? Le taux d'abandon

est stupéfiant : 45% des patients qui cherchent un

thérapeute professionnel abandonnent la thérapie après

deux ou trois séances.





Les programmes aident-ils ? Des millions de fumeurs ont

arrêté pour toujours sans suivre un programme de

traitement. De l'autre côté, beaucoup de ceux qui ont

essayé un programme d'arrêt du tabac ne sont pas

capables d'arrêter, peu importe combien de programmes

ils essaient.

Certaines recherches démontrent que pour chaque

personne qui arrête de fumer en suivant un programme

de traitement, il y a presque vingt personnes qui arrêtent

seules.

Quelle conclusion devrions-nous tirer de tout cela ? C'est

plutôt clair, selon moi. Vous avez une meilleure chance

de vous libérer vous-même d'une mauvaise habitude en

devenant votre propre coach, en prenant la

responsabilité de votre propre programme.

Le but de ce livre est de vous donner des informations et

des stratégies qui vous donneront le pouvoir de vous

libérer vous-même de vos mauvaises habitudes. Des

millions de personnes ont réussi. Vous le pouvez aussi.





LES SIX ETAPES DANS LE PROCESSUS

DE CHANGEMENT DE SOI

Changer n'est pas un événement, mais un processus. Le

changement survient via une série d'étapes et les

personnes se changeant elles-mêmes, les plus

couronnées de succès, connaissent l'échec au moins une

fois avant de réussir. La volonté seule ne suffira pas.

Vous devez comprendre le cycle des changements ou

vous risquez de substituer une mauvaise habitude par

une autre, comme cela survient souvent lorsque les

anciens fumeurs satisfont leur manque de « quelque

chose » en mangeant trop. La réussite dépend de

l'obtention des bonnes informations et du fait de savoir

comment s'en servir.

Les chercheurs ont identifié six étapes claires dans le

processus d'un changement de soi réussi :

1. Déni

2. Prise de conscience

3. Préparation

4. Action

5. Entretien

6. Finition

Pour la plupart des gens, le processus de casser une

mauvaise habitude n'est pas un chemin bien droit qui les





mènent d'une étape à la suivante. Les personnes qui se

changent elles-mêmes avec succès suivent

habituellement un chemin qui ressemble plus à une

spirale : ils avancent, reviennent à l'étape précédente,

puis passe au prochain niveau d'engagement une ou

plusieurs fois avant de briser pour de bon l'habitude.

Abandonner une habitude du jour au lendemain ne

fonctionne habituellement pas. Si une personne n'est pas

prête à aller de l'avant, la pousser dans l'étape de l'action

fera qu'elle se considèrera comme un échec la première

fois qu'elle glisse. Elle peut finir par être plus dépendante

de son habitude qu'elle n'était avant d'essayer d'arrêter.

Si elle se sent coupable et s'accuse d'avoir échoué dans

le changement de son habitude, elle trouvera qu'il est

encore plus difficile de s'engager à arrêter la prochaine

fois.

Nous avons tous vu des cas proches de nous. Beaucoup

d'entre nous avons connu la frustration qui suit un essai

de briser une mauvaise habitude. Comme l'a dit Mark

Twain, « Arrêter de fumer est facile. Personnellement,

j'ai arrêté plusieurs fois. » Si cela sonne familier, ce livre

est pour vous.

Quelle que soit votre mauvaise habitude, vous pouvez

avoir essayé de la briser plusieurs fois. Cette fois-ci sera

différente parce que vous comprendrez que se défaire de

votre habitude est un processus, pas un événement.





Vous posséderez la connaissance et la confiance pour

réussir cette fois.

Pouvez-vous véritablement changer ? Pouvez-vous vous

libérer de vos mauvaises habitudes ? Des millions de

personnes aux quatre coins du monde sont la preuve

vivante que vous pouvez. Ce guide vous montrera

comment. Mais comme Alice, pour atteindre votre

objectif, vous devez savoir où vous voulez aller. Pour

beaucoup de gens, c'est la partie la plus difficile. Comme

David, elles sont bloquées.

Vous libérer d'une mauvaise habitude commence en

retirant vos œillères.





ÉTAPE 1

DENI

« Ce n'est pas qu'ils ne peuvent pas voir la solution. C'est

qu'ils ne voient pas le problème. »

— G.K. Chesterton

ÔTER LES ŒILLERES

À 72 ans, René est un râleur chronique. J'ai appris il y a

fort longtemps que je n'avais pas besoin d'acheter un

journal ni regarder la télévision pour savoir ce qui ne va

pas dans le monde ; beaucoup de personnes comme

René vous diront ce qui ne va pas. Plaintes, ragots,

critiques et pensée négative sont quelques-unes des

habitudes les plus destructrices.

Peu à peu, la négativité grignote la santé d'une personne

et élimine toute possibilité de bonheur. Si quelqu'un

proche de vous est un râleur, critique ou est négatif,

votre propre bien-être court un danger.

Se plaindre de choses au-delà de son contrôle direct est

une des habitudes les plus destructrices. Oui, je sais,

c'est également une des choses les plus communes que

font les gens. Nous nous plaignons du temps ; nous

parlons des scandales impliquant les célébrités ; nous

accusons le gouvernement – n'importe quel

gouvernement – pour tout ce qui ne va pas.





Se plaindre à propos de choses que nous ne pouvons pas

contrôler est une manière très efficace d'éviter

d'affronter les choses sur lesquelles nous pouvons agir.

En passant notre vie à nous plaindre de chose qu'il lui

est impossible de changer, René évite d'avoir à

confronter sa propre négativité et amertume.

René veut que tous les autres changent. Il accuse tout

le monde de ses problèmes : ses parents, un ancien

partenaire de business, le gouvernement, l'économie

locale. Dans son état actuel, il ne peut même pas

commencer à comprendre que son malheur n'a rien à

voir avec ces choses et que tout vient de son habitude

d'accuser les autres pour ce qui ne va pas dans sa vie.

René ne possède pas une habitude qui cause un risque

de santé clair et net. Il ne fume pas, ne boit pas, ne se

drogue pas et ne mange pas trop. Mais sa santé décline

et il s'inquiète d'avoir à subir une chirurgie majeure.

Même si la négativité n'a pas été liée de manière

concluante à un cancer ou à une maladie du cœur, les

chercheurs commencent à trouver des preuves que le

ressentiment, l'amertume et la haine tuent littéralement

des gens.

René ne trouve aucune raison valable de changer sa

propre attitude ou son comportement. Il est l'exemple

classique d'une personne incapable de reconnaître la

cause véritable de son malheur. René est dans le déni.





Le déni est la première étape dans le cycle du

changement de soi. La grande majorité des gens dont la

santé, le bonheur ou les relations sont menacées par une

habitude autodestructrice passent des mois, sinon des

années, à un stade où ils nient le sérieux du problème.

A cette étape, les gens partagent les caractéristiques

communes suivantes :

Ils refusent d'admettre qu'ils ont un problème

sérieux.

Ils résistent au changement et deviennent

habituellement agressifs lorsqu'ils sont confrontés

à leur nécessité de changement.

Ils possèdent un sentiment général de désespoir,

peu importe combien leurs vies semblent occupées

en apparence.

Beaucoup de gens ayant des habitudes autodestructrices

souffrent également d'un sentiment de désarroi. Les

études démontrent que près de 50% des utilisateurs de

drogues souffrent d'une forme de dépression ou d'une

autre. La souffrance aime la compagnie : nous avons

tendance à former des relations avec les gens qui

possèdent notre mauvaise habitude.

En passant du temps dans un bar, les gens peuvent se

convaincre eux-mêmes que c'est la manière normale de

se détendre après un jour stressant, puisqu'il y a tant

d'autres personnes dans le bar faisant la même chose.





La recherche montre que les personnes cliniquement

obèses sont moins à même de perdre du poids

lorsqu'elles vivent avec d'autres personnes cliniquement

obèses.

COMPORTEMENT AUTODESTRUCTIF

Beaucoup de gens sont si têtus dans leur besoin

inconscient de défendre leur mauvaise habitude qu'ils

refusent toute aide même lorsque leur vie en dépend.

Dans « Changer pour de bon », James Prochaska

mentionne une expérience saisissante réalisée par un

zoologiste appelé Calhoun. Au lieu d'utiliser des souris

blanches domestiques et des rats dans sa recherche,

Calhoun a étudié des souris sauvages afin d'obtenir un

aperçu de la façon dont elles luttent pour conserver le

contrôle de leurs propres comportements.

Dans une expérience, Calhoun a donné aux souris un

interrupteur électrique leur permettant de choisir une

lumière tamisée, une lumière vive ou pas de lumière

dans leurs cages. Lorsqu'elles pouvaient effectuer leurs

propres choix, les souris évitaient la lumière vive et

l'obscurité ; encore et encore, elles branchaient la

lumière tamisée. Mais lorsque la lumière tamisée était

allumée par l'expérimentateur, les souris courraient

jusqu'à l'interrupteur et l'éteignaient. Puis elles

allumaient la lumière vive ou laissaient la cage dans le

noir.





Dans une autre expérience, les souris avaient le contrôle

d'un interrupteur activant un tapis roulant, qui était leur

unique source d'exercice. Les souris en cage ont besoin

de courir environ huit heures par jour pour rester en

bonne santé. Sans aucune incitation, les souris

allumaient le tapis roulant et courraient à différents

moments dans la journée.

À chaque fois que l'expérimentateur branchait le tapis

roulant, les souris l'arrêtaient immédiatement, même si

la première partie de l'expérience montrait que les souris

voulaient et avaient besoin de faire de l'exercice.

Prochaska appelle cela « liberté stupide ». Les souris de

laboratoire sont trop domestiquées pour exhiber ce

genre de comportement. Prochaska fait remarquer que

« les souris sauvages exigeaient le contrôle de leur

comportement, même si cela signifiait sacrifier leur

propre santé. »

RELATIONS D'AIDE

Les gens dans le déni ont perdu le contrôle de leurs

problèmes, ce qui signifie qu'ils ont perdu le contrôle de

leurs vies. Ils progressent rarement jusqu'à l'étape

suivante sans bénéficier d'une relation d'aide.

Les conseillers, thérapeutes et aides professionnels ont

appris que la confrontation n'aide personne à passer de

l'étape 1 à l'étape 2. Faire continuellement des





remarques n'aide pas. La laisser continuer — ou « aller

dans son sens » pour éviter la confrontation— renforce

simplement son déni du problème en renforçant dans

son esprit que ce qu'elle fait est bon.

Les gens ont habituellement besoin d'une réponse

inattendue avant de pouvoir ôter leurs œillères. C'est un

fait qui n'a pas changé au cours des 3 000 dernières

années, comme l'histoire suivante l'illustre.

Le Roi David était un de ces héros de l'Israël antique. Il

était le leader de sa nation, un grand combattant, un

musicien accompli et un des plus grands poètes de

l'antiquité. Lorsqu'il était un jeune berger gardant le

troupeau de son père, il a tué un ours et un lion à mains

nues. Lorsqu'il n'était qu'un adolescent, il a tué Goliath

sur le champ de bataille.

Un soir, le roi sortit de son lit et se rendit sur le toit de

sa maison. Pas trop loin de lui, il vit une superbe femme

se lavant. Immédiatement, il envoya ses hommes pour

découvrir qui elle était. Son nom était Bethsabée. Elle

était la femme d'un soldat nommé Uriah, qui était un des

plus courageux et des plus fidèles d'Israël.

Uriah était loin de sa maison, servant sa nation dans une

guerre contre un des nombreux ennemis d'Israël. David

envoya chercher Bethsabée et coucha avec elle. Elle

tomba enceinte.





Le roi voulait Uriah hors du chemin. L'armée israélienne

assiégeait une ville ennemie à ce moment. David envoya

une lettre au commandant de l'armée, Joab, dans

laquelle il donnait des instructions pour se débarrasser

d'Urie. Il dit à Joab d'envoyer Uriah en première ligne,

puis de battre en retraite avec le reste de ses soldats,

laissant Uriah seul.

Joab suivit les ordres du roi et Uriah fut tué dans la

bataille. David fit de Bethsabée sa femme et elle lui

donna un fils.

Beaucoup de choses existent qui sont pires que fumer,

trop dépenser d'argent, être négatif ou trop manger —

la trahison et le meurtre pour n'en nommer que deux. Et

tout a commencé avec le voyeurisme de David, une

horrible chose en soi. Comment dire à un roi qu'il

développe de dangereuses habitudes ?

Si vous pensez qu'il est difficile de faire que quelqu'un de

votre famille ôte ses œillères, imaginez ce que le

prophète Nathan devait affronter. Nathan savait ce qui

se passait. En tant que prophète, c'était son travail

d'aider le roi à garder les yeux ouverts.

Nathan n'a pas confronté David directement. Au

contraire, il lui a raconté une histoire au sujet de deux

hommes qui vivaient dans la même ville. Un homme était

riche, l'autre pauvre. L'homme riche possédait beaucoup

de troupeaux et de hardes. La seule chose que possédait





l'homme pauvre était un agneau. Le pauvre homme

aimait l'agneau comme s'il était son fils.

Un soir, l'homme riche avait besoin d'un agneau pour un

dîner festif. Au lieu de sacrifier un agneau venu d'un de

ses troupeaux, il prit l'agneau du pauvre homme.

Lorsque le Roi David entendit cela, il devint furieux — il

pensait que Nathan lui racontait une histoire vraie à

propos de deux hommes de son royaume.

« L'homme qui a fait cela doit mourir », dit le roi.

Puis Nathan dit à David, « Tu es cet homme. »

David écouta l'histoire de Nathan et il ouvrit les yeux.

Pourquoi ne pouvons-nous pas mieux écouter ? Pourquoi

ne pouvons-nous pas voir nos propres fautes alors que

les autres les voient si clairement en nous ? Il est si facile

de savoir quand les autres sont dans le déni et il est

pratiquement impossible d'admettre que nous sommes

dans cette étape.

Dans le vocabulaire de la thérapie moderne, le prophète

Nathan était dans une relation d'aide avec le Roi David.

Il a confronté David, mais sans utiliser un acte direct

d'agression verbale. Il a créé l'incertitude chez David en

répondant d'une manière que n'attendait absolument

pas le Roi. C'est ce qui a permis à David d'ouvrir les yeux.

L'incertitude est ce qui fait que nous cherchons de

nouvelles options. Nathan savait qu'il est impossible de





changer une autre personne, mais que vous pouvez la

motiver à se changer elle-même. Votre rôle en tant

qu'aide est de supporter une autre personne pendant le

processus de changement de soi, pas de l'attaquer ni de

le rejeter.

Nous ne pouvons pas tous être aussi sages que Nathan.

Mais il existe toujours une manière d'aider quelqu'un à

ouvrir les yeux sans entrer dans une confrontation

agressive, ce qui, souvent, cause des dégâts irréparables

chez toutes les personnes impliquées.

Si quelqu'un proche de vous est en déni, vous êtes déjà

mieux équipé après avoir lu ceci. Ne le suivez pas, ne lui

cédez pas, et je vous en prie, ne le confrontez pas

ouvertement.

La meilleure chose que vous pouvez faire est de lui

donner ce livre. Lorsqu'il lira l'histoire de Nathan et du

Roi David, il pourrait être prêt à dire, « Je suis cet

homme. »

Si vous êtes conscient des besoins de vous libérer d'une

mauvaise habitude, vous êtes déjà dans l'étape 2.





ÉTAPE 2

PRISE DE CONSCIENCE

« Nous ne sommes pas des poupées impuissantes… nous

ne nous comportons pas comme nous le faisons par

accident. »

— Ernst G. Beier

LORSQUE VOUS SAVEZ QUE VOUS AVEZ UN PROBLEME

A cette étape, les gens savent qu'ils ont un problème et

veulent le comprendre, mais ne savent pas quoi faire ou

se sentent dans l'incapacité de changer. Les personnes

dans l'étape 2 sont toujours loin de s'engager à changer.

Beaucoup restent bloqués dans cette étape. Ils passent

des années à se dire qu'ils vont, « un jour », changer.

La peur ou l'échec maintient beaucoup de personnes

bloquées dans cette étape. Ils se cachent la vérité en se

disant qu'ils attendent le programme de perte de poids

« parfait », le programme parfait pour arrêter de fumer

ou le moment parfait pour arrêter de boire.

« Je changerai quand le moment sera le bon », est une

des phrases que vous entendez le plus souvent de la part

de gens dans cette étape du cycle de changement de soi.

Le moment ne sera jamais « le bon », bien entendu, ils

n'ont pas été capables de briser leur cage verbale.





Certaines personnes, dans cette étape, ne sont jamais

capables de s'engager sérieusement à changer, même si

leur vie en dépend. Nous sommes tous familiers avec les

expériences et luttes au jour le jour de gens ordinaires

bloqués dans cette étape.

Mon beau-père est mort récemment après un long

combat contre un emphysème pulmonaire. Même s'il

dormait avec une bouteille d'oxygène au pied de son lit,

il n'a jamais arrêté de fumer. Il a réduit, mais il n'a

jamais arrêté, même s'il savait que cela le tuait.

Il y a un bon nombre d'années, j'ai lu à propos d'une

femme ayant eu une trachéotomie avant de mourir d'un

cancer, qu’après sa trachéotomie, elle n'était pas en

mesure de respirer par la bouche, donc elle plaçait ses

cigarettes allumées dans le trou dans sa gorge et inhalait

ainsi la fumée.

SIGNES DE DANGER

Les gens dans l'étape 2 sont toujours focalisés sur le

problème. Ils veulent parler d'eux et de leurs familles ;

ils peuvent être très ouverts lorsqu'il est question de

parler du problème. Ce qui retient les gens dans cette

étape est la peur du changement.

Même des changements bénéfiques menacent notre

sécurité. Lorsque nous sommes habitués à quelque

chose, la pensée de le perdre peut causer panique et





nous figer où nous sommes, peu importe combien nous

pourrions gagner en changeant.

Olga est une veuve avec trois enfants entre l'adolescence

et la vingtaine. Elle a rencontré un homme nommé Jean

et elle se sent follement amoureuse. Jean est divorcé et

a déménagé récemment dans la ville d'Olga depuis une

autre partie du pays. C'est un homme qui a la

quarantaine, travaille dans le bâtiment et semble n'avoir

aucun problème pour trouver du travail en dépit d'un

problème de boisson.

Quelque mois après que je les ai rencontrés, Olga et Jean

ont quitté la ville. Lorsque les enfants d'Olga ont réalisé

que leur mère sortait avec un vagabond instable, ils se

sont naturellement alarmés et ont plaidé auprès de leur

mère pour qu'elle rompe la relation.

Quand Olga a refusé d'arrêter de voir Jean, ses enfants

ont dit à des membres de la famille qu'ils avaient peur

que leur mère ne soit dans une relation dangereuse.

Lorsque toute la famille a confronté Olga, elle a fait ce

que n'importe quel conseiller expérimenté aurait prédit :

elle a quitté la ville avec sa voiture, ses vêtements et son

nouveau petit ami.

Je marchais dans le quartier, un soir, quand Olga stoppa

sa voiture et me demanda si elle pouvait me parler. Ce

qui suivit était une histoire triste, mais commune, d'une

femme tombant amoureuse du mauvais homme.





Quand Olga et Jean sont revenus en ville, Olga a utilisé

ses contacts pour trouver un bon travail pour Jean. Jean

a déménagé dans un appartement qu'Olga avait acheté.

L'appartement était contigu à la maison dans laquelle

Olga vivait avec ses enfants. Olga me dit que Jean payait

un loyer et qu'il était gentil avec les enfants.

Mais Jean a commencé à abuser Olga verbalement. Il ne

l'a pas abusée physiquement, mais l'abus verbal est

devenu intolérable. Olga est d'origine albanaise. Elle est

née en France. Quand Jean a bu, il hurle après Olga et

lui dit de retourner dans son pays. À chaque fois que

Jean l'insulte, Olga lui demande pourquoi il ne retourne

pas d'où il est venu.

Olga est un exemple classique d'une personne dans

l'étape 2. Elle est devenue consciente du problème. La «

mauvaise habitude » d'Olga est sa mauvaise estime de

soi, qui est la seule chose qui l'empêche de mettre fin à

une relation tellement abusive. Tout comme n'importe

quelle mauvaise habitude peut être brisée, une mauvaise

estime de soi peut être changée en une image de soi

saine. Mais cela demande du temps.

Olga réalise que la sécurité de ses enfants peut être en

danger. Jean n'a jamais rien fait de violent jusqu'à

présent, mais Olga commence à comprendre qu'elle joue

avec le feu. Aussi mauvaise que soit la relation, Olga ne





veut pas perdre Jean. « Je l'aime », dit-elle, « Ne voit-il

pas combien il me fait du mal ? »

Olga reconnaît que sa vie peut être en danger. Jean lui

a dit qu'il aimerait l'emmener dans une autre partie du

pays. Olga sent que déménager dans un endroit du pays

où elle n'a aucune relation la rendrait encore plus

vulnérable qu'elle n'est en ce moment. « Il pourrait

m'emmener là-bas puis décider de me tuer », m'a-t-elle

dit.

Jean n'a menacé ni Olga ni les enfants, et Olga ne veut

pas demander à Jean de partir. Elle ne peut toujours pas

agir, ce qui est un problème habituel pour les personnes

dans l'étape 2. Au lieu de dire à Jean de partir, elle lui

demande pourquoi il ne part pas de lui-même. C'est

aussi loin qu'elle peut aller à ce point.

SE DEBLOQUER

Olga a peur de perdre la vie à laquelle elle s'est habituée,

peu importe combien elle est insatisfaisante ou

dangereuse. Elle s'inquiète jour et nuit, mais jusque-là,

c'est tout ce qu'elle a fait.

Un des plus grands dangers de cette étape est de

substituer l'inquiétude au sujet d'un problème au travail

à effectuer dessus. Ça décrit Olga. Si vous êtes dans une

position où vous aidez quelqu'un dans l'étape 2 du cycle,

conservez toujours ces points à l'esprit :





Les personnes dans cette étape ont besoin de

soutien, d'écoute et de réactions.

Ne leur donnez pas de conseil à moins qu'ils ne le

demandent.

Les gens dans cette étape ont généralement besoin

d'être poussés dans l'action, mais cela ne signifie

pas que vous êtes celui qui doit appliquer la

pression.

Essayer de pousser une personne à agir avant qu'elle soit

prête à changer peut être une grave erreur. La pression,

à ce point, ne fera que rendre la personne plus résistante

au changement. Les gens qui sont bloqués dans l'étape

2 savent réellement ce qui est meilleur, mais ils ont

oublié qu'ils savent. Trop souvent, une tragédie

personnelle doit survenir avant qu'une personne dans

cette étape ne soit capable d'aller de l'avant.

Olga sait ce qu'elle doit faire. Pourtant, elle est toujours

incapable de le faire, même si le bien-être de sa famille

dépend de sa capacité à agir. C'est typique des

personnes dans l'étape 2 du cycle. Olga n'est pas venue

me voir pour avoir un conseil. Elle connaît déjà toutes les

raisons pour lesquelles elle doit mettre fin à la relation,

et elle commence à comprendre qu'aussi longtemps

qu'elle ne fait rien, la situation va probablement empirer

plutôt que s'améliorer.





Olga est comme un fumeur invétéré qui n'est pas prêt à

arrêter. Beaucoup de fumeurs sont totalement

conscients du dégât qu'ils font à leur santé. Albert répète

en permanence qu'il veut arrêter, mais il ne peut pas. La

vérité est qu'Albert ne veut pas arrêter de fumer.

Albert connaît les risques de santé qu'encourt un fumeur.

Mais il ne veut pas abandonner toutes les petites

satisfactions que fumer lui apporte : l'anticipation

agréable qu'il ressent après un repas lorsqu'il est sur le

point d'allumer une cigarette ; la satisfaction de sentir la

cigarette entre ses doigts ; le rush de la nicotine allant

droit dans son cerveau à chaque fois qu'il prend une

bouffée ; la sécurité de savoir qu'il a une cartouche de

cigarette de sa marque préférée mise de côté dans le

placard.

La seule partie du fumer qu'Albert veut abandonner est

la partie qui menace de lui donner un cancer des

poumons ; il souhaite que quelqu'un puisse éliminer

cette partie et conserver tous les petites avantages qui

l'ont accroché au début. Les gens comme Albert ne

veulent pas arrêter, peu importe combien de fois ils

disent qu'ils le veulent.

Albert ne ment pas quand il dit qu'il veut arrêter. Il pense

sincèrement vouloir arrêter. Son problème est qu'il n'a

toujours pas mis le doigt sur la véritable raison pour

laquelle il fume. Aussitôt qu'il le pourra, il sera en





position pour aller de l'avant. Lorsqu'il sera capable

d'admettre qu'il aime beaucoup de petites choses à

propos de son habitude, il sera en position de substituer

de nouvelles habitudes saines à ses anciennes habitudes

destructrices.

Aussi longtemps qu'il se cache la vérité — les véritables

raisons pour lesquelles il fume— il peut commodément

déplacer la responsabilité de lui jusqu'à une « force »

plus forte que lui. Quand un fumeur dit : « Je veux

vraiment arrêter, mais je ne peux simplement pas. », ce

qu'il signifie réellement est qu'il ne veut pas être tenu

responsable pour ses mauvais choix.

Pour beaucoup, il y a un certain confort à penser qu'ils

ne peuvent pas éviter le chemin destructeur qu'ils

suivent, même s'ils savent où il mène au final. Ils sont

bloqués dans un état d'esprit autodestructeur qui dit : «

Je sais que je suis condamné, mais que puis-je y faire ?

» La réponse est qu'ils peuvent faire beaucoup, mais pas

tant qu'ils ne sont pas capable de voir à travers les jeux

que joue leur esprit.

Pourquoi jouons-nous à ces jeux, même lorsque nous

savons que nos habitudes nous détruisent ? Je pense que

la réponse ressemble à ça : aussitôt que nous brisons la

cage dans laquelle nous nous cachons, nous devrons

admettre que nous que nous avions le pouvoir de le faire

depuis toujours.





Cela peut être une chose effrayante. Une personne qui

se libère d'une habitude qui a dominé sa vie pendant des

années ou des décennies peut être terrifiée à l'idée

d'avoir à admettre qu'il a perdu une grande partie de sa

vie en ne prenant pas la responsabilité de son propre

comportement.

Si vous êtes dans une relation d'aide avec une personne

comme ça, ou si vous êtes assez courageux pour

admettre que vous êtes cette personne, trouvez du

courage et souvenez-vous de ceci : mieux vaut avoir

gâché une partie de votre vie que l'avoir gâchée en

entier. Il n'est jamais trop tard pour reprendre votre vie

en main. Plus tôt vous le ferez, plus vite vous découvrirez

que vous n'avez rien gâché après tout — atteindre votre

objectif a pris un peu plus de temps, c'est tout.

Une femme que vous connaissez peut avoir bu jusqu'à

plus soif, mais de manière subconsciente, elle se dit que

ce pourrait être bien pire d'être libéré de son habitude.

Si elle était libre, elle devrait passer le reste de sa vie à

se demander ce qu'elle pourrait avoir fait de sa vie si elle

avait réalisé plus tôt qu'elle était libre de faire de

meilleurs choix.

C'est le danger de se focaliser sur le passé. Lorsque tout

ce que vous pouvez voir est ce qui se tient derrière vous,

vous n'êtes pas capable de comprendre que de nouvelles





opportunités se présentent dès que vous marchez dans

une autre direction.

La capacité d'une personne à déplacer ses pensées du

passé au présent est la clé pour passer de l'étape 2 à

l'étape 3. Vous ne pouvez pas prendre la décision de

changer tant que vous êtes toujours focalisé sur le passé.

Aussitôt que vous décidez de changer, vous êtes à la fin

de l'étape 2. L'étape suivante dans le cycle consistant à

vous libérer d'une mauvaise habitude est l'étape de

préparation.





ÉTAPE 3

PREPARATION

« Regardez droit devant et fixez vos yeux sur ce qui se

tient devant vous. »

PROGRAMMER VOTRE PROPRE JOUR-J

Nous vivons dans un monde habitué aux publicités de 30

secondes qui offrent des solutions instantanées. Mais

nous ne devrions pas être surpris quand les solutions

faciles ne fonctionnent pas : il n'existe pas de remède

miracle, pas de solutions simples sur le chemin d'un

changement en profondeur et durable.

Dans cette étape, vous faites de votre changement la

priorité n° 1. Vous ne pouvez pas passer à l'étape 4

avant que vous libérer vous-même de l'habitude

devienne votre priorité la plus haute. Votre vie ira dans

la direction de vos pensées les plus dominantes. Lorsque

vous vous focalisez sur le passé, vos pensées vous

retiennent en vous faisant revivre les événements

encore et encore.

Vous accuser pour des choses qui se sont mal passées

dans le passé est l'habitude la plus autodestructrice de

toutes. Il est facile pour nos familles et nos amis de voir

quand une habitude comme boire, trop manger ou trop

dépenser détruit nos vies. Mais ce n'est pas toujours





aussi facile, pas même pour les personnes les plus

proches de nous, de savoir quand la culpabilité et l'auto-

accusation détruisent nos possibilités de bonheur.

La solution est d'accepter la responsabilité, de réaliser

que vous pouvez décider de prendre votre vie en main.

Il y a une scène dans un film d'animation de Disney, Le

Roi Lion, qui illustre ceci de manière humoristique et

puissante. Simba s'est caché la vérité à lui-même depuis

qu'il s'est enfui de La Terre des Lions. Il s'est alors

construit toutes sortes de cages verbales : Hakuna

Matata, dit-il, t'inquiète.

Mais il n'est pas heureux et il s'inquiète en permanence.

Il s'accuse de la mort de son père. Simba est destiné à

être le roi de la Terre des Lions, mais la culpabilité et

l'auto-accusation l'empêchent d'agir. Rafiki, le vieux

singe sage et grand prêtre du futur royaume de Simba,

traque Simba et essaie de le ramener à la raison. Pour

faire passer le message, Rafiki frappe Simba sur la tête

avec son bâton.

« Pourquoi as-tu fais ça ? », demande Simba, se frottant

le haut du crâne.

« Ça n'a aucune importance », répond Rafiki, «C'est le

passé.»

Simba a besoin d'être poussé dans l'action et le bâton de

Rafiki s'est avéré être un outil efficace. Bien entendu, si





vous êtes dans une relation d'aide avec une personne

emprisonnée dans une cage de culpabilité et d'auto-

accusation, vous ne devez jamais la frapper sur la tête

avec votre bâton. Cette technique fonctionne

merveilleusement dans les dessins animés, mais

détruiront une relation d'aide dans la vie réelle.

Donc comment pousser une personne à agir si elle est

bloquée dans les mêmes mauvaises habitudes qui

menacent de ruiner la vie de Simba ?

Voici une idée : Faites du popcorn, asseyez-vous

confortablement et invitez-le à regarder le Roi Lion avec

vous. Si la personne est dans l'étape 1 ou 2, le film le

frappera pour sûr sur la tête. Il pourrait le pousser à agir

et accélérer le cycle du changement de soi.

Aussitôt que vous avez décidé de changer, il est temps

de programmer votre Jour J. Définissez une date et

annoncez votre intention d'agir : « J'arrêterai de fumer

le premier du mois. » Mettez votre engagement par écrit.

Une des clés d'un changement de soi réussi est de

développer votre propre plan. L'élément critique de

n'importe quel programme est la confiance de la

personne qui l'utilise Si vous croyez que le programme

va fonctionner, vous avez plus de chances de le faire

fonctionner. La meilleure manière de le faire est de créer

votre propre plan.





SE PREPARER POUR UN CHANGEMENT TOTAL DE STYLE DE VIE

La clé du succès dans cette étape est de réévaluer votre

vie. Le plus grand élément motivant est une vision de ce

que votre vie sera lorsque vous aurez brisé votre

mauvaise habitude.

Être préparé pour le changement signifie que vous

définissez des objectifs pour vous-même. La meilleure

manière de le faire est d'écrire un ordre personnel de

mission. Faites une liste des bénéfices du changement.

Comment chacun de ces bénéfices vous aideront-ils à

atteindre vos objectifs dans la vie ?

La clé pour vous libérer vous-même des mauvaises

habitudes est de changer votre style de vie. Un

changement total de style de vie n'est pas quelque chose

qui survient en une nuit. Il se réalise un jour après

l'autre, aussitôt que vous commencez à vous focaliser

sur la solution plutôt que sur le problème. Le processus

d'un changement de vie total débute quand vous

commencez à penser plus au présent qu'au passé.

Ne soyez pas surpris si vous n'êtes pas complètement

sûr d'être prêt à changer votre habitude à cette étape. Il

n'est pas question d'arrêter du jour au lendemain ;

personne ne vous demande de le faire aujourd'hui. Vous

forcer à quitter ce que vous désirez, avant d'être préparé

mentalement et émotionnellement se retourne

généralement contre vous. Quitter du jour au lendemain





ne fonctionne généralement pas à cette étape. À cette

étape, vous n’êtes pas prêt à quitter.

La meilleure manière de vous libérer vous-même de

n'importe quelle mauvaise habitude est de remplacer

votre ancien comportement avec un style de vie plus

actif. Votre engagement dans un programme d'exercice

physique est une des clés pour briser une mauvaise

habitude.

J'ai commencé à fumer quand j'avais 22 ans. Je n'avais

jamais tiré une bouffée sur une cigarette avant cela.

Quand mon tabagisme est devenu une habitude de deux

paquets par jour, j'ai commencé à m'inquiéter pour ma

santé.

Comme beaucoup de fumeurs, j'ai passé cinq ans à

fumer et cinq autres à essayer d'arrêter. Je suis passé à

la pipe pendant un moment dans l'espoir que l'ennui de

devoir préparer et nettoyer une pipe réfrènerait mon

tabagisme, mais il ne m'a pas assez ralenti pour faire

une différence. Finalement, je me suis remis à fumer des

cigarettes.

J'ai réalisé que j'allais avoir besoin d'un plan. J'ai noté

que beaucoup d'anciens fumeurs avaient substitué le

grignotage de malbouffe à leur ancienne habitude de la

cigarette. Leur gain de poids rapide m'a fait me

demander si le remède n'était pas pire que la maladie.

Je ne voulais pas tomber dans le même piège, donc j'ai





programmé d'utiliser du chewing-gum sans sucre pour

satisfaire mon besoin maladif de mettre quelque chose

dans ma bouche.

J'enseignais à cette époque et, à l'époque, j'utilisais

toujours un tableau noir dans la classe. Lorsque

j'essayais d'arrêter de fumer, je me surprenais parfois

en train de tenir une craie entre mes doigts comme si

c'était une cigarette. J'ai même, une fois, presque mis

un bout de craie à mes lèvres. Je suis sûr que mes

étudiants ont trouvé ça drôle, mais je ne m'en suis pas

inquiété. Ils savaient que j'essayais d'arrêter de fumer

et leurs encouragements et leur soutien ont joué un rôle

important dans mon succès.

Mon plan pour me libérer moi-même de la nicotine

incluait un programme d'exercice. J'ai théorisé que si je

punissais assez mon corps, il réclamerait que je prenne

mieux soin de lui. Certaines de mes étudiants avaient

une équipe de basketball dans une ligue locale. Je leur ai

dit que je voulais commencer à jouer de nouveau et ils

m'ont invité à un match d'entraînement.

J'étais un joueur décent au cours de mon adolescence,

mais je n'avais pas pratiqué de sport compétitif depuis

très longtemps. J'ai joué environ 10 minutes la première

fois et lorsque c'était terminé, je me suis dit que je

n'avais pas à punir autant mon corps. Mais les gamins

ne voulaient pas me laisser arrêter.





Je n'ai pas respecté la date que j'avais définie pour briser

mon habitude. Il a fallu un mois d'écarts de conduite

après ma date cible avant que j'arrête pour de bon.

Pendant ce mois, je volais une cigarette de temps à

autres — jamais plus d'une cigarette par jour. Je ne le

savais pas à l'époque, mais j'étais toujours dans l'étape

2 quand j'ai fixé ma date cible. J'étais conscient du dégât

que fumer faisait sur mon corps et mes relations, mais

je ne m'étais pas sérieusement engagé à changer.

Mes écarts de conduite m'ont appris que briser l'habitude

allait me coûter plus que ce que je pensais. J'ai

commencé ma préparation réelle un jour après ma date

cible, le premier jour où j'ai manqué à mon engagement.

La période d'un mois après ma date cible est devenue

mon étape 3 — la période de préparation qui m'a permis

de connaître le succès. Ce n'est pas le meilleur moyen

de le faire, mais ça a fonctionné.

La partie la plus importante de ma préparation était mon

engagement à avoir un style de vie plus actif. Mes

nouveaux coéquipiers ne voulaient pas me laisser

abandonner. J'ai joué dans leur équipe pendant deux

ans. J'ai payé pour de nouveaux maillots et pour des

survêtements d'échauffement avant un tournoi

important.

Je ne l'ai pas réalisé à l'époque, mais je comprends

maintenant que les nouveaux maillots étaient un





élément de motivation et une récompense — ma

motivation de rester engagé envers un style de vie plus

sain et la récompense pour le support de mes

coéquipiers.

Dr. Kenneth Cooper, le père des mouvements aérobics,

a dit que les bénéfices de santé maximum étaient

obtenus en participant à n'importe quelle activité qui

augmente votre rythme cardiaque pendant au moins 30

minutes, trois fois par semaine.

Trente minutes d'exercice d'aérobic sont suffisantes pour

libérer des endorphines dans le cerveau. Les

endorphines sont les produits chimiques produits par le

corps et sont beaucoup plus puissantes que la morphine.

Les endorphines sont responsables des sensations de

paix, de bien-être et d'excitation communément

ressenties par les gens faisant régulièrement de

l'exercice physique.

Si vous vous êtes engagé à faire de l'exercice pendant

90 minutes par jour, cela vous rendra heureux et vous

aidera à remplacer vos habitudes autodestructrices par

de nouvelles habitudes saines.

Ça n'a pas à être du basketball de compétition. Marcher

rapidement, nager ou un programme d'exercices feront

l'affaire. Chaque changement durable coûte quelque

chose en termes de temps, d'énergie et d'argent. Mais si

vous y restez fidèle, le bénéfice est de mille pour un.





Vous ne pouvez, bien entendu, pas éloigner toutes les

tentations simplement grâce à l'exercice physique. Vous

avez besoin d'un plan qui fonctionne 24/7. La meilleure

alternative pour les habitudes autodestructrices est une

diversion active. Restez occupé — gardez votre esprit

loin de la tentation de boire, de fumer ou de trop

manger— est la stratégie qu'utilisent toute personne qui

se change soi-même avec succès. L'exercice physique

est le substitut le plus sain des mauvaises habitudes,

mais ce n'est pas le seul substitut qui fonctionne.

Vous êtes la seule personne qui peut savoir ce qui

fonctionnera pour vous. Tout ce qui vous garde occupé

et éloigne votre esprit de votre envie d'un verre, d'un

morceau de gâteau ou d'aller faire des folies dans un

magasin fonctionnera pour vous. Cela doit être quelque

chose que vous appréciez. Jouer à votre jeu favori, lire

un livre, écouter de la musique, nettoyer la maison ou

travailler sur un projet d'amélioration de la maison sont

toutes des alternatives saines.





ATTENTION A LA PROCRASTINATION

Le plus grand danger dans cette étape est la

procrastination. Essayez ces stratégies au premier signe

de remise à plus tard de votre engagement :

Pesez les bénéfices de l'action contre les effets de

remettre à plus tard.

Définissez des objectifs atteignables. Essayez de

rembourser vos dettes le mois prochain ne fera que

vous mener à l'échec. Payer vos dettes en six mois

ou un an vous donne un bien meilleure chance de

réussite.

Commencez. Faites quelque chose. Signez pour un

programme d'exercice ou allez faire un tour en vélo.

L'activité est le meilleur antidote contre la

procrastination.

Ne vous en voulez pas de ne pas être parfait en

permanence. Il n'est pas question de perfection —

il est question de réaliser des progrès, un pas après

l'autre.

Vous connaître est la clé d'une planification réussie.

Quelles sont les raisons de votre habitude? Quelles sont

les causes réelles de votre procrastination ? Votre

ennemi le plus grand à cette étape est la peur de l'échec.

C'est normal. Ne laissez pas cela vous ennuyer.

Définissez simplement une date et collez-y.





Assurez-vous de définir une date dans le futur proche —

dans deux semaines, pas dans deux mois. Si vous vous

donnez trop de temps, vous aurez plus tendance à

remettre à plus tard.





ÉTAPE 4

ACTION

« Le changement consiste à reconnaître la valeur des

options et à savoir que nous sommes totalement

responsable de ce que nous choisissons. »

— Ernst G. Beier

ATTAQUER LE PROBLEME

Dans cette étape, vous le faites finalement. Mais vous

devez vous souvenir que l'action n'est pas la première ni

la dernière étape d'un changement.

Ce n'est pas la seule étape où surviennent d'importants

changements. Pour aller si loin, vous devez changer

votre conscience, vos émotions, votre image de vous-

même à mesure que vous passez d'une étape à la

suivante.

L'objectif, dans cette étape, est de changer votre

manière de penser. Vous le faites en :

Apprenant comment vous détendre quand les

tentations sont fortes.

Commençant un programme d'exercice

physique.

Apprendre des techniques efficaces de «

neutralisation » — pensées et actes qui vous





empêchent de retomber dans vos vieilles

habitudes.

COMMENT VAINCRE LES TENTATIONS

QUOTIDIENNES

Neutraliser est une des techniques les plus efficaces dans

le cycle de changement de soi. Il est plus simple de

promouvoir le nouveau comportement que de se

débarrasser de l'ancien. Trop essayer de briser une

habitude est habituellement une recette pour l'échec.

Aussi longtemps que vous êtes focalisé sur vos essais de

briser l'ancienne habitude, vous êtes comme un soldat

qui se bat avec une main liée derrière le dos.

Vous concentrer sur votre nouveau comportement est

comme libérer la main liée derrière votre dos.

Soudainement, vous avez plus de puissance à apporter

dans le changement que vous souhaitez. Les gens qui

brisent de mauvaises habitudes ressentent fréquemment

de la frustration dans les étapes précoces, lorsqu'ils

essaient autant qu'ils le peuvent d'éliminer le vieux

comportement.

Dans un sens très réel, le succès vient quand vous

arrêtez d'essayer. En vous concentrant sur votre

nouveau style de vie, vous n'essayez plus de briser

l'ancienne habitude ; presque sans être conscient de ce

qui arrive, vous passez à l'étape suivante à mesure que





le nouveau comportement remplace l'ancien. Lorsque

votre préparation est bonne, vous devriez être en

mesure de passer à travers l'étape d'action très

rapidement. Si vous avez posé les fondations adéquates,

votre transition de l'étape 4 à l'étape 5 sera sans heurt.

Vous avez besoin d'une stratégie pour faire face aux

tentations quotidiennes qui surviennent dans cette

étape. Un des secrets de la réussite est de rester actif.

Nos corps sont conçus pour l'activité. Les anciens

chasseurs vivaient avec un régime de viandes rouges qui

étaient riches en mauvais cholestérol et triglycérides, les

deux facteurs les plus importants causant la forte

pression artérielle et les maladies cardiaques. Pourtant,

les anthropologues ont découvert que les membres des

tribus de chasseurs antiques ne souffraient pas de ces

maladies, parce qu'ils avaient des styles de vie très

actifs.

Les pulsions que nous ressentons lorsque nous allumons

une cigarette, que nous nous versons un verre, que nous

prenons un autre morceau de gâteau ou que nous

conduisons jusqu'à la zone commerciale sont souvent

des incitations physiques de nature totalement

différente. Nous pensons que notre corps nous dit de

lever le pied et de nous détendre avec une boite de petits

gâteaux alors qu'en réalité, il essaie de nous dire de

bouger.





À ce point, vous devriez être convaincu du rôle crucial de

l'exercice physique dans votre changement total de style

de vie. Mais vous ne pouvez pas aller faire de l'exercice

ou aller marcher tout le temps. Donc, comment

combattez-vous la tentation quand vous ne pouvez pas

faire d'exercice ?

La réponse est REP : relaxation, étirements et respiration

profonde.

Relaxation : Les fumeurs qui disent qu'ils fument pour

se détendre se bernent eux-mêmes. La recherche

montre de manière concluante que la nicotine et les

autres produits chimiques présents dans le tabac

stimulent les cellules du cerveau. Fumer fournit le

contraire de la relaxation — la nicotine est un stimulant.

Quand vous ressentez le besoin de revenir à votre

ancienne habitude, faites quelque chose de réellement

relaxant. Pensez à une magnifique journée à la plage.

Imaginez que vous flottez dans l'eau avec le soleil sur

votre visage. Vous pouvez le faire en quelques secondes

et ça fonctionne à chaque fois.

Étirements : C'est une excellente technique à utiliser

au bureau. Je ne parle pas d'une routine de 20 minutes

(même si vous pourriez vous étirer de 10 à 15 minutes

tous les jours). À chaque fois que vous sentez frapper la

tentation, combattez-la en vous étirant quelques



http://bel-et-bien.net/relaxation/



secondes. Si vous n'avez qu'une minute, cela sera

suffisant pour vaincre la tentation.

Respiration profonde : Vous le faites de la même

manière que lorsque vous êtes chez le médecin. Inspirez

et expirez. Cette technique fonctionne à tous les coups.

Essayez-la maintenant. Vous verrez ce que je veux dire.

En vous gardant en harmonie avec le rythme naturel de

votre corps, ces trois techniques de neutralisation vous

rappellent que vous ne voulez vraiment pas les chocolats

après tout.

SE RECOMPENSER SOI-MEME

Il est important de vous récompenser pendant cette

étape. Passez des contrats qui vous récompensent

lorsque vous remplissez votre part du contrat. Mettez les

termes par écrit. Comme le sait tout avocat, un contrat

engage plus lorsqu'il est sur papier.

Votre contrat pourrait inclure quelque chose telle que :

« Pour chaque kilo que je perds, je placerai ___€

(choisissez le montant que vous voulez) en épargne

» (compte pour les courses, compte pour les

escapades du weekend, etc.)

« Je déposerai ___€ sur mon compte de shopping

à chaque fois que je fais 30 minutes d'exercice

physique. »



http://bel-et-bien.net/magie-respiration-profonde/



« Je ferai une donation de ___€ à une œuvre de

charité pour chaque kilo que je perds. »

Utilisez votre imagination. Peu importe ce dont vous

essayez de vous libérer, vous récompenser est un

élément de motivation puissant.

Si vous décidez de faire un don à une œuvre de charité,

votre récompense sera immense. Perdre du poids non

voulu tout en donnant de l'argent à une œuvre de charité

pour nourrir des enfants affamés vous donnera toute la

motivation dont vous avez besoin pour atteindre votre

objectif.

Ron Artest est un des joueurs les plus talentueux de la

ligue américaine de basketball professionnel. Artest est

également un des mauvais garçons de la NBA. Il possède

une histoire de violence, sur et en-dehors des terrains

de basket. Il a reçu des amendes et a été suspendu après

s'être battu contre les adversaires sur le terrain et une

fois avec les supporters.

Le mauvais tempérament de Ron a été son pire ennemi

au cours de sa carrière. En mai 2007, Artest a été

condamné à vingt jours de prison, 100 heures de travaux

d'intérêts généraux, à des classes d'éducation des

enfants et de gestion de la colère et à trois ans de mise

à l'épreuve. Son crime ? Violence conjugale, une très

mauvaise habitude.





En juillet 2007, Ron a participé à une mission Feed the

Children (Nourrir les enfants) qui a livré du blé dans des

régions frappées par la famine en Afrique. Il a affirmé

que cette mission lui a donné une nouvelle perspective

de la vie. Il a affirmé que cette expérience était un

tournant dans son existence. Il prévoit de retourner

souvent au Kenya.

J'ai fortement espéré que ce soit vrai. J'étais impatient

de voir comment Ron allait se conduire au cours de la

prochaine saison — sur et en-dehors du terrain. Il n'a fait

que s'améliorer. Après avoir rejoint les Los Angeles

Lakers, il a gagné un titre avec un comportement

exemplaire. Tellement exemplaire que cette année, Ron

Artest a reçu le J. Walter Kennedy Citizenship Award

(Trophée J. Walter Kennedy pour la Citoyenneté)

récompensant le joueur ou l'entraîneur pour les services

rendus envers la communauté et les populations dans le

besoin.





ÉTAPE 5

ENTRETIEN

« Il n'existe aucune manière de changer un manière de

se comporter isolée si cette manière est significative et

si le changement doit être durable. Nous devons changer

le mode de comportement dont il fait partie. »

— Ernst G. Beier

GAGNER LA BATAILLE

Dans cette étape, la clé est de remplacer votre mauvaise

habitude avec un nouveau style de vie. Les thérapeutes

professionnels appellent cette étape entretien.

La neutralisation, cette technique que nous avons

étudiée dans l'étape 4, est la première étape dans ce

processus. Promouvoir de nouvelles habitudes est crucial

pour notre réussite. Si vous ne faites que retirer la

mauvaise habitude, vous êtes condamné à une vie de

lutte contre la forte envie d'y revenir.

Les gens bloqués dans cette étape reviendraient avec

joie dans leur ancien style de vie si la science offrait

soudainement une nouvelle preuve que leur habitude

était sans danger. Si des cigarettes non dangereuses

satisfaisant le besoin en nicotine d'un fumeur sans

causer de cancer, d'emphysème ou de maladie cardiaque

étaient inventées, les anciens fumeurs qui n'ont jamais





dépassé cette étape les achèteraient par camions

entiers.

Dans cette étape, vous devez lutter pour prévenir une

rechute. Comme je l'ai mentionné dans le dernier

chapitre, je n'étais pas vraiment prêt à abandonner la

cigarette quand j'ai atteint ma date cible. Je pensais

pouvoir arrêter du jour au lendemain et briser l'habitude

en utilisant ma seule force de volonté. J'avais tort. Mon

erreur n'a pas fait que j'abandonne, comme cela arrive

souvent quand les gens découvrent que la volonté seule

n'est pas suffisante.

Je comprends désormais que j'ai fait deux choses

correctes qui ont été les clés de ma réussite :

premièrement, je suis passé par une véritable étape de

préparation qui a duré un mois. Deuxièmement, je ne

me suis pas culpabilisé et je ne m'en suis pas voulu

d'avoir fait des écarts de conduite.

La recherche a montré que ces deux choses sont les clés

pour briser n'importe quelle mauvaise habitude. Je ne

savais pas, à l'époque, que ces techniques étaient

scientifiquement valables. Je les ai simplement utilisées

comme faisant partie de mon effort par tâtonnement

destiné à arrêter et le sens commun m'a dit qu'elles

étaient le bon moyen d'attaquer mon problème.

J'ai connu beaucoup de chutes pendant ce mois. Ce

n'étaient pas des rechutes : j'étais toujours dans l'étape





de préparation, renforçant encore mon engagement en

vue d'arrêter. Mais il y a eu beaucoup de chutes. Bien

souvent, je finissais par acheter un paquet de cigarettes,

j'en fumais une et le dégoût me faisait jeter le reste.

Les écarts aussi bien que les rechutes vous apprennent

que le changement réel coûte plus que vous le pensiez

en termes de temps, d'effort et d'argent. Mes écarts

m'ont enseigné que j'avais besoin d'un engagement plus

sérieux pour me préparer à mon changement de style de

vie. Une des choses les plus importantes que j'ai faites

pendant cette période a été d'acheter de nouveaux

maillots pour mon équipe de basket.

Mettre de l'argent où se trouve votre motivation aide

toujours à vous conserver focalisé sur l'objectif du

changement de style de vie. En faisant cela, j'ai

commencé à plus penser à revenir en bonne forme

physique pour le basket qu'à essayer d'arrêter de fumer.

J'en suis venu à comprendre une autre chose importante

après mes écarts. À chaque fois que je faisais un écart,

je me sentais dégoûté. Mais je ne me sentais pas

coupable et je ne m'en voulais pas à outrance de n'être

pas assez fort pour respecter ma parole. C'est une

énorme différence.

Je me sentais dégoûté parce que je laissais une

mauvaise habitude me contrôler. Chaque fois, quand je

jetais le paquet de cigarettes presque plein, je me





prouvais que je pouvais contrôler l'habitude. Au lieu de

me sentir coupable, je me sentais libre et puissant à

chaque fois que je choisissais de jeter les dix-neuf

cigarettes restantes. Si je pouvais choisir de faire ça, je

pouvais choisir de ne pas acheter le paquet du tout.

Certaines habitudes réclament-elles une vie d'entretien

? Même les experts sont divisés à ce sujet. Les

Alcooliques Anonymes enseignent à leurs membres que

cette étape dure aussi longtemps qu'ils vivront. Je pense

qu'il est possible de vous libérer de vos mauvaises

habitudes pour toujours. Je le crois parce que je l'ai fait

et que des millions d'autres personnes l'ont fait

également.

Une chose est sûre : les programmes qui promettent un

changement facile ou une solution rapide échouent parce

qu'ils ignorent l'étape 5. Les personnes suivant un

régime qui regagnent plus de poids qu'ils en ont perdu

en suivant le dernier régime à la mode sont les victimes

de programmes qui ignorent la nécessité d'un

changement total de style de vie. Au final, bien entendu,

elles sont les victimes de leur propre vœu pieux. Elles

apprennent à la dure qu'un changement durable ne peut

pas être réalisé sans de sérieux efforts de leur part.

Les gens étant dans l'étape 5 n'ont pas encore changé

leur style de vie. Ils travaillent toujours à le changer.

Pour certaines, la lutte peut véritablement durer pendant





toute leur vie ; d'autres passent cette étape rapidement

et se libèrent pour toujours de leur problème.

QU'EST-CE QUI FAIT RECHUTER LES GENS ?

Les chercheurs ont identifié trois causes principales de

rechute :

1. Être trop sûr de soi : L'ancien alcoolique qui dit, «

Je peux gérer un verre » est clairement dans l'étape

5. Comment tout le monde le sait chez les AA, être

trop sûr de soi est la cause numéro 1 de rechute

chez ses membres.

2. Tentation quotidienne : Un homme qui combat

une dépendance à la pornographie ne peut pas

entrer dans un cinéma qui projette un film X et

demander à Dieu la force de ne pas regarder

l'écran. Les gens dans l'étape 4 sont toujours

tentés. La réussite dépend du retrait des tentations

quotidiennes de votre vie. Vous ne pouvez, bien

entendu, pas éliminer chaque tentation. C'est

pourquoi vous devez maîtriser les techniques de

neutralisation couvertes dans l'étape 4.

3. Culpabilité et auto-accusation : Vous dire que vous

n'êtes pas assez fort pour briser l'habitude vous

prépare à la rechute. C'est une partie de la cage

verbale que les gens construisent afin d'éviter

d'être responsables de leurs choix.





Le changement profond doit être associé avec une

nouvelle manière de vivre. Les recherches ont montré

qu'un régime est réussi quand il est combiné à la

consommation d'aliments plus sains et à l'exercice

physique. La plupart d'entre nous n'ont pas besoin de

voir les découvertes de la science pour croire ceci : nous

en avons la preuve au quotidien dans nos vies et dans

les vies de ceux qui sont proches de nous.

Le premier signe de danger pour quelqu'un qui suit un

régime n'est généralement pas de trop manger, mais

d'affaiblir son engagement à suivre un nouveau style de

vie. Il arrête d'aller à sa classe d'exercice physique.

Lorsqu'il est assis devant la télé au lieu de faire de

l'exercice, il n'est qu'à un pas d'aller se servir un grand

bol de glace.

La plupart des centres de gym et de fitness ont des murs

de glace. Lorsqu'il se rend de nouveau à la gym, il lui

sera rappelé le besoin de continuer à travailler pour un

style de vie plus sain. Mais s'il arrête d'y aller, l'écart

peut se transformer en rechute totale.

Les pressions sociales sont dangereuses dans l'étape 4.

Autant que possible, les anciens fumeurs doivent rester

loin des environnements où les gens fument et les

personnes au régime doivent rester loin des

environnements où les gens mangent trop. C'est

pourquoi les vacances sont les périodes les plus difficiles





pour commencer un régime. Définir une date de régime

qui coïncide avec la saison de Noël est stupide. Il est plus

sensé de commencer votre régime après le Nouvel An.

Les résolutions du Nouvel An n'échouent pas parce

qu'elles ont été réalisées au Nouvel An ; elles échouent

parce les gens plongent dedans sans être passés par les

stages précédents. Comme je l'ai appris de ma propre

expérience, vous ne pouvez pas passer l'étape de l'action

avec succès si vous n'êtes pas passé par l'étape de

préparation.

La majorité des gens font des résolutions du Nouvel An

lorsqu'ils se réveillent avec une gueule de bois — ou avec

2 kilos de plus— au matin du 1er janvier. Ils n'ont pas

effectué la préparation nécessaire pour avoir la chance

de réussir. Il n'est pas étonnant que tant de gens

retournent dans leur ancien comportement avant même

que le mois de janvier ne soit terminé.

Quand vous rechutez, tirez-en une leçon et allez de

l'avant. C'est une partie de la spirale que beaucoup

traversent avant de quitter le cycle pour toujours. Vous

n'avez pas à recommencer lorsque vous glissez.

Beaucoup de personnes sortent totalement du cycle en

étant trop dures avec elles-mêmes et en ressentant de

la culpabilité après un écart de conduite.

Mon expérience m'a enseigné deux leçons importantes :

(1) Un écart n'est pas toujours une rechute ; et (2) la





culpabilité et l'auto-accusation n'aident pas. Si je m'étais

permis de me sentir coupable après chaque chute,

j'aurais probablement sombré dans une rechute totale et

cela aurait pu me conduire à cinq ans de plus avant

d'être prêt à m'engager sérieusement à arrêter.

Établir une mauvaise habitude a pris des années. Si vous

pensez pouvoir l'éliminer en quelques jours ou semaines,

vous vous préparez certainement à subir un échec.





ÉTAPE 6

FINITION

« Quiconque apprend qu'il peut choisir ses propres

sentiments, mots et actes est une personne libre et une

personne puissante. »

— Ernst G. Beier

ENFIN LIBRE !

Quand vous passez de l'étape 5 à l'étape 6, vous avez

brisé l'habitude pour toujours. À cette étape, la mauvaise

habitude n'est plus une menace. Elle ne reviendra

jamais.

Les thérapeutes professionnels appellent cette étape la

finition. Certaines croient qu'elle est impossible. Les

Alcooliques Anonymes enseignent à leurs membres qu'ils

ne seront jamais libérés de toute menace de rechute. En

d'autres termes, le mieux qu'ils peuvent espérer est une

vie d'entretien réussi, ce qui signifie qu'ils peuvent

s'attendre à passer le reste de leurs vies à combattre

l'envie de prendre un verre.

Il existe une meilleure manière : je sais que la finition

est possible parce que j'étais dépendant de la nicotine

comme un alcoolique l'est à l'alcool et je me suis libéré

des cigarettes pour toujours.





NOTRE POTENTIEL DE CHANGEMENT

Je ne veux pas prétendre que c'est facile, parce que ça

ne l'est pas. Mais il est possible de briser pour toujours

ses mauvaises habitudes.

Nous avons tendance à obtenir les résultats que nous

nous attendons à obtenir. Un article récent du Journal de

Médecine de la Nouvelle Angleterre a rapporté des

conclusions intéressantes sur les attitudes et les attentes

des patients du cancer.

Les chercheurs ont étudié la relation entre la prière et

l'amélioration de la condition des patients du cancer.

L'étude à conclu que les prières d'autres personnes ne

semblaient avoir aucune influence sur la condition des

patients dans l'étude.

Mais l'attitude des patients eux-mêmes avait une forte

influence sur leurs chances de survivre au cancer. Les

chercheurs ont découvert que, toutes autres choses

étant égales, les chances d'un patient de survivre à un

cancer dépendent en grande partie sur sa croyance qu'il

va aller mieux.

Ce n'est pas la première étude à atteindre cette

conclusion et ce ne sera pas la dernière. De telles études

confirment simplement ce que beaucoup de médecins

savent depuis longtemps : nos pensées et nos attentes

peuvent nous faire aller mieux ou peuvent nous rendre





malades. Les scientifiques commencent à amasser

beaucoup de données de recherche qui suggèrent que

les gens peuvent littéralement s'inquiéter jusqu'à en

mourir

Le point est celui-ci : si vous pensez que vous allez

passer le reste de votre vie à combattre l'envie de

revenir dans votre vieille habitude, vous le ferez

probablement. Pas parce que vous ne pouvez pas vous

libérer du problème, mais parce que la manière dont

vous voyez le problème vous force à rester focalisé sur

votre ancien comportement.

En recentrant les bénéfices de votre nouveau style de

vie, vous remplacez les pensées négatives par des

pensées positives. Je suis d'accord avec la prémisse de

base des AA : éliminer le vieux problème réclame un

combat long et difficile. Le point est que vous n'avez pas

à l'éliminer. Il est bien plus simple de le remplacer par

quelque chose de meilleur.

La liberté face aux vieilles habitudes arrive lorsque vous

remplacez l'ancien comportement par un nouveau style

de vie. Je me suis toujours demandé pourquoi les AA ne

se focalisaient pas moins sur le contrôle des fortes envies

de boire de leurs membres et plus sur l'aide en vue de

bâtir un nouveau style de vie qui met l'accent sur

l'importance de l'exercice physique.





Les AA ont raison à propos d'une chose : être trop sûr

de soi est un danger dans l'étape 5. Vous dire que vous

pouvez gérer un verre, ou une cigarette, ou un morceau

de gâteau au chocolat, est une des principales causes de

rechute. Donc, comment savez-vous quand la guerre est

terminée ?

La différence entre l'étape 5 et l'étape 6 est une

différence entre toujours en train de changer et déjà

changé. Les gens dans l'étape 5 se battent pour réaliser

et maintenir les changements dans leur vie. Le combat

peut durer des années, ou toujours. Les gens dans

l'étape 6 ont changé leur style de vie avec succès.

Comment savez-vous que vous êtes vraiment libéré

d'une mauvaise habitude pour toujours ? Cherchez ces

trois signes. Lorsque vous découvrez que tous les trois

sont dans le nouveau vous, vous pouvez être certaine

que vous avez brisé pour toujours l'ancienne habitude :

1. Vous avez une nouvelle image de vous. Les

personnes qui se sont changées avec succès parlent

de « posséder le changement ». Lorsqu'elles

atteignent l'étape 6, elles sentent qu'elles ont « fait

du changement le leur ». En d'autres termes, ils se

voient maintenant comme la nouvelle personne qui

vit le nouveau style de vie. Un jour, j'ai arrêté de

penser à moi-même comme un « non-fumeur »

plutôt que comme un « ancien fumeur ». Cela peut





sembler être une différence superficielle, mais ça ne

l'est pas. Une fois que j'ai commencé à penser à moi

en tant que non-fumeur, j'ai su que j'avais réalisé

un changement profond et durable dans mon image

de moi. À ce moment, j'ai su que le problème ne

reviendrait jamais.

2. Vous ne vous sentez plus jamais tenté, dans aucune

situation. Vous n'avez plus à faire d'effort. Si la

moitié des gens fument dans une réunion, vous

avez le droit légitime de vous plaindre — et c'est un

vrai problème si un des fumeurs est le propriétaire

de l'entreprise— mais vous n'êtes absolument pas

tenté de les rejoindre. C'est un signe sûr que vous

êtes enfin libre.

3. Vous avez une véritable confiance en votre pouvoir

de choisir. Vous savez que vous vivez mieux sans

l'ancien comportement. Vous appréciez votre style

de vie plus sain. Rien ne pourrait vous faire revenir

en arrière. La pression sociale n'est plus une

menace. Vous n'avez plus à boire avec les copains

pour vous sentir un homme et vous n'avez plus à

vous rendre dans une folie de dépense pour sentir

que votre vie est complète.

David Lucero est toujours bloqué dans la rue en face de

la gare. J'espère qu'il sera bientôt prêt à grimper dans la

camionnette. Maintenant, il attend toujours une place

imaginaire vers un endroit et un lieu qui n'existent que





dans son imagination. Il ne peut toujours pas faire un

choix basé sur ce qu'il a besoin de faire aujourd'hui.

Si vous avez réalisé que vous êtes bloqué dans un style

de vie autodestructeur, vous avez déjà fait le premier

pas dans le cycle du changement de vous-même. Vous

avez commencé à prendre conscience du besoin de

changement dans certain domaines de votre vie.





CONCLUSION

Quoi que ce soit, souvenez-vous que vous pouvez vous

en libérer. Cela prendra du temps, mais vous avez déjà

fait le pas le plus difficile en reconnaissant consciemment

le problème. Maintenant, commencez à travailler sur

votre plan. Utilisez ce livre comme un guide étape par

étape. N'essayez pas de sauter une étape — cela ne

fonctionnera pas si vous le faites.

Croyez que vous pouvez créer un style de vie plus

heureux et plus sain. À mesure que vous avancez dans

les étapes de changement de vous-même, souvenez-

vous toujours de ce que le psychologue Ernst G. Beier a

découvert au sujet du processus consistant à vous libérer

vous-même des mauvaises habitudes : « Quiconque

apprend qu'il peut choisir ses propres sentiments, mots

et actes est une personne libre et une personne

puissante. »

Quand vous gagnez la bataille dans votre esprit, ce n'est

qu'une question de temps avant de gagner la guerre

contre les mauvaises habitudes

En fonction de votre mauvaise habitude, vous pouvez

aussi appliquer la méthode des petits pas qui fait

merveille sur tout ce qui est addiction.

Retrouvez des conseils pour améliorer votre bien-être

sur le blog « Forme et Bien-être »



http://bel-et-bien.net/comment-reussir-adopter-bonnes-habitudes/


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Comment Vous Libérer de Vos Mauvaises Habitudesbel-et-bien.net/files/mauvaises-habitudes.pdf · Un jour, j'ai essayé de l'emmener dans un refuge pour ... « Un livre doit être