2
COMMUNIQUÉ DE PRESSE AVANT-PREMIÈRE PRESSE 20 SEPTEMBRE 10H - 13H V E R N I S S A G E 20 SEPTEMBRE 18H30 - 21H FINISSAGE & CONCERT 15 DÉCEMBRE À 17H MARIA THEREZA ALVES, DANIÈLE ARON, FÉLICIA ATKINSON, CÉCILE BEAU, LISE DUCLAUX, DIANA DUPLAKOVA, PAUL DUVIGNEAUD, OLGA KISSELEVA, DEBORAH LEVY & ANTOINE WANG, YOGAN MULLER, VARIOUS ARTISTS, PEP VIDAL 21.09 > 15.12.18 EXPOSITION COLLECTIVE Pour sa rentrée 2018, l’ISELP présente A FOREST. L’exposition rassemble une dizaine d’artistes mobilisés de manière directe ou indirecte par le monde végétal et ses modalités d’organisation en systèmes complexes, appelés écosystèmes. Arbres, plantes, mousses, lichens… Bien plus élaborés que nous avons pu le croire pendant longtemps, ces êtres ont développé de multiples stratégies d’extension, de reproduction, de survie, de multiplication. Ces stratégies engagent des capacités d’interactions assimilables à des formes particulières de langage. La prise de conscience du degré de sophistication des êtres végétaux (plus largement du vivant) contribue à bouleverser aujourd’hui la définition des frontières entre humain et non humain, nature et culture, animé et non animé. Ce renouvellement de la connaissance et de la représentation du végétal se retrouve sous des formes variables dans les travaux des artistes rassemblés dans A FOREST. Maria Thereza Alves mène une étude sur l’évolution linguistique des habitants de l’île de la Réunion qui fuirent l’esclavage pour se cacher dans la forêt. Les gravures de Danièle Aron associent visages et végétaux dans un cheminement intuitif tandis que Félicia Atkinson convoque la forêt sous la forme métaphorique d’associations de signes, symboles et textures. Cécile Beau fait intervenir - au travers de sculptures ou d’installations - des états premiers de l’existence végétale alors que les dessins de Lise Duclaux conduisent une investigation graphique plus méthodique de la vie des plantes. Les clichés de Diana Duplakova procèdent d’une dérive onirique dans les espaces boisés de sa commune et les archives de Paul Duvigneaud nous donnent accès aux « tapisseries maximiliennes », portraits grandeur nature d’une forêt du centre de la Belgique. Olga Kisseleva quant à elle traduit le langage des arbres avec le soutien d’un laboratoire de botanique de la Sorbonne. CONTACT PRESSE Béatrice Pierart [email protected] / +32 (0)2 504 80 78 COMMISSARIAT-LAURENT COURTENS A FOREST

COMMUNIQUÉ DE PRESSE A FOREST 21.09 > 151.21 · communiquÉ de presse avant-premiÈre presse 20 septembre 10h - 13h verniss age 20 septembre 18h30 - 21h finissage & concert 15 dÉcembre

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

COM M U N I Q U É D E P R E S S E

A V A N T - P R E M I È R E P R E S S E 2 0 S E P T E M B R E 1 0 H - 1 3 H

V E R N I S S A G E 2 0 S E PT E M B R E 1 8 H 3 0 - 21 H

F I N I S S A G E & C O N C E R T 1 5 D É C E M B R E À 1 7 H

MARIA THEREZA ALVES, DANIÈLE ARON, FÉLICIA ATKINSON, CÉCILE BEAU, LISE DUCLAUX, DIANA DUPLAKOVA, PAUL DUVIGNEAUD, OLGA KISSELEVA, DEBORAH LEVY & ANTOINE WANG, YOGAN MULLER, VARIOUS ARTISTS, PEP VIDAL

21.09 > 15.12.18E X P O S I T I O N C O L L E C T I V E

Pour sa rentrée 2018, l’ISELP présente A FOREST. L’exposition rassemble une dizaine d’artistes mobilisés de manière directe ou indirecte par le monde végétal et ses modalités d’organisation en systèmes complexes, appelés écosystèmes.

Arbres, plantes, mousses, lichens… Bien plus élaborés que nous avons pu le croire pendant longtemps, ces êtres ont développé de multiples stratégies d’extension, de reproduction, de survie, de multiplication. Ces stratégies engagent des capacités d’interactions assimilables à des formes particulières de langage.

La prise de conscience du degré de sophistication des êtres végétaux (plus largement du vivant) contribue à bouleverser aujourd’hui la définition des frontières entre humain et non humain, nature et culture, animé et non animé. Ce renouvellement de la connaissance et de la représentation du végétal se retrouve sous des formes variables dans les travaux des artistes rassemblés dans A FOREST.

Maria Thereza Alves mène une étude sur l’évolution linguistique des habitants de l’île de la Réunion qui fuirent l’esclavage pour se cacher dans la forêt. Les gravures de Danièle Aron associent visages et végétaux dans un cheminement intuitif tandis que Félicia Atkinson convoque la forêt sous la forme métaphorique d’associations de signes, symboles et textures.

Cécile Beau fait intervenir - au travers de sculptures ou d’installations - des états premiers de l’existence végétale alors que les dessins de Lise Duclaux conduisent une investigation graphique plus méthodique de la vie des plantes.Les clichés de Diana Duplakova procèdent d’une dérive onirique dans les espaces boisés de sa commune et les archives de Paul Duvigneaud nous donnent accès aux « tapisseries maximiliennes », portraits grandeur nature d’une forêt du centre de la Belgique.

Olga Kisseleva quant à elle traduit le langage des arbres avec le soutien d’un laboratoire de botanique de la Sorbonne.

CONTACT PRESSEBéatrice Pierart [email protected] / +32 (0)2 504 80 78

COMMISSARIAT-LAURENT COURTENS

A F O R E S T

Dans le contexte d’une résidence à l’ISELP, Deborah Levy & Antoine Wang étudient « Moly », mystérieuse plante à fleurs mentionnée dans L’Odyssée. Nul n’en connaît l’identité botanique exacte de sorte que la littérature lui en attribue au moins une trentaine.

Les photographies de Yogan Muller dépistent les limites marquant le contour d’une forêt des Landes, « La Forêt Domaniale du Flamand ». Various Artists crée un dispositif aquatique produisant un effet de cristallisation du végétal. Pep Vidal installe l’entièreté des plantes collectées chez un fleuriste barcelonais afin d’en observer les mécanismes d’existence.

Formant comme un biotope temporaire, ces œuvres sont appelées à questionner les conceptions, les formes et les médiums qui fondent notre rapport au végétal.

L’ISELP propose un programme de 12 conférences et rencontres menées par des artistes, des historiens d’art et des professionnels de l’environnement. Elles approfondissent certaines dimensions de A FOREST telles que l’écoféminisme, la notion d’écosystème, la vie des plantes.

INFORMATIONS PRATIQUES EXPOSITION DU MARDI AU SAMEDI DE 11H À 18H, ENTRÉE GRATUITE CONFÉRENCES / PROJECTIONS : 6 € / 4€* - Tickets sur place ou réservation par mail : [email protected]* étudiants de -26 ans, enseignants Gratuité pour les Membres de l’ISELP, demandeurs d’emploi, -18 ans, IKT, Article 27

LA FORÊT NOUVELLE, CONFÉRENCE INAUGURALE PAR PAUL SZTULMAN

QUELQUES DATES À NOTER21.09 18H30 > 20H

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES LISE DUCLAUX, DEBORAH LEVY & ANTOINE WANG22.09 15H > 17H

20.10 FORÊT DE SOIGNES, PROMENADE EN PRÉSENCE DU GROUPE D’ARTISTES POSTINDUSTRIAL ANIMISM ET DE BRUXELLES ENVIRONNEMENTLieu : Forêt de Soignes, point de rencontre et détails à confirmer sur le site de l’ISELP

FINISSAGE : A FOREST (PETRIFIES), CONCERT DE FELICIA ATKINSON 15.12 17H > 18H

11H > 16H

BELFIUS: BE80 0682 2824 6077BIC: GKCCBEBBTVA: BE 0407.918.751

ISELP - Bd de Waterloo, 31 B-1000 Bruxelles [email protected] - www.iselp.be

+32(0)2/504 80 70

Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Commission communautaire française,

de Wallonie-Bruxelles international.

IMAGES LÉGENDES DES VISUELS & COPYRIGHT : ACCÉDER AU LIEN DROPBOX - A FOREST PRESSE

AFOREST 1 - Affiche de l’exposition A FOREST - 2018 © ISELPAFOREST 2 - Various Artists, 3 Bomen, Drown.ke, pae and io, 2015. Vidéo, diptyque, 6’54”. © Various ArtistsAFOREST 3 - Pep Vidal, Who Wants to Be an Impatient Gardener?, vue d’atelier, projet en cours depuis 2016. © Pep Vidal. Courtesy LMNO