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Madame Anne-Marie Dionne renversait ainsi l’ordre établi et ouvrait la porte au pouvoir féminin en politique municipale. En effet, on avait dû faire amender la Charte des cités et des villes pour remédier à une telle injustice sociale contre les femmes « mariées» légalement mineures sous le code Napoléon. _______________________________30______________________________________ [email protected] Télécopie : 418 276-7538 Anne-Marie Dionne, échevine (1963-1966)
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Téléphone : 418 276-3090 [email protected] Télécopie : 418 276-7538
Une première au Canada et au Québec en politique municipale
Anne-Marie Dionne, échevine (1963-1966)
Biographie : De Mère en fille, Éditions Françoise Marois, 25 $
En page couverture : Angéline Vézina et sa fille Anne-Marie (1921).
CE QUE FEMME VEUT, DIEU LE Veut
En 1963, la ville de Dolbeau appuyait par acclamation la candidature de Madame Anne-Marie
Dionne à titre d’échevine. Elle était la première « dame mariée » à occuper un tel poste au
Canada et au Québec. Ottawa avait eu sa mairesse de 1951 à 1964 avec Madame Charlotte
Whitton qui était « célibataire ».
Madame Anne-Marie Dionne renversait ainsi l’ordre établi et ouvrait la porte au pouvoir féminin
en politique municipale. En effet, on avait dû faire amender la Charte des cités et des villes pour
remédier à une telle injustice sociale contre les femmes « mariées» légalement mineures sous
le code Napoléon.
Seule femme membre du Club des millionnaires en assurance-vie, elle devançait ses plus
proches concurrents d’un demi-million de ventes (1967). En 1970, elle fut l’une des premières
personnes au Canada à obtenir son diplôme de courtière agréée qu’elle avait suivi par
correspondance en anglais. Elle a fondé son propre bureau d’assurances sous le nom de son
conjoint, M. Thaddée Marois.
Cette femme de cœur et de tête possède le charisme de ces grands personnages qui marquent
l’histoire de notre Québec et du Canada.
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