« …nous avons gagné, oui, nous avons gagné pour le progrès, pour

la justice, pour la jeunesse, mais nous avons fait mieux que cela :

nous allons gagner pour la République, nous allons gagner pour la

France, nous allons gagner pour la belle idée que nous nous faisons

de l’humanité ! Nous allons gagner pour que même ceux qui

n’auront pas voté pour nous le 6 mai puissent se dire qu’en

définitive, c’est nous qui portons l’espérance. »

François Hollande, Toulouse, le 3 mai 2012

24 ans d’attente, 10 ans de droite, 5 ans d’une politique inefficace, parfois proche de l’ignominie tant les français-es

ont été divisé-es, stigmatisé-es, notre pacte républicain ignoré, nos valeurs bafouées.

Aujourd’hui, les Françaises et les Français ont fait le choix du changement et du rassemblement.

Le résultat du 2nd tour de l’élection Présidentielle est sans appel : François Hollande devient, ce soir, le Président de

la République Française.

Avec un taux de participation de plus de 80%, nos concitoyen-nes ont choisi de décider leur avenir.

Le candidat de toutes celles et tous ceux qui ont si ardemment souhaité le changement a donc été massivement

plébiscité.

Ce résultat valide une campagne irréprochable, riche d’idées et de projets pour la France, confère au nouveau

Président la légitimité nécessaire à l’exercice qui consistera à reconstruire pierre par pierre l’édifice républicain

abîmé par la droite.

Ce soir, François Hollande n’est plus seulement socialiste, il est le Président de toutes les Françaises et de tous les

Français.

Il succède à N.Sarkozy qui restera dans l’Histoire politique de ce pays comme le Premier Président à avoir outragé

toutes les règles républicaines élémentaires pour se lancer dans une chasse éperdue - et perdue - aux thématiques

extrêmes, à avoir rompu les digues qui permettaient, jusqu’alors, de faire la différence entre la droite de

gouvernement et l’extrême droite.

Finalement, N.Sarkozy aura certes fait du mal à la droite républicaine, mais surtout beaucoup de mal à la France.

En Essonne, c’est une large majorité d’électrices et d’électeurs qui se sont porté-es sur François Hollande. Ils ont

opposé un désaveu cinglant aux nombreux cadres de l’UMP91, parmi lesquels S. Dassault, N. Kosciusko-Morizet,

F. Marlin et G. Tron autant auteurs du désastreux bilan que de cette campagne nauséabonde.

Une page se tourne. Néanmoins, le départ de N. Sarkozy n’entraîne ni l’effacement de la crise économique et

sociale, ni l’enrayement du sentiment de déclassement. Il revient à François Hollande d’engager le redressement de

la France dans la justice.

Demain, commencera la campagne des législatives et la nécessité de lui donner une majorité claire et solide.

Mais aujourd’hui, je veux remercier et féliciter en tout premier lieu chacun des militant-es du changement. Ils ont

été extraordinaires, à la hauteur de la réputation de notre Fédération.

Je veux remercier les Françaises et les Français, les Essonniennes et les Essonniens pour leur confiance. Elle nous

honore, elle nous oblige, nous ferons tout pour nous en montrer dignes.

Je veux dire à toutes celles et tous ceux qui ont fait un autre choix, que François Hollande a fait de la réconciliation et

du rassemblement de tous, la pierre angulaire de son engagement dans cette campagne.

Le changement nous l’espérions, le changement nous l’avons construit, le changement…c’est maintenant.

Carlos Da Silva 1er Secrétaire fédéral 06 87 32 42 50