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Contact Presse : Michèle Frêné et Paul Lerosier Michèle Frene Conseil -‐ 5, rue des Mazurettes -‐ 14000 Caen 02 31 75 31 00 / mfc@michele-‐frene-‐conseil.fr 1

Remise des prix

du

Concours de l'innovation de Basse-‐Normandie

-‐ Communiqué de Presse -‐

Informations pratiques : Ce Jeudi 18 octobre 2012,

Siège du Crédit Agricole de Basse-‐Normandie 15, esplanade Brillaud-‐de-‐Laujardière

14000 Caen


Sommaire

1. Présentation du Y’ad’l’idée, le concours de l’innovation en Basse-‐Normandie 2012 ............ 3

2. Présentation de la MIRIADE ..................................................................................................... 4

3. Les sept entreprises lauréates ................................................................................................. 5

a. Catégorie Espoir

i. Tydalys

ii. Luciom

iii. Wikigo

b. Catégorie « Création »

i. TIC²

ii. Sypplyweb

c. Catégorie Développement

i. Ophtimalia

ii. Medgic Group

4. Portrait de Philippe Casenave-‐Péré : Parrain de l’édition 2012 du Concours de l’innovation

en Basse-‐Normandie : Y’ad’l’idée .......................................................................................... 21

5. Portrait de Arnaud GROOF – Conférencier « Innovons dans l’innovation » ......................... 23


Point d’orgue de la 1ère Quinzaine de

l’Innovation, la remise des prix du concours

régional de l’innovation « Y’ad’l’idée» a clôturé

en beauté ces deux semaines d’animations et

de portes ouvertes, pendant lesquelles

collectivités et structures -‐publiques et privées-‐

bas-‐normandes ont pu révéler leurs talents et

faire découvrir les démarches innovantes de

leurs territoires. Pour cette première édition, plus de 40 événements étaient programmés dans les

laboratoires, universités, organismes de recherche, collectivités locales et entreprises.

Organisé par la Mission régionale pour l’innovation et l’action de développement économique

(MIRIADE) et ses partenaires territoriaux (« Orne Développement » pour le département de l’Orne,

« Forces 50 » pour celui de la Manche, « Synergia » pour celui du Calvados), « Y’ad’l’idée»

récompense les meilleurs projets innovants de Basse-‐Normandie dans trois catégories : espoir,

création et développement. Les projets lauréats peuvent être de nature technologique, d’ordre

managérial ou sociétal. Car « l’innovation n’est pas seulement technologique », note Laurent

Beauvais, Président de la MIRIADE. « L’innovation, c’est aussi, et surtout, des nouveaux services, une

nouvelle façon de penser l’organisation des entreprises et de ses ressources humaines, des process

réinventés, l’innovation territoriale… » Preuve en est : les 7 lauréats proposent des innovations dans

des domaines aussi variés que la logistique et les transports, la médecine humaine ou vétérinaire, la

communication et les énergies marines renouvelables.

Plus de 100 dossiers de candidatures ont été déposés 36 ont été retenus et présentés devant un

panel d'experts les 11, 12 et 13 septembre dernier. Parmi eux, sept entreprises bas-‐normandes

particulièrement innovantes ont été distinguées et se partageront une dotation totale de 100 000 €,

grâce au soutien des partenaires privés du Concours : le cabinet d’audit et d’expertise comptable

KPMG, Total Développement Régional, Orange et le Crédit Agricole Normandie.


La MIRIADE, acteur régional de l’innovation et du développement économique

« Ensemble, accélérons l’innovation en Basse-‐Normandie », c’est la raison d’être de la Mission

régionale pour l’innovation et l’action de développement économique (MIRIADE) qui :

-‐ joue un rôle de passerelle entre les entreprises et les laboratoires pour favoriser

l’émergence de projets et de services innovants

-‐ encourage le développement économique en région par son savoir-‐faire en ingénierie de

projets, par l’aide aux PME, par son soutien à la sous-‐traitance et par l’encouragement aux

investissements étrangers en Basse-‐Normandie.

Pour la Quinzaine de l’innovation, la MIRIADE coordonne et assure la communication des

différentes évènements mis en place par les différents partenaires : chambres de commerce et

d’industrie (CCI), collectivités locales, PME, institutions…

Pour en savoir + :

www.quinzaine-‐innovation.fr

www.concours-‐innovation.fr


Les 7 entreprises lauréates

La promotion 2012 des lauréats du concours de l’innovation 2012 Y’ad’l’idée illustrée par le dessinateur Normand Emmanuel Chaunu


Dans la catégorie « Espoir »

►Tydalys, qui a conçu « Electrimar », une hydrolienne flottante pour une énergie renouvelable à

prix compétitif.

►Luciom, ou comment des éclairages à Led peuvent devenir communicants et constituer une

alternative aux actuelles technologies de transmission de données « sans fil ».

►Wikigo, une application sur smartphone qui facilite la vie des utilisateurs des transports en

commun.

Dans la catégorie « Création »

►TIC², thérapie cellulaire (cellules souche) pour soigner les articulations des chevaux de

compétition, réduire la convalescence et supprimer les rechutes.

►Supplyweb, une plateforme logistique entièrement dédiée au e-‐commerce, qui a importé dans le

monde de la logistique, les codes et les usages d’Internet.

Dans la catégorie « Développement »

►Ophtimalia, qui propose un système de mesure de la pression intraoculaire pour optimiser le

diagnostic et le traitement du glaucome, deuxième cause de cécité dans le monde.

►Medgic Group, pour « MedgicNet », un logiciel de gestion destiné aux maisons de retraite, avec

suivi des soins et traçabilité de la distribution de médicaments sur tablettes tactiles.


Concours régional de l'innovation en Basse-‐Normandie

Lauréat Catégorie Espoir

Tidalys, des hydroliennes flottantes pour une énergie à bas prix L’hydrolienne est aux courants marins ce que l’éolienne est au vent : elle convertit en électricité une énergie naturelle renouvelable, abondante et gratuite. À cette différence près que la force du courant, contrairement à celle du vent, est cyclique et régulière : le fonctionnement et le rendement sont donc prévisibles… Le site le plus convoité en France, se situe au large de La Hague, à la pointe du Cotentin, avec un des courants marins les plus puissants d’Europe : le raz Blanchard. Dans un contexte de volonté de développement des énergies marines renouvelables (EMR), plusieurs projets d’hydroliennes sont donc à l’étude sur le site.

Ces nouvelles technologies apparaissent très prometteuses, mais de nombreux aspects techniques restent à régler sur les concepts actuellement développés: délicates à poser sur les fonds marins, les hydroliennes sont en outre sensibles au vieillissement accéléré, à la corrosion, au fouling et le coût de leur entretien sera important.

Forts de ce constat, Arnaud Blosseville, designer industriel de formation, et Rémi Laval-‐Jeantet, docteur en mécanique des fluides, associés de longue date dans des projets de Recherche & Développement, ont fédéré une équipe internationale pour concevoir l’hydrolienne flottante Electrimar et créer à Cherbourg la société Tidalys.

Electrimar se présente comme une structure flottante d’environ 30 mètres sur 18, construite à 80 % à partir de matériaux composites, ce qui la préserve d’un vieillissement trop rapide. Principale pièce en mouvement, le rotor à haut rendement de 18 mètres de diamètre est couplé à une génératrice d’une puissance de 1,8 mégawatt. « Le rotor est immergé, mais les équipements électriques, eux, sont « au sec », à l’abri des embruns, de la pression et de la corrosion. », note Arnaud Blosseville. L’ensemble de l’installation reste accessible, ce qui en facilite la maintenance. Et, pour optimiser encore le rendement de la machine, « Electrimar s’aligne d’elle-‐même dans l’axe du courant. » Tout


a été calculé au plus juste pour que le coût de l’énergie produite soit le plus bas possible (avec un objectif de l’ordre de 0,3 centime d’euro du kilowatt-‐heure) : l’hydrolienne flottante conçue par Tidalys est facile à tracter (par un remorqueur, voire un simple chalutier) ce qui rend aisée et peu coûteuse sa mise en place initiale, sa maintenance en milieu portuaire (si nécessaire) et son démantèlement final. Enfin l’impact environnemental est réduit : « il y a un simple point d’ancrage et l’impact visuel, limité, est sans commune mesure avec les pales de 75 mètres d’envergure des derniers modèles d’éoliennes off-‐shore, qui culminent à 180 mètres de hauteur. » Pour autant, l’offre de Tidalys ne se pose pas en concurrente des autres énergies marines renouvelables, mais plutôt comme une technologie innovante et complémentaire. Ainsi, la toute jeune société entend s’inscrire positivement dans le développement de la filière hydrolienne en Basse-‐Normandie.

Un premier prototype, à l’échelle 1/13e, développé et testé en collaboration avec l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER), a permis de valider les options technologiques et d’en confirmer les hautes performances. Tidalys passe maintenant à l’étape suivante : la construction d’une hydrolienne à l’échelle 1, dont la mise en service est prévue pour l’automne 2013.

Contact :

Arnaud BLOSSEVILLE

Technopole, rue Louis-‐Aragon,

50130 Cherbourg-‐Octeville

Tél. : +33 (0)6 16 55 36 17




VLC, et la lumière devient communicante Premier constat : dans moins de dix ans, 75% du marché global de l’éclairage pourrait être

occupé par les diodes électroluminescentes (led). Faible consommation d’énergie et grande

longévité : les leds, à terme, vont supplanter les classiques ampoules à incandescence dans

l’éclairage domestique et public, mais aussi dans l’équipement automobile.

Deuxième constat : le volume des communications sans fil (Wifi, Bluetooth, Wimax…) ne cessent

de croître, aussi bien en nombre d’utilisateurs qu’en besoin de capacité de débit. Mais les

fréquences hertziennes habituellement utilisées arrivent à saturation...

Quel rapport peut-‐il bien y avoir entre l’éclairage et la radiocommunication ? Au premier abord,

aucun… Sauf que les leds possèdent des caractéristiques très intéressantes : « Ce sont les seules

lampes qu’on peut, sans dommage, allumer et éteindre à un rythme très rapide, si rapide qu’il

devient indétectable. », note Michel Germe, à l’origine du projet « Visible Lighting Communication »

(VLC). Ces « micro-‐flashs d’information » ne sont en effet pas perceptible pour l’œil humain, en

raison du phénomène de persistance rétinienne, c’est-‐à-‐dire la capacité de l’œil à conserver une

image : les coupures sont si brèves que la lampe semble allumée en permanence. « Cette suite d’allumages

et d’extinctions joue le rôle de la succession des 0 et des 1 dans le langage binaire informatique. »


Ce nouveau mode de transmission de données présente de nombreux avantages : « Il est

complètement neutre du point de vue sanitaire, alors que les ondes radio, elles, sont suspectées de

nuire à la santé. De plus, il n’y a pas d’interférences avec les autres appareils électroniques, car les

bandes de fréquence de la lumière visible sont très éloignées de celles de la radio. Enfin, la VLC

permet des débits très hauts, jusqu’à 10 fois plus élevés que les systèmes sans fil actuels les plus

performants. »

Les applications de la VLC sont nombreuses. Ainsi, la caméra et l’écran de n’importe quel

smartphone joueront respectivement les rôles d’émetteur et de récepteur, ce qui autorise des

téléchargements immédiats à très haut débit. Dans les avions, les petits spots individuels placés au-‐

dessus des sièges des passagers transmettront sans fil des informations, des sons, de la vidéo : c’en

sera fini des câbles (lourds et coûteux) et des interférences avec les appareils électroniques

embarqués. Dans le secteur automobile, on peut imaginer des équipements lumineux (phares,

clignotants, feux arrière…) rendus « intelligents ». Par exemple des feux stop capables d’envoyer,

outre leur signal d’alerte lumineux, un message vocal de danger.

Quant à l’éclairage urbain, il sera lui aussi mis à profit : « En se plaçant tout simplement sous un

lampadaire à led, on pourra avoir un accès internet ».

Contact : Michel Germe 2, Esplanade A.Philips – Campus Effi science 14460 Colombelles




Wikigo facilite les transports en commun

Jeune ingénieur passé par l’Ecole supérieure des techniques aéronautiques et de la construction

automobile (ESTACA), Nicolas Guy est actuellement doctorant à l’Office national d'études et de

recherches aérospatiales (ONERA) de Toulouse, le premier acteur français dans le domaine de la

recherche et des technologies en aéronautique, spatial et défense. « Jeune étudiant, je me

demandais souvent à quelle heure je devais sortir de chez moi pour être sûr de ne pas rater mon bus

ou mon tramway. » De ce vécu personnel, Nicolas Guy a fait une idée nouvelle : Wikigo, une

application pour smartphone qui simplifie l’utilisation des transports en commun.

Wikigo vise en priorité deux catégories bien distinctes d’usagers des transports : les voyageurs

réguliers et les personnes à mobilité réduite (PMR). Les premiers veulent connaître en temps réel

l’heure de passage de leur moyen de transport. C’est ce que leur propose Wikigo, mais,

contrairement aux applications existantes, il ne s’agit pas d’une simple mise à disposition des fiches-‐

horaires : Wikigo intègre les aléas de transport pour optimiser l’horaire de départ. La seconde

catégorie d’usagers est celle des personnes à mobilité réduite (personnes handicapées en fauteuil

roulant, mais aussi personnes âgées, femmes enceintes, invalides permanents ou temporaires,

personnes portant des charges encombrantes). Avec Wikigo, elles se voient proposer un parcours

en totale accessibilité et un guidage personnalisé.


Comment fonctionne Wikigo ? Tout simplement en collectant, en traitant et en mettant à

disposition en continu les informations fournies par des partenaires (des sociétés de transport, par

exemple), mais aussi les « open data », c’est-‐à-‐dire l’énorme gisement de données gratuites mises

en ligne par les institutions, les collectivités locales ou les entreprises publiques (plans de ville,

données d’accessibilité de la voirie et des bâtiments recevant du public, horaires et itinéraires des

transports…). Bien qu’elles soient fiables et complètes, ces ressources ne sont pas utilisables en tant

que telles : il ne sert à rien, en effet, de connaître les horaires d’une ligne que l’on n’emprunte

jamais… L’innovation apportée par Wikigo consiste à exploiter les fonctions de géolocalisation du

téléphone pour « faire le tri » dans ces données.

Il est à noter que Wikigo est une application gratuite : le modèle économique développé par

Nicolas Guy repose sur la « publicité intelligente », c’est-‐à-‐dire de la publicité culturelle ou de

service, proposée par de « petits » annonceurs locaux ou régionaux.

Contact : Nicolas GUY Allée des petits bois 14790 Mouen Tél. : +33 (0)6 85 51 54 76 Mail : [email protected] Site : www.wikigo.fr



Lauréat Catégorie Création

TIC², la thérapie cellulaire pour soigner les articulations des chevaux athlètes

« Les lésions articulaires des chevaux de compétition les rendent indisponibles pendant de longs

mois et avec les traitements conventionnels, et il y a récidive dans 30% des cas. », constate Carole

Chomel, de la clinique équine de la Madelaine, à Cussy, dans le Calvados. TIC² (Thérapie Innovante

Cellulaire pour Chevaux) permet de réparer en profondeur les articulations abîmées et, surtout,

limite le risque de récidive.

Comment ? Grâce aux fameuses cellules souches, que l’on peut utiliser pour réparer des tissus,

des os ou des organes : « Les cellules souches sont comme une armée de bons petits soldats prêts à

aller sur tous les fronts. Encore faut-‐il qu’un officier leur dise quelle est leur mission, en l’occurrence,

ici, d’aller réparer l’articulation déficiente en régénérant le cartilage. Notre innovation, c’est d’avoir

identifié ces officiers, appelés facteurs T2. » Il aura fallu cinq ans pour mener à bien ces recherches,

d’abord en laboratoire, puis confirmées par des études expérimentales. Et parce qu’il n’y a pas deux

chevaux identiques, ni deux pathologies articulaires parfaitement semblables, l’équipe vétérinaire a

conduit des tests cliniques chez une quarantaine de chevaux de propriétaires. Le suivi de ces


chevaux traités montre qu’ils renouent rapidement avec les hauts niveaux de performance qui

étaient les leurs, sans craindre de récidive, puisque leur articulation est « à neuf ».

Mis au point grâce à un partenariat public/privé entre une équipe de vétérinaires et deux

chercheuses de l’unité ISTCT*, tous implantés dans le département du Calvados, TIC² est un

traitement non-‐invasif (pas d’intervention chirurgicale) très simple à mettre en œuvre : il suffit de

prélever par ponction des cellules souches adultes sur le cheval à traiter, de les amplifier et de les

réinjecter, ce qui peut être fait par le vétérinaire habituel.

Le vétérinaire Thibaut Scrive et l’équipe de TIC², comptent sur les Jeux équestres mondiaux de

2014, organisés en Basse-‐Normandie, pour s’ouvrir à l’international. Le potentiel de développement

est immense : on estime en effet que les lésions articulaires des chevaux de compétition entraînent

un manque à gagner annuel d’un milliard d’euros pour l’ensemble de la filière équine européenne.

*L’unité « Imagerie et stratégies thérapeutiques des pathologies cérébrales et tumorales » est une Unité mixte de recherche associant le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et l’Université de Caen Basse-‐Normandie.

Contact : Carole CHOMEL et Thibaut SCRIVE Clinique équine de la Madelaine 14 400 Cussy Tél. : +33 (0)6 63 04 25 64 Courriel : [email protected]



Lauréat Catégorie Création

Supplyweb, la plateforme logistique dédiée au e-‐commerce

Supplyweb est une plateforme d’e-‐logistique, c’est-‐à-‐dire une base de réception, de préparation

de commandes et d’expédition exclusivement dédiée aux activités de commerce par Internet.

L’entreprise propose des prestations d’import, de stockage sécurisé, de préparation de commandes

personnalisées et la livraison de tous types de colis à destination de particuliers ou professionnels,

en France et dans le monde. En quoi est-‐ce différent de la logistique classique ? « Notre interface

nous met en prise directe avec les sites internet de nos clients, quelle que soit la plateforme support

de ces sites. », explique Mathieu Desramé, fondateur et gérant de cette jeune société créée en 2011

et basée à Mondeville, dans l’agglomération caennaise. « Notre outil informatique nous permet

d’échanger en temps réel les informations de stock, de commandes, de suivi des colis, etc. Dans la

logistique traditionnelle, ce suivi est, au mieux, hebdomadaire. »

Financier de formation, passé par la fac de Caen, puis les Etats-‐Unis, où il a obtenu un MBA,

Mathieu Desramé assume bien volontiers cette approche non-‐conventionnelle. « Mes tarifs sont

clairs, lisibles et sans surprises, sans suppléments cachés, parce que mes clients ont besoin de savoir

où ils vont, au centime près : avec Supplyweb, le coût du transport est garanti et il peut être affiché

sur le site vendeur. » Familier de l’univers Internet, dans lequel il a toujours baigné, Mathieu


Desramé en a transposé les codes et les usages dans le monde de la logistique : « C’est un métier

dans lequel, traditionnellement, on raisonne en termes de palettes, de camions complets, de gros

volumes, alors que je gère essentiellement des petits colis (la connectique, le textile, les chaussures,

les accessoires par exemple). » Il se refuse à imposer à ses clients des engagements de durée, ou un

minimum de volume. « La plupart de mes clients sont des start-‐up en phase de démarrage, qui n’ont

pas de visibilité sur leur croissance. Mon objectif, ce n’est pas de bloquer leur développement, mais

de l’accompagner. Plus ça marche pour eux, plus ça marche pour moi. » Ce qui compte avant tout,

c’est la réactivité : « Ces parfums, arrivés ce matin des Etats-‐Unis, réexpédiés ce soir, seront livrés

demain matin… »

Créée il y a un an, Supplyweb a démarré son activité avec 7 000 m² d’entrepôts à Mondeville,

superficie qui sera portée à 15 000 m² dès la fin de cette année. « La région caennaise a pour nous

de nombreux atouts : située à proximité du Havre, pour l’import-‐export, et du port de Ouistreham,

pour les liaisons avec l’Angleterre, Caen est également proche de la région parisienne, où se trouve

une grande partie de nos clients. De plus, le coût du foncier, une des principales charges en

logistique, y est plus raisonnable qu’au Havre, à Rouen ou à Paris. » Mathieu Desramé ne cache pas

ses ambitions pour Supplyweb, dont il veut faire, non seulement la première plateforme e-‐

logistique normande, mais aussi, dans les quatre années à venir, l’une des principales en France.

Contact : Mathieu Desramé 4, rue Newton 14120 Mondeville Tél. : +33 (0)2 31 52 57 57 Courriel : [email protected] Site : www.supplyweb.fr



Lauréat Catégorie Développement

Ophtimalia innove pour la vision Le glaucome est une maladie du nerf optique qui provoque une diminution progressive et

irrémédiable du champ de vision. En l’absence de traitement, cette maladie peut rendre aveugle.

Généralement associé à une élévation de la pression intraoculaire, le glaucome comprime les fibres

du nerf optique et de la rétine, et les endommage. Pour réaliser un diagnostic fiable, il est donc

nécessaire de mesurer avec une extrême précision la pression intraoculaire (PIO). Or, celle-‐ci peut

varier considérablement au cours d’une même journée, en fonction de l’activité du patient, de plus,

avec les techniques actuelles, on mesure la PIO à un instant donné, pas en continu.

Spécialisée dans les dispositifs médicaux innovants pour l’ophtalmologie, la société Ophtimalia a

mis au point un système de mesure et d’acquisition en continu de la PIO. « Cette analyse sur

24 heures permet de mettre en évidence les pics de pression et les variations tout au long de la

journée. », explique Peter Biermans, co-‐fondateur d’Ophtimalia. D’origine néerlandaise, cet

ingénieur en électronique formé au business-‐marketing, a fondé la société il y a trois ans avec

Philippe Auvray et Philippe Cauvet, tous trois anciens salariés chez NXP (ex-‐Philips Semi-‐

conducteurs). « Ce que nous offrons aux praticiens ophtalmologistes, c’est la possibilité de poser un

diagnostic plus fin, d’intervenir plus rapidement et d’optimiser le traitement et le suivi du patient. »

Le dispositif se compose d’une lentille de contact intégrant un micro-‐capteur de déformation et

d’une paire de lunettes électroniques qui convertit et transmet ces données – grâce à une petite

antenne incorporée – vers un enregistreur de la taille d’un smartphone. L’enregistrement est


ensuite analysé par un logiciel de restitution des données et d’aide au diagnostic. « Ce système

électronique, non-‐invasif, compact et portatif vise à utiliser des consommables à faible coût,

permettant ainsi l’accès d’un grand nombre de patients à cet examen. »

La phase de validation technique du dispositif est en cours sur des animaux, avant de passer aux

tests cliniques sur l’homme. Lauréate du Concours national d’aide à la création d’entreprises de

technologies innovantes en 2010 et du Concours « Entreprises de l’Innovation » en 2009,

Ophtimalia est soutenue par OSEO et la région Basse-‐Normandie, mais aussi par l'Institut de la

Vision, à Paris, l’un des plus importants centres de recherche intégrée sur les maladies de la vision

en Europe. Et pour cause : le glaucome est, après la cataracte, la deuxième cause de cécité dans le

monde.

Contact : Peter BIERMANS 2, esplanade Anton-‐Philips Campus Effi Science 14460 Colombelles Tél. : +33 (0)2 31 34 14 22 Courriel : [email protected] Site : www.ophtimalia-‐medical.com



Lauréat Catégorie Développement

Medgicnet, l’internet au service de la santé, en hébergement ou à domicile

Par nature, une maison de retraite met en relation des personnes très différentes : la direction

et l’administration de l’établissement, mais aussi le personnel, les praticiens, les intervenants

extérieurs, et, bien sûr, les résidents eux-‐mêmes et leurs familles. Les attentes des uns et des autres

sont multiples, souvent liées : admissions, soins, planning, prévisions, facturation, gestion des actes

et des personnels, analyse ou simple information... Or, s’ils emploient beaucoup de personnel pour

les soins quotidiens, les établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes (EHPAD)

comptent très peu de cadres : c’est même l’entreprise qui a, en moyenne, le moins de cadres par

rapport au nombre d’employés. La gestion repose donc sur très peu de personnes…

Ajouté à cela, que ces établissements fonctionnent avec en moyenne quatre logiciels différents

(paie, fourniture, admission, suivi des soins ...) D’où l’idée de concevoir une réponse informatique

unique capable de gérer l’ensemble des réalités quotidiennes.

Créée en 2009, la société Medgic Group commercialise depuis fin 2011 un logiciel innovant de

gestion intégré auprès d’environ 70 EHPAD. Medgicnet, c’est son nom, regroupe l’ensemble des

applications utiles à l’établissement au sein d’un seul et même outil informatique interconnecté. Il

couvre les besoins essentiels de gestion d’un EHPAD, facilite le travail de tous les intervenants et

libère le personnel de direction d’une bonne partie des contraintes liées à l’informatique.


Medgicnet est disponible – de façon sécurisé -‐ directement via Internet : il suffit à l’utilisateur de

se connecter au site web dédié et de s’identifier pour bénéficier instantanément de toutes les

fonctionnalités auxquelles il a personnellement accès, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, à partir de

n’importe quel ordinateur pourvu d’un navigateur et d’une connexion internet. Les mises à jour

étant faites directement sur le site Internet, tous les utilisateurs disposent toujours de la dernière

version du logiciel, sans frais. Cette solution informatique intégrée permet d’importants gains de

productivité, mais ce n’est pas tout… Elle est mise à disposition gratuitement, grâce à un modèle

économique original gagnant-‐ gagnant : Medgic Group se rémunère en effet en prélevant un

pourcentage sur les commandes de consommables passées par les EHPAD, commandes qu’elle

regroupe pour obtenir des tarifs préférentiels.

Medgic Group propose aussi la gestion des soins sur tablettes tactiles sécurisées et s’intéresse de

près à la sécurisation « pharmaco-‐thérapeutique » (traçabilité de la distribution de médicaments). À

partir du 1er janvier prochain, elle lance un système national innovant de gestion complète du

médicament, aussi bien en établissement de soin qu’à domicile, qui permettra de passer d’un taux

d’erreurs de 8 % à 1 ou 2 pour mille.

Contact: Alain DUREL 7 rue Alfred Kastler 14000 Caen Tél. : +33 (0)2 31 08 10 88 Site: www.medgicnet.com Courriel : alain.durel@medgic-‐group.com


Portrait de Philippe Casenave-‐Péré

« Innover, cʼest aller voir ailleurs » Philippe Casenave-‐Péré est le parrain de l’édition 2012 du Concours de l’innovation

en Basse-‐Normandie. Le patron de Legallais, numéro un de la distribution de

quincaillerie professionnelle à distance, n’a cessé de s’appuyer sur l’innovation pour

développer son entreprise.

Pour une entreprise, l’innovation, c’est la vie. C’est même, parfois, une question de survie…

Née la même année que la tour Eiffel, la grande quincaillerie caennaise Legallais-‐Bouchard s’était

affirmée au long du siècle dernier comme le spécialiste incontesté de la vente au grand public. Mais,

en 1984, le célèbre comptoir du quai Meslin est au bord du dépôt de bilan... Entré dans la société

quelques années plus tôt, en 1979, pour développer l’activité « vente aux professionnels », Philippe

Casenave-‐Péré en est certain : Legallais-‐Bouchard a du savoir-‐faire, du potentiel et de la créativité :

« L’innovation, ce n’est pas forcément une nouvelle technologie. Dans notre cas, ça a été d’inventer

avant d’autres un nouveau modèle de développement, donc de survie : la vente à distance de

quincaillerie aux professionnels. L’important, c’est d’aller contre la force de l’habitude et des

préjugés, d’être curieux, d’aller voir ailleurs… » Dès 1991, Philippe Casenave-‐Péré lance le premier

catalogue général annuel de matériel de quincaillerie. C’est un succès : les concurrents, qui

continuent de travailler à l’ancienne, sont distancés. Puis ce sera la mise en place d’un centre

d’appel et la restructuration complète de la logistique à Saint-‐André-‐sur-‐Orne, près de Caen :

chaque commande est désormais livrée partout en France en un temps record.

Patron de Legallais depuis 1999, Philippe Casenave-‐Péré entend, en la modernisant, donner à

la PME normande une envergure nationale. L’entreprise sort rapidement de ses frontières

historiques avec un réseau d’une dizaine d’agences régionales hors de Normandie. Elle est

aujourd’hui le numéro UN français de la distribution et de la vente à distance d’articles destinés aux

professionnels du bâtiment, tout en développant son activité sur internet avec bricozor.com, site de

vente au grand public de matériel de bricolage.


A l’interne, on ne néglige pas l’innovation sociale : « Nous avons mis au point un système

innovant d’actionnariat, aussi bien pour les managers que pour les salariés. Ça crée une dynamique

très positive dans l’entreprise. » Innover, c’est aussi savoir se démarquer tout en affirmant ses

valeurs : l’entreprise vient de décrocher un « Green business Award » en récompense de ses

initiatives dans le domaine de l'économie verte : 80% des produits distribués par Legallais sont

évalués et sélectionnés en fonction de leur empreinte environnementale.

Parrain de l’édition 2012 du Concours de l’innovation en Basse-‐Normandie, Philippe

Casenave-‐Péré attend de cet événement qu’il valorise le monde de l’entreprise et sa créativité.

Vingt ans passés à la tête de Legallais lui ont appris que « Pour innover, il faut être à la fois humble

et curieux. »


Portrait de Arnaud GROFF

« Innovons en innovation » À 34 ans seulement, Arnaud Groff s’est déjà fait une solide réputation dans le

milieu du conseil et de la formation en innovation et créativité. Livres, produits

innovants, enseignements, conférences, il fait également partie des experts français

chargés de réfléchir pour l’Union Européenne aux moyens de favoriser l’innovation

en Europe.

Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure Des Arts et Métiers (ENSAM), Docteur en management de

l'innovation et de la créativité, et ingénieur en Conception de produits nouveaux, Arnaud Groff

possède un CV bien rempli qu'il complète aujourd'hui en suivant un parcours à l'IHEST, l'institut des

hautes études pour la science et la technologie.

Lorsqu’il termine ses études en 2004, il s’associe avec le docteur Dr Ann-‐Laure Bassetti pour créer

la société Inovatech 3V, un cabinet de conseil et de formation spécialisé en innovation et en

créativité. Il s’installe alors à Paris, là où se trouvent ses premiers clients (PSA, Veolia),puis déploie

ensuite son offre auprès des PME comme le fabricant de pansements Urgo.

Il se fait repérer rapidement par le groupe Cegos, leader européen de la formation professionnelle,

qui lui propose de le rejoindre pour former des consultants sur l'innovation. « C'est une période où

j'ai beaucoup appris ! Notamment sur les techniques pédagogiques pour faire passer des messages

parfois complexes ».

Fin 2006, les deux associés reprennent leur indépendance et réactivent Inovatech3V.

Aujourd'hui, l'ingénieur met donc à la disposition des entreprises (VEOLIA, Urgo , VALEO , PSA ,

ORANGE … ) son expertise en matière d’innovation qu’il définit comme étant « la capacité à créer

de la valeur en apportant quelque chose de nouveau dans le domaine considéré, tout en s’assurant

que l’appropriation de cette nouveauté se fasse de manière optimale. » Il détermine ainsi ce qu'il

appelle les « 3 piliers de l'innovation : la créativité (sortir des sentiers battus), la valeur (d’estime,


d’usage et d’échange) et le changement (savoir s’adapter). »

Plus d’informations sur internet : http://www.inovatech3v.fr/

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Communiqué de presse concours lauréatsmiriade-innovation.fr/wp-content/uploads/2014/03/Communique_de... · Electrimar(etcréer(àCherbourg(lasociété(Tidalys.(Electrimar(se(présente(comme(une(structure(flottante(d’environ(30(mètres(sur(18,(construite(à80(%