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Contenu Articles Forêt de Fontainebleau 1 Fontainebleau 10 Château de Fontainebleau 19 Bois-le-Roi (Seine-et-Marne) 70 Château de Vaux-le-Vicomte 74 Chartrettes 88 Fontaine-le-Port 91 Le Châtelet-en-Brie 95 Château de Blandy-les-Tours 99 Almont 104 Melun 107 Références Sources et contributeurs de l'article 121 Source des images, licences et contributeurs 122 Licence des articles Licence 126

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Villes et monuments du sud Seine-et-Marne concernés par la randonnée des Trois-Châteaux.

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Forêt de Fontainebleau 1Fontainebleau 10Château de Fontainebleau 19Bois- le- Roi (Seine- et- Marne) 70Château de Vaux- le- Vicomte 74Chartrettes 88Fontaine- le- Port 91Le Châtelet- en- Brie 95Château de Blandy- les- Tours 99Almont 104Melun 107

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Forêt de Fontainebleau 1

Forêt de Fontainebleau

Forêt de Fontainebleau

Forêt vue des gorges de Franchard

Localisation

Coordonnées 48° 23′ 49″ Nord 2° 41′ 32″ Est[1]

Pays  France

Région Île-de-France

Département Seine-et-Marne, Essonne

Géographie

Superficie 25000 ha

Altitudes mini. 42 m — maxi. 144 m

Compléments

Protection Forêt de protection, Natura 2000, Réserve de biosphère, Réserve biologique, Site classé

Statut Forêt domaniale et privée

Administration Office national des forêts

Essences Chênes, pin sylvestre, hêtre

Géolocalisation sur la carte : France

La forêt de Fontainebleau, autrefois appelée forêt de Bière (dérivé de bruyère)[2] , est un important massif boisé de25 000 ha, dont 21 600 ha sont aujourd'hui administrés en forêt domaniale.Ce massif, au centre duquel se trouve la ville de Fontainebleau, est situé en Seine-et-Marne. La forêt domanialeproprement dite couvre 17 072 ha ; elle a une altitude variant de 42 m (Seine à Bois-le-Roi) à 144 m (Carrefour duBanc du Roi, 2 km au nord de Fontainebleau).Elle est fragmentée et traversée par l'autoroute A6 (1964), les nationales 6 et 7, ainsi que le chemin de fer de Paris àLyon. Chaque année, des millions de visiteurs viennent s'y promener (13 millions en 2006 [3] ).

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Forêt de Fontainebleau 2

La forêt de Fontainebleau est célèbre dans le monde entier pour avoir inspiré les artistes du XIXe siècle : peintresimpressionnistes et école de Barbizon, ainsi que des photographes, des écrivains et des poètes.

Aspect caractéristique des rochers dans les gorgesde Franchard

Un jeune homme dans la forêt deFontainebleau, Pierre Auguste

Renoir 1886

Histoire

En 1067, le capétien Philippe Ier acquiert le comté du Gâtinais, ce quipermet au pouvoir royal de maîtriser l'ensemble du territoire del'actuelle forêt. En 1167, on atteste l'existence d'une demeure royale.

En 1400, Charles VI ordonne la première réformation de la forêt,c'est-à-dire la fermeture complète de l'espace forestier pour quelquesmois, afin de vérifier les droits et usages de chacun sur le gibier et lesbois. Cette procédure exceptionnelle va se renouveler de nombreusesfois sous l'Ancien Régime.

À l'époque de Louis XIV, moins de 20% de la superficie est boisée.Colbert lance une nouvelle réformation de juin à septembre 1664 ainsique des chantiers de plantation. Le roi parcourt alors la forêt chaqueannée en automne pour la chasse.

En 1716, suite au terrible hiver de l'année 1709, un nouvelaménagement de la forêt est promulgué : 6 000 ha sont plantés defeuillus, mais cela s'avère un échec presque total. Un nouvelaménagement est relancé en 1750. En 1786, une timide introduction depins sylvestres est tentée.

Après la Révolution, suite à de nombreuses coupes sauvages et laprolifération de gibier faute de chasse, Napoléon Ier réformel'administration forestière et celle du château en 1807. En 1830, laplantation de 6 000 autres ha de pin provoque la grogne des artistes quiviennent chercher l'inspiration en forêt. Par ailleurs, la mare aux Évéesest totalement drainée et réaménagée en 1837.

En 1839, Claude François Denecourt fait paraître son premier guide depromenade en forêt et aménage les premiers sentiers en 1842. Dès 1849, le chemin de fer arrive à Fontainebleau, cequi va permettre aux Parisiens de visiter Fontainebleau par des excursions à la journée.

En 1861, est créée la première réserve artistique de 1 097 ha. Elle constitue la première réserve naturelle au monde,avant même la création du Parc national de Yellowstone aux États-Unis.En 1872, le premier Comité de protection artistique de la forêt de Fontainebleau est mis en place, auquel adhère,entre autres, Victor Hugo. Lui succède en 1907 l'Association des amis de la forêt de Fontainebleau.En 1953, les premières réserves biologiques dirigées et intégrales sont créées, en remplacement des réservesartistiques, supprimées en 1967.

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Forêt de Fontainebleau 3

Géologie

Un des plus célèbres blocs : leBilboquet dans les Sables du Cul duChien près de Noisy-sur-École (forêt

domaniale des Trois Pignons).

Phénomènes d'érosion

Les grès de Fontainebleau sont formés de sables consolidés : grains dequartz cimentés par un gel de silice. Ces sables se sont déposés durantl'épisode de la mer des Sables d'Étampes. Ils sont donc d'age stampien(Oligocène). Ils sont célèbres par leurs rochers. En effet, ceux ciforment d'imposant chaos sur les pentes de sables, ils ont des formessouvent surprenantes faisant penser à des animaux ou des objets et ilssont très convoités par les amateurs de varappe.

Flore

Les arbres les plus représentés sont : les chênes (45 %), le pin sylvestre(40 %), le hêtre (10 %). Les "bouquets du roi" caractéristiques de laforêt sont des chênes dont les branches se séparent dès la base.

• 1500 espèces de végétaux supérieurs• 440 espèces de lichens (Boissière, 1978)• 480 Mousses et Hépatiques• 1700 espèces de ChampignonsLa variété géologique, acides, et calcaires, sec et humide, la diversitéde reliefs sont à l'origine de la grande diversité d'espèces, ainsi que laprésence de très vieilles futaies, milieu devenu aujourd'hui très rare, etabritant quantité d'espèces dépendant du vieux bois tant animales(insectes notamment) que végétal (champignons, lichens...).• Brachypode (Brachypodium pinnatum)• Alisier de Fontainebleau (Sorbus latifolia) - protection nationale• Amélanchier (Amelanchier ovalis) - protection régionale• Genévrier (Juniperus communis)• Orchidées : - protection régionale

• Limodore à feuilles avortées (Limodorum abortivum)• Céphalanthère rouge (Cephalanthera rubra)

• Petit Pigamon (Thalictrum minus) - protection régionale• Campanule à feuilles de pêcher (Campanula persicifolia)• Garance voyageuse (Rubia peregrina)• Rosier pimprenelle (Rosa pimpinellifolia)• Géranium sanguin (Geranium sanguineum)• Dompte-venin (Vincetoxicum hirundinaria)• Trèfle rougeâtre (Trifolium rubens) - protection régionale.Une grande partie des pins sylvestres a été plantée par l'Office national des forêts.

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Forêt de Fontainebleau 4

FaunePlus de 200 espèces d'oiseaux dont 102 nicheuses (Comolet-Tirman, 1997) 54 espèces de mammifères, 12 espècesd'amphibiens et 11 espèces de reptiles [4] , 98 espèces de mollusques (Viette et Parisot, 2001) + de 370 espècesd'Hétéroptères (Royer 1948, complété par Doignon 1978) environ 3500 espèces de Coléoptères (Cantonnet, Casset,Toda, 1997) 1640 espèces de Lépidoptères (Gibeaux, 2000) 57 espèces d'Orthoptères (Luquet, 1994 et Luquet,Meriguet et Bruneau de Miré, 2001) 46 espèces d'Odonates (Dommanget, 2002) le nombre d'espèces de Diptères estquant à lui estimé à 10000

MammifèresParmi les grands mammifères, on trouve des sangliers et des cerfs.

OiseauxParmi les espèces les plus intéressantes : Guêpier d'Europe, Pic mar, Pic noir, Fauvette pitchou, Engouleventd'Europe, Pouillot siffleur, Pouillot de Bonelli, Alouette lulu, Torcol fourmilier...

Mesures de protection

Forêt de fontainbleau. Karl Bodmer 1850.

Divers statuts coexistent et se superposent, chacun disposant departicularités qui lui sont propres.Ces statuts ne couvrent pas l'ensemble de la forêt mais seulementdiverses parcelles plus ou moins intéressantes au niveauenvironnemental et économique.• Forêt de protection : Maintien de l'usage actuel du sol obligatoire.

Toute modification portant atteinte au milieu est interdite.

Avantages : défense contre la construction de nouvellesinfrastructures et le mitage du milieu.

Limites : seule la superficie initiale est maintenue, aucunerecommandation visant à assurer le maintien de sa biodiversité.

• Natura 2000 (Zone de protection spéciale et Zone spéciale de conservation) : Protection des habitats, mise enréseau européen.

Avantages : protection contractuelle des habitats.Limites : la préservation des habitats et des habitats d'espèce se fait par contrat volontaire.

• Réserve de biosphère : Label dans le cadre du programme Man and Biosphere de l'UNESCO. Leur objectif est deconcilier biodiversité et utilisation durable des ressources naturelles.

Avantages : augmente les possibilités de partenariat entre les différents gestionnaires dans le cadre d'undéveloppement durable.Limites : aucune valeur juridique nationale, fonction de conseil aux acteurs du milieu.

• Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : Inventaire national des zones naturelles àfort intérêt patrimonial effectué par les directions régionales de l'Environnement (DIREN)

Avantages : connaissance par les collectivités territoriales de leur patrimoine naturel.Limites : pas de statut réglementaire

• Site classé : Territoire ne pouvant ni être détruit ni être modifié dans son état ou son aspect.Avantages : maintient en l'état du patrimoine

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Forêt de Fontainebleau 5

Limites : Peu respecté• Réserve biologique : Protection et conservation du milieu. Existe en Réserve Biologique Dirigée (gestion

conservatrice) et en Réserve Biologique Intégrale (aucune gestion).Limites : Peut être déclassé à chaque modification d'aménagement

• Réserve naturelle volontaire, espace naturel sensible ou arrêté préfectoral de protection de biotope.Des associations réclament le classement en parc national, ce qui revitaliserait l'économie locale, améliorerait laprotection de la forêt et de ses aspects remarquables, attribuerait des financements et répartirait la pressiontouristique actuellement trop ponctuelle.Toutefois, le fort morcellement par le réseau routier, avec les nuisances qui l'accompagnent, ainsi que d'autresfacteurs, freinent sa réalisation.

ÉconomieLe grès est exploité depuis 1330. Dès le XVIe siècle, il est exploité pour le pavage des rues de Paris. En 1831, onembarque encore 3000000 de pavés. À la fin du XIXe siècle, sous la pression des artistes, on restreint l'activité decarrière qui comptait alors 2 000 hommes. En 1907, la dernière exploitation ferme. Aux Trois-Pignons, on ferme en1983. Le sable très fin et pur est exploité pour les verreries dès 1640. On l'exploite toujours en lisière(Bourron-Marlotte).

Les promenades

L'automne en forêt

Des routes de promenades existent dans la forêt, probablement depuisle XVIe siècle. Elles servent alors essentiellement à la chasse à courre.L'actuelle route ronde est ainsi tracée sous la houlette d'Henri IV. En1725, Louis XV ordonne le tracé de soixante routes dans la forêt, afinde faciliter ses déplacements, toujours pour la chasse.

• En 1837, un guide de Jamin paraît : Quatre promenades en forêt deFontainebleau. À cette époque, le seul sentier connu est celui duMont Aigu.

• En 1839, Claude François Denecourt (1788-1875), soldat de laGrande Armée, édite son premier guide en s'inspirant du précédent.

• En 1842, il trace son premier sentier, celui du Mont Chauvet.• Dès 1847, il décrit ses propres sentiers dans ses indicateurs. Il crée 150 km de sentiers balisés avec des traits

bleus, parfois surmontés d'un numéro. 17 éditions sortiront de presse avant sa mort.• Claude Charles Colinet (1839-1905), ancien fonctionnaire des Ponts et Chaussées, poursuivra l'œuvre de

Denecourt. Onze circuits seront tracés entre 1842 et 1905.• L'épouse de Colinet, puis le Touring club de France assure le suivi entre les deux guerres, puis Les Amis de

Fontainebleau qui éditeront un guide en 1963.Après la Seconde Guerre mondiale, d'autres circuits seront ajoutés pour porter le total à 18.• Depuis 1975, l'ONF a tracé le TMF (Tour du Massif de Fontainebleau), 65 km balisé en traits vert et blanc.Aujourd'hui, 365 km de promenades sont balisés.

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Forêt de Fontainebleau 6

L'escalade

Escalade dans le parcours jaune du 91.1.

La forêt de Fontainebleau est un lieu internationalement connu pourl'escalade de bloc Cette discipline est pratiquée sur des blocs de rochersd'une faible hauteur et ne nécessite pas de corde (mais d'autres moyens)pour l'assurance. Elle se pratique sur les blocs de grès caractéristiquesde cette forêt.

Départ d'un parcours jaune.

Une des particularités de l'escalade à Bleau (surnom donné par les grimpeurs à laforêt de Fontainebleau) est l'existence de parcours. Ces parcours de différentsniveaux sont balisés à l'aide de flèches de différentes couleurs. Un parcourscomplet était censé à l'origine correspondre à la difficulté d'une coursed'alpinisme en montagne. Le premier parcours fut créé en 1947 par un certainFred Bernick. Chaque couleur représente un niveau de difficulté : jaune (facileou peu difficile), orange (assez difficile), bleu (difficile), rouge (très difficile),noir (extrêmement difficile).

Les secteurs d'escalade se répartissent dans toute la forêt. Parmi les plus connu :le Bas-Cuvier, Les Gorges d'Apremont (Barbizon), Franchard Isatis (dans lesgorges de Franchard entre Fontainebleau et Milly-la-Forêt), le 95.2(Milly-la-Forêt), Le Cul de Chien (Noisy-sur-École), le Diplodocus (LeVaudoué). Certains secteurs sont même en dehors de la forêt de Fontainebleauproprement dite : le rocher de Dame Jouanne (Larchant), Buthiers (Malesherbes) ...

Bâtiments et lieux remarquables• La tour Denecourt : construite par Claude François Denecourt en 1851, inaugurée le 23 novembre 1853 par

Napoléon III et l'impératrice Eugénie, elle a été détruite en 1878 par un tremblement de terre. Reconstruite parColinet, de nombreuses fois restaurée, elle permet de beaux points de vue sur la région. Altitude à la base : 136 m.

• La mare aux Évées : vaste étendue de mares transformées par des travaux entre 1833 et 1842 ; 29 km de saignées,rigoles et fossés ont été creusés pour assainir le marais d'eau stagnante qui couvrait 15 ha. Aujourd'hui, c'est unbel endroit où se rencontre le cyprès chauve.

• L'aqueduc de la Vanne (1869) qui amène l'eau au réservoir de Montsouris à Paris.• L'aqueduc du Loing.• Le monument Millet-Rousseau du nom de ses deux amis peintres de l'École de Barbizon : médaillon inauguré le

21 avril 1884 à l'orée de la forêt, à côté du village de Barbizon.• Le prieuré de Franchard : sa fondation remonte au XIIe siècle, ce qui en fait le plus vieil édifice religieux de la

forêt.• Le monument Georges Mandel : au bord de la nationale 7, au sud de Fontainebleau ; il rappelle l'assassinat du

ministre par la milice, le 7 juillet 1944.• Dans le secteur du Mont Aiveu (Sud-est de la forêt), on peut voir des pins laricio greffés sur des pins sylvestres.

Les diamètres des arbres sont différents de part et d'autre de la greffe.

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Forêt de Fontainebleau 7

• Au débouché de la forêt sur l'ancienne commune de By, aujourd'hui rattachée à Thomery, les murs à raisins où estproduit le chasselas de Thomery depuis 1730. Ils ont été inscrits aux monuments historiques en 1993.

Massifs annexes• La forêt des Trois-Pignons à l'ouest• La forêt de Barbeau au nord-est• La Forêt de Champagne-sur-Seine à l'est• La forêt de Larchant-La Commanderie au sud

La forêt et les artsPar sa proximité avec Paris et la diversité de ses paysages, la forêt de Fontainebleau, a inspiré de nombreux artisteset renouvelé la conception du paysage en peinture, avec notamment les peintres de l'école de Barbizon.

Les peintresLes premiers artistes connus ont été Adams Frans Van der Meulen (1632-1690), et surtout, Jean-Baptiste Oudry(1686-1755), essentiellement peintres des scènes de chasse royale dans le décor de la forêt. Camille Corot(1796-1875) est l'un des premiers à prendre comme thème principal la forêt elle-même.À partir du milieu du XIXe siècle, plusieurs artistes viennent peindre la forêt, profitant des facilités que leur offrel'auberge Ganne. Les plus connus portent les noms de Théodore Rousseau et de Jean-François Millet, formant cequ'on appellera bien plus tard (en 1880 en Angleterre et en 1905 en France) l'école de Barbizon.Les impressionistes s'y inspirèrent également comme Claude Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley. De mêmeFélix Ziem, Paul Cézanne et Georges Seurat firent plusieurs tableaux dans la forêt.Certains sites ont été particulièrement peints, comme le lieu dit Le Pavé de Chailly, en lisière de forêt.

Les photographes

En forêt de Fontainebleau, photographie parCharles Famin, vers 1874.

Charles Marville (1816-1879) est le premier photographe à s’aventureren forêt, le 28 août 1848. Gustave Le Gray, le plus célèbre desphotographes de cette époque, le suit rapidement, en 1849, fuyant uneépidémie de choléra à Paris. La forêt de Fontainebleau est ainsiprobablement l’un des premiers espaces naturels photographiés aumonde. Après Le Gray viendront Georges Balagny, Charles Famin,William Harrison ou encore Eugène Cuvelier[5] . Mais cesphotographes n'atteindront jamais la notoriété des peintres de la mêmeépoque.

Les écrivains et poètes[6]

Traditionnellement, c'est Étienne Pivert de Senancour qui situe son roman Obermann, paru en 1804, pour la premièrefois en forêt. Mais les romantiques sont les premiers écrivains à trouver dans la forêt une source d'inspiration.

• Dès 1833, Alfred de Musset et George Sand font leur premier voyage dans la forêt. Ils y retournent ensuite àplusieurs reprises. George Sand évoque ces voyages en couple dan son roman Elle et lui (1859) et publie unarticle dans la Revue des Deux Mondes sur la forêt. Musset l'évoque dans sa Confession d'un enfant du siècle en1836.

• Chateaubriand visite la forêt lors d'un court séjour en 1834.• Victor Hugo séjourne plusieurs fois dans les environs entre 1836 et 1839.

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Forêt de Fontainebleau 8

• Stendhal évoque sa visite de Fontainebleau et son passage en forêt en 1837 dans ses Mémoires d'un touriste.• Honoré de Balzac situe une partie de La Femme de trente ans[7] , une scène de Splendeurs et misères des

courtisanes[8] et Ursule Mirouët, ( 1842)[9] , dans la forêt de Fontainebleau.• Jules Michelet y fait des séjours réguliers entre 1833 et 1859.• Les frères Edmond et Jules de Goncourt séjournent à de nombreuses reprises à Barbizon, Bourron-Marlotte et

Grez-sur-Loing entre 1850 et 1865. Ils évoquent la forêt dans leur Journal, mais aussi dans leur roman ManetteSalomon.

• Hippolyte Taine évoque ses séjours à Chailly-en-Bière et Barbizon dans son roman Vie et opinions de ThomasGraindorge en 1863.

• En 1868, Gustave Flaubert vient se documenter en forêt pour son roman L'Éducation sentimentale, paru l'annéesuivante.

• Robert Louis Stevenson séjourne à Barbizon en 1875 et rencontre l'année suivante à Grez sa maîtresse LadyFanny Osbourne.

• En 1876, Ernest Renan séjourne six semaines à Fontainebleau et y rédige La Prière sur l'Acropole.• Anatole France réside à Brolles, dans la commune de Bois-le-Roi dans les années 1880.• Le poète belge Emile Verhaeren y séjourne et consacre une partie de ses Sensations à la forêt, parue pour la

première fois en 1889.• Guy de Maupassant situe une partie de son roman Notre coeur, paru en 1890, à Montigny-sur-Loing et dans la

forêt.• Stéphane Mallarmé, résidant à Vulaines-sur-Seine, fait de nombreuses promenades en forêt.• Marcel Proust séjourne une dizaine de jours en 1896 dans un hôtel de Fontainebleau et y rédige des chapitres de

son premier roman Jean Santeuil, dont certains passages évoquent la forêt.• André Breton a situé des scènes de son roman Nadja dans la forêt.• Bernard Werber fait de la forêt de Fontainebleau la scène de sa Trilogie des Fourmis

La forêt de Fontainebleau au cinémaLa forêt, du fait de sa proximité de Paris et de ses paysages spécifiques, est le lieu de nombreux tournagescinématographiques[10] :• Le petit chaperon rouge (1929) d'Alberto Cavalcanti• Le Capitan (1960) par André Hunebelle• Fantômas contre Scotland Yard (1967) par André Hunebelle• Le Serpent (1973) par Henri Verneuil• Pour la peau d'un flic (1981) par Alain Delon• Molière, ou la vie d'un honnête homme (1981) par Ariane Mnouchkine• Au revoir les enfants (1987) réalisé par Louis Malle• Cyrano de Bergerac (1990) par Jean-Paul Rappeneau• Rossini, Rossini ! (1991) par Mario Monicelli• Ma vie est un enfer (1991) par Josiane Balasko• L'Homme au masque de fer (1998) par Randall Wallace• Les Enfants du siècle (1999) par Diane Kurys• Le Pacte des loups (2001) par Christophe Gans• Astérix et Obélix : mission Cléopâtre (2002) par Alain Chabat• Les Randonneurs à Saint-Tropez (2008) par Philippe Harel• Fais pas ci, fais pas ça (2008) par Anne Giafferi et Thierry Bizot

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Forêt de Fontainebleau 9

Voir aussi

Liens internes• Forêt | Liste des principales forêts de France• Barbizon• Chailly-en-Bière• Avon• Claude François Denecourt• Groupe de Bleau

Bibliographie

Sur l'histoire de la forêt

• Paul Domet, Histoire de la forêt de Fontainebleau, éd. Hachette, 1873, 404 p. Ouvrage ancien mais encoreessentiel pour comprendre l'histoire du domaine forestier

• Jean Loiseau, Le Massif de Fontainebleau, 2 tomes, éd. Vigot Frères, 1970, 207 et 297 p.• Jean Loiseau, Le Massif de Fontainebleau, Vigot, 5e édition, 2005, 215 p. (ISBN 271141745X)

Un livre très riche, scientifique et littéraire : géographie, géologie, préhistoire, histoire de la forêt, faune, flore, légendes

• Jean-Claude Polton, Tourisme et nature au XIXe siècle. Guides et itinéraires de la forêt de Fontainebleau (vers1820-vers 1880), éd. du CTHS, 1994, 300 p.

• Chantal Georgel (dir.), La Forêt de Fontainebleau, un atelier grandeur nature, catalogue de l'exposition 2007 auMusée d'Orsay, coédition musée d'orsay/RMN.

• Annick Notter (dir.), Fontainebleau, son château, sa forêt, l'invention d'un tourisme (1820-1939), catalogue del'exposition 2007 au Château de Fontainebleau, éd. RMN, 2007, 128 p.

• La Forêt de Fontainebleau, du domaine royal au musée vert, Archives départementales de Seine-et-Marne, coll. «Mémoire et Documents », 2007

Autres ouvrages sur la forêt

• Guide des Sentiers de promenade dans le massif forestier de Fontainebleau, conçu et édité par l'Association desAmis de la Forêt de Fontainebleau, 2004.

• Les animaux sauvages de la forêt de Fontainebleau, Philippe Lustrat, 1998, Les Editions du Puits Fleuri. 253pages.

• Jean-Pierre Hervet et Patrick Mérienne, La Forêt de Fontainebleau, 1997, éditions Ouest-France, en collaborationavec l'ONF, la Fédération française de randonnée pédestre et l'Association des Amis de la Forêt de Fontainebleau.

• Jo et Françoise Montchaussé, Jacky Godoffe, Escalade à Fontainebleau, Guides Arthaud, 1999, (ISBN

2-7003-11-90-6)

• La Voix de la forêt, éditée par les Amis de la Forêt de Fontainebleau.

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Forêt de Fontainebleau 10

Liens externesCoordonnées géographiques: 48° 23′ 26″ N 2° 39′ 50″ E• Carte de la Forêt de Fontainebleau en 1697 par Nicolas de Fer [11] sur le site Gallica.• Le site des Amis de la Forêt de Fontainebleau [12] : nombreux documents sur l'histoire de la forêt.• La carte MOS (Mode d'occupation du sol) de Fontainebleau, montrant l'ampleur de la forêt, sur le site de l'Institut

d'Aménagement et d'Urbanisme de la Région Île-de-France [13]

Références[1] Coordonnées au carrefour de l'Obélisque, sur Google Maps[2] Jean Loiseau, Le Massif de Fontainebleau, 4e éd., 1970, tome 1, p. 26[3] Tourisme en France - Palmarès 2006 des sites les plus visités selon l'ONT[4] Lustrat P, Les animaux sauvages de la forêt de Fontainebleau, 1998, Les Editions du Puits Fleuri[5] Daniel Challes et Bernard Marbot, Les Photographes de Barbizon, la forêt de Fontainebleau, éd. Hoëbeke / Bibliothèque Nationale, 1991, 92

p.[6] Patrick Daguenet, Fontainebleau et ses villages d'art (1850-1950) : le Tout-Paris dans la forêt, éd. Presses du village, 2002, 493 p.[7] édition dite Furne, 1852, vol III p. 61[8] Furne, vol VIII, quatrième partie, p.80[9] Furne, vol V, p.16[10] Tournages à Fontainebleau sur le site L2TC.com (http:/ / www. L2TC. com/ cherche. php?exact=oui& pays=fr& reget=Ile-de-France&

dept=Seine-et-Marne& nodept=77& ville=Fontainebleau)[11] http:/ / gallica. bnf. fr/ ark:/ 12148/ btv1b7710730d[12] http:/ / www. aaff. fr[13] http:/ / www. iaurif. org/ fr/ sig/ fichescom/ mos94/ ficmos/ mos77186. html

Fontainebleau

Fontainebleau

Administration

Pays France

Région Île-de-France

Département Seine-et-Marne(sous-préfecture)

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Fontainebleau 11

Arrondissement Fontainebleau(chef-lieu)

Canton Fontainebleau(chef-lieu)

Code commune 77186

Code postal 77300

MaireMandat en cours

Frédéric Valletoux (DVD)2008-2014

Intercommunalité Communauté de communes de l'agglomération Fontainebleau-Avon

Site internet www.fontainebleau.fr [1]

Démographie

Population 15688 hab. (2006)

Densité 91 hab./km²

Gentilé Bellifontains

Géographie

Coordonnées 48° 24′ 35″ Nord 2° 42′ 09″ Est

Altitudes mini. 42 m — maxi. 150 m

Superficie 172.05 km²

Fontainebleau est une commune française. Située dans le département de la Seine-et-Marne, elle est la commune laplus étendue de la région Île-de-France.

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Fontainebleau 12

GéographieFontainebleau est située au sud-ouest du département. La commune, qui s'étend sur 17205 hectares, est la plus vastede la région Île-de-France, et est presque entièrement recouverte d'une forêt qui s'étend également sur quelquescommunes limitrophes (25000 hectares au total). Cette forêt est un lieu de promenade pour les Parisiens, maissurtout son relief très accidenté et ses nombreux rochers en font un lieu très réputé pour la pratique sportive del'escalade. L'agglomération melunaise se situe à la limite nord de la forêt, et au nord-ouest se trouve Barbizon, unvillage célèbre pour les nombreux peintres pré-impressionnistes qui y ont vécu. Divers endroits de la forêt sontrecouverts de silice (quartz) à l'état brut. Les nombreuses plantations de résineux effectuées par l'Office national desforêts sont critiquées par certains qui estiment que cela a mis à mal la diversité de son écosystème, à l'origine plutôt àbase de feuillus.

Communes limitrophes

BarbizonChailly-en-Bière

Saint-Martin-en-BièreVilliers-en-Bière

Bois-le-Roi AvonHéricy

Samois-sur-SeineSamoreau

Vulaines-sur-Seine

Arbonne-la-Forêt N AvonThomery

Champagne-sur-SeineO    Fontainebleau   E

S

Achères-la-ForêtLe Vaudoué

Noisy-sur-ÉcoleRecloses

Ury

Bourron-Marlotte AvonMontigny-sur-Loing

Moret-sur-LoingSaint-Mammès

Veneux-les-Sablons

Voies de communication et transports

Transports en communLa ville est sillonnée par le réseau de bus Aérial, et est desservie par la gare de Fontainebleau - Avon sur la ligneParis - Montereau-Fault-Yonne / Montargis (Transilien R).Les arrêts de Fontainebleau - Forêt et Thomery, situées sur la même ligne, desservent, quant à eux, la forêt deFontainebleau.La ville et son agglomération ont par ailleurs été desservies par un réseau de tramway, de 1896 à 1953.

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Fontainebleau 13

HistoireFontaine Belle Eau ou Fontaine Belleau[2] puis Fontainebleau trouve officiellement son nom en 1169. Ce hameauest doté d'un rendez-vous de chasse et d'une chapelle par Louis VII.Saint Louis, qui apprécie beaucoup Fontainebleau et l'appelle ses « déserts », y fait construire un pavillon et unhôpital.Philippe le Bel y naît en 1268 et y meurt en 1314.Au XVIIe siècle, Fontainebleau fait les délices de "Madame, belle-soeur du roi". Le 18 octobre 1685, Louis XIV ysigne l'Édit de Fontainebleau, plus connu sous la désignation de Révocation de l'Édit de Nantes, qui a poussé à l'exilde nombreux protestants.En 1725, Louis XV s'y marie.Le 29 octobre 1807, Manuel Godoy, alors chancelier du roi espagnol Charles IV, et Napoléon signent le Traité deFontainebleau, qui autorise le passage des troupes françaises par le territoire espagnol afin d'envahir le Portugal.Le 20 juin 1812, le pape Pie VII arrive au château de Fontainebleau (lors de son transfert secret de Savone àFontainebleau) accompagné de son médecin chirurgien, le docteur Balthazard Claraz. Le souverain pontife y resteenfermé pendant les dix-neuf mois que dure sa captivité. Du 20 juin 1812 au 23 janvier 1814, le Saint-père n'estjamais sorti de son appartement.Le 18 avril 1814, Napoléon, peu après sa première abdication, fait ses adieux à sa garde, aux célèbres grognards,dans la cour du Cheval Blanc (devenue depuis Cour des Adieux) ; le moment fut selon la légende très émouvant. Lechâteau de Fontainebleau était d'ailleurs une résidence appréciée de l'empereur.Au total, 34 souverains, de Louis VI le Gros à Napoléon III, ont séjourné à Fontainebleau au cours de sept siècles.Du XVIe au XVIIIe siècle, tous les rois, de François Ier à Louis XV, y ont effectué des travaux importants(démolition - reconstruction - agrandissement - embellissement) d'où le caractère un peu "hétérogène", maisnéanmoins harmonieux, de l'architecture du château.En juillet et août 1946, la ville accueille la conférence franco-vietnamienne de Fontainebleau pour trouver unesolution au conflit et à l'indépendance vietnamienne ; mais cette conférence sera un échec.Fontainebleau fut le siège de l'État-major des forces alliées en Centre-Europe (Allied Force Centre; AFCENT),forces terrestres (LANDCENT) et forces aériennes (AIRCENT) de l'OTAN jusqu’en 1967.Aujourd’hui, la ville accueille une grande école d’affaires qui lui donne une renommée internationale : l’INSEAD,ainsi qu'une annexe de l'Ecole des Mines de Paris.

Politique et administration

Liste des maires

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Fontainebleau 14

Liste des maires successifs

Période Identité Étiquette Qualité

mars 2008 En cours Frédéric Valletoux Divers droite Journaliste

octobre 2005 mars 2008 Frédéric Valletoux Divers droite Journaliste

mars 2001 octobre 2005 Jacques Nizard Divers droite Diplomate retraité

1995 mars 2001 Paul Dubrule Divers droite Administrateur d'Accor

février 1992 1995 Paul Dubrule Divers droite administrateur d'Accor

février 1992 Paul Séramy Centriste sénateur

Toutes les données ne sont pas encore connues.

De 1926 à 1988, la ville avait perdu son statut de sous-préfecture et n'était plus qu'un chef-lieu de canton del'arrondissement de Melun.

Instances judiciaires et administratives• Fontainebleau est le siège du Tribunal de Grande Instance ayant juridiction sur les cantons de Fontainebleau,

Nemours et Montereau. Fontainebleau est également le siège des Archives nationales contemporaines françaises.

Jumelages• Constance (Allemagne) depuis le 28 mai 1960• Richmond (Royaume-Uni) depuis 1977•  Siem Reap (Cambodge) depuis le 11 juin 2000 , jumelage de coopération avec la ville où se trouve le site des

temples d'Angkor.• Nanjing (Chine) [réf. nécessaire]

Population et société

DémographiePopulation : 16000 habitants et 34000 pour l'agglomération qui comprend principalement Avon, ville « jumelle » oùse trouve en particulier la gare. La population de Fontainebleau est stable depuis la fin de XIXe siècle même si cellede l'agglomération, et notamment d'Avon, a considérablement augmenté. Une des particularités de Fontainebleau estle surdimensionnement de son centre ville, de son animation et de sa vie commerçante de luxe. En outre,Fontainebleau abrite des écoles internationales (école primaire, collège et lycée anglophone et germanophone). Pourparodier une publicité célèbre, cette petite ville a tout d'une grande. Par ailleurs, les Bellifontains constituent unepopulation active et huppée ; en effet, la noblesse et haute bourgeoisie y sont établies depuis des siècles.<caption>Évolution démographique(Source : Cassini[3] et INSEE[4] )</caption>

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851

9 400 7 421 9 040 6 439 8 122 8 021 8 439 9 707 10 365

1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896

10 669 11 939 10 787 10 941 11 653 12 483 13 340 14 222 14 078

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954

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Fontainebleau 15

14 160 14 190 14 679 16 070 15 560 17 075 17 724 15 008 19 915

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006

20 583 18 094 16 778 15 679 15 714 15 942 15 688

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Enseignement

Établissements scolaires

Ecoles primaires

• Ecole Primaire International Léonard de Vinci• Ecole Primaire Paul Jozon• Ecole Primaire Saint-Merry• Ecole Primaire Lagorsse• Ecole du Bréau• Ecole Sainte-Marie (école privée)• Cours Branger (école privée)• Centre Actif Bilingue (école privée)

Collèges

• Collège International• Collège François Couperin• Collège Lucien Cézard• Collège Jeanne d'Arc - Saint-Aspais (collège privé)

Lycées

• Lycée François Ier (Lycée International)• Lycée François Couperin• Lycée Jeanne d'Arc - Saint-Aspais (collège privé)• Lycée Technique Professionnel Privé Blanche de Castille

Enseignement Supérieur

• INSEAD (Institut Européen d'Administration des Affaires)• École nationale supérieure des mines de Paris (Centre de recherche et ISIGE)• Université Paris-Diderot (Laboratoire de Biologie Végétale)• IUT (Informatique/GEA)

ÉconomieFontainebleau est une ville relativement touristique - chaque année, 300000 personnes visitent le château et environ11 millions la forêt - mais ne parvient pas à retenir ses visiteurs pour des séjours de courte durée. La ville abrite aussile musée national des Prisons.Elle attire également une population universitaire, largement étrangère, qui vient étudier, enseigner et travailler à l'INSEAD. L'ESIGETEL (École supérieure d'ingénieurs en informatique et génie des télécommunications) créée en 1986 y est également installée, près du Port de Valvins. C'est une école de la Chambre de commerce et d'industrie de

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Fontainebleau 16

Seine-et-Marne. L'Université Paris XII est également présente à Fontainebleau, dans le cadre de l'IUT deFontainebleau, lequel compte deux départements d'enseignement supérieur (Gestion des Entreprises ; Informatique),comme l'Université de Paris VII - Denis Diderot avec sa station de biologie végétale et d'écologie forestière (stationexpérimentale, fondée à la fin du XIXe siècle par le célèbre botaniste Gaston Bonnier).Hormis les commerces de proximité et de loisirs et les professions libérales, l'activité économique de Fontainebleauest assez restreinte. Celle-ci pourrait connaître un nouveau développement en fonction de la réussite desreconversions des importantes casernes désaffectées que compte la ville et qui offrent une possibilitéd'agrandissement de l'espace urbain inespérée pour une ville entourée de forêts.La commune est desservie par deux gares (Fontainebleau - Avon située à Avon et Thomery située en pleine forêt) surla ligne Paris - Montereau / Montargis ( ).

Culture locale et patrimoine

Le chevalFontainebleau, capitale du cheval et ville équestre, est dotée d'installations équestres prestigieuses comme :• Le Centre Sportif d'Equitation Militaire (CSEM) : installé dans les anciennes écuries du château, ce centre

forme les cavaliers et les chevaux militaires pour l'instruction et la compétition.• Le Grand Parquet et le terrain de la Salamandre (propriété militaire) : cet espace accueille notamment la

Grande Semaine de l'Elevage ou le Concours Complet International de Fontainebleau.• l'Hippodrome de Fontainebleau• d'autres centres équestres

Monuments et lieux touristiques

Forêt de Fontainebleau, Jean-Baptiste CamilleCorot, 1830, National Gallery of Art, Washington

D.C., USA

Fontainebleau abrite un célèbre château royal, autrefois simplerendez-vous de chasse, plusieurs fois modifié et agrandi depuisFrançois Ier. C'est là que Louis XIV révoqua l'Édit de Nantes par l'Éditde Fontainebleau le 18 octobre 1685. C'est dans la cour (appelée depuisCour des Adieux), devant le château, que l'empereur Napoléon Ierabdiqua devant sa garde impériale en 1814.

La forêt est réputée pour la diversité de ses espèces et de son reliefainsi que par sa taille (15000 ha pour la forêt dite domaniale et 25000ha pour l'ensemble du massif).

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Fontainebleau 17

Débris de tombe dans le cimetière deFontainebleau

Le cimetière de Fontainebleau est également un lieu fréquenté par lestouristes intéressés par son aspect historique et stylistique. Les plusvieilles tombes datent du début du XIXe siècle. Certaines personnalitésayant contribué au développement de la ville y sont enterrées, tellesque les deux célèbres sylvains Collinet et Denecourt. L'architecterenommé Henri Labrouste y gît dans le tombeau familial. Un grandnombre de soldats morts durant les deux guerres mondiales, dont desmembres des forces militaires du Commonwealth, reposent dans unedivision réservée en aval. Le cimetière s'étale sur une côte à la lisièrede la forêt. Aussi offre-t-il une vue panoramique sur la ville.

Personnalités liées à la commune

Rois de France

• Philippe IV, dit Philippe le Bel (1268-1314), né et mort à Fontainebleau, roi de 1285 à 1314.• François II (1544-1560) né à Fontainebleau, roi de 1559 à 1560.• Henri III (1551-1589) est né à Fontainebleau, frère du précédent, roi de 1574 à 1589.• Louis XIII, dit Louis le Juste (1601-1643) est né à Fontainebleau, roi de 1610 à 1643.

Artistes

• Pierre Gobert (1622-1744), peintre français.• Simon Mathurin Lantara (1729-1778), peintre français, né à Fontainebleau le 24 mars 1729.• Pierre Levassor (1808 - 1870), acteur, né à Fontainebleau le 25 janvier 1808.• Paul Tavernier (1852-1953), peintre français.• Yves Alix (1870-1969), peintre et graveur, né à Fontainebleau en 1870.• Mécislas Golberg, penseur anarchiste, mort à Fontainebleau le 28 décembre 1907.• Delphine Portier, peintre, native de Fontainebleau.• Lewis Trondheim, né en 1964, scénariste et dessinateur de bandes dessinées.• Antony Damien (1858-1943), peintre post-impressionniste, élève de Sisley, né à Paris le 28 février 1858 et mort à

Fontainebleau en mai 1943.• Marie Peronnet, son épouse, chanteuse lyrique (1878-1934?).

Autres personnalités liées à la commune

• Claude Augé, grand lexicographe et pédagogue, à l'origine du Larousse Illustré• Didier Julia• Raoul Anglès• Claude François Denecourt• Jean-Claude Vajou, journaliste né à Fontainebleau en 1929• Paul Dubrule• Nicolas Esquillan• Octave Garnier• Georges Gurdjieff• Philippe Hervé• Mgr Jolly• Mark Maggiori• Robert Maggiori• Georges Mandel

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Fontainebleau 18

• Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz• Napoléon• Paul Séramy• François Édouard Virlet• Frédéric Valletoux

Compléments

Films tournés à Fontainebleau• 1937 : La Marseillaise de Jean Renoir• 1972 : Les zozos de Pascal Thomas (au lycée François 1er)

Galerie d'images

Vue panoramique de la forêtde Fontainebleau

Sous-bois de la forêt deFontainebleau

La forêt àl'automne

La forêt à l'automne

Notes et références[1] http:/ / www. fontainebleau. fr[2] Ce qui donnera le gentilé Bellifontain[3] http:/ / cassini. ehess. fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)

(http:/ / cassini. ehess. fr/ cassini/ fr/ html/ 6_index. htm)[4] INSEE : Population depuis le recensement de 1962 (http:/ / www. insee. fr/ fr/ ffc/ docs_ffc/ psdc. htm)

Articles connexes• Château de Fontainebleau• Forêt de Fontainebleau• Escalade en forêt de Fontainebleau• Tramway de Fontainebleau• hippodrome de Fontainebleau• Chasselas doré de Fontainebleau

Liens externes• (mul) Site officiel (http:/ / www. fontainebleau. fr/ )• (mul) Site de l'Office de tourisme du Pays de Fontainebleau (http:/ / www. fontainebleau-tourisme. com/ )• (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de Fontainebleau (http:/ / www. culture. gouv. fr/ public/ mistral/

memoire_fr?ACTION=CHERCHER& FIELD_1=INSEE& VALUE_1=77186) sur le site du ministère françaisde la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, etservice de l'inventaire général

• (fr) Arrivée du Pape Pie VII au Château de Fontainebleau en 1812 (http:/ / www. latraceclaraz. org/fontainebleau. html)

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Château de Fontainebleau 19

Château de Fontainebleau

Château de Fontainebleau

L'escalier du Fer à cheval

Présentation

Période ou style médiéval, Renaissance, classique

Type palais royal

Début construction inconnu

Fin construction XIXe siècle

Propriétaire initial roi de France

Destination initiale demeure royale

Propriétaire actuel République française

Destination actuelle Musée

ClassementMonument historique Patrimoine mondial de l'UNESCO

Site internet www.musee-chateau-fontainebleau.fr\ [1]

Géographie

LatitudeLongitude

48° 24′ 07″ Nord 2° 41′ 53″ Est

Pays France

Région historique Île-de-France

Subdivision administrative Seine-et-Marne

Commune Fontainebleau

Géolocalisation sur la carte : France

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Château de Fontainebleau 20

Le château royal de Fontainebleau est un château de styles principalement Renaissance et classique, jouxtant lecentre-ville de Fontainebleau (Seine-et-Marne), à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Paris, en France. Lespremières traces d'un château à Fontainebleau remontent au XIIe siècle. Les derniers travaux furent effectués auXIXe siècle.Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des souverains français depuisFrançois Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III. Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans laconstruction et l'histoire du château, qui est ainsi un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis leMoyen Âge. Entouré d'un vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments destyles médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la tradition françaiseexprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette spécificité s'explique par la volonté deFrançois Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle Rome »[2] ,[3] dans laquelle les artistes italiens viennent exprimerleur talent et influencer l'art français. C'est ainsi que naquit l'École de Fontainebleau, qui représenta la période la plusriche de l'art renaissant en France, et inspira la peinture française jusqu'au milieu du XVIIe siècle, voire au-delà.Napoléon Ier surnomma ainsi le château la « maison des siècles »[4] , évoquant ainsi les souvenirs historiques dont leslieux sont le témoignage.Depuis 1981, le château fait partie avec son parc du patrimoine mondial de l'UNESCO. Riche d'un cadrearchitectural de premier ordre, le château de Fontainebleau possède également une des plus importantes collectionsde mobilier ancien de France, et conserve une exceptionnelle collection de peintures, de sculptures, et d'objets d'art,allant du XVIe au XIXe siècle.

Histoire

Moyen Âge

Saint Louis (1214-1270), auteur desagrandissements du domaine au Moyen Âge.

Portrait par Le Greco, vers 1590, Paris, musée duLouvre.

Un château-fort est mentionné à cet emplacement pour la première foisen 1137 dans une charte de Louis VII le Jeune. La date exacte de lafondation du château reste inconnue, mais le premier édifice aprobablement été construit sous le règne du père de Louis VII, LouisVI, voire sous celui de son grand-père, Philippe Ier, lorsqu'il réunit leGâtinais au domaine royal français en 1068.

En 1169, une autre charte de Louis VII établit et dote un chapelainpour desservir la chapelle[5] ; celle-ci sera consacrée à la Vierge et àsaint Saturnin[6] par Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry, alorsréfugié à Sens. À la Noël 1191, Philippe-Auguste fête à Fontainebleaule retour de la troisième croisade[6] . Le château est agrandi par saintLouis (qui l'appelait « ses déserts »[7] ) au XIIIe siècle ; il y installe desreligieux trinitaires en 1259.

Philippe le Bel naît au château en 1268 et fait aménager desappartements en 1286. Il y mourra des suites d'une chute de cheval en1314. En 1313, Jeanne de Bourgogne, propriétaire du domaine deFontainebleau, épouse Philippe de Valois, futur Philippe VI, qui y ferades séjours fréquents. En 1323, le château reçoit la visite d'Isabelle deFrance devenue reine d'Angleterre[8] . En janvier 1332, a lieu à Fontainebleau la signature du contrat de mariageentre Jean II le Bon et Bonne de Luxembourg[9] . Le roi y vit dès 1350. Charles V y installe une bibliothèque etIsabeau de Bavière y entreprend des travaux, après avoir acquis les domaines de la forêt de Bierre[10] , de

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Château de Fontainebleau 21

Fontainebleau, de Moret et la châtellenie de Melun en 1404. Charles VI y séjourne à partir de 1388. Le château estcependant abandonné en raison des affrontements de la guerre de Cent Ans, lorsque la cour s'exile au bord de laLoire et à Bourges. Charles VII y revient après la libération de l'Île-de-France et de Paris en 1436, privilégiant le lieupour sa salubrité[11] .

Renaissance

François Ier, par Jean Clouet, musée du Louvre

François Ier décide de faire édifier un logis de style Renaissance àl'emplacement du château féodal, permettant ainsi de moderniser unpied-à-terre proche de la vallée de Bière[10] , le roi prétextant lui-mêmechoisir cet endroit pour la chasse des bêtes « rousses et noires ». Il faitraser la précédente construction, à l'exception du donjon et d'une partiede la courtine nord, et fait appel à des artistes italiens pour assurer laconstruction et la décoration de son palais. C'est ainsi que sont édifiésun bâtiment dessinant la cour Ovale et un autre situé sur la basse courouest, tous deux reliés par une galerie. François Ier vient chasser àFontainebleau, accompagné de sa cour et de sa favorite, la duchessed'Étampes, délaissant ainsi plus ou moins le château de Blois, etannonçant le retour progressif de la cour dans les environs de Paris.

Plusieurs conducteurs de travaux se succèdent durant son règne :Florimond de Champeverne, secrétaire et valet de chambre du roi, estnommé en 1528 conducteur[12] jusqu'à sa mort en 1531. Pierre Pauledit l'Italien, présent dès 1528, ancien concierge du château de Moulins,valet de chambre de Louise de Savoie, dirige ensuite les travaux

jusqu'à sa mort en 1535. Il est remplacé par acte du 21 avril 1543 par un conducteur particulier, Salomon desHerbaines, tapissier du roi, garde des meubles et tapisseries, qui présente l'avantage de résider sur place et travailleen collaboration avec Pierre des Hôtels, notaire, secrétaire et valet de chambre du roi ; il décède en 1557.

Les noms des architectes du château sont, quant à eux, plus hypothétiques : Sebastiano Serlio, pour sa part, se voyaitoffrir le 27 décembre 1541 l'assurance de 400 livres par an pour « son état de peintre et d'architecteur au fait de sesédifices et bastiments au dit lieu de Fontainebleau ». Il apparaît néanmoins que son apport au sein de l'édifice restelimité. D'autres noms ont été avancés pour identifier l'architecte qui officia sous le règne de François Ier. Si Gilles LeBreton a effectivement travaillé sur le projet du château, il n'en est pas le créateur. Le Rosso ou Girolamo dellaRobbia qui a proposé des décors pour la porte Dorée, peuvent eux aussi figurer parmi les architectes potentiels. Lesconstructions successives du règne de François Ier, notamment pour la cour du Cheval Blanc, sont elles aussirelativement hypothétiques : les ailes basses sud et ouest de la susdite cour auraient été terminées en 1527, et les ailesbasses nord l'année suivante. Le pavillon des Armes aurait été achevé vers 1530, tandis que la moitié sud du logis, lepavillon des Poêles et les bâtiments de la galerie d'Ulysse dateraient d'après 1535. La fin du règne de François Ier,décédé en 1547, aurait vu le remplacement de la chapelle.Le roi souhaite faire de Fontainebleau un foyer de l'art de la Renaissance : il collectionne les objets d'art, commande des œuvres sur la mythologie, fait venir d'Italie des antiques. Il reçoit des tableaux de la part du pape, collectionne des œuvres de maîtres italiens (La Joconde et La Vierge aux rochers de Léonard de Vinci, la Sainte-Famille, Saint-Michel, et la Belle Jardinière de Raphaël) et fait venir des moules de statues romaines (Laocoon, Apollon du Belvédère...) afin de couler des bronzes. Pour la décoration du château, il commet Rosso Fiorentino qui réalise le pavillon de Pomone, le pavillon des « Poesles », la galerie Basse (tous détruits) et surtout la galerie François-Ier

(1534-1540). Giorgio Vasari désigne Fontainebleau comme la « Nouvelle Rome »[2] et son école est renommée dans toute l'Europe de l’Ouest. François Ier constitue dans le château une importante bibliothèque, ancêtre de la bibliothèque nationale. Le château de Fontainebleau reçoit, entre le 4 et le 27 décembre 1536, la visite de Jacques V

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Château de Fontainebleau 22

d'Écosse, futur époux de Madeleine de France. C'est en 1539 que François Ier reçoit à Fontainebleau Charles Quint etlui fait visiter son palais, entre le 24 et le 30 décembre[13] . Ronsard se fera l'écho du faste déployé au château parl'écriture de quelques vers :

« Quand verrons-nous par tout FontainebleauDe chambre en chambre aller les mascarades... »

Le fils de François Ier, le roi de France Henri II, complète le château avec une salle de bal et une chapelle, reliées àl'édifice par la célèbre galerie François-Ier, qui fait face à l'étang des Carpes. Il nomme Philibert Delorme pourvérifier et visiter le château le 3 avril 1548, date à laquelle la suite des travaux lui est confiée. C'est ainsi qu'unegrande partie du château actuel voit le jour, dont la salle de bal. C'est à Fontainebleau que naissent les enfants deHenri II et de Catherine de Médicis, les futurs rois François II (19 janvier 1544) et Henri III (19 septembre 1551)ainsi qu'Élisabeth de France (2 avril 1545), Claude de France (12 novembre 1547), Louis de France (3 février 1549),François d'Alençon (18 mars 1555) et les jumelles Victoire et Jeanne (24 juin 1556)[14] .Deux jours après la mort d'Henri II en 1559, Catherine de Médicis remercie Philibert Delorme, protégé de Diane dePoitiers, et confie les travaux au Primatice qui devient surintendant des maisons royales le 12 juillet 1559. Le 17juillet, le contrôleur général des bâtiments de France, Jean Bullant, est remplacé par François Sannat. C'est à cetteépoque que Niccolo dell'Abate décore le château. À la mort du Primatice, le 14 septembre 1570, celui-ci estremplacé par Tristan de Rostaing. Jean Bullant finit par revenir à Fontainebleau et est nommé auprès de Rostaing le3 août 1571 comme architecte conducteur des travaux. À la mort de Jean Bullant en octobre 1578, le chantier estconfié par Henri III à Baptiste Androuet du Cerceau.Pendant le règne des trois fils d'Henri II (François II, Charles IX et Henri III), le château de Fontainebleau est moinshabité, les monarques lui préférant le Louvre, ou encore les demeures du Val de Loire comme Amboise ou Blois. Lechâteau est néanmoins le théâtre d'une assemblée de notables réunis du 21 au 31 août 1560 pour résoudre lesquestions religieuses qui troublent le royaume et aboutissant à la convocation des États Généraux. Le 31 janvier1564, Charles IX et Catherine de Médicis reçoivent les ambassadeurs du pape, de l'empereur et du roi d'Espagne envue d'une négociation afin que la France revienne sur l'édit de pacification d'Amboise[15] .

Ancien Régime

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Château de Fontainebleau 23

Allégorie de la naissance du dauphin, par Pierre-PaulRubens, vers 1623, Paris, musée du Louvre.

Dessin du château de Fontainebleau par AdamPerelle, XVIIe siècle.

Plus tard, Henri IV agrandit la demeure de plusieurs ailes et de laporte du Baptistère : il dépense entre 1593 et 1609 près de deuxmillions et demi de livres pour les travaux. Il fait aménager la courdes Offices et redresser la cour Ovale alors assez irrégulière.Désormais, le palais peut accueillir près de mille personnes. Le roivient jouer à la paume dans une salle spécialement aménagée. Àcette époque, une nouvelle génération d'artistes, français etflamands, décore l'intérieur du château (Martin Fréminet, Jeand'Hoey, Ambroise Dubois...). C'est la seconde école deFontainebleau, rassemblant des artistes issus plutôt de milieuxparisiens. Le château accueille entre le 14 et le 21 décembre 1599la visite de Charles-Emmanuel de Savoie.

C'est à Fontainebleau que se marient Concini et Léonora Galigaï le27 juin 1601 dans la chapelle du roi, que naît le futur Louis XIII,le 27 septembre 1601, et qu'il est baptisé le 14 septembre 1606 enmême temps que ses deux sœurs, Élisabeth et Chrétienne. Le 14juin 1602, a lieu au château l'arrestation du maréchal de Biron etdu comte d'Auvergne[16] , convaincus de trahison. Le 22 novembrede la même année, naît au château Élisabeth de France, filled'Henri IV puis le 24 avril 1608, son fils Gaston d'Orléans,évènement fêté par une série de spectacles donnée en l'honneur dela reine Marie de Médicis. On y joue notamment une partie de latragédie Bradamante de Robert Garnier[17] . La même année,l'ambassadeur d'Espagne don Pedro de Tolède est reçu àFontainebleau[18] . Le 7 juillet 1609, le château est le théâtre dumariage de César de Vendôme[19] et d'Henriette de Lorraine.

Louis XIII, qui hérite en 1610 d'un château encore en chantier, faitachever les travaux sans apporter de modification majeure. C'est làque le cardinal Barberini, neveu du pape Urbain VIII, est reçu parLouis XIII au château pendant l'été 1625 ; que le maréchal

d'Ornano est arrêté le 4 mai 1626[20] ; qu'est ratifié le traité de paix (Traité de Fontainebleau) entre la France etl'Angleterre le 16 septembre 1629. Le 30 mai 1631, Louis XIII et le prince électeur de Bavière Maximilien Ier

signent à Fontainebleau une alliance secrète. Le 14 et le 15 mai 1633 a lieu la promotion, au château, de 49chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit. Le 25 septembre 1645 est signé à Fontainebleau le contrat de mariage entreLadislas IV de Pologne et Marie-Louise de Gonzague-Nevers. Un an plus tard, du 19 au 23 août 1646 a lieu laréception d'Henriette Marie de France, reine d'Angleterre, et de son fils, le futur Charles II d'Angleterre. La reineChristine de Suède y demeure une première fois du 4 au 6 septembre 1656 ; durant son second séjour, du 10 octobre1657 au 23 février 1658, elle fait assassiner son écuyer et favori Monaldeschi le 10 novembre 1657[21] ,[22] .

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Château de Fontainebleau 24

Le château de Fontainebleau, par Pierre-DenisMartin dit le Jeune, vers 1718, huile sur toile, 61

x 46 cm, Fontainebleau, musée national duchâteau

Louis XIV, bien que préférant les demeures situées à l'ouest de Paris etaccordant toutes ses attentions au château de Versailles, aime venir àFontainebleau. Durant son règne, Fontainebleau est considéré commeune demeure du passé mais reste un symbole de l'héritage des rois deFrance, et son entretien s'inscrit donc dans la continuité de lamonarchie[23] . C'est pourquoi les modifications architecturales restentlimitées, mais on observe une profonde rénovation des jardins : entre1645 et 1646, Anne d'Autriche fait redessiner le jardin de Diane parAndré Le Nôtre, lequel, avec Louis Le Vau, modifie le Parterre eninstallant notamment au centre une fontaine de rocaille. C'est en1661-1662 que Le Nôtre crée le bassin des Cascades. Le roi faitnéanmoins construire un théâtre, vient au château presque chaqueannée : c'est à Fontainebleau que naît le Grand Dauphin le 1er

novembre 1661[24] , que débute le 25 juin 1664 le procès dusurintendant Nicolas Fouquet à la chancellerie, qu'a lieu l'audience du cardinal Chigi, légat du pape Alexandre VII le29 juillet 1664, qu'est célébré, le 31 août 1679, le mariage de la nièce du roi Marie Louise d'Orléans et de Charles IId'Espagne[25] , qu'est signé le traité entre la France et la Suède puis celui entre le Danemark et le duc deHolstein-Gottorp le 2 septembre 1679, et en 1698. Louis XIV y signe le 18 octobre 1685 l'édit révoquant celui deNantes et interdisant ainsi le protestantisme en France[26] .

Le compositeur Jean-Baptiste Lully suit à plusieurs reprises la Cour à Fontainebleau, la première fois en 1661 pourmonter le Ballet des Saisons, une autre en 1670 où il donne une représentation dans l'aile de la Cheminée, unetroisième le 9 septembre 1677 pour diriger un Te Deum dans la chapelle de la Trinité pour le baptême de son filsaîné, Louis, et une dernière le 20 octobre 1685[27] . En 1679-1680, François d'Orbay fait construire des hôtels pourles secrétaires d'État (bâtiments de la cour des Mathurins et au coin de la grotte des Pins). En 1701,Hardouin-Mansart double l'aile de la galerie des Cerfs, le long du mur est, par un bâtiment en moellons en enduit etbriques.Le 9 novembre 1685, meurt à Fontainebleau Louis Armand de Bourbon, prince de Conti. Le Grand Condé s'éteint àson tour dans le château le 11 décembre 1686[26] . Du 11 au 18 octobre 1690 a lieu au château le premier séjour del'ancien roi d'Angleterre Jacques II et de sa femme Marie de Modène. Ceux-ci reviendront chaque année au châteaujusqu'en 1700. Le 5 novembre 1696, le château est le théâtre de la réception de Marie-Adélaïde de Savoie, futureduchesse de Bourgogne et mère de Louis XV. Saint-Simon décrira notamment la scène : « Toute la cour était sur leFer-à-Cheval, qui faisait un très beau spectacle avec la foule qui était en bas. Le roi menait la princesse qui semblaitsortir de sa poche, et la conduisit fort lentement à la tribune (de la Chapelle) un moment, puis au grand appartementde la reine mère qui lui était destiné... »[28] .

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Château de Fontainebleau 25

Louis XIV reçoit à Fontainebleau le princeélecteur de Saxe Frédéric-Auguste en 1714

(détail), par Louis de Silvestre, vers 1715, huilesur toile, 120 x 155 cm, Musée des châteaux de

Versailles et de Trianon

Le 13 octobre 1698, le château de Fontainebleau reçoit le mariage parprocuration de Léopold, duc de Lorraine, et d'Élisabeth Charlotted'Orléans. Saint-Simon affirme que la décision d'accepter pour le ducd'Anjou la couronne d'Espagne a été prise lors d'un conseil tenu le 10novembre 1700 dans les appartements de Mme de Maintenon[29] . Versla fin du règne de Louis XIV, Fontainebleau reçoit la visite entre le 21et le 24 août 1712 de Lord Bolingbroke, mandaté par Anne Stuart pournégocier la paix après la guerre de Succession d'Espagne, et la visite le26 septembre 1714 de Frédéric-Auguste, prince-électeur de Saxe et roide Pologne, sous le nom de comte de Lusace. La Régence est marquéepar la visite à Fontainebleau, du tsar de Russie Pierre le Grand le 30 et31 mai 1717[30] .

Allégorie de la mort du Dauphin, par Louis JeanFrançois Lagrenée, 1765, huile sur toile, 129 x

97 cm, Fontainebleau, musée national du château

Louis XV, qui s'y marie le 5 septembre 1725, fait aménager une sallede spectacles, qui brûlera en 1856, et reconstruire une galerie ainsi quele pavillon des Poêles par Jacques-Ange Gabriel, et Louis XVI neséjournent pas souvent au château mais restent plus ou moins fidèles àla tradition d'un séjour annuel, faisant de Fontainebleau une sorte de «palais d'automne ».

Le 27 octobre 1743, Fontainebleau est le théâtre de la signature d'untraité d'alliance secret entre la France et l'Espagne. Le 18 octobre 1752a lieu au château la première représentation du Devin du Village deJean-Jacques Rousseau. Le 3 novembre 1762 y est signé le traité deFontainebleau, traité secret entre la France et l'Espagne au sujet despossessions de la Louisiane. Le dauphin Louis, fils de Louis XV, meurtde la tuberculose au château le 20 décembre 1765[31] . Le roi ChristianVII de Danemark y séjourne du 24 au 27 octobre 1768, puis du 2 au 5novembre, et y voit jouer Tancrède de Voltaire. Le 12 mai 1771, a lieuà Fontainebleau la réception de Marie-Joséphine de Savoie, futurecomtesse de Provence, puis celle, le 14 novembre 1773, deMarie-Thérèse de Savoie, future comtesse d'Artois[32] .

Le règne de Louis XVI est marqué par la ratification à Fontainebleau de deux traités : d'une part le Traité deFontainebleau signé en 1785 entre l'Autriche et les Pays-Bas à la suite de la « guerre de la marmite », et d'autre partun traité de commerce entre la France et l'Angleterre, le 10 novembre 1786.

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Château de Fontainebleau 26

Époque contemporaine

Adieu de Napoléon à la garde impériale parAntoine Alphonse Montfort, d'après HoraceVernet, huile sur toile, 98 x 130 cm, Musée

national des Châteaux de Versailles et de Trianon

Pendant la Révolution française, le palais est vidé de son mobilier ; ilest occupé par l'École Centrale de Seine-et-Marne, puis devient, du 28janvier 1803 au 30 juin 1808, la caserne de l'École spéciale militairequi sera transférée à Saint-Cyr-l'École et enfin une prison.

Napoléon Ier fait revivre Fontainebleau à partir de 1804, il le faitmeubler, y tient sa cour pour laquelle il fait aménager 40 appartementsde maître. Deux soirs par semaine, il fait donner des spectacles d'opéraet de théâtre. Fontainebleau est aussi un lieu de décision politique,comme le montrent la salle du trône et la bibliothèque de travail del'empereur, qui y reçoit le pape Pie VII le 20 juin 1812 (déjà invité du25 au 28 novembre 1804 à Fontainebleau pour le sacre de l'empereur)qui y resta enfermé pendant dix-neuf mois et y signera sous pression, leConcordat de Fontainebleau le 25 janvier 1813. Le pape quitteraFontainebleau le 23 janvier 1814.

Le 23 mai 1808, le château accueille la visite de Charles IV d'Espagne et de la reine Marie-Louise. L'année 1807 estmarquée par trois évènements : le traité fixant les frontières entre l'Autriche et le royaume d'Italie le 10 octobre, untraité d'alliance franco-danois le 15 octobre, et un traité secret entre la France et l'Espagne concernant le Portugal le27 octobre.

Le futur Napoléon III est baptisé au château le 4 novembre 1810, avec 24 autres enfants de dignitaires et généraux.C'est également à Fontainebleau que l'Empereur signe son acte d'abdication le 6 avril 1814[33] . Le 20 avril, aprèsavoir vainement tenté de se suicider[34] , il prononce un discours resté fameux à sa garde dans la cour dite depuis «cour des Adieux », scène illustrée par le tableau Les Adieux de Fontainebleau peint par Horace Vernet. Il ditnotamment à ses soldats : « Continuez à servir la France, son bonheur était mon unique pensée ! » et les remercie : «depuis vingt ans [...] vous vous êtes toujours conduits avec bravoure et fidélité ! ». Napoléon se souviendra d'ailleursdu château de Fontainebleau lors de son séjour à Sainte-Hélène : « Voilà, disait-il, la vraie demeure des rois, lamaison des siècles ; peut-être n’était-ce pas rigoureusement un palais d’architecte, mais bien assurément un lieud’habitation bien calculé et parfaitement convenable. C’était ce qu’il y avait sans doute de plus commode, de plusheureusement situé en Europe... » Pendant les Cent-Jours, Napoléon y fera un arrêt le 20 mars 1815.À la suite de Napoléon, les derniers monarques français y feront plusieurs séjours : le 15 juin 1816, Marie-Carolinede Bourbon-Sicile, duchesse de Berry, est reçue au château. Louis XVIII et Charles X y ont dormi.

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Château de Fontainebleau 27

Le château de Fontainebleau, gravure de WilliamMiller, 1836.

Sous la monarchie de Juillet, Louis-Philippe entreprend les premierstravaux de restauration (dirigés par Jean Alaux, Picot, et Abel dePujol[35] ) et fait redécorer et remeubler l'intérieur, avant que le châteaune serve de cadre au mariage de Ferdinand-Philippe d'Orléans avecHélène de Mecklembourg-Schwerin le 30 mai 1837. Du 20 au 21novembre 1840, le château est visité par l'ancienne reine d'EspagneMarie-Christine[35] . Le 16 avril 1846, un garde de la forêt, PierreLecomte, tente d'assassiner Louis-Philippe dans le parc du château. Lepalais reçoit la visite du bey de Tunis, Ahmed I Bey, les 15 et 16décembre 1846.

C'est en 1848 qu'Abel Blouet devient architecte du château etentreprend de nouvelles restaurations (galerie François-Ier, ailes de lacour du Cheval blanc...). À sa mort en 1853, il est remplacé par HectorLefuel puis Alexis Paccard en 1855. En 1867, Prosper Desbuissondevient architecte du palais et poursuit les restaurations engagées parses prédécesseurs.

La cour impériale au château de Fontainebleau,24 juin 1860 (anonyme, Fontainebleau, musée

national du château)

Sous le Second Empire, Fontainebleau fait partie, avec Saint-Cloud,Compiègne et Biarritz, des lieux de villégiature de la cour[36] .L'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, passe ses soirées dansle petit théâtre construit par son mari. Elle s'attache au salon chinois,agrémenté par des objets provenant du sac du palais d'Été[37] et par lescadeaux des ambassadeurs du Siam, reçus au château le 27 juin 1861.Ils avaient été précédés par le roi de Prusse, futur empereur allemand,Guillaume Ier (15 et 16 décembre 1856) et par Maximilien II deBavière (17 au 24 mai 1857). Lors de la guerre de 1870, le château estinvesti par les Prussiens (17 septembre 1870) ; Frédéric Charles dePrusse et son état-major l'occupent du 6 au 18 mars 1871 ; il estfinalement évacué cinq jours plus tard.

En novembre 1871, les dépendances du château sont confiées à l'École d'application de l'artillerie et du génie, aprèsque celle-ci a quitté Metz. Les débuts de la Troisième République sont marqués par la réception d'invités de marquepar les présidents de la République : Alexandre Ier de Serbie le 17 août 1891 et Georges Ier de Grèce le 9 septembre1892 par Sadi Carnot, Léopold II, roi des Belges, le 21 septembre 1895 par Félix Faure[7] , et Alphonse XIIId'Espagne le 8 mai 1913 par Raymond Poincaré. Le château devient la demeure occasionnelle de quelques présidentsde la Troisième République.

Plusieurs événements importants auront lieu à Fontainebleau au cours du XXe siècle. Après une visite le 10 juillet1914 de l'ancienne impératrice Eugénie, le 26 juin 1921 a lieu à Fontainebleau l'inauguration du Conservatoireaméricain avant celle de l'École des beaux-arts américains le 25 juin 1923. Dès 1927 (date à laquelle le château estconsacré musée national) et ce jusque dans les années 1930, les parties hautes de l'aile de la Belle Cheminée(incendiée en 1856) sont reconstruites grâce aux fonds Rockefeller.Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'armée allemande commandée par le général Ruoff investit Fontainebleau le16 juin 1940 et l'occupe jusqu'au 10 novembre, puis du 15 mai à fin octobre 1941. Après guerre, le château reçoit du6 au 10 septembre 1946 une conférence franco-vietnamienne sous la présidence de Max André et Pham Van Dong etle 5 octobre 1948 est créée au château l'Union internationale pour la protection de la nature.

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En janvier 1949, une partie du château (notamment la cour des Offices) est investie par le commandement en chefdes forces alliées Centre-Europe (OTAN) et y restera jusqu'en juillet 1966. Une restauration générale du château estpermise par la loi-programme des années 1964-1968 dont André Malraux est l'investigateur. Le domaine deFontainebleau est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1981. Les 25 et 26 juin 1984 se réunit àFontainebleau le Conseil des chefs d'États et de gouvernement de la Communauté économique européenne, présidépar François Mitterrand.C'est en 1986 qu'est inauguré dans l'aile Louis XV le musée Napoléon Ier. Les bâtiments de la cour des Offices (enrestauration) ont été récemment affectés au Centre européen de musique de chambre. Le ministère de la Culture et dela Communication a par ailleurs acquis en 2006 les anciennes écuries royales et y entreprend des restaurations.

Architecture et intérieur

Éléments médiévauxDu château féodal ne reste que le donjon et des traces de courtines. Les deux tours qui défendaient la porte ainsi queles bâtiments en masure qui formaient le carré[38] ont disparu. Le donjon, comprenant dès le XVIe siècle une partiedes appartements royaux, se présente comme une grosse tour carrée sans contreforts, coiffée en pavillon etsupportant deux grandes cheminées latérales[39] .À l'origine, la maçonnerie extérieure était faite de moellons avec un appareil de pierre de taille aux chaînages d'angleet aux encadrements des baies. Le toit était recouvert de tuiles. Dans le mur nord subsiste un escalier droit voûté enberceau qui se retournait dans le mur est pour mener au deuxième étage. Les traces de courtines du XIIe sièclesubsistent au rez-de-chaussée du corps de logis. On retrouve également des traces des bâtiments du XVe siècle aurez-de-chaussée des façades de la cour Ovale, où sont visibles des parties en pierres de taille[40] .Ainsi, toutes les traces médiévales n'ont pas été détruites et un devis de 1528 précisait même à l'architecte de « servirles vieils murs quand cela était possible », d'où la conservation de traces du bâtiment du XVe siècle dans la courOvale.

Bâtiments du XVIe siècle

Aile de l'escalier du Fer-à-cheval

L'aile de l'escalier du Fer-à-cheval

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Pavillon des Armes et galerie des Chevreuils (détruite)

Ce pavillon devait à l'origine contenir l'armurerie du roi. Il présente dans son architecture un système mixte depierres de taille et de moellons. Ambroise Perret y pose les boiseries sculptées en 1559. Le deuxième étage fut refaitau XVIIIe siècle[41] .Le pavillon des Armes se situait à l'extrémité de la galerie des Chevreuils, détruite en 1833. Celle-ci fut décorée(comme la galerie des Cerfs) par Louis Poisson de 1601 à 1608, de peintures sur plâtre et de lambris de bois en partiebasse des murs. Les peintures constituaient une série de sept grandes scènes de chasse (chasse au loup, au sanglier,au cerf, au renard, au faucon etc.), alternant avec des décors d'architectures feintes composées de niches danslesquelles prenaient place des vases portant un lys au naturel surmontés de têtes de chevreuils, encadrés par descolonnes corinthiennes. Les décors de cette galerie nous sont connus aujourd'hui grâce à un dessin de Charles Percierreprésentant une vue extérieure de la galerie, et surtout des relevés de Antoine-Laurent Castellan, exécutés en 1833,peu avant la destruction du bâtiment.

Chapelle de la Trinité

Plafond de la chapelle de la Trinité

La chapelle de la Trinité fait référence aux religieux trinitaires installésà Fontainebleau sous Louis IX. La chapelle fut décorée et voûtée sousHenri IV. On doit au peintre Martin Fréminet des scènes du mystère dela Rédemption de l'homme (L'Apparition de Dieu à Noé au-dessus dela tribune, L'Annonciation derrière le maître-autel, Le Christ duJugement dernier entouré des sept premières intelligences au centre) etdes personnages de l'ancienne Loi (rois de Juda, prophètes, vertus),peints sur la voûte et terminés en 1608.

Le maître-autel, réalisé par le sculpteur italien Francesco Bordoni en1633, lequel est aussi l'auteur du dallage en marbre multicolore du sol,est entouré de statues de souverains (saint Louis à droite de l'autel avec les traits de Louis XIII, et Charlemagne àgauche avec les traits de Henri IV). Le tableau d'autel a quant à lui été peint par Jean Dubois en 1642 et représente laSainte Trinité au moment de la déposition de croix. La tribune, portée par des colonnes de marbres, est l'œuvre deScibec de Carpi, tout comme la clôture du chœur datant de 1554. Philibert Delorme avait présidé à la création dedeux oratoires : l'un pour Henri II réalisé en 1557, l'autre pour Diane de Poitiers. Les deux furent détruits en 1605.Les boiseries et les grilles des chapelles sont l'œuvre du menuisier Jean Maujan, qui sous-traite avec Robert Andryen 1629. Barthélémy du Tremblay quant à lui avait commencé les peintures décoratives, terminées par son gendreGermain Gissey, associé à Jean Bertrand et Robert Cammel. Les dernières peintures décoratives exécutées dans lachapelle sont les tableaux ovales réalisés sous Louis XVI.

L'orgue de François-Henry Clicquot, toujours en place, fut réalisé en 1774.La chapelle fut notamment le théâtre du mariage de Louis XV et Marie Leszczyńska en 1725, du baptême du princeLouis-Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III) en 1810 avec 24 autres enfants, et du mariage de Ferdinand-Philipped'Orléans avec Hélène de Mecklembourg-Schwerin le 30 mai 1837.

Vestibule du Fer-à-cheval

Le vestibule du Fer-à-cheval, ou « vestibule de la chapelle », situé au premier étage, présente un mobilier réalisé sousle Second Empire et copiant l'ornementation des encadrements des trois portes en bois sculpté, qui datent en partiedu XVIIe siècle et desservent les différentes parties du château. Les vantaux en bois sculptés ont été réalisés par JeanGobert en 1639, tandis que le reste du décor de la pièce est dû à Jean-Baptiste-Louis Plantar (1833)[42] .L'encadrement et la porte de la chapelle sont ornés de motifs religieux (anges, couronnes d'épines), la porte de laterrasse est décorée de trophées d'armes, de têtes de lions et de masques, et celle de la galerie François-Ier de motifsmilitaires et de têtes d'Hercule.

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Appartements des Reines-mères et du Pape

L'aile des Reines-mères abrite les appartements des Reines-mères et du Pape. Elle a été édifiée entre 1558 et 1566.Ces appartements, aménagés au XVIe siècle puis refaits au XVIIIe siècle après la reconstruction du pavillon d'angle,doivent leur nom au séjour de Catherine de Médicis, de Marie de Médicis, d'Anne d'Autriche et du pape Pie VII (quiy dormit en 1804, 1812 et 1814). Les appartements sont divisés en deux : les appartements dits « Louis XIII »,habités par le Grand Dauphin puis Jacques II d'Angleterre, et ceux dits « Louis XV », habités notamment auXVIIIe siècle par les tantes de Louis XVI, et par le comte de Provence (futur Louis XVIII) et son épouse à partir de1770. La décoration et l'ameublement furent revus notamment sous le Second Empire, mais le décor de boiseries destrois salles les plus importantes a été renouvelé dès 1644. L'équipe de menuisiers se composait de FrançoisMoriceau, Guillaume Noyers, Pierre Dionis, Louis Torchebat, Jean Langlacé et Jean Adnet, et les peintres et doreursétaient Henri Champagne et Claude d'Hoey, tous sous la direction de l'architecte Jacques Le Mercier[43] .Antichambre obscure

Cette petite pièce faisait office de salle d'attente. Elle possède un mobilier tendu de velours vert, datant duSecond Empire.

Salon des huissiersD'abord salle des gardes, puis antichambre, cette pièce ne reçoit le nom de salon des huissiers qu'auXIXe siècle. Les canapés et fauteuils de style Directoire, en bois peint par Jacob Frères sont recouverts detapisseries de Beauvais illustrant les arts et les sciences.

Salon des officiersCe salon de réception est orné de tapisseries des Gobelins représentant L'Évanouissement d'Esther d'aprèsNoël Coypel, et Joseph et ses frères d'après des cartons de Mignard, datés de 1687. Au-dessus de la porte,deux tableaux de Pierre Mignard représentant des muses : Clio et Calliope, et Érato, Euterpe et Terpsichore.Le mobilier se compose d'un ensemble du XVIIe siècle auquel s'ajoutent des copies du XIXe siècle dans lestyle Louis XIV et Louis XV. Sur la cheminée est posée une pendule de style Louis XVI.

Salon de réceptionCette pièce, dite aussi « salon d'angle », est ornée d'une tapisserie des Gobelins de 1687 représentant LeParnasse d'après des cartons de Pierre Mignard. Sur la partie supérieure des murs et au-dessus des fenêtressont visibles six tableaux : Un vase de fleurs et deux paons et Un enfant, un tapis, et un vase de fleurs parPierre-Nicolas Huilliot, Une table avec un tapis brodé et Une figure de l'amour et un bouclier par PiatSauvage, Des fleurs et un ananas dans un vase de porphyre et Un vase d'or, une aiguière, un bassin et desfleurs et fruits par Jean-Baptiste Belin. Le mobilier de style Louis XV et Second Empire fut livré parJeanselme.

Chambre du PapeLe lit de cette chambre, agrandi pour la duchesse d'Orléans, est l'œuvre de Hauré, Sené et Régnier, fut réaliséen 1787 pour Louis XVI au château de Saint-Cloud et servit à Napoléon aux Tuileries. Une commode, dite auxfaisceaux, en amarante, bois de rose, bronze doré et marbre blanc, fut réalisée en 1787 par Stöckel etBenneman pour la salle du conseil du château de Compiègne.

Cabinet de toiletteCette pièce fut décorée en 1784 de lambris dorés sculptés pour le comte de Provence. La commode portel'estampille de Riesener. Les fauteuils, exécutés vers 1770, sont attribués à Foliot et furent copiés par Sené.

Second cabinet de toiletteCette pièce, toute en longueur, comporte des boiseries redessinées par Jacques-Ange Gabriel pour les filles deLouis XV. Au centre de la pièce figure un portrait de Pie VII par Jacques-Louis David, réalisé en 1805.

Chambre à coucher d'apparat

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Cette ancienne chambre d'Anne d'Autriche possède un plafond et des lambris peints de grotesquespolychromes par Jean Cotelle. Sur les dessus-de-porte figurent le portrait d'Anne d'Autriche en Minerve etcelui de Marie-Thérèse d'Espagne en l'Abondance[44] , tous deux réalisés par Gilbert de Sève vers 1660. Auxmurs, deux tapisseries des Gobelins de la série du Triomphe des Dieux : Le Triomphe de Mars et Le Triomphede la Religion, sur des cartons de Noël Coypel d'après Jules Romain. Le mobilier se compose d'un ensembleen noyer sculpté : un lit à colonnes, deux tables de nuit, deux commodes, une console, un canapé, six fauteuils,six chaises, deux tabourets de pieds, livrés en 1860 par la maison Fourdinois. Le guéridon (œuvre du marbrieritalien Pietro Martinori) au centre de la salle, fut offert par Pie IX au prince impérial, son filleul, et fut présentéà l'Exposition universelle de 1867. Le plateau circulaire est recouvert d'une mosaïque de marbres retrouvés surle mont Palatin. Au centre de la composition figure les armes du pape.

Le Gros salonCe salon de réception, ancienne antichambre d'Anne d'Autriche, est décoré d'un plafond sculpté qui était situéauparavant dans la chambre de Henri II mais dont le décor fut déménagé par Anne d'Autriche et remonté parAndré Gobert en 1659 et enrichit de dorures par Jean Dubois en 1662. Ambroise Perret l'avait décoré desfigures du soleil et des planètes en 1558. Il se compose de neuf compartiments dont sept sont ornés d'allégoriescélestes. Le plafond possède également les armes d'Anne d'Autriche. Les murs sont ornés de tapisseries desGobelins illustrant la vie d'Alexandre le Grand d'après des cartons de Charles Le Brun. Le mobilier secompose notamment de deux grandes consoles en bois doré à figures égyptiennes, réalisées en 1787 par lemenuisier Trompette et le sculpteur Butteaux. Le vase en porcelaine de Sèvres, dit « de Socibius », sur laconsole, date de 1824 et fut réalisé d'après un antique. Son décor se rapporte aux arts et aux sciences.

Second salon des officiersCette pièce possède un plafond peint en camaïeu rehaussé d'or par Charles Errard, réalisé entre 1662 et 1664.Les murs sont ornés de tapisseries de Beauvais. L'ameublement se compose notamment d'un cabinet en ébènedu XVIIe siècle, de vases en majolique d'Urbino, de sièges Premier Empire, et au centre d'une table enpalissandre réalisée pour la bibliothèque de Louis-Philippe aux Tuileries.

Galeries des Fastes et des Assiettes

Antichambre de la galerie des Fastes

Antichambre de la galerie des FastesCette pièce, créée sous Napoléon III, est ornée de deux vases d'Achilleen porcelaine de Sèvres datés de 1866-1867 (l'un représente desguerriers, l'autre des femmes entourées d'angelots) et conserve plusieurstableaux, dont une Danse de femmes dans un palais et un Péristyle d'unpalais en ruine réalisés par Jean Lemaire, ainsi que plusieurs tableauxexécutés par Jean-Baptiste Oudry représentant les chiens de Louis XV :Gredinet, Petite fille et Charlotte sur le premier, Turlu et Misse sur ledeuxième, Mignonne et Sylvie sur le troisième, et Lise et trois faisans surle dernier. Au centre est installé Un tambour et une épée, nature mortepeinte par Jeaurat de Bertry. L'antichambre est également ornée d'unvitrail installé dans la baie centrale. Réalisé par le verrier LaurentCharles Maréchal, ce vitrail intitulé L'Artiste a été réalisé pourl'Exposition universelle de 1867 et a rejoint le château de Fontainebleauen 1869. Exposé depuis 1939, il a été installé dans l'antichambre en1984[45] .

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Château de Fontainebleau 32

Galerie des Fastes

Galerie des FastesAménagée par Napoléon III en 1866 à l'emplacement d'un escalier etd'un vestibule[46] , la galerie des Fastes (dont le plafond est décoré del'aigle impérial, peint par Alexandre Denuelle en 1866-1867[45] ) estornée de plusieurs tableaux illustrant l'histoire du château parmi lesquels: Henri IV relevant Sully par Millin du Perreux (1819) ; La ReineChristine et Monaldeschi par Adrienne Marie LouiseGrandpierre-Deverzy (1824) ; Le Baptême de Louis XIII àFontainebleau par Clément Boulanger (1834) ; Allégorie de la mort duDauphin par Lagrenée (1767) ; Rencontre de Napoléon Ier et du pape PieVII dans la forêt de Fontainebleau par Dunouy et Demarne (1808) ;Cour ovale du château de Fontainebleau par Justin Ouvrie (1886) ; LaJustice et la Clémence par Lagrenée ; Fleurs et Fleurs et fruits par Janvan Dael ; Incendie du théâtre de Fontainebleau par Frédéric-HenriSchopin (1856) ; Vue de la forêt de Fontainebleau par Hue (1892).

Galerie des Assiettes

Galerie des AssiettesConstruite en 1840 à l'emplacement d'une ancienne terrasse, la galeriedes Assiettes (dite aussi « galerie des Fresques ») possède un plafondorné de 21 peintures de l'atelier d'Ambroise Dubois réalisées vers 1600.Celles-ci, représentant des divinités de la mythologie et des enfantschasseurs, étaient initialement réalisées à l'huile sur plâtre et faisaientpartie du décor de la voûte de la galerie de Diane. Déposées sousNapoléon Ier et transposées sur toile, elles furent amenées dans cettegalerie qui prit ainsi le nom de « galerie des Fresques ». La pièce futornée sous Louis-Philippe de boiseries néo-Renaissance et de lambrisdans lesquels sont installés près de 128 assiettes en porcelaine de Sèvresdu Service historique de Fontainebleau illustrant l'histoire du château(François Ier recevant Benvenuto Cellini en 1540 par Jean-CharlesDevelly, Naissance de Philippe le Bel au château de Fontainebleau), laforêt, le château à différentes époques, d'autres demeures royales ouencore des lieux visités par Louis-Philippe pendant son premier exil (Amérique du Nord avec les chutes duNiagara, Angleterre, Sicile). Le cabinet avec son coffret de plaque de porcelaine de Sèvres illustre quant à luile mariage du duc Ferdinand-Philippe d'Orléans avec Hélène de Mecklembourg-Schwerin (Accueil de laPrincesse, Mariage civil dans la salle de bal, Mariage catholique dans la chapelle de la Trinité, Mariageprotestant dans la salle des Colonnes), peint par Jean-Charles Develly[7] .

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Château de Fontainebleau 33

Aile des Ministres

L'aile des Ministres, dite aussi « aile basse », a été bâtie à partir de 1530 et ferme la cour du Cheval-Blanc par lenord. Construite dans le même appareil de brique et pierre que l'aile qui lui fait face, elle ne comporte toutefois qu'unétage, ponctué de lucarnes à frontons curvilignes. Objet de restaurations et de restitutions successives jusqu'en 1878,elle abrite aujourd'hui les services administratifs du château.

Vue générale de l'aile des Ministres

Aile de la galerie François-Ier

Galerie François-Ier

Vue d'ensemble de la galerie François-Ier

Construite entre 1528 et 1530, elle mesure environ 60 mètres de long et6 mètres de large, et constituait autrefois un pont couvert jouissantd'ouvertures des deux côtés. Le roi François Ier la fit édifier et décorer,afin de relier ses appartements à la chapelle de la Trinité. Il en gardaitles clés et la faisait visiter à ses hôtes de marque. La galerie a étéconfiée à l'Italien Rosso Fiorentino qui la décora de façon originaleavec des peintures, des lambris, des fresques et des stucs, de mars 1535à mai 1537 pour les stucs, à partir de 1536 pour les fresques, et quil'acheva juste avant la visite de Charles Quint à la Noël 1539[7] . Lesboiseries en noyer sculpté sont l'œuvre du menuisier italien FranciscoScibec de Carpi qui les réalisa dès 1535 avec des essences rares, mais

se tourna presque exclusivement vers le bois de noyer à partir de 1539, date à laquelle il exécute le parquet de lagalerie. Le plafond à caissons joue dans l'ensemble décoratif un rôle plutôt secondaire et affiche un style plutôtclassique. La galerie dessine un jeu de travées, rythmées par des ouvertures symétriques et de grands panneauxpeints. On retrouve partout le monogramme du roi. Les peintures représentent des récits de la mythologiegréco-romaine et des allégories dont le sens nous échappe aujourd'hui (Marguerite d'Angoulême, sœur de FrançoisIer, admettait elle-même la complexité des thèmes et disait « lire en hébreu » sans explication annexe[7] ), mais quisymbolisent probablement le bon gouvernement du roi et font l'éloge de François Ier. Une scène est consacrée àl’éducation d'Achille par le centaure Chiron. Dans la travée centrale sont représentées deux scènes ovales : Danaé(par Le Primatice) et La Nymphe de Fontainebleau (réalisée en 1860 d'après une œuvre du Rosso).

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Galerie François-Ier, détail

L'Élephant au caparaçon, Rosso Fiorentino,fresque, vers 1536

À l'est, du côté du buste de François Ier, sont peintes des scènesviolentes : Défaite de Pavie, Captivité du roi à Madrid, Combat desCentaures et des Lapithes (par Le Rosso), La Jeunesse et la Vieillesse,La Destruction de la flotte grecque, etc. Sous la scène de Vénus etl'Amour au bord d'un bassin (intitulée aussi Vénus frustrée ou encoreVénus tentant de réveiller l'Amour endormi, tandis que Mars est partiguerroyer, peinte par le Rosso) est représentée, dans un tableautinréalisé en 1540, une vue du château de Fontainebleau représentant lagalerie François-Ier et la porte Dorée. Rosso est également l'auteur deLa Vengeance de Nauplius, de La Mort d'Adonis, ou encore de scènereprésentant Le Roi tenant une grenade, Le Sacrifice, et L'Ignorancechassée. Il répand également le motif du cuir découpé qui fera écolepar la suite.

À l'ouest sont notamment représentés Cléobis et Biton et Les Jumeauxde Catane ainsi que certaines peintures allégoriques : l'une des pluscélèbres est celle de L'Éléphant au caparaçon ou L'Éléphant royal(symbole de force, de sagacité, et de pérennité de la royauté) qui portele chiffre royal et représenterait le roi François Ier lui-même. À sespieds figurent trois allégories de l'air, de la terre et de l'eau (la foudrereprésente Jupiter, le trident Neptune, et Cerbère Pluton, en référenceaux trois espaces sur lesquels règne François Ier), ainsi qu'une cigognequi symboliserait l'amour filial, celle-ci représentant la mère du roi,Louise de Savoie. Sur les côtés sont peintes deux fresques sur le thèmedes enlèvements mythologiques : à droite Saturne déguisé en chevalenlevant Philyre, et à gauche Jupiter, changé en taureau, enlevant Europe.

Appartements intérieurs de l'Empereur

Chambre de l'Empereur.

Louis XVI fit dédoubler l'aile en 1786 en ajoutant des appartements, laprivant ainsi de son ouverture sur le jardin de Diane, mais faisantréaliser de fausses portes-fenêtres pour garder un aspect symétrique.Ces appartements sont occupés sous l'Empire par Napoléon Ier.

Chambre de NapoléonLa chambre de Napoléon a gardé l'essentiel de son décor LouisXVI (boiseries, cheminée, décors des dessus-de-porte). Elleservait en effet au XVIIIe siècle, de « cabinet à la poudre »(cabinet de toilette). Le décor fut enrichi pour l'empereur devictoires, abeilles, chiffre impérial, et par des peintures engrisaille d'or, réalisées par Simon-Frédéric Moench en 1811. Meublée en 1808-1809 dans le style Empire, avecnotamment deux fauteuils dits « paumier » (aux accoudoirs inégaux) par Jean-Baptiste Rode, qui est aussil'auteur du lit (sommé de La Noblesse et La Gloire, face à La Justice, et L'Abondance, il est recouvert commele reste du mobilier d'un velours chiné dont le fond de couleur prune a été retissé en jaune à la demande del'empereur, pour l'éclaircir) la pièce possède un tapis orné de trophées militaires tissé à Aubusson en 1809.

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Petite chambre à coucher

Petite chambre à coucherAncien cabinet de travail de Louis XVI (dont subsistent lacheminée, les dessus-de-porte et les boiseries), la petite chambreà coucher des appartements de l'Empereur constituait en fait lecabinet de travail de Napoléon, où il fit installer en 1811 un lit derepos de camp en fer doré. La garniture des meubles et desdécors se compose d'un ensemble de soie verte, de brocart rouge,de draperies « à la romaine » en brocart ponceau (rougecoquelicot) et or retissés et reposés de 1984 à 1995. Au centre dela pièce a été installé un grand bureau mécanique de Jacob

Desmalter conçu pour Napoléon Ier. La peinture du plafond, réalisée en 1818 par Jean-Baptiste Regnault, a étécommandée par Louis XVIII et représente une allégorie des Bourbons de retour en France: La Clémenceroyale arrêtant le cours de la Justice.

Le salon de l'Abdication.

Salon de l'AbdicationLe mobilier Empire (mis en place en 1808) de ce salontémoigne de l'abdication de Napoléon Ier, survenue le 6 avril1814, et qui aurait eu lieu dans cette pièce. Il se composenotamment d'un guéridon et d'un ensemble de chaises,fauteuils et tabourets de pieds en bois dorés tendus debrocart rouge et or à motif de lyres et de rosaces, réalisés parMarcion, Jacob-Desmalter, et Thomire.

Passage des bainsLe passage des bains (dont le décor mural fut reconstitué en1966) servait aussi de petite salle à manger, comme entémoigne une petite table à abattant dite « à l'anglaise », réalisée par Jacob-Desmalter et livrée en 1810. Lereste du mobilier se compose de deux fauteuils réalisés par Marcion en 1809 (rachetés en 1991) couverts engourgouran orange retissé à Lyon, de chaises de Marcion, d'une console de Jacob Frères, et de flambeaux deThomire réalisés en 1809. En outre, la pièce est ornée de six gravures: Vues de Milan par L. Radus et FrançoisBellemo, réalisées en 1807 et 1808[47] .

Salle de bains

Salle de bainsLa salle de bains de Napoléon Ier fut installée en 1806. Son décor mural destyle Empire fut reconstitué entre 1985 et 1988. Elle abrite notamment unebaignoire en cuivre étamé garnie de mousseline ainsi qu'un bain de pieds entôle vernie réalisé par la manufacture de Martel en 1806, et des sièges enacajou.

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Salon des aides de camps de l'Empereur

Salon des aides de camps de l'EmpereurCette salle était la pièce des cuves du roi en 1786, avant dedevenir l'antichambre d'Eugène de Beauharnais en 1804, puis lesalon des valets de chambre du roi en 1814, le cabinet dusecrétaire du roi en 1832, et le cabinet du secrétaire del'Empereur en 1855. La cheminée date de 1786, tandis que ledécor mural datant de 1808 a été reconstitué en 1987-1989. Cettepièce, bien plus sobre que les précédentes, possède un mobilierinstallé en 1806, se composant entre autres d'un canapé et de huitsièges en bois peint de blanc, réalisés par Boulard, couverts de

tapisserie de Beauvais réalisée pour le salon du prince Borghèse au Petit Trianon en 1805. Les encoignures ontété réalisées par Levasseur pour les tantes de Louis XVI au château de Bellevue. Le reste du décor se composed'un tapis moquette retissé en 1995 sur un modèle de la manufacture de Tournai, d'une consoleJacob-Desmalter (1805), d'un bureau Lerpsher (1807?), d'un lustre de style Empire, de bras de lumière et defeux de style Louis XVI, de flambeaux réalisés par Galle en 1804, d'une pendule borne en marbre noir deLeplaute (1806) et de deux gravures exécutées d'après Melling montrant des Vues de Constantinople[47] .

Antichambre de l'Empereur

Antichambre de l'EmpereurCette pièce, ancienne chambre de bains de Louis XVI, chambred'Eugène de Beauharnais en 1804, et cabinet topographique en1805, devint antichambre en 1808, date à laquelle fut installé sonmobilier actuel, d'une grande simplicité. Son décor mural futmodifié sous Louis-Philippe (dessus-de-porte) et Napoléon III.En 1859 furent installés les deux grands tableaux, l'un deJoseph-Marie Vien (Hector déterminant Pâris à prendre lesarmes, réalisé en 1783[48] ), l'autre de Nicolas Guy Brenet(Dames romaines offrant leurs bijoux au Sénat, datant de 1785).La pendule italienne à dix cadrans, achetée pour Napoléon Ier et installée dans l'antichambre, indique outrel'heure, les jours de la semaine et leurs signes, le quantième, le mois, les phases de la lune et du soleil, leséquinoxes, les années bissextiles et les signes du zodiaque. Le reste du mobilier se compose de banquettes etde tabourets d'antichambre de style Empire.

Appartement des Bains (détruit)

François Ier avait fait aménager, en 1534, au rez-de-chaussée de l'aile qui porte aujourd'hui son nom, un ensemblecomposé de trois salles de bains et de quatre petits salons qui furent décorés de stucs, de grotesques et de fresques,dont certaines étaient dues au Primatice. Ces pièces furent détruites en 1697 pour créer un nouvel appartement. Ellesne sont connues que par des descriptions assez imparfaites[49] .

Petits appartements de Napoléon Ier

Les petits appartements de Napoléon Ier se situent à l'emplacement des anciens bains de François Ier, transforméssous Louis XV en appartements privés réservés au roi, à Mme de Pompadour puis à Mme Du Barry. Ils furentaménagés pour Napoléon Ier de 1808 à 1810. Les salles donnant sur le jardin de Diane comportent des boiseries destyle Louis XV et un mobilier de style Empire.Antichambre de l'Empereur

Cette pièce constituait la première puis la seconde antichambre de Mme de Pompadour, avant de devenir la première antichambre de Madame Élisabeth. Elle est meublée de sièges d'antichambre en bois peint, réalisés

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en 1810, et replacés en 1972.Premier salon de l'Empereur

Cette pièce était la deuxième antichambre puis le cabinet de Mme de Pompadour. Elle devint en 1768 lecabinet de Mme Du Barry, puis sa salle à manger en 1772. Sous le règne de Louis XVI, la pièce servit de sallede billard à la princesse de Lamballe, puis de salle à manger en 1786, avant de devenir la seconde antichambrede Madame Élisabeth en 1791. Enfin, elle fut l'antichambre du cardinal Fesh en 1804 avant d'être le premiersalon de l'Empereur. Les boiseries datent du XVIIIe siècle, tandis que les glaces furent posées en 1863. Lapièce a néanmoins perdu beaucoup de son décor Empire, dont subsiste un guéridon réalisé parJacob-Desmalter en 1810 et des bras de lumières et feux de Thomire, réalisés également en 1810. Le reste dumobilier se compose de sièges en bois peint couverts de tapisseries provenant des Tuileries, d'une penduleLouis XVI représentant Vénus et l'Amour et deux flambeaux.

Deuxième salon de l'EmpereurCette pièce était le second salon de la princesse de Lamballe en 1786, et le salon du cardinal Fesh en 1804. Cesalon, aux boiseries réalisées en 1862, est orné de plusieurs tableaux de François Boucher (Jupiter et Callisto,Amynthe et Sylvie), Noël Coypel (Bacchus et Ariane), Clément Belle (Psyché et l'Amour endormi) ou encoreJoseph-Marie Vien (Enfants jouant avec des cygnes). Le mobilier a été installé en 1810 : sièges en bois dorétendus de velours vert ciselé dont des chaises de Brion, un tapis réalisé par Bellanger, un guéridon deJacob-Desmalter, des bras de lumières, flambeaux, et feux de Thomire, des consoles en bois doré à figuresréalisées en 1808 et 1810 par Marcion, un lustre de Chaumont de 1809, et une pendule créée par Leplaute en1810, avec du marbre précieux issu de la manufacture du Buen Retiro datant de 1790 et offert à l'Empereur en1808.

Chambre de MénevalCette pièce, d'apparence modeste et basse de plafond, fut aménagée à l'emplacement du cabinet du jeu du roi(de 1769 à 1782), puis salon de la princesse de Lamballe (de 1782 à 1787) puis pièces dévolues auxdomestiques de Madame Élisabeth (en 1791), puis logement du géographe Bacler d'Albe (en 1807), avant dedevenir la chambre du secrétaire de Napoléon Ier, le baron de Méneval. Son mobilier très simple, reconstituéen 1976 à l'aide du mobilier décrit dans un inventaire de 1810[50] , se compose entre autres d'un lit encastrédans le mur.

Garde-robe de l'EmpereurCette pièce est notamment meublée d'un meuble-étagère de garde robe, réalisé en 1810 par Jacob-Desmalter,et d'un siège de toilette en acajou dit « à la Shepherd », réalisé pour Madame Adélaïde[50] .

Pièce du gardien du PortefeuilleCette pièce, ancien cabinet intérieur de Madame Élisabeth en 1791, et occupée par Haugel et Landoire (lesgardiens du Portefeuille de l'Empereur, qui se relayaient toutes les 24 heures dans cette pièce) à partir de 1810,fut reconstituée en 1975[50] .

Chambre à coucher de l'EmpereurCette pièce était la salle de billard de la princesse de Lamballe en 1786, avant de devenir la chambre de Madame Élisabeth en 1791, puis la chambre du cardinal Fesch en 1804. L'alcôve fut supprimée en 1810, tandis que fut installée la cheminée en brocatelle. Les boiseries datent de la fin du XVIIIe siècle. La pièce subit une restauration générale en 1977. Le lit de cette pièce (installé dans cette pièce en 1810 après avoir été dans la chambre de l'Empereur du premier étage, tout comme les sièges[50] ), en bois bronzé et doré, à figures égyptiennes, coiffé de casques dorés et signé Jacob-Desmalter, a été utilisé par le pape Pie VII aux Tuileries en 1804. Il est entré à Fontainebleau en 1805. Le reste du mobilier se compose d'une bergère, de quatre fauteuils, et de deux chaises attribuées à Jacob-Frères, d'un canapé réalisé en 1806 par Jacob-Desmalter, d'un paravent tendu de velours chiné Louis XVI, posé sous le Premier Empire, d'un guéridon et d'un somno réalisé en 1810

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par Jacob-Desmalter, de feux de Thomire réalisés en 1810, d'un candélabre à vestales offert par Charles IVd'Espagne, tout comme la pendule-autel en marbre, d'un tapis de pied par Bellanger (1810) et d'une commodeachetée en 1810 au marchand Rocheux, et installée à la place d'une commode en laque de Martin Carlin(aujourd'hui au Louvre)[50] .

Pièce intermédiaireCet ancien cabinet du tour de Louis XVI (en 1786) puis cabinet du cardinal Fesch (en 1804), est orné deboiseries de style Louis XV, remontées en 1786 après la destruction de l'ancien cabinet de retraite du roi en1785, et décapées en 1863. Les dessus-de-porte sont des copies d'œuvres de Lancret, installées en 1839 etenvoyées au Louvre en 1889. La pièce fut remeublée pour Napoléon Ier en 1808 pour devenir son cabinet desdépêches. Il ne subsiste de cet ancien ameublement que les feux à chiens bronzés[50] .

BibliothèqueLa bibliothèque des appartements a été aménagée en 1808 dans l'ancien salon des jeux de Louis XVI, et unegrande partie des décors de 1786 ont été préservés (des boiseries et le dessus-de-porte peints par Sauvagenotamment). Un escalier en colimaçon en bois permet d'accéder au premier étage. Le mobilier se composeentre autres d'un grand bureau plat créé par Jacob Frères et acheté au général Moreau, et un canapé en boisdoré garni de satin broché, prévu initialement pour être installé dans la chambre de parade de l'impératrice. Lesouvrages sont classés par ordre alphabétique (lettres en bronze sur la partie supérieure des bibliothèques). Labibliothèque possédait à l'origine près de 4500 ouvrages, principalement concernant l'histoire, la géographie etles sciences.

Bureau de l'Empereur (troisième pièce)Le mobilier de cet ancien salon de billard du roi (en 1786) puis cabinet, fut reconstitué d'après un inventaireréalisé en 1810.

Bureau de l'Empereur (deuxième pièce)Cette salle servit de salle de billard à Louis XVI avant de devenir la salle de billard du grand Maréchal en1804. Une partie du mobilier, issu de l'ancienne chambre de Madame Mère (aliéné en 1882 et donné parmadame Dumaine) fut installé en 1904. Ce mobilier se compose notamment d'un lit en acajou en bronze doréexécuté par Jacob-Desmalter en 1806, d'une commode de Jacob Frères achetée en 1804, de bergères, fauteuilset chaises en acajou réalisés par Marcion en 1806, d'un guéridon en acajou, et d'une pendule d'Apollon enbronze doré achetée en 1806.

Bureau de l'Empereur (première pièce)Cette pièce se trouve à l'emplacement des anciens bains de François Ier, et de la moitié de la salle à manger deLouis XVI. La corniche de style Louis XVI a été complétée sous l'Empire, tandis que les cheminées ont étéposées en 1862, date à laquelle sont encastrées dans le mur plusieurs peintures : Concert d'oiseaux par FransSnyders, Oiseaux de proie s'abattant sur des canards sauvages dans un marais par Jan Fyt, Oiseaux et deuxlièvres anonyme, Perroquet, faisan blanc et spatule anonyme, douze toiles anonymes représentant des pigeonset dix toiles anonymes représentant des faucons, ainsi que deux études : Canards et Aigles par Pieter Boel. Lemobilier se compose notamment d'une chaise en acajou de Jacob Frères, d'un bureau à cylindre deJacob-Desmalter (1806) et de bras de lumière à une branche de Duverger (1808)[50] .

Antichambre du Col du cygneSituée à l'emplacement des étuves de François Ier, l'antichambre servit de pièce des buffets de Louis XVI. Elledoit son nom à la fontaine en plomb doré qu'elle contient, représentant Un enfant jouant avec un cygne aumilieu des roseaux porté sur une coquille de marbre, réalisée en 1784 par le sculpteur Roland et le bronzierThomire. La pièce conserve également un service de porcelaine de Sèvres, au décor en camaïeu carmin àguirlandes de fleurs et nœuds de ruban, utilisé sous Louis XV et Louis XVI[50] .

Cabinet topographique

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Ce cabinet, situé à l'emplacement de la salle à manger de Louis XVI, possède une corniche datant de cetteépoque et complétée sous l'Empire. La pièce fut modifiée en 1862 (déplacement de la cheminée, création d'unefausse porte). Meublée de trois grandes tables réalisées par Jacob-Desmalter en 1805, cette pièce servait àl'Empereur pour préparer ses campagnes. La pendule géographique, œuvre d'Antide Janvier, indique l'heureexacte dans chaque région de France. Créée pour Louis XVI en 1791, elle fut acquise par Napoléon Ier en1806. Le reste du mobilier se compose notamment d'un bureau à cylindre Louis XVI attribué à Riesener, debras de lumière à flèches, d'un feu en bronze doré réalisé par Ravrio en 1808, d'un tapis de Bellanger datant de1810 et modifié à la Restauration, de deux fauteuils en acajou à sphinges et incrustations de Jacob Frères, dechaises en acajou et dossier grille de Jacob-Desmalter, et d'un fauteuil de bureau en acajou de Marcion datantde 1806. Les cinq dessus-de-porte sont ornés de grisailles : trois furent réalisées par Sauvage en 1786, tandisque les deux autres (Parque et Victoire) furent réalisées par Lussigny en 1810.

Aile des appartements royaux

L'aile dite des « appartements royaux » a été édifiée au XVIe siècle sur les traces de l'ancien château médiéval, dontelle reprend le tracé ovoïde, autour de la cour Ovale. En 1565, Catherine de Médicis fait doubler le corps de bâtimentjouxtant le jardin de Diane et multiplie ainsi le nombre d'appartements. Les intérieurs subiront diverses modificationsdu XVIe au XIXe siècle.

Appartements de l'impératrice Joséphine

Situé au rez-de-chaussée de l'aile des appartements royaux, les appartements de Joséphine ont été aménagés pour elleen 1808, à partir d'une suite de pièces aux lambris de style Louis XV. Ils furent occupés par l'impératriceMarie-Louise à partir de 1810.Salon d'étude de l'impératrice

Le salon d'étude à rotonde se situe sous la salle du conseil. Le mobilier de style Empire, ayant appartenu àMarie-Louise, se compose notamment d'un métier à broder et de son chevalet, d'une table à dessiner deJacob-Desmalter, et d'une table écritoire. Le piano-forte a appartenu à Hortense de Beauharnais.

BoudoirCe boudoir, ou « cabinet de passage » est orné d'une tenture plissée en taffetas vert datant de 1808, et estmeublé d'une banquette d'alcôve et de chaises de Jacob-Desmalter (1808), ainsi que d'une lampe en albâtre àcol-de-cygne dorés, par Chaumont (1809)[51] .

Chambre de l'impératriceLe mobilier de cette petite pièce se compose notamment d'un lit au couronnement singulier, agrandi en 1843pour l'une des filles de Louis-Philippe et son époux, en soierie de Lyon blanche et bleu lapis broché d'or.

Salle de bainsÀ l'origine boudoir, cette pièce peut aussi être utilisée comme salle de bain. Elle peut en effet être transforméegrâce à un canapé dont l'estrade roulante cache une baignoire encastrée dans le sol. Le mobilier de cette sallede bain se compose d'un secrétaire en bois d'if, d'un ensemble de sièges en gondole en bois doré, dont legourgouran en taffetas bleu ciel fut retissé à l'identique en 1977, d'une psyché et d'une table de toilette enacajou orné de bronzes de Thomire. Derrière le canapé est aménagé un petit cabinet faisant office degarde-robe.

Pièce de passageCette pièce de passage ou « de service », ancien grand cabinet (en 1754) puis cabinet particulier (1771) de Madame Victoire, avant de devenir la chambre de la sous-gouvernante des Enfants de France (en 1783), possède un décor refait en 1859. Elle est notamment meublée d'un guéridon de Jacob-Desmalter (1809), d'un lustre en parasol chinois de Chaumont (1809), d'une commode en citronnier et amarante avec figure d'Isis

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incrustée de Jacob Frères, et d'un tapis de Bellanger (1809).Salon des jeux

Le salon des jeux de l'impératrice, dit aussi « salon jaune », au mobilier et aux murs tendus de gros de Naplesjaune d'or brodé de soie d'amarante, présente également des meubles de style Empire avec plusieursréalisations de Jacob Desmalter et un grand tapis d'Aubusson à fond blanc. Cette pièce orientée au nord, avaitainsi une faible luminosité que vient compenser la vivacité des coloris utilisés dans la décoration. Le problèmedu manque de chaleur, quant à lui, est réglé par un système d'air chaud pulsé depuis la bouche de chaleurpercée derrière la console de bois doré. Les pilastres à l'arrière de la pièce sont en bronze pour diminuer lerisque d'incendies.

Salons de billardCette pièce possédait autrefois un billard, aujourd'hui disparu. L'ameublement se compose d'une table de jeux,de chaises de joueurs, auxquelles s'ajoutent plusieurs « chaises-voyeuses ».

Appartements royaux

Passage entre la galerie François-Ier et la salle des GardesCe passage a été créé en 1845 pour obtenir un accès direct entre les deux espaces, sans passer par lesappartements royaux[52] . Il a été orné de tableaux du XVIIème siècle: Amour sur des nuages (école Françaisedu XVIIe siècle), L'Équité et La Vigilance (tableaux de Coypel autrefois conservés aux Tuileries), Amourstenant des fleurs et Amours pressant des raisins (tableaux de Damoiselet autrefois à Marly), Le Matin et LeSoir (tableaux de Michel Corneille autrefois à Trianon)[53] .

Salle des Gardes

Salle des GardesLa salle des Gardes se trouve dans l'alignement de l'aile de laBelle-Cheminée. Elle était initialement sobrement peinte etornée (par Ruggiero di Ruggieri en 1570), puisque seules lespoutres du plafond et la frise supérieure étaient décorées. Sesornements d'emblèmes militaires sont remaniés sous Louis XIII.Elle sert de salle des gardes du roi aux XVIIe et XVIIIe siècles,avant de devenir l'antichambre de l'Empereur en 1804, puisantichambre du roi en 1814, et enfin salle des Gardes en 1837[54]

. Le décor actuel a été réalisé en partie sous Louis-Philippe(décor des murs, parquet reprenant les motifs du plafond) qui en avait fait un salon de réception avant queNapoléon III la désigne comme salle à manger ordinaire. Le décor mural est de style Renaissance, et a étéréalisé par Charles Moench entre 1834 et 1836. Il représente des personnages historiques, accompagnés deleurs armes, leur chiffre, et ceux de leur épouse, leur emblème, leur devise, atour de figures allégoriques. Ainsireconnait-on François Ier, Henri II, Antoine de Bourbon, Marie de Médicis, Henri IV, Louis XIII, Anned'Autriche, et la salamandre de François Ier remplaçant le portrait de Louis-Philippe[55] .

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Vue de la salle des Gardes.

La pièce possède une cheminée monumentale en marbre ornéed'un buste de Henri IV réalisé en 1600, attribué à MathieuJacquet, et qui ornait autrefois l'ancienne volière du jardin deDiane. Il est encadré par des bas-reliefs évoquant des allégoriesdes Éléments et des Saisons réalisées par Bontemps en 1555 et1556 pour la chambre d'Henri II au pavillon des Poëles. De partet d'autre du buste sont installées les allégories de la Clémence etde la Paix, provenant de la « belle cheminée » d'Henri IVaujourd'hui détruite. Le reste de la cheminée, réalisé en 1836, estl'œuvre de Jean-Baptiste Plantar[56] .

Vase « de la Renaissance »,porcelaine de Sèvres, 1832.

Le parquet, réalisé par Poncet en 1837, comporte différentes essences debois[57] . Le mobilier de la pièce est resté dans son état du Second Empire : lapièce abrite notamment un vase de la Renaissance, en porcelaine de Sèvresréalisé en 1832 et représentant des scènes qui auraient eu lieu à Fontainebleau: Léonard de Vinci peignant la Joconde devant François Ier et BenvenutoCellini sculptant Diane devant Diane de Poitiers, d'après des cartons d'AiméChenavard, dans le style de Bernard Palissy[58] . Le reste du mobilier secompose notamment d'une grande table de salle-à-manger circulaire, réaliséevers 1800 et provenant de l'hôtel parisien du général Moreau, de pliants enbois doré, réalisés par Rode en 1806 pour le premier salon de l'impératrice,d'un écran en bois doré d'époque Louis XVI, acquis en 1835, de lustres enbronze dorés de style Boulle, réalisés par Chaumont pour l'exposition desproduits de l'industrie française de 1834, de neuf bras de style Boulle datant de

1837, et de feux en bronze doré de style du XVIIe siècle acquis en 1866[59] .

Vue de l'escalier du roi

Escalier du roiConstruit en 1748-1749 à la demande de Louis XV et sous ladirection de Jacques-Ange Gabriel, l'escalier du roi (dit aussiautrefois Chambre d'Alexandre et Antichambre de Madame deMaintenon) se situe à l'emplacement des anciens appartementsde la duchesse d'Étampes. L'escalier est décoré de scènes de lavie d'Alexandre le Grand réalisées entre 1541 et 1544 par LePrimatice avec une inspiration évidente des œuvres de Raphaël.Les décors furent complétés à partir de 1570 par Niccolodell'Abate (après la construction de l'aile de la Belle-Cheminée),puis en 1834 avec l'intervention du peintre Abel de Pujol. Ainsi sont visibles, du Primatice : Alexandredomptant Bucéphale, Le Mariage d'Alexandre et Roxane, Alexandre épargnant Timoclée, de Niccolodell'Abate : Alexandre fait serrer dans un coffret les œuvres d'Homère, et Thalestris monte dans le litd'Alexandre, et d'Abel de Pujol : Alexandre tranchant le noeud gordien, Le Banquet de Persépolis (d'après unegravure de Florentin), et Apelle peignant Alexandre et Campaspe (d'après une gravure de Davent)[60] . Lahaute bordure de l'escalier est ponctuée d'une série de caryatides aux corps très étirés, de putti, de cuiresdécoupés, de guirlandes de fruits, de têtes de boucs, et de satyres en stucs, œuvres du Primatice[61] . C'est lorsde la transformation de la pièce en escalier, en 1748, que les fresques et certains stucs sont déposés avant d'êtreréinstallés par le sculpteur Verberckt. La rampe d'escalier, en fer forgé, a été exécutée par le serrurier Parentd'après des dessins de Gabriel[62] . Le plafond, illustrant L'Apothéose d'Alexandre, peint par Abel de Pujol en

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1834, est surélevé entre 1836 et 1837, et de nouvelles voussures ornées sont ajoutées par le sculpteur surcarton-pierre Huber et par le peintre Moench, qui créent des portraits en camaïeu bronzé de Louis VII, LouisIX, François Ier, Henri II, Henri IV, Louis XIII, Louis XIV, et Napoléon, auxquels il faut rajouter ceux deLouis-Philippe et Marie-Amélie (qui ont disparu en 1848)[63] . La pièce est de nouveau restaurée entre 1962 et1964.

Alexandre domptant BucéphaleLe Primatice, XVIe siècle

Apelle peignant Alexandre et CanpaspeAbel de Pujol, XIXe siècle

RotondeCette petite pièce circulaire voûtée, accolée à l'escalier du roi, conserve une statue en marbre représentant uneallégorie de La Nature, réalisée par Nicolo Pericoli dit Tribolo, commandée par François Ier en 1529 pourservir de support à une vasque, ce qui explique ses bras levés. Le vocabulaire décoratif de cette statue s'inspirede la statuaire grecque ancienne (la profusion des poitrines évoquant la fertilité se retrouve dans desreprésentations primitives de la déesse Artémis). Le décor a été exécuté en 1836, tandis que le lampadairenéo-Renaissance de la pièce a été réalisé en 1840[64] .

Salle du BuffetLa salle du Buffet, dite aussi « première salle saint Louis », s'ouvre par une large arcade créée en 1757 (pourpermettre l'aménagement des deux pièces en une grande salle à manger) sur la chambre du roi. Elle est d'abordla salle puis l'antichambre du roi (salle du Buffet au XVIIIe siècle), première antichambre du roi en 1757 (avecla deuxième salle saint Louis qui est aujourd'hui le salon du donjon), salon des pages en 1807, salle des gardesen 1814, et reçoit son nom de première salle saint Louis en 1837[65] . Si l'arcade et les boiseries datent de1757, l'essentiel du décor fut réalisé sous Louis-Philippe : en 1836 fut installé le plafond en carton pierre doré,par Huber (d'après des boiseries d'époque Louis XIV à Versailles), et le haut des murs fut orné de cinqtableaux d'Ambroise Dubois et François-André Vincent. Le mobilier, resté intact depuis Napoléon III, secompose d'éléments de style Louis XIV et Louis XV : l'objet le plus marquant est une pendule attribuée àBoulle et ses fils, datant de 1725, installée en 1837 et représentant le char d'Apollon. À Chantilly en 1740, elleest envoyée au palais du Luxembourg sous le Directoire, avant d'être donnée à Louis-Philippe par la chambredes Pairs en 1835, et d'intégrer ainsi les collections de Fontainebleau en 1837[66] . La salle du Buffet présenteégalement des sièges en bois noir de style Louis XIV, en bois de Fourdinois recouverts de tapis de laSavonnerie (à fonds bleus ornés de bouquets de fleurs, d'après des cartons de Chabal-Dussurgey etGodefroy)[67] . La pièce possède aussi deux portraits de Louis XV (d'après Van Loo, 1773) et Henri IV(d'après Pourbus le jeune, 1777) en tapisserie des Gobelins réalisés au XVIIIe siècle (atelier Cozette), ainsi quequatre tableaux d'enfants provenant de Marly, réalisés par Florentin Damoiselet et Pierre Poisson entre 1684 et1686[68] .

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Salon du Donjon, vu depuis le salon du Buffet

Salon du DonjonInstallé dans les vestiges du château médiéval, le salon duDonjon, autrefois appelée chambre de la « grosse vieille tour »,appelée parfois « chambre Saint-Louis » ou encore « chambreFrançois-Ier » faisant office de « chambre du roi » du moyen-âgeau XVIe siècle. Antichambre du roi aux XVIIe et XVIIIe siècles,elle devient première antichambre du roi en 1737, date à laquelleelle sert aussi de salle à manger. Elle devient le salon desOfficiers de la maison de l'Empereur en 1804, avant d'êtrebaptisée « salle Saint-Louis » en 1814, et de devenir la deuxième

salle Saint-Louis en 1837[69] . Il s'agit de la plus ancienne salle du château. Des travaux y ont été menés en1757, date du percement d'une grande arcade menant à la salle du Buffet. Des modifications sont apportéesaux boiseries, au plafond, et au chambranle de la cheminée[70] . Cette cheminée, en marbre du Languedoc, estornée sur son manteau d'un bas-relief équestre représentant Henri IV, réalisé vers 1600 par Matthieu Jacquet,issu de l'ancienne « Belle-Cheminée » et installé ici sous Louis-Philippe, lors des travaux de 1836 (date àlaquelle le plafond a été modifié une nouvelle fois)[71] . Dix tableaux exposés au mur, où figurent des enfants,proviennent du château de Marly[72] . Cinq tableaux exécutés par François-André Vincent dans les années1783-1787 et installés en 1836, représentent des scènes de la vie d'Henri IV (Gabrielle d'Estrées évanouie,Henri IV relevant Sully, Henri IV soupant chez le meunier Michaut, Henri IV rencontrant Sully blessé, LesAdieux de Henri IV à Gabrielle d'Estrées à son départ pour l'armée)[73] . Le mobilier a gardé ici son état duSecond Empire : on peut par exemple noter des feux en bronze patiné représentant Vénus et Adonis, sur unmodèle de la Renaissance (acquis en 1860)[74] .

PassageUn passage, situé entre le salon du Donjon et le salon Louis XIII, est orné à son plafond de Trois Amours surdes nuages, peinture de l'école française du XVIIème siècle[75] .

Salon Louis-XIII, ou « chambre Ovale »

Salon Louis-XIIICette pièce dite « chambre Ovale », « cabinet du roi » (sousHenri IV) ou encore « salon Louis-XIII » rappelle la naissance deLouis XIII dans cette pièce le 27 septembre 1601, symboliséepar l'Amour chevauchant un dauphin sur le caisson du plafond,peint par Ambroise Dubois, et entouré à gauche d'Apollon et deDiane, et à droite d'Hercule et de Déjanire[76] . Cette pièce servitde seconde antichambre du roi à partir de 1737, sate à laquelleelle prend le nom de "Cabinet de Théagène", ou encore de "l'Oeilde Boeuf". Elle devient le salon des Grands Dignitaires en 1804,puis salon des Nobles en 1814, avant d'être baptisée définitivement "Salon Louis XIII" en 1837[77] . Onzetableaux d'Ambroise Dubois, ayant pour thème Les Amours de Théagène et de Chariclée, datant de 1610, sontdisposés au-dessus d'un décor de lambris peints de fruits et de fleurs. Ainsi se distinguent Le Sacrifice, Lesonge de Calasiris, Le médecin Acestinus examine Chariclée, Entrevue de Calasiris et Chariclée, Théagèneenlève Chariclée, Le serment de Théagène, Embarquement de Théagène et Chariclée pour l'Egypte, Charicléeet Théagène blessés sur les rivages de l'Egypte, Théagène et Chariclée prisonniers des brigands, Théagènerevient sur l'île des Pâtres à la recherche de Chariclée, Théagène et Chariclée dans la caverne[78] . Cetensemble est l'une des plus belle série peinte de la seconde école de Fontainebleau, et l'un des plus beauxensembles conservés du peintre Ambroise Dubois, grande figure de la peinture française du tournant des

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XVIème et XVIIème siècle. Henri IV fit décorer les murs de petits paysages antiques et fantastiques peints parPaul Bril, de part et d'autre de bouquets, de figures en camaïeu, de fleurs sur fond or, et des chiffres de HenriIV et de Marie de Médicis, ainsi que ceux de Louis XIII, de Gaston d'Orléans, et le S barré de Henri IV (signecryptique signifiant constance et fermeté)[79] . Le miroir encastré dans les boiseries a été installé par Duban en1849[80] .

Salon Louis XIII, détail de l'ammeublement.

L'ameublement se compose notamment d'un ensemble de sièges LouisXIV (un canapé, dix fauteuils, un tabouret de pied), de fauteuils« meublant » de style Louis XV, de chaises légères en bois doré datantdu Second Empire (réalisées par Souty en 1858)[81] , de six chaisesblanches de Chiavari, d'une table en hêtre signée Fourdinois (1860),d'une table de famille de style Boulle, réalisée par Jacob-Desmalter en1840, d'une console en bois doré du XVIIème siècle, d'une console enpâte dorée de style Louis XIV présentée lors de l'exposition desproduits de l'industrie française de 1839[82] . Le salon conserveégalement plusieurs objets d'art, comme un groupe en bronze réalisépar P.J Mène en 1861 intitulé La Prise du renard, chasse en Écosse, uncoffret en ivoire allemand réalisé dans la première moitié du XVIIèmesiècle, et d'un vase émaillé évoquant Les Saisons, par Gobert(manufacture de Sèvres), au Second Empire[83] . Enfin, la pièce estéclairée par des lustres du XVIIIème siècle, onze bras de lumière destyle Renaissance, réalisée en 1837 (Chaumont), d'un flambeau couvertde Vermeil, réalisé par Biennais en 1809, et de feux ornés d'enfantstritons, exécutés en 1836 (Chaumont)[84] .

Salon François Ier

Salon François-Ier

Le salon François-Ier est nommé parfois « chambre de la reineÉléonore » à partir de 1530 ou « antichambre de la reine » dès1565, avant de devenir salle du grand couvert de la reine et sallede spectacle aux XVIIème et XVIIIème siècle. Elle devint par lasuite la salle à manger de Napoléon Ier (en 1804) puis servit desalon de réception sous Louis-Philippe (elle est rebaptisée salonFrançois Ier en 1837)[85] . Seule la cheminée (réalisée entre 1535et 1537, ornée de stucs et de fresques inspirées directement dudécor du palais du Té, avec un médaillon peint représentant Le

Mariage de Vénus et Adonis d'après Jules Romain) et le plafond restauré au XIXe siècle conservent les décorsdu Primatice (réalisés entre 1534 et 1537) qui ornaient auparavant la pièce[86] . Les murs sont ornés à leurslambris bas du chiffre et de l'emblème d'Anne d'Autriche (le Pélican), réalisés vers 1644. Ils sont égalementhabillés d'un ensemble de tapisseries des Gobelins du XVIIe siècle issues de la série des Chasses deMaximilien, d'après une célèbre tenture flamande du XVIe siècle réalisée par Van Orley, aujourd'hui auLouvre[87] . Les dessus-de-portes ont été réalisés par Blanchin en 1861. Le sol de la salle est recouvert d'unvaste tapis de la Savonnerie (il ne subsiste ici que les parties latérales), d'époque Restauration, réalisé d'aprèsdes dessins de Jean-Démosthène Dugourc en 1818 pour la salle du trône des Tuileries[88] .

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Vue du salon François Ier.

L'ammeublement se compose notamment de sièges en bois doré destyle Louis XIV, recouverts en tapisserie de Beauvais à fond rose,et de dessins "byzantins", livrés en 1852, et dont le bois estattribué à Fourdinois. On note également un cabinet dit "del'Odyssée", en ébène sculpté, datant de la première moitié duXVIIème siècle, et décoré pour son intérieur d'après des gravuresde Théodore Van Thulden, exécutées elles-mêmes d'après lesdécors du Primatice dans la Galerie d'Ulysse, et illustrantl'Odyssée[89] . On peut également y admirer le cabinet dit "desCaryatides", en ébène sculpté, réalisé aussi dans la première moitiédu XVIIème siècle, mais restauré et remanié au XIXème siècle[90]

. Le reste du mobilier se compose de deux bas d'armoire de style Boulle, réalisées par Jacob-Desmalter en 1839,d'une table en bois doré de style Louis XIV, réalisée par Cruchet en 1860, d'après des dessins de l'architecteRuprich-Robert pour le salon d'Apollon aux Tuileries[91] . Le salon conserve également une coupe en porcelaine dela fabrique d'Adolphe Hache et Pépin Le Halleur à Vierzon, réalisée au Second Empire, deux vases en porphyreitaliens du XVIIème siècle (ayant appartenu à la collection de Louis XIV), de vases en nacelle de porphyre rouge,monté en bronze doré, réalisés en 1770 dans le style Transition, et de vases en nacelles en marbre vert, montés enbronze doré, d'époque Louis XVI[92] . La pièce est éclairée de lustres du XVIIIème siècle, de sept bras de lumière destyle Renaissance exécutées en 1840 et de feux à chimères réalisées en 1837 (Chaumont)[93] .

Salon des Tapisseries

Salon des TapisseriesLongtemps salle de la Reine et salle des Gardes de la reine (auXVIème siècle), puis première antichambre de la reine à partirde 1768, cette pièce devint le premier salon de l'impératrice en1804, de nouveau salle des Gardes de la reine en 1814, et futtransformée en salon de réception sous Louis-Philippe[94] . Elleprend son nom actuel en 1837, lorsqu'elle est tendue detapisseries, remplacées au Second Empire. Les tapisseries de lapremière moitié du XVIIe siècle décorant le salon représententl'Histoire de Psyché et proviennent d'ateliers parisiens, d'aprèsun modèle créé dans l'entourage de Raphaël. Ainsi sont illustrées La Toilette de Psyché, Psyché est portée surla montagne, La vieille raconte l'histoire de Psyché et Le Repas de Psyché. La cheminée date de 1731.

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Salon des Tapisseries, détail de la table.

Le plafond, en sapin du Nord, a été exécuté par Poncet en 1835,dans le style Renaissance[95] . L'essentiel du mobilier a étéinstallé au Second-Empire. La pièce conserve deux bas d'armoirede style Boulle associant l'écaille, le cuivre, et l'ébène, réaliséspar Jacob-Desmalter en 1839. Au centre de la pièce figurent unbureau et une table de famille réalisés par Jacob-Desmalter en1840. Le tapis de pied, d'époque Restauration, provient de lamanufacture de la Savonnerie, et a été tissé pour le salon bleu del'appartement du roi aux Tuileries, d'après des dessins deSaint-Ange, en 1817[96] . La pièce est éclairée d'un lustre duXVIIIème siècle, de candélabres en forme de vase d'époqueLouis XVI, de deux paires de candélabres de style Louis XVIréalisés quant à eux sous Napoléon III, de feux en bronze doréd'époque Louis XVI. La pièce abrite également une penduleBoulle du XVIIIème siècle, et une coupe émaillée par Gobert,

provenant de la manufacture de Sèvres, datée du Second Empire[97] .

Antichambre de l'impératriceCette pièce constituait autrefois la salle des Gardes de la reine depuis 1768 et était aménagée surl'emplacement de l'ancien escalier de la reine (qui datait du XVIème siècle). Devenue antichambre en 1804,son décor fut enrichi sous Louis-Philippe par un nouveau plafond et de nouvelles boiseries (1835)[98] . Elle estdécorée de tapisseries des Gobelins du XVIIe siècle illustrant les saisons, d'après Le Brun (L'Automne et lechâteau de Saint-Germain, avec le roi à la chasse ; L'Hiver et le Louvre avec un ballet ; L'Été et le château deFontainebleau avec l'étang). Le sobre mobilier se compose d'un ensemble Second Empire installé pourl'impératrice Eugénie (reconstitué en 1979 et 1980)[99] , dont deux divans et quatre chaises en bois recouvertde velours vert, rappelant le modèle anglais, un lustre du XVIIIe siècle, ainsi qu'une console et un bureau enchêne sculptés, réalisés par Fourdinois en 1865. La pièce est également ornée de deux vases en émail auxinspirations indiennes, œuvres de la manufacture de Sèvres du Second Empire, de deux bras de Chaumont(1841) réalisés à l'origine pour la galerie des Fresques, d'un cartel de style Boulle surmonté d'une Renommée,et d'une statuette représentant une Baigneuse en marbre blanc, copiée d'après l'antique[100] .

Le salon blanc, détail.

Salon BlancLe salon Blanc, ou « petit salon de la reine » ayant servi à Mariede Médicis (et décoré pour l'occasion par Ambroise Dubois descènes illustrant l'Histoire de Tancrède et Clorinde, tirées de LaJérusalem délivrée du Tasse), divisé vers 1730 et habité par lasuite par Marie-Amélie (comme petit salon) puis par les damesde l'impératrice Eugénie (à partir de 1853)[101] , a été décoré en1835 à partir d'éléments anciens (les boiseries sont de style LouisXV, la cheminée ornée de bronze est de style Louis XVI et avaitété installée en 1805 dans l'appartement de Madame Mère)[102] .

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Le salon blanc

Le salon est meublé dans le style du Consulat, et fut installé sousLouis-Philippe (reconstitué en 1977) avec des sièges en boisdorés (recouverts d'un lampas broché à fond vert orné de roses etd'abeilles) réalisés par la maison Sériziat de Lyon, un canapé(provenant du salon de Mars à Saint-Cloud), des fauteuils et deschaises de Jacob Frères provenant du salon des Princes duchâteau de Saint-Cloud, une jardinière en bronze de Thomire(livrée en 1812), une console en acajou et des chimères en boisbronzé et doré réalisés par Jacob-Desmalter en 1804[103] , unécran réalisé par Marcion pour Monte Cavallo en 1813, un

tabouret de pied de style Empire, un guéridon en bronze doré d'époque Louis XVI. Sur la cheminée estinstallée une pendule en biscuit de Sèvres ornée de représentations des trois Grâces, par Chaudet (1810)[104] .La pièce conserve également des Vases de Sèvres à fond bleu au décor d'or et de platine, d'époqueLouis-Philippe. La pièce est éclairée d'un lustre du XVIIIème siècle, de bras de lumière ornés d'enfants réaliséspar Thomire en 1810, et de feux d'époque Louis XVI[105] .

Grand salon de l'Impératrice.

Grand salon de l'impératriceLe Grand salon, dit aussi « salon des jeux » et ancien « Grandcabinet de la reine », fait alterner le mobilier de style Louis XVI(commodes de Stöckel et Beneman, sièges recouverts de satinpeint, tapis de la Savonnerie) et le mobilier Empire (sièges etconsoles par Jacob-Desmalter, table dite « des Saisons » enporcelaine de Sèvres peinte par Georget en 1806-1807, tapisretissé sur un modèle ancien). Le plafond, œuvre de Jean SimonBerthélemy, représente Minerve couronnant les Muses. Les murssont ornés de motifs pompéiens, dans le plus pur style

néo-classique, réalisé en 1786 par l'architecte Pierre Rousseau. Sur ses dessins, les peintres Michel-HubertBourgois et Jacques-Louis-François Touzé réalisèrent les décors. Les dessus-de-porte sont l'œuvre de PiatSauvage, et les motifs sculptés de Philippe-Laurent Roland. Les lustres de cristal anglais sont des prises deguerre de Napoléon Ier en 1805.

La chambre de l'impératrice

Chambre de l'impératriceCette pièce abrite la chambre à coucher de la reine depuis leXVIe siècle, et c'est là qu'est né le Grand dauphin, fils de LouisXIV et Marie-Thérèse, le 1er novembre 1661. Cette pièce estsurnommée ainsi la « chambre des six Marie », en référence auxdifférentes souveraines qui l'ont utilisée (Marie de Médicis,Marie-Thérèse d'Espagne, Marie Leszczyńska, Marie-Antoinette,Marie-Louise de Habsbourg, Marie-Amélie). La pièce a étéréaménagée pour Joséphine entre 1805 et 1807, avant d'êtrehabitée pour la dernière fois par l'impératrice Eugénie[106] .

Le mobilier de la chambre se compose d'un lit à baldaquin (réalisé en 1787 pour Marie-Antoinette par Hauré Sené etLaurent, en bois de noyer et tilleul doré, en seulement trois mois et livré à Fontainebleau le 30 octobre 1787, orné deguirlandes dorées et d'un lampas broché

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Chambre de l'impératrice : détail du lit

acheté en 1790 par le Garde-meuble à la faillite du fabricant lyonnaisGaudin et brodé par la veuve Baudoin[7] ) entouré d'une balustradedorée recouverte de velours vert ; des fauteuils d'apparat attribués àJacob Frères et des commodes de Stöckel et Beneman datant de 1786ainsi que des tabourets de Jacob-Desmalter. La chambre présenteégalement un ensemble de vases en porcelaine de Sèvres.

La partie principale du plafond en bois peint et doré a été réalisée en1644 pour la reine-mère Anne d'Autriche (remanié en 1747 parGuillaume Noyers et Jacques-Ange Gabriel, composé d'un médaillonprincipal circulaire à compartiments rayonnant d'où pend le lustre,cantonné de quatre autres médaillons décorés aux armes de France etde Navarre, ornés de cordelières de veuve en hommage à Anned'Autriche), les boiseries, le plafond de l'alcôve (au-dessus du lit figureun dôme correspondant à l'agrandissement de la chambre sous LouisXV, orné de fleurs de lys et du chiffre « M » de la reine), le trumeau deglace, une partie des lambris et la cheminée de marbre pour MarieLeszczyńska en 1746 et 1747, et les portes peintes en faux acajou enstyles arabesques ainsi que les dessus-de-porte en trompe l'œil imitantdes bas-reliefs pour Marie-Antoinette en 1787. La soierie des murs brochée et chenillée a été retissée sur le modèleancien exécuté à Lyon à la fin du règne de Louis XVI. Réalisée par Philibert de La Salle, aux décors dits de la« Perdrix blanche »[106] , elle a été retissée avec les soieries du lit en 1970 et la passementerie refaite entre 1978 et1986. Il aura fallu près de vingt ans de recherches à la maison Tassinari et Chatel de Lyon pour retrouver cettetechnique sophistiquée.

Boudoir de la Reine

Boudoir de la reineAménagé par Richard Mique pour Marie-Antoinette entre 1776et 1777, le boudoir de la reine est décoré de boiseries peintesdans le goût turc par Bourgois et Touzé sur les dessins del'architecte Rousseau, qui ornent les murs de motifs pompéienssur fond d'or blanc[106] , et d'un plafond réalisé par Berthélemyillustrant L'Aurore. Les quatre portes de la pièce sont surmontéesd'une corniche dorée portant des personnages en stuc. La pièce aété réaménagée en petite chambre à coucher de l'impératriceJoséphine en 1806 et redécorée avec un mobilier en acajou etbronze doré estampillé Jacob-Desmalter. La pièce est meubléed'un secrétaire, à cylindre d'une table à ouvrage en acier, bronzedoré et marqueterie de nacre[106] réalisés par Jean-HenriRiesener en 1786, d'un lit, d'une chaise longue, d'une paire debergères, de quatre chaises, d'un tabouret de pied et d'un écran decheminée. Les garnitures sont en velours blanc lamé or et engros de Tours jaune broché or[107] . Le parquet en acajou dedifférentes teintes est au chiffre de la reine[106] , et a été posé en

1787 par Pierre Molitor.

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La salle du Trône

Salle du trôneCette ancienne chambre à coucher du roi de Henri IV à LouisXVI a été transformée en salle du trône par Napoléon Ier en1808. Le décor mural de la salle fut harmonisé au XVIIIe siècle àpartir d'éléments anciens : lors des agrandissements réalisés entre1752 et 1754, certains éléments furent remaniés parJacques-Ange Gabriel (deux portes à côté de la cheminée) etd'autres créés de toute pièce dans le style rocaille (panneaux deboiseries chantournés, en face du trône). Au-dessus de lacheminée figure un portrait en pied de Louis XIII, issu del'atelier de Philippe de Champaigne, qui fut placé ici en 1837 surle modèle de celui existant durant l'Ancien Régime et qui fut brûlé à la Révolution. Napoléon y avait placé sonpropre portrait réalisé par Robert Lefèvre. Le trône, sous un dais rouge et bleu brodé de 350 abeilles en fil d'orpar Picot en 1808, encadré par deux enseignes, est l'œuvre de Jacob-Desmalter. Prévu initialement pour êtreinstallé à Saint-Cloud, il entra finalement à Fontainebleau en 1808. Le reste du mobilier se composed'éléments de style Empire (consoles, candélabres) exécutés d'après les dessins de Percier et Fontaine parJacob-Desmalter, et de sièges pliants de style Louis XVI. La partie centrale du plafond date du XVIIe siècle (lamassue représentée sur le motif symbolise la lutte contre l'hérésie), tandis que la partie située au-dessus dutrône date du début du XVIIIe siècle.

Cabinet des dépêchesCe petit cabinet (ancienne pièce du premier valet de chambre du roi), situé entre la salle du trône et la salle duconseil, orné de boiseries rehaussées d'or et de panneaux peints de motifs floraux et d'oiseaux par AlexisPeyrotte en 1753, possède une petite cheminée de marbre rouge où les dépêches n'ayant pas besoin d'êtrearchivées étaient systématiquement brûlées[108] .

Salle du Conseil

Salle du conseilIncorporée dans les appartements Renaissance, devenue cabinetdu conseil en 1737, achevée en 1753, la salle possède néanmoinsun hémicycle qui fut ajouté en 1773 (orné d'une Gloire entouréed'enfants par Lagernée Le Jeune) permettant ainsi un gaind'espace original. La pièce est décorée dans le style Louis XV :le plafond à caissons possède cinq tableaux, les quatre premiersaux angles représentent chacun un groupe d'enfant symbolisantune saison, le cinquième au centre Phébus vainqueur de la Nuit,tous peints par François Boucher. Les lambris sont ornés de

figures allégoriques peintes en alternance par Carle Van Loo (La Guerre[109] , La Terre[110] , La Valeur[111] ,réalisées entre 1751 et 1753) et Jean-Baptiste Pierre en camaïeu de rose et bleu (la Force, la Justice, laClémence, la Prudence...). Le reste du décor se compose d'éléments floraux et de trophées réalisés par AlexisPeyrotte. Le sol est couvert par un tapis de la Savonnerie[106] . Le mobilier est celui mis en place sousNapoléon Ier.

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Portique de Serlio

La salle de bal, vue depuis le portique de Serlio

Le portique de Serlio donne sur la cour ovale. Sa construction, enpierre de taille et grès, est issue de la même campagne de travaux queles chapelles hautes et basses Saint-Saturnin. Le portique avraisemblablement été édifié en 1531, il est donc antérieur à l'arrivéede Serlio à Fontainebleau. Il fut déplacé par Henri IV et fut reconstruiten 1893[112] . Il était à l'origine jouxté d'un grand degré hors œuvre,supprimé à partir de 1541 et remplacé par un escalier à l'intérieur duportique jusqu'en 1767. Il se présente aujourd'hui comme un arc detriomphe à deux niveaux comportant trois arcades chacun. Deux sonten plein cintre et la troisième est en anse de panier[112] .

Aile de la Belle Cheminée

L'aile de la Belle Cheminée, dite aussi aile de l'Ancienne Comédie,bâtie entre 1565 et 1570 en pierre de Saint-Leu, tire son nom de lacheminée qui occupait la grande salle au XVIIIe siècle. Elle fut abattueet ses sculptures furent dispersées. Le nom d'Ancienne Comédie luivient de la salle de théâtre que Louis XV y avait fait aménager.D'abord dite « salle de la Belle Cheminée » de 1597 à 1601, elle futappelée « salle de spectacle » dès 1725, à l'occasion du mariage de Louis XV ; elle fut détruite en 1856 par unincendie.

L'escalier extérieur monumental a deux rampes à l'italienne (rampes droites et opposées) ; il fait le lien avec la courde la Fontaine.

Pavillon de la porte Dorée et appartements de Madame de Maintenon

Appartements de Madame de Maintenon.

La porte Dorée date de 1528. Elle constituait l'entrée d'honneur duchâteau jusqu'à l'ouverture de la porte du Baptistère sous Henri IV. Lespeintures du Primatice dont elle est décorée ont été restaurées. Letympan est orné de la salamandre de François Ier. À chacun des deuxétages s'ouvrait une loggia à l'italienne. Celle du premier étage, ferméepar un vitrage sous Louis XIII correspond à l'appartement de Madamede Maintenon. Le porche de la porte Dorée fut orné en 1534 par lePrimatice de deux scènes de l’Histoire d'Hercule, et il décora levestibule de six scènes, dont plusieurs tirées de l’Iliade. Entre l'arc dela porte et le vestibule, Benvenuto Cellini avait imaginé et fondu en

bronze la fameuse nymphe de Fontainebleau, qui ne sera jamais installée sur place, ayant été offerte à Diane dePoitiers par Henri II pour le château d'Anet (aujourd'hui au musée du Louvre)[113] .

Les appartements dits « de Madame de Maintenon » ont été habités en 1625 par la princesse de Conti, en 1641 parCinq-Mars, par le maréchal de Villeroy sous Louis XIV, puis par madame de Maintenon entre 1686 et 1715. SousLouis XV, les appartements sont occupés par la duchesse de Bourbon, puis par Charlotte-Aglaé d'Orléans, et enfinpar le comte de la Marche et Marie Fortunée d'Este-Modène. En 1804, les appartements deviennent les quartiersprivés de Louis Bonaparte. En 1837, ils sont occupés par le duc et la duchesse de Broglie, puis par le maréchalGérard en 1839, et Madame Adélaïde en 1845. Sous le Second Empire, les appartements sont habités par la princesseMathilde, puis par Anna Murat en 1863 et 1864, et enfin le duc d'Albe en 1868[114] .Passage

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Cette petite pièce, édifiée à l'emplacement d'une terrasse, était utilisée comme cabinet de toilette sousLouis-Philippe.

Chambre de Madame de Maintenon, détail

Chambre à coucherLes boiseries de la chambre, réalisées en 1725, furent rehausséessous Louis-Philippe. Le mobilier a gardé son état Louis-Philippe: il se compose d'un lit en bois doré réalisé pour MadameÉlisabeth par Sené et Vallois sous la direction de Hauré en 1787,de deux fauteuils et d'un tabouret à éperon provenant du cabinetintérieur de Marie-Antoinette à Saint-Cloud. Le mobilier a étérecouvert en 1837 de satin blanc à losanges vert et bouquets defleurs, tissé entre 1812 et 1814 par Lacostat, avec des borduresréalisées en 1809-1810. Le tout fut retissé entre 1979 et 1982. Lereste du mobilier se compose entre autres d'une commode Boulle datant de la fin du XVIIe siècle ou du débutdu XVIIIe siècle, achetée en 1837, d'une pendule « des trois Grâces » appartenant au général Moreau, réaliséevers 1770 et entrée au château en 1804, et d'un candélabre de style Louis XVI[114] .

Cabinet de travailLes boiseries de cette pièce furent réalisées par Lalande en 1686. La cheminée de style Louis XV fut posée en1836. Du reste, le cabinet conserve son état Second Empire. Le cabinet est notamment meublé de fauteuils enbois doré de Sené entrés au château en 1837, d'un bas d'armoire formé d'une ancienne encoignure transforméeau XIXe siècle, d'une console Louis XV, d'une pendule Boulle et d'un vase de Sèvres du XVIIIe siècle. Lesmurs sont ornés de deux tableaux en tapisseries de Beauvais réalisés par Milice : Le Printemps, et Les Bijoux.

Le Grand salon

Loggia et Grand salonLa loggia fut vitrée en 1641, et les boiseries furent réalisées en1686. Le sculpteur-doreur Lalande renouvela la décoration etremplaça les anciens stucs, ses travaux coûtant près de 1500livres[115] . Jean Dubois, qui refit les tableaux et les trumeaux,reçu 1770 livres, tandis que le miroitier Guimard remplaça lesglaces[115] . Le décor mural de la pièce date en partie de 1686(amours et soleil royal, corne d'abondance) et de 1836 (trumeaude la cheminée, panneaux armoriés et rosaces en carton-pierre).Le mobilier a gardé son état Second Empire : dans la loggia, un

lustre du XVIIIe siècle, augmenté en 1847 et des tabourets en bois peint d'époque Louis XVI, et dans le salon,des sièges en bois doré d'époque Louis XIV avec des tapisseries datant de la fin du XVIIe siècle, des canapéset fauteuils achetés en 1855, un bureau Mazarin des ateliers Boulle datant de la fin du XVIIe siècle et restauréau XIXe siècle, une console en bois doré du début du XVIIIe siècle, un lustre du XVIIIe siècle, une penduleLouis XVI en marbre blanc ornée de L'Innocence raillée par l'Amour, des feux en bronze doré d'époque LouisXVI, et deux paires de vases de Sèvres à fond rose entrés en 1863[116] .

AntichambreCette pièce, aux boiseries Louis XV, a servi de salle de bains au XVIIIe siècle. Son mobilier se compose dechaises de bois peint et couvertes de tapisseries de Beauvais, datées du Premier Empire, et entrées en 1832,d'une commode Louis XVI, d'une pendule sculptée représentant L'Amour, réalisée vers 1765-1770, et de deuxvases-carafes de Sèvres datant de 1857[116] .

PassageUn autre passage, donnant sur l'antichambre, abrite une lanterne en cristal en forme de cul-de-lampe, datée duPremier Empire et entrée en 1835.

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VestibuleCette pièce, aux boiseries datant de 1834, donnait sur les appartements de madame de Maintenon, ainsi que surl'escalier du roi, et sur un long couloir menant à la salle de bal. Elle est ornée d'une sculpture de Jean-BaptisteJoseph Debay, La Pudeur cède à l'Amour (salon de 1853) et de plusieurs peintures : La Détresse de Ménélas,d'après le Primatice (auparavant dans la chambre de Charles IX), deux paysages de l'école franco-flamande dudébut du XVIIe siècle (qui se trouvaient autrefois dans les appartements de Henri IV, dans la conciergerie duchâteau), Allégorie de la peinture et de la sculpture (auparavant dans le cabinet de la volière), Allégorie dumariage de Henri IV et de Marie de Médicis et Flore (autrefois dans la chambre du roi) par Ambroise Dubois,La Félicité sous les traits d'Anne d'Autriche d'après Jean Dubois (auparavant dans la chambre de la reine,l'original est au Louvre). La pièce possède en outre une lanterne de la fin du XVIIIe siècle (entrée en 1810) etdes bras pour deux lampes carcel datant de 1841, par Chaumont.

Petit salon Louis XVCette pièce fut décorée en 1840, et ornée de plusieurs peintures. Au plafond, L'Alliance de la peinture et de lasculpture, par Challe (salon de 1753) et sur les murs, une figure allégorique (école française du XVIIIe siècle)et sept figures de dieux tenant les signes du Zodiaque et symbolisant les mois de l'année (Minerve et le bélierreprésentent mars, Vénus et le taureau pour avril, Jupiter et le lion pour juillet, Céres et la vierge pour août,Vulcain et la balance pour septembre, Diane et le sagittaire pour novembre, Vesta et le capricorne pourdécembre), par François Verdier. La pièce conserve également des cartons peints vers 1685-1686 d'après destapisseries du XVIe siècle. Ce petit salon possède également des bras de lampe carcel réalisés en 1838 parChaumont.

Aile de la salle de bal

Salle de bal

Vue générale de la salle de bal, photographiecolorisée, vers 1900.

La salle de bal, dite parfois « galerie Henri II », longue de 30 m et largede 10 m, a une superficie qui dépasse 300 m2. À l'origine (sousFrançois Ier), elle était une simple loggia (réalisée sous la direction deGilles Le Breton) qui ouvrait sur la cour Ovale et les jardins, et quidevait être couverte d'une voûte en berceau, comme en attestent lespiles de consoles de retombée des arcs[117] . François Ier puis Henri IIdécident de la transformer en une grande salle de réception et d'apparatpour y organiser les fêtes royales. La conception de la salle est confiéeà l'architecte Philibert Delorme. Un marché de charpenterie est passé le13 juillet 1548 pour le couvrement de la salle.

Tribune de la salle de bal

Les peintures dont les dessins furent réalisés par le Primatice etexécutés en fresque par Niccolo dell'Abatte et son équipe[117] ,décorant la salle de bal, s'inspirent de la mythologie gréco-romaine.Sur le mur de la cheminée: Diane à la chasse, Sebastien de Rabutintuant un loup, Diane, Cerbère et l'Amour, Hercule et le sanglierd'Erymanthe, et Diane conduisant un char attelé de dragons. Sur lesmurs latéraux: Le festin de Bacchus, Apollon et les Muses auParnasse[118] , Les Trois Grâces dansant devant les dieux, Les nocesde Thétis et Pélée et la pomme de Discorde, Jupiter et Mercure chez

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Philémon et Baucis, Phaéton suppliant Apollon de lui laisser conduire son char, Vulcain forgeant les armesdemandées par Vénus pour l'Amour, La Moisson, et huit trophés d'armes peints sous les culots sculptés. Dans lesembrasures: L'Océan, Homme avec un enfant tenant des fruits, Amours dans les airs, Femme tenant une rame,Enfant et homme couronnés de pampre, Nymphe, Jupiter, Deux hommes tenant un gouvernail, Mars, Deux hommes,Junon, Pan, Deux hommes dont un tient une torche, Pomone, Esculape, L'Abondance, Hercule, Caron, un homme, etCerbère, Homme endormi, Saturne et Mercure, Déjanire tenant la tunique de Nessus, Adonis, Deux hommesaccoudés, Amours dans les airs, La Vigilance, Vénus parée des armes de Mars, Vénus et l'Amour, Narcisse,Ganymède enlevé par Jupiter, Amazone blessée et femme tenant un trait, Mars, Amphitrite, Arion, Vulcain,L'Assurance, Neptune, Hébé, La Résolution, Janus, Une source et une femme, Bacchus, Cybèle, Mars et Vénus, LaNuit ou la Vérité, Cupidon, l'Amour, et un homme se lamentant, Saturne, Flore, Le Sommeil, Homme assis sur unecathèdre, L'Hiver, Vulcain. Sur le mur du fond, au dessus de la tribune: Un Concert[119] .

Salle de bal, détail du plafond.

La cour était invitée à des bals masqués extravagants : on a pu voirFrançois Ier déguisé en centaure. Lors des fêtes, la table d'honneur étaitdressée sur des tréteaux près de la grande cheminée. Une fois lebanquet terminé, on enlevait les tables pour danser. Les peinturesfurent peut-être restaurées par Toussaint Dubreuil sous Henri IV.Utilisée régulièrement jusqu'au règne de Louis XIII, la salle perdit sonrôle festif au XVIIe siècle pour devenir une salle des Gardes occupéepar les Cent-Suisses jusqu'à la Révolution. En 1642, le surintendant desbâtiments du roi Sublet des Noyers fait appel à Poussin pour savoircomment éviter des dégradations qui ruinent peu à peu le décorpeint[120] . La première grande campagne de restauration n'interviendracependant qu'en 1834, date à laquelle Jean Alaux repeint la totalité desfresques, parfois avec lourdeur, selon le procédé "Vivet"[120] . Lesmenuiseries (plafond et tribune) sont quant à elles restaurées par lesculpteur Lambert-Théophile Lefébure, et le menuisier Poncet. Leslambris sont également refaits, ainsi que la marqueterie du parquet, quireprend le schéma du plafond à caissons décoré d'or et d'argent, inspirédirectement du plafond de la basilique de Constantin à Rome, et exécuté à partir de 1550 par Francesco Scibec deCarpi, lequel avait été choisi par un marché du 19 février et du 4 juin 1550 pour les travaux de menuiseries: leplancher, l'estrade (en février 1550), le plafond (en juin 1550), la tribune, et les lambris. De nouvelles resaurationssont menées en 1858, 1865, 1883-1885, et entre 1963 et 1966, date à laquelle on tente de supprimer le travaild'Alaux, et où est réouverte la baie de la tribune[120] .

Détail d'une embrasure.

La cheminée de la salle (dessinée par Philibert Delorme) reposesur deux atlantes en bronze moulés représentant des satyres,moulages d'antiques conservés au musée du Capitole, peints etdorés en 1556 par Guillaume Rondel. Fondus à la Révolution, ilsont été refaits à Rome en 1966. Entre temps, ils furent remplacésen 1805 par des colonnes en plâtre de Percier et Fontaine[120] . Lacheminée est également décorée du chiffre « H » de Henri II mêléaux deux C entrecroisés de Catherine de Médicis, ainsi que desreprésentations d'arcs, de flèches, de carquois, de fleurs de lys etdes emblèmes de l'ordre de Saint-Michel. Les lustresnéo-renaissance sont l'œuvre de Soyer et Ingé, en 1837[119] .

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La porte d'entrée en pierre de taille réalisée par Philibert Delorme date du règne de Henri II et était autrefois peinte,comme le prouve un paiement fait en 1558 à deux peintres[7] . Les vantaux aujourd'hui disparus avaient été réaliséspar le menuisier Ambroise Perret.La salle de bal fut utilisée pour des événements d'importance, comme la cérémonie durant laquelle le cardinal deRichelieu fut fait chevalier de l'ordre du Saint-Esprit et pour le mariage du duc d'Orléans en 1837.

Chapelle Saint-Saturnin

La chapelle Saint-Saturnin est située entre la cour Ovale et le Parterre, à l'extrémité de la salle de bal. C'est unechapelle double (ou à étage), comprenant en fait deux chapelles : une basse, pour les domestiques et les officiers, etune haute, l'étage noble, réservé au maître de maison et à sa famille. Cette disposition rappelle celle de laSainte-Chapelle du palais de la Cité à Paris et de quelques autres chapelles royales ou princières.Construite en pierre de taille et plus dégagée qu'elle ne l'est aujourd'hui, elle apparaissait comme le pendant duportique de Serlio avec lequel elle partageait de nombreux traits « français » : arcs en anse-de-panier, chapiteaux defantaisie, ici avec le cerf bellifontain.On situe les débuts des travaux de la chapelle en 1541, mais le portique est de 1531. Par la suite, elle s'est trouvéeenveloppée par l'aile de la salle de bal, construite sous François Ier et Henri II, et par l'aile construite sous Henri IVentre le pavillon des Dauphins et la chapelle, avec une façade sur cour imitant celle de la salle de bal. La tribune del'orgue, réalisée par Scibec de Carpi a été entièrement refaite au XIXe siècle. Il ne reste de l'ancien ouvrage que deuxcolonnes ioniques[15] en marbre taillées par Ambroise Perret en 1554. En 1612, une commande passée à AmbroiseDubois prévoyait l'exécution de six grandes toiles pour couvrir les fenêtres aveuglées. Leur réalisation futinterrompue par la mort de l'artiste en 1614, mais fut reprise en 1631 par son fils Jean Dubois qui partage alors sontravail avec son oncle Claude d'Hoey[121] . L'ensemble est aujourd'hui détruit, à part le décor peint en grisaille d'or en1639 de la chapelle basse, par Claude d'Hoey.La chapelle fut transformée en bibliothèque sous Napoléon Ier avant d'être rendue au culte sous Louis-Philippe Ier.C'est à cette date que furent remplacés les vitraux du rez-de-chaussée, avec de nouvelles compositions, d'après lescartons de Marie d'Orléans[122] .

Bâtiments du XVIIe siècle

Hôtel des secrétaires d'État

L'hôtel des secrétaires d'État a été construit sous le règne de Louis XIV afin de loger l'administration lors dedéplacements importants.

Jeu de paume

Le jeu de paume est un bâtiment situé au nord du château. Ce type de construction, réservé aux divertissementsroyaux du jeu de paume (ancêtre du tennis) était courant dans les demeures royales du XVIIe siècle. Le jeu de paumede Fontainebleau fut surtout utilisé par le roi Henri IV. Construit par celui-ci vers 1600, le jeu de paume fut en proieà un incendie au XVIIIe siècle qui le détruisit complètement. Il fut immédiatement reconstruit au même endroit.

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Aile de la galerie des Cerfs

Aile de la galerie des Cerfs

Persée, sculpture dans une niche de lafaçade côté jardin de l'aile de la galerie

des Cerfs.

La bibliothèque du château deFontainebleau, installée dans la galerie

de Diane

Cette galerie dorée autrefois appelée « galerie de la reine » (elle reliait lesappartements de la reine et le cabinet de la volière), longue de 80 m et larged'environ 10 m, a été décorée une première fois de scènes illustrant le mythe deDiane, celui d'Apollon, et les victoires du roi, par Ambroise Dubois et Jean deHoey, sur les attiques en bois des murs et le plafond de la voûte brisée. Sonancien décor nous est notamment connu grâce à un riche album aquarellé dePercier, et à des fragments de peintures et de lambris, conservés aujourd'hui auchâteau. Abîmée au XIXe siècle, elle fut restaurée d'abord sous Napoléon Ier

par l'architecte Maximilien Joseph Hurtault qui supprima les décors duXVIIe siècle, puis pendant la Restauration[123] , époque à laquelle sa voûte futornée dans le style du peintre David, par Merry-Joseph Blondel (Diane sur sonchar allant vers Endymion) et Abel de Pujol. Ces décors sont complétés de 24scènes historiques dans le style « troubadour » (notamment Charlemagne passeles Alpes par Hyppolite Lecomte) dont 8 nous sont parvenues. Utilisée commesalle des banquets par Louis-Philippe, elle est transformée en bibliothèque sousle Second Empire, en 1858. Ses principaux conservateurs au XIXe siècle furententre autres Auguste Barbier, Vatout, Jacques-Joseph Champollion, OctaveFeuillet et Jean-Jacques Weiss. Contenant aujourd'hui près de 16000 volumes rassemblés grâce à Guillaume Budé àpartir de 1530[15] , elle possède en son centre un globe terrestre installé au Second Empire et réalisé auparavant pourNapoléon Ier en 1810, et qui devait être installé aux Tuileries.

Galerie des Cerfs

Cette galerie datant du début du XVIIe siècle et restaurée au Second Empire (elle avait été divisée en appartements au XVIIIe siècle et avait servi sous Napoléon Ier d'appartements pour les frères et sœurs de l'Empereur), longue de 74 mètres et large de 7 mètres, située au rez-de-chaussée de l'aile de la galerie des Cerfs, doit son nom aux 43 têtes de cerfs (seuls les bois sont naturels, les têtes sont en plâtre et les yeux sont en verre) qui la décorent, installées en 1642 (elles furent toutes refaites au XIXe siècle). Elle est notamment ornée de peintures à l'huile sur plâtre réalisées entre 1601 et 1608 par Louis Poisson, refaites sous Napoléon III et présentant 13 vues cavalières des grandes demeures royales sous Henri IV (Saint-Germain-en-Laye, Chambord, Amboise, Villers-Coterêt...)[124] . Ces cartes

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possèdent des cadres imitant le stuc, comportant des cartouches aux motifs de cuir et peint de paysages en camaïeu.Le plafond est quant à lui orné de motifs de vénerie réalisés vers 1639-1640. La galerie conserve également lesfontes d'origines des copies de statues antiques exécutées par le Primatice en 1540. Ces statues ont été apportées duLouvre en 1967. Ainsi sont exposées des copies de Laocoon et ses enfants, de La Vénus de Cnide, de l’Apollon duBelvédère, de l’Hercule Commode, et de l’Ariane endormie, mais aussi de la Diane à la biche, copie d'antiqueexécutée en 1602 par Barthélémy Prieur, qui ornait auparavant le jardin de Diane. Cette galerie fut le théâtre del'assassinat de Giovanni, marquis de Monaldeschi, favori de Christine de Suède, le 10 novembre 1657. Fortementremaniée sous le Second Empire à partir des modifications du début du XIXe siècle, la galerie subit une restaurationpartielle sous l'égide des artistes Pacard et Denuelle, qui entreprirent notamment de remplacer les lambris en bois dela partie basse des murs, fortement endommagés, par un décor imitant à l'identique les lambris peints de la chapelleSaint-Saturnin.

Porte du Baptistère

Porte du Baptistère.

La porte du Baptistère, ou porte Dauphine, doit son nom au baptême deLouis XIII et ses sœurs, Élisabeth et Chrétienne, qui a eu lieu le 14septembre 1606, à l'emplacement de la plate-forme. Située àl'emplacement d'une ancienne porte aux bossages rustiques en grèsconstruite en 1565 par le Primatice et qui constitue aujourd'hui lerez-de-chaussée de l'édifice[125] , la porte triomphale actuelle possèdeun étage en forme d'arcade surmonté d'un dôme à pans dont le frontontriangulaire est orné de sculptures représentant deux victoires soutenantles armes de Henri IV. Des bustes (copies d'antiques) ornent les nichesde la façade intérieure.

Bâtiments du XVIIIe siècle

Aile Louis XV

Cette aile remplace l'aile de la galerie d'Ulysse, construite par François Ier, et dont la fameuse galerie comportait prèsde 58 tableaux (connus aujourd'hui par un dessin préparatoire conservé au musée du Louvre, et surtout grâce aux 58gravures que Théodore Van Thulden réalisa au XVIIe siècle). Elle fut édifiée par Louis XV, soucieux de trouver denouveaux espaces. Les travaux furent entrepris de 1738 à 1741, puis de 1773 à 1774, en fonction des disponibilitésoffertes par le trésor royal.

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Musée Napoléon Ier

Napoléon Ier en costume de sacre, parFrançois Gérard, 1805, château de

Fontainebleau, musée Napoléon Ier.

Le musée Napoléon Ier, ouvert depuis 1986, occupe près de 15 salles de l'aileLouis XV et retrace la vie de l'Empereur à travers une série de portraits(peintures et sculptures), une collection d'orfèvrerie (nef de l'Empereur envermeil réalisée en 1804 par Henri Auguste, montre de col de Marie-Louise),d'armes (épée du sacre de 1801 issue de la manufacture d'armes de Versailles,sabre des empereurs créé en 1797), de décorations, de céramiques (services del'Empereur), d'habits (habits du sacre, uniformes, redingote de l'Empereur), etde souvenirs personnels. Les pièces du premier étage évoquent le sacre(tableau de François Gérard datant de 1804), les campagnes de l'Empereur, savie quotidienne (bureau mécanique réalisé par Jacob-Desmalter), l'impératriceMarie-Louise en grand costume ou faisant le portrait de l'empereur (tableaud'Alexandre Menjaud), ou encore la naissance du roi de Rome (berceau enbronze de 1811 créé par Thomire et Duterme, jouets). Les lieux ont néanmoinsgardé leur apparence d'appartements princiers grâce aux meubles et objetsd'arts qu'ils présentent.

Gros pavillon

Vue du Gros Pavillon depuis l'Étang des Carpes

Le Gros pavillon est un pavillon d'angle qui remplace le pavillon desPoêles, appelé ainsi à cause des poêles à l'allemande qui y ont étéinstallés. Il a été édifié par Jacques-Ange Gabriel en 1750, avec un toitd'ardoise mansardé et percé de plusieurs œils-de-bœuf. L'anciennechambre de Henri II dans le pavillon des Poêles faisait office de grandcabinet de la reine ; ornée par Jean Cotelle, elle était décorée depaysages à sujets bibliques peints par Henri Mauperché vers 1664. Sonplafond était peint en camaïeu. Toute la chambre a été détruite en1750, lors de la reconstruction du pavillon[43] .

Musée Chinois

Réception des ambassadeurs siamois par Jean-Léon Gérôme, 1864, huilesur toile, 128 x 260 cm, Versailles, musée national du château.

Le musée Chinois, installé en 1863 parl'impératrice Eugénie au rez-de-chaussée du Grospavillon[46] , a été constitué grâce au butin del'expédition franco-anglaise contre la Chine en1860, jouissant notamment de la mise à sac dupalais d'Été de l'empereur de Chine[7] , et grâce à lavenue en 1861 d'une délégation d'ambassadeurssiamois qui complètent la collection par plusieursprésents. La scène est d'ailleurs illustrée par unepeinture de Gérôme. Les salons qui composent cemusée, aux décors de style Second Empire, furentrestaurés en 1991. La visite commence par un autelservant à brûler les encens, en fonte peinte datant de 1857.

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AntichambreL'antichambre conserve notamment un palanquin royal siamois et un trône palanquin avec son parasol, desselles et des armes, offertes lors de la visite des ambassadeurs du Siam[126] .

Salon-galerieCette pièce présente plusieurs tables de jeu, dont deux billards, ainsi qu'une sculpture de Charles Cordier, Unefemme arabe, datant de 1862, en marbre, onyx et métal argenté[127] . Cette pièce était autrefois ornée dutableau de Winterhalter représentant l'impératrice Eugénie en compagnie de ses dames d'honneur, aujourd'huiau château de Compiègne.

Grand salonCette pièce, parfois appelée « salon du lac » est ornée de tentures cramoisies et meublée de fauteuilscapitonnés, de mobilier d'ébène et d'objets de Chine et du Siam. Vaste salle de 17 mètres sur 4 mètres, elleprésente des objets d'Extrême-Orient en tant qu'éléments décoratifs. Le salon est meublé de trois tablesrecouvertes de tapis cramoisis à franges vertes, de dix-huit chaises légères en bois verni de noir fabriquées àChiavari, en Italie, de canapés, de divans, et de fauteuils garnis de cotteline verte, de lampas de style chinoisou de cuir. Sur un mur, deux portraits de cour, l'un représentant Louis XV, par Hyacinthe Rigaud, et l'autreMarie Leszczyńska en costume de sacre, d'après Louis Tocqué[128] .

Cabinet de laqueCe cabinet est décoré de 15 panneaux issus de paravents de laque chinois datant du XVIIIe siècle. Il conserveles objets issus du sac du palais d'été, comme des vases et émaux cloisonnés chinois du XVIIIe siècle, et ungrand stupa de tradition tibétaine en laiton doré rehaussé de turquoises abritant une statuette du Bouddha. Lesétagères d'angles présentent une collection de porcelaine chinoise des XVIIIe et XIXe siècles. Les vitrinesabritent quant à elles des porcelaines, des jades blancs et verts, des cristaux de roche, des armes, des bijoux,ainsi qu'une réplique de la couronne royale siamoise en or incrusté de rubis, perles et émeraudes. Le plafonddu cabinet est orné de trois tissus de soie réalisés par les manufactures impériales chinoises au XVIIIe siècle etreprésentant les bouddhas du passé, du présent, et du futur, entourés de disciples.

Ailes Louis XV de la cour des Princes

Appartement des Chasses

L'appartement des Chasses (dit aussi « appartement du Prince impérial » de 1856 à 1868) donne sur la cour Ovale et fait le lien avec la galerie de Diane. Construit sous Henri IV, mais agrandie aux XVIIIe et XIXe siècles, cette partie du château a abrité trois appartements de suite[129] . Le terme d'appartement des Chasses était réservé, sous la Restauration, aux pièces situées au premier étage de l'aile, mais fut étendu au rez-de-chaussée lorsque de nouveaux décors furent réalisés sous le règne de Louis-Philippe. Les appartements ont été habité par le cardinal Barberini en 1625, par Mazarin pendant la régence d'Anne d'Autriche, et par le duc et la duchesse d'Orléans sous Louis XIV. Ils sont occupés par le Cardinal de Fleury en 1743, par mesdames de Lauraguais et de Flavacourt en 1744, par Marie-Thérèse-Raphaëlle d'Espagne en 1745, par Marie Lesczinska en 1746, et par madame Elisabeth, duchesse de Parme, en 1749[130] . Ils sont habités par Marie-Joseph de Saxe de 1747 à 1767, puis par le maréchal d'Estrées et la comtesse de Coigny en 1767, et par Christian VII de Danemark en 1768[131] . Ils sont de nouveaux occupés en 1773, à l'étage par la comtesse d'Artois, et au rez-de-chaussée par le dauphin Louis, puis par comte d'Artois. Sous l'Empire, les appartements accueillent le baron de Dalberg en 1804, et Marie-Julie Clary en 1807. Ils sont occupés par le duc de Bourbon, puis par le duc d'Angoulême sous la Restauration. Pendant la monarchie de Juillet, ils sont habités par le duc d'Orléans, et par les ducs d'Aumale et de Montpensier à partir de 1833[132] . Ils reçoivent en mai 1837 Augusta de Hesse-Hombourg et Hélène de Mecklembourg, avant de loger en 1838 le duc de Wurtemberg, sa femme Marie, et son fils. Ils reçoivent enfin la duchesse de Kent en 1844, le prince et la princesse de Joinville en 1845, et le prince et la princesse de Salerne en 1846. Sous le Second-Empire, ils accueillent Lucien Bonaparte et la princesse Murat en

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1853, et sont occupés par le prince Impérial de 1856 à 1868[133] . Abandonnés en 1870, les appartements des chassesfurent rouverts à la visite en 1938, en tant qu'appartement de Louis Bonaparte, avant d'être de nouveau fermé à la findes années 1960[134] . Un récent projet, mené par Yves Carlier, conservateur en chef, a permis d'ouvrir en son seinune « galerie des meubles »[135] , réunissant près de 80 objets.Un escalier d'honneur, édifié en 1768 à l'emplacement d'un ancien escalier du XVIe siècle, est orné sousLouis-Philippe de tableaux d'Alexandre-François Desportes et Jean-Baptiste Oudry représentant des scènes dechasses et des natures mortes.Le salon est orné de vastes tableaux de Jean-Baptiste Oudry (Chasses de Louis XV, Cerf aux abois dans les rochersde Franchard, Bois de cerf bizarre sur fond de planches datant de 1735) et de Jean-Jacques Bachelier (Bois de cerfexécutés en 1835) illustrant les chasses royales dans la forêt de Compiègne. La chambre est également ornée descènes de chasses de Compiègne et Fontainebleau. Elle est notamment meublée du lit et de la table de nuit du Princeimpérial, livrés en 1864.Le rez-de-chaussée fut habité par l'impératrice Eugénie, qui le fit restaurer à partir de 1861.

Bâtiments du XIXe siècleAu cours du XIXe siècle, le château de Fontainebleau n'a subi que peu de transformations extérieures. Lesmodifications ont surtout eu lieu à l'intérieur, par l'installation de nouveaux décors, l'aménagement de nouvellessalles, qui parfois perdent leur fonction d'origine. Ces aménagements ont surtout eu lieu sous les règnes de NapoléonIer, Louis XVIII, et Louis-Philippe. On peut néanmoins noter la construction en 1834 (sous Louis-Philippe), d'unpetit pavillon, dit « pavillon Louis-Philippe », jouxtant la galerie de Diane. Cependant, sous le règne de Napoléon III,s'ouvre une nouvelle ère d'aménagements et de constructions, qui verra notamment naître le musée Chinois del'impératrice Eugénie au rez-de-chaussée du Gros pavillon, et surtout le théâtre de Napoléon III, à l'extrémité de l'aileLouis XV.

Théâtre de Napoléon III

Le théâtre de Napoléon III, photographié vers1910.

Ce théâtre, ainsi que le foyer de l'Empereur et les salons annexes, ontété aménagés à l'extrémité ouest de l'aile Louis XV à partir de 1853,sur les plans de l'architecte Hector Lefuel. Disposant d'environ 450places, le théâtre s'inspire des décors de l'opéra royal de Versailles.Conservant encore tous ces décors réalisés par Voillenot, son mobilier,et ses boiseries, le théâtre possède toujours sa machinerie d'origine, etrenferme également une collection exceptionnelle d'une vingtaine dedécors de scènes, dont certains remontent au règne de Louis XV.

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Le parc et les cours

Les cours

Cour du Cheval Blanc

Aigle napoléonien de la grille d'honneur

La cour du Cheval Blanc, dite aussi « cour des Adieux » ou « courd'honneur » de forme rectangulaire, est une ancienne basse-cour puiscour de service, qui devint très tôt une cour de parade. Elle acquit sonnom grâce à un moulage en plâtre de la statue équestre de Marc Aurèleau Capitole, installé entre 1560 et 1570, disparu en 1626[15] , et dontune petite dalle, dans l'allée centrale, rappelle l'emplacement. La statueavait été couverte en 1580 d'un toit pour la protéger des intempéries.

Cette cour était originairement close par quatre ailes du château, dontl'aile ouest, dite « aile de Ferrare », fut détruite et remplacée par unegrille d'honneur aux décors napoléoniens (aigles en plomb doré,ornements autour du portail d'entrée) réalisée par Hurtault en 1808.

Le fameux escalier du Fer-à-cheval a été réalisé en 1550 par Philibert Delorme, mais fut refait entre 1632 et 1634 parJean Androuet du Cerceau. Il présente une apparence comparable à celui du château d'Anet, créé aussi par Delorme.

Vue panoramique de la cour du Cheval Blanc, depuis les grilles

Cour Ovale

La cour Ovale.

La cour Ovale, au centre du château, tient sa forme singulière del'ordonnancement de l'ancien château-fort, celui-ci délimitant une couroctogonale aux angles arrondis. Elle est en partie délimitée par desfaçades en grès sur lesquelles court une galerie continue supportée parune rangée de colonnes[39] . Elle fut considérablement modifiée sousHenri IV (celui-ci la fit agrandir à l'est et fermer par la porte duBaptistère).

Cour de la Fontaine

Cette cour est délimitée par l'aile des Reine-mères et le Gros pavillon,l'aile de la galerie François-Ier, et l'aile de la Belle Cheminée. La fontaine, située en face de l'étang des carpes, àl'extrémité de la cour, donnait une eau très pure, réservée au roi, d'où l'affectation de deux sentinelles à la garde de lafontaine. La fontaine, élevée en 1541 par le Primatice, était ornée d'une statue d'Hercule par Michel-Ange. Lemonument actuel a été construit en 1812, et est surmonté d'une statue représentant Ulysse, exécutée par Petitot en1819 et installée au sommet de la fontaine en 1824.

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Autres cours

Cour des MathurinsLa cour des Mathurins se situe au nord du château de Fontainebleau, et a joué le rôle de cour de service dès leXVIe siècle. Son nom lui vient des premiers habitants du lieu, des religieux trinitaires, aussi appelésMathurins. Elle est aujourd'hui aménagée en parking administratif.

Cour des PrincesLa cour des Princes (ou « cour de la Conciergerie ») a reçu sa forme rectangulaire et étroite lors de l'élévationprogressive des ailes de la galerie de Diane, des appartements des Chasses et de la conciergerie[136] .

Cour des OfficesLa cour des Offices ou « cour des Cuisines », édifiée par Henri IV entre 1606 et 1609, est accessible par uneentrée gardée par deux hermès en grès réalisés par Gilles Guérin en 1640. De forme rectangulaire, elle estfermée par trois ailes de bâtiments en grès, briques et moellons au style sobre, ponctuées de pavillons trapus.

Parc et jardinsLe parc de Fontainebleau s'étend sur 115 hectares. Celui qui s'élevait sous François Ier nous est connu grâce auxdessins de Du Cerceau et à ses planches gravées dans son ouvrage ... des plus excellents bastiments de France.

Jardin de Diane

La Diane à la biche par Barthélemy Prieur, 1684,ornant le jardin de Diane.

Le jardin de Diane, au nord du château, fut élevé par Catherine deMédicis sur un espace déjà aménagé par François Ier et portait àl'époque le nom de jardin de la Reine. Tracé à la française, le jardin futréaménagé par Henri IV et cloisonné au nord par une orangerie. Il futde nouveau remanié sous Louis XIV. Au XIXe siècle, sous NapoléonIer puis Louis-Philippe, le jardin fut transformé en jardin anglais etl'orangerie détruite. Il doit son nom à la fontaine de Diane, réalisée parFrancini en 1603, placée en son centre. Cette fontaine a retrouvé leschiens de bronze qui la complétaient et qui en avaient été retirés aprèsla Révolution. Partiellement réunis en 1813 par Napoléon, la fontainene recouvrit son aspect d'origine qu'en 1964, avec le transfert deschiens conservés au Louvre. La statue est une copie d'antique (la Dianede Versailles, aujourd'hui au Louvre) provenant du château de Marly. Elle a remplacé à partir de 1813 le bronzed'origine de Barthélemy Prieur, actuellement conservé dans la galerie des Cerfs. La statue actuelle, dite Diane à labiche, date de 1684. Les chiens urinant et les cerfs crachant de l'eau ont été réalisés par Pierre Biart en 1603 etdisposés par l'ingénieur fontainier Francini.

Les jardins sont bordés à l'est par l'aile de la galerie des Cerfs en brique et pierre, et par le jeu de paume à l'ouest.

Jardin anglais

Abandonné après la Révolution, l'espace constituant aujourd'hui le jardin anglais a été recréé en 1812 par l'architecte Maximilien Joseph Hurtault selon les vœux de Napoléon Ier[7] . Cependant, les lieux ont été aménagés dès le règne de François Ier, qui y avait fait élever un « jardin des Pins ». Ce jardin, connu par les planches de Du Cerceau comme le « jardin du Clos de l'Étang », était disposé à l'emplacement de l'ancien clos des religieux trinitaires. Un marché, passé en 1538 avec Claude de Creil prévoyait plusieurs travaux : l'accroissement d'un petit jardin cultivé, la plantation de vignes, de saules, et la semence de graines de pins. En 1535 déjà, deux laboureurs de Marrac, près de Bayonne, avaient apporté des essences de pins maritimes. Le roi l'embellit alors de deux fabriques : le pavillon de Pomone (pavillon de repos construit en 1530 à l'angle nord-ouest, orné de deux fresques de l'histoire de Vertumne et

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Pomone par le Rosso et le Primatice, qui fut détruit en 1566), et l'actuelle grotte du jardin des Pins. Même après ladisparition de ces arbres, le nom lui est resté, et Henri IV y plante le premier platane, essence rare à l'époque. Plusnombreux aujourd'hui, les platanes côtoient plusieurs cyprès chauves.Le jardin est aujourd'hui composé de bosquets et d'une rivière artificielle. Les essences actuellement présentes dansle jardin sont composées notamment d'épicéas, de cyprès chauves, de tulipiers de Virginie et de Sophoras du Japon,dont les plus anciens datent du Second Empire[7] . Le jardin est orné de plusieurs sculptures d'extérieur, parmilesquelles deux copies d'antiques en bronze du XVIIe siècle : le Gladiateur Borghèse et le Gladiateur mourant, ainsiqu'une œuvre de Joseph-Charles Martin : Télémaque assis dans l'île d'Oygie.Grotte du jardin des Pins

Cette grotte, accolée au pavillon d'angle sud-ouest de la cour du Cheval Blanc, caractéristique du goût pour lesnymphées au XVIe siècle, présente des arcades à bossages rustiques soutenues par des atlantes se présentantsous la forme de satyres monstrueux ouvrant sur un intérieur autrefois orné de fresques (animaux en reliefs,cailloux, coquillages...) réalisées par le Primatice sous Henri II et aujourd'hui ruinées. Sa construction futprobablement due à l'intervention de Serlio ou du Primatice, avec peut-être la collaboration de Vignole, maisavec une influence certaine de l'art de Jules Romain[137] .

Fontaine BliaudSituée au milieu du jardin, au creux d'un bosquet[7] , la fontaine Bliaud ou Blaut, appelée Belle-Eau dès leXVIe siècle et qui donna son nom au château, s'écoule dans un petit bassin carré à pans coupés.

Étang des Carpes

L'étang des Carpes et son pavillon

Au centre d'un vaste étang peuplé de carpes tricentenaires, dont lespremiers spécimens, une soixantaine, furent offerts à Henri IV parCharles de Lorraine[138] , s'élève un pavillon d'agrément octogonal àtoiture basse, sobrement décoré, édifié sous Henri IV, reconstruit sousLouis XIV en 1662 et restauré par Napoléon Ier.

Le Parterre

Le Parterre avec au dernier plan, le château deFontainebleau.

Le « Parterre », ou « Grand jardin », ou encore « jardin du roi » a étécréé sous François Ier, et retracé sous Henri IV puis redessiné parAndré Le Nôtre. Les bassins du Tibre et du Romulus puisent leur nomdans un groupe sculptural qui les orna successivement au XVIe etXVIIe siècles. Fondu pendant la Révolution, le Tibre, moulé à nouveaud'après l'original conservé au Louvre a aujourd'hui retrouvé sa place.Le bassin central fut orné en 1817 d'une vasque succédant à unefontaine en forme de rocher dite le « pot bouillant » qui existait à cetemplacement au XVIIe siècle. Clos de murs entre 1528 et 1533, Serlioavait imaginé pour ce jardin un pavillon d'agrément. Aménagé entre1660 et 1664, il comportait des rinceaux formant les chiffres du roiLouis XIV et de la reine-mère Anne d'Autriche, qui disparurent au

XVIIIe siècle. Les terrasses furent plantées de tilleuls sous Napoléon Ier.

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Le bassin des cascades a été édifié en 1661-1662 à l'extrémité du Parterre, mais depuis le XVIIIe siècle, ne présenteplus qu'un bassin aux niches ornées de marbre. Le bassin est orné en son centre depuis 1866 d'un Aigle défendant saproie en bronze, par Cain (fonte par Vittoz)[139] .

Le parc

Le parc de près de 80 hectares a été créé sous Henri IV, qui y fait creuser le Grand canal de 1.2 km de long entre1606 et 1609, et y fait planter plusieurs essences d'arbres, notamment des sapins, des ormes et des arbres fruitiers.Précédemment François Ier avait vers 1530 établi la « Treille du Roi », longue elle aussi de 1.2 km, où était cultivésur la face sur du mur le chasselas doré de Fontainebleau[140] . Le canal, précédant de près de 60 ans celui deVersailles, devient vite un lieu d'attraction. On pouvait s'y promener en bateau et Louis XIII y fit naviguer unegalère. Il est alimenté par plusieurs aqueducs établis au XVIe siècle.

Le château aujourd'hui

Palais et parc de Fontainebleau*Patrimoine mondial de l'UNESCO

L'escalier du Fer à chevalCoordonnées 48° 24′ 7″ Nord 2° 41′ 53″ Est

Pays  France

Région Europe et Amérique du Nord

Type Mixte

Critères** (ii) (vi)

Numéro d'identification 160 [141]

Année d’inscription 1981 (5e session)

* Descriptif officiel UNESCO [141]

** Liste des critères de sélection [142]

Liste des directeurs du château de Fontainebleau• - 2006 : Amaury Lefébure• 2006 - 2009 : Bernard Notari• 2009 - en cours : Jean-François Hébert

Tourisme : quelques chiffresIl est nécessaire de différencier, dans l'appréciation des chiffres du tourisme sur le site du château de Fontainebleau,le château lui-même (musée national du château de Fontainebleau), le domaine (château, jardins et parc), et untroisième ensemble plus large englobant le château, ses jardins, son parc, et la forêt de Fontainebleau environnante.

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Le château de Fontainebleau a reçu 329960 visiteurs en 2001[143] , 232087 en 2007 et 230816 en 2008[144] . Lechâteau et son parc, constituent en 2008 le troisième site le plus visité du département de Seine-et-Marne (derrièreDisneyland Paris et Provins), avec une fréquentation de 384039 visiteurs[145] , en hausse de 8 % par rapport à2007[146] . Le site avait reçu 345000 visiteurs en 2006[147] . En tout, château, jardins, et forêt de Fontainebleauaccueillent quelques 13 millions de visiteurs. Cependant, cette fréquentation exceptionnelle qui touche à la fois lenational et l'international, ne produit que peu de retombées économiques sur Fontainebleau et sa région, du fait d'unmanque de services associés (hébergement, restauration, locations...)[148] .

Le château et les arts

En littératureSous François Ier, le château fut célébré par les poètes italiens Luigi Alamanni et Paolo Pietrasanta, protégés par leroi[2] .Par ailleurs, le château fut utilisé comme décor de nombreux romans et œuvres littéraires :• Le Mémorial de Sainte-Hélène écrit par Emmanuel de Las Cases pour retracer les mémoires de Napoléon décrit

dans le détail la période bellifontaine de l'Empereur ;• un passage de L'Éducation sentimentale de Flaubert se déroule à Fontainebleau, lorsque Frédéric Moreau, fuyant

l'agitation de Paris durant l'été 1848, y trouve le repos et fait une visite détaillée du château où il mesure sadifférence de milieu et de culture avec la Maréchale, sa maîtresse.

C'est également lors d'un séjour au château que Prosper Mérimée écrit et dicte sa célèbre dictée en 1857 à lademande de l'impératrice Eugénie pour distraire la cour de Napoléon III.

En musiqueDès le règne de François Ier, alors que Fontainebleau devient progressivement un véritable pôle culturel, le châteauest le théâtre de nombreuses représentations musicales, de bals, et les compositeurs français à la suite de la cour deFrance, séjournent au château. On note la présence des compositeurs Claudin de Sermisy et Clément Janequin dansla cour de François Ier. Dans la dernière moitié du siècle, et en particulier sous le règne d'Henri III, les œuvres deRoland de Lassus et Claude Goudimel sont jouées au château[7] . Cette démarche artistique sera poursuivie au sièclesuivant, avec la venue de Jean-Baptiste Lully, Michel-Richard de Lalande, Marc-Antoine Charpentier, FrançoisCouperin, et Marin Marais. Le XIXe siècle est particulièrement marqué par la venue, sur ordre de Louis-Philippe, del'opéra de Paris qui interprète en 1835 Le Comte Ory de Rossini[7] .À partir de 1921, sous l'influence du général Pershing, le château accueille le Conservatoire américain deFontainebleau sous la direction de Francis Casadesus et Charles-Marie Widor, mais c'est la personnalité de NadiaBoulanger qui marquera de 1949 à 1979 la vie musicale du lieu avec ses cycles d'enseignement et les concertsorganisés durant la saison estivale dans la salle du jeu de paume. De nos jours, le château est toujours très actif dansce domaine qu'il a toutefois étendu à d'autres formes de créations comme l'architecture[149] .

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Au cinémaLe château de Fontainebleau, grâce à son cadre historique, a été le théâtre de nombreux tournagescinématographiques, parmi lesquels[150] :• Le Capitan, de Robert Vernay, 1946 ;• Les Trois Mousquetaires, d'André Hunebelle, 1953 ;• Napoléon, de Sacha Guitry, 1955 ;• Le Capitan, d'André Hunebelle, 1960 ;• Les Trois Mousquetaires (1961) : Les Ferrets de la reine, de Bernard Borderie, 1961 ;• Les Quatre Charlots mousquetaires, d'André Hunebelle, 1974 ;• L'Homme au masque de fer, de Randall Wallace, 1998.

Annexes

Sources• (fr) Hurtaut & Magny, Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs [151], t. 3, Moutard, Paris,

1779, 784 p.• (fr) A.-L. d'Harmonville, Dictionnaire des dates, des faits, de lieux et des hommes historiques [152], t. 1, A.

Levasseur et Cie, Paris, 1842, 1179 p.• (fr) Maurice Toesca, Les Grandes Heures de Fontainebleau [153], Albin Michel, Paris, 1957, 252 p. (ISBN

2-226-01956-1) (non consultable)• (fr) Albert Gilou & collectif (préface de Henry de Montherlant), Les Merveilles de la France, Paris et ses

alentours [154], Hachette, coll. « Réalités », Paris, 1961, 334 p. (non consultable)• (fr) Jean-Marie Pérouse de Montclos (dir.), Le Guide du patrimoine [155], vol. Île-de-France, Hachette, Paris,

1992, 750 p. (ISBN 2-01-016811-9) (non consultable)• (fr) Sylvie Le Clech, Chancellerie et culture au XVIe siècle (les notaires et secrétaires du roi de 1515 à 1547)

[156], Presses universitaires du Mirail, Toulouse, 1993, 352 p. (ISBN 2-85816-198-4)

• (fr) Annick Notter, Le Château de Fontainebleau, guide de visite, Artlys, Versailles, 2007, 78 p. (ISBN

978-2-85495-307-7)

• (fr) Hervé Grandsart, Le Patrimoine en France 2009, H.S. n°417 [157], Connaissance des arts, 2009, 116 p. (ISBN

2-75800-242-6), « Île-de-France, Fontainebleau dans ses meubles » (non consultable)

Bibliographie : source utilisée pour la rédaction de cet article

• Père Pierre Dan, Le Trésor des merveilles de la maison royale de Fontainebleau, Paris, 1642.• Abbé P. Guilbert, Description historique des château, bourg et forest de Fontainebleau, Paris, 1731, 2 vol.• Léon Deroy, Les Chroniques du château de Fontainebleau, P.Roget et Cie, 1909, 266 pages• Louis Dimier, Le Château de Fontainebleau et la cour de François Ier, Calmann-Lévy, 1930, 234 pages• Félix Herbet, Henri Stein, Le Château de Fontainebleau : les appartements, les cours, le parc, les jardins, Paris,

1937• Robert Rey, Histoire mobilière du Palais de Fontainebleau, La Révolution, Librairie de France, Paris, 1938• André Mazelet, Le Château de Fontainebleau, Alpina, 1943• Charles Terrasse, Le Château de Fontainebleau, H.Laurens, 1946, 107 pages• Marc Foucault, Emmanuel Boudot-Lamotte, Georges Pillement, Le Château de Fontainebleau, éditions Tel, 1947• Clément Mesdon, Le Château de Fontainebleau, Atlas, 1983, 76 pages• Maurice Toesca, Les Grandes Heures de Fontainebleau, Albin Michel, Paris, 1984 (ISBN 2-226-01956-1)

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• Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux,Paris, 1991, 193 p.

• Jean-Marie Pérouse de Montclos, Fontainebleau, Éditions Scala, Paris, 1998• Fr. Boudon, J. Blecon, C. Grodecki, Le Château de Fontainebleau de François Ier à Henri IV, Picard, Paris, 1998• Nicole Barbier, L'ABCdaire du château de Fontainebleau, Flammarion, 1999, 119 pages• Fabienne Doulat, Abel Blouet et le château de Fontainebleau, une approche historique du travail de restauration,

revue scientifique (extraits [158])

Articles connexes• La ville de Fontainebleau• La Forêt de Fontainebleau• Liste des résidences des chefs d'État français• Liste des châteaux français par régions• École de Fontainebleau

Liens externes• Site officiel du château de Fontainebleau [159]

• Site officiel de l'association des amis et mécènes du château de Fontainebleau [160]

• Article à propos de restaurations hasardeuses sur le site de la Tribune de l'Art [161]

• Et sur les bases du ministère de la Culture et de la Communication :• Base Mérimée : Le château [162] et le parc [163]

• Base Mémoire : Photographies [164]

• Base Chastel : Documents [165]

La version du 8 décembre 2009 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualitéconcernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.

Références[1] http:/ / www. musee-chateau-fontainebleau. fr\[2] Marc Hamilton Smith, « La première description de Fontainebleau », dans Revue de l'art, vol. 1, no 91, 1991, p. 44-46 [ texte intégral (http:/ /

www. persee. fr/ web/ revues/ home/ prescript/ article/rvart_0035-1326_1991_num_91_1_347887?_Prescripts_Search_isPortletOuvrage=false)]

[3] Selon les mots de Vasari à propos de Fontainebleau.[4] Albert Gilou & collectif 1961, p. 273[5] Hurtaut & Magny 1779, p. 62[6] Maurice Toesca 1984, p. 13[7] Site officiel du château (http:/ / www. musee-chateau-fontainebleau. fr/ homes/ home_id20479_u1l2. htm)[8] Isabelle de France, fille de Philippe le Bel, épousa en 1308, le roi d'Angleterre Édouard II.[9] Jean-Pierre Samoyault 1991, p. 31[10] On utilise indifféremment les vocables Bierre ou Bière.[11] Maurice Toesca 1984, p. 15[12] Sylvie Le Clech 1993, p. 10. « ... ainsi François Ier confie à Florimond de Champeverne le soin de superviser les travaux de Fontainebleau,

Boulogne et Livry « ainsi qu'il advisera et verra bon suivant nostre vouloir et intention ». »[13] Maurice Toesca 1984, p. 29[14] Des dix enfants d'Henri II et de Catherine de Médicis, seuls Charles IX et la reine Margot sont nés, comme leur père, au château de

Saint-Germain-en-Laye.[15] A.-L. d'Harmonville 1842, p. 1131[16] D'après chateaudefontainebleau.net (http:/ / www. chateaudefontainebleau. net/ chronologie. php)[17] Maurice Toesca 1984, p. 82[18] Maurice Toesca 1984, p. 84-85

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[19] César de Vendôme est le fils illégitime d'Henri IV et de sa favorite Gabrielle d'Estrées.[20] Maurice Toesca 1984, p. 94[21] Document iconographique sur le site de la Bibliothèque nationale de France. (http:/ / visualiseur. bnf. fr/

Visualiseur?Destination=Daguerre& O=32240881& E=JPEG& NavigationSimplifiee=ok& typeFonds=noir)[22] Cet évènement a fait l'objet d'au moins deux pièces de théâtre, Christine à Fontainebleau d'Alexandre Dumas en 1828, renommée

Stockholm, Fontainebleau et Rome en 1830 et Christine à Fontainebleau de Frédéric Soulié en 1829.[23] Jean-Marie Pérouse de Montclos 1992, p. 295[24] Maurice Toesca 1984, p. 122[25] Document iconographique sur le site de la Bibliothèque nationale de France. (http:/ / visualiseur. bnf. fr/

Visualiseur?Destination=Daguerre& O=32179458& E=JPEG& NavigationSimplifiee=ok& typeFonds=noir)[26] Maurice Toesca 1984, p. 134[27] d'après Sitelully.free.fr (http:/ / sitelully. free. fr/ fontainebleau. htm)[28] Saint-Simon, Mémoires.[29] Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, Mémoires : nouvelle édition collationnée sur le manuscrit autographe, augmentée des additions de

Saint-Simon au Journal de Dangeau, notes et appendices par A. de Boislisle (http:/ / gallica. bnf. fr/ ark:/ 12148/ bpt6k52632. pleinepage.r=saint-simon. f317. langFR. pagination), t. 7, Hachette, Paris, 1879-1928, p. 311.

[30] Maurice Toesca 1984, p. 143[31] Maurice Toesca 1984, p. 161[32] Les comtes de Provence et d'Artois sont les frères de Louis XVI qui règneront sur la France sous les noms de Louis XVIII et Charles X.[33] détails du traité sur Wikisource.[34] Maurice Toesca 1984, p. 210[35] A.-L. d'Harmonville 1842, p. 1132[36] Augustin Filon (préface de Ernest Lavisse), Souvenirs sur l'impératrice Eugénie (http:/ / gallica. bnf. fr/ ark:/ 12148/ bpt6k65578q.

pleinepage. r=fontainebleau. f82. langFR), Calman-Lévy, Paris, 1920, p. 46.[37] Augustin Filon (préface de Ernest Lavisse), Souvenirs sur l'impératrice Eugénie (http:/ / gallica. bnf. fr/ ark:/ 12148/ bpt6k65578q.

pleinepage. r=fontainebleau. f87. langFR), Calman-Lévy, Paris, 1920, p. 51.[38] Maurice Toesca 1984, p. 13[39] Albert Gilou & collectif 1961, p. 283[40] Jean-Marie Pérouse de Montclos 1992, p. 269[41] Jean-Marie Pérouse de Montclos 1992, p. 273[42] Jean-Pierre Samoyault 1991, p. 74[43] Jean-Marie Pérouse de Montclos 1992, p. 297[44] Fiche sur la base Joconde du ministère de la Culture (http:/ / www. culture. gouv. fr/ public/ mistral/ joconde_fr?ACTION=RETROUVER&

FIELD_7=MUSEO& VALUE_7=7718601& NUMBER=67& GRP=6& REQ=((7718601) :MUSEO )& USRNAME=nobody&USRPWD=4$%34P& SPEC=9& SYN=1& IMLY=& MAX1=1& MAX2=1& MAX3=100& DOM=All)

[45] Jean-Pierre Samoyault 1991, p. 71[46] Maurice Toesca 1984, p. 238[47] Jean-Pierre Samoyault 1991, p. 135[48] Fiche sur la base Joconde du ministère de la Culture (http:/ / www. culture. gouv. fr/ public/ mistral/ joconde_fr?ACTION=RETROUVER&

FIELD_7=MUSEO& VALUE_7=7718601& NUMBER=5& GRP=7& REQ=((7718601) :MUSEO )& USRNAME=nobody&USRPWD=4$%34P& SPEC=9& SYN=1& IMLY=& MAX1=1& MAX2=1& MAX3=100& DOM=All)

[49] Chantal Eschenfelder, « Les Bains de Fontainebleau : nouveaux documents sur les décors du Primatice », dans Revue de l'art, vol. 1, no 99,1993, p. 45-52 [ texte intégral (http:/ / www. persee. fr/ web/ revues/ home/ prescript/ article/rvart_0035-1326_1993_num_99_1_348089?_Prescripts_Search_isPortletOuvrage=false)]

[50] Jean-Pierre Samoyault 1991, p. 141-144[51] Jean-Pierre Samoyault 1991, p. 146[52] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.96[53] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.96[54] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.109[55] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.109[56] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.109[57] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.109[58] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.110[59] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.110[60] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.99[61] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.96[62] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.96[63] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.96[64] Jean-Pierre Samoyault 1991, p. 96

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Château de Fontainebleau 68

[65] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.110[66] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.110[67] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.110[68] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.110[69] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.111[70] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.111[71] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.111[72] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.111[73] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.111[74] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.111[75] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.111[76] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.113[77] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.112[78] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.112[79] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.113[80] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.113[81] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.114[82] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.114[83] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.114[84] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.114[85] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.116[86] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.116[87] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.116[88] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.116[89] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.116[90] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.116[91] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.116[92] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.116[93] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.116[94] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.117[95] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.117[96] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.117[97] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.117[98] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.118[99] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.118[100] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.118[101] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.122[102] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.122[103] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.122[104] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.122[105] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.122[106] Albert Gilou & collectif 1961, p. 287[107] Connaissance des Arts, hors série n° 372, p.99.[108] Jean-Pierre Samoyault 1991, p. 130[109] Fiche sur la base Joconde du ministère de la Culture (http:/ / www. culture. gouv. fr/ public/ mistral/

joconde_fr?ACTION=RETROUVER& FIELD_98=AUTR& VALUE_98=VAN LOO Charles André& NUMBER=81& GRP=0&REQ=((VAN LOO Charles André) :AUTR )& USRNAME=nobody& USRPWD=4$%34P& SPEC=1& SYN=1& IMLY=& MAX1=1&MAX2=1& MAX3=100& DOM=All)

[110] Fiche sur la base Joconde du ministère de la Culture (http:/ / www. culture. gouv. fr/ public/ mistral/joconde_fr?ACTION=RETROUVER& FIELD_98=AUTR& VALUE_98=VAN LOO Charles André& NUMBER=83& GRP=0&REQ=((VAN LOO Charles André) :AUTR )& USRNAME=nobody& USRPWD=4$%34P& SPEC=1& SYN=1& IMLY=& MAX1=1&MAX2=1& MAX3=100& DOM=All)

[111] Fiche sur la base Joconde du ministère de la Culture (http:/ / www. culture. gouv. fr/ public/ mistral/joconde_fr?ACTION=RETROUVER& FIELD_98=AUTR& VALUE_98=VAN LOO Charles André& NUMBER=84& GRP=0&REQ=((VAN LOO Charles André) :AUTR )& USRNAME=nobody& USRPWD=4$%34P& SPEC=1& SYN=1& IMLY=& MAX1=1&MAX2=1& MAX3=100& DOM=All)

[112] Jean-Pierre Samoyault 1991, p. 60[113] Notice sur le site du musée du Louvre (http:/ / www. louvre. fr/ llv/ oeuvres/ detail_notice.

jsp?CONTENT<>cnt_id=10134198673225986& CURRENT_LLV_NOTICE<>cnt_id=10134198673225986&

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Château de Fontainebleau 69

FOLDER<>folder_id=9852723696500824)[114] Jean-Pierre Samoyault 1991, p. 104[115] Maurice Toesca 1984, p. 133[116] Jean-Pierre Samoyault 1991, p. 106-107[117] Samoyault 1991, p. 100.[118] Fiche sur la base Joconde du ministère de la Culture (http:/ / www. culture. gouv. fr/ public/ mistral/

joconde_fr?ACTION=RETROUVER& FIELD_1=DOMN& VALUE_1=& FIELD_2=Ctyob& VALUE_2=& FIELD_3=AUTR&VALUE_3=& FIELD_4=Clieu& VALUE_4=& FIELD_5=REPR& VALUE_5=& FIELD_6=Cdate& VALUE_6=& FIELD_7=Cdecv&VALUE_7=& FIELD_8=LOCA& VALUE_8='FONTAINEBLEAU'& FIELD_9=Matériaux / Techniques& VALUE_9=&FIELD_10=Titre& VALUE_10=& NUMBER=8& GRP=0& REQ=(('FONTAINEBLEAU') :LOCA )& USRNAME=nobody&USRPWD=4$%34P& SPEC=9& SYN=1& IMLY=& MAX1=1& MAX2=1& MAX3=100& DOM=All)

[119] Samoyault 1991, p. 103.[120] Samoyault 1991, p. 101.[121] Jean-Marie Pérouse de Montclos 1992, p. 296[122] Annick Notter 2007, p. 20[123] Maurice Toesca 1984, p. 216[124] Jean-Pierre Samoyault, Louis Poisson, peintre d'Henri IV. Ses travaux aux châteaux de Fontainebleau et de Saint-Germain-en-Laye, in

Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, 1990, pp.21-42[125] Jean-Pierre Samoyault 1991, p. 59[126] Maurice Toesca 1984, p. 237[127] Fiche sur la base Joconde du ministère de la Culture (http:/ / www. culture. gouv. fr/ public/ mistral/

joconde_fr?ACTION=RETROUVER& FIELD_1=DOMN& VALUE_1=sculpture& FIELD_2=Ctyob& VALUE_2=& FIELD_3=AUTR&VALUE_3=& FIELD_4=Clieu& VALUE_4=& FIELD_5=REPR& VALUE_5=& FIELD_6=Cdate& VALUE_6=& FIELD_7=Cdecv&VALUE_7=& FIELD_8=LOCA& VALUE_8=Fontainebleau& FIELD_9=Matériaux/ techniques& VALUE_9=& FIELD_10=Titre&VALUE_10=& NUMBER=8& GRP=0& REQ=((sculpture) :DOMN ET ((Fontainebleau) :LOCA ))& USRNAME=nobody&USRPWD=4$%34P& SPEC=5& SYN=1& IMLY=& MAX1=1& MAX2=1& MAX3=100& DOM=All)

[128] Fiche sur la Base Joconde (http:/ / www. culture. gouv. fr/ public/ mistral/ joconde_fr?ACTION=RETROUVER& FIELD_2=AUTR&VALUE_2=TOCQUE LOUIS& NUMBER=55& GRP=0& REQ=((TOCQUE LOUIS) :AUTR )& USRNAME=nobody&USRPWD=4$%34P& SPEC=9& SYN=1& IMLY=& MAX1=1& MAX2=1& MAX3=100& DOM=All)

[129] Hervé Grandsart 2009, p. 97[130] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.157[131] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.157[132] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.157[133] Jean-Pierre Samoyault, Guide du musée national du château de Fontainebleau, réunion des musées nationaux, Paris, 1991, p.157[134] Hervé Grandsart 2009, p. 98[135] d'après Le Figaro.fr, rubrique culture. (http:/ / www. lefigaro. fr/ culture/ 2009/ 06/ 11/

03004-20090611ARTFIG00382-le-chateau-de-fontainebleau-devoile-ses-tresors-. php)[136] Maurice Toesca 1984, p. 58[137] L.M. Golson, Serlio, Primatice, and the Architectural Grotto, in Gazette des Beaux-Arts, fév 1971, p.95.[138] Annick Notter 2007, p. 14[139] Jean-Pierre Samoyault 1991, p. ??[140] Ouvrage collectif sous la direction Jean-René Tronchet, Jean-Jacques Péru, et Jean-Michel Roy, Jardinage en région parisien - XVII au

XXe siècles, éditions Créaphis, Paris, 2003, p.49-50, (ISBN 2-913-610-18-8)[141] http:/ / whc. unesco. org/ fr/ list/ 160[142] http:/ / whc. unesco. org/ fr/ criteres/[143] Quid 2005, p.978[144] Rapport d'activité de la RMN 2008, p.93.[145] Les chiffres clé de la Seine-et-Marne 2009, conseil général de Seine-et-Marne, p.17[146] Seine et Marne Magazine (Journal du Conseil Général), no 47, juin 2009, p.17[147] L'Observatoire départemental du tourisme de Seine-et-Marne, Bilan 2006 n°3, p.8.[148] Schéma départemental du tourisme (http:/ / www. seine-et-marne. fr/ schema-departemental-du-tourisme) du conseil général de

Seine-et-Marne[149] (en) Voir le site officiel de Fontainebleau School (http:/ / www. fontainebleauschools. org/ )[150] d'après L2TC.com (http:/ / www. l2tc. com/ cherche. php?exact=oui& pays=fr& reget=Ile-de-France& dept=Seine-et-Marne&

nodept=77& ville=Fontainebleau)[151] http:/ / books. google. com/ books?id=grkDAAAAYAAJ& dq=Ch%C3%A2teau%20de%20Fontainebleau& lr=& as_brr=1& hl=fr&

pg=PA62#v=onepage& q=Ch%C3%A2teau%20de%20Fontainebleau& f=false[152] http:/ / books. google. com/ books?id=-Q4uAAAAQAAJ& pg=RA2-PA1131& dq=Ch%C3%A2teau+ de+ Fontainebleau&

hl=fr#PRA2-PA1131,M1

Page 71: compilation_Wikipédia_3_châteaux

Château de Fontainebleau 70

[153] http:/ / books. google. fr/ books?id=juOWAgAACAAJ& dq=isbn:2-226-01956-1& ei=mQ4dS5mYMqHgM8PP8ZkL[154] http:/ / books. google. fr/ books?id=fZhjQgAACAAJ& printsec=frontcover& dq=bibliogroup:%22Merveilles+ de+ la+ France. +

R%C3%A9alit%C3%A9s%22& lr=& ei=6w8dS7SGC6TwNJOJiDo[155] http:/ / books. google. fr/ books?id=X2BOPgAACAAJ& printsec=frontcover& dq=bibliogroup:%22Le+ guide+ du+ patrimoine%22&

lr=& as_drrb_is=q& as_minm_is=0& as_miny_is=& as_maxm_is=0& as_maxy_is=& as_brr=0& ei=uxIdS-CWB57qNd3G1eoK[156] http:/ / books. google. com/ books?id=4BHZo6_lEEwC& lpg=PP1& hl=fr& pg=PP1#v=onepage& q=& f=false[157] http:/ / boutique. connaissancedesarts. com/ boutique/ fiche_produit. cfm?ref=HS417-0[158] http:/ / www. persee. fr/ web/ revues/ home/ prescript/ article/ lha_1627-4970_2005_num_9_1_998[159] http:/ / www. musee-chateau-fontainebleau. fr/ index. html[160] http:/ / www. amisdefontainebleau. org/[161] http:/ / www. latribunedelart. com/ Patrimoine/ Patrimoine_2007/ Restauration_Fontainebleau_522. htm[162] http:/ / www. culture. gouv. fr/ public/ mistral/ merimee_fr?ACTION=RETROUVER& FIELD_1=INSEE& VALUE_1=77186&

NUMBER=10& GRP=0& REQ=%28%2877186%29%20%3aINSEE%20%29& USRNAME=nobody& USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9& SYN=1& IMLY=& MAX1=1& MAX2=100& MAX3=100& DOM=Tous

[163] http:/ / www. culture. gouv. fr/ public/ mistral/ merimee_fr?ACTION=RETROUVER& FIELD_1=INSEE& VALUE_1=77186&NUMBER=35& GRP=0& REQ=%28%2877186%29%20%3aINSEE%20%29& USRNAME=nobody& USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9& SYN=1& IMLY=& MAX1=1& MAX2=100& MAX3=100& DOM=Tous

[164] http:/ / www. culture. gouv. fr/ public/ mistral/ memoire_fr?ACTION=CHERCHER& FIELD_1=INSEE& VALUE_1=77186[165] http:/ / www. culture. gouv. fr/ public/ mistral/ chastel_fr?ACTION=CHERCHER& FIELD_1=INSEE& VALUE_1=77186

Bois- le- Roi (Seine- et- Marne)

Bois-le-Roi

Administration

Pays France

Région Île-de-France

Département Seine-et-Marne

Arrondissement Fontainebleau

Canton Fontainebleau

Code commune 77037

Code postal 77590

MaireMandat en cours

Nicole Delporte2008-2014

Intercommunalité Communauté de communes du Pays deSeine

Démographie

Population 5452 hab. (2007)

Densité 789 hab./km²

Gentilé Bacots, Bacottes

Géographie

Coordonnées 48° 28′ 27″ Nord 2° 41′ 54″ Est

Altitudes mini. 38 m — maxi. 91 m

Superficie 6.91 km²

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Bois-le-Roi (Seine-et-Marne) 71

Bois-le-Roi est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.Les habitants sont appelés les Bacots[1] .

GéographieLa commune est desservie par une gare sur le réseau Transilien de Paris-Lyon.

Lieux-dits et écarts• Brolles• La Cité• Sermaize

Communes limitrophes

Villiers-en-Bière La Rochette Chartrettes

Chailly-en-Bière N Fontaine-le-Port

O    Bois-le-Roi    E

S

Barbizon Fontainebleau Samois-sur-Seine

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Bois-le-Roi (Seine-et-Marne) 72

HistoireLe nom "Bacot" vient du fait qu'au XVIIe siècle, un bac permettait aux voyageurs de traverser la Seine. Bois-le-Roi apris place à cet emplacement.Bois-le-Roi accueillit la premiere course équestre organisée en France. La proximité de la cour royale sise àFontainebleau explique cette localisation.

Politique et administration

Liste des maires

Liste des maires successifs

Période Identité Étiquette Qualité

2002 2014 Nicole DELPORTE DiversDroite

médecin du travail retraitée

2001 2002 François DANEL RPR ingénieur

1995 2001 M. GUYOT DiversDroite

urbaniste

1983 1989 M. LESOURD DiversDroite

pharmacien

Toutes les données ne sont pas encore connues.

Jumelages• Langenargen (Allemagne) , près du lac de Constance.

Population et société

Démographie<caption>Évolution démographique </caption>

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007

2 791 2 782 3 044 3 395 4 744 5 292 5 433 5 452

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

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Bois-le-Roi (Seine-et-Marne) 73

Sports• La Base de plein air et de loisirs de Bois le Roi (UCPA) : La base de loisirs de Bois-le-Roi couvre 73 hectares

dont 8 d'eau. De nombreuses activités peuvent y être pratiquées, qu'elles soient nautiques (planche à voile,baignade,...) ou terrestres (équitation, golf, tir à l'arc...).

Culture

L'avenue vers 1910

Culture locale et patrimoine

Patrimoine religieux

• Église Saint-Pierre (XIIe et XIXe siècles)

Personnalités liées à la commune

• Gustave Mathieu (1808-1877), poète etchansonnier.

• Olivier Métra (1830-1889), compositeuret chef d'orchestre.

• Charles Castellani (1838-1913), artistepeintre, auteur de pièces de théâtre.

• Alfred Roll (1846-1919), artiste peintre.• Louis Létang (1855-1938), écrivain.• Musidora (1889-1957), actrice et réalisatrice.• Henri Aigueperse (1902-1989), ancien secrétaire général du Syndicat national des instituteurs est enterré à

Bois-le-Roi.

Compléments

Liens externes• Site officiel de la commune [2]

• Site consacré à Bois-le-Roi [3]

Références[1] http:/ / www. habitants. fr/ habitants_bois-le-roi_77037. html[2] http:/ / www. ville-boisleroi. fr/[3] http:/ / celtiq. club. fr

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Château de Vaux-le-Vicomte 74

Château de Vaux- le- VicomteCoordonnées géographiques: 48° 33′ 57″ N 2° 42′ 51″ E Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire dela commune française de Maincy (Seine-et-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château duXVIIe siècle (1658-1661), construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le Vau, premierarchitecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de Peinture (1648), le paysagisteAndré Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avaitdéjà été réuni par le jeune louis XIV pour construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château,chef-d'œuvre architectural et décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriétéprivée classée au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime raffineurfrançais.La navette publique Chateaubus[1] relie à certaines dates le château à la gare de Melun, permettant ainsi un accèsdepuis Paris par les transports en commun.

Le château de Vaux-le-Vicomte et ses douves

Introduction

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Château de Vaux-le-Vicomte 75

Nicolas Fouquet

Portrait de Nicolas Fouquet qui fait construire lechâteau entre 1658 et 1661

Le père de Nicolas Fouquet, François IV Fouquet, d'origineangevine, vend sa charge de Conseiller au parlement de Paris etachète celle de maître des requêtes.

Ce dernier emploi le met au service du cardinal Richelieu et de sapolitique. La famille Fouquet s’engage dans la Contre-Réforme,réponse catholique au protestantisme. Le couple a 15 enfants, dont12 vécurent.

Parmi eux, Nicolas, né en 1615; il étudie au collège de Clermont àParis qui est tenu par les jésuites.

Il achète une charge de maître des requêtes en 1635. Cinq ans plustard, il se marie avec Louise Fouché, dont le père, parlementairefortuné, apporte une forte dot.

En 1641, l'épouse de Nicolas Fouquet meurt, laissant une fortesomme à son mari; la même année, il achète le domaine deVaux-le-Vicomte.

En 1650, il acquiert la charge de Procureur général au Parlementde Paris. Les Grands, descendants des anciens seigneurs, et lesofficiers, dont les parlementaires font partie, s'opposentviolemment à l'autorité royale durant la Fronde.

Bien qu'il soit un officier, Fouquet reste fidèle au roi et à Mazarin, le successeur de Richelieu. Le 4 février 1651,Fouquet épouse la fille d'un parlementaire fortuné, Marie-Madeleine de Castille.

En février 1653, il devient surintendant des finances avec le marquis Abel Servien, en récompense de sa fidélité auroi alors un enfant durant la Fronde.

L'année suivante il achète la maison de Saint-Mandé puis, en 1658, Belle-Île-en-Mer. En février 1659, Servienmeurt, Fouquet est seul Surintendant des Finances.Le 17 août 1661, il reçoit le Roi et toute la cour de France pour une fête grandiose de 3000 personnes organisée parson intendant François Vatel pour inaugurer la fin des travaux du château de Vaux-le-Vicomte. Cette fête necomptera en rien dans la décision prise de longue date par Louis XIV de faire arrêter Fouquet par D'Artagnan. Lejeune Roi a été reçu quelques semaines auparavant tout aussi somptueusement par le duc d'Epernon à Cadillac. Maisla fortification de Belle-Île, l'armement de 17 vaisseaux de guerre qui y relâchent, et surtout les onze millionsdétournés (il en reconnaîtra huit devant le tribunal)sont de sérieuses raisons d'inquiéter le souverain.À l’issue d’un procès politique de trois ans, Fouquet est condamné et passe ses 15 dernières années emprisonné dansla forteresse de Pignerol en Italie, où il meurt le 3 avril 1680.Après de nombreuses suppositions sur la véritable identité de « l'Homme au Masque de Fer », plusieurs recherchesont évoqué le fait que Nicolas Fouquet côtoya ce prisonnier.

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Le siteQuand Fouquet acquiert Vaux-le-Vicomte, le domaine se divise en deux parties : un château et une ferme.• Le château est entouré de murs et de "fossés remplis d’eau vive". Il est relié au chemin reliant Vaux-le-Pénil à

Sivry-Courtry par un pont-levis.• La ferme est située derrière le logis, à laquelle elle est reliée par un autre pont-levis. Elle se compose de deux

parties :• dans la partie Nord se trouvent un pressoir, une écurie et une étable;• la partie Sud comprend le corps de logis, une grange et une bergerie.

La ferme et le château ne sont pas situés à l’emplacement de l’actuel château. Le territoire où sera construit le châteauest traversé par deux rivières qui se coupent à angle droit. L’une d’elles est l’Anqueil dont le lit se trouve àl’emplacement du Grand Canal. Le terrain était peu boisé, contrairement à aujourd’hui.

Les étapes du chantierLa construction progresse rapidement, mais elle nécessite la destruction de plusieurs maisons et l'arasement descollines. De 1653 à 1654, les premiers travaux d'adduction d'eau sont réalisés dans le parc ainsi que l'allongement dugrand parterre.En 1655, le parc est entièrement clôturé; le petit canal, les fontaines, quelques parterres de fleurs et la grande allée enterrasse sont réalisés.En 1656, l'architecte Daniel Gittard achève les fondations du château.Le 2 août 1656, le marché est conclu sur les plans du château.

Louis XIV en 1661 par Charles Le Brun

Les façades devaient initialement être en brique - comme ses immensescommuns - mais finalement la pierre blanche de Creil lui fut préférée.

Le maitre-maçon ou entrepreneur chargé de la construction est MichelVilledo[2] , qui signe à côté de Le Vau les projets définitifs (archivesdu château) la maçonnerie du château est terminée et la charpente estposée en 1657.

La toiture sera achevée en 1658. Dès lors, l'aménagement intérieur peutcommencer.

Dès septembre 1658, le peintre Charles Le Brun s'installe dans lechâteau. Celui-ci reçoit la visite du cardinal Mazarin le 25 juin 1659,de Louis XIV, de Monsieur Philippe de France son frère et de la Reinemère Anne d'Autriche le 14 juillet.

Le 10 juillet 1660, le roi et son épouse la reine Marie-Thérèsed'Autriche s'y arrêtent. Le maître des lieux aimait recevoir les plusgrands esprits de son temps tels que Madeleine de Scudéry, Paul Pélisson ou Jean de La Fontaine.

Le 12 juillet 1661, Fouquet donne une fête en l'honneur de la reine mère d'Angleterre Henriette de France et, le 17août, une autre en l'honneur de Louis XIV.

Cette fête organisée par François Vatel fut d'une grande splendeur : des spectacles utilisant les techniques les plusavancées du moment, des représentations de pièces de théâtre (dont Les Fâcheux de Molière) et des feux d'artifices,furent notamment au programme de réjouissances.C'est après cette fête, le 5 septembre, que le roi ordonne son arrestation après que sa mère Anne d'Autriche lui areprésenté qu'il n'était à l'honneur d'un roi de faire arrêter son hôte.

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L'emprisonnement de Fouquet ne peut néanmoins pas être imputé à cette seule fête, cette décision ayant été prisequatre mois auparavant.

Le château

Organisation générale

Entrée et fossés de Vaux-le-Vicomte (nord)

Façade sud du château de Vaux-le-Vicomte

Le château conserve du plan féodal françaistraditionnel, avec une plate-formerectangulaire entourée de larges douves eneau, dont il occupe le Sud. Deux pont-levisreliaient le logis au reste du jardin.

Les ailes n’existent presque pas, ce typed’architecture ayant disparu au cours de lapremière moitié du XVIIe siècle. Le châteaucomporte un corps central avec troisavant-corps côté cour et une pièce "enrotonde" au centre de la façade regardant lesjardins.

Il y a quatre pavillons, deux de formerectangulaire côté jardins, et deux autres deforme carrée côté cour, qui, vuslatéralement, semblent pourtant jumeaux,tradition de l’architecture française.

Le caractère ouvert du bâtiment et le plan"massé" sont caractéristiques de l’époque.

Il y a toutefois une innovation car le châteaufrançais comporte habituellement une suitede pièces allant d’une extrémité à l’autre dubâtiment, disposition dite "corps simple" ou"en enfilade", à Vaux l'architecte fait preuved'innovation en organisant l'espace intérieurpar une double enfilade de pièces parallèlesavec des portes alignées ou "corps double".

Ce type d’organisation d’un bâtiment a déjàété employé par Louis Le Vau à l’HôtelTambonneau en 1640 et par FrançoisMansart à l’Hôtel de Jars en 1648, mais estappliqué ici pour la première fois à un château.

La pièce dite en rotonde - de l'italien "rotonda" - ou salon, pièce unique, constitue une autre originalité. L’ensembleformé par le vestibule et ce salon forme comme une travée centrale, disposition qui fut dite aussi "en lanterne", quipermet à l'arrivant d'avoir une "vue traversante" dans l'axe cour d'honneur-perron-vestibule-allée en perspective desjardins situés de l'autre côté, autour de laquelle gravitent deux parties autonomes dotée chacune d'un escalier.

Dans le rez-de-chaussée, côté jardins se trouvent deux appartements, l’un destiné au Roi, à gauche, et l’autre àNicolas Fouquet, à droite.

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Les pièces du rez-de-chaussée côté cour sont, en 1661, des chambres complétant les deux appartements côté jardins.S’y trouve une pièce servant de salle à manger, une pièce apparue en France au milieu du XVIIe siècle.Toutefois, Le Vau n’a pas su exploiter l’innovation que constituait le corps double, car il ne semble pas trouver dedestination convaincante aux pièces du rez-de-chaussée côté cour.Le sous-sol est en partie enterré, ce qui permet la mise en place d’un plan massé. Un couloir longitudinal traverse lesous-sol, composé de cuisines, d’offices et de chambres d’officiers.La cuisine est à l’opposé de la salle à manger mais communique avec le buffet du rez-de-chaussée grâce au couloirlongitudinal. Deux couloirs latéraux furent ajoutés en 1659 sur ordre de Vatel, alors maître d’hôtel de NicolasFouquet.Au premier étage se trouve également un couloir longitudinal. À l’endroit qui correspond au vestibule se trouvait autemps de Nicolas Fouquet une chapelle (côté cour).À gauche se trouvent, côté cour, l’appartement de Fouquet, et côté jardins, celui de son épouse, composés d’uneantichambre, d’une chambre et d’un cabinet.Actuellement la chambre de Mme Fouquet est divisée en deux pièces, un cabinet Louis XV et une chambre LouisXV.La partie droite du premier étage n'est que sommairement travaillée.

Détail• Au rez-de-chaussée.

Salon ovale

Le Salon central, ancienne salle des Gardes au XVIIème s. est unepièce unique dans l'histoire de l'architecture française. Son originalitéprovient de sa forme ovale, inhabituelle à l'époque pour une salle deréception.Elle comprend deux étages, modèle dit "à l'Italienne", et est couvertede voussures, ce qui est caractéristique de cette architecture, mais le"vaisseau" ovale en avant-corps est une invention française.Destinée à accueillir les fêtes et à accéder aux jardins, cette très vastepièce - 19 mètres de long, 14 mètres de large et 18 mètres de haut - nedevait pas être meublée, mais vers 1880 les époux Sommier la

meublèrent dans le goût très opulent du temps, comme le montrent des photographies publiées par Patrice de Vogue(op.cit. p. 40 à 50) et celle reproduite ds "l'Ile-de-France des châteaux" de Claude Frégnac (Hachette Réalités), avantd'être à nouveau vidée de tout mobilier.Le plafond de la coupole devait être peint du "Palais du Soleil" par Charles Le Brun, représentant l'astre solaire avecl'emblème de Nicolas Fouquet, l'écureuil; ce dessin fut gravé par Audran, mais cette décoration ne fut pas réalisée,même si vers 1845 le duc de Choiseul-Praslin demanda au peintre-décorateur Dutenhoffer de chiffrer son exécution,mais la jugeant trop onéreuse, n'y donna pas suite.Or, dans une déposition de cet artiste du 24 août 1847, publiée par P. de Vogue (op.cit. p. 16 et 17), celui-ci indique -alors que ce travail est attribué à Charles Séchan, qui orna, entre autres salles de spectacle européennes, l'Opéra deParis - y avoir peint le ciel décoré au centre d'un aigle aux ailes déployées, jadis entouré de cinq autres (effacés) quel'on voit encore.La coupole est soutenue par une magnifique série de seize termes sculptés par François Girardon, douze portent lessignes du zodiaque et quatre, les symboles des quatre saisons. Le sol est constitué de pierre blanche et d'ardoise avecau centre un cadran solaire.

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La pièce est décorée de quatre bustes de l'époque de Fouquet représentant des personnages romains : Octavie, sœurd'Auguste, Britannicus, Octavie, épouse de Néron, et Hadrien. Les douze autres bustes romains sculptés à Florenceau XVIIe siècle qui ornent la pièce proviennent de la "villa pompéienne" (détruite) du prince Napoléon, avenueMontaigne à Paris.

La chambre de Nicolas Fouquet

Les pièces du rez-de-chaussée, côté jardins, sont également àvoussures.

"Le Salon d’Hercule", antichambre de l’appartement de Fouquet, a unplafond peint d'une scène représentant un Hercule accueilli parl’Olympe. Les médaillons et les panneaux ornant la voussurereprésentent les douze travaux d’Herculepar Le Brun.

"La Chambre des Muses" (chambre de Fouquet) a un plafond et unevoussure de Le Brun représentant le Triomphe de la Fidélité, allusionde la fidélité de Nicolas Fouquet au roi durant la Fronde. Huit muses serépartissent dans les quatre coins de la voussure. Des figures situéesentre les muses représentent les genres poétiques. Au milieu des côtésse trouvent les figures de la Noblesse et de la Paix, ainsi qu’unevictoire des Muses sur les satyres. La voussure évoque le mécénat deNicolas Fouquet. Les murs sont couverts par un "lambris d’appui" etpar des tapisseries. La pièce comprend également une alcôve avec unplafond de Le Brun représentant la Nuit.

Présence d’une cheminée "à la Romaine" qui, contrairement aux cheminées "à la Française", ressort peu du mur. Lepetit "Cabinet des Jeux", ancien cabinet de Fouquet, comporte un plafond de Le Brun représentant le Sommeil. Lavoussure et le lambris sont ornés d’un décor comportant divers animaux. Une glace n’est pas d’origine.

Chambre des muses

"L’Antichambre du Roi" est inachevée. Elle est marquée parl’alternance de peintures et de bas-reliefs : l’ovale central du plafondcomprend une peinture du XVIIIe siècle, car le projet de Le Brun,inconnu, n’a pas été réalisé. Au centre des voussures se trouvent quatrepeintures : Diane se déchaussant après la chasse, L’Amour et la Foudre,Achille implorant Venus de lui rendre le Bouclier que l’Amour lui àdérobé, L’Amour et un cep de vigne. Le corps de bibliothèque enacajou date du XVIIIe siècle. Les angles des voussures comportent lechiffre de Fouquet.

"La Chambre du Roi" est également inachevée. Aux angles de lavoussure sont des figures ailées, au plafond se trouve une peinture de "La Vérité soutenue par le Temps", et dans leslunettes sont représentées l’Abondance, la Valeur, la Vigilance et la Puissance. Léda, Diane, des cavaliers, et lesParques sont présents dans des médaillons octogonaux. L’alcôve de la chambre n’est pas achevée, car le plafond n’estpas peint, de même que le Cabinet du Roi.

La salle à manger comporte un plafond à caissons, caractéristique de l’architecture française. Chaque caisson reçoitun tableau; quatre, inscrits dans des compartiments rectangulaires et représentent Apollon (le feu), Diane (l’air),Flore ou Ceres (la Terre) et des Tritons et naïades (l’eau). Dans les compartiments octogonaux du plafond se trouventchacune des saisons. Au centre du plafond est "La Paix ramenant l’Abondance" de Charles Le Brun, allusion à laPaix des Pyrénées (1659).Les 8 médaillons circulaires ou octogonaux au-dessus des portes racontent l’histoire d’Io. L’arcade donnant sur lebuffet comporte des trophées de la Guerre et de la Paix. La glace ne date pas de Fouquet.

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"La Chambre Carrée" aurait appartenu à l’appartement de Fouquet. En 1661, six tapisseries d'après des cartons deCharles Le Brun y étaient pendues sous un tableau montrant le siège de Fribourg commandé par le Maréchal deVillars.• 1er étage.La chambre de l’appartement de Nicolas Fouquet est la seule pièce du premier étage à avoir conservé son décord’origine. Les plafonds de la pièce et de l’alcôve sont ornés d’un trompe-l’œil en forme de coupole.L’appartement de Mme Fouquet était entièrement composé de glaces et comprenait une antichambre, une chambre etun cabinet. La chambre et l’antichambre ont été entièrement remaniées au XVIIIe siècle.Le Cabinet contient au plafond un ovale comportant une peinture représentant le ciel; le blason de Mme Fouquetfigure dans les angles.

Le parc

Histoire

Le paysagiste André Le Nôtre

En 1653-1654, Nicolas Fouquet charge André Le Nôtre de modifier lejardin préexistant.

Le chantier commence par des travaux d’adduction d’eau et par lacanalisation d’une rivière.

Le "Parterre de la Couronne" est allongé, rendant ses différentes partiesdissymétriques. En 1655, les trois parterres situés devant le châteausont agrandis et remodelés. En 1655-1656, Poussin est appelé pourtravailler à la décoration du jardin, alors que les termes sont en coursde réalisation en Italie.

En 1656 débute la construction du château. En 1656-1657, DanielGittard poursuit les travaux. Le Bassin Carré et l’allée centrale sontalors aménagés, tandis que s’achève la construction de la Grille d’Eau.En 1658-1660, la Cascade est construite. Des travaux ont lieu àl’emplacement de l’actuel Grand Canal, les grottes sont sculptées.

En 1660-1661, les termes de la grille d’entrée sont sculptés par lesouvriers du château.

Tout s’arrête suite à l’arrestation de Fouquet à Nantes le 5 septembre 1661.Les scellés sont alors apposés à Vaux comme à toutes ses maisons, et le matin du 7 septembre, "deux maîtres desrequêtes se présentèrent au château en partie démeublé, tentures rangées dans le garde-meuble, rideaux tirés sur lestapisseries, vaisselle précieuse et objets de prix réunis dans un coffre-fort", où le capitaine Mathieu d'Angenville,Exempt des Gardes, s'établit jusqu'en 1665 ( réf. A.France et J.Cordey, op.cit. p. 181 et 182).Le Brun était parti laissant les objets d'art de son appartement, Vatel, compromis, enfui en Angleterre, Le Nôtre avaitobtenu d'emporter les plans du jardin huit jours plus tard s'opéraient l'inventaire et la saisie des papiers.Au cours du procès à charge ordonné par le Roi, Lefevre d'Ormesson lança aux magistrats à la solde du Pouvoir lefameux : "La Cour rend des arrêts, non des services", qui lui valut l'inimitié royale.Devant les réclamations des créanciers du Surintendant - dont son épouse, alors exilée à Limoges - la mise auxenchères de ses biens fut ordonnée; la vente du mobilier de Vaux et de la résidence de Saint-Mandé se déroula de1665 à septembre 1666, après que Louis XIV eut fait prélever pour lui-même maints objets précieux, tapisseries,étoffes de brocart, tables de marbre, vases de vermeil, etc; des carreaux de dallage en marbre blanc et noir furenttransportés au Louvre, des orangers en caisse et des milliers d'arbrisseaux à Versailles et aux Tuileries.

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Vaux, non confisqué, fut abandonné par les créanciers à Mme Fouquet avec les seigneuries de Melun et de Belle-Ilecontre le paiement sous 10 ans de 1250000 livres de dettes privilégiées. Exilée ensuite à Moulins, il lui était interditde retourner à Vaux, où son fils ainé, Louis-Nicolas, officier, titré comte de Vaux, put s'installer.Celui-ci y reçut le 15 juillet 1676 la marquise de Sévigné, qui y vit "toutes les fontaines muettes et sans une goutted'eau, parce qu'on les raccomodoit" (lettre à Mme de Grignan citée par J.Cordey, op.cit. p. 185).En 1684, 4 ans après la mort de son mari, Mme Fouquet donna les seigneuries de Vaux et de Melun à son fils, quidès 1683, à court d'argent, avait vendu au Roi des termes de marbre blanc attribués à Poussin (à Versailles), puis en1699 "des statues antiques et modernes", 70 gros marronniers pour Trianon et quantité de grosses carpes pour lesbassins de Marly.En 1687, à 32 ans il avait épousé la fille de 14 ans de la célèbre Madame Guyon, doctrinaire du Quiétisme, qui vintvivre avec le couple à Vaux deux ans et demi.Il semble avoir poursuivi dans les jardins certains travaux entrepris par son père; de cette époque datent la plantationde l’avenue menant au château et celle de l’hémicycle d’entrée, du bosquet de la Patte d’Oie et d’une grande partie duparc.En 1705, le second et dernier Fouquet détenteur de Vaux mourut à 48 ans, sans enfants, à Paris.

Le duché de Vaux-Villars

3 mois après, sa mère et héritière vendit le domaine et la vicomté de Melun au maréchal de Villars, général desarmées, qui, fait duc héréditaire par Louis XIV cette même année, devait posséder une terre siège de son nouveauduché, qui prit le nom de Vaux-Villars, où ses armes remplacèrent l'écureuil des Fouquet sur certaines façades etlambris.Le peu fortuné vainqueur de Denain acheta le domaine par procuration - sans l'avoir vu ! - et aurait ensuite écrit : "La mariée est trop belle et elle coûte cher; trop de cascades, trop de fontaines !" d'où, en tant que gestionnaireprudent et avisé, l'achat de terres de rapport alentour.Un mobilier plus moderne et confortable prend alors place, ainsi que "108 peaux de cuir doré", le portrait dumaréchal par Rigaud et de nombreux grands tableaux représentant ses batailles, par J.B. Martin. Le nouveaupropriétaire veille à l'entretien (réparations des canaux et pièces d'eau) et à la mise en valeur du domaine où, du faitdes campagnes militaires annuelles, il ne séjourne qu'en hiver; il y joue au billard et expose dans les communsplusieurs canons, trophées offerts par le Roi.La paix revenue, il y reçoit et donne des fêtes; la reine Marie Leczinska, en octobre 1728, puis Louis XV en juillet1731, venus de Fontainebleau, vinrent visiter les jardins et leurs fontaines.Voltaire, très assidu auprès de la jeune et séduisante duchesse - de 30 ans la cadette de son époux - y mit en scènedes tragédies et des comédies où elle se produisait avec ses invités, dans un théâtre alors aménagé.La célèbre Adrienne Lecouvreur y séjourna en novembre 1724.On y avait, comme chez la duchesse du Maine à Sceaux, des "nuits blanches" pour y observer, de la terrasse ou desparterres, les constellations et les étoiles filantes. Voltaire, inspiré par un phénomène solaire qui y fut observé unmatin, y écrivit avec humour cet épitre, adressé à Fontenelle:"Le soir sur des lits de verdure / Lits que de ses mains la nature / Dans ces jardins délicieux / Forma pour une autreaventure / Nous brouillons l'ordre des cieux / Nous prenons Vénus pour Mercure / Car vous savez qu'ici l'on a / Pourexaminer les planètes / Au lieu des vos longues lunettes / Que des jumelles d'opéra", auquel l'auteur des "Entretienssur la pluralité des mondes" répondit sur le même ton.La cour et les parterres de broderies sont alors couverts de gazon, la cascade et la grille d’eau se dégradent ( référence?).

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Après la mort du maréchal de Villars à Turin le 17 juin 1734, sa veuve, trouvant ce séjour trop onéreux, se retira auchâteau d'Athis; elle mourut octogénaire et "fort dévote" le 3 mars 1763.Son fils et héritier, Honoré-Armand, "débauché et très vain personnage, sans valeur morale ni capacités, mais combléd'honneurs, de titres et de dignités", conserva Vaux seulement un an, non sans avoir eu le temps de faire arracher leplomb des canalisations et des motifs décoratifs des fontaines, afin de les vendre.

Le duché de Vaux-Praslin

Le 17 août 1764, César-Gabriel de Choiseul, cousin du célèbre ministre, duc et pair de Praslin, lieutenant-général,diplomate, ministre des Affaires Etrangères et de la Marine, membre du Conseil du Roi, académicien, achète ledomaine et obtient du Roi que les "titre, nom, prééminence de ses terres" soient transférés sur le duché-pairie, quiprend le nom de Vaux-Praslin.En 1770 il suit la disgrâce de son cousin et est exilé dans son duché, où, comme son prédécesseur, il respecte ladécoration ancienne des salons, conserve les tableaux des batailles de Villars, y dépose un grand modèle de navire ensouvenir de ses activités ministérielles, fait moderniser par l'architecte Berthier les vastes appartements mais netouche pas aux jardins.En 1791, le domaine est transmis à son petit-fils, député de la Noblesse de la sénéchaussée du Maine, qui n'émigrapas, fut arrêté en 1793 et resta emprisonné jusqu'à Thermidor.Le domaine ne fut pas déclaré bien national, mais conformément aux lois de la Convention, la municipalité deMaincy et le directoire du District de Melun ordonnèrent à l'intendant de marteler les armes du fronton et ses lions,"animaux contraires aux lois", de brûler de plusieurs portraits peints des rois de France et des tapisseries portant desemblèmes royaux, et de briser des bustes d'empereurs romains ( A.France et J.Cordey, op.cit. p. 200).En novembre 1793, devant la notification d'enlever tous les meubles du ci-devant château sous huit jours afin querien de s'oppose à sa démolition, la "citoyenne Praslin" eut l'idée de faire hommage à la République des peintures etdécorations du château, ce qui fit suspendre la démolition, et les deux commissaires nommés pour reconnaître etfaire enlever ce qui serait jugé digne d'être conservé, estimèrent qu'il méritait d'être conservé à l' Enseignement, cequi le sauva. (même réf., p. 201).Libéré et fait sénateur en 1799, en 1810 Charles de Choiseul-Praslin fait aménager un jardin « à l’Anglaise » au goûtdu jour au-delà de la route et de la grille d'entrée, ne portant pas atteinte aux créations de Le Nôtre, mais sansentretien depuis des années, les cascades, la Grotte, les jeux d'eau, les bassins disparaissent dans les herbes.En 1842 Charles Laure Hugues Théobald, 5ème duc de Praslin, et son épouse née Françoise Altéria RosalbaSébastiani della Porta, fille du maréchal, font réparer la charpente du dôme et remplacer sa lanterne par l'architecteVisconti, et les parterres, terrasses et ouvrages hydrauliques sont remis à jour. Le "cabinet des bains" voit alors sonplafond circulaire peint d'enfants et de guirlandes et orné de leur chiffre doré.Vers 1846 Louis-Phlippe vint de Fontainebleau visiter le château où il put voir "des tapisseries de Beauvais d'aprèsBoucher, une précieuse collection de porcelaines, un grand modèle de navire et de beaux volumes aux richesreliures" (J.Cordey, op.cit., p. 202).Mais le chantier cesse après que le 17 août 1847 le duc a poignardé sa femme dans leur appartement de l'hôtelSébastiani 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré, causant un scandale énorme qui, selon certains historiens n'aurait pasété sans influence[réf. nécessaire] sur la chute un an après de la "Monarchie de Juillet"; il se suicide ensuite au palais duLuxembourg lors de sa prévention.Leurs enfants mineurs n'y vivant pas, le château inhabité est fermé et peu ou pas entretenu.Presque 30 ans plus tard, l'aîné, Gaston de Choiseul, vivant à l'étranger, décide de se défaire du château qui nécessitedes travaux hors de ses moyens financiers.Le 15 juin 1875 Alfred Sommier, richissime industriel du sucre et amateur d'art, après l'avoir visité avec son ami le bibliophile Gustave Guyot de Villeneuve, préfet de Seine-et-Marne depuis 1873, fort impressionné par le bon état de

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conservation des décors intérieurs vieux de deux siècles, décide de préserver cette œuvre d'art global, dont l'apparentmauvais état général pouvait faire craindre une possible démolition.Seul acquéreur aux enchères "à la bougie", il devient alors propriétaire en trois lots, du château et de son parc, sesnombreuses dépendances, et trois fermes, soit un domaine de près de 1000 hectares.

Mobilier et objets d'art

Après les ventes aux enchères publiques de 1793 et 1808 de l'énorme collection d'œuvres d'art constituée par lesChoiseul en un siècle, une vente des greniers du château eut lieu sur place.Les nombreux meubles et tapisseries de Vaux-Praslin, dont une portière "de la Licorne des Gobelins", des tableaux(Restout, Santerre, de Troy), des objets d'art, dont un régulateur en bois d'ébène et bronzes dorés, et les livres exclusde la cession furent vendus aux enchères publiques à Paris les 3, 4 et 5 avril 1875 (ou 1876 ?) à l'exception de deuxgrandes tables d'apparat ovales au piètement richement sculpté, seuls témoins du mobilier des Fouquet, quatrebustes, deux grands athlètes antiques et sept tableaux de l'héritage Villars - que l'on y voit encore.Par ailleurs, deux tapisseries tissées à Maincy pour Fouquet sur des dessins de Charles Le Brun (1659-1660)figurèrent à la vente de la collection du parfumeur François Coty, à Paris les 30/11 et 1/12/1936 (cf. reprod. aucatalogue - archives pers.).Les Sommier remeublèrent le château vidé en mêlant pièces anciennes et meubles neufs inspirés du style duXVIIème s. (en partie conservés sur place) en s'entourant des conseils de l'architecte et décorateur Emile Peyre,auprès de nombreux antiquaires parisiens, et en faisant réaliser un mobilier de style approprié au bâtiment, commeun billard inspiré des ouvrages du célèbre ébéniste André-Charles Boulle par son lointain collègue Henri Dasson(vendu depuis).Une restauration générale des bâtiments de grande ampleur est alors engagée de 1875 à 1893 par l’architecteGabriel-Hippolyte Destailleur, secondé par le méconnu Elie Lainé pour les jardins, et à partir de juillet 1877, lesSommier y séjourneront chaque année de juin à décembre.Les bassins (sauf une douzaine) sont restaurés, ainsi que les grottes et les cascades. Des statues anciennes oucommandées à des sculpteurs du temps sont implantées dans le jardin. Toutefois les parterres demeurent à l’état desimples pelouses.Alfred Sommier mourut à Vaux en 1908.Le 30 juin 1918, Georges Clemenceau, Président du Conseil, s'y arrête sur le chemin du grand quartier général desArmées au château de Bombon, pour y voir l'hôpital militaire auxiliaire no 23 créé 4 ans avant dans les communs parGermaine Sommier, née Casimir-Périer (1881-1968), où furent soignés 1115 blessés. Les généraux Foch etWeygand en firent autant le 12 juillet.En 1911, Edme Sommier, seul fils d'Alfred, charge le célèbre paysagiste Alfred Duchêne d’achever la restaurationdes jardins, qui recrée les parterres latéraux, les "parterres de broderies", le parterre central et le parterre de fleurs,travaux qui ne s’achèvent qu’en 1923.Depuis, les environs du pont de Mont et la terrasse supérieure du parterre de fleurs ont été déboisés pour restaurer lesdispositions du XVIIe siècle.Le domaine est aujourd'hui la propriété du comte Patrice de Vogüé, qui le reçut en 1968 en "cadeau de mariage" deson père Jean de Vogüé, neveu d'Edme Sommier, mort en 1945 sans postérité.

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DescriptionLes jardins situés au sud du château sont remarquables par leurs dimensions et leur style. Les arbres taillés, lesbassins, les statues et les allées bien ordonnées en font un jardin à la française. Pour les dessiner, son concepteur, LeNôtre, utilise les effets d'optique et les lois de la perspective. Le rouge des "broderies" et des parterres est obtenu enpilant de la brique.L' arrivée au château se fait par un alignement bilatéral de 257 platanes. Les deux lignes d'arbres sont très proches dela chaussée puisqu'ils sont éloignés de seulement six mètres. Avec la grosseur des fûts des arbres, cela provoque un"effet de tunnel" impressionnant; cet alignement long de 1400 mètres est classé monument historique.Le jardin se compose de trois parties :• la première comprend une cour et une avant-cour;• la deuxième part du château et s’arrête aux petits canaux;• enfin, la troisième partie est constituée de ce qui est situé au-delà des petits canaux.Le jardin est marqué par une perspective ralentie : plus les éléments du jardin sont éloignés du château, plus ils sontlongs ou hauts. Ainsi, le parterre de "broderies" est trois fois plus petit que le parterre de gazon situé au bout dujardin. De même, le bassin carré est huit fois plus grand que le rond d’eau. Les sculptures proches du château sonttrois fois moins hautes que les termes des grottes. Ce procédé permet d’"écraser la perspective", de rendre le jardinplus petit qu’il n’est en réalité, est utilisé en France dès les années 1630, mais Le Nôtre l’amplifie.

Vue depuis la grille

L’avant-cour est séparée de la route par unensemble fait de grilles et de termes. Deuxportails situés sur la grille ne servent pasd’entrée, car c’est par la grille centrale, plusmodeste, que l’on peut accéder au parc.

La grille est dotée de huit piliers surmontésde bustes à double face de dieux grecs, defaunes et d’allégories des saisons, sculpturesqui font écho aux termes situés dans lagrotte du jardin.

Les termes sont utilisés en extérieur à partirde l’Antiquité, et placés dans les jardins àpartir du XVIe siècle. Actuellement douzed’entre eux sont au château de Versailles.

La clôture permet de bien voir non seulement le château mais aussi, le salon n’était fermé que de grilles, laperspective "traversante" qui mène au fond du jardin (1800 mètres).

Les jardins qui s’étendent à partir du château se composent de terrasses avec des parterres et rien, sauf les cônesvégétaux dont la hauteur s’est accrue à la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, ne vient troubler sa dominantehorizontale.

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Château de Vaux-le-Vicomte 85

Jardins du château de Vaux-le-Vicomte vus depuis le sommet du château

Jardins du château de Vaux-le-Vicomte vus depuis le Sud du parc

Les parterres de "broderies", les plusproches du château étaient considérés àl’époque de Fouquet comme l’ornement leplus noble d’un jardin; leur premièreutilisation date de 1595 pour le château deSaint-Germain-en-Laye.

L’état actuel des broderies est unereconstitution du XXe siècle, plus ou moinsfidèle : les rinceaux étaient plus fins, dusable jaune contrastait avec des gravillonsde charbon, et les bordures des parterresétaient plus fines. À droite des parterres debroderie se trouve un parterre de fleurs quise trouve excentré.

André Le Nôtre préférait le gazon, moinssujet aux saisons; l’état actuel est récent, leparterre ayant été recouvert de gazon puisfleuri de nouveau.

Le Parterre de la Couronne, à gauche,comporte une couronne royale dorée situéeau centre d’un bassin, en hommage au Roi,dont la chambre du rez-de-chaussée se situelui aussi dans la partie gauche du parc. Cesdeux parterres sont dissymétriques parrapport à l’axe central du jardin.

Au Sud de cet ensemble se trouve un axetransversal. À sa gauche se trouve "la Grilled’Eau", dont le nom provient de jets d’eau enforme de grille. À l’opposé, à la droite del’axe central, se trouve une vraie grilledevant donner sur un potager que Le Nôtren’eut pas le temps d’achever.

Un troisième axe transversal sépare la grotte des jardins. Cette présence d’axes transversaux coupant un axelongitudinal permet à Le Nôtre de conférer un certain dynamisme à la composition du parc, rompant ainsi avec lesjardins de la Renaissance, ordonnées avec une symétrie parfaite.Le château se reflète dans le Bassin Carré, situé à 500 mètres de lui. C’est pour le Grand Canal que Le Nôtre fait leplus de travaux. Vue du château, la Grotte semble être située juste après le Grand Bassin, or, entre ces deux élémentsse trouve le Grand Canal, long de 875 mètres et large de 35. En effet, Le Nôtre a créé une dénivellation masquant lecanal aux yeux du visiteur, pour n’apparaître qu’à son approche.La Grotte, située au-delà du Grand Canal est due à Le Nôtre qui l’a conçue, et à Le Brun qui a dessiné les sculptures.Les grottes sont appréciées depuis la Renaissance.À Vaux-le-Vicomte, son originalité tient au fait que sa façade présente une surface plane, alors quetraditionnellement elle a une forme de caverne. Elle présente des éléments traditionnels comme le bossage et lestermes, mais ici ces caractères sont tempérés par leur adaptation au terrain.

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Château de Vaux-le-Vicomte 86

Face à la Grotte se trouvent les Cascades, invisibles depuis le château. Ce type d’architecture, récent en France etdate de la première moitié du XVIIe siècle. La Grotte est en grande partie en pierre brute, les sculptures furentdessinées par Charles Le Brun et réalisées par Matthieu Lespangnel.Les statues de fleuves sur les côtés de la grotte représentent le Tibre et l’Anqueil. Huit Atlantes encadrent sept nichescomportent des rochers artificiels. Vue de loin, la grotte semble faite en pierre à peine travaillée, et les niches ontl’air d’abriter des sculptures très ouvragées, mais vu de près, c’est le contraire.La Grotte est encadrée d’escaliers, de rampes et de terrasses.Aux pieds des escaliers se trouvent quatre sculptures datant du XIXe siècle mais qui étaient prévues à l’époque deNicolas Fouquet.En 1891 Alfred Sommier fit installer au-dessus de la "bassin de la Gerbe" une reproduction de grand format parTournois et fondue par Thiébaud, du célèbre Hercule Farnèse, qui constitue le point de vue final de la très longueperspective axiale; cette statue monumentale en plomb doré haute de 7 mètres aurait été apportée par 40 chevaux(témoignage de P. de Vogue, 3/12/2009); il constitue une allusion allégorique à Fouquet, qui se place ainsi dans lalignée d’un personnage mythologique qui passe pour un bienfaiteur de l’Humanité. Elle constitue la récompense de lalongue marche depuis la terrasse de l'édifice et le point de vue favori des photographes.Certains soirs d'été, Vaux-le-Vicomte est illuminé par des milliers de bougies disposées sur la façade du château etdans le parc, où jouent parfois des musiciens.Le château et son parc sont la cinquième destination touristique du département de Seine-et-Marne, avec unefréquentation en 2008 de 261000 visiteurs, en hausse de 2 % par rapport à 2007[3] .

ÉvénementsLe château accueille depuis 2001 le festival Opéra en Plein Air, dans la cour d'honneur[4] .Le château a été le cadre du mariage du basketteur Tony Parker et de l'actrice Eva Longoria le 7 juillet 2007.

Le château et le cinémaLe château a servi de décor à plusieurs films :• Les Mariés de l'an II (1971).• La Folie des grandeurs (1971).• James Bond : Moonraker (1979).• Valmont (1989).• La Fille de d'Artagnan (1994).• L'Allée du roi (1995).• Ridicule (1997).• L'homme au masque de fer (1997).• Les Couloirs du temps (les visiteurs 2) (1998).• Le roi danse (2000).• Vatel (2000).• Le Pacte des loups (2001).• Vidocq (2001).• Les Aristos (2006).• Marie Antoinette (2006).• Jean de la Fontaine (2007).• Molière (2007).

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Château de Vaux-le-Vicomte 87

Compléments

Liens externes• (fr) Site officiel du château de Vaux-le-Vicomte [5]

• (fr) Site officiel de l'Association des Amis de Vaux-le-Vicomte [6]

Bibliographie• Rodolphe Pfnor, "Le château de Vaux-Le-Vicomte", album préfacé par Anatole France (Lemercier & Cie, 1888);• Jean Cordey, "Vaux-le-Vicomte" (Éditions Albert Morancé - Paris, 1924)• Anatole France, "Le Château de Vaux-le-Vicomte, suivi d'une étude historique de Jean Cordey" (Calmann-Lévy,

1933, puis Etrépilly, les Presses du Village, 1987);• Paul Morand, "Fouquet ou Le Soleil offusqué" (Gallimard, 1961, puis 1985);• Patrice de Vogüé, Mémoire d'un chef d'œuvre - Vaux-le-Vicomte - 1875-2008 (Paris, Imprimerie Nationale

Éditions, 2008);• Cristina de Vogüé, Souvenirs gourmands de Vaux-le-Vicomte (Paris, Flammarion, 2008);• Jean-Christian Petitfils, Fouquet (Paris, Perrin, 1998);• Jean-Marie Pérouse de Montclos, Vaux-le-Vicomte (Paris, Scala, 1997, rééd. en 2008);.• Michael Brix, André Le Nôtre, magicien de l’espace, tout commence à Vaux-le-Vicomte (Versailles, Artlys, 2004);• Jacques Moulin, « Les jardins de Vaux-le-Vicomte » (dans Dossier de l’Art, no 89, p. 64-69);• Pierre-Jacques Arrese, Le Masque de Fer, l'énigme enfin résolue (? 1969).

Iconographie

Façade Nord du châteaude Vaux-le-Vicomte

Fossés deVaux-le-Vicomte

(Façade sud)

Neige à Vaux-le-Vicomte -Façade Sud

Neige à Vaux-le-Vicomte -Jardins

Façade nord du château Façade sud du château

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Château de Vaux-le-Vicomte 88

Références[1] Horaires Chateaubus (http:/ / www. vaux-le-vicomte. com/ horaires-chateaubus. php)[2] Structurae (http:/ / fr. structurae. de/ structures/ data/ index. cfm?ID=s0010269)[3] Seine et Marne Magazine (Journal du Conseil Général), no 47, juin 2009, p17.[4] http:/ / pimousse. vaux. free. fr/ vauxlevicomte.[5] http:/ / www. vaux-le-vicomte. com/[6] http:/ / www. amis-vaux-le-vicomte. com/

Chartrettes

Chartrettes

DétailAdministration

Pays France

Région Île-de-France

Département Seine-et-Marne

Arrondissement Melun

Canton Le Châtelet-en-Brie

Code commune 77096

Code postal 77590

MaireMandat en cours

Marie-Claude Gagliardi2008-2014

Intercommunalité Communauté de communes du Pays deSeine

Démographie

Population 2527 hab. (2007)

Densité 250 hab./km²

Géographie

Coordonnées 48° 29′ 24″ Nord 2° 42′ 02″ Est

Altitudes mini. 37 m — maxi. 94 m

Superficie 10.10 km²

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Chartrettes 89

Chartrettes est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.

GéographieLa commune est desservie par une gare de la ligne Melun - Héricy - Montereau.

Lieux-dits et écartsMassouryhttp:/ / ns3850. ovh. net/ cpa77/ Moyen/ C188N11. jpg

Communes limitrophesLes communes limitrophes sont :• Livry-sur-Seine ;• Sivry-Courtry ;• Fontaine-le-Port ;• Bois-le-Roi ;• Vaux-le-Pénil.

Héraldique

"d'azur à trois losanges d'argent"

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Chartrettes 90

Administration

Liste des maires successifs

Date d'élection Identité Qualité

mars 1989 Tino Petruzzi n. c.

mars 2001 Gilles Germain n. c.

mars 2008 Marie-ClaudeGagliardi

n. c.

Démographie<caption>Évolution démographique </caption>

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007

1 065 1 115 1 135 1 561 2 114 2 391 2 514 2 527

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Patrimoine religieux• Église St-Corneille

Personnages célèbres• Curé Lejeune, anciennement procureur de l'abbaye de Barbeau, en 1793 ce curé aura mis les restes de Louis VII

en sécurité au moment de l'attaque des Sans-Culottes. Il les fit remettre dans leur tombeau en 1813, puis obtintleur transfert à la basilique Saint-Denis par le roi Louis XVIII en 1817.

• Mathilde Leriche (1900-2000), bibliothécaire, chercheur en littérature de jeunesse.• Jacques Debronckart (1934-1983), chanteur et auteur-compositeur.

Monuments et lieux touristiques• Château de Rouillon

Évènements• [néant]

JumelagesChartrettes est jumelée avec les communes de :• Roscommon, Comté de Roscommon, Irlande• Doña Mencia, Andalousie, Espagne

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Chartrettes 91

Références• [néant]

Liens externes• Le site de la mairie de Chartrettes [1]

Latitude

Références[1] http:/ / www. mairie-chartrettes. fr/

Fontaine- le- Port

Fontaine-le-Port

Administration

Pays France

Région Île-de-France

Département Seine-et-Marne

Arrondissement Melun

Canton Le Châtelet-en-Brie

Code commune 77188

Code postal 77590

MaireMandat en cours

Raymond Prunet2008-2014

Intercommunalité Communauté de communes du Pays deSeine

Démographie

Population 913 hab. (2006)

Densité 124 hab./km²

Géographie

Coordonnées 48° 29′ 10″ Nord 2° 45′ 50″ Est

Altitudes mini. 41 m — maxi. 97 m

Superficie 7.35 km²

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Fontaine-le-Port 92

Fontaine-le-Port est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la régionÎle-de-France.Ses habitants sont appelés les Portifontains.

GéographieLa commune est desservie par une gare de la ligne Melun - Héricy - Montereau.Le village est divisé en deux parties, le bas de Fontaine-le-port, appelé "Le vieux Fontaine" et le haut deFontaine-le-port, qui est plus récent, hormis quelques belles maisons situées autrefois sur les coteaux portifontains.La Seine longe le village, offrant ainsi pêche, nature et jeux nautiques.

Lieux-dits et écartsLa Coudre et Massoury

Communes limitrophesLes communes limitrophes sont :• Chartrettes ;• Sivry-Courtry ;• Le Châtelet-en-Brie ;• Féricy ;• Samois sur Seine ;• Héricy.

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Fontaine-le-Port 93

Histoire• Plusieurs caves portifontaines possèdent encore des accès à de vieux souterrains, ils étaient utilisés pour relier le

village à l'abbaye de Barbeau lors d'attaques barbares.• Le clocher de l'église du village était autrefois une tour de guet, elle servait à surveiller la Seine dans l'attente d'un

éventuel débarquement viking.• Le village fut occupé par l'armée allemande lors de la seconde guerre mondiale.• Au XIXe siècle, Fontaine-le-Port était un village viticole, le vin produit sur place n'y était par ailleurs « pas

fameux ».• La traversée du pont de Fontaine-le-port était autrefois payante, une Maison-Péage se situait sur le côté de berge

de Fontaine-le-Port.

Administration

Liste des maires successifs

Date d'élection Identité Qualité

Les données antérieures à 2001 ne sont pas encore connues.

mars 2001 Prunet Raymond Maire

mars 2008 Prunet Raymond Maire

Démographie

Évolution démographique

v. 1990 1999

Population totale 776 844

Population municipale n. c. n. c.

Population sans doublescomptes

n. c. n. c.

Nombre retenu à partir de 1990 : Population sans doubles comptes

Patrimoine religieuxL'église Saint Martin fut construite au XIIIe siècle. Il n'en reste aujourd'hui que le clocher. L'église fut reconstruite enstyle gothique au début du XVIe siècle, et plusieurs fois remaniée (l'abside a disparu). La base du clocher a étéconvertie en chapelle dédiée à saint Nicolas.

Personnages célèbresLouis VII, roi de France, y venait chasser le loup et fut inhumé non loin, dans l'abbaye de Barbeau.Etienne Pariset, fondateur de la Société protectrice des animaux, fut maire de Fontaine le Port.Madeleine Michelis - Résistante française morte entre les mains de la Gestapo y avait sa maison de vacances.Qabus ibn Said, sultan d'Oman depuis 1970, y possède une résidence secondaire, le château de Massoury.

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Fontaine-le-Port 94

Monuments et lieux touristiques• L'église Saint-Martin (XVIe siècle), avec son clocher du XIIIe siècle.• Au bord du vieux lavoir de Fontaine-le-port niche une colonie de ragondins. Les petits[1] rongeurs aquatiques qui

cohabitent avec les canards font le bonheur des petits et des grands qui viennent leur offrir du pain hiver commeété.

• Trois anciens lavoirs sont encore en état.• L'été, de jeunes intrépides sautent dans la Seine via la rambarde du pont de Fontaine-le-Port.• Presque invisible, vous pourrez vous imaginer le domaine de "l'émir de Fontaine-le-port".

Événements• "2007-2008" c'est la SAISON 20 pour l'échiquier de Fontaine-le-Port.• Kermesse des enfants de l'école primaire de Fontaine-le-Port tous les mois de juin.• Feu de la Saint-Jean en bord de Seine avec tout le village.• Brocante et vide-grenier une fois par an.• Le mardi soir, un camion de pizzas vient vendre de délicieuses pizzas au feu de bois.

JumelagesLa commune a été officiellement jumelée le 13 octobre 2007 avec la commune de LIPTOVSKY JAN en Slovaquie.

Notes et références[1] Pas si petits que ça, au dire de certains

• [Des Habitants de Fontaine-le-Port]

Liens externes• Site officiel de la commune (http:/ / fontaineleport. free. fr/ )

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Le Châtelet-en-Brie 95

Le Châtelet- en- Brie

Le Châtelet-en-Brie

La mairie de Châtelet-en-Brie.

Pays  France

Région Île-de-France

Département Seine-et-Marne(Melun)

Arrondissement Melun

Canton Le Châtelet-en-Brie

Code Insee 77100

Code postal 77820

MaireMandat en cours

Alain Mazard2008-2014

Intercommunalité Communauté de communes de la Région du Châtelet-en-Brie

LatitudeLongitude

48° 30′ 19″ Nord 2° 47′ 36″ Est

Altitude 57 m (mini) – 113 m (maxi)

Superficie 22,71 km²

Population sansdoubles comptes

4 405 hab.(2007)

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Le Châtelet-en-Brie 96

Densité 194 hab./km²

Le Châtelet-en-Brie est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la régionÎle-de-France.Ses habitants sont appelés les Châtelains.

GéographieSitué entre Melun (11 km) et Montereau (17 km), ce village est aussi à moins de 5 km de la Forêt de Fontainebleau.Les hameaux de "Le Châtelet-en-Brie":• Le Traveteau• Saveteux• La Gatellerie• Le Domaine

Communes limitrophesLes communes limitrophes sont :• Sivry-Courtry ;• Les Écrennes ;• Fontaine-le-Port ;• Pamfou ;• Féricy ;• Héricy ;• Machault.• La Mussine ;

Liste des MairiesDate d'élection - Identité

• 1791 : Coudou• ???? : Lependry Jean-Jacques• 1792 : Place François• 1793 An II: Marsault Simon• 1794 An III: Dufestel• 1799 An VIII: Carnot• 1808 : Dallee Pierre• 1814 : Montagne François• 1815 : Tournade Jean-Charles (26 Mai)• ???? : Dallée Pierre (30 Juillet)• 1817 : Tournade Jean-Charles• 1825 : Alloïnd Bessand Jean-François• 1844 : Leloutre Adrien• 1848 : Popu Claude• 1849 : Fleurent Nicolas• 1852 : Thierry Louis Claude• ???? : Dubois Jean Augustin• 1865 : Lajoie Pierre Félix

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Le Châtelet-en-Brie 97

• 1869 : Mathe Pierre Julien (Faisant Fonction)• ???? : Chapelot Pierre Étienne• 1870 : Lamoureux Jean Auguste (Faisant Fonction)• 1871 : Lamoureux Jean Auguste, Maire• 1874 : Dubois Jean Augustin• 1878: Odenot Paul• 1888: Drigny Julien Alfred• 1890: Chaillot Célestine• 1904 : Granger Georges Ernest• 1906 : Foiret Emile• 1919 : Vilpelle Auguste• 1929 : Brun Pierre, Conseiller Général, Président Du Conseil Général En 1953 (Elu A L'âge De 25 Ans)• 1971 : Brun Richard• 1979 : Dionnet Michel DVG• 1983 : Dionnet Michel DVG• 1989 : Dionnet Michel DVG• 1995 : Dionnet Michel DVG• 2001 : Dionnet Michel DVG• 2003 : Mazard Alain Divers droite• 2008 : Mazard Alain Divers droite

Démographie<caption>Évolution démographique </caption>

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007

1 170 1 208 2 193 3 724 3 897 4 532 4 440 4 405

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Histoire

« Rue du 26 août 1944 »

Le Châtelet-en-Brie est libéré de l'occupation allemande par l'arméeaméricaine le 26 août 1944. Le nom de la « rue du 26 août 1944 »conserve la mémoire de cet évènement.

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Le Châtelet-en-Brie 98

Héraldique

Blasonnement

De gueules à la tour d’argent maçonnée de sable, mantelé d’azur à la fleurs de lys d’or à dextre et l’épi du même à senestre, au chevron aussi d’orbrochant sur la partition

Patrimoine religieuxAu cœur du village, l'église, sous le vocable de la pénitente de Magdala, Sainte Marie-Madeleine, dresse fièrementson clocher jusqu'à 42 mètres du sol. La construction de l'édifice s'échelonne du XIIIe siècle pour les parties les plusanciennes (sanctuaire, chœur, transept), à la fin du Moyen-Âge. Le clocher, point de mire de nombreuses routes desenvirons, est carré, à trois étages et couvert par une toiture briarde en double bâtière surmonté d'une flèche decharpente couverte d'ardoises.Le plan de l'église est relativement simple. L'ensemble paraît remonter à la première moitié du XIIIe siècle, malgrél'archaïsme des voûtes sexpartites du chœur. La nef, beaucoup plus sobre, à charpente apparente, témoigne d'uneconstruction en plusieurs étapes relevant de commanditaires différents. Le chœur comprend deux travées voutéesbordées au sud par une ancienne chapelle seigneuriale.La charpente qui la couvre est un bel exemple de charpente médiévale, anciennement ornée d'un lambris remplacéaujourd'hui par un enduit de plâtre. La nef est bordée, au sud, par une galerie de bois qui fait office de porche et, aunord, par un bas-côté actuellement désaffecté.Contre le côté nord du chœur, s'élève le clocher de l'église dont les premiers étages paraissent dater du XIIIe sièclealors que les niveaux supérieurs n'ont été construits qu'à la fin de l'époque médiévale ou peut-être même durantl'époque Classique.Classée depuis 1921 parmi les Monuments Historiques, l'église Sainte Marie-Madeleine du Châtelet-en-Brie compteparmi les grands édifices de Seine-et-Marne.

Personnages célèbres• Auguste Rodin (1840 - 1917)Célèbre sculpteur, il nous a laissé de nombreuses oeuvres dont "Le Penseur", "Les Bourgeois de Calais", "LeBaiser". Il venait au 3 rue du 26 août 1944 (à l’époque route de Melun). Cette maison était habitée par le docteurVivier. Ce médecin ami de Rodin, soignait la compagne de celui-ci, Rose Beurret. Ayant le cœur fragile, elle venaitse reposer au Châtelet.• Louis Puissant ( 22/09/1769 - 08/01/1843)(22/09/1769 - 08/01/1843) Né le 22 septembre 1769, à la ferme de la Gatellerie, commune du Châtelet-en-Brie, dansune famille de cultivateurs. Ayant perdu ses parents très jeune, il fut recueilli par une famille de Château-Thierry. Parson désir d’apprendre, et plus tard par le succès de ses études, en 1792 il est nommé Ingénieur géographe à l’arméedes Pyrénées Occidentales, puis professeur en 1795 à l’école centrale du département du Lot-et-Garonne. Entreoctobre 1802 et août 1803, il fut chargé du lever de la carte de l’île d’Elbe. En octobre 1803, il est professeur demathématiques à l’école spéciale de Fontainebleau, transférée en 1808 à Saint-Cyr, où il exerce jusqu’en 1809.Il est élu membre de la Société Philomathique de Paris en 1810, membre de l’Académie des Sciences, sectiongéométrie le 3 novembre 1828. Il est décoré au titre de Chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis en1814, Chevalier de la Légion d’Honneur en 1821 et Officier en 1826. Il publia plusieurs ouvrages, mémoires,recueils et cours.Il décède le 10 janvier 1843 à Paris, âgé de 73 ans. Colonel d’État Major au corps royal des Ingénieurs géographesmilitaires en retraite, il fut inhumé le 12 janvier au cimetière Montparnasse.

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Le Châtelet-en-Brie 99

Monuments et lieux touristiques• Parc Sainte Reine• Chapelle Sainte Reine• Le lavoir• Le Château des Dames et son parc

Liens externesLes données que vous venez de trouver vous ont été données par :• Site de la Société d'Histoire du Châtelet-en-Brie [1]

• site officiel de la mairie [2]

Références[1] http:/ / shcb77. fr[2] http:/ / www. chatelet-en-brie. fr

Château de Blandy- les- Tours

Porte d'entrée du château de Blandy

Le château de Blandy-les-Tours estun château fort médiéval situé sur lacommune de Blandy-les-Tours dans ledépartement de Seine-et-Marne, nonloin du château de Vaux-le-Vicomte.Le château est situé au cœur du villagede Blandy. Depuis son acquisition parle Conseil général de Seine-et-Marne,il a fait l'objet de plusieurs campagnesde restaurations.

Histoire

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Château de Blandy-les-Tours 100

Historique du château

Tour nord du château

Le château au début du 20ème siècle

L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartientau vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se réduit à un manoirseigneurial à enceinte irrégulière.

Au XIVe siècle, le château est fortement modifié avec denouvelles fortifications et structures de défense : un fossé estcreusé et une nouvelle tour-porte, avec pont-levis à flèches, estpercée dans le mur d'enceinte. Les rois Charles V ( de 1364 à1380) et Charles VI (de 1380 à 1422) financent aux propriétairessuccessifs du château, les comtes de Tancarville Jean II et sonpetit-fils Guillaume IV, les aménagements du château fort. Undonjon haut, défendu par deux ponts-levis, est édifié. L'enceinteest modifiée par l'ajout de nouvelles tours et de courtines neuves.Toutes ces modifications ont lieu durant la Guerre de Cent Ans.

Cependant, le château de Blandy-les-Tours fut agrandi auXVIe siècle par François II d'Orléans. Le château devient dès lorsune demeure de plaisance. Marie de Clèves s'y marie en 1572 enprésence du futur Henri IV. Mais le château change souvent depropriétaire et se détériore progressivement devenant "la ferme destours". En 1707, le maréchal de Villars, propriétaire du château deVaux-le-Vicomte, achète la terre et le château de Blandy. Lescommuns de Vaux-le-Vicomte ayant essuyé un incendie, lemaréchal décide d'utiliser la château de Blandy pour lareconstruction des communs. Non seulement il fait étêter toutes lestours médiévales et réemploie les charpentes à Vaux, mais encoreil fait abattre les courtines pour combler les fossés. Le château esttransformé en ferme ce qui accélère sa ruine. Les toîtures descorps de logis s'écroulent, les parapets sont détruits, la grandetour-porte éventrée pour aggrandir l'accès.

En 1764, le château est revendu à Choiseul, ministre de Louis XV.Vient la Révolution française. Le château n'est pas inquiété car il ne présente plus aucun signe de féodalité.En 1883, la commune de Blandy le rachète grâce à un don généreux de son maire Pierre-Charles Tuot. Cette enceinteruinée et vide de tout bâtiment est alors classée monument historique en 1889.À partir des années 1970, des associations de bénévoles engagent les premiers travaux de sauvegarde du château.Acquis par le Conseil général de Seine-et-Marne en 1992, le château a fait l'objet depuis cette date d'un projetcomplet de restauration conçu et mis en oeuvre par Jacques Moulin, Architecte en chef des monuments historiques,qui a réellement permis de rendre vie au monument en lui trouvant une affectation et en l'ouvrant au public.En septembre 2007, pendant les journées du patrimoine, le château a été rouvert au public après deux ans de travaux.

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Château de Blandy-les-Tours 101

Blandy aux origines du protestantismeLe château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France[1] . Au XVIe

siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieuxdire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à larencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courantsréformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucunemanière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avecMeaux.L'évêque de Meaux, Guillaume Briçonnet, mène une vie qui détonne avec celle des hommes d'église de son temps :il abandonne la vie de cour et décide de vivre dans son diocèse. En 1521, le cénacle de Meaux est fondé à sademande par l'entremise de son vicaire et ami Jacques Lefèvre d'Étaples. Cette école de Meaux se donne pour but deréformer la vie d'église par le rétablissement de la discipline ecclésiastique, l'astreinte à résidence des curés dans leurparoisse ainsi que leur formation théologique. L'instruction théologique des prêtres est en effet essentielle à lamission pastorale qu'ils doivent mener auprès des fidèles. En cela, cette œuvre préfigure les réformes du concile deTrente. À côté de ces réformes institutionnelles, de nombreux érudits humanistes, tels que l'hébraïsant FrançoisVatable ou encore Guillaume Farel, viennent renouveler l'appareil théologique et critique des textes sacrés. Ons'attaque à la traduction des textes de la Bible en langue vernaculaire afin de les rendre accessibles au plus grandnombre ; on révise les traductions anciennes des textes et on propose de nouveaux commentaires pour ces nouvellesversions. Le "cénacle" exerce par ailleurs une grande influence sur les humanistes (Clément Marot, FrançoisRabelais) et monseigneur Briçonnet devient, cette même année, le directeur spirituel de Marguerite de Navarre (lasœur aînée de François Ier) en qui il trouve un puissante protectrice.Les franciscains alliés aux Docteurs de la Sorbonne s'opposent à ce mouvement de réformes. L'Université de Paris,attachée aux Traditions pédagogiques et réflexives médiévales, considère que les réformes engagées sont ambiguëset ouvrent la voie à des interprétations non conformes au magistère de l'Eglise catholique (autorité en matière demorale et de foi de l'ensemble des évêques, du pape en particulier, sur les fidèles catholiques). Ce faisant, en 1525,elle parvient à mettre fin aux activités du cénacle de Meaux et provoque la dispersion de ses membres si ce n'est leurdisparition. Ainsi en est-il de Jacques Lefèvre d'Étaples qui s'exile à Strasbourg, de Guillaume Farel qui s'installe àGenève ou encore de Clément Marot qui est conduit dans les prisons du Châtelet de Paris. Cette première entreprisede restauration et de réhabilitation des ouvrages de l'esprit et de la Religion trouvera, de manière détournée, saréalisation dans la création du Collège des lecteurs royaux (notre actuel Collège de France) fondé en 1530.À côté de ces destinées malheureuses, dans la vicomté de Melun, les seigneurs de Blandy, quant à eux, règlent le devenir de leur famille par des alliances. Membre de la famille royale et petit-fils de Dunois, le compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, Louis Ier d'Orléans-Longueville se marie avec Jeanne de Hochberg, marquise de Rothelin en Brisgau dans le sud de Bade. La famille de la marquise de Hochberg conclut cette alliance pour des raisons patrimoniales car elle possède quelques terres dans le duché de Bourgogne ainsi que le comté de Neuchâtel en Suisse. Les Hochberg ont toujours entretenu des alliances avec ce vaste duché afin d'y maintenir leurs fragiles possessions, d'abord avec Charles le Téméraire, dernier duc de Bourgogne, puis avec Louis XI lorsque celui-ci incorpore le duché à la Couronne de France. Le mariage de Jeanne de Hochberg avec un Orléans-Longueville participe de cette politique matrimoniale. Il s'agit, en effet, de s'allier la Maison royale de France, nouvelle propriétaire du duché, en contractant un mariage avec un prince du sang issu de cette Maison. De ce mariage naissent trois garçons dont les deux premiers meurent jeunes. Le dernier de la fratrie, François d'Orléans-Longueville, se marie en 1536 à Jacqueline de Rohan. À la mort de ce dernier, la confédération helvétique tente de soustraire la principauté de Neuchâtel de l'héritage familial. Curatrice de son fils Léonor, Jacqueline de Rohan se rend en Suisse pour faire valoir ses droits. C'est là-bas, vers la fin des années 1550, au contact des réformateurs Guillaume Farel et de son disciple Jean Calvin, qu'elle embrasse la religion réformée. Jacqueline de Rohan fait alors du château de Blandy un refuge protestant sans toutefois que les habitants du village soient obligés de changer de religion. Durant

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Château de Blandy-les-Tours 102

la première guerre civile, consécutive à la provocation du massacre de Wassy, Coligny rallie à Meaux la première"prise d'armes" du prince Louis Ier de Condé qui prendra Orléans par surprise. Beaucoup de Huguenots trouventalors refuge, malgré les dangers, au château de Blandy. Une lettre de Calvin, datée de 1563, lui rend honneur :

« Vous n'avez jamais eu honte ni crainte de vous avouer du troupeau de Jésus-Christ, même que votre maisona été un hôpital pour recevoir les pauvres brebis dispersées. L'humanité que vous avez exercée envers ceux quiétaient affligés pour le nom de Dieu lui a été un sacrifice agréable. »

Lors du mariage de la princesse Marie de Clèves (personnage distinct de La Princesse de Clèves) avec Henri Ier deBourbon, deuxième prince de Condé, en août 1572, Blandy réunit la fine fleur de l'aristocratie huguenote parmilaquelle se trouvent le jeune prince Henri de Navarre, futur Henri IV, ou encore l'amiral de Coligny. C'est cettemême cour qui, quelques semaines plus tard, est conviée à Paris au mariage d'Henri de Navarre avec Marguerite deValois, cette cour encore qui périt presque entièrement pendant le massacre de la Saint-Barthélemy. La fille deJacqueline de Rohan, Françoise d'Orléans, fait, elle aussi, un mariage protestant en épousant Louis Ier de Bourbon,prince de Condé et duc d'Enghien, le chef du parti calviniste, mais abjure la foi réformée après la nuit du 24 au 25août 1572. Ainsi le protestantisme dans la Brie s'éteint-il avec Jacqueline de Rohan.

Fantômes et LégendesD'après certaines légendes locales, le château de Blandy-les-Tours serait hanté par des fantômes. Selon la légende,les spectres apparaissent le plus souvent le jour de la Toussaint à minuit. Il se mettent alors à tournoyer autour desremparts du château pendant que, semblant provenir des souterrains, des hurlements ainsi que de sinistres bruits dechaînes s'élèvent. Un autre fantôme, celui d'un seigneur du XIe siècle qui fut un grand meurtrier de son vivant.Maudit éternellement, traverse désormais toutes les pièces du château vêtu d'un suaire sanglant et brandissant unpoignard. Son apparition est ponctuée de cris.

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Château de Blandy-les-Tours 103

Architecture du château

Donjon du château de Blandy

Le château est construit avec une enceinte deforme hexagonale flanquée de tours rondes où lepuissant donjon dresse ses 35 mètres de hauteur,(XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exempletype d'une forteresse du XIIIe siècle transforméeen résidence seigneuriale comme d'autres de la findu XIVe siècle. Ce mouvement de transformationimpulsé par Charles V au Louvre, se retrouvenotamment au château de Saumur, deMehun-sur-Yèvre, de Coucy ou deLargoët-en-Elven.

enceinte se compose de 6 tours :• la tour carrée, (ancienne tour porte),• la tour nord,• la tour de justice,• la tour des archives• le donjon,• la tour des gardes,Les bases des 3 dernières tours furent élevéesaprès 1370 en grès de Fontainebleau, alors que lesétages supérieurs sont le fruit des travaux réalisésvers 1390 par Guillaume IV en moellons de pierremeulière, plus économique. Enfin, le donjonpossédait trois issues, ce qui est rare dans l'artmédiéval. La herse du donjon, toujours en place, a été datée de 1381.

Bibliographie• Châteaux et enceintes de la France Médiévale, Paris, Picard, 1990.• Marc Viré, Le château fort de Blandy-les-Tours, images de son histoire, Comité des archives et du patrimoine, de

Seine-et-Marne, 1997, 64 p. Ouvrage très pédagogique mais déjà obsolète• Christophe Carmona, "Les aventures d'Aline, tome 5 : Les Tours de Blandy"; Bande dessinée, ID l'Edition, 2007• Isabelle Rambaud (dir.), Le château de Blandy-les-Tours, éd. Gaud, déc. 2007

Liens externes• site officiel [2] du château de Blandy-les-Tours sur le site du Conseil général de Seine-et-Marne, propriétaire de

l'édifice,• Blandy-les-Tours, retour vers le futur [3] : documentaire vidéo de 12 minutes sur la renaissance d'un château, né

au 13ème siècle et devenu, depuis 2007, l'un des acteurs culturels majeurs de Seine-et-Marne.• Description sur Structurea [4],• Article et photos [5] sur le château de Blandy-les-Tours.• Historique & Photographies du château de Blandy les Tours [6]

Coordonnées géographiques: 48° 34′ 02″ N 2° 46′ 53″ E

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Château de Blandy-les-Tours 104

Références[1] Église réformée de France, Protestants en région parisiennes : Lieux de Mémoire, Blandy-les-Tours (http:/ / www. erf-rp. org/

lieux_de_memoire. php?rub=162& tag=2701)[2] http:/ / www. seine-et-marne. fr/ blandy-les-tours[3] http:/ / www. seine-et-marne. fr/ blandy-les-tours-retour-vers-le-futur[4] http:/ / fr. structurae. de/ structures/ data/ index. cfm?ID=s0013379[5] http:/ / www. richesheures. net/ epoque-6-15/ chateau/ 77blandy-general. htm[6] http:/ / www. montjoye. net/ chateau_blandy_les_tours_

Almont

l'Almont

Almontmelun.jpgL'embouchure de l'Almont.

Caractéristiques

Longueur 42 km

Bassin 313.3 km2

Bassincollecteur

la Seine

Débit moyen 0.9 m3⋅s-1 (Melun)

Régime pluvial océanique

Cours

Se jette dans la Seine

Géographie

Pays traversés  France

L' Almont est une rivière française qui coule dans le département de Seine-et-Marne (77). C'est un affluent de laSeine en rive droite. Elle prend le nom d'Ancoeur de sa source au parc du Château de Vaux-le-Vicomte, puisdevient l'Almont.

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Almont 105

GéographieL' Almont prend sa source entre Nangis et Rampillon, sur le territoire de cette dernière localité, située dans ledépartement de Seine-et-Marne. La Banque Hydro, banque de données hydrologiques lui donne le nom de Rûd'Ancœur. Elle rejoint la Seine à Melun.

Communes traversées

Les douves du Château de Vaux-le-Vicomte sont alimentées par la rivière

• Grandpuits-Bailly-Carrois (rû d'Ancoeur)• Nangis (rû des Tanneries)• Rampillon (rû de Courtenain)• Fontains• Fontenailles (rû des Effervettes)• La Chapelle-Rablais (rû de Villefermoy)• Saint-Ouen-en-Brie• La Chapelle-Gauthier• Bréau• Bombon• Saint-Méry• Champeaux• Blandy-les-Tours (Château de

Blandy-les-Tours)• Moisenay• parc du Château de Vaux-le-Vicomte

(c'est à cet endroit que l'Ancoeur devient l'Almont)• Maincy• Voisenon (rû du Jard)• Rubelles (rû du Jard)• Melun

Hydrologie

L'Almont à Melun

L' Almont est une rivière fort peu abondante comme la plupart descours d'eau du centre du bassin parisien, zone de faibles précipitationsannuelles et d'évaporation estivale assez importante. Son débit a étéobservé sur une période de 26 ans (1982-2008), à Blandy, petitelocalité du département de Seine-et-Marne, située malheureusement àune bonne dizaine de kilomètres de son confluent avec la Seine, ce quiescamotte les sous-bassins de plusieurs de ses affluents (ref :[1] ). Lebassin versant de la rivière à cet endroit est de 181 km² soit un peumoins de 60 % de sa totalité .

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Blandy est de0,547 m³ par seconde.

L' Almont présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, à l'inverse de la Voulzie voisine par exemple. Les hautes eaux surviennent en hiver et au début du printemps et portent le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 0,95 et 1,25 m³ par seconde, de janvier à avril inclus (avec un maximum très net en janvier et février). Les basses eaux ont lieu en été, de juin à début octobre, et s'accompagnent d'une baisse du débit moyen

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Almont 106

mensuel allant jusqu'à 0,081 m³ par seconde au mois d'août (81 litres par seconde). Mais les fluctuations sont bienplus amples sur de plus courtes périodes et selon les années.

Débit moyen mensuel (en m³/s) mesuré à la station hydrologique de Blandydonnées calculées sur 26 ans

À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,002 m³ par seconde, en cas depériode quinquennale sèche, soit 2 litres par seconde, ce qui est bien sûrtrès sévère, le cours d'eau tombant ainsi presqu'à sec.

Quant aux crues, elles peuvent être relativement importantes compte tenude la faiblesse de la rivière et de l'exiguïté de son bassin versant. Ainsi lesQIX 2 et QIX 5 valent respectivement 8,2 et 13 m³. Le QIX 10 est de 17 m³ par seconde, le QIX 20 de 20 m³ et leQIX 50 de 24 m³.

Le débit instantané maximal enregistré à Blandy a été de 23,9 m³ par seconde le 9 avril 1983, tandis que la valeurjournalière maximale atteignait 18,5 m³ par seconde le 26 février 1997. En comparant ces chiffres aux valeurs de latable des QIX de la rivière, la crue d'avril 1983 était d'ordre cinquantennal et donc assez exceptionnelle, destinée à nese répéter que tous les 50 ans en moyenne.Au total, l'Almont est une rivière très peu abondante, fort peu régulière et en danger de tomber à sec régulièrement.La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 96 millimètres annuellement, ce qui est parmi les plus faibles deFrance, plus de trois fois inférieur à la moyenne d'ensemble du pays, et surtout largement inférieur à la moyenne dela totalité du bassin de la Seine (240 millimètres environ). Le débit spécifique (ou Qsp) de la rivière n'atteint dès lorsque le chiffre de 3,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Annexes

Voir aussi• La liste des rivières de France• La Seine• La liste des affluents de la Seine

Liens externes• Banque Hydro - Station H3923010 - Le Rû d'Ancœur à Blandy (option Synthèse) [2]

• Site du SANDRE [3]

• Fiche du bassin versant sur le site de l'Iaurif [4]

• Histoire des moulins et des villages de l'Ancoeur et de l'Almont [5]

Références[1] Banque Hydro - Station H3923010 - Le Rû d'Ancœur à Blandy (option Synthèse) (http:/ / www. hydro. eaufrance. fr/ selection. php)[2] http:/ / www. hydro. eaufrance. fr/ selection. php[3] http:/ / sandre. eaufrance. fr/ app/ chainage/[4] http:/ / www. iaurif. org/ fr/ sig/ bv/ fichesbv/ fic1. html[5] http:/ / www. 3moulins. net/ accueil. htm

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Melun 107

Melun

Melun

La statue de Jacques Amyot, devant l'hôtel de ville.

DétailAdministration

Pays France

Région Île-de-France

Département Seine-et-Marne

Arrondissement Melun (chef-lieu)

Canton Chef-lieu de deux cantons : Nord et Sud

Code commune 77288

Code postal 77000

MaireMandat en cours

Gérard Millet (UMP)2008-2014

Intercommunalité Communauté d'agglomération Melun Val de Seine

Site internet http:/ / www. ville-melun. fr/

Démographie

Population 37663 hab. (2006)

Densité 4684 hab./km²

Gentilé Melunaise, Melunais

Géographie

Coordonnées 48° 32′ 26″ Nord 2° 39′ 36″ Est

Altitudes mini. 37 m — maxi. 102 m

Superficie 8.04 km²

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Melun 108

Melun est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France. Elle estle siège de la préfecture et la troisième ville la plus peuplée du département après Chelles et Meaux.Ses habitants sont appelés les Melunais(e) (plus rarement Melunois ou Melodunois).

GéographieMelun est situé à 41 km au sud-est de Paris, dans un méandre de la Seine, entre Brie et Gâtinais. La ville estconstituée de trois parties :• l'île Saint-Étienne, sur la Seine ;• la rive sud, convexe, constituée de la plaine de la Varenne, qui monte doucement vers la forêt de Fontainebleau ;• la rive nord, concave, qui voit confluer avec la Seine un petit affluent, l'Almont, et qui, de chaque côté de la vallée

de l'Almont, monte à l'assaut du plateau de la Brie : à l'ouest ce sont les quartiers Saint-Aspais etSaint-Barthélemy, à l'est c'est le quartier Saint-Liesne.

Localités limitrophes : Le Mée-sur-Seine, Dammarie-les-Lys, La Rochette, Vaux-le-Pénil, Maincy, Rubelles,Voisenon, Vert-Saint-Denis

HistoireC'est une ville dont les traces remontent à 52 avant J.-C. (Melodunum). Son nom moderne date du VIe siècle (latinMetlosedum). Savinien et Saint Aspais prêchent l'évangile à Melun dès le IIIe siècle.Clovis élève Melun au rang de duché. Il fait fortifier la ville qui connaît un renouveau. Sa richesse engendrequelques malheurs tels les raids vikings qui touchent également cruellement la ville. Citons ici pour exemple lesraids de 852 et de 886.En 991, avec la complicité du vicomte de Melun, Eudes Ier de Blois s'empare de la ville qui appartenait à Bouchardle Vénérable, comte de Vendôme et de Melun depuis son mariage avec Élisabeth de Melun. Étant un fidèle d'HuguesCapet, une alliance fut montée avec Foulque Nerra, gendre de Bouchard et Richard Ier de Normandie qui permit lareprise de la ville.Les premiers Capétiens résident souvent à Melun tandis que Montereau se dote d'un château fort en 1026. Quand Abélard est chassé de Paris en 1138, c'est à Melun qu'il vient poursuivre son enseignement. Constance d'Arles, veuve

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Melun 109

du roi Robert II, y meurt en 1032.En 1420, Melun soutient un siège mémorable devant les Anglais et les Bourguignons. La famine cause la chute de laville. La devise de la ville est :(Fides muris usque ad mures ) « Fidèles aux murs jusqu'à manger des rats ». Cettedevise vient du fait que les habitants de Melun résistèrent lors du siège anglais en mangeant les rats.Le département de Seine-et-Marne est formé le 4 mars 1790 par assemblage de parties de l'Île-de-France, de la Brie,de la Champagne et du Gâtinais. Melun devient préfecture.Voir aussi : Liste des comtes de Melun

Blasonnement

• D'azur semé de fleurs de lis d'or, au château donjonné de trois tours d'argent maçonné de sable, brochant sur letout.

Devise• Fida muris usque ad mures : Fidèles aux murs jusqu'aux rats (c’est-à-dire jusqu'à manger des rats).

AdministrationVoir:Liste des maires de Melun.

Liste des maires successifs depuis 1790

Période Identité Étiquette Qualité

1790 1791 Nicolas Chamblain

1791 1792 Jean-André Chapelle

1792 1793 Sébastien-André Tarbé des Sablons Imprimeur

1793 1796 Louis-Nicolas Estancelin

1796 Sébastien-André Tarbé des Sablons (2e fois) Imprimeur

1796 Jacques Duverger

1796 Alexandre-Augustin Roussel

1796 1797 Nicolas Charbonneau

1797 Guillaume-Fiacre Gilbert

1797 1798 Nicolas Charbonneau (2e fois)

1798 Nicolas Passeleu

1798 1799 Germain-Simon Ligier

1799 1800 Nicolas-Alexis Royer

1800 Sébastien-André Tarbe

1800 1814 Jean-Baptiste Charles Thierry

1814 1815 Nicolas Passeleu

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Melun 110

1815 1824 Georges-Nicolas Chamblain

1824 1831 Bernard de la Fortelle

1831 1832 Georges-Nicolas Chamblain (2e fois)

1832 1835 Alexandre Drouyn

1835 1837 Adrien Joseph Delacourtie

1837 1843 Bernard de la Fortelle

1843 1848 Charles Clément

1848 1851 Jean Baptiste Félix Poyez Avoué

1851 1852 Pierre-Athanase Cocteau Notaire

1852 1853 François Guillerand

1853 1854 Nicolas Denis Riant Inspecteur d’académie

1854 1856 Michel Jean Baptiste Desprez

1856 1871 Jean Baptiste Félix Poyez (2e fois)

1871 Jean Baptiste Michel Nivet

1871 1874 Ernest Bancel

1874 1875 Jean Baptiste Michel Nivet (2e fois)

1875 1877 Ernest Bancel (2e fois) Médecin

1877 Jean-Baptiste Félix Poyez (3e fois)

1877 1878 Eymard

1878 1879 Ernest Aubergé Ancien juge

1879 1891 Ernest Bancel (3e fois) Médecin

1891 1901 Marc-François Balandreau

1901 1909 Villeneuve

1909 1919 Eugène Delaroue

1919 1924 Henri Cravoisier Chef d’entreprise

1924 1944 Robert-Jérôme Ravault Avoué

1944 1945 André Hervieu Assureur

1945 Jacquin Chef de division honorairede la préfecture de Melun

1945 1947 Maxime Verdeaux Architecte départemental

1947 1955 Gaston Tunc Ancien avoué

1955 1959 Maxime Galland Avocat

1959 1971 Jean Petit Parfumeur

1971 1983 Marc Jacquet UDR Chef d’entrepriseMinistre des Transports

1983 1989 Jean Malpel RPR Avocat

1989 août2002[1]

Jacques Marinelli RPR Président de sociétésAncien coureur cycliste

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Melun 111

4 septembre2002

→ en cours Gérard Millet UMP Professeur Honoraire de Physique-ChimieAncien député de Seine-et-MarneAncien proviseur-adjoint du lycée JacquesAmyot

Démographie<caption>Évolution démographique(Source : Cassini[2] et INSEE[3] )</caption>

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851

5 500 6 111 6 818 6 992 6 622 6 846 8 950 9 151 10 395

1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896

10 312 11 170 11 408 11 130 11 241 12 145 12 564 12 792 13 641

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954

13 059 13 908 14 861 14 657 15 928 16 356 17 499 17 573 20 219

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006

26 873 34 518 37 712 35 005 35 319 35 695 37 663

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

ÉconomieLa ville produit le brie de Melun, un fromage proche du brie de Meaux mais plus petit et plus corsé.L'École des officiers de la gendarmerie nationale est implantée à Melun depuis 1945.L'Université Paris II - Panthéon-Assas y dispose d'une antenne préparant aux premiers cycles de droit, de scienceséconomiques et d'AES (île Saint-Étienne). Ce centre universitaire s'est notamment distingué par une premièremondiale : la création de 3 diplômes pour les détectives et enquêteurs privés.La ville possède un site de la Chambre de commerce et d'industrie de Seine-et-Marne.Les principales activités économiques de la ville sont l'industrie pharmaceutique, l'aviation (usine Snecma deVillaroche).Melun abrite une prison pour longues peines (la « centrale » sur l'île Saint-Étienne) et une maison d'arrêt.

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Melun 112

Monuments et lieux touristiques

Quartiers de Melun

Île Saint-Étienne

• Collégiale Notre-Dame de Melun : rue de la Courtille. Fondée auXIe siècle.

• Prieuré Saint-Sauveur : rue Saint-Étienne. Fondé au XIe siècle.• Four gallo-romain : square Notre-Dame. En terre réfractaire. Date :

Ie ou IIe siècle. Une fouille opérée après la destruction du manègede cavalerie en 1974 a mis au jour des traces d’habitat d’époquegallo-romaine ainsi que ce four, installé ensuite près de la collégialeNotre-Dame.

• Jardin botanique : situé sur la pointe Ouest de l’île Saint-Étienne.Don du pharmacien et docteur Alexandre-Victor Roussel, né en1795, le jardin a subi les bombardements de 1944 et la tempête de1999.

• Ancienne poste : place Praslin. En brique (façade classée), construit en 1929, le bâtiment devient une annexe del'Université Panthéon Assas Paris 2, inauguré le 29 septembre 2007 (Site Emmanuel Fréteau de Saint-Just).

• Le musée Municipal.• L'Astrolabe, Médiathèque et Archives : rue du château. Inaugurée en juin 2004.• Poterne saint Sauveur : rue saint-Sauveur. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, il était possible de voyager par le

fleuve. Les voyageurs débarquaient à cette poterne puis se rendaient à la chapelle des coches, dans le prieuréSaint-Sauveur, pour remercier Dieu d’avoir fait bon voyage.

Quartier Saint-Aspais

Rue du Miroir, quartier Saint-Aspais.

• Église Saint-Aspais : en pierre. Construite au XVIe siècle dans lestyle gothique flamboyant.

• Porche : rue du Presbytère. En pierre. Cette rue comported’anciennes maisons.

• Maison datant du Moyen Âge : rue du Presbytère et au Lin. Enpierre. Située dans ce qui fut le quartier le plus pauvre de lacommune.

• Porte de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques : rue Carnot et rueSaint-Jacques. En pierre. L’un des rares vestiges d’un hospice dontl’existence est attestée en 999. Au XIVe siècle, il n’accueille quequatre malades. De faux malades tentent de s’y faire admettre,créant un certain désordre. Les femmes présentes dans le bâtimentsont, à partir de 1508, admises à l’hôtel-Dieu Saint-Nicolas. Aucours de la Révolution les malades sont transférés au couvent desRecollets transformé en hôpital communal, ainsi que les femmesmalades de Saint-Nicolas.

• Coin Musard : rue Saint-Aspais et rue Paul Doumer. En béton.• Vestiges de la porte Saint-Jean : place Saint-Jean. En pierre. Il s’agit de deux pilastres en grès datant de la fin du

XVIe siècle, encastrés dans un mur plus récent.

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• Fontaine Saint-Jean : place Saint-Jean. En fonte. Datée de 1864, cette œuvre est due au sculpteur J.-B. Klagmann.Elle comporte deux vasques superposées, séparées par trois statues symbolisant la Seine, la Marne et l’Yonne.

• Hôtel de ville : rue Paul Doumer. En pierre et brique. Le site était occupé par l’hôtel des Cens, habité par lesbénédictines de Trainel de 1629 à 1652. Construction de l’hôtel de ville de 1847 à 1848.

• Statue de Jacques Amyot : dans la cour de l’hôtel de ville. Inaugurée le 20 mai 1860.• Monument à Gabriel Leroy : jardins de l’hôtel de ville. Sculpture en pierre d’Émile Gaulard en hommage à un

historien. Le buste en bronze qui l’ornait depuis sa construction en 1909 fut fondu par les allemands en 1943.• Caisse d’épargne : rue du Miroir. En pierre. Construit en 1889 par les architectes Haran et Prony, à l’emplacement

de l’ancien hôtel du chapeau rouge.• Ancienne sous-préfecture : place de la porte de Paris. En brique. Construit vers 1890, cet immeuble est d’abord la

propriété du brasseur Barthel, fondateur en 1850 de ce qui sera la brasserie Grüber. La Société d’AssurancesMutuelles de Seine-et-Marne le rachète en 1903, puis y installe ses bureaux. Il servira ensuite de sous-préfectureet de direction départementale de l’agriculture.

• Imprimerie Legrand & fils : rue Bancel. Cette imprimerie est vendue les années 1890 par E. Drosne à ÉmileLegrand, imprimeur et éditeur. Ses deux fils, puis sa petite-fille, reprennent l’affaire. Aujourd'hui démolie.

• Maison d’enfance de Jacques Amyot : rue Saint Aspais. La plaque commémorative en bronze est incrustée dans lemur le 22 novembre 1913.

• Monument aux morts : quai Foch. En pierre de Meuse. Érigé en 1923 par le sculpteur Jean-René Carrière, lemonument est inauguré le 7 juin 1925, en présence du maréchal Foch.

Quartier Saint-Liesne

Ancien couvent des Recollets, à Melun.

• Ancien couvent des Recollets : les récollets obtiennent le droit des’établir sur des terres données par le marquis de Rostaing. Laconstruction commence en 1616. Ces moines mendiantsimportunent les gens, ce qui entraîne l’archevêque de Sens à limiterleur nombre à 8 en 1660. La foudre provoque un incendie quidétruit le couvent en 1760. L’église est bénie en 1763. Les bâtimentsaccueillent les malades des hôtels-Dieu Saint-Jacques etSaint-Nicolas. Le couvent est transformé en hospice, puis en hôpitalmixte jusqu’en 1940, date à partir de laquelle seule sa fonctiond’hospice perdure. En 1980, il est fermé pour raison de sécurité.

• Pont Saint-Liesne : sur l’Almont. En pierre. Ce pont est reconstruit en 1841 en présence du duc d’Aumale dont ilprend le nom. Rebaptisé pont Saint-Liesne en 1848.

• Lavoir de la fontaine Saint-Liesne : rue de la fontaine Saint-Liesne. En pierre et en ciment. La fontaineSaint-Liesne déversait une eau réputée miraculeuse, ce qui lui valut d’être un lieu de pèlerinage jusqu’auXVIIIe siècle. Charles de Rostaing en accorde la possession au monastère des Recollets.

Quartier Saint-Barthelemy• Clocher Saint Barthélemy : place Saint-Père. En pierre. Haut de 35 mètres. L’église Saint Barthélemy est fondée

durant le règne de Robert II le Pieux. Elle est détruite par les Anglais et les Bourguignons au cours de la guerre deCent Ans. Elle est incendiée en 1590 par les Ligueurs assiégés par Henri IV, afin de retarder la progression destroupes du roi. L’église est rebâtie en 1598, le clocher l’est en 1737. En 1755, Cassini s’en sert comme point deréférence pour établir une carte de France. L’église est démolie en 1809. Le clocher en est le dernier vestige.

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• Croix des Vaux-Rondins : avenue du 31e régiment d’infanterie et avenue du Général Patton. En pierre et en fer.Les reliques de Saint Liesne furent cachées par les moines de l’abbaye de Saint-Père durant les invasionsnormandes, au IXe siècle. En 1322, des lépreux auraient remarqué une forte lumière qui brillait depuis plusieursnuits. En creusant le sol, les bénédictins auraient découvert plusieurs châsses, dont certaines contenaient les restesde Saint Aspais et de Saint Liesne. Ce récit est purement légendaire. La croix aurait été installée sur le lieu de ladécouverte. Abattue en 1793, elle est rétablie par les fidèles sous la Restauration.

Quartier Saint-Ambroise

La cité administrative

• Cité administrative : boulevard Chamblain. En béton. Construite de1961 à 1965. Cette cité abrite les services de l'État enSeine-et-Marne, trop à l’étroit à la préfecture. La barre fut construiteen premier, la tour fut ensuite bâtie.

• Pont de chemin de fer : construit en 1849, dans le cadre de laconstruction d’une ligne ferroviaire reliant Melun à Montereau. Laligne Montereau-Corbeil ouverte en 1897 passe par Melun.

• Gare : place Galliéni. En pierre et en béton. Ce bâtiment date dumilieu du XIXe siècle. Elle fut agrandie et modernisée depuis.

• Monument aux morts de 1870 : boulevard Chamblain et avenueThiers. En pierre et en bronze. Inauguration le 2 juin 1901.

• Statue de Jeanne d’Arc : place Chapu. En marbre. Copie de l’œuvre d’Henri Chapu intitulée Jeanne d’Arc écoutantses voix, parue au Salon des artistes français en 1870. Cette copie est inaugurée le 11 mai 1930.

• Tribunal de Grande Instance : construit en 2000 par Jean Nouvel. En métal et en verre. Ce bâtiment a été construitdans le cadre de la zone d'aménagement concerté, sur le site de l'ancienne Brasserie Grüber.

Dans les autres quartiers• Collège Jacques Amyot : rue du général de Gaulle. En pierre et en brique. Le site était auparavant occupé par le

couvent des Capucins, fondé en 1606 avec l’autorisation d’Henri IV. Vendu à un particulier en 1791. Le bâtimentactuel est construit en 1885, et accueille un collège réputé.[réf. nécessaire]

• Tribunal administratif : rue du Général de Gaulle. En pierre et en brique. À l’origine, il s’agit d’un couvent fondéen 1406, puis, brûlé en 1420, il est reconstruit sous François Ier. Le couvent est à nouveau incendié par lesLigueurs durant le siège de la ville par leur ennemi, Henri IV. Le couvent est reconstruit au cours du règne deLouis XIII. Une nouvelle chapelle est bâtie en 1735. Le couvent devient bien national sous la Révolution, puis lepalais de justice s’y installe en 1816. Le couvent est transformé en 1876, l’église devient théâtre municipal puiscentre culturel. Il abrite le tribunal administratif depuis 1999.

• Ferme de Montaigu : en pierre. Le domaine actuellement exploité date du XVIIe siècle. Le mur d’enceinte est decette époque.

• Grand ensemble : En 1957, l’Office départemental de HLM de Seine-et-Marne prévoit la construction d’un ensemble de 1140 logements et d’une école sur le site de Montaigu, au nord de Melun. L’opération est pilotée par Louis Arretche, architecte chef de groupe. Elle est menée par le BECIB : Bureau d’étude coordination industrialisation du bâtiment (Paris, 28 rue Boissy d' Anglars). Un plan de masse provisoire, daté du 11 mars 1957, prévoit les grandes lignes de l' aménagement. Dès 1957-1958, 200 logements LOGECO, répartis en 5 barres de trois étages, sont construits avenue Saint-Exupéry par l’Office départemental des HLM, sur les plans de l’architecte melunais Maxime Verdeaux. Puis, en 1959-1961, sont exécutés 208 logements EMO (économie de main d’œuvre) square de Lorient, sur les plans de Louis Arretche, auquel est associé R. Karasinski. Il s’agit de deux barres en L de 9 étages, construites à partir de panneaux de béton armé préfabriqués sur le chantier, de

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3.60 m de largeur et de la hauteur d’un étage. Ce procédé permet de réaliser les 208 logements en 13 moisseulement. En 1961-1964 est construite l’« unité résidentielle de Montaigu » (787 logements HLM de type D,répartis sur 11 barres). En 1963-1964, sont élevées deux tours de 14 étages comportant respectivement 112 et 113logements HLM, destinés aux rapatriés d’Algérie : la « tour de Lorient » et la « tour Péguy ». L’ensembleMontaigu est complété, au sud, par deux barres de 56 logements HLM dits « rue Sommier de Barante », pourlesquelles un permis de construire est délivré le 5 décembre 1962 : les travaux sont réalisés par Hanny, sous ladirection d’Arretche, pour environ 2,4 millions de francs. En 1966, les 56 logements de la rue Sommier deBarante sont en fin de travaux, 11 étant destiné à des fonctionnaires. Par ailleurs, cet ensemble de logements estdoté d'un groupe scolaire construit par Jouven et Phélouzat. Cette opération constitue le plus vaste secteuraménagé sur le plateau nord de Melun dans les années 1960. Une partie des immeubles a fait l’objet d’importantstravaux de réhabilitation. Des quartiers nord de Melun, réalisés par Louis Arretche, * ZUP du quartier de l'Almont: construite de 1962 à 1976, par l'architecte-urbaniste Léon Bazin, comprenant des barres et tours, de type grandensemble, ainsi que des équipements publics (écoles, collège, centre commercial, etc.), avec un total de 3129logements.

• La petite Chapelle St-Frapin fut restaurée gracieusement par Édouard Bornier de 1972 à 1978 à la suite d'uneffondrement de la voute Saint Erwan.

ProjetsPlusieurs projets de réaménagements sont en cours d'étude voir de validation.Le quartier de la gare devrait être ainsi complètement réaménagé, une partie des terrains de la Sernam vont servir à lacréation d'une nouvelle gare routière, l'actuelle étant considérée comme dangereuse pour les piétons. Le bâtiment dela gare devrait subir également des modifications surtout au niveau du hall pour l'agrandir, l'actuel étant jugé tropétroit. Ceci devant être géré par Réseau Ferré de France[4] .Enfin, un complexe hôtelier et un centre d'affaires complèteront ces réaménagements qui devraient développerl'économie du quartier et créer de l'emploi.Autre projet, cette fois au niveau de la santé, le rapprochement des centres hospitaliers du département verrait unecollaboration plus étroite et plus forte entre les hôpitaux de Melun et de Sénart, dans le cadre du projet "Hôpital2012"[5] . Un nouvel hopital regroupant l'actuel hopital de Melun et la clinique les Fontaines devrait ouvrir en 2004.Celui-ci sera construit au nord de la ville sur la butte de Beauregard[6] .

TransportsGare de Melun : , (Paris Gare de Lyon (30 minutes en direct) vers Montereau et Montargis), CorailIntercités, TER Bourgogne, TGV (Marseille en 4h22).Transport routier : TRAM pour les dessertes locales. Seine et Marne express 1 18 34 46 47 et Citalien pour les lignesextra urbaines.

Personnes célèbres• Jacques Amyot, (1513-1593), y est né. Un lycée et un collège portent son nom.• Nicolas Fouquet,(1615-1680) vicomte de Melun et de Vaux• Louis-Antoine Beaunier, (1779-1835), y est né. Il fut un ingénieur français, créateur de la première ligne de

chemin de fer française.• Abdallah d'Asbonne, mamelouk, (1776-1859) y vécut et y mourut.• Armand Cassagne, (1823-1907), peintre. Une rue et une école portent son nom.• Georges Bret (1885-1970), homme politique• Pierre Chanteloup, (1890-1976), aviateur-acrobate : repose au cimetière de Melun

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• Fred Zeller, (1912-2003), homme politique et artiste peintre français, qui passa son enfance à Melun et fut élèvedu collège Jacques Amyot.

• Henri Martin, (1927) emprisonné au bagne de Melun pour avoir fait de la propagande contre la Guerred'Indochine en 1950. Il est relâché en 1953.

• Chimène Badi, chanteuse française, est née à Melun en 1982.• Samir Beloufa, né le 27 août 1979 à Melun il joua dans l'équipe du FC Melun., est un footballeur franco-algérien.

Il est international algérien.• Willy Denzey, chanteur de Rnb Français, est né à Melun en 1982.• Anna Gavalda, romancière et nouvelliste française, y a élu résidence depuis plusieurs années.• Philippe Lucas, ancien nageur et entraineur de Laure Manaudou jusqu'au mois d'août 2007.• Claude Makélélé, il joua dans l'équipe du FC Melun.• Laure Manaudou Championne Olympique 2004, s'est entrainée pendant plusieurs années à la piscine municipale.

L'un des bassins porte son nom.• Lilian Thuram, il joua dans l'équipe du FC Melun.

Enseignement

Devant du lycée Jacques Amyot.

La commune compte 16 maternelles, 15 écoles élémentaires, 6 collègesdont deux privés, 4 lycées dont 1 privé, un institut de droit etd’économie, et enfin quatre antennes universitaires.

Sports

La ville possède d’importantes infrastructures sportives. Le complexe sportif, situédans le quartier Saint Ambroise, comprend une piscine, le stade municipal, et leslocaux du cercle nautique. Il y a également deux autres stades, P. Fisher et R.Schuman. Sept gymnases sont répartis à travers la ville. De nombreux sports sontpratiqués : football, rugby, tennis, volley-ball, basket-ball, natation, voile, et mêmejoutes nautiques. Deux grands joueurs sont sortis de l'équipe de football de Melun(Lilian Thuram et Claude Makelele).

L’Union Sportive de Melun gère les activités sportives de la commune. Cetteassociation est créée le 5 juillet 1921. Certaines activités étaient pratiquées depuislongtemps : la Melunaise de Gymnastique date de 1885, le Rugby SportingUniversité Club Melunais est fondé en 1890. En 2004 l’USM comptait 4489 adhérents.

Le Cercle des Nageurs de Melun Val-de-Seine a un temps servi de vitrine sportive à la commune. L’entraîneur Philippe Lucas y a obtenu d’excellents résultats, avec notamment les nageurs et nageuses Julia Reggiany (sélectionnée aux Jeux olympiques de 1992), Nadège Cliton (sélectionnée aux Jeux olympiques de 1996), David Abrard (sélectionné aux Jeux olympiques de 1996), Laure Manaudou, suite à ses résultats aux Jeux olympiques de 2004, Esther Baron, championne d'Europe du 200 mètres dos 2006 et Sarah Bey (sélectionnée aux championnats d'Europe 2006). Suite à un différend entre Lucas et la communauté d’agglomération au sujet de la gestion des

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finances du club, l’entraîneur part pour le club du Canet avec ses nageuses.Autre club important, celui de La Rochette volley (anciennement Melun Val de Seine La Rochette volley-ball), quiévoluait en Ligue A, la division la plus élevée du volley-ball féminin français. Le club, exclusivement féminin, étaitoriginaire de la commune limitrophe de La Rochette, mais bénéficiait du soutien de Melun et de sa communautéd’agglomération jusqu'à la fin de la saison 2008-2009. Suite à ce désengagement et faute d'avoir trouvé un sponsorpour compléter son budget, le club a déposé le bilan en octobre 2009. Il a obtenu deux titres de champion de Francede Nationale 1B(2e division) en 1996 et 1998. Lors de la saison 2005-2006 il termina deuxième de la saisonrégulière, mais échoua en demi-finale de la phase finale. Une autre équipe évoluait en Nationale 3 féminines.

Le Cercle d'escrime Melun Val de Seine, créé par Ernest Revenu dans le cadre del'École des Officiers de la Gendarmerie Nationale, dispose d’un beau palmarès : 15médailles olympiques dont 3 en or, 30 médailles aux championnats du monde, dont10 en or, 5 victoires en coupe d'Europe des clubs champions et 4 finales perduesdans cette épreuve continentale, 16 titres de champions de France par équipe et 12titres de champions de France individuels. Il compte 113 licenciés.

Le Tennis Club de Melun compte 465 membres.Le Cercle Nautique de Melun (aviron) fondé en 1912, compte 341 licenciés, et a obtenu,la 3e place du championnat de France de la finale A de Quatre de pointe sans barreursenior homme, la 5e place du championnat de France de Quatre de pointe sans barreursenior homme. Au classement général français 2006, il est 38e sur 248 clubs. En 2007Jean David Bernard devient vice-champion du monde en Quatre de couple homme àMunich avec pour objectif une qualification pour les JO de Pekin et une Médaille. En2008 le Quatre barré senior homme devient champion de France à Mantes la Jolie avec àson bord Jean David Bernard, Romain Lecuyer, Lilian Dumas, Cyril Robiteau et la barreuse Anne-CécileClemendot. Le Deux de couple poids légers senior dames termine les championnats avec une belle médaille debronze.

Le Rugby Melun Combs Savigny 77, club de rugby à XV de la ville, évolue en Fédérale 3. Comptant 408 membres,il gère des écoles de rugby à Melun et dans des villes proches : Combs-la-Ville et Savigny-le-Temple.

Lieux de cultes

Culte catholiqueLa ville dispose de quatre églises où se pratique le culte catholique :• Immaculée-Conception,• Saint-Aspais,• Saint-François,• la collégiale Notre-Dame.

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Culte protestantLes chrétiens protestants ont trois lieux de culte à leur disposition :• l'église réformée de Melun, Provins, Sénart et environs,• le centre évangélique Le Rocher,• l’église évangélique de Pentecôte Assemblée de Dieu,• l'église kibanguiste.

Culte israéliteLes juifs melunais disposent d'une synagogue.

Culte musulmanLes musulmans de Melun peuvent pratiquer leur culte à la mosquée El Nour.

Melun dans la culture populaireMelun a été et continue d'être la cible des humoristes, de Fernand Raynaud jusqu'à aujourd'hui. [7]

Le bagne de Melun est cité dans Splendeurs et misères des courtisanes, (1847), comme aussi déshonorant que celuide Poissy « Aujourd'hui la Conciergerie, à peine suffisante pour les accusés, ne reçoit plus ni prévenus ni détenus,excepté dans de rares occasions(...). Par exception, la magistrature y souffre les coupables de la haute société qui,déjà suffisamment déshonorés par un arrêt de cour d'assises, seraient punis au-delà des bornes, s'ils subissaient leurpeine à Melun ou à Poissy[8] . »

Vie militaireUnités militaires tenant ou ayant tenu garnison à Melun:• École des Officiers de la Gendarmerie Nationale, depuis 1945• État-Major de la 2e Division légère mécanique, 1939• 31e Régiment d'infanterie, 1906• 18e Régiment de dragons, 1906• 13e Régiment de dragons, (avant) 1937 - 1939 (jusqu'à ?)• 1e RAMA, période d'après-guerre jusqu'en 1977(?)• 16e régiment d'artillerie de 1977 à 1983• Groupement de gendarmes auxiliaires , quartier Pajol, de 1983 à 1987

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Jumelages• Stuttgart-Vaihingen (Allemagne) depuis 1985 ;• Spelthorne (en) (Royaume-Uni) depuis 1990 ;• Crema (Italie) depuis 2001 ;•  Ouidah (Bénin) depuis 2003 .

Galerie de photos

Lavoir de la fontaine Saint-Liesne

Voir aussi

Liens externes• Site officiel [9]

• Agglomération de Melun [10]

• Office de tourisme [11]

• Le Centre Universitaire [12], antenne délocalisée de l'Université Panthéon Assas Paris 2 à Melun

Bibliographie• Judith Forstel, Melun, une île, une ville. Patrimoine urbain de l'antiquité à nos jours, Association pour le

patrimoine d'Île-de-France, coll. "Cahiers du patrimoine", 2006, 272 p.• Collectif, Art et architecture à Melun au Moyen-Âge, Actes du colloque d’histoire de l’art et d’archéologie tenu à

Melun les 28 et 29 novembre 1998, Picard, 2000.• Yves Gallet, "La postérité du chœur de Notre-Dame de Melun", in Monuments et sites de Seine-et-Marne, 1997,

n°28, p. 4-20.• Elizabeth et Yannick Mollier, "La brasserie Grüber", in Les Samedis de l’Histoire, les oubliés, notre patrimoine

redécouvert, Dammarie-les-Lys, Comité des Archives et du Patrimoine de Seine-et-Marne, 1998, p. 38-42.• Jacqueline et Henri Clayette, Melun pas à pas, 1890-1913, éditions Amatteis, rééd. 1980.

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• André Barrault, L’Église Saint Aspais de melun, Mraux, édition Moussay, Gruot et Bonne, 1964.• Fernand Bridoux, Melun, ville royale, Melun, Syndicat d’initiative de Melun, 1971.• Noël Chapuis, Petit guide pour visiter Saint Aspais, 1990.• Jacqueline et Henri Clayette, La collégiale Notre Dame, Melun, Legrand et fils, 1986.• Jacqueline Cottard, Le prieuré Saint Sauveur de Melun, GRAM, 1983.• Yves Gallet, Notre Dame de Melun, Melun, Gaspard et fils, 1987.• Gabriel Leroy, Histoire de Melun, Melun, Gaspard et fils, 1887.• Gabriel Leroy, Le vieux Melun, Melun, Albert Huguenin, 1904.• Collectif, Melun au temps de Rome, catalogue de l’exposition de Melun, Melun, Ville de Melun, 1991.• Collectif, Melun de A à Z, Melun, Ville de Melun, 1981.• Daniel Mordant, Saint Père de Melun, Melun, Conseil général de Seine-et-Marne, 2000.• René Charles Plancke, Melun à la Belle époque, Melun Amatteis, 1992.• Théron, Les Récollets, le couvent et l’hospice, 1995.• Collectif, Le patrimoine des communes de Seine-et-Marne, Paris, Flohic, 2000, p. 858-894.• J.-A. Dulaure, A. Joanne et A. Martin, Melun et son histoire, Les Éditions du Bastion, 1838• René Housson, Histoire du tramway sud de Seine-et-Marne : Melun - Barbizon - Milly, Amatteis, 1985 (ISBN

2-86849-017-4)

Références[1] invalidé et déclaré inéligible pour un an par le Conseil d'Etat le 29 juillet 2002[2] http:/ / cassini. ehess. fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)

(http:/ / cassini. ehess. fr/ cassini/ fr/ html/ 6_index. htm)[3] INSEE : Population depuis le recensement de 1962 (http:/ / www. insee. fr/ fr/ ffc/ docs_ffc/ psdc. htm)[4] Compte rendu du conseil communautaire de Melun Val de Seine du 24/11/2008[5] Compte rendu du conseil communautaire de Melun Val de Seine du 19/01/2009[6] Magazine de Melun Val de Seine mai/juin2009[7] Melun, cible des humoristes (http:/ / www. alexdemelun. eu/ blog/ 2007/ 09/ melun-cible-des. html). Consulté le 31 décembre 2007[8] Honoré de Balzac, édition dite du Furne, vol.12, troisième partie, p.13-14[9] http:/ / www. ville-melun. fr/[10] http:/ / www. agglo-melunvaldeseine. fr/[11] http:/ / www. melun-tourisme. com/[12] http:/ / federation. ufedp. online. fr/ index_Melun. htm

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Sources et contributeurs de l'article 121

Sources et contributeurs de l'articleForêt de Fontainebleau  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=51918277  Contributeurs: Alphabeta, Badmood, Baffab, Belgavox, Bibi Saint-Pol, Bob08, Bobsodium,Cehagenmerak, Cherchemonde, ChrisJ, Cimoi, Colporteur, Coord, CédricGravelle, D'espagny, David Latapie, Diantino, DocteurCosmos, Elfix, Esprit Fugace, Feudiable, Geralix, Gonioul,Gribeco, Grook Da Oger, Gz260, HALACHIUS, Hadrien, Hercule, Herr Satz, Isaac Sanolnacov, Jblndl, Jdresse, Jean-Christophe BENOIST, Jeanpoule, Jpm2112, Kropotkine 113, Kyro, LPLT,La Forêt autrement, Lamiot, Leag, Louis-garden, Mamad, Manuguf, Maxazard, Mel22, MillyNeT, Mkolivier, Mutatis mutandis, Nbeaudet, Nemoi, Nguyenld, NicoV, Noô, Passoa15, Phe, Phildij,Pj44300, Pline, Popolano, Ptyx, Ragnard Lodbrock, Romary, Rpa, STyx, Stanlekub, Sébastien, Tibauk, Tvpm, Vinbaron, Vinz1789, Vlad2i, Weblars, Xic667, 71 modifications anonymes

Fontainebleau  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=51724061  Contributeurs: -=El Pingu=-, Adelache, Adriano P, Alainpc, AlbertM, Alno, Ancalagon, Andre Engels,Anthonyludovic, Antoine dehk, Arnaudus, ArséniureDeGallium, Asabengurtza, Auréliane, Babskwal, Badmood, Balougador, Beneseb, Bib, BlueGinkgo, Bob08, C.claudio, CEDRICDU75,Calips, Cantons-de-l'Est, Cher Lock Holmes, Chris Summer, Cliath, Clicsouris, Clio64, Cthoma, Cyrilb1881, CédricGravelle, DSCH, Daniel*D, David Berardan, Dayouth971, Deep silence,DireWolf, DocteurCosmos, EALES, Elagatis, Ellisllk, Es2003, Esprit Fugace, Fabellan, Fafnir, Fagairolles 34, Foxandpotatoes, Francois Trazzi, Frokor, Gede77, GillesC, Gonioul, Grimlock,Grook Da Oger, Hippolyte, Huster, Hégésippe Cormier, Ico, Indif, Inisheer, Isaac Sanolnacov, Jbbizard, Jean-Christophe BENOIST, Jean-Yves Sureau, Jef-Infojef, Kay771, Khoyobegenn,Kilom691, Klausdene, Kokoyaya, Kolossus, Kropotkine 113, Kzo, LPLT, La Forêt autrement, Ladonne, Leag, Litlok, Lograsset, Loicandre, Looxix, Louis-garden, Ma'ame Michu, Manu18,ManuelParis, Marion AMAT, Mel22, Micmax, Mmmwwwaaa, NaSH, Nicolas Ray, Nicop81, Nikoals, Orioane, Orthogaffe, Padawane, Palouit, Panoramix, Passoa15, PhHertzog, Phido,Pixelyoshi, Plyd, Polmars, Popolon, Poulos, RM77, René Dinkel, Revas, Rhadamante, Romary, Ryo, Rédacteur Tibet, Sam Hocevar, Sherbrooke, Shermanus, Ste281, Suaudeau, SuperHeron,TCY, Terotom, ThbtGrrd, Tibidibtibo, Treanna, Urban, Valéry Beaud, Vanina82, Vargenau, Vlad, VladoubidoOo, Vyvy-hexe, Wanderer999, Wikipoch, Xtof, Yann, Yodaspirine, ZeMeilleur,221 modifications anonymes

Château de Fontainebleau  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=51926303  Contributeurs: -Strogoff-, 44Charles, A3 nm, Antoine De Champagne, Aristarché, Arnaud.Serander,Awien, Badmood, Bbullot, Calips, Ccmpg, Cherubino, Ci-gît le sage, Clicsouris, Clio64, Cris041, Cyberugo, Cyril5555, Daigaz, David Berardan, Desirebeast, Dhatier, Efbé, Effco, Erasmus,Erud, FHd, Fabien1309, Ffx, Gede, Gemini1980, Gonioul, Guérin Nicolas, Henry Salomé, Hercule, Herr Satz, Ice Scream, Isabelle.secretan, Iznogood, Jarfe, Jgremillot, Jimmy44, Jlancey,Justelipse, Jérônymous, Kolossus, Koyuki, LPLT, La Reine d'Angleterre, Lib75, Like tears in rain, Linan, Litlok, Looxix, Louis-garden, Lucanus, Malost, Manchot sanguinaire, Maurilbert,Mel22, Mikio75, Mimideschamps, Moala, Mr H., Mro, Mutatis mutandis, Neuceu, Nguyenld, Nuno Tavares, Olivier, Orthogaffe, Oxxo, Passoa15, Penjo, Peter17, Petrusbarbygere, Pinpin,Pj44300, Pline, Polmars, Poppy, Riba, Rizom, Romanc19s, Sebjarod, Sicilarch, Sofinette, Sovxx, Spedona, Spooky, Stephhzz, Tancrède, Treanna, Tython, Ulysse78, Urban, Valéry Beaud,Verbex, Vinbaron, Vincnet, VladoubidoOo, Zetud, script de conversion, Ælfgar, 54 modifications anonymes

Bois- le- Roi (Seine- et- Marne)  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=51333909  Contributeurs: Ancalagon, ArséniureDeGallium, Babskwal, Badmood, Bentz, CEDRICDU75,Clio64, Cyrilb1881, CédricGravelle, DocteurCosmos, Duch, EDUCA33E, Epyc77, Erine, Esprit Fugace, Hibou erudit, Huster, Jean-Yves Sureau, Kolossus, La Forêt autrement, ManuelParis,Marianna, Nemoi, Pasdideedenom, Philippe48, Sam Hocevar, Sofinette, Stanlekub, Waloo, Zivax, 36 modifications anonymes

Château de Vaux- le- Vicomte  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=51459939  Contributeurs: Alphabeta, Angeldream, Antiamour, AntonyB, Arnaud 25, Arnaud.Serander,AttoRenato, Badmood, Barthelemy, Bbullot, Bd, Bdhy, Bellevie10, Benjah, Bilou, Bjankuloski06fr, Boris Crépeau, Bourdet, Bzh-99, CaptainHaddock, Cham, Christophe.Finot, Clio64,CommonsDelinker, Coyau, Daniel*D, David Berardan, Diligent, DocteurCosmos, Elfix, Erasmus, Eutvakerre, FHd, FRED, Fabrice Ferrer, Fafnir, Foux, Fred.th, GaMip, Galichonj,Garfieldairlines, Gonioul, Grez, HYUK3, Hegor, Helleborus, Hispalois, Hivaoa-nouma, Hégésippe Cormier, Inocybe, JLM, Jastrow, Jef-Infojef, Jerome234, Jlancey, JoseGo, Justelipse,Karl1263, Kenny75004, Kilom691, La Reine d'Angleterre, Laddo, Laifen, Langladure, Laurent Nguyen, Leag, Lechat, Leparc, Litlok, LouNiko, Manchot sanguinaire, Mikio75, Mimideschamps,Minou85, Montjoye, Nemoi, NicoV, Nono64, Ollamh, Orthogaffe, Orthospot, Paul éthiquement correcte, Perky, Piaf, PierreAeroport, Pimousse-vaux, Pinpin, Pol, Quitertlan, Remi Mathis,Rhadamante, SUSHiNE, Sam Hocevar, Sicilarch, Sir Gawain, Sisyph, Sonuwe, Sovxx, Spedona, SpeedFab, Spooky, Tej, Timouton, Treanna, TroisiemeLigne, Urban, Vinbaron, VladoubidoOo,Vonvon, Zetud, ~Pyb, 209 modifications anonymes

Chartrettes  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=51813881  Contributeurs: &aqwézsx, Ancalagon, Archeos, Asabengurtza, Babskwal, Badmood, Cherchemonde, Clio64,CédricGravelle, Dhatier, Epyc77, Félix Potuit, Laddo, Lerat77, Lion59, Litlok, Marianna, Montigny77, Nemoi, Ollamh, Philippe48, RM77, Richardbl, Sam Hocevar, Verdy p, 29 modificationsanonymes

Fontaine- le- Port  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=51665803  Contributeurs: Aeleftherios, Ancalagon, Babskwal, Badmood, Bob08, Chapolino, Clio64, Cyrilb1881, Duch,EyOne, Ginolerhino, Gonioul, Graoully, Gérard Fleury, Lion59, Loveless, Malta, Nemoi, Philippe48, Richardbl, Sam Hocevar, Verdy p, Vlaam, 37 modifications anonymes

Le Châtelet- en- Brie  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=51596693  Contributeurs: Ancalagon, Badmood, Clio64, Cyrilb1881, CédricGravelle, Epyc77, Escaladix, Lion59,Oakim, Padawane, Penjo, Philippe48, Richardbl, Sam Hocevar, Ssire, Teofilo, Verdy p, Wikipoch, 14 modifications anonymes

Château de Blandy- les- Tours  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=49492127  Contributeurs: Arnaud.Serander, Badmood, Clio64, CédricGravelle, David Berardan, Dricokit,Fifounet, GillesC, Jardino, Landevennec, Leag, M-le-mot-dit, Mel22, Mro, Nemoi, NicoV, Oxo, Pinpin, Poulos, Sanao, Sir Gawain, Stéphane33, Test89, Vargenau, VladoubidoOo, 36modifications anonymes

Almont  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=51850044  Contributeurs: Archimëa, Jdresse, Lucien Var, Philippe rogez, Pixelyoshi, Zeenon

Melun  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=49420968  Contributeurs: -Nmd, 307sw136, Aboumael, Adry1991, Alno, Archeos, Arsene lapin, Babskwal, Badmood, Boism, Bzh-99,Cantons-de-l'Est, Cham, Chaoborus, Clafoutis cerise, Claude villetaneuse, Clicsouris, Clio64, CommonsDelinker, Crouchineki, Cyrilb1881, CédricGravelle, DaiFh, DamienJullemier, DavidBerardan, David Latapie, Dhatier, Dhenry, Dobridien, DocteurCosmos, DonCamillo, Dricokit, Droop, EDUCA33E, Elg, Ellisllk, Epsilon0, Epyc77, Eskimo, EstherG, Etemenanki, Fabienamnet,Federix, Fredbo28, Frokor, Gaetan Poix, Gavarneur, Genefou, Geographiste, Ghirlandajo, Glavounet, Gonioul, Gribeco, Hercule, Hégésippe Cormier, Inisheer, JarnaQuais, Jbbizard, Jblndl,Jef-Infojef, Jerotito, Justelipse, Kalu, Keats, Kilom691, Kolossus, Koniggratz, Korrigan, Laurent Nguyen, Le Friousel, Le choucas, Litlok, Lucien Var, Ludovic89, Luso-Tuga, M-le-mot-dit,Malydis, Marianna, Matpib, Mel22, Miramaze, Morburre, NaSH, Nelson95, Nemoi, Nikolaos, Papydenis, Pauline Duchemin, Phe, Phido, Pixelyoshi, Pontarlier, Popolon, Revas, Romary, SamHocevar, Sebjarod, Selvejp, Spooky, Stevendu77, Suisui, Syryatsu, TCY, Tej, Thesupermat, Thibault Taillandier, Treanna, Udufruduhu, Vargenau, Vi..Cult..., Vinbaron, Wikialine, Wikipoch,Xentyr, Zetud, Zivax, 195 modifications anonymes

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Februar 1809; † 30. Oktober 1893)Image:Foret Fontainebleau automne 02.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Foret_Fontainebleau_automne_02.jpg  Licence: inconnu  Contributeurs: CalipsImage:Fontainebleau 91 1.JPG  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Fontainebleau_91_1.JPG  Licence: Creative Commons Attribution 2.5  Contributeurs: User:RomaryImage:Fontainebleau jaune.JPG  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Fontainebleau_jaune.JPG  Licence: Creative Commons Attribution 2.5  Contributeurs: User:RomaryImage:Fontainebleau Famin.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Fontainebleau_Famin.jpg  Licence: Public Domain  Contributeurs: Charles FaminFichier:Fontainebleau Chateau 01.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Fontainebleau_Chateau_01.jpg  Licence: Creative Commons Attribution-Sharealike 2.0 Contributeurs: Apple, Carolus, Croquant, Gryffindor, Lohen11, Sir GawainFichier:Blason ville fr Fontainebleau (Seine-et-Marne).svg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Blason_ville_fr_Fontainebleau_(Seine-et-Marne).svg  Licence: CreativeCommons Attribution 3.0  Contributeurs: User:Chatsam, User:Jacques Lys, User:Jimmy44Image:France relief location map.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:France_relief_location_map.jpg  Licence: GNU Free Documentation License  Contributeurs:User:StingImage:France location carte-Regions and departements.svg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:France_location_carte-Regions_and_departements.svg  Licence:Attribution  Contributeurs: User:StingImage:Compass rose pale.svg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Compass_rose_pale.svg  Licence: GNU Free Documentation License  Contributeurs: User:FibonacciFichier:Flag of Cambodia.svg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Flag_of_Cambodia.svg  Licence: Public Domain  Contributeurs: User:NightstallionFichier:Logo train transilien.svg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Logo_train_transilien.svg  Licence: Creative Commons Attribution-Sharealike 3.0  Contributeurs:User:M00ttyFile:Logo Paris Transilien ligneR.svg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Logo_Paris_Transilien_ligneR.svg  Licence: Creative Commons Attribution-Sharealike 3.0 Contributeurs: User:M00ttyFichier:Forest of Fontainebleau-1830-Jean-Baptiste-Camille Corot.jpg  Source:http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Forest_of_Fontainebleau-1830-Jean-Baptiste-Camille_Corot.jpg  Licence: inconnu  Contributeurs: Gryffindor, Kelson, Nationalgallery, Olivier2,Sparkit, Urban, WarburgFichier:ancienne tombe fbleau.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Ancienne_tombe_fbleau.jpg  Licence: Creative Commons Attribution-Sharealike 2.5 Contributeurs: Vyvy-hexeImage:ForetFontainebleau1.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:ForetFontainebleau1.jpg  Licence: GNU Free Documentation License  Contributeurs: Arnaudus atfr.wikipediaImage:ForetFontainebleau2.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:ForetFontainebleau2.jpg  Licence: GNU Free Documentation License  Contributeurs: Originaluploader was Arnaudus at fr.wikipediaImage:Foret_Fontainebleau_automne_01.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Foret_Fontainebleau_automne_01.jpg  Licence: inconnu  Contributeurs: CalipsImage:Foret_Fontainebleau_automne_02.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Foret_Fontainebleau_automne_02.jpg  Licence: inconnu  Contributeurs: CalipsFichier:La cour du cheval blanc (Château de Fontainebleau).jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:La_cour_du_cheval_blanc_(Château_de_Fontainebleau).jpg Licence: Creative Commons Attribution 2.0  Contributeurs: Jean-Pierre DalbéraFichier:Logo monument historique - 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