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XM/FF – 14/12/18 – 1/14 COMPTE RENDU D’ATELIER HABITER AUJOURD’HUI PLC HABITER ATELIER N°2 14/12/18 Collège Léon Blum CLASSE DE 3 ème COLOMIERS RESPONSABLE DU PROJET : Katia LE BREDONCHEL Souad MALKI INTERVENANT(S) CAUE : Xavier MARTINET Florence FREMONT LES OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES • Développer le regard critique des jeunes sur les modes d’habiter • Cerner leurs désirs d’habiter • Découvrir et s’approprier des clés d’analyse • Apprendre à hiérarchiser et synthétiser • Apprendre à communiquer LES RESSOURCES • Des vues aériennes de Plaisance du Touch et des visuels de références pour alimenter les thématiques de chaque groupe. • Projection du film «les villes d’aujourd’hui» / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / /

COMPTE RENDU D’ATELIER ATELIER N°2 14/12/18 HABITER

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Page 1: COMPTE RENDU D’ATELIER ATELIER N°2 14/12/18 HABITER

XM/FF – 14/12/18 – 1/14

COMPTE RENDUD’ATELIER

HABITERAUJOURD’HUI

PLC HABITER

ATELIER N°214/12/18

Collège Léon BlumCLASSE DE 3ème

COLOMIERS

RESPONSABLE DU PROJET : Katia LE BREDONCHEL

Souad MALKI

INTERVENANT(S) CAUE : Xavier MARTINET

Florence FREMONT

LES OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES• Développer le regard critique des jeunes sur les modes d’habiter

• Cerner leurs désirs d’habiter

• Découvrir et s’approprier des clés d’analyse

• Apprendre à hiérarchiser et synthétiser

• Apprendre à communiquer

LES RESSOURCES• Des vues aériennes de Plaisance du

Touch et des visuels de références pour alimenter les thématiques de chaque groupe.

• Projection du film «les villes d’aujourd’hui»

/ / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / /

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XM/FF – 14/12/18 – 2/14

Qu’est ce qui vous a interpellé en comparant les deux époques ?

RETOUR SUR LA SÉANCE PRÉCÉDENTE

D’hier à aujourd’hui...

Avant de démarrer, le groupe est sollicité pour rappeler ce qui a été abordé lors de la dernière séance afin de comprendre la continuité du projet.

Ils ont également profité de la pause entre les deux interventions pour étudier les différences entre les différentes photographies Avant/Après de Colomiers fournies par le CAUE.

La comparaison est issue de prises de vues datant de 2018 pour la plupart des photos actuelles, et du fond Labouche du début du XXe siècle issu des archives départementales pour les photos anciennes.

Arrêt Firmin Pons HIER / AUJOURD’HUI

Couvent HIER / AUJOURD’HUI

«Les routes ont été élargies mais il n’y avait pas de trottoir»«Une seule façade est encore présente aujourd’hui»«Les commerces ont disparus du centre-ville»

«Il y avait plus d’arbres avant»«Le collège Sainte-Thérèse n’existait pas»«On avait le Tramway qui arrivait jusqu’au centre-ville ?! Je ne le savais même pas !»

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XM/FF – 14/12/18 – 3/14

Grand chemin HIER / AUJOURD’HUI

Place Firmin Pons HIER / AUJOURD’HUI

Place Firmin Pons HIER / AUJOURD’HUI

Place Joseph-Verseille HIER / AUJOURD’HUI

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XM/FF – 14/12/18 – 4/14

Route nationale HIER / AUJOURD’HUI

Route nationale HIER / AUJOURD’HUI

Rue du Prat HIER / AUJOURD’HUI

Rue de l’église HIER / AUJOURD’HUI

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XM/FF – 14/12/18 – 5/14

Rue principale HIER / AUJOURD’HUI

Rue Rivals HIER / AUJOURD’HUI

Eglise Ste Radegonde HIER / AUJOURD’HUI

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XM/FF – 14/12/18 – 6/14

Pourquoi ce travail ?

Notre environnement est complexe. La manière dont nous vivons et in-teragissons dans notre territoire, notre ville, notre quartier est lié à une multitude d’éléments. Ces derniers représentent autant de facettes qui viennent se compléter pour créer notre environnement. L’étudier, c’est donc se munir de toutes les compétences nécessaires pour analyser chaque niveau d’information.

L’atelier permet d’appréhender ce travail d’analyse. chaque groupe, en étudiant une thématique parmi les 6 proposées, va faire une lecture ap-profondie de son environnement et de la manière dont il le vit, le per-çoit. Le travail est abordé de manière sensible car comme nous l’avons vu en séance 1, une ville n’existe pas sans ses habitants. Il en est de même pour son territoire : il se parcourt, se vit avant tout.

La restitution permettra de nourrir une analyse globale du territoire, à l’échelle du groupe, en mettant en commun, les réflexions autour des 6 thèmes :

- Déplacements et mobilités

- Limites de mon environnement proche

- Organisation et composantes urbaines

- Nature et agriculture

- Polarités et espaces publics

- Type de bâtis

Comprendre son environnement, à la lumière des évolutions historiques vues précédemment, permet d’émettre un avis argumenté sur ce qui est positif et négatif et ainsi chercher des pistes d’améliorations sur ce qui nous entoure.

INTRODUCTION Comprendre son environnement

Les intervenants exposent les objectifs de la séance, dans la continuité de la précédente.

La séance se décompose en quatre parties avec la diffusion d’une courte vidéo, «vivre la densité douce en Haute-Garonne», les élèves sont ensuite appelés à réagir sur leur ressenti, puis à former des petits groupes pour travailler sur 6 thématiques différentes : Déplacements et mobilités, Limites de mon environnement proche, Organisation et composantes urbaines, Nature et agriculture, Polarités et espaces publics, Type de bâtis. En fin de séance ils restituent le fruit de leurs réflexions à leurs camarades, échangent et argumentent.

Les jeunes représentent un fort potentiel pour notre avenir et ils sont plein de ressources et de bonnes idées. Néanmoins, il faut savoir exposer et argumenter ses idées pour qu’elles soient comprises et partagées. L’ob-jectif étant d’exposer des idées aux élus pour mieux vivre à Plaisance, il est important de se constituer un socle de connaissances et de bien comprendre son territoire.

Toutes les maisons sont

les mêmes c’est gênant

Ça change un peu des

maisons qu’il y a en France

Moi ça m’énerve quand je vais chez les gens et qu’il y a

un étage

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XM/FF – 14/12/18 – 7/14

GROUPE

DÉPLACEMENTSMOBILITÉS

Démarche

Il s’agit d’analyser ses modes de déplacements et de comprendre pourquoi on les utilise.

MOYENS DE DÉPLACEMENT POUR ALLER AU COLLÈGE

Libre de choisir . Et ils choisissent volontairement ce

Majoritairement :

En voiture 4/4

Occasionnellement :

A pied : 2/4

En vélo 2/4

Inviter à se positionner sur le moyen de transport qu’ils préfèrent, la trottinette et la marche à pied, sont les deux moyen,s de transports plébiscités.

IDENTIFICATION DES LIEUX DE VIE IMPORTANTS

Les lieux de loisirs sont les principaux lieux identifiés par les élèves. Sans surprise le collège est également mentionné comme primordial puisqu’il occupe la majeure partie de leur temps.

On va surtout dans les lieux faits pour les loisirs

La voiture c’est pas notre choix

c’est celui de nos parents

Centre ancien

Piscine municipale

Gymnase

Terrains de sport

Gymnase

Gymnase

Terrains de sport

Médiathèque

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XM/FF – 14/12/18 – 8/14

GROUPE

LIMITES DE MON ENVIRONNEMENT PROCHE

Démarche

A partir d’une vue aérienne, les jeunes étudient les limites communales et tentent de les caractériser par des descriptions ou des ressentis.

NOTRE ENVIRONNEMENT PROCHE

Les jeunes déterminent les lieux qu’ils parcourent le plus dans la ville.

Nous allons dans le centre ville de Colomiers mais aussi dans les centres commerciaux et vers les espaces loisirs. On se rend aussi dans les villes autour de Colomiers.

Un territoire de vie ne correspond pas à des limites administratives. Même si le territoire principal est centré autour du centre ville et du collège, les jeunes vont bien au-delà des limites communales. Il est intéressant également de se questionner sur la géométrie de ces limites : l’enclave au Sud délimitée par l’autoroute et la ligne de chemin de fer fait-elle partie de Colomiers ?

C’est comme si Blagnac et Colomiers n’avaient pas de limite.

COLOMIERS ET SES LIMITES

L’objectif est de caractériser les différentes limites de la ville, par des ressentis ou des adjectifs descriptifs.

Aujourd’hui, on n’est plus capables

de voir les limites de la ville.

NORDCalme, aéré, désert

SUDHabité, déconnecté, étalé,

OUEST Isolé

inachevécampagne

EST Habitéoccupétravail

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XM/FF – 14/12/18 – 9/14

1944 2018

LES DIFFÉRENTES AGRICULTURES

A partir de la lecture d’une fiche sur les pratiques agricoles, les jeunes exposent les avantages et inconvénients de chaque agriculture.

L’agriculture intensive ça produit beaucoup sur une petite surface. Mais ça pollue beaucoup et on utilise des intrants chimiques comme des engrais.

L’agriculture raisonnée utilise moins de produits chimiques. C’est bien pour les fleuves car les produits ne se rejettent pas dedans.

L’agriculture biologique est mieux pour la santé mais ça coute plus cher.

On pourrait dire que l’agriculture raisonnée se situe entre agriculture biologique et intensive. En effet, chaque agriculture ayant son avantage et son inconvénient, il s’agit de choisir ce que l’on recherche : produire en quantité et moins cher, produire mieux pour la santé et l’environnement mais plus cher, ou chercher un compromis et produire un peu mieux en limitant les coûts.

PLAISANCE ET SON AGRICULTURE

A partir de deux vues aériennes (années 1944 et 2018), ils comparent l’évolution des espaces dédiés à l’agriculture et essaient d’expliquer pourquoi.

GROUPE

NATURE & AGRICULTURE

Démarche

Les jeunes restituent les différents types d’agricultures et analysent ensuite l’évolution de l’agriculture sur la commune. Pour terminer, ils

abordent les espaces de nature de manière sensible en réfléchissant à celui qu’ils aimeraient avoir dans leur environnement.

Ce qui est bien c’est qu’il y a

encore un peu d’agriculture autour

de Colomiers

Les champs on disparus et ont été remplacés par des

usines et des maisons

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XM/FF – 14/12/18 – 10/14

GROUPE

POLARITÉS & ESPACES PUBLICS

Démarche

Les jeunes apprennent la notion de polarité au travers de l’exemple de Colomiers et essaient de donner leur définition de l’espace public.

DÉLIMITER LE CENTRE DE LA VILLE

A partir d’une vue aérienne tirée de Google-Maps et présentant les principaux services de Colomiers, les jeunes doivent préciser les limites du centre ville.

Le dessin fait apparaître une zone allant de la piscine municipale jusqu’à la mairie.

Toutes les fonctions sont regroupées au centre, la culture, les banques, les restaurants, la santé.

AVANTAGES :

C’est facile de se repérer

Il y a plein de parking pour se garer

Tout est regroupé

INCONVÉNIENTS :

C’est difficile d’accès

Il n’y a que des immeubles

Ça manque d’espace verts

REPRÉSENTATION D’UN ESPACE PUBLIC POUR LES JEUNES

A partir d’une collection de différents visuels d’espaces publics très divers les élèves sont amenés à en choisir et à définir celui qui leur correspond le plus.

Nous n’avons pas choisi d’image en particulier car aucune des pro-positions ne nous convenait.

Les élèves sont donc amenés à expliciter leur désire précisant de quels atouts devrait être doté l’espace public adapté à leur besoins.

Il nous faudrait un endroit pour se retrouver, avec du monde.

Comme un skate-parc ou un city-stade mais avec des boutiques à proximité.

Ce constat éclaire sur la problématique de sectorisation des activités qui est problématique pour les jeunes compte tenu de leur difficulté à se déplacer de manière autonome.

Il met également en lumière l’évolution constante des pratiques et besoins de la jeunesse. Malgré la mise à jour régulière du fond d’images et le désir d’être le plus exhaustif possible dans les propositions d’espace publics, il en ressort que même les professionnels de l’urbanisme et de l’architecture ne sont pas en mesure de proposer un espace public correspondant à priori au besoin des jeunes.

La nécessité de concerter la jeunesse pour la réalisation des espaces qui leurs sont dédiés apparait ainsi comme particulièrement primordiale.

Au centre ville il y a tout mais c’est

pratique mais ça manque d’espace

verts

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XM/FF – 14/12/18 – 11/14

Maisons en bandePavillon contemporain

GROUPE

TYPE DE BÂTIDémarche

Les jeunes analysent les typologies d’habitat présentes sur Colomiers et se questionnent sur leur habitat rêvé.

L’HABITAT A COLOMIERS

Le type d’habitat le plus présent ce sont les pavillons de type régio-naliste.

Ce n’est pas pareil dans le centre ancien où les maisons sont collées les unes aux autres.

Les jeunes sont amenés à dépasser la réflexion sur le style architectural pour réfléchir aux problématiques de transport et d’étalement qu’engendre ce type d’habitat. Ils mettent en avant le lien qu’il peut y avoir entre typologies d’habitat et pollution, et mettent l’accent sur l’importance de la proximité.

Les jeunes discutent ensuite de leur aspiration personnelle, chacun ayant leurs envies propres. Ils relèvent ainsi l’écart qui peut exister entre ce que l’on veut et ce qui est bien pour l’avenir.

Et pour nous le type d’habitat qu’il faudrait développer, ce sont les maison contemporains car ils sont modernes et pas encore trop courants.

Par contre c’est vrai qu’au centre-ville comme les maisons se touchent tout est concentré et pas loin.

Pour rebondir sur la question du style régionaliste il est rappelé qu’il existe un type d’habitat typique de la périphérie Toulousaine : les maraîchères. Il s’agit de maisons autrefois habitées par les maraîchers, au milieu de leurs champs. Elles ont la particularité d’être implantées perpendiculairement à la rue et d’être souvent ouvertes sur une seule façade. Plutôt de que créer des maisons contemporaines au style imitant ces maisons anciennes, il peut être judicieux de se poser la question de la rénovation de ce patrimoine. Elles peuvent notamment être rénovées et se transformer en des maisons en bande ou plusieurs appartements. Cela permet de faire face à une demande grandissante de logement sur un territoire, la remise en état d’un habitat existant étant une alternative à de la construction neuve.

Il faudrait mélanger moderne

et régional pour avoir des grandes baies vitrées et de

jolies façades.

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1944

1973

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1993

2018

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POUR ALLER PLUS LOIN

PROCHAINE RENCONTRE LE :Vendredi 11 Janvier 2019 : 8h10 / 10h00

TRAVAUX PRÉPARATOIRES Une enquête a été distribuée. Elle devra être remplie et retour-née au CAUE avant la séance afin que celui-ci puisse en rédiger une synthèse qui alimentera de nouveaux échanges.

OBJECTIF(S) DE LA NOUVELLE RENCONTRE

La prochaine séance portera sur Habiter demain .En préambule, nous reviendrons rapidement sur ce qui a été re-tenu en atelier 2, sur les questions posées, certaines notions ne semblant pas totalement comprises.Nous nous pencherons ensuite sur les enjeux environnemen-taux et urbains de demain par le biais d’une vidéo. Celle-ci sera analysée séquence par séquence et les thèmes abordés seront questionnés à l’échelle du quartier afin de commencer à déga-ger des pistes d’améliorations pour mieux vivre dans le quartier.

Ses statuts : Le CAUE est une association à mission de service public créée à l’initiative du Conseil général dans le cadre de la Loi sur l’architecture de 1977.

Ses missions : Le CAUE a pour objet la promotion de la qualité architecturale, urbaine et paysagère.

Dans ce cadre, il assure diverses missions : Informer tous les publics et diffuser la culture architecturale,urbaine et paysagère ;Favoriser les échanges et la concertation ;Conseiller les particuliers sur leur projet de construction, de rénovation ou de transformation d’un bâtiment ;Conseiller les collectivités locales sur leurs choix d’urbanisation, de construction et d’amélioration du cadre de vie.

Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement est un organisme départemental d’information, de sensibilisation, de conseil et de rencontre, gratuit et ouvert à tous.