Upload
others
View
2
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
FILIERES – 26/10/12 1/7
Observation Concertation Information
COMPTE RENDU
Groupe FILIERES
26 OCTOBRE 2012 I RETOUR SUR LES JOURNEES FILIERES DE L'ADEME 23/24 octobre Il est fait un retour sur les ateliers thématiques des journées « Filières » de l'ADEME. Les documents de synthèse des ateliers auxquels les représentants de l'Observatoire et de la CCIT ont assisté sont mis à disposition sur le site Internet de l'Observatoire à l'adresse suivante : http://www.ordimip.com/1-27672-Actions-en-cours.php?id=273. Les documents des autres ateliers sont à disposition au secrétariat de l'Observatoire sur simple demande.
L'exposition de l'ADEME sur les 17 filières – 14 réglementaires et 3 volontaires - 120 textes !) sera présentée lors du Colloque Régional Filières (cf. point II du compte-rendu). Par ailleurs un poster de synthèse reprenant ces filières est disponible. Dans la mesure du possible il sera intégré au dossier du participant du Colloque Régional. Le marquage unifié pour les produits faisant partie d'une filière est rendu public lors de ces journées. A compter du 01/01/2015 les produits soumis à une filière à responsabilité élargie du producteur devront porter le pictogramme ci-contre appelé le « TRIMAN » ; sauf les produits comportant déjà la poubelle barrée (obligatoire pour les
équipements électriques et électroniques ainsi que les piles et accumulateurs) et les produits dangereux (filière DDS) comportant déjà les marquages de dangerosité obligatoires. La filière des huiles minérales usagée est aujourd'hui financièrement autonome, en métropole, et n'est donc plus soutenue financièrement par l'ADEME. La filière DEEE va être revue. Notamment tous les ordinateurs mis au rebut seront considérés comme des « DEEE ménagers ». Les objectifs seront fixés, non plus en kg/habitant mais en fonction des tonnages mis sur le marché par les producteurs. Enfin les panneaux photovoltaïques vont entrer dans la filière. La filière des médicaments non utilisés devrait être élargie aux médicaments vétérinaires (aujourd'hui limitée aux médicaments destinés à l'Homme). Lors de ces journées, un rapport du Programme des Nations Unies pour L’Environnement a été présenté. Il met en lumière les carences en recyclage de métaux pourtant indispensables et qui viendront à manquer dans les années à venir. Un résumé de ce rapport (en version anglaise seulement) est mis en ligne sur le site Internet de l'Observatoire : http://www.ordimip.com/1-27672-Actions-en-cours.php?id=273 Le rapport complet est téléchargeable à l'adresse suivante : http://www.unep.org/resourcepanel/Publications/Recyclingratesofmetals/tabid/56073/Default.aspx
FILIERES – 26/10/12 2/7
Déchets des Éléments d'Ameublement - DEA : Les arrêtés relatifs à la nomenclature des éléments d'ameublement et à la procédure d’enregistrement au registre des producteurs devraient paraître rapidement. Deux éco-organismes sont en cours de procédure pour la demande d'agrément :
• VALDELIA pour le mobilier professionnel (hors literie) • ECOMOBILIER pour le mobilier des ménages et la literie « professionnelle »
Les deux organismes ont des objectifs chiffrés différents, le taux de valorisation exigé est plus élevé pour la partie « professionnels ». Il n'y aura pas de mécanisme d'équilibrage du territoire si plusieurs éco-organismes « DAE professionnels » devaient être amenés à cohabiter. Cette filière est unique en Europe. Elle présente un fort potentiel de valorisation, c'est pourquoi les taux de valorisation sont ambitieux. Il faudra cependant garder à l'esprit la problématique actuelle de l'évacuation du bois : la filière panneautière est en régression, aussi les stocks de bois B sont-ils très importants et difficiles à écouler. Par ailleurs, à compter du 01/01/13, les chaudières devront s'équiper de traitement de fumées si elles veulent pouvoir utiliser du bois déchet de catégorie A. L’évacuation du bois A va donc elle aussi devenir difficile. ECOMOBILIER : contribution visible, objectif de valorisation de 80% à l'horizon 2017. Encore des questions en suspens, notamment celle de la filière d'évacuation du bois broyé, celle des barèmes amonts, … Le soutien aux collectivités ira de 20 €/t collectée en déchèterie à 100 € par t collectée en porte à porte. Le citoyen aura la possibilité de ramener son mobilier en déchèterie, chez le distributeur ou encore vers un acteur de l'économie sociale et solidaire. En savoir plus � http://www.eco-mobilier.fr/ VALDELIA : contribution visible à partir du 01/03/13. Ils s'attendent à un déstockage massif ; le ministère sera alerté si c'était le cas afin de ne pas mettre en péril l'équilibre financier de la filière. Pour les professionnels, une reprise « sur site » sera proposée à partir de 20m3 ou de 2,4 t de mobilier. Dans le cas contraire les professionnels seront dirigés vers des points d'apport volontaire (cahier des charges assez léger) avec un maillage de point suffisant (1 PAV à moins de 50 km d'une zone d'emploi). En savoir plus � http://valdelia.org/ Plastiques :
• Une circulaire devrait être publiée en fin d'année sur la gestion des déchets de plastiques. • Un manuel sur l'éco-conception des équipements électriques et électroniques va
également été édité par les éco-organismes, il sera mis en ligne sur le site de l’Observatoire.
• Ouverture d'une plate-forme de collaboration, sur le sujet, pour les échanges, la mise en ligne de documentation, par l'ADEME (qui en sera le modérateur).
Remarque : Il ne faut pas confondre le « bio-sourcé » (d'origine végétale mais pas forcément biodégradable !) et le « biodégradable » (qui peut se dégrader biologiquement mais qui n'est pas forcément bio-sourcé !). Déchets Dangereux Spécifiques - DDS : Le périmètre de la filière est celui des déchets MENAGERS dangereux (présentant un risque significatif pour la santé et l'environnement) et ceux qui n'ont pas forcément des propriétés de danger mais qui font partie d'une famille de produits habituellement dangereux ou de conditionnement identique à du dangereux. Remarque : le MEDDE fait la chasse aux mauvais élèves et fait entrer en vigueur une amende
FILIERES – 26/10/12 3/7
administrative pour les producteurs non adhérents à l'éco-organisme et n'ayant pas mis en place de système individuel de collecte. Ceci devrait être mis en œuvre pour toutes les filières REP. Il n'y a pas, pour l'instant, d'objectif chiffré de valorisation car, actuellement, la plupart de ces déchets sont détruits. Un programme de R&D sera mis en place pour développer la valorisation. Remarques sur l'inclusion de certains produits dans la filière :
• les films argentiques étant en voie de disparition ils n'ont pas été intégrés à la liste des produits de la filière ;
• les éthylotests sont en cours d'étude pour déterminer leur dangerosité. Si elle est avérée, ils seront inclus dans la filière.
• Les extincteurs : un extincteur coûte aussi cher à éliminer après usage qu'à fabriquer neuf. Si ce produit était intégré, aujourd'hui, dans la filière son éco-contribution multiplierait le prix d'achat par 2. On s'oriente vers des procédés de réutilisation plutôt que d'élimination avant toute intégration de ces produits dans le champ d'ECODDS.
Le gisement est très difficile à appréhender car il est très différent de celui des produits mis sur le marché. L'étude réalisée par GEDEDIM a permis d'identifier 47 500 t de DDS dont 36% de ménagers dont seulement 30 % seraient collectés. Ceci représente un champ d'action immédiat pour la filière DDS de 17000 tonnes et il reste 30 500 tonnes à capter ! La collecte chez les distributeurs n'a pas été retenue mais ils seront tenus d'assurer l'information sur les modalités de collecte et les points de collecte les plus proches. L'agrément de l'éco-organisme, ECODDS, est en cours. Le périmètre est celui défini ci-dessus hors produits pyrotechniques et extincteurs. La collecte sera gratuite sur tout le territoire, des points de collecte supplémentaires sont donc à mettre en place. L'objectif est une hausse de 10% des tonnages collectés jusqu'à atteindre 0,5 kg/an/hab. Des objectifs pour l'éco-organisme :
• S'assurer que les producteurs auront la capacité de financer la filière • Favoriser les mécanismes incitatifs à l'éco-conception : produits à éco-contribution plus
faible • Éviter la dispersion des déchets dangereux • La communication sera importante et complexe à développer. Elle s'appuiera,
essentiellement, sur les collectivités, qui devront la relayer, et sur les distributeurs. Les collecteurs déjà en place sur le territoire devront répondre à des appels d'offres d'ici la fin de l'année 2013. L'aide aux collectivités sera mise en œuvre dès 2013. Il s'agit d'un soutien à la collecte, à la communication et, pour 2013 d'un soutien à l'élimination en attendant que la filière soit totalement opérationnelle. Par ailleurs, l'ECODDS réalisera des sessions de formation des gardiens de déchèteries. Il y aura un soutien à l'équipement si la déchèterie n'est pas déjà équipée. Un point crucial reste à éclaircir sur l'identification des tonnages MENAGERS / NON MENAGERS : L'éco-organisme souhaite fermement se limiter à son champ d'action : le MENAGER. Il évoque des solutions d'isolement et de séparation des flux ménagers/non ménagers via des armoires séparées. Les collectivités rappellent que les déchèteries ne sont pas extensibles, qu'il semble aberrant et contre-productif, en terme de réduction des gaz à effet de serre, de multiplier les collectes alors que l'exutoire final est le même quelle que soit l'origine du producteur. Par ailleurs, les collecteurs ne se déplaceront pas pour de trop petites quantités. Un seuil sera déterminé pour différencier le déchet dangereux PROFESSIONNEL du MENAGER. A chaque produit est associé un critère (volume, poids, …) avec un seuil pour déterminer si il entre dans la catégorie MENAGER ou non.
FILIERES – 26/10/12 4/7
Remarque : Les emballages de produits dangereux ne cotiseront, à compter de 2013, que à ECODDS et non plus à ECOEMBALLAGES. Cependant, 2013 sera une année lourde en contribution car la base déclarative d'ECOEMBALLAGES étant en n+1 (les emballages ménagers cotisent en 2013 pour la mise sur le marché 2012) et celle d'ECODDS étant en n (les emballages de produits dangereux mis sur le marché en 2013 cotisent en 2013), il y a donc chevauchement des contributions. Les fusées de détresse : NAVIMO collecte et traite déjà ses propres fusées de détresse expirées auprès de ses clients (environ 15% des 120 tonnes mises sur le marché), lors de livraison de produits neufs. Organiser une collecte sur un lieu dédié, comme la capitainerie, est aujourd'hui payant. L'entreprise va étendre son service à toutes les fusées de détresse et le rendre « gratuit ». Depuis le 01/01/2011, une éco-contribution (intégrant le coût de collecte et de traitement du produit en fin de vie) est appliquée sur les produits mis sur le marché. Leur durée de vie étant de 3 ans à 4 ans la collecte et le traitement seront pris en charge par NAVIMO à compter de juin 2014. D'ici là il reste à lever quelques problèmes de stockage des retours en magasin : développement d'armoires spécifiques en partenariat avec l'INERIS. Le ministère devra ensuite faire évoluer la réglementation de façon à permettre ce stockage sur un lieu d'accueil du public. Les bouteilles de gaz : Il a été constaté une baisse d'efficacité des systèmes de consigne et de reprise. Il faut donc les réglementer pour en améliorer les performances : la consigne va être doublée d'une REP. Cette réglementation vise les bouteilles rechargeables destinées à l'usage individuel (hors usage industriel et médical). Le décret en passage au Conseil d’État, devrait être publié prochainement. 60 millions de bouteilles de gaz sont en service pour 10 millions de foyers consommateurs. Le taux de réemploi des bouteilles qui sont remises à la consigne est de 99%. Reste 1% du gisement (600000 bouteilles) qui ne revient pas. Il y a 15 metteurs sur le marché. LA BOUTEILLE RESTE LA PROPRIETE DU METTEUR EN MARCHE (sauf pour camping gaz). C'est l'embouteilleur qui décide si la bouteille peut repartir dans le circuit ou si elle doit être mise au rebut. Les distributeurs mettent à disposition les bouteilles et stockent les bouteilles en retour. La consigne ne fait que transiter par le distributeur qui la reverse au producteur. Les objectifs sont de :
• limiter le nombre de bouteilles qui sortent du circuit • recycler correctement les bouteilles réformées
Il y a actuellement 500 000 tonnes de bouteilles en circulation avec 1% de fuite (5 000 tonnes). Sur ces 500 000 tonnes, les bouteilles réformées représentent 0,1 à 0,2% du tonnage, soit entre 500 et 1 000 tonnes. Il faut améliorer le système de retour notamment en informant mieux les clients sur les modalités de retour. Le retour sans billet de consigne est possible mais il ne donne pas lieu à remboursement. Les distributeurs et les embouteilleurs mettent en garde sur le périmètre de la REP à appliquer. Il faut que les embouteilleurs restent décideurs quant à la mise au rebut ou non de la bouteille. En effet, si la bouteille était considérée comme « déchet » dès la dépose chez le distributeur cela compliquerait le circuit car les distributeurs devraient alors entrer sous la rubrique ICPE 2710 (trop lourd pour eux). Il faut que les bouteilles en retour à la consigne restent des produits (non déchet) et que les bouteilles réformées entrent dans la catégorie « déchet » après le tri par l'embouteilleur.
FILIERES – 26/10/12 5/7
Les cartouches d'impression : Aujourd'hui le retour est principalement organisé par les fabricants eux-mêmes et par Conibi pour les entreprises. 90% des tonnages collectés sont recyclés et 10% sont dirigés vers la valorisation énergétique. Le retour est organisé également par :
• les re-manufactureurs • les collecteurs spécialisés, « brokeurs » • les collectivités • la filière DEEE
La collecte séparée concerne surtout les toners. On constate une absence de tri des cartouches du citoyen, principalement par méconnaissance des points de collecte, par manque d'information. Les cartouches ne sont pas incluses dans la REP DDS. Un accord cadre, pour 3 ans, en est cours de finalisation entre les fabricants et le ministère chargé de l'environnement. L'accord cadre implique un contrôle moins strict mais une responsabilité volontaire des acteurs. Il y a, aujourd'hui, 43 signataires de la convention d'engagement. Le gisement augmente de 5% par an en poids et en nombre d'unités. Si on prend la part des ménages seule, l'augmentation est alors de 10% par an. Le ministère estime aujourd'hui que 45% du tonnage serait collecté. Il y a donc un effort à faire en particulier auprès des ménages. L'objectif des acteurs est d'atteindre 95% de valorisation en 2015, dont 70% en réutilisation. La distinction MENAGER/PROFESSIONNEL n'étant pas possible, la filière prendra en charge TOUTES les cartouches. Les distributeurs rappellent qu'ils récupèrent depuis longtemps les cartouches. L'objectif est d'augmenter le taux de recyclage et de valorisation. La filière DEEE a permis de développer des meubles multi-collectes, notamment avec Éco-systèmes et Recylum. Ceci donne une meilleure visibilité et permet de positionner un message à destination du client. Il est rappelé que la cartouche qui reste dans l'imprimante mise au rebut appartient à la filière DEEE et son traitement est donc du ressort des opérateurs de cette filière. 15 fabricants « à la marque » ont signé l'accord cadre. Ils travaillent notamment avec des enveloppes « retour » mais aussi des points de collecte type « Relais KIALA », des impressions de cartes « T », des collectes directes en entreprises. Leur objectif est de 85% de valorisation. Ils mettent en ligne un site Internet www.cart-touch.org qui indique comment et où retourner ses cartouches. Les acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire sont également signataires de l'accord cadre. Ils représentent 20% de la mise sur le marché français. La fédération des remanufactureurs, France Cartouche Réemploi, met également en ligne un site Internet afin d'aiguiller le particulier et les entreprises : www.francecartouche-reemploi.org. Les Déchets des Activités de Soins des Patients en Auto-Traitement, les DASRI-PAT : Les collecteurs de « piquants-coupants » sont mis, gracieusement, à disposition des patients dans les pharmacies. L'enlèvement, le transport et le traitement sont à la charge des producteurs de médicaments et de procédés d'injection. L'éco-organisme, DASTRI, est en cours d'agrément pour une durée de 4 ans. Il a une forme associative. Son objectif est de collecter 60% des DASRI-PAT d'ici la fin de son agrément. Le maillage du territoire en nombre de points de collecte est de la responsabilité de DASTRI. Il
FILIERES – 26/10/12 6/7
devra satisfaire les critères suivants : un point tous les 15 km et 1 point pour 15 000 habitants. DASTRI va s’appuyer sur l'existant qui a déjà été recensé puis optimisera le maillage. Si le maillage n'est pas satisfaisant 9 mois après le début de l'agrément, c'est le préfet du département concerné qui pourra imposer des points supplémentaires. Les collecteurs répondront à un appel d'offre pour des contrats de 2 ans minimum avec une fréquence d'enlèvement moyenne de 1/mois. Le contenant de collecte choisi est le fût car il permettra de collecter des boites conformes aussi bien que des contenants non homologués. La priorité sera donnée à la valorisation énergétique au plus près des zones de collecte. La banalisation n'interviendra qu'en dernier recours. La directrice est nommée, il s'agit de Laurence Bourret, anciennement Rudologia, qui a travaillé sur le recensement des points de collecte en amont de la création de l'éco-organisme. L'ordre National des Pharmaciens rappelle que le droit de la santé prime dans les officines. Aussi les normes de stockages ont-elles été révisées afin de permettre aux officines d'accueillir les boites pleines sans trop de contraintes. L'objectif est de combler le maillage avec les officines. C'est DASTRI qui présélectionnera les officines concernées. Le Préfet et l'ARS feront le choix définitif après validation des choix par l'ordre des pharmaciens. Il faudra être particulièrement attentif à la distorsion de concurrence que cela peut créer entre des officines d'un même bassin de vie. Les 2200 officines et les 3500 officines intérieures ont l'obligation de distribuer les boites gratuitement. Les différents acteurs s'accordent à dire qu'il faut partir de l'existant et compléter le maillage. Il ne faut pas modifier des habitudes de collecte qui sont acquises. DASTRI est financé par 36 adhérents pour un budget de 9 000 000 d'euros. Il est rappelé que le surcoût de collecte et traitement des DASRI-PAT ne peut être répercuté sur le prix des médicaments qui est administré par l’État et que ce surcoût est entièrement pris en charge par les laboratoires. L'arbitrage du ministère a été nécessaire pour déterminer qui devait assumer ce coût du fabricant du produit ou du fabricant du dispositif médical : les deux devront assumer à 50/50. Pour les collectivités, une indemnisation est en cours de discussion … mais non encore acquise. Elle pourrait être basée, par exemple, sur la place utilisée en déchèterie, ou sur le nettoyage du point de collecte. Cela pourrait inciter les collectivités à rester dans le dispositif si le point d'apport fonctionne déjà bien. II ORGANISATION DE LA JOURNEE « FILIERES EN MIDI-PY RENEES » Au vues de l'actualité présentée lors des journées de l'ADEME, quelques modifications sont apportées au programme prévisionnel qui s'établit donc comme suit : 9h45 Accueil et introduction 9h55 Actualité réglementaire : ADEME – 40 min 10h35 Point de vue général des collectivités sur les filières : AMORCE ou CNR – 40 min 11h15 Les nouvelles filières Déchets Dangereux Spécifiques : ECODDS ou ADEME – 30 min Déchets d’Éléments d'Ameublement : VALDÉLIA + ECOMOBILIER – 40 min Déchets d'Activité de Soins des Patients en Auto-Traitement : DASTRI – 20 min
FILIERES – 26/10/12 7/7
12h45 DEJEUNER 14h00 Midi-Pyrénées exemplaire Avions, Bateaux de Plaisance Hors d'usage : SITA Montres : LIP Solvants et boues de perchloréthylène : MAILLE ENVIRONNEMENT Filtres à huiles : BRIANE Déchets Organiques : CLER VERT (film) 15h40 Les filières existantes Pneumatiques : ADEME, CNPA DEEE professionnels : RECYLUM OU ECOLOGIC Textiles : ECOTLC ou ADEME Déchets de Bureau : ADEME « écocitoyen au bureau », un témoignage d'entreprise ou de collectivité, GREENBURO ou EASYTRI, mini-films « Planète Bureau » 17h00 Perspectives d'avenir : ADEME 17h15 - Clôture La journée sera, comme les précédentes, enregistrée et mise en ligne.Les documents ORDIMIP et partenaires (y compris le rapport de l'ADEME sur les REP) seront mis sur clef USB à l'attention des participants.
La fi
lière
REP
des
meu
bles
usa
gés
: rég
lem
enta
tion
et o
rgan
isat
ion
M
iche
l CO
LIN
M
inis
tère
de
l’Eco
logi
e, d
u D
ével
oppe
men
t dur
able
et d
e l'E
nerg
ie
Dire
ctio
n gé
néra
le d
e la
pré
vent
ion
des
risqu
es
Bur
eau
de la
qua
lité
écol
ogiq
ue d
es p
rodu
its
Gra
nde
Arc
he -
Par
oi n
ord
- 920
55 L
a D
éfen
se c
edex
Té
l. : 0
1 40
81
87 7
8 - m
iche
l-g-c
olin
@de
velo
ppem
ent-d
urab
le.g
ouv.
fr
Bas
e lé
gale
En a
pplic
atio
n de
l’en
gage
men
t 251
du
Gre
nelle
de
l’env
ironn
emen
t et c
onfo
rmém
ent à
l’ar
ticle
46
de la
loi n
° 20
09-9
67 d
u 3
août
200
9 de
pro
gram
mat
ion
rela
tive
à la
mis
e en
oeu
vre
du G
rene
lle d
e l’e
nviro
nnem
ent,
le
prin
cipe
de
resp
onsa
bilité
éla
rgie
du
prod
ucte
ur (
REP
) a
été
décl
iné
pour
la g
estio
n de
s dé
chet
s d’
élém
ents
d’
ameu
blem
ent
par
l’arti
cle
200
de l
a lo
i n°
201
0-78
8 du
12
juille
t 20
10 p
orta
nt e
ngag
emen
t na
tiona
l po
ur
l'env
ironn
emen
t, qu
i intro
duit
les
disp
ositio
ns s
uiva
ntes
dan
s le
cod
e de
l’en
viro
nnem
ent :
« Ar
ticle
L. 5
41-1
0-6.
- A c
ompt
er d
u 1e
r jan
vier
201
2, to
ute
pers
onne
phy
siqu
e ou
mor
ale
qui f
abriq
ue, i
mpo
rte o
u in
trodu
it su
r le
mar
ché
des
élém
ents
d'a
meu
blem
ent
assu
re l
a pr
ise
en c
harg
e de
la
colle
cte,
du
tri,
de l
a re
valo
risat
ion
et d
e l'é
limin
atio
n de
sdits
pro
duits
en
fin d
e vi
e so
it so
us la
form
e d'
initi
ativ
e in
divi
duel
le, s
oit s
ous
la
form
e d'
un fi
nanc
emen
t des
éco
-org
anis
mes
agr
éés
qui e
n as
sure
nt la
ges
tion.
A p
artir
du
1er
juille
t 201
2, to
ut
émet
teur
sur
le
mar
ché
ne r
espe
ctan
t pa
s ce
tte o
blig
atio
n es
t so
umis
à l
a ta
xe g
énér
ale
sur
les
activ
ités
pollu
ante
s.
Un
décr
et e
n C
onse
il Et
at p
réci
se le
s co
nditi
ons
d'ap
plic
atio
n du
pré
sent
arti
cle.
»
L’ar
ticle
L. 5
41-1
0-6
ains
i que
l’ar
ticle
L. 5
41-1
0 du
cod
e l’e
nviro
nnem
ent q
ui d
éfin
it le
prin
cipe
de
REP
pos
ent l
es
base
s lé
gale
s de
la fi
lière
REP
sur
les
déch
ets
d’él
émen
ts d
’am
eubl
emen
t don
t l’e
ntré
e en
vig
ueur
est
fixé
e au
1er
janv
ier 2
011.
Dis
posi
tif ré
glem
enta
ire
Le d
écre
t n°
2012
-22
du 6
janv
ier
2012
rel
atif
à la
ges
tion
des
déch
ets
d'él
émen
ts d
'am
eubl
emen
t co
ntie
nt
plus
ieur
s po
ints
spé
cifiq
ues
stru
ctur
ant c
ette
filiè
re :
D
es o
bjec
tifs
de r
éutil
isat
ion
et d
e re
cycl
age
de 4
5 %
pou
r le
s dé
chet
s d'
élém
ents
d'a
meu
blem
ent
mén
ager
s et
de
75%
pou
r le
s dé
chet
s d'
élém
ents
d'a
meu
blem
ent
prof
essi
onne
ls e
n 20
15 o
nt é
té
intro
duits
;
Le
s di
spos
ition
s re
lativ
es à
la c
ontri
butio
n à
la c
olle
cte
et a
u tra
item
ent d
es d
éche
ts c
olle
ctés
par
les
colle
ctiv
ités
terri
toria
les
sont
très
pré
cise
s et
per
met
tent
une
filiè
re à
la fo
is c
ontri
butiv
e et
opé
ratio
nnel
le :
l’é
co-o
rgan
ism
e pr
end
en c
harg
e le
s co
ûts
de c
olle
cte
sépa
rée
et p
artic
ipe
aux
coût
s de
s co
llect
es
non
sépa
rées
effe
ctué
es p
ar le
s co
llect
ivité
s te
rrito
riale
s, s
ur la
bas
e d’
un b
arèm
e na
tiona
l ;
l’é
co-o
rgan
ism
e pa
rtici
pe a
ux c
oûts
d'e
nlèv
emen
t et
de
traite
men
t de
s dé
chet
s co
llect
és n
on
sépa
rém
ent p
ar le
s co
llect
ivité
s te
rrito
riale
s su
r la
base
d’u
n ba
rèm
e na
tiona
l inci
tant
au
resp
ect d
e la
hi
érar
chie
des
trai
tem
ents
des
déc
hets
, pla
fonn
é à
5 €
la to
nne
pour
l’in
ciné
ratio
n sa
ns fo
urni
ture
d'
éner
gie
à un
tier
s ou
le s
tock
age
;
La
repr
ise
grat
uite
che
z le
dét
ente
ur p
rofe
ssio
nnel
est
à la
cha
rge
de l'
éco-
orga
nism
e, à
par
tir d
’un
seui
l de
déc
hets
d'é
lém
ents
d'a
meu
blem
ent q
ui s
era
fixé
dans
le c
ahie
r des
cha
rges
de
l’éco
-org
anis
me
;
L’
info
rmat
ion
sur
le c
oût
de g
estio
n de
s dé
chet
s se
ra p
orté
e su
r la
fac
ture
de
vent
e de
l’é
lém
ent
d’am
eubl
emen
t jus
qu'a
u 1e
r jan
vier
201
6.
Déf
initi
ons
Les
élém
ents
d'a
meu
blem
ent :
« O
n en
tend
par
“él
émen
ts d
’am
eubl
emen
t” le
s bi
ens
meu
bles
et
leur
s co
mpo
sant
s do
nt l
a fo
nctio
n pr
inci
pale
est
de
cont
ribue
r à
l’am
énag
emen
t d’u
n lie
u d’
habi
tatio
n, d
e co
mm
erce
ou
d’ac
cuei
l du
publ
ic e
n of
frant
une
ass
ise,
un
couc
hage
, du
rang
emen
t, un
pla
n de
pos
e ou
de
trava
il »
Ces
élé
men
ts s
ont c
lass
és e
n 10
cat
égor
ies
:
1- M
eubl
es d
e sa
lon/
séjo
ur/s
alle
à m
ange
r ;
2- M
eubl
es d
’app
oint
;
3- M
eubl
es d
e ch
ambr
es à
cou
cher
;
4- L
iterie
;
5- M
eubl
es d
e bu
reau
;
6- M
eubl
es d
e cu
isin
e ;
7- M
eubl
es d
e sa
lle d
e ba
ins
;
8- M
eubl
es d
e ja
rdin
;
9- S
iège
s ;
10- M
obili
ers
tech
niqu
es, c
omm
erci
aux
et d
e co
llect
ivité
.
Les
met
teur
s su
r le
mar
ché
:
« E
st c
onsi
déré
e co
mm
e m
ette
ur s
ur le
mar
ché
tout
e pe
rson
ne q
ui fa
briq
ue, i
mpo
rte, a
ssem
ble
ou in
trodu
it po
ur la
pre
miè
re fo
is s
ur le
mar
ché
natio
nal à
titre
pro
fess
ionn
el d
es é
lém
ents
d’a
meu
blem
ent s
oit d
estin
és
à êt
re c
édés
à ti
tre o
nére
ux o
u gr
atui
t à l’
utili
sate
ur fi
nal,
quel
le q
ue s
oit l
a te
chni
que
de c
essi
on, s
oit u
tilis
és
dire
ctem
ent s
ur le
terri
toire
nat
iona
l. D
ans
le c
as o
ù ce
s él
émen
ts s
ont c
édés
sou
s la
mar
que
d’un
reve
ndeu
r ou
d’u
n do
nneu
r d’
ordr
e do
nt l’
appo
sitio
n ré
sulte
d’u
n do
cum
ent
cont
ract
uel,
ce r
even
deur
ou
ce d
onne
ur
d’or
dre
est c
onsi
déré
com
me
met
teur
sur
le m
arch
é »
Les
oblig
atio
ns d
es m
ette
urs
sur l
e m
arch
é
« P
our c
haqu
e ca
tégo
rie d
’élé
men
ts d
’am
eubl
emen
t, le
s m
ette
urs
sur l
e m
arch
é do
iven
t :
1° S
oit p
ourv
oir
à la
col
lect
e sé
paré
e et
au
traite
men
t, gr
atui
ts p
our
les
déte
nteu
rs, d
es d
éche
ts is
sus
des
élém
ents
d’a
meu
blem
ent q
u’ils
ont
mis
sur
le m
arch
é en
met
tant
en
plac
e un
sys
tèm
e in
divi
duel
app
rouv
é da
ns le
s co
nditi
ons
défin
ies
à l’a
rticl
e R
. 543
-251
2° S
oit
cont
ribue
r à
la c
olle
cte,
à l
’enl
èvem
ent
et a
u tra
item
ent
de c
es d
éche
ts e
n ad
héra
nt à
un
éco-
orga
nism
e ag
réé
dans
les
con
ditio
ns d
éfin
ies
à l’a
rticl
e R
. 54
3-25
2 et
en
lui
vers
ant
une
cont
ribut
ion
finan
cièr
e. »
L'ar
rêté
du
15 j
uin
2012
rel
atif
à la
pro
cédu
re d
’agr
émen
t et
por
tant
cah
ier
des
char
ges
des
éco-
orga
nism
es d
e la
filiè
re d
es d
éche
ts d
'élé
men
ts d
’am
eubl
emen
t con
form
émen
t à l’
artic
le R
. 543
-252
du
code
de
l’en
viro
nnem
ent a
été
pub
lié a
u Jo
urna
l offi
ciel
du
29 ju
in 2
012.
Il fix
e le
s co
nditi
ons
de d
éliv
ranc
e et
de
reno
uvel
lem
ent
d’un
agr
émen
t au
titr
e de
la g
estio
n de
s dé
chet
s d’
élém
ents
d’a
meu
blem
ent a
ux s
truct
ures
qui
en
font
la d
eman
de.
Le c
ahie
r des
cha
rges
ann
exé
fixe
les
cond
ition
s à
resp
ecte
r pou
r qu’
un o
rgan
ism
e so
it ag
réé,
et n
otam
men
t le
s ob
ject
ifs e
t orie
ntat
ions
gén
éral
es, l
es rè
gles
d’o
rgan
isat
ion
de la
stru
ctur
e ag
réée
, les
rela
tions
ave
c le
s m
ette
urs
sur
le m
arch
é d’
élém
ents
d’a
meu
blem
ent,
les
rela
tions
ave
c le
s ac
teur
s de
la c
olle
cte,
ave
c le
s st
ruct
ures
de
l’éco
nom
ie s
ocia
le e
t sol
idai
re, a
vec
les
pres
tata
ires
d’en
lève
men
t et d
e tra
item
ent,
avec
les
min
istre
s si
gnat
aire
s et
ave
c la
com
mis
sion
con
sulta
tive
pour
les
déch
ets
d’él
émen
ts d
’am
eubl
emen
t.
Les
cond
ition
s d'
agré
men
t des
éco
-org
anis
mes
Par
mi c
es c
ondi
tions
, les
poi
nts
suiv
ants
ont
fait
l'obj
et d
'une
atte
ntio
n sp
écifi
que
et d
'une
ada
ptat
ion
de la
fil
ière
:
Le
s ob
ject
ifs :
Les
obje
ctifs
ont
été
déf
inis
afin
de
donn
er u
ne d
irect
ion
clai
re e
t pré
cise
à c
ette
nou
velle
filiè
re :
P
réve
ntio
n am
ont
par
éco-
conc
eptio
n en
vue
de
la f
in d
e vi
e :
3% d
e pr
odui
ts d
evro
nt ê
tre é
co-
mod
ulés
d'ic
i la
fin d
e l'a
grém
ent,
M
ise
en p
lace
du
disp
ositi
f de
colle
cte
: dép
loie
men
t sur
tout
le te
rrito
ire,
R
éutil
isat
ion
: mis
e à
disp
ositi
on d
e gi
sem
ent s
uffis
ant p
our q
ue l'
ES
S p
uiss
e au
gmen
ter s
on a
ctiv
ité
d’au
moi
ns 5
0% d
'ici l
a fin
de
l'agr
émen
t,
Ta
ux d
e ré
utilis
atio
n et
de
recy
clag
e :
45%
pou
r le
s D
EA
mén
ager
s et
75%
pou
r le
s D
EA
pr
ofes
sion
nels
d'ic
i fin
201
5,
Ta
ux d
e ré
utilis
atio
n, d
e re
cycl
age
et a
utre
val
oris
atio
n : 8
0% à
la fi
n de
l'ag
rém
ent.
Le
s re
latio
ns a
vec
les
met
teur
s su
r le
mar
ché
Les
prin
cipe
s de
s fil
ière
s de
res
pons
abilit
é él
argi
e de
s pr
oduc
teur
s so
nt i
ci p
lein
emen
t ap
pliq
ués
: la
ré
parti
tion
des
char
ges
doit
se fa
ire a
u pr
orat
a de
s m
ises
sur
le m
arch
é, s
elon
un
barè
me
obje
ctif,
cla
ir et
tra
nspa
rent
. Une
mod
ulat
ion
de la
con
tribu
tion
en f
onct
ion
de l'
impa
ct s
ur l'
envi
ronn
emen
t doi
t par
aille
urs
être
mis
e en
pla
ce à
mi-a
grém
ent,
aprè
s un
e ét
ude
faite
par
l'éc
o-or
gani
sme
sur c
e po
int.
Sp
écifi
cité
s de
la p
artie
DEA
pro
fess
ionn
els
Con
cern
ant
le m
ailla
ge d
u te
rrito
ire,
il es
t im
porta
nt d
e no
ter
qu'u
n ré
seau
de
poin
ts d
e co
llect
e do
it êt
re
acce
ssib
le s
ur to
ut le
terr
itoire
nat
iona
l, pe
rmet
tant
la c
ouve
rture
de
60%
des
zon
es d
'em
ploi
à la
3èm
e ann
ée
de l'
agré
men
t, l'in
tégr
alité
au
term
e de
cel
ui-c
i.
Ce
mai
llage
doi
t être
com
plét
é d'
un d
ispo
sitif
de
repr
ise
chez
le d
éten
teur
pro
fess
ionn
el, a
vec
une
pris
e en
ch
arge
des
déc
hets
au
lieu
d'en
lève
men
t acc
essi
ble,
dès
que
le v
olum
e de
déc
hets
rem
is d
épas
se u
n se
uil
iden
tifié
(2,
4 to
nnes
et 2
0m3 ).
Cet
te r
epris
e ne
com
pren
d to
utef
ois
pas
le d
émon
tage
et l
a m
anut
entio
n de
ce
s dé
chet
s av
ant e
nlèv
emen
t.
Sp
écifi
cité
s de
la p
artie
DEA
mén
ager
s
Un
mai
llage
du
terr
itoire
spé
cifiq
ue d
oit p
erm
ettre
l'ac
cès
des
parti
culie
rs a
ux p
oint
s de
col
lect
e de
s dé
chet
s,
et d
oit c
ouvr
ir 50
mill
ions
d'h
abita
nts
dess
ervi
s à
la fi
n de
la 3
ème a
nnée
de
l'agr
émen
t :
Sur
les
terri
toire
s en
zon
e ru
rale
: 1
poin
t d’a
ppor
t vol
onta
ire p
ar tr
anch
e de
700
0 ha
b.
Sur
les
terr
itoire
s en
zon
e se
mi-u
rbai
ne :
1
poin
t pa
r tra
nche
de
1500
0 ha
bita
nts
si u
n di
spos
itif
de c
olle
cte
en p
orte
à p
orte
exi
ste
sur
le
terr
itoire
,
1
poin
t par
tran
che
de 1
2000
hab
itant
s en
l'ab
senc
e d'
un d
ispo
sitif
de
colle
cte
en p
orte
à p
orte
.
Sur
les
terr
itoire
s e
n zo
ne u
rbai
ne :
1
poin
t par
tran
che
de 5
0000
hab
itant
s lo
rsqu
'un
disp
ositi
f de
colle
cte
en p
orte
à p
orte
exi
ste
sur
le
terr
itoire
,
1
poin
t par
tran
che
de 2
5000
hab
itant
s en
l'ab
senc
e d'
un d
ispo
sitif
de
colle
cte
en p
orte
à p
orte
.
Un
disp
ositi
f de
sout
iens
fina
ncie
rs d
es c
olle
ctiv
ités
terr
itoria
les
en li
en a
vec
l'éco
-org
anis
me
doit
perm
ettre
le
fina
ncem
ent d
e di
vers
es o
péra
tions
:
S
i la
colle
ctiv
ité p
rocè
de à
une
col
lect
e sé
paré
e : p
rise
en c
harg
e le
s co
ûts
de la
col
lect
e sé
paré
e et
ge
stio
n ul
térie
ure
faite
uni
quem
ent
par
l'éco
-org
anis
me
; ce
lui-c
i ne
fin
ance
don
c qu
e la
col
lect
e sé
paré
e fa
ite p
ar la
col
lect
ivité
S
i la
col
lect
ivité
pro
cède
à u
ne c
olle
cte
non
sépa
rée
: l'é
co-o
rgan
ism
e pa
rtici
pe a
ux c
oûts
de
la
colle
cte
non
sépa
rée,
ain
si q
u'au
x co
ûts
de tr
aite
men
t effe
ctué
sui
te à
la c
olle
cte
non
sépa
rée,
sel
on
un b
arèm
e in
cita
nt a
u re
spec
t de
la h
iéra
rchi
e de
trai
tem
ent d
es d
éche
ts.
Ce
dern
ier s
outie
n es
t pla
fonn
é à
5 €/
tonn
e po
ur le
s D
EA
fais
ant l
’obj
et d
’un
traite
men
t par
inci
néra
tion
sans
pr
oduc
tion
d’én
ergi
e de
stin
ée à
un
tiers
ou
par s
tock
age
Les
agré
men
ts e
t le
lanc
emen
t de
la fi
lière
Deu
x st
ruct
ures
col
lect
ives
ont
for
mul
é un
e de
man
de d
'agr
émen
t po
ur la
ges
tion
des
déch
ets
d'él
émen
ts
d'am
eubl
emen
t :
La
S.A
.S V
ALD
ELIA
(VAL
oris
atio
n de
s D
Eche
ts L
Iés
à l'A
meu
blem
ent)
est d
iligen
tée
pour
le c
ompt
e de
s m
ette
urs
sur l
e m
arch
é d'
élém
ents
d'a
meu
blem
ent p
rofe
ssio
nnel
s
La
S.
A.S
. Ec
o-m
obilie
r es
t m
enée
po
ur
le
com
pte
des
met
teur
s su
r le
m
arch
é d'
élém
ents
d'
ameu
blem
ent m
énag
ers
et d
es m
ette
urs
sur l
e m
arch
é de
lite
rie
Leur
s do
ssie
rs r
espe
ctifs
son
t en
cou
rs d
’étu
de p
ar l
es p
ouvo
irs p
ublic
s et
déb
attu
s au
sei
n de
la
com
mis
sion
con
sulta
tive
de la
filiè
re d
es d
éche
ts d
'élé
men
ts d
'am
eubl
emen
t, av
ant q
ue la
ver
sion
fina
le d
e ce
s de
man
des
ne s
oit t
rans
mis
e à
la m
inis
tre d
e l'é
colo
gie,
du
déve
lopp
emen
t dur
able
et d
e l'é
nerg
ie.
Un
arrê
té d
'agr
émen
t for
mal
ise
la p
ositi
on d
es d
iffér
ents
min
istre
s si
gnat
aire
s en
vers
ces
deu
x st
ruct
ures
, et
leur
per
met
de
pren
dre
en c
harg
e, p
our
le c
ompt
e de
leur
s ad
hére
nts,
la g
estio
n de
s dé
chet
s d'
élém
ents
d'
ameu
blem
ent.
Le la
ncem
ent o
péra
tionn
el d
e ch
acun
des
dis
posi
tifs
est p
révu
au
débu
t de
l'ann
ée 2
013,
se
lon
un c
alen
drie
r et u
ne m
onté
e en
pui
ssan
ce s
péci
fique
à c
hacu
n de
s de
ux é
co-o
rgan
ism
es.
Eco-mobilier, le futur éco-organisme en charge de la gestion des déchets d’éléments d’ameublement domestique
Dominique MIGNON Eco-mobilier, Directrice générale
11bis rue Léon Jouhaux – 75010 Paris Tél. : 0 811 69 68 70 – www.eco-mobilier.fr
Sous l’impulsion de la loi Grenelle II du 12 juillet 2010, la nouvelle filière de collecte et de recyclage des déchets d’ameublement démarrera en France au quatrième trimestre 2012. Sans équivalent au niveau européen, la vocation de la nouvelle filière est de progresser en matière de collecte, et de recyclage et réutilisation du mobilier, de donner la responsabilité de la gestion des déchets d’ameublement aux entreprises concernées, fabricants et distributeurs, afin qu’elles intègrent dans les phases de conception et de fabrication l’impact écologique de la fin de vie des produits qu’elles mettent sur le marché. Avant même la publication du décret, Eco-mobilier a été créé le 12 décembre 2011 par 24 entreprises*, fabricants et distributeurs de mobilier domestique qui ont souhaité mettre en œuvre collectivement leurs obligations nouvelles. Depuis sa création, Eco-mobilier mobilise les actionnaires membres fondateurs de la société, au plus haut niveau de décision des entreprises, et conduit une démarche de concertation et de dialogue avec les partenaires opérationnels de la filière : les collectivités territoriales, les professionnels de la collecte et du traitement et les réseaux solidaires, acteurs du réemploi et de la réutilisation des produits. Après la filière emballages, celles des piles, des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE), des papiers et des textiles, la filière de collecte et de traitement des éléments d’ameublement est une des nouvelles filières agréées mises en œuvre en France, sous l’impulsion du Min istère en charge de l’environnement. Dans un contexte présentant une très forte disparité entre les territoires quant aux modes de traitement actuels des déchets d’ameublement ménagers et aux débouchés sur les principaux matériaux qui composent le mobilier domestique, le double objectif fixé à l’ensemble des partenaires de la filière est ambitieux :
- détourner les déchets de mobilier de la décharge en augmentant la part de déchets orientés vers la réutilisation et le recyclage, et atteindre l’objectif de 45% de recyclage/ réutilisation à l’horizon 2015,
- atteindre 80% de valorisation des déchets d’éléments d’ameublement (DEA) au terme de l’agrément. La volonté d’Eco-mobilier est de créer, vis-à-vis des professionnels de la collecte et du traitement, particulièrement dans la phase de mise en place qui comporte des enjeux forts en matière d’évolution des organisations et des modes de traitement :
- les conditions d’une mise en œuvre concertée de la filière afin de faciliter les changements. - les conditions d’une réalisation progressive et équilibrée des objectifs tenant compte du fait que
certains territoires sont très éloignés des objectifs poursuivis et qu’il conviendra donc de susciter des investissements industriels en matière de tri et de préparation des matériaux qui nécessiteront, outre l’engagement d’Eco-mobilier, une cohérence de choix et d’action des collectivités territoriales, principaux acteurs de la collecte du mobilier domestique.
* Les 24 actionnaires fondateurs d'Eco-mobilier : ALINEA, ALSAPAN, BUT INTERNATIONAL, CAUVAL INDUSTRIES, COMPAGNIE CONTINENTALE SIMMONS, CONFORAMA France, MEUBLES DEMEYERE, FOURNIER SA, GAUTIER France, GRAM, GRAND LITIER First Service, COFEL, J. P. GRUHIER, MEUBLES IKEA France SNC, HYGENA CUISINES, MAISON DE LA LITERIE, MOBILIER DE FRANCE, MOBILIER EUROPEEN, GROUPE PARISOT, ROSET SA, SALM SAS, SESAME, UCEM, WM88.
VALD
ELIA
, le
futu
r Eco
-org
anis
me
en c
harg
e de
la g
estio
n de
s él
émen
ts d
’am
eubl
emen
t pro
fess
ionn
els
A
rnau
d H
UM
BER
T-D
RO
Z D
irect
eur g
énér
al V
alde
lia
11 ru
e H
einr
ich
- 921
00 B
oulo
gne
Billa
ncou
rt P
ort :
06
48 6
5 95
16
- arn
aud.
hum
bert-
droz
@va
ldel
ia.o
rg
Prés
enta
tion
de V
alde
lia
VA
LDE
LIA
est
une
SA
S à
but n
on lu
crat
if au
cap
ital d
e 10
0 00
0 €,
réun
issa
nt 1
3 en
trepr
ises
indu
strie
lles
:
- 8
actio
nnai
res
repr
ésen
tant
en
2011
35,
7% d
e pa
rt de
mar
ché
du m
obili
er d
e bu
reau
: A
RFE
O-
BO
RO
FOR
M, B
UR
ON
OM
IC, C
LEN
, EU
RO
SIT
, HAW
OR
TH, M
AJEN
CIA
, SO
KO
A,
-
5 ac
tionn
aire
s re
prés
enta
nt 2
0% d
e pa
rt de
mar
ché
du m
obilie
r tec
hniq
ue e
t de
colle
ctiv
ité (h
ors
Hos
pita
lier)
: D
ELAG
RA
VE, S
IMIR
E, S
OU
VIG
NET
, TEC
NIT
OL,
ULM
AN
N.
Son
but :
-
assu
rer l
a pr
ise
en c
harg
e de
la c
olle
cte
et d
u tra
item
ent d
u m
obili
er p
rofe
ssio
nnel
en
fin d
e vi
e su
r le
terr
itoire
fran
çais
: m
obili
er d
e bu
reau
, mob
ilier
tech
niqu
e, m
obili
er p
our C
afés
, Hôt
els,
R
esta
uran
ts, m
obili
er p
our C
olle
ctiv
ités
(sco
laire
, san
té, l
oisi
rs, c
ultu
re, c
omm
erci
al)…
. ,
- as
sure
r une
com
mun
icat
ion
aupr
ès d
es d
éten
teur
s, a
insi
qu’
une
rech
erch
e et
dév
elop
pem
ent a
ctif
pour
atte
indr
e le
s ob
ject
ifs d
e la
filiè
re.
Les
caté
gorie
s de
mob
ilier
s de
man
dées
par
Val
delia
M
obili
er d
e bu
reau
:
-
Cat
égor
ie 0
5 –
meu
ble
de b
urea
u -
Cat
égor
ie 0
9 –
sièg
es
Mob
ilier
de
colle
ctiv
ité :
- C
atég
orie
01
– m
eubl
e de
sal
on/s
éjou
r/sal
le à
man
ger
- C
atég
orie
02
– m
eubl
es d
’app
oint
-
Cat
égor
ie 0
3 –
meu
bles
de
cham
bre
à co
uche
r -
Cat
égor
ie 0
6 –
meu
bles
de
cuis
ine
- C
atég
orie
07
– m
eubl
es d
e sa
lle d
e ba
in
- C
atég
orie
08
– m
eubl
es d
e ja
rdin
-
Cat
égor
ie 0
9 –
Siè
ge
- C
atég
orie
10
– m
obilie
rs te
chni
ques
, com
mer
ciau
x et
de
colle
ctiv
ité.
Mob
ilier
d’a
genc
emen
t de
mag
asin
: -
Cat
égor
ie 1
0 –
mob
iliers
tech
niqu
es, c
omm
erci
aux
et d
e co
llect
ivité
.
L’or
gani
satio
n Va
ldel
ia
Le
s ob
ject
ifs d
e Va
ldel
ia
Org
anis
er e
t fin
ance
r cha
que
anné
e la
col
lect
e, l’
enlè
vem
ent,
et le
trai
tem
ent d
es d
éche
ts
d’am
eubl
emen
t pro
fess
ionn
els,
Met
tre e
n pl
ace
un s
ervi
ce d
e co
llect
e de
qua
lité,
sim
ple
et o
ptim
isé
pour
les
prof
essi
onne
ls, p
our
colle
cter
à te
rme
100
% d
e la
mis
e su
r le
mar
ché
des
adhé
rent
s de
Val
delia
,
Eta
blir
une
rela
tion
forte
et é
quilib
rée
avec
nos
pre
stat
aire
s de
col
lect
e et
de
traite
men
t,
A
ttein
dre
un ta
ux d
e ré
utili
satio
n et
de
recy
clag
e de
75
%,
Au
gmen
ter l
a qu
alité
et l
a qu
antit
é de
déc
hets
à d
estin
atio
n de
l’E
SS,
Met
tre e
n œ
uvre
une
pol
itiqu
e de
rech
erch
e et
dév
elop
pem
ent a
u se
rvic
e de
s ad
hére
nts,
pou
r au
gmen
ter p
rogr
essi
vem
ent l
e ta
ux d
e ré
utili
satio
n et
de
recy
clag
e de
s pr
odui
ts,
A
voir
une
polit
ique
soc
iéta
le fo
rte, a
yant
com
me
moy
en d
e m
esur
e le
réfé
rent
iel I
SO 2
6 00
0 et
in
clua
nt u
ne d
émar
che
volo
ntai
re v
ers
l’éc
onom
ie s
ocia
le e
t sol
idai
re.
Les
autre
s ob
ject
ifs d
e V
alde
lia s
ont :
•
Sou
teni
r la
prév
entio
n,
• S
oute
nir l
e pl
an n
atio
nal d
e pr
éven
tion
amon
t par
éco
conc
eptio
n en
vue
de
la fi
n de
vie
, M
odèl
e de
col
lect
e et
de
trai
tem
ent V
alde
lia
Le d
éten
teur
d’u
n lo
t de
déch
ets
infé
rieur
à 2
0 m
3 ou
2,4
tonn
es s
era
invi
té à
dép
oser
ses
déc
hets
sur
un
poin
t d’a
ppor
t vol
onta
ire (P
AV
). C
es P
AV s
eron
t prin
cipa
lem
ent c
onst
itués
par
les
entre
pris
es d
istri
butri
ces
de m
obili
ers
prof
essi
onne
ls p
ouva
nt a
ccue
illir l
es d
éche
ts à
col
lect
er, l
es e
ntre
pris
es d
e l’E
SS
aya
nt la
ca
paci
té d
e re
cevo
ir de
s pe
rson
nes,
les
déch
èter
ies
prof
essi
onne
lles,
les
pres
tata
ires
de tr
aite
men
t aya
nt la
ca
paci
té d
e re
cevo
ir de
s pe
tites
qua
ntité
s, o
u to
ute
autre
ent
ité re
spec
tant
le c
ahie
r des
cha
rges
Val
délia
. V
aldé
lia a
ssur
era
l’enl
èvem
ent d
es c
onte
nant
s pu
is le
s or
ient
era
vers
des
cen
tres
de d
éman
tèle
men
t, de
tra
item
ent.
Pou
r le
déte
nteu
r d’u
n lo
t de
déch
ets
supé
rieur
à 2
0 m
3 et
2,4
tonn
es, u
n en
lève
men
t en
bas
de l’
imm
eubl
e ou
à l’
entré
e du
site
ser
a ré
alis
é. A
l’en
lève
men
t, le
s D
EA s
eron
t diri
gés
vers
des
cen
tres
de
dém
antè
lem
ent,
de tr
aite
men
t ou
des
exut
oire
s.
Dém
arra
ge d
e la
nou
velle
filiè
re d
e ge
stio
nde
s D
éche
ts D
iffus
Spé
cifiq
ues
par l
es m
ette
urs
sur l
e m
arch
é
L’ac
tual
ité ré
glem
enta
ire
Mic
hel C
OLI
N
Réd
acte
ur :
Cla
ire F
REY
M
inis
tère
de
l’éco
logi
e, d
u dé
velo
ppem
ent d
urab
le e
t de
l’éne
rgie
D
irect
ion
géné
rale
de
la p
réve
ntio
n de
s ris
ques
B
urea
u de
la q
ualit
é éc
olog
ique
des
pro
duits
G
rand
e A
rche
- P
aroi
Nor
d - 9
2055
La
Déf
ense
Ced
ex
Tél.
: 01.
40.8
1.87
.89
- cla
ire.fr
ey@
deve
lopp
emen
t-dur
able
.gou
v.fr
I. Le
dis
posi
tif lé
gisl
atif
Lors
des
tabl
es ro
ndes
du
Gre
nelle
de
l’env
ironn
emen
t, un
con
sens
us a
ém
ergé
sur
la n
éces
sité
d’in
stau
rer u
n ou
til ad
apté
pou
r la
ges
tion
des
« dé
chet
s da
nger
eux
des
mén
ages
et
assi
milé
s »
(en
gage
men
t 25
0) s
ans
préc
iser
si c
ela
deva
it re
vêtir
l’asp
ect d
’une
filiè
re d
e re
spon
sabi
lité é
larg
ie d
u pr
oduc
teur
ou
non.
L’
artic
le 1
27 d
e la
loi d
e fin
ance
s po
ur 2
009,
por
té p
ar a
men
dem
ent,
a in
stau
ré le
prin
cipe
de
la r
espo
nsab
ilité
élar
gie
des
prod
ucte
urs
(REP
) pou
r la
gest
ion
des
déch
ets
mén
ager
s de
pro
duits
chi
miq
ues
pouv
ant p
rése
nter
un
risq
ue s
igni
ficat
if po
ur la
san
té e
t l’e
nviro
nnem
ent,
en c
réan
t l’a
rticl
e L.
541
-10-
4 du
cod
e de
l’en
viro
nnem
ent.
Cet
arti
cle
a ét
é m
odifié
par
la
loi
n° 2
010-
788
du 1
2 ju
illet
2010
por
tant
eng
agem
ent
natio
nal
pour
l’e
nviro
nnem
ent (
artic
le 1
98).
Il es
t ain
si ré
digé
: «
Art.
L. 5
41-1
0-4.
– A
com
pter
du
1er j
anvi
er 2
011,
tout
e pe
rson
ne p
hysi
que
ou m
oral
e qu
i fab
rique
, im
porte
ou
intro
duit
sur
le m
arch
é na
tiona
l des
pro
duits
chi
miq
ues
pouv
ant p
rése
nter
un
risqu
e si
gnific
atif
pour
la s
anté
et
l'env
ironn
emen
t es
t te
nue
de p
rend
re e
n ch
arge
, ou
fai
re p
rend
re e
n ch
arge
par
des
soc
iété
s sp
écia
lisée
s,
tech
niqu
emen
t et f
inan
cièr
emen
t la
colle
cte
et le
trai
tem
ent d
es d
éche
ts m
énag
ers
desd
its p
rodu
its (c
onte
nant
s et
co
nten
us).
Ces
pro
duits
doi
vent
faire
l'ob
jet d
'une
sig
nalé
tique
app
ropr
iée
afin
d'é
vite
r au
x us
ager
s de
les
faire
co
llect
er e
n m
élan
ge a
vec
les
déch
ets
mun
icip
aux
rési
duel
s. A
par
tir d
u 1e
r ja
nvie
r 20
11, t
out é
met
teur
sur
le
mar
ché
ne re
spec
tant
pas
cet
te o
blig
atio
n es
t sou
mis
à la
taxe
gén
éral
e su
r les
act
ivité
s po
lluan
tes.
»
« Le
s m
odal
ités
d'ap
plic
atio
n du
pré
sent
arti
cle
sont
fixé
es p
ar d
écre
t. »
Aprè
s le
s dé
chet
s d’
emba
llage
s m
énag
ers,
les
déch
ets
d’éq
uipe
men
ts é
lect
rique
s et
éle
ctro
niqu
es, l
es d
éche
ts
de p
apie
rs,
les
pile
s et
acc
umul
ateu
rs u
sagé
s, l
es p
neum
atiq
ues
usag
és,
les
véhi
cule
s ho
rs d
’usa
ge e
t le
s m
édic
amen
ts n
on u
tilisé
s, le
s dé
chet
s d’
activ
ités
de s
oins
des
pat
ient
s en
aut
o-tra
item
ent (
DAS
RI),
le lé
gisl
ateu
r a
donc
sou
haité
éte
ndre
le
prin
cipe
de
REP
aux
déc
hets
mén
ager
s is
sus
de p
rodu
its c
him
ique
s po
uvan
t pr
ésen
ter
un
risqu
e si
gnific
atif
pour
la
sa
nté
et
l’env
ironn
emen
t, co
mm
uném
ent
appe
lés
déch
ets
diffu
s sp
écifiq
ues
(DD
S) m
énag
ers.
Po
ur m
émoi
re, l
e pr
inci
pe d
e la
resp
onsa
bilité
éla
rgie
des
pro
duct
eurs
est
déf
ini à
l’ar
ticle
L. 5
41-1
0 du
cod
e de
l'e
nviro
nnem
ent :
«
I .-L
a fa
bric
atio
n, la
dét
entio
n en
vue
de
la v
ente
, la
mis
e en
ven
te,
la v
ente
et
la m
ise
à la
dis
posi
tion
de
l'utili
sate
ur, s
ous
quel
que
form
e qu
e ce
soi
t, de
pro
duits
gén
érat
eurs
de
déch
ets
peuv
ent ê
tre ré
glem
enté
es e
n vu
e de
faci
liter l
'élim
inat
ion
desd
its d
éche
ts o
u, e
n ca
s de
néc
essi
té, i
nter
dite
s.
II.-E
n ap
plic
atio
n du
prin
cipe
de
resp
onsa
bilité
éla
rgie
du
prod
ucte
ur,
tel q
ue d
éfin
i à l'
artic
le 8
de
la d
irect
ive
2008
/98/
CE
du P
arle
men
t eu
ropé
en e
t du
Con
seil
du 1
9 no
vem
bre
2008
rel
ativ
e au
x dé
chet
s et
abr
ogea
nt
certa
ines
dire
ctiv
es, i
l peu
t être
fait
oblig
atio
n au
x pr
oduc
teur
s, im
porta
teur
s et
dis
tribu
teur
s de
ces
pro
duits
ou
des
élém
ents
et
mat
éria
ux e
ntra
nt d
ans
leur
fab
ricat
ion
de p
ourv
oir
ou d
e co
ntrib
uer
à l'é
limin
atio
n de
s dé
chet
s qu
i en
prov
ienn
ent.
» «
Les
prod
ucte
urs,
impo
rtate
urs
et d
istri
bute
urs,
aux
quel
s l'o
blig
atio
n su
svis
ée e
st im
posé
e pa
r les
dis
posi
tions
de
la p
rése
nte
sect
ion
et s
ous
rése
rve
desd
ites
disp
ositio
ns, s
'acq
uitte
nt d
e le
ur o
blig
atio
n en
met
tant
en
plac
e de
s sy
stèm
es in
divi
duel
s de
col
lect
e et
de
traite
men
t des
déc
hets
issu
s de
leur
s pr
odui
ts o
u en
met
tant
en
pla
ce c
olle
ctiv
emen
t des
éco
-org
anis
mes
, org
anis
mes
aux
quel
s ils
ver
sent
une
con
tribu
tion
finan
cièr
e et
tra
nsfè
rent
leur
obl
igat
ion
et d
ont i
ls a
ssur
ent l
a go
uver
nanc
e. »
«
[...]
»« L
es s
ystè
mes
indi
vidu
els
qui s
ont
appr
ouvé
s pa
r l'E
tat
le s
ont
pour
une
dur
ée m
axim
ale
de s
ix a
ns
reno
uvel
able
, si l
es p
rodu
cteu
rs, i
mpo
rtate
urs
ou d
istri
bute
urs
qui l
es m
ette
nt e
n pl
ace
étab
lisse
nt q
u'ils
dis
pose
nt
des
capa
cité
s te
chni
ques
et f
inan
cièr
es p
our
répo
ndre
aux
exi
genc
es d
'un
cahi
er d
es c
harg
es, f
ixé
par
arrê
té
inte
rmin
isté
riel.
[…].
»Le
gis
emen
t ann
uel d
e D
DS
mén
ager
s es
t est
imé
à 50
000
tonn
es. A
titre
de
com
para
ison
, un
peu
moi
ns d
e 5
milli
ons
de to
nnes
d’e
mba
llage
s m
énag
ers,
plu
s de
2 m
illion
s de
tonn
es d
e pa
pier
s m
énag
ers
et p
rès
de 1
,6
milli
on d
e to
nnes
d’é
quip
emen
ts é
lect
rique
s et
éle
ctro
niqu
es m
énag
ers
sont
mis
es s
ur le
mar
ché
chaq
ue a
nnée
.
II. L
e di
spos
itif r
égle
men
taire
Le
s m
odal
ités
d’ap
plic
atio
n de
l‘ar
ticle
L.
541-
10-4
du
code
de
l’env
ironn
emen
t so
nt f
ixée
s pa
r le
déc
ret
n°20
12-1
3 du
4 j
anvi
er 2
012
1 qui a
cré
é un
e se
ctio
n 14
intit
ulée
« D
éche
ts m
énag
ers
issu
s de
pro
duits
ch
imiq
ues
pouv
ant p
rése
nter
un
risqu
e si
gnifi
catif
pou
r la
san
té e
t l’e
nviro
nnem
ent »
dan
s le
cha
pitre
III d
u tit
re IV
du
livre
V d
e la
par
tie ré
glem
enta
ire d
u co
de d
e l’e
nviro
nnem
ent.
Cet
te s
ectio
n 14
(ar
ticle
s R
.543
-228
à 2
39 d
u co
de d
e l’e
nviro
nnem
ent)
défin
it le
cha
mp
d’ap
plic
atio
n et
le
périm
ètre
de
la n
ouve
lle fi
lière
RE
P d
es D
DS
mén
ager
s, fi
xe le
s ob
ligat
ions
de
chaq
ue p
artie
not
amm
ent l
es
dist
ribut
eurs
en
term
e d’
info
rmat
ion
et d
es m
ette
urs
sur l
e m
arch
é de
pro
duits
chi
miq
ues
pouv
ant p
rése
nter
un
ris
que
sign
ifica
tif p
our
la s
anté
et
l’env
ironn
emen
t en
ter
mes
de
colle
cte
et d
e tra
item
ent
des
déch
ets
mén
ager
s qu
i en
sont
issu
s,dé
finit
les
mod
alité
s de
sui
vi d
e la
per
form
ance
de
la fi
lière
et e
nfin
les
sanc
tions
ad
min
istra
tives
.
Le d
écre
t n°2
012-
13 e
st c
ompl
été
par l
es a
rrêt
és m
inis
térie
ls s
uiva
nts
:
L’ar
rêté
du
15 ju
in 2
012
rela
tif à
la p
rocé
dure
d’a
grém
ent r
elat
if à
la p
rocé
dure
d’a
grém
ent e
t por
tant
ca
hier
des
cha
rges
des
éco
-org
anis
mes
de
la f
ilièr
e de
s dé
chet
s m
énag
ers
issu
s de
pro
duits
ch
imiq
ues
pouv
ant p
rése
nter
un
risqu
e si
gnifi
catif
pou
r la
san
té e
t l’e
nviro
nnem
ent c
onfo
rmém
ent à
l’a
rticl
e R
.543
-234
du
code
de
l’env
ironn
emen
t (N
OR
: D
EV
P12
2064
8A).
L’
arrê
té d
u 16
aoû
t 201
2 fix
ant l
a lis
te d
es p
rodu
its c
him
ique
s po
uvan
t pré
sent
er u
n ris
que
sign
ifica
tif
pour
la
sa
nté
et
l’env
ironn
emen
t pr
évue
au
x I.
et
III.
de
l’arti
cle
R.
543-
228
du
code
de
l’e
nviro
nnem
ent a
insi
que
les
critè
res
prév
us a
u 1°
du
II. d
u m
ême
artic
le (N
OR
: D
EV
P11
3171
5A).
un
3èm
e arrê
té,
en c
ours
de
final
isat
ion,
fix
era
la l
iste
des
ind
icat
eurs
et
leur
s m
odal
ités
de
trans
mis
sion
par
les
met
teur
s su
r le
mar
ché
annu
elle
men
t à
l'AD
EM
E p
our
l'éta
blis
sem
ent
du
rapp
ort d
e su
ivi d
e la
filiè
re e
n ap
plic
atio
n du
I. d
e l’a
rticl
e R
. 543
-238
du
code
de
l’env
ironn
emen
t. A
. Le
périm
ètre
de
la fi
lière
RE
P D
DS
La d
éfin
ition
pré
cise
des
pro
duits
rel
evan
t de
cette
filiè
re e
st c
ompl
exe
et d
eman
de u
ne c
onna
issa
nce
fine
des
prod
uits
mis
sur
le m
arch
é. L
es p
rodu
its c
once
rnés
par
la f
ilière
RE
P D
DS
son
t en
effe
t trè
s di
vers
(m
ultip
les
sect
eurs
pro
fess
ionn
els,
gra
nd n
ombr
e d’
usag
es…
) da
ns l
a m
esur
e où
le
seul
dén
omin
ateu
r co
mm
un e
st l’
exis
tenc
e d’
un r
isqu
e si
gnifi
catif
pou
r la
san
té e
t l’e
nviro
nnem
ent.
Le p
érim
ètre
de
la f
ilièr
e co
mpr
end
nota
mm
ent
des
déch
ets
mén
ager
s da
nger
eux
au s
ens
de l
’arti
cle
R.
541-
8 du
cod
e de
l’e
nviro
nnem
ent
mai
s ég
alem
ent
d’au
tres
prod
uits
pr
ésen
tant
un
ris
que
sign
ifica
tif
pour
la
sa
nté
et
l’env
ironn
emen
t (po
llutio
n di
ffuse
des
milie
ux, a
ttein
te d
e la
faun
e ou
de
la fl
ore…
).
Pou
r déf
inir
le p
érim
ètre
de
la fi
lière
REP
DD
S, l
e dé
cret
n°2
012-
13 :
d’
une
part,
pré
cise
(§
III d
e l’a
rticl
e R
.543
-228
du
code
de
l’env
ironn
emen
t) le
s ca
tégo
ries
de
prod
uits
chi
miq
ues
pouv
ant ê
tre v
isée
s qu
i son
t les
sui
vant
es :
P
rodu
its p
yrot
echn
ique
s et
sim
ilaire
s,
E
xtin
cteu
rs e
t aut
res
appa
reils
à fo
nctio
n ex
tinct
rice,
Pro
duits
à b
ase
d’hy
droc
arbu
res,
Pro
duits
d’a
dhés
ion,
d’é
tanc
héité
et d
e pr
épar
atio
n de
sur
face
don
t les
col
les
et le
s m
astic
s
P
rodu
its d
e tra
item
ent e
t de
revê
tem
ent d
es m
atér
iaux
don
t les
pei
ntur
es e
t les
ver
nis,
Pro
duits
d’e
ntre
tien
et d
e pr
otec
tion,
Pro
duits
ch
imiq
ues
usue
ls
dont
le
s ac
ides
, le
s ba
ses,
le
s ox
ydan
ts,
les
alco
ols
et
l’am
mon
iaqu
e.
S
olva
nts
et d
iluan
ts,
B
ioci
des
mén
ager
s,
P
rodu
its p
our j
ardi
n de
stin
és a
ux m
énag
es d
ont l
es p
hyto
sani
taire
s et
les
engr
ais,
Pro
duits
col
oran
ts e
t tei
ntur
es p
our t
extil
e,
E
ncre
s, p
rodu
its d
’impr
essi
on e
t pho
togr
aphi
ques
,
Gén
érat
eurs
d’a
éros
ols
et c
arto
uche
s de
gaz
;
d’
autre
pa
rt,
renv
oie
à un
arr
êté
min
isté
riel2 p
our
fixer
la
lis
te e
xhau
stiv
e de
s pr
odui
tsch
imiq
ues
rele
vant
au
moi
ns d
’une
de
ces
caté
gorie
s et
ent
rant
dan
s le
pér
imèt
re d
e la
filiè
re.
1 D
écre
t n°
2012
-13
du 4
jan
vier
201
2 re
latif
à l
a pr
éven
tion
et à
la
gest
ion
des
déch
ets
mén
ager
s is
sus
de
prod
uits
chi
miq
ues
pouv
ant p
rése
nter
un
risqu
e si
gnifi
catif
pou
r la
sant
é et
l’en
viro
nnem
ent.
2Ar
rêté
du
16 a
oût
2012
fix
ant
la li
ste
des
prod
uits
chi
miq
ues
pouv
ant
prés
ente
r un
ris
que
sign
ifica
tif p
our
la
sant
é et
l’en
viro
nnem
ent
prév
ue a
ux I.
et I
II. d
e l’a
rticl
e R
. 54
3-22
8 du
cod
e de
l’en
viro
nnem
ent a
insi
que
les
critè
res
prév
us a
u 1°
du
II. d
u m
ême
artic
le
Cet
arr
êté
préc
ise
la n
atur
e de
s pr
odui
ts c
once
rnés
et d
es c
ritèr
es re
latif
s à
leur
con
ditio
nnem
ent (
a m
inim
a la
con
tena
nce
max
imal
e du
pro
duit
cont
enu)
et,
le c
as é
chéa
nt,
à le
ur m
ode
d’ut
ilisat
ion
ou d
’app
licat
ion.
C
es c
ritèr
es p
erm
ette
nt d
e di
stin
guer
les
prod
uits
des
tinés
à ê
tre u
tilis
és p
ar d
es m
énag
es (
incl
us d
ans
la
filiè
re) d
e ce
ux p
ar d
es p
rofe
ssio
nnel
s (e
xclu
s de
la fi
lière
). C
et a
rrêt
é po
urra
être
revu
en
tant
que
de
beso
in
aprè
s un
reto
ur d
'exp
érie
nce
de q
uelq
ues
anné
es d
e fo
nctio
nnem
ent d
e la
filiè
re.
Enf
in, i
l est
à n
oter
que
son
t exc
lus
du p
érim
ètre
de
la fi
lière
RE
P D
DS
:
- le
s dé
chet
s m
énag
ers
dont
la g
estio
n es
t ass
urée
par
une
aut
re fi
lière
RE
P (
déch
ets
d’em
balla
ges
mén
ager
s, D
EE
E, p
iles
et a
ccum
ulat
eurs
usa
gés…
),
- le
s dé
chet
s m
énag
ers
de p
rodu
its q
ui s
ont u
tilis
és e
xclu
sive
men
t par
des
pro
fess
ionn
els.
Sym
étriq
uem
ent,
afin
d’é
vite
r le
ris
que
de d
oubl
e co
ntrib
utio
n en
tre la
fili
ère
DD
S e
t la
fili
ère
des
déch
ets
d’em
balla
ges
mén
ager
s, l
es d
éche
ts d
’em
balla
ges
des
prod
uits
chi
miq
ues
pouv
ant
prés
ente
r un
ris
que
sign
ifica
tif p
our
la s
anté
et l
’env
ironn
emen
t son
t exc
lus
du p
érim
ètre
de
la fi
lière
des
déc
hets
d’e
mba
llage
s m
énag
ers
(art.
R.5
43-5
3 du
cod
e de
l’en
viro
nnem
ent).
B. L
a m
ise
en œ
uvre
de
la re
spon
sabi
lité
élar
gie
des
prod
ucte
urs
Les
met
teur
s su
r le
mar
ché
de p
rodu
its c
him
ique
s vi
sés
par l
a fil
ière
ont
l’ob
ligat
ion
de p
ourv
oir à
la c
olle
cte
sépa
rée,
à l’
enlè
vem
ent e
t au
traite
men
t, sa
ns fr
ais
pour
les
déte
nteu
rs, d
es D
DS
mén
ager
s :
- so
it en
met
tant
en
plac
e, p
our
les
déch
ets
des
prod
uits
qu’
ils o
nt m
is s
ur le
mar
ché,
un
syst
ème
indi
vidu
el a
ppro
uvé
;
- so
it en
adh
éran
t et e
n co
ntrib
uant
fina
nciè
rem
ent à
un
éco-
orga
nism
e ag
réé
auqu
el il
s tra
nsfè
rent
le
ur re
spon
sabi
lité.
Les
oblig
atio
ns d
es m
ette
urs
sur l
e m
arch
é so
nt ré
parti
es e
ntre
eux
au
pror
ata
de le
urs
mis
es s
ur le
mar
ché
annu
elle
s.
En
cas
d’ag
rém
ent
de p
lusi
eurs
org
anis
mes
, un
org
anis
me
coor
dina
teur
agr
éé s
era
créé
pou
r êt
re
l’int
erlo
cute
ur u
niqu
e de
s co
llect
ivité
s te
rrito
riale
s en
mat
ière
de
sout
iens
fina
ncie
rs.
Les
syst
èmes
indi
vidu
els
et le
s éc
o-or
gani
smes
son
t res
pect
ivem
ent a
ppro
uvés
et a
gréé
s pa
r le
s po
uvoi
rs
publ
ics
s’ils
éta
blis
sent
, à
l’app
ui d
e le
ur d
eman
de d
’app
roba
tion
ou d
’agr
émen
t, qu
’ils d
ispo
sent
des
ca
paci
tés
tech
niqu
es e
t fin
anci
ères
pou
r ré
pond
re a
ux e
xige
nces
fix
ées
par
un c
ahie
r de
s ch
arge
s. C
e ca
hier
des
cha
rges
ser
a an
nexé
aux
arr
êtés
indi
vidu
els
d’ap
prob
atio
n ou
d’a
grém
ent.
La p
rocé
dure
d’a
grém
ent
des
éco-
orga
nism
es e
t le
cah
ier
des
char
ges
d'ag
rém
ent
lista
nt le
s ob
ligat
ions
, qu
’ils
doiv
ent s
atis
faire
pou
r être
agr
éés
par l
es p
ouvo
irs p
ublic
s, s
ont p
réci
sés
dans
l'ar
rêté
min
isté
riel d
u 15
ju
in 2
012
préc
ité. L
es p
rinci
pale
s ex
igen
ces
fixée
s pa
r le
cahi
er d
es c
harg
es d
’agr
émen
t son
t :
un
e co
llect
e gr
atui
te d
es d
éche
ts d
iffus
spé
cifiq
ues
mén
ager
s à
met
tre e
n pl
ace
sur t
out l
e te
rrito
ire
natio
nal e
t de
man
ière
ada
ptée
aux
diff
éren
tes
zone
s de
ce
terri
toire
;
en
sus
des
déc
hète
ries
colle
ctan
t hi
stor
ique
men
t ce
s dé
chet
s, l
a m
ise
ne p
lace
d'u
n di
spos
itif
com
plém
enta
ire d
e co
llect
e, p
ouva
nt in
clur
e le
s po
ints
de
vent
e, p
ropo
sant
au
moi
ns u
ne c
olle
cte
ponc
tuel
le p
ar s
emes
tre s
ur l’
ense
mbl
e du
terr
itoire
nat
iona
l ;
la
mis
e en
pla
ce d
'act
ions
de
com
mun
icat
ions
aux
niv
eaux
loc
al e
t na
tiona
l po
ur i
nfor
mer
les
co
nsom
mat
eurs
des
mod
alité
s de
col
lect
e de
s D
DS
mén
ager
s ;
un
obj
ectif
de
croi
ssan
ce d
e 10
% p
ar a
n de
s qu
antit
és d
e D
DS
mén
ager
s co
llect
és s
épar
émen
t ;
la
par
ticip
atio
n au
x ap
pels
à p
roje
ts d
e re
cher
che
et d
ével
oppe
men
t pu
blic
s ou
priv
és v
isan
t à
amél
iore
r la
colle
cte
et le
trai
tem
ent d
es D
DS
mén
ager
s ;
l'é
tude
, pui
s le
cas
éch
éant
, le
déve
lopp
emen
t de
nouv
elle
s po
tent
ialit
és d
e re
cycl
age
et à
déf
aut d
e va
loris
atio
n de
ces
déc
hets
.
L’él
abor
atio
n du
cah
ier
des
char
ges
d’ap
prob
atio
n de
s év
entu
els
syst
èmes
ind
ivid
uels
est
en
cour
s de
fin
alis
atio
n en
col
labo
ratio
n av
ec l’
ense
mbl
e de
s pa
rties
pre
nant
es d
e la
filiè
re.
C. L
a co
llect
e et
le tr
aite
men
t des
DD
S m
énag
ers
La c
olle
cte
des
DD
S,
grat
uite
pou
r le
s dé
tent
eurs
, s’
appu
iera
sur
le r
ésea
u de
s dé
chèt
erie
s m
unic
ipal
es
exis
tant
es e
t la
mis
e en
pla
ce d
’un
disp
ositi
f co
mpl
émen
taire
de
colle
cte
par
les
met
teur
s su
r le
mar
ché
adhé
rant
à u
n éc
o-or
gani
sme.
Les
coût
s lié
s à
la c
olle
cte
des
DD
S e
n dé
chèt
erie
s se
ront
pris
en
char
ge p
ar le
ou
les
éco-
orga
nism
es
agré
és.
Le d
ispo
sitif
com
plém
enta
ire d
e co
llect
e, q
ui s
era
mis
en
plac
e pa
r le
ou
les
éco-
orga
nism
es a
gréé
s en
co
llabo
ratio
n av
ec l
es d
istri
bute
urs
et l
es c
olle
ctiv
ités
terri
toria
les,
dev
ra c
ouvr
ir l’e
nsem
ble
du t
errit
oire
na
tiona
l, y
com
pris
les
DO
M e
t CO
M o
ù la
rég
lem
enta
tion
natio
nale
s’a
ppliq
ue, e
t com
porte
r a
min
ima
des
opér
atio
ns p
onct
uelle
s de
col
lect
e se
lon
une
fréqu
ence
sem
estri
elle
. C
ette
fré
quen
ce p
ourr
a êt
re a
dapt
ée
loca
lem
ent
afin
d'a
ssur
er u
ne p
ertin
ence
glo
bale
des
moy
ens
de c
olle
cte
des
DD
S su
r to
ut l
e te
rrito
ire
natio
nal.
A c
ette
fin,
le c
ahie
r de
s ch
arge
s d’
agré
men
t des
éco
-org
anis
mes
de
la fi
lière
fixe
not
amm
ent d
es
obje
ctifs
en
term
es d
e m
onté
e en
pui
ssan
ce3 et
de
mai
llage
du
terr
itoire
pou
r le
rése
au g
loba
l de
colle
cte
des
DD
S m
énag
ers.
La r
epris
e en
mag
asin
des
DD
S, q
ui n
'est
pas
exp
licite
men
t req
uise
par
la lo
i, n'
est p
as r
endu
e ob
ligat
oire
. E
lle p
ourr
a se
fai
re s
ur la
bas
e du
vol
onta
riat
des
dist
ribut
eurs
. To
ut d
istri
bute
ur d
e pr
odui
ts v
isés
par
la
filiè
re a
néa
nmoi
ns l’
oblig
atio
n d’
info
rmer
les
utili
sate
urs,
dan
s se
s po
ints
de
vent
e, d
es m
odal
ités
de c
olle
cte
des
DD
S.
L’en
trepo
sage
des
DD
S d
oit
être
réa
lisé
dans
des
con
ditio
ns p
réve
nant
, d’
une
part,
tou
t ris
que
pour
l’e
nviro
nnem
ent
et l
a sa
nté
et p
erm
etta
nt,
d’au
tre p
art,
leur
enl
èvem
ent,
leur
tri,
leu
r tra
nspo
rt et
leu
r tra
item
ent.
Les
exig
ence
s à
resp
ecte
r pou
r la
colle
cte,
l’en
trepo
sage
et l
e tra
item
ent d
es D
DS
pou
rron
t être
pr
écis
ées
par a
rrêt
é du
min
istre
cha
rgé
de l’
envi
ronn
emen
t.
En
mat
ière
de
traite
men
t, l’é
limin
atio
n pa
r in
ciné
ratio
n co
nstit
ue a
ctue
llem
ent
la p
rinci
pale
voi
e av
ec d
ans
certa
ins
cas
une
récu
péra
tion
d’én
ergi
e. L
es m
ette
urs
sur
le m
arch
é à
trave
rs le
s ob
ligat
ions
fixé
es p
ar le
s ca
hier
s de
s ch
arge
s d’
agré
men
t et
d’a
ppro
batio
n, d
evro
nt é
tudi
er l
es p
ossi
bilit
és d
e dé
velo
ppem
ent
de
mod
es d
e tra
item
ent p
lus
vertu
eux
nota
mm
ent l
a va
loris
atio
n én
ergé
tique
voi
r la
val
oris
atio
n m
atiè
re (
ou le
re
cycl
age)
des
em
balla
ges
ou d
u co
nten
u re
stan
t da
ns l
es D
DS
mén
ager
s
en v
ue d
e pa
rtici
per
au
déve
lopp
emen
t de
telle
s fil
ière
s de
val
oris
atio
n da
ns u
n se
cond
tem
ps.
D. L
es s
anct
ions
Des
san
ctio
ns a
dmin
istra
tives
son
t pré
vues
à l’
enco
ntre
des
:
- M
ette
urs
sur
le m
arch
é ne
rép
onda
nt p
as à
leur
s ob
ligat
ions
de
gest
ion
des
DD
S p
ar la
mis
e en
pl
ace
d’un
sys
tèm
e in
divi
duel
app
rouv
é ou
l’ad
hési
on à
un
éco-
orga
nism
e ag
réé
(arti
cle
L. 5
41-1
0 du
co
de d
e l’e
nviro
nnem
ent),
- S
ystè
mes
indi
vidu
els
appr
ouvé
s ou
des
éco
-org
anis
mes
agr
éés
ne r
espe
ctan
t pa
s le
s cl
ause
s de
le
urs
cahi
ers
des
char
ges
resp
ectiv
emen
t d'a
ppro
batio
n ou
d'a
grém
ent (
artic
le L
. 541
-10
du c
ode
de
l’env
ironn
emen
t),
- D
istri
bute
urs
ne r
espe
ctan
t pas
l’ob
ligat
ion
d’in
form
atio
n qu
i leu
r so
nt im
posé
s en
app
licat
ion
du 2
nd
alin
éa d
e l’a
rticl
e R
. 543
.230
du
code
de
l’env
ironn
emen
t,
- A
cteu
rs p
rocé
dant
à la
col
lect
e sé
paré
e de
s D
DS
ne
resp
ecta
nt p
as le
s di
spos
ition
s pr
évue
s a
ux 3
pr
emie
rs a
linéa
s de
l’ar
ticle
R. 5
43.2
36 d
u co
de d
e l’e
nviro
nnem
ent.
E. D
émar
rage
opé
ratio
nnel
de
la fi
lière
en
2013
A l'
issu
de
la m
issi
on d
e pr
éfig
urat
ion
réun
issa
nt d
es r
epré
sent
ants
de
la d
istri
butio
n et
des
fab
rican
ts d
e pr
odui
ts c
him
ique
s m
ise
en p
lace
dep
uis
mi 2
010,
une
soc
iété
, dé
nom
mée
« E
co-D
DS
» a
d'o
res
et d
éjà
créé
fin
avril
201
2 af
in d
e co
nstit
uer
un fu
tur
éco-
orga
nism
e gé
néra
liste
. Cet
te s
ocié
té r
egro
upe
la p
lupa
rt de
s m
ette
urs
sur
le m
arch
é de
pro
duits
con
cern
és.
Un
doss
ier
de d
eman
de d
'agr
émen
t es
t en
cou
rs d
e fin
alis
atio
n da
ns l’
optiq
ue d
'un
agré
men
t dél
ivré
ava
nt fi
n 20
12 a
fin d
e pr
endr
e en
cha
rge
la g
estio
n de
s D
DS
m
énag
ers
dès
le 1
er ja
nvie
r 201
3.
Con
cern
ant
les
engi
ns d
e si
gnal
isat
ion
de d
étre
sse
des
plai
sanc
iers
qu'
ils d
oive
nt d
éten
ir et
qui
ont
une
du
rée
de v
alid
ité d
e qu
elqu
es a
nnée
s, la
soc
iété
NAV
IMO
, met
teur
sur
le m
arch
é im
porta
nts
de p
rodu
its d
es
mar
ques
DAU
RIA
C e
t DN
S, t
rava
ille à
la m
ise
en p
lace
d’u
n sy
stèm
e in
divi
duel
de
gest
ion
de s
es d
éche
ts
basé
sur
la c
olle
cte
en m
agas
in d
es p
rodu
its p
érim
és d
ans
l’opt
ique
d’u
n dé
ploi
emen
t en
2013
.
3 Le
rése
au g
loba
l de
colle
cte
doit
couv
rir a
min
ima
30 m
illion
s d’
habi
tant
s fi
n 20
13, 4
0 m
illio
ns d
’hab
itant
s fin
20
14 e
t 50
mill
ions
d’h
abita
nts
fin 2
015.
Gén
éral
isat
ion
de la
con
sign
atio
n
et g
estio
n de
s dé
chet
s de
bou
teill
es d
e ga
z pa
r les
met
teur
s su
r le
mar
ché
L’ac
tual
ité ré
glem
enta
ire
M
iche
l CO
LIN
R
édac
teur
: C
laire
FR
EY
Min
istè
re d
e l’é
colo
gie,
du
déve
lopp
emen
t dur
able
et d
e l’é
nerg
ie
Dire
ctio
n gé
néra
le d
e la
pré
vent
ion
des
risqu
es
Bur
eau
de la
qua
lité
écol
ogiq
ue d
es p
rodu
its
Gra
nde
Arc
he –
par
oi n
ord
– 92
055
La D
éfen
se c
edex
Té
l. : 0
1.40
.81.
87.8
9 - c
laire
.frey
@de
velo
ppem
ent-d
urab
le.g
ouv.
fr
I. C
onte
xte
et d
ispo
sitif
légi
slat
if
La d
irect
ive
94/6
2/C
E du
20
déce
mbr
e 19
94 d
u P
arle
men
t eur
opée
n et
du
Con
seil
rela
tive
aux
emba
llage
s et
aux
déc
hets
d'e
mba
llage
s tra
nspo
sée
aux
artic
les
R. 5
43-4
2 à
74 d
u co
de d
e l’e
nviro
nnem
ent a
impo
sé
l’obl
igat
ion
de
pris
e en
ch
arge
de
s dé
chet
s d’
emba
llage
s,
dont
fo
nt
parti
e le
s bo
utei
lles
de
gaz
rech
arge
able
s, p
ar le
s m
ette
urs
sur l
e m
arch
é de
ces
em
balla
ges.
L’ar
ticle
R. 5
43-6
3 pr
évoy
ant l
a po
ssib
ilité
pou
r le
s m
ette
urs
sur
le m
arch
é de
rép
ondr
e à
leur
obl
igat
ion
en
étab
lissa
nt u
n di
spos
itif d
e co
nsig
natio
n de
leur
s em
balla
ges,
ces
der
nier
s on
t le
plus
sou
vent
mis
en
plac
e un
tel d
ispo
sitif
bas
é su
r le
vers
emen
t d’u
ne c
onsi
gne
par l
’util
isat
eur l
ors
de l’
acha
t d’u
ne p
rem
ière
bou
teille
de
gaz
lui
oct
roya
nt l
’usa
ge c
ompl
et d
u ga
z co
nten
u et
uni
quem
ent
le p
rêt
de l
a bo
utei
lle.
Lors
que
l’util
isat
eur r
appo
rte la
bou
teille
de
gaz
aprè
s us
age
sans
en
repr
endr
e un
e, le
mon
tant
de
la c
onsi
gne
lui e
st
rem
bour
sé s
ur p
rése
ntat
ion
du b
ulle
tin d
e co
nsig
natio
n. A
insi
les
met
teur
s su
r le
mar
ché
récu
père
nt le
urs
bout
eille
s de
gaz
con
stitu
ant u
n em
balla
ge d
e va
leur
du
fait
de s
a fa
culté
à ê
tre re
char
gé p
lusi
eurs
fois
.
Néa
nmoi
ns,
depu
is q
uelq
ues
anné
es,
ces
disp
ositi
fs d
e co
nsig
natio
n on
t m
ontré
leur
s lim
ites,
com
me
en
tém
oign
e le
nom
bre
accr
u de
bou
teill
es d
e ga
z ra
ppor
tées
en
déch
èter
ies
alor
s qu
e ce
s de
rniè
res
ne s
ont l
e pl
us s
ouve
nt p
as é
quip
ées
pour
gér
er le
risq
ue g
az (e
xplo
sion
, tox
icité
) ou
de b
oute
illes
de g
az e
n pa
rticu
lier
de p
etite
s ta
illes
diss
imul
ées
dans
les
colle
ctes
d’o
rdur
es m
énag
ères
.
On
note
:
de
s en
dom
mag
emen
ts d
’inci
néra
teur
s d'
ordu
res
mén
agèr
es q
ui o
nt é
té c
ausé
s pa
r la
pré
senc
e de
bo
utei
lles
de g
az p
arm
i les
ord
ures
mén
agèr
es e
t qui
ont
exp
losé
dan
s le
s fo
urs
;
de
s en
trepr
ises
de
traite
men
t de
s m
étau
x, q
ui c
onst
aten
t la
pré
senc
e de
bou
teille
s de
gaz
di
ssim
ulée
s da
ns l
es l
ots
de f
erra
illes
qu’e
lles
repr
enne
nt ;
prés
ence
qui
a c
ondu
ite à
acc
iden
ts
pouv
ant ê
tre m
orte
ls c
omm
e en
févr
ier 2
012.
Aus
si, f
ace
à ce
con
stat
, la
loi n
° 20
10-7
88 d
u 12
juill
et 2
010
dite
loi G
rene
lle 2
a c
réée
l'ar
ticle
L. 5
41-1
0-7
du c
ode
de l'
envi
ronn
emen
t, qu
i vis
e à
rend
re o
blig
atoi
re la
con
sign
e ou
un
syst
ème
équi
vale
nt fa
voris
ant l
a ré
utilis
atio
n de
s bo
utei
lles
de g
az d
estin
ées
à un
usa
ge in
divi
duel
ain
si q
ue la
ges
tion
des
déch
ets
issu
s de
ce
s bo
utei
lles
par l
es m
ette
urs
sur l
e m
arch
é à
com
pter
du
1er ja
nvie
r 201
1 :
« T
oute
per
sonn
e ph
ysiq
ue o
u m
oral
e qu
i met
sur
le m
arch
é na
tiona
l des
bou
teille
s de
gaz
des
tinée
s à
un
usag
e in
divi
duel
les
asso
rtit d
’une
con
sign
e ou
d’u
n sy
stèm
e éq
uiva
lent
favo
risan
t leu
r réu
tilis
atio
n et
pre
nd
en c
harg
e la
ges
tion
des
déch
ets
issu
s de
ces
bou
teill
es. U
n dé
cret
pré
cise
les
cond
ition
s d’
appl
icat
ion
du
prés
ent p
arag
raph
e. L
es d
ispo
sitio
ns d
u pr
ésen
t arti
cle
et d
u dé
cret
ent
rent
en
vigu
eur l
e 1er
janv
ier 2
011
».
II. L
e di
spos
itif r
égle
men
taire
: de
scrip
tion
du p
roje
t de
décr
et
Dan
s ce
con
text
e, l
es m
odal
ités
d’ap
plic
atio
n de
l‘a
rticl
e L.
541
-10-
7 du
cod
e de
l’e
nviro
nnem
ent
sero
nt
fixée
s pa
r dé
cret
qui
a c
réer
a un
e no
uvel
le s
ectio
n da
ns le
cha
pitre
III
du t
itre
IV d
u liv
re V
de
la p
artie
ré
glem
enta
ire d
u co
de d
e l’e
nviro
nnem
ent.
Le p
roje
t de
déc
ret
a ét
é él
abor
é en
con
certa
tion
avec
les
diff
éren
tes
parti
es p
rena
ntes
, do
nt d
es
repr
ésen
tant
s de
s m
ette
urs
sur
le m
arch
é et
des
dis
tribu
teur
s (C
omité
Fra
nçai
s du
But
ane
et d
u Pr
opan
e-
CFB
P1 -,
Asso
ciat
ion
Fran
çais
e de
s G
az c
ompr
imés
-AF
GC
2 -, P
ER
IFE
M e
t FC
D)
et d
es c
olle
ctiv
ités
(AM
F,
AM
OR
CE
et C
NR
), et
vis
e :
d’
une
part,
à g
énér
alis
er e
t ré
glem
ente
r la
mis
e en
pla
ce p
ar l
es m
ette
urs
sur
le m
arch
é d’
une
cons
igne
ou
d’un
sys
tèm
e éq
uiva
lent
de
repr
ise
favo
risan
t la
réu
tilis
atio
n de
s bo
utei
lles
de
gaz
mis
sur
le m
arch
é fra
nçai
s à
dest
inat
ion
des
parti
culie
rs, d
es rè
gles
ser
ont é
dict
ées
vis
à vi
s de
ce
s sy
stèm
es ;
d’
autre
par
t, à
met
tre e
n œ
uvre
le
prin
cipe
de
resp
onsa
bilit
é él
argi
e de
s pr
oduc
teur
s (R
EP)
pour
la g
estio
n de
s dé
chet
s de
ces
bou
teill
es d
e ga
z qu
el q
ue s
oit
leur
lieu
de
colle
cte
et e
n pa
rticu
lier
les
déch
èter
ies.
A
ce
t ef
fet,
les
met
teur
s su
r le
m
arch
é po
urro
nt
s’or
gani
ser
indi
vidu
elle
men
t (m
ise
en p
lace
d’u
n sy
stèm
e in
divi
duel
de
colle
cte
et tr
aite
men
t de
ses
bout
eille
s de
ga
z) o
u co
llect
ivem
ent (
mis
e en
pla
ce e
t adh
ésio
n à
un é
co-o
rgan
ism
e le
s re
prés
enta
nt).
Les
bout
eille
s co
ncer
nées
par
ce
décr
et s
ont
les
bout
eille
s re
char
geab
les
de g
az li
quéf
iés,
com
prim
és e
t di
ssou
s de
stin
ées
aux
mén
ages
et
leur
s dé
chet
s. I
l s’a
git
prin
cipa
lem
ent
des
bout
eille
s re
char
geab
les
de
GP
L (p
ropa
ne,
buta
ne o
u m
élan
ge d
es d
eux
gaz)
ser
vant
à la
cui
sson
des
alim
ents
ou
au c
hauf
fage
de
l’eau
dom
estiq
ue,
ains
i qu
e de
s bo
utei
lles
rech
arge
able
s de
gaz
com
prim
és c
omm
e l’o
xygè
ne m
édic
al
dest
iné
aux
patie
nts
soig
nés
à do
mic
ile o
u l’a
céty
lène
util
isé
pour
les
activ
ités
de b
ricol
age
des
mén
ages
. Le
pro
jet d
e dé
cret
pré
voit
de d
éfin
ir le
met
teur
sur
le m
arch
é c
omm
e so
it le
pro
fess
ionn
el q
ui p
rodu
it et
met
à
disp
ositi
on e
n Fr
ance
la b
oute
ille d
e ga
z pl
eine
(dén
omm
é da
ns la
pro
fess
ion
le g
azie
r), s
oit l
'impo
rtate
ur
ou l'
intro
duct
eur d
e bo
utei
lles
rech
arge
able
s de
gaz
ple
ines
. En
term
e de
sui
vi d
e la
filiè
re, e
lle s
era
assu
rée
par
une
décl
arat
ion
annu
elle
des
met
teur
s su
r le
mar
ché,
so
it di
rect
emen
t, so
it vi
a l'é
co-o
rgan
ism
e au
quel
ils
adhé
rent
, d'in
dica
teur
s re
latif
s à
la m
ise
sur l
e m
arch
é, à
la
con
sign
e ou
au
syst
ème
équi
vale
nt d
e re
pris
e ai
nsi
qu'à
la
gest
ion
des
déch
ets
de b
oute
illes.
Ces
in
dica
teur
s tra
nsm
is à
l'A
DEM
E pe
rmet
tront
l’ét
ablis
sem
ent c
haqu
e an
née
d'un
rapp
ort d
e su
ivi d
e la
filiè
re.
Enf
in, d
es s
anct
ions
adm
inis
trativ
es s
eron
t pré
vues
not
amm
ent e
n ca
s de
non
-res
pect
par
un
met
teur
sur
le
mar
ché
des
oblig
atio
ns li
ées
à la
con
sign
e ou
au
syst
ème
équi
vale
nt d
e re
pris
e, à
l'él
abor
atio
n de
sup
ports
d'
info
rmat
ion
pour
les
utilis
ateu
rs d
e te
lles
bout
eille
s ou
à la
tran
smis
sion
des
indi
cate
urs
préc
ités.
En
cas
de
non-
resp
ect p
ar u
n m
ette
ur s
ur le
mar
ché
des
oblig
atio
ns d
e ge
stio
n de
s dé
chet
s da
ns u
ne fi
lière
RE
P, d
es
sanc
tions
adm
inis
trativ
es s
ont d
éjà
défin
ies
par a
illeur
s à
l'arti
cle
L.54
1-10
. Il
est à
not
er q
ue d
ans
les
faits
, la
plup
art d
es b
oute
illes
de
gaz
sont
déj
à co
nsig
nées
ou
font
l’ob
jet d
’aut
res
syst
èmes
de
repr
ise
aprè
s us
age,
mai
s ce
déc
ret
fixe
les
mod
alité
s de
fon
ctio
nnem
ent
de c
es s
ystè
mes
. C
ela
perm
ettra
de
favo
riser
la
réut
ilisat
ion
de c
es b
oute
illes
et d
e di
min
uer
le n
ombr
e de
déc
hets
de
bout
eille
s de
gaz
col
lect
ées
en d
échè
terie
s, c
es d
erni
ères
n’é
tant
pas
sou
vent
équ
ipée
s po
ur g
érer
le ri
sque
«
gaz
».
Dan
s la
pra
tique
, les
met
teur
s su
r le
mar
ché
vont
:
d’un
e pa
rt, p
ours
uivr
e le
s sy
stèm
es d
e co
nsig
ne o
u de
rep
rise,
sou
vent
déj
à en
pla
ce, e
t am
élio
rer
leur
per
form
ance
env
ironn
emen
tale
(ré
seau
de
poin
ts d
e re
pris
e su
ffisa
nt c
onst
itué
au m
oins
des
po
ints
de
vent
e de
s bo
utei
lles,
mod
alité
s de
rem
bour
sem
ent d
e la
con
sign
e ex
plic
ite v
is-à
-vis
des
pa
rticu
liers
, inc
itatio
n à
rapp
orte
r les
bou
teille
s co
uver
tes
par u
n sy
stèm
e de
repr
ise
équi
vale
nt…
) ;
d’
autre
par
t, m
ettre
en
plac
e in
divi
duel
lem
ent o
u co
llect
ivem
ent u
n ré
seau
de
colle
cte
des
déch
ets
des
bout
eille
s de
gaz
, qu’
ils o
nt m
is s
ur le
mar
ché,
acc
essi
ble
par t
out u
tilis
ateu
r de
leur
s bo
utei
lles
sur
le t
errit
oire
nat
iona
l, re
pren
dre
les
éven
tuel
s dé
chet
s de
s bo
utei
lles
de g
az c
olle
ctés
par
les
co
llect
ivité
s, p
uis
enle
ver
et t
raite
r pa
r eu
x-m
êmes
ou
faire
tra
iter
par
des
tiers
agi
ssan
t po
ur le
ur
com
pte
ces
déch
ets
en r
espe
ctan
t la
rég
lem
enta
tion
en v
igue
ur,
et n
otam
men
t la
hié
rarc
hie
des
mod
es d
e tra
item
ent (
réut
ilisa
tion,
recy
clag
e, v
alor
isat
ion
éner
giqu
e, é
limin
atio
n).
Le p
roje
t de
déc
ret
aprè
s va
lidat
ion
des
diffé
rent
s m
inis
tère
s co
ncer
nés
a ét
é no
tifié
à l
a C
omm
issi
on
euro
péen
ne d
ans
le c
adre
de
la d
irect
ive
98/3
4/C
E du
Par
lem
ent e
urop
éen
et d
u C
onse
il du
22
juin
199
8 pr
évoy
ant u
ne p
rocé
dure
d’in
form
atio
n da
ns le
dom
aine
des
nor
mes
et r
égle
men
tatio
ns te
chni
ques
et d
es
règl
es re
lativ
es a
ux s
ervi
ces
de la
soc
iété
d’in
form
atio
n. L
e dé
lai d
e st
atu
quo
ayan
t exp
iré le
8 a
oût 2
012,
le
proj
et v
a êt
re tr
ansm
is p
our e
xam
en a
u C
onse
il d’
Éta
t afin
not
amm
ent d
e m
odifi
er l’
artic
le R
. 543
-53
du c
ode
de l’
envi
ronn
emen
t pou
r cla
rifie
r que
la g
estio
n de
ces
déc
hets
ser
a dé
sorm
ais
régi
e pa
r le
pro
jet d
e dé
cret
et
non
plu
s pa
r la
régl
emen
tatio
n re
lativ
e au
x dé
chet
s d'
emba
llage
s.
1
Le C
omité
Fra
nçai
s du
But
ane
et d
u P
ropa
ne re
grou
pe le
s m
ette
urs
sur l
e m
arch
é hi
stor
ique
s de
bou
teille
s de
ga
z pl
eine
s de
but
ane
et p
ropa
ne q
ui s
ont A
NTA
RG
AZ,
BU
TAG
AZ,
PR
IMA
GA
Z, T
OTA
LGA
Z, V
ITO
GA
Z et
Cam
ping
az2
L'as
soci
atio
n fra
nçai
se d
es g
az c
ompr
imés
regr
oupe
des
met
teur
s su
r le
mar
ché
de b
oute
illes
de g
az m
édic
aux
com
me
l'oxy
gène
ou
de g
az d
e br
icol
age
com
me
l'acé
tylè
ne c
omm
e A
ir liq
uide
Cal
endr
ier p
révi
sion
nel d
e m
ise
en p
lace
de
la fi
lière
Le
dém
arra
ge o
péra
tionn
el d
e la
filiè
re d
es b
oute
illes
de g
az r
echa
rgea
bles
et l
eurs
déc
hets
est
pré
vu e
n 20
13.
Cel
a im
pliq
ue la
pub
licat
ion
du d
écre
t fin
201
2-dé
but 2
013,
pui
s co
uran
t 201
3, l'
appr
obat
ion
des
syst
èmes
in
divi
duel
s de
col
lect
e et
de
traite
men
t des
déc
hets
de
bout
eille
s de
gaz
mis
en
plac
e pa
r ch
aque
met
teur
su
r le
mar
ché
et/o
u l'a
grém
ent
d'éc
o-or
gani
smes
pre
nant
en
char
ge,
pour
le c
ompt
e de
s m
ette
urs
sur
le
mar
ché
y ad
héra
nt, l
a ge
stio
n de
ces
déc
hets
. D
u fa
it de
l’ex
iste
nce
de s
ystè
mes
indi
vidu
els
de c
onsi
gnat
ion
ou d
e re
pris
e de
s bo
utei
lles,
les
met
teur
s su
r le
mar
ché
sont
nat
urel
lem
ent p
lus
dans
une
logi
que
d'or
gani
satio
n in
divi
duel
le p
our l
a ge
stio
n de
s dé
chet
s.
Le d
écre
t se
ra d
onc
à m
inim
a co
mpl
été
par
des
arrê
tés
min
isté
riels
d’a
ppro
batio
n ou
d'a
grém
ent
pour
la
gest
ion
des
déch
ets
de b
oute
illes
de
gaz.
Le
cas
éché
ant,
d’au
tres
arrê
tes
min
isté
riels
pou
rron
t êt
re p
ris
pour
dét
aille
r ce
rtain
s as
pect
s co
mm
e le
sui
vi d
e la
filiè
re, v
oir
la c
olle
cte
ou le
trai
tem
ent d
es d
éche
ts d
e bo
utei
lles
de g
az.
Il es
t à n
oter
que
la p
artie
du
décr
et ré
glem
enta
nt la
con
sign
e es
t dire
ctem
ent a
pplic
able
.
Etat
des
lieu
x de
s fil
ière
s de
col
lect
e
des
cart
ouch
es d
’impr
essi
on e
n Fr
ance
Ade
line
PILL
ET
Ingé
nieu
r, Se
rvic
e fil
ière
s R
EP e
t Rec
ycla
ge, A
DEM
E 20
ave
nue
du G
rési
llé –
BP
904
06 -
4900
4 A
nger
s C
edex
01
Tél.
: 02
41 2
0 42
16
- ade
line.
pille
t@ad
eme.
fr 1
État
des
lieu
x de
s fil
ière
s
1.1
Type
s de
car
touc
hes
Il ex
iste
deu
x pr
inci
paux
type
s de
car
touc
hes
d’im
pres
sion
bur
eaut
ique
: -
les
tone
rs d
’impr
essi
on l
aser
(ca
rtouc
hes
sim
ples
et
com
plex
es,
noir
et c
oule
urs)
. El
les
sont
ut
ilisée
s da
ns d
es im
prim
ante
s la
ser.
L’en
cre
utilis
ée e
st d
ite «
sèc
he »
; -
les
cart
ouch
es d
’impr
essi
on j
et d
’enc
re
(noi
r et
co
uleu
rs).
Elle
s so
nt
utilis
ées
dans
de
s im
prim
ante
s à
jet d
’enc
re. L
’enc
re e
st d
ite «
liqu
ide
».
Les
carto
uche
s d’
impr
essi
on b
urea
utiq
ue s
ont u
tilis
ées
chez
les
mén
ages
et l
es p
rofe
ssio
nnel
s, e
n fo
nctio
n du
bes
oin
d’im
pres
sion
de
chaq
ue c
ible
d’u
tilis
ateu
rs.
Aus
si,
les
prof
essi
onne
ls o
rient
eron
t le
ur c
hoix
maj
orita
irem
ent
vers
des
équ
ipem
ents
las
er u
tilis
ant
des
carto
uche
s to
ner,
et le
s m
énag
es v
ers
des
équi
pem
ents
jet d
’enc
re u
tilis
ant d
es c
arto
uche
s d’
encr
e liq
uide
.
1.2
Gis
emen
t En
201
0, u
n ét
at d
es l
ieux
des
dis
posi
tifs
de c
olle
cte
et d
e tra
item
ent
des
déch
ets
de c
arto
uche
s d’
impr
essi
on b
urea
utiq
ue e
n Fr
ance
a é
té ré
alis
é pa
r le
cab
inet
Bio
Inte
llige
nce
Ser
vice
pou
r le
com
pte
des
fabr
ican
ts
de
carto
uche
s d’
impr
essi
on
bure
autiq
ue
dite
«
à la
m
arqu
e »
c'es
t-à-d
ire
les
fabr
ican
ts
d’im
prim
ante
s et
cof
inan
cé p
ar l
’AD
EME.
L’o
bjec
tif p
rinci
pal
de c
ette
étu
de é
tait
de d
onne
r un
e im
age
actu
alis
ée d
es fi
lière
s de
col
lect
e et
de
traite
men
t des
déc
hets
de
carto
uche
s d’
impr
essi
on e
n Fr
ance
, afin
de
per
met
tre a
ux p
rodu
cteu
rs d
e sy
stèm
es d
’impr
essi
on, d
’am
élio
rer o
u d’
adap
ter l
es s
olut
ions
exi
stan
tes.
Le
gis
emen
t act
uel d
es d
éche
ts d
e ca
rtouc
hes
d’im
pres
sion
en
Fran
ce e
st e
stim
é à
envi
ron
70 m
illion
s de
ca
rtouc
hes
jet d
’enc
re e
t 11
milli
ons
de to
ners
par
an,
cor
resp
onda
nt à
env
iron
19 4
00 to
nnes
de
carto
uche
s vi
des.
Ces
car
touc
hes
sont
mis
es s
ur l
e m
arch
é pa
r le
s fa
bric
ants
de
syst
èmes
d’im
pres
sion
, pa
r de
s m
arqu
es d
istri
bute
urs,
par
des
rem
anuf
actu
reur
s et
des
fabr
ican
ts d
e co
mpa
tible
s.
1.3
Filiè
res
de g
estio
n de
s dé
chet
s de
car
touc
hes
d’im
pres
sion
Il
exis
te a
ujou
rd’h
ui 3
filiè
res
de g
estio
n de
s ca
rtouc
hes
d’im
pres
sion
usa
gées
:
1.
Filiè
re d
es fa
bric
ants
de
syst
èmes
d’im
pres
sion
(OEM
s1 ) C
ette
filiè
re c
ompr
end
soit
des
prog
ram
mes
ind
ivid
uels
, so
it le
pro
gram
me
colle
ctif
CO
NIB
I ré
serv
é au
x en
trepr
ises
. La
colle
cte
se fa
it pa
r un
reto
ur d
irect
des
car
touc
hes
chez
les
OEM
s (r
etou
r par
voi
e po
stal
e vi
a de
s en
velo
ppes
pré
-affr
anch
ies)
ou
par
des
filiè
res
géré
es p
ar d
es p
rest
atai
res
(poi
nts
de c
olle
cte
de
prox
imité
et c
onte
neur
s dé
diés
en
entre
pris
e).
En 2
009,
env
iron
4,6
milli
ons
d’un
ités
ont
été
colle
ctée
s do
nt e
nviro
n 2/
3 de
ton
ers
et 1
/3 d
e je
ts d
’enc
re
(filiè
res
indi
vidu
elle
s ou
col
lect
ives
). C
ela
repr
ésen
te e
nviro
n 3
590
tonn
es.
Envi
ron
90%
des
ton
nage
s co
llect
és s
ont p
our
une
part
envo
yés
en v
alor
isat
ion
mat
ière
et p
our
parti
e re
man
ufac
turé
es p
ar le
s O
EM
s (p
our r
éutil
isat
ion
ulté
rieur
e),,
les
10%
rest
ants
son
t env
oyés
en
inci
néra
tion
avec
val
oris
atio
n én
ergé
tique
.
2.
Filiè
res
des
rem
anuf
actu
reur
s2 :
Une
vi
ngta
ine
d’ac
teur
s on
t ét
é id
entif
iés,
do
nt
certa
ins
sont
ég
alem
ent
fabr
ican
ts
de
carto
uche
s co
mpa
tible
s ne
uves
. La
colle
cte
se fa
it so
it pa
r re
tour
par
voi
e po
stal
e vi
a de
s en
velo
ppes
pré
affr
anch
ies,
so
it pa
r de
s po
ints
de
colle
cte
de p
roxi
mité
(di
strib
uteu
rs n
otam
men
t), s
oit
par
des
cont
eneu
rs d
édié
s en
en
trepr
ise.
1 OE
Ms
: « O
rigin
al E
quip
men
t Man
ufac
ture
r » -
fabr
ican
ts d
e sy
stèm
es d
’impr
essi
on d
’orig
ine
et d
e ca
rtouc
hes
dite
s «
à la
mar
que
» ou
« d
’orig
ine
».
2 Rem
anuf
actu
reur
s : s
ocié
tés
fabr
ican
t des
car
touc
hes
rem
anuf
actu
rées
à p
artir
de
carto
uche
s us
agée
s de
mar
que
OE
M o
u de
mar
que
de c
ompa
tible
s, m
ais
ne p
rodu
isan
t pas
d’é
quip
emen
t d’im
pres
sion
.
D’a
près
les
rem
anuf
actu
reur
s, la
par
t de
mar
ché
des
carto
uche
s ve
ndue
s co
mm
e «
rem
anuf
actu
rées
» e
n Fr
ance
ser
ait d
’env
iron
20 à
30%
pou
r le
s to
ners
(so
it en
tre 2
,2 e
t 3,3
milli
ons
de to
ners
/an)
et 1
0 à
20%
po
ur l
es j
ets
d’en
cre
(soi
t en
tre 7
et
14 m
illion
s de
car
touc
hes/
an).
Les
activ
ités
de r
eman
ufac
tura
tion
empl
oien
t qu
elqu
es c
enta
ines
de
pers
onne
s en
Fra
nce,
con
tribu
ant
ains
i à
l’ins
ertio
n pr
ofes
sion
nelle
, à
l’em
ploi
loca
l et a
ux c
ircui
ts d
e di
strib
utio
n lo
caux
. Tou
jour
s se
lon
les
prof
essi
onne
ls d
e la
rem
anuf
actu
ratio
n no
n O
EM
s, o
n pe
ut e
stim
er e
ntre
7 e
t 10
milli
ons
par
an l
e no
mbr
e de
car
touc
hes
jet
d’en
cre/
lase
r re
man
ufac
turé
es p
ar le
s en
trepr
ises
fran
çais
es s
péci
alis
ées
dans
cet
te a
ctiv
ité.
3.
Fi
lière
des
col
lect
eurs
spé
cial
isés
U
ne m
ultit
ude
d’ac
teur
s de
tou
tes
taill
es o
nt é
té id
entif
iés,
com
pren
ant
7 ac
teur
s pr
inci
paux
don
t ce
rtain
s so
nt é
gale
men
t de
s br
oker
s3 , et
plu
sieu
rs c
enta
ines
de
petit
es e
ntre
pris
es e
t as
soci
atio
ns.
Ils u
tilis
ent
prin
cipa
lem
ent d
es p
oint
s de
col
lect
e dé
diés
, com
me
les
déch
èter
ies
mun
icip
ales
, les
bât
imen
ts p
ublic
s et
le
s en
trepr
ises
, ou
les
dist
ribut
eurs
. Le
s qu
antit
és c
olle
ctée
s s’
élèv
ent
envi
ron
entre
1 à
3 m
illion
s d’
unité
s pa
r an
et
par
acte
ur.
Cer
tain
s on
t ég
alem
ent
une
activ
ité d
e né
goce
de
carto
uche
s us
agée
s :
ils r
achè
tent
des
car
touc
hes
aux
petit
s co
llect
eurs
pou
r fa
ire d
e la
rev
ente
en
Fran
ce o
u à
l’int
erna
tiona
l où
ils p
ropo
sent
des
lots
hom
ogèn
es a
ux
rem
anuf
actu
reur
s.
Pour
les
pro
gram
mes
gér
és p
ar l
es r
eman
ufac
ture
urs
non
OE
Ms
et l
es c
olle
cteu
rs s
péci
alis
és,
les
dest
inat
ions
pos
sibl
es d
es c
arto
uche
s co
llect
ées
sont
la r
eman
ufac
tura
tion
pour
réu
tilis
atio
n ul
térie
ure,
la
valo
risat
ion
mat
ière
(re
cycl
age)
, l’i
ncin
érat
ion
avec
val
oris
atio
n én
ergé
tique
. U
ne p
artie
est
éga
lem
ent
expo
rtée
par
des
colle
cteu
rs f
ranç
ais
vers
des
rem
anuf
actu
reur
s et
bro
kers
act
ifs s
ur d
es m
arch
és
étra
nger
s.
D’a
utre
par
t, lo
rsqu
’une
im
prim
ante
arr
ive
en f
in d
e vi
e, l
es c
arto
uche
s qu
’elle
con
tient
sui
vent
la
filiè
re
DEE
E av
ec l’
impr
iman
te p
uis
sont
orie
ntée
s ve
rs le
s di
ffére
ntes
filiè
res
préc
édem
men
t cité
es. L
e re
ste
des
déch
ets
de c
arto
uche
s ab
outit
dan
s le
s dé
chet
s m
énag
ers
en m
élan
ge q
ui s
ont g
érés
par
les
colle
ctiv
ités
loca
les.
OEM
s
GM
S
Rem
anuf
actu
reur
s«
refil
lers
»et
fab.
de
com
patib
les
Mar
que
de d
istri
bute
urs
Dis
trib
utio
n sp
écia
lisée
Vent
e à
dist
ance
ENTR
EPR
ISES
MEN
AGES
OEM
sR
eman
.C
olle
cteu
rs
et b
roke
rsin
dépe
ndan
ts
Col
lect
ivité
ste
rrito
riale
sD
EEE
Rem
anuf
actu
ratio
nVa
loris
atio
n m
atiè
reIn
ciné
ratio
n av
ecVa
loris
atio
nén
ergé
tique
Trai
tem
ent a
vec
déch
ets
Mén
ager
s en
mél
ange
+ ex
port
atio
n ve
rs
mar
chés
étr
ange
rs
Impo
rtatio
n de
ca
rtouc
hes
colle
ctée
s ho
rs
Fran
ce
Exp
orta
tion
de
carto
uche
s vi
des
colle
ctée
s en
Fr
ance
MET
TEU
RS
SUR
LE
MA
RC
HE
~ 19
400
tonn
es (2
009)
~ 80
M d
’uni
tés
(200
9)
DIS
TRIB
UTE
UR
S
UTI
LISA
TEU
RS
Gis
emen
t de
déch
ets
:~
1940
0 to
nnes
(200
9)~
80 M
d’u
nité
s (2
009)
CO
LLEC
TEU
RS
Col
lect
e sé
lect
ive
1180
0 <<
149
00 t
60 %
<<
75 %
(poi
ds)
20 %
<<
30 %
(uni
tés)
FIN
DE
VIE
3 B
roke
rs :
soci
été
spéc
ialis
ée d
ans
le n
égoc
e de
lots
de
carto
uche
s us
agée
s po
uvan
t être
val
oris
ées
Le ta
ux d
e co
llect
e sé
paré
e pa
r rap
port
au g
isem
ent g
loba
l est
est
imé
entre
60
et 7
5% e
nviro
n en
tonn
age
et e
ntre
20
et 3
0% e
nviro
n en
nom
bre
d’un
ités
de c
arto
uche
s du
fait
de la
pré
dom
inan
ce d
es c
arto
uche
s to
ner d
ans
cette
col
lect
e sé
paré
e.
2 C
ompo
rtem
ent d
u co
nsom
mat
eur
Dan
s le
cad
re d
e l’é
tude
sur
les
dis
posi
tifs
de c
olle
cte
et d
e tra
item
ent
des
déch
ets
de c
arto
uche
s d’
impr
essi
on b
urea
utiq
ue e
n Fr
ance
cité
e ci
-des
sus,
une
enq
uête
sur
le c
ompo
rtem
ent d
es c
onso
mm
ateu
rs
a ét
é ré
alis
ée, s
ous
form
e de
son
dage
s, p
ar O
pini
onW
ay a
uprè
s à
la fo
is d
es m
énag
es (
750
répo
ndan
ts),
mai
s ég
alem
ent d
es e
ntre
pris
es fr
ança
ises
de
1 à
99 e
mpl
oyés
(205
répo
ndan
ts).
Le
s po
ints
de
colle
cte
de p
roxi
mité
con
stitu
ent l
es s
olut
ions
les
mie
ux c
onnu
es, a
vec
nota
mm
ent l
es p
oint
s de
col
lect
e ch
ez l
es d
istri
bute
urs
(cité
s pa
r en
viro
n 2/
3 de
s m
énag
es e
t 1/
3 de
s en
trepr
ises
) et
les
dé
chèt
erie
s.
La p
ossi
bilit
é de
fai
re r
echa
rger
ses
car
touc
hes
par
un p
rest
atai
re s
péci
alis
é es
t co
nnue
de
62 %
des
m
énag
es e
t 30
% d
es e
ntre
pris
es.
Le s
ystè
me
de r
etou
r au
fabr
ican
t via
des
env
elop
pes
pré-
affra
nchi
es e
st c
ité p
ar 4
2 %
des
mén
ages
et 2
6 %
des
ent
repr
ises
, les
bac
s de
col
lect
e en
ent
repr
ise
par 3
3 %
des
mén
ages
et 2
0 %
des
ent
repr
ises
. La
non
con
nais
sanc
e de
lieu
x de
col
lect
e et
leur
élo
igne
men
t son
t les
prin
cipa
les
rais
ons
de n
on-r
ecyc
lage
év
oqué
es p
ar l
es m
énag
es.
Le f
ait
de n
e pa
s sa
voir
que
les
carto
uche
s pe
uven
t êt
re r
ecyc
lées
est
la
prin
cipa
le r
aiso
n de
non
-rec
ycla
ge c
hez
les
entre
pris
es (
à ha
uteu
r de
42
%)
et é
gale
men
t un
e ra
ison
im
porta
nte
pour
les
mén
ages
(à h
aute
ur d
e 50
%).
L es
atte
ntes
des
mén
ages
por
tent
prin
cipa
lem
ent s
ur l’
exis
tenc
e de
poi
nts
de c
olle
cte
et la
mis
e à
disp
ositi
on
d’in
form
atio
ns s
ur le
recy
clag
e et
sur
les
moy
ens
de c
olle
cte
exis
tant
s. P
eu d
’atte
ntes
son
t exp
rimée
s pa
r les
en
trepr
ises
, l’a
ugm
enta
tion
de l
’info
rmat
ion
sur
le t
ri de
s dé
chet
s ét
ant
le p
rem
ier
élém
ent
men
tionn
é à
haut
eur d
e 12
% s
eule
men
t.
Sign
atur
e du
pre
mie
r Acc
ord-
Cad
re p
our l
a pé
riode
201
2-20
15
entr
e le
s M
EDD
E et
les
prof
essi
onne
ls d
e la
filiè
re
pour
une
ges
tion
effic
ace
et p
erfo
rman
te d
e ce
s dé
chet
s
Pr
ésen
tatio
n de
l’A
ccor
d–C
adre
Mic
hel C
OLI
N
Réd
acte
ur :
Cla
ire F
REY
M
inis
tère
de
l’éco
logi
e, d
u dé
velo
ppem
ent d
urab
le e
t de
l’éne
rgie
D
irect
ion
géné
rale
de
la p
réve
ntio
n de
s ris
ques
B
urea
u de
la q
ualit
é éc
olog
ique
des
pro
duits
G
rand
e A
rche
- pa
roi n
ord
- 920
55 L
a D
éfen
se c
edex
Té
l. : 0
1.40
.81.
87.8
9 - c
laire
.frey
@de
velo
ppem
ent-d
urab
le.g
ouv.
fr
I. R
aiso
n de
la m
ise
en p
lace
du
disp
ositi
f Le
dis
posi
tif a
été
éla
boré
sui
te à
l’e
ngag
emen
t du
G
rene
lle d
e cr
éatio
n d’
une
nouv
elle
filiè
re d
e re
spon
sabi
lité
élar
gie
du p
rodu
cteu
r (R
EP
) su
r le
s dé
chet
s di
ffus
spéc
ifiqu
es d
es m
énag
es (
DD
S)
qui
prés
ente
nt u
n ris
que
sign
ifica
tif p
our l
a sa
nté
et l’
envi
ronn
emen
t.
Il ét
ait d
ans
un p
rem
ier
tem
ps e
nvis
agé
d’in
clur
e le
s dé
chet
s de
car
touc
hes
bure
autiq
ues
(car
touc
hes
à je
t d’
encr
e et
tone
rs) d
ans
cette
filiè
re.
Au
vu d
es é
lém
ents
pré
sent
és p
ar le
s fa
bric
ants
de
syst
ème
d'im
pres
sion
et d
e ca
rtouc
hes
« à
la m
arqu
e »
(ce
ne s
ont
pas
des
déch
ets
dang
ereu
x, d
es d
ispo
sitif
s de
col
lect
e et
de
traite
men
t so
nt d
éjà
en p
lace
et
pour
raie
nt ê
tre a
mél
ioré
s),
le m
inis
tère
du
déve
lopp
emen
t du
rabl
e a
acce
pté
de n
e pa
s in
clur
e le
s ca
rtouc
hes
d’im
pres
sion
bur
eaut
ique
dan
s le
pér
imèt
re d
e la
nou
velle
filiè
re d
es D
DS
sou
s ré
serv
e d’
enga
gem
ents
de
tout
e la
pro
fess
ion,
pré
cis,
am
bitie
ux e
t tec
hniq
uem
ent é
tayé
s po
ur a
mél
iore
r la
col
lect
e sé
paré
e de
s ca
rtouc
hes
en fi
n de
vie
et l
eur t
raite
men
t.
II. É
tat d
es li
eux
de la
filiè
re
L’ét
at d
es l
ieux
de
la f
ilière
, dr
essé
par
l’é
tude
co-
finan
cée
par
l’AD
EM
E e
t le
s pr
oduc
teur
s en
200
9, a
pe
rmis
de
cons
tate
r un
e pl
ural
ité d
’act
eurs
en
prés
ence
et
le n
ivea
u ac
tuel
de
perfo
rman
ce d
es f
ilière
s ex
ista
ntes
de
colle
cte
des
déch
ets
de c
arto
uche
s d’
impr
essi
on b
urea
utiq
ues
:
- la
filiè
re d
es f
abric
ants
de
syst
èmes
d’im
pres
sion
et
de c
arto
uche
s «
à la
mar
que
» d’
orig
ine,
co
mpo
sée
d’un
e qu
inza
ine
de s
ocié
tés
inte
rnat
iona
les
(30%
des
car
touc
hes
colle
ctée
s sé
paré
men
t et
80%
des
mis
es s
ur l
e m
arch
é),
ils o
nt m
is e
n pl
ace
des
disp
ositi
fs i
ndiv
idue
ls d
e re
tour
des
ca
rtouc
hes
des
mén
ages
(env
elop
pes
T pa
r la
post
e) e
t des
dis
posi
tifs
colle
ctifs
pou
r les
car
touc
hes
des
entre
pris
es ;
- la
filiè
re d
es r
eman
ufac
ture
urs
qui r
éutil
isen
t le
s ca
rtouc
hes
aprè
s re
cond
ition
nem
ent
(25%
de
la
colle
cte
sépa
rée)
, le
plus
sou
vent
des
PM
E o
u TP
E ;
- la
filiè
re d
es c
olle
cteu
rs i
ndép
enda
nts
(44%
de
la c
olle
cte
sépa
rée)
com
porta
nt u
ne m
ultit
ude
d’ac
teur
s de
tout
es ta
illes.
En
2009
,sur
les
81 m
illio
ns d
e ca
rtou
ches
, rep
rése
ntan
t 19
400
tonn
es, m
ises
sur
le m
arch
é na
tiona
l, 1/
3 de
s un
ités
repr
ésen
tant
2/3
du
tonn
age
sera
ient
col
lect
és s
épar
émen
t par
les
disp
ositi
fs e
xist
ants
. S
ur
ces
quan
tités
co
llect
ées,
la
moi
tié s
eule
men
t se
rait
soit
réut
ilisé
e (a
près
re
mpl
issa
ge
et/o
u re
cond
ition
nem
ent),
soi
t rec
yclé
e.
Il es
t don
c ap
paru
néc
essa
ire d
e :
so
uten
ir l’a
ctio
n vo
lont
aire
des
fabr
ican
ts e
t des
act
eurs
de
la fi
lière
,
dé
velo
pper
la c
olle
cte
sépa
rée
et d
e pr
oxim
ité,
fa
voris
er la
réut
ilisat
ion
et le
recy
clag
e,
et
, de
ne p
lus
avoi
r rec
ours
à l’
élim
inat
ion.
III. P
rése
ntat
ion
de l’
acco
rd-c
adre
D
ans
ce c
onte
xte,
à l'
imag
e de
l'ac
cord
vol
onta
ire A
DIV
ALO
R s
ur le
s dé
chet
s d'
agro
four
nitu
res,
le 2
2 no
vem
bre
2011
a é
té s
igné
le 1
er A
ccor
d–C
adre
pou
r une
ges
tion
effic
ace
et p
erfo
rman
te d
es d
éche
ts
de c
arto
uche
s d'
impr
essi
on b
urea
utiq
ue e
ntre
le m
inis
tère
du
déve
lopp
emen
t dur
able
et 3
2 pr
ofes
sion
nels
regr
oupa
nt to
utes
les
caté
gorie
s d'
acte
urs1 d
e la
filiè
re.
Cet
Acc
ord-
Cad
re q
ui t
radu
it la
vol
onté
par
tagé
e de
l’e
nsem
ble
des
acte
urs
de l
a fil
ière
d’a
mél
iore
r qu
antit
ativ
emen
t et
qua
litat
ivem
ent
la g
estio
n de
s dé
chet
s de
car
touc
hes
d’im
pres
sion
bur
eaut
ique
, es
t co
mpo
sé d
e 3
parti
es :
un
do
cum
ent
intro
duct
if qu
i dé
crit
les
obje
ctifs
gé
néra
ux
et
la
rais
on
d’êt
re
des
deux
ac
cord
s/co
nven
tions
;
un
acc
ord
volo
ntai
re d
es f
abric
ants
de
syst
èmes
d'im
pres
sion
et
de c
arto
uche
s «
à la
m
arqu
e »
qui
a ét
é si
gné
par
13
gran
des
entre
pris
es
(BR
OTH
ER,
CAN
ON
, E
PS
ON
, H
P,
LEX
MA
RK
, K
ON
IKA
MIN
OLT
A,
KY
OC
ER
A M
ITA,
OK
I, R
ICO
, S
AM
SU
NG
, S
HA
RP
, TO
SH
IBA
, X
ER
OX
) ai
nsi q
ue 2
syn
dica
ts q
ui le
s re
grou
pent
(SN
ES
SI e
t SFI
B) ;
2 a
utre
s fa
bric
ants
(D
ELL
et
SA
GE
MC
OM
) y o
nt a
dhér
é en
201
2 ;
un
e co
nven
tion
d'en
gage
men
ts fi
lière
qui
a v
ocat
ion
à ré
unir
les
diffé
rent
es c
atég
orie
s d'
acte
urs
de l
a fil
ière
qui
a é
té s
igné
e pa
r le
s 15
pré
céde
nts,
2 r
eman
ufac
ture
urs,
9 e
ntre
pris
es
et
orga
nisa
tions
de
colle
cte
et tr
aite
men
t (do
nt E
mm
aüs)
ain
si q
ue 5
ens
eign
es d
e la
dis
tribu
tion
et la
Fé
déra
tion
du
Com
mer
ce
et
de
la
Dis
tribu
tion
(FC
D)
; de
puis
la
si
gnat
ure
initi
ale
9 so
ciét
és/o
rgan
isat
ions
2 sup
plém
enta
ires
y on
t adh
éré
; 1 a
utre
col
lect
eur e
st e
n co
urs
d'ad
hési
on.
Ain
si, à
ce
jour
, l'a
ccor
d-ca
dre
/ con
vent
ion
d’en
gage
men
ts F
ilière
réun
it 43
sig
nata
ires
en s
us d
u m
inis
tère
de
l’É
colo
gie
dont
la li
ste
figur
e en
ann
exe.
En
term
e de
pé
rimèt
re,
cet
acco
rd
couv
re
sur
l'ens
embl
e du
te
rrito
ire
natio
nal3
les
carto
uche
s d’
impr
essi
on n
euve
s ou
réem
ploy
ées
:
qu
i son
t util
isée
s da
ns le
cad
re d
’un
proc
édé
d’im
pres
sion
éle
ctro
phot
ogra
phiq
ue (
lase
r et
à d
iode
s él
ectro
lum
ines
cent
es- L
ED) o
u à
jet d
’enc
re ;
et
qui
son
t iss
ues
des
phot
ocop
ieur
s, d
es a
ppar
eils
mul
tifon
ctio
ns, d
es im
prim
ante
s, d
es s
cann
ers
ou d
e té
léco
pieu
rs ;
et
qui
pro
vien
nent
des
mén
ages
, des
per
sonn
es a
ssim
ilées
aux
mén
ages
et d
es u
tilis
ateu
rs fi
naux
pr
ofes
sion
nels
, à l’
excl
usio
n de
s ca
rtouc
hes
dest
inée
s à
des
usag
es d
e pr
oduc
tion
(livr
es, j
ourn
aux,
et
c.) ;
et
qui
dev
ienn
ent e
n fin
de
vie
des
déch
ets
non
dang
ereu
x4 .
Il es
t à n
oter
que
les
bido
ns d
’enc
re s
erva
nt d
ans
la te
chno
logi
e la
ser s
ont i
nclu
s da
ns le
pér
imèt
re.
IV. L
es O
bjec
tifs
Les
2 pr
inci
paux
obj
ectif
s de
l'A
ccor
d-C
adre
son
t d’
augm
ente
r la
col
lect
e sé
paré
e de
s ca
rtou
ches
d’
impr
essi
on b
urea
utiq
ue e
n fin
de
vie
et d
’am
élio
rer
leur
tra
item
ent
en r
espe
ctan
t la
hié
rarc
hie
des
mod
es d
e tra
item
ent
étab
lie à
l’a
rticl
e L.
541
-1 d
u co
de d
e l’e
nviro
nnem
ent,
sans
con
curr
ence
ent
re l
a ré
utilis
atio
n et
le re
cycl
age
et a
vec
un o
bjec
tif d
e «
zéro
» é
limin
atio
n.
Pou
r ce
faire
, la
conv
entio
n d'
enga
gem
ents
com
mun
s au
x ac
teur
s de
la fi
lière
pré
voit
:
l’a
ugm
enta
tion
des
taux
de
colle
cte
sépa
rée
des
carto
uche
s us
agée
s pa
r le
s pa
rtena
ires
de 5
%
chaq
ue a
nnée
en
poid
s et
en
nom
bre
de c
arto
uche
s to
utes
orig
ines
con
fond
ues,
et d
e 10
% p
ar a
n en
poi
ds p
our l
es s
ystè
mes
de
colle
cte
dest
inés
aux
mén
ages
;
l’a
ttein
te fi
n 20
15 d
’un
taux
de
réut
ilisat
ion
et d
e re
cycl
age
des
carto
uche
s co
llect
ées
de 7
0% e
t de
95%
en
y aj
outa
nt le
s au
tres
form
es d
e va
loris
atio
n (é
nerg
étiq
ue n
otam
men
t) ;
1
Cel
a re
grou
pe l
es m
ette
urs
sur
le m
arch
é (fa
bric
ants
de
syst
èmes
d'im
pres
sion
et
de c
arto
uche
s «
à la
m
arqu
e »
d'or
igin
e -E
OM
S-,
reve
ndeu
rs s
ous
leur
s m
arqu
es, i
mpo
rtate
urs,
rem
anuf
actu
reur
s/re
fille
rs),
les
dist
ribut
eurs
, le
s op
érat
eurs
de
colle
cte
et d
e tra
item
ent,
les
repr
ésen
tant
s de
l'é
cono
mie
soc
iale
et
solid
aire
et
des
colle
ctiv
ités
loca
les.
2
2 fa
bric
ants
, 4 r
eman
ufac
ture
urs,
4 o
péra
teur
s de
col
lect
e et
de
traite
men
t et 1
org
anis
atio
n de
rep
rése
ntan
ts
des
colle
ctiv
ités
3
Y c
ompr
is le
s D
OM
et l
es C
OM
où
la ré
glem
enta
tion
natio
nale
s'a
ppliq
ue.
4 En
app
licat
ion
de l’
artic
le R
.541
-8 d
u co
de d
e l’e
nviro
nnem
ent.
la
mis
e en
pla
ce p
ar c
haqu
e m
ette
ur s
ur le
mar
ché
de c
arto
uche
s d’
un s
ystè
me
de c
olle
cte
prop
re
ou m
utua
lisé.
C’e
st n
otam
men
t le
cas
pour
les
mén
ages
, à tr
aver
s le
dév
elop
pem
ent d
’un
rése
au d
e po
ints
d’a
ppor
t vol
onta
ires
ouve
rts a
u pu
blic
(dis
tribu
tion,
déc
hète
ries…
) ;
la
mis
e en
pla
ce d
’un
syst
ème
qual
ité e
t de
traça
bilit
é de
s op
érat
ions
de
traite
men
t des
déc
hets
de
carto
uche
s co
llect
ées
gara
ntis
sant
le
resp
ect
des
norm
es e
nviro
nnem
enta
les
ains
i qu
e de
la
hiér
arch
ie d
es m
odes
de
traite
men
t des
déc
hets
ave
c pr
iorit
é à
la r
éutil
isat
ion,
pui
s au
rec
ycla
ge e
t au
x au
tres
form
es d
e va
loris
atio
n, e
t ave
c l’o
bjec
tif d
e ne
plu
s en
voye
r ces
déc
hets
en
élim
inat
ion
;
la
mis
e à
disp
ositi
on d
es u
tilis
ateu
rs d
e l’in
form
atio
n le
ur p
erm
etta
nt d
e co
nnaî
tre l
es l
ieux
et
syst
èmes
de
colle
cte
;
la
réa
lisat
ion
d'un
bila
n an
nuel
d’a
ctiv
ité c
omm
un a
ux d
iffér
ents
act
eurs
sig
nata
ires,
à p
artir
de
donn
ées
indi
vidu
elle
s tra
nsm
ises
et
co
nsol
idée
s pa
r un
or
gani
sme
indé
pend
ant
perm
etta
nt
d’an
alys
er l’
état
de
la fi
lière
, la
perfo
rman
ce d
es a
ctio
ns p
rises
et d
’éva
luer
les
prog
rès
réal
isés
par
le
s si
gnat
aire
s.
L’ac
cord
vo
lont
aire
sp
écifi
que
aux
fabr
ican
ts
de
syst
èmes
d’
impr
essi
on
vien
t co
mpl
éter
ce
tte
conv
entio
n d’
enga
gem
ents
de
la f
ilière
en
préc
isan
t le
s ac
tions
ent
repr
ises
en
com
mun
par
ce
grou
pe
nota
mm
ent e
n te
rmes
de
com
mun
icat
ion
vers
les
utili
sate
urs
et d
e dé
velo
ppem
ent d
e sy
stèm
es d
e co
llect
e de
pro
xim
ité.
V. L
'ann
ée 2
012
: un
dém
arra
ge p
rom
ette
ur
Con
cern
ant
l'acc
ord
volo
ntai
re d
es f
abric
ants
de
syst
ème
d'im
pres
sion
(E
OM
S),
on p
eut
soul
igne
r qu
'en
2012
ces
der
nier
s on
t mis
en
plac
e un
e co
mm
unic
atio
n co
mm
une
sous
le lo
go C
AR
'TO
UC
H e
t des
pilo
tes
pour
test
er d
e no
uvea
ux m
odes
de
colle
cte
de d
éche
ts d
e ca
rtouc
hes
nota
mm
ent p
our
accr
oitre
l'of
fre d
e pr
oxim
ité v
is à
vis
des
mén
ages
et d
es a
rtisa
ns. C
es p
ilote
s se
tien
dron
t au
seco
nd s
emes
tre 2
012
et e
n 20
13.
Con
cern
ant
la C
onve
ntio
n d'
enga
gem
ent
Filiè
re,
on p
eut
note
r qu
'en
sus
de la
cro
issa
nce
du n
ombr
e de
si
gnat
aire
s (+
1/3
), l'a
nnée
201
2 a
été
mar
quée
par
:
la
mis
e en
pla
ce d
u C
omité
de
filiè
re q
ui e
st c
ompo
sé d
e re
prés
enta
nts
de c
hacu
ne d
es c
atég
orie
s d'
acte
urs
ains
i que
du
min
istè
re d
u dé
velo
ppem
ent d
urab
le, s
on rô
le e
st d
e pi
lote
r le
disp
ositi
f et d
e su
ivre
la m
ise
en œ
uvre
des
eng
agem
ents
déf
inis
;
l'é
tabl
isse
men
t d'u
n ét
at d
es li
eux
sur
2011
, réa
lisé
à pa
rtir
du r
ecue
il de
s do
nnée
s de
mis
es s
ur le
m
arch
é, d
e co
llect
e et
de
traite
men
t des
sig
nata
ires
cons
olid
ées
par
un
orga
nism
e in
dépe
ndan
t, qu
i té
moi
gne
d'un
tau
x de
col
lect
e sé
paré
e de
plu
s de
40%
en
poid
s et
d'u
n ta
ux d
e ré
utilis
atio
n-re
cycl
age
de 6
9%.
AN
NEX
E
LIST
E D
ES S
IGN
ATA
IRES
DE
LA C
ON
VEN
TIO
N D
E FI
LIER
E
A d
ate
du 1
7 se
pt. 2
012
– no
uvea
ux s
igna
taire
s
Col
lège
E
ntre
pris
e / S
truc
ture
A
2CI
Opé
rate
urs
de c
olle
cte
et tr
aite
men
t
CO
LLE
CTO
RS
CY
CLA
DIS
Fran
ce C
OLL
EC
TE
EC
OLL
ECTE
LVL
RE
CU
P'C
ARTO
UC
HE
S
3R E
NV
IRO
NN
EM
EN
T –
RE
ES
O (g
estio
nnai
re d
e dé
chet
s)
RE
VIA
LIS
SC
OP
ATM
OS
PH
AIIR
E
SN
T H
IRSO
N
Fabr
ican
ts d
e so
lutio
ns d
'impr
essi
on e
t de
carto
uche
s «
à la
mar
que
»
DE
LL
EP
SO
N
CA
NO
N
LEX
MA
RK
HP
KO
NIC
A M
INO
LTA
OKI
KY
OC
ER
A M
ITA
BR
OTH
ER
XER
OX
RIC
OH
SH
AR
P
TOS
HIB
A
SA
MS
UN
G
SA
GE
MC
OM
CO
NIB
I- ge
stio
nnai
re d
e dé
chet
s (p
rest
atai
re
logi
stiq
ue) p
our l
es fa
bric
ants
SFI
B- s
yndi
cat
SN
ES
SI-
synd
icat
Rem
anuf
actu
reur
s
AR
MO
R
CM
B
INN
OTE
C
PE
LIK
AN
PO
LYP
OR
E
SR
DI
Dis
tribu
teur
s
AU
CH
AN
BO
ULA
NG
ER
SA
CA
RR
EFO
UR
SA
Cas
ino
SY
STÈ
ME
U
FCD
- féd
érat
ion
du c
omm
erce
et d
e la
dis
tribu
tion
Eco
nom
ie s
ocia
le e
t sol
idai
re
EM
MA
US
- A
telie
rs d
u B
ocag
e
Col
lect
ivité
s C
ercl
e N
atio
nal d
u R
ecyc
lage
Nom
bres
tota
l de
sign
atai
res
44
en
sus
du m
inis
tère
du
déve
lopp
emen
t du
rabl
e
N
B. 1
dem
ande
d'a
dhés
ion
en c
ours
au
sein
du
collè
ge d
es c
olle
cteu
rs
DAS
RI p
erfo
rant
s de
s pa
tient
s en
aut
otra
item
ent
Rég
lem
enta
tion
et m
ise
en œ
uvre
de
la fi
lière
Bap
tiste
LEG
AY
Che
f du
bure
au d
e la
qua
lité
écol
ogiq
ue d
es p
rodu
its
Min
istè
re d
e l'é
colo
gie,
de
l'éne
rgie
, du
déve
lopp
emen
t dur
able
et d
e la
mer
D
irect
ion
géné
rale
de
la p
réve
ntio
n de
s ris
ques
G
rand
e A
rche
, par
oi n
ord
- 92
055
La D
éfen
se C
edex
Té
l. : 0
1 40
81
87 8
7 –
bapt
iste
.lega
y@de
velo
ppem
ent-d
urab
le.g
ouv.
fr I.
Le d
ispo
sitif
légi
slat
if
La g
estio
n sp
écifi
que
des
déch
ets
d'ac
tivité
s de
soi
ns, s
i elle
est
obl
igat
oire
et o
péra
tionn
elle
en
ce q
ui c
once
rne
les
prof
essi
onne
ls d
u se
cteu
r m
édic
al (
étab
lisse
men
ts d
e so
ins,
pro
fess
ions
libé
rale
s), n
e fa
isai
t l'o
bjet
d'a
ucun
en
cadr
emen
t dé
dié
pour
les
déch
ets
des
patie
nts
en a
utot
raite
men
t. Lo
rs d
es t
able
s ro
ndes
du
Gre
nelle
de
l’env
ironn
emen
t, un
con
sens
us a
ém
ergé
sur
la n
éces
sité
de
met
tre e
n pl
ace
une
filiè
re a
d ho
c po
ur c
es d
éche
ts
(eng
agem
ent 2
49).
L'ar
ticle
30
du p
roje
t de
loi d
e fin
ance
s po
ur 2
009
a in
trodu
it de
s di
spos
ition
s à
cet e
ffet c
once
rnan
t les
déc
hets
d'
activ
ités
de s
oins
à r
isqu
es in
fect
ieux
(D
ASR
I) pe
rfora
nts
des
patie
nts
en a
utot
raite
men
t, in
scrit
e dé
sorm
ais
dans
l'arti
cle
L. 4
211-
2-1
du c
ode
de la
san
té p
ubliq
ue. L
'arti
cle
187
de la
loi n
° 201
0-78
8 du
12
juille
t 201
0 po
rtant
en
gage
men
t nat
iona
l pou
r l'e
nviro
nnem
ent e
st v
enu
préc
iser
ces
dis
posi
tions
. L'a
rticl
e L.
421
1-2-
1 du
cod
e de
la
sant
é pu
bliq
ue e
st a
insi
rédi
gé :
« En
l'ab
senc
e de
dis
posi
tif d
e co
llect
e de
pro
xim
ité s
péci
fique
, le
s of
ficin
es d
e ph
arm
acie
s, le
s ph
arm
acie
s à
usag
e in
térie
ur e
t les
labo
rato
ires
de b
iolo
gie
méd
ical
e so
nt te
nus
de c
olle
cter
gra
tuite
men
t les
déc
hets
d'a
ctiv
ités
de s
oins
à ri
sque
infe
ctie
ux p
erfo
rant
s pr
odui
ts p
ar le
s pa
tient
s en
aut
otra
item
ent,
appo
rtés
par l
es p
artic
ulie
rs q
ui
les
détie
nnen
t. U
n dé
cret
en
Con
seil
d'Ét
at p
ris a
près
avi
s de
l'Aut
orité
de
la c
oncu
rrenc
e pr
écis
e :
- le
s co
nditi
ons
de la
col
lect
e et
de
l'élim
inat
ion,
au
sens
de
l'arti
cle
L. 5
41-2
du
code
de
l'env
ironn
emen
t, de
s dé
chet
s m
entio
nnés
au
prem
ier a
linéa
du
prés
ent a
rticl
e ;
- le
s co
nditi
ons
de fi
nanc
emen
t de
celle
s-ci
par
les
expl
oita
nts
de m
édic
amen
ts e
t les
fabr
ican
ts d
e di
spos
itifs
m
édic
aux
et d
ispo
sitif
s m
édic
aux
de d
iagn
ostic
in
vitro
ou
leur
s m
anda
taire
s, q
ui m
ette
nt s
ur l
e m
arch
é de
s m
atér
iels
ou
mat
éria
ux, a
ssoc
iés
ou n
on à
un
méd
icam
ent o
u à
un d
ispo
sitif
méd
ical
et d
estin
és a
ux p
atie
nts
en
auto
traite
men
t et c
ondu
isan
t à la
pro
duct
ion
de c
es d
éche
ts ;
- les
san
ctio
ns e
n ca
s de
non
-resp
ect d
e l'o
blig
atio
n vi
sée
au p
rem
ier a
linéa
. »
Le l
égis
late
ur a
sou
haité
met
tre e
n pl
ace
un s
ystè
me
oblig
atoi
re d
e co
llect
e et
de
traite
men
t de
s D
ASR
I pe
rfora
nts
à de
stin
atio
n de
s pa
tient
s en
aut
otra
item
ent.
Ce
syst
ème
a vo
catio
n à
capt
er to
ut le
mat
érie
l cou
pant
, tra
ncha
nt e
t pi
quan
t qu
e le
s pa
tient
s en
aut
otra
item
ent
utilis
ent
dans
le
cadr
e de
leu
r tra
item
ent
ou d
e la
su
rvei
llanc
e de
leur
éta
t de
sant
é, à
l’ex
clus
ion
du m
atér
iel n
éces
sita
nt u
ne in
terv
entio
n d'
un p
rofe
ssio
nnel
de
sant
é, d
éjà
couv
ert p
ar a
illeur
s. L
'utili
satio
n de
ce
type
de
mat
érie
l par
les
patie
nts
en a
utot
raite
men
t int
ervi
ent e
n pr
atiq
ue d
ans
le c
adre
d'u
ne v
ingt
aine
de
path
olog
ies,
don
t le
diab
ète.
Le b
ut d
u lé
gisl
ateu
r es
t don
c d'
assu
rer
aux
patie
nts
un s
ystè
me
grat
uit p
our
la c
olle
cte
et le
trai
tem
ent d
e ce
s dé
chet
s sp
écifiq
ues,
dan
s de
s co
nditio
ns q
ui r
espe
cten
t l'e
nviro
nnem
ent,
mai
s ég
alem
ent l
a sa
nté
publ
ique
, et
nota
mm
ent l
a sé
curit
é de
s pe
rson
nels
de
colle
cte
et d
e tri
des
ord
ures
mén
agèr
es. L
e sy
stèm
e qu
i va
être
mis
en
plac
e va
repo
ser s
ur le
prin
cipe
de
la re
spon
sabi
lité é
larg
ie d
es p
rodu
cteu
rs, d
éfin
i à l'a
rticl
e L.
541
-10
du c
ode
de
l'env
ironn
emen
t :
« La
fab
ricat
ion,
la
déte
ntio
n en
vue
de
la v
ente
, la
mis
e en
ven
te,
la v
ente
et
la m
ise
à la
dis
posi
tion
de
l'util
isat
eur,
sous
que
lque
form
e qu
e ce
soi
t, de
pro
duits
gén
érat
eurs
de
déch
ets
peuv
ent ê
tre r
égle
men
tées
en
vue
de fa
cilite
r l'é
limin
atio
n de
sdits
déc
hets
ou,
en
cas
de n
éces
sité
, int
erdi
tes.
En a
pplic
atio
n du
prin
cipe
de
resp
onsa
bilit
é él
argi
e du
pro
duct
eur,
tel
que
défin
i à
l'arti
cle
8 de
la
dire
ctiv
e 20
08/9
8/C
E du
Par
lem
ent
euro
péen
et
du C
onse
il du
19
nove
mbr
e 20
08 r
elat
ive
aux
déch
ets
et a
brog
eant
ce
rtain
es d
irect
ives
, il p
eut ê
tre fa
it ob
ligat
ion
aux
prod
ucte
urs,
impo
rtate
urs
et d
istri
bute
urs
de c
es p
rodu
its o
u de
s él
émen
ts e
t mat
éria
ux e
ntra
nt d
ans
leur
fabr
icat
ion
de p
ourv
oir o
u de
con
tribu
er à
l'él
imin
atio
n de
s dé
chet
s qu
i en
prov
ienn
ent.
»
Nou
s so
mm
es d
onc
en p
rése
nce
d'un
sys
tèm
e sp
écifi
que
trouv
ant s
es fo
ndem
ents
léga
ux e
t rég
lem
enta
ires
à la
fo
is d
ans
le c
ode
de l'
envi
ronn
emen
t et
dan
s le
cod
e de
la s
anté
pub
lique
. Il
touc
hera
env
iron
885
milli
ons
d’un
ités
perfo
rant
es p
ar a
n qu
i, co
llect
ées
dans
des
boî
tes
norm
alis
ées,
gén
èren
t un
gise
men
t d’e
nviro
n 1
150
tonn
es p
our u
n po
ids
d’ob
jets
per
fora
nts
de l’
ordr
e de
360
tonn
es.
II. L
e di
spos
itif r
égle
men
taire
Deu
x dé
cret
s en
cadr
ant l
a bo
nne
gest
ion
des
DAS
RI p
erfo
rant
s de
s pa
tient
s en
aut
otra
item
ent s
ont e
ntré
s en
vig
ueur
le 1
er n
ovem
bre
2011
:
le
déc
ret n
°201
0-12
63 d
u 22
oct
obre
201
0 (d
écre
t "bo
îte")
pré
voit
la m
ise
à di
spos
ition
s gr
atui
te d
e co
llect
eurs
(boî
tes
norm
alis
ées)
aux
offi
cine
s de
pha
rmac
ies
et p
harm
acie
s à
usag
e in
térie
ur p
ar le
s ex
ploi
tant
s de
méd
icam
ents
et
les
fabr
ican
ts d
e di
spos
itifs
méd
icau
x et
dis
posi
tifs
méd
icau
x de
di
agno
stic
in v
itro
ou le
urs
man
data
ires
(arti
cles
R.
1335
-8-1
à R
. 13
35-8
-4 d
u co
de d
e la
san
té
publ
ique
),
le
déc
ret
n°20
11-7
63 d
u 28
jui
n 20
11 (
décr
et «
filiè
re »
) pr
écis
e le
s m
odal
ités
d’ap
plic
atio
n du
pr
inci
pe d
e re
spon
sabi
lité
élar
gie
du p
rodu
cteu
r po
ur la
ges
tion
des
déch
ets
d'ac
tivité
s de
soi
ns à
ris
ques
infe
ctie
ux p
erfo
rant
s pr
odui
ts p
ar le
s pa
tient
s en
aut
o-tra
item
ent (
artic
les
R.
1335
-8-5
à R
. 13
35-8
-10
du c
ode
de la
san
té p
ubliq
ue),
porté
par
le m
inis
tère
en
char
ge d
e l'é
colo
gie.
Para
llèle
men
t, la
rég
lem
enta
tion
spéc
ifiqu
e au
x D
AS
RI
en m
atiè
res
d'en
trepo
sage
et
d'en
lève
men
t a
été
révi
sée,
à f
ins
d'ad
apta
tion
des
disp
ositi
ons
à la
mis
e en
pla
ce d
e la
fili
ère
RE
P :
Les
arrê
tés
du 7
se
ptem
bre
1999
rel
atif
au c
ontrô
le d
es f
ilièr
es d
'élim
inat
ion
des
déch
ets
d'ac
tivité
s de
soi
ns à
ris
ques
in
fect
ieux
et a
ssim
ilés
et d
es p
ièce
s an
atom
ique
s, e
t rel
atif
aux
mod
alité
s d'
entre
posa
ge e
t au
cont
rôle
des
fil
ière
s d'
élim
inat
ion
des
déch
ets
d'ac
tivité
s de
soi
ns à
ris
ques
inf
ectie
ux e
t as
sim
ilés
et d
es p
ièce
s an
atom
ique
s on
t été
mod
ifiés
par
l'ar
rêté
du
14 o
ctob
re 2
011.
Les
con
train
tes
tech
niqu
es e
t adm
inis
trativ
es
liées
à l’
entre
posa
ge e
t au
cont
rôle
de
la fi
lière
d’é
limin
atio
n de
s D
AS
RI o
nt é
té a
llégé
es e
n ce
qui
con
cern
e le
s pa
tient
s en
aut
otra
item
ent e
t les
inst
alla
tions
regr
oupa
nt le
urs
DAS
RI :
la n
otio
n de
per
sonn
e re
spon
sabl
e de
l'él
imin
atio
n ex
clue
le p
atie
nt e
n au
totra
item
ent
les
déla
is d
'ent
repo
sage
ont
un
seui
l int
erm
édia
ire s
uppl
émen
taire
de
15 k
g
Le ré
gim
e de
con
trôle
AR
S es
t allé
gé
La ré
visi
on d
e la
nor
me
NF
X 3
0-50
0 su
r les
em
balla
ges
des
DA
SR
I (bo
îtes
et m
ini-c
olle
cteu
rs p
our d
éche
ts
perfo
rant
s –
spéc
ifica
tions
et
essa
is)
vien
t d'
être
rév
isée
et
publ
iée
en d
écem
bre
2011
, af
in d
e dé
finir
les
cara
ctér
istiq
ues
perm
etta
nt l’
iden
tific
atio
n de
s m
ini-c
olle
cteu
rs u
tilis
és p
ar le
s pa
tient
s en
aut
otra
item
ent q
ui
sero
nt s
euls
acc
epté
s da
ns l
a fil
ière
RE
P. E
lle e
ntra
îner
a un
e m
odifi
catio
n de
l’a
rrêt
é du
6 j
anvi
er 2
006
mod
ifian
t l'a
rrêté
du
24 n
ovem
bre
2003
rel
atif
aux
emba
llage
s de
s dé
chet
s d'
activ
ités
de s
oins
à r
isqu
es
infe
ctie
ux e
t ass
imilé
s et
des
piè
ces
anat
omiq
ues
d'or
igin
e hu
mai
ne.
Par
aille
urs,
cet
te f
ilière
RE
P ay
ant
un c
ham
p de
con
tribu
tion
plus
larg
e qu
e le
stri
ct c
ham
p de
s dé
chet
s pe
rfora
nts,
un
arrê
té s
péci
fique
en
date
du
23 a
oût 2
011
est v
enu
préc
iser
le p
érim
ètre
de
cette
con
tribu
tion
pour
les
expl
oita
nts
de m
édic
amen
ts :
ceux
qui
dev
ront
con
tribu
er à
la fi
lière
cor
resp
onde
nt a
u tr
aite
men
t de
18 p
atho
logi
es1
lors
que
le p
atie
nt p
rocè
de à
un
auto
traite
men
t, sa
chan
t que
la p
atho
logi
e la
plu
s ré
pand
ue
est l
e di
abèt
e.
La c
ircul
aire
inte
rmin
isté
rielle
n°
DG
S/E
A1/
DG
PR
/201
2/21
5 du
4 ju
in 2
012
rela
tive
à l'a
pplic
atio
n de
s dé
cret
s n°
201
0-12
63 d
u 22
oct
obre
201
0 et
n°
2011
-763
du
28 ju
illet 2
011,
com
mun
e à
la D
GP
R e
t à la
DG
S, v
ise
d'un
e pa
rt à
rapp
eler
aux
ser
vice
s l'e
nsem
ble
des
text
es n
éces
saire
s à
la m
ise
en œ
uvre
du
disp
ositi
f, et
d'
autre
par
t à e
xpliq
uer
aux
DR
EA
L et
aux
AR
S le
urs
rôle
s re
spec
tifs
dans
la fi
lière
et l
es a
ttent
es r
elat
ives
au
x po
ints
de
colle
cte
dési
gnés
, le
cas
éché
ant,
par a
rrêt
é du
pré
fet d
e ré
gion
.
1
Acr
omég
alie
; A
lgie
s va
scul
aire
s de
la fa
ce e
t mig
rain
es ;
Ané
mie
sec
onda
ire à
l'in
suffi
sanc
e ré
nale
chr
oniq
ue ;
Cho
c an
aphy
lact
ique
; D
éfic
its im
mun
itaire
s tra
ités
par
imm
unog
lobu
lines
par
voi
e so
us-c
utan
ée ;
Dia
bète
; D
ysfo
nctio
n ér
ectil
e d'
orig
ine
orga
niqu
e ;
Hém
ophi
lie s
évèr
e A
et B
; H
épat
ites
vira
les
; In
fect
ion
à V
IH ;
Inf
ertil
ité o
varie
nne
; In
suffi
sanc
e ré
nale
chr
oniq
ue ;
Ins
uffis
ance
sur
réna
le a
iguë
; M
alad
ie d
e P
arki
nson
; M
alad
ie v
eine
use
thro
mbo
-em
boliq
ue ;
Mal
adie
s au
to-im
mun
es ;
Ost
éopo
rose
pos
t-mén
opau
siqu
e gr
ave
; R
etar
d de
cro
issa
nce
de l
'enf
ant
et
défic
it en
hor
mon
e de
cro
issa
nce.
III- L
e ca
hier
des
cha
rges
d’a
grém
ent
L'ar
rêté
du
1er
févr
ier
2012
pris
en
appl
icat
ion
des
artic
les
R. 1
335-
8-7
à R
. 133
5-8-
11 d
u co
de d
e la
san
té
publ
ique
fixe
la p
rocé
dure
d'a
grém
ent d
es é
co-o
rgan
ism
e et
des
sys
tèm
es in
divi
duel
s de
la fi
lière
.
Le c
ahie
r de
s ch
arge
s, p
ublié
en
anne
xe d
e ce
t arr
êté,
pré
cise
les
prin
cipe
s dé
finis
par
le d
écre
t du
28 ju
in
2011
et
fixe
les
oblig
atio
ns q
ue d
evro
nt r
empl
ir le
s sy
stèm
es in
divi
duel
s et
les
éco-
orga
nism
es p
our
être
ag
réés
: Les
col
lect
eurs
mis
gra
tuite
men
t à d
ispo
sitio
n de
s pa
tient
s en
aut
otra
item
ent d
oive
nt r
espe
cter
des
pr
escr
iptio
ns
tech
niqu
es,
mai
s ég
alem
ent
être
do
tés
d’un
di
spos
itif
de
traça
bilit
é,
et
four
nir
l’inf
orm
atio
n né
cess
aire
aux
pat
ient
s ;
Les
mod
alité
s de
col
lect
e m
ises
en
plac
e de
vron
t pe
rmet
tre d
e co
llect
er g
ratu
item
ent
les
DA
SR
I pe
rfora
nts
des
patie
nts
en a
utot
raite
men
t ;
L’o
bjec
tif d
e co
llect
e, f
ixé
à 60
% d
es D
AS
RI
perfo
rant
s de
s pa
tient
s en
aut
otra
item
ent,
devr
a êt
re
atte
int à
la fi
n de
l’ag
rém
ent,
qui d
urer
a 6
ans
au p
lus
;
Les
poi
nts
de c
olle
cte
des
DA
SR
I per
fora
nts
des
patie
nts
en a
utot
raite
men
t dev
ront
être
faci
lem
ent
acce
ssib
les
sur
tout
le te
rrito
ire n
atio
nal e
t org
anis
és s
elon
un
mai
llage
d’a
u m
oins
500
0 po
ints
de
colle
cte
resp
ecta
nt à
la fo
is le
s cr
itère
s su
ivan
ts :
1 p
oint
au
min
imum
tous
les
15 k
ilom
ètre
s ;
et 1
poi
nt a
u m
inim
um p
our 5
0 00
0 ha
bita
nts
;
Les
con
ditio
ns d
'app
els
d'of
fres
priv
és p
our
les
pres
tata
ires
d'en
lève
men
t et
de
traite
men
t de
s D
ASR
I doi
vent
gar
antir
l'ac
cès
aux
soci
étés
loca
les
spéc
ialis
ées
;
La
moi
tié d
e la
qua
ntité
tota
le d
es D
AS
RI
perfo
rant
s de
s pa
tient
s en
aut
otra
item
ent d
oit ê
tre p
rise
en c
harg
e pa
r le
s pr
oduc
teur
s de
dis
posi
tifs
perfo
rant
s (s
erin
gues
, ai
guill
es,
lanc
ette
s, k
its d
e pe
rfusi
on e
t gu
ides
de
cath
éter
), et
l'au
tre m
oitié
doi
t êt
re p
rise
en c
harg
e pa
r le
s pr
oduc
teur
s de
m
édic
amen
ts in
ject
able
s.
IV- L
'agr
émen
t et l
e la
cem
ent d
e la
filiè
re
L'as
soci
atio
n (lo
i 190
1) D
AS
TRI a
fait
parv
enir
à la
min
istre
de
l'env
ironn
emen
t, du
dév
elop
pem
ent d
urab
le
et d
e l'é
nerg
ie, e
n da
te d
u 24
aoû
t 201
2, s
on d
ossi
er fi
nalis
é de
dem
ande
d'a
grém
ent a
u tit
re d
es a
rticl
es R
. 13
35-8
-7 à
R. 1
335-
8-11
du
code
de
la s
anté
pub
lique
.
Son
dos
sier
a é
té é
tudi
é pa
r le
s po
uvoi
rs p
ublic
s et
déb
attu
au
sein
de
la c
omm
issi
on c
onsu
ltativ
e de
la
filiè
re
des
déch
ets
d’ac
tivité
s de
so
ins
à ris
que
infe
ctie
ux
perfo
rant
s pr
odui
ts
par
les
patie
nts
en
auto
traite
men
t, av
ant q
ue la
ver
sion
fin
ale
de la
dem
ande
ne
soit
trans
mis
e à
la m
inis
tre d
e l'é
colo
gie,
du
déve
lopp
emen
t dur
able
et d
e l'é
nerg
ie.
Un
arrê
té d
'agr
émen
t for
mal
ise
la p
ositi
on d
es d
iffér
ents
min
istre
s si
gnat
aire
s en
vers
cet
te s
truct
ure,
et l
ui
perm
et d
e pr
endr
e en
cha
rge,
pou
r le
com
pte
de le
urs
adhé
rent
s, la
ges
tion
des
déch
ets
d'ac
tivité
s de
soi
ns
à ris
ques
infe
ctie
ux p
erfo
rant
s pr
odui
ts p
ar le
s pa
tient
s en
aut
otra
item
ent.
Le la
ncem
ent o
péra
tionn
el d
e ce
di
spos
itif s
e fe
ra a
u dé
but d
e l'a
nnée
201
3.
Com
men
t am
élio
rer l
es p
erfo
rman
ces
de la
filiè
re te
xtile
?
A
lain
CLA
UD
OT,
Dire
cteu
r Gén
éral
et
Jea
n Lu
c B
AR
THA
RES
, Dire
cteu
r Rel
atio
n A
dhér
ent e
t du
Dév
elop
pem
ent
EcoT
LC
40, b
oule
vard
Mal
eshe
rbes
- 75
008
Par
is C
edex
07
Tél.
: 01
40 1
5 05
35/
01
40 1
5 04
40
I.
Eco
TLC
: D
onné
es G
énér
ales
- 13
,7 M
illion
s d’
Euro
s ve
rsés
en
2011
par
les
met
teur
s en
mar
ché
soit
une
augm
enta
tion
de la
co
ntrib
utio
n en
val
eur
de 3
% p
ar r
appo
rt à
2010
. L
e ta
ux d
e re
prés
enta
tivité
des
piè
ces
TLC
dé
clar
ées
mis
es e
n m
arch
é es
t de
94 %
.
- 12
0 co
nven
tions
d’id
entif
icat
ion
des
déte
nteu
rs d
e Po
ints
d’A
ppor
t Vo
lont
aire
en
cour
s de
si
gnat
ure.
- Pl
us d
e 20
000
Poi
nts
d’ap
port
rece
nsés
-> ta
ux d
e co
uver
ture
moy
en d
e 1/
3 0
95 h
abita
nts.
- 70
0 co
llect
ivité
s so
nt in
scrit
es d
ans
l’ext
rane
t Eco
TLC
pou
r dé
velo
pper
la c
olle
cte
séle
ctiv
e de
s TL
C.
400
d’en
tre e
lles
sont
déj
à co
nven
tionn
ées,
10
milli
ons
de F
ranç
ais
sont
pot
entie
llem
ent
couv
erts
et i
nfor
més
.
- G
isem
ent d
e TL
C u
sagé
s es
timé
: 700
000
tonn
es
- C
olle
cte
aux
Poin
ts d
’App
ort i
dent
ifiés
: 145
000
tonn
es s
oit 2
0 %
et 2
,2 k
g pa
r an
et p
ar h
abita
nt
- 50
cen
tres
de tr
i con
vent
ionn
és e
n Eu
rope
don
t 36
en F
ranc
e, 6
nou
veau
x ce
ntre
s l’o
nt é
té e
n 20
11.
- 12
8 00
0 to
nnes
trié
es e
t tra
cées
soi
t 15
000
tonn
es s
uppl
émen
taire
s (+
13%
) par
rapp
ort à
201
0,
dont
115
000
tonn
es v
alor
isée
s (+
17%
).
- 25
000
tonn
es d
e TL
C à
trie
r et 7
8 00
0 to
nnes
de
prod
uits
et m
atiè
res
issu
s du
tri e
n Fr
ance
son
t ex
porté
es, 7
0 %
du
résu
ltat d
e la
col
lect
e es
t ain
si e
xpor
tée.
En
vale
ur, c
e m
arch
é ex
port
dépa
sse
les
50 M
illion
s d’
Euro
s, ta
ndis
que
les
impo
rtatio
ns s
’élè
vent
à 1
7 M
illion
s d’
Euro
s.
- N
ombr
e d’
empl
ois
cons
acré
s au
tri e
n Fr
ance
: 97
5 po
ste
Equi
vale
nt T
emps
Ple
in s
oit 8
3 de
plu
s pa
r rap
port
à 20
10. 5
1 %
des
heu
res
sont
effe
ctué
es p
ar d
es p
erso
nnes
em
bauc
hés
en s
ituat
ion
de d
iffic
ulté
au
rega
rd d
e l’e
mpl
oi :
51 %
II.
Eco
TLC
: Va
loris
atio
n de
s dé
bouc
hés
II.1.
Rés
ulta
ts d
u tr
i des
TLC
réal
isés
en
Fran
ce e
n 20
11
- R
éutil
isat
ion
vête
men
ts, l
inge
de
1er c
hoix
: 5,
1 %
- R
éutil
isat
ion
vête
men
ts, l
inge
de
2èm
e et
3èm
e ch
oix
: 50,
1 %
- R
éutil
isat
ion
chau
ssur
es :
4,1%
- V
alor
isat
ion
en c
hiffo
ns d
’ess
uyag
e : 8
,7 %
- V
alor
isat
ion
en m
atiè
res
à ef
filoc
her :
21,
4 %
- R
ebut
s de
tri :
10,
6 %
1/ L
a ré
utili
satio
n re
ste,
ave
c 60
% d
e pa
rt re
lativ
e, le
pre
mie
r déb
ouch
é de
s TL
C u
sagé
s.
Cec
i con
firm
e le
s dé
clar
atio
ns d
es m
énag
es f
ranç
ais
inte
rrog
és p
ar E
co T
LC :
58%
des
vêt
emen
ts
qu’il
s ne
met
tent
plu
s et
don
t ils
se
sépa
rent
son
t sur
tout
dém
odés
et/o
u pl
us a
dapt
és e
n ta
ille, t
andi
s qu
’à 4
2%, l
’éta
t d’u
sure
n’e
n pe
rmet
plu
s l’u
sage
(ét
ude
Les
Fran
çais
et l
es T
LC, 2
009)
. P
ar a
illeu
rs,
le to
nnag
e de
stin
é à
la ré
utili
satio
n de
s ch
auss
ures
est
sta
bilis
é à
4 00
0 to
nnes
soi
t 4%
du
tota
l.
2/ L
e to
nnag
e af
fect
é en
chi
ffon
d’es
suya
ge à
cou
per s
e st
abilis
e en
tre 8
et 1
0% d
e pa
rt de
mar
ché
selo
n le
s an
nées
. La
part
de c
es c
hiffo
ns c
oupé
s lo
cale
men
t s’é
lève
à 1
588
ton
nes
en 2
010
et à
2
830
tonn
es e
n 20
11, c
e qu
i mal
gré
cette
évo
lutio
n re
ste
faib
le a
u re
gard
des
20
000
tonn
es e
stim
ées
de c
hiffo
ns c
onso
mm
és e
n Fr
ance
et d
ont
l’ess
entie
l est
impo
rté. L
a co
ncur
renc
e du
ling
e d’
orig
ine
prof
essi
onne
lle (
drap
s et
ser
viet
tes
des
hôpi
taux
et
de l
’hôt
elle
rie)
et le
coû
t él
evé
de l
a co
upe
en
Fran
ce im
pact
ent c
ette
situ
atio
n.
3/ L
a pa
rt re
lativ
e de
s m
atiè
res
à ef
filoc
her
est e
n pr
ogre
ssio
n co
nsta
nte
en F
ranc
e, a
tteig
nant
21%
en
201
1. S
eul u
n tie
rs d
es m
atiè
res
sont
trai
tées
loca
lem
ent s
oit 5
000
tonn
es, l
e re
ste
étan
t exp
orté
.
4/ L
a ré
duct
ion
des
tonn
ages
de
déch
ets
ultim
es a
ffect
és v
ers
l’élim
inat
ion
s’es
t pou
rsui
vie
pour
être
in
férie
ur m
aint
enan
t au
niv
eau
de 2
007.
Ce
qui
repr
ésen
te u
n trè
s bo
n ré
sulta
t, d’
auta
nt q
ue l
e to
nnag
e to
tal r
écup
éré
a ét
é do
ublé
. La
répa
rtitio
n co
nnue
pou
r 20
11 s
’arti
cule
de
la fa
çon
suiv
ante
: 2/
3 st
ocké
s en
cen
tre d
’enf
ouis
sem
ent t
echn
ique
soi
t 7 5
00 to
nnes
et 1
/3 in
ciné
rés,
don
t 1 4
00 to
nnes
sa
ns ré
cupé
ratio
n d’
éner
gie
et 2
400
tonn
es a
vec.
II.2.
Eco
TLC
sou
tient
et
acco
mpa
gne
six
proj
ets
inno
vant
s ve
rs d
e no
uvel
les
solu
tions
de
recy
clag
e
Plu
sieu
rs in
itiat
ives
exi
sten
t po
ur t
rans
form
er le
s vê
tem
ents
et
les
chau
ssur
es u
sagé
s en
nou
veau
x pr
odui
ts o
u en
nou
velle
s m
atiè
res.
Les
expé
rienc
es d
u R
elai
s av
ec l’
isol
ant M
étis
se p
our
reco
nver
tir d
es je
ans
ou d
e pl
usie
urs
mar
ques
de
cha
ussu
res
(telle
s N
ike,
For
You
r Ear
th, e
tc…
) son
t mai
nten
ant e
n dé
ploi
emen
t.
D’a
utre
s in
itiat
ives
son
t en
cou
rs d
e m
ises
au
poin
t et
pro
met
teus
es d
e no
uvea
ux d
ébou
chés
po
ssib
les
au p
lan
tech
niqu
e. E
lles
font
l’ob
jet,
dans
le c
adre
des
trav
aux
du c
omité
sci
entif
ique
et a
vec
les
indu
strie
ls d
e la
filiè
re, d
’un
prog
ram
me
de s
outie
n fin
anci
er à
la R
& D
de
625
000
Eur
os, v
ers
:
- Le
Pôl
e R
égio
nal
de C
ompé
titiv
ité E
co I
ndus
trie
s en
Poi
tou
Cha
rent
e qu
i te
ste
la
fais
abili
té d
’un
proc
édé
de d
isso
ciat
ion
des
com
posa
nts
des
text
iles
en fi
n de
vie
- Le
s Fi
latu
res
du P
arc
à B
rass
ac d
ans
le T
arn
qui
test
e un
e no
uvel
le t
echn
olog
ie
d’ef
filoc
hage
de
tissu
en
chaî
ne e
t tra
me
pour
la ré
alis
atio
n de
fils
pou
r l’h
abill
emen
t
- La
soc
iété
Tru
cs-T
rouv
aille
s à
Paris
qui
met
au
poin
t une
nou
velle
mat
ière
pre
miè
re à
bas
e d’
un g
ranu
lat d
e se
mel
les
de c
haus
sure
s us
agée
s en
cui
r ou
en p
last
ique
- La
soc
iété
Nov
aflo
or d
ans
l’Ois
e qu
i éla
bore
une
inté
grat
ion
de m
atiè
res
issu
es d
e te
xtile
s us
agés
en
rebu
ts d
e tri
pou
r la
fabr
icat
ion
de p
laqu
es d
écor
ativ
es o
u is
olan
tes
- La
soc
iété
Oxy
lane
à L
ille
qui
conç
oit
la p
ossi
bilit
é de
rev
alor
iser
des
tex
tiles
en
fibre
s sy
nthé
tique
s
- La
soc
iété
BIC
à S
aint
Cha
mon
d da
ns l
a Lo
ire q
ui d
ével
oppe
un
nouv
eau
prot
otyp
e de
pr
odui
t aux
pro
prié
tés
d’is
olat
ion
ther
miq
ue e
t pho
niqu
e in
nova
ntes
cré
e à
parti
r de
text
iles
et
linge
s us
agés
.
II.3.
Eco
TLC
mèn
e un
pro
gram
me
d’ét
udes
tec
hniq
ues
et é
cono
miq
ues
pour
orie
nter
les
pi
stes
de
R &
D
Qua
tre d
émar
ches
son
t not
amm
ent e
n co
urs
et fo
nt l’
obje
t d’u
n pa
rtena
riat é
troit
avec
l’A
DE
ME
.
1.
Etat
de
l’art
du
recy
clag
e de
s te
xtile
s : a
ctua
lisat
ion
de l’
étud
e in
itial
e de
200
8.
2.
Etat
de
l’art
du
recy
clag
e de
s ch
auss
ures
: ex
tens
ion
à la
cha
ussu
re d
e l’é
tude
de
2008
(e
n co
llabo
ratio
n av
ec le
Cen
tre T
echn
ique
de
la C
haus
sure
).
3.
Car
acté
risat
ion
des
TLC
en
entr
ée e
t sor
tie d
e ce
ntre
s de
tri :
ana
lyse
de
com
posi
tion
des
flux
(nat
ure
des
artic
les
entra
nts
et c
ompo
sitio
n m
atiè
re d
es d
éche
ts).
4.
Mes
ure
des
tonn
ages
mis
en
mar
ché
: tra
duct
ion
du n
ombr
e de
piè
ces
mis
es e
n m
arch
é en
to
nnag
e pr
écis
par
cat
égor
ie d
e pr
odui
ts.
II.4.
Ens
eign
emen
ts d
es e
xpér
ienc
es à
l’in
tern
atio
nal
Au tr
aver
s de
l’ob
serv
atio
n de
s di
ffére
nts
acte
urs
en E
urop
e, E
co T
LC re
lève
les
perfo
rman
ces
et le
s ré
flexi
ons
mis
es e
n œ
uvre
dan
s di
ffére
nts
pays
, tel
s :
La
plup
art d
es p
ays
d’E
urop
e on
t un
nive
au d
e co
llect
e él
evé
: env
iron
5 kg
par
an
et p
ar h
abita
nt.
- La
par
t de
la ré
utilis
atio
n re
ste
larg
emen
t sup
érie
ure
à 50
% q
uel q
ue s
oit l
e ni
veau
de
colle
cte.
- La
cap
acité
moy
enne
de
tri p
ar u
nité
est
voi
sine
de
10 0
00 t
onne
s ;
le n
ombr
e et
la
prod
uctiv
ité d
es c
entre
s ét
ant é
levé
s, e
n pa
rticu
lier e
n B
elgi
que
et e
n H
olla
nde,
ces
stru
ctur
es
sont
cap
able
s d’
attir
er le
s gi
sem
ents
d’a
utre
s pa
ys.
- Le
s pr
ogra
mm
es d
e se
nsib
ilisa
tion
et d
e m
obili
satio
n so
nt a
mbi
tieux
. Ils
vis
ent à
alle
r au-
delà
de
la
sim
ple
récu
péra
tion
à de
stin
atio
n du
rée
mpl
oi v
ers
de v
érita
bles
pro
gram
mes
de
recy
clag
e et
de
valo
risat
ion
des
déch
ets
(exe
mpl
e la
feu
ille
de r
oute
du
WR
AP
en
Gra
nde
Bret
agne
, le
pro
gram
me
R&
D T
extil
e4Te
xtile
en
Hol
land
e, l
’ext
ensi
on d
u pr
océd
é ja
pona
is
Teijin
en
Chi
ne p
our
recy
cler
le
poly
este
r…).I
ls d
ével
oppe
nt u
ne v
érita
ble
dém
arch
e de
tra
item
ent e
n bo
ucle
: «
de la
mat
ière
ver
s la
mat
ière
»,
- so
it en
bou
cle
« fe
rmée
» :
refa
ire d
es T
LC a
vec
des
fils
recy
clés
issu
s de
TLC
us
agés
, -
soit
en b
oucl
e «
ouve
rte »
: f
ourn
ir de
s m
atiè
res
pour
de
nouv
elle
s ap
plic
atio
ns
de n
on-ti
ssés
, ou
de m
élan
ges
en c
ompo
site
s.
III.
Eco
TLC
: A
ccro
itre
et o
ptim
iser
la c
olle
cte
Eco
TLC
, en
col
labo
ratio
n av
ec l
es a
cteu
rs d
e la
réc
upér
atio
n,
a dé
velo
ppé
une
conv
entio
n pa
rtena
riale
d’id
entif
icat
ion
des
déte
nteu
rs d
e P
oint
s d’
App
ort V
olon
taire
(PA
V).
Cha
que
entit
é dé
tent
rice
de P
AV e
st c
onve
ntio
nnée
par
Eco
TLC
de
faço
n à
être
iden
tifié
e da
ns la
ca
rtogr
aphi
e de
s P
AV
à di
spos
ition
des
Col
lect
ivité
s Te
rrito
riale
s et
des
cito
yens
. Cet
te c
arto
grap
hie
cons
titue
un
outil
de
réfé
renc
e.
Un
PAV
est
une
adr
esse
de
dépô
t des
TLC
usa
gés.
Il p
eut s
’agi
r :
- d’
asso
ciat
ions
: le
s an
tenn
es lo
cale
s ré
cupè
rent
des
TLC
pou
r les
don
ner o
u le
s cé
der,
leur
pe
rmet
tant
de
finan
cer
leur
s œ
uvre
s so
cial
es.
Les
artic
les
dont
elle
s n’
ont
pas
le r
éem
ploi
so
nt ré
cupé
rés
par d
es c
olle
cteu
rs.
- de
con
tene
urs
: ré
cept
acle
s si
tués
sur
dom
aine
pub
lic o
u pr
ivé
: vo
ie p
ubliq
ue,
park
ing,
dé
chèt
erie
, loc
aux
d’en
trepr
ise,
pie
d d’
imm
eubl
e… Il
s re
çoiv
ent l
es T
LC q
ui s
eron
t ach
emin
és
dire
ctem
ent v
ers
les
cent
res
de tr
i ind
ustri
el p
our r
éutil
isat
ion
ou re
cycl
age.
-
de c
olle
ctes
en
port
e-à-
port
e : a
ctio
ns p
onct
uelle
s de
ram
assa
ge m
ises
en
œuv
re p
ar d
es
prof
essi
onne
ls d
e la
col
lect
e ou
par
des
org
anis
mes
dan
s le
but
de
déba
rras
ser
dire
ctem
ent
les
parti
culie
rs.
III.1
. Des
PA
V m
ieux
iden
tifié
s, p
lus
info
rmat
ifs
Cha
que
PAV
est
géo
loca
lisé.
L’id
entit
é et
les
coor
donn
ées
du d
éten
teur
, les
con
ditio
ns d
’acc
ès e
t les
ho
raire
s so
nt d
ispo
nibl
es e
n lig
ne. L
es P
AV
rése
rvés
aux
seu
ls o
ccup
ants
d’u
ne r
ésid
ence
ou
d’un
e en
trepr
ise
sont
éga
lem
ent i
dent
ifiés
san
s ap
para
ître
sur l
a ca
rte e
n lig
ne p
our l
e gr
and
publ
ic.
Les
trois
élé
men
ts d
e si
gnal
étiq
ue h
arm
onis
ée d
éfin
is a
vec
les
opér
ateu
rs s
ont
four
nis
grat
uite
men
t pa
r Eco
TLC
. Les
dét
ente
urs
iden
tifié
s se
son
t eng
agés
à m
ettre
sys
tém
atiq
uem
ent c
ette
sig
nalé
tique
su
r les
nou
veau
x P
AV
et p
rogr
essi
vem
ent
sur l
es a
ncie
ns d
’ici à
fin
2013
. 1/
Un
repè
re u
niqu
e de
la
filiè
re T
LC :
c’es
t le
sup
port
de r
éfér
ence
pou
r to
us le
s ac
teur
s et
le
vect
eur d
e se
nsib
ilisa
tion
des
cons
omm
ateu
rs.
2/ D
es c
onsi
gnes
cla
ires
de tr
i pou
r inf
orm
er e
t ras
sure
r les
cito
yens
sur
la q
ualit
é de
leur
ges
te d
e tri
: «
Vêt
emen
ts e
t lin
ge p
ropr
es e
t sec
s et
cha
ussu
res
liées
par
pai
re, e
n sa
c fe
rmé
».
3/ U
ne in
form
atio
n pé
dago
giqu
e su
r le
deve
nir d
es T
LC e
t sur
la fi
lière
.
III
.2. U
n ré
seau
en
cour
s de
mai
llage
Auj
ourd
’hui
ce
sont
plu
sieu
rs c
enta
ines
d’o
rgan
isat
ions
qui
gèr
ent
les
adre
sses
de
plus
de
20 0
00
Poi
nts
d’ap
port
volo
ntai
re.
Le r
ecen
sem
ent
se p
ours
uit
car
le d
ével
oppe
men
t de
s im
plan
tatio
ns e
st
régu
lier.
Les
déte
nteu
rs d
e P
AV
tran
smet
tent
le p
oids
col
lect
é pa
r em
plac
emen
t de
faço
n à
suiv
re le
s qu
antit
és
de T
LC d
étou
rnée
s de
s or
dure
s m
énag
ères
par
com
mun
e, in
terc
omm
unal
ité o
u dé
parte
men
t.
Act
uelle
men
t pl
us d
e la
moi
tié d
es a
dres
ses
sont
des
con
tene
urs
dans
la
rue,
un
quar
t su
r le
s pa
rkin
gs d
e ce
ntre
s co
mm
erci
aux,
de
rési
denc
es o
u d’
entre
pris
es. 1
500
déc
hète
ries
sont
équ
ipée
s et
en
viro
n un
milli
er d
’ant
enne
s lo
cale
s d’
asso
ciat
ions
reço
iven
t des
TLC
.
La c
ouve
rture
moy
enne
est
d’e
nviro
n 1
poin
t d’a
ppor
t pou
r 3 1
00 h
abita
nts,
la c
ible
atte
ndue
à 1
pou
r 2
000.
Le
tonn
age
moy
en c
olle
cté
osci
lle e
ntre
5 e
t 10
tonn
es p
ar a
n et
par
em
plac
emen
t. To
utef
ois,
la
den
sité
de
couv
ertu
re e
st v
aria
ble
à l’i
ntér
ieur
du
terr
itoire
nat
iona
l et d
onc
com
mun
e pa
r com
mun
e.
III.2
.1.
Le rô
le c
rois
sant
des
Col
lect
ivité
s Te
rrito
riale
s
L’ob
ject
if de
la fi
lière
est
de
déto
urne
r les
TLC
usa
gés
« pr
opre
s et
sec
s »
des
ordu
res
mén
agèr
es.
Pas
ser
de 2
kilo
s pa
r an
et p
ar h
abita
nt à
4, v
oire
5 k
ilos,
com
me
dans
les
autre
s pa
ys d
’Eur
ope
est
l’am
bitio
n co
llect
ive.
Cec
i s’in
scrit
nat
urel
lem
ent d
ans
les
plan
s lo
caux
de
prév
entio
n et
de
rédu
ctio
n de
s dé
chet
s et
per
met
d’é
vite
r un
coût
dire
ct d
e tra
item
ent e
t de
géné
rer u
n bé
néfic
e en
viro
nnem
enta
l.
La m
obili
satio
n de
s ci
toye
ns e
st e
ssen
tielle
, elle
pas
se p
ar le
s pl
ans
loca
ux d
e co
mm
unic
atio
n. E
co
TLC
sou
tient
les
cam
pagn
es d
e se
nsib
ilisat
ion
à la
col
lect
e sé
paré
e, ré
alis
ées
par l
es c
olle
ctiv
ités.
Le
mon
tant
du
sout
ien
est d
e 0,
10 E
uros
par
an
et p
ar h
abita
nt, s
oit l
’équ
ival
ent d
e 20
Eur
os p
ar to
nne
de T
LC d
étou
rnée
des
ord
ures
mén
agèr
es, l
orsq
ue c
haqu
e em
plac
emen
t rap
porte
10
tonn
es p
ar a
n.
Prè
s de
2 0
00 é
tabl
isse
men
ts p
ublic
s de
coo
péra
tion
inte
rcom
mun
ale
(EPC
I) à
com
péte
nce
déch
ets
ont
été
invi
tés
à s’
insc
rire
dès
déce
mbr
e 20
10 s
ur l
’ext
rane
t Ec
o TL
C a
fin d
e pa
rtici
per
au
déve
lopp
emen
t de
la
colle
cte
sépa
rée
des
TLC
usa
gés.
700
Col
lect
ivité
s so
nt e
ngag
ées
dans
ce
proc
essu
s et
400
bén
éfic
ient
déj
à de
s so
utie
ns a
ux a
ctio
ns d
e co
mm
unic
atio
n.
III.2
.2.
Coo
rdon
ner l
a co
llect
e su
r le
terr
ain
avec
les
déte
nteu
rs
Exe
mpl
e de
pro
cess
us m
is e
n œ
uvre
:
- A
naly
se d
e la
cou
vertu
re d
e to
us le
s P
oint
s d’
appo
rt ex
ista
nts
- Vé
rific
atio
n et
régu
laris
atio
n de
s co
nven
tions
d’im
plan
tatio
n et
d’id
entif
icat
ion
- P
lan
de d
éplo
iem
ent c
oord
onné
et c
once
rté a
vec
tout
es le
s pa
rties
pre
nant
es
- A
ctua
lisat
ion
des
disp
ositi
ons
conv
enue
s en
tre la
Col
lect
ivité
et l
es d
éten
teur
s -
Mis
e en
pla
ce d
e la
sig
nalé
tique
repè
re e
t pla
n de
la c
omm
unic
atio
n au
x ci
toye
ns
- R
emon
tée
des
tonn
ages
col
lect
és p
ar d
éten
teur
, par
com
mun
e et
par
ann
ée
- C
onso
lidat
ion
des
donn
ées
aux
plan
s lo
cal e
t nat
iona
l ave
c E
co T
LC
III.3
. Pro
mou
voir
le g
este
de
tri d
u ci
toye
n
Une
pan
oplie
d’o
utils
de
com
mun
icat
ion
« cl
és e
n m
ain
» et
des
sup
ports
mod
ulab
les
ont
été
déve
lopp
és p
our
faci
liter
la d
iffus
ion
d’un
mes
sage
coh
éren
t. Ils
son
t tél
écha
rgea
bles
dan
s l’e
xtra
net
Eco
TLC
dès
l’in
scrip
tion.
Deu
x pr
emie
rs p
arte
naria
ts d
e co
mm
unic
atio
n av
ec d
es a
ssoc
iatio
ns d
e se
nsib
ilisat
ion,
« L
es c
onne
xion
s as
soci
ativ
es »
(A
rdèc
he)
et «
L’a
rt po
ur t
ous
» (P
icar
die)
. P
our
diffu
ser
le m
essa
ge d
e se
nsib
ilisat
ion
aupr
ès d
u gr
and
publ
ic a
u se
in d
e le
urs
activ
ités
perm
ette
nt
auss
i au
x C
olle
ctiv
ités
qui
les
enga
gent
de
décl
arer
ces
act
ions
dan
s le
pla
n de
com
mun
icat
ion
élig
ible
au
sout
ien
d’E
co T
LC.
Un
site
thém
atiq
ue w
ww
.lafib
redu
tri.f
r:
Ce
site
gra
nd p
ublic
app
orte
des
répo
nses
cla
ires
et p
ratiq
ues
aux
ques
tions
des
cito
yens
. Q
ui p
artic
ipe
à la
filiè
re ?
-
Pour
quoi
recy
cler
les
TLC
?
- C
omm
ent b
ien
trier
?
- O
ù dé
pose
r ses
TLC
?
IV.
Eco
TLC
: D
ével
oppe
r le
tri
IV.1
. Un
nom
bre
croi
ssan
t de
cent
res
conc
erné
s
Dep
uis
2007
, 12
cen
tres
de t
ri co
nven
tionn
és o
nt o
uver
t en
Fra
nce,
don
t 6
en 2
011.
5 n
ouve
aux
cent
res
sero
nt c
onve
ntio
nnés
en
2012
, don
t 2 h
ors
de F
ranc
e. L
a de
nsité
d’im
plan
tatio
n de
s ce
ntre
s su
r le
ter
ritoi
re n
atio
nal
est
asse
z im
porta
nte
au n
ord
et à
l’o
uest
, el
le s
e re
nfor
ce à
l’e
st e
t pr
ogre
ssiv
emen
t da
ns l
e su
d. L
a ca
paci
té m
oyen
ne d
e tra
item
ent
des
unité
s de
tri
est
de 2
800
to
nnes
en
Fran
ce e
t prè
s de
10
000
tonn
es h
ors
Fran
ce.
IV.2
. Orig
ine
des
tonn
ages
trié
s
L’or
igin
e de
s to
nnes
issu
es d
e co
llect
es fr
ança
ises
trié
es s
e ré
parti
e de
la fa
çon
suiv
ante
:
- 49
% e
n co
llect
es e
ffect
uées
par
des
cen
tres
colle
cteu
rs e
t trie
urs
- 51
% e
n ac
hats
à d
es d
éten
teur
s de
Poi
nts
d’ap
port
dont
17%
en
repr
ise
de s
urpl
us a
ssoc
iatif
IV
.3. C
onfig
urat
ions
prin
cipa
les
de tr
i
Les
Opé
rate
urs
dist
ingu
ent l
es n
otio
ns d
e 1e
r et 2
nd tr
i afin
d’e
n af
finer
et m
axim
iser
la v
alor
isat
ion
:
- Pr
emie
r tr
i : O
péra
tion
qui p
erm
et d
e cl
asse
r le
prod
uit b
rut d
e la
col
lect
e et
de
le s
épar
er d
e fa
çon
effe
ctiv
e en
nom
breu
ses
caté
gorie
s d’
artic
les
triés
un
par
un e
t rép
erto
riés
en p
oids
et p
ar c
atég
orie
de
des
tinat
ion
dans
les
4 fa
mille
s su
ivan
tes
:
- 1°
Rée
mpl
oi/ré
utili
satio
n de
s P
rodu
its,
- 2°
Rec
ycla
ge d
es F
ibre
s (e
ffilo
chag
e…),
- 3°
Val
oris
atio
n de
s M
atiè
res
(Ess
uyag
e)
- 4°
Déc
hets
ulti
mes
.
Pou
r être
con
vent
ionn
é E
coTL
C, t
out o
péra
teur
doi
t réa
liser
au
min
imum
ce
prem
ier t
ri. C
e de
rnie
r fai
t l’o
bjet
d’u
n so
utie
n pa
r to
nne
triée
de
69 E
uros
à c
ondi
tion
d’un
e pr
oduc
tion
à de
stin
atio
n de
déc
hets
ul
times
infé
rieur
e à
30 %
du
tota
l trié
et d
’un
min
imum
de
20 %
à d
estin
atio
n d’
effil
ocha
ge d
es fi
bres
ou
de
chiff
ons
d’es
suya
ge.
- Se
cond
tri
: O
péra
tion
qui
perm
et d
e tri
er l
es t
extil
es,
linge
s et
cha
ussu
res
mêl
és d
estin
és a
u ré
empl
oi e
t is
sus
du p
rem
ier
tri ;
ce
tri e
st p
lus
ou m
oins
affi
né p
ar q
ualit
é, d
egré
d’u
sure
, ty
pe d
e vê
tem
ents
, sex
e, ta
ille
et s
aiso
n…, s
elon
les
caté
gorie
s de
des
tinat
ion
du ré
empl
oi/ré
utilis
atio
n.
La p
art r
elat
ive
de p
rodu
its is
sus
du 1
er tr
i qui
pas
se a
u se
cond
tri e
st tr
ès v
aria
ble
d’un
cen
tre d
e tri
à
l’aut
re.
IV.4
. Tec
hnol
ogie
s as
soci
ées
Que
l qu
e so
it le
niv
eau
de p
rofo
ndeu
r du
tri
la s
épar
atio
n et
l’a
ffect
atio
n de
s pi
èces
de
TLC
par
ca
tégo
rie s
ont
effe
ctué
es «
à l
a m
ain
». D
iffér
ents
niv
eaux
de
méc
anis
atio
n ex
iste
nt.
Ceu
x-ci
co
ncer
nent
prin
cipa
lem
ent
le c
onvo
yage
de
mat
ière
s d’
un p
oste
à l’
autre
qui
peu
t-être
effe
ctué
par
dé
filem
ent s
ur ta
pis
des
pièc
es à
sép
arer
. Les
opt
ions
tech
nolo
giqu
es in
terv
ienn
ent p
ar é
tabl
isse
men
t en
fonc
tion
de la
pro
duct
ivité
et d
e la
dim
inut
ion
de la
pén
ibili
té d
es tâ
ches
à m
aîtri
ser.
C’e
st s
ur le
s po
stes
de
trans
fert
et d
e co
nditi
onne
men
t que
les
effe
ts s
ont l
es p
lus
sign
ifica
tifs.
Il n
’en
est p
as d
e m
ême
de la
per
form
ance
du
tri p
ièce
par
piè
ce, m
anue
l, qu
i rés
ulte
ra q
uand
à e
lle e
ssen
tielle
men
t de
la p
rofo
ndeu
r et d
e la
qua
lité
de tr
i rec
herc
hée
; elle
s-m
êmes
var
iabl
es e
n fo
nctio
n du
pos
ition
nem
ent
de l’
offre
de
chaq
ue o
péra
teur
: m
arch
és-c
ible
s, c
onsi
gnes
de
tri. L
a pr
oduc
tivité
moy
enne
est
rele
vée
à 10
6 T
par p
erso
nne
et p
ar a
n, e
lle a
pro
gres
sé d
e 14
% e
n 5
ans.
Il n’
exis
te p
as d
ans
la p
rofe
ssio
n de
mod
èle
tech
niqu
e un
ique
ou
de r
éfér
ence
, m
ais
une
larg
e di
vers
ité d
e co
nfig
urat
ions
. C
es d
erni
ères
son
t pr
inci
pale
men
t or
ient
ées
en t
oute
prio
rité
en v
ue d
e l’e
xtra
ctio
n de
TLC
en
réem
ploi
/réut
ilisat
ion,
don
t les
qua
lités
ess
uyag
e pu
is e
ffilo
chag
e en
son
t à c
e jo
ur le
s so
us-p
rodu
its.
V.
Con
clus
ion
Afin
de
répo
ndre
à l’
exig
ence
cro
issa
nte
des
indu
strie
ls s
péci
alis
és d
ans
le r
ecyc
lage
, no
tam
men
t en
Fran
ce, l
’exp
érim
enta
tion
d’un
tri m
atiè
re e
t cou
leur
par
lect
eur
optiq
ue d
es c
ompo
sant
s po
urra
it êt
re
opér
atio
nnel
le.
Ce
type
d’in
nova
tion
perm
ettra
it de
fou
rnir
des
volu
mes
plu
s im
porta
nts
et p
lus
hom
ogèn
es p
ar c
atég
orie
de
mat
éria
ux e
t pou
rrai
t dev
enir
bien
tôt u
ne p
riorit
é de
la p
rofe
ssio
n.