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Les questionnements spécifiques au bassin de vie de Tours : Quel rayonnement culturel, scientifique et économique pour Tours, moteur de la région Centre ? Quel rôle dans la dynamique du Grand Ouest et du Grand Bassin Parisien ? Quels atouts spécifiques pour inventer l’économie de demain ? Un territoire très bien relié aux réseaux nationaux, qui doit approfondir ses réseaux de communication de proximité ? Quelle organisation territoriale pour optimiser l’effort public et les projets d’intérêt métropolitain ? Que faire du classement au patrimoine mondial UNES- CO ? Tours – 24 mai 2011 Synthèse du forum participatif Jean Germain, maire de Tours et également 1 er vice-président de la Région, a accueilli l’ultime étape des forums territoriaux en posant la question de l’intégration de ce territoire en ré- gion Centre tout en étant excentré. En ajoutant une remarque : « Nous avons beaucoup de contacts avec les Régions Pays de la Loire et Poitou-Charentes ». François Bonneau, le président de l’assemblée régionale, a repris ce contexte géographique pour apporter une vision nouvelle de la place des territoires. Pour lui, la prédominance d’un axe ligérien porté par deux pôles, Orléans et Tours, sé- parant régionalement un nord et un sud, a vécu. « Cette vi- sion, on vous propose de la remettre en cause. Les régions ne sont pas fermées les unes aux autres. Nous devons pratiquer l’interrégionalité. » A l’appui de cette affirmation, il cite l’exemple de la Loire (classement à l’Unesco et Loire à Vélo), « parce que nous avons travaillé avec les Pays de la Loire. » C’est également le cas des pôles de compétitivité qui se jouent des frontières administratives, des fonctionnements en réseau dans de nombreux secteurs. Il n’exclut pas pour autant le fait « que la région Centre doive consolider son unité », avec comme référence sa « qualité de vie où s’articulent natu- re et culture. » Jean-François Davoust, au nom du Conseil économique, social et environnemental régional (CESER), impliqué dans cette démarche de SRADDT, a proposé, pour sa part, quelques pis- tes de questionnements variées sur la zone tourangelle. Dont l’utilisation de l’étoile ferroviaire de Tours et l’agriculture pé- riurbaine. Il a aussi noté la responsabilité régionale de la zone d’emploi en tant que tête de réseau en matière de santé ou de formation. En conclusion des ateliers, François Bonneau a noté qu’il fal- lait « un changement d’échelle quand on veut penser politi- ques publiques, recherche médicale, activités culturelles ou sportives » parce que ces activités « ne correspondent plus à l’échelle administrative. » Sur l’enseignement supérieur, tout en se félicitant du dynamisme de l’université tourangelle, il a rappelé que « beaucoup de jeunes étudient à l’extérieur de la région ». Enfin, au chapitre environnemental, il a entendu qu’il s’agissait « d’un secteur qui doit mobiliser énormément d’in- novations », ce à quoi il a ajouté « l’innovation sociale. » La dernière étape des 23 forums territoriaux s’est conclue à Tours. Selon la formule rete- nue par la Région Centre pour élaborer son Schéma régional d’aménagement et de dé- veloppement durable du territoire (SRADDT), il s’agit de dégager des axes de dévelop- pement à l’horizon 2020 en ouvrant cette réflexion à la parole citoyenne. Environ 350 personnes ont participé à cette édition. Elles se sont exprimées dans les trois ateliers proposés : L’Atelier « Aménagement et développement durable du territoire » L’Atelier « Education-Formation-Emploi » L’Atelier « Plan Climat Energie » Ce document rend compte des débats et des propositions. Les participants sont invités à le commenter ou le compléter s’ils le souhaitent.

Compte rendu Tours.pub

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Page 1: Compte rendu Tours.pub

Les questionnements spécifiques au bassin de vie de

Tours :

� Quel rayonnement culturel, scientifique et économique

pour Tours, moteur de la région Centre ?

� Quel rôle dans la dynamique du Grand Ouest et du

Grand Bassin Parisien ?

� Quels atouts spécifiques pour inventer l’économie de

demain ?

� Un territoire très bien relié aux réseaux nationaux, qui

doit approfondir ses réseaux de communication de

proximité ?

� Quelle organisation territoriale pour optimiser l’effort

public et les projets d’intérêt métropolitain ?

� Que faire du classement au patrimoine mondial UNES-

CO ?

Tours – 24 mai 2011

Synthèse du

forum participatif

Jean Germain, maire de Tours et également 1er vice-président

de la Région, a accueilli l’ultime étape des forums territoriaux

en posant la question de l’intégration de ce territoire en ré-

gion Centre tout en étant excentré. En ajoutant une remarque :

« Nous avons beaucoup de contacts avec les Régions Pays de

la Loire et Poitou-Charentes ».

François Bonneau, le président de l’assemblée régionale, a

repris ce contexte géographique pour apporter une vision

nouvelle de la place des territoires. Pour lui, la prédominance

d’un axe ligérien porté par deux pôles, Orléans et Tours, sé-

parant régionalement un nord et un sud, a vécu. « Cette vi-

sion, on vous propose de la remettre en cause. Les régions ne

sont pas fermées les unes aux autres. Nous devons pratiquer

l’interrégionalité. » A l’appui de cette affirmation, il cite

l’exemple de la Loire (classement à l’Unesco et Loire à Vélo),

« parce que nous avons travaillé avec les Pays de la Loire. »

C’est également le cas des pôles de compétitivité qui se

jouent des frontières administratives, des fonctionnements en

réseau dans de nombreux secteurs. Il n’exclut pas pour autant

le fait « que la région Centre doive consolider son unité »,

avec comme référence sa « qualité de vie où s’articulent natu-

re et culture. »

Jean-François Davoust, au nom du Conseil économique, social

et environnemental régional (CESER), impliqué dans cette

démarche de SRADDT, a proposé, pour sa part, quelques pis-

tes de questionnements variées sur la zone tourangelle. Dont

l’utilisation de l’étoile ferroviaire de Tours et l’agriculture pé-

riurbaine. Il a aussi noté la responsabilité régionale de la zone

d’emploi en tant que tête de réseau en matière de santé ou de

formation.

En conclusion des ateliers, François Bonneau a noté qu’il fal-

lait « un changement d’échelle quand on veut penser politi-

ques publiques, recherche médicale, activités culturelles ou

sportives » parce que ces activités « ne correspondent plus à

l’échelle administrative. » Sur l’enseignement supérieur, tout

en se félicitant du dynamisme de l’université tourangelle, il a

rappelé que « beaucoup de jeunes étudient à l’extérieur de la

région ». Enfin, au chapitre environnemental, il a entendu qu’il

s’agissait « d’un secteur qui doit mobiliser énormément d’in-

novations », ce à quoi il a ajouté « l’innovation sociale. »

La dernière étape des 23 forums territoriaux s’est conclue à Tours. Selon la formule rete-

nue par la Région Centre pour élaborer son Schéma régional d’aménagement et de dé-

veloppement durable du territoire (SRADDT), il s’agit de dégager des axes de dévelop-

pement à l’horizon 2020 en ouvrant cette réflexion à la parole citoyenne.

Environ 350 personnes ont participé à cette édition.

Elles se sont exprimées dans les trois ateliers proposés :

� L’Atelier « Aménagement et développement durable du territoire »

� L’Atelier « Education-Formation-Emploi »

� L’Atelier « Plan Climat Energie »

Ce document rend compte des débats et des propositions.

Les participants sont invités à le commenter ou le compléter s’ils le souhaitent.

Page 2: Compte rendu Tours.pub

Atelier 1 : Aménagement et développement durable du territoire

Page 2

plus franche avec le modèle « tout ba-

gnole ». On en vient à parler d’aména-

gement du territoire à l’échelle du dé-

partement voire de l’axe ligérien, en

déplorant l’étalement urbain, l’éloigne-

ment grandissant entre le domicile et

le travail, concentré sur Tours. La prio-

rité, de l’avis unanime, va aux trans-

ports en commun, avec le tramway,

mais aussi avec la réouverture ou l’a-

mélioration de l’étoile ferroviaire de

Tours. Un chef d’entreprise regrette

que l’on puisse encore aménager des

zones d’activité sans prévoir leur des-

serte par les transports en commun. Un

habitant du Nord de la zone d’emploi

souligne la nécessité de mieux répartir

l’emploi et de maintenir des services

publics dans le tissu rural.

Enfin, la question de la santé a motivé

quelques interventions. Un orthopho-

niste libéral, en poste à Tours et à l'hô-

pital de St-Aignan, milite pour le sou-

tien des pôles privés ou publics d'ex-

cellence aux sites ruraux pour lutter

contre la désertification médicale. Une

cadre de l'hôpital confirme que le

CHRU va renforcer des coopérations

locales, régionales et interrégionales,

tout en développant la télémédecine,

et en agissant dans des partenariats sur

Tours doit renforcer ses connexions

L'atelier s'est longuement interrogé sur l'identité de la zone d'emploi et ali-menté la comparaison avec les métro-poles les plus proches.

U n i n g é n i e u r c o mm e r c i a l ,

« Tourangeau depuis toujours », s'em-

porte contre « le décalage énorme »

sur l'actuel découpage territorial. « Je

me sens plus proche de Poitiers et des

Pays de la Loire que d'Orléans. Et je ne

vais jamais dans l'Indre », raconte-t-il,

tout en regrettant que Tours ne soutien-

ne pas la comparaison avec Poitiers en

matière de développement économi-

que. Ce à quoi un élu du Département,

en charge de l'aménagement, rétorque

que la construction de centres d'affai-

res au Futuroscope n'est pas le modèle

qu'il souhaite pour la Touraine.

Un élu de Neuillé-Pont-Pierre revient

sur la dichotomie entre Orléans,

« tourné vers Paris », et Tours, qui a son

histoire, son autonomie. Le maire de

Tours précise alors que ce clivage est

dépassé et « qu'on ne reviendra pas sur

l'histoire ». Le vice-président aux finan-

ces de la Région Centre glisse au pas-

sage qu'il croit en des regroupements

de régions plutôt qu'en un redécoupa-

ge qui arbitrerait entre Orléans et

Tours.

L’université : une visibilité par l’asso-ciation

A travers l'exemple de l'enseignement

supérieur, il ajoute : « Vu de Chicago,

du Brésil, de Chine ou d'Inde, Tours

n'est rien du tout. Au-delà du Pôle Ré-

gional d'Enseignement Supérieur

(PRES) Tours-Orléans, il faut associer

Angers, Le Mans, Poitiers, sinon on

sera une petite université de rien du

tout ». Cette position transversale est

reprise par le maire d'Azay-le-Rideau,

au sujet de la Loire, qui affirme que

Nantes peut être une locomotive dans

les projets ligériens.

Une responsable associative de Sori-

gny exhorte les élus présents à soute-

nir le tissu associatif et déplore les ca-

rences en lieux d'accueil. En écho, un

élu du Vouvrillon s'étonne que les fu-

sions de communes viennent d'en haut

et ne tiennent pas compte des liens

locaux, alors que son territoire est me-

nacé d'éclatement entre Tours et Am-

boise. « L'identité d'un territoire s'ac-

quiert au prix de l'adhésion de ses ha-

bitants », définit-il.

Accessibilité européenne et déplace-ments quotidiens

L'accessibilité a également fait l'objet

de plusieurs interventions. Très haut

débit, ferroviaire, routier, Tours jouit

d'une situation plutôt favorable. « Je me

bats pour un aéroport à Tours. La Loire

à vélo, c'est très bien, mais tous les

Newyorkais auront du mal à venir en

vélo », sourit le maire de Tours.

L’opportunité d’un contournement au-

toroutier de Tours, qui éloignerait les

flux du centre de l’agglomération est

âprement discutée. Certains pensent

que cet équipement est indispensable,

quand d’autres prônent une rupture

Animation : Dominique ROULLET, vice-président en charge de l’Aménagement du territoire et du SRADDT et Jean-Michel BODIN,

vice-président en charge des Transports, Infrastructures, Circulations douces et Intermodalité

Tours

Page 3: Compte rendu Tours.pub

ploi de Tours. La Région a fait le choix d’intégrer le Plan climat au SRADDT et s’engage à diminuer de 36 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020.

Page 3 Année 1, n° 1 Page 3

Atelier 2 : Formation

que la Région « est soumise à des

contraintes budgétaires ». Dans l’usine

à gaz qu’est notre système de forma-

tion, c’est le recteur qui détermine les

formations post bac des lycées profes-

sionnels et les conseils régionaux qui

financent. Autre thème abordé, les

transferts d’apprentis entre les lycées

et les CFA correspondant à des trans-

ferts de financement entre l’Etat

(l’Education nationale) et la Région.

Une autre question est évoquée par

plusieurs intervenants : comment les

formations peuvent-elles s’adapter, et

vite, aux évolutions de la société, aux

nouvelles technologies comme le nu-

mérique ou au photovoltaïque ?

L’orientation cruciale

Comment améliorer l’orientation des

jeunes mais aussi des adultes qui re-

prennent une formation ? La question a

été jugée cruciale par l’atelier avec

comme objectif : que les formations

dispensées correspondent, enfin, aux

offres d’emplois. Une adjointe de Tours

a estimé que « la question est tellement

cruciale qu’on ne sait pas par quel bout

la prendre », l’idéal étant de trouver un

équilibre entre la Région, l’Education

nationale et le terrain. En attendant que

les Régions reprennent entièrement à

leur compte l’orientation, une revendi-

cation nationale, le Centre a mis en

place le dispositif Etoile.

A ce propos, un chef d’entreprise ad-

Une conseillère municipale de Tours

s’est interrogée d’emblée sur la maniè-

re de réduire la facture énergétique

des logements sociaux qui ont été

Atelier 3 : Plan Climat

Animation : Gilles DEGUET, vice-président en charge de l’Agenda 21, de l’Energie, du Climat et de l’Environnement et Mélanie

Fortier, 2ème vice-présidente de la commission des Finances

Les énergies alternatives, le bois en particulier, mais aussi la sobriété énergétique, ont été au cœur de ce débat très nourri qui s’est ouvert sur un diagnostic carbone du bassin d’em-

L’orientation face à une belle offre

de formations

Avec sa fac de médecine et de pharma-cie et sa palette de formations incom-parable dans la région, Tours offre l’embarras du choix à ses jeunes et à ses adultes. Reste, comme partout, le délicat problème de l’orientation, une compétence partagée entre la Région et l’Etat.

La région n’a pas assez d’étudiants.

Pour autant, lorsque l’on demande à un

collégien ou à un lycéen de Château-

roux, de Bourges ou d’Orléans où il

souhaiterait étudier dans la région, il

répond invariablement « à Tours ».

Outre l’attractivité tourangelle estu-

diantine pour la place Plumereau, les

raisons en sont la qualité et la diversité

des enseignements qui y sont dispen-

sés.

En préambule à l’atelier la directrice

des lycées à la Région avait rappelé les

fondamentaux chiffrés de la zone d’em-

ploi : 18.000 lycéens, 25.000 étudiants

et 5.000 apprentis. La seule ville où le

nombre d’étudiants dépasse celui des

élèves du second degré.

Puis, le débat s’est poursuivi par une

revendication de la proviseure du ly-

cée Victor-Laloux qui a regretté que ne

soient pas mis en place plus de BTS en

alternance. Si tout le monde est bien

d’accord pour augmenter l’offre de

formation, Isabelle Gaudron a rappelé

hérent du Medef s’est félicité des ren-

contres mises en place entre le monde

économique et les enseignants, et il a

souhaité que ces initiatives se dévelop-

pent notamment avec les conseillers

d’orientation.

La zone d’emploi de Tours forme à peu

près à tout : de la préparation en phar-

macie au journalisme, de la photo à

l’obstétrique, mais, lacune relevée par

un élu de Joué-lès-Tours, la zone d’em-

ploi tourangelle ne forme pas aux mé-

tiers du transport. « Ne faudrait-il pas

mettre le paquet sur ces formations en

profitant de l’arrivée du tramway ? » a-t

-il demandé.

Dans l’autre partie de cet atelier scindé

en deux et animée par Saadika Harchi

a été abordée la question de forma-

tions qualifiantes, à l’instar du médico-

social où il a été observé que seule-

ment 50% des salariés sont diplômés

avec des difficultés à recruter des ai-

des-soignants et assistantes de nuit.

Pourtant, ces formations sont efficaces

pour l’accès à l’emploi de personnes

de niveau 5. Autre constat : le parcours

du combattant pour entreprendre une

validation des acquis de l’expérience

(VAE). Enfin, il a été question du pro-

blème de défection au cours de la pre-

mière année universitaire et de l’expé-

rience menée à Tours sur la réorienta-

tion de ces étudiants.

Animation : Isabelle GAUDRON, vice-présidente en charge de l’Apprentissage, l’Insertion, la Formation professionnelle et la

Formation tout au long de la vie, et Saadika HARCHI, présidente de la commission Apprentissage, Insertion, Formation

professionnelle et formation tout au long de la vie, Formations sanitaires et sociales et Santé

Tours

Page 4: Compte rendu Tours.pub

CR

construits pour la plupart dans les an-

nées 1960, avant la première régle-

mentation thermique (1975). « C’est

une urgence à la fois pour le confort et

l’environnement, et un facteur de cohé-

sion sociale, estime-t-elle, alors que les

aides ont été gelées en matière de ré-

novation. »

Une ingénieur conseil dans le bâti-

ment, également représentante de l’as-

sociation Alter Energie, considère qu’il

est nécessaire de progresser sur l’effi-

cacité énergétique des bâtiments et la

mixité des énergies, et qu’il faut soute-

nir la filière balbutiante des agro-

matériaux (chanvre, paille, etc.).

Développer la filière bois-énergie

Un retraité de l’INRA considère que le

bois est une bonne alternative aux

énergies fossiles et que cette filière

peut en outre créer des emplois. Habi-

tant un village, il pense qu’on peut dé-

velopper les chaudières bois même en

zone rurale.

Quelques réserves ont toutefois été

émises : « Quid des particules polluan-

tes dégagées pendant la combus-

tion ? », s’est interrogé un ancien mé-

decin du CHU. Et quid des transports

de bois en zone urbaine ?

Un intervenant s’interroge pour sa part

sur le risque de perte de biodiversité

lié à la surexploitation possible des

forêts, sachant que l’ONF a déjà aug-

menté ses exigences de rentabilité. « Il

faut produire là où on consomme », a

insisté un participant.

Une conseillère municipale de Saint-

Pierre-des-Corps a rebondi sur un pro-

jet de chaufferie de biomasse présenté

par Dalkia, qui utilise des déchets fo-

restiers. La zone de chalandise se si-

tuerait dans un rayon de 100 km autour

de Saint-Pierre et il n’y aurait pas trop

de rotations de camions. « On pourrait

même imaginer, dit-elle, que certains

véhicules roulent au gaz. »

Vers plus de sobriété

Sur la question des transports, une ha-

bitante de Fondettes a fait part de son

expérience traumatisante sur la levée,

que ce soit à vélo ou en bus. Outre des

problèmes de sécurité, elle déplore

que la plupart des automobilistes

soient seuls dans leur véhicule, ce qui

soulève la question du covoiturage.

Un participant a évoqué un système

Avez-vous des suggestions, des idées, des projets pour « Préparer l’avenir

de votre territoire » ?

(Evaluation faite à partir de 98 questionnaires sur 150 participants)

� Développer l’apprentissage, les contrats de professionnalisation

� Mesurer l’enjeu des formations sanitaires et sociales trop peu nombreuses au re-

gard des besoins donc des offres d’emploi à venir.

� Avoir des synergies entre le monde de l’entreprise, les CIO, l’Université pour

mieux orienter les étudiants et toutes les personnes souhaitant opter pour les li-

cences professionnelles par exemple. Faciliter l’emploi pour les minorités.

� Au niveau agricole, continuer à développer les petites et moyennes entreprises

afin de nourrir au mieux la population sans avoir de grands frais de transport.

� 2020, c’est demain. Il faut vite engager le projet de la 2ème ligne de tramway.

� Afin de garder cette force de notre région, touchant l’environnement local et donc

indirectement le tourisme, il est important de limiter la croissance foncière et in-

dustrielle des villes comme Tours en dehors de leurs limites actuelles.

� Proposer aux lycéens et étudiants un environnement numérique pédagogique

accru mobilisable en dehors des espaces d’enseignement donc dématérialisation,

cartable électronique.

� Renforcer la cohérence des politiques publiques entre Région-Département-

Communautés de Communes-Communes.

� Coordonner l’action régionale avec les régions voisines.

novateur mis en place sur l’aggloméra-

tion de Tours : une ombrière photovol-

taïque qui permet de recharger des

véhicules électriques. « Pourquoi ne

pas élargir cette technologie à d’autres

transports urbains ? », a-t-il proposé.

« En développant localement le maraî-

chage, on limiterait aussi les déplace-

ments », a fait remarquer un citoyen.

Deux mots forts sont ressortis à plu-

sieurs reprises pendant les débats :

décroissance et sobriété (« Notre be-

soin de mobilité est outrancier », selon

l’habitante de Fondettes). Nous devons

changer nos habitudes dans tous les

secteurs, « notamment en limitant les

déplacements pour les réunions », a

suggéré le représentant du CESER.

« Les pouvoirs publics doivent montrer

l’exemple », estime pour sa part une

intervenante. Un représentant du Servi-

ce des eaux de la ville de Tours a souli-

gné qu’on était parvenu à faire d’im-

portantes économies sur les consom-

mations d’eau (qui n’excédaient pas

celles de 1960 en 2009). « Le mot

“ décroissance ” n’est pas un gros

mot », a-t-il conclu.

Quelques éléments recueillis dans les questionnaires : 97% des personnes ayant répondu au

questionnaire ont trouvé ce forum utile ou

très utile.

Très utile27%

Utile70%

Inutile3%

Oui95%

Non5%

95% des participants estiment que la possi-

bilité de s’exprimer leur a été réellement

donnée au cours de ce forum.

Tours

Page 5: Compte rendu Tours.pub

La zone d’emploi tourangelle comprend 94 communes et quelque 400 000 habitants. La Communauté d’Agglomération Tour(s)plus regroupe, quant à elle, 278 000 habitants (19 communes) dont près de la moitié habite la ville de Tours. Confrontée à une augmentation de sa population (+20 950 ha-bitants entre 1999 et 2007) et du nombre de ses emplois (+15 800 en presque dix ans), l’ag-glomération doit construire des logements. Le nouveau PLH (Programme Local de l’Habitat) prévoit la construction de 9 500 logements neufs sur la période 2011-2016. Mais la concrétisa-tion est soumise à des diffi-cultés notamment liées au fon-cier (disponibilité, préservation des espaces agricoles…).

Tours a toujours disposé d'in-frastructures de bon niveau. Ancienne capitale royale, la cité tourangelle bénéficie de nom-breux axes routiers. L'autoroute A10 la relie à Paris et l’A85 assure une transversale Vierzon-Angers. L'A28 facilite les des-sertes vers Le Mans et la Nor-mandie. Le réseau ferroviaire est également assez dense. Tours est l'épicentre d'une étoile ferrée à huit branches. La cité ligérienne n'est qu'à 55 minutes de la capitale grâce au TGV. La ligne à grande vitesse vers le Sud-ouest devrait aussi rappro-cher la Touraine de Bordeaux à l'horizon 2016.

La fondation de Tours remonte au Ier siècle après J.C. Sous l'empire romain, Caesarodunum est une capitale régionale puis devient un centre religieux ma-jeur au moyen-âge autour des tombeaux de St-Martin et St-Lidoire. Siège du pouvoir royal entre 1440 et 1520, Tours a connu à cette époque une urba-nisation de qualité et l’implanta-

tion de l’industrie de la soie.

Le transfert de la capitale à Paris par François 1er stoppe ce développement. Le percement de la route royale sur le coteau surplombant la Loire à la fin du XVIIIème siècle marque le début d'une nouvelle ère de dévelop-pement et de remaniement de la cité. A la fin du XIXème siècle, la place Jean-Jaurès et les bou-levards Béranger et Heurteloup, qui constituaient les faubourgs Sud de la ville, en deviennent le centre. En 1851, l'arrivée du chemin de fer non loin confirme cette orientation vers le Sud et Tours tourne alors le dos à la Loire. La batellerie, très active jusqu'au XIXème siècle, décroit rapidement, entraînant avec elle le déclin de la culture du chanvre qui servait à fabriquer les cordages.

La révolution industrielle a per-mis d'implanter à Tours plu-sieurs activités sans qu'aucune ne prédomine. Le paysage in-dustriel est aujourd'hui très diversifié : on retrouve entre autres des imprimeries, des équipementiers automobiles, mais aussi de la construction ferroviaire représentée aujour-d'hui par les usines de Faiveley à Saint-Pierre-des-Corps et La Ville-aux-Dames. Les secteurs santé-pharmacie et électroni-que profitent du vivier universi-taire. Tours compte près de 29 000 étudiants, dont environ 22 000 fréquentent l'université François Rabelais répartie sur six sites. Quelques multinationa-les ont des implantations impor-tantes comme ST Microelectro-nics et Sanofi. Le leader fran-çais du médicament a même installé à Tours son centre de lutte anti-contrefaçon. La proxi-mité avec l'Ile-de-France a enfin favorisé le pôle tertiaire.

L'innovation est en pleine ex-pansion avec notamment la présence d'organismes de re-cherche publique comme le CEA, le CNRS, l'INSERM, l'INRA, et des laboratoires privés. Les pôles de compétitivité (Sciences et Système de l'Energie Electri-que dont le siège est à Tours, Elastopole, Dream Eaux et Mi-lieux, Cosmetic Valley...) et les clusters (Polepharma, Aérocen-tre) auxquels adhèrent de nom-breuses structures du territoire, contribuent à fédérer les éner-gies.

En plein essor démographique, Tours a projeté d'améliorer ses infrastructures : achèvement du périphérique au Nord, construc-tion de la première ligne de tramway et son corollaire d'aménagements urbains, créa-tion d’un pôle des arts graphi-ques (sur le site de l’ancienne imprimerie Mame), restructura-tion du site de la gare, mise en place du très haut débit grâce à l’installation de la fibre opti-que...

Présentation générale de la zone d’emploi de Tours

Regard sur la zone d’emploi de Tours

Chiffres clés

Carte d’identité de la zone d’emploi

Zone d’emploi

Région Centre

Population (2007) 400 446 2 526 902

Evolution 1999-2007 +0,7 % +0,4 %

Poids dans la région 15,8 % ///

Population active résidente (2007) 188 669 1 165 645

Superficie (km2) 2 067 39 151

Densité (habitants/km2) 193,8 64,5

Nombre de com-munes

94 1 842

Nombre d'emplois total (2007)

183 474 1 016 428

Nombre d'emplois salariés (2007) 170 752 925 910

Taux de chômage (2T 2010)

8,4 % 8,6 %

dont part population urbaine 75,7 % 45,8 %

part population périurbaine 17,1 % 27,8 %

part population rurale 7,1 % 27,6 %

Sources : Population : Insee, RP 2007 Effectifs salariés : Insee, Estimations d'emploi Chômage : Insee, Taux de chômage localisés

Forum territorial du mardi 24 mai 2011

Sommaire : • Présentation générale

• Les grandes évolutions du territoire

• La dynamique économique

• La formation tout au long de la vie

• L’agriculture et le tourisme

• Changement climatique, énergie et

environnement

Page 6: Compte rendu Tours.pub

Les grandes évolutions du territoire

Page 2 Regard sur la zone d’emploi de Tours

Infrastructures

Tours est située à un carrefour autoroutier à 5 branches : l’A10 (Paris - Bordeaux), l’A28 (Tours - Rouen) et l’A85 (Angers - Vierzon) qui fait le lien entre le grand Ouest et le sillon rhodanien. Le passage de l’A10 en plein cœur de l’aggloméra-tion pose la question de l'opportunité de la créa-tion d’un contournement autoroutier. Outre les dessertes autoroutières, la ville est structurée autour d’un réseau radioconcentrique de routes départementales et nationales.

Le complexe ferroviaire de Tours - St Pierre-des-Corps se trouve au cœur d’une étoile ferroviaire à huit branches au rayonnement national. La Ligne à Grande Vitesse Atlantique dessert les gares de Tours et Saint-Pierre. Les dessertes TER permet-tent de relier l’agglomération à Blois - Orléans, Vierzon - Bourges - Nevers, Vendôme - Château-dun, Château-du-Loir - Le Mans, Poitiers, Saumur, Loches et Chinon. Une desserte régionale plus étoffée a récemment été mise en place sur la branche Est de l’étoile ferroviaire, entre Tours et Bléré. S’ajoutent des liaisons TER interrégionales vers Nantes (interloire Orléans-Nantes), Le Mans, Poitiers, Lyon et Dijon.

Des travaux sont actuellement en cours sur les axes Tours - Chinon et Tours - Châteaudun afin d’offrir une desserte améliorée aux usagers.

Cette desserte ferroviaire est complétée par des autocars TER, notamment sur l'axe Loches - Châ-teauroux, Châteaudun - Chartres et, dans une moindre mesure, sur Chinon et Château-du-Loir. L’offre proposée sur l’ensemble de ces lignes génère un trafic en hausse constante.

A noter également les relations longues distances assurées par Intercités (Aqualys Tours - Orléans-Paris, Tours - Le Mans - Caen, Nantes - Tours - Lyon) et la desserte TGV vers Paris, Bordeaux mais aussi Lille, Lyon, Marseille et Strasbourg.

Le Sud du territoire tourangeau verra l’extension de la LGV Sud Europe Atlantique Tours - Bordeaux dans le prolongement de la LGV Tours - Paris, dont la mise en service est prévue pour 2017. Elle permettra d’assurer la connexion des régions du Sud Atlantique avec le réseau Nord européen à grande vitesse.

Afin de favoriser le report de la route vers le fer des trafics de marchandises, une « autoroute ferroviaire » (l’Atlantique éco-fret) entre le Nord et la frontière espagnole est inscrite au Schéma National des Infrastructures de Transport.

L’aéroport Tours Val de Loire, partagé entre les usages civils et militaires, a accueilli plus de 120 000 passagers en 2010 (départs et arri-vées).

Selon un recensement réalisé à l’initiative de la Région en 2009, la zone d’emploi de Tours com-prend une centaine de zones d’activitésune centaine de zones d’activitésune centaine de zones d’activitésune centaine de zones d’activités, dont une douzaine d’une superficie supérieure à 50 hecta-res. Parmi elles, une quarantaine de zones a une

vocation mixte. Citons par exemple celle des Yvaudiè-res à St-Pierre-des-Corps, d’une superficie de 120 hectares ou encore Isoparc à Sorigny (1ère tranche aménagée de 150 hectares). Une trentaine de zones est à dominante industrielle, comme le Pôle Nord Industrie à Tours, occupé en totalité (120 hectares). Une vingtaine de zones d’activités tertiaires et une dizaine de zones commerciales se répartissent sur le territoire tourangeau. La commune de Chambray-les-Tours accueille la ZAC de la Vrillonnerie, plus grande zone commerciale en termes de superficie (près de 140 hectares).

Des projets de création de ZAC sont en cours comme Polaxis à Neuillé-Pont-Pierre qui sera réalisée en plu-sieurs tranches dont la première disposera d’une superficie d’une vingtaine d’hectares. Une vaste zone d’activités (150 hectares) est également prévue au Sud-Ouest de Joué-les-Tours, afin d’accueillir des en-treprises à vocation diverse (logistique, transport…).

(*) Hors Rigny-Ussé et de St Benoît-la-Forêt qui font parties de la zone d’emploi de Chinon. (**) Sur les 8 communes qui composent le canton de Bourgueil, seules les communes de Continvoir et Gizeux font parties de la zone d’emploi de Tours. (***) Sur les 11 communes qui composent le canton de Vouvray, seules 5 communes font parties de la zone d’emploi de Tours (Chanceaux-sur-Choisille, Notre-Dame-d’Oé, Parçay-Meslay, Rochecorbon et Vouvray).

Les 24 cantons de la ZE de Tours

Population

Azay-le-Rideau (*) 12 744 Ballan-Miré 24 242 Bourgueil (**) 905 Chambray-lès-Tours 21 151 Château-la-Vallière 9 969 Joué-lès-Tours (2) 35 836 Langeais 11 839 Luynes 21 370 Montbazon 23 212 Montlouis-sur-Loire 21 308 Neuillé-Pont-Pierre 13 354

Vouvray (***) 15 749

Neuvy-le-Roi 6 543 Saint-Avertin 14 006 Saint-Cyr-sur-Loire 15 975 Saint-Pierre-des-Corps 15 665 Tours (7) 136 578

Page 7: Compte rendu Tours.pub

Rayonnement et dynamique démographique En 2007, la zone d’emploi tou-rangelle rassemble 400 450 habitants, soit près de 16 % de la population régionale. Dans la région Centre, Tours est la zone la plus peuplée et la plus dense (194 hab./km²) devant celle d’Or-léans (398 591 habitants et 164 hab./km²). Près de 8 habitants sur 10 de la Près de 8 habitants sur 10 de la Près de 8 habitants sur 10 de la Près de 8 habitants sur 10 de la zone résident dans l’unité urbai-zone résident dans l’unité urbai-zone résident dans l’unité urbai-zone résident dans l’unité urbai-nenenene

La zone d’emploi tourangelle est un territoire à dominante urbaine structuré principalement autour de son noyau central mais aussi par les bords de Loire. Ainsi, l’uni-té urbaine tourangelle, constituée de 21 communes, dont celle de Tours avec 136 578 habitants, concentre 303 298 habitants, soit 76 % de la population de la zone. Ce noyau urbain représente plus de 12 % de la population régionale.

Autour de lui, gravite un ensem-ble de communes périurbaines rassemblant près de 17 % de la population de la zone. Cet espace périurbain comprend une dizaine de pôles de taille plus réduite, entre 3 000 et 7 000 habitants situés notamment sur les bords de Loire comme Langeais (3 977 hab.), Cinq-Mars-la-Pile (3 175 hab.) ou à proximité de l’unité urbaine : Monts (6 973 hab.), Esvres (4 401 hab.)…

La zone d’emploi est également caractérisée par des territoires plus ruraux, notamment au Nord et à l’Ouest, avec la présence de forêts.

Page 3 Regard sur la zone d’emploi de Tours

Une croissance démographi-Une croissance démographi-Une croissance démographi-Une croissance démographi-que dynamiqueque dynamiqueque dynamiqueque dynamique

Entre 1999 et 2007, la zone d’emploi de Tours a vu sa population croître de 20 950 habitants, soit + 0,7 % par an en moyenne, ce qui se situe au dessus de la moyenne régionale (+0,44 % par an en

moyenne). Sur la période récente, la croissance est due à la fois au solde naturel (+12 972 personnes, soit +0,4 % en moyenne par an) et au solde migratoire (+7 978 personnes, soit +0,3 % en moyenne par an) alors que dans les années 80, la croissance de la population s’expliquait essentielle-ment par le solde naturel (+0,5 % en moyenne par an entre 1982 et 1990, contre un solde migratoire de +0,1 %). Cette dernière tendance indique une reprise de la hausse de l’attractivité du territoire, après une forte baisse du solde migratoire à la fin des années 70.

Le taux de croissance varie fortement selon les territoires de la zone. Alors que l’unité urbaine connaît une crois-sance de +0,39 % par an en moyenne entre 1999 et 2007 (+0,36 % pour la ville de Tours), les espaces périurbains ont vu leur population augmenter de +1,71 % et les espaces plus ruraux de +1,27 %.

Une population légèrement plus jeune Une population légèrement plus jeune Une population légèrement plus jeune Une population légèrement plus jeune que la moyenne régionaleque la moyenne régionaleque la moyenne régionaleque la moyenne régionale La pyramide des âges montre que la part des moins de 20 ans est plus éle-vée que celle des moins de 60 ans (24,6 % contre 21,3 %) et également légèrement supérieure à la moyenne régionale (24,2 %). Les jeunes de 20 à 35 ans (étudiants, jeunes actifs…) sont nettement plus représentés qu’au ni-veau régional (20,5 % contre 17,5 %).

Evolution de la population de la ZE de Tours

1975 1982 1990 1999 2007

Population 319 722 340 864 359 129 379 496 400 446

1968 à 1975

1975 à 1982

1982 à 1990

1990 à 1999

1999 à 2007

Variation de la population en nombre 40 848 21 142 18 265 20 367 20 950

- due au solde naturel 19 058 13 822 14 786 13 751 12 972

- due au solde migratoire 21 790 7 320 3 479 6 616 7 978

Variation annuelle moyenne de la population en % +2 % +0,9 % +0,7 % +0,6 % +0,7 %

- due au solde naturel en % +0,9 % +0,6 % +0,5 % +0,4 % +0,4 % - due au solde migratoire en % +1,1 % +0,3 % +0,1 % +0,2 % +0,3 %

Sources : Insee, RP1968 à 1990 dénombrements - RP1999 et RP2007 exploitations principales - État civil

Evolution de la population(Source : Insee, RP 1968 à 2007)

90

100

110

120

130

140

150

1968 1975 1982 1990 1999 2007

Bas

es 1

00 e

n 19

68 ZE ToursM oyenne ZERégion Centre

Pyramide des âges de la population (Source : Insee - RP 2007)

8 6 4 2 0 2 4 6 8

0 - 45- 9

10 - 1415- 19

2 0 - 2 42 5- 2 93 0 - 3 43 5- 3 94 0 - 4 44 5- 4 950 - 5455- 59

6 0 - 6 46 5- 6 970 - 7475- 79

8 0 - 8 48 5- 8 99 0 - 9 49 5- 9 9

10 0 +A ge

Hommes ZE Tours Femmes ZE ToursHommes région Centre Femmes région Centre

Page 8: Compte rendu Tours.pub

Page 4 Regard sur la zone d’emploi de Tours

Tours dans le club des 41 aires urbai-Tours dans le club des 41 aires urbai-Tours dans le club des 41 aires urbai-Tours dans le club des 41 aires urbai-nes françaises à fort rayonnementnes françaises à fort rayonnementnes françaises à fort rayonnementnes françaises à fort rayonnement

Au niveau national, l’aire urbaine tou-rangelle, qui couvre plus de 60 % des communes de la zone d’emploi (auxquelles s’ajoutent quelques com-munes extérieures à cette zone au Sud et à l’Est), appartient aux 41 aires les plus importantes1 en termes de concentration de la population, de nombre d’emplois et de cadres des fonctions métropolitaines (CFM)2. Ces aires regroupent les emplois à fort potentiel de développement économi-que et à contenu décisionnel élevé. Elles se répartissent en 12 aires mé-tropolitaines — abritant chacune plus

de 500 000 habitants et 20 000 cadres de fonctions métropolitaines — et 29 grandes aires urbaines de plus de 200 000 habitants. Avec ses 395 600 habitants et ses 12 600 cadres des fonctions métropolitaines, l’aire tourangelle appartient à ce second groupe. Elle se classe au 20ème rang des 41 aires pour sa population, juste après Valenciennes et devant Caen. Elle décroche le 17ème rang pour le nombre de CFM derrière l’aire urbaine de Nancy (13 900 CFM).

Logement Une pression foncière dans l’ag-Une pression foncière dans l’ag-Une pression foncière dans l’ag-Une pression foncière dans l’ag-glomération tourangelleglomération tourangelleglomération tourangelleglomération tourangelle

D’après le deuxième PLH (Programme Local de l’Habitat) de l’agglomération tourangelle, pour que le territoire reste dyna-mique et maintienne son attrac-tivité (notamment des jeunes actifs), 9 500 logements neufs doivent être construits sur la période 2011-2016. Par ail-leurs, ce programme prévoit la réhabilitation de 3 700 loge-ments anciens. Mais la concréti-sation est soumise à des diffi-cultés notamment liées au fon-cier (disponibilité, préservation des espaces agricoles…).

Le taux de 5,6 % de logements vacants au niveau de la zone d’emploi (7,4 % en moyenne régionale) est un des indicateurs

exprimant la tension du marché immobilier. Un marché du logement social Un marché du logement social Un marché du logement social Un marché du logement social plus tendu qu’en moyenne régio-plus tendu qu’en moyenne régio-plus tendu qu’en moyenne régio-plus tendu qu’en moyenne régio-nalenalenalenale

La ville de Tours concentre 56 % des logements locatifs sociaux de la zone d’emploi. A l’échelle de Tours Plus, la proportion s’é-lève à 81 %. En région Centre, le taux de pression, exprimant la demande en logements par rapport à l’offre existante, est globalement inférieure à la moyenne nationale (2,1 contre 3,6). Malgré tout, il est plus fort dans certaines agglomérations de la région dont celle de Tours.

Initié dès 2001 avec le Grand Projet de Ville, le programme de rénovation urbaine de l’agglo-

mération de Tours poursuit une stratégie de renforcement de sa cohésion urbaine et sociale. Le programme concerne plus de 25 000 habitants répartis sur 5 quartiers d’habitat social (Sanitas, Europe châteaubriand, les Fontaines à Tours, Rabière à Joué-les-Tours et Rabaterie à St-Pierre-des-Corps). Il prévoit no-tamment la réhabilitation de 1 518 logements, la résidentiali-sation de 2 900 logements et la construction de 134 logements. De nouveaux quartiers dans De nouveaux quartiers dans De nouveaux quartiers dans De nouveaux quartiers dans l’agglomération l’agglomération l’agglomération l’agglomération

Les « deux lions » constitue un nouveau quartier de la ville, réunissant les grandes fonctions urbaines (habitat, activités, com-merce, enseignement, équipe-ments…). Il compte aujourd’hui

environ 2 000 logements.

L’écoquartier de Monconseil, triangle de 20 hectares à Tours Nord, correspond à l’un des plus gros chantiers urbains de l’ag-glomération. Ce projet, pensé en termes de développement dura-ble dans sa globalité, pourrait accueillir à terme, un millier de logements répondant à une volonté de mixité sociale et in-tergénérationnelle. Un nouveau quartier est en pro-jet au Sud de Joué-les-Tours, sur une superficie de 150 hectares, prévoyant à terme, la construc-tion d’environ 3 000 logements, ainsi que divers équipements publics.

Champ : France métropolitaine ; délimitation 1999 des périmè-tres des aires urbaines. Source : Insee - RP1999 et RP2007 exploitations principales - État civil.

Revenus En 2008, le revenu fiscal médian de la En 2008, le revenu fiscal médian de la En 2008, le revenu fiscal médian de la En 2008, le revenu fiscal médian de la zone d’emploi de Tours s’élève à zone d’emploi de Tours s’élève à zone d’emploi de Tours s’élève à zone d’emploi de Tours s’élève à 18 785 euros, soit 580 euros de plus 18 785 euros, soit 580 euros de plus 18 785 euros, soit 580 euros de plus 18 785 euros, soit 580 euros de plus que celui de la région Centre. que celui de la région Centre. que celui de la région Centre. que celui de la région Centre.

Tours est la zone qui, après celles de Chartres et Orléans, affiche le revenu médian le plus élevé parmi l’ensemble des zones d’emploi de la région.

La part des foyers fiscaux non imposés est plus faible que la moyenne régio-nale (42,3% contre 44,3%). Globale-ment, le niveau de vie moyen de la zone d’emploi est donc relativement plus élevé. Ceci s'explique par le poids beaucoup plus important des cadres et professions intermédiaires dans la zone de Tours.

S’agissant du type de revenus, la part des revenus salariaux est sensible-ment supérieure à la moyenne régio-nale (63,8 % contre 61,4 % en région Centre), tandis que l’on constate l’in-verse concernant les revenus des pro-fessions non salariées. Ce phénomène est notamment la conséquence de la plus faible représentation d'agri-culteurs dans la zone.

La part des pensions et retraites est également inférieure (25,3 % contre 26,6 % en moyenne régionale), reflé-tant une population moins âgée qu'en moyenne.

2008 ZE Région Centre

Revenu fiscal médian par unité de consommation

18 785 € 18 207 €

Structure des revenus déclarés des ménages (part en %)

Revenus salariaux 63,8 % 61,4 %

Pensions, retraites, rentes 25,3 % 26,6 %

Revenus des professions non salariées 5,3 % 6,2 %

Autres revenus 5,6 % 5,8 %

% des ménages fiscaux non imposés 42,3 % 44,3 %

Source : Insee, Revenus fiscaux localisés des ménages

1 Insee Première, Un maillage du territoire français : 12 aires métropolitaines et 29 grandes aires, Janvier 2011 2 Cadre des Fonctions Métropolitaines (CFM) : cadres et chefs d’entreprises de plus de 10 salariés des cinq fonctions métropolitaines : conception-recherche, prestations

intellectuelles, commerce interentreprises, gestion et culture-loisirs.

Page 9: Compte rendu Tours.pub

Page 5 Regard sur la zone d’emploi de Tours

¹¹¹¹ NOTE : Définition INSEE: NOTE : Définition INSEE: NOTE : Définition INSEE: NOTE : Définition INSEE: L’INSEE définit les pôles de services pôles de services pôles de services pôles de services (supérieurs, intermédiaires, proximité) en se référant à la nomenclature de la Base Permanente des Equipements. Une commune est considérée comme pôle de service si elle concentre au moins la moitié des équipements de la gamme. Ainsi, la gamme de proximité comporte 24 équipements (services et commerces) nécessaires à la vie quotidienne : épicerie, bureau de poste, boulangerie, école maternelle, école élémentaire, banque, médecins omnipraticiens, pharmacie… La gamme intermédiaire comporte 27 équipements : supermarché, gendarmerie, collège, école de conduite, laboratoire d’analyse médicale, crèche/halte-garderie… La gamme supérieure comporte 36 équipements : hypermarché, lycée, maternité, urgences, cinéma, agence de travail temporaire…

bergement pour les personnes âgées ainsi que les services d’aides à domicile présentent une répartition correcte au re-gard des besoins actuels, mais sont à surveiller tout de même,

au vu du vieillissement de la population.

Un accès relativement correct Un accès relativement correct Un accès relativement correct Un accès relativement correct aux équipements courants cultu-aux équipements courants cultu-aux équipements courants cultu-aux équipements courants cultu-rels et sportifsrels et sportifsrels et sportifsrels et sportifs

Équipements et services à la population La zone d’emploi se structure autour de l’agglomération de Tours qui compte 4 pôles de 4 pôles de 4 pôles de 4 pôles de services supérieursservices supérieursservices supérieursservices supérieurs : Tours, La Riche, Saint-Pierre-des-Corps et Joué-les-Tours. Elle offre 27 équipements intermédiaires sur 27 et 36 équipements de gam-me supérieure sur 361.

11 pôles intermédiaires11 pôles intermédiaires11 pôles intermédiaires11 pôles intermédiaires, princi-palement localisés le long de la Loire, proposent une gamme de services et équipements assez étendue (supermarchés, crè-ches…).

Par ailleurs, 40 pôles de proximi-40 pôles de proximi-40 pôles de proximi-40 pôles de proximi-té té té té complètent le maillage territo-rial. Ces communes disposent des services et commerces né-cessaires à la vie quotidienne (boulangeries, bureaux de Poste, écoles…). Un niveau d’équipements satis-Un niveau d’équipements satis-Un niveau d’équipements satis-Un niveau d’équipements satis-faisant pour l’ensemble de la faisant pour l’ensemble de la faisant pour l’ensemble de la faisant pour l’ensemble de la zone d’emploi, mais qui cache zone d’emploi, mais qui cache zone d’emploi, mais qui cache zone d’emploi, mais qui cache des disparitésdes disparitésdes disparitésdes disparités

Globalement, la plupart des types d’équipements et services présente des indicateurs favora-bles, en termes de couverture de la population (part de la po-pulation dont l’équipement est présent sur la commune de rési-dence). Cela s’explique par la conformation urbaine du territoi-re : la concentration de la popu-lation dans l’agglomération tou-rangelle permet aux habitants d’avoir un accès aux équipe-ments plus rapide qu’en milieu rural mais aussi de disposer d’équipements plus spécialisés. Ceci étant, les moyennes pré-

sentées à l’échelle de la zone d’emploi masquent, par exem-ple, les disparités entre l’agglo-mération tourangelle et la frange Nord-Ouest de la zone, secteur rural moins équipé en termes d’offre commerciale. Les territoi-res les plus ruraux, éloignés de la sphère d’influence de l’agglo-mération et de l’axe ligérien, sont les plus touchés par la dé-sertification des commerces et des services. De bons indicateurs concernant De bons indicateurs concernant De bons indicateurs concernant De bons indicateurs concernant le niveau d’équipements dans le le niveau d’équipements dans le le niveau d’équipements dans le le niveau d’équipements dans le social et la densité médicalesocial et la densité médicalesocial et la densité médicalesocial et la densité médicale

La densité de médecins généra-listes dans la zone d’emploi est supérieure à la moyenne régio-nale (11 médecins pour 10 000 habitants contre 9 en moyenne régionale). La présence des professions médicales de proxi-mité (généralistes, kinésithéra-peutes, infirmiers) est globale-ment satisfaisante, mais il existe quelques communes périurbai-nes et rurales plus déficitaires. De plus, sur ce territoire partagé entre aire urbaine et secteurs ruraux, la densité médicale est inégale au niveau supérieur (maternité, urgences, courts et moyens séjours, spécialistes…), avec une concentration dans l’agglomération tourangelle.

La zone est caractérisée par un niveau d’équipements d’accueil dédié à la petite enfance assez inégal ; la partie Nord-Ouest du territoire étant moins pourvue.

Au-delà de quelques manques ponctuels, les structures d’hé-

Source : INSEE, BP 2008-RP 2006, Inra UMR 1041 CESAER, Distancier Odomatrix— Recensement national des équipements sportifs au 07.2010

Nombre

d’équipe-ments

Nombre de communes équipées

% des communes équipées

% de la population

équipée

Nombre d’équipe-ments pour

10 000 habitants

ZE région ZE région

Épiceries, supérettes 96 35 37,2 74,2 66,8 2,4 3,2

Boulangeries 242 64 68,1 95,7 84,3 6,1 6,9

La Poste 80 61 64,9 92,6 77,2 2 2,5

Banques, caisses d’épargne 222 31 33 82,3 66,8 5,6 5,5

Médecins, omnipraticiens libéraux 434 52 55,3 92,7 77,2 10,9 8,8

Pharmacies 147 45 47,9 90,8 74,3 3,7 3,6

Hébergements pour personnes âgées

67 31 33 81,4 60,8 1,7 1,7

Garde enfants d’âge préscolaire 78 23 24,5 79,2 52,6 2 1,3

Equipements sportifs 1 571 93 98,9 /// /// 39 51

L’offre en infrastructures sporti-ves et culturelles est correcte sur l’ensemble du territoire, hormis le secteur rural du Nord-Ouest qui semble être un peu moins pourvu. La quasi-totalité des communes dispose d’au moins un équipement sportif sur son territoire.

En matière de culture, le territoi-re est naturellement marqué par le poids de l’agglomération tou-rangelle qui concentre une offre riche. Toutefois, le territoire hors agglomération présente un bon réseau de bibliothèques ou en-core quelques établissements cinématographiques mono-salle (Montbazon, Langeais…).

Page 10: Compte rendu Tours.pub

Des équipements à rayonne-Des équipements à rayonne-Des équipements à rayonne-Des équipements à rayonne-ment régional ou nationalment régional ou nationalment régional ou nationalment régional ou national

L’agglomération tourangelle compte un certain nombre d’é-quipements de rayonnement régional, voire national, qui sont autant d’atouts pour l’attractivi-té de la zone d’emploi.

Tours, lieu de congrès et salonsTours, lieu de congrès et salonsTours, lieu de congrès et salonsTours, lieu de congrès et salons

Tours constitue la première ville de congrès de la région Centre. L’équipement du Centre des Congrès Vinci est situé parmi les 10 premiers palais des congrès de sa catégorie en France. D’une capacité maximale de 2 000 places, il bénéficie de la proximité immédiate à la gare TGV, à une heure de Paris.

Le Parc des Expositions permet d’accueillir des foires et salons de grande ampleur, avec un ensemble de halles totalisant 22 000 m². Plusieurs atouts distinguent cet équipement des autres : halle de 100 mètres sur 100 mètres, une capacité de

3 000 à 12 000 places selon la configuration.

Une infrastructure hospitalière Une infrastructure hospitalière Une infrastructure hospitalière Une infrastructure hospitalière en synergie avec la recherche en synergie avec la recherche en synergie avec la recherche en synergie avec la recherche médicalemédicalemédicalemédicale

Tours est également un pôle de santé et de recherche médicale. Le CHRU, regroupant 6 hôpitaux, met en œuvre un plan de déve-loppement depuis les années 1990, se traduisant par une restructuration immobilière com-plète, mais aussi par l’investis-sement d’équipements de poin-te. Sa capacité d’accueil est de plus de 2 000 places et lits. Il recèle des laboratoires reconnus leaders dans leur domaine en France, tel le département de virologie, centre national pour la surveillance épidémiologique du sida. Les cliniques privées de l’agglomération, naguère disper-sées, se regroupent en 2 pôles de santé (la clinique de l’Alliance à St-Cyr-sur-Loire et le pôle san-té Léonard de Vinci à Chambray-les-Tours) bénéficiant également de locaux récents. Les acteurs hospitaliers sont très actifs dans les démarches d’expérimenta-tion et de test de produits inno-vants.

Des équipements garant d’une Des équipements garant d’une Des équipements garant d’une Des équipements garant d’une excellente richesse culturelleexcellente richesse culturelleexcellente richesse culturelleexcellente richesse culturelle

Les équipements culturels parti-cipent au rayonnement de l’ag-glomération. L’attractivité des

grands équipements est renfor-cée par les centres de création et d’interprétation artisti-ques qui les investissent : l'Or-chestre Symphonique, la troupe de comédiens du Jeune Théâtre en Région Centre… Le Grand Théâtre, le Petit Faucheux, plus grande scène française consa-crée au jazz, ou encore le Centre Dramatique Régional de Tours le Nouvel Olympia sont quelques grands équipements dont dispo-se l’agglomération tourangelle.

Des équipements sportifs ac-Des équipements sportifs ac-Des équipements sportifs ac-Des équipements sportifs ac-cueillant des compétitions de cueillant des compétitions de cueillant des compétitions de cueillant des compétitions de haut niveauhaut niveauhaut niveauhaut niveau

L’agglomération possède des équipements sportifs accueillant des compétitions de haut niveau dans des domaines différents : le centre municipal des sports comprenant la salle Grenon (3 000 personnes) pour le volley-ball ou encore le complexe sportif de la Vallée du Cher in-cluant le stade de football d’une

capacité de 15 000 personnes. L’agrandissement de ce dernier est prévu, avec la construction d’une tribune modulaire couver-te pouvant accueillir 5 000 per-sonnes.

Le Centre Aquatique du Lac illustre le renouvellement de l’offre sportive, associant loisirs et pratique sportive. Notons également l’existence du pôle nautique du Cher, centre régio-nal de pratique du canoë, de l’aviron…

Une forte attraction commercia-Une forte attraction commercia-Une forte attraction commercia-Une forte attraction commercia-le de l’agglomérationle de l’agglomérationle de l’agglomérationle de l’agglomération

La zone de chalandise de l’ag-glomération tourangelle englobe pratiquement tout le départe-ment de l’Indre-et-Loire et son attraction s’étend même au-delà des limites départementales (Loir-et-Cher, Maine-et-Loire, Sarthe) pour des produits non alimentaires. Les principaux pôles commerciaux correspon-dent au centre-ville de Tours et aux grandes zones commercia-les situées à la périphérie de la ville (Chambray-les-Tours, Tours Nord, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Pierre-des-Corps…).

Population active

Une croissance de la popula-Une croissance de la popula-Une croissance de la popula-Une croissance de la popula-tion active supérieure à la tion active supérieure à la tion active supérieure à la tion active supérieure à la moyenne régionalemoyenne régionalemoyenne régionalemoyenne régionale

Le nombre d’actifs habitant dans la zone d’emploi touran-gelle est passé de 174 000 à 188 670 entre 1999 et 2007, soit une hausse de 1 % par an en moyenne (contre +0,7 % en région). Le rythme de croissan-ce a légèrement augmenté ces dernières années puisqu’il était de +0,7 % en moyenne par an entre 1990 et 1999 (contre +0,5 % dans le Centre) et +0,9 % au cours de la pério-de 1982-1990 (contre 0,6 %).

Une part de cadres et de pro-Une part de cadres et de pro-Une part de cadres et de pro-Une part de cadres et de pro-fessions intermédiaires supé-fessions intermédiaires supé-fessions intermédiaires supé-fessions intermédiaires supé-rieure à la moyenne régionalerieure à la moyenne régionalerieure à la moyenne régionalerieure à la moyenne régionale

La population active résidant dans la zone d’emploi se ca-ractérise par une part de ca-dres supérieure à la moyenne régionale (14,7 % contre 11,3 % en région), tout comme les professions intermédiaires (26,1 % contre 23,2 % dans le Centre). Ces deux catégories socioprofessionnelles ont vu leur part augmenter de 3 points entre 1999 et 2007. Les employés sont très légère-ment plus représentés sur le territoire qu’en région. A l’in-verse, les ouvriers et les arti-sans-commerçants-chefs d’en-treprise ont un poids moins

important que dans le Centre (respectivement 22,7 % contre 28 % en région et 4,9 % contre 5,2 %). Notons que la catégorie des ouvriers a perdu près de 3 points

entre 1999 et 2007. La part des agriculteurs exploitants est près de trois fois moins importante que dans la région Centre (0,8 % contre 2,2 %).

Page 6 Regard sur la zone d’emploi de Tours

Répartition de la population active par catégorie socioprofessionnelle

(Source : Insee, RP 2007 exploitations principales)

0 5 10 15 20 25 30 35

Agriculteurs exploitants

Artisans, commerçants, chefsd'ent.

Cadres

Professions intermédiaires

Employés

Ouvriers

%

ZE Tours

Région Centre

Orchestre Symphonique de Tours

Centre des Congrès Vinci de Tours

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Déplacements domicile-travail

En 2007, 17 520 actifs résidents vont travailler hors de la zone d’em-ploi de Tours et 25 050 actifs extérieurs viennent y travailler. La zone d’emploi de Tours est donc attractive : les entrées d’actifs sont 1,4 fois plus nombreuses que les sorties. Cette influence a légère-ment augmenté entre 1999 et 2007 : on recensait 18 180 actifs entrants et 14 000 sortants en 1999 (soit un rapport de 1,3). Une attractivité infrarégionale en Une attractivité infrarégionale en Une attractivité infrarégionale en Une attractivité infrarégionale en haussehaussehaussehausse

L’attractivité de la zone tourangelle s’explique en partie par l’influence croissante qu’elle exerce sur les zones limitrophes. Ainsi, plus des 2/3 des actifs entrants viennent des trois zones voisines (Amboise, Chinon et Loches). On compte 3 900 sortants vers la zone d’Am-boise contre 10 640 entrants, soit 2,7 fois plus d’entrants que de sor-tants. Entre 1999 et 2007, le solde positif a fortement augmenté, pas-sant de +4 210 à +6 750. Les échanges sont également nette-ment excédentaires avec la zone de Loches. On enregistre 1 270 sorties contre 3 330 entrées, soit 2,6 fois plus d’entrées que de sorties. Le solde a augmenté au cours de la dernière période, passant de +1 520 en 1999 à 2 060 en 2007. On compte également 2 240 actifs allant travailler dans la zone de Chinon contre 3 740 venant travailler à Tours, soit 1,7 fois plus d’entrées que de sorties. Entre 1999 et 2007, le solde entre en-trants et sortants a doublé (+740 en 1999 et +1 500 en 2007).

Dans une moindre mesure, la zone d’emploi tourangelle échange aussi avec les zones de Blois et Vendô-me. On dénombre 1 080 sortants vers la zone de Blois, contre 1 200 entrants en 2007, alors que le sol-de entrées-sorties était négatif en 1999 (-140 personnes). Les échanges avec la zone de Vendôme sont également positifs : on enre-gistre 350 sorties et 430 entrées en 2007.

Notons que les échanges avec la zone orléanaise sont également déficitaires : 730 sorties sont enre-gistrées en 2007, contre 390 en-trées. Le déficit s’est accru entre 1999 et 2007; le solde entrées-sorties étant passé de -160 à -340.

Globalement, sur la dernière décen-nie, la zone de Tours conforte son

influence au sein de la région : les actifs entrants régionaux sont 1,4 fois plus nombreux en 2007 qu’en 1999 et le solde des entrants-sortants avec l’ensemble des zones de la région est passé de +6 070 en 1999 à +10 020 en 2007.

Des échanges positifs avec les Des échanges positifs avec les Des échanges positifs avec les Des échanges positifs avec les régions voisinesrégions voisinesrégions voisinesrégions voisines

Les échanges avec la région Pays de la Loire sont favorables à la zone tourangelle (1 660 sortants contre 1 920 en-trants). Le solde entrants-sortants est resté stable entre 1999 et 2007 (+260 person-nes). La zone d’emploi Sarthe Sud est celle qui enregistre le plus grand nombre de déplace-ments domicile-travail avec la zone de Tours (540 sortants et 730 entrants).

La zone de Tours attire égale-ment plus d’actifs qu’elle n’en laisse partir vers la région Poi-tou Charente : on dénombre 590 sorties contre 1 120 en-trées en 2007, soit 2 fois plus d’entrées que de sorties. Le solde entrées-sorties a doublé entre 1999 et 2007, passant de +260 à +530.

Globalement, les échanges de

la zone d’emploi de Tours avec les zones situées hors région et hors Ile-de-France sont posi-tifs : on compte 3 680 sortants contre 4 010 entrants, soit 1,1 fois plus d’entrées que de sor-ties. Entre 1999 et 2007, l’at-tractivité de la zone de Tours s’est améliorée : le nombre d’entrants a augmenté (3 150 en 1999) et les actifs sortants sont moins nombreux (3 120 en 1999). Des échanges fortement défici-Des échanges fortement défici-Des échanges fortement défici-Des échanges fortement défici-taires avec l’Iletaires avec l’Iletaires avec l’Iletaires avec l’Ile----dededede----FranceFranceFranceFrance

On recense 3 460 sortants vers la région francilienne contre seulement 630 entrées, soit 5,5 fois plus de sorties que d’entrées. Le solde entre le nombre d’entrées et sorties a fortement augmenté entre 1999 et 2007 (-1 930 en 1999 et -2 830 en 2007).

Si l’on considère les flux avec Paris, le déséquilibre est enco-re plus marqué : on dénombre 1 780 actifs sortants contre 220 actifs entrants, soit 8,2 fois plus de sorties que d’en-trées.

Seulement 10 % des actifs Seulement 10 % des actifs Seulement 10 % des actifs Seulement 10 % des actifs résidents occupent un emploi résidents occupent un emploi résidents occupent un emploi résidents occupent un emploi hors de la zone tourangellehors de la zone tourangellehors de la zone tourangellehors de la zone tourangelle

Ce taux de sortie est l’un des plus faibles des zones d’emploi de la région dont la moyenne se situe à 26 %. Ces actifs vont principalement travailler dans les zones voisines comme Amboise (3 900, soit 2,3 % des actifs résidents), Chinon (2 240, soit 1,3 % des actifs rési-dents), Loches (1 270, soit 0,7 %), Blois (1 080, soit 0,6 %) mais aussi vers Paris (1 780, soit 1,1 %), hors région et hors Ile-de-France (3 680, soit 2,2 %) ou encore Orléans (730, soit 0,4 %). 14 % des emplois de la zone 14 % des emplois de la zone 14 % des emplois de la zone 14 % des emplois de la zone sont occupés par des actifs sont occupés par des actifs sont occupés par des actifs sont occupés par des actifs non résidents en 2007 contre non résidents en 2007 contre non résidents en 2007 contre non résidents en 2007 contre 11,7 % en 199911,7 % en 199911,7 % en 199911,7 % en 1999

Il s’agit d’un des taux d’entrées le moins élevé de l’ensemble des zones d’emploi de la ré-gion, dont la moyenne se situe à 18,6 %. Ces actifs résident principalement dans les zones voisines comme Amboise (10 640, soit 6 % des actifs travail-lant dans la zone), Chinon (3 740, soit 2,1 %), Loches (3 330, soit 1,9 %), Blois (1 200, soit 0,7 %) ou encore dans les zones d’emploi hors région et hors Ile-de-France (4 010, soit 2,3 %).

Regard sur la zone d’emploi de Tours Page 7

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La dynamique économique D’hier à aujourd’hui

Note : Les activités présentielles sont les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu'elles soient résidentes ou touristes. Les activités non-présentielles sont les activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entreprises de cette sphère. Les activités du domaine public sont partagées entre la sphère présentielle et la sphère non présentielle. Un établissement appartient à ce domai-ne s’il fait partie d’une entreprise de catégorie juridique 7 (Personne morale ou organisme soumis au droit administratif) ou si plus de la moitié de son effectif fait partie de la fonction publique d’état.

Page 8 Regard sur la zone d’emploi de Tours

Sept emplois sur dix dans la Sept emplois sur dix dans la Sept emplois sur dix dans la Sept emplois sur dix dans la sphère présentiellesphère présentiellesphère présentiellesphère présentielle

Dans la zone de Tours, la part de l'économie présentielle -regroupant les activités répon-dant aux besoins des habitants et usagers du territoire - est supérieure à celle de la région Centre : elle emploie 70,0 % des effectifs salariés (64,4 % en région Centre). La zone de Tours présente un poids plus impor-tant qu'en moyenne régionale dans le secteur de la "santé, action sociale" et dans celui de "l'enseignement" : ils regroupent 22,1 % des effectifs de la zone contre 19,8 % en région Centre. Cette part s'explique par la pré-sence des centres hospitaliers Bretonneau, Trousseau et Clo-cheville de l'hôpital universitaire de Tours, de l'Association des Services de Soins à Domicile (ASSAD), du pôle santé Léonard de Vinci, de l'Université de Tours et du lycée d'enseignement gé-néral et technologique Grand-mont.

A noter que le poids de "l'administration publique" est inférieur à la moyenne régiona-le, malgré la présence parmi les principaux employeurs de la

zone, des Communes de Tours et de Joué-lès-Tours, du Conseil Général d'Indre-et-Loire, de la Caisse nationale d'assurance vieillesse des travailleurs sala-riés et de la Direction Départe-mentale de Sécurité Publique.

La sphère non présentielle -couvrant les activités de produc-tion ou contribuant à la produc-tion de biens consommés hors du territoire - regroupe, quant à elle, 30,0 % des emplois sala-riés de la zone (35,6 % en ré-gion Centre).

Une industrie diversifiéeUne industrie diversifiéeUne industrie diversifiéeUne industrie diversifiée

Tours s’est d’abord développée avec le commerce et l’adminis-tration. C’est le roi Louis XI qui a suscité les activités de soierie, qui employaient plus de 6 000 ouvriers au 16ème siècle.

En 1786, est créée la Poudrerie nationale au Ripault, qui fera travailler jusqu'à 6 000 person-nes en 1914. Elle sera fermée en 1960.

Présentes depuis le 18ème siècle, les activités du bois, du papier et de l'imprimerie font partie du patrimoine industriel de la zone de Tours. L’imprime-

rie Mame s'y installe en 1796 et occupe plus de 1 000 person-nes entre 1860 et 1870. Elle a fortement réduit ses effectifs depuis et est passée au groupe Serge Laski qui compte environ 320 salariés sur l'ensemble de ses établissements dont les imprimeries Gibert-Clarey et APS Chromostyle. La grande papete-rie de Touraine s'est implantée en 1850 avant d'être reprise par Henri Gault en 1905. Fabriquant des emballages pâtissiers pour la France entière, elle emploie aujourd'hui plus de 180 salariés. Plus récente, l'imprimerie Vin-cent est créée en 1954. Le grou-pe Vincent emploie actuellement 280 salariés. Ainsi, les les les les "industries du bois, papier et "industries du bois, papier et "industries du bois, papier et "industries du bois, papier et imprimerie" regroupent 1,2 % imprimerie" regroupent 1,2 % imprimerie" regroupent 1,2 % imprimerie" regroupent 1,2 % des effectifs, un poids compara-des effectifs, un poids compara-des effectifs, un poids compara-des effectifs, un poids compara-ble à la moyenne régionale. ble à la moyenne régionale. ble à la moyenne régionale. ble à la moyenne régionale. Mais face aux mutations techno-logiques, le secteur rencontre quelques difficultés. (C'est le cas des sociétés du Groupe Laski, en attente d'un repreneur.)

L’arrivée du chemin de fer en 1848, puis la création dix ans plus tard, d’une gare de manœu-vre à Saint-Pierre-des-Corps va modifier l’économie tourangelle. Dès 1910, l'industrie locale sai-sit l'opportunité en créant des ateliers de réparation sur le site de la gare. Ce pôle attirera quel-ques années plus tard, le groupe Faiveley spécialisé dans la fabri-cation des systèmes d’équipe-ment ferroviaire et qui emploie 580 salariés dans trois établis-sements.

En 1938, l'usine de roulements à billes et boîtes d'essieux SKF s'implante à Saint-Cyr-sur-Loire. Aujourd'hui, elle domine l'activité de la commune avec plus de 1 250 salariés. Le secteur de la Le secteur de la Le secteur de la Le secteur de la "fabrication de machines et "fabrication de machines et "fabrication de machines et "fabrication de machines et équipements" regroupe 1,5 % équipements" regroupe 1,5 % équipements" regroupe 1,5 % équipements" regroupe 1,5 % des effectifs de la zone, une part des effectifs de la zone, une part des effectifs de la zone, une part des effectifs de la zone, une part proche de celle de la région Cen-proche de celle de la région Cen-proche de celle de la région Cen-proche de celle de la région Cen-tre.tre.tre.tre.

C’est surtout à partir des années 1960, que la zone de Tours va connaitre un afflux remarquable d’entreprises. De grands grou-pes vont s'y installer, en particu-lier dans le secteur du caout-chouc-plastique. Michelin, spé-cialisé dans le pneu poids lourd, s'implante dans la zone en 1961. Devenue le 3ème site mondial de production du grou-pe, l’unité Michelin emploie au-jourd'hui 1 200 salariés. En 1962, Hutchinson rachète la Compagnie des Câbles et maté-riels Electriques. Leader euro-péen des courroies pour l’auto-mobile et l’électroménager, Hut-chison emploie actuellement 640 salariés. D'autres entrepri-ses du secteur vont se dévelop-per : Plastivaloire qui produit des pièces en plastique pour l'auto-mobile, l'électroménager et le multimédia (440 salariés) et Tupperware, spécialisé dans la fabrication de boites et emballa-ges plastiques pour l’alimenta-tion (360 salariés). Ainsi, le sec-le sec-le sec-le sec-teur "caoutchoucteur "caoutchoucteur "caoutchoucteur "caoutchouc----plastique" est plastique" est plastique" est plastique" est le premier secteur de la zone : le premier secteur de la zone : le premier secteur de la zone : le premier secteur de la zone : comme en moyenne régionale, il comme en moyenne régionale, il comme en moyenne régionale, il comme en moyenne régionale, il rassemble 2,7 % des effectifs.rassemble 2,7 % des effectifs.rassemble 2,7 % des effectifs.rassemble 2,7 % des effectifs.

Le domaine de la santé a égale-ment suscité des créations d’en-treprises. Le pharmacien Méta-dier sera l'un des précurseurs dans le domaine : au début du 20ème siècle, il crée l'un des tous premiers laboratoires phar-maceutiques industriels fran-çais. Métadier va donner nais-sance au groupe Métabio qui appartient aujourd'hui au groupe Aventis. Après la guerre, sont créés les Laboratoires Chemi-neau. Ce spécialiste des médica-ments aérosols et pâteux à usa-ge topique et ORL emploie ac-tuellement 250 salariés. Les délocalisations dans les années 60 viennent renforcer et moder-niser les activités déjà présentes localement. En 1967, Dausse quitte la région parisienne pour s'installer à Tours. Devenu Sano-

Note : l'emploi salarié est évalué ici en équivalent temps plein, alors que les estimations d'emploi (cf rubrique "emploi salarié") prennent é g a l e m e n t e n compte les person-nes à temps partiel.

(Source : Insee, CLAP) Postes salariés % ZE % région

Ensemble 152 820 100 100

Sphère non présentielle 45 908 30,0 35,6

dont domaine public 174 0,4 0,8

dont domaine public 35 989 33,7 35,6

Effectif salarié selon les sphères de l’économie en 2008

Sphère présentielle 106 912 70,0 64,4

Effectif salarié des établissements en 2008 (Source : Insee, CLAP)

Zone d’emploi région

Nombre Structure (%)

Structure (%)

Agriculture, sylviculture, pêche 975 0,6 1,3

Industrie 23 510 15,4 21,1

dont Industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution

4 818 3,2 2,4

Industrie agroalimentaire 1 849 1,2 2,4

Fabrication d'équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines

4 562 3,0 3,5

Fabrication de matériels de transport 1 128 0,7 1,7

Fabrication d'autres produits industriels 11 153 7,3 11,1

Construction 11 557 7,6 7,6

Commerce, transports et services divers 69 106 45,2 39,6

dont Commerce ; réparation automobiles 20 507 13,4 13,3

Transports et entreposage 11 853 7,8 6,4

Hébergement et restauration 5 626 3,7 3,1

Information et communication 3 819 2,5 1,8

Activités financières et d'assurance 5 852 3,8 3,2

Activités immobilières 1 985 1,3 0,9

Activités scientifiques et techniques ; services administratifs et de soutien

14 405 9,4 7,7

Autres activités de services 5 059 3,3 3,2

Administration publique, enseignement, santé et action sociale

47 672 31,2 30,4

dont Administration publique 13 903 9,1 10,6

Enseignement 11 787 7,7 6,7

Santé, action sociale 21 982 14,4 13,1

Ensemble 152 820 100 100

Page 13: Compte rendu Tours.pub

Regard sur la zone d’emploi de Tours Page 9

fi Winthrop Industrie, elle em-ploie aujourd'hui 450 salariés. Après plusieurs reprises, le labo-ratoire de Monts créé en 1947 par Roger Bellon est devenue Recipharm Monts. Ce site de fabrication de médicaments injectables emploie 220 sala-riés. Le secteur de l'industrie Le secteur de l'industrie Le secteur de l'industrie Le secteur de l'industrie pharmaceutique regroupe 0,9 % pharmaceutique regroupe 0,9 % pharmaceutique regroupe 0,9 % pharmaceutique regroupe 0,9 % des effectifs (1,1 % en région des effectifs (1,1 % en région des effectifs (1,1 % en région des effectifs (1,1 % en région Centre).Centre).Centre).Centre).

En 1973, la Silec Semi-Conducteurs s’implante au Nord de Tours. Depuis 1998, elle appartient au groupe ST Micro-electronics et emploie aujour-d'hui près de 1 600 salariés à la fabrication de composants élec-troniques. Ainsi, le secteur de la le secteur de la le secteur de la le secteur de la "fabrication de produits informa-"fabrication de produits informa-"fabrication de produits informa-"fabrication de produits informa-tiques, électronique et optiques" tiques, électronique et optiques" tiques, électronique et optiques" tiques, électronique et optiques" regroupe 1,3 % des effectifs regroupe 1,3 % des effectifs regroupe 1,3 % des effectifs regroupe 1,3 % des effectifs (contre 0,8 % en région Centre).(contre 0,8 % en région Centre).(contre 0,8 % en région Centre).(contre 0,8 % en région Centre).

Comme en moyenne régionale, le secteur de l'énergie rassem-le secteur de l'énergie rassem-le secteur de l'énergie rassem-le secteur de l'énergie rassem-ble 1,1 % des effectifsble 1,1 % des effectifsble 1,1 % des effectifsble 1,1 % des effectifs. Tours accueille l’un des six centres nationaux d’ingénierie nucléaire d’EDF : le Centre National d'Equipement et de Production d'Electricité qui emploie environ 500 salariés.

Soulignons également le poids du secteur de la "métallurgie"la "métallurgie"la "métallurgie"la "métallurgie". Regroupant 1,4 % des effectifs 1,4 % des effectifs 1,4 % des effectifs 1,4 % des effectifs (2,7 % en région Centre), c'est le , c'est le , c'est le , c'est le 3ème secteur industriel de la 3ème secteur industriel de la 3ème secteur industriel de la 3ème secteur industriel de la zonezonezonezone. On y trouve notamment Safety qui fabrique des outils coupants (360 salariés).

Outre l'industrie, le secondaire se caractérise par un poids important du secteur de la la la la "construction". "construction". "construction". "construction". Il rassemble, rassemble, rassemble, rassemble, comme en moyenne régionale, comme en moyenne régionale, comme en moyenne régionale, comme en moyenne régionale, 7,6 % des effectifs. 7,6 % des effectifs. 7,6 % des effectifs. 7,6 % des effectifs. La zone de Tours accueille le siège social des établissements Forclum Val de Loire (520 salariés) ainsi que celui du groupe Hervé Thermi-que (250 salariés).

Une économie dominée par le Une économie dominée par le Une économie dominée par le Une économie dominée par le tertiaire tertiaire tertiaire tertiaire

Si l'industrie est assez présente,

c'est le tertiaire qui caractérise le mieux la zone de Tours.

La quasi totalité des secteurs y ont un poids plus élevé qu'en région. Ce constat est particuliè-rement vrai dans "le transport et "le transport et "le transport et "le transport et l'entreposage" qui emploie l'entreposage" qui emploie l'entreposage" qui emploie l'entreposage" qui emploie 7,8 % des effectifs de la zone 7,8 % des effectifs de la zone 7,8 % des effectifs de la zone 7,8 % des effectifs de la zone (contre 6,4 % en région Centre). (contre 6,4 % en région Centre). (contre 6,4 % en région Centre). (contre 6,4 % en région Centre). Parmi les principaux employeurs de ces secteurs, on trouve la SNCF qui emploie plus de 3 000 salariés dans plusieurs établis-sements (circulation des trains, commercial voyageurs, fret, maintenance ferroviaire), les transports urbain de voyageurs Fil Bleu (groupe Keolis - environ 600 salariés), les transporteurs et logisticiens Norbert Dentres-sangle (450 salariés) et Géodis (270 salariés).

La zone accueille également de grandes structures dans le sec-le sec-le sec-le sec-teur des "activités de services teur des "activités de services teur des "activités de services teur des "activités de services administratifs et de soutien" administratifs et de soutien" administratifs et de soutien" administratifs et de soutien" qui regroupe 4,9 % des effectifs de regroupe 4,9 % des effectifs de regroupe 4,9 % des effectifs de regroupe 4,9 % des effectifs de la zone (4,1 % en région Centre). la zone (4,1 % en région Centre). la zone (4,1 % en région Centre). la zone (4,1 % en région Centre). On y trouve, entre autres, les sociétés de nettoyage de bâti-ments Onet Services (540 sala-riés) et ISS (280 salariés) ainsi que les centres d'appels Aqua-dia (Bouygues telecom - 380 salariés), Fidelia (330 salariés) et France Telecom (140 sala-riés).

Autre secteur tertiaire bien re-présenté dans la zone : les les les les "activités financières et d'assu-"activités financières et d'assu-"activités financières et d'assu-"activités financières et d'assu-rances" qui rassemble 3,8 % des rances" qui rassemble 3,8 % des rances" qui rassemble 3,8 % des rances" qui rassemble 3,8 % des effectifs (contre 3,2 % en effectifs (contre 3,2 % en effectifs (contre 3,2 % en effectifs (contre 3,2 % en moyenne régionale). moyenne régionale). moyenne régionale). moyenne régionale). Un poids qui s'explique en partie par la présence du groupe Réunica, spécialiste de la gestion de re-traite complémentaire et de la protection sociale (600 sala-riés).

Notons également la présence de la Nouvelle République du Centre Ouest dans le secteur de l'édition (560 salariés) ainsi que du siège social de Frans Bon-homme (environ 90 salariés).

Une activité de recherche et Une activité de recherche et Une activité de recherche et Une activité de recherche et développement en expansiondéveloppement en expansiondéveloppement en expansiondéveloppement en expansion

La recherche et le développe-La recherche et le développe-La recherche et le développe-La recherche et le développe-ment scientifique ment scientifique ment scientifique ment scientifique sont assez présents dans la zone de Tours. Ce secteur rassemble 0,6 % des rassemble 0,6 % des rassemble 0,6 % des rassemble 0,6 % des effectifs de la zone (contre effectifs de la zone (contre effectifs de la zone (contre effectifs de la zone (contre 0,5 % en région Centre). 0,5 % en région Centre). 0,5 % en région Centre). 0,5 % en région Centre). Parmi les organismes de ce domaine, le Commissariat à l'Energie Ato-

mique du Ripault à Monts (CEA) fait partie des principaux em-ployeurs avec environ 600 per-s o n n e l s p e r m a n e n t s (chercheurs, ingénieurs et tech-niciens).

Le territoire accueille aussi le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) qui compte plus de 70 personnels perma-nents et l’Institut National de Sante Et de Recherche Médicale (INSERM) avec une quinzaine de permanents. L’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) situé à Nouzilly rayonne également sur la zone de Tours avec plus de 500 personnels permanents.

Les entreprises, les laboratoires tourangeaux sont également partie prenante de pôles de compétitivité ou clusters sié-geant en région Centre :

→ → → → le pôle de compétitivité inter-le pôle de compétitivité inter-le pôle de compétitivité inter-le pôle de compétitivité inter-régional "Sciences et Systèmes régional "Sciences et Systèmes régional "Sciences et Systèmes régional "Sciences et Systèmes de l'Energie Electrique" de l'Energie Electrique" de l'Energie Electrique" de l'Energie Electrique" (Centre et Limousin) dont le siège est à Tours et qui rassemble plus d'une centaine d'entreprises et organismes dans les domaines des technologies de l’énergie électrique. Parmi les entreprises de la zone, on trouve ST Micro-electronis, Faiveley , Forclum Val de Loire, AEG Power Solutions, Hervé Thermique, Aerazur...

→ → → → le pôle de compétitivité inter-le pôle de compétitivité inter-le pôle de compétitivité inter-le pôle de compétitivité inter-régional "caoutchouc et polymè-régional "caoutchouc et polymè-régional "caoutchouc et polymè-régional "caoutchouc et polymè-res Elastopôle" res Elastopôle" res Elastopôle" res Elastopôle" (Centre, Ile-de-France, Auvergne, Pays-de-la-Loire) qui fédère une centaine d'entreprises de l’industrie de la transformation du caoutchouc, des scientifiques et universitai-res de la filière dans l'objectif de favoriser l’activité et l’emploi par des développements technologi-ques innovants. Parmi les mem-bres, citons entre autres, Miche-lin et Hutchinson ;

→ → → → le pôle de compétitivité inter-le pôle de compétitivité inter-le pôle de compétitivité inter-le pôle de compétitivité inter-régional "Cosmetic Val-régional "Cosmetic Val-régional "Cosmetic Val-régional "Cosmetic Val-ley" ley" ley" ley" (Centre, Ile-de-France, Hau-te-Normandie) qui travaille à

renforcer le rayonnement inter-national de ses membres et à encourager l’implantation d’en-treprises sur le territoire. Plus de 400 entreprises de la filière parfumerie-cosmétique en font partie dont, notamment, Les Laboratoires Chemineau, Inde-na, Vermon, Spin Control, RCP Design...

→ → → → le pôle de compétitivité le pôle de compétitivité le pôle de compétitivité le pôle de compétitivité "Dream Eau et Milieux" "Dream Eau et Milieux" "Dream Eau et Milieux" "Dream Eau et Milieux" qui re-groupe une quarantaine d’ac-teurs du secteur de l’eau (scientifiques, chercheurs, en-treprises, associations naturalis-tes...) avec pour objectif la pro-tection de la ressource en Eau ;

→ → → → Les entreprises Sanofi et Chemineau sont impliquées dans le cluster interrégional cluster interrégional cluster interrégional cluster interrégional "Polepharma" "Polepharma" "Polepharma" "Polepharma" (Centre, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Ile-de-France). Polepharma s'est allié à la Technopole Chimie Biologie Santé et au Groupe-ment régional des Etablisse-ments Pharmaceutiques Indus-triels du Centre afin de former Pharma Valley, dans l'objectif de devenir une zone d'excellence européenne en matière de pro-duction pharmaceutique.

Le territoire est également impli-qué dans un pôle de compétitivi-té dont le siège est situé hors région :

→ → → → le pôle de compétitivité le pôle de compétitivité le pôle de compétitivité le pôle de compétitivité "Viaméca" "Viaméca" "Viaméca" "Viaméca" dont les compétences sont la réalisation de pièces mécaniques et l'ingénierie de systèmes mécaniques pour les industries automobile, des biens d'équipement et aéronautique. Parmi les membres, on trouve notamment SKF.

ST Microelectronics à Tours

CEA Le Ripault à Monts

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Entreprises

Regard sur la zone d’emploi de Tours Page 10

(1) Note : Il convient de ne pas confondre entreprise et établissement. L'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'entrepri-se. Ainsi, une même entreprise peut très bien avoir plusieurs établissements, si elle exerce son activité de façon permanente dans plusieurs lieux distincts.

Liste des 30 plus grands employeurs publics et privés de la zone d'emploi de Tours (2008 actualisée) Raison sociale Taille Activité

COMMUNE DE TOURS 3000-3999 salariés Administration publique

HOPITAL UNIVERSITAIRE DE TOURS - C.H.R.U BRETONNEAU 3000-3999 salariés Activités pour la santé humaine

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER FRANCAIS 3000-3999 salariés Transports et entreposage

HOPITAL UNIVERSITAIRE DE TOURS - C.H.R.U TROUSSSEAU 2000-2999 salariés Activités pour la santé humaine

ST MICROELECTRONICS SAS 1500-1999 salariés Fabrication de produits informatiques, électroniques

SKF FRANCE 1000-1499 salariés Fabrication de machines et équipements n.c.a. - Filière automobile

MANUFACTURE FRANCAISE PNEUMATIQUE MICHELIN 1000-1499 salariés Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique - Filière automobile

DEPARTEMENT DE L'INDRE ET LOIRE 1000-1499 salariés Administration publique

HOPITAL UNIVERSITAIRE DE TOURS - C.H.R.U CLOCHEVILLE 750-999 salariés Activités pour la santé humaine

ASSOCIATION SERVICES SOINS A DOMICILE 750-999 salariés Hébergement médico-social et social et action sociale

COMMUNE DE JOUE-LES-TOURS 750-999 salariés Administration publique

CAISSE NATIONALE ASSURANCE VIEILLESSE TRAVAILLEUR SALARIES 500-749 salariés Administration publique

COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE - CEA CENTRE DU RIPAULT 500-749 salariés Recherche-développement scientifique

HUTCHINSON SNC 500-749 salariés Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique - Filière automobile

UNIVERSITE DE TOURS FRANCOIS RABELAIS - FACULTE DE LETTRES 500-749 salariés Enseignement

REUNICA 500-749 salariés Activités financières et d'assurances

FIL BLEU 500-749 salariés Transports et entreposage

FAIVELEY TRANSPORT 500-749 salariés Fabrication de matériel de transport

NOUVELLE REPUBLIQUE DU CENTRE OUEST 500-749 salariés Edition

ONET SERVICES 500-749 salariés Activités de services administratifs et de soutien

FORCLUM VAL DE LOIRE 500-749 salariés Construction

EDF - CENTRE NATIONAL D'EQUIPEMENT ET DE PRODUCTION D'ELECTRICITE

500-749 salariés Energie

POLE SANTE LEONARD DE VINCI 500-749 salariés Activités pour la santé humaine

DIRECTION DEPARTEMENTALE SECURITE PUBLIQUE - COMMISSARIAT CENTRAL

500-749 salariés Administration publique

LYCEE D'ENSEIGNEMENT GENERAL ET TECHNOLOGIQUE GRANDMONT 250-499 salariés Enseignement

SANOFI WINTHROP INDUSTRIE 250-499 salariés Industrie pharmaceutique

TRANSPORT NORBERT DENTRESSANGLE 250-499 salariés Transports et entreposage

PLASTIVALOIRE 250-499 salariés Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique - Filière automobile

AQUADIA - BOUYGUES TELECOM 250-499 salariés Activités de services administratifs et de soutien

AUCHAN CHAMBRAY-LES-TOURS 250-499 salariés Commerce de détail

Source : INSEE - CLAP 2008

Note : Les effectifs militaires étant sous secret défense, ils n'apparaissent pas dans la liste. On estime que l'armée emploie plusieurs milliers de personnes, dont 2 700 sur la Base aérienne 705.

En 2009, la zone d’emploi de En 2009, la zone d’emploi de En 2009, la zone d’emploi de En 2009, la zone d’emploi de Tours compte plus de 15 600 Tours compte plus de 15 600 Tours compte plus de 15 600 Tours compte plus de 15 600 entreprisesentreprisesentreprisesentreprises, soit 16,5 % des entreprises implantées en ré-gion Centre.

Avec 4 980 entreprises en 2009, l'artisanat occupe un poids moins important qu'en région Centre puisqu'on dénom-bre 124 entreprises artisanales pour 10 000 habitants dans la zone contre 139 en moyenne régionale.

Parmi les 19 230 établisse-ments1 que compte la zone d'emploi en 2009, 2 375 ont leur siège social hors de la ré-gion Centre (soit 12,3 % des établissements de la zone contre 10,4 % en moyenne ré-gionale). 6,9 % des établisse-ments de la zone dépendent d'un siège social implanté en Ile-de-France (6,4 % en moyenne

régionale).

En termes d'effectifs, 40,6 % des salariés de la zone d’emploi de Tours travaillent dans un établissement dont le siège social n’est pas en région Centre (34,2 % pour le Centre). Plus précisément, 25,8 % des sala-riés de la zone d'emploi de Tours travaillent dans un établisse-ment dont le siège social se trouve en Ile-de-France (23,6 % en région).

Plus de 3 000 entreprises Plus de 3 000 entreprises Plus de 3 000 entreprises Plus de 3 000 entreprises créées en 2009créées en 2009créées en 2009créées en 2009

En 2009, 3 118 entreprises ont été créées dans la zone d’em-ploi de Tours, soit 17,7 % des créations de la région Centre. Près des deux tiers des entrepri-ses créées sont des auto-entreprises.

L'un des plus forts taux de créa-L'un des plus forts taux de créa-L'un des plus forts taux de créa-L'un des plus forts taux de créa-tion d'entreprises de la régiontion d'entreprises de la régiontion d'entreprises de la régiontion d'entreprises de la région

Avec 20,0 %, la zone d’emploi de Tours affiche un taux de créa-tion d'entreprises supérieur à la moyenne régionale (18,7 %) et

se place au cinquième rang des zones d'emploi. Le taux de créa-tions d'auto-entreprise est de 11,9 % (contre 8,0 % pour les autres créations).

T aux de créat io n d'ent reprises par secteur en 2009(Source : Insee, REE Sirène / Champ : act ivit és marchandes hors agricult ure)

Ensemble

Administration, enseignement, santé, action

socialeIndustrie

Construction

Commerce, transports,

services divers

0

2

4

6

8

10

12

14

16%

ZE Tours non auto-entrepreneurs Région Centre non auto-entrepreneursZE Tours auto-entrepreneurs Région Centre auto-entrepreneurs

Page 15: Compte rendu Tours.pub

Un taux de chômage qui devient Un taux de chômage qui devient Un taux de chômage qui devient Un taux de chômage qui devient inférieur à la moyenne régionaleinférieur à la moyenne régionaleinférieur à la moyenne régionaleinférieur à la moyenne régionale

Entre 1999 et 2010, le taux de chômage de la zone d’emploi de Tours a connu les mêmes gran-des évolutions que celui de la région. Néanmoins, si le taux de chômage de la zone est supérieur à celui de la région au début de la période, les deux taux se rappro-chent à partir de 2002 et devien-nent identiques entre 2008 et 2009. En 2010, le taux de chô-mage de la zone devient légère-ment inférieur à la moyenne ré-gionale.

Des tensions sur le marché du Des tensions sur le marché du Des tensions sur le marché du Des tensions sur le marché du travail élevées et en croissancetravail élevées et en croissancetravail élevées et en croissancetravail élevées et en croissance

La zone de Tours se caractérise par une faible durée du chômage, liée à la forte présence du sec-teur tertiaire. Malgré l'aggravation du chômage, les tensions sur le marché du travail continuent d’augmenter en 2008. Elles sont parmi les plus élevées de la ré-gion. En 2008, on observe des difficultés de recrutement pour les métiers de «l’hôtellerie, res-tauration», de la "santé", de la «maintenance» et pour les em-plois qualifiés de «l’électricité-électronique» et du "bâtiment".

Emploi salarié

Chômage

Page 11 Regard sur la zone d’emploi de Tours

Evolution du taux de chômage(Source : Insee, Taux de chômage localisés

trimestriels)

66,5

77,5

88,5

99,510

10,5

1999

-T1

2000

-T1

2001

-T1

2002

-T1

2003

-T1

2004

-T1

2005

-T1

2006

-T1

2007

-T1

2008

-T1

2009

-T1

2010

-T1

%

ToursRégion Centre

Une croissance portée par le Une croissance portée par le Une croissance portée par le Une croissance portée par le tertiaire et la constructiontertiaire et la constructiontertiaire et la constructiontertiaire et la construction

Dans l'ensemble, l’emploi salarié l’emploi salarié l’emploi salarié l’emploi salarié de la zone de Tours s'est accru de la zone de Tours s'est accru de la zone de Tours s'est accru de la zone de Tours s'est accru de +1,1 % par an en moyenne sur de +1,1 % par an en moyenne sur de +1,1 % par an en moyenne sur de +1,1 % par an en moyenne sur la période 1999la période 1999la période 1999la période 1999----2007, 2007, 2007, 2007, un rythme plus important qu'en région Cen-tre (+0,7 %). La croissance a été particulièrement élevée en 2000 puis s'est faite à un rythme plus faible jusqu'en 2007.

La construction connaît la plus La construction connaît la plus La construction connaît la plus La construction connaît la plus forte croissance des effectifs forte croissance des effectifs forte croissance des effectifs forte croissance des effectifs salariés : +3,4 % en moyenne salariés : +3,4 % en moyenne salariés : +3,4 % en moyenne salariés : +3,4 % en moyenne annuelle entre 1999 et 2007.annuelle entre 1999 et 2007.annuelle entre 1999 et 2007.annuelle entre 1999 et 2007. Le secteur rassemble 6,7 % des emplois salariés de la zone en 2007, un poids comparable à celui de la région Centre (6,8 %).

Avec une augmentation de Avec une augmentation de Avec une augmentation de Avec une augmentation de +1,2 % par an en moyenne entre +1,2 % par an en moyenne entre +1,2 % par an en moyenne entre +1,2 % par an en moyenne entre 1999 et 2007, le tertiaire connaît 1999 et 2007, le tertiaire connaît 1999 et 2007, le tertiaire connaît 1999 et 2007, le tertiaire connaît également une hausse de ses également une hausse de ses également une hausse de ses également une hausse de ses effectifs. effectifs. effectifs. effectifs. Le secteur gagne de nombreux emplois depuis 1999, ce qui permet de largement com-

penser les pertes dans l'indus-trie. Les créations d’emplois ont été particulièrement importantes dans les services aux entrepri-ses et, dans une moindre mesu-re dans "l’éducation", la "recherche" et le secteur de la "santé-action sociale". Les effec-tifs diminuent en revanche dans le commerce de gros. Le tertiaire représente, en 2007, 79,2 % de

l'emploi salarié contre 72,6 % en région Centre.

L'industrie, en revanche, perd L'industrie, en revanche, perd L'industrie, en revanche, perd L'industrie, en revanche, perd des emplois : les effectifs sala-des emplois : les effectifs sala-des emplois : les effectifs sala-des emplois : les effectifs sala-riés diminuent de riés diminuent de riés diminuent de riés diminuent de ----0,3 % par an 0,3 % par an 0,3 % par an 0,3 % par an en moyenne entre 1999 et en moyenne entre 1999 et en moyenne entre 1999 et en moyenne entre 1999 et 2007. 2007. 2007. 2007. Les disparitions concer-nent essentiellement "l'industrie des composants électriques et électroniques", le "caoutchouc-

plastiques", la "fabrication de matériels de transport"… Ces pertes sont largement compen-sées par les gains d’emplois enregistrés dans le secteur tertiaire et la construction. L'in-dustrie a vu son poids diminuer dans la zone et représente, en 2007, 13,5 % des emplois sala-riés contre 19,3 % en région Centre.

L'agriculture perd également L'agriculture perd également L'agriculture perd également L'agriculture perd également des emplois entre 1999 et des emplois entre 1999 et des emplois entre 1999 et des emplois entre 1999 et 2007 : 2007 : 2007 : 2007 : ----1,0 % par an en moyen-1,0 % par an en moyen-1,0 % par an en moyen-1,0 % par an en moyen-ne. ne. ne. ne. En 2007, le secteur ne re-groupe que 0,7 % de l'emploi salarié de la zone de Tours (1,3 % en région Centre).

Les estimations pour 2008 semblent indiquer une légère baisse de l'emploi salarié. Cette diminution touche principale-ment le secteur de la construc-tion.

Emploi salarié sur la ZE de Tours par secteur (Source : Insee, Estimations d'emploi)

80

90

100

110

120

130

140

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

(bas

e 10

0 en

199

9)

agriculture industrieconstruction tertiairetotal salariés

Emploi salarié sur la ZE de Tours(Source : Insee, Estimations d'emploi)

155 000

157 000

159 000

161 000

163 000165 000

167 000

169 000

171 000

173 000

175 000

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Emploi salarié

0 10 20 30 40 50 60 70 80%

Agriculture

Industrie

Construction

Tertiaire

Structure de l'emploi salarié en 2007 : Comparaison ZE Tours - région Centre

(Source : Insee, Estimations d'emploi)

ZE Tours

Région Centre

Page 16: Compte rendu Tours.pub

La formation tout au long de la vie

(47 %). Parmi les apprentis inscrits dans un CFA de la zone de Tours, une majori-té provient d’autres zones (y com-pris hors de la région).

Le CFA qui dénombre le plus grand nombre de jeunes est le CFA inter-professionnel du département, im-planté dans la zone. Les domaines de la mécanique, l’esthétique, le commerce, les services aux person-nes… y sont enseignés.

La zone de Tours est la première à accueillir autant d’apprentis du CFA interuniversitaire régional. Il est géré par une association qui se donne pour objet de promouvoir les forma-tions diplômantes des deux universi-tés de la région. À l’échelle régiona-le, 650 apprentis y sont rattachés, pour plus d’une quarantaine de formations (dont 21 dispensées dans la zone).

On peut également mentionner le CFA interrégional des préparateurs e n ph ar m ac i e , qu i f o r m e 155 apprentis dans la zone, dans le cadre d’un partenariat très fort avec les entreprises du secteur. Dans le secteur sanitaire et social, la zone d’emploi de Tours accueille 2 394 personnes au sein de cinq organismes :

- un institut de formation aux profes-sions de santé (IFPS, géré par le centre hospitalier universitaire lo-cal), qui dispense 9 formations, dont 7 de niveau III ;

- un institut du travail social (ITS, géré par l’association Touraine édu-cation et culture), qui dispense 5 formations, dont 3 de niveau III ;

- un institut de formation de soins infirmiers (IFSI, géré par la Croix rouge française), qui dispense 4 formations dont 2 de niveau III ;

Formation initiale

Au sein du second degré en second degré en second degré en second degré en lycée, lycée, lycée, lycée, on trouve principale-ment des lycéens préparant un baccalauréat général et technologique (51 %, ni-veau 4). Le reste des effectifs est notamment constitué de lycéens préparant un bacca-lauréat professionnel ou un brevet professionnel (24 %, niveau 4) et de bénéficiaires préparant un certificat d’apti-tudes professionnelles ou un brevet d’études profession-nelles (22 %, niveau 5).

Parmi les lycées d’enseigne-ment professionnel de la zone, le lycée Albert Bayet est celui qui accueille le plus de jeunes. Il constitue un pôle complet de formation avec trois entités complémentai-res : le lycée professionnel proprement dit, le centre de formation d’apprentis de l’imprimerie (centre d’appren-tissage régional des techni-ques d’impression et de fini-tion, CARTIF) et un centre de formation continue d’adultes (groupement d’établisse-ments d’Indre-et-Loire). L’éta-blissement est labellisé « lycée des métiers de l’auto-mobile, de l’imprimerie, de la logistique et de la restaura-tion ».

La part de l’apprentissagel’apprentissagel’apprentissagel’apprentissage dans la zone (12 %), tous niveaux de formation confon-dus, est légèrement en des-sous de la moyenne régionale (13 %). Cependant, en valeur absolue, c’est la première zone de la région à accueillir autant d’apprentis (5 798), avant celle d’Orléans. Près de la moitié d’entre eux prépa-rent un diplôme de niveau 5

- une école régionale de forma-tion au service social (ERFSS, également géré par la Croix rouge frança ise) , qu i d ispense 2 formations, dont 1 de ni-veau III ;

- une école de sages-femmes (ESF, gérée par le centre hospita-lier universitaire local), qui dis-pense une formation au diplôme d’État (niveau III).

Regard sur la zone d’emploi de Tours Page 12

Lycéens géné. et techno.10 452

Lycéens pro.4 633

Stagiaires F2S283

3ème pro.508

Apprentis pro.4 648

Étudiants F2S2 111

Étudiants apprentis

1 150

Étudiants25 486

Enseignemt secondaire

(2nd cycle)

20 524

Enseignement supérieur

28 747

F2S : Formations sanitaires et sociales

Panorama des effectifs en formation initiale Panorama des effectifs en formation initiale Panorama des effectifs en formation initiale Panorama des effectifs en formation initiale

Les établissements de formation de la zone de ToursLes établissements de formation de la zone de ToursLes établissements de formation de la zone de ToursLes établissements de formation de la zone de Tours

Lycées et assimilés (31)Lycées et assimilés (31)Lycées et assimilés (31)Lycées et assimilés (31) 18 371 (dont 123 apprentis répartis dans 5 établisse-ments, dépendants du CFA de l’académie Orléans-Tours)

Sites dédiés à l’enseignement Sites dédiés à l’enseignement Sites dédiés à l’enseignement Sites dédiés à l’enseignement supérieur (4)supérieur (4)supérieur (4)supérieur (4)

23 141 (dont 310 apprentis répartis dans les composan-tes de l’université, dépendants du CFA interuniver-sitaire régional ; les composantes de l’université sont agrégées en un seul organisme)

Instituts de formations sanitaires Instituts de formations sanitaires Instituts de formations sanitaires Instituts de formations sanitaires et sociales (5)et sociales (5)et sociales (5)et sociales (5)

2 394

Centre de formation d’apprentis Centre de formation d’apprentis Centre de formation d’apprentis Centre de formation d’apprentis et assimilés (16)et assimilés (16)et assimilés (16)et assimilés (16)

5 365 (hors effectifs des CFA académique et interuniver-sitaire)

Etablissement (nombre) Effectif

56565656 49 27149 27149 27149 271

EffectifsEffectifsEffectifsEffectifs OrganismeOrganismeOrganismeOrganisme

910 IFPS (Institut de Formation aux Professions de Santé)

644 ITS (Institut de Travail Social)

512 IFSI (Institut de Formation de Soins Infirmiers)

205 ERFSS (Ecole Régionale de Formation au Service Social)

123 ÉSF (Ecole de Sages-Femmes)

Etablissements de formations Etablissements de formations Etablissements de formations Etablissements de formations sanitaires et socialessanitaires et socialessanitaires et socialessanitaires et sociales

La quasi-totalité des domai-nes professionnels sont re-présentés par les formations initiales dispensées dans la zone d’emploi de Tours. Les formations rattachées aux trois principaux domaines attirent près de trois quarts des effectifs.

Les formations généralesformations généralesformations généralesformations générales accueillent à elles seules le plus grand nombre de jeu-nes : 20 229 personnes, soit 41 % des effectifs.

Le second domaine profes-sionnel à attirer le plus de bénéficiaires est celui de la santésantésantésanté (8 026 bénéficiaires, soit 16 % et 8 points de plus que la moyenne régionale). Les instituts de formations sanitaires et sociales en ac-cueillent une partie, mais la majorité est inscrite à l’uni-versité, seule sur le territoire régional à disposer d’une faculté de médecine et une autre de pharmacie. Des formations dans ce domaine sont également dispensées par des CFA (celui des prépa-

Page 17: Compte rendu Tours.pub

rateurs en pharmacie, notamment) ou des lycées (diplôme de baccalauréat technolo-gique en sciences et technologies de la santé et du social, au lycée Choiseul, par exemple).

Le domaine professionnel de l’administra-administra-administra-administra-tion, de la gestion et de la financetion, de la gestion et de la financetion, de la gestion et de la financetion, de la gestion et de la finance attire 6 499 personnes en formation (soit 13 % des effectifs, autant que la proportion moyenne régionale). Il est présent à tous les niveaux, du certificat d’aptitudes pro-fessionnelles au master, en apprentissage ou sous statut scolaire traditionnel.

Tous les autres domaines professionnels de formation accueillent chacun moins de 4 % des effectifs (soit environ 2 000 bénéficiaires, au mieux).

Page 13 Regard sur la zone d’emploi de Tours

Un effectif global en baisseUn effectif global en baisseUn effectif global en baisseUn effectif global en baisse

Du niveau 1 à 6, les effectifs ont diminué de plus de 450 bénéficiaires, entre 2006 et 2009, dans la zone d’emploi de Tours. Cette baisse provient pour un tiers de l’enseigne-ment supérieur, et pour deux tiers de l’enseignement se-condaire de second degré.

La baisse d’effectifs qu’a connu l’enseignement supérieur est localisée principalement à l’université et s’est initiée plus particulièrement dans certaines de ses composantes (arts et sciences humaines, polytechnique, sciences et techniques, lettres et langues). Depuis 2009, les inscrip-tions universitaires à Tours sont reparties à la hausse. Il faut noter que l’évolution des échanges internationaux et des effectifs d’étudiants étrangers a suivi les mêmes ten-dances que l’évolution globale des effectifs de l’enseigne-ment supérieur. Au sein du second cycle du second degré, les évolutions entre les niveaux de formation sont contrastées. Alors que les effectifs de niveau CAP/BEP régressent, ceux de bacca-lauréat professionnel augmentent fortement. Cette évolu-

Enseignement supérieur En matière d’enseignement enseignement enseignement enseignement supérieursupérieursupérieursupérieur, Tours accueille l’un des deux grands sites universitaires de la région. C’est la seule zone où la part de l’enseignement supérieur est supérieure à celle de l’enseignement secondaire de second cycle. Les 28 747 étudiants bénéfi-cient d’un panel de diplômes très varié. Il faut noter qu’u-ne part non négligeable de ces étudiants sont inscrits en lycée, où l’offre de forma-tions supérieures est impor-tante (près d’une dizaine de classes préparatoires aux grandes écoles et une tren-taine de brevets de techni-cien supérieurs différents).

Pluridisciplinaire, l’université de Tours dispose de plus de 40 laboratoires de recher-

che, ce qui en fait la premiè-re institution de recherche publique en région Centre. Plus de 21 000 étudiants et 1 300 enseignants et ensei-gnants-chercheurs sont ré-unis dans des sites situés au cœur de l’agglomération de Tours.

Parmi ses composantes, on peut citer l’IUT, qui est recon-nu par la Commission paritai-re nationale pour l’emploi des journalistes pour son diplôme universitaire de technologie et sa licence professionnelle de journalis-me, au même titre que dou-ze autres écoles en France. On peut également citer le Centre d’études supérieures de la Renaissance, qui ac-cueille les étudiants et les chercheurs désireux d’ac-

quérir une formation initiale ou complémentaire dans tous les domaines de la Re-naissance. Il bénéficie d’une reconnaissance internationa-le pour les différentes forma-tions qu’il propose.

Depuis 2010, l’université de Tours s’est associée avec d’autres grands acteurs de l’enseignement supérieur en région Centre pour créer le Pôle de recherche et d’ensei-gnement supérieur « Centre Val de Loire ». La zone d’em-ploi de Tours accueille son siège.

Parmi les acteurs associés, on compte l’École supérieure du commerce et du manage-ment (ESCEM), implantée à Tours également. Elle dis-pense des formations allant du niveau bac. +3 à bac. +5,

tion résulte en partie de la mise en place d’un nouveau parcours de formation dans les lycées d’ensei-gnement professionnel, qui ont vu

disparaître les traditionnels BEP au profit de nouveaux baccalauréats professionnels en trois ans (au lieu de deux).

EffectifsEffectifsEffectifsEffectifs OrganismesOrganismesOrganismesOrganismes 21 152

4 188

4 007 3 386 2 403 1 949 2 375 1 068

852 674

137

113

Université de Tours (site de Tours) Droit, économie, sociologie (dont 125 CFAIURC) Médecine Arts et sciences humaines Lettres et langues IUT (Institut Universitaire de Technologie) Sciences et techniques Pharmacie École polytechnique IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) CUEFEE (Centre Universitaire d’Enseigne-ment du Français aux Etudiants Etrangers) Centre d’études supérieures de la Renais-sance

1708 Groupe ESCEM (Ecole Supérieure de Com-merce et de Management) Tours-Poitiers

165 Supinfo 116 École supérieure des beaux arts

Etablissements d’enseignement supérieurEtablissements d’enseignement supérieurEtablissements d’enseignement supérieurEtablissements d’enseignement supérieur

en formation initiale (traditionnelle ou en apprentissage) et continue, et a développé plus de 92 accords internationaux ainsi qu’un réseau de diplômés de plus de 11 500 présents dans une soixantaine de pays.

Par ailleurs, la Communauté d’aggloméra-

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

50%

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Zone d’emploi Tours Zones voisines (Amboise, Chinon, Loches et Vendôme) Région

Répartition par domaine des effectifs formés dans la zone d’emploi, dans les zones voisines Répartition par domaine des effectifs formés dans la zone d’emploi, dans les zones voisines Répartition par domaine des effectifs formés dans la zone d’emploi, dans les zones voisines Répartition par domaine des effectifs formés dans la zone d’emploi, dans les zones voisines et dans la région et dans la région et dans la région et dans la région

597 586 594 5956 191 6 202 5 923 4 577

3 446 3 416 3 713 4 900

10 597 10 404 10 433 10 452

28 895 27 912 27 521 28 747

49 27148 18448 52049 726

2006 2007 2008 2009

Niveaux 1 à 3 : post baccalauréat

Niveau 4 : bac. général et techno.

Niveau 4 : bac. professionnelNiveau 5 : CAP et BEPNiveau 6 : 3ème professionnelle

Ensemble

Évolution des effectifs par niveaux cumulésÉvolution des effectifs par niveaux cumulésÉvolution des effectifs par niveaux cumulésÉvolution des effectifs par niveaux cumulés

Page 18: Compte rendu Tours.pub

tion de Tours envisage la créa-tion d’un pôle de formation artis-tique dans les anciens locaux de l’imprimerie Mame. Ces derniers permettraient d’installer un véri-table pôle international des en-seignements des arts graphi-ques, avec le regroupement de

l’École Brassart, l’École des Beaux-arts et le département d’Histoire de l’Art de l’université.

Enfin, il faut noter que depuis 1912, l’Institut de Touraine enseigne la langue et la culture française à des étudiants étran-

gers. Placé sous la tutelle péda-gogique de l’université, l’Institut délivre des formations recon-nues et labellisées qui lui va-lent, notamment, d’être le parte-naire d’une vingtaine d’autres

universités dans le monde, pour l’enseignement du français.

Page 14 Regard sur la zone d’emploi de Tours

Formation continue

Recherche L’université est dotée d’une quarantaine de laboratoires reconnus, dont seize unités mixtes avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l’Institut national de la santé et de la recherche médica-le (INSERM), l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) ou le centre du Commis-sariat à l’énergie atomique (CEA).

Le Centre d'études supérieures de la Renaissance (CESR) connaît un rayonnement interna-tional, tant dans le domaine de la littérature que ceux de la mu-sicologie et de l'architecture et la Maison des sciences de l'homme (MSH) se caractérise par sa spécialisation dans la thématique "Villes et territoires".

Du côté des sciences du vivant, le centre de l’INRA de Tours (à Nouzilly) dispose d’un panel de compétences et d’équipements de niveau national pour étudier les maladies infectieuses anima-les.

Des équipes INSERM se sont créées, confortant une activité dynamique au sein du CHU et de l’université de Tours dans le

domaine des pathologies pulmo-naires mais aussi de l’imagerie médicale et notamment celle du cerveau. L’utilisation des ultra-sons en médecine connaît à Tours des développements origi-naux et les équipes universitai-res et hospitalières sont très actives au sein du « Cancéropôle Grand Ouest », en partenariat étroit avec les chimistes et les biologistes orléanais.

Le Commissariat à l’énergie atomique, implanté à Monts, est spécialisé dans les matériaux (polymères, céramiques, cou-ches minces, matériaux carbo-nés, etc.), qu’il s’agisse de les caractériser (vieillissement, furti-vité) ou de les utiliser dans les technologies de l’énergie, en particulier dans le stockage de l’hydrogène.

La plateforme Alhyance Innova-tion, portée par le CEA du Ri-pault, en partenariat avec les université d’Orléans et de Tours, ainsi que les entreprises parte-naires (Dalkia, Ullit et Raigi) constitue un pôle d’excellence dans les domaines du génie des matériaux et des énergies qui conduit des programmes de recherche et d’industrialisation

sur le thème des énergies non émettrices de gaz à effet de serre et de l’efficacité énergéti-que, en particulier à travers le vecteur hydrogène.

Le pôle de compétitivité Scien-ces et systèmes de l’énergie électrique (S2E2) mobilise des laboratoires de l’université au sein du « Groupement de recher-che matériaux microélectroni-que acoustique nanotechnolo-gies » (GREMAN), ainsi que le CEA, le CNRS, la société STMi-croelectronics et de nombreuses PME.

Les laboratoires tourangeaux et des entreprises locales sont aussi parties prenantes des pôles de compétitivité Elastopo-le, Cosmectic Valley et le cluster « Durabilité de la ressource en eau assoc i ée au x mi -lieux » (DREAM).

Cinq centres de recherche ont été créés en partenariat avec des entreprises, l'université François Rabelais et les collecti-vités locales afin de favoriser l'innovation :

- Le Centre d'Etude et de Re-cherche Technologique En Microélectronique (CERTEM), ex-

laboratoire électronique de puis-sance. Le CERTEM, créé au sein de STMicroelectronics s'intègre au pôle de compétitivité S2E2 décrit plus haut.

- Le Centre d'Etudes et de Re-cherche sur les Outils Coupants (CEROC), qui travaille sur l'opti-misation de l’usinage et l'usure des outils, est installé dans l’en-treprise Safety.

- Le Centre d'Etudes et de Re-cherche sur les Matériaux Elas-tomères (CERMEL) qui se consa-cre à l'amélioration de la durée de vie des produits, collabore au pôle de compétitivité Elastopôle et est hébergé par Hutchinson.

- Le Centre d'Etudes et de Re-cherche sur les RadioPharma-ceutiques (CERRP) traite de médecine nucléaire. Il est créé au sein de l’entreprise Cyclo-pharma.

- Dernier né de ces centres de recherche, le Centre d’Etudes et de Recherche sur les Techni-ques du Sensoriel (CERTeSens) accueille une matériauthèque sensorielle et a pour vocation d'organiser un cursus de design sensoriel au sein de l'université.

3340

850

105

140

1250

2570

745

V ISA BUREAUTIC

VISA « TROIS en UN »

VISA ACCUEILTOURISME

VISA COMPETENCESJEUNES

VISA ECO CITOYEN

VISA INTERNET

VISA LANGUESVIVANTES

Nombre de visas sur la zone d’emploi de Tours proposés en 2010Nombre de visas sur la zone d’emploi de Tours proposés en 2010Nombre de visas sur la zone d’emploi de Tours proposés en 2010Nombre de visas sur la zone d’emploi de Tours proposés en 2010

L’acquisition des savoirs de base 2010L’acquisition des savoirs de base 2010L’acquisition des savoirs de base 2010L’acquisition des savoirs de base 2010

Les visas libres savoirs proposés par la Région Centre permettent d’ac-quérir les savoirs essentiels à tout individu pour être autonome dans la société de la connaissance. * Visa « Trois en un » : communication, mathématiques et raisonnement logique

CHINON

VENDÔME

TOURSTOURSTOURSTOURS

LÔCHES

AMBOISE

432 bénéf iciaires

288 bénéf iciaires

354 bénéf iciaires

188 bénéf iciaires

ZOOM sur le bassin de Tours :

Espace Libres SavoirsMiss ion LocalePoint Relais Conseil

2 493 bénéficiaires de formation13 772 418 € (fonctionnement et rémunération)

Form ations principalem ent dans les domaines :- agriculture,- alim entaire,- travail des m étaux, m écanique, - industrie de trans form ation,- industrie graphique,- Réparation autom obile,- bâtiment, travaux publics ,- bois et matériaux associés ,- transports et logis tique, - electricité, electronique,- adm inis tration, ges tion, finances, informatique,- com m erce, vente, - hotellerie, res tauration, tourism e,- services sociaux, sport, autres services aux particuliers ,- propreté, sécurité et autres s ervices aux collectivités ,- arts et spectacle, comm unication,- santé

La formation des demandeurs d’emploisLa formation des demandeurs d’emploisLa formation des demandeurs d’emploisLa formation des demandeurs d’emplois–––– 2010201020102010

2 493 bénéficiaires2 493 bénéficiaires2 493 bénéficiaires2 493 bénéficiaires

Page 19: Compte rendu Tours.pub

L’agriculture de la zone d’emploi de Tours est l’une des plus diversifiées de la région Centre. Le Val de Loire joue toujours son rôle d’écrin des cultures spécialisées : maraîchage, horticulture et bien évidemment vigne avec des appellations d’origine contrôlée presti-gieuses comme Vouvray, Montlouis, Touraine-Azay-le-Rideau ou encore Tou-raine-Noble Joué.

Mais la zone d’emploi, beaucoup plus vaste que le Val, est également située dans le bassin de production de pom-mes de Saint-Paterne avec la coopérati-ve du même nom, ou encore les cham-pignonnières. L’emploi salarié lié à ces cultures est important ce qui fait de cette zone une des premières dans cette catégorie de main d’œuvre de la région pour des exploitations de taille très nettement inférieure à la moyenne. Egalement au Nord de la zone d’emploi, plusieurs communes se situent dans

l’aire de l’AOP Côteaux du Loir.

L’élevage est également présent, avec l’élevage bovin lait voire quelques bo-vins viande. La zone d’emploi est égale-ment située dans l’aire d’appellation du Sainte-Maure-de-Touraine. On trouve aussi des volailles et des porcs.

Même si l’enjeu de l’étalement urbain est un aspect important pour ce territoi-re, on peut considérer que Tours a su garder une ceinture verte qui évolue de plus en plus vers l’Agriculture Biologi-que. Par ailleurs les initiatives comme la zone agricole protégée de Montlouis-sur-Loire doivent aujourd’hui se dévelop-per, afin de préserver et valoriser au mieux le paysage de Loire, patrimoine mondial. L’activité sylvicole et de pre-mière transformation du bois est égale-ment présente notamment à l’Ouest de la zone.

Tourisme

L’agriculture et le tourisme Agriculture

Capitale de la Touraine, Tours est à la confluence de la Loire (classée en 2000 au patrimoine patrimoine patrimoine patrimoine mondial de l’UNESCOmondial de l’UNESCOmondial de l’UNESCOmondial de l’UNESCO) et du Cher.

La zone d’emploi comprend 3 sites patrimoniaux majeurs qui accueillent, chacun, plus de 100 000 visiteurs : les châteaux châteaux châteaux châteaux de Villandry, d’Azayde Villandry, d’Azayde Villandry, d’Azayde Villandry, d’Azay----lelelele----Rideau Rideau Rideau Rideau (sur une île au milieu de l’Indre) et de Langeais, et de Langeais, et de Langeais, et de Langeais, inscrits dans la démarche d’excellence des 19 grands sites du Val de Loire.

Classée Ville d’Art et d’Histoire Ville d’Art et d’Histoire Ville d’Art et d’Histoire Ville d’Art et d’Histoire en 1988, Tours est connue pour son Musée des BeauxMusée des BeauxMusée des BeauxMusée des Beaux----ArtsArtsArtsArts qui abrite l'une des plus importantes collections de peinture française du XVIIIème siècle et la collection de peinture italienne la plus riche de la région.

Tours est aussi traversée par l’itinéraire cyclable « La Loire à La Loire à La Loire à La Loire à VéloVéloVéloVélo » (les compteurs de Savon-nières et de Tours ont enregis-tré, en 2010, respectivement 65 402 et 52 269 passages, ce qui en fait les sections les plus fréquentées du parcours en région Centre) et le sentier de Grande Randonnée (GR 3GR 3GR 3GR 3), pre-mier itinéraire majeur créé par la Fédération Française de Ran-donnée Pédestre.

Les activités de plein air sont

aussi représentées par le golfgolfgolfgolf (à Ballan-Miré, Courcelles-de-Touraine, Saint-Antoine-du-Rocher, Tours et Vouvray) dont 1 swin-golf (à Chambray-lès-Tours).

Par l’Ouest de son territoire, la zone d’emploi est une porte d’entrée du Parc Naturel Régio-Parc Naturel Régio-Parc Naturel Régio-Parc Naturel Régio-nal Loirenal Loirenal Loirenal Loire----AnjouAnjouAnjouAnjou----TouraineTouraineTouraineTouraine, et du tourisme de pleine nature (activités notamment de décou-verte de la faune et de la flore).

La zone d’emploi comprend deux Appellations d’Origine Contrôlée (AOCAOCAOCAOC) réputées pour leur production de vins blancs : Montlouis-sur-Loire et Vouvray, et les appellations Touraine-Noble Joué et Touraine-Azay-le-Rideau, également mises en valeur à La Maison des Vins de Maison des Vins de Maison des Vins de Maison des Vins de LoireLoireLoireLoire, à Tours.

Cité de l’art de vivre (rillons et rillettes), Tours est à nouveau distinguée dans l’édition 2011 du guide Michelin (2 restaurants 2 restaurants 2 restaurants 2 restaurants * * * * et, dans la même catégorie, 1 établissement à Montbazon et 1 autre à Saché).

Tours s’est affirmée ville de congrès et d’affaires avec le Centre International de Congrès Centre International de Congrès Centre International de Congrès Centre International de Congrès VINCI VINCI VINCI VINCI et le Parc des Expositions.

La zone est aussi remarquable par le nombre de communes

classées parmi les plus fleuries : Saint-Cyr-sur-Loire et Tours dans la catégorie « 4 fleurs4 fleurs4 fleurs4 fleurs » ; Joué-lès-Tours, Montlouis-sur-Loire et Saint-Avertin dans la catégorie « 3 fleurs3 fleurs3 fleurs3 fleurs ».

Les hébergements de capacité se répartissent entre : - 22 campings, totalisant 5 649 lits (soit une moyenne de 257 lits), les établissements les plus importants, par la capacité d’ac-cueil, étant le « Camping munici-pal du Sabot » ***, à Azay-le-Rideau (684 lits), le « Camping de la Mignardière » ****, à Bal-lan-Miré (531 lits) et le « Cam-ping municipal des Peupliers » ***, à Montlouis-sur-Loire (450 lits). - 112 hôtels (dont 72 égale-ment restaurants), totalisant 8 724 lits (soit une moyenne de 78 lits), les plus importants, par la capacité d’accueil, étant le « Novotel Tours Sud » ***, à Chambray-lès-Tours (254 lits), « Le Grand Hôtel » *** (236 lits) et «Holiday Inn City Centre» ***(212 lits), à Tours. - 1 Résidence de Tourisme « Les Jardins Renaissance » ****, à Azay-le-Rideau (100 lits) ; - 1 Auberge de Jeunesse, à Tours (199 lits) ; - 1 Centre Régional Jeunesse et Sports, à Tours (150 lits).

Les 10 sites touristiques les plus

visités sont : ---- le Château et Jardins de Villan-le Château et Jardins de Villan-le Château et Jardins de Villan-le Château et Jardins de Villan-

dry dry dry dry (329 411 visiteurs en 2010) ;

---- le Château d’Azayle Château d’Azayle Château d’Azayle Château d’Azay----lelelele----Rideau Rideau Rideau Rideau (272 223 visiteurs) ;

---- le Château de Langeais le Château de Langeais le Château de Langeais le Château de Langeais (102 458 visiteurs) ;

- le Musée des Beaux-Arts, à Tours (52 337 visiteurs) ; - le Musée du Compagnonnage, à Tours (45 669 visiteurs) ; - Lulu Parc, à Rochecor-bon (36 406 visiteurs) ; - le Prieuré de Saint-Cosme, à La Riche (36 038 visiteurs) ; - le Muséum d’Histoire Naturelle, à Tours (25 384 visiteurs) ; - le Parc de Loisirs de l’Escotais, à Neuillé-Pont-Pierre (25 000 visiteurs en 2009 - fréquenta-tion 2010 non communiquée) ; - le Musée Balzac, à Sa-ché (24 549 visiteurs).

Les 10 structures d’accueil et d’information touristique de la zone ont accueilli au total 185 046 personnes aux gui-chets en 2010, dont l’ Office de Office de Office de Office de Tourisme de Tours Tourisme de Tours Tourisme de Tours Tourisme de Tours **** (129 398 visiteurs), l’ Office de Touris-Office de Touris-Office de Touris-Office de Touris-me d’Azayme d’Azayme d’Azayme d’Azay----lelelele----RideauRideauRideauRideau *** (17 274 visiteurs) et l’ Office de Office de Office de Office de Tourisme de Vouvray Tourisme de Vouvray Tourisme de Vouvray Tourisme de Vouvray ** (10 399 visiteurs).

Regard sur la zone d’emploi de Tours Page 15

Page 20: Compte rendu Tours.pub

Patrimoine naturel Entaillée par différentes vallées (Loire, Cher, Indre), la zone d’emploi de Tours couvre un territoire aux composantes variées.

La LoireLa LoireLa LoireLa Loire tout d’abord avec des milieux naturels diversifiés (vastes pelouses, mares, forêts alluviales, prairies inonda-bles…) où se déplacent d’année en an-née les colonies nicheuses de sternes, au gré du changement de physionomie des îlots.

Au Nord de la Loire, la Gâtine tourangel-la Gâtine tourangel-la Gâtine tourangel-la Gâtine tourangel-lelelele, territoire jadis forestier, s’est ouvert à l’agriculture. Perdurent de petits affleu-rements calcaires, landes humides, prairies de petites vallées.

Plus à l’Ouest, le Bassin de Savigné et le Bassin de Savigné et le Bassin de Savigné et le Bassin de Savigné et les Landes de Touraineles Landes de Touraineles Landes de Touraineles Landes de Touraine se révèlent être particulièrement riches et singuliers (vallées et vallons où subsistent des mégaphorbiaies, forêts de ravin, landes sèches et humides). Les vallées du Changeon et de la Roumer, site Natura 2000, contribuent à la diversification des habitats naturels et permettent des échanges faunistiques entre le plateau et le val de Loire. À noter sur ce secteur la Zone de protection spéciale « Lac de

Rillé et forêts voisines d’Anjou et de Touraine », avec la présence en période de reproduction de la Cigogne noire, espèce rare en Europe, et d’une quinzai-ne d’autres espèces remarquables. Le lac de Rillé présente une très grande diversité avifaunistique (240 espèces recensées), et constitue une halte mi-gratoire importante à l’automne et un site d’hivernage important pour de nom-breux oiseaux aquatiques.

Au Sud de la Loire, le plateau de Sainteplateau de Sainteplateau de Sainteplateau de Sainte----Maure et la ChampeigneMaure et la ChampeigneMaure et la ChampeigneMaure et la Champeigne, entre Vienne et Indre, se compose de champs céréa-liers ouverts où le patrimoine naturel d’intérêt se concentre le long des val-lées (notamment les pelouses calcicoles installées sur les coteaux). Ce territoire est couvert sur sa frange Ouest par le Parc naturel régional Loire Anjou Tourai-ne, et sur la Loire par l’inscription au titre du patrimoine mondial de l’Unesco.

À la confluence de trois grands cours d’eau (Loire, Cher, Indre), la zone est vulnérable au risque d’inondation. L’im-pact économique d’une crue de la Loire type 1856 est de l’ordre de 260 millions d’euros pour la zone considérée.

Les émissions annuelles de GES de la zone d’emploi de Tours s’élèvent à 2,6 millions teqCO2 (13,7 % des émissions régionales), soit environ 6,5 teqCO2 / habitant. (NB : teqCO2

=tonne équivalent de CO2).

Le transport, 1Le transport, 1Le transport, 1Le transport, 1erererer secteur émet-secteur émet-secteur émet-secteur émet-teur de la zone teur de la zone teur de la zone teur de la zone

En matière de transport, les émissions de gaz à effet de serre sont dues à la mobilité des personnes (18 %), à laquel-le s’ajoute le transport des mar-chandises généré par l’activité du territoire (19 %). Les modes routiers (voitures particulières et camions) représentent 86 % des émissions de la mobilité des personnes et 82 % des émissions du fret. En ce qui concerne les motifs de déplace-ment, les déplacements domici-le-travail sont à l’origine de 47 % des émissions de GES, ils

constituent en effet les trajets les plus longs (environ 21,8 km/déplacements) et sont effectués à 75 % en voiture.

Les bâtiments, 2Les bâtiments, 2Les bâtiments, 2Les bâtiments, 2èmeèmeèmeème secteur émet-secteur émet-secteur émet-secteur émet-teur de GES teur de GES teur de GES teur de GES

Le secteur du bâtiment contribue à hauteur de 35 % des émissions de GES de la zone (contre 28 % en région). Les émissions sont essen-tiellement causées par le secteur résidentiel (24 % du total). Ceci s’explique notamment par le nom-bre important de logements (environ 187 000 en 2006), mais également par la part de logements construits avant 1975 (60 % du parc résidentiel), date de la premiè-re réglementation thermique en France. De plus, 53 % des loge-ments de la zone sont des maisons individuelles (73 % en région), qui sont généralement plus consom-matrices d’énergie. La consomma-tion d’énergie moyenne des loge-

Changement climatique, énergie et environnement Bilan des émissions de gaz à effet de serre

Page 16 Regard sur la zone d’emploi de Tours

Ce document a été réalisé par les services du Conseil Régional, avec l’aide de l’INSEE Centre.

ments est donc élevée (226 kWh/m²/an), principalement en raison du chauffage (75 % de la consommation). Les énergies fossiles représentent 66 % de la consommation énergétique

(dont 46 % pour le gaz naturel) et sont res-ponsables de 84 % des émissions du secteur (55 % pour le gaz naturel).

Répartition des émissions de GES de la zone d’emploi et de la région Centre par Répartition des émissions de GES de la zone d’emploi et de la région Centre par Répartition des émissions de GES de la zone d’emploi et de la région Centre par Répartition des émissions de GES de la zone d’emploi et de la région Centre par secteur (hors UTCF : Utilisation des Terres, leurs Changements et la Forêt, soit secteur (hors UTCF : Utilisation des Terres, leurs Changements et la Forêt, soit secteur (hors UTCF : Utilisation des Terres, leurs Changements et la Forêt, soit secteur (hors UTCF : Utilisation des Terres, leurs Changements et la Forêt, soit des «puits d’absorptiondes «puits d’absorptiondes «puits d’absorptiondes «puits d’absorption de carbone») :de carbone») :de carbone») :de carbone») :

Source : Bureau d’études Energies demain/Région Centre. 2010.

Source : Bureau d’études Energies demain/Région Centre. 2010.