Préparation rapide et complèteà toutes les épreuves !

N ° 1 D E S C O N C O U R S

✔ Le cours en 40 fiches ✔ Toute la méthode ✔ 110 QCM, exercices

et annales ✔ Tous les corrigés

Concours / ASS - ES - EJE

Travail social

CONCOURS2016

4e édition

Concours / ASS ES

LE TOUT-EN-UN Effic

ace

– 3 –

Présentation du concours 7QCM d’autoévaluation 17

Partie 1 | Préparation aux épreuves 23

� Chapitre 1 Culture générale 25

Fiches de méthode Fiche 1 Le résumé 26

Fiche 2 La dissertation 28

Fiche 3 Répondre à des questions à partir d’un texte 30

Fiche 4 La note de synthèse 32

Fiches de cours Fiche 5 L’exclusion sociale et la précarité 34

Fiche 6 Le mal-logement 36

Fiche 7 La maltraitance 38

Fiche 8 Le handicap 40

Fiche 9 La délinquance 42

Fiche 10 La famille 44

Fiche 11 La place de la femme dans la société 46

Fiche 12 Qu’est-ce qu’être citoyen ? 50

Fiche 13 La CMU et l’AME 54

Fiche 14 Le travail 56

Fiche 15 Le chômage 58

Fiche 16 L’intégration et les discriminations 60

Fiche 17 Le suicide chez les jeunes 62

Fiche 18 La place des médias dans notre société 64

Fiche 19 La virtualisation des échanges sociaux sur Internet 66

Fiche 20 Le milieu carcéral en France 68

Fiche 21 Le vieillissement de la population 70

Sommaire

– 4 –

Entraînements QCM 72

Exercices 74

Corrigés 78

� Chapitre 2 Tests psychotechniques 83

Fiches de cours Fiche 1 Les aptitudes numériques 84

Fiche 2 La logique spatiale 88

Fiche 3 Le raisonnement 92

Fiche 4 Les tests d’attention et d’observation 96

Fiche 5 Les tests d’organisation 98

Fiche 6 La logique verbale 100

Fiche 7 Les tests de personnalité 104

Entraînements QCM 106

Exercices 108

Corrigés 122

� Chapitre 3 Entretiens individuels et collectifs 133

Fiches de méthode Fiche 1 L’entretien individuel de motivation 134

Fiche 2 Connaître le métier d’assistant de service social 138

Fiche 3 Connaître le métier d’éducateur spécialisé 140

Fiche 4 Connaître le métier d’éducateur de jeunes enfants 142

Fiche 5 Mettre en valeur votre expérience 144

Fiche 6 La mise en situation professionnelle 148

Fiche 7 La méthode de l’exposé individuel de culture générale 150

Fiche 8 Un exemple d’exposé individuel de culture générale 154

Fiche 9 L’entretien collectif 158

Fiche 10 Un exemple d’entretien individuel d’ES 160

Fiche 11 Un exemple d’entretien individuel d’ASS 163

Fiche 12 Un exemple d’entretien individuel d’EJE 166

– 5 –

Partie 2 | Sujets corrigés 171

� Chapitre 1 Culture générale 173Sujet 1 session 2015 (ITS Tours) 174Sujet 2 session 2015 (ERTS Olivet) 179Sujet 3 session 2015 (IRTS Montrouge) 188Sujet 4 session 2014 (ITS Tours) 194Sujet 5 session 2013 (IRTS Isle) 199

� Chapitre 2 Tests psychotechniques 203Sujet 1 inédit 204Sujet 2 inédit 210Sujet 3 inédit 217Sujet 4 inédit 224Sujet 5 inédit 233

� Chapitre 3Entretiens individuels et collectifs 241Sujet 1 session 2015 (ASS, Croix-Rouge, Tours) 242Sujet 2 session 2015 (ASS, Tours) 245Sujet 3 session 2014 (EJE, La Réunion) 248Sujet 4 session 2014 (Lille) 251Sujet 5 session 2014 (ASS, Tours) 255Sujet 6 inédit 259Sujet 7 inédit 262

Partie1Préparation aux épreuves

Chapitre 1 Culture générale 25

Chapitre 2 Tests psychotechniques 83

Chapitre 3 Entretiens individuels et collectifs 133

CHAPITRE 1 Culture générale

Fiches de méthodeFiche 1 Le résumé 26

Fiche 2 La dissertation 28

Fiche 3 Répondre à des questions à partir d’un texte 30

Fiche 4 La note de synthèse 32

Fiches de coursFiche 5 L’exclusion sociale et la précarité 34

Fiche 6 Le mal-logement 36

Fiche 7 La maltraitance 38

Fiche 8 Le handicap 40

Fiche 9 La délinquance 42

Fiche 10 La famille 44

Fiche 11 La place de la femme dans la société 46

Fiche 12 Qu’est-ce qu’être citoyen ? 50

Fiche 13 La CMU et l’AME 54

Fiche 14 Le travail 56

Fiche 15 Le chômage 58

Fiche 16 L’intégration et les discriminations 60

Fiche 17 Le suicide chez les jeunes 62

Fiche 18 La place des médias dans notre société 64

Fiche 19 La virtualisation des échanges sociaux sur Internet 66

Fiche 20 Le milieu carcéral en France 68

Fiche 21 Le vieillissement de la population 70

Entraînements

QCM 72

Exercices 74

Corrigés 78

PARTIE 1

Préparation aux épreuves

– 26 –

1FICHE Le résuméUn résumé bien mené reprend de façon synthétique les principales idées du texte proposé en veillant à bien soigner la reformulation et à en respecter le ton. Le candidat sera totalement neutre et ne fera pas apparaître sa propre opinion pour respecter celle de l’auteur.

1. Pourquoi un résumé ?Demander à un candidat de résumer un texte permet d’évaluer :– sa compréhension du texte ;– sa capacité à trier les idées essentielles et les idées secondaires ;– sa capacité à synthétiser ;– son expression globale (tant au niveau du choix du vocabulaire, de la tournure des phrases qu’au niveau de la maîtrise de l’orthographe).

2. Ce que n’est pas un résuméUn résumé n’est absolument pas un exercice d’argumentation. À aucun moment, vous n’aurez à donner votre opinion personnelle sur les idées énoncées dans le texte.Il ne s’agit pas non plus de se contenter de paraphraser. Vous ne proposerez en aucun cas une version raccourcie du texte, expurgée de quelques morceaux de phrases recol-lées les unes aux autres.

3. Qu’est-ce qu’un résumé bien mené ?

✔ Aborder le texte1. La première lecture doit d’abord s’attarder sur le paratexte, c’est-à-dire sur les infor-mations qui permettent de bien le situer mais qui n’en font pas directement partie :– le titre et éventuellement les sous-titres ;– la source (nom de l’auteur, ouvrage d’où il est tiré, date de parution, maison d’édition, etc.) ;– éventuellement, les notes jointes.Ces informations sont précieuses pour cerner le thème, et parfois l’orientation des idées contenues, selon l’époque, le magazine d’où il est extrait, etc.

2. Puis, vous vous pencherez sur le corps du texte en n’hésitant pas à le relire deux ou trois fois de suite. Si un mot vous pose problème, ne vous attardez pas dessus, bien sou-vent, le reste du paragraphe dans lequel il est contenu permet de le comprendre.

1FICHE

– 27 –

CULT

URE

GÉNÉ

RALE

3. Vous vous poserez trois questions essentielles :– Quel est le thème du texte ?– Quels sont les pronoms personnels utilisés (je, nous, on…) ?– Quel est le ton du texte ?

4. Vous relirez le texte en essayant de repérer sa structure. Pour cela, vous devez vous appuyer sur différents indices :– l’organisation en paragraphes (un paragraphe correspond souvent à une idée) ;– les mots de liaison (du type tout d’abord, puis, enfin), qui bien souvent fixent l’organi-sation des idées.

5. À l’aide d’un crayon vous soulignerez les idées principales. Dans un résumé, on ne reprend pas :– les chiffres (dates, pourcentages, âges, etc.) surtout s’ils sont nombreux ;– les énumérations ;– les exemples rapides qui n’ont pas d’autres buts que d’illustrer les idées énoncées ;– les paroles au style direct, c’est-à-dire entre guillemets.

6. Au brouillon, vous noterez de façon abrégée, en essayant au maximum de ne pas reprendre les termes exacts du texte, les idées principales, c’est-à-dire celles qui expri-ment l’opinion de l’auteur sans la développer.

7. Il s’agit maintenant de rédiger votre résumé, en vous appuyant principalement sur les idées que vous aurez reformulées au brouillon, afin de ne pas être tenté de reprendre systématiquement les tournures de phrases et les termes du texte. Vous veillerez à :– Respecter la consigne de base, si elle est précisée, c’est-à-dire le nombre de mots ou de lignes fixé. Recomptez le résumé régulièrement car il est difficile d’enlever des mots lorsqu’il est trop long.– Respecter l’organisation du texte sans bousculer l’ordre d’apparition des idées, en vous appuyant sur des mots de liaison afin de rendre l’enchaînement de vos idées le plus clair possible.– Ne pas introduire d’idée nouvelle ou personnelle.– Utiliser les mêmes pronoms personnels que l’auteur. Si l’auteur dit « je », vous dites « je » également.– Respecter le ton du texte.

8. Avant de recopier votre résumé au propre, relisez-vous attentivement en tâchant d’éliminer toutes les éventuelles fautes d’orthographe. Vous soignerez la tournure des phrases et vérifierez bien que votre vocabulaire n’est pas trop semblable à celui du texte de départ.

1FICHE

CHAPITRE 2 Tests psychotechniquesFiches de coursFiche 1 Les aptitudes numériques 84

Fiche 2 La logique spatiale 88

Fiche 3 Le raisonnement 92

Fiche 4 Les tests d’attention et d’observation 96

Fiche 5 Les tests d’organisation 98

Fiche 6 La logique verbale 100

Fiche 7 Les tests de personnalité 104

Entraînements

QCM 106

Exercices 108

Corrigés 122

PARTIE 1

Préparation aux épreuves

– 84 –

1FICHE Les aptitudes numériquesLes tests d’aptitudes numériques peuvent être très variés et requièrent bon nombre de compétences. Si la très grande majorité des questions exige un solide niveau de classe de troisième, les outils essentiels, tels que la maîtrise des opérations de base, des connaissances sur les frac-tions, des pourcentages et des règles de proportionnalité, ou encore des compétences de calcul mental permettront de traiter la plupart des problèmes.

1. Les fractionsUne fraction est un nombre et équivaut à une division posée mais non calculée de deux nombres entiers, appelés numérateur et dénominateur, et qui correspondent respecti-vement au dividende et au diviseur.

NumérateurDénominateur

À noter : Le dénominateur doit être non nul, car il est impossible de diviser un nombre par zéro.

Règle 1 : quand le numérateur est plus grand que le dénominateur, alors le résultat de la fraction est supérieur à 1.Règle 2 : quand le numérateur est plus petit que le dénominateur, alors le résultat de la fraction est inférieur à 1.Règle 3 : quand le numérateur et le dénominateur sont égaux, la fraction est alors égale à 1.Règle 4  : pour additionner ou soustraire des fractions entre elles, elles doivent avoir le même dénominateur. Quand ce n’est pas le cas, il faut avant de les additionner, les convertir avec le même dénominateur.Règle 5 : quand on additionne deux fractions qui ont le même dénominateur, il suffit d’additionner leur numérateur et de garder leur dénominateur commun.Règle 6  : pour multiplier des fractions entre elles, il faut multiplier les numérateurs entre eux et les dénominateurs entre eux.Règle 7 : le dénominateur et le numérateur peuvent être décomposés en produits. Si le dénominateur et le numérateur ont des multiples communs, il est possible de les rayer.Règle 8 : diviser par une fraction équivaut à multiplier par son inverse.

– 85 –

TEST

S

2. Les pourcentagesLes pourcentages sont des nombres très utilisés dans les médias et dans de nombreuses professions. Ils fournissent une information quant à la quantité de personnes, par exemple, qui sont concernées par tel ou tel critère, et cette quantité est rapportée sur 100. Ce rapport permet de comparer plus aisément les valeurs, et correspond à une fraction dont le dénominateur est 100.Calculer un pourcentage c’est trouver la fraction équivalente dont le dénominateur est 100, à celle dont le numérateur et le dénominateur sont respectivement un nombre de personnes répondant à un critère défini par exemple sur un nombre de personnes total.

Exemple :� 2,5

10 femmes=

x femmes=

25 femmes= 25 %

40 candidats 100 candidats 100 candidats

� 2,5

Règle 1 : augmenter de p %, c’est multiplier par 1 + p100

➞ augmenter de 20 %, c’est multiplier par 1,20.Règle 2  : diminuer de p %, c’est multiplier par 1 – p

100 ➞ diminuer de 20 %, c’est

multiplier par 0,80.

Pour calculer de quel pourcentage le prix a évolué :un pourcentage d’évolution représente une augmentation ou une baisse en pourcen-tage. Pour une grandeur prenant deux valeurs, il est égal à :

T (%) = valeur finale – valeur initialevaleur initiale � 100

Si T est positif, il s’agit d’une augmentation, et s’il est négatif, c’est une diminution.

À noter : Quand un produit subit à la suite une augmentation d’un pourcentage p et une remise de ce même pourcentage p, on ne retrouve pas le prix de départ.

3. La proportionnalitéSi je connais le prix de trois baguettes de pain identiques, je peux avec un produit en croix connaître le prix de x baguettes. C’est ce raisonnement élémentaire qui définit ce que l’on appelle la « règle de trois », ou « la quatrième proportionnelle ».

À noter : Les multiplications et divisions permettent de calculer une proportionnalité. L’addition et la soustraction ne le permettent pas. Par contre, on peut additionner les deux quantités et les deux prix, pour connaître le prix des deux quantités réunies.

1FICHE

– 86 –

Pour reconnaître une situation de proportionnalité :il y a proportionnalité lorsque :– sur un tableau de nombres à deux lignes et plusieurs colonnes, les termes d’une ligne s’obtiennent en multipliant ceux de l’autre par un même nombre. Ce nombre s’appelle le coefficient de proportionnalité ;– sur un graphique, les points sont tous alignés avec l’origine ;– deux fractions sont équivalentes.

� 90prix (centimes d’euros) 90 180 450 900 1 350

baguette 1 2 5 10 15

5 + 10 = 15 baguettes450 + 900 = 1 350 €

À noter : Une proportionnalité peut être représentée sous la forme d’une droite sur un gra-phique, avec x et y les deux quantités proportionnelles entre elles.

4. La double proportionnalitéLa double proportionnalité pose deux questions car on doit trouver deux proportion-nalités. Pour ce faire, on décompose le calcul en deux temps. On passe par une étape intermédiaire, qui consiste à calculer une proportion pour une première donnée, puis on fait la même chose pour la seconde.Dans l’exemple suivant, il est également possible de diviser la quantité produite par le nombre de personnes et la durée de départ, puis de multiplier le résultat obtenu par le nombre de personnes et la durée évoqués dans la question.Exemple :– Si 9 personnes boivent 12 bocks de vin en 8 jours, au même rythme combien 24 per-sonnes boiront-elles de bocks de vin en 30 jours ?

249 × 8

× 12 × 30 =

3 × 8 × 3 × 4 × 3 × 103 × 3 × 8

= 120

– 4 infirmières réalisent 8 soins en 3 heures. À la même vitesse, combien de soins réa-lisent 12 infirmières en 6 heures ?

infirmières soins heures

4 8 3

12 x 6

Vous pouvez visualiser dans le tableau la façon de procéder. On multiplie entre eux les trois nombres en diagonale et on divise ce produit par la multiplication des deux autres valeurs : (12 × 8 × 6)

(4 × 3) .

Ceci revient à calculer combien 1 infirmière effectue de soins en 1 heure : 84 × 3

.

1FICHE

– 87 –

TEST

S

Ensuite, il suffit de multiplier cette valeur par le nombre d’infirmières et le nombre

d’heures accordées : (12 × 8 × 6)(4 × 3)

= 48.

Vous pouvez aussi raisonner en ordre de grandeur. Il y a 3 fois plus d’infirmières pour 2 fois plus de temps. Les deux augmentations vont dans le même sens : davantage de soins à effectuer. 3 × 2 = 6. On multiplie par 6 le nombre de soins. 6 × 8 = 48.

5. Quelques conseilsFaites attention aux unités : on ne peut pas mélanger des données qui ne sont pas dans la même unité.Estimez l’ordre de grandeur dans le cas de QCM, afin de pouvoir éliminer les proposi-tions qui ne semblent pas adaptées.

1FICHE

CHAPITRE 3 Entretiens individuels et collectifsFiches de méthodeFiche 1 L’entretien individuel de motivation 134

Fiche 2 Connaître le métier d’assistant de service social 138

Fiche 3 Connaître le métier d’éducateur spécialisé 140

Fiche 4 Connaître le métier d’éducateur de jeunes enfants 142

Fiche 5 Mettre en valeur votre expérience 144

Fiche 6 La mise en situation professionnelle 148

Fiche 7 La méthode de l’exposé individuel de culture générale 150

Fiche 8 Un exemple d’exposé individuel de culture générale 154

Fiche 9 L’entretien collectif 158

Fiche 10 Un exemple d’entretien individuel d’ES 160

Fiche 11 Un exemple d’entretien individuel d’ASS 163

Fiche 12 Un exemple d’entretien individuel d’EJE 166

PARTIE 1

Préparation aux épreuves

– 134 –

1FICHE L’entretien individuelde motivation

L’entretien porte principalement sur vos motivations à entrer en forma-tion, vos expériences professionnelles et personnelles qui ont motivé votre orientation, votre connaissance de la formation, votre connaissance et votre représentation du métier. Des questions d’actualités, de culture générale, des questions relatives à vos lectures ou sorties culturelles, des questions sur le financement de votre projet de formation, sont sou-vent posées.

1. L’entretien oral de motivationL’épreuve d’entretien individuel se présente sous la forme suivante :– un entretien individuel de motivation  : cet entretien est systématique, il peut s’accompagner d’une mise en situation professionnelle et/ou d’un exposé de culture générale ;– une lettre de motivation écrite : support de l’oral individuel, elle est presque toujours demandée lors de votre inscription au concours.

✔ Les objectifs et critères d’évaluation

Objectifs– Apprécier l’aptitude et la motivation du candidat à l’exercice de la profession, compte tenu des publics pris en charge et du contexte de l’intervention.– Apprécier son adhésion au projet pédagogique de l’établissement.

Critères d’évaluation

– Qualités et compétences personnelles et professionnelles pour intégrer la formation.– Capacités à expliciter des expériences et à faire du lien avec le métier.– Connaissance du métier (représentation pertinente, conscience des difficultés du métier…) des publics, des fonctions, des compétences de l’éducateur spécialisé, de l’éducateur de jeunes enfants (EJE) ou de l’assistant de service social.– Capacités à travailler en équipe, en partenariat.– Capacités à suivre la formation.

Le jury

Deux à trois membres composent le jury :– un professionnel : éducateur spécialisé, assistant de service social, éducateur de jeunes enfants selon le concours ;– un psychologue ;– un formateur.

– 135 –

ENTR

ETIE

NS

À faire

– Se renseigner sur les métiers  : les domaines de compétences, les fonctions de l’ES, EJE et l’ASS.– S’intéresser à la formation.– Lire les projets des établissements et en retenir les éléments les plus importants (accessibles sur les sites Internet des écoles ou fournis dans les dossiers d’inscrip-tion).– Rédiger et envoyer une lettre de motivation écrite accompagnée d’un CV. Ces documents serviront de support lors de l’entretien. La lettre de motivation est plus ou moins longue selon les écoles. Elle peut aller jusqu’à six pages, il s’agit alors d’une lettre retraçant l’expérience à la fois personnelle et professionnelle du candidat et mettant en avant ses aptitudes à intégrer la formation.

✔ La connaissance du métierIl est indispensable de connaître parfaitement la profession pour laquelle vous souhai-ter entrer en formation. Pour cela vous devez acquérir, d’une part, des connaissances théoriques sur la profession d’ASS, d’ES ou d’EJE, et devez également connaître les autres professionnels et partenaires avec lesquels vous pourrez être amené à travailler, ainsi que les institutions au sein desquelles vous exercerez. D’autre part, vous devez avoir une représentation concrète, réaliste du métier : pour cela il est indispensable de réaliser des stages de découverte du métier, de rencontrer des professionnels et de vous servir de vos expériences professionnelles en lien avec la formation que vous envisagez.Reportez-vous à l’introduction qui est riche d’enseignements sur les métiers et les formations.Vous devez vous imprégner des référentiels professionnels des fonctions et des compétences propres à la profession envisagée.

✔ La connaissance de la formationLes membres du jury doivent évaluer votre connaissance de la formation. S’il semble évident de s’intéresser aux études que l’on est amené à poursuivre après l’obtention du concours, un trop grand nombre de candidats ne semblent pas s’y intéresser réellement.Les attentes sont énoncées différemment selon les centres de formation mais toutes impliquent de connaître et de comprendre la formation. Il ne s’agit pas de tout apprendre par cœur mais de montrer votre curiosité et votre intérêt pour telle ou telle matière. Soyez très attentif aux projets des établissements, certains indiquent en détail le contenu de vos trois années d’études. Attention, les enseignements peuvent varier d’une école à l’autre, seuls les domaines de compétences à évaluer sont identiques ainsi que les modalités d’examen. Nous vous renvoyons à l’introduction pour une approche des formations des différents concours.– Les critères d’évaluation • aptitudes à s’engager dans un processus de formation, • intérêt pour la formation, • aptitudes à tirer profit de la formation, • connaissance du projet pédagogique de l’établissement.– L’utilité d’une formation • approfondir la compréhension des difficultés observées, • apprendre à mieux analyser des situations complexes, • apprendre la législation afin de faciliter l’accès aux droits des personnes,

1FICHE

– 136 –

• partager un langage commun avec les travailleurs sociaux et collaborer de manière efficace, • apprendre à travailler le positionnement personnel (ressenti, recul, investisse-ment…).– Les questions essentielles • Avez-vous une connaissance, une expérience du secteur social ou socio-éducatif ? • Avez-vous une expérience auprès de personnes en difficultés, auprès d’enfants ? • Comment définissez-vous le métier d’ES/EJE/ASS ? • Pourquoi avez-vous fait ce choix ? • Quelles connaissances avez-vous de la formation ? • Quelles compétences souhaitez-vous acquérir de la formation, qu’en attendez-vous ? • À quelles responsabilités un professionnel (ES/EJE/ASS) peut-il être confronté ? • Que représente, pour vous le travail d’équipe et de partenariat ? • Professionnellement comment vous voyez-vous dans dix ans ?

Il est indispensable de préparer votre oral en articulant l’exposé de votre motivation autour de ces axes.

2. La lettre de motivationElle permet de vous présenter au jury et sert de support lors de l’épreuve d’entretien individuel. On nomme aussi cette épreuve : dossier autobiographique, il est alors plus long. Cette lettre est plus ou moins longue selon les attentes des instituts de formation, à vous de vous adapter et de développer vos motivations et expériences.La lettre devra comporter :– une présentation personnelle (parfois détaillée, mais cela est précisé) ;– son parcours scolaire et professionnel ;– les expériences personnelles et professionnelles qui vous amènent vers ce métier (elles seront parfois détaillées).Les capacités attendues sont  de savoir se présenter, savoir décrire ses motivations, connaître le métier, etc.Un CV accompagne généralement la lettre, il faut également en soigner la présentation et mettre en évidence vos expériences et compétences en lien avec la formation que vous souhaitez intégrer.

✔ Tableau des connaissances personnellesPour vous aider à mieux vous connaître, nous vous proposons de remplir le tableau suivant, qui vous sera également utile pour préparer votre oral de motivation.

Présentation personnelle

État civil  : prénom, nom, situation familiale, frères et sœurs, lieu d’habitation.

Loisirs, sports pratiqués, qualités mises en avant grâce à ces activités.

Rapport aux autres : qui sont mes amis, je préfère être entouré, j’aime être seul, quelle est ma place au sein d’un groupe d’amis (celui qui ras-sure, qui écoute, qui mène, etc.).

1FICHE

– 137 –

ENTR

ETIE

NS

Présentation du parcours scolaire

Niveau d’études, type de bac (pourquoi ce choix  ?), réorientation éventuelle.

Présentation du parcours professionnel

Stages, expériences professionnelles en rapport avec votre projet mais aussi sans rapport (attention  : les gardes d’enfants sont considérées comme une expérience professionnelle et non comme un loisir).

Connaissance du métier

Théorique mais aussi pratique : rencontres, stages, expériences profes-sionnelles.Quelle représentation vous faites-vous du métier, qu’en comprenez-vous ?Quels sont les métiers en lien, les partenaires, les lieux de travail, les publics ?

Motivations

Déclic révélateur, expériences, rencontres, qualités, compétences acquises en adéquation avec le métier…

Attention : il est impératif de justifier votre motivation par des exemples concrets : il ne suffit pas de dire que vous êtes à l’écoute des gens, il faut le justifier par un exemple pertinent et expliquer en quoi cela est important pour l’exercice de votre future profession.

Connaissance de la formation

Contenu pédagogique, déroulement de la formation, intérêt pour une formation professionnelle, intérêt porté au projet d’établissement, ren-contre d’étudiants en formation, etc.

Se projeter dans l’avenir : débouchés, lieux d’exercice, envisagés, public, évolution de carrière, etc.

À noter : La rédaction de la lettre de motivation est une partie importante de votre épreuve orale, elle se prépare à l’avance, faites-vous corriger par vos proches, des professionnels de votre entourage.

1FICHE

www.concours.vuibert.fr

Réussissez le concours Travail social

Pour chaque épreuve :

Tout le cours en fiches pour maîtriser un sujet en maximum 4 pages

De nombreux QCM, exercices et annales pour un entraînement maximum

Tous les corrigés pour vous auto-évaluer

Un parcours de révision personnalisé pour cibler et accélérer votre préparation

Des aides méthodologiques pour vous donner toutes les astuces

Une maquette tout en couleurs pour faciliter la mémorisation

une préparation Efficace

ISSN : 2262-3906ISBN : 978-2-311-20142-0

LE TOUT-EN-UN Efficace

CONCOURS2016