ConférenceAfrican Business Club 10 ans de télécoms … · l'acquisition du cabinet de consulting Ayel (Maroc) et au rapprochement avec ... en 2012 • 600 millions attendus avant

Conférence African Business Club

10 ans de télécoms enAfrique

J-Ch SAUNIERE

Associé PwC

28 Janvier 2013

Introduction

PwC 110 ans de télécoms en Afrique •

Notre présence en Afrique (anglophone + francophone)

C’est en 1903 que s’est implanté en Afrique le premier bureau PwC.Actuellement, le nombre croissant des missions réalisées chaque année et la qualité desprestations offertes font de PwC Afrique l’un des premiers partenaires des entreprises ducontinent africain.

Section 1 – Introduction

Nos principaux clients Télécoms en Afrique

Clients audit

OrangeVodacomCamtelNigerian Communications CommissionUganda Communications Commission (UCC)Botswana Telecommunications Corporation (BTC)Nigeria Telecommunications (NITEL)

MTNMillicomZain (ex-Celtel)WaridTigoLibertis GabonTelecel

Clients non audit

PwC

Nigeria Telecommunications (NITEL)OnatelMozambique Telecommunications Limited (TDM)Ethiopia Telecommunications Corporation (ETC)Lesotho Telecommunications Corporation (LTC)Zambia Telecommunications Company Ltd (ZAMTEL)

TelecelAtlantique Telecom

310 ans de télécoms en Afrique •

Notre présence en Afrique francophone

Depuis le 1er janvier 2012, lerapprochement de PwC France et PwCAfrique francophone constitue unenouvelle étape dans le développementde PwC sur le continent africain.


de PwC sur le continent africain.

Il fait suite à l'ouverture des bureaux deCasablanca et d'Alger en 2008, àl'acquisition du cabinet de consultingAyel (Maroc) et au rapprochement avecPwC Tunisie en juillet 2011.


Notre expertise sectorielle – Types de missions

Assistance aux gouvernements et aux autorités derégulation :• Séparation des Postes et Télécommunications en deux entitésdistinctes

Assistance d’opérateurs Telecom dans larestructuration opérationnelle et l’amélioration de laperformance :• Assistance à la réorganisation de la Direction Financière


distinctes• Processus de privatisation• Processus d’attribution de licences de téléphonie mobile• Conseil en matière réglementaire

Assistance liée au processus de privatisation dans lesTelecom :• Restructuration du secteur des Postes et Télécommunications etaccompagnement dans la préparation de la privatisation• Cession d’une licence d’exploitation• Assistance juridique• Conseil sur le choix d’un partenaire stratégique• Revue stratégique et évaluation des activités

Conseil auprès de nombreux opérateurs Telecom :

• Assistance à la réorganisation de la Direction Financière• Évolution d’organisation et refonte de processus comptables etde gestion• Assistance à la rédaction des procédures administratives etcomptables et des fiches de fonction• Systèmes d’information• Élaboration et revue des manuels de procédures• Évaluation des contrôles généraux informatiques desopérateurs• Revenue Assurance chez des opérateurs Telecom• Revue du plan de continuité d’activité• Migration/conversion des données• Amélioration du contrôle interne• Assistance à l’inventaire des immobilisations techniques desopérateurs Telecom

PwC

Conseil auprès de nombreux opérateurs Telecom :• Stratégie d’entrée sur le marché de la téléphonie mobile• Attribution des licences de téléphonie mobile• Business plan/plan stratégique• Etudes de marché• Accompagnement dans la stratégie de lancement d’une offre(mobile…) stratégie de développement• Tarification, Distribution, Relation clients• Optimisation des processus de pilotage et de reporting

5

opérateurs Telecom• Revue de la base des abonnés et calcul des commissions des «dealers »• Services à l’Audit Interne• Organisation et animation des séminaires de formation• Assistance à la mise en conformité avec la loi Sarbanes-Oxley(conformité SOX)

Audit et commissariat aux comptes des opérateursTelecom


Une dynamique de marché fortedepuis 10 ans


Section 2 – Une dynamique de marché forte depuis 10 ans

Prévision 2013 de croissance du PIB (%)Par Pays5,8 %

Un continent en forte croissance

Par Pays

Tanzania

Kenya

EthiopiaCAR

DemocraticRepublicof Congo

Gabon

Cameroon

Nigeria

NigerMali

Mauritania

GhanaLiberiaSierraLeone

Guinea

BurkinaFaso

Senegal EritreaChad

Rwanda

BurundiCôte

d'Ivoire

Morocco

Algeria

Tunisia

Libya

Egypt

Sudan

Somalia

5,8 %Croissance moyenne du PIB 2012

58 milliards $

Investissements étrangers en 2011


Madagascar

Mozambique

South Africa

NamibiaBotswana

Zimbabwe

Zambia

Malawi

Tanzaniaof Congo

Angola

MauritiusSwaziland

Lesotho

Congo(Brazzaville)

d'Ivoire

Source: The Economist Intelligence Unit, January 2013

4,5 K$PIB/habitant pour les«Lions Africains »

Une diffusion difficile et lente des technologies quis’accélère depuis 10 ans


Monde Afrique

1990

1993

2001

2012

Réseau GSM

Premier SMS

Premier réseau 3G

Réseaux 4G (LTE)

1990

2001

2012

Premiers réseaux mobiles(Afrique du Sud, Ile Maurice)

Expansion des réseaux mobiles

Réseaux Haut Débit

Monde Afrique


1791 Invention du télégraphe optique

1890

1972

1979

Première ligne téléphonique

Internet

Premier réseau cellulaire (NTT)

1884

1901

1977

Premières stations télégraphiques(premier téléphone à Tanger en 1883)

Premier réseau téléphonique urbain(Dakar: 42 abonnés)

Automatisation des liaisons internationales

(Afrique du Sud, Ile Maurice)

Un contraste fort entre la téléphonie mobile et fixe

Sans avoir jamais dépassé 10% de pénétration en Afrique continentale, latéléphonie fixe commence même à décliner dans certain pays


15,00%

20,00%

25,00%

30,00%

35,00%

Evolution de la pénération de la téléphonie fixe

Mauritius

Cape Verde

Democratic Republic of Congo

South Africa

Botswana

Namibia

Cameroon


0,00%

5,00%

10,00%

15,00%

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Swaziland

Senegal

Gabon

Zimbabwe

Gambia

Angola

La pénétration du mobile est comparable à celle despays occidentaux dans les pays les plus dynamiques

• La téléphoniemobile poursuit


Evolution du développement du mobile dans les 10 paysaux plus forts taux de pénétrationmobile poursuit

une croissanceinterrompue

• Une pénétrationsupérieure à 100%dans les 10 pays lesplus avancés

80,00%

100,00%

120,00%

140,00%

160,00%

180,00%

aux plus forts taux de pénétration

Botswana

South Africa

Gabon

Namibia

Côte d'Ivoire

Benin

Mauritius


0,00%

20,00%

40,00%

60,00%

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Mauritius

Congo

Mali

Zimbabwe

Le développement n’est pas homogène sur l’ensemble ducontinent mais...

• Plus de 500millions d’abonnés


millions d’abonnésen 2012

• 600 millionsattendus avant2016

• 84 millions deconnexionsmobiles Internet

PwC

mobiles Internet

• Plus de 200opérateurs mobilesdistincts


... même dans les 10 pays les moins actifs le taux depénétration de 50% est pratiquement atteint...

• La taille etl’accessibilité du pays


Evolution du développement du mobile dans les 10 paysl’accessibilité du paysreste toujours unobstacle qui limite ladiffusion et demandede lourdsinvestissements

• Le faible revenumoyen des clients estaussi un frein:

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

Evolution du développement du mobile dans les 10 paysaux plus faibles taux de pénétration Angola

Mozambique

Sierra Leone

Rwanda

Chad

Malawi

Niger

PwC

aussi un frein:

Entre $4 et $40 derevenu quotidien($160 en France)


0,00%

10,00%

20,00%

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Niger

Central AfricanRepublic

Madagascar

DemocraticRepublic ofCongo

... Et l’évolution continue de manière rapide


Evolution de la pénétration entre :

T2 2010 et T2 2011


L’appétit pour le haut débit (fixe) est semblable bien queplus limité ... pour le moment


Croissance abonnés Haut débit (millions)

• Une croissanceannuelle moyenne de26%

• Mais un nombred’abonnés plus faibleque pour le mobile

6

8

10

12

14

Croissance abonnés Haut débit (millions)

Abonnés Haut débit

PwC

• Au Kenya les recettesdes services dedonnéesreprésentent 26%des revenus totaux


0

2

4

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Une contribution significative audéveloppement des pays


Le marché des télécoms contribue fortement au PIB despays

• Une source importante de rentrées fiscales pour les états

Section 3 – Une contribution significative au développement des pays

8,00%

10,00%

12,00%

14,00%

16,00%

Revenus télécom en % du PIB

Senegal

Israel

SaudiArabia

• 7% en moyenne(source Union internationaledes télécoms – 2011)

• Une contribution auPIB bien supérieure à


0,00%

2,00%

4,00%

6,00%

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

ArabiaPIB bien supérieure àcelle constatée dans lespays plus riches

Il permet surtout de rendre l’économie des pays plusefficiente et de contribuer au bien-être de la population

Quelques exemples...


Dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche

• Information sur les marchés

• Organisation des approvisionnements

• Négociation des prix des produits

• Et même GPS de fortune pour les travailleurs en mer

Dans le domaine de la santé

• Développement du m-health (ex Mpedigree au Kenya)

PwC

• Développement du m-health (ex Mpedigree au Kenya)

Dans le domaine de l’éducation

• Développement du m-learning (alphabétisation)


Dans tous les domaines de l’économie, la téléphoniemobile est un catalyseur du développement...

Dans le domaine de la démocratie


• Développement du monitoring electoral (alimenté par le crowdsourcing)

• Initié en 2007 au Kenya le principe a été réutilisé au Soudan, en Ethiopie, en Egypte, enTanzanie, en Côte d’Ivoire et au Libéria

Dans le domaine du commerce

• Développement du e-commerce

• Lorsqu’ils ont le choix, 46% des clients préfèrent acheter vêtements, appareils électroniques,articles de loisirs ou musique via leur téléphone portable (10% à partir d’un ordinateur et 44% enmagasin) – (source PwC 2012)

PwC

• Développement de nouvelles activités: “Village Phone” (Ouganda, Rwanda). 100 000 emploisindirects estimés (intermédiaires, agents, entrepreneurs, fournisseurs)


... et notamment du développement d’un mécanisme depaiment non bancaire

80% de la population est non bancarisée


Le nombre de personne ayant accès à la téléphonie mobile dépasse celui destitulaires de comptes bancaires!

• Au Kenya, 14 millions de clients utilisent le système mobile non bancaire M-PESA(+30% de la population et 30% des échanges d’argent)

40 millions d’utilisateurs du m-payment tous opérateurs confondus

27% des m-payments sont des transactions interpersonnelles

5% des m-payments concernent le paiement de factures

PwC

5% des m-payments concernent le paiement de factures

Un système flexible: les abonnés peuvent recharger la somme souhaitée auprèsde vendeurs de rue.


Note: pesa = argent en Swahili

L’évolution des modes de paiment est due au sauttechnologique apporté par la téléphonie mobile

Plus de 735 millions de cartes SIM recensés (GSMA 2011)


Monnaiefiduciaire

Monnaiescripturale

Monnaiedématérialisée(m-payment)

Pays Occidentaux

Afrique

Mo

de

de

pa

iem

ent


Téléphonie fixe Téléphonie mobile

Pays Occidentaux

Afrique

Evolution(couverture / qualité

Tél

éco

m

Un marché concurrentiel avec desspécificités


Un marché caractérisé par le volume de pré-payé et lemulti-SIM

96% des connexions sont réalisées à partir de carte pré-payées (source GSMA 2011)

Section 4 – Un marché concurrentiel avec des spécificités

• Par comparaison: 82% en Amérique latine et 52% en Europe

10% des téléphones vendus peuvent fonctionner avec deux cartes SIM

• 25% au Ghana

• 30% au Nigéria

• Conséquence: un écart entre taux de pénétration des abonnements (~70% en 2012) ettaux de pénétration des abonnés (~47%)

Prédominance des échanges voix et texte (SMS) et des terminaux mobiles “low

PwC

Prédominance des échanges voix et texte (SMS) et des terminaux mobiles “lowcost”, dominés par Nokia


La libéralisation des marchés a permis une baisse desprix qui rend l’accès possible à davantage de clients

• L’ouverture des marchés à la concurrence

Section 4 – Un marché concurrentiel avec des spécificités

Deux vagues de privatisations: 1995-97 et 2000-01

80% des pays en situation de monopole en 1998, 20% en 2004

Une concurrence importante induisant des baisses de prix significatives

Un développement actif d’une cible à faibles revenus (ARPU $5 à $15 /mois)

Exemple: diminution du prix des minutes d’appels (entremars et juin 2011) -source gsma 2011


Des défis à relever


De nombreuses difficultés reste à résoudre pour que lacroissance se poursuive

• Réglementation

• Finalisation de l’ouverture des marchés et transparence accrue

Section 5 – Des défis à relever

• Finalisation de l’ouverture des marchés et transparence accrue

• Libération de davantages de fréquences (dividende numérique)

• Gros retard pris dans la libération des bandes 470-862MHz et 174-230MHzprévue pour 2015 et 2020 (extinction des émissions analogiques > TNT)

licences d’attribution du spectre dans certains pays africains et non africains(source gsma)

Plus de fréquencessont nécessairespour:


• le haut débitmobile

• La couvertureprofonde desterritoires

Les sujets à traiter sont multiples pour assurer unepoursuite du développement rentable

• Rentabilité

Section 5 – Des défis à relever

• De lourds investissements sont nécessaires pour poursuivre la croissance

• Les investissements passés pèsent sur la rentabilité

• La concurrence acharnée et la dynamique de conquête de parts demarchés qui se développe sur le secteur “low income” a un coût!

• Distribution

• Efficacité et capilarité des réseaux d’agents à améliorer

• Développement et maitrise des coûts des réseaux de distribution directe et

PwC

• Développement et maitrise des coûts des réseaux de distribution directe etindirecte

• Sécurité

• Prévention du vol d’identité et des fraudes


Des investissements encorenécessaires


Section 6 – Des investissements encore nécessaires

Des investissements réalisés de près de $100 milliardspour le mobile seul!


Certaines prévisions anticipent un investissementcomplémentaire d’environ $45 milliards d’ici 2015

Une nouvelle phase d’investissement estnécessaire pour:

Section 6 – Des investissements encore nécessaires

nécessaire pour:

• Améliorer la qualité et la fiabilité desréseaux existants

• Poursuivre la couverture des régions peuaccessibles

• Déployer les technologies de haut débitfixe et mobile

• Permettre la pénétration d’internet et le

PwC

• Permettre la pénétration d’internet et ledéveloppement de nouveaux services

• Notamment en tirant parti des capacitésde connexion fournies par les cables sous-marin (ex: ACE*- dec 2012 – 5.12Tbps)

2810 ans de télécoms en Afrique • *ACE = Africa Cost to Europe

Conclusion


10 ans de croissance et toujours de belles perspectivesmais, un nouveau palier doit être franchi

• Des opérateurs endettés et des besoins d’investissement encore forts

Section 7 – Conclusion

• Une rentabilité à améliorer (mutualisation d’infrastructures)

• Une concurrence féroce

ET

• Une contribution importante au revenu des Etats

• Un facteur de développement de l’économie dans de nombreux domaines

• De grandes attentes et un rythme d’adoption toujours rapide des populations

PwC

• Un facteur d’amélioration de la vie quotidienne des citoyens

Avec le déploiement large du haut débit et de l’Internet sur le continent unenouvelle étape est à franchir qui stimulera encore davantage les économies


Merci de votre attention

Votre contact

Section 7 – Conclusion

Jean-Christophe Saunière, associé PwC

[email protected]


Documents

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