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16 Dimanche 16 mars 2014 ACTUALITES M me Halimah Bibi Hosseny (Mme Parveen), qui habite rue Chalet, à Vallée Pitot, lance un appel au ministère de la Sécurité sociale, aux différentes institutions islamiques et religieuses du pays de l’aider financièrement afin qu’elle puisse subvenir aux besoins de sa famille et régler ses dettes qu’elle a contractées auprès de la SBM. Le couple Hosseny a 3 fils (Asjaad -17 ans, Azhar – 14 ans et Ashfaaq -12 ans) et une fille Tasneen (1 an). Ses fils fréquentent le City College et c’est Anwar Joonas qui sponsorise l’étude de ses fils. Elle raconte qu’en 2008, des voleurs avaient fait irruption chez elle pour voler des bijoux et une importante somme d’argent. « Mo mari ti pé travaille comme security guard dans compagnie High Security pendant 10 ans. Mais quand vol là finne passé, li finne gagne ène choc émotionnel et à partir de là li finne tombe malade mentalement. Mo mari gagne ène pension invalid ( Rs 7 114) par mois », a dit Mme Halimah qui a ajouté qu’en 2008, elle a contracté un prêt de Rs 200 000 auprès de la SBM pour construire sa maison. « En plus, j’ai une dette de Rs 132 000 que je n’arrive pas à rembourser.Et la banque m’a ordonné de rembourser mes dettes le plus tôt possible. Au cas contraire, la banque émettra un ordre de saisie sur ma maison. Dans pension mo mari, mo bizin tire environ Rs 2000 pou paye la banque chaque mois. Aussi mo bizn paye de l’eau et la lumière. Et finalement mo gagne beaucoup difficultés pou acheter ration », dira-t-elle. Mme Halimah explique aussi qu’elle souffre de son genou et qu’elle éprouve beaucoup de difficultés à se déplacer. « J’ai essayé de contacter plusieurs associations religieuses et les responsables du programme « Anou bouger ». Mais ces derniers n’ont jamais jugé utile de me contacter », a-t-elle soutenu. D’où l’importance de son appel pour solliciter une aide. Les intéressés peuvent contacter Mme Halimah sur 216 3928. Vallée Pitot Mme Halimah Bibi Hosseny sollicite une aide financière pour honorer ses dettes Des étudiants du pré-primaire, primaire et secondaire de différents coins de l’île ont été réunis dans un monde enchanté, au Salon International du Livre, Confluences 2014, au centre Swami Vivekananda à Pailles le jeudi 06 mars 2014. Ils ont pu bénéficier d’un voyage magique et gratuit dans ce monde des livres. Les jeunes de 5 à 12 ans ont pu s’intégrer dans diverses activités lors d’ateliers de jeunesse, dont notamment « L’art de la reliure », « Techniques traditionnelles du mortier», « Le slam », « Des contes », entre autres. Les élèves se hâtaient vers les stands, éblouis par ces exercices. « Je suis là pour regarder des livres et on nous a même donné la permission de les feuilleter», rigole Nathaniel Jameilley en uniforme bleu près du stand Playgroups, « je suis très content d’être là, j’aime bien lire les livres à l’école, j’ai beaucoup lu des livres comme Kirikou et Tikoulou. » Plus loin, l’atelier de l’art de reliure est très prisé par les élèves de huit à onze ans. De midi à treize heures, le brouhaha des élèves est au rendez-vous. Résultat : « Miss ki nu pu faire la, Cuma pu faire sa, li bon, miss mo fini, miss regardez, regarde, » au stand d’André Mercier. Ils entourent une petite table ronde drapée d’une nappe de couleur rouge et ils parlent tous en même temps. On peut voir qu’ils sont séduits par cette activité, c’est difficile de louper cette joie et ces sourires rayonnants sur les petits visages si sages. Les élèves sont munis de plusieurs papiers de différentes couleurs. « C’est un cahier personnel qu’ils sont en train de réaliser », décrit le responsable de l’atelier de la reliure, André Mercier. « Lo’bjectif, c’est d’encourager les élèves à rassembler les feuilles des cahiers. C’est un projet avec ma femme Gilberte Mercier et ma fille Cindy Mercier. Ma fille enseigne ces techniques au Mauritius Institute of Training and Development (MITD). » « Violence, violence, violence dans la case, dans bis, lor chemin dans lecol partout dans le monde ena violence », slamme Carolie Calou de l’école primaire de Britannia. Dans un autre stand qui propose un concours de slam, Coralie Calou slamme son dégoût pour la violence. Le père de Coralie Calou, Arno Calou alias Ton Rolo raconte que « cuma nu dir dilo suivre canal, mo tifi ena enn complicité, li participe avec moi kan mo écrire ban textes. » Les petits âgés de huit à dix ont également l’occasion d’écouter des poèmes, des contes et légendes au stand de « Fééries Chazaliennes ». Les narrateurs étaient Manda Boolell, ex-responsable de la MBC et Maryse d’Espaignet, comédienne. Les quatorze élèves de l’école primaire de Petite Rivière sont très attentifs. Selon leur professeur, Monsieur Tuyau de l’école de Petite-Rivière, « les élèves sont contents d’écouter les dames qui les lisent des contes. » Pendant ces quatre jours, les élèves ont ainsi la chance de s’évader dans le monde des contes et des poèmes. A l’arrière de la salle, fourmillants dans la foule, sur des tapis étalés par terre, quelques trente-deux petits de l’école pré-primaire de Phalène à Vacoas sont tout enchantés de jouer le Ludo avec leurs enseignants. Ils attendent avec excitation leur tour pour jouer, le clac-clac des daltons les emporte dans un monde très vif avec les couleurs rouge, bleu, jaune, vert et blanc. « Jouer le ludo aide les enfants à apprendre à compter», affirme Sadna Armoogum, la directrice. D’autres élèves font des coloriages avec des crayons de couleur. « Mo pe dessine enn rectangle» rigole Serena de l’école Phalène. Il y a aussi les étudiants de Twinkle Star de St- Julien d’Hotman. « Mes élèves sont âgés de 4 à 5 ans, ils sont en train de faire un coloriage comme à l’école » explique Dominique Dessesse, enseignante à l’école Twinkle Star. « C’est par l’école qui mo vine la, mo belle-mère ki ine conseille moi pu vine là» témoigne Marie Clorie Arlapen « zot fer connaissance boku ban camarade et c’est enn plaisir pour zot p cone boku kit chose ». Ces ateliers étaient à leur poste pendant toute la durée du Salon du Livre, du 06 au 09 mars, de 10 heures à 14 heures. Pour la deuxième fois Confluences avait gâté les petits comme les grands, le ministère de l’Education et divers partenaires avaient offert plusieurs activités à la relève de demain, à travers ces Ateliers de Jeunesse. C’est une opportunité pour les petits ainsi que pour les grands de se plonger dans un autre monde, imaginaire et légendaire. Pour les tourtereaux de la lecture, il y avait aussi plus de 50 écrivains qui se sont déplacés pour discuter avec les petits et grands. Kedvee Taleivee Goinden V ous rêvez d’être un héros, un prince, une orge, un policier ou même un voleur d’un jour, autrement dit de vous mettre dans la peau du personnage de votre ouvrage préféré… Le Salon International du Livre Confluences 2014 vous ouvrait ses portes pour accomplir votre rêve, du 06 au 09 mars dernier. Les plus petits aussi étaient gâtés par plusieurs ateliers de jeunesse dont l’art de la reliure, la peinture à la Chazal entre autres, qui étaient au rendez vous. Confluences 2014 accueille les jeunes dans le monde enchanté

Confluences 2014 accueille les jeunes dans le monde enchanté

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16 Dimanche 16 mars 2014 A C T U A L I T E S

Mme Halimah Bibi Hosseny (Mme Parveen), qui habite

rue Chalet, à Vallée Pitot, lance un appel au ministère de la Sécurité sociale, aux différentes institutions islamiques et religieuses du pays de l’aider financièrement afin qu’elle puisse subvenir aux besoins de sa famille et régler ses dettes qu’elle a contractées auprès de la SBM.

Le couple Hosseny a 3 fils (Asjaad -17 ans, Azhar – 14 ans et Ashfaaq -12 ans) et une fille Tasneen (1 an). Ses fils fréquentent le City College et c’est Anwar Joonas qui sponsorise l’étude de ses fils. Elle raconte qu’en 2008, des voleurs avaient fait irruption chez elle pour voler des bijoux et une importante somme d’argent. « Mo mari ti pé travaille comme security guard dans compagnie High Security pendant 10 ans. Mais quand vol là finne passé, li finne gagne ène choc émotionnel et à partir de là li finne tombe

malade mentalement. Mo mari gagne ène pension invalid ( Rs 7 114) par mois », a dit Mme Halimah qui a ajouté qu’en 2008, elle a contracté un prêt de Rs 200 000 auprès de la SBM pour construire sa maison. « En plus, j’ai une dette de Rs 132 000 que je n’arrive pas à rembourser. Et la banque m’a ordonné de rembourser mes dettes le plus tôt possible. Au cas contraire, la banque émettra un ordre de saisie sur ma maison. Dans pension mo mari, mo bizin tire environ Rs 2000 pou paye la banque chaque mois. Aussi mo bizn paye de l’eau et la lumière. Et finalement mo gagne beaucoup difficultés pou acheter ration », dira-t-elle.

Mme Halimah explique aussi qu’elle souffre de son genou et qu’elle éprouve beaucoup de difficultés à se déplacer. « J’ai essayé de contacter plusieurs associations religieuses et les responsables du programme « Anou bouger ». Mais

ces derniers n’ont jamais jugé utile de me contacter », a-t-elle soutenu. D’où l’importance de son appel pour solliciter une aide.

Les intéressés peuvent contacter Mme Halimah sur 216 3928.

Vallée Pitot

Mme Halimah Bibi Hosseny sollicite une aide financière pour honorer ses dettes

Des étudiants du pré-primaire, primaire et secondaire de différents coins de l’île ont été réunis dans un monde enchanté, au Salon International du Livre, Confluences 2014, au centre Swami Vivekananda à Pailles le jeudi 06 mars 2014. Ils ont pu bénéficier d’un voyage magique et gratuit dans ce monde des livres.

Les jeunes de 5 à 12 ans ont pu s’intégrer dans diverses activités lors d’ateliers de jeunesse, dont notamment « L’art de la reliure », « Techniques traditionnelles du mortier», « Le slam », « Des contes », entre autres. Les élèves se hâtaient vers les stands, éblouis par ces exercices. « Je suis là pour regarder des livres et on nous a même donné la permission de les feuilleter», rigole Nathaniel Jameilley en uniforme bleu près du stand Playgroups, « je suis très content d’être là, j’aime bien lire les livres à l’école, j’ai beaucoup lu des livres comme Kirikou et Tikoulou. »

Plus loin, l’atelier de l’art de reliure est très prisé par les élèves de huit à onze ans. De midi à treize heures, le brouhaha des élèves est au rendez-vous. Résultat : « Miss ki nu pu faire la, Cuma pu faire sa, li bon, miss mo fini, miss regardez, regarde, » au stand d’André Mercier. Ils entourent une petite table ronde drapée d’une nappe de couleur rouge et ils parlent tous en même temps. On peut voir qu’ils sont séduits par cette activité, c’est difficile de louper cette joie et ces sourires rayonnants sur les petits visages si sages. Les élèves sont munis de plusieurs papiers de différentes couleurs. « C’est un cahier personnel qu’ils sont en train de réaliser », décrit le responsable de l’atelier de la reliure, André Mercier. « Lo’bjectif, c’est d’encourager les élèves à rassembler les feuilles des cahiers. C’est un projet avec ma femme Gilberte Mercier et ma fille Cindy Mercier. Ma fille enseigne ces techniques au Mauritius Institute of Training and Development (MITD). »

« Violence, violence, violence dans la case, dans bis, lor chemin dans lecol partout dans le monde ena violence », slamme Carolie Calou de l’école primaire de Britannia. Dans un autre stand qui

propose un concours de slam, Coralie Calou slamme son dégoût pour la violence. Le père de Coralie Calou, Arno Calou alias Ton Rolo raconte que « cuma nu dir dilo suivre canal, mo tifi ena enn complicité, li participe avec moi kan mo écrire ban textes. »

Les petits âgés de huit à dix ont également l’occasion d’écouter des poèmes, des contes et légendes au stand de « Fééries Chazaliennes ». Les narrateurs étaient Manda Boolell, ex-responsable de la MBC et Maryse d’Espaignet, comédienne. Les quatorze élèves de l’école primaire de Petite Rivière sont très attentifs. Selon leur professeur, Monsieur Tuyau de l’école de Petite-Rivière, « les élèves sont contents d’écouter les dames qui les lisent des contes. » Pendant ces quatre jours, les élèves ont ainsi la chance de s’évader dans le monde des contes et des poèmes.

A l’arrière de la salle, fourmillants dans la foule, sur des tapis étalés par terre, quelques trente-deux petits de l’école pré-primaire de Phalène à Vacoas sont tout enchantés de jouer le Ludo avec leurs enseignants. Ils attendent avec excitation leur tour pour jouer, le clac-clac des daltons les emporte dans un monde très vif avec les couleurs rouge, bleu, jaune, vert et blanc. « Jouer le ludo aide les

enfants à apprendre à compter», affirme Sadna Armoogum, la directrice. D’autres élèves font des coloriages avec des crayons de couleur. « Mo pe dessine enn rectangle» rigole Serena de l’école Phalène.

Il y a aussi les étudiants de Twinkle Star de St-Julien d’Hotman. « Mes élèves sont âgés de 4 à 5 ans, ils sont en train de faire un coloriage comme à l’école » explique Dominique Dessesse, enseignante à l’école Twinkle Star. « C’est par l’école qui mo vine la, mo belle-mère ki ine conseille moi pu vine là» témoigne Marie Clorie Arlapen « zot fer connaissance boku ban camarade et c’est enn plaisir pour zot p cone boku kit chose ».

Ces ateliers étaient à leur poste pendant toute la durée du Salon du Livre, du 06 au 09 mars,

de 10 heures à 14 heures. Pour la deuxième fois Confluences avait gâté les petits comme les grands, le ministère de l’Education et divers partenaires avaient offert plusieurs activités à la relève de demain, à travers ces Ateliers de Jeunesse. C’est une opportunité pour les petits ainsi que pour les grands de se plonger dans un autre monde, imaginaire et légendaire. Pour les tourtereaux de la lecture, il y avait aussi plus de 50 écrivains qui se sont déplacés pour discuter avec les petits et grands.

Kedvee Taleivee Goinden

Vous rêvez d’être un héros, un prince, une orge, un policier ou même un voleur d’un jour, autrement dit de vous mettre dans la peau du personnage de votre ouvrage préféré… Le Salon International du Livre Confluences 2014

vous ouvrait ses portes pour accomplir votre rêve, du 06 au 09 mars dernier. Les plus petits aussi étaient gâtés par plusieurs ateliers de jeunesse dont l’art de la reliure, la peinture à la Chazal entre autres, qui étaient au rendez vous.

Confluences 2014 accueille les jeunes dans le monde enchanté