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CONFUSIONS LORS DE CUEILLETTES DE PLANTES MÉDICINALES · L'utilisation judicieuse des plantes médicinales est cependant liée à un choix précis et indubitable des plantes concernées

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  • CONFUSIONS LORS DE CUEILLETTES

    DE PLANTES MDICINALES

    Andr D O L I V O

    Une rcente mprise, survenue en Suisse en avril 2002, a entran la mort dune personne quiavait pris des feuilles de colchique (Colchicum autumnale, liliaces) pour celles de lail des ours(Allium ursinum), autre liliace. Ce fait a attir notre attention sur les confusions possibles lors decueillettes de plantes utilises en automdication. Ces erreurs sont rarement mentionnes dans lalittrature spcialise qui se focalise plutt sur les confusions avec des aliments ou dont l'objec-tif est de sensibiliser l'entourage des petits enfants, souvent victimes de leur curiosit.

    Il est vrai que les confusions de plantes mdicinales n'ont que rarement une issue aussi tragiqueque celle signale plus haut. Elles nont souvent dautre consquence que la suppression de l'ef-fet thrapeutique attendu en ne laissant que l'effet placebo. L'utilisation judicieuse des plantesmdicinales est cependant lie un choix prcis et indubitable des plantes concernes. Cesplantes proviennent souvent de la mme famille, au dbut ou la fin de leur cycle vgtatif. Il estrare quune plante en fleurs soit mise en cause, bien que le fait se produise avec l'arnica, parexemple.

    Nous avons tent d'tablir une liste d'erreurs mentionnes dans la littrature ancienne et rcen-te ou rsultant de quelques observations personnelles. Cette numration est loin d'tre exhausti-ve. Les noms d'espces, scientifiques ou franais que nous indiquons sont ceux qui ont t rete-nus par LAUBER et WAGNER (2000).

    Confusions pouvant entraner de graves consquences

    Lors d'une confrence tenue Lausanne le 21 novembre 2002, le Professeur K. Hostettmann, rap-pelant l'accident fatal survenu avec des feuilles de colchique, a ajout qu'un accident similaires'tait produit en Autriche, une personne ayant pris des feuilles d'une autre liliace, le muguet(Convallaria majalis) pour celles de lail des ours utilis comme dpuratif et antirhumatismal. Laforte odeur dgage par l'ail n'est pas un critre dterminant, car elle est si pntrante qu'elle peutimprgner d'autre vgtaux cueillis en mme temps. Cette confusion entre ail des ours d'une partet colchique ou muguet d'autre part a dj t mention ne par JASPERSEN-SCHIB (1986 p. 517).Selon le mme auteur, les empoisonnements dus au muguet ne revtiraient cependant pas uncaractre aussi grave que ceux provoqus par le colchique (JASPERSEN-SCHIB 1984 p. 625).

    Parmi les autres plantes ayant caus des intoxications graves, nous trouvons au premier planla belladone (Atropa belladonna, solanaces) dont les baies, selon REYNAUD (2002 p. 195), sontsouvent prises pour celles de la myrtille (Vaccinium myrtillus, ricaces) qui jouent un rle ali-mentaire et mdical. Le calice cinq lobes toils qui entoure la baie est un indice caractristiquede la belladone. Les feuilles sches de celle-ci peuvent galement tre causes dintoxications.Cest ainsi que FLUCK et MOESCHLIN (1958 p. 8) rapportent que trois personnes ont t hospitali-

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    Bulletin du Cercle Vaudois de Botanique N 32, 2003: 17-22

  • ses la suite de consommation d'un soi-disant th de menthe qui renfermait des feuilles debelladone.

    Des biotopes identiques runissent en montagne deux renonculaces: laconit de Napel ouCasque de Jupiter (Aconitum neomontanum), qui nest plus utilis aujourd'hui qu'en homopathie,et la dauphinelle leve (Delphinium elatum), toutes deux trs toxiques. L'aconit de Napel est laplante la plus toxique d'Europe et HOSTETTMANN (2001 p. 15) prcise qu'il est mme dangereuxd'en tenir un bouquet la main. En 1894, Wilczek, consult comme expert, indiqua au juge infor-mateur que des racines daconit mlanges celles, inoffensives, d'impratoire (Peucedanumostruthium, apiaces), avaient t la cause d'un dcs. Il laissa le soin la justice de dterminersil y avait eu accident ou crime.

    La mise en garde frquente de ne pas confondre la gentiane jaune (Gentiana lutea, gentiana-ces), aux feuilles opposes, et le veratre blanc (Veratrum album, liliaces), aux feuilles alternes,toutes deux plantes de pturages, garde son actualit. JASPERSEN-SCHIB (1976 p. 266) a signal unaccident survenu au service militaire. Pour apaiser leur soif, trois recrues avaient mch des soi-disant racines de gentiane qui se sont rvles tre de vratre. Lune des recrues fut hospitalisedans le coma et ne se remit que trs lentement. Si le port et l'aspect de leurs feuilles peuvent expli-quer cette confusion, il faut prciser que les racines, relativement paisses pour la gentiane etminces pour le vratre, sont trs diffrentes d'apparence. En revanche, les racines du vratre peu-vent simuler celles de la valriane officinale (Valeriana officinalis, valrianaces). FROHNE etPFANDER (1982 p. 153) ont signal ce sujet qu'une teinture de valriane a t fcheusementprpare avec du vratre. GILG (1910 p. 339) avait dj voqu la possibilit d'une substitution dela racine de valriane par celle du vratre.

    Une confusion possible entre les feuilles tomenteuses de deux scrophulariaces, la digitalepourpre (Digitalis purpurea) et les molnes (Verbascum sp.), utilises comme bchiques, a treleve par CAZIN (1868 p. 375), mais elle ne risque pas de se produire dans nos rgions, puisquela digitale pourpre y est pratiquement absente. En revanche, les digitales cultives prsentent unrisque. FROHNE et PFANDER (1982 p. 200) relatent deux cas d'empoisonnements chez des per-sonnes ges qui se prparaient des tisanes de plantes contenant des digitales cultives. La digi-tale pourpre a galement t confondue avec deux boraginaces, la grande consoude (Symphytumofficinale) et la bourrache (Borago officinalis) (BRUNETON 2001 p. 439).

    Les proprits cardiotoniques des ellbores (Helleborus foetidus, H. niger, H. viridis, renon-culaces) ne sont plus mises profit en raison de leur forte toxicit. Selon FLUCK et MOESCHLIN(1958 p. 13), La plupart (des empoisonnements) se produisent parce qu'on a confondulHellbore avec d'autres plantes Si l'empoisonnement est grave, le pronostic est mauvais. Uncas de confusion avec Cardamine heptaphylla (brassicaces) sest produit en Italie (BRUNETON2001 p. 439).

    Les confusions entre les cigus et dautres espces dapiaces comestibles concernent davan-tage les aliments. De nombreux auteurs, dont FOURNIER (1947 I, p. 411), ENGEL (1984 p. 34) etREYNAUD (2002 p. 18) font notamment tat de la dangereuse ressemblance quil y a entre la peti-te cigu (Aethusa cynapium), qui pousse parfois dans les jardins, et le persil cultiv (Petroselinumsativum). BONNIER (1990 III, p. 439) rapporte que des accidents ont t causs par la confusionentre la petite cigu et 1e cerfeuil (Anthriscus cerefolium), dont elle se distingue cependant parson odeur ftide.

    Pour mmoire, il faudrait citer encore la laitue vireuse (Lactuca virosa, astraces), trs rareen Suisse, qui scrte un latex aux effets narcotiques et qui ressemble fort la laitue cultive(Lactuca sativa). Relevons que des infusions artisanales de laitue vireuse ont t utilises eninjections intraveineuses par des toxicomanes et ont provoqu de svres troubles (BRUNETON2001 p. 10).

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  • Confusions prsentant un risque limit

    Les feuilles de tussilage (Tussilago farfara, astraces), antitussif utilis depuis lAntiquit ethonni aujourd'hui, sont parfois difficiles distinguer de certains reprsentants de la mme famil-le, en particulier des feuilles d'adnostyle feuilles dalliaire (Adenostyles alliariae ) et de cellesdu ptasite blanc (Petasites albus), tous trois se rencontrant par exemple, au bord des cheminsforestiers. Un cas de confusion entre tussilage et adnostyle entranant une complication gravechez un enfant de dix-huit mois a t relat par BRUNETON (2001 p. 180). De toute faon, dans lecas dun enfant aussi jeune, lusage de tussilage tait formellement contre-indiqu.

    Il est possible de prparer des infusions avec des feuilles de menthes indignes, considrescomme stomachiques (Mentha arvensis, M. aquatica, M. longifolia, lamiaces), mais elles n'au-ront pas la saveur de celles qui ont t apprtes avec des menthes cultives (Mentha x piperita,M. spicata). BRUNETON (1993 pp. 433-436) donne la composition de quelques huiles essentiellesde menthes. Il y a une grande variabilit due de multiples facteurs. Une espce utilise autre-fois, la menthe pouliot (Mentha pulegium) est mme considre comme toxique, mais elle est trsrare en Suisse (LAUBER et WAGNER, 2000 p. 886).

    Une scrophulariace, le cresson de cheval (Veronica beccabunga) a t confondue avec la mer-curiale vivace (Mercurialis perennis, euphorbiaces). Cette confusion qui s'explique par la res-semblance des jeunes pousses des deux plantes, a entran une intoxication svre, mais non mor-telle (JASPERSEN-SCHIB 1986 p. 526). LAUBER et WAGNER (2000 p. 684) ne mentionnent aucundegr de toxicit pour la mercuriale vivace. En dpit de son utilisation en mdecine populaire, lamercuriale vivace tait pourtant dj connue pour prsenter un risque lev d'intoxication, notam-ment chez les bestiaux (DOLIVO 1951 p. 5).

    Contrairement LECLERC (1954 p. 66) qui estimait que les fruits du sureau yble (Sambucusebulus, caprifoliaces) peuvent tre substitus sans autre ceux du sureau noir (Sambucus nigra),REYNAUD (2002 p. 54) laisse entendre quils sont lgrement toxiques. Il en serait de mme dusureau grappes (Sambucus racemosa) dont les graines sont rputes mtiques.

    Seule la prle des champs (Equisetum arvense, quistaces) est considre comme officina-le, mais d'autres espces peuvent entrer en ligne de compte dont la prle d'hiver (Equisetum hye -male). Cependant certaines espces de prles sont potentiellement toxiques, comme la prle desmarais (Equisetum palustre). BRUNETON (1993 p. 292) spcifie que, jusqu' maintenant, les acci-dents nont concern que des animaux herbivores. Toutefois, selon DUKE et al. (2002 p. 392), lespetits enfants et les femmes enceintes ne devraient pas consommer de prles de faon prolonge,quelle que soit l'espce.

    Confusions qui n'ont que peu ou pas de consquences

    C'est le cas de divers reprsentants de la famille des ricaces. Le raisin d'ours (Arctostaphylosuva-ursi) excellent antiseptique urinaire, pourrait tre confondu avec lairelle rouge (Va c c i n i u mv i t i s - i d a e a) dont le dessous des feuilles est ponctu de glandes brunes. Les myrtilles (Va c c i n i u mm y rt i l l u s), dont les feuilles entrent dans la composition de tisanes hypoglycmiantes, partagentparfois le mme biotope que l'airelle des marais (Vaccinium uliginosum), dont les feuilles n'ont pasde proprits particulires. Selon FR O H N E et PFA N D E R (1982 p. 111), les fruits de cette dernireespce sont suspects d'tre vnneux. En revanche, la bruyre (Erica carnea) et la fausse bruy-re (Calluna vulgaris) peuvent tre prises indiffremment en tisanes diurtiques (VO L A K et STO D O L A1983 p. 100).

    Il ny a pas de risque non plus prendre des feuilles de groseillers sauvages, notamment legroseiller des rochers (Ribes petraeum, grossulariaces) pour celles du cassis (Ribes nigrum), uti-

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  • lises en mdecine populaire contre les rhumatismes. Selon FROHNE et PFANDER (1982 p. 133),aucune espece de groseiller nest toxique.

    Prendre du thym vulgaire (Thymus vulgaris, lamiaces) pour du thym serpolet (Thymus ser -pyllum) na gure d'importance puisque leur composition chimique est semblable. Pour obtenirune infusion aromatique de mme concentration, il faut cependant penser diminuer fortement lesdoses, ce que ne font pas les personnes qui prennent lun pour lautre (observation personnelle).

    Il serait regrettable de se priver des bienfaits d'un traitement la camomille vraie ou petitecamomille (Matricaria recutita, astraces) en la confondant avec des sosies de la mme familleprivs de principes actifs comme la camomille inodore (Tripleurospermum perforatum) ou lafausse camomille (Anthemis arvensis) qui ont un rceptacle plein, contrairement la camomillevraie ou matricaire.

    FOURNIER (1947 p. 131) cite les nombreuses espces qui sont prises abusivement la placed'arnica (Arnica montana, astraces) : Ce sont avant tout des composes fleurs jaunes:Tragopogon, doronics, sneons, pervires, aunes, porcelles, Telekia, etc. Ce sont surtoutdeux doronics montagnards qui sont en cause, le doronic de Clusius (Doronicum clusii) et le doro-nic grandes fleurs (Doronicum grandiflorum) (observation personnelle). Ce dernier prfrepourtant les terrains calcaires, alors que l'arnica se plat en milieu dcalcifi. Il est facile diden-tifier larnica ses feuilles basales en rosette et sa paire de feuilles opposes sur la tige.

    Parmi les fabaces, l'anthyllide vulnraire (Anthyllis vulneraria), plante astringente, a tconfondue avec le lotier cornicul (Lotus corniculatus) (observation personnelle). Il convient derappeler ici que c'est une confusion entre le mlilot officinal (Melilotus officinalis) et le lotier cor-nicul qui a permis LECLERC (1954 p. 218) d'en dcouvrir les proprits antispasmodiques.

    Quant aux rosaces, il faut mentionner la reine de prs (Filipendula ulmaria), dont les vertusantirhumatismales et fbrifuges ne se retrouvent pas dans la reine des bois ou barbe de bouc(Aruncus dioicus) qui lui ressemble.

    A u t res confusions possibles

    Le consommateur qui ne rcolte pas lui-mme les plantes nest cependant pas labri de bvues.En effet lerreur sur l'identit dune plante peut tre le fait d'un herboriste ou du producteur duneprparation base de plantes. Une confusion rcente entre deux sortes d'anis toil a caus denombreuses intoxications. Ces deux espces, la badiane de Chine (Illicium verum, illiciaces) etla badiane du Japon (Illicium anisatum), qui est toxique, sont difficiles distinguer(HOSTETTMANN 2002 p. 9).

    Finalement, il peut y avoir un malentendu au sujet du nom vernaculaire dune plante. Ansrine,par exemple, dsigne une potentille (Potentilla anserina, rosaces), plante utilise en vertu de sesproprits astringentes. Mais le mme nom est galement attribu deux chnopodes soit, selonDELAVEAU et al. (1981 p. 60), le chnopode aussi appel fausse armoise (Chenopodium ambro -sioides, chnopodiaces), considr comme toxique, ainsi que, selon FOURNIER (1947 I p. 369),le chnopode blanc (Chenopodium album).

    En conclusion, il s'avre que seule une identification botanique absolument sre permet dvi-ter des mprises aux consquences parfois tragiques.

    R e m e rciements

    L'auteur remercie le Professeur Kurt Hostettmann qui a bien voulu lire son texte et lui suggrerdiverses adjonctions.

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  • Liste des plantes cites

    , , degrs de toxicit selon WAGNER et LAUBER (2000)+ toxicit suspecte ou non mentionne.

    a ) Confusions prsentant un risque majeur ou limit

    Plante recherche . . . . . . . . . . . . . . . . . Plante cueillie ou utilise

    Allium ursinum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Colchicum autumnale Allium ursinum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Convallaria majalis +Anthriscus cerefolium . . . . . . . . . . . . . . Aethusa cynapium Borago officinalis . . . . . . . . . . . . . . . . . Digitalis purpurea Cardamine heptaphylla . . . . . . . . . . . . . Helleborus sp. Delphinium elatum . . . . . . . . . . . . . Aconitum neomontanum Equisetum arvense . . . . . . . . . . . . . . . . . Equisetum palustre Equisetum hieymale . . . . . . . . . . . . . . . . Equisetum palustre Gentiana lutea . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Veratrum album lllicium verum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Illicium anisatum +Lactuca sativa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lactuca virosa Mentha x piperita . . . . . . . . . . . . . . . . . Mentha pulegium Petroselinum sativum . . . . . . . . . . . . . . Aethusa cynapium Peucedanum ostruthium . . . . . . . . . . . . Aconitum neomontanum Potentilla anserina . . . . . . . . . . . . . . . . Chenopodium ambrosioides Sambucus nigra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sambucus ebulus Sambucus nigra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sambucus racemosaSymphytum officinale . . . . . . . . . . . . . . Digitalis purpurea Tussilago farfara . . . . . . . . . . . . . . . . Adenostyles alliariae +Vaccinium myrtillus . . . . . . . . . . . . . . . . Atropa belladonna:Valeriana officinalis . . . . . . . . . . . . . . . Veratrum album Verbascum sp. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Digitalis purpurea Veronica beccabunga . . . . . . . . . . . . . . . Mercurialis perennis +

    b ) Confusions nentranant que peu ou pas de consquences, mais privant luti-lisateur des bienfaits attendus dune plante

    Plante recherche . . . . . . . . . . . . . . . . . Plante cueillie ou utilise

    Anthyllis vulneraria . . . . . . . . . . . . . . . . Lotus corniculatusArctostaphyllos uva-ursi . . . . . . . . . . . . Vaccinium vitis-idaeaArnica montana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Doronicum clusii et Doronicum grandiflorumErica carnea . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Calluna vulgarisFilipendula ulmaria . . . . . . . . . . . . . . . . Aruncus dioicusMatricaria recutita . . . . . . . . . . . . . . . . Anthemis arvensis et Tripleurospermum perforatumMelilotus officinalis . . . . . . . . . . . . . . . . Lotus corniculatusMentha x piperita et Mentha spicata . . . Mentha arvensis, M. aquatica et M. longifoliaRibes nigrum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ribes petraeumThymus vulgaris . . . . . . . . . . . . . . . . . . Thymus serpyllumVaccinium myrtillus . . . . . . . . . . . . . . . . Vaccinium uliginosum

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  • B i b l i o g r a p h i e

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