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connexie, 11ème ANNÉE 2016-03 juillet Bimestriel P509180 bureau de dépôt ANTWER PEN X LA REVUE DU REVENDEUR TELECOM ICT ET CE EN BELGIQUE COMMUNICATION MOBILE – NAVIGATION – MULTIMEDIA – APPLICATIONS - ACCESSOIRES DANS CE NUMÉRO Accessories awards: les marques font la différence Les enseignes d’électro sous la loupe Communication et Cloud twitter @connexie www.connexie.be Centres de données en Belgique – L’accès numérique au cloud

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LA REVUE DU REVENDEUR TELECOM ICT ET CE EN BELGIQUE

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connexie, 11ème ANNÉE2016-03 juillet

BimestrielP509180 bureau de dépôt

ANTWER PEN X

LA REVUE DU REVENDEUR TELECOM ICT ET CE EN BELGIQUE

COMMUNICATION MOBILE – NAVIGATION – MULTIMEDIA – APPLICATIONS - ACCESSOIRES

DANS CE NUMéRO

Accessories awards: les marques font la différence

Les enseignes d’électro sous la loupe

Communication et Cloud

twitter @connexie

www.connexie.be

Centres de données en Belgique – L’accès numérique au cloud

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En quoi consistent les centres de don-nées?Vous pensez peut-être à l’un ou l’autre film de science-fiction où l’on montre, dans une salle sombre, des rangées de serveurs clignotants avec d’innombrables enchevêtrements de câbles de toutes sortes. - Page 12

Les enseignes d’élec-tro sous la loupeEn Belgique, le marché de l’« électro » représente plus d’un tiers du chiffre d’affaires – pour être précis 34,2% pour le 1er trimestre 2016 – reven-diqué par les chaînes de magasins de matériel électronique. - Page 34

Communication et CloudLe nombre de services et solutions cloud augmente de façon exponentielle. Ils changent notre manière de collaborer et de communi-quer; ce que nous pouvons désormais faire n’importe où, pour peu qu’une connexion Internet fixe ou mobile y soit disponible. - Page 26

4 Avant-propos6 Accessoires: les marques font la différence12 Centres de données en Belgique – L’accès numérique au cloud14 Interxion profil16 Kappa Data profil20 Interoute profil23 Fuzer profil24 Exertis Open 2016 : une réussite

26 Communication et Cloud28 Nextel Profil29 Panasonic profil30 Business Development, une valeur ajoutée unique de Televersal:32 Eurofiber profil34 Les enseignes d’électro sous la loupe42 A quel point le cloud est-il sûr?

Colofonune publication de:

Magenta PublishingBijsterhuizen 31-476604 LV Wijchen024-345 41 50

PériodicitéConneXie parait 6x par an. Il est envoyé à ungroupe cible de revendeurs, distributeurs,fabricants et opérateurs du marché télécom,ICT et CE en Belgique.ConneXie is ook beschikbaar inhet Nederlands

EditeurJoost [email protected]

Rédacteur en chefFreddy [email protected]

CollaborateursRob Curver, Tom Lenting, Hans Steeman, Eduard Coddé, Peter Witsenburg, Sef Heldens

[email protected] 24 345 41 50 toevoegen

Conception & mise en pageWendy van Cuijk

ImpressionBDU print

Changement d’adresse ou information pour un [email protected]

Copyright 2016Rien de cette édition ne peut être reprod-uit et rendu public via impression, Internet,photocopie, film ou quelle qu’autre maniè-re que ce soit, sans l’autorisation écritepréalable de l’éditeur. L’éditeur ne peut être tenu responsable de préjudices personnels ni de dommages matériels provoqués par des inexactitudes dans cette édition.

Editeur responsableFreddy Michielsen

P U B L I S H I N G

Sommaire

CONNEXIE 3 juILLET 2016 3

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Avant-propos

Big Data (centers)Le Big Data n’est pas une hype mais du Big Business pour Big Companies qui en font du Big Money. Et où sont conservées, réunies et relayées toutes ces données? De plus en plus dans un datacenter. En Belgique, on en dénombre actuellement une vingtaine, ils sont plus de deux cents aux Pays-Bas et, pour ce qui est de l’ensemble de la planète, nous ne parvenons plus à suivre le décompte depuis deux ou trois ans déjà. Mais il se chiffre en mil-lions, sans exagérer. En revanche, nous savons plus ou moins combien de bytes traversent le monde chaque année. En 2013, le cap du zettabyte (un zettabyte équivaut à un 1 suivi de vingt-et-un zéros) avait déjà été franchi. Ensuite, il y a encore le yottabyte avec trois zéros supplémentaires, après quoi il faudra inventer de nouvelles dénominations de chiffres.

un SMS ou un tweet de cent caractères, une commande en ligne d’un ac-cessoire ou des fichiers de plusieurs gigabytes sur un concept commercial volent ensemble et fraternellement à la vitesse de la lumière à travers un ré-seau complexe de fibre optique de Bruxelles à Tokyo. Arrivées à destination, elles sont rendues visibles sur votre smartphone, tablette ou ordinateur de bureau. Le réseau est le système nerveux de notre monde digital. Les spéci-alistes l’appellent « le cloud » et il commence aussi à ressembler fortement à un nuage. Volatil, insaisissable, mais subitement présent partout aussi. Les fournisseurs de services, opérateurs télécoms et acteurs informatiques ont construit des bunkers bien protégés sur ou à côté des nœuds mondiaux de l’Internet afin de capter une partie de ces données, de les conserver à la bonne place et de veiller à ce que le propriétaire ne les perde pas. L’Internet va-t-il devenir du coup superflu, va-t-il disparaître à terme? Proba-blement pas, pour peu d’accepter que tout change à terme. L’Internet est toujours gratuit, même si quelqu’un doit bien payer la facture. L’Internet a toujours aussi la mauvaise réputation d’insécurité et les pirates sont de plus en plus créatifs. C’est notamment la raison pour laquelle les constructeurs de centres de données relient leurs bunkers et ceux des collègues avec des routes spécialement sécurisées. Ce n’est certes pas gratuit, mais les clients qui ont à cœur la sécurité, la disponibilité et la vitesse ainsi que des SLA

clairs sont tout à fait disposés à payer.Sans ce cloud, l’e-commerce serait impensable. Fini de comparer les prix et possibilités d’un large assortiment de biens de consommation, fini les commandes qui vous sont livrées au pas de la porte dans les trois ou quatre heures. Les chaînes retail préfèreraient probable-ment voir cela que la rude concurrence qui s’abat à présent sur elles des quatre coins du monde. On peut nier une révolution, mais pas l’arrêter, tout au plus tenter de la freiner. C’est la raison pour laquelle nous sommes allés à la recherche de leur réponse à cette évolution irréversible vers la « nouvelle manière de faire des achats ». En Belgique aussi, l’e-commerce continue d’enregistrer une progression exponentielle. Les chaînes retail en sont cons-cientes et elles font de leur mieux pour proposer un équilibre entre le confort des achats en ligne et l’expérience dans les magasins classiques, avec leur propre site Web, avec des réservations en magasin ou la livraison à domicile. Vous pourrez également tout lire à ce sujet dans ce ConneXie.

Bonne lecture, Freddy MichielsenRédacteur en chef.

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En bref

Maxwell 3 de Gigaset PRO remporte le Plus X Design AwardLe téléphone IP fixe Maxwell 3 de Gigaset PRO a remporté le Plus X Design Award. L’allemand Plus X remet cette récom-pense à des marques capables de convertir des technologies complexes dans un design fonctionnel. Outre le Design Award, le Maxwell 3 a également décroché l’award du meilleur produit 2016/2017. Les prix sont attribués à des sociétés avec un état d’esprit innovant, qui sont jugées par un panel international indépendant. Parmi les critères figurent entre autres d’excellentes caractéristi-ques ergonomiques et écologiques, et l’utilisation de matériaux de grande qualité, qui permettent de créer des produits durables ayant une longue durée de vie. C’était la treizième fois cette

année que les awards ont été décernés. Le Maxwell 3 a gagné le plus de points dans la catégorie « Design », ce qui a permis à l’appareil de remporter le titre. Le téléphone professionnel a également obtenu l’award « Best Product 2016/2017 ».

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Définition, rayonnement, groupe-cible: Azuri propose des produits de qualité qui combinent fonctionnalités, créativité et fashion à des prix conformes au marché.

Groupe-cible: 9 à 99

Actions pour faire connaître, soutenir la marque:B2B: digital mailings/Azuri samples box/social media/fairs/sales presasB2C: Azuri website/retail & telco catalogues/flyers/instore communicati-on/social media

Valeur ajoutée pour le canal:• One stop shop & marges élevées• Gamme complète d’accessoires GSM/TABLETTE et GPS dédiés

et universels

• Disponibilité rapide d’accessoires pour nouveaux appareils haut de gamme

• Qualité des produits• Rayonnement & emballage

Nombres de points de vente individuels en Belgique fin 2015:1500

Chiffre d’affaires budgété pour 2015 en prix utilisa-teur final, hors TVA.15% du chiffre d’affaires GfK

Nom: AzuriPropriétaire de la marque: A&C systemsEn usage depuis: 2012Dans les pays européens suivants: Benelux

Ce ne sont pas les marques qui manquentL’an dernier, GfK a relevé 551 marques, 100 de moins qu’en 2014. Pour autant, cela ne traduit pas un recul de ce marché. Avec un chiffre d’affaires de 103 millions d’euros, une croissance de 16% a encore été enregistrée en 2015 (voir ConneXie 2, avril 2016).

Consolidation, rationalisation par les gros distributeurs ou marques plus petites renonçant au marché belge : telles sont les causes de ce glissement.

Le top 10, qui représente plus de 50% du chiffre d’affaires total depuis déjà trois ans consécutifs, reste relativement inchangé. Sept des dix marques qui le composaient en 2013 s’y retrouvent encore en 2015.Les accessoires d’origine des marques GSM représentai-ent en 2015 une part de 17,5%, comme c’était également le cas en 2014. Les leaders de marché en appareils ont encore progressé au niveau des accessoires, au détriment des marques plus petites.

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accessoires

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Définition, rayonnement, groupe-cible: Nouvelle marque qui a pris forme après 1,5 an de recherche intensive auprès tant du consommateur qu’au niveau des magasins dans le retail. Elle s’adresse à tous les âges, tant pour l’utilisateur professionnel que le consommateur soucieux de la mode et du luxe. Emballage lumineux et attrayant, universel ou lié à une marque, de sorte que le consommateur trouve rapidement l’accessoire souhaité.

Actions pour faire connaître, soutenir la marque: un mix d’approche personnelle et d’actions pour faire connaître la mar-que via entre autres des revues spécialisées et via un site Web propre. Communication vers les consommateurs, e.a. via une page Facebook propre, où paraissent les dernières nouvelles et les tout nouveaux produits. Actions avec des prix à gagner, où le gros lot est par exemple un voyage à Ibiza.

Valeur ajoutée pour le canal:• Soutien et stimulation du taux d’attachement par appareil et vente

croisée • Optimisation de la marge par centimètre carré• Reprise de l’ensemble de la gestion, du category management,

plan des rayons, … possible si souhaité.

Définition, rayonnement, groupe-cible:Bugatti THE EuROPEAN BRAND. Entièrement en harmonie avec la grande diversité de cultures européennes et la mode. Rayonnement moderne mais classique et sportif. S’adresse à une classe plus nantie d’hommes et femmes autour des trente ans.utilisation de cuir de grande qualité et logo en impression en creux

Actions pour faire connaître, soutenir la marque: Sites Web dans les principales langues européennes. Avec mention claire par appareil. Brochures luxueusesSoutien via les médias sociaux

Valeur ajoutée pour le canal:• Time to market• Prix/qualité et marges attrayantes

• Assortiment très complet et rayonnement luxueux pour tous les appareils, smartphones et tablettes.

Nombre de points de vente individuels en Belgique fin 2015: 75

Chiffre d’affaires budgété pour 2016 en prix utilisa-teur final, hors TVA.100.000 euros

Nom: BeHelloPropriétaire de la marque: Mconomy Nederland B.V.En usage depuis: Avril 2015Dans les pays européens suivants: Benelux, Allemagne, Danemark, Croatie

Nom : BugattiPropriétaire de la marque:Brinkman Holding Duitsland STRAX dispose d’une licence exclusive mondialeEn usage depuis:Bugatti Fashion depuis 1978Dans les pays européens suivants:Tous les pays européens.

Texte: Freddy Michielsen

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Définition, rayonnement, groupe-cible:Cellular Line se spécialise dans le développement d’accessoires pour appareils mobiles. Forts de plus de 25 ans d’expérience, nous sommes connus pour notre passion et notre soif d’innovation, de qualité et de connaissance du marché. Nous créons en outre de la stabilité par le biais d’une relation étroite avec nos points de vente. Notre objectif est de fournir une expérience utilisateur unique à chaque utilisateur d’ac-cessoires mobiles.

Actions pour faire connaître, soutenir la marque:une approche multicanal, mais surtout axée sur les sciences. Via une stratégie 3D bien étudiée reposant sur le sell-out en Europe et une visi-on innovante dans l’utilisation de matériaux POP, nous essayons d’ac-compagner au mieux le client dans son processus de choix. Expérience en trade marketing et category management. Site Web clair et présence à des salons comme IFA, MWC,...

Valeur ajoutée pour le canal Chaque jour, Cellular Line se consacre au développement de nouveaux produits aux designs innovants et aux fonctionnalités encore meilleures. En tant que leader du marché européen, nous nous obligeons à servir

un large public, qu’il s’agisse d’un passant venant par hasard dans une station-service ou d’un consommateur à la recherche d’un produit chez un détaillant. La segmentation reste malgré tout cruciale : via des innovations axées sur le consommateur, nous atteignons différents groupes-cibles lors de différents moments de consommation.Stratégie 3D : chaque comportement d’achat (qu’il s’agisse d’un achat spécifique, d’une vente croisée ou d’un achat impulsif) requiert une approche spécifique. une stratégie a été développée pour chacun de ces facteurs de motivation, concrétisée par les matériels POP, plano-grammes et emballage adéquats.

Nombre de points de vente individuels en Belgique fin 2015: Belgique 323, Luxembourg 25 et Pays-Bas 98.

Chiffre d’affaires budgété pour 2016 en prix utilisa-teur final, hors TVA: Leadership du marché

Définition, rayonnement, groupe-cible: Marque suédoise réputée d’accessoires avec une attention accrue en matière de design, fashion et conditionnements attrayants. Des écou-teurs dans toutes les couleurs et sous la forme de notes de musique. Câbles originaux dans l’emballage, présentés en forme de cœur. Nou-veau : les haut-parleurs sans fil avec face amovible, une combinaison parfaite de style et de fonctionnalité.S’adresse principalement aux jeunes femmes en quête de mode et de design.

Actions pour faire connaître, soutenir la marque:• Très actif sur les médias sociaux avec + de 1.265.700 abonnés sur

Facebook! (https://www.facebook.com/happyplugs )• Superbe Instagram (https://www.instagram.com/happyplugs/ )• Présence très régulière dans des magazines de mode internatio-

naux

Valeur ajoutée pour le canal:• Gamme spécialement élégante et haute en couleur• Très bon rapport qualité/prix pour un produit design. Croissance

en progression rapide avec une forte courbe de croissance depuis les débuts en 2012

• Très bel emballage qui pousse aux achats impulsifs.

Chiffre d’affaires budgété pour 2016+25% par rapport à 2015 qui avait connu une croissance de 59%.

Nom: Cellular LinePropriétaire de la marque: Cellular Italia En usage depuis: 1990Dans les pays européens suivants: 60 pays dans le monde

Nom: Happy PlugsPropriétaire de la marque: Happy Plugs SuèdeEn usage depuis:Septembre 2011Dans les pays européens suivants: Benelux et 56 pays dans le monde

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accessoires

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ACCESSORIES DEVICES NAVIGATION CARKITS www.ac-systems.com

Azuri Elegante

www.azurimobile.com

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Définition, rayonnement, groupe-cible: Protection d’écran en verre renforcé au maximum de 4 couches et seulement 0,4 mm d’épaisseur. Disponible pour la plupart des marques de smartphones et tablettes. Suit parfaitement les lignes de l’appareil. Le nom de marque évoque le blindage et la protection et répond à un besoin réel, ce qui encourage l’achat impulsif. Emballage attrayant attirant l’attention.

Actions pour faire connaître, soutenir la marque: Site web clair propre avec rubrique FAQ étendue, matériel de marke-ting et info pour les revendeurs. Salons internationaux et marketing de soutien dans des magazines. Présentoirs sur tables et au sol pour les magasins.www.panzerglass.eu

Valeur ajoutée pour le canal:• Disponibilité pour une large gamme d’appareils avec un délai de

commercialisation très court pour de nouveaux lancements• Soutien dans les surfaces commerciales avec des présentoirs

propres et des actions très visibles comme des démonstrations et des tests de résistance (avec marteau)

• Garantie de remplacement pour toute la durée de vie de l’appareil

Nombre de points de vente individuels en Belgique fin 2014:900

Chiffre d’affaires budgété pour 2015 en prix utilisa-teur final, hors TVA.2.300.000 euro

Nom: PanzerglassDistribution: Alpha inPropriétaire de la marque: juhl Bach Holding DanemarkEn usage depuis: 2012Dans les pays européens suivants: dans le monde entier

En bref

BusinessCom - Televersal nouveau distributeur Alcatel-Lucent Enterprise au BeneluxBusinessCom - Televersal is een meerjarige samenwerking aanBusinessCom - Televersal a entamé une collaboration de plusieurs années avec Alcatel-Lucent Enterprise (ALE) pour la distribution de différents produits ALE au sein du Benelux. Avec la signature de ce contrat, BusinessCom - Televersal élargit son portefeuille de produits afin de pouvoir encore mieux servir ses clients.

Remco Bakkeren, directeur de Televersal Belgique, est content de l’ajout d’ALE à l’assortiment: “Avec Alcatel-Lucent Enterprise, nous intégrons une marque A et l’un des leaders du marché au Benelux. Nous avons à présent une deuxième marque à côté d’unify et nous examinons comment optimiser notre valeur ajoutée en tant que distributeur et principal supermarché en té-lécoms. Le désormais légendaire « Tour de la question » et notre BDaaS (Business Development as a Service) s’inscrivent

dans ce cadre. Nous pouvons désormais encore mieux servir nos clients revendeurs. BusinessCom est actuellement occupé à attirer les bons ingénieurs techniques qualifiés pour continuer à étendre aussi notre grande division d’assistance, car la qualité et le service demeurent en effet nos priorités.”

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accessoires

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WWW.STRAX.COM

STRAX BENELUXDeventerstraat 9 I 7575 EM Oldenzaal I The Netherlands

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TECHNOLOGY

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Centres de données en Belgique – L’accès numérique au cloud

Vous êtes-vous parfois déjà demandé combien d’informations nous réunissons et partage-ons tous actuellement? Depuis l’apparition de l’Internet, on a assisté à une croissance énor-me des données numériques sous toutes leurs formes qui, d’une manière ou d’une autre, sont stockées et partagées entre tous les utilisa-teurs reliés au Web et également en dehors de celui-ci.

Mais comment tout cela fonctionne-t-il en fait? Comment Netflix s’y prend-il par exemple pour vous diffuser les toutes nouvelles séries ou les derniers films dans votre salon? Et qu’implique le fait que toutes vos données se trouvent dans le cloud? La réponse est simple : elle consiste dans un centre de données. En 2013, nous avons produit tous ensemble 3,1 Zettabytes (1 ZB équivaut à 1.000.000.000.000 Gigabytes) de données et on s’attend à ce que cette quantité grimpe rapidement à plus de 8,6 Zettabytes en 2018. Toutes ces informations sont stockées et traitée dans les datacenters.

Mais en quoi consistent les centres de données?Vous pensez peut-être à l’un ou l’autre film de science-fiction où l’on montre, dans une salle sombre, des rangées de serveurs clignotants avec d’innombrables enchevêtrements de câbles de toutes sortes. Ou alors vous n’avez pas la moindre idée de ce à quoi res-semble un datacenter en réalité? Il se pourrait même, pour des raisons de sécurité, que vous ne reconnaissiez pas un centre de données si vous en voyiez un par hasard. Mais qu’est-ce qu’un datacenter peut bien avoir affaire à votre utilisation quotidienne de l’Internet? Plus que vous ne le pensez, car étonnamment un centre de données est devenu crucial dans la tendance « Always-on & connected » qui règne actuellement au sein des entreprises. Prenez l’exemple de Netflix : sans un datacenter, il ne serait jamais en mesure de vous fournir au quotidien les films et séries les plus récents sur votre téléviseur, ordinateur portable ou iPad.

Structure d’un datacenterA quoi ressemble exactement le cœur d’un centre de données? Souvent, les immeubles en béton banaux qui les accueillent n’éveillent guère l’attention, hormis une éventuelle installation de refroidissement (Chiller platform) et un quai de chargement/déchargement. Mais à l’intérieur, on y retrouve énormément d’é-quipement du dernier cri pour être en mesure d’assurer un ser-vice 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. On songe en l’occurrence à des générateurs, des systèmes d’onduleurs (uPS ou batteries), des systèmes HVAC (refroidissement) et un ou plusieurs locaux « meet-me » pour le câblage réseau.

Comment l’information passe-t-elle du datacenter sur votre PC ou laptop?Saviez-vous que Netflix représente à lui seul plus de 34% de l’ensemble du trafic Internet aux Etats-unis pendant les heures de pointe? On s’attend à ce qu’il ne faille pas attendre long-temps pour que l’on atteigne des chiffres similaires en Europe et il semble bien que nous regarderons bientôt la télévision uniquement via l’Internet. Cela explique d’ailleurs pourquoi tant Orange que Proximus et Telenet ont commencé à combler leur retard pour adapter leur réseau. Mais chaque film que vous de-mandez est-il d’abord téléchargé avant d’être visionné? Ce n’est heureusement pas le cas, car un film moyen en qualité HD re-présente environ 3,5 Gigabytes, ce qui à l’époque ne tenait pas sur un disque DVD. Actuellement, si vous sélectionnez un film, vous pouvez commencer à le regarder dans les dix secondes en moyenne. Tous ces films ou séries télé sont streamés depuis le

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Centres de données & Cloud

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Centres de données en Belgique – L’accès numérique au cloud

centre de données via un serveur média sur votre ordinateur ou téléviseur.

Il existe de nombreuses formes de datacenters, les uns encore mieux protégés et sécurisés que les autres, et souvent aussi à proximité du réseau fibre optique qui utilise l’Internet pour rendre les informations disponibles dans le monde entier. Et ce n’est pas un hasard si, en Europe, ce sont toutes les capitales qui sont reliées via ce même réseau.

La plupart des centres de données appartiennent à des fournis-seurs télécoms de plus grande taille qui y ont hébergé leur prop-re infrastructure, que l’on appelle les « Telco PoP », et générale-ment, ceux-ci laissent uniquement leurs propres clients utiliser le réseau de leurs datacenters pour y héberger leurs équipements serveur et réseau. A cela s’ajoutent également des centres de données qui sont accessibles aux entreprises avec de nombreu-ses possibilités de raccordement à tout réseau. Dans ces data-centers, plusieurs fournisseurs télécoms sont hébergés dans un espace séparé, les « carrier rooms ». On appelle aussi ce type de centres de données des datacenters « carrier-neutral » (neu-tres vis-à-vis des opérateurs télécoms). Et depuis l’arrivée des acteurs Public Cloud de plus grande taille comme par exemple Google ou Amazon, on observe une croissance progressive du nombre de datacenters, plus particulièrement pour y héberger leurs services cloud.

Datacenters et connectivitéSans connectivité, pas de datacenter. Comment en est-on arrivé là et où cela nous mène-t-il? une chose est sûre : tout renvoie au cloud. L’importance de bonnes connexions ne cesse d’augmenter. Pour comprendre le rôle de la connectivité dans le succès actuel du cloud computing, il est nécessaire d’examiner l’évolution de l’informatique et de la société. La libéralisation du marché télécom à la seconde moitié des années nonante du siècle précédent a fait office de catalyseur. Les monopoles d’Etat de la plupart des opérateurs télécoms européens ont été supprimés. Aux Etats-unis, AT&T a été contraint de se scinder. Cela a conduit à de nombreux nouveaux acteurs et d’innom-brables innovations. De nouvelles sociétés ont dépassé de tous les côtés les lourdes entreprises officielles. Le délai de mise en route de nouveaux raccordements a été ramené de plusieurs mois à quelques jours, de la demande à la mise en service. Et le téléphone mobile a également commencé sa percée. Mais l’étape déterminante a consisté dans l’introduction publique de l’Internet à la moitié des années nonante. D’un coup, chacun a pu envoyer et recevoir des e-mails et se présenter sur le Web. Et le tout s’est fait de manière massive. Tout allait devenir « web-based » ou « web-native ».

OpérateursNaturellement, les opérateurs (« carriers ») ont également été importants dans la forte croissance du cloud. Depuis l’époque

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Texte: Peter Witsenburg

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Interxion dispose de centres de données dans toute l’EuropeInterxion a débuté ses activités aux Pays-Bas en 1998, juste avant la libéralisation des marchés télécoms européens. Avec 42 datacenters en service actuellement, dont 1 en Belgique et le reste dans 10 autres pays européens, Interxion fait partie du gratin européen. En 2015, l’entreprise a ainsi enregistré un chiffre d’affaires mondial de 385 millions d’euros, dont 23 millions en Belgique.

Clientèle très diversifiéeInterxion est un lieu de rencontre pour toutes les parties qui veulent offrir ou acheter des servi-ces de datacenter et cloud. Interxion se limite délibérément au housing, et ne propose pas de services de hosting, connectivité, communication ou cloud. Il garantit ainsi une neutralité totale en termes d’opérateurs et de cloud, une position claire qui explique la grande diversité de ses clients. Cela va d’acteurs locaux jusqu’à des multinationales mondiales. Les télécoms sont un segment important étant donné que ceux-ci ont hébergé à un stade précoce leurs serveurs dans un centre de données. Mais le monde financier est lui aussi très présent, ainsi que des intégra-teurs système et le marché en progression rapide des médiaux numériques et de l’e-commerce. En Europe, la vente via le canal indirect est très limitée et il n’existe pas de véritable programme de partenaires. Aux états-unis, l’entreprise s’est lancée avec un canal indirect en 2011.Ce sont non seulement plus de cent opérateurs et plus de six cents fournisseurs de connectivité, veillant au transport et aux services des clients, qui sont reliés au réseau du datacenter, mais éga-lement tous les Internet Exchanges importants.

Des communautés en réseau mu-tuelPartant de la grande diversité du fichier clients, des communautés sont apparues dans différents domaines, une évolution soutenue par Interxion. Celle-ci résulte dans des hubs avec des relations et interactions entre fournisseurs et utilisateurs d’un secteur déterminé, comme le monde finan-cier, le cloud ou les médias numériques. Ils logent leur infrastructure dans le datacenter et peuvent ainsi échanger des données et des idées et faire du business ensemble de façon plus rapide et plus efficace. Du réseautage dans un réseau électronique, donc.

Cloud ConnectLa tendance à se connecter directement à de grandes plateformes cloud a le vent en poupe ac-tuellement. C’est plus sécurisé qu’une connexion Internet, cela permet des SLA de bout en bout et, finalement, le service proposé est meilleur et moins coûteux.Interxion a commencé avec Microsoft Azure ExpressRoute, qui est à présent connecté sur sa plateforme Cloud Connect à Amsterdam, Franc-fort, Londres, Paris, Stockholm, Copenhague et Bruxelles. La société a récemment ajouté AWS.Frederik Dewulf, General Manager d’Interxion Belgium, y voit une grande valeur ajoutée pour

ses clients. “Les exigences visant une connexion avec ces grands acteurs cloud sont très fortes et elles n’autorisent pas tout le monde d’office. La compatibilité et l’interconnexion parfaite con-stituent dès lors les principaux défis. En outre, la Belgique est pour eux trop petite pour y construi-re leur propre centre de données. Cloud Connect propose des connexions VLAN particulières avec ces acteurs mondiaux, avec des SLA pour des performances et une capacité de débit garanties. La plateforme offre aux fournisseurs de services gérés la possibilité d’exécuter des stratégies informatiques hybrides pour leurs clients et d’op-timiser le rendement de leur applications”.

Interxion BelgiëWezembeekstraat 2 bus 1

1930 ZaventemT. : +32 2 709 03 67

www.interxion.com

14 CONNEXIE 3 juILLET 2016

profil

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des tout vieux téléphones, les opérateurs sont habitués à avoir des ramifications internationales. Parallèlement au développe-ment de l’Internet, les opérateurs vont proposer des lignes louées. Au cours des dernières décennies, ils ont consenti des investissements énormes dans l’accélération et l’élargissement de leurs connexions, souvent dans des conditions relevant de la gageure. Personne ne sera surpris de savoir que les opérateurs veulent grimper dans la chaîne de valeur, et qu’ils vont également se tourner vers la fourniture de services de centres de données. Les « carrier-hotels » réunissent ainsi sous un même toit connectivité et hébergement. Mais comme le « carrier-hotel » n’a pas suffisamment répondu aux attentes, entre-temps, plusieurs opérateurs en sont revenus de leurs aventures « datacenter ». Peut-être que leur tactique n’était pas la bonne. Pour vendre des services cloud et datacenter, vous devez être introduit auprès du CIO, et pas de l’interlocu-teur traditionnel de l’opérateur, à savoir le directeur télécom. De plus, ils sont généralement arrivés trop tard. Les sociétés d’hébergement bénéficiaient d’une longueur d’avance et avaient déjà tout réglé.

DatacentersEntre-temps, les centres de données se sont solidement an-crés dans le cœur de l’infrastructure cloud. Grâce à la mise en place de Cloud Exchanges, de hubs pour l’accès à différents fournisseurs de cloud public comme Amazon, Google et Microsoft Azure, les entreprises peuvent se connecter depuis le centre de données au fournisseur cloud de leur choix. Elles peuvent ainsi rester où elles se trouvent. Au lieu que tout le monde doive se rendre jusqu’aux fournisseurs cloud, ce sont les fournisseurs qui viennent au centre de données. Cette évo-lution répond également aux besoins de l’utilisateur d’environ-nements de cloud hybride : aller dans le cloud public si c’est possible et rester dans l’environnement de cloud privé si c’est obligatoire. La consolidation actuellement en cours parmi les fournisseurs de services cloud renforce le pouvoir des centres de données.Mais les attentes des fournisseurs de cloud public ne sont jusqu’à présent pas vraiment réalisées. L’acceptation d’A-mazon, Google for Work, Office 365 progresse peu à peu, mais de manière très lente. Il est probable que l’on observe la même tendance que dans les premières années de l’Internet : cela va moins vite que les prévisions ne l’annonçaient, mais une fois que tout est lancé, l’impact est nettement plus grand qu’escompté.une autre thèse qui ne s’est pas encore réalisée : tout le trafic data passera par l’Internet. On peut se demander si cela arrivera un jour. L’Internet est solide et son fonctionnement sûr, mais il n’est pas accompagné de garanties et autres SLA. Mieux vaut notamment que le trafic critique pour les entrepri-ses ou extrêmement sensible au niveau de la confidentialité continue de passer par des connexions propres (via VPN par exemple). En revanche, la qualité de l’Internet s’améliore sans cesse. La communication telle que la téléphonie et la visiocon-

férence via l’Internet est généralement excellente aujourd’hui.

ConnectivitéQue signifie tout cela pour la connectivité? Il est clair que la va-gue actuelle de digitalisation ne fait que renforcer le rôle impor-tant des connexions data. Et une nouvelle vague de solutions arrive, avec des infrastructures réseau et protocoles propres, comme l’Internet des objets, et celles-ci posent des exigences supplémentaires au mode de communication. En l’occurrence, une approche sur mesure est également nécessaire. Pour cer-taines applications de l’Internet des objets, il s’agit de petites quantités de données à des moments réguliers, par exemple la transmission de relevés de compteurs, tandis que d’autres, comme l’auto autonome, vont de pair avec de gros volumes de données qui doivent être envoyés et traités en temps réel et de façon sûre. En raison de la complexité croissante des

réseaux, du point de vue du risque et dans la foulée de la tendance à la sous-traitance, les entreprises sont plus vite enclines à acheter toute leur communication auprès d’un seul acteur (on parle alors de « one-stop-shop »).

Un seul fournisseur télécom ou plutôt la neutralité?Pour faire court, il y a deux sortes d’options dans le choix de la connectivité : carrier-driven (en fonction de l’offre) et carrier-neutral (en fonction de la demande). Choisir l’opéra-teur comme one-stop-shop, c’est opter pour l’offre de cet opérateur. Celui-ci met en œuvre sa propre infrastructure et veille à faire intervenir des partenaires dans les régions qu’il ne couvre pas. Cette approche présente trois inconvénients : l’infrastructure de l’opérateur est rarement du dernier cri (lisez : elle est obsolète); l’opérateur proposera une solution « one-size-fits-all », alors qu’il est plus indiqué d’examiner ce qui est nécessaire par application et par client (depuis le business), et

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Centres de données & Cloud

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Kappa Data offre de la stabilité aux revendeurs dans la « décennie disrup-tive » où nous vivons

La rupture (disruption en anglais) n’est pas une fiction mais une dure réalité. Elle frappe comme un tourbillon le paysage ICT. Pour les reven-deurs, c’est une énorme menace: leur activité va radicalement changer au cours des prochaines années. Avec près de vingt ans d’expérience dans la distribution de solutions ICT, Kappa Data est en mesure de faire face à cette révolution et de fournir soutien et sécurité à toutes les parties con-cernées.

L’Open Disruptive Decadeun changement technologique n’avait encore jamais été aussi rapide. Et jamais encore les menaces n’avaient été aussi grandes pour les revendeurs ICT. L’effet est visible dès à présent: plusieurs grands constructeurs font aujourd’hui affaire directement avec leur plus gros clients ou changent leur modèle de licence pour améliorer leur rendement, évidemment aux dépens du distributeur et/ou revendeur. En outre, le succès croissant de l’e-commerce ne fait que renforcer cet effet.Mais de nouvelles opportunités surgissent aussi, qui permettent aux revendeurs de connaître le succès. Le récent congrès Kappa Data 2020 a été placé entièrement sous le signe de ces opportunités et a donné aux revendeurs des conseils concrets pour réfléchir au succès de leur modèle d’entreprise à l’avenir.

Solutions de sécurité réseau selon Kappa DataEn raison de l’augmentation explosive de l’Internet des objets, la sécurité réseau devient de plus en plus importante et les vulnérabilités connaîtront elle aussi une hausse explosive. Kappa Data a acquis une expertise importante en sécurité réseau et peut soutenir les revendeurs de manière parfaite avec son profil à valeur ajoutée.Kappa Data propose déjà actuellement une gam-me complète de produits, qui répondent aux

exigences de sécurité les plus strictes, et combi-ne le tout avec des services comme l’assistance presales, l’assistance après-vente, les formations, un ensemble complet de services à valeur ajou-tée, tant pour les grandes entreprises que pour le marché des PME.

De tendances vers des solutions stablesLe cloud est la principale hype disruptive de ces cinq dernières années. Le glissement des inves-tissements (Capex) vers le « pay per use » (Opex) a des conséquences radicales tant au niveau du chiffre d’affaires que du financement. Kappa Data a élaboré des modèles xaaS (as a Service) pour aider le revendeur dans cette transition.Les solutions informatiques apparemment gra-tuites se multiplient elles aussi. Le VoIP est l’une d’entre elles. Kappa Data aborde cette solution en partant du réseau. De façon critique et techni-que, en mettant l’accent sur la qualité parce que les fausses promesses sont trop nombreuses sur le marché. Le QoS (Quality of Service) est sou-vent difficile, voire impossible à réaliser sans une mise à niveau du réseau. La parole reste critique au niveau du temps, mais il existe des systèmes comme la gestion et la priorité de la bande pas-sante, l’équilibrage de charge et le basculement VoIP pour garantir la qualité. Kappa Data joue en l’occurrence un rôle important d’information et de

formation du canal. Peu de revendeurs avec un background informatique y sont familiarisés.La croissance explosive du WiFi est un autre domaine dans lequel Kappa Data a acquis beaucoup de savoir-faire et mis en place une large gamme de solutions. La détermination du nombre de points d’accès et de l’emplacement optimal n’est pas un souci pour le client, mais bien pour le revendeur. Il attend une couverture parfaite. Kappa Data peut réaliser pour ce faire un audit et effectuer des tests sur place afin de faire une offre contraignante.Le WiFi est devenu un élément important de con-nectivité simple dans les processus d’entreprises. De nombreuses sociétés prévoient actuellement un accès pour les visiteurs, un hot-spot. Le visi-teur qui se connecte fournit ainsi des informations utiles pour l’entreprise. Le revendeur dispose du même coup d’un nouvel interlocuteur, le directeur sales&marketing, ou le CEO, qui a d’autres bud-gets que le directeur informatique.

Kappa Data BGrote Steenweg 18

9840 De PinteT.: +32 9 243 42 10

www.kappadata.be

Kappa Data NLLaan van Zuidhoorn 41

2289 DC RijswijkT.: +31 70 415 60 90www.kappadata.nl

Patrick Casteels, Managing Partner: “Kappa Data a mis en place un modèle très cohérent et indirect pour accompagner et soutenir ses clients, les revendeurs”.

16 CONNEXIE 3 juILLET 2016

profil

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les PME ne bénéficient pas toujours de l’attention dont elles ont besoin parce que les grands opérateurs sont davantage axés sur leurs clients du segment des grandes entreprises. Certains opérateurs poussent le concept du one-stop-shop encore plus loin en proposant, outre la connectivité, également des services de datacenter, à partir de ce que l’on appelle un « carrier-hotel ».

Autres inconvénients : l’exploitation du centre de données n’est pas le cœur de métier de l’opérateur. A cela s’ajoute une forte dose de « vendor lock-in » dans la relation.L’approche neutre vis-à-vis des opérateurs télécoms (carri-er-neutral) laisse en revanche plus de liberté et de flexibilité dans le choix des solutions proposées. La concurrence entre les différents opérateurs est rude, ce qui a un effet de pression sur les prix et de stimulation de l’innovation : tout profit pour le client. Dans l’approche carrier-neutral, il est également bien possible de faire appel à un fournisseur one-stop-shop; celui-ci concevra et gérera une infrastructure personnalisée sur la base des exigences du département business du client. Ce n’est toutefois pas une sinécure, parce que le paysage en termes de connectivité est extrêmement dynamique, tant sur le plan de l’offre que de la technologie. La spécialisation du fournisseur est nécessaire pour remplir correctement ce rôle de one-stop-shop. Les bonnes solutions proposent le bon mélange de cross-connect (connexion via réseau MPLS), Internet et Cloud Exchange. Le tout géré de manière centra-lisée et avec de l’assistance, et ce avec des possibilités de self-service facile pour le client.

Indépendamment de la technologie de connexion choisie, le choix de la connectivité est notamment déterminé par quatre paramètres, à savoir le prix, la bande passante, la latence (retard) et la disponibilité. Chaque situation demande une pondération spécifique pour obtenir le mélange optimal. Et chaque choix dans ce cadre influence la sélection de la tech-nologie de connexion et des fournisseurs. Une entreprise a besoin de beaucoup de bande passante à un prix bas, une autre entreprise veut la latence la plus faible ou la disponibilité la plus élevée, et est disposée à dégager davantage de budgets pour ce faire. Il faut bien définir le tout au préalable. Tout comme le paysage des applications de l’entreprise en question. Car c’est par catégorie d’application qu’il faut décider quelles connexions sont nécessaires d’un point de vue gestion des risques et coûts.

Connexion vers le cloudDans un environnement cloud aussi, la chaîne est aussi solide que le plus faible de ses maillons, et ce dernier consiste souvent dans la connexion. Est-il encore possible d’exer-cer une influence sur le choix de votre partenaire? Il en va toutefois autrement avec le cloud computing. En l’occurrence, il vous faut en effet accepter l’offre du fournisseur. Vous êtes donc aussi dépendant de la connectivité de son côté de la connexion. L’expérience nous apprend que les fournisseurs de

services cloud sont très axés sur leurs systèmes et technolo-gies internes. Ils osent alors consentir des SLA élevés. Mais la connectivité reste généralement sous-exposée ou n’est absolument pas reprise dans le SLA. En d’autres termes, vous avez une « garantie » jusqu’à la porte.La connectivité revêt donc une importance cruciale dans l’ac-tuelle économie cloud. Une politique bien pensée est adaptée à la stratégie de l’entreprise et contribue à une bonne gestion des risques. Avec une approche mûrement réfléchie, on peut accroître la disponibilité générale des équipements informati-ques, et renforcer la flexibilité de l’entreprise pour améliorer sa compétitivité.

Les centres de données sont considérés comme le maillon digital entre votre entreprise et l’Internet, et plus courte est la distance, meilleure est la connexion. Nous observons de plus en plus souvent que l’employé dispose à son domicile d’une meilleure connexion (lisez : une bande passante plus grande) qu’au sein de sa propre entreprise. Il est également étonnant de voir que la connexion Internet de l’entreprise doit être partagée avec tous les collaborateurs connectés et que si l’on veut recourir encore à toutes sortes de services cloud, il faut passer de préférence via cette même connexion à l’Internet.

Vous n’aurez aucun mal à comprendre que, dans ces con-ditions, on verra rapidement apparaître une congestion de données, avec toutes les conséquences de celle-ci. C’est la raison pour laquelle il importe d’avoir avant tout un bon aperçu des possibilités de connexions vers le centre de données ou l’Internet, et de réaliser une analyse du nombre d’applications au sein de votre organisation et de leur consommation de données.

Ce n’est qu’après cela que l’on peut établir un plan solide afin notamment de :

1. Veiller à ce que toutes les connexions soient dédoublées, de sorte que, en cas de panne par exemple à cause de travaux de terrassement dans le voisinage, vous puissiez continuer à travailler via un autre biais et fournisseur télécoms.

2. Séparer le trafic Internet au sein de votre organisation des applications critiques pour l’entreprise, en tenant compte du nombre d’utilisateurs qui partagent la même connexion.

3. Optimiser les flux de données en trouvant le chemin le plus court vers le centre de données et/ou en établissant une connexion directe avec le fournisseur de services cloud (public ou privé).

Conseil: Faites d’abord réaliser une étude approfondie sur la base du ou des emplacements de votre entreprise, avant de choisir un fournisseur Internet adapté.

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datacenters

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Des datacenters supplémentaires en Belgique?En guise de rappel, commençons par examiner les conséquen-ces indirectes du jugement de la Cour européenne pour les fournisseurs de services de cloud public. S’ils veulent continuer à stocker des données aux Etats-unis, il faudra y trouver une autre base juridique pour ce faire. Les données personnelles européennes ne peuvent plus non plus être stockées aux Etats-unis, comme en a décidé le mois passé la Cour européenne de justice. Mais que pouvez-vous faire comme client professionnel de services cloud public pour éviter que votre entreprise expose des données à des tiers (en violation de la loi sur la protection de la vie privée)? Les avis de bien des experts du cloud divergent assez bien en la matière, mais penchons-nous d’abord sur tout ce qui a eu lieu dans l’intervalle.

Hausse de la construction de datacenters sur le continent européenCe n’est pas un hasard si plusieurs fournisseurs de cloud public ont commencé à construire leurs propres centres de données en Europe au cours de ces dernières années. A l’exception de Google qui a déjà ouvert depuis 2010 un datacenter en Belgique (à Saint-Ghislain, près de Mons) et de Microsoft et son propre centre de données en Irlande depuis 2009 avec une extension supplémentaire en 2012, tous les autres datacenters se trouvent en dehors du continent européen.<beeld:MS_dublin>Il n’est dès lors pas étonnant que ces acteurs cloud public soient en train de lancer des datacenters à un rythme accéléré afin de pouvoir anticiper le jugement de la Cour européenne concernant le stockage de données confidentielles.

GoogleGoogle a récemment ouvert son second centre de données sur son site sécurisé de Saint-Ghislain, près de Mons. Il s’agit de l’extension d’une infrastructure existante et d’un investissement d’une valeur de 300 millions d’euros.Le datacenter de Mons est très important pour Google. C’est l’un des seulement 13 centres de données que l’entreprise a en service dans le monde. Tous les services proposés en Europe par le géant de l’Internet, comme le moteur de recherche Goog-le, le service e-mail Gmail et le site vidéo YouTube, y tournent en partie. Google n’a pas voulu dévoiler une estimation de la puis-sance informatique hébergée dans le centre de données belge.Google dispose déjà d’un datacenter en service à Eemsha-ven aux Pays-Bas. L’entreprise construit en outre un second complexe juste à côté. La construction de celui-ci ne s’achèvera qu’en 2017, même si une partie de ce centre de données sera déjà opérationnelle en 2016.

Les dizaines de milliers de serveurs sont hébergés sur un terrain dont la taille dépasse celle de plus de quarante terrains de football. L’une des principales raisons pour lesquelles Google construit son datacenter à Eemshaven (province de Groningue) consiste dans la présence d’un important nœud Internet à cet endroit. C’est là qu’arrivent en effet onze des quinze câbles Internet qui relient l’Europe aux Etats-Unis.

MicrosoftLa société informatique américaine dispose de ses propres data-centers européens en Irlande et aux Pays-Bas. Mais le stockage de données européennes dans ces centres de données n’est pas une solution, étant donné que le gouvernement américain peut également exiger, en vertu du Patriot Act, d’avoir accès aux données stockées par des entreprises américaines en dehors du sol américain.Microsoft a fait savoir qu’il offrait depuis début 2016 des services cloud depuis son datacenter à Middenmeer. Le complexe dans le polder de Hollande du Nord sert de hub pour les services cloud de Microsoft en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. “Nous croyons que ce cloud local va booster des développe-ments novateurs dans le monde entier”, a précisé le directeur général de Microsoft Pays-Bas. Le nouveau centre de données de 2 milliards d’euros à Middenmeer en Hollande du Nord est à présent rendu opérationnel de façon accélérée.

Deux nouveaux centres de données en Allemag-neDe plus, Microsoft a également annoncé qu’il pouvait, moyen-nant un supplément, stocker dans des datacenters allemands les données de clients européens recourant au Cloud Microsoft. En recourant à des centres de données qui sont la propriété d’une entreprise allemande, Microsoft espère maintenir la NSA à l’extérieur. Ainsi, Microsoft va donc bientôt conserver en Europe et plus aux Etats-Unis les données personnelles de clients euro-péens qui le souhaitent.Pour ce faire, Microsoft se lance dans une collaboration avec Deutsche Telekom, qui se voit confier les datacenters via la filiale T-Systems. Il s’agit de centre de données à Francfort sur le Main et Magdeburg, qui seront tous deux de nouvelles constructions. On s’attend à ce que ces datacenters soient opérationnels dans la seconde moitié de 2016.Selon le Financial Times, cette construction entraînera la fixation d’un prix adapté. Il semble en effet que les clients de Microsoft devront payer davantage pour stocker leurs données dans les datacenters allemands. L’utilisation du cloud allemand sera facul-tative, puisque les clients pourront également choisir de stocker les données dans les datacenters habituels de Microsoft. Avec ce service, Microsoft s’adresse aux pouvoirs publics, au secteur

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datacenters

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financier et au secteur des soins de santé.Arriverions-nous tout de même à la mise en place d’un cloud européen, mais dirigé par les Américains?Comme vous le voyez, de nombreux efforts sont consentis au niveau de l’empreinte pour des services cloud public au sein des frontières européennes. Il reste pourtant à attendre si cela offre suffisamment de garanties pour la législation sur la protection de la vie privée concernant le stockage de données sensibles de vos clients dans le cloud. Heureusement, vous n’avez pas besoin d’adopter une position attentiste, puisqu’il y a encore de très nombreux acteurs Private Cloud locaux qui se feront un plaisir de vous convaincre que vos données sont en parfaite sécurité chez eux.Ou pour le résumer avec les mots d’un marketeer extrêmement enthousiaste : “Du stockage de données « NSA proof »”. Et il ne fait aucun doute qu’il y aura encore une suite au stockage de données dans le cloud, afin d’aider à convaincre ou non des clients nouveaux ou existants à franchir le pas vers le cloud.

Aperçu du nombre de centres de données en Belgique

Datacenter « carrier neutral » où plusieurs fournisseurs télécoms disposent de connexions. De plus, le Belgium Internet Exchange (BNIX) est également présent.

Datacenter « transit neutral » où des fournisseurs de services ont relié entre eux un backbone propre via fibre optique (plusieurs opérateurs BGP4).

Datacenter privé d’opérateur télécom uniquement pour sa propre infrastructure + clients (« carrier-driven »).

Datacenter Public Cloud (par exemple Google, ...) qui sont détenus à 100% par la société en question.

Historiquement prévu comme datacenter (mais plus en service actuellement).

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Page 20: connexie 2016 FR

Our Network

Ring Interconnector & MAN

Ring Interconnector

City Network/MAN

Pop

Datacentres

O�-net locations

- 70,000 Route km of Fibre

- 12 Data Centres

- 14 Virtual Data Centres

- 31 Colocation Centres

- 24 City Networks

- 124 Cities

- 28 Countries

- 10 Subsea Landing Stations

- 15 Languages Supported

Network statistics

www.interoute.com

Washington DC

New York

Los Angeles

Dubai

Calais

DublinZandvoort

Rotterdam

Utrecht

Antwerp

Ghent

Bruges

Brussels LiègeLille

Luxembourg

Hong Kong

Singapore

Dortmund Bremen

HamburgEssen

Dusseldorf

Cologne

Bonn

Frankfurt

Karlsruhe

Stuttgart

Amsterdam

Berlin

London

Munich

Geneva

Paris

Madrid

Hannover

Copenhagen

Gothenburg Oslo Helsinki

Moscow

Stockholm

Poznan

Warsaw

Dresden

Leipzig

Nuremberg

Prague Krakow

Bratislava

Budapest

Timisoara

Bucharest

Haskovo

Ruse

Edirne

Istanbul

Thessalonika

Athens

Bari

Pescara

Naples

Rome

Olbia

Palermo

MessinaCatania

Nice

Cagliari

MaltaTunis

South Africa

Marseille

East Africa

Narbonne

ToulouseLyon

Bordeaux

PoitiersBerne

Lausanne

Basel

Nancy Strasbourg

Bilbao

Valencia Barcelona

So�a

VarnaVeniceMilan

FlorencePisa

Turin

Genoa

Bologna

VelikoTurnovo

Udine

Vienna

Salzburg

GrazZurich

BrnoPortsmouth

She�eld

Nottingham

Slough

Cambridge

Edinburgh

Bristol

Glasgow

Birmingham

Southampton

Leeds

Cardi�

Manchester

Gibraltar

Plymouth

Mazaradel Vallo

Interoute, from the ground to the CloudInteroute est propriétaire et opérateur de l’un des plus grands réseaux d’Europe et d’une plateforme mondiale de services cloud. L’entreprise exploite douze de ses propres centres de données, seize Virtual Data Cen-ters, 31 centres de colocation et 195 datacenters de partenaires connec-tés à travers toute l’Europe. La plateforme numérique dessert des clients corporate et des multinationales, tous les grands fournisseurs télécoms européens et de nombreux pouvoirs publics et universités.

La stratégie Digital Enterprise est tout spéciale-ment adaptée pour les organisations en quête d’une plateforme évolutive et sûre sans limitati-ons, formant la base de leurs services vocaux, vidéo, informatiques et data. En octobre 2015, Interoute a racheté Easynet. Cela a permis à l’en-treprise de veiller à ce que ses clients profession-nels soient en mesure de mettre en service une plateforme numérique soutenant parfaitement sa stratégie cloud hybride. Avec cette Digital Enterprise Platform, Interoute aide les clients à se forger leur avenir digital. Renforcement de la position en Belgique et en Europe En 2015, Interoute a étendu son réseau fibre optique existant grâce à un accord avec le Mi-nistère de la Défense. L’expansion concerne plus de 1600 kilomètres sur l’axe Gand-Bruxelles et une nouvelle route Gand-Courtrai-Lille. Interoute offre ainsi une boucle locale vers le datacenter de Gand et en outre une route alternative rapide entre Amsterdam et Paris. L’infrastructure réseau reste la propriété de la Défense et Interoute dispose d’un droit d’utilisation pour les vingt prochaines années. En octobre 2015, Interoute a racheté le groupe Easynet actif lui aussi sur le marché belge avec une implantation. Avec

ce rachat, l’entreprise renforce sa position tant internationale qu’européenne. Interoute Belgi-que a vu le nombre de personnes actives sur le marché belge multiplié par quatre, tandis que le nombre de clients a doublé. La combinaison de la plateforme numérique, du cloud connecté et des services professionnels assure une solide position sur le marché belge des grandes entreprises. Social collaborationLe modèle de téléphonie classique disparaît. Les entreprises doivent à présent se tourner vers une stratégie de collaboration sociale. A moyen terme, celle-ci fournira un avantage en termes de compétitivité. Interoute y répond avec un ensem-ble de services et une plateforme qui relie entre elles les personnes et les entreprises n’importe où et tout le temps. Elles peuvent ainsi facilement partager du contenu, mettre en œuvre des projets et optimiser leurs processus métiers. MulticloudInteroute se distingue des autres acteurs par un réseau qui lui est propre, dans lequel les services cloud fournis sont également privés, par définition. Ceux-ci sont séparés de l’Internet public et disponibles dans la quasi-totalité des pays européens, aux états-unis et en Asie. Tou-

tes les données et la bande passante entre les différentes zones Interoute sont, grâce à ce cloud connecté, disponibles sans frais et le client reçoit en outre des garanties sur le plan de la vitesse et des SLA. Interoute intègre parfaitement les MPLS, VPN IP-SEC et clouds de tiers pour en faire un WAN en-tièrement géré. De cette manière, non seulement les nouvelles solutions cloud propres peuvent être hébergées pour un client, mais des solutions existantes ou des solutions de clients qui sont hébergées dans un autre centre de données ou un autre WAN, peuvent également être rendues accessibles de manière sécurisée et intégrées en une solution totale. Les entreprises avec des systèmes informatiques existants qui ne sont pas encore prêts ou ont migré vers le monde virtualisé peuvent reprendre ces systèmes hérités dans les datacenters d’Interoute, où est également héber-gé bien souvent le cloud Interoute. L’entreprise propose une offre IaaS complète en guise de base, mais discute toujours avec le client pour voir jusqu’à quel niveau elle s’engage pour un modèle de services gérés.

Interoute Belgium NVLeonardo Da Vincilaan 3

1935 ZaventemT.: +32 2 761 65 00www.interoute.be

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profil

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Les centres de données belges sont en minoritéLorsque Microsoft a indiqué voici quelques semaines qu’il allait héberger sur des serveurs européens les données personnel-les de citoyens européens, plusieurs Etats-membres euro-péens ont affiché un large sourire. Comme l’Allemagne, mais aussi le Royaume-uni et les Pays-Bas. Autant de pays dans lesquels Microsoft a fait savoir qu’il allait continuer à étendre son infrastructure.La Belgique ne figure pas dans cette liste. Qui plus est, notre pays manque même plutôt d’attrait quand il s’agit d’attirer des fournisseurs de cloud public étrangers. Ceux-ci ne considèrent pas notre pays comme une destination de choix à ce niveau. Et ils ont plusieurs bonnes raisons de penser ainsi.

Nous sommes trop petitsConnaissez-vous l’histoire selon laquelle la moitié des Belges habitent à (moins d’) une demi-heure de voiture de la frontière? Elle en dit déjà beaucoup. Nous sommes trop petits et, surtout, nous avons trop peu de place. C’est le cas notamment à Bruxelles et en Flandre. Un centre de données conforme aux normes Tier 4 ou T4 doit être dédoublé avec une distance d’environ 50 kilomètres entre les deux sites. En Belgique, c’est quasiment impossible. Outre la taille trop petite, nous sommes tout bonnement trop complexes sur le plan institutionnel.Et Google alors, direz-vous? Le fait que Mons ait attiré Google dans notre pays est principalement lié (selon des initiés) à une politique de subventions locale poussée. En outre, une hiron-delle (ou un petit groupe d’entre elles) ne fait pas le printemps.

Notre énergie est trop coûteuse (et incertaine)C’est peut-être un problème encore plus grand. Voici quelque temps, un fournisseur de télécoms international présentait un nouveau centre de données à Rotterdam. Le troisième datacenter du groupe au Benelux. Et tous trois sont établis aux Pays-Bas, et ses clients belges les utilisent également. En Belgique, il n’envisage pas pour le moment de datacenter, et il est apparu que le coût élevé de l’énergie a été la princi-pale raison de ne pas investir chez nous. un coût élevé de l’énergie, qui est par ailleurs déterminé en grande partie par les impôts élevés qui viennent s’y ajouter. ‘Le marché de l’énergie en Belgique fonctionne de manière tout à fait différente qu’aux Pays-Bas’, pour reprendre l’explication fournie en langage diplomatique.A cela s’ajoute que l’approvisionnement en énergie en Belgi-que n’est pas vraiment garanti non plus. Les histoires sur un possible black-out pendant l’hiver n’ont pas aidé dans ce con-texte. En tant qu’exploitant de centre de données belge, vous

AlphaCloud MechelenAntwerpDC AntwerpenAtos HuizingenAXS Zaventem Belgacom Net Center EvereBelgacom Net Center HuyBelgacom Net Center MechelenBelnet BrusselCofely Crealys NamurColt Zaventem (Brussel)Datacenter Oostkamp LCP Oostkamp DataHouse Belgium Vilvoorde DataZone HasseltGlobal Crossing MachelenEDPnet Sint-NiklaasGoogle Belgium Saint-GhislainHostbasket LochristiInteroute Metelbeke Interoute LiegeInteroute Zaventem Interoute ZedelgemInterxion Zaventem Jordens Datacenter TongerenKPN BrusselLCL AntwerpenLCL DiegemLCL (voorheen DataCloud) ErembodegemLevel3 Evere Mobistar BrusselMobistar LiegeMobistar Nossegem Smals AnderlechtTeleweb LokerenVerizon/MCI Diegem Versatel AntwerpenVersatel GentVersatel Nossegem Wallonie Data Center SA HuyYellow Duck, Atlantic House AntwerpenUnix-Solutions Nossegem

Carrier Neutraal (BNIX or NL-ix) site. Transit Neutraal (meerdere BGP4 carriers) site. Telecom Carrier Private site. Public cloud provider (bijvoorbeeld Google, ...) site. Historisch (maar niet meer in gebruik) site.

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datacenters

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pouvez alors construire une gigantesque installation au diesel, comme certains l’ont déjà fait, mais cela coûte évidemment beaucoup d’argent.Par ailleurs, l’énergie est non seulement trop chère, mais elle est encore difficile à obtenir. Les réseaux d’énergie belges sont obsolètes et insuffisamment adaptés aux nouveaux flux d’énergie de la production distribuée par des panneaux solai-res et des éoliennes. Si vous envisagez de construire un nou-veau datacenter en Belgique, la principale pierre d’achoppe-ment n’est donc pas seulement de savoir où construire, mais d’y faire parvenir (à long terme) l’énergie.

Nous avons des restrictions légalesNotre pays présente des restrictions légales étonnantes. Ainsi, il est impossible de raccorder un bâtiment à deux réseaux d’énergie différents. C’est tout bonnement illégal chez nous, alors qu’il s’agit d’une condition sine qua non pour un centre de données Tier 4.Ajoutez à cela aussi les multiples prescriptions de construc-tion et le tout devient très fastidieux. Il y a aussi l’incertitude fiscale. un datacenter est un investissement qui doit avoir un rendement sur au moins vingt ans. En Belgique, la certitude concernant les règles fiscales ne dépasse pas deux ou trois ans, selon certains.

Il y a un manque de concurrenceC’est un classique, mais il ne manque pas de jouer un rôle. Proximus, l’opérateur historique, occupe dans le segment professionnel une position très importante dans notre pays. Même si la situation semble s’améliorer, il y a souvent trop peu de concurrence, surtout dans certaines régions. En outre, la concurrence fixe aussi ses propres normes. Il apparaît ainsi que la fibre noire (« dark-fiber ») n’est pas facile à obtenir

pour un centre de données et que les prix sont maintenus à un niveau artificiellement « élevé ». Les opérateurs télécoms existants dans notre pays ne proposent souvent que de la « managed fiber ». Et le prix de revient de celle-ci est plutôt élevé.

Connexions et nœuds limitésLa plupart des centres de données se trouvent au nord et à l’est de la région bruxelloise, souvent en territoire flamand. Même si la Wallonie comble son retard ces dernières années, le nombre de datacenters s’y compte sur les doigts d’une ou deux mains. Cela s’explique en grande partie par le backbone autour de Bruxelles. Car un centre de données sans bonnes connexions, c’est comme un café sans bière, pour prendre un exemple belge.Les datacenters sont attirés par la présence de nœuds Inter-net comme l’AMS-IX, le nœudnéerlandais le plus connu où passe actuellement le plus de trafic au sein de toute l’Europe. un centre de données a be-soin d’endroits où des réseaux peuvent se trouver et échanger rapidement du trafic entre eux. En Belgique, cela s’avère être beaucoup moins le cas. L’importance cruciale d’une forte connexion ressort du fait que Google, par exemple, construit son datacenter tout au nord des Pays-Bas, dans un coin complètement perdu. L’entreprise se trouve littéralement à quelques centaines de mètres de plusieurs câbles d’out-re-mer. Directement à la source, donc. une source dont notre pays ne peut que rêver.

Dans la deuxième partie de cette série spéciale, nous abor-derons plus en détails ce qui distingue un centre de données d’un autre, la fameuse norme Tiering I à IV, et nous analy-serons de près les connexions réseau. Car sans une connexi-on vers l’Internet ou le fournisseur de services cloud, il n’y a pas d’échange d’informations possible. Les aspects liés à la sécurité tant dans le centre de données qu’à l’extérieur, ainsi

que la législation sur la protection de vos données seront également abordés au niveau des datacenters.

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datacenters

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Fuzer, une percée dans les UC professionnelles Fuzer est une spin-off d’Escaux qui fait office de pionnier depuis 2003 en matière de PBX IP. Outre la fourniture des solutions de communications unifiées d’Escaux, Fuzer est depuis plusieurs années partenaire de COLT sur la base d’un contrat de franchise et il a été récemment MVNO de Base.

Sur la base de ces trois éléments importants, l’entreprise fournit à présent une solution one-stop pour tous les besoins de télécommunicati-on, fixe et mobile, pour les petites et moyennes entreprises. Accès haut débit à l’internet fixe et mobile avec VPN IP, liaisons SIP et solution PBX IP totale avec QoS et SLA contraignants, le tout réuni dans une seule et même solution avec les coûts d’abonnement et de communication. Fuzer fournit également les cartes SIM et le plan de nu-méros. Les coûts ne sont plus facturés par utilisa-teur, mais sous la forme d’un pack d’entreprise de minutes d’appel nationales et internationales avec roaming, SMS et data, dans lequel tous les collaborateurs prennent leur part. Les utilisateurs intensifs prennent une part des utilisateurs limités, ce qui permet d’éviter des suppléments coûteux en cas de dépassement. C’en est ainsi terminé des abonnements individuels qui sont très difficiles à optimiser. Rien que cela entraîne une économie de 15 à 20%.

State of the art Unified Communica-tionFuzer fournit la solution UC la plus complète qui puisse exister actuellement, avec chat, parole, vidéo ou liaison de réseaux sociaux via tous les terminaux possibles, GSM, smartphone, tablette, PC, téléphone fixe ou sans fil. En tant que MVNO, Fuzer dispose du contrôle total (FCC) sur les

appels mobiles. Il détermine ainsi la manière dont sont traités les appels. un GSM hors de portée, à plat ou oublié à la maison, pas de problème. La plate-forme veille à ce que ces appels parvien-nent correctement aux personnes appelées. En outre, des appels peuvent être transférés sans problème et sans interruption par l’utilisateur du GSM vers un PC ou une tablette ou vers un téléphone fixe, et inversement. Cette solution brevetée de 2012 est baptisée FMu ou Fixed to Mobile unification et fonctionne avec n’importe quel central PBX IP existant, sur site ou dans le cloud.

Intégration totaleLa dernière évolution – la Web Real Time Com-munication ou communication de navigateur à navigateur – est considérée comme la solution UC du futur. L’utilisateur ne doit installer aucun logiciel pour ce faire. Pour le moment, la WebRTC fonctionne uniquement avec Chrome et Firefox. Microsoft ne supporte pas encore la WebRTC, mais cette prise en charge ne devrait plus tarder. Les utilisateurs Explore peuvent installer un client Windows.Fuzer propose à présent une version d’entrée de gamme mobile, Fuzer Cloud Connect, où l’utili-sateur reçoit une carte SIM qui est reliée avec un client WetRTC via le Cloud Phone. Quel que soit le type de GSM, l’utilisateur bénéficie ainsi im-

médiatement de l’accès à toutes les possibilités de rich communication, incluant chat, appel con-férence, statut, partage d’écran, vidéo, data,… C’est un peu comme si son PC était équipé d’une carte SIM virtuelle. Les appels vers le numéro mobile peuvent être pris sans problème via le PC. Lors de l’appel via le PC, la personne appelée voit toutefois s’afficher le numéro mobile de l’utilisateur Fuzer Cloud Connect.Cette solution unique de Fuzer commence à 15 euros par mois par utilisateur, minutes d’appel, SMS et data compris.www.fuzer.net

Wavre Chaussée de Bruxelles 408

1300 Wavre - Belgium

Brussels Leonardo da Vincilaan 9

1935 Zaventem - Belgium

Phone +32 2 788 74 30

www.fuzer.net

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profil

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Exertis Open 2016: une réussite

Pour la troisième année successive, le distributeur Exertis GO Connect a organisé le Partner Event Exertis Open au golf De Turfvaert à Rijsbergen.

Cette année, le thème de l’Exertis Open était « Celebrate »; Exertis GO Connect veut célébrer les bonnes relations et la collaboration avec ses partenaires et le fait mémorable que le distributeur fête cette année son 20ème anniversaire. Tous les invités ont été accueillis avec un lunch à l’Expo où se sont présentés 14 fournisseurs d’Exertis GO Connect. Après une brève allocution d’ouverture de Christ-jan Beljaars d’Exertis GO Connect, la partie sportive de l’événement a commencé au milieu de l’après-midi. Les partenaires d’Exertis pouvaient prendre part au tournoi de golf, au clinique de golf ou au Solex Tour. Après la remise des prix et le souper, l’événement s’est clôturé de manière festive avec un spectacle de Dames Draaien Door.

Christ-jan Beljaars : “Pour la troisième année consécutive, nous avons à nouveau pu faire un succès du Partner Event. Nous rassemblons ainsi nos revendeurs et fournisseurs de manière informelle, sans oublier la partie « fun ». un concept qui semble très apprécié, vu le nombre record de revendeurs et fournisseurs participants.”

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event

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Les vainqueurs Tournament – Best MaleRoel Vredenbregt, Deal IT

‘tournament - Best Female’Ruth Wachelder, Bechtle

Clinic WinnerCorné Savelkoul, BPRvisie

Solex Tour WinnerMans Lejeune, Qconferencing

Socializing WinnerStefan de Groodt, Play AV

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Communication et CloudLe nombre de services et solutions cloud augmente de façon exponentielle. Ils changent notre manière de collaborer et de communiquer; ce que nous pouvons désormais faire n’importe où, pour peu qu’une connexion Internet fixe ou mobile y soit disponible.

uC&C est l’acronyme de unified Communication & Collabora-tion. La flexibilité dans le travail est la nouvelle tendance. Mais elle est à son meilleur niveau grâce et via un centre de données. Avec comme conséquence qu’elle bouleverse les technologies existantes. La révolution numérique et plus particulièrement les solutions cloud ont, à raison, la réputation d’être disruptives. C’est pourquoi les sociétés hésitent à s’y lancer à fond, à faire migrer tous leurs systèmes et à initier le « change manage-ment » qui est nécessaire pour leurs collaborateurs. Lors d’une extension ou d’un renouvellement, il est parfaitement possible de migrer en partie. Généralement, le premier pas est posé pour l’informatique et les données non stratégiques. C’est encore plus sensible pour la parole, qui constitue une application critique au niveau du temps. La téléphonie, qui existe depuis plus d’un siècle, a vu apparaître pendant cette période un nombre infini de possibilités dans le PABX, dont la plupart sont déterminan-

tes et ont démontré leur utilité. La convergence entre la parole – désormais présente aussi en format data – et les données est parfois abordée de manière trop simpliste ou sous-estimée par les directeurs informatiques. Le directeur télécoms veille à ce que la priorité demandée par la parole dans un flux de données convergente ne soit pas perdue. C’est possible techniquement, mais cela a un prix.

Cloud et voiceLe cloud computing est déjà utilisé ou envisagé aujourd’hui par de nombreuses entreprises en Belgique. Le monde de l’informa-tique le considère comme un produit de base (commodity), un service à la fiabilité garantie. Pour la plupart des sociétés infor-matiques, le voice est un terrain inconnu qu’elles préfèrent laisser aux acteurs PBX confirmés. Néanmoins, le PBX et les communi-cations unifiées dans le cloud ne sont plus des concepts pour un

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cloud

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Communication et Cloud

avenir lointain, mais une solution disponible. C’est une révolution que le monde PBX bien établi met en marche pour réfléchir à de nouveaux modèles. Les investissements sont remplacés par du « pay per use », les mises à jour et l’assistance sont fournies par des fournisseurs de services, l’implémentation et les extensions sont réalisées en un temps record.

Le smartphone a considérablement changé notre comportement au cours de ces dernières années. Comme nous avons actuel-lement accès tout le temps et partout à toutes les informations imaginables, les conseillers et les vendeurs ont beaucoup moins d’avance qu’auparavant en termes de connaissances. La pro-portion de visites de sites Web passant par le téléphone mobile a, selon https://wijs.be/nl/trends, atteint des sommets inédits en 2015, progressant de pas moins de 40% par rapport à 2014. Le moment où le téléphone mobile et l’ordinateur de bureau se partageront les visites à parties égales n’est plus si éloigné.

Mais comprenez-vous, vous aussi, que tout ce trafic Internet sans fil via wifi ou mobile (3/4G) plonge dans le sol tôt ou tard et d’une manière ou d’une autre, et qu’il sera relié avec le centre de données, généralement via des connexions en cuivre ou en fibre optique? Ce qui explique qu’il devient de plus en plus important de s’arrêter sur les possibilités d’opter pour la connexion opti-male afin de mener toutes ces informations à bon port. En effet, sans connexions ou connectivité, les services cloud ne sont pas possibles.

Selon différentes sources, le fournisseur télécom a désormais perdu définitivement le pouvoir sur la téléphonie. La téléphonie est devenue IP et du même coup le domaine aussi du four-nisseur de services informatiques. Mais est-ce bien juste et pourquoi la téléphonie via le cloud ne perce-t-elle alors pas? En effet, l’un des gros avantages pour les entreprises de passer à la téléphonie IP, c’est qu’elles peuvent se mettre en quête d’un seul interlocuteur pour tous les services ICT. Pour le moment, elles ne peuvent pourtant que rarement faire appel à leur fournisseur habituel. Car il reste encore beaucoup de sociétés informatiques qui ne proposent pas de téléphonie.

VoIP est l’abréviation de Voice over IP. Si l’on traduit librement, cela signifie que la parole est envoyée via le protocole Internet au lieu de passer par une ligne de téléphone conventionnelle. En d’autres termes, le réseau informatique et la connexion Internet que vous utilisez actuellement uniquement pour l’envoi et la réception de données peut désormais servir également pour le trafic vocal. Vous allez donc pouvoir utiliser votre connexion Internet pour téléphoner.

Par le biais de plusieurs exemples, nous allons vous montrer ci-dessous comment la télépho-nie peut passer par le cloud :1. Vous disposez d’un téléphone IP au bureau. Le numéro

externe de cet appareil n’est pas associé à votre emplace-ment géographique. Pendant un voyage d’affaires, vous l’emportez à l’hôtel, où vous le branchez dans une prise Ethernet. Vous pouvez toujours téléphoner gratuitement en interne et au tarif national avec vos clients en Belgique, alors même que vous séjournez à l’étranger.

2. Ce peut être encore plus facile. La plupart des fournisseurs

Cloud Telecom disposent de leur propre application à installer sur votre smartphone. Du coup, votre smartphone est entièrement intégré et opérationnel dans votre propre système.

3. Avec votre smartphone, vous pouvez passer des appels externes via votre propre numéro national ou international choisi par vos soins. La personne à laquelle vous télépho-nez a l’impression que l’appel provient de votre entreprise, tandis que vous travaillez depuis votre domicile ou que vous vous trouvez dans la voiture.

4. Grâce à l’installation d’un programme, vous pouvez télép-honer avec votre ordinateur portable ou PC à l’aide du mi-crophone intégré, via le wifi ou la connexion Internet directe.

5. Tout téléphone IP, PC, ordinateur portable, smartphone ou tablette peut être transféré vers différents appareils, per-sonnes, la flexibilité pouvant ainsi dépasser celle du central téléphonique existant.

6. A l’avenir, de plus en plus d’appareils pourront être intégrés dans votre central téléphonique virtuel. A l’instar d’un appareil FAX, vous pouvez également faire installer des parlophones ou des systèmes audio spécifiques, tout en pouvant ainsi recevoir la sortie sur votre PC, tablette ou smartphone. Cette forme est dès lors également appelée communications unifiées.

L’intégration avec d’autres systèmes peut pré-cisément représenter un gros avantage pour les entreprises.Ces services de communications unifiées dans le domaine du trafic vocal, de la vidéo et du texte sont en effet parfaitement in-tégrables avec les autres services cloud. Mais le système possè-de aussi de nombreuses possibilités pour échanger des données avec par exemple les logiciels de tiers. L’on peut ainsi enregistrer automatiquement des conversations et un collaborateur peut appeler un numéro via le cloud d’un simple clic sur l’écran.

Néanmoins, le marché télécom est traditionnellement considéré comme un marché attentiste. En effet, les fournisseurs télécoms gagnent leur argent avec leurs connexions existantes (cuivre, coaxiales ou optique) et ils ont donc peu de raisons d’innover. Mais si l’informatique va se plonger dans la téléphonie, cela pourrait bien changer. La différence actuelle entre le marché télécom et informatique est très grande, car – dans les télé-coms – tout est relativement compliqué avec énormément de systèmes existants. une situation que l’on souhaite conserver en l’état, pour préserver la qualité des services, dit-on. Dans le monde informatique, en revanche, on veut justement de plus en plus standardiser pour que la valeur du produit ou service puisse grandir à mesure que les éléments sont mieux adaptés les uns aux autres.

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Texte: Peter Witsenburg

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uC&C intégrées selon Nextel

Portefeuille très largeDepuis sa création en 1998, Nextel s’est constitué un portefeuille très large en matière de réseaux de données et sécurité, télép-honie et communication unifiées, centres de contacts, Internet, lignes mobiles et fixes, jusqu’à des solutions de sécurité et de protection. C’est grâce à cette offre large que Nextel remplit son rôle d’intégrateur. “Nous ne mettons pas toujours une seule et même solution en avant, mais nous étudions systématiquement quels produits et services répondent le mieux aux besoins de notre client”, explique joris Van Rymenant, COO de Nextel. Mais Nextel élargit constamment son portefeuille avec de nou-velles solutions innovantes. Ainsi, il a par exemple collaboré voici un an avec Awingu SA pour sa solution mobile Nextel Smart Connection. Cette solution permet d’octroyer à des utilisateurs l’accès à l’ensemble de leurs applications et fichiers via un bureau virtuel. Il suffit à l’utilisateur de disposer d’un navigateur et d’un appareil au choix, avec une connexion data. Et l’an dernier, Nextel a également lancé sa solution cloud flexible et novatrice Nextel Global.

Cloud: l’avenir, mais pas une nécessité“Le cloud est sans conteste en vogue sur le marché belge”, pré-cise joris Van Rymenant. “Le flexibilité et le glissement de Capex vers Opex font en sorte que des solutions de communication sophistiquées arrivent désormais également à portée de petites et moyennes entreprises. Nous proposons en bundle à nos clients les licences que nous achetons en gros volumes. Mais le cloud n’est pas une nécessité pour nous. Nous écoutons avant tout les besoins du client, mais sans imposer notre vision, comme le font parfois aujourd’hui des opérateurs télécoms. Participer à la réflexion à long terme et intégrer des solutions partielles existantes occupent une place centrale dans ce cadre.”

Nextel Global, solution cloud révolutionnaireVoici près de quatre ans que Nextel a commencé, en tant qu’o-pérateur fixe et MVNE (Mobile Virtual Network Enabler), à revend-re et intégrer des services d’opérateur fixe et mobile, de l’Internet et de la connectivité. Geert De Westelinck, Business Director Operator Services chez Nextel spécifie que c’est précisément l’expertise de Nextel en tant que « full integrator » qui est à la base de Nextel Global. “Grâce à notre expérience pendant des années Nextel sait comme personne comment l’intégration du « mobile only » et du fixe-mobile doit se faire et ce que cela peut entraîner comme accroissement de productivité et flexibilité. Et c’est justement cette intégration de téléphonie fixe et mobile dans une solution uC&C dans le cloud qui rend notre solution tellement révolutionnaire.”

Modèle de partenariatNextel Global est également disponible en white label – wholesa-le pour les partenaires, à trois niveaux.un agent peut vendre cette solution sous le nom de Nextel Glo-bal. Nextel reste propriétaire du client et facture tout lui-même. un partenaire peut vendre la solution sous son propre nom, mais ne facture pas lui-même. Nextel propose le tout comme un ser-vice au nom du partenaire. Les appels fixe-mobile, internationaux et le roaming ne sont pas faciles à facturer de façon fluide et sans erreurs. un wholesale partner opère entièrement sous son nom propre et investit dans son propre système de facturation. Nextel peut fournir les données (CDR) pour ce faire. Le partenariat choisi dépend du volume et de l’infrastructure dont le partenaire dispose. Tous les critères tels que Qos, SLA, support et service doivent être en ligne avec le niveau de satis-faction client garanti par Nextel.

Les hommes ne sont pas les seuls à communiquer et collaborer. De plus en plus de machines et de systèmes échangent des données, entreprennent eux-mêmes des actions préprogrammées. Nextel a une vision très large de l’intégration de tous ces éléments pour composer un ensemble fonctionnant de façon flexible et fiable, avec ses propres développe-ments et modules de partenaires.

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L’histoire du japonais Panasonic commence en 1918 avec le développe-ment de systèmes et solutions électroniques, pour ce que cette notion couvrait voici cent ans. Dès le départ, la philosophie de base de la direc-tion consistait à simplifier la vie de l’homme et veiller à faire progresser la société.

Aujourd’hui, Panasonic emploie 250.000 per-sonnes dans le monde et enregistre un chiffre d’affaires de plus de 55 milliards d’euros. Environ 10.000 collaborateurs sont actifs chez Panasonic Europe.Panasonic passe généralement pour un acteur mondial d’électronique grand public. Mais plus de 70% de son chiffre d’affaires provient du marché B2B. L’entreprise est un important sous-traitant de l’industrie automobile, et de sys-tèmes d’avionique et de divertissement embar-qué, de téléphonie et de connectivité Internet. Communication System Communications est l’une des cinq divisions de Panasonic. Elle est active dans le développement et la production de scanners professionnels, imprimantes multifonctions, systè-mes de téléphonie et terminaux SIP. L’an dernier, la division « Computer Solutions » de l’entreprise détenait une part du marché européen de plus de 57% pour les tablettes professionnelles robustes. A la lumière d’un glissement accéléré vers les communications unifiées (uC), Panasonic dispose ainsi en interne de tout le savoir-faire nécessaire pour la communication du trafic vocal, vidéo et data.

Téléphonie Cela fait déjà plus de trente ans que Panasonic développe ses propres systèmes de téléphonie pour le marché professionnel. “En Europe et au Benelux, Panasonic est l’un des leaders du marché dans les systèmes PBX de jusqu’à cent ports”, précise Karl Everaert, Country Manager Benelux. “Aux Pays-Bas, ce segment est déjà sous pression depuis plus longtemps avec l’avènement du VoIP et surtout avec le PBX dans le cloud. je vois à présent ce glissement également percer sur le marché belge. Le cloud ne connaît pas de frontières et offre des solutions de téléphonie faciles et flexibles pour les petites et moyennes entreprises. Avec notre solution uC Pro, nous offrons à nos clients via les revendeurs la possibilité de se charger de leur communica-tion soit en régie propre sur leur propre réseau data, soit en y recourant comme à un service - PBX as a Service. Celui-ci peut sans problème être étendu jusqu’à deux mille utilisateurs ou plus.

UC Pro Les communications unifiées offrent un large éventail de possibilités pour le client professi-onnel. La solution UC de Panasonic fonctionne

tant avec des téléphones IP Panasonic qu’avec des smartphones, tablettes, PC et Mac. Elle se charge des conversations vocales et vidéo, texte et chat audio. Les panifications et la présence peuvent être gérés, et le système peut être associé à Microsoft Outlook et à la plupart des systèmes CRM existants. Mais un poste de ré-ception centralisé ou décentralisé, des fonctions de centre d’appels et les bien connues foncti-ons de téléphonie Panasonic étendues restent disponibles. Particularité unique de cette solution Panasonic : elle offre la possibilité de migrer pas à pas avec une attention maximale pour la télép-honie existante (legacy) et les investissements du passé. Pour la sécurité ou pour des sonnettes de porte et vidéophones, des caméras – elles aussi déve-loppées et produites par l’entreprise, évidemment – peuvent être intégrées au réseau.

Panasonic BelgiumBrusselsesteenweg 502

1731 ZellikT.: +32 2 792 0456

Panasonic NetherlandsEuropalaan 28E

5232 BC ‘s-HertogenboschT.: is +31 20 795 6625

www.business.panasonic.eu

Panasonic un acteur mondial en téléphonie professionnelle

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Business Development, une valeur ajoutée unique de Televersal:Televersal est en quelque sorte le supermarché de solutions télécoms au Belux. Il met tout en œuvre pour mettre immédiatement à la disposition de ses revendeurs toutes les solutions qui signifient quelque chose sur le marché. Son ambition de doubler cette année le nombre de ses re-vendeurs a déjà été concrétisée pour le 1er et 2ème trimestres. Avec le BDaaS ou Business Development as a Service, il propose au canal ICT et télécom une réelle valeur ajoutée supplémentaire.

En tant que distributeur, Televersal est le maillon le plus important entre les constructeurs ou déve-loppeurs de solutions ICT et le canal. Des écono-mies à tous les niveaux renforcent ce rôle, aussi et surtout parce que les fournisseurs ne veulent plus ou ne peuvent plus assurer eux-mêmes des tâches telles que presales, formations, assistance et après-vente. La valeur ajoutée devient de plus en plus impor-tante en raison de la croissance exponentielle d’appareils et solutions qui ne facilitent guère la prise du bon choix pour le revendeur et pour l’utilisateur.

BDaaSune promesse que Televersal a toujours à cœur de tenir avec des initiatives canal, où la volonté de développer des affaires ensemble occupe une place centrale. Televersal lance à présent une campagne musclée pour deux groupes-cibles différents et deux différents fournisseurs.Il a fait appel à une partie externe, spécialisée en Business Development, pour examiner, pendant le désormais bien connu « Tour de la question » (Rondje van de Zaak), en concertation avec un groupe de revendeurs triés sur le volet, comment ceux-ci veulent voir se développer leurs activités et quel soutien ils pensent pouvoir utiliser dans ce cadre. Après un premier « tour », plus de la moitié des quotas proposés étaient directement rem-plis. Les quotas sont délibérément limités pour garantir un volume potentiel suffisant et éviter une érosion des prix exagérée. Deux fournisseurs, GigasetPro en tant que spécialiste de communication sans fil pour les entreprises, et unify, qui a développé avec « Circuit » une solution totale pour uC&C dans le cloud, ont été d’emblée disposés à s’embarquer dans ce nouveau concept. GigasetPro collabore ainsi sous la dénomination de « PRO2GROW », et unify de « join2FLY ».

Quatre niveauxLes objectifs et services ont été définis en concertation. Les principaux sujets ont été les suivants : mise à jour et enrichissement de la base de données, génération de prospects et planification de rendez-vous ainsi qu’assistance commerciale. PRO2GROW avec GigsasetPro a été la première campagne à voir le jour. Afin de pouvoir toucher chaque revendeur, petit ou grand, quatre niveaux ont été définis. PRO-tenti-onal constitue le niveau d’entrée avec formation technique et commerciale, publicité, pack de bro-chures, VIP membership et autorisation officielle. Les trois suivants sont : Authorized, Silver et Gold avec en guise d’extra un pack démo, un incentive adapté, du cash-back et 20, 40 ou 60 heures de consultance professionnelle et Business Support. Le revendeur fournit du feed-back pendant une concertation périodique, des engagements sont définis moyennant des résultats intermédiaires, tandis que l’assistance et le conseil sont adaptés en cas de besoin.

Remco Bakkeren, directeur de Televersal: “Nous intervenons en tant qu’intermédiaire entre les parties, nous mettons à disposition notre infra-structure, show-room et base de données. Le revendeur reste à tout moment maître de la situ-ation et choisit lui-même la formule et le planning pour lesquels il veut opter. Continuer à pouvoir choisir soi-même à la carte, c’est ce que j’appelle le modèle HoreCa. Les premiers entretiens d’ad-mission entre la partie Business Development, le fournisseur et le revendeur ont commencé et la préparation effective peut débuter. Nous avons à présent commencé avec deux fournisseurs qui occupent chacun une position de leader dans leur segment. Ce programme est ouvert à toutes les parties intéressées, grandes ou petites. Sur base des premières réactions, je m’attends à ce que nous ajoutions rapidement plusieurs fournis-

seurs à ce plan. Cela s’inscrit parfaitement dans le cadre du « aaS » - as a service. Le participant choisit et paie pour ce qu’il veut, « pay per use » et une valeur ajoutée concrète grâce à une forme d’achat conjoint de services qu’il ne pourrait obtenir individuellement”.

BusinessCom – TeleversalBattelsesteenweg 155 D

2800 MechelenT.: +32 15 69 01 20

www.televersal.com

Remco Bakkeren, directeur Televersal Belux: “Le revendeur reste à tout moment maître de la situ-ation et choisit lui-même la formule et le planning pour lesquels il veut opter. Continuer à pouvoir choisir soi-même à la carte, c’est ce que j’appelle le modèle HoreCa”.

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The Nextel ExperienceNextel se positionne en tant qu’in-tégrateur belge vers les entreprises, le secteur public, les centres de soin de santé et les organisations sans but lucratif.

Nextel offre un très large portefeuille de réseaux datas et de sécurité, la téléphonie et les communi-cations unifiées, les centres de contacts, internet, les lignes fixes et mobiles, les solutions de sécurité et de protection. Nous délivrons une solution totale conforme aux exigences de nos clients, en combi-naison avec nos services Nextel Lifecycle. L’accent est mis sur la conception, la construction et la gestion de solutions rentables. Grâce à une appro-che unique avec une personne de contact dédiée à leur service et une préoccupation continuelle de la qualité, nous offrons à nos clients une expérience Nextel unique.

Nextel se distingue sur le marché en se concen-trant sur la valeur stratégique et opérationnelle des solutions pour ses clients. Nous les aidons ainsi à obtenir des clients plus satisfaits, des employés plus productifs et à réduire le coût total de pos-session (TCO) pour leur ICT. C’est ainsi que Nextel

réalise sa mission “You are always one step ahead”. Nextel a connu une forte croissance les 17 derniè-res années. Les 320 employés servent aujourd’hui 10.000 clients à partir des sites de Wommelgem et Zaventem.

En collaboration avec nos partenaires stratégiques, nous combinons expérience et expertise technique pour de nombreuses entreprises et organisations de premier plan telles que: Province de Hainaut, CHR de Namur, Grand Hôpital de Charleroi, Ville de Liège, Palais de justice de Liège, Groupe Accor, uZ Leuven, uZA, Volvo Cars Gand, Electrabel, TEC Charleroi, BKCP, Wolters Kluwer, Ecover, Milcobel, jules Destrooper, Ku Leuven, Régie des Bâtiments, De Lijn, Helics, Communauté Flamande, Province du Brabant Flamand et Ville de Bruges.

La mission de Nextel

Conférer à nos clients et ce grâce à des solutions d’ICT, d’Opérateur et de Sécurtié à l’écoute de l’avenis, une avance leur permettant de travailler de manière plus professionelle, plus efficace et plus rapide.

Koralenhoeve 152160 Wommelgem +32 3 355 12 34

Lozenberg 91932 Zaventem +32 2 730 01 01

www.nextel.be

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Eurofiber, spécialiste en fibre optique professionnelleEurofiber a débuté en Belgique lorsque que la libéralisation du marché télécom belge a commencé au changement de siècle. Laurens van Reijen, aujourd’hui spécialiste en centres de données, a été parmi les premiers à poser des réseaux fibre optique en anneau pour Eurofiber à Bruxelles, An-vers, Gand et Courtrai. C’est aux Pays-Bas qu’Eurofiber a connu sa plus forte croissance au départ.

Aujourd’hui, Eurofiber SA est le principal inves-tisseur en Belgique en matière de réseaux fibre optique pour le marché professionnel. Il est en concurrence avec Proximus qui a commencé à déployer un réseau optique dense bien plus tard que KPN Pays-Bas. Il compte plus de 200 collaborateurs au Benelux et enregistre une forte croissance en Belgique.

Croissance rapide par des rachatsEn 2012, l’investisseur britannique Doughty Hanson est entré dans le capital, le début d’une croissance rapide. En juin 2015, un nouvel action-naire, Antin Infrastructure Fund, a racheté toutes les actions de Doughty Hanson et de l’investis-seur Reggeborgh. Aux Pays-Bas, Reggeborgh a été le premier à être actif dans la pose de fibre optique (FTTH) avec Reggefiber, avant d’être racheté en 2009 par KPN. Le principal rachat d’Eurofiber Belgique – B-Te-lecom, la division télécom d’Infrabel-Syntigo – a eu lieu en 2015, la société reprenant du coup toutes les activités optiques de cette division (ex Scarlet), y compris la concession sur le réseau fibre optique le long des voies de chemin de fer. 7000 km en tout. un backbone national en fibre optique a ainsi été mis en place et Eurofiber peut poursuivre le développement d’un réseau fibre optique professionnel dense. Toutes les zones industrielles sont systématiquement connectées, mais aussi des entreprises individuelles. Hans Witdouck, Managing Director Belux: “La Belgique se situe actuellement dans le top 5 européen de la connectivité, surtout via DSL sur cuivre. Mais nous avons un retard énorme en matière de fibre optique et, sans d’importants investissements, nous risquons de décrocher de ce groupe de tête. Eurofiber est prêt à faire face à la croissance explosive des données.

Réseau ouvert et neutreEurofiber est l’exemple d’un fournisseur d’infra-structure numérique de qualité supérieure. Avec son propre réseau fibre optique qui relie tous les datacenters en Belgique et au Luxembourg, il propose aux grands comptes, aux PME, aux administrations et aux organisations sans but lucratif une infrastructure ouverte et axée sur le futur. Tous ont la liberté de choisir eux-mêmes les services, applications et fournisseurs dont ils ont besoin. De plus, Eurofiber connecte à son réseau de plus en plus de grands acteurs comme Microsoft Azure pour garantir à ses clients une connexion plus rapide et sûre, sans devoir utiliser l’Internet.Eurofiber fournit actuellement la connexion fibre optique la plus rapide existant sur le marché, surtout une exigence du monde financier qui veut traiter des millions de transactions en millisecon-des.

Modèle direct et indirectEurofiber approche directement plusieurs gros clients, parmi lesquels tous les grands acteurs télécoms, les administrations, hôpitaux et Smart Cities. Il collabore en outre avec des partenaires, intégrateurs et revendeurs ICT. “Le cloud est le moteur de notre croissance, combiné au glisse-ment vers les données mobiles”, explique encore Hans Witdouck. “Cela commence avec une PME avec un back-up ou Office 365, mais dès que des solutions sont mises dans le cloud, la bande passante a tôt fait de manquer. j’y vois un rôle important pour le revendeur ICT et ses clients dans un proche avenir”. Eurofiber Belgium nv/sa

Fountain Plaza 504Belgicastraat 51930 Zaventem

T.: +32 2 307 12 00

Hans Witdouck, Managing Director: ““La Belgi-que se situe actuellement dans le top 5 européen de la connectivité haut débit. Mais nous avons un retard énorme en matière de fibre optique et, sans d’importants investissements, nous risquons de décrocher de ce groupe de tête”.

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jEuDI 23 NOVEMBRE 2016San Marco Village - SCHELLE

Cette soirée exceptionnelle, combiné à la remise des awards, a pour but de récompenser les meilleurs accessoiresmobiles de 2015 et les solutions actuelles Telecom les plus performantes.

Project Managementjan De Bondt [email protected]

+32 475 90 47 81www.telecominspirience.be

ORGANISATION

23NOV2016

Change & SaveThe Date!

From Inspiration to ExperienceTelecom Inspirience Awards 2016

P U B L I S H I N G

NOUVEAU° Top 3 des centres de données en Belgique

° Top 3 des enseignes d’électro

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Les enseignes d’électro sous la loupeEn Belgique, le marché de l’« électro » représente plus d’un tiers du chiffre d’affaires – pour être précis 34,2% pour le 1er trimestre 2016 – revendiqué par les chaînes de magasins de matériel électronique. Elles sont présentes partout : dans les centre-ville, les centres commerciaux, en périphérie de la ville ou le long des grandes artères de circulation qui se sont développées en « shopping boulevard ». ConneXie a examiné ce qu’elles avaient à offrir en matière d’ICT et d’électronique grand public (CE).

En 2015, l’e-commerce a fait un solide bond en avant en Bel-gique. Cette tendance se poursuit aussi cette année, car près de 2,3 milliards d’euros ont été dépensés en ligne au premier trimestre de 2016, une hausse de pas moins de 9% par rapport à la même période en 2015. L’achat de services représente 57% de toutes les dépenses en ligne.Selon l’enquête menée par GfK pour BeCommerce, les achats en ligne ont actuellement une part de 16% dans les dépenses totales, alors que cette proportion était encore de 14% au cours du premier trimestre de 2015. Les dépenses pour les services dépassent celles pour les produits. Les achats en ligne attirent un nombre – légèrement – croissant de consommateurs : pendant la période de janvier à mars 2016, 76% de la population belge a en effet sorti au moins une fois son portefeuille en ligne. L’an dernier, ce chiffre était de 74%. Les achats sont également plus nombreux : 21,4 millions d’achats, soit une augmentation de plus de 7% par rapport à l’an dernier. Non seulement le nombre des achats est en hausse, mais la va-leur des achats continue elle aussi de suivre une ligne ascendan-te. Ainsi, le consommateur belge a dépensé en moyenne 326 euros au cours du premier trimestre, contre 306 euros pendant la même période l’an passé.Pour ce qui est des achats de produits, les achats en ligne représentent seulement 8% du total. Pourtant, 74% des achats effectués en ligne concernent des produits. Pour les achats de services, le rapport est totalement différent : en l’occurrence, 60% d’entre eux sont déjà achetés en ligne.

Celui qui a l’intention d’acheter un produit en ligne le recherche principalement dans la catégorie médias et divertissement. BeCommerce a enregistré 4,45 millions d’achats dans cette ca-tégorie, soit une dépense de 110 millions d’euros par 2,5 millions de clients. L’achat en ligne moyen représente 25 euros, mais la

dépense moyenne dans la catégorie médias et divertissement s’est élevée à 44 euros. Internet se positionne clairement comme l’endroit de prédilection pour les achats de musique, vidéo, jeux informatiques, games, accessoires, livres, e-books, etc. L’utilisation d’un ordinateur portable est la préférée parmi les acheteurs en ligne, même si les smartphones et tablettes sont occupés à combler leur retard et sont de plus en plus souvent utilisés au moment de passer à la caisse en ligne. Alors qu’en 2015 1 achat sur 8 s’effectuait avec un appareil mobile, cette proportion est passée à 1 sur 6 pendant le premier trimestre de 2016. 10% des achats en ligne ont été réalisés avec une tablette au premier trimestre 2016 (8% en 2015), alors que 7% des ache-teurs ont utilisé pour ce faire un smartphone (5% en 2015). Les chaînes de magasins ont tout intérêt à en tenir compte !

Les opérateurs télécomsTant Orange que Proximus et Telenet/Base ont une politique variable de magasins leur appartenant et de revendeurs/retailers, avec ou non le rayonnement complet de l’image de l’opérateur. La subvention et les achats couplés d’abonnements rendent presque impossible la comparaison de leurs parts de marché avec les chaînes de magasins d’électro. Selon GfK, plusieurs chiffres-clés indiquent qu’ils occupent une position importante, parfois dominante.Ensemble, ils détiennent plus de 50% des ventes d’appareils mobiles, de sorte qu’ils pèsent lourd sur les parts de marché belges pour les constructeurs. Pour l’ensemble du matériel télécom, fixe et mobile, au cours du 1er trimestre 2016, 31,1% des ventes ont eu lieu via les chaînes de magasins d’électro et 39,6% via les propres boutiques et revendeurs/retailers des opérateurs. Pour l’informatique, ces derniers sont quasiment absents avec à peine 5%. Les chaînes d’électro ont représenté quant à elles 30% en T1/2016.

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retail

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Fondé en 1972 par André Vermeeren, ELDI a son siège à Leu-ze-en-Hainaut et est actif également dans le nord de la France depuis 1995. Son nom est la contraction de « Electro-Discount ». Avec plus de 100 magasins, ELDI se proclame la plus grande chaîne retail d’électro indépendante de Belgique. Les atouts qu’elle met en avant sont des modalités de paiement maxima-les pour les clients, un crédit à 0% de taux d’intérêt, un service orienté client, une approche personnalisée et des produits de qualité aux prix les plus bas.

BoutiquesLes magasins sont situés le long de routes très fréquentées, parfois groupés avec d’autres enseignes connues. Ils sont bien accessibles et disposent d’un parking. Le rayonnement ne peut pas vraiment être qualifié d’uniforme, mais la chaîne essaie généralement de recourir à un revêtement de façade en alumi-nium en guise de signe distinctif. un encadrement en aluminium de l’entrée constitue souvent un élément de design récurrent. Le logo Eldi est en tout cas indiqué en grand et bien visible. Dans de nombreux cas, le nom du (des) gérant(s) est facile à retrouver, ce qui crée un lien plus personnel. De prime abord, Eldi donne souvent l’impression de se concen-trer sur les produits blancs (gros électroménagers). Il s’avère que cette perception n’est pas tout à fait correcte, puisque la chaîne est également très active sur le plan de l’informatique, du mul-timédia et de la téléphonie. Son offre est même étonnamment étendue. En matière de téléphonie, on y trouve des marques comme Crosscall, Doro, Emporia, MTT, Prestigio, Tecmobile et Wiko, outre les classiques Samsung et Apple attirant un grand public. Le site Web est particulièrement soigné et permet une navigation rapide. Par catégorie, il y a des possibilités de choix pour filtrer une sélection, par exemple sur base de la marque, du prix (réglage à l’aide d’un curseur) ou du système d’exploitation. Avec chaque article, l’e-shopper reçoit directement des infor-mations sur la disponibilité et voit si des avis sur ce produit sont éventuellement disponibles. L’article peut être repris dans une comparaison ou directement être placé dans le panier. Celui qui clique sur l’article peut généralement voir, outre davantage d’in-formations techniques, également une série de photos, ainsi que des suggestions d’accessoires correspondants. Très commerci-al, mais aussi informatif, car tout le monde ne pense pas à une carte de mémoire quand il est à la recherche d’un smartphone. Les produits achetés peuvent être enlevés gratuitement dans un magasin au choix via « Click & Collect », ou dans un point d’enlèvement au choix. La livraison à domicile est confiée à la poste et coûte 4,99 euros par commande. Les frais d’expéditi-on éventuels apparaissent automatiquement au moment de la vérification du panier.

ServicesEldi affirme proposer le prix le plus bas garanti et est prêt à consentir un remboursement lorsque plusieurs conditions sont remplies. L’enseigne dispose de son propre service après-vente, qui est proposé tant pendant qu’après la période de garantie.

un rendez-vous peut être pris via un centre d’appels. Dans certains cas, la réparation s’effectue à la maison, mais généra-lement elle a lieu dans les ateliers de l’enseigne ou via les fournisseurs.Outre les options de paiement habituelles (Visa, Master Card, Bancontact/Mister Cash), Eldi permet aussi d’effectuer le paie-ment par virement.

Dans le magasinLes points de vente Eldi ont l’air plutôt soignés, mais assez froids. C’est peut-être dû au fait que les gros appareils ménagers (produits blancs) se trouvent un peu partout à l’entrée et déter-minent la première impression.Les heures d’ouverture peuvent varier fortement. Plusieurs boutiques Eldi sont fermées le lundi, comme cela a longtemps été le cas dans le monde des produits blancs et bruns. Les fermetures sur le temps de midi sont également fréquentes. En soirée, la quasi-totalité des portes des magasins se referment à 18.00 heures; plusieurs restent ouvertes une demi-heure de plus, jusqu’à 18h30. Eldi vise principalement un service personnalisé. L’amabilité du personnel dans le magasin est un atout qui a été invoqué à plusi-eurs reprises en rapport avec ce détaillant. Le gérant doit mettre une garantie bancaire sur la table et Eldi fait le reste : aménage-ment du magasin, achats, gestion des stocks, transport… Le client peut attendre un plus grand engagement de la part d’un gérant que du personnel salarié actif dans le magasin, mais c’est toujours une question de personnes, avec les différences que cela suppose.

Promotion & communication Distribué dans toutes les boîtes des communes où est établi un magasin Eldi, le folder avec les offres peut facilement être consulté en ligne. Ce prospectus est valable un mois.Sur le site Web, l’onglet « Bons de réduction » est particulier. On y trouve des offres qui varient, comme pendant la réalisation de cette enquête : 50 euros de cash-back Samsung Galaxy S6 et Emporia easyphone; 3 ans de Huawei VIP Service.

ELDI

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Texte: Eduard Coddé

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Le nom « FNAC » signifiait en 1954 « Fédération Nationale d’Achat des Cadres ». Le premier magasin a ouvert ses portes à Paris en 1957. La chaîne française de livres, CD, DVD, logiciels et électronique grand public est arrivée en Belgique en 1981, où un premier point de vente a ouvert à Bruxelles. C’était la première activité de la FNAC en dehors de la France. L’expansi-on européenne a suivi par la suite, principalement dans les pays du Sud et aussi la Suisse. En 2006, le site Web a été mis en ligne. Aujourd’hui, la FNAC compte 9 implantations en Belgique, où 3,2 millions de clients ont fait des achats en 2015. La FNAC mise énormément sur la carte d’adhérent.

BoutiquesLes 9 magasins belges de la FNAC se situent dans des em-placements de choix dans des centres urbains et des centres commerciaux. L’image est très soignée, même quelque peu « luxueuse ». La répartition est claire, bien structurée, de sorte que le client peut retrouver rapidement le groupe de produits recherché. L’assortiment est largement standardisé, même si des accents locaux ou régionaux sont visibles pour certains départements (p. ex. musique, littérature). Comme on pouvait s’y attendre, la FNAC n’est pas en reste non plus sur l’Internet. Sur le site Web plus encore que dans les magasins physiques, on voit d’emblée la spécialisation du détaillant : culture, musique sur CD et LP, films sur DVD et Blu-ray, livres… Cela n’empêche pas que l’ICT, les télécoms et l’électronique grand public aient aussi leur place sur le site Web. Celui qui choisit une catégorie de produits (p.ex. « Smartphones & Objets Connectés »), se voit d’abord proposer une rubrique « actualité », contenant p. ex. des « Ventes Flash », des offres adhérents ou des offres de remboursement. Les catégories de produits suivent ensuite, avec chaque fois un aperçu des marques. Pour les smartphones, un filtre pour les systèmes d’exploitation est intégré. Après avoir choisi une catégorie de produits, l’offre apparaît, avec des informations clairement visibles sur le prix, la dispo-nibilité et la présence dans un point de vente. Il est possible de retenir des produits via une wishlist, de les partager avec

d’autres ou de les comparer. La livraison dans les 2 à 4 jours est gratuite. L’enlèvement dans le point de vente indiqué peut s’effectuer dans l’heure, en fonction du produit choisi; et dans les 2 à 4 jours dans un point de vente au choix.

ServicesLe diagnostic en ligne pour produits en panne est un service particulier. Il s’agit malheureusement d’un service très limité dans le style classique de ‘branchez la prise si le témoin lumineux n’est pas allumé’. Mais pas de panique, il est aussi possible de prendre contact par téléphone avec un technicien pour un diag-nostic plus sérieux, même le dimanche de 10h00 à 18h00. Il est même possible de prendre un rendez-vous en ligne dans un point de vente au choix… hélas pas en Belgique et pas pour les néerlandophones. Dans « service/SAV », le site Web coince irrémédiablement et ses connaissances linguistiques se limitent au français. Le suivi de réparations est lui aussi uniquement accessible aux francophones. La FNAC met en avant la carte d’adhérent avec diverses réductions tout au long de l’année ou pendant des périodes spécifiques. Concernant les services, la possibilité de revendre des produits high-tech achetés via le site Web de la FNAC est tout à fait uni-que. La FNAC prend certes une compensation dans ce cadre, mais elle règle aussi le mode de paiement.A cela s’ajoute enfin FNACpro pour les entreprises, avec des facilités de paiement adaptées, des systèmes de garanties et des conseils.

Dans le magasinLa FNAC vise une combinaison d’achat en toute autonomie et d’accompagnement par du personnel commercial, qui est clairement reconnaissable dans le magasin et aussi suffisam-ment présent. D’un point de vue général, la serviabilité et la compétence du personnel présent en magasin sont au-dessus de la moyenne attendue.

Promotion & communication Sur ce plan, la présence de la FNAC est plutôt discrète, même s’il y a des différences en fonction de la région et de l’emplace-ment. La FNAC recourt à d’autres moyens que les habituelles publications toutes-boîtes, avec p. ex. de la publicité dans les bus et trams (abribus).

Fnac

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retail

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Fondé en 1958 par Auguste Marcel Poulet. Aujourd’hui, 2 fils et un petit-fils ont repris la direction de plus de 1100 collaborateurs et 75 points de vente, répartis dans toute la Belgique.Au début, Krëfel proposait des produits bruns et blancs en vente par correspondance, ce qui était innovant à l’époque. Les premiers points de vente étaient plutôt réduits, avec 60 m² de surface de magasin, mais cela a radicalement changé dans les années nonante, lorsque 1000 m² était quasiment devenu la norme. Aujourd’hui, la plupart des implantations proposent une surface de 3000 m² avec une pointe à 4000 m² à Anderlecht.La philosophie appliquée par Krëfel peut être résumée dans 2 principes de base : un profond respect pour les clients et le souhait de fournir un rapport qualité/prix sans pareil.

BoutiquesLes points de vente physiques sont principalement des ma-gasins le long de chaussées et des emplacements partagés avec d’autres détaillants (food & non-food). Différents mégasto-res ont récemment été ouverts, dont la surface dépasse 3000 m², et dans lesquels des « îlots high-tech » invitent à essayer soi-même les appareils de manière approfondie. Tous les ma-gasins Krëfel se distinguent par un look uniforme, attrayant et moderne, et les facilités de stationnement nécessaires. La répar-tition est bien structurée et clairement communiquée, de sorte que le client trouve facilement ce qu’il recherche. L’assortiment peut varier quelque peu en fonction de la superficie / du nombre de mètres courants de rayons disponibles.Krëfel est également bien représenté en ligne, même si la pré-sentation est un peu criarde, la structure manquant ainsi un peu de clarté. Celui qui prend la peine de parcourir la page d’accueil sera récompensé par un menu de navigation très détaillé. Ainsi, sous « Téléphonie », on retrouve même une rubrique « Senior phone » avec des solutions tant fixes que sans fil. L’offre de marques dépasse largement les classiques; Motorola, Wiko, Emporia et IcePhone figurent entre autres dans la liste des choix. En ligne, Krëfel propose uniquement des cartes prépayées, avec Proximus, Mobistar et Ortel Mobile dans la liste des choix. Par article, vous voyez le prix, les spécifications de base et les in-formations relatives à la disponibilité, y compris où l’article est de stock dans votre région. A cela s’ajoute la possibilité de déployer une liste complète de spécifications, d’ajouter un article à une liste de souhaits, une comparaison ou évidemment de mettre directement dans le panier.

Services« Krëfel – les meilleurs prix, service compris » crie haut et fort cette chaîne. Très sympathique déjà : la possibilité de téléphoner au services clients, ce qui est mentionné de façon bien visible dans le haut de la page d’accueil (une question? Contac-tez-nous au 02 255 00 00 – Service clients).A partir de 20 euros de valeur d’achat, Krëfel offre la livraison gratuite de PC de bureau, ordinateurs portables, accessoires in-formatiques et appareils télécoms. Celle-ci a en outre lieu 7 jours

sur 7, le samedi et dimanche uniquement en collaboration avec bpost. Toute commande avant 22h30 garantit à l’acheteur la réception de son achat le jour suivant. La progression de l’envoi peut être suivi en ligne.Krëfel propose également l’installation de PC de bureau et ordinateurs portables à € 100,00 (TVA comprise). Pour l’installa-tion de périphériques non fournis, € 15,00 (TVA comprise) sont facturés par appareil. L’installation de MS Office, d’un logiciel an-tivirus ou la réactivation d’une connexion Internet font également partie des possibilités et coûtent € 25,00 (TVA comprise) par installation (hors logiciels).La garantie prévue de série de 2 ans peut être prolongée en option jusqu’à 5 ans sur certains appareils. Pour les tablettes, or-dinateurs portables et PC de bureau (à l’exception des produits Apple), une prolongation de la garantie d’un an est possible. La garantie prolongée est également disponible pour les achats en ligne chez Krëfel.Les réparations doivent être demandées – en ligne ou via le point de vente – et peuvent aussi être suivies en ligne.

Dans le magasinKrëfel accompagne tous les articles d’une fiche de produit dé-taillée et vise ainsi principalement à ce que les clients se servent eux-mêmes. A côté de cela, une équipe commerciale – plutôt limitée – est également présente. Cela fait que le client doit prendre lui-même l’initiative pour obtenir une assistance lors de l’achat, même s’il y a évidemment çà et là des collaborateurs qui se présentent spontanément pour aider le client. La connaissan-ce des produits se situe dans la bonne moyenne.

Promotion & communication Krëfel fait régulièrement un folder reprenant toutes les catégories de produits. Il est valable tout un mois. Ce prospectus est distri-bués dans les boîtes aux lettres (pas partout) et peut également être consulté en ligne. Des bannières apparaissent de plus en plus souvent sur des sites Web, alors que Krëfel est également visible dans des spots télé.

Krëfel

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Media Markt est né à la fin des années septante en Allemagne, où le premier point de vente a ouvert ses portes en 1979 à Mu-nich. Aujourd’hui, Media Markt est présent en Europe avec près de 600 points de vente.En décembre 2002, le premier Media Markt belge s’est ouvert à Anvers. Dix ans plus tard, la Belgique comptait déjà 16 ma-gasins de l’enseigne et ils sont à présent 22. « Les gens occupent une place centrale », telle est la philosop-hie de Media Markt. Les collaborateurs ont toute la liberté pour élaborer des idées et prendre des initiatives indépendantes. Chaque Media Markt opère comme une S.A. indépendante, au sein de laquelle s’inscrivent les prestations de chaque individu et de l’équipe, en vue de la fidélisation du client. Pour les fonctions dirigeantes, l’entreprise recrute essentiellement dans ses propres rangs.

BoutiquesLes magasins de Media Markt sont situés de façons différen-tes : dans le centre-ville, dans des centres commerciaux, en périphérie (magasins le long de grandes chaussées), voire intégrés dans un grand magasin (Bruxelles – Rue Neuve). Le rayonnage est bien structuré. Le client qui y rentre trouve sans problème ce qu’il cherche. L’assortiment est largement standar-disé et il n’y a guère de différences entre la surface / les mètres courants de rayons entre les implantations. En ce qui concerne les opérateurs télécoms, Media Markt propose tous les plans tarifaires et toutes les formules sous un même toit. On retrouve cette même structure claire pour l’« aménagement du magasin » dans la boutique en ligne, où quelques clics de souris suffisent pour trouver l’article recherché. Pour celui qui manque d’inspiration, un aperçu des produits « les plus vendus » s’affiche systématiquement en haut par catégorie choisie. Pour faciliter les achats en ligne, il est toujours possible d’ajouter

un produit à une wishlist, de comparer ou évidemment de pro-céder directement à l’achat. Le site Web fournit immédiatement une réponse quant à la disponibilité dans la boutique Web, dans un point de vente physique de votre préférence, ainsi que les options pour la livraison à domicile / livraison dans un point d’en-lèvement au choix avec les frais qui y sont éventuellement liés.

ServicesEn ce qui concerne les services, Media Markt propose une garantie d’échange endéans les 14 jours sur présentation du ticket de caisse d’origine et moyennant le respect de plusieurs conditions. une « Garantie Plus Media Markt » est proposée, ce qui signifie que la garantie légale de 2 ans est prolongée de 3 ans, et ce sans franchise. Pour les smartphones, tablettes 3G et 4G, clés 3G et 4G, smartwatches, il y a la « Garantie Omnium+ Media Markt », qui offre une protection d’au moins 1 an contre les pannes ou le vol. Des propositions de financement sont également prévues via la « Media Markt MasterCard » et la vente à tempérament à durée déterminée. Chaque point de vente intervient comme intermédiaire de crédit. Dans chaque magasin, Media Markt dispose d’un service de réparation opérationnel et le site Web permet de rester informé du statut de la réparation. En dehors de la période de garantie, les réparations jusqu’à 50,00 euros sont réalisées sans devis préalable. 12,50 euros de frais administratifs sont en outre facturés. Le prix d’un devis s’é-lève à 50,00 € et cette somme est déduite en cas d’acceptation et de réalisation de la réparation.

Dans le magasinMedia Markt est aménagé comme un supermarché et axé par conséquent sur la réalisation des achats en toute indépendance. Chaque département est toutefois suffisamment doté de per-sonnel pour également aider les clients de façon personnalisée. Parfois, cela se passe de manière très spontanée, parfois il faut faire appel au personnel de manière explicite. La connaissance des produits est très bonne et nous avons pu constater à plusi-eurs reprises que le membre du personnel faisait un effort tout particulier pour proposer la meilleure solution possible.une équipe est spécialement à la disposition des entreprises, indépendants et PME, 6 jours sur 7 de 9h à 18h. Le suivi des demandes d’offre est garanti dans les 24 heures. En outre, un service après-vente adapté à l’organisation du client est proposé et des chèques-cadeaux personnalisés peuvent être créés.

Promotion & communication Sur ce plan, Media Markt est omniprésent. Publicités radio et télé, mais surtout le folder toutes-boîtes, tous sont constamment visibles. Le flyer est également disponible en ligne via le site Web. Les abribus aux espaces d’attente pour le bus et le tram sont utilisés. Les actions sporadiques avec des articles qui ne sont pas repris dans l’assortiment fixe se distinguent aussi tout particulièrement. Ainsi, Media Markt a même proposé une voiture en leasing privé pendant la « Maison en folie » !

Media Markt

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Selexion est un « groupement d’achats communs », pas une chaîne d’électro, qui met en avant la spécialisation technique d’exploitants de magasin indépendants. Ceux-ci doivent être des spécialistes qui connaissent parfaitement les produits qu’ils vendent. La plupart des membres de Selexion sont des sociétés familiales où l’expérience se transmet de génération en générati-on. « Meilleur et pas plus cher », tel est leur slogan.Depuis le 1er avril 2005, les sociétés Tera (Selexion) et Action Twenty Five (Action Shop) sont réunies en une même organi-sation, de sorte qu’avec 250 points de vente en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg elles forment le plus grand groupement d’achats en matière d’électronique grand public, photos, informatique, télécoms et appareils ménagers. Les magasins diffèrent en styles et surfaces : 150 m² pour les Selexion Clix dans les villes, 250 à 400 m² pour les Euronics répartis dans tout le pays et 400 à 1500 m² pour les boutiques Selexion régionales.

BoutiquesEtant donné qu’il s’agit en l’occurrence d’exploitants indépen-dants, souvent aussi d’entreprises familiales avec une tradition respectable, on observe une variation infinie pour ce qui est de la surface de magasin, de la situation et du rayonnement. Il va sans dire que chaque commerçant a un background différent (p.ex. boutique photo) et ses accents propres. Selexion est présent sur l’Internet sous le nom de l’organisation et y propose évidemment une fonction de recherche pour retrouver les commerçants affiliés. Ce peut être sur base du nom de l’endroit ou du code postal, mais aussi de spécialisations telles que magasins d’élec-troménagers, magasins de photo, magasins de PC, magasins de téléphonie et aussi magasins de cuisine. A cela s’ajoute un aperçu alphabétique des marques, derrière lesquelles se cache un aperçu des produits. Il s’agit là d’une première possibilité de faire des achats en ligne. Mais ceux-ci peuvent également passer par les catégories de produits habituelles sur la page d’accueil. « Téléphonie & navigation » se retrouvent ici sous un seul et même onglet. Quand vous cliquez dessus, une série de propositions de produits récents s’affichent, qui changent con-stamment. Sur la gauche figurent les sous-catégories disponi-bles (p.ex. Smartwatches) et, à notre surprise, on y trouve aussi « Tablettes », une catégorie reprise de manière plus complète sous l’onglet « Ordinateur & multimédia ». un thème « Conseil » est proposé pour les smartphones et les systèmes de navigati-on. Apparaissent aussi dans la colonne de gauche les options de filtre pour les achats, comme par ex. marque, système d’exploi-tation, diagonale d’écran, résolution d’appareil photo…Au niveau des produits, la disponibilité apparaît directement à côté du prix, il est possible de cliquer pour obtenir plus d’infor-mations, de procéder immédiatement à l’achat ou de comparer avec d’autres produits. Le processus d’achat se termine par le choix de la livraison : via un commerçant Selexion, la livraison à domicile dans les 3 jours ouvrables, avant 12h00 à domicile (+ 6,95 euros), samedi à domicile (+ 9,995 euros), livraison un jour spécifique (+ 5,95 euros). un service clients peut être contacté par téléphone (03/320 84

83) du lundi au samedi de 9h à 19h.

ServicesConcernant le service, chaque commerçant fait comme il l’entend, vu qu’il s’agit d’exploitants indépendants. L’achat via le webshop Selexion offre l’expédition gratuite à partir de 20 euros et le retour gratuit. Il y a plusieurs options de choix comme le raccordement d’un téléviseur HD, le transfert de données vers un nouveau PC pour 49,99 euros (service réalisé dans le magasin), l’installation de logiciels pour 14,99 euros (service réalisé dans le magasin), le transfert de numéros de téléphone pour 9,99 euros (service réalisé dans le magasin) et aussi la préparation de smartphones avec service cloud à 29,99 euros (service réalisé dans le magasin). Avec « Selexion Security », une extension de la garantie d’usine légale de 2 ans à 5 ans est proposée moyennant un supplément et en fonction du produit. La garantie prolongée porte sur les pièces, la main-d’œuvre, un appareil de remplacement gratuit pour la durée de la réparation. Le département Selexion B2B s’adresse aux entreprises pour l’équipement de bureaux ou pour la mise en place d’incentives pour des collaborateurs et/ou des clients.

Dans le magasinOn peut deviner que la situation varie beaucoup à ce niveau, comme il s’agit d’exploitants indépendants. Nous avons découvert sur les façades des noms de marque qui ne sont plus suivies, des « commerçants » clairement ennuyés par notre visite, peu de motivation et tout aussi peu de compétence, mais heureusement aussi des spécialistes réconfortants faisant hon-neur à leur indépendance, où l’on se sent traité en client et où, par conséquent, on est enclin à acheter. Certaines affaires sont peut-être devenues aussi trop « grosses » au fil des ans, non pas en surface, mais dans l’assortiment. Notamment la combinaison produits blancs/bruns qui se présente fréquemment ne permet pas toujours une bonne maîtrise des produits proposés. une spécialisation en profondeur et dans un domaine dans lequel on est le plus compétent nous semble être la meilleure option. Quant à savoir pourquoi on adhère à un « groupement d’achats communs », les arguments doivent probablement être très divers. Personnellement, nous pensons que les véritables profes-sionnels peuvent très bien se débrouiller par eux-mêmes, sans vouloir nous prononcer de manière négative sur le phénomène du « regroupement d’achats ». Lorsque quelqu’un adhère uni-quement en raison de l’avantage du prix des « achats communs », aucun doute que cela va à l’en-contre du souci des clients.

Promotion & communi-cation Selexion est surtout visible par le biais des folders toutes-boîtes personnalisés. A cela s’ajoutent les initiatives individuelles très variées de membres.

Selexion / Euronics

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L’histoire de cette enseigne remonte loin et commence dans la région bruxelloise. En 1999, son nom était « New Vanden Borre » et elle appartenait à l’époque à l’Anglais Kingfisher, qui avait racheté la chaîne « Hugo Van Praag » à la famille fondatrice Van Praag. Aujourd’hui, Vanden Borre fait partie du groupe Darty, l’un des plus grands distributeurs européens d’électroménagers.En Belgique, plus de 1200 collaborateurs sont actifs dans 60 points de vente, qui accueillent chaque année 155000 visiteurs, pour un chiffre d’affaires de plus de 400 millions d’euros. Le « Contrat de Confiance » occupe une place centrale chez Vanden Borre, une liste de 10 engagements pour que les clients aient 100% confiance.

BoutiquesLe réseau de points de vente Vanden Borre est très varié, avec des emplacements dans des centres commerciaux, le long de grandes chaussées, ainsi que des implantations dans les grandes rues commerçantes. Les magasins sont clairement reconnaissables, mais diffèrent énormément au niveau de la surface de magasin, de sorte que l’assortiment peut lui aussi varier fortement. Cela s’applique également pour la décoration, qui est plutôt sobre et réservée dans certains points de vente, et plus moderne et attrayante dans d’autres. Le département télécoms offre un large choix de marques, avec – à côté des classiques incontournables – aussi des noms comme Archos, HTC, Huawei, Motorola, Wiko et ZTE. Vanden Borre propose des formules d’abonnement chez Proximus, Mobistar, Telenet; et des cartes prépayées uniquement via Proximus. Le site web présente une structure exemplaire avec des rubriques éton-namment nombreuses. Ainsi, sous l’onglet « Téléphonie », on retrouve des rubriques telles que Drones, Activity tracker et un aperçu très détaillé d’accessoires. A cela s’ajoutent des outils pratiques comme le « Module de conseil pour smartphone et GSM », qui aide à opérer une sélection dans l’offre étendue. Pour ce faire, les options de filtre du côté gauche, qui s’affichent après avoir cliqué sur une catégorie de produits, sont très utiles. Ainsi, sous la rubrique « Smartphones », le client peut cocher un système d’exploitation, la taille d’écran souhaitée, des options de connectivité, la résolution de l’appareil photo, les caractéristiques souhaitées (par ex. Dual SIM), définir une catégorie de prix de prix et indiquer des marques préférées. Celui qui fait ses achats en ligne peut également être aidé par un vendeur. Vanden Borre fait apparaître pour ce faire un cookie qui, une fois que vous avez cliqué dessus, vous invite à indiquer votre numéro de télépho-ne, après quoi le vendeur vous rappelle pour vous aider dans l’achat. Le tout fonctionne aussi parfaitement dans la pratique!A côte des produits, vous pouvez systématiquement voir s’ils sont disponibles de stock, dans quels points de vente ils sont exposés, comment ils peuvent être livrés… Les produits peuvent évidemment être mis directement dans le panier, ou aussi être ajoutés à une liste d’envies ou être comparés.

Services Le « Contrat de Confiance » occupe une place centrale chez Vanden Borre. Même si c’est « Chaque jour le prix le plus bas »

qui trône tout en haut de la liste des 10 engagements, cela va bien plus loin, avec notamment un grand choix et des conseils de spécialistes. Pour ce qui est du webshop, Vanden Borre offre la livraison gratuite, également le dimanche. Les commandes passées avant 22h30 sont livrées à domicile le lendemain. Moy-ennant un petit supplément, la livraison peut aussi avoir lieu en soirée entre 18 et 21h. Pour un supplément de 19,00 euros, la livraison est faite dans les 2 heures du lundi au samedi. La livraison dans un point d’enlèvement Kiala/bpost est une autre option. Avec « Click&Collect », vous commandez en ligne et ce que vous souhaitez est prêt 30 minutes plus tard dans le magasin choisi. Outre une visite en magasin ou l’achat en ligne, il est aussi possible d’acheter par téléphone du lundi au samedi 02/334.00.00). Avec « Multimedia Service Pack Start », Vanden Borre propose, moyennant un forfait mensuel (€ 6,99), une fonc-tion helpdesk pour tout problème avec des appareils multimédia, ainsi qu’une solution de sécurité pour maximum 8 appareils. La formule « Multimedia Service Pack Care » (€ 9,99/mois) y ajoute encore un service premium pour un appareil jusqu’à 3 ans après votre achat. Il prévoit la réparation dans les 10 jours et un appareil de remplacement pendant cette période.Pour les entreprises, l’équipe Vanden Borre B2B est toujours prête : elle se consacre à l’équipement d’espaces commerciaux, de salles de réunions et de bureaux. Les collaborateurs de cette équipe assurent le conseil, la livraison et le placement, ainsi que le service via leur propre service après-vente. Il est en outre possible de leaser l’équipement.Le service B2B est complété par l’encadrement d’incentives pour le personnel et les clients.Vanden Borre dispose de ses propres techniciens spécialisés et de plusieurs ateliers de réparation. La réparation à domicile est possible pour certains produits, tout comme la fourniture d’un appareil de remplacement pour la durée de la réparation (moyen-nant une petite garantie pour les GSM). Le statut des réparations est consultable en ligne.

Dans le magasinLes points de vente visent un accompagnement personnel des clients avec des spécialistes formés. Dans l’ensemble, nous avons rencontré du personnel serviable à très motivé, même s’il est malheureusement utopique de penser que des centaines de personnes puissent toutes avoir le même niveau et se trouver dans les meilleures dispositions. La fréquentation élevée peut également influencer la qualité de l’accompagnement.

Promotion & communication Vanden Borre ne se fait guère remarquer avec des folders toutes-boîtes, mais on l’entend toutefois régulièrement à la radio, où c’est plus l’image qui est mise en avant (« Votre Contrat de Confiance »), plutôt qu’un produit. A cela s’ajoute la création d’une communauté via « My Vanden Borre », où les clients reçoivent régulièrement des mails avec aussi bien des astuces pour le week-end que des conseils pour le choix de cadeaux pour la fête des mères par exemple, ou encore l’explication d’une catégorie de produits, plutôt que de se voir proposer des avantages déterminés.

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A quel point le cloud est-il sûr?Dans le monde toujours connecté d’aujourd’hui, les sources d’informations sont vitales pour les entreprises. Toutes ces données réunies comportent de nombreuses informations à caractère personnel telles que numéros de compte, dossiers de patients, secrets commerciaux et un large éventail d’autres matériels sensibles. La valeur de ces données est confiée aux personnes adéquates au sein de l’organisation, avec les droits pour y accéder où et quand c’est nécessaire. Mais en raison de l’innovation et de la demande de flexibilité, les organisations sont de plus en plus exposées à des technologies mobiles, de médias sociaux et de cloud computing. Celles-ci permettent d’approcher des données et des applications en dehors de la portée du pare-feu et des nombreux autres méca-nismes traditionnels de départements informatiques.

L’une des questions qui me sont posées le plus souvent par des chefs d’entreprise lors de mes entretiens est probablement la suivante : “à quel point le cloud est-il sûr pour conserver mes données?” En tant qu’informaticien, vous avez alors vite ten-dance à être sur la défensive, pour expliquer ensuite, avec des termes techniques, ce qu’un bon fournisseur de services cloud met en œuvre pour éviter les intrusions et le piratage de vos don-nées. Mais l’on peut aussi poser la question dans l’autre sens au chef d’entreprise, à savoir : “Que faites-vous pour protéger les données de votre entreprise, et quelle est l’attitude de vos collaborateurs dans ce cadre?

La création d’une « culture de la sécurité »’En dépit de tous nos efforts, l’homme reste le maillon le plus faible. Il en va de même pour les systèmes de sécurité informa-tiques, qui utilisent de puissantes technologies, mais qui sont finalement aussi solides que les personnes qui s’en servent. Les erreurs humaines ne sont pas rares – à commencer par l’ouver-ture de mails d’attaques de phishing ciblées et qui restent ina-perçues. Celles-ci laissent largement le temps aux cybercriminels de collecter des informations sensibles sur des clients à partir de vos systèmes informatiques internes. Les collaborateurs sont l’atout le plus précieux de toute organisation, mais les erreurs humaines causent jusqu’à 70 pour-cent de toutes les atteintes à la sécurité informatique.

Les erreurs humaines ont généralement lieu de manière involon-taire, mais elles ont des conséquences pour le moins fâcheuses :

• Cliquer sur un lien malveillant dans un e-mail ou une page Web apparemment innocent.

• Utiliser un mot de passe simple ou toujours identique pour les applications au travail et/ou des comptes personnels.

• Oublier un smartphone ou un ordinateur portable dans un taxi ou un aéroport.

• Charger des données de l’entreprise vers un service de cloud public.

La plupart des erreurs sont commises par imprudence, igno-rance ou dans une tentative bien intentionnée d’accélérer le travail. C’est la raison pour laquelle il est si important de mieux protéger les données d’entreprises et d’aider les collaborateurs ou partenaires avec une politique de sécurité bien formulée et facile à utiliser. La création d’une culture de la sécurité requiert une stratégie complète de bout en bout, appuyée par la haute direction.La vérification en deux étapes avec un SMS envoyant un code unique au smartphone de celui qui veut se connecter constitue également une manière de mieux vous protéger.Pour autant, il serait excessif de conclure que tout ce qui se trouve dans le cloud est dans l’insécurité. Mieux vaut donc réfléchir à ce que vous voulez stocker éventuellement dans le cloud, et tenir compte du fait qu’il y a (malheureusement) tou-jours une possibilité que vos données puissent être consultées par d’autres, surtout dans le cas de solutions de cloud public. Demandez à votre fournisseur de services cloud comment il gère vos données et demandez éventuellement à visiter son centre de données. un certificat ISO27001 peut également fournir une garantie d’apaisement supplémentaire.

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