Économie Publique Pertinence économique du 2nd rang Table ...risques-environnement.universite-lyon.fr/IMG/pdf/eco_pub_part_ib_m… · Économie Publique Second rang Pertinence économique

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Pertinence économique du 2nd rang

Table des matièresEfficience

Expérience & notionsEfficienceThéorèmes du bien-êtreL’utopie

Second rangThéorème du second rangPertinence économique du 2nd rangExemple 1. Politiques redistributivesExemple 2. Incohérence intertemporellePolitiques économiques

Changement climatiqueGIECLes bases scientifiques physiques du changement climatiqueSources de l’effet de serre anthropique

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IntroductionI Rôle de l’état traditionnellement

I système de loisI biens publics & externalitésI réglementer les comportements non-concurrentielsI financer son activitéI atteindre ses objectifs redistributifs via transferts & impôts

I En réalité actuellement,I Faible part du budget de l’état dans biens publics &

comportements non-concurrentielsI Peu d’objectifs redistributifs sont atteints via les impôts & les

transferts

I Une proportion substantielle du budget de l’état sert à financerI Des biens privés : éducation & santéI Assurance sociale : retraites, assurance-chômage, accidents du

travail, revenu d’insertion...

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Source : Hindriks & Myles

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Remarques

I Les données sur les dépenses sous-estiment l’influence dusecteur public sur l’économie

I Par exemple, les régulations telles les lois sur l’emploi et lesréglements sur les normes de sécurité affectent l’économie maisne génèrent pas de dépenses ou de revenus mesurables

I On observe des différences importantes entre dépensespubliques

I CentralesI Etatiques / régionalesI Locales

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Revenus


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Importance du 2nd rang

I Le secteur public occupe donc de loin la première place dansl’économie de tous les pays industrialisés, tant en terme derevenus qu’en terme de dépenses

I La part de l’économie qui n’est pas soumise aux conditions demarché est très importante

I 30 à 55% du PNB pour la partie comptabiliséeI + secteur associatif, services environnementaux. . .

I + cas où secteur privé ne respectent les hyp. thms du bien-êtreI Non-convexité, Concurrence imparfaite & Asymétrie

d’information

I Donc : importance des circonstances où des conditionsparétiennes ne sont pas satisfaites

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Exemple 1. Politiques redistributives





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Efficience des politiques redistributives

I Littérature qui examine des politiques introduites à des finsredistributives (et non d’efficience), mais on regarde leuroptimalité

I Trouver des mécanismes plus efficients (supérieur au sens dePareto) pour atteindre un niveau de redistribution donné

I Individus hétérogènes (sinon la redistribution n’a pas de sens)I Éventuellement : fonction de bien-être collectif avec un

“coefficient d’aversion à l’inégalité”

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Taxes et sélection adverseI La capacité des ménages à générer de l’utilité dépend de leurs

propres caractéristiques exogènes : talents, habiletés, état desanté, préférences...

I Certaines de ces caractéristiques sont privéesI L’état ne peut les observer mais peut observer des variables qui

dépendent de ces caractéristiques ET de l’effortI Ne peut observer le salaire potentiel ou les heures travaillées

mais seulement le revenu obtenu

I L’état doit alors éviter de taxer de telle sorte qu’une personnevoit qu’en travaillant plus, elle ne fait qu’augmenter les impôtsqu’elle paie

I Cette personne choisirait alors de travailler moins et lasituation des moins doués ne s’améliorerait pas pour autant

I Donc : limite la progressivité de la taxe et la redistribution,I par l’auto-sélection (information asymétrique)

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Transferts en nature

I Donc, alors que la politique optimale aurait été de taxerchacun selon sa capacité à travailler (hautement non linéaire),en second rang, on se rapproche du linéaire.

I Des restrictions sur les quantités (= des transferts en nature)peuvent aussi améliorer le bien-être

I Cas 1. SantéI Cas 2. Education

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Système de santé / d’éducation nationaleI On veut faire une redistribution de l’état de santé /

d’éducationI en subventionnant l’éducation des plus pauvres par les plus

richesI que ceux qui sont moins malades paient en partie pour ceux

qui sont plus maladesI Si on transfère de l’argent

I l’État redistribue (de l’argent) des moins malades vers les plusmalades

I les plus riches seront incités à se faire passer pour maladesI les plus malades pourraient utiliser ce transfert à autre chose

qu’à se soignerI Ce problème disparait par des transferts en nature

I On transfère des soins de santé directement en mettant enplace un système de santé public

I On transfère de l’éducation directement : l’état prend encharge le système éducatif

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Exemple 2. Incohérence intertemporelle





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Principe

Définition. L’incohérence intertemporelle (dynamic inconsistency)est l’incapacité à s’engager à long terme

I Par exemple : une firme voudrait s’engager à casser les prix sijamais un rival entrait dans le marché.

I Si cette menace était crédible, elle découragerait tout rivald’entrer

I Mais si un rival entre quand même, ce n’est plus dans l’intérêtde la 1ère firme de faire chuter les prix

I La menace n’est donc pas crédible

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Politique fiscale

I Soit un ménage, qui vit 2 périodesI À la 1º, il décide de répartir ses ressources entre conso &

épargneI À la 2º, il choisit son offre de travail et sa consommation est

financée par les revenus de l’épargne et du travail

I À la 2º période, l’état doit financer un bien public (par ex)I Il peut taxer le travail et/ou l’épargneI S’il peut il choisit sa politique fiscale en 1º période en tenant

compte de l’effet qu’elle aura sur l’épargne en 1º période et surl’offre de travail en 2º

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Politique fiscale

I Le gouvernement annonce sa politique fiscale en 1ère périodeI À la fin de la 1º période, le gouvernement [peut-être

nouvellement élu] considérera les placements comme donnésI Donc, il ne taxera plus que les placements

I Les ménages ne pouvant plus les changer et devant ainsiaccroître l’offre de travail, le gâteau sera globalement plus gros

I Mais, en 1º période, les ménages anticipent ce risque etépargnent moins

I Au total il est possible de montrer que le bien-être desménages sera moindre que si le gouvernement pouvaits’engager sur les 2 périodes

I Le gouvernement souffre d’incohérence temporelle

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Incohérence intertemporelle

I L’incohérence intertemporelle éclaire certaines politiques qui neparaissent pas optimales : exemples

I Incitations à l’investissementI Subvention aux firmes malchanceusesI Education

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Incitations à l’investissement

I Les gouvernements ne peuvent résister à taxer le patrimoineI L’accumulation de capital est donc trop faibleI Pour compenser ce manque, les gouvernements (en “1º”

période) offrent des incitations à l’investissementI Crédit d’impôt, prêts à faible taux, participation au capital

I On peut montrer que de telles politiques peuvent améliorer lebien- être

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Subvention aux firmes malchanceusesI Les gouvernements souhaitent généralement que les firmes

prennent des risquesI Cela implique que certaines firmes n’auront pas de chance et

se trouveront dans des situations difficilesI Il ne faudrait pas aider ces entreprises malchanceuses

I Car si elles sont aidées, alors : signal que c’est le gouvernementqui assume le risque financier des entreprises

I Ce qui les incitent à prendre trop de risquesI Mais une fois arrivé le risque

I Le gouvernement pourra difficilement s’empêcher d’aider lafirme

I Assurances calamités agricolesI Protection côtière face au changement climatique

I Au lieu d’abandonner les propriétés condamnées, l’État refaitrégulièrement la côte

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Education

I L’investissement en capital humain se traduit par un meilleursalaire

I Si la taxation est trop progressive, elle décourage cetinvestissement et donc diminue le gâteau social

I Il faudrait alors taxer moins progressivement

I Mais le gouvernement ne peut s’engager,I le niveau de taxe est décidé après l’investissementI ce qui réduit ce dernier (anticipation)

I Pour compenser son manque d’engagement, l’étatsubventionne l’éducation

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Politiques économiques





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Recommandations pour un optimum de 2º rang ?

I Si au moins un secteur ne peut respecter les conditionsparétiennes :

Ipas souhaitable que les autres les respectent

I Les prix du 2º rang 6= coûts marginauxI ne reflètent donc plus la rareté relative des biens

I Pas de recommandation généraleI À la place : Analyses détaillées

I Théoriques (on ne verra pas)I Appliquées & plus pragmatiques

I ACB & EGCI ACB au prochain chapitre

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Équilibre Général Calculable EGC / CGE

I L’économie planétaire représentée dans un modèle (⌘ unsystème d’équations) plus ou moins complexe

I Équations décrivent les relations entre pays et entre secteurs,la demande et l’offre pour les secteurs & globalement

I Un consommateur par pays (pas de question d’agrégation)

I Relations économiques mais aussi certaines sciences naturellesI écologiques (GIEC/IPCC) ou agricoles (OMC/WTO)

I Le modèle est calibré (⌘ donner des valeurs aux paramètres)à partir de données réelles selon plusieurs processus(économétriques ou autres)

I Le modèle est programmé et des changements non-marginauxpeuvent être simulés

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Exemples d’EGC

I www.imaclim.centre-cired.fr/spip.php ?article111I modélisation « hybride » : approche macro-économique + visions «

d’ingénieur » au niveau sectorielI IMACLIM-R : économie comme succession d’équilibres statiques

annuels dont l’évolution est guidée par les dynamiques de croissancedémographique, d’accumulation du capital et de changementtechnique.

I 12 modules sectoriels (électricité, transport, énergies fossiles,résidentiel. . . ) dans 12 régions

I scénarios de long terme d’évolution des systèmes énergétiques etévaluation des politiques de réduction des émissions de gaz à effetde serre

I GAMS splcge.gmsI GAMS Example library “simple computable general equilibrium”

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2º rang : conclusions

I Le 2º rang est un concept très généralI Pour toute situation

I Si une contrainte empêche d’atteindre l’idéalI Alors il ne faut plus chercher à se rapprocher de cet idéalI Mais bien chercher une situation entièrement nouvelle

I Il est devenu le paradigme principal pour l’étude de l’économiepublique normative

I = comment devrait se comporter le gouvernement dans unmonde imparfait

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2º rang : conclusions

I Omniprésence du 2º rangI Fréquemment due à des relations d’agence,I Rend caduque les intuitions des théorèmes du bien-être etI Est un argument fort pour un rôle important de l’état dans

l’économie

I Les prix ne reflètent plus la rareté (distorsions)I Les politiques à la pièce sont inadéquatesI Un large éventail d’interventions peut être justifié par des

considérations de 2º rang

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Changement climatique

Table des matières

Efficience

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Changement climatiqueI « La défaillance de marché la plus grande que le monde ait

jamais connu. » Stern review, 2006I Illustration de la distance entre théorie et pratique

I PrincipeI Externalité : GES

I Est-ce vrai ?

I “Trop” d’activités émettricesI De combien ? Où sont-elles ?

I Est-ce que c’est importantI Coût : Chapitre 2

I Quelles solutions ?I Intruments : Chapitre 3

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Sources

I Changement climatique CC n’estplus sérieusement controversé

I Évidence scientifique très solideet très consensuelle

I Considérez avec prudence toutesource “provocante”

I surtout si elle n’a pas été soumiseà évaluation par pairs

I surtout si l’auteur en retire unprofit

I Arguments “sceptiques”I skepticalscience.com

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Sources III Rapports et matériels du GIEC ipcc.ch

I WG I Physical science basisI ipcc-wg1.ucar.edu/wg1/FAQ/wg1_faqIndex.html

I WG II Impacts, Adaptation and VulnerabilityI WG III Mitigation of Climate ChangeI Task Force on Greenhouse Gas InventoriesI Special Report on Emission Scenarios (SRES), IPCC 2000I IPCC Special Report on Managing the Risks of Extreme Events

and Disasters to Advance Climate Change Adaptation, 2011I

Stern Review, 2006 :hm-treasury.gov.uk/sternreview_index.htm

IAbrupt Climate Change, U.S. Climate Change ScienceProgram and the Subcommittee on Global Change Research,Clark, P.U., A.J. Weaver et. al., U.S. Geological Survey, 2008

I WikipediaI National Center for Atmospheric Research : www.eo.ucar.edu

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GIEC





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GIEC

GIEC : Groupe d’experts Intergouvernemental sur leChangement Climatique

I NégociationsI Gouvernements demandent

info sur CC

I GIEC 1988 sous l’égide desNations Unies

I Évaluation science du CCI Communauté scientifique

contribue largement et surune base volontariste

I La substance du rapport duWG1 du GIEC est dans lesmains des scientifiques

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GIEC

“Assessment Reports” du GIEC

I Chaque AR est une évaluation de l’état de l’art desconnaissances basée sur la littérature révisée et publiée

I GIEC ne fait pas ou ne propose pas de recherche

I Chaque AR : série de révisions sur plus de 2 ansI AR 4 (2007) du WG1 :

I 152 AuteursI ~450 contributeursI ~600 expert relecteursI 30 000 commentaires

I Les conclusions du rapportI ne sont pas les vues de quelques scientifiques particuliersI reflètent la vision d’une communauté large

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GIEC

Un peu de vocabulaire du GIEC

Terminologie Probabilité de réalisationPratiquement certain > 99 %Très probable > 90 %Probable >66%Plus probable qu’improbable >50%À peu près aussi probable qu’improbable 33% à 66%Improbable <33%Très improbable <10%Exceptionnellement improbable <1%

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GIEC

Evolution des résultats clefs du GIECI GIEC 1990

I Discussion sur les évidences et incertitudes du réchauffementI GIEC 1995

I “La balance d’évidences suggère une influence humaine discernablesur le climat global.”

I GIEC 2001I “La plupart du réchauffement des 50 dernières années est

probablement (>66%) attribuable aux activités humaines.”I GIEC 2007

I Le réchauffement est sans équivoqueI L’essentiel du réchauffement des 50 dernières années très

probablement (>90%) du à % observée de la concentration GESI GIEC 2013

I 95 % certainty : human activity is the dominant cause of observedwarming since the mid-20th century

I Confirms that warming is unequivocal, with many of the observedchanges unprecedented over decades to millennia

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Les bases scientifiques physiques du changement climatique





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Effet de serre

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Atmosphère et révolution industrielle

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Cycle CO2I Cycles glaciaires pas aléatoires : “forcés” par les changements

de l’orbite terrestre, du rayonnement solaire reçu par la TerreI tº % =) océan libère CO2 =) tº % : “positive feedback”

I dernière % CO2

principalement combustion énergie fossile

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Réchauffement planétaire observé

Quelques exceptions à latendance globale

I Usage des solsI Fonte du Groenland ?

Variabilité d’une année àl’autre

I Réchauffement globala « plusprobablement quepas » contribué à lacanicule de 2003 enEurope

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Précipitations

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Réchauffement sans équivoque

ITempérature

atmosphérique %I

+ .6º depuis 1980

I+ .8º depuis

début XX

INiveau mers + 20cm

depius 1900

ICouverture neigeuse &

IGlaces de mer

Arctique &

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