conservation amphibien franche- comté mammifère enquête ... · vu leur implication récompensée par une série d’observations de Cigogne noire qui a mené à la découverte

_numéro_23 * été_2012

p u b l i c a t i o n _ n a t u r a l i s t e _ r e p t i l e _i n f o r m a t i o n _ m a m m i f è r e _ e n q u ê t e _ o i s e a u _ _

n a t u r a l i s t e _ o b s e r v a t i o n s _ b i o d i v e r s i t é _

conser vat ion_amphib ien_franche-c o m t é _ m a m m i f è r e _ e n q u ê t e _oiseau_suiv i_échange_natural i s te_o b s e r v a t i o n s _ b i o d i v e r s i t é _

2 _Obsnatu_numéro_23 * été 2012

_Sommaire_

Obsnatu la base _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 3

- Infos de base

- L’Observatoire des Oiseaux des Jardins

Atlas des oiseaux _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 5

- Fin d’étape

Enquêtes et suivis _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 6

- STOC EPS

- Migration à Pont-de-Roide

- Nicheurs rares (Cigogne noire, Aigle royal, Bihoreau gris)

Amphibiens et reptiles _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 11

- D’où viennent les Crapauds verts ?

Mammifères _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 12

- Le Castor en Franche-Comté

- Le Loup en Haute-Saône

Plans d’actions _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 13

- Le Vanneau huppé nicheur dans le Territoire de Belfort

- Pie-grièche grise : nids piègés ?

Protection des espaces _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 16

- Suivi ornithologique et conseils de gestion sur les gravières de Vincent (39)

En direct du CHR _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 17

Curiosités ornithos _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 18

- Janvier – juillet 2012

Photo de couverture - Rougequeue à front blanc © Jean-Philippe Paul


Infos de base

Obsnatu la base continue de démontrer l’intérêt qu’elle suscite et la force de sa mission première qui est de centraliser une infor-mation naturaliste importante et précise pour la diffuser efficace-ment en fonction des besoins de connaissance/conservation. La connexion imminente au projet régional de plateforme du patri-moine naturel « Sigogne » sera une étape majeure dans la vie de notre outil.

Au 20 juillet :

- plus d’ 1 105 000 données sont enregistrées dont 201 000 en 2012,

- plus de 1200 utilisateurs inscrits,

- 1680 communes renseignées durant le premier semestre 2012 (94%)

Taxons les plus notés :

- Oiseaux : la Buse variable (29506 données) puis la Mésange charbonnière et le Pinson des arbres.

- Mammifères : le Chevreuil européen (9558 données) puis le Renard roux et le Lièvre d’Europe.

- Reptiles : le Lézard des murailles (1407 données) puis la Cou-leuvre à collier et le Lézard vert.

- Amphibiens : la Grenouille verte (1614 données) puis le Triton alpestre et la Grenouille rousse.

Une réunion du groupe Obsnatu la Base, ouverte à toute personne intéressée, a eu lieu le 14 juin 2012 pour présenter le projet Si-gogne et travailler sur les modalités de transfert, de restitution et de droits d’accès aux données d’Obsnatu la base sur la plateforme régionale Sigogne. Huit pesonnes étaient présentes en plus des organisateurs.

L’évolution du site continue, dans un contexte national et euro-péen de développement de la société Biolovision et du projet Visionature.

Contact : Isabelle Leducq ([email protected])

_Obsnatu la base_

Lièvre d’Europe, la troisième espèce de mammifère la plus notée sur Obsnatu la base © Jean-Philippe Paul


Observatoire Oiseaux des JardinsCe nouveau portail national est co-administré par la LPO et le Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.

Créer un jardin : ce doit être un espace défini, bien délimité, sur lequel vous allez compter les oiseaux : votre jardin privatif, un square, une partie bien délimitée d’un grand parc public, votre balcon ; vous le localisez sur une image aérienne, lui donnez un nom, puis vous complétez la description du jardin ; vous pouvez créer autant de jardins que vous le souhaitez (rubrique «Partici-per, Ajouter un jardin») ; vous pouvez les consulter ou modifier leurs descriptions dans la rurbique «Participer, Mes jardins».

Transmettre des observations : saisissez une date, un créneau horaire (heure de début et heure de fin de la période d’obser-vation), et le nombre d’individus observés pour chaque espèce ; soit vous tapez un nouveau nombre dans la case du comptage, soit vous cliquez sur le dessin de l’oiseau, un clic incrémente le compteur d’une unité. Quand vous avez fini de renseigner les compteurs, validez votre saisie. Il s’agit de compter les oiseaux qui utilisent le jardin, par exemple pour s’alimenter, se cacher, se nourrir, se reproduire...

Quand compter ? Quand vous voulez, tous les jours, une fois par mois, ou même ponctuellement. L’observatoire fonctionne tout au long de l’année, avec deux moments forts : le dernier week-end de janvier (pour les oiseaux hivernants) et le dernier week-end de mai (pour les nicheurs). Vous pouvez contribuer seulement lors de ces deux animations, mais essayez de suivre certains jardins en y comptant les oiseaux une fois par semaine, sur autant de semaines que possible.

Comment compter ? Vous retiendrez le nombre maximal d’individus de chaque espèce observés durant le créneau horaire

reporté. Il ne faut pas compter plusieurs fois le même individu s’il se déplace ou fait des aller-retours.

Quoi compter? Comptez uniquement les oiseaux posés dans votre jardin et non ceux le survolant, ni ceux observés dans le jardin du voisin!

Pourquoi compter ? Pour aider les scientifiques à comprendre quand et pourquoi les oiseaux visitent les jardins. Les migra-teurs reviennent-ils plus tôt quand le printemps est précoce ? Les oiseaux granivores viennent-ils plus aux mangeoires dans les jardins proches des plaines agricoles où les graines sauvages manqueraient en hiver ? Comment les aménagements urbains agissent sur la capacité des oiseaux à vivre en ville ? Autant de questions qui auront des réponses grâce à vos contributions !

Plus d’info : www.oiseauxdesjardins.fr

Contact régional : Isabelle Leducq ([email protected])

_Obsnatu la base_

Bouvreuil pivoine © Samuel Maas


Fin d’étapeLa saison de nidification touche à sa fin et le projet d’Atlas des oiseaux nicheurs 2009-2012 aussi. L’été peut cependant réserver encore de belles surprises avec les nicheurs tardifs et les observa-tions de jeunes pour peaufiner les codes certains.

Nous avons voulu faire vivre au maximum ce projet sur le terrain, lors de réunions d’observateurs et à un rythme hebdomadaire avec la liste obsnatu-fc et les brèves atlas (consultables sur notre site Internet). La contribution de tous a été exceptionnelle et l’information géographique traduite par l’atlas est d’ores et déjà sans précédent et proche de l’optimum par rapport aux objectifs fixés. La complémentarité des approches, des envies et des com-pétences a donné une qualité remarquable à ce projet participatif.

Les spécialistes ont œuvré sur un territoire ou les espèces qu’ils affectionnent, les généralistes ont travaillé sur la couverture géo-graphique homogène, les sympathisants sédentaires ont œuvré sur leur commune ou leur jardins etc. Au final, sur la carte ci-jointe de l’avancement national, la Franche-Comté a fait son tra-vail (remontée automatique des données via système Visionature/Obsnatu-la-base) et l’homogénéité du rouge sombre indique une grande qualité de prospection (couverture et richesse).

Rappel : les saisies retardataires et les imports de fichier doivent se faire avant la fin de l’année, pensez-y. Pour information aux jurassiens, la synergie souhaitable sur la centralisation des don-nées comme sur la valorisation finale (ouvrage) avec le Groupe Ornithologique du Jura est malheureusement en stand-by.

Il reste une saison (décembre 2012 et janvier 2013) pour boucler l’atlas des oiseaux en hiver (2009-2013). Ensuite, nous procéde-rons à la validation ultime du double projet (« nicheurs » et « en hiver ») pour transmission au coordinateur national qui élaborera

un ouvrage unique (dont la rédaction a commencé) comprenant les deux thématiques. En Franche-Comté, nous programmons dès aujourd’hui une Avifaune régionale, un ouvrage complet inté-grant les résultats Atlas ainsi que bien d’autres informations.

Contact : Jean-Philippe Paul ([email protected]), Samuel Maas ([email protected]) et l’équipe de coordinateurs départe-mentaux : http://franche-comte.lpo.fr/index.php?m _id=20090

_Atlas des oiseaux_

Carte 1 : Avancement de l’Atlas des oiseaux nicheurs en France au 20/07/12.


STOC EPSL’été peut être l’occasion de saisir et rendre les données STOC EPS. Faire ce petit exercice plus tôt que d’habitude facilitera gran-dement la rédaction, l’analyse et la transmission nationale dans les délais pour la coordinatrice régionale.

Merci par avance pour ceux qui ne l’ont pas fait et merci pour votre contribution à ce dispositif reconnu pour la définition d’in-dicateurs biodiversité.

Le rapport 2011 (10 années de STOC) est en ligne sur : http://franche-comte.lpo.fr/index.php?m _id=20057.

Le tirage au sort pour 2011 a également été réalisée et les 3 gagnants sont : Didier Lecornu, Christophe Morin et Frédéric Ruf-finoni. Ils recevront 100 oiseaux communs nicheurs de France et 100 oiseaux rares et menacés de France, deux livres de F. Jiguet aux Editions Delachaux et Niestlé.

Contact : Isabelle Leducq ([email protected])

Migration à Pont-de-Roide (25)Les martinets noirs et les milans noirs ont la tête au sud ! C’est déjà l’heure d’oublier l’été qui n’est pas venu. Rassurez-vous l’été indien vous réchauffera sur les roches du Fort de Pont-de-Roide (25) lors du suivi participatif de la migration post-nuptiale 2012 !

Calendrier d’inscription en ligne Doodle : http://www.doodle.com/cze5qtawsa9s4xsv

Il vous suffit de mettre votre nom pour signaler votre présence. Soit la veille pour le lendemain, soit à quelques jours ou semaines d’échéance pour ceux qui ont un planning précis.

Comme d’habitude, le site centralisateur est www.migraction.net sur lequel les coordinateurs saisissent les bilans transmis par mail (y compris obsnatu-fc), téléphone ou papier par les comp-teurs du jour. La double saisie sur obsnatu-la-base est toujours souhaitable, en attendant la synchronisation automatique des 2 outils.

Contact : Georges Lignier ([email protected]) et Jean-Philippe Paul ([email protected])

_Enquêtes et suivis_

120 000 Pigeons ramiers migrateurs ont été dénombrés à Pont-de-Roide en automne 2011, une espèce généraliste qui a significativement progressé en tant que nicheur d’après le programme STOC EPS régional.@ Alfred Naal


Nicheurs rares

La Cigogne noire niche en Franche-Comté !

Vers la mi-juillet, les naturalistes de l’ONF et de la LPO Franche-

Comté (dans le cadre de la veille sur la faune patrimoniale) ont

vu leur implication récompensée par une série d’observations de

Cigogne noire qui a mené à la découverte du nid peu de temps

après l’émancipation des jeunes (au moins 2 vus en vol en famille).

Cela se passe en Forêt de Chaux, au cœur de 20 000 ha de boise-

ments de plaine et malgré ces conditions propices à l’entretien du

mystère et à la conservation, il est entendu que la quiétude du site

sera un défi prioritaire. Situé à 9 mètres de haut sur un chêne, ce

nid a une certaine ancienneté qui salue la conviction des natura-

listes locaux sur la présence de l’espèce. Les questions de suivi et

de protection sont désormais discutées afin que la saison 2013 se

déroule parfaitement. Les oiseaux pourraient toutefois changer

de nid si bon leur semble…

Ceci doit inciter les ornithologues à s’intéresser à l’espèce,

notamment dans les forêts riches et favorables du nord de la

Haute-Saône…

Contact : Jean-Philippe Paul ([email protected])


Site du nid de Cigogne noire découvert dans le Jura @ Jean-Philippe Paul


L’Aigle royal veille sur le Jura Suspecté depuis plusieurs années, un nouveau couple nicheur li-mitrophe est enfin localisé. Un remarquable travail partenarial et participatif permet d’élargir la prospection à des secteurs hors de la Réserve naturelle de la Haute Chaîne dans l’Ain (où l’espèce est bien suivie) afin d’appréhender au mieux la population (y compris immature et erratique) de l’Aigle royal sur la chaîne jurassienne ainsi que son occupation du territoire.

La LPO Franche-Comté s’investit dans ce projet qu’elle a porté dans le sud du département du Jura depuis ses débuts en 2007-2008 (parfois relayé jusque dans le Haut Doubs) car les aigles royaux du massif fréquentent régulièrement notre région.

Avec ce nouveau nid arboricole très proche du territoire franc-comtois, la confirmation est faite de la responsabilité régionale dans la conservation du 3ème couple jurassien. Les partenaires impliqués ont tout intérêt à communiquer étroitement pour iden-tifier les menaces potentielles qui pèsent sur le couple dans un rayon d’environ 5 km (minimum) autour du nid (activités de loi-sirs, forestières, infrastructures électriques, projets éoliens, etc.).

Malheureusement, c’est la météo chaotique du printemps qui semble avoir causé la chute du nid pendant la couvaison.

Aujourd’hui 2 couples limitrophes intègrent significativement le territoire comtois dans leur domaine vital avec une fréquentation potentiellement quotidienne. S’ajoutent les jeunes et immatures toujours plus fréquents dans notre région.

Contact : Jean-Philippe Paul ([email protected]) et Thierry Petit ([email protected])


Les forêts jurassiennes de plus en plus convoitées par les aigles royaux alpins ?© Jean-Philippe Paul

Femelle d’Aigle royal du couple «central» qui construit - mars 2012 © Thirerry Petit


La Haute-Saône éclaire notre lanterne sur le Bihoreau gris

Contexte et méthode

Le comptage des bihoreaux gris nicheurs en moyenne vallée du Doubs au printemps 2011 (Bulletin Obsnatu n°20), a décidé les observateurs de Haute-Saône lors de leur réunion printanière d’organiser un comptage basé sur la même méthode en vallée de la Lanterne ce printemps 2012. La Lanterne fait l’objet d’un nombre d’observations annuelles de Bihoreau gris qui a récem-ment augmenté, passant de 0 à 4 entre 2003 et 2009 à une moyenne de 10 en 2010 et 2011. Cependant en période de nidi-fication (mai-juin), le nombre d’observations n’a jamais excédé deux.

La méthode appliquée consiste en un comptage simultané en soirée. Les observateurs sont répartis régulièrement le long de la vallée sur des ponts principalement et en particulier dans les secteurs semblant les plus intéressants. Ceci afin d’essayer d’affi-ner nos connaissances sur le statut de ce nicheur très rare en Haute-Saône. Le projet initial prévoyait 2 soirées d’observation (une début mai et l’autre début juin) sur l’ensemble du tronçon favorable de la vallée soit une vingtaine de kilomètres en amont de la confluence avec la Saône.

Malheureusement, le nombre d’observateurs disponibles (8 au total) pour ce projet s’avérant trop faible, il a été décidé de cou-vrir ce tronçon en deux fois. Ainsi le 10 mai le comptage s’est fait dans la partie la plus aval en 3 endroits et le 1er juin dans la partie amont en 5 endroits. Les 2 soirs un observateur était posté auprès d’une colonie de hérons cendrés semblant favorable à accueillir l’espèce.

Résultats

Aucun individu n’a été contacté le premier soir. Par contre le second soir 2 individus différents ont été vus, un adulte vers les gravières de Breurey-lès-Faverney/Mersuay et probablement un adulte vers Bassigney. Il n’y a eu aucun contact auprès de la colonie de hérons cendrés du secteur aval. En dehors de ces 2 soirées de comptage, au 1er juillet, 3 autres observations de Biho-reau gris ont eu lieu : 1 adulte vers Conflans-sur-Lanterne juste en amont de Bassigney 1 adulte en aval de Bassigney 1 adulte en amont de Mersuay.


Bihoreau gris adulte © Philomin Briot


Discussion

L’investissement bénévole important de ce printemps 2012 en vallée de la Lanterne a permis de confirmer le faible nombre d’oiseaux nicheurs.

La pression d’observation accrue a permis au moins 5 contacts d’adultes en mai-juin. Si elle n’a pas permis d’identifier très pré-cisément où les oiseaux nichent, il apparait assez clairement que les oiseaux fréquentent les gravières de Mersuay et le tronçon de Lanterne à leur amont. Elle consolide son statut de nicheur pro-bable sur le secteur.

L’objectif ambitieux de prouver sa nidification reste entier et il-lustre le travail qu’il reste à faire pour affiner le statut des espèces nicheuses rares et discrètes en Franche-Comté.

Merci aux 6 autres participants : Dylan Demarche, Jean-Claude Desprez, Jean-Philippe Garret, Jean-Marc Gérard, Christophe Jacques, Michèle Jehlen.

Contact : François Louiton ([email protected]) et Frédé-ric Maillot ([email protected])


Carte atlas 2009-2012 du Bihoreau gris © LPO Franche-ComtéLa forte proportion d’indices «possible» illustre la difficulté de trouver les petites colonies ou couples isolés de cet ardéidé arboricole.


D’où viennent les Crapauds verts ?Le Bulletin Obsnatu n°21 (2011) vous informait de la découverte extraordinaire d’une petite population de Crapaud vert dans le Doubs en 2010.

En 2011, l’espèce ne semble pas avoir été recherchée de nouveau sur ce site privé réglementé.

En 2012, la LPO Franche-Comté a proposé à ses partenaires (DREAL, Conseil régional, fonds FEDER) une action sur la connais-sance de cette espèce apparemment allochtone.

Le 10 mai 2012, nous avons donc procédé à un contrôle de la station afin de prélever des échantillons salivaires sur les indivi-dus capturés. Le chœur des mâles nous a accueilli sur le site, en présence d’une personne ayant-droit.

Au final, nous avons capturé (avec autorisation du CNPN), échan-tillonné, photographié puis relâché 24 mâles différents. Les pré-lèvements seront analysés dans l’été pour que la génétique nous renseigne sur l’origine de cette population introduite.

Remerciements à Madame Louis pour l’autorisation d’accès.

Contact : Nathalie Dewynter/responsable projet ([email protected]) et Jean-Philippe Paul/coordination ([email protected]).

_Amphibiens et reptiles_

Crapaud vert dans le Doubs – 10 mai 2012 © Jean-Philippe Paul

Prélèvement salivaire par Nathalie Dewynter © Jean-Philippe Paul


Le Castor en Franche-ComtéLa Délégation inter-régionale Bourgogne-Franche-Comté de l’ONCFS (Le Goff coord. 2011) a transmis son bilan Castor 2011.

On y apprend qu’outre la pérennité de la présence sur les ri-vières occupées jusqu’ici (Suran, Doubs, Loue, Coney, Lanterne), l’espèce remonte la Loue jusqu’à Port-Lesney (39) aux portes de la moyenne vallée et des indices ont été relevés sur le Doubs à Avanne-Aveney aux portes de la capitale comtoise.

En 2012, la présence de l’espèce a été détectée en vallée de la Bienne, dans le Haut-Jura. La vallée de l’Ain franc-comtoise se présente donc aujourd’hui comme une lacune dans la répartition méridionale de l’espèce.

Pour en savoir plus : http://www.oncfs.gouv.fr/Connaitre-les-especes-ru73/Le-Castor-dEurope-ar110

Le Loup en Haute-SaôneAprès le Doubs, et le Jura, le loup a été identifié en Haute-Saône! Des analyses génétiques effectuées sur des excréments et des poils recueillis en décembre 2011 ont confirmé sa présence dans le département pour la première fois depuis le retour du loup en France en 1992. Il ne s’agit probablement que d’un individu en dispersion.

A peine arrivé, ce loup court déjà le risque d’être légalement abattu : le protocole d’intervention contre les loups 2012-2013 a en effet ajouté la Haute-Saône à la liste des départements pouvant obtenir des dérogations aux interdictions de destruction de loup.

Source : http://www.ferus.fr/actualite/le-loup-de-retour-en-haute-saone

_Mammifères_

Indice de Castor en Haute-Saône © Sylvain Troux

Loup gris © http://www.loupsdugevaudan.com


Le Vanneau huppé nicheur dans le Territoire de Belfort

Retour sur une belle surprise

En ce matin du 09 mai 2011, je me décide pour une sortie d’observation au gros étang (Florimont/Suarce - 90). Ce début de printemps sans pluie a eu pour effet, ici comme ailleurs, de laisser à sec de nombreux étangs de pisciculture. Soudain, alors que je longe un de ces étangs, trois vanneaux huppés décollent en criant. D’emblée leur attitude me surprend, car ils crient beaucoup et ne s’enfuient pas à tire-d’aile comme le font habituellement les van-neaux. Ils continuent à survoler la zone en criant et finissent par se poser et disparaître dans le creux d’un champ très proche.

Deux jours plus tard, poussé par la curiosité, je reviens sur les lieux en tentant une approche plus lente et plus discrète. Et là, de loin à la longue-vue, je découvre six vanneaux adultes dissi-mulés dans la végétation du fond de l’étang. Je décide de ne pas approcher plus, mais de revenir prochainement, car leur compor-tement est tout de même très intriguant. Je revois à deux ou trois reprises les six vanneaux et en date du 23 mai, je constate avec stupéfaction que deux d’entre eux sont installés chacun sur un nid, à une petite quinzaine de mètres l’un de l’autre et en train de couver. Je me pose alors des questions sur les chances de réussite de cette nidification car la zone est très fréquentée. Aussi, après avoir pris un avis éclairé auprès de la LPO Franche-Comté, je décide de ne pas communiquer et de laisser faire la nature mais sous surveillance. Après plusieurs passages de surveillance en utilisant une tactique d’approche encore plus discrète par une partie boisée, c’est en date du 13 juin que je découvre, au milieu de cinq adultes, deux poussins qui courent partout, mais peu visibles dans la végétation qui s’est un peu épaissie. Je repère un troisième poussin le 19 juin avec seulement trois adultes. Ce n’est

que le 11 juillet, alors que les jeunes vanneaux ont maintenant presque atteint la taille adulte, que je m’aperçois de la présence d’un quatrième poussin, tant ceux-ci se sont montrés discrets. A tel point que je crois que parmi toutes les personnes qui sont pas-sées sur le site durant cette période, aucune (à ma connaissance) n’a remarqué la présence des jeunes vanneaux.

Un couple de Petits Gravelots se tient à quelques mètres des van-neaux. Alors que les jeunes vanneaux grossissent rapidement, c’est en date du 27 juin que je repère le premier poussin de grave-lot et un deuxième le 1er juillet.

Si tout cela m’a procuré beaucoup de plaisir, j’ai eu droit aussi à quelques belles frayeurs. Un Epervier qui avait dû repérer quelque chose est descendu en piqué sur l’étang. Bien mal lui en a pris, car

_Plans d’actions_

Vanneau huppé défendant son site de nid, Suarce (90) © David Maire


il a instantanément eu droit à la charge de plusieurs vanneaux adultes aidés par un Petit Gravelot non moins véhément (assez comique, mais belle leçon de courage). Une autre fois, on m’a rap-porté qu’un photographe indélicat (peut-être se reconnaîtra-t-il ?) se baladait dans l’étang avec les vanneaux hurlants et volants en tous sens au-dessus de lui. Le lendemain, à la première heure, j’étais sur place avec la crainte de trouver les lieux désertés. Mais heureusement, tout semblait redevenu normal : les adultes à leur travail de surveillance et au bout d’un certain temps, quelques apparitions furtives des poussins. Ils sont restés ainsi sur place jusqu’au 29 juillet, dernier jour où je les ai vus ; notamment un groupe de deux adultes et trois jeunes en vol, superbe spectacle avant leur départ vers d’autres cieux, me laissant l’agréable sen-sation d’avoir vécu quelque chose d’exceptionnel. Il est probable qu’au vu des dates un peu tardives et du choix opportuniste du site, il s’agisse là d’une nidification de substitution à la suite d’une première tentative échouée.

Contact : Patrick Wolff ([email protected])

Le Vanneau huppé fait partie du Programme régional de conser-vation des espèces (PRCE) de la LPO Franche-Comté. Sa protec-tion passe notamment par la connaissance annuelle des sites de reproduction et leur surveillance (suivie d’action si nécessaire).

Nous publions le témoignage ci-dessus dans ce cadre. Il s’agit de la première reproduction départementale certaine depuis 22 ans d’après la base de données LPO Franche-Comté. Plus d’infos sur le Vanneau huppé en Franche-Comté : http://franche-comte.lpo.fr/index.php?m _id=20144 et http://files.biolovision.net/franche-comte.lpo.fr/userfiles/publications/rapportsmissions/Notefina-leAnatidsLimicolesNicheurs20102011FrancheComtdef _1.pdf. NDLR

_Plans d’actions_

Le bastion régional du Vanneau huppé est la Haute-Saône - Carte Atlas 2009-2012© LPO Franche-Comté


Pie-grièche grise : nids piègés ?Seulement 6 cas de nidification de Pie-grièche grise ont été iden-tifiés en 2012. Quatre sont dans le Jura et deux dans le Doubs. Parmi les 4 couples jurassiens, 2 ont échoué, 2 ont réussi (3+1 jeunes). Dans le Doubs, un couple a élevé au moins deux jeunes et l’autre n’a pu être suivi jusqu’à l’issue de la reproduction.

Parmi les 4 couples jurassiens, 3 nids en zone agricole (celui situé en tourbière n’a pas été décrit) ont pu être observés durant ou après la nidification. La totalité de ces 3 nids contenaient une forte quantité de liens en plastique issus des filets d’enrubannage des balles rondes. La grande solidité et la configuration de ces mailles (sorte de multitude d’anneaux imbriqués à effet «noeud coulant») nous ont alertés (voir photos ci-contre). Les pies-grièches en trouvent en abondance à une saison où aucune balle ronde n’est visible dans le paysage (F. Ruffinoni comm. pers.) ! On peut donc suspecter qu’elles sélectionnent fortement ce résidu de l’agriculture moderne pour la construction du nid.

Antczak et al. (2004) ont montré en Pologne que les fils plastique sont couramment utilisés pour la construction de nids par la Pie-grièche grise (106 cas sur 108 sur une zone d’étude). Sur 147 poussins étudiés, 13 (8,2 %) sont morts enchevêtrés dans du ma-tériel plastique et 2 femelles adultes ont été retrouvées pendues ! Si adultes et jeunes peuvent aisément se prendre les pattes dans de tels pièges, nous sommes en droit de nous interroger sur cette cause supplémentaire pour expliquer le déclin invraisemblable de ce passereau des zones agricoles.

Contact : Jean-Philippe Paul ([email protected]) avec l’im-portante collaboration de Frédéric Ruffinoni.Source : Antczak M. et al. (2004). Breeding biology of the Great Grey Shrike Lanius excubitor in W Poland. Acta Ornithologica 39-1 : 9-14.

_Plans d’actions_

Photo 2La photo 1 montre un nid de Pie-grièche grise jurassienne (après échec de la nidification), constitué de brindilles, de plumes de Faisan et de très nombreux maillages de filets d’enrubannage dont un détail est illustré par la photo 2. Juin 2012 © Jean-Philippe Paul

Photo 1


Suivi ornithologique et conseils de gestion sur les gravières de Vincent (39) La LPO Franche-Comté s’est rapprochée ces dernières années d’Holcim Granulat pour la mise en œuvre du Plan régional de conservation (PRCE) du Crapaud calamite (voir Bulletin Obsnatu n°20).

En 2012, une convention donne suite à cette action en y ajou-tant le suivi ornithologique du site. Une des actions a consisté à faire poser un grillage limitant l’accès des prédateurs terrestres à une presqu’île d’un plan d’eau. L’un des résultats majeurs est l’installation de la plus grande colonie régionale de Sterne pierre-garin (14 couples, au moins 11 couveurs, minimum 16 jeunes) et d’un couple de Petit Gravelot (3 jeunes). Les sternes proviennent possiblement d’un report de la colonie des sablières de Champdi-vers occupée les années passées et aujourd’hui défavorables (voir http://files.biolovision.net/franche-comte.lpo.fr/userfiles/publi-cations/rapportsmissions/NotefinaleAnatidsLimicolesNicheurs-20102011FrancheComtdef _1.pdf).

Ont participé au suivi : Daniel Cretin, Emilien Vadam, Willy Guillet en plus des observateurs occasionnels sur le site.

Contact : Cyrielle Bannwarth ([email protected]) et Isa-belle Leducq ([email protected])

_Protection des espaces_

Sterne pierregarin à Vincent (39) @ Thierry Petit

Grillage pour protéger l’accès à la colonie de Sternes pierregarins - Vincent (39) @ Daniel Cretin


Le CHR doit s’adapterLe Comité d’homologation régional (http://franche-comte.lpo.fr/index.php?m _id=20082) est en phase de transition et d’adapta-tion aux nouveaux outils de saisie et validation en ligne. Il doit organiser son fonctionnement et sa complémentarité avec le groupe de validation d’Obsnatu-la-base avec il partage le même objectif.

C’est dans ce sens qu’il a été décidé pour 2012 de procéder à quelques évolutions visant à accélérer le processus :

- l’homologation d’oiseaux rares peut désormais se faire d’après les photos en ligne sur la base quand elles existent ,

- la circulation des fiches d’homologation entre les membres sera numérique par mail pour accélérer les délais de décision.

Les autres décisions votées concernent les points suivants :

- Maintien du nombre de membres à 10 malgré la propo-sition de passer à 8,

- le Pic tridactyle n’est plus à homologuer dans le Massif du Risoux (39),

- l’Aigle royal (voir page 7) n’est plus à homologuer dans 3 nouveaux cantons du Haut Jura : Arinthod, Moirans-en-Mon-tagne et Saint-Laurent-en-Grandvaux (il ne l’était déjà plus dans les cantons des Bouchoux, Saint-Claude et Morez).

Trois nouveaux membres intègrent l’équipe : Sabrina Clément (2012-2016) qui succède à Dominique Michelat (sortant), Emilien Vadam (2012-2016) qui succède à Christine Piotte et Samuel Maas (2012-2015) qui remplace Didier Lavrut démissionnaire. Bienvenue aux nouveaux, et grand merci à Dominique, Christine

et Didier pour leur implication dans l’élaboration d’une base de données ornithologique fiable.

En plus des trois arrivants, le comité se compose de Didier Le-cornu, Marc Giroud, Jean-Philippe Paul (sortant en 2013), Chris-tophe Mauvais (sortant en 2013), Julien Langlade, Thierry Petit et Eric Wolff.

La séance plénière qui permet de vérifier les données refusées de la saison précédente n’a pas encore eu lieu faute de date conve-nant à la majorité des membres.

Contact : Jean-Philippe Paul ([email protected])

_En direct du Comité d’homologation régional_

Jeune Pic tridactyle @ Jean-Philippe Paul


Faits marquants résumés de janvier à juillet 2012

Cygne chanteur : 1 ind. du 3 au 22.01 à Brognard (25) ; 1 à 3 ind. à Longevelle-sur-Doubs et Dampierre-sur-le-Doubs (25) du 5 au 27.02 ; 1 ind. anachronique du 7 au 18.07 au moins à Fournet-Blancheroche (25).

Oie rieuse* : 1 ind. du 17 au 22.02 à Breurey-lès-Faver-ney et Mersuay (70) puis

8-11 ind. au même endroit du 12 au 15.03 ; jusqu’à 67 ind. ( !) entre le 3 et le 7.01 à Jallerange (25) ; 2 le 23.03 à Labergement-Sainte-Marie (25).

Tadorne casarca : le nord-est Franche-Comté – Faverois, Vézelois, Offe-mont, Suarce, Fêche-l’Eglise, Essert (90), Etupes (25) - est fréquenté par 1-4 ind. au printemps entre le 5.03 et le 7.05.

Fuligule nyroca* : jusqu’à 2 ind. à Bouverans (25) du 20.03 au 1.04 ; 1 à Blye/Châtillon (39) le 15.01 ; 1 couple à Faverois du 29.04 au 2.05 ; 1 mâle au lac de Chalain (39) du 3 au 22.01 ; 2 à l’étang du Pasquier (39) le 10.03 ; 1-2 ind. du 29.01 au 2.02 à Sermamagny (90) ; 1 le 9.05 à Villers-sur-Port (70) ; 1 ind. le 18.06 à Venise (25).

Fuligule milouinan* : 1 mâle entre Buthiers (70) et Aulx-lès-Cromary (70) du 1.01 au 27.02.

Eider à duvet : 1 couple sur le lac de Coiselet (39) du 18.01 au 7.03.

Macreuse noire* : 2 mâles à Jussey (70) le 21.03.

Plongeon imbrin* : 1 à Desnes (39) le 8.01.

Grèbe esclavon* : 1 à Champdivers (39) le 1.01.

Butor étoilé : 1 à Bouverans le 3.04 ; 1 à Larnaud (39) le 29.03 ; 1 à Osselle (25) du 18 au 25.03 ; 1 autour du lac Saint-Point (25) du 10.01 au 2.04.

Crabier chevelu* : 3 ind. à Auxon-dessus (25) le 26.04; 1 à Chenevrey-et-Morogne (70) le 26.05.

Spatule blanche* : 1 ind. à Granges-le-Bourg (70) le 12.05.

Elanion blanc* : 1 à Bannans (25) le 6.04 ; 1 à Bouhans-lès-Montbozon (70) le 6.04.

Gypaète barbu* : 1 ind. (Scadella, suivi Argos) localisé vers Cornod (39) le 20.05.

Vautour fauve : 1-2 à Besançon et Morre (25) le 10.05 ; 1 à Fleurey-lès-Faverney (70) le 2.06 ; 4 à Gizia (39) le 15.06 ; 1 à Jeurre (39) le 7.06 ; 2 à Montaigu (39) le 8.06 ; 1 à Mutigney (70) le 16.06 ; 1 à Ornans (25) le 8.05.

Circaète Jean-le-Blanc* (hors Jura) : 1 à Abbans-dessus et Quingey (25) du 16 au 18.06 ; 1 à Bouverans le 2.05 et 1 dans le Drugeon aussi le 27.05 ; 1 imm. à Montferrand-le-Château (25) le 11.06 ; 1 imm. à Mouthe (25) le 18.07.

Busard pâle* : 1 juv. à Chenevrey-et-Morogne du 15 au 18.01.

_Curiosités ornithos_

Busard pâle @ Samuel Maas

Macreuses noires @ Guillaume Blondel


Buse pattue* : jusqu’à au moins 2 ind. dans le Drugeon (25) entre le 4.01 et le 27.03 ; 1 imm. à Osse (25) du 15.01 au 2.03 ; 1 à Breurey-lès-Fa-verney (70) le 12.03 ; 1 à Doucier le 8.01 ; 1 mâle imm. à Quingey le 22.12 puis Liesle le 13.01 puis identifiée formellement sur photo à plusieurs dizaines de km à Goux-lès-Usiers (25) du 20.01 au 4.02, 1 à Tassenières (39) le 10.03.

Aigle pomarin* : 1 mâle dans le Drugeon (25) du 10.04 au 22.06.

Aigle royal* (hors Haut Jura) : 1 ind. à Mignovillard (25) le 4.03 ; 1 à Mouthe le 28.03 ; 1 à Vescles (39) le 27.04.

Aigle botté* : 1 clair à Fournet-Blancheroche le 1.05 ; 1 clair à Villers-sous-Chalamont (25) le 30.06 ; 1 le 12.04 à Calmoutier (70).

Faucon kobez : 1 mâle ad. à la Vèze le 28.03* ; 1 fem. le 29.04 à Beau-jeu-Saint-Vallier-Pierrejux-et-Quitteur (70), 1 fem. à Montjustin-et-Velotte (70) le même jour ; 2 fem. à Faverney (70) le 1.05 ; 1 fem. à Barésia-sur-l’Ain (39) le 18.05; 1 fem. à Frasne (25) du 21 au 25.05 ; 1 mâle à Petit-Noir (39) le 10.05.

Faucon d’Eléonore* : 1 à Routelle (25) le 6.07.

Faucon sacre* : 1 à Quingey le 27.06. Echasse blanche : 9 ind. le 26.04 à Gray (70) ; 1 à Marnay (70) le 1.04 ; 1 à Pagney (39) le 21.04 puis 2 le 20.05 et 2 le 9.06 au même endroit.

Avocette élégante : 2 le 8.05 à Vuillecin (25) ; 2 le 19.05 à Vincent (39).

Oedicnème criard (bas Doubs) : 1 le 24.03 à Sancey-le-Grand (25).

Pluvier argenté : au moins 1 crie de nuit à Besançon (25) le 29.06.

Bécasseau minute : 1 à Breurey-lès-Faverney le 7.04 et 1 à Champdi-vers le 5.06.

Bécassine sourde : 1 à Borey (70) le 3.01 ; 1 à Mersuay le 27.01 ; 1 à Fleurey-lès-Faverney le 7.04 ; 1 à Morre le 31.03 ; 1 à Osselle du 18 au 22.03 ; 6 (!) à Pagney le 13.03 ; 1 à Soing-Cubry-Chatentenay (70) le 28.03 ; 1 à Vesoul le 29.03.

Bécassine double* : 1 à Faverney le 21.03.

Barge à queue noire* : 1 à Ehuns (70) le 25.04 ; 1 à Frasne le 12.07 ; 1 à Jallerange le 7.05 ; 1 à Pagney le 26.04.

Courlis corlieu : 1 à Bannans le 21.04 ; 1 aux Grangettes (25) le 22.04 ; 1 à Mersuay le 3.05 ; 1 le 30.03 et 2 le 22.04 à Pagney ; 1 le 17.04 à Vincent.

Mouette mélanocéphale : 2 imm*. à Breurey-lès-Faverney le 3.05 ; 4 le 5.04 puis 1 subad. le 3.05 puis 1 ad. le 12.07 à Vaivre-et-Montoille (70).

Goéland brun type fuscus* : 3 à Percey-le-Grand (70) le 7.04.

Goéland argenté* : au moins 5 à Chancia (39) le 4.02.

Goéland pontique* : 1 à Chancia le 4.02.

Mouette tri-dactyle* : 1 ad. entre Rigney (25) et Vande-lans (70) du 14 au 16.01.

Sterne caugek* : 1 le matin du 19.03 à Vincent puis 1 (le même ?)


Aigle botté © Thierry Petit

Mouette tridactyle © Sabrina Clément


quelques heures plus tard à Osselle.

Sterne arctique* : 1 à Desnes le 11.04.

Guifette leucoptère* : 1 le 10.05 puis 3 le 11.05 à Pagney.

Pipit à gorge rousse* : 1 à Bannans le 21.04.

Pipit maritime* : 1 dans le Drugeon (25) le 1.04.

Bergeronnette flavéole* : 1 à Villers-sur-Port (70) le 4.04.

Bergeronnette de Yarell* : 1 à Bannans le 11.04 et 1 à Cornod le 2.06.

Accenteur alpin* : 1 à la Cluse-et-Mijoux (25) le 1.01 ; 1 à Monnières (39) le 23.04 ; 1 à Vincent le 30.04.

Pouillot véloce sibérien* : 1 à Mersuay le 14.01. Mésange à longue queue nordique* : 1 à Dampvalley-lès-Colombe (70) le 20.04.

Choucas des tours oriental* : 1 à Fay-en-Montagne (39) le 3.01.

Corneille mantelée* : 1 à Routelle le 9.02.

Linotte à bec jaune* : 1 à Domblans (39) le 6.01 et 1 (la même ?) à 6 km de là le 17.03 à Saint-Lothain (39).

Roselin cramoisi* : 1 le 1.06 à Labergement-Sainte-Marie (25) ; 1 c. le 9.06 puis 1 mâle rouge les 14 et 21.06 et 1 mâle gris le 14.06 aux Rousses (39) ; 1 mâle rouge du 1 au 20.06 à Villers-le-Lac (25).

Sources principales : Obsnatu la base (http://franche-comte.lpo.fr/) et Obsnatu-fc la Liste (http://fr.groups.yahoo.com/group/obsnatu-fc/).

Synthèse : Jean-Philippe Paul

*données soumises à homologation régionale ou nationale (télé-charger une fiche d‘homologation sur le site de la Lpo). Leur validité et leur publication sont donc réservées à cette condition d’homologation.

Merci aux 120 observateurs pour la transmission de ces obser-vations : Arnoux Christophe, Aubry Gabriel, Azens Jean-François, Bailly Loïc, Bannwarth Cyrielle, Barlet Julien, Becel Clémence, Bedrines Georges, Bertouille Etienne, Beschet Laurent, Bizien Patrice, Blondel Guillaume, Bouillard Michaël, Bourdin Hugo, Bousson Hervé, Briot Philomin, Cadier Guillaume, Cellier Thomas, Chevaldonnet François, Clément Sabrina, Colombier Claude, Cretin Daniel, Cre-tin Emmanuel, Crimmers Frédéric, Dams Vincent, David Jean, Deforêt Laurent, Demarche Dylan, Derry Nick, Desprez Jean-Claude, Devillard Faustine, Dewynter Nathalie, Droux Benoit, Dubail Didier, Durlet Pierre, Faivre (90) Michel, Fayolle Emmanuel, Fourcault Thomas, Galliou Serge, Galmiche Cindy, Garnier Claude, Garret Jean-Philippe, Gatefait Jean-Michel, Gérard Jean-Marc, Gervais Stéphane, Giroud Marc, Groupe Naturaliste Universitaire de Franche-Comté (GNUFC), Gruson Tristan, Guillet Willy, Haehnel Catherine, Halliez Guillaume, Henriet René, Jacques Christophe, Jacquin Sébastien, Jeannot Noël, Jehlen Michèle, Julian Olivier, Kiesler Annick, Langlade Julien, Laplagne Alain, Lecornu Didier, Leducq Isabelle, Lejeune Gilles, Levret Aurélien, Locatelli Guillaume, Lonchampt Frédéric, Louiton François, Maas Samuel, Maillot Frédéric, Maire David et Jean Baptiste, Marguet Guy, Michelat Dominique, Michelin Philippe, Minot-Kohl Gwe-naelle, Misiak Boris, Montadert Marc, Morel Thierry, Morin Christophe, Nardin Gretl, Oriol François, Parratte Cyrille, Paul Jean-Philippe, Petit Thierry, Petitcolin Corinne, Petitjean Guillaume, Pion Estelle, Piotte Pierre, Plisson Olivier, Pottiau Hubert, Prat-Mairet Yves, Raoul Francis, Renaud Éric, Rey-Demaneuf François, Robbe Denise, Rolland Cécile, Rolland Simon, Romand Jean-Louis, Romera Vin-cent, Roveretto Philippe, Saliner Catherine, Sartori Fabienne, Sauret Michel, Scharly Chrystophe, Sénéchal Cyril, Senechal Vincent, Simon Jean-Luc, Sonnerat Bernard, Temperman Françoise, Thevenet Annie, Tournier Nicole, Touzé Hugo, Vadam Emilien, Vaucher Jérémy, Vermot-Desroches Jean-Louis, Villemin Aline, Virondeau Anthony, Vuillet Clélia, Weidmann Jean-christophe, Wolff Éric, Wolff Patrick.


Accenteur alpin en plaine © Marc Giroud

Obsnatu, le bulletin_numéro_23 * été_2012

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