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W Bimestriel n°100 Avril-Mai 2013 4,60 - Réf. C. 123 Entreprise du mois : Archi Mini Femme du mois : Joëlle Castro MOBILITAS © Geoffrey Dailloux

Contact Entreprises N° 123

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WBimestriel n°100Avril-Mai 2013

4,60 € - Réf. C. 123

Entreprise du mois :Archi Mini Femme du mois :

Joëlle CastroMOBILITAS

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Edito

SOMMAIRE

Annonceurs

DOSSIEREconomie Sociale et Solidaire ..............................p.5 à 9

ARETECH - BNP PARIBAS - CFA ST JEAN - CHAMBRE

DE COMMERCE DU VAL D’OISE - CLUB ACE -

COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION D’ARGENTEUIL-

BEZONS - COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE

CERGY-PONTOISE - CONSEIL GÉNÉRAL DU VAL D’OISE

-EMILIE - HEXATECH - IRIS IMPRESSION - ISB -

MEDIA COMMUNICATION - MF PROMOTION - MONTI -

OLIVIER VIGNAL PAYSAGISTE - ROUSSEAU OPEL

Les femmes s’affirment

Depuis mars dernier, une vingtainede femmes chefs d’entrepise ontcréé leur association en Val d’Oise :FCE 95. A leur tête Anne-LaureNABAT, présidente desétablissements Tellier à Argenteuil.Le même mois, le Conseil Général a

initié le mois de l’égalité Hommes-Femmes, à traversexpositions, spectacles, débats, ateliers créatifs… Onparle de plus en plus de parité dans des domainesréservés jusqu’alors aux hommes, notamment enpolitique. Petit à petit, décennie après décennie, lafemme obtient lentement la reconnaissance dans lemonde du travail. Même si elles sont plus diplôméesque les hommes, elles négocient moins bien leursalaire, et sont payées en moyenne 20 % de moinspour un même poste par rapport à leurs homologuesmasculins. Quant à être présentes dans les comités dedirection des grandes entreprises, elles n’arriventtoujours pas à percer ce fameux “plafond de verre”. Ilfaut aussi savoir que 30 % des femmes ayant unemploi travaillent à temps partiel, dans des conditionsprécaires, contre seulement 6,9 % des hommes.Pourtant, bien des femmes se distinguent dansl’activité économique de notre pays et la création deFCE 95 en est l’illustration. Leurs candidatures sontsollicitées dans les instances juridiques commes letribunal de commerce, où leurs qualités féminines sontappréciées dans les jugements.Nous avons donc choisi de vous présenter l’entreprisedu mois Archi Mini, dirigée par Delphine HUC et lafemme du mois, Joëlle CASTRO directrice générale deMobilitas.Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pourobtenir un semblant d’égalité, bien que déjà nosmères, grand-mères et arrière grand-mères dans lemonde du travail ont apporté leur pierre à l’édifice.Place aux femmes…

Bonne lecture

Sincèrement vôtreVirginie Paviot

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DÉTENTE .................................... p. 22

INFOS ENTREPRISES ............p. 14 à 21

www.contact-entreprises.net

Avril-Mai – n°123 – Contact Entreprises

ENTREPRISE DU MOISArchi Mini .....................................p. 10

Édition : MF PROMOTION, Agence Conseil en Communication - BP 78447 - 95807 Cergy-Pontoise cedex - Téléphone : 01 34 25 97 08 - Fax : 01 34 24 84 83- www.mfpromotion.fr - Directrice de la publication : Virginie PAVIOT [email protected] - rédactrice en chef : Audrey LEMEUR [email protected] - rédacteurs : Hélène Besombes, Marie Mallot - Mise en page : Geoffrey Dailloux - SARL au capital de 7622,45 € - RCS Pontoise B 352 519 292 - Code APE 744B - Tirage : 8 000 exemplaires • Abonnements Tarifs et conditions (1 an, 6 numéros) 1 an : 45 € - Réglement à l’ordre de MF PROMOTION

ACE .................................... p. 12 à 13

FEMME DU MOISJoëlle Castro, directrice générale déléguée du groupe Mobilitas ....p.11

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DOSSIER

ECONOMIE SOCIALE & SOLIDAIRE un modèle alternatif

L’économie sociale et solidaire (ESS) estactuellement sur le devant de la scène. Cemodèle économique éthique, apparu dansles années 1990 en Europe et aux Etats-Unis, représenterait aujourd’hui près de10 % du PIB en France et quelque2,35 millions de salariés. D'ici à 2020,en raison des départs à la retraite, on es-time que l’ESS engendrera le renouvel-lement de près de 600 000 emplois. Le gou-vernement promeut actuellement cemodèle économique “plus patient, plustempérant, plus durable” pour l’aider à“changer d’échelle”, grâce, notamment, àla mobilisation de la Banque publique d’in-vestissement, qui va désormais contribuerau financement des SCOP.Constitué sous forme d’associations (unemajorité puisque 83 % des établissementsde l’ESS évoluent sous cette forme et re-présentent 77 % des emplois), mais ausside coopératives, de fondations, de mu-tuelles ou d’entreprises adoptant despratiques socialement exemplaires et in-novantes, le secteur de l’économie socialeet solidaire concilie la réalisation d’une ac-tivité économique avec l’absence derecherche de profit (ou profit limité) et lapoursuite d’un objectif d’utilité sociale. Ces formes d’organisations hybrides - ni

structures publiques ni entreprises privéeslucratives - sont censées garantir un par-tage démocratique du pouvoir dansl’entreprise et un système plus équitablede répartition des richesses, en plaçantl’intérêt général au cœur de leur projet. Lessecteurs d'activité sont également diversi-fiés : santé, banque et assurance,agriculture, commerce, sport, éducation,espaces verts, services à la personne… Comme la qualifie Michel Dubois, Prési-dent de l’association VOIE 95, associationqui rassemble à ce jour une quarantained’adhérents valdoisiens dans le domainede l’insertion par l'activité économique,“l’ESS est une sorte de grande commodeavec beaucoup de tiroirs, qui mêle des réa-lités très différentes, de l’association sanssalarié à des entreprises très proches dusecteur concurrentiel classique. Cette éco-

nomie, souvent à ressources mixtes (sub-ventions émanant de la collectivité etrecettes privées) s’impose de plus en pluscomme un modèle attractif, qui donne dusens à l’activité salariée. Bien que créateurde valeur et d’emploi, ce modèle écono-mique demeure parfois fragile. Comme lesautres, les acteurs de l’ESS subissent leseffets de la crise, doivent faire face à labaisse des financements publics, tout encherchant à s’imposer dans le paysageconcurrentiel classique.”L’occasion, à travers ce dossier, d’ouvrirune parenthèse pour vous présenter la mul-tiplicité des acteurs, évoquer le potentielde cette économie qui fait l’objet d’une at-tention toute particulière et suscitel’intérêt des entreprises s’engageant sur lavoie de la RSE (responsabilité sociale desentreprises).

L’ADESS 95 fédère les acteurs de l’ESS dans le Val d’OiseAu départ, initiée sous forme de collectif, l'ADESS 95 mène une démarche originale et fédéra-trice en constituant un point d’entrée pour tous les acteurs dans le Val d’Oise. L’ADESS 95 favorisela création et le développement d’activités et mutualise les initiatives et les ressources locales.Présidée par Patrick Meuleman, également initiateur de la coopérative Auto 2, l’ADESS porte ac-tuellement un projet d'aménagement d'une "Maison de l'ESS en Val d'Oise", qui serait basée àPontoise, lieu d'échanges, de rencontres, de formation, commun à tous les acteurs adhérents. Patrick Meuleman 09 71 27 49 09 / 06 71 58 17 06

C’est un modèle économique peu connu, celui des ETTI, entreprises de travailtemporaire d'insertion. Similaires aux entreprises de travail temporaire clas-siques, ces agences apportent en plus un accompagnement social etprofessionnel à un public en insertion, afin de résoudre les freins à l’emploiexistant (logement, formation, garde d’enfants, mobilité…). Les personnes ac-compagnées sont agréées par Pôle Emploi pour une durée de deux ans. Dans

le Val d’Oise, le groupe Id'ées Intérim (partenaire depuis 15 ans du réseauAdecco Insertion) compte 30 agences en France dont deux dans le Val d’Oise,à Garges-les-Gonesse et Argenteuil, principalement dédiées aux métiers dubâtiment. Le groupe Leader Intérim s'implique lui aussi dans la lutte contrel'exclusion par le biais de ses structures baptisées Ser'ins (pour "Service In-sertion"). En mai 2011, le groupe a ouvert une nouvelle agence au PlessisBouchard, qui suit entre 30 et 35 intérimaires, avec une prédominance, là en-core, sur les métiers du bâtiment et la manutention. Id’ées Argenteuil : 8, rue Taillandier - Tél : 01 30 76 76 98Ser’ins : 40-42 Rue Gabriel Péri - Le Plessis-BouchardTél. : 01 34 37 10 78

L’intérim solidaireL’ESS, VECTEUR D’INSERTION

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DOSSIER

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C’est la rencontre de deux femmes : Aïcha DAKITSE,ancienne manager et Sylvie BRODZIAK, professeurede littérature à l’université de Cergy-Pontoise,toutes deux animées par une même cause : aiderles femmes françaises et étrangères dans la préca-rité à relever la tête. C’est ensemble qu’elles ont

donné naissance à un projet autour de la cuisine :Planète Sésame Métisse (activité traiteur, cuisined’ici et d’ailleurs). Après plusieurs années de dé-mar-ches, l’association réhabilite en 2009 unancien salon de coiffure. L’enjeu de cette entre-prise est d’accueillir des femmes de tout âge, de

toutes origines, de culturesdifférentes, en difficulté so-ciale et qui ont un certainsavoir-faire en cuisine. Ac-tuellement, l’équipe secompose de 7 personnes :trois salariées sous contratde travail classique enca-drent 4 contrats d’insertion,qui apprennent en cuisine àcomposer, marier les sa-veurs et travailler lesproduits : les légumes biosont épluchés sur place ; lesplats, les sauces, les pâtisse-ries sont faits maison. Uneexigence de qualité indis-pensable pour la transmis-

sion pédagogique qui aboutit à une cuisine cos-mopolite, inventive, qualitative, issue des 5continents. Au bout de cette période, il y a, pour laplupart, le retour à un travail durable. Grâce àcette aventure humaine, trois femmes ont déjà purenouer avec l’emploi. Planète Sésame Métissedevrait, dans les mois à venir, évoluer vers un nou-veau statut et devenir une SCIC (sociétécoopérative d’intérêt collectif). La structure, déjàbien introduite auprès des collectivités comme leConseil général, la Communauté d’agglomérationde Cergy-Pontoise ou encore l’Université deCergy-Pontoise, cherche aujourd’hui à se position-ner auprès des entreprises. Une nouvelle étapecruciale pour assurer sa longévité et lui permettrede poursuivre son développement.

49 bis, rue du parc, CC Saut du Loup, St-Ouen l’AumônePlats à emporter, à déguster sur place, prestations traiteur (buffets, cocktails, petits-déjeuner…).Ouvert tous les midisTél. : 06 98 13 01 08

L’ESS, VECTEUR D’INSERTION

LA FORME COOPÉRATIVE

Planète Sésame Métissela cuisine au féminin

Douze ans d’existence et une certaine notoriété acquise dans la région. Ins-tallée à Pontoise depuis sa création en 2001, Ménage 95 est une associationconventionnée “entreprise d’insertion”. Telle une société de service à la per-sonne classique*, elle propose auxparticuliers des prestations de ménage,repassage, petit bricolage et jardinage.“A la différence près, qu’ici, l’ensembledes prestations est assuré par des per-sonnes en contrat d’insertion d’unedurée de deux ans maximum, que nousaidons à construire un projet profession-nel durable”, précise Sophie PAPILLON,l’une des deux permanentes, en chargede la gestion de la structure. Actuelle-ment, 9 personnes bénéficient del’accompagnement de Ménage 95, quise veut à la fois à la fois social, mais aussiprofessionnel, pour leur permettre demonter en compétences.”

Grâce au bouche à oreille, à des tarifs compétitifs et à des prestations quali-tatives, Ménage 95 a pu développer une clientèle de proximité. Elle s’apprêtemême à lancer une seconde association, Ménage 95 Pro, pour répondre aux

demandes émanant des entreprises,bailleurs et collectivités. La nouvellestructure sera fiscalisée, permettantaux entreprises qui font appel à sesservices de récupérer la TVA et ainsid’intéresser les acteurs économiquesimpliqués dans des démarches RSE.Grâce à Ménage 95, 6 personnes sur7 sont sorties de l’association en 2012avec un contrat en CDI, un CDD ou lareprise d’une formation. * Les particuliers bénéficient d’un crédit d’impôts de50 % sur les prestations réalisées.

5 place Adenauer à Pontoise01 30 30 94 [email protected]

Ménage 95étend son expertise aux professionnels

Les SCOP en scène

De grandes scènes du monde du spectacle sont gérées par des sociétés coopératives, forme parfaitementadaptée à la gestion d’une structure culturelle. C’est le cas du Théâtre 95 à Cergy, lieu d’art et créationcontemporain fraichement rénové, dont le directeur et créateur est Joël Dragutin. Né il y a près de 25 ans,le lieu compte aujourd’hui une quinzaine de salariés permanents. Le théâtre est lié par une conventionavec les pouvoirs publics qui le subventionnent et en déterminent les grandes orientations. Afin de l’ac-compagner à monter de nouveaux projets artistiques, le Théâtre 95 souhaite initier la création d’un clubd’entreprises mécènes et créer ainsi un lien plus fort avec les acteurs économiques du territoire. Tél. : 01 30 38 11 99 - www.theatre95.fr

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L’auto-partage tisse petit à petit sa toile à Cergy-Pontoise. A l’origine du projet Auto 2, Julien BESNARD,diplômé en urbanisme, a lancé ce système de mise àdisposition de véhicules en libre-service pour des uti-lisations occasionnelles de courte durée. Le créateura dans un premier temps démarré ce service pra-tique, économique et écologique sous formeassociative, avant de créer une entreprise coopéra-tive d’intérêt collectif (SCIC), épaulé dans ce projetpar Patrick MEULEMAN, président de l’ADESS 95. Au-jourd’hui, Auto 2 compte 5 stations (Vauréal,Méry-sur-Oise, Eragny, Cergy Préfecture et Pontoise),25 abonnés (particuliers, professionnels et collectivi-tés) représentant quelque 85 utilisateurs. Avec cinq véhicules actuellement, la coopérative ta-ble sur une flotte de 18 voitures d’ici à la fin del’année. Ces investissements passeront par l’ouver-ture de nouvelles stations à Cergy (Horloge),Jouy-le-Moutier, Conflans, Ermont, ou encore St Gra-tien. “On estime que le seuil de rentabilité pour unecoopérative d’auto-partage est atteint à partir de 40 à50 véhicules, précise Julien Besnard. Le chiffre d’af-faires généré par chaque voiture doit représenter aumoins 700 euros par mois. Atteindre l’équilibre finan-cier demande donc du temps. Pour l’heure, en plus ducapital social constitué par les sociétaires, les finance-

ments publics apportés parl’agglomération de Cergy-Pontoise et la région nousaident à financer investisse-ments et salaires. Noussommes également soute-nus par la Fondation MACIFqui nous apporte chaqueannée une aide de15000 €.” A côté des objectifs finan-ciers, Auto 2 défend sonstatut d’entreprise del’économie sociale et soli-daire en impulsant d’autresservices qui devraient être proposésdans le courant de l’année : intégrerdans les véhicules le transport despersonnes en fauteuil roulant, per-mettre à un public en insertiond’avoir accès aux véhicules Auto 2 etpourquoi pas, faire l’acquisition d’unevoiture roulant au gaz naturel.

Tél. : 01 34 43 86 33www.auto2.fr

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Auto 2 se déploie dans le Val d’Oise

DOSSIER

Comment fonctionne la SCIC ?Auto2 compte à ce jour 66 sociétaires (utilisateurs, sala-riés, mairies, clubs d’investisseurs Cigales…), répartis en6 collèges de vote afin d’assurer une équitable répartitiondes voix et des intérêts. Chaque nouveau sociétaire s’en-gage à verser une part sociale de 300 €. Les bénéfices permettent de constituer les réserves dédiéesà l'entreprise. Ces réserves (minimum 57,5% des bénéfices)sont impartageables et renforcent l'assise financière del'entreprise.

Ancien patron de PME dans le domaine de l’imprimerie, Cyril MATHURIN a re-pris avec détermination la direction de la société ADJA, située àMontigny-lès-Cormeilles. Après avoir évoluésous forme associative, la structure est de-venue une SCOP (société coopérativeouvrière de production) à partir de 2003.Partenaire de la chaîne graphique, l’ADJAsous-traite des tâches de façonnage pourdes imprimeurs et fournit un grand nombrede prestations sur mesure (assemblage, col-lage, pose de reliure, perforation, découpe,conditionnement, montage de kits, filmage).“Pour moi, c’est un challenge, précise le nou-veau directeur. L’établissement a vu son chiffred’affaires s’étioler ces cinq dernières années.Mon ambition est de redynamiser l’entrepriseau niveau commercial, de montrer que noussommes réactifs, que le savoir-faire est toujours

là. De belles imprimeries nous font toujours confiance, la structure est connue surle marché et bien positionnée en terme de prix.” De cette réussite commerciale,

Cyril MATHURIN le sait, dépendent les em-plois des 9 salariés actuellement eninsertion. “Ces personnes sont parfois dansdes situations très difficiles. Elles viennentd’Ethiopie, d’Iran, du Mali, parlent souventmal le français, ont des problèmes de loge-ment. Avec l’aide d’une éducatrice, nous lesépaulons, les aiguillons et les réinsérons dansun cadre professionnel, avec des horaires, unflux de production, un vrai cap de travail.” Unnouveau départ pour l’ADJA, qui bénéficiemaintenant de l’expertise technique et com-merciale de ce directeur atypique venu duprivé, bien décidé à remettre la structure surde bons rails. Tél. : 01 39 78 75 33

Un nouveau visage à l’ADJA

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DOSSIER

Cergy-Pontoise compte environ 500 établis-sements issus de l'économie solidaire quireprésentent plus de 4 800 emplois dans dessecteurs diversifiés, soit 9 % des établisse-ments employeurs du territoire. La CACPrassemble à elle seule 23% des emplois del’ESS du département. Depuis deux ans, laCommunauté d'agglomération s’est engagéedans une démarche de soutien à cette formed'économie. Elle a ainsi lancé, en partenariatavec le Conseil Régional d’Île-de-France, uneétude pour mesurer le poids de l’ESS sur leterritoire, analyser les besoins et les attentesdu secteur, et identifier les opportunités exis-tantes. Les résultats des travaux ont abouti àla définition d’un plan local de développe-ment en octobre 2012. “La stratégie impulséea pour ambition de répondre à divers enjeux,précise Blandine Faucon-Diene, chargée demission à la CACP, en charge d’animer et demettre en place ce plan. Il s’agit, par exemple,d’encourager le développement de cette formed’économie, dans la perspective du maintien etde la création d’emplois locaux et pérennes,mais aussi de mettre en relation et de valoriserles acteurs de l’ESS. Juridiquement, l’entrepre-nariat social manque de reconnaissance. Il jouenéanmoins un rôle fondamental en favorisantl’innovation sociale à travers l’émergence d’acti-vités économiques, pour répondre aux besoinssociaux et environnementaux du territoire. » [email protected]

INITIATIVE TERRITORIALE

LES FINANCEMENTS

Cergy-Pontoise semobilise pourl’ESS

Imaginé et expérimenté par l’ESSEC dès 2005,puis cofondé avec la Caisse d'�pargne Île-de-France en 2008, Antropia est le premierincubateur social lancé par une grande école decommerce et ouvert à tout type de porteur de pro-jet d'entrepreneuriat social. Ce dispositif estunique en France et en Europe. Antropia vise àsoutenir les entrepre-neurs sociaux franciliensdans la phase de lance-ment de leur projet grâceà un accompagnementstratégique de haut ni-veau, un hébergement etl'accès à un financement.Cet outil radicalement in-novant est ouvert aux

projets marchands et non marchands. Un fondsd'amorçage philanthropique (bourses ou prêtsd'honneur), inspiré de l'esprit et des pratiques ducapital-risque, complète le dispositif d'accompa-gnement. Parmi les anciens incubés, on retrouvel’Académie Christophe Tiozzo (implantée à Villiersle Bel) qui s’est donné pour mission d'installer des

salles de boxe au cˇ ur desquartiers dits sensibles. Elleaccompagne les jeunes dansune démarche d’insertion so-ciale et professionnelle enutilisant la boxe anglaisecomme vecteur d'insertion. [email protected] Tél. : 01 34 43 30 21antropia.essec.fr

Antropia : un incubateursocial unique en Europe

Appartenant au groupe BPCE, le Crédit Coopéra-tif est créé à la fin du 19e siècle pour permettre àdes petites entreprises coopératives d'accéder aucrédit. Aujourd’hui, le Crédit coopératif, bienqu’ayant étendu ses services à d'autres formesd'entreprises et aux particuliers, continue d’appor-ter son concours et ses financements auxassociations, coopératives et mutuelles, qui repré-sentent plus d’un tiers de son portefeuille clients.A la fois usagers et associés, la clientèle détientprès de 80 % du capital et compose le Conseild’administration. Dans le Val d’Oise, l’agence de Cergy (9 per-

sonnes), dirigée par Victor OBADIA, couvre l’en-semble du département. “Fondé sur un modèleéconomique durable, le Crédit Coopératif a vocationà financer les secteurs à forte valeur ajoutée sociale etenvironnementale, ancrés dans l’économie réelle : as-sociations du secteur sanitaire et médico-social,logement social, formation, entreprises coopérativesou groupées, éco-activités… au total, 64% des cré-dits concernent des organismes d’intérêt général etdes entreprises d’économie sociale.” Du côté desparticuliers, la relation clients se veut là aussi in-novante et singulière, avec des produits solidaireset de partage tels que le compte “Agir”. Les

sommes déposées sur ce compte servent à finan-cer des projets à plus-value sociale etenvironnementale. Le Crédit Coopératif proposeégalement un livret qui permet à ses souscripteursde partager 50 % des intérêts perçus avec une as-sociation. En 2011, plus de 3,8 millions d'eurosde dons ont ainsi pu être versés. A noter que leCrédit Coopératif est le partenaire historique desopérateurs français du microcrédit professionnelcomme l’ADIE, France Active, le réseau France Ini-tiative et les Boutiques de gestion.www.credit-cooperatif.coop

Le Crédit coopératif affirme sa différence

Implantée depuis peu à Cergy (immeuble Ordinal),cette coopérative d’activités et d’emploi (CAE) of-fre l’opportunité à des porteurs de projets de tousmétiers de tester et développer leur activité éco-nomique en minimisant les risques. “Créée à Paris en2006 où elle regroupe 140 entrepreneurs, Port Paral-lèle a monté l’antenne cergyssoise afin de répondre àla demande d’un groupe de porteurs de projet du 95,explique Marlène Laurent, qui anime la structurevaldoisienne. “Ce projet permet de dupliquer locale-ment notre modèle d’entreprise solidaire et a reçu leconcours de l’Agglomération de Cergy-Pontoise.” Unmodèle sécurisant, basé sur la mutualisation et lepartage, véritable rampe de lancement pour lesporteurs de projet qui bénéficient ainsi d’un héber-gement juridique, fiscal, social. Ils sont égalementaccompagnés individuellement et collectivement,notamment en gestion et commercialisation et bé-néficient d’un réseau de compétences en interne.Lorsqu’ils commencent à dégager du chiffre d’af-

faires, ils deviennent alors entrepreneurs et sala-riés (contrat à durée indéterminé) au sein de lastructure et versent en contrepartie une participa-tion de 10% du CA HT. Cette contribution permetde faire fonctionner les services supports mutuali-sés entre tous les entrepreneurs. Quelques mois après sa création, Confluences PortParallèle (ainsi a été baptisé le nouvel établisse-ment cergyssois), regroupe déjà 14 entrepreneurs :journaliste, formateur, développeur web, diagnos-tiqueur énergétique, concepteur de “seriousgames”… Des profils très divers et l’ambition pourla coopérative d’accompagner en 2013 une tren-taine de porteurs de projets, de créer une quinzained’activités d’entrepreneurs salariés qui pourronteux mêmes devenir associés au sein de la structureou monter à terme leur propre structure. 01 53 19 96 15 ou 06 47 96 81 [email protected]

PortParallèle : l’entrepreneuriat-salarié, unstatut “protecteur”

Pour

alle

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DOSSIER

Financer le développement des struc-tures de l’ESS et les aider às’organiser : c’est un des champs d’ac-tion d’Intiactive 95 (fusion desassociations ARSI, EVOI et PRISME 95).Implantée à Argenteuil, Cergy et Villiersle Bel, au plus près des territoires, l’as-sociation rend plus accessible lesmoyens d’accompagnement et de fi-nancement nécessaires à la création, àla reprise et au développement des en-treprises. Elle apporte aussi les appuisindispensables au renforcement et à laprofessionnalisation des organismesd’utilité sociale et de l’économie so-ciale et solidaire, qu’elles soientassociations, coopératives, entreprisesadaptées. “Nous les épaulons de deuxfaçons, explique Rodolphe Nolet, direc-teur du financement. En leur proposanttout d’abord un accompagnement struc-turel afin de diagnostiquer leurs forces et

faiblesses et comprendre leurs éven-tuelles difficultés. Puis, en fonction desbesoins réels identifiés, nous mettons enplace des missions de conseil (RH, com-mercial, marketing…), menées par desconsultants spécialisés. Autre champd’action : pour les structures em-ployeuses uniquement, créatricesd'emplois et suffisamment solides, lamise en place de financements, avec desprêts pouvant aller de 5000 à 2 millionsd’euros.” En 2012, 40 structures em-ployeuses de l’ESS ont pu êtrediagnostiquées dans le cadre de l’ac-compagnement (Dispositif Locald’Accompagnement, DLA), 56 missionsde conseil individuel ont été mises enplaces. Côté financement, 18 struc-tures ont été soutenues, 516 000 €mobilisés et 345 emplois créés ouconsolidés.www.initiactive95.fr

Initiactive 95soutient les entrepreneurs sociaux

De quoi s’agit-il exactement ? Les clubs Cigales sont des « clubs d’investisseurspour une gestion alternative et locale de l’épargne solidaire », en d’autres termes,des structures de capital risque solidaire. Ils mobilisent ainsi l’épargne de leursmembres au service de la création et du développement de petites entreprises lo-cales et collectives (SARL, SCOP, SCIC, SA, associations, …). Chaque club estconstitué de 5 à 20 personnes (des particuliers) qui mettent une partie de leurépargne en commun et se réunissent plusieurs fois par an pour recevoir les créa-teurs, décider de leurs placements et affecter cette épargne collective au capitaldes entreprises. http://cigales-cergypontoise.blogspot.fr

Un club Cigales à Cergy-Pontoise

Si les groupements d’employeurs existent dans le secteur privé classique, ils exis-tent aussi dans le monde associatif. En Ile-de-France, le groupement Geans permetde "partager" des emplois avec d'autres associations et de mutualiser les com-pétences. Celui-ci emploie, rémunère, gère le contrat du salarié et facture àl’association utilisatrice. Il élabore également un plan de formation et propose untutorat des emplois d’avenir. www.cressidf.org

Le Geans : un salarié,plusieurs missions

érence

A ne pas manquer, l’émission deRGB “Les solidarités au-delàdes mots !”, tous les jeudis, endirect des ondes de RGB sur99.2, entre 19h et 20h.

www.les-scop-idf.coop, site del'URSCOP qui assure pour lescoopératives des missions d'ap-

pui et de conseil et accom-pagne toutes les créations denouvelles coopératives des ré-gions Ile-de-France

CRESS, chambre régionale del’économie sociale et solidaireen Ile-de-Francehttp://www.cressidf.org/Po

ur a

llerplus loin

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Entreprise du mois

Archi Minidans la cour des grandsC’est dans le “modèle réduit” ou plutôt l’architecture minia-ture que Delphine Huc développe son savoir-faire.L’entreprise qu’elle a créée en 2001, Archi Mini, est une desrares à se positionner sur ce créneau spécifique. Forte d’uneéquipe de 13 personnes, la PME travaille avec les plus grandspromoteurs, pour lesquels elle réalise des répliques exactes deleurs futurs projets immobiliers, à une échelle réduite(1/87e). Un travail très technique et minutieux, sur lequel onse penche avec étonnement, tant les détails touchent à la per-fection. Gros plan sur ce métier de niche que se partage toutau plus une dizaine de PME françaises.

Bouygues, Kaufman, Nexity… Archi Mini travaille régulièrement avec cesmastodontes de l’immobilier, mais aussi des architectes de renom (Wil-motte) et des collectivités. Pour eux, elle réalise intégralement desmaquettes architecturales de logements, bureaux, sièges sociaux ou écoles,qui, tout en respectant les plans de conception initiaux, sont, par le style,marqués de la “patte“ de l’entreprise. Ces reproductions mettent en pers-pective et valorise de futures constructions, certaines, déjà validées par lescollectivités, d’autres, concourant dans le cadre d’appels d’offres.

Un développement régulierAprès trois ans passés en école de maquettiste (Asfodess), Delphine Huc in-tègre pendant 9 ans une entreprise où elle met en pratique son métier.Forte de l’expérience acquise, elle décide de monter Archi Mini en 2001 ets’installe à St-Ouen l’Aumône. La société se développe au rythme d’un re-crutement annuel et les ateliers, qui regorgent de maquettes en cours,témoignent d’une activité soutenue. Souci du moindre détail, méticulo-sité et rigueur, chaque collaborateur doit aussi faire preuve d’une réellecapacité d’analyse pour mettre en volume les projets les plus complexes.Les matériaux représentent en moyenne entre 20 et 30% du prix de ventede la maquette. Il y a deux ans, pour se rapprocher de ses clients, la diri-geante a ouvert de nouveaux bureaux à Bordeaux. Cette agence“sud-ouest“ compte déjà trois salariés, chapoté par un chef d’atelier, col-laborateur de confiance à qui la dirigeante a confié sans hésiter les clefsde ce nouveau pied à terre. Archi Mini commence aussi à s’exporter avecquelques projets destinés à l’Ile de la Réunion et la Belgique.

Des plans à la 3DPour base de travail, l’équipe s’appuie sur les plans fournis par ses clients.Un seul projet peut requérir jusqu’à 3 à 4 semaines de travail, avec denombreuses étapes de réalisation : découpe laser numérisée pour les par-ties en plexiglas, montage et assemblage des façades, toitures et balcons,peintures faites au sein de l’atelier, et touche finale avec la mise en placedes personnages, des voitures et de la végétation. Plusieurs collaborateursinterviennent sur une même maquette, en fonction des compétences etpoints forts de chacun (montage, peintures ou finitions). Équipée d'un ou-tillage de pointe, la PME a investi dans une machine 3D pour réaliser lespetits volumes comme les mobiliers. Associant des matériaux comme lebois, le laiton ou le plexis, les maquettes sont livrées montées sur un sup-

port de présentation en bois sur-mesure, intégrant l’éclairage et un capotde protection pour une mise en valeur optimale de l’ensemble. Un résul-tat réellement bluffant, de la pelouse, aux arbres, en passant par les balconset terrasses agrémentées de tables et parasols colorés, le moindre élémentest soigné, du plus près qu’on y regarde.

Un style reconnaissableC’est en accompagnant ses clients lors de concours, projets d'aménage-ments urbains ou de salons que l’entreprise s’est fait progressivement unnom. “Certaines de nos maquettes partent chaque année pour le MIPIM, lemarché international des professionnels de l’immobilier. Nous avons debelles réalisations à notre actif, comme la réhabilitation du Fort d’Issy lesMoulineaux (photo ci-dessus) (pour BNP Immobilier, Bouygues Immobilier,Kaufman & Broad et Vinci Immobilier), les sièges de Bouygues et de FranceTélécom, la résidence des Rives de Seine à Boulogne (pour Icade, Nexity etVinci Immobilier) : autant de projets significatifs présentés au public, quiplaisent et génèrent, de fil en aiguille, d’autres contacts, précise DelphineHuc. Les promoteurs qui apprécient la qualité de nos prestations nous sol-licitent à leur tour. C’est aussi une question de goût et de sensibilité carchaque maquettiste apporte sa touche personnelle à l’ensemble. Si les planset les couleurs sont strictement respectés, nous sommes plus libres pour lacréation des animations. Chacun a son grain, sa signature, les styles sont re-connaissables d’une entreprise à l’autre.“

Avec un chiffre d’affaires de plus d’un million d’euros au coursdu dernier exercice, une équipe “jeune et sympa”, Archi Minicontinue de bien se porter. La conjoncture défavorable dans lesecteur immobilier, pour l’heure, semble ne pas l’impacter, mal-gré une visibilité plus réduite que par le passé. Une belleaventure pour sa créatrice, Delphine Huc, dans un univers plu-tôt masculin, et d’autres projets en réflexion, portant sur sesactuels locaux, devenus un peu trop exigus.

Activités : maquettes d’architectureEffectifs : 15 personnesChiffre d’affaires : 1,08 million d’euros Adresse : z.i du Vert Galant / 78 avenue du château à Saint Ouen l'AumôneTel: 01 30 32 98 25 / www.archimini.com

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C’est une petite femme brune et pleine d’énergie qui vient de rejoindre l’association des “Femmes Chefs d’Entreprise” du Val d’Oise. A son palmarès, le développement international d’uneentreprise de transport AGS France, qui compte 155 implantations à travers le monde. Mariée et mère de deux enfants, grand-mère de sept petits-enfants, cette méditerranéenne toujoursprête à prendre un vol pour aider une agence au bout du monde, a su mettre ses qualitéspersonnelles de relationnel au service de l’entreprise familiale. Eclairage sur une femme de caractère.Une entreprisefamilialeCréée par ses parents en1974, la société est au-jourd’hui dirigée par sonfrère Alain Taïeb, Prési-

dent du Groupe . Un autrefrère, Gilles, directeur duMarketing, gestion du maté-riel, et de toutes les filialesfrançaises, se partage entre

la France et l’Afrique duSud. Son fils Cédric Cas-tro, directeur général, fait

partie avec sa mère du quartet, qui a pris en mainla destinée de l’entreprise.Le groupe Mobilitas s’est historiquement déve-loppé sur le marché du déménagementinternational devenant rapidement le leaderfrançais et l’un des leaders mondiaux.Fort de ce succès le groupe a peu à peu poursuivisa croissance en intégrant d’autres activitéscomplémentaires ou annexes à son métier d’ori-gine (voir encadré)

Une femme passionnée et à l’écouteAprès une formation littéraire bac + 3, elle entreau service administratif et commercial pourépauler ses frères. C’est en 1981 que Joëlle Cas-tro, la seule femme de l’équipe de direction faitses premières armes dans le développementcommercial. D’abord responsable du départe-ment commercial d’AGS Paris avec unecinquantaine de collaborateurs, elle prend encharge la partie commerciale internationale detoutes les agences en France et se rend rapide-ment compte que ses qualités relationnelles sontun atout, qui fera d’elle la “Public Relation” dela société. Elle en fera sa vie, ouvrant la voie à

des dizaines d’agences dans le monde, les deuxdernières à New Delhi et Dubaï. Imprégnée des cultures de chaque pays, elle saitse mettre à l’écoute et former les futurs mana-gers de ses agences.

Transmettre le savoir-faireL’entreprise fait appel aux VIE (Volontariat Inter-national en Entreprise) qu’elle forme etembauche à travers sa “pépinière” de jeunes ca-dres dirigeants. Joëlle Castro a la fibre de latransmission de la connaissance. Psychologueelle forme au sens du service ses collaborateurs.Après avoir quitté AGS PARIS en 2008, elle re-prend le développement à l’international, faisantle tour du monde à raison de 5 à 7 rendez-vouspar jour lors de ses escales pour suivre ses fi-liales ou visiter ses partenaires dans le monde.Dynamique, souriante, toujours pleine d’entrainelle sait conduire ses troupes, les former aux re-lations commerciales, montrer son savoir-faireet représenter l’entreprise dans les organisationsprofessionnelles internationales.

Présente dans les réseaux mondiaux de partenaires“Conseiller du Commerce Extérieur”, présentedans le comité Asie, Joëlle Castro est sur tous lesfronts de la représentativité. Mais aussi à la FIDI,association des spécialistes des déménagementsinternationaux, qui a institué son propre systèmed’assurance qualité (FAIM). Son charisme en faitle rouage essentiel du groupe Mobilitas au ni-veau international.

Visionnaire, sachant saisir les opportunités,Joëlle Castro, s’est aussi engagée avec AGS àsoutenir le pacte mondial des Nations Unis en

promouvant les droits de l’homme, les normesde travail, l’environnement (depuis 2011, undéménagement international = un arbreplanté, déjà des milliers d’arbres, plus de45000 au Mali et en Indonésie), la lutte contrela corruption.Membre du MEDEF, administratrice de l’asso-ciation des “Femmes Chefs d’Entreprise” duVal d’Oise, elle souhaite faire entendre la voixdes femmes dans un monde d’hommes où ellea su faire sa place grâce à des qualités excep-tionnelles d’écoute et de générosité.

Joëlle Castro, directricegénérale déléguée du groupe Mobilitas

Mobilitas c’est :Mobilitas c’est :AGS et Réseau Laser :déménagement international

Les déménageurs bretons, démépool et dé-ménagerseul.com : déménagement national

Démépool : transfert d’entreprises

Archiv System : gestion d’archives

Stockerseul.com :stockage et garde meubles

Executive Relocations :accompagnement global de la mobilité desentreprises et des particuliers.

Adresse du siège : 14 av. Denis Papin à Beauchamp Chiffre d’affaires : près de 300 M€Effectif : 3500 collaborateurs dans le mondePrésent dans 78 pays

Femme du mois

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InfosACE

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Vie du club…

Assemblée générale : le Club reçu par la BNP Pontoise

Les actions du club en 2012Avec 12 nouveaux adhérents en 2012, le club aorganisé une dizaine d’animations qui ontrassemblé en moyenne entre 25 et40 participants, soit un taux de participation de50 % :• Assemblée générale à l’IFCAE à l’invitation dePierre Seghers (formation en alternance dansles métiers du tertiaire) en février• Déjeuner des femmes au Château d’Auvers enprésence de Dominique Gillot, sénatrice etmaire d’Eragny (mars) qui nous a parlé de sonparcours• Visite de la concession de Bernard Lasnier(BLM le Bossé, revendeur Yamaha) en mars• Visite de l’ESAT avec Catherine Hublin etréunion sur le thème du handicap au travail,sous forme de petit-déjeuner.• Journée formation sur la sécurité chezProcarist• Rencontre avec Jean-Paul Jeandon, maire deCergy depuis janvier 2013 et vice-président dela Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise en charge du développementéconomique (au Novotel en septembre). Vousavez été plus de 50 à répondre à cetteinvitation, signe que les politiques vousintéressent)• Visite Appart city (Cergy) en octobre• Compétition de golf à Gandancourt (octobre). • Visite de Valodis en novembre, essai et

découverte de la marque Audi par notreadhérent Michel Rousseau, une animation quia rassemblé près de 50 participants.• Soirée œnologique à Enghien en décembreavec Jean-Christophe Pouteau, sommelierconseil, dans les salles du groupe LucienBarrière. 60 personnes présentes.• 2 animations culturelles ont été programmées :Raphaël au Louvre et Dali à Beaubourg

Le club s’est également associé à d’autresmanifestations : grande journée organisée parla CGPME Val d’Oise (université desentrepreneurs au Paris international golf clubde Baillet en France) ; speed-meeting avecl’université, à ladécouverte desétudiants enrecherche destage.

L’implication desadhérents esttrès importante,c’est ce qui faitla spécificité etla convivialité denotre club.Certains invitentmême les adhé-rents lors demanifestationsfestives dans

leur entreprise comme Jean Yves Mariller (JYMConsultants) qui a convié l’ensemble desadhérents à l’occasion des 21 ans de sonentreprise.

Intervention d’OseoPour clôturer notre assemblée générale, àl’invitation de Jean-Pierre Guénard, troisreprésentants d’OSEO ont conclu lesinterventions. Marc Auloge, responsablerégional Oseo, Daniel Dreyfus, chargé d’affairescourt terme et Christèle Raison, chargéed’affaires co-financement moyen - long terme,tous trois basés à la Défense (photo ci-dessous).Marc Auloge a indiqué que l’organisationd’Oseo était actuellement en mouvement avecla création de la Banque Publiqued’investissement. La structure se voit dotée depouvoirs et de moyens d’action plus importants,de nouveaux produits sont lancés ou réactivés(contre-garantie jusqu’à 70% par exemple) pouraccompagner les très petites entreprises commeles très grosses. Le responsable a invité lesentreprises, dès lors qu’elles ont un projet, à enparler à leur banquier ou à se rapprocherdirectement d’Oseo.

Renouvellement des mandats pour :Thierry Guillemot (administrateur)Abdelmoula Ben Elarbi (administrateur)Jérôme de Clairval (administrateur)

Notre adhérent, Jean-Pierre Guénard, nous a accueillis le 14 février dernier dans les locaux de laMaison des Entrepreneurs BNP Paribas, située quai du Pothuis à Pontoise, à l’occasion del’assemblée générale du club qui a rassemblé une quarantaine de participants. L’occasion de saluerl’ancienneté des relations avec les banquiers qui ont occupé ces murs : d’abord la BPC, puis laFortis, et désormais BNP Paribas, qui entretient des rapports suivis avec nos adhérents, nombreuxà être clients de cette “maison”.Jean-Pierre Guénard a ouvert cette AG en adressant quelques mots aux adhérents du club et aprésenté le fonctionnement de la Maison des entrepreneurs : les artisans, commerçants, professionslibérales et entreprises au chiffre d’affaires inférieur à 1 million d’euros sont gérés par des chargésd’affaires professionnels. Les entreprises au CA allant à 1 à 70 millions d’euros sont, eux, suivis parle département entrepreneurs, composé de 8 chargés d’affaires, dont un ingénieur patrimonial,tous basés à l’agence pontoisienne. Une équipe renforcée in situ par souci de proximité et deréactivité avec les clients. Auparavant, la gestion des comptes des entreprises au chiffre d’affairessupérieur à 8 millions d’euros était suivie à la Défense. Ce sont ainsi 1200 PME gérées par la Maisondes entrepreneurs sur le secteur.

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Rencontre juridique à la Maison des AvocatsUne quarantaine d’adhérents ont répondu présents à l’invitation du club ACE le 12 avrildernier, pour un déjeuner à la Maison des Avocats (Pontoise), en présence du bâtonnier,Maître REDON, et du président du Tribunal de commerce de Pontoise, Gérard MAURY.Un déjeuner informel et convivial comme à l’habitude, au cours duquel le bâtonnierPatrick REDON a rappelé certaines particularités de la justice commerciale : “Lareprésentation d’avocat n’est pas obligatoire, a-t-il précisé, mais la réalité est pluscomplexe. Il est toujours préférable d’être assisté par un “homme de l’art” pour démêlerun dossier. Cela n’est pas qu’une question de coût mais de réalisme et de succès amélioré.”A ses côtés, le président Gérard MAURY a présenté le fonctionnement du tribunal decommerce de Pontoise (contentieux général et gestion des procédures collectives) etappelé les dirigeants intéressés à candidater pour devenir juges consulaires. “Une missionqui est l’affaire de tous, si l’on veut maintenir une justice commerciale de qualité.“ Enfin,dernier point évoqué : la prévention. Le tribunal aide, épaule, oriente les entreprises endifficulté. Un rôle souvent méconnu et qui pourtant, peut permettre d’éviter certainessituations inextricables. Nos deux interlocuteurs restent bien sûr à votre disposition pourrépondre à toutes vos interrogations.

Après une formation en école hôtelière,3 ans passés à l’international pour lachaine Hilton puis dans la restaurationtraditionnelle, Alain BERRURIER s’estlancé il y a près de 30 ans dans l’hôtelle-rie de chaine en tant que franchisé. Il estaujourd’hui à la tête de plusieurs établis-sements : l’Inter-hôtel de Tremblay enFrance, tout proche de CDG, et trois Com-fort Inn 3*** : les Ulys (78), Morangis (91)et Eragny-sur-Oise (95), au titre duquel il

adhère au club. Ce dernier établissement compte 50 cham-bres, emploie 9 personnes et propose une restaurationtraditionnelle de qualité, fabriquée sur place (ouverture lemidi en semaine). A 57 ans, membre du Lions club au seinduquel il s’investit de façon active, Alain BERRURIER est aussiamateur de golf. Déjà à la tête de quatre belles affaires, ledirigeant nourrit d’autres projets et souhaiterait reprendreun nouvel établissement plus près de Paris. Tél. : 01 34 21 91 55 - [email protected]

Après 10 ans passés dans l’immobilier, puis unparcours dans le secteur de la logistique et dutransport en Europe (déploiement et le mana-gement de sites), Alain BARANIAK bifurquevers un autre métier : le conseil et courtage encrédits. Il rejoint l’enseigne In&Fi crédits enmontant son agence à Pontoise qui compteaujourd’hui quatre collaborateurs. Alain BARA-NIAK intervient sur un large panel, avec unpositionnement multi-produits (immobilier,travaux, renégociation, mais aussi restructura-tion et rachats), apportant une démarche

projet globale et une expertise fine. A 59 ans, le dirigeant nourritd’autres projets comme l’ouverture de nouvelles agences In&Fi cré-dits. Déjà membre du CJD (centre des jeunes dirigeants), de BNIPontoise, il rejoint maintenant le Club ACE, un réseau qui convientbien au mode de fonctionnement de ce chef d’entreprise qui tra-vaille “que par recommandation”. Père de trois enfants, AlainBARANIAK aime pratiquer le golf dès qu’il le peut.Tél. : 01 34 24 01 00 - [email protected]

Alain Berrurier, Comfort Inn

C’est un profil atypique qui rejoint le club ACE. Joël DRA-GUTIN, 61 ans, fondateur et directeur du Théâtre 95.Après huit années de travail dans le nord de la France,quelques expériences d’acteur ou d’assistant au théâtre,au cinéma ou à la télévision (il assiste notammentJacques Tati pour le tournage de Trafic en 1969), il met enscène de nombreux auteurs. Sa première pièce, La Baiede Naples, écrite et créée en 1985, sera jouée à Paris, puisen tournée en France et à l’étranger : Moscou, Saint-Peters-bourg, New York, Montréal, Manchester, Birmingham…En1989, il fonde à Cergy-Pontoise le Théâtre 95, scène dé-

diée à l’écriture contemporaine, où il a, depuis, créé toutes ses pièces. Depuistoujours, il note méticuleusement tous les petits travers de la société, inter-roge sur les mythes contemporains, le monde dans lequel nous vivons, ce quinous fait peur, nous angoisse (le réchauffement climatique, le jeunisme, leconsumérisme, les vacances permanentes, le ludique). Homme de culture àla tête de ce théâtre fraichement rénové, Joël DRAGUTIN souhaite aujourd’huicréer davantage de connexions avec les entreprises du département. Unerencontre avec le club est programmée le 24 mai.Tél. : 01 30 38 11 99 - www.theatre95.fr

Joël Dragutin, Théâtre 95

De niveau bac technique télécom etcourants faibles, Jean-Pierre HUARD,44 ans, a tout d’abord exercé le métierde technicien informatique et bureau-tique jusqu’en 1997, avant de devenircommercial puis ingénieur commer-cial. En 2005, il monte avec plusieursassociés sa propre structure, ISB (Im-pressions Système Bureautique), dontil reprend la gérance en 2012, suite audépart à la retraite de ses associés. Ba-

sée à Ennery, l’entreprise, qui compte 7 salariés,commercialise des solutions d’impression, des solutionslogiciels, du matériel informatique, intervient égalementen téléphonie mobilier et fournitures de bureau. Une of-fre étendue et globale qui permet à ses clients d’avoirun interlocuteur privilégié, capable de répondre à l’en-semble de leurs besoins. Grâce à un très bon taux desatisfaction clients, l’entreprise continue son développe-ment et prévoit l’embauche d’un technico-commercialdans l’année. En dehors du travail, Jean-Pierre Huards’adonne à la pratique du jujitsu et du VTT. Tél. : 01 34 35 35 50 - [email protected]

Jean-Pierre Huard, ISB

Alain Baraniak, In&Fi crédits NouveauxAdhérents

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Le garage Cormeilles Auto à Cormeilles en Parisis a organisé fin mars une soirée conviviale destinéeà ses clients afin de leur présenter les récents travaux d’embellissement réalisés au niveau de l’ac-cueil et de la façade du garage. L’occasion aussi de leur faire découvrir l’ensemble des servicesproposés (réparations mécanique et carrosserie, entretien, vente de véhicules neufs). Une initiativedu nouveau dirigeant, Julien PAVIOT, qui a pris les commandes de l’établissement il y a tout juste unan. La centaine de participants a pu essayer en exclusivité la dernière DS3 cabriolet de Citroën. Sur le boulevard Joffre à Cor-meilles en Parisis, le garageCitröen installé au numéro 27ne passe plus inaperçu. Nou-velle devanture rouge etblanche aux couleurs de lamarque aux chevrons, signa-létique plus “tape à l’œil”, ladirection a investi ces der-niers mois pour dynamiserl’activité. L’accueil a lui aussiété complètement rénovépour recevoir les clients dansdes conditions plus agréables.A l’initiative de ce coup deneuf, le dirigeant, qui a tra-vaillé une dizaine d’annéespour le compte d’un grand constructeur automobile avant de bifurquer dans la communication, re-vient à ses “premières amours”.Pour informer ses clients de tous ces récents changements, l’équipe a organisé une belle action derelations publiques le 22 mars dernier, en les conviant à une soirée cocktail dans ses locaux. L’évé-nement a réuni plus d'une centaine de personnes, en toute convivialité, parmi lesquels le maire,Yannick BOËDEC, ses adjoints et collaborateurs. Tél. : 01 34 78 01 64 - www.garage-auto-cormeilles.fr

Infos entreprises

Un nouveau look Citroën pourCormeilles Auto

Un savoir-faire cinquantenaire et un positionnement haut de gamme quilui vaut de travailler avec les plus grands noms : c’est tout l’héritage dela société Andrésy Confitures, née en 1950. Installée à Maurecourt depuis1988 sur un terrain de 4000 m2, la société, qui emploie aujourd’hui48 personnes, est dirigée par Laure CASSAN, petite fille des fondateurs,devenue directrice générale en 2012. L’entreprise continue d’innover eta lancé l’an dernier sa propre marque, Histoire d’A, qui lui a valu d’êtreélue saveurs de l’année 2013. C’est grâce à des méthodes de préparation toujours traditionnelles (An-drésy Confitures travaille encore en bassine de cuivre comme les plusgrands chefs) et à une sélection rigoureuse de ses produits (plus de 200variétés pour près de 600 recettes) que l’entreprise familiale s’est impo-sée auprès des plus grands. Le travail de confiturier sur-mesure représente60 à 70 % de son chiffre d’affaires etla recherche de nouvelles saveurs estconstante au sein son laboratoireR&D pour satisfaire les attentes de sesclients les plus prestigieux. Parmi eux,Paul Bocuse, Lenôtre, mais aussi desmarques grand public comme Refletsde France, avec laquelle une collabo-ration unique s’est créée, ou Picard.Autre canal phare pour la PME : le

secteur hôtelier français haut de gamme auquel elle fournit confitures,compotes, mais aussi miel et condiments en pots portions individuels.

Une nouvelle directionAprès avoir évolué pendant 7 ans à divers postes dans l’entreprise, LaureCASSAN est officiellement devenue directrice générale en 2012. Elle in-carne la troisième génération à la tête de l’entreprise, après René etJocelyne WALTHER, puis Gérard CASSAN, le gendre du couple fondateur.Sous son impulsion, la PME développe aujourd’hui de nouveaux axes. Ellea lancé l’an dernier sa propre marque, Histoire d’A, disponible en grandesurface. L’originalité de cette gamme repose sur ses recettes déclinées entrois thèmes : gourmande, allégée ou bio. Depuis le début de l’année, troisnouveaux veloutés de confiture (fraise, abricot et grenadine), spéciale-

ment destinés aux enfants, sontégalement commercialisés dansles grandes surfaces franciliennes(Intermarché, Casino, Monoprix,Carrefour). La texture du produit,qui s'apparente à un sorbet fondu,a valu à Andrésy Confitures d’êtreélu “saveurs de l’année 2013”. Unpari osé pour cette entreprise tra-ditionnelle qui parvient àbousculer un marché déjà trèsmature en France et affiche unchiffre d’affaires de près de 17 M€.Tél. : 01 39 75 14 55

Andrésy confitures : une créativité sans faille

Deux nouvelles marques rejoignent le giron dugroupe. Rousseau Automobile a repris en dé-but d’année les fonds de commerce du groupeSchuller dédiés aux marques Opel et Kia. L’en-treprise familiale a fait l’acquisition de laconcession Opel d’Argenteuil et installé lamarque au sein de sa Cité de l’Auto de St-Ouenl’Aumône, qui accueille déjà les marques Hyun-dai, Mitsubishi, Suzuki et Dacia. Quant à Kia,Rousseau a installé la marque à l'adresse de sesconcessions Renault d’Osny et Argenteuil. Une“opportunité” qui lui permet de renforcer etcompléter son offre. “Kia est une marque quimonte en Europe. Elle réalise encore peu departs de marché (objectif de 2 % en France en2013), mais qui a un beau potentiel, préciseMchel ROUSSEAU. La gamme citadine et le nou-veau monospace Carens sont particulièrementprisés. Autre atout, une garantie de 7 ans et desvéhicules particulièrement fiables. Côté Opel, lamarque est connue pour sa robustesse. Avecprès de 4% de parts de marché, elle renforce ac-tuellement son offre avec un nouveau SUVcompact, le Mokka.” Rousseau s’est fixé un ob-jectif de vente ambitieux : 600 véhicules/anpour Kia et près de 1200 pour Opel. Avec tou-jours plus de choix, une palette de services trèslarge, le groupe continue de jouer la carte de laproximité et d’innover dans son métier.OPL Argenteuil : 01 39 47 95 95OPL St Ouen l’Aumône : 01 30 73 95 95Kia Cergy-Pontoise : 01 34 24 95 95 Kia Argenteuil : 01 39 80 95 95

Rousseau Automobileélargit son offre avec Opelet Kia

Avril-Mai – n°123 – Contact Entreprises

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Infos entreprises

Une production de plus de 50 % au cours destrois dernières années, 160 personnes répartiessur deux sites et un chiffre d’affaires de 15 M€:Protec affiche sa bonne santé. Alors même quel’industrie est globalement en souffrance, laPME profite des nombreuses commandes éma-nant des constructeursaéronautiques, ses princi-paux clients.Début 2013, l’entreprise aréaménagé une partie deson espace de travail eninstallant trois nouvellescabines de peinture, etcréé un atelier spécifique.Une réorganisation del’espace qui permet d’op-timiser les flux deproduction et de faireface à la montée encharge annoncée.

Au sein des cabines, les opérateurs, sous hauteprotection (masques, gants, combinaisons…),appliquent, selon les pièces, différents traite-ments chimiques apportant une plus granderésistance à la corrosion, des qualités anti-dé-flagrantes, de l’adhérence ou au contraire une

meilleure action de glissement en fonction despropriétés requises.Grâce à cet atelier plus fonctionnel, qualitatifet environnemental, la société familiale prési-dée par Gérald COLLIN et désormais dirigée parson fils, Jean-Christophe COLLIN, prend unelongueur d’avance et annonce clairement sesobjectifs : devenir leader des traitements desurface de pièces très techniques. Cette ambition se traduit non seulement pardes investissements matériels mais aussi “hu-mains”, avec le renforcement de l’équipeopérationnelle. Après une augmentation de20 % de son staff en 2012, Protec embauchera

au total 25 personnes en 2013. Déjà10 collaborateurs ont rejoint l’équipe endébut d’année. Huit autres, en recherched’emploi, ont été recrutés en partenariatavec Pôle Emploi et la Communautéd’agglomération d’Argenteuil - Bezons.Ces jeunes recrues suivent, depuis débutavril, une préparation opérationnelle àl’emploi (POE) au sein de l’entreprise,c’est à dire une formation qui lesconduira à devenir metteurs au bain(galvanoplastie), peintres ou contrôleurset leur assurera une embauche en fin decursus.www.protec-industrie.com

Protec : un nouvel atelier peinture,des équipes renforcées

Créée en 1993 et reprise en 2006 par Stéphane LECOMTE, Acmé Protec-tion est spécialisée dans la vente et l'entretien d'extincteurs et de matérielde lutte contre l'incendie. Depuis son rachat, l’entreprise s’est fortementdéveloppée avec la construction d’un nouveau bâtiment basé à Ennery.Depuis plusieurs années, le dirigeant cherchait à renforcer son activitéen réalisant une opération de croissance externe significative. En janvier2013, il finalise enfin ce projet d’acquisition avec le rachat de Sifrrap, so-ciété au métier complémentaire employant 34 personnes. Son siège socialest situé à Beauvais (60). “L’entreprise a été rebaptisée Sifrrap Incendie,précise Stéphane LECOMTE. Spécialisée dans l’installation et l’entretien dematériel et systèmes incendie, elle possède aussi un département instal-lations fixes (alarmes, détection incendie, extinction automatique). Cetteacquisition nous offre de nouvelles perspectives, avec un élargissementde la clientèle, un maillage territorial plus important, une densité com-

merciale et technique renforcée. Aujourd’hui, nous souhaitons dévelop-per ces deux entreprises, jouer sur la transversalité et les synergies métiers.Le marché, bien que concurrentiel, est très règlementaire et reste porteur.”Ainsi constitué, le groupe Acmé protection/Sifrrap Incendie compte dés-ormais plus de 12 000 clients, 4 agences (Ennery, Beauvais, Lens et bientôtReims) avec un effectif global de 45 personnes, et une présence sur lesrégions Ile de France, Picardie, Nord Pas de Calais, Haute Normandie etChampagne Ardennes. Le groupe intervient dans les différents métiersde la sécurité incendie : extincteurs, RIA, alarme et détection, signalé-tique et plans de sécurité, éclairage de sécurité, désenfumage, formation…aussi bien pour l’étude, l’installation, l’entretien que la réparation de ma-tériel incendie. Tél. : 01 34 41 06 96www.acme-protection.fr - www.sifrrap.fr

Acmé Protection triple sa taille

Depuis sa création il y a plus d’une vingtaine d’années, Protec Industrie s'est forgé une solide répu-tation dans le traitement de surface de pièces techniques pour l'aéronautique. La société travailleavec les plus grands donneurs d’ordre : Airbus, Dassault, Snecma, Eurocopter. Le secteur, qui se portebien, lui permet d’afficher un carnet de commandes bien rempli, avec une visibilité sur les 5 pro-chaines années et de nombreuses embauches programmées. Afin d’accompagner au mieux sesclients et d’augmenter ses capacités de production, la PME vient d’investir dans trois nouvelles ca-bines de peinture dédiées au traitement des pièces. Pour présenter ces nouveaux équipements, fairedécouvrir et partager son savoir-faire, l’entreprise a ouvert ses portes le 4 avril dernier.

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Infos entreprises

Avril-Mai – n°123 – Contact Entreprises

L’opus 33 du Festival d’Auvers-sur-Oise (De Mo-zart à Mozart et Thierry Machuel) se dérouleradu 1er juin au 5 juillet prochain. Cet événementmet à l’honneur la musique classique et affiche

une programmation de grande qualité dans deslieux chargés d’histoire. Pour soutenir le festival,les entreprises se mobilisent depuis plusieursannées à travers le Fa’club. Ce comité travailledepuis 1995 afin de rassembler des entreprisesde petite taille jusqu’à celles pouvant atteindreles 500 salariés. A ce jour, il est constitué par52 entreprises donnant chacune une sommecomprise entre 1000 et 4000 €. A noter que laloi très incitative fiscalement, relative au mécé-nat, permet une réduction d’impôt sur lessociétés de 60 % du montant de dons réalisés(dans la limite d’un plafond de 0,5 % du CA HT).A l’heure où les collectivités publiques réduisentleur contribution, le soutien des acteurs écono-miques et des contributeurs privés est devenuindispensable pour maintenir un haut niveau dequalité de programmation, conjugué à des tari-fications accessibles à tous publics. En 2013, lecomité, présidé par Henri ROUSSEAU, vise les70 membres et espère atteindre une centaine demécènes en 2014. Des objectifs ambitieux “pourque le festival continue sa route dans la qualité,l’audace et l’excellence”. Festival d’Auvers : 01 30 36 70 82

Le Fa’Club en appelle aux entreprises mécènes

L’association Réseau Entreprendre Val d’Oisea organisé sa deuxième soirée des lauréats le20 mars dernier à l’Essec à Cergy-Pontoise.Les entreprises lauréates vont pouvoir béné-ficier de l’accompagnement et du soutienfinancier du réseau qui entend contribuer àla réussite de jeunes pousses prometteuses,potentiellement créatrices d’emplois.

Réseau Entreprendre Val d’Oise rassemble unecinquantaine de chefs d’entreprise bénévolesqui accompagnent sur l’ensemble du territoiredes créateurs d’entreprises. Son action s’arti-cule autour de 3 volets : un accompagnementpersonnalisé par un chef d’entreprise en acti-vité, un accompagnement collectif et un prêtd’honneur à tauxzéro, sans garantie,allant de 15 000 à50 000 €. Financéepour 80 % par desressources privées(adhésions deschefs d’entreprises,soutien de grandesentreprises commeGrDF, RousseauAutomobile, Ate-liers Laumonier, des banques, avocats, expertscomptables), l’association est soutenue par laRégion Ile de France, la Caisse des Dépôts etConsignation et le Conseil Général.

Cette année, le réseau a décidé de soutenir desentreprises dans des secteurs très divers. Parmielles, Color Innov (Jacques et Céline GOM-BERT), spécialisée en colorimétrie industrielleet installée au sein du nouveau Pôle mécatro-

nique argenteuillais ou encore Pyramideconseil (Philippe GUIDEZ), qui opère des au-dits ou diagnostics de bâtiment. ImproveAgency (Justin DERBYSHIRE), agence “digi-tale”, est orientée vers de nouveaux usages etpropose notamment le développement d’appli-cations mobiles. Philippe MIRA et Javier PEREZSANCHEZ sont eux à l’origine de Who ArtYou, un dispositif qui se présente sous laforme d’une application gratuite sur iPhone(bientôt sur Androïd) et d’un site internet. Elleoffre à ses membres une expérience simple : augré de leurs visites dans les musées et les gale-ries d’art, les membres de la communautépeuvent prendre en photo les œuvres qui leur

plaisent et les partager avec le reste de la com-munauté. Autre projet : celui de MamadouDJIBY SALL, à l’origine de Moneyfast France,SAS de service de transfert d'argent à l'inter-national de personne à personne, spécialiséesur les flux entre le Sénégal/Mali et la Franceet le micro-crédit. La société se démarque enproposant des commissions très concurren-tielles. De son côté, BendNote OliverMORVAN et Jean FONTANILLE) rapproche les

musiciens et les artistes reconnus en démocra-tisant l’apprentissage et le perfectionnementde la musique sur internet. Les internautespeuvent d’une part accéder à une plate-formede cours réalisés avec des artistes prestigieuxet leur poser des questions directement depuisle site ce qui est totalement unique. Citonsaussi Au village de nounours, la minicrèche créée par Filomène GUILLARD, qui ac-cueille seulement 10 enfants afin d’offrir unsuivi personnalisé. La crèche propose des com-pétences pédagogiques spécialisées et deshoraires d'accueil adaptés aux besoins des pa-rents. Enfin, Frédéric VUILLARD, anciendirecteur de site industriel en emballages etcartons, s’est reconverti dans la boulangerie en

ouvrant une franchise Moulin de Païou àBezons, qui permet de se lancer sans être bou-langer de métier grâce à une formationdispensée par l’enseigne. Depuis sa création en 2010, Réseau Entrepren-dre Val d’Oise a accompagné une vingtained’entreprises, contribuant ainsi à la création ouà la sauvegarde de 90 emplois.Contact : [email protected]

Réseau Entreprendre : 10 entreprises distinguées

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Infos entreprises

Liberté d’expressionUn Directeur des ressources humaines fut licencié pour faute lourde suiteà un courrier qu’il a envoyé au Conseil d’administration et aux dirigeantsde la société mère.

Contestant son licenciement, le salarié a saisi la juridiction prud'homalede demandes d'indemnités au titre de la rupture.

La Cour d’appel requalifie son licenciement et retient la faute grave dusalarié aux motifs que les termes employés dans la lettre sont violents. Le salariés emploi des termes tels que : “décisions incohérentes etcontradictoires qui compromettent la pérennité de l'entreprise” et “dés-ordre interne, détournement, abus d'autorité, conséquences financières etsociales désastreuses ».

La Cour de cassation, après pourvoi, casse et annule l’arrêt de la Courd’appel en rappelant “que, sauf abus, le salarié jouit, dans l'entreprise eten dehors de celle-ci, de sa liberté d'expression ; qu'il ne peut être apportéà celle-ci que des restrictions justifiées par la nature de la tâche à accom-plir et proportionnées au but recherché”.

La Haute juridiction constate que “la lettre litigieuse, adressée aux mem-bres du conseil d'administration et aux dirigeants de la société mère, necomportait pas de termes injurieux, diffamatoires ou excessifs”.

La Cour de cassation réaffirme la prééminence de la liberté d’expressiondu salarié dans l’entreprise.

Cass. soc. 27 mars 2013, N°11-20.721

Epuisement professionnelUne salariée, engagée en qualité de chef de produits senior, a été licen-ciée pour absences prolongées et répétées perturbant l'organisation et lebon fonctionnement de l'entreprise.Contestant son licenciement, la salariée saisit la juridiction prud’homaleen vue d’obtenir des dommages et intérêts.La Cour d’appel rejette sa demande au motif qu'elle n'a à aucun momentalerté son employeur quant à l'existence d'une situation de stress anor-mal ni davantage pris attache avec la médecine du travail et qu'elle restetaisante quant aux mesures limitativement énumérées par la loi que ce-lui-ci aurait dû prendre et les éléments qui auraient dû l'alerter quant àl'existence de la situation dénoncée.La salariée se pourvoit alors en cassation.La Haute juridiction casse et annule l’arrêt de la Cour d’appel en affir-mant le principe suivant : “lorsque l'absence prolongée du salarié pourcause de maladie résulte d'un manquement de l'employeur à l'obligationde sécurité de résultat, ses conséquences sur le fonctionnement de l'entre-prise ne peuvent être invoquées pour justifier un licenciement”.Ainsi, malgré l’absence d’alerte envoyée par la salariée à son employeursur sa situation, les juges du fond devaient rechercher si, comme il étaitsoutenu par la salariée, “elle n'avait pas été exposée à un stress perma-nent et prolongé à raison de l'existence d'une situation de surcharge detravail conduisant à un épuisement professionnel de nature à entraînerune dégradation de son état de santé susceptible de caractériser un lienentre la maladie de la salariée et un manquement de l'employeur à sonobligation de sécurité”.Cet arrêt, qui vient s’inscrire dans la longue liste des arrêts rendus en ma-tière de stress au travail, invite l’employeur à être vigilent sur la chargede travail confiée au salarié et le risque d’épuisement professionnel.Cass. soc., 13 mars 2013, N°11-22.082

JURIDIQUE PAR Joëlle Berenguer-Guillon, avocate, gérante du cabinet Socialex - Tél. : 01 30 32 66 18 - [email protected]

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Eco business

Deux parcours qui se croisent et une sensibilité commune pour les ques-tions environnementales : Thibaut Marié et Denis Sillio se sont rapprochésen 2011 pour construire un projet commun. Ensemble, ils ont créé AlliecoEnvironnement, jeune entreprise spécialisée dans la valorisation des dé-chets issus du BTP, de l’industrie et des collectivités locales. Le premierévolue depuis 12 ans dans le domaine du tri, la collecte et la valorisationdes déchets. Le second est issu du secteur du bâtiment et gérant de la so-

ciété Boutisse, entreprise de BTP basée à Osny. Allieco Environnement, quiemploie déjà 15 personnes, a débuté son activité en octobre 2012 sur unsite de 1,5 hectare dont 3 000 m2 couverts. Ce site labellisé HQE a été in-tégralement construit avec des matériaux recyclables et intègre dessolutions de filtration des eaux d’hydrocarbure. Ici, on ne se contente pasde collecter les déchets (qu’ils soient de classe 1, 2 ou 3*). Les deux asso-ciés ont voulu aller plus loin dans la démarche. Un tri entièrement manuelest réalisé, avec un taux de valorisation des déchets atteignant les 95%.Certains matériaux (bois, métal, plastique…) repartent ensuite vers les fi-lières de tri adéquates et d’autres comme les gravats et déchets dechantiers (tuiles, terre, pierre, béton, sable…) sont transformés sur place engranulats, destinés à des travaux de terrassement pour les artisans et en-treprises de TP. L’objectif est ainsi de donner une seconde vie à ces DIB(Déchets Industriels Banals) dont l’enfouissement n’est plus systématique,et de fournir aux artisans des matières premières recyclées disponiblessur site. Les camions ne repartent ainsi plus à vide. A l’issue de sa pre-mière année d’activité, Allieco devrait avoir traité quelque 60 000 tonnesde déchets. En croissance régulière, elle vise rapidement les 80 000 t.*classe 1 : déchets dangereux , classe 2 : non dangereux (bois, papier…), classe 3 (déchets inertes type terre,gravats)

4, rue des Entrepreneurs 95150 Taverny - Tél. 01 39 95 21 21

Allieco Environnement : un nouveau centre devalorisation des déchets à Taverny

Installée à Boissy l’Aillerie, Recyc-Literies compte parmi les trois entreprises françaises spécialiséesdans le recyclage de matelas. L’entreprise de Bruno LELIÈVRE est née en 2012 pour répondre à undouble impératif légal et environnemental : recycler les matières présentes dans les matelas et li-teries. Aujourd'hui, près de 5 millions de matelas sont jetés chaque année en France. Jusqu'à présent,la destination de ces literies usagées, contenant des matériaux instables et générant des volumesconsidérables, était généralement l'enfouissement. Une solution loin d’être idéale, lorsqu’on sait que95 % des matériaux contenus dans un matelas ou un sommier (carton, film, plastique, coton, chan-vre, laine, mousse de polyuréthane, bois, acier et latex par exemple) sont recyclables après untraitement approprié. C’est donc sur cette voie que s’est lancée la PME, permettant ainsi à de nom-breux matériaux de trouver une nouvelle vie, sous des formes utiles à d'autres industries :automobile, avionique, ameublement, construction... C’est dans un vaste hangar de 1200 m2 quel’entreprise stocke les produits récupérés auprès des litiers et revendeurs. Les salariés traitent en-suite manuellement les matériaux, les séparent et les trient avant qu’ils ne soient compactés enballes à l’aide de presses, puis acheminés vers les différents lieux de recyclage. Les particuliers peu-vent aussi confier leurs vieux matelas à Recyc-Literies, un geste respectueux de l’environnement.www.recyc-literies.fr

Recyc-Literie, les matelas s’offrent une seconde vie

Lucien Barrière Hôtels et Casinos vient d’êtrecertifié de la norme européenne ISO 14001pour la totalité de ses établissements enFrance (60 établissements). Il devient le premiergroupe d’hôtels et de casinos à obtenir cettecertification. L’accompagnement des collabo-rateurs dans leur vie au travail, la préser-vation de l’environnement et de la biodiver-sité, la condition des générations futures sontdes engagements que le Groupe soutient depuistoujours. La démarche développement dura-ble de Lucien Barrière Hôtels et Casinos setraduit à la fois par des pratiques quotidienneséco-responsables et des engagements socié-taux. Sur la station d’Enghien-les-Bains, lesactions menées sont nombreuses avec des éco-nomies d’énergie réalisées (une consommation

d’électricité en baisse de 6,47 % et de gaz enbaisse de 5,36% entre 2010 à 2012) ainsi quedes actions de recyclage (100 % des déchetsdangereux triés, réduction de 8 % des déchetsindustriels banals par rapport à 2011, soit envi-ron 29 tonnes). Les Hôtels Barrière d’Enghien-les-Bains sont également les premiers dugroupe à se doter de la voiture électrique BlueCar. A noter aussi des initiatives responsables :les recettes liées à la location de patins lors del’opération “Tous à la patinoire” ont été rever-sées à l’Association Française pour la Recherchesur l’Hidrosadénite (la maladie de Verneuil) etles bouchons plastiques sont récoltés au seindes établissements pour l’Association des Bou-chons d’Amour, en faveur des handicapés et desenfants de Madagascar.

Lucien Barrière affirme son engagement environnemental

Le Syndicat SIPPEREC (Syndicat Intercommunalde la Périphérie de Paris pour l’Électricité et lesRéseaux de Communications) accompagne lescollectivités dans la réalisation et le financementde leurs projets solaires photovoltaïques, de ré-seaux de chaleur et de géothermie. Deuxcentrales solaires photovoltaïques ont ainsi étélancées début avril. Le 4 avril 2013, la centralesolaire photovoltaïque de la ville de Groslay aété inaugurée au groupe scolaire des Glaisières.Cette installation, d’une puissance de 36 kWc,permettra de produire 36 000 kWh d’électricitépar an, soit la consommation annuelle d’environ13 foyers de 4 personnes. Le SIPPEREC a déjàréalisé 37 centrales solaires dans 20 communes,pour une production annuelle de 1,25 GWh soitl’équivalent de la consommation d’électricité de357 foyers de 4 personnes.

Le solaire gagne du terrain

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Rencontre musclée lorsde l’Assemblée Généraleannuelle de la FédérationFrançaise du Bâtimentdu Val d’Oise avec l’in-tervention du célèbrerugbyman, aujourd’huisélectionneur du XV deFrance, Philippe SAINTANDRÉ. Le thème “Moti-vation, Esprit d’Equipe,

Objectifs, Difficultés” a montré les similitudes et les valeurs communesqui existent entre le secteur du Bâtiment et le sport de haut niveau. Prèsde 200 personnes étaient présentes, entrepreneurs, élus, passionnés, an-ciens rugbymen. Patrick RAME, Président de la FFB 95, est revenu sur le plan de relance bâ-timent. En 2012, l’activité dans le secteur du bâtiment aura légèrementreculé. En France, les mises en chantier ont enregistré une baisse de 20 %et 14 500 emplois ont été détruits. Pour 2013, la FFB 95 prévoit un reculde 3,7 % de son activité ainsi que la perte de 1000 emplois. Le Président aproposé des solutions pour pallier ces difficultés : baisse des délais de paie-ment et lutte contre la concurrence déloyale des auto-entrepreneurs quiréalisent les travaux sans avoir les mêmes charges et des entreprises étran-gères qui ne respectent pas la réglementation sociale. Si la TVA à 5 % seraappliquée pour la construction sociale, désormais pour les travaux de ré-novation énergétique, les entreprises seront soumises à une TVA à 10 %.L’Ile-de-France porte ses espoirs sur les travaux du Grand Paris.

Dans un contexte actuel difficile pour tous, la FFB 95 a invité PhilippeSAINT ANDRÉ afin de mobiliser les énergies et d’évacuer la pression per-manente que subit l’entrepreneur. Dans une société de plus en plusindividuelle, le rugby représente le sport d’équipe par excellence. Phi-lippe Saint André a évoqué la dynamique d’un groupe avec laconstitution d’une entité, le professionnalisme et la mise en place des rè-gles de vie du groupe. Dans les moments de crise, toute la pressionrepose sur les épaules des joueurs. Ce phénomène est amplifié par In-ternet, les réseaux sociaux et l’instantanéité de l’information. L’imageest de plus en plus importante et les plans de crise doivent être mis enplace très rapidement par le manager. Les conditions de réussite reposent parfois sur une obligation de rajeu-nir les équipes. L’intégration des nouvelles généra tions dans une équipeoù les âges vont de 19 à 35 ans nécessite la mise en place d’un “code deconduite”. Sans ces règles, il est impossible d’avancer ensemble et de ga-gner. Les similitudes avec l’intégration des générations Y ou Z dansl’entreprise ont semblé évidentes à toute l’Assemblée. Il a rappelé le risqueque courrait le rugby en ne privilégiant pas le territoire, la formation etl’évolution des talents nationaux. Le parallèle avec le plombier Polonaisa été relevé par plusieurs entrepreneurs. Ils ont indiqué qu’il fallait savoirgarder et considérer l’entreprise du territoire, du fait de son excellence,de son savoir-faire, mais surtout pour éviter qu’elle ne disparaisse avecses emplois à la clé. Philippe Saint André s’est prêté au jeu des questions réponses, très nom-breuses et sans attente, avec dynamisme, éloquence et simplicité. Il s’estgentiment rendu disponible pour une séance de dédicaces, d’autographeset de photos pour le plus grand plaisir des participants.

FFB 95 et FFR font “corps” lors de l’Assemblée Générale

Les femmes chefs d’entreprise se fédèrent avecle lancement officiel du réseau FCE, qui s’estdéroulé le 21 mars dernier aux Rives d’Enghienles Bains, en présence de la présidente natio-nale et vice-présidente Monde, Marie-ChristineOGHLY, également présidente du Medef Ile-de-France. C’est pourtant sous l’impulsion d’unhomme, Michel JONQUERES, président duMEVO, que s’est constituée la délégation val-doisienne de cette association aux ramifi-cations mondiales, présente dans 52 pays et àtravers une quarantaine de groupe en France.Se défendant de tout “féminisme”, ses mem-bres sont déjà une vingtaine à avoir rejoint FCE95, présidée par Anne-Laure NABAT FLECHER,dirigeante de la société Tellier à Argenteuil, en-treprise industrielle (matériel de cuisines) de 50personnes. Avant tout motivées par l’envie dese fédérer autour de problématiques com-munes, toutes sont des femmes de réseaux,déjà présentes dans des associations mixtes, àla tête de PME, de plus grosses structures ouparfois, exerçant seules. En soutenant descauses aussi variées que l'ouverture desgrandes écoles aux jeunes filles, l'associationentend rompre l'isolement des femmes diri-geantes, les inciter à la prise de responsabilités

dans le monde économique pour une meilleurereprésentativité. FCE se mobilise égalementpour développer l’esprit d’entreprendre, alorsque les créatrices ne représentent encore enFrance que 29%. Pour chacune, ces réunionsmensuelles sont aussi l’occasion de se retrou-ver dans une ambiance bon enfant, de passerdes moments conviviaux et chaleureux. Unesorte de bol d’air pour les participantes, qui seretrouvent aussi autour de préoccupations ex-tra-professionnelles communes (élever sesenfants, assurer le quotidien de la maison…),problématiques qui, encore aujourd’hui, restentbien souvent l’apanage des femmes. La toutejeune délégation valdoisienne rassemble desprofils très divers, despersonnalités complé-mentaires, fait preuved’un vrai dynamisme. Toutes les dirigeantesqui souhaitent rejoindre le groupepeuvent prendre part àl’une des rencontres etcontacter la présidente : [email protected]

FCE 95 : réseau 100% fémininLe bureauPrésidente : Anne-Laure NABAT-FLECHER (Gpe Tellier) Vice-Présidente : Annick Aubert (Act and GO)Vice-Présidente : Claudia Kespi Yahi (Cap Enfants) Secrétaire : Laurence Patry (Patry) Trésorière : Louise Vandriessche (La Gazelle Verte)Membres du Bureau :Joëlle Castro (AGS/Mobilitas)Riswana Nawaz (Rizcours)Cécile Simonneau (Anyskills)Annabelle Dietrich (Coach’motive)

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Infos entreprises

CCI : une réorganisation sur de bons railsDepuis le 1er janvier 2013, la délégation valdoisienne de la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines est devenue une CCI départementale, émanation locale de la nouvelle CCI de région Paris Ile-de-France. Unchangement majeur pour l’institution, qui tireles bénéfices de cette ré-organisation et vientde s’installer dans le quartier Préfecture, dansl’immeuble Cap Cergy, où les entreprises sontdésormais accueillies. Pour évoquer ces évolutions structurelles, les élus de la Chambre, Guy BLANCHART*, Bruno DIDIER**et Pierre KUCHLY*** ont accepté de nous recevoir, accompagnés de Bernard CAYOL, directeur général délégué de la CCI 95, et de Odette DE AZEVEDO, directrice générale adjointe.

Comment avez-vous vécu ces bouleversements internes ?P. Kuchly : Il est vrai que cette période a été dif-ficile pour les collaborateurs et les élus. Commedeux entreprises qui fusionnent, il y a forcémentune part de doutes au départ, mais nous sommesaujourd’hui en ordre de marche. Les effetsconcrets en terme d’efficacité se mesurerontdans le temps. Les élus parisiens comme départe-mentaux ont été impliqués au travers de groupesde travail et les permanents ont pu émettre leurspréconisations. Nous sommes désormais un seulet même bateau de plus de 5000 personnes quiavancent dans la même direction. Chacuntrouve ses marques, cette mise en place va sefaire progressivement.B. Didier : C’est une vraie création, une renais-sance et un challenge passionnant. Nousrepartons d’une feuille blanche. Il nous a fallunous séparer de la délégation de Versailles aveclaquelle nous étions “presque siamois”, fusionneravec la région, quitter notre bâtiment historique.Ce déménagement, qui marque un nouveau dé-part pour notre Chambre, s’est avéré très positif.

En interne, au sein de la CCI 95, commentse répartit la centaine de collaborateurs ?B. Cayol - O. De Azevedo : Nous avons fait lechoix de créer un département transversal “mar-keting coordination terrain”, ce qui nousdémarque de la plupart des autres chambres. Cepôle compte 11 conseillers “entreprises et terri-toires” répartis sur l’ensemble du Val d’Oise.Chacun est le référent sur son secteur géogra-phique, l’interlocuteur privilégié des entreprises.Toute notre organisation tourne autour de cela.Concernant les autres services, nous comptonsun département “Entreprenariat” (formalités,création d’entreprise), un pôle “Développementdes entreprises” (expertise, accompagnement…),les “réseaux d’entreprise”, et un département“Projet de territoire et collectivités” (commerce,managers de ville…). Les écoles de proximité telsque les IFA restent sous mode de gestion dépar-tementale, tandis que les grandes écoles àcaractère national comme l’Essec sont désor-mais sous tutelle de la région.

Que va apporter concrètement cette nouvelle organisation régionale, le Val d’Oise en sort-il gagnant ?P. Kuchly : Pour le Val d’Oise, c’est unechance. Nous dépendons désormais deParis, véritable porte-voix, qui bénéfi-cie d’une plus grande visibilité. Lapuissance de cette organisation régio-nale nous permet de mieux nous faireentendre. La CRCI mutualise les moyenset coordonne les politiques publiques.

Pour notre chambre territoriale, c’est aussi un“plus” en terme d’expertise, la région met à notredisposition des spécialistes pointus dans de nom-breux domaines. Jusqu’ici, nous n’avions pasaccès à ce niveau d’instance. Au niveau départe-mental, nous sommes les garants du maintien dela proximité territoriale. Nous avançons à uneéchelle géographique désormais plus petite, maisqui permet de mener des actions plus proches duterrain et des chefs d’entreprise. Elus et perma-nents s’y retrouvent mieux puisque tout estcentralisé ici. Cela renforce les liens existantsavec les agents territoriaux et permet d’avoir unemeilleure connaissance des uns et des autres. Au-paravant, nous nous partagions entre Versailleset Pontoise et notre présence dans le Val d’Oiseétait plus limitée. G. Blanchart : Concernant lamutualisation des moyens, c’esteffectivement un point majeur,l’objectif étant de réaliser deséconomies de fonctionnement(5 % par an sur trois ans). Pource qui est du commerce, le thèmede la sécurité nous intéressetous, c’est pourquoi cette ques-tion sera traitée globalement.Autre exemple, nous avons par-ticipé tout récemment au salonde la franchise avec un standunique pour toute l’Ile-de-France, ce qui évite de répéter lescoûts. Bien sûr, certains dossiersrestent spécifiques à chaque terri-toire et non délocalisables, comme lamise en place de fonds d’indemnisa-tion pour les commerçants situés àproximité de chantiers en cours etaccusant une baisse de chiffre d’af-faires. Là, les aides sont octroyées aucas par cas.

Va-t-il y avoir, entre Chambres,des partages d’expériences ?B. Didier : Nous fonctionnons par capillarité.Nous allons piocher ailleurs mais apportonsaussi. Un inventaire des actions des uns et desautres va être dressé pour que des échangess’opèrent et ainsi augmenter la qualité de ser-vice. Même s’il existe de fortes convergences, il ya une part d’actions plus spécifiques dont nouspouvons nous inspirer, comme par exemple, lesjeunes qui souhaitent entreprendre dans lesquartiers, un thème auquel nous réfléchissons.De son côté, la CCIV a impulsé pas mal de choseset a été véritablement précurseur dans le do-maine des réseaux. P. Kuchly : C’est un champ d’action que l’onnous envie ailleurs ! Cette expérience pousséedans le domaine des réseaux va d’ailleurs êtreprobablement dupliquée dans d’autres cham-bres au niveau régional voire national.

Dans ce grand bateau, le Val d’Oise a t-il son mot à dire ? P. Kuchly : Nous craignions d’être peu enten-dus, mais paradoxalement, nous avons gagné enautonomie. Lors des réunions en assemblée gé-

nérale ou en bureau, nous nous exprimons, noussommes écoutés.B. Didier : Au début, nous pensions être les pe-tits poucets, mais dans les faits, nos remarquessont prises en compte et suivies d’actions. Noussommes plutôt optimistes pour la suite.G. Blanchart : Bien que le poids économique denotre département soit le plus faible au sein dela région, nous tirons bien notre épingle du jeuavec des élus qui ont pris des postes importantsen région : Frédéric Vernhes est 1er vice-présidentrégion, Bruno Didier, trésorier adjoint et moi-même vice-président de la commissioncommerce Ile-de-France, ce qui nous permet detravailler correctement.

Quelles thématiques défendez-vous plus particulièrement ?P. Kuchly : Nous demandons avant tout lemaintien des initiatives engagées et leur péren-nisation. Nous avons également impulsé denouvelles actions en mettant l’accent sur l’in-dustrie, pour accentuer encore notre message.Cette thématique sera notre fil conducteur en2013. Grâce aux financements de la région, noussommes en train de monter une série de mani-festations avec des interventions, des visitesmais aussi la création d’un prix de l’industrie.

Une équipe de terrain, compétente, affichantune connaissance parfaite des problématiqueset réalités territoriales : la CCI 95 n’a pas perduau change et se recentre encore un peu plus surses fonctions d’accompagnement aux entre-prises, qu’elles soient en création ou endéveloppement. Un souci de proximité pour desactions plus efficaces, au plus près des besoinsdes dirigeants.

*Guy Blanchart est 2e vice-président de la CCI Val d’Oise, élu de la CCIde région Paris Ile-de-France (vice-président commission commerce)**Bruno Didier, Vice-président de la CCI Val-d’Oise en charge de l’in-dustrie, Trésorier-adjoint de la CCI de région Paris Ile-de-France

***Pierre Kuchlyest membre élude la CCI Val-d’Oise, Trésorier,représentant dela CCID 95 à lacommission in-t e r n a t i o n a l erégionale.

La CCI-Val d’Oise, c’est :34 200 entreprises,23 300 visiteurs, dont 7 000 visiteurs CFE par an, 2 545 porteurs de projet accueillis, informés, accom-pagnés, un objectif de 2 750 entreprises visitées paran (250 x 11 conseillers entreprises et territoires), 100 collaborateurs.

La CCI Région de Paris Ile-de-France, c’est :800 000 entreprises,25 écoles, 31 500 étudiants dont 16 700 apprentis43 000 stagiaires en formation continue5 119 collaborateurs (dont 320 à la CCIT 77 et 216 à la CCIT 91)90 sites

Ci-dessus de gauche à droiteBernard Cayol, directeur général délégué; Odette de Azevedo, directrice générale adjointe et PierreKuchly Trésorier

Ci-contre de gauche à droite : Guy Blanchart 2e vice-président etBruno Didier vice-président, trésorieradjoint de la CCI Ile de France.

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Avril-Mai – n°123 – Contact Entreprises

Détente

Ce mois-ci nous sommes allés visiter l'Italie à Pontoise et déguster devéritables spécialités. Dans ce restaurant ouvert début février, dès l'ac-cueil par Giuseppe, l'un des 2 associés, nous sentons que nouschangeons de pays. En cuisine, Carmelo, son compère, s'affaire déjà àpréparer une des suggestions de la semaine.C'est dans un restaurant traiteur de Montmorencyque Giuseppe italien de Calabre a rencontré son as-socié en 2010, au retour de 4 ans passés dans saprovince natal retrouvée après avoir tenu 12 ansun restaurant à Paris. Il faut bien avouer que nous avons été sé-duits par le personnage de Giuseppe toutautant que par la cuisine de Carmelo.Les plats sont beaux, bons, copieuxet sentent l'Italie à plein nez. Après avoir partagé (et dégusté)

une assiette d'antipasti, nous noussommes laissés tenter par le “Filetto di branzino e capesante” (filets debar et Saint Jacques gratinés) ainsi que des “penne alla mediteranea”(pâtes courtes, espadon, aubergine, tomate), arrosé d’un Montepul-

ciano. En dessert, il faut absolument goûter le "PandoroDorato", les mots ne suffisent pas ! A défaut, vouspouvez vous faire une idée d’un assortiment de des-serts en préférant le “Dolce misto Etna”.Dites que vous venez de la part de Contact Entreprises !

F.BFormule du midi : 12€ (entrée-plat ou plat-dessert) et 14€ (entrée-plat-dessert)Carte : 35 €

Ouvert tous les jours midi et soir01 34 35 42 11 65 rue Pierre Butin à Pontoise

Plantes, Plaisirs,Passion à la RocheGuyonLes samedi 4 et dimanche 5 mai, le château deLa Roche-Guyon organise la 5e édition de lafête Plantes, Plaisirs, Passions dédiée aux ama-teurs de jardin, collectionneurs de plantes etjardiniers respectueux de la biodiversité. L’édi-tion 2013 est placée sous le thème du rouge etnoir avec diverses nouveautés comme un ban-quet campagnard et gastronomique, desexposants de grandes renommées tels que LaCanopée et les pépinières Lepage, la présence

de nouveaux professionnelsdu jardin (dont les pépi-nières du Val de Jargeau,l’Académie du fuchsia et dela tomate ou encore La Pi-menteraie). Parmi les80 exposants, une qua-rantaine de pépiniéristes,producteurs et jardi-n i e r s - p a y s a g i s t e sprésenteront plusieursmilliers de végétaux.www.larocheguyon.fr

Le Château d’Auvers-sur-Oisecélèbre les IrisiadesDepuis 10 ans, la Fête des Fleurs, des Plantes etdes Arts s’adresse aux collectionneurs deplantes, aux amateurs d’art contemporain, auxfamilles en quête d’une sortie originale. Leweek-end du 25 et 26 mai, le Château d’Au-vers organisera dans le cadre somptueux de sonparc de cinq hectares ses 10e Irisiades sur lethème “Le voyage des plantes”. Deux baptêmesde fleurs seront célébrés avec l’actrice MarieBunel, marraine officielle. Les pépiniéristes pro-poseront une gamme étendue de végétaux, lesmaîtres fleuristes exposeront des compositionsd’art floral et animeront des ateliers pour tousles niveaux. La Compagnie L’envolée Cirqueprésentera un spectacle inédit mêlant poésie etacrobaties. www.chateau-auvers.fr

Toujours au Château d’Auvers-sur-Oise, dans lacontinuité du Festival Normandie Impression-niste 2013, l’exposition Terminus la Mer!,réalisée en partenariat avec le Centre des Ar-chives de la SNCF, dévoile pour la première foisau public, les affiches publicitaires des Compa-gnies privées de chemins de fer du Nord et del’Ouest à destination des “belles côtières” :Deauville, Cabourg, Honfleur, Berck, le Havre….Agrémentée de photos, cette exposition origi-nale visible jusqu’au 1er septembre couvre lapériode de 1889 à 1950 et retrace les étapes del’essor balnéaire, depuis les bains de mer des“gens de la Haute”, jusqu’à l’époque des pre-miers loisirs familiaux en 1re, 2e et 3e classe.

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Visages du monde : unnouveau lieu de création artistiqueVisages du monde est un nouveaulieu de vie, de création, de diffusion,de rencontre et de partage desconnaissances et des cultures ou-vert à tous les Cergyssois. Il réunitune multitude d’espaces : une mai-rie, une médiathèque, des locauxassociatifs et une maison de quar-tier, une salle de spectacles, unespace multimédia, une salle dedanse ainsi que des lieux de rencon-tres artistiques. Dédié aux artsnumériques et aux danses actuelles,l’équipement affiche une ambitionnouvelle : rendre la création artis-tique accessible en mélangeant tousles publics, aussi bien les amateursque les professionnels. Visages dumonde est porteur de nombreuxévénements.A noter : gala de danse du 27 avril,avec sur scène, la Compagnie BlackBakara et le Jeune ballet de Lyon.10 place du Nautilus, CergyTél. : 01 34 33 47 50

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La musique classiquefait son entrée à Aventure landAprès avoir ouvert ses portes à l’art contemporain, à la littérature (Festival de BD), au théâtre ou encore aux arts de la rue, le parc d’attraction Aventure land accueillera45 musiciens de l’Orchestre symphonique “Résonnances”. Venus de Picardie, du Nord etde la Région parisienne, violonistes, flût istes, contrebassistes, saxophonistes vont s’ins-taller sur un podium prévu spécialement pour eux pour une durée de 45mn. Le publicprendra place dans le théâtre de verdure. Une sonorisation relais est prévue pour quetout le monde puisse en profiter. Trois concerts, trois dates : les dimanches 26 mai, 9 juin et 23 juin à partir de 15 h, sous réserve de la météo. Nul besoin d’êtremélomane pour assister aux concerts. Aventure Land a privilégié des morceaux accessibles à tous, dynamiques pour que le public participe

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Si vous n'allez pas en Sicile,l'Etna viendra à vous !

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