Contes et légendes dans nos organisations René Desharnais 13 octobre 2006

Contes et légendes dans nos

organisations

Contes et légendes dans nos

organisationsRené Desharnais

13 octobre 2006

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Les peurs Les peurs

1. À quel âge avez-vous reçu votre premier cours sur l’usage des sentiments dans la vie?avant 6 ansentre 6 et 16 ansaprès 16 ansjamais

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Les peurs (suite) Les peurs (suite)

2. Qu’est-ce que vous avez « décodé » sur l’usage des sentiments dans la vie?

3. Vos enfants connaissent-ils l’usage positif des sentiments dans la vie?

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4. Caractéristiques des sentimentsToujours des informations

précieusesPas rationnelPersonnel

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Un outil simple pour mieux « gérer » ses sentiments

Un outil simple pour mieux « gérer » ses sentiments

PP

AA

SS

Porter attention aux indices physiologiques

Admettre que j’ai un message qui entre, et tenter de l’identifier

S’exprimer•pour baisser la pression•pour qu’on tienne compte de moi•pour devenir plus attachant...

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Usage négatif de la peur :paralysiepanique

Usage positif de la peur :se protégerse dépasser (courage)

• distinction avec la témérité


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PRESSIONEX

DE

RE

IM

OPJE

TU

Tu tue

Pour les cadres et les représentants syndicaux : le développement de la maturité affective pour éviter de transférer la pression sur les autres.

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L’éloge de la peur


La peur :c’est humainc’est utilel’expression ne suffit pasla protection devrait être l’objectif

minimalLe courage ou le dépassement,

l’objectif souhaitable

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Les croyancesLes croyances

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Pourquoi y accorder tant d’importance?Pourquoi y accorder tant d’importance?

Pour les liens avec les comportements

• des croyances à renforcer quand les impacts des croyances sont positifs

• des croyances à ébranler quand leurs impacts sont négatifs

• les liens entre un ensemble de croyances et les comportements

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pour identifier une source de résistances

pour apprendre à échanger plutôt que d’essayer d’avoir raison et générer des blocages ou des conflits

parce que les croyances sont un des quatre leviers pour faire évoluer une culture

Pourquoi y accorder tant d’importance? (suite)

Pourquoi y accorder tant d’importance? (suite)

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4 leviers pour faire évoluer une culture4 leviers pour faire évoluer une culture

1. Des valeurs affirmées et utilisées2. Des comportements identifiés et

diffusés3. Des standards d’équipe renforcés

ou éliminés4. Des croyances à renforcer ou à

ébranler

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Origine des croyancesOrigine des croyances

1. L’expérience2. L’héritage

Phénomène particulier :

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Des limites dans la capacité d’ébranler une croyance

Des limites dans la capacité d’ébranler une croyance

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Comment les identifier?Comment les identifier?

En écoutant

En questionnant

En observant les comportements

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L’importance du vocabulaireL’importance du vocabulaire

un subterfuge pour atténuer les impacts

« j’ai pris une chance » plutôt que « j’ai pris un risque »

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Les phrases « assassines »Les phrases « assassines »

Ex. : à la place de :

« Faut toujours faire plus avec moins. »

« Parce que les ressources disponibles sont nécessairement limitées (et le seront probablement longtemps), mieux vaut chercher des moyens pour améliorer notre efficience sans augmenter nos heures de travail. »

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Les phrases « assassines » (suite)Les phrases « assassines » (suite)


« Les relations humaines dans les équipes de travail, c’est l’enfer. »

« Les équipes de travail sont composées d’humains, donc imparfaits sur le plan des compétences techniques, peu formés sur les habiletés relationnelles, avec une éducation familiale et sociale très variée; cela dit, avec un investissement approprié, on peut développer un très bon climat de travail. »

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« Plus ça change, plus c’est pareil. »

« Il ne faudrait pas que ce changement donne les mêmes résultats que le dernier; voyons ce qu’il faut modifier pour que ça marche. »

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« Je ne suis pas d’accord avec toi. »

« Je ne partage pas cette opinion; si tu veux, parlons-en. »

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Des croyances à discuter Des croyances à discuter

1. La déloyauté des employés à l’égard des employeurs est un phénomène récent.

2. J’ai le droit, en milieu de travail, de ne pas adhérer à une orientation qui va à l’encontre de mes valeurs personnelles.

3. Le meilleur moyen de traiter une problématique de harcèlement est le dépôt d’une plainte.

Essai : La compétition entre les établissements du réseau est terminée.

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Des croyances à discuter (suite)Des croyances à discuter (suite)

4. Nos organisations s’occupent de mobilisation uniquement pour améliorer le rendement.

5. Pour convaincre, ça prend de bons arguments.

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Un bref baiserUn bref baiser

Un bref baiser vaut mieux qu’un pourparler Par trop verbeux, trop longuet, enliséQuand le discours trop longtemps courtIl coupe court aux cours d’amour Et le baiser lassé s’encourt

Baiser manqué ne se rattrape guère

Si vous n’osez, la vie si familière

Prendra son vol, son libre cours Vers d’autres cours d’amour Libres échanges tourneront

court

Chanson de Julos Beaucarne

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Un bref baiser (suite)Un bref baiser (suite)

Ma suggestion serait que sagement sageVous n’attendiez pas d’être dans les âgesPour vous lancer à corps perdu Dans l’aventure du toi, du tu De dire tout ce qui fut tu

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6. La conciliation travail-famille est illusoire pour les cadres et les représentants syndicaux.

7. Dans le réseau, il manque les conditions nécessaires pour bien gérer notre personnel.

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8. Comme employé non cadre, je ne suis pas responsable du climat de travail.

9. Les jeunes veulent tout, tout de suite.

10. L’expression des sentiments en milieu de travail nous rend trop vulnérables.

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De la main gaucheDe la main gauche

Je t’écris de la main gauche

Celle qui n’a jamais parlé

Elle hésite, est si gauche

Que je l’ai toujours cachée

Je la mettais dans ma poche

Et là, elle broyait du noir

Elle jouait avec les croches

Et s’inventait des histoires

Paroles : Danielle Messia. Musique : Danielle Messia, Jean Fredenucci1998 « Des milliards de choses » autre interprète : Luce Dufault

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De la main gauche (suite)De la main gauche (suite)

Je t’écris de la main gauche

Celle qui n’a jamais compté

Celle qui faisait des fautes

Du moins on l’a raconté

Je m’efforçais de la perdre

Pour trouver le droit chemin

Une vie sans grand mystère

Où l’on se donnera la main

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11. Dans nos organisations, il faut choisir entre la performance et le climat de travail.

12. Le bonheur au travail est plus une question d’attitude que de conditions.

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Canevas pour tenter d’ébranler une croyance Canevas pour tenter d’ébranler une croyance

1. Créer un climat propice à la discussion

2. Vérifier : si la personne a la croyance.

Ex: « Tu sembles avoir la croyance que…, est-ce exact? »

si elle accepte d’en parler.Ex: « Accepterais-tu qu’on en discute? »

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Canevas pour tenter d’ébranler une croyance (suite)


4. Aller voir d’où vient la croyanceEx: « Qu’est-ce qui t’a amené à développer cette croyance? » Vérifier s’il y a eu généralisation. Ex: « Est-ce possible que tu aies généralisé un peu? »

3. Préciser la signification des motsEx: « Qu’est-ce que ça veut dire pour toi

« c’est l’affaire du gestionnaire? »

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6. Faire réaliser les impacts négatifs de garder la croyance

Ex: « Est-ce que tu vois les impacts négatifs de garder cette croyance? »

5. Faire prendre conscience qu’une croyance n’égale pas une vérité

Ex: « Moi, je n’ai pas cette croyance », « d’autres personnes ici n’ont pas cette croyance »

Une vérité, c’est précis, observable, mesurable, indiscutable »

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8. Faire vivre une nouvelle expérience globalement positive

Ex: « Accepterais-tu d’essayer dans un contexte différent? »

7. Amener une lecture différente de la situation par : des faits des statistiques des exemples des modèles théoriques etc.

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9. Un événement spectaculaire provoqué non choisi

Ex: un accident une maladie une catastrophe naturelle etc.

10. Une carte « frimée », l’expression des sentiments :

mes sentiments les sentiments de l’interlocuteur

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Merci

Soyez heureux !

Merci

Soyez heureux !

Contes et légendes dans

nos organisations

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René Desharnais Octobre 2006

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