Alain FROMENTCollections d’Anthropologie du Musée de l’Homme

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Les sculptures de Cordier dans le contexte

des recherches et des représentations anatomiques

au Jardin des Plantes

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« L’art et la beauté au service de la science »

Charles Cordier (1827-1905)

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Anthropologie et sculpture

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Madame Adélaïde (1732-1800) par Pigalle

La vision classique

Mary Seacole (1805-1881) par Henry Weekes (1859)

Napoléon 1802 rétablissement de l’esclavage

Th. Jefferson 1807 abolition de la traite

Lincoln 1863 abolition de l’esclavage

France 1848

« Un superbe Soudanais paraît à l’atelier. En quinze jours je fis ce buste et l’envoyai au Salon, ne doutant pas d’être reçu. Mais la révolution de 1848 éclatait… Mon genre avait l’actualité d’un sujet nouveau, la révolte contre l’esclavage, l’anthropologie à sa naissance » (Cordier, Mémoires, s.d.)

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Les bustes de Cordier « sont d’une exécution si parfaite qu’ils ont mérité d’être placés dans les salles d’anatomie comparée du Jardin des Plantes » (Le Brun d’Albanne, 1879)

1860 : adhésion à la SAP

« J’ai sculpté ces bustes d’après nature, en m’aidant d’un procédé géométrique qui assure l’exactitude de la reproduction, des dimensions et des formes… J’examine d’abord et compare entre eux un grand nombre d’individus, j’étudie la forme de leur tête, les traits de leur visage, l’expression de leur physionomie, je m’attache à saisir les caractères communs à la race que je désire représenter… J’arrive à concevoir l’idéal ou plutôt le type de chacun de ses caractères, puis groupant tous ces types partiels, je constitue dans mon esprit un type d’ensemble où se trouvent réunies toutes les beautés spéciales à la race que j’étudie » (BMSAP 1862)

Cordier et la typologie des races« Pour grouper mes mesures, je pars d’un centre quelconque, je prends par exemple le point central de l’oreille pour déterminer le profil de la ligne depuis le menton jusqu’à l’occipital; puis je trace un arc de cercle au-dessous duquel j’arrête par des mesures la position de chaque éminence, de chaque enfoncement, de chaque point de repère… »

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Anthropologie et moulage

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Les premiers bustes : la phrénologie de Gall

Franz Joseph Gall (1758-1828)

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Dussek Hérold Kreutzer Weber

Liszt

gens de talent

aliénés

criminels

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Les bustes exotiques : l’ethno-phrénologie de Dumoutier (1797-1871)« C’est au phrénologiste qu’il appartient plus qu’à tout autre peut-être de prouver combien l’organisation cérébrale de ces hommes est supérieure à celle des brutes, au rang desquelles on n’a cessé de les ravaler » (Dr Dumoutier)

3e voyage de Dumont d’Urville (1837-1840), qui lègue sa tête à Dumoutier mais meurt accidentellement en 1842

En 1867 les collections du Muséum comptaient 677 moulages, 142 bustes et 300 photographies et portraits

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Pierre Marie Alexandre Dumoutier

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Anthropologie et photographie

La création de la galerie d’anthropologie Etienne Serres (titulaire 1839-1855)

Imaginée en 1852, la galerie d’anthropologie ouvre en 186026

Etienne R. A. Serres se procure une série de daguerréotypes d’Indiens Botocudos faite en 1844 par E. Thiesson .

Dans son « Anthropologie comparée . Observations sur l' applications de la photographie a l‘étude des races humaines» (1845) , Serres déplore l' absence d'un musée d' anthropologie et propose la création d' un " musée photographique de races humaines " visant à débarrasser l'anthropologie de son caractère spéculatif.

Il fait acheter pour le Muséum « au prix de 260 F un appareil de Daguerre, le premier qu’on ait employé à faire des portraits ethniques. Louis Rousseau commencera la plus ancienne série de daguerréotypes de races humaines qu’on ait jamais exhibés dans une collection publique » (Hamy 1907) - Niepce 1827, Daguerre 1837 -

« que l’on rassemblera plus tard comme précieuse car voilà le moment où le mouvement qui se fait dans l’Univers pousse les races à se confondre…. Je veux vous rendre moi la race telle qu’elle est dans sa beauté relative, dans sa vérité absolue, avec ses passions » (lettre de Cordier à Nieuwerkerke 18/11/1865)

Une galerie…

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« Le beau n’est pas propre à une race privilégiée ; j’ai émis dans le monde artistique l’idée de l’ubiquité du beau. Toute race a sa beauté qui diffère de celle des autres races. Le plus beau nègre n’est pas celui qui nous ressemble le plus… » Rapport de Charles Cordier : Types ethniques représentés par la sculpture », Bulletin de la Société d’Anthropologie de Paris, 1862

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Histoire de l’Anthropologie au Jardin

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Jean Riolan le jeune (1577-1657), fils de Jean Riolan (1539-1605), médecin comme lui, devient premier médecin de Marie de Médicis. Il obtient la formation d'un jardin de botanique (ancêtre du Jardin du Roi - Guy de la Brosse 1635), établi par Louis XIII en 1626.

Son principal ouvrage est l'Anthropographie, Paris, 1618, « description anatomique de l'homme ».

L’anthropologie au Jardin du RoiL’anatomie et l’anthropologie sont présentes au Jardin du Roi depuis sa fondation (botanique, chimie, anatomie) en 1635.

« Quelques-uns séparent l’Anthropologie en deux parties, la Psycologie (sic) et la Somatologie, pour ce que l’homme est composé de deux natures: une spirituelle qui est l’âme; l’autre matérielle, qui est le corps » (Riolan, 1629).

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En 1613 se déroule un procès concernant des ossements trouvés en Dauphiné, notamment un membre inférieur mesurant 3 m et attribué à Teutobochus, roi des Cimbres et des Teutons, défait par Marius : Riolan raille cette attribution en trouvant les arguments "cacatoires" et il plaide pour des restes d’éléphants, peut-être ceux d’Hannibal.

En fait il s’agit d’un cousin fossile de ceux-ci, le dinotherium. Les os ont été montrés au jeune Louis XIII à Fontainebleau, mais la plupart ont disparu, sauf un fragment de fémur et un moulage de molaire précieusement conservée au Muséum.

Naissance de l’anatomie comparée

Son fils François Cureau de La Chambre (1630-1680), est entouré de 2 suppléants, Pierre Cressé, régent de la Faculté de médecine, chargé des «discours anatomiques», et Pierre Dionis, «chirurgien du roi servant par quartier», des dissections et démonstrations.

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Marin Cureau de La Chambre (1596-1669) troisième « démonstrateur et opérateur pharmaceutique » auteur des Charactères des Passions, 5 volumes en 22 ans, y traite des passions, des vertus et des vices, mais aussi « de la ressemblance que les hommes ont avec les animaux », des mœurs et des coutumes des peuples, des traits de leur visage.

Une ordonnance de 1673 stipule que le premier cadavre de supplicié serait délivré aux professeurs du Jardin royal « par préférence à tous autres, même au doyen et docteurs de la Faculté de médecine de Paris ».

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Pierre Cressé suivait les vieilles traditions de la Faculté de Paris et invoquait en toutes circonstances les causes finales. II louait «l’auteur de la nature qui n'a point mis de cheveux sur le front, de crainte que, tombant devant les yeux, ils n'empeschassent de voir » : il découvrait que si nous avons des sourcils c'est « de crainte que quand on sue, la sueur ne tombe dans les yeux », et il affirmait que nous possédons deux yeux « afin que quand il y en a un de perdu, nous puissions encore voir avec l'autre ». Contesté par un docteur de la Faculté de Paris, Lamy, il en résulte une violente polémique qui provoqua au Jardin royal une petite émeute. Pendant un discours de trois heures qu'y prononça Cressé, une partie des auditeurs « frappait des pieds, et jettait des pierres pour le faire finir ». L'autorité dut prendre des mesures spéciales pour faire cesser le désordre.

Les querelles

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La découverte des Amérindiens qu'on ne sait comment rattacher à Adam, contrarie la thèse de l'unité du genre humain que soutient l'Église. Le polygénisme est annoncé avec la théorie préadamite d’Isaac de la Peyrère (1596-1676).

L’unité du genre humain

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Bernier F. 1684. Nouvelle Division de la Terre par les différentes Espèces ou races d’homme qui l’habitent, envoyé par un fameux Voyageur à M. l’abbé de la ***. Journal des Sçavans, 24 avril 1684, pp. 133-140.

Dionis reprend le terme anthropologie : « Je commencerai d’abord par vous dire que la science qui nous conduit à la connaissance de l’homme s’appelle Anthropologie. Cette Science renferme deux parties; la première traite de l’Ame, qu’on nomme Psychologie, dont je ne vous parlerai point; et la seconde fait connoître le corps et tout ce qui en dépend, c’est ce qu’on appelle Anatomie » (Dionis 1694)

Le polygénismeLe polygénisme « philosophique » est défendu par Voltaire pour s'opposer à l’Eglise :

« Il me semble alors que je suis assez bien fondé à croire qu’il en est des hommes comme des arbres ; que les poiriers, les sapins, les chênes et les abricotiers, ne viennent point d’un même arbre, et que les blancs barbus, les nègres portant laine, les jaunes portant crins, et les hommes sans barbe, ne viennent pas du même homme. » (Voltaire. 1734. Traité de Métaphysique, chap. 1 : "Des différentes espèces d'hommes").

« Il n’est permis qu’à un aveugle de douter que les blancs, les nègres, les albinos, les Hottentots, les Chinois, les Américains, soient des races entièrement différentes. » (Voltaire. 1756. Introduction de l'Essai sur les mœurs et l’esprit des nations).

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« Et quand un grave Anglais, correct, bien mis, beau linge,Me dit : — Dieu t'a fait homme et moi je te fais singe ;Rends-toi digne à présent d'une telle faveur ! —Cette promotion me laisse un peu rêveur. »Victor Hugo, La Légende des Siècles (1874)

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« Il y a peu de gens qui croient descendre d’un turbot ou d’une morue » Voltaire, Singularités de la nature (1768)

« Il n’y a qu’un premier animal prototype dont la nature n’a fait que transformer certains organes… au lieu de la main d’un homme vous aurez le pied d’un cheval. » Diderot, Pensées sur l’interprétation de la nature (1754)

L’évolutionnisme

Montaigne (Les cannibales), 1562

Rousseau (Discours sur l’origine de l’inégalité), 1755

Voltaire (“Le Huron”, dans L’ingénu), 1767

Diderot (Supplément au voyage de Bougainville, 1773, 1796).

La diversité humaine et le rôle du sauvage dans la philosophie des Lumières

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Le polygénisme se développe en France avec J-B. Bory de Saint-Vincent (1778-1846, correspondant du Muséum, anti-esclavagiste), Louis-Antoine Desmoulins (1796-1828) élève de Cuvier, et Julien-Joseph Virey (1775-1846).

En 1859: apports de Darwin, Boucher de Perthes et Broca

Le polygénisme « scientifique »

En 1858, Georges Pouchet (professeur au Muséum, fils de Félix Pouchet, adversaire de Pasteur) publie De la pluralité des races humaines.

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Le mythe des Pygmées…« On se demande encore s’il est croyable qu’il soit sorti d’Adam, certain genre d’hommes monstrueux dont l’histoire fait mention : certains n’ont qu’une coudée de haut, ils sont dits pygmées chez les Grecs* »

Saint-Augustin, La Cité de Dieu, XVI, chap.8 (écrit en 427).

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Malgré leur petite taille, leurs bras relativement longs et leurs jambes courtes, les Akkas sont bien de véritables hommes ; et ceux qui avaient cru trouver en eux des demi-singes doivent être aujourd'hui pleinement désabusés (De Quatrefages, 1887).

Monographie d’Edward Tyson,1699, “Orang-outang siveHomo Sylvestris or the anatomy of a Pygmie compared withthat of a Monkey, an Ape and a Man”

voyages de Du Chaillu puis Schweinfurth, entre 1865 et 1871, au Gabon et au Congo

L’anthropologie de Linnéet la classification (1735)

Karl Linné, Carolus Linnaeus (1707-1778)

Homo monstrosus

Troglodyta, Lucifer, Satyrus, Pygmaeus

Homo sapiens5 variétés (sous-espèces)

1) ferus2) americanus3) asiaticus 4) europaeus5) afer

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L’anthropologie de Buffon

Flourens (Histoire des travaux et des idées de Buffon) : « La détermination des races humaines n’est pas aussi précise dans Buffon que dans Blumenbach, parce que Buffon n’a pas, comme Blumenbach, le secours de l’anatomie. Blumenbach voit mieux les traits opposés, les caractères précis, les races tranchées ; Buffon voit mieux les modifications graduées, les nuances suivies qui lient les races les unes aux autres : il voit mieux l’unité de l’homme. »

« l’homme, blanc en Europe, noir en Afrique, jaune en Asie et rouge en Amérique n'est que le même homme teint de la couleur du climat ».

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L’anthropologie de Camper (1722-1789)

et de Blumenbach (1752-1840)

monogénisme 44

L’anthropologie de Cuvier (1769-1832)

1799-1804: fondation puis dissolution de la Société des Observateurs de l’Homme: Bougainville, Silvestre de Sacy, Pinel, Frédéric Cuvier, Duméril, Hallé, Lacépède, Fourcroy, Antoine-Laurent de Jussieu

Georges Cuvier titulaire de la chaire d’anatomie comparée avait récolté un petit nombre de crânes humains, présentés et conservés dans un petit cabinet attenant à la galerie d’anatomie comparée.

“Considérations sur les diverses méthodes à suivre dans l’observation des peuples sauvages” (1800), Joseph-Marie de Gérando (1772-1842)

Dissection de la Vénus Hottentote (1816)Homme fossile de la Guadeloupe: Discours sur la théorie de la Terre, 1821

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L’étude de l’homme est une préoccupation fondatrice du Muséum actuel. La loid’organisation du Muséum datée du 10 juin 1793 précise le programme et lesobjectifs d’une chaire d’anatomie humaine : « le cours d’anatomie de l’hommequi sera au moins de quarante leçons aura pour objet de faire connaîtrel’organisation du corps humain. »

Premier titulaire: AntoinePortal (1742-1832) : « Ce n’estpas seulement pour connoître lastructure du corps humain qu’ondoit étudier l’anatomie, ni parcequ’elle conduit à laconnoissance des usages de sesdiverses parties, mais encoreparce qu’elle répand sur lanature, les causes et le siège desmaladies, des lumières sanslesquelles la Médecine ne seraitqu’un aveugle empirisme.»(Portal, 1804).

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« L’histoire naturelle de l’homme mériterait bien un enseignementdistinct ; et cet enseignement, c’est au Muséum d’histoire naturellequ’il doit se trouver, ne fût-ce que pour y légitimer l’institution d’uncours établi pour l’anatomie d’une seule espèce : car si, comme je ledisais plus haut, l’anatomie de l’homme est très avancée, il n’en estpas de même de son histoire naturelle; et il est peu de mammifèrespeut-être dont on ne connaisse mieux les habitudes, les mœurs, lesdiverses races, qu’on ne connaît les mœurs et les habitudes desdiverses races humaines » (Flourens, 1832).

Successeur en 1832: Pierre Flourens (1794-1867), médecin et neuro-physiologiste, Chaire d’anatomie et physiologie comparées.

Flourens attaque la phrénologie dès 1842

Fondée par le naturaliste du Muséum Henri Milne-Edwards (1800-1885), ses collègues Pierre Flourens (1794-1867) et Isidore Geoffroy-Saint-Hilaire (1805-1861), l’historien Jules Michelet (1798-1874), le sculpteur P. Jean David d’Angers (1788-1856; phrénologie esthétique), ou le saint-simonien Gustave d’Eichthal* (1804-1886).

*Lettres sur la race noire et la race blanche, avec Ismaïl Urbain, 1839

La Société ethnologique de Paris (1839-1862)

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Crania Helvetica, Rutimeyer 1864

Crania Americana, Morton 1839

Crania Germaniae, Ecker 1865

Crania Ethnica, Quatrefages & Hamy 1873

Crania Brittanica, Davis & Thurnam 1856

Crania Aegyptiaca, Morton 1844

Le développement de la craniologie« à elle seule, la tête osseuse fournit les principaux éléments des races humaines » (Quatrefages)

L’anthropologie d’Etienne Serres (1786-1868)

Chaire d’Anatomie et d’Histoire Naturelle de l’Homme (1839-1855)

« En traçant d’une main hardie le programme de la chaire d’anatomie humaine au Muséum, Vicq d’Azyr a dit qu’il fallait l’éclairer par l’anatomie comparée. Aujourd’hui les progrès de l’anthropologie nous permettent de retourner cette proposition et de dire à notre tour que l’organogénie humaine doit éclairer l’étude de l’anatomie comparée, en rendant compte par ses temps d’arrêt des variations organiques qui se manifestent chez les animaux »

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Concepteur de la galerie d’anthropologie

L’anthropologie de Quatrefages(1855-1892)

Son aide-naturaliste est Ernest Théodore Hamy (1842-1908)

« l’anthropologie a pour but l’étude de l’homme considéré comme espèce. Elle abandonne l’individu matériel à la physiologie, à la médecine, l’individu intellectuel et moral à la philosophie, à la théologie » (Quatrefages, 1890).

En 1855, Serres quitta la chaire d’anatomie et d’histoire naturelle de l’homme pour la chaire d’anatomie comparée. Louis Armand de Quatrefages, médecin et naturaliste, le remplace et inaugure la chaire d’anthropologie. Une galerie spécifique est alors exclusivement dédiée aux collections anthropologiques et intitulée «Galerie d’Anthropologie».

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Paul Broca

En 1876, Paul Broca (1824-1880) décide de créer un musée afin de présenter les collections ostéologiques de l’Ecole d’Anthropologie, du Laboratoire et de la Société d’Anthropologie.

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SAP 1865 : Instructions générales pour les recherches anthropologiques(Anantomie et Physiologie)

Avec Broca la définition de l’anthropologie se stabilise(querelle avec Blainville)

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Henri Cordier (1853-1926)

Malvina Hoffman (1887-1966)

105 figures pour le Hall of Man, Field Museum of Natural History, Chicago,1933 54

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Conclusion :

Y a-t-il des races humaines ?

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