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Correction de l’exercice n°6 L’histoire diagénétique de l’échantillon est la suivantes. De grains détritiques de quartz ont subi des phénomènes de diagenèse conduisant à la formation de surcroissances (marquées par les imites en pointillés). Les feldspaths ont subi une dissolution en même temps pou postérieurement. La porosité é ensuite été colmatée partiellement par un ciment calcitique. Les inclusions ont les propriétés suivantes : 1. Inclusions de type E, biphasées, isolées dans un cristal, de position chronologique indéterminée (pas assez d’observations) 2. Inclusions de typa A, biphasées en micro-fissures à l’intérieurs des grains de quartz et ne recoupant pas les sucroissances. Inclusions secondaires, formées antérieurement au processus d’érosion et de sédimentation 3. Inclusions de type F, biphasées à remplissages variable (piégeage d’une solution aqueuses saturée en gaz ?), primaires par rapporta à la surcroissance 4. Inclusions de type B, biphasées, secondaire, postérieures aux surcroissances 5. Inclusions de type C, probablement contemporaines de la formation du ciment (pas beaucoup d’observations) 6. Inclusions de type D, secondaires, postérieures à la phase de cimentation carbonatée Séquence microthermométrique. Il s’agit d’une séquence de cryométrrie. La photo 1 montre l’inclusion dans les conditions ambiantes. En 2, on voit l’inclusion congelée, ce qui s’explique par la solidification de la phase aqueuse. Lors de la remontée en température, le liquide congelé subit une recristallisation, ce qui se traduit par un fort brunissement. A -23°C, le liquide congelé a changé d’aspect. La température est ensuite abaissée jusqu’à -23,9°C puis -56°C. On distingue alors un solide. A -21,2°C, le début de fusion est bien visible, ce qui correspond à la température de l’eutectique du système H 2 O-NaCl. Le dernier glaçon fond à -3°C. La température eutectique donne la nature des sels principaux en solution, la température de fusion de la glace permet de calculer la salinité. Sur les histogrammes (à faire), on voit que les températures d’homogénéisation montrent une répartition étalée entre 86 et 100°C. Un tel étalement n’est pas normal dans une FIA. Plusieurs phénomènes peuvent être envisagés : 1/ un phénomène d’élargissement, 2/ le piégeage hétérogène d’un fluide en état d’immisicbilité (eau + gaz). La salinité calculée est d’environ 5 poids NaCl (cf Figure 3).. La densité de l’inclusion es calculée avec la relation : dt = Rvdv + 1 " Rv ( ) dl avec dl, densité de la phase liquide (1) et dv densité de la phase vapeur (0), soit dt = 0,95. L’isochore a été dessinée (voir page suivante). A 5000 m, la pression est de 500 bars. La température sur l’isochore à cette pression est de 175°C. Si la densité du CH4 est de 0,45, la densité de l’inclusion est de dt = Rvdv + 1 " Rv ( ) dl , avec dv=0,45, soir 0,9725. Composition totale de l’inclusion : non calculée (pas eu le temps de le faire cette année) L’origine des constituants( à développer) : - eau de formation + méthane d’origine organique

Correction de l’exercice n°6 - univ-lille.frcours-geosciences.univ-lille1.fr/.../correction_6.pdf · 2012. 11. 26. · Correction de l’exercice n°6 L’histoire diagénétique

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Correction de l’exercice n°6 L’histoire diagénétique de l’échantillon est la suivantes. De grains détritiques de quartz ont subi des phénomènes de diagenèse conduisant à la formation de surcroissances (marquées par les imites en pointillés). Les feldspaths ont subi une dissolution en même temps pou postérieurement. La porosité é ensuite été colmatée partiellement par un ciment calcitique. Les inclusions ont les propriétés suivantes :

1. Inclusions de type E, biphasées, isolées dans un cristal, de position chronologique indéterminée (pas assez d’observations)

2. Inclusions de typa A, biphasées en micro-fissures à l’intérieurs des grains de quartz et ne recoupant pas les sucroissances. Inclusions secondaires, formées antérieurement au processus d’érosion et de sédimentation

3. Inclusions de type F, biphasées à remplissages variable (piégeage d’une solution aqueuses saturée en gaz ?), primaires par rapporta à la surcroissance

4. Inclusions de type B, biphasées, secondaire, postérieures aux surcroissances 5. Inclusions de type C, probablement contemporaines de la formation du ciment (pas

beaucoup d’observations) 6. Inclusions de type D, secondaires, postérieures à la phase de cimentation carbonatée

Séquence microthermométrique. Il s’agit d’une séquence de cryométrrie. La photo 1 montre l’inclusion dans les conditions ambiantes. En 2, on voit l’inclusion congelée, ce qui s’explique par la solidification de la phase aqueuse. Lors de la remontée en température, le liquide congelé subit une recristallisation, ce qui se traduit par un fort brunissement. A -23°C, le liquide congelé a changé d’aspect. La température est ensuite abaissée jusqu’à -23,9°C puis -56°C. On distingue alors un solide. A -21,2°C, le début de fusion est bien visible, ce qui correspond à la température de l’eutectique du système H2O-NaCl. Le dernier glaçon fond à -3°C. La température eutectique donne la nature des sels principaux en solution, la température de fusion de la glace permet de calculer la salinité. Sur les histogrammes (à faire), on voit que les températures d’homogénéisation montrent une répartition étalée entre 86 et 100°C. Un tel étalement n’est pas normal dans une FIA. Plusieurs phénomènes peuvent être envisagés : 1/ un phénomène d’élargissement, 2/ le piégeage hétérogène d’un fluide en état d’immisicbilité (eau + gaz). La salinité calculée est d’environ 5 poids NaCl (cf Figure 3).. La densité de l’inclusion es calculée avec la relation :

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dt = Rvdv + 1"Rv( )dl avec dl, densité de la phase liquide (≈ 1) et dv densité de la phase vapeur (≈ 0), soit dt = 0,95. L’isochore a été dessinée (voir page suivante). A 5000 m, la pression est de 500 bars. La température sur l’isochore à cette pression est de 175°C. Si la densité du CH4 est de 0,45, la densité de l’inclusion est de

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dt = Rvdv + 1"Rv( )dl, avec dv=0,45, soir 0,9725. Composition totale de l’inclusion : non calculée (pas eu le temps de le faire cette année) L’origine des constituants( à développer) : - eau de formation + méthane d’origine organique

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- les nouvelles estimations P-T sont : 500 bars et 105°C (étoile bleue) au lieu de 500 bars 175°C (inclusion supposée sans CH4, étoile rouge), ce qui conduit, si on néglige le CH4, à une erreur de 70°C sur la température. Dans un cas on est au-dessus de la fenêtre à huile, dans l’autre cas, on est en dessous => conséquence sur l’exploration

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