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Honoré Vinck Corvées et Prestations Author(s): G. Hulstaert Source: Aequatoria, 7e Année, No. 4 (1944), p. 161 Published by: Honoré Vinck Stable URL: http://www.jstor.org/stable/25837662 . Accessed: 16/06/2014 01:51 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Honoré Vinck is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Aequatoria. http://www.jstor.org This content downloaded from 62.122.76.48 on Mon, 16 Jun 2014 01:51:37 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Corvées et Prestations

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Honoré Vinck

Corvées et PrestationsAuthor(s): G. HulstaertSource: Aequatoria, 7e Année, No. 4 (1944), p. 161Published by: Honoré VinckStable URL: http://www.jstor.org/stable/25837662 .

Accessed: 16/06/2014 01:51

Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at .http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp

.JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range ofcontent in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new formsof scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected].

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ne sommes plus traites de Cassandre ou de gens Hixquels il faut apprendre a se taire . . . Nous

savons aujourd'hui officiellemenr ce que chacun

essayait d'ignorer. Voila done le premier pas pose Notre conscience et notre honneur national sont engages.

En attendant les mesures que prendront les autontes competences, nous souhaitons que,

dans les discussions inevitables et utiles dans un

probleme si complexe et encore imparfaitement etudie., on reste toujours objectif et qu'on evite

toutes sortes d'allusions ou de comparaisons -

per

sonnels, nationales, ou autres - comme on en en

tend et lit parfois et qui ne font aucunement pro

gresser la question, mais au contraire se departent

de la serenite et du serieux commandes par un

problemesi important pour l'avenir de la Colonie.

(G. H. )

Corvees et Prestations. Un texte du Service de l'lnformation

annonce que: Une ordonnance legislative en

date du 13 octobre 1944 permet aux autorites

indigenes, apres avoir pris l'avis du Conseil des notables, d'accorder la faculte de racheter cer

taines corvees.

Cette nouvelle disposition presente l'avan

tage de permettre aux meilleurs agriculteurs de s'adonner a leurs travaux pendant toute l'annee

sans etre deranges inopportunement par l'obligation d'executer cettaines prestations. D'ailleurs, les

prestations rachetables peuvent etre beaucoup mieux executees par de la main-d'oeuvre specia

list qui pourra etre payee par le produit du rachat.

Cette mesure existait deja dans la plupart des colonies britanniques en Afrique. Dans le territoire de Mahagi, le rachat est applique a titre d'essai depuis 6 ans avec beaucoup de succes.

Nous pouvons ajouter que des essais ont ete tentes encore ailleurs. Dans la Tshuapa Tessai

que nous avons vu dans une region relativement

evoluee n'a guere dure: dans cette population cLirsemee avec forte tendance a Temigration, le nombre des b neficiaires etait tel qu'il ne restait

pas assez de bras pour les corvees jugees neces saire.s ...

Cette mesure demandera done un grand doigte dans Tapplication. Et cela d'autant plus que le pouvoir d'autoriser le rachat est attribue aux autorites indigenes, dont l'impartialite est loin d'etre garantie. On peut craindre que cette

roesure alourdira le fardeau de telle classe de la

population et privilegiera encore davantage telles

autres classes, e.a. les grands polygames. Dont

consequence : accentuation de l'exode de la jeunesse vers les centres.

Bien done que cette mesure constitue un reel

progres vers la suppression du travail force sous

toutes ses formes et vers la delivrance du paysan

indigene de l'obsession de la corvee , nos prefe rences vont a la mesure integrate: telle qu'elle a

ete decretee par feu le Gouverneur General F.

Eboue. Voici les principaux articles de cet arrete :

1. L'impot des prestations est et demeure

supprime en A. E. F. a partir du lr janvier 1944.

2. En cas de sinistre, de calamite publi

que et dans des circonstances exceptionnelles

oblig^ant a Tutilisation sans delai de main

d'eeuvre indigene, les Chefs de departement ou

de subdivision pourront requerir verbalement ou

par ecrit les services des indigenes valides du sexe male pour l'execution de travaux preseritant

un caractere d'urgence absolue, ou immediatement

indispensable pour la securite publique. Les Chefs de departement ou de subdi

vision devront rendre compte d'urgence a leur Chef de territoire des requisitions qu'ils auront

operees, en indiquant les raisons ayant motive

ces requisitions, la fagon dont elles auront ete

operees, le nombre d'indigenes qui auront ete

requis, les salaires payes d'apres les tarifs en

vigueur dans la region interessee, les resultats

obtenus.

Nous exprimons a Monsieur le Gouverneur General de V A. E. F. nos tinclres renter dements pour nous avoir bimveillamment communique le texte de cet arrite.

( G. Hulstaert )

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