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Conception 2 LMD1 /S2 SOMMAIRE CHAPITRE 1 : MODELISATION DES SYSTEMES MECANIQUES……..2 CHAPITRE 2 : TECHNOLOGIE DES LIAISONS……………………………..20 BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………................58 Page 1 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA

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SOMMAIRE

CHAPITRE 1 : MODELISATION DES SYSTEMES MECANIQUES……..2

CHAPITRE 2 : TECHNOLOGIE DES LIAISONS……………………………..20

BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………................58

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CHAPITRE 1 : MODELISATION DES SYSTEMES MECANIQUES

1. Modélisation des liaisons mécaniques usuelles……………….…….………....3

1.1.Définition…………………………………………………………………………….3

1.2.Liaisons élémentaires…………………...…………………………………………..3

1.3.Liaisons composées………………………………………………………………….3

1.4.Définition modélisation……………………………………………………………..4

1.5.Modélisation des liaisons parfaites………………………………………………...4

1.6.Caractéristiques des liaisons mécaniques…………………………………………5

1.7.Etude des liaisons………….………………………………………………………..6

1.8.Tableau des symboles normalisés des liaisons mécaniques……………………..10

2. Modélisation d’un mécanisme.…………………………………………………..11

2.1.Introduction………………………………………………………………………..11

2.2.Méthode d’élaboration d’un schéma cinématique………………………………11

2.3.Différence entre schéma cinématique et schéma d’architecture…………...…..14

3. Applications d’évaluation…………………………...…………………….………

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CHAPITRE 1

MODELISATION DES SYSTEMES

MECANIQUES

1. Modélisation des liaisons mécaniques usuelles :

1.1.Définition

Une liaison est l’ensemble des conditions particulières auxquelles est assujetti un corps solide

par rapport à un autre. Ces conditions limitent les mouvements possibles de l’un des corps par

rapport à l’autre et déterminent leur degré de liberté relatif.

1.2.Liaisons élémentaires

Une liaison élémentaire entre deux solides S1 et S2 est obtenue à partir du contact d'une surface

géométrique élémentaire liée à S1 sur une surface géométrique élémentaire liée à S2.

Les surfaces géométriques élémentaires obtenues à partir des principaux procédés d'usinage sont

le plan, le cylindre et la sphère.

Le tableau ci–dessous donne les différentes combinaisons :

1.3.Liaisons composées

Une liaison composée est obtenue par association cohérente de liaisons élémentaires.

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* Appui plan/Linéaire rectiligne/Ponctuelle

donne : liaison complète

* Appui plan/Linéaire rectiligne

donne : liaison glissière

* Linéaire annulaire/Appui plan

donne : liaison pivot

* Association Rotule/Ponctuelle

donne : liaison sphérique à doigt

Contact plan/sphère : ponctuelle

Contact plan/cylindre : linéaire rectiligne

Contact plan/plan : appuie plan,

Contact cylindre/sphère : linéaires annulaires

Contact cylindre/cylindre pivot glissant,

Contact sphère/sphère rotule ou sphérique.

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1.4.Définition modélisation :

En analyse d’un objet technique existant, la modélisation permet de comprendre le

fonctionnement, de mettre en évidence certaines propriétés, de justifier voire même d’améliorer

certaines solutions technologiques du produit étudié.

En conception, la modélisation permet de prévoir des événements physiques, de déterminer ou

optimiser des formes, de déterminer des positions et des dimensions alors que le produit n’existe

pas encore.

1.5.Modélisation des liaisons parfaites

Pour tout ce que suit on considère que les deux solides en contacts sont supposés indéformables.

1.5.1.Définition d’une liaison parfaite.

Une liaison parfaite est une liaison telle que :

- les possibilités de mouvement relatifs sont obtenues à partir de surfaces de contact

géométriquement parfaites qui ont entre elles un jeu de fonctionnement nul.

- le contact de ces surfaces se fait sans adhérence.

Une liaison parfaite est donc une liaison théorique.

1.5.2.Notion de degré de liberté.

Considérons deux solides 1 et 2 liés et R(A,x,y,z) le repère local associé à cette liaison.

Nous pouvons définir dans R les différentes possibilités de mouvements relatifs indépendants de

1/2 (ou de 2/1). Dans l’espace, il y a 6 mouvements indépendants :

- Tx, translation selon l’axe (A,x),

- Ty, translation selon l’axe (A,y),

- Tz, translation selon l’axe (A,z),

- Rx, rotation autour de l’axe (A,x),

- Ry, rotation autour de l’axe (A,y),

- Rz, rotation autour de l’axe (A,z),

Le nombre de degré de liberté d’une liaison est le nombre de mouvements relatifs indépendants

que la liaison autorise entre les deux solides Ce nombre est au maximum égal à 6.

Quand le nombre de degrés de liberté est égal à 0, les deux solides sont en liaison complète ; on

l’appelle : Liaison d’encastrement.

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Quand le nombre de degré de liberté est égal à 6, les deux solides n’ont aucune liaison ; on

l’appelle : Liaison libre.

1.5.3.Mécanismes

Un mécanisme est un ensemble de solides liés entre eux par des liaisons, dans le but de réaliser

une ou plusieurs fonctions telle que :

- Transmission avec ou sans transformation de mouvements

- Transmission d’actions mécaniques (forces ou couples)

1.6.Caractéristiques des liaisons mécaniques

Les liaisons mécaniques sont caractérisées par leurs degrés de liberté, leur torseur d'action

mécanique transmissible (statique) et leur torseur cinématique.

1.6.1.Torseur d'action mécanique transmissible (statique)

Un torseur d’action mécanique transmissible permet d’écrire les efforts et les moments

transmissibles par une liaison entre deux solides S1 et S2.

Le torseur {T} est composé :

• Du vecteur R, Somme des actions mutuelles entre ces deux pièces,

• Du vecteur M, moment en un point des actions mutuelles entre ces deux pièces.

Son écriture au centre de la liaison (centre de réduction) se réduit à ces deux vecteurs que l'on

appelle ses éléments de réduction.

(X, Y, Z) sont les composantes de :

(L, M, N) sont les composantes de :

• Expression du torseur d'action mécanique transmissible dans une liaison :

Le nombre de paramètres du torseur est égal au nombre de degrés de liaison.

- A un degré de liaison en translation correspond un paramètre de la résultante du torseur;

- A un degré de liaison en rotation correspond un paramètre du moment du torseur.

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Ecriture vectorielle du torseur d’action mécanique transmissible

Ecriture projetée du torseur d’action mécanique transmissible

R

M

R M

R M

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1.6.2.Torseur cinématique

Le torseur cinématique d'un solide par rapport à un référentiel R quelconque est entièrement

défini par deux vecteurs :

• Le premier, caractéristique du champ des vitesses et indépendant du point d'expression du

torseur, décrit le comportement rotatif du solide :

• Le second, exprimé en un point A du repère correspond à la vitesse du point A

appartenant au solide par rapport à R :

Ecriture vectorielle du torseur cinématique

On associe à ces deux vecteurs un seul torseur

(cinématique) noté :

(α, β, γ) sont les composantes de

(u, v, w) sont les composantes de

• Expression du torseur d'action cinématique :

Le nombre de paramètres du torseur est égal au nombre de degrés de liberté.

- A un degré de liberté en rotation correspond un paramètre du vecteur du torseur;

- A un degré de liberté en translation correspond un paramètre du vecteur du torseur.

1.7.Etude des liaisons

1.7.1. Liaison ponctuelle ou sphère plan

²²²

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= et =

00000Z2/1T

A

UαVβ0γ νS/R

A

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1.7.2. Liaison linéaire rectiligne

1.7.3. Liaison linéaire annulaire

1.7.4. Liaison sphérique ou rotule

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= et =

L2/1

0000Z2/1T

A

U0Vβ0γ νS/R

A

= et =

0X2/1

000Z2/1T

A

0αVβ0γ νS/R

A

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1.7.5. Liaison appui plan

1.7.6. Liaison pivot glissant

1.7.7. Liaison pivot

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= et =

0X2/1

0Y2/1

0

Z2/1

TA

0α0β0γ νS/R

A

= et =

L2/1

0M2/1

00

Z2/1

TA

U0V00γ νS/R

A

= et =

00M2/1

Y2/1

N2/1

Z2/1

TA

Uα0000 νS/R

A

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1.7.8. Liaison glissière

1.7.9. Liaison hélicoïdale

1.7.10. Liaison complète ou encastrement

Aucun degré de liberté possible. Ce type de liaison est soit démontable, soit indémontable.

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= et =

0X2/1

M2/1

Y2/1

N2/1

Z2/1

TA

0α0000 νS/R

A

= et =

L2/1

0M2/1

Y2/1

N2/1

Z2/1

TA

U00000 νS/R

A

= et =

kX2/1

X2/1

M2/1

Y2/1

N2/1

Z2/1

TA

kαα0000 νS/R

A

= et =

L2/1

X2/1

X2/1

M2/1

Y2/1

Y2/1

N2/1

Z2/1

Z2/1

TA

000000 νS/R

A

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1.8.Tableau des symboles normalisés des liaisons mécaniques

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2. Modélisation d’un mécanisme :

2.1.Introduction :

Par définition, un mécanisme est composé de plusieurs sous ensembles reliés entre eux par une

ou plusieurs liaisons sont le but est de remplie une fonction globale correspondante au cahier des

charges fonctionnel qui permet son existence.

Mais la lecture des plans d’ensemble n’est pas toujours aisée. Donc il faut simplifier leur

représentation.

Lorsque un mécanisme n’existe pas (en phase de conception), on a besoin d’un schémas

illustrant le fonctionnement attendu sans toute fois limiter le concepteur dans les formes et

dimensions à concevoir.

C’est le rôle des schémas cinématique.

2.2.Méthode d’élaboration d’un schéma cinématique

Exemple

A fin d’illusrer ces étapes , prenons l’exemple d’un Serre joint pour le bricolage.

L’élaboration d’un shémas cinmatique se resume en quatre étapes :

2.2.1. Etape 1 : Identification des classes d’équivalence :

Classe d’équivalence : C’est un groupe de pièces n’ayant aucun mouvement entre elles : Pièces

en liaison fixe.

• On exclue :

- Les pièces qui se déforment durant le fonctionnement du mécanisme (Joints, courroie,

ressorts).

- Les pièces à géométrie complexes (chaînes, roulements, butée et glissières à base

d’éléments roulants,…) tout en gardant à l’esprit les liaisons réalisées par ces éléments.

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XZ

Y

A

B

C

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• On rassemble sous formes de groupes les pièces qui sont fixes les une par rapport aux autres

• Les groupes ainsi obtenues sont appelés classes d’équivalence et qui sont généralement

désignés par une lette E1= 2,3,…. .

Pour notre exemple ; les classes d’équivalence sont comme suit :

E1 = {1, 2, 3} E2 = {4} E3 = {5, 6} E4 = {7}

(3 est riveté à 1 et 2 est soudé à 1 : 1,2 et 3 forment donc la classe d’équivalence E1).

2.2.2. Etape 2 : Identifications des liaisons entres les classes d’équivalences

• Déterminer la nature du ou des contacts entre les classes d’équivalence cinématique.

On ne s’intéresse qu’aux contacts permanents entre les pièces lors du fonctionnement considéré

du mécanisme.

• En déduire les degrés de mobilité entre les classes d’équivalence .

• Identifier les liaisons mécaniques entre les classes d’équivalence (nom de la liaison

normalisée + centre de la liaison + axe et/ou normale au plan de contact).

• Remplir le tableau des mobilités.

Exemple :

Repère de

la liaison

Nature des surfaces de

contact (cylindrique,

plane, …)

Translation

suivant l'axe

Rotation

suivant l'axe

X Y Z X Y Z

Nom, centre et axe

de la liaison

Entre

E1 et E2L12

Plan de normale Ay +

Plan de normale Az1 0 0 0 0 0 Glissière (A, Ax)

Entre

E2 et E3L23

Filetage/taraudage

d’axe Bx1 0 0 1 0 0 Hélicoïdale (B, Bx)

Entre

E3 et E4L34

Surface sphérique

de centre C0 0 0 1 1 1 Rotule de centre C

2.2.3. Etape 3 : Etablissement de graphe des liaisons :

• Définition :

Le graphe de liaisons cinématique d’un mécanisme est un modèle qui traduit les liaisons entre les

ensembles de solides qui le constituent.

L’image donnée par ce type de modélisation, doit permettre de faire apparaître les circuits de

transmission de mouvements.

Il faut analyser l’ensemble du mécanisme afin de déterminer les liaisons entre les pièces ou entre

les classes d ‘équivalence. Ces liaisons sont regroupé et représentées sous la forme d’un graphe

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où chacune des classes d’équivalence est représentée par une ellipse portant le même nom, puis,

par des flèches entre ces ellipse qui symbolise les liaisons définies précédemment.

• On y indique pour chaque liaison :

- Le nom de la liaison mécanique

- Le centre de la liaison mécanique

- L’axe de la liaison et/ou la normale au plan de contact.

2.2.4. Etape 4 : Etablissement du schéma cinématique :

Pourquoi schéma : Parce qu’il sert à expliquer ou comprendre le fonctionnement du mécanisme.

Pourquoi cinématique : Parce qu’il représente les mouvements possibles entre les pièces.

Pourquoi minimal : Car il est constitué de classes d’équivalence. Le nombre de solides

représenté est donc minimal, ainsi que le nombre de liaisons entre solides.

• Principe :

- Les liaisons que l’on a trouvées doivent être disposées si possible de la même manière que

sur le dessin d’ensemble.

- Les traits reliants les liaisons doivent faire apparaître la silhouette générale des pièces du

dessin. Le schéma représente le dessin d’ensemble du mécanisme. Il doit donc y ressembler.

- Il est élaboré des classes d’équivalence en utilisant la représentation normalisée des liaisons

(toutes les classes d’équivalence ont la même épaisseur de traits).

- La pièce immobile par rapport à la terre (ou s’il n’y en a pas, celle qui sert de référence par

rapport aux autres), sera repérée par des hachures ou le symbole

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E1 E2

E3

E4

Glissière (A, Ax) Hélicoïdale (B, Bx)

Rotule (C)

XZ

Y

E2

A

CB

E1

E3E4

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2.3.Différence entre schéma cinématique et schéma d’architecture

schéma cinématique schéma d’architecture

Permet de

visualiser :

La cinématique du mécanisme

(c'est-à-dire les mouvements

relatifs des differentes classes

d’équivalence)

L’architecture du mécanisme

(c'est-à-dire la disposition des liaisons )

Il colle à la rélité technologique

puisqu’il tient compte du choix des

constituants adoptésElle est construite

à partir de :Graphe de liaisons Graphe de structure

Exemple :

Utilisation de deux roulement à bille situés à chaque extrémité de l’arbre 1, modélisables l’un par une liaison rotule et l’autre par une liaison linéaire annulaire.

Sur le schéma d’architecture, figurent toutes les liaisons élémentaires se situant dans la zone de guidage.3. Applications d’évaluation :

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Graphe de liaison Graphe de structure

Schéma d’architectureSchéma cinématique minimal :

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Application N°1 : Etau de modeliste (avec corrigé)

Mise en situation :

L’étau de modéliste représenté sur le document DT01 est un outil employé par les modélistes

pour maintenir en position une ou plusieurs pièces entre elles afin de réaliser des opérations

diverses telles que : Collage, Perçage, …

La semelle de l’étau (10) est fixée à un établi. L’utilisateur en tournant la poignée (09) autour de

l’axe X fait translater le mors mobile (01) par rapport à la semelle (10) suivant l’axe X et

provoque l’écartement ou le rapprochement du mors mobile (01) par rapport au mors fixe (02).

Questions :

1) Compléter le tableau ci-dessous en indiquant pour chaque liaison fixe la nature des

surfaces fonctionnelles en contact, le composant et/ou le procédé de liaison et cocher la case

correspondant au critère de démontabilité.

Pièces en liaison fixe

Nature des surfaces de contact

Composant de liaison (vis, soudage)

Démontabilité

DémontableNon

démontable

02 – 05 Surface Plane2 vis d’assemblage

(04)X

01 – 12 S. Cylindrique 1 vis de pression (13) X

08 – 06 S. Cylindrique Soudage X

07 – 06 Filetage/Taraudage

Goupille élastique

(14) : Freinage par

obstacle de l’écrou 07

X

2) Indentifier les classes d’equivalence en indiquant la quantité de chaque pièce si celle-ci est

différente de 1:

Classe d’équivalence E1 liée à la pièce 01 :

E1 = {01, 03, 04 (x2), 12 (x2), 13 (x2)}

Classe d’équivalence E2 liée à la pièce 02 :

E2 = {02, 04 (x2), 05, 10, 11 (x2) }

Classe d’équivalence E3 liée à la pièce 06 :

E3 = {06, 07, 08, 14 }

Classe d’équivalence E4 liée à la pièce 09 :

E4 = {09, 15 (x2)

3) Identifier les liaisons entre les classes d’équivalence :

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Repère de la

liaison

Translation suivant l'axe

Rotation suivant l'axe

X Y Z X Y Z

Nom, centre, axe ou normale au plan de contact de la liaison

EntreE1 et E2

L12 1 0 0 0 0 0

Nom de la liaison : Glissière

Centre : B Axe : Bx

Glissière (B, Bx)

EntreE1 et E3

L13 0 0 0 1 0 0

Nom de la liaison :Pivot

Centre : C Axe : Cx

Pivot (C, Cx)

EntreE2 et E3

L23 1 0 0 1 0 0

Nom de la liaison : Hélicoidale

Centre : A Axe : Ax

Hélicoidale (A, Ax)

EntreE3 et

E4L34 0 1 0 0 1 0

Nom de la liaison :Pivot glissant

Centre : D Axe : Dy

Pivot glissant (D, Dy)

4) Compléter le graphe des liaisons :

5) Compléter Le shéma cinématique minimal suivant la vue de face en coupe A-A :

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E4 E3

E2

Pivot glissant (D, Dy)

Hélicoïdale (A, Ax)

Pivot (C, Cx) E1

Glissière (B, Bx)

X Z

Y

A

E1B

C D

E3

E1

E4

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DT 01X

Y

Z

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Application N° 2 : Borne reglable (avec corrigé)

Soit la borne réglable illustrée par son dessin d’ensemble suivant :

La borne reglable est un mécanisme employé pour regler la hauteur d’une charge à une limite

disirée

L’utilisateur en tournant la vis de maneuvre (06) autour de l’axe X fait translater le coulisseau(4)

par rapport au corps (2) suivant l’axe X et provoque la montée ou bien la descente du doigt(3)

par rapport au corps .

Questions :

1) Indentifier les classes d’equivalence /

Classe d’équivalence E1 liée à la pièce 01 :

E1 = {01, 04, 06, 07, 08}

Classe d’équivalence E2 liée à la pièce 02 :

E2 = {02}

Classe d’équivalence E3 liée à la pièce 03 :

E3 = {3}

Classe d’équivalence E4 liée à la pièce 05 :

E4 = {05)

2) Identifier les liaisons entre les classes d’équivalence :

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Repère de la

liaison

Translation suivant l'axe

Rotation suivant l'axe

X Y Z X Y Z

Nom, centre, axe ou normale au plan de contact de la liaison

EntreE1 et E2

L12 0 1 0 0 1 0

Nom de la liaison : Pivot Glissant

Centre : A Axe : Ay

Glissière (A, Ay)

EntreE1 et E3

L13 1 0 0 0 0 0

Nom de la liaison :Glissière

Centre : D Axe : Dx

Pivot (D, Dx)

EntreE1 et E4

L14 0 0 0 1 0 0

Nom de la liaison :Pivot

Centre : E Axe :Ex

Pivot (E, Ex)

EntreE2 et E3

L23 1 0 1 0 1 0

Nom de la liaison : Appui plan

Centre : B normale: By

Appui plan (B, By)

EntreE3 et

E4L34 1 0 0 1 0 0

Nom de la liaison : Hélicoidale

Centre : C Axe : Cx

Hélicoidale (C, Cx)

3) Compléter le graphe des liaisons :

4) Compléter Le shéma cinématique minimal suivant la vue de face en coupe A-A :

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E3

E4

E2

Hélicoïdale (C, Cx)

E1 Pivot (E, Ex)

Glissière (D, Dx)

Appui plan (B,y)

Pivot glissant (A,Ay)

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CHAPITRE 2 : TECHNOLOGIE DES LIAISONS

1. Liaison complète ou encastrement..……………………………………………..21

1.1.Liaison complète démontable……………………………………………………..22

1.2.Liaison complète permanente……………………………………………………..22

1.3.Solutions constructives et critères de choix ……………………………………...22

1.4.Représentation normalisée des éléments filetés………………………………….25

1.5.Les éléments standard de commerce……………………………………………..26

2. Liaison glissière…………………………..…………………………………………..31

2.1.Introduction………………………………………………………………………...31

2.2.Guidages par contact direct……………………………………………………….31

2.3.Guidages par interposition d’éléments antifriction……………………………...32

2.4.Guidages par interposition d’éléments roulants…………………………………32

2.5.Critères de choix d’une solution…………………………………………………..34

2.6.Précision d’une liaison glissière…………………………………………………...34

2.7.Risque d’arc-boutement…………………………………………………………..35

3. Liaison pivot…………………………………………………………………………..37

3.1.Guidage en rotation par contact direct……………………………………………37

3.2.Guidage en rotation par paliers lisses (coussinets)……………………………….37

3.3.Guidage en rotation par roulements………………………………………………39

3.4.Applications…………………………………………………………………………49

4. Etanchiété……………………………………………………………………………...51

4.1.Fonction étanchéité…………………………………………………………………51

4.2.Types d’étanchéité…………………………………………………………………..51

4.3.Symbolisation des joints…………………………………………………………….53

5. Applications d’évaluation…………………………………………………………...53

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CHAPITRE 2

TECHNOLOGIE DES LIAISONS

1. Liaison complète ou encastrement :

Introduction:

• Une liaison complète est réalisée pour plusieurs raisons :

- De fabrication : forme complexe comme le pignon conique

- De montage : pour monter l’arbre sur le bâti par exemple

- D’intégration de composants standards : les roulements,…

- De transport : le démontage du mécanisme permet de gagner en encombrement

• Une liaison encastrement doit être capable de transmettre des efforts dans toutes les

directions, le choix de la solution constructive et le dimensionnement de celle-ci dépendra entre

autres critères de l’intensité des efforts à transmettre

• Assurer une liaison complète entre deux solides S1 et S2 revient à éliminer tous les degrés de

libertés.

Analyse fonctionnelle d’une liaison complète :

Page 21 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA

M2 1

R2 1T

2 1 =

A A

=X

2 1Y

2 1Z

2 1

L2 1

M2 1

N2 1 A,x,y,

Réaliser une LiaisonComplète entre

S1et S2

Positionner S1 par rapport à S2

Transmettre des efforts

Être démontable

FT1

FT2

FT3

Résister à L’environnement

F4

Optionnelle

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Pour les liaisons complètes on distingue deux types :

1.1.Liaison complète démontable :

a) Liaisons complètes par adhérence : les deux solides sont serrés fortement l’un contre l’autre,

le plus souvent par des éléments filetés.

b) Par obstacle : lorsque l’adhérence ne suffit plus pour transmettre l’effort, le plus souvent, on

ajoute au dispositif réalisant les fonctions techniques 1 et 2, un élément dont l’unique objectif

est de transmettre l’effort en s’intercalant comme obstacle (goupille, clavette,...etc.)

1.2.Liaison complète permanente

Le démontage est impossible sans détérioration des pièces, mais son coût est souvent moins

élevé.

a) Assemblage par ajustement serré : Le contenu et le contenant ont un diamètre nominal

identique et l’ajustement est serré. L’emmanchement forcé est réalisé par une presse .

b) Par frettage qui consiste à modifier les dimensions des pièces avant leur assemblage, par

variation de leur température il n’est utilisé sauf si les deux matériaux sont de même type.

c) Par rivetage : Il existe les rivets massifs, rivet creux et rivet « pop »

d) Soudage : c’est assembler 2 pièces de façon permanente en assurant la continuité de la

matière. Il existe de nombreuses méthodes pour souder deux pièces : A l’arc ; par résistance

électrique ; au gaz ; par pression.

e) Collage : L’ajustement entre les pièces à coller doit être précis. C’est un procédé rapide.

1.3.Solutions constructives et critères de choix :

Page 22 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA

Solutions assurant la fonction maintien et démontableSolutions Exemples Critères de choix

Eléments Filetés :

- Vis

- Ecrou

- Boulon

- Goujon

- Vis de pression

- Pas de jeu dans l’axe

de la vis.

- Possibilité de

démontages

fréquents

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Page 23: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

Page 23 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA

Solutions assurant la fonction maintien et non démontableSolutions Exemples Critères de choix

Page 24: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

Page 24 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA

Solutions assurant la fonction transmission d’une action mécaniqueSolutions Exemples Critères de choix

Si l’on souhaite augmenter les efforts

transmissibles :

1 : augmenter la longueur utile Lu

2 : ajouter une clavette

diamétralement opposée

3 : Cannelures

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Page 25: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

1.4.Représentation normalisée des éléments filetés :

Règles:

o La limite de la matière est représentée en trait fort et le creux des dents en trait fin.

o L’assemblage d’une vis et d’un écrou nécessite qu’ils aient les mêmes caractéristiques

principales à savoir : diamètre nominal, profil du filet, nombre de filets, pas, et sens de

l’hélice.

o Le Diamètre nominal : (∅d) correspond

au ∅ mesuré sur le sommet du filet de la

vis et le fond de filet de l'écrou.

o Il existe différents types de profils : on site principalement :

- Profil ISO ou «triangulaire» (Symbole M) qui est le plus répandu (visserie courante du

commerce) .

- Profil Trapézoïdal (Symbole Tr) (transformation du mouvement avec efforts importants.

o Le pas est la dimension axiale entre deux filets issus d'une même hélicoïde. C'est aussi la

valeur de la translation pour un tour de vissage (ou dévissage).

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Page 26: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

1.5. Les éléments standards de commerce :

Définition: Tige filetée + tête ou forme adaptée à un type d'outil.

1.5.1.Les vis d’assemblage

le serrage le plus énergétique est obtenue par les têtes H et Q puis par les vis CHC qui presentent

l’avantage d’être logés dans un chambrage

Suivant les dimensions , la tige peut être complètement ou partiellement filetée .

Page 26 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA

Type Tête

Profil de filet Longueur sous tête

Diamètre nominal

Classe de qualité

Définition :

Tige filetée + tête ou

forme adaptée à un type d'outil.

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Conception 2 LMD1 /S2

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Page 28: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

Remarque :

La classe de qualité est parfois gravée sur la tête de la vis, elle définit la résistance à la traction

du vis.

Exemple : Classe de qualité 6.8

Premier chiffre × 100 = 6 × 100 = 600 MPa de résistance à la rupture en traction.

2ème chiffre × 1er chiffre × 10 = 6 × 8 × 10 = 480 Mpa de résistance élastique en traction.

1.5.2.Les vis de pression

Les vis de pressions

sont utilisées pour

réaliser un guidage

figures 1 et 2), un

réglage (figures 3 et

4) ou l’arrêt (figure 5).

Exemples d’application :

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Page 29: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

Application :

Page 29 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA

Un tambour moteur est maintenu par les deux

supports.

Compléter sur le dessin en dessous :

1) La liaison encastrement de l’arbre avec le

support.

2) La liaison encastrement du support avec la

table de la machine. Cette liaison doit

permettre le réglage de tension du tapis

roulant

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Conception 2 LMD1 /S2

Solution ( à titre indicatif) :

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Page 31: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

2. Liaison Glissière :

2.1.Introduction:

Le guidage en translation est la solution constructive qui réalise une liaison glissière entre

deux pièces ou ensembles de pièces.

Le seul mouvement relatif possible entre les deux pièces ou ensembles de pièces est une

translation rectiligne.

Fonction principale et fonctions techniques :

Il existe plusieurs types de guidages en translation ayant des performances spécifiques :

1- guidages par contact direct.

2- guidages avec interposition d’éléments antifriction.

3- guidages avec interposition d’éléments roulants.

Page 31 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA

M2 1

R2 1T

2 1 =

A A

=0 Y

2 1Z

2 1

L2 1

M2 1

N2 1 A,x,y,z

- Efforts transmissibles statiques - Efforts transmissibles dynamiques - Durée de vie

- Précision du guidage - Vitesse de déplacement - Rendement - Efforts transmissibles statiques

Transmettre et supporter les efforts Assurer un mouvement relatif de translation

Guidage en translation

FT1 FT2

A

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Page 32: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

2.2.Guidages par contact direct :

2.2.1.Guidages par arbre ou moyeu coulissant

Les guidages par arbre ou moyeu coulissant, sont les solutions qui associent une surface de

contact cylindrique et un arrêt en rotation autour de l’axe de cette surface cylindrique.

2.2.2.Guidages de type prismatique

Les guidages de type prismatique associent des surfaces de contact planes. Ils comportent un

dispositif de réglage du jeu et permettant de rattraper l’usure par des cales d’épaisseur ajustable

ou bien des vis de réglage. En général on utilise des cales en matériau tendre (bronze…).

2.3.Guidages par interposition d’éléments antifriction

L’interposition d’éléments antifriction entre les surfaces de liaison permet :

• de diminuer le coefficient de frottement

• de reporter l’usure sur ces éléments interchangeables

Pour ce type de solutions, on utilise généralement les pallier lisse en bronze.

2.4.Guidages par interposition d’éléments roulants

Les guidages par éléments roulants constituent une famille de composants standard dont le

principe est de remplacer le glissement par du roulement :

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Page 33: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

2.4.1.Guidage par cages à éléments roulants

Ils comportent trois catégories de constituants :

- Les éléments roulants (avec ou sans cage).

- Les rails de guidage qui porte les chemins de

roulements liés respectivement au coulisseau et à la glissière

- Les organes d’arrêt ou de protection.

2.4.2.Guidage par patin

Les éléments roulants forment une sorte de chaîne et passent à tour de rôle de la phase utile où

ils roulent sous la charge, à la phase dite de « recirculation » comme une chenille.

D’une section plus encombrante que les cages vues précédemment, ils présentent l’avantage de

suivre le mouvement du chariot auquel ils sont fixes. Ils sont donc adaptés à des courses plus

importantes.

2.4.3.Guidage par douilles :

Ils sont souvent réalisés par 4 douilles d’éléments roulants. Il ont le même principe de guidage

que les patins

2.4.4.Guidage par galets :

Ils comportent 4 galets. A fin de régler le jeu de fonctionnement, deux de quatre galets sont

monté sur des axes excentriques

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Page 34: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

2.5.Critères de choix d’une solution :

Le choix d’une solution constructive repose sur son aptitude à satisfaire le cahier des

charges de l’application, en mettant en jeu le minimum de ressources.

Les principaux indicateurs de qualité sont les suivants :

•Précision du guidage

•Vitesse de déplacement maximale

•Intensité des actions mécaniques transmissibles

•Fiabilité (probabilité de bon fonctionnement)

•Maintenabilité (probabilité liée à la durée de réparation)

•Encombrement

•Esthétique

•Coût

2.6.Précision d’une liaison glissière :

La précision du guidage dépend principalement :

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Page 35: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

- de la valeur du jeu interne du guidage j (jeu radial)

- de la longueur du guidage L

Contact direct ou par interposition d’éléments antifriction

Un jeu minimal est nécessaire au fonctionnement de la liaison glissière.

Ce jeu interne permet au coulisseau des déplacements transversaux et angulaires.

Le jeu radial dépend de l’ajustement

entre le coulisseau et le guide.

La déviation angulaire est minimisée

en augmentant le rapport de guidage L/D.

En pratique : 5 ≤ L/D ≤ 2 .

Les Ajustements usuels sont:

H7g6 : jeu faible

H8e7 : jeu moyen.

Guidages par interposition d’éléments roulants

Les jeux (initial et d’usure) sont annulés par réglage ou par précontrainte des éléments

roulants.

Les constructeurs donnent les ajustements et les conditions nécessaires au montage de

chaque type d’éléments roulants.

Systèmes de rattrapage de jeu

Afin de limiter le jeu dans le guidage, il existe de nombreux systèmes de rattrapage de jeu.

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Page 36: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

2.7.Risque d’arc-boutement :

Le phénomène d’arc-boutement se traduit par le basculement du coulisseau (figure en dessous),

entraînant une impossibilité de déplacement par rapport à la glissière (quelle que soit l’intensité

de l’effort).

Ce blocage peut provoquer la détérioration du coulisseau ou de la glissière.

Pour éviter ce phénomène, on doit :

- Augmenter la longueur de guidage L ;

- Diminuer le jeu de guidage

La condition de non arc-boutement pour un jeu donné est :

f : coefficient d’adhérence entre les surfaces de contact .

L : longueur de guidage

: : distance entre la direction de l’action mécanique et l’axe de la liaison .

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Page 37: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

3. Liaison Pivot :

Introduction:

• Le guidage en rotation consiste à réaliser une liaison PIVOT entre un arbre et un alésage.

• Il existe 4 solutions principales permettant de réaliser guidage en rotation :

- par contact direct

- par interposition d'une bague de frottement

- par interposition d'éléments roulants

- par interposition d'un film d'huile

Type de guidage en rotationContraintes

précision Vitesse de rotation Efforts à transmettrepar contact direct - -- -par interposition de bague de frottement + + +par interposition d'éléments roulants ++ ++ +++

3.1.Guidage en rotation par contact direct

Ce guidage est peu précis, mais le coût est très

faible. Son utilisation est limitée à des vitesses

de rotation faibles et des efforts faibles.

3.2.Guidage en rotation par paliers lisses (coussinets).

On interpose entre l'arbre et l'alésage un

coussinet.

3.2.1.Types de coussinets

1) Coussinets nécessitant une lubrification continue (en bronze, fonte, …)

Il est nécessaire de prévoir un dispositif de graissage afin d’assurer une présence continue de

lubrifiant pendant le fonctionnement

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Page 38: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

2) Coussinets sans graissage ( carbone graphite, nylon) :

Ils sont très pratiques mais sont constitué de matériaux peu résistants. Ils ne supportent que des

efforts très faibles.

3) Coussinets autolubrifiants :

Il est constitué de poudre de bronze (cuivre + étain) ou encore d'alliages ferreux (fer + cuivre +

plomb) compactée. Cette poudre est dans un premier temps comprimée dans un moule, puis

chauffée dans un four pour rendre le coussinet poreux. Cette opération de fabrication s'appelle le

frittage.

Avant le montage, on imprègne le coussinet d'huile (environ 25 % du volume de métal), lors du

fonctionnement, la rotation de l'arbre crée une aspiration de l'huile, et la création d'un film d'huile

entre le coussinet et l'arbre.

A l'arrêt, la porosité du coussinet permet une réabsorption de l'huile.

4) Coussinets en tôle roulée

Il s’agit d’une bague constituée d'une tôle roulée recouverte de bronze fritté et d'une couche de

résine PTFE imprégnée du lubrifiant solide (graphite ou plomb) dont le coefficient de frottement

avec l'acier est très faible (0.01 à 0.05).

3.2.2.Montage des coussinets

Le coussinet est monté serrer dans l'alésage et glissant sur l'arbre.

Lorsque l'effort à transmettre n'est par purement radial, il est conseillé d'utiliser un coussinet à

collerette.

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Page 39: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

3.2.3.Avantages et limites d'utilisation des coussinets

Avantages :

- réduction du coefficient de frottement et fonctionnement sans lubrification

- augmentation de la durée de vie des pièces fonctionnelles par report de l'usure sur le

coussinet

- fonctionnement silencieux

- encombrement radial réduit

- coût réduit

Limites d'utilisation :

- encombrement en longueur

- sensibilité aux défauts d'alignement

- capacité de charge inversement proportionnelle à la vitesse

3.3.Guidage en rotation par roulements

3.3.1.Avantage du roulement

Le guidage par palier lisse (coussinets) présente les inconvénients suivants :

Usure, échauffement, perte de puissance par frottement.

Pour éviter ces inconvénients, une solution consiste à interposer des éléments roulants entre les

pièces mobiles (arbre et alésage)

3.3.2.Constitution d’un roulement

1 : Bague extérieure, liée à l’alésage (logement du

roulement)

2 : Bague intérieure, liée à l’arbre

3 : Cage, assure le maintien des éléments roulants

4 : Eléments roulants, situés entre les deux

bagues :

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43

2

1

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Page 40: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

Remarques :

- La fabrication en grande série permet des prix de revient intéressants.

- Le roulement constitue un atout qui peut être facilement changé en cas d’usure.

- La valeur du jeu fonctionnel est garantie par le fabricant.

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Page 41: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

3.3.3.Différents types de roulements

Les roulements peuvent être classés suivant différents critères :

* en fonction de la forme de l’élément roulant : Billes, Rouleaux, Aiguilles.

* en fonction du mouvement relatif possible entre les bagues : Aucun (roulements rigides) ;

Rotulage (roulements à rotule).

* en fonction de la direction de la charge principale supportée : radiale ; radiale et axiale ; Axiale

seule.

3.3.4.Désignation normalisée :

Exemple : roulement 30 BC 02 : Roulement rigide à billes Ø30 série 02.

30 : Diamètre de l’arbre supportant le roulement.

BC : Type du roulement.

02 : Série qui permet de déterminer le diamètre extérieur et la largeur

3.3.5. Critères de choix

Le roulement est choisi en fonction de plusieurs critères : Vitesse de rotation ; Direction et

intensité des efforts.

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Charge CombinéeCharge AxialeCharge Radiale

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Page 42: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

Les types de charges supportées par un roulement sont présentées en dessus.

- Vitesse élevée : Roulements à billes, à rouleaux cylindriques, à aiguilles.

- Effort radial : Faible ou moyen : Roulements à billes

Important : Roulements à rouleaux ou à aiguilles

- Effort axial : Faible : Roulements rigide à billes

Moyen : Roulements à billes à contact oblique

Important : Roulements à rouleaux coniques

Très important : Roulements + Butée

3.3.6.Cotation des portées de roulement :

Seul le diamètre des portées de l’arbre ∅ d et de l’alésage ∅ D sont à coter.

3.3.7.Arrêt des bagues :

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∅ d

∅ D

Entre l’arbre et la bague intérieure

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Page 43: Cour Conception Mecanique

TOURNANT

FIXE

∅13

k6

∅40

H7

Ajustement SERRE

Ajustement AVEC JEU

Conception 2 LMD1 /S2

3.3.8.Règles de montage des roulements :

Règne n°1 :

- La bague du roulement qui tourne par rapport à la direction de la charge doit être ajustée avec

serrage

Règle n°2 :

- La bague du roulement qui est fixe par rapport à la direction de la charge doit être ajustée

glissante

3.3.9.Montage des roulements a billes a contact radial :

1 er cas : Arbre TOURNANT par rapport à la charge

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Entre l’alésage et la bague extérieure

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Page 44: Cour Conception Mecanique

FIXE

TOURNANT∅

13 g

6

∅40

M7

Ajustement AVEC JEUAjustement SERRE

TOURNANT

FIXE

Ajustement SERREAjustement AVEC JEU

∅14

m

6

∅45

H

7

A

A

B

B

C

C

D

D

Conception 2 LMD1 /S2

• Ajustements :

- Les bagues intérieures tournantes sont montées SERREES : Tolérance de l’arbre : k6

- Les bagues extérieures fixes sont montées GLISSANTES : Tolérance de l’alésage : H7

• Arrêts axiaux des bagues :

- Les bagues intérieures sont arrêtées en translation par quatre obstacles:A, B, C, D

- Les bagues extérieures sont arrêtées en translation par deux obstacles :E et F

2 nd cas : Alésage(moyeu) TOURNANT par rapport à la charge

• Ajustements :;

- Les bagues intérieures fixes sont montées GLISSANTES :Tolérance de l’arbre : g6

- Les bagues extérieures tournantes sont montées SERREES :;Tolérance de l’alésage : M7

• Arrêts axiaux des bagues :

- Les bagues intérieures sont arrêtées en translation par deux obstacles :E et F

- Les bagues extérieures sont arrêtées en translation par quatre obstacles : A, B, C, D

3.3.10.Montage des roulements a rouleaux coniques :

1 er cas : Arbre TOURNANT par rapport à la charge : Montage en « X »

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Page 45: Cour Conception Mecanique

A

A

B

B

C

C

D

D

FIXE

TOURNANT

Ajustement AVEC JEU

Ajustement SERRE

∅14

f6

∅45

P7

Conception 2 LMD1 /S2

Montage appelé en « X » car les perpendiculaires aux chemins de roulement dessinent un « X »

• Ajustements :

- Les bagues intérieures tournantes sont montées SERREES : Tolérance de l’arbre : m6

- Les bagues extérieures fixes sont montées GLISSANTES : Tolérance de l’alésage : H7

• Liaisons axiales des bagues :

- Les bagues intérieures avec l’arbre : Obstacles A et B

- Les bagues extérieures avec l’alésage : Obstacles C

Réglage axial du jeu du montage en D

2 nd cas : Alésage (moyeu) TOURNANT par rapport à la charge : Montage en « O »

Montage appelé en « O » car les perpendiculaires aux chemins de roulement dessinent un « O »

• Ajustements :

- Les bagues intérieures fixes sont montées GLISSANTES : Tolérance de l’arbre : f6

- Les bagues extérieures tournantes sont montées SERREES : Tolérance de l’alésage : P7

• Liaisons axiales des bagues :

- Les bagues intérieures avec l’arbre :Obstacles C + Réglage axial du jeu du montage en D

- Les bagues extérieures avec l’alésage : Obstacles A et B

3.3.11.Montage des autres types de roulement :

- Pour les roulements à rouleaux cylindriques, les roulements à deux rangées de billes à contact

oblique et les montages mixtes, on applique les mêmes règles de montage que pour les

roulements à billes à contact radial

- Pour les roulements à une rangée de billes à contact oblique, on applique les mêmes règles de

Page 45 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA

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Page 46: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

montage que pour les roulements à rouleaux coniques.

ANNXES pour le dimensionnement des roulements

Page 46 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA

Page 47: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

Page 47 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA

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Page 48: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

Page 48 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA

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Conception 2 LMD1 /S2

Page 49 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA

Page 50: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

3.4.Applications :

Application N°1 : Touret a meuler (avec corrigé)

L’arbre porte meule (2) est guidé en rotation par deux roulements (3) et (4). Répondre aux

questions suivantes :

a) Colorier l’ensemble des pièces en rotation

b) De quel type de roulement s’agit-il ? Roulement à billes à contact radial

c) Est-ce un montage à arbre ou à alésage tournant ? Arbre tournant

d) Quelles sont les bagues montées serrées (extérieures ou intérieures) ? Bagues intérieures

e) Identifier les obstacles arrêtant ces bagues axialement (A, B, C, D, E, F, G, H) : E, F, G, H

f) Les bagues extérieures sont-elles montées avec jeu ou avec serrage ? Avec jeu (glissantes)

g) Identifier les obstacles arrêtant ces bagues axialement (A, B, C, D, E, F, G, H) : C, D

h) Donner la tolérance des portées des bagues intérieures situées sur l’arbre : k6

i) Donner la tolérance des portées des bagues extérieures situées sur l’alésage : H7

j) Coter les portées de roulement sur l’arbre (2) .

k) Coter les portées de roulement sur les alésages (1) et (8).

Page 50 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA

(Meule)

∅ 4

0 k6

∅ 9

6 H

7

∅ 3

6 k6

∅ 8

4 H

7

Echelle 1:2

post
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Page 51: Cour Conception Mecanique

Conception 2 LMD1 /S2

Application N°2 : Roue de remorque ou caravane (avec corrigé)

La jante d’une roue est fixée sur un ensemble moyeu/tambour de frein (2) . Cet ensemble est

guidé en rotation autour de la fusée de l’essieu (1) avec deux roulements (3) et (4) :

a) Colorier l’ensemble des pièces en rotation

b) De quel type de roulement s’agit-il ? Roulements à rouleaux coniques

c) Est-ce un montage à arbre ou à alésage tournant ? Alésage (moyeu) tournant

d) Est-ce un montage direct en « X » ou indirect en « O » ? Montage en « O »

e) Comment appelle-t-on l’écrou (6) ? Ecrou à encoches

f) Quelle est la fonction de la rondelle (7) ? Freiner par obstacles l’écrou à encoches (6)

g) Choisir une rondelle frein (7) entre les deux rondelles ci-contre et justifier :

(A) ou (B) : Rondelle frein (A) possédant une languette interne.

h) Les bagues intérieures sont montées serrées ou avec jeu ? Avec jeu

i) Donner la tolérance des portées des bagues intérieures situées sur l’arbre : f6

j) Les bagues extérieures sont-elles montées serrées ou avec jeu ? Serrées

k) Donner la tolérance des portées des bagues extérieures situées sur l’alésage : P7 ou R7

pour charges élevées

l) Quel élément permet de régler axialement le jeu du montage des roulements ? Ecrou à

encoches (6) (réglage sur le bagues intérieures montées avec jeu sur l’arbre 2)

m) Coter les portées de roulement sur la fusée de l’essieu (1)

n) Coter les portées de roulement sur l’ensemble moyeu/tambour de frein (2).

Page 51 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA

Echelle 3 :4

∅25

f6

∅ 5

2 P

7

∅ 3

5 f6

∅ 7

2 P

7

post
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Page 52: Cour Conception Mecanique

Pression p

S1 S2

Milieu ext. pressionatmosphérique pa

Zone à étancher

Conception 2 LMD1 /S2

4. Etanchéité :

Bien qu’elle passe inaperçu, l’étanchéité a un rôle à ne pas négliger .

Une des raisons de l’explosion dramatique de la navette spatiale Challenger est justement la

défaillance d’un joint non compatible.

4.1.Fonction étanchéité :

Soit deux solides S1 et S2 (voir schéma ci-contre) possédant des surfaces de contact communes,

séparant deux milieux contenant des fluides distincts et/ou ayant des pressions différentes.

Le dispositif d’étanchéité doit :

• Empécher les impuretés du milieu extérieur

d’accéder aux surfaces à protéger.

• Empécher le fluide de s’échapper vers le

milieu extérieur.

( Les flèches symbolisent ces deux types de fuites )

4.2.Types d’étanchéité :

Selon la liaison (fixe ou mobile) entre les deux solides S1 et S2, on distingue les types

d’étanchéités suivantes :

Mouvement relatif S1/S2 Type d’étanchéité à réaliser

Fixe ( deux conduites) Etanchéité STATIQUE

Mobile en Rotation (robinet) Etanchéité DYNAMIQUE

Mobile en Translation

( tige et corps du vérin)

Etanchéité DYNAMIQUE

4.2.1.Etanchéité statique :

• Par contact direct :

Etanchéité assurée uniquement par l’état des surfaces en contact entre S1 et S2, sans élément

d’étanchéité supplémentaire (sans joint). Cette étanchéité peut être réalisée soit :

- En rodant les surfaces de contact à lier l’une sur l’autre afin d’obtenir des états des

surfaces parfaits. Exemple : Raccord à joint cônique

- En utilisant un produit de collage et d’étanchéité.

(Cette solution est onereuse)

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Exemple : Vis de vidange

Exemple

Conception 2 LMD1 /S2

• Indirecte : par interposition d’un joint contact direct :

Etanchéité réalisée en interposant entre les deux surfaces à étancher un joint de commerce. Il

peut s’agir :

- D’un JOINT PLAT :

- D’un JOINT TORIQUE :

4.2.2.Etanchéité Dynamique :

Les technologies mises en œuvre dépendent des mouvements relatifs entre les deux pièces.

•Cas d’une translation :

Dans ce cas, on utilise des joints toriques ou de section sensiblement carrée :

- Joint torique à section circulaire :

- Joint quadrilobes (section « carrée ») :

•Cas d’une rotation :

- On peut utiliser un joint torique lorsque la vitesse de rotation reste faible.

- Lorsque la vitesse de rotation est importante, on utilise un joint à lèvre :

:

Joint à lèvre à contact radial

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Lèvre

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Conception 2 LMD1 /S2

Joint à lèvre à frottement axial (Joint V. RING) :

4.3.Symbolisation des joints :

•Joint à contact radial :

Dans tous les cas , le contour exact du joint est représenté

par un rectangle. La croix centrale, peut être complétée par

une flèche indiquant l’étanchéité principale assurée :

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Conception 2 LMD1 /S2

•Joint à frottement axial (V. RING) :

Ce joint est entièrement en élastomère. Sa lèvre de forme conique s’appuie sur une surface

perpendiculaire à l’arbre et agit comme un déflecteur centrifuge qui éjecte la poussière , boues,.

Il supporte de plus grandes vitesses de rotation que le joint à lèvre radiale mais il est moins

efficace.

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Conception 2 LMD1 /S2

5. Applications d’évaluation

Application N° 1 : Montage de roulement et étanchéité

Application N°2 : Dimensionnement, montage de roulement, et étanchéité.

Pièces 46/49 46/50 45/51 45/49 47/49

Ajustements

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On se propose de transformer la liaison pivot entre (3) et (10) en plaçant un roulement à une

rangé de billes à contact radial.

Compléter le dessin de cette liaison en assurant l’étanchéité et en indiquant les ajustements

nécessaires.

Se référer à l’annexe de ce chapitre pour les composants technique .

Le dessin ci-dessous représente à l’échelle 1:1 une partie de moto-reducteur d’un malaxeur dont

l’arbre (49) est guidé en rotation par deux roulements à bille type BC par rapport au carter (51) et

au couvercle (50) . (Roulements : (45) : 20 BC 10 et (46) :30 BC 10.

1) Compléter le montage de roulements. (On utilise un circlips comme obstacle à droite de la

bague extérieure de roulement (46)

Rque : prévoir deux obstacles pour la bague extérieure de ce roulement.

2) Réaliser la liaison encastrement entre l’arbre (49) et le pignon (47).

L’arrêt en rotation sera assuré par une clavette parallèle.

3) Prévoir un joint à lèvre entre le couvercle (50) et l’arbre (49).

4) Remplir le tableau des ajustement suivant : Placer ces ajustements sur le dessin .

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Conception 2 LMD1 /S2

Solution application N°1 :

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Conception 2 LMD1 /S2

Solution Application 2 ( A titre indicatif)

Pièces 46/49 46/50 45/51 45/49 47/49

Ajustements ∅30k5Ou ∅30k6

∅55H7Ou ∅55H8

∅42H7Ou ∅42H8

∅20k5Ou ∅20k6

∅26H8h7Ou ∅26H7g6

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Conception 2 LMD1 /S2

BIBLIOGRAPHIE

Guide des sciences et techniques industrielles – Jean LOUIS_FANCHON

Mémotech Génie Mécanique (productique mécanique) 2ème édition- Benoît POULET

http://laparrej.free.fr/index.htm _ Jerôme laparre

Spécification géométrique des produits (GPS) LIVRET NF ISO 1101 Février 2005 -Indice de classement : E 04-552

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