journal des paroissescatholiques dethéo

courantJoie de la rencontre

Trimestriel ● n°48 juin 2014 ● www.paroissesalongrans.fr

4 Grande fêtede saint Georgesà Grans

3 Père Desplanches :« Vos prêtres vous remercient de toutes ces annéesde grâce, de dévouement... »

10 Patrimoineet spiritualité :Réveillezvos vacances !

2

Les périphéries !C’est le thème de ce journal, mais périphérie de quoi, de qui ? Bien-sûr c’est de l’église qu’il s’agit, mais s’il y a une périphérie, il y a un centre ! Et pour nous, ce centre c’est Jésus, le Christ.Et justement Jésus a toujours été proche de ces périphéries, tous les rejetés, les exclus, tous ceux qui ne rentraient pas dans les normes.Evidemment, nous avons besoin de célébrer ensemble de grands évènements de notre foi, comme les canonisations de Jean XXIII et Jean-Paul II, comme les célébrations de la nuit pascale dans notre paroisse, mais ces moments de communion, de prière partagée sont destinés à nous donner la force, le courage, l’engagement, pour justement suivre le chemin de Jésus et continuer d’avoir le souci des uns des autres,et de ne laisser personne au bord du chemin.Si nous sommes attentifs et si nous sortons un peu de nos enfermements, de nos paresses intellectuelles et si nous orientons notre regard

ailleurs que sur la télévision, nous verrons la multitude de gestes, d’actions, de lieux de rencontres fraternelles qui existent, de souci des autres. Tous ces petits groupes ou les uns les autres s’écoutent, se soutiennent, comme ces quelques témoignages dans ce journal, sont des réels et concrets lieux d’église. Sans ces périphéries d’amour humaines, et de foi agissante, il n’y aurait pas de vie collective possible.Par notre baptême nous sommes envoyés vers nos frères et sœurs quels qu’ils soient, pour faire grandir l’église, mais aussi pour faire grandir l’être humain tel que Dieu le veut, c’est-à-dire à son image et sa ressemblance.Depuis 2 000 ans, l’église a toujours été à l’origine des aides aux plus démunis, aux blessés, aux malades, aux petits, aux pauvres. Tous ceux qui s’engagent dans ces missions vous le diront, on s’engage pour donner, et on reçoit beaucoup plus que ce que l’on donne. N’hésitons plus, allons ! Pleinsde périphéries nous attendent, c’est là que Jésus nous attend.

Antoine Paletti,diacre permanent

agendaSamedi 5 juillet,Fête de saint Benoît• 18 h 30 messe suiviede la bénédiction des voituressur le parking.Pas de messe à Saint-Laurent.

À GransJeudi 14 août : 20 h 30 procession aux flambeaux.Vendredi 15 août : 17 h chapeletà la chapelle de la Mère de Dieu.Mercredi 20 août : pèlerinagede Saint-Symphorien.• 16 h 30 à l’église Notre-Dame-de-Lourdes de Vernègues, départde la procession de descente de Saint-Symphorien.• Vers 18 h 30, vêpres à la chapelle Saint-Symphorien restaurée.• 19 h pique-nique partagé.• 21 h procession aux flambeaux, messe avec prédicationen provençal.

Le diocèse organise de nombreux pèlerinages dans la région, en France ou à l’étranger.Consulter le site :www.pelerinages-aix-arles.cef.fr

Retenez dès à présent cette date :Dimanche 21 septembre, journée paroissiale, temps fort pour toute l’unité pastorale ! Venez nombreux à côté de chez nous, au Foyer de Charité de Sufferchoix, à Lambesc. Ateliers, jeux, balades seront proposés.

édito

Par notrebaptême nous sommes envoyés vers nos frèreset sœurs quels qu’ils soient, pourfaire grandir l’église, mais aussi pour faire grandir l’être humaintel que Dieule veut...

L e grand livre de la vie enchaîne les chapitres et bientôt s’écrira pour notre

communauté une nouvelle page de son existence. En effet, au 1er septembre prochain, le père Xavier Michaux sera en mission d’études théologiques pour deux ans à l’université de la Sainte-Croix à Rome. Ce sera pour lui une belle expérience humaine, spirituelle et intellectuelle au cœur de l’église. C’est le père Eric Jacoulet, que nous connaissons

bien à Salon-Grans, qui prendra sa suite, aux services des jeunes. Après deux années d’études de liturgie au séminaire des Carmes à Paris, il rentre dans notre diocèse au service de notre unité pastorale. Il a su se faire apprécier de tous au cours de son stage parmi nous et nous serons heureux de bénéficier de son ministère.C’est aussi un nouveau curé qui sera au service de notre communauté à partir du 1er septembre. Le père Brice

de Roux, 45 ans, est connu de plusieurs d’entre vous. Il fut longtemps à Istres puis à l’unité pastorale Auréliens-Sainte-Victo ire (Trets, Puyloubier, Rousset, Peynier, Châteauneuf-le-Rouge). C’est un homme d’expérience qui a eu d’importantes responsabilités diocésaines (catéchèse catéchuménat, famille et société). C’est avec joie qu’il se prépare à vivre une vie d’équipe avec le père éric et le père Jérémie. Faisons-lui tous le meilleur accueil et aidons-le à accomplir son ministère dans le meilleur climat.

Soyons semeursde bonté, de paix

et de véritéQuant à moi, je deviendrai vicaire général à partir du 1er septembre. Le vicaire général est le premier collaborateur de l’évêque. Il loge à l’archevêché et a en charge la curie diocésaine et le bon fonctionnement des services diocésains. Il s’agit d’un changement radical puisque je n’aurai en charge aucune paroisse et porterai une lourde tâche administrative pour soutenir le ministère de l’archevêque.

Tous ces changements sont pour nous tous un appel à la vie, au renouveau, à une communion toujours plus profonde entre nous et avec le Seigneur, notre bon berger.Nous restons unis dans la prière et la joie de servir l’évangile dans notre diocèse d’Aix et d’Arles, cette terre que le Seigneur nous confie pour que nous soyons semeurs de bonté, de paix et de vérité.Vos prêtres vous remercient de toutes ces années de grâce, de dévouement, de cheminement au sein d’une communauté vivante et porteuse d’avenir. « Allez ! De toutes les nations, faites des disciples ! »

Père Michel Desplanches

3

à partir du 1er septembre prochain, une page va se tourner dans notre communauté et une nouvelle va s’écrire... mais toujours dans la prière et la joie de servir l’évangile.

écho des paroisses

en brefAutour de Bastien Romera, le 29 juin 2014Rassemblons-nous autour de Bastien Romera dont l’ordination sacerdotale sera célébrée le dimanche 29 juin à 16 heures à la cathédrale d’Aix-en-Provence. Bastien célèbrera sa première messe à Salon, le mercredi 2 juillet à 18 h 30. Venons nombreux pour l’entourer. Ce sera aussi l’occasion de dire au-revoir au père Michel Desplanches. Un apéritif suivra la célébration.

« Tous ces changementssont pour nous tous un appel à la vie,au renouveau,à une communion toujours plus profonde entre nous et avec le Seigneur,notre bon berger. »

équipe des prêtres : quand une pagese tourne...

Le père Eric Jacoulet (photo de gauche) prendra la suitedu père Xavier Michaux (photo de droite), au 1er septembre 2014.

le trimestre en photos

Conférencesde Carême

à Saint-François.

Restaurationdu tableau

de Van Limbos« La Pentecôte ».

4

à Saint-François, durant le Carême,deux conférences ont été très suivies par les

paroissiens. Le père étienne Michelin de l’Institut Notre-Dame-de-Vie, a partagé sur les thèmes :

« Christianisme survivance du passé et promesse d’avenir »,

et « Redécouvrir la vie intérieure».

Présentation du projetde restauration du tableaude Van Limbos« La Pentecôte ».

Fête de saint Georges

à Grans, le 27 avril

Depuis si longtemps, ils n’avaient pas vu passersaint Georges...

...au milieu des champs prêtspour une moisson prometteuse.

La bénédiction des chevaux et des cavaliers.

Saint Georges, le temps d’une célébration champêtre. Ce sont les lapins qui ont été étonnés !

Saint Georges retrouve sa chapelle.

5

PD

D

Très vite après son élection, le pape François écrivait : « L’église est appelée à sortir d’elle-même, et à aller vers les périphéries, non seulement géographiques, mais également celles de l’existence : celles du mystère du péché de la souffrance, de l’injustice, celles de l’ignorance et de l’absence de foi…, celles de toutes les formes de misère… Repartir du Christ signifie aller à la rencontre de l’autre, ne plus avoir peur d’aller avec lui dans les périphéries, sortir de nos schémas pour le suivre ». Et le pape vient réveiller notre foi, secouer notre tiédeur : « Le Seigneur est à la recherche de tous, même de ceux qui semblent loin, indifférents. Pour être disciple, il faut sortir, partir comme Jésus le fit avec ses disciples ! Ne restez pas enfermés dans votre paroisse quand tant de personnes attendent l’évangile : en partant à la périphérie, sortez pour chercher et rencontrer ceux qui ne fréquentent pas la paroisse. Sinon, lorsque nous nous enfermons dans nos paroisses avec ceux qui pensent comme nous, l’église est en grand danger, elle tombe malade ». Par ces mots, il lance donc un vaste chantier. à Salon et ailleurs, des catholiques enthousiastes participent à cette belle aventure. Quelques-uns nous parlent de leur expérience.

Oser... la rencontredossier

6

BSE

/CIR

IC -

LIB

RA

Ry

MA

X

être bibliothécaire d’hôpital, c’est une rencontre avec l’autre, le malade, quel que soit son âge, son milieu so-

cial, sa nationalité ou sa religion. Le contact se fait grâce aux livres que nous propo-sons. Leur prêt est gratuit et c’est une vraie joie d’avoir sur notre chariot les livres qui correspondent à la demande du malade, et de partager avec lui les lectures que nous avons aimées.En faisant une visite, avec un sourire et le

prétexte du livre comme support, nous leur apportons, dans le monde clos de l’hô-pital, un peu de la vie de l’extérieur, sans ja-mais leur parler de leur maladie ni de soins. Cette source d’évasion grâce à la lecture peut aider à mieux supporter l’hospitalisa-tion.Quand nous pénétrons dans une chambre, nous laissons de côté nos soucis person-nels pour donner au malade toute notre at-tention. Le livre proposé est pour certains un prétexte pour raconter leur vie, leur ma-ladie, leur accident…Pour d’autres, c’est un moment privilégié pour échanger avec nous sur les auteurs et leurs œuvres que nous résumons en quelques mots.S’il ne souhaite pas lire, un malade isolé, parfois angoissé ou seulement bavard, peut avoir besoin de parler et nous écou-tons… sans jamais lui poser de question sur sa santé. Nous savons que, souvent trop fatigués, les malades n’ont ni la force ni le goût de lire, alors notre simple passage de quelques instants est pour eux comme pour nous un moment important. Un sou-rire, une pression de main nous permet-tent d’exprimer notre empathie à la per-sonne hospitalisée.Nous croisons des regards plein de souf-france, d’angoisse et de solitude qui nous

touchent. On se sent un peu utiles, parfois attendues. Nous ne sommes jamais déçues de notre après-midi même s’il nous arrive de ne prêter que quelques livres ; nous ne nous en lassons pas malgré de longues années de passage dans les différents services, jusqu’à trente-cinq années pour certaines.

Des bibliothécairesde l’hôpital de Salon

Son désir profond d’être religieuse s’est manifesté très tôt. Au fil des ans, ce désir a évolué, et fina-

lement elle va fonder un foyer avec mari et enfants. Très vite, de nom-breux enfants lui seront confiés, et son cœur débordant d’amour va aider chacun à grandir et à trouver sa place. Martine découvre rapidement que l’homme est un être fragile, non fiable. Parallèlement, sa rencontre avec Dieu l’a bouleversée par son amour immense, miséricordieux et fidèle. Elle a vécu cet amour auprès de per-sonnes âgées puis dans l’accueil d’enfants. « Dieu nous aime tel qu’on est, nous remet sans cesse debout. Aucun péché ne le dé-tourne de nous. Il m’a fait aimer les êtres

humains, avec toutes leurs différences.» Dieu a changé sa peur de l’humain en amour fraternel. «En aimant les autres, c’est Dieu que j’aime.» Pour Martine, Dieu a transfor-mé tout ce qui pouvait être négatif, blessé, en richesse et force positive. C’est Dieu qui est à l’œuvre et qui lui permet d’agir. Il se sert de sa vie pour dire, faire passer un

message, comme un ricoché à la surface de l’eau. C ‘est l’importance du regard qui va aider la personne à retrouver sa digni-té, un regard bienveillant comme celui de Dieu. C’est tout un idéal à poursuivre.

Propos recueillis par Chantal Ival

Famille d’accueil : aimer Dieu en aimant les autres

Bibliothécaire à l’hôpital :l’occasion de belles rencontresProposer des livres à l’hôpitalest source d’évasion pour les malades et donne souvent lieuà des échanges riches d’humanité, dans un milieu chargéde souffrance et de solitude.

7

Martine, assistante socialede formation, est devenue « famille d’accueil ».

« Un sourire, une pression de main nous permettent d’exprimer notre empathieà la personne hospitalisée.»

Grand choix de livres à la bibliothèque ambulante.

BSE

/CIR

IC -

AL

AIN

PIN

oG

ES

Le bonheur des enfants accueillis.

Un ancien curé de la paroisse de Salon a proposé et encouragé mon engagement dans l’association

AGAPA », nous confie Florence.AGAPA est un lieu d’accueil chrétien, initié en 1994 par le père Michel Golfier, entouré d’un groupe d’aumôniers hospitaliers et de sœurs des maternités catholiques. Tous sont profondément marqués par la grande souffrance des femmes ayant vécu une in-terruption volontaire de grossesse.Cette association loi de 1901, est au-jourd’hui un espace de parole pour toutes celles et ceux qui, quel que soit leur religion ou leur culture, sont meurtris par la perte d’un enfant au cours de la grossesse : par IVG (interruption volontaire de grossesse), IMG (interruption médicale de grossesse), mort fœtale, fausse-couche… Il s’agit de vivre le deuil de l’enfant que l’on n’a pas pu accueillir. Des écoutantes formées à cette écoute spécifique sont suivies en formation permanente à Paris. Chacune adhère à un code de déontologie, au devoir de confi-dentialité, et à l’obligation d’être super-visée tous les mois par un psychanalyste.

Elle a pour mission de s’adapter car chaque histoire est unique. AGAPA propose un ac-compagnement par des rencontres indivi-duelles d’une heure, à un rythme en accord avec les participants. Un travail personnel soutient ces rencontres.

Mettre des motssur les émotions

L’association propose également des groupes de paroles de huit à dix personnes, parfois en couple, animés par deux écou-tantes formées spécifiquement à cet ac-compagnement. Ayant vécu des épreuves similaires, ils se retrouvent, s’entraident, partagent leurs expériences dans un climat de respect mutuel et de bienveillance.« Accompagner une femme, c’est l’accueillir dans le respect de sa singularité, de son mys-tère, de son rythme, c’est marcher à côté d’elle avec bienveillance. En l’aidant à mettre des mots sur ses émotions, sur sa souffrance ou sa révolte, elle s’approchera de l’apaise-ment et comprendra mieux la maladresse et le silence sans doute pudique de l’entou-rage. Des hommes également poussent les portes d’AGAPA, indépendamment de leurs épouses, car eux aussi sont en souffrance sans oser l’exprimer. »Voici un témoignage qui évoque l’impor-tance de resituer son IVG dans son histoire de vie, dans un lieu où elle s’est sentie com-prise : « à 37 ans, j’ai du prendre la décision d’avorter. à qui parler de ma souffrance psy-chologique et viscérale ? Peu à peu, à AGAPA, une relation de confiance s’est installée. Je pouvais m’exprimer sans peur d’être jugée

car j’avais trouvé enfin une écoute attentive. Je me suis sentie comprise et à nouveau exis-ter… Resituer l’IVG et la perte de mon enfant dans mon histoire de vie, m’a aidé à mieux comprendre et accepter les raisons qui m’ont amenée à agir ainsi. Ce fut parfois lourd, dou-loureux, mais au final, tellement riche. J’avais peur d’être jugée, incomprise… J’avais honte de ne pas avoir trouvé la force et le courage de garder et protéger mon enfant contre vents et marées. J’ai enfin trouvé la place lé-gitime et juste à donner à mon enfant, dans ma vie et dans mon cœur. »Soutenir, encourager, être à l’écoute, don-ner à l’autre le temps de se transformer et d’atteindre l’étape de la reconstruction. Ac-cepter aussi d’être soi-même transformée par l’autre, de recevoir autant que de don-ner. Ne pas juger, ne pas donner de conseils, et mettre ainsi ses pas dans ceux du Christ qui porte l’autre dans son cœur, l’aime et ne le juge pas. L’autre n’est-il pas image de Dieu ?Florence est engagée dans sa mission bé-névole depuis treize ans. Marie-Pascale a rejoint AGAPA peu après et toutes deux animent l’antenne de Salon avec enthou-siasme. Il existe six écoutantes dans les Bouches-du-Rhône, dix-huit antennes AGA-PA en France, les contacts se font principa-lement par internet.

Propos recueillispar élisabeth Taillardat

8

Association AGAPA :accueillir dans le respect

Pour contacterAGAPA• Siège à Paris contact@agapa.fr - 0140 45 06 36• Dans les Bouches-du-Rhônecontact13@agapa.fr - 06 32 97 43 0706 33 91 74 27 - 06 78 10 41 44• Site de l’associationwww.association-agapa.fr

La perte d’un enfant au cours d’une grossesse est une épreuve empreinte de grandes souffrances. Accueillir la personne blessée, l’écouter, l’accompagner, telle est la mission de l’association AGAPA.

dossier

« Soutenir, encourager, être à l’écoute, donner à l’autre le temps de se transformer et d’atteindre l’étape de la reconstruction.

BSE

/CIR

IC -

Co

RIN

NE

ME

RC

IER

99

L e Pélé VTT permet à des jeunes de 11 à 15 ans de vivre ensemble une progression

physique, fraternelle, culturelle et spirituelle. La présence active de lycéens, d’étudiants et d’adultes dans l’organisation du camp leur offre de nouer des liens intergénérationnels et interculturels, et de se situer dans un rapport de respect, de savoir-vivre et de savoir-être vis-à-vis de leurs aînés. Chaque groupe effectue un pèlerinage avec les collégiens par le service et des propositions spirituelles

adaptées ou communes. Au travers des visites, rencontres, témoignages, les jeunes découvrent aussi les richesses du patrimoine religieux de notre diocèse et la foi vivante de ceux qui animent ces lieux. Pour cette première route, quarante-huit jeunes collégiens vont se mettre en selle. Mais une centaine de personnes va s’engager dans ce beau projet. • Les collégiens (T-shirt blancs) : en équipe de douze jeunes, garçons ou filles, encadrés par deux animateurs et d’un conseiller

spirituel, ils pédalent, jouent, prient… Ce sont les roulants.• Les lycéens (T-shirts jaunes) : ils sont au service des roulants, en démontant et remontant le camp chaque jour, en animant les veillées, en organisant des jeux pendant les réunions d’animateurs… Ils ont aussi leur projet spirituel aidés en cela par des animateurs et un accompagnateur spirituel. Ils forment le « Staff ».• Les animateurs (T-shirts bleus) : jeunes de 18 à 30 ans. (17 ans si stagiaires BAFA). Ils accompagnent à VTT les roulants. Ils sont responsables de leur équipe (deux animateurs par équipe).• Les prêtres, diacres, séminaristes, consacré(e) s (T-shirts verts) : ils accompagnent

tous les pèlerins dans leur démarche de foi. Ce sont les ABS.• Les adultes de bonne volonté (T-shirts rouges) : ils participent à la réussite du Pélé VTT en assurant de nombreux services indispensables (intendance, service médical, parcours sécurité, secrétariat et comptabilité, matériel logistique, entretien des vélos, multimédia…). Ce sont les TTV (très très vaillants).Si l’aventure vous tente, n’hésitez pas à nous rejoindre !Vous pouvez nous aider, notamment par des dons de fruits, légumes… Nous recherchons aussi des VTT qui pourraient être prêtés cette semaine-là à des jeunes qui n’en possèdent pas.

Jeunes et moins jeunes au Pélé VTT Aidons-les à prendre des forces spirituelles et physiques

Pour plus de renseignements • Laurent Vasquez, directeur du camp, 06 58 00 55 25• Père Jérémie Bouvier, accompagnateur spirituel, 04 90 56 94 72• Bérengère de la Bretesche, resp. intendance, 06 83 52 56 52• Jean-François Blanc, resp. parcours, 04 90 17 86 69• Stéphane Bard de Coutance, resp. technique, 06 50 12 18 37• Valérie Trochel, responsable secrétariat, 06 66 80 87 34• Père Pierre Dallemagne, responsable pastoral, 04 42 22 70 05Inscription possible sur le site : www.pele-vtt.fr« Inscrivez-vous » et allez dans la route « Bouches-du-Rhône 13».

jeunesse

Du mercredi 20 août au dimanche 24 août 2014,des collégiens du diocèse, baptisés ou non, vont pédaler dans la cadre du Pélé VTT, qui les conduirade Salon vers un sanctuaire marial diocésain : Notre-Dame-de-Grâce, à Maillane.

Tous en selle !

patrimoine et spiritualité

Voilà deux bons mois d’été qui se profilent et c’est probablement

le moment d’abandonner ses problèmes, ses souffrances, ses interrogations sur le bord du chemin et de découvrir d’autres choses, d’autres lieux, d’autres gens. Faisons nos valises et partons !Pas loin ? Sufferchoix, 18 kilomètres de Salon, un havre de calme au milieu des pinèdes et de la garrigue où le père Bénincasa accueille. Deux récollections d’été pour s’arrêter et revenir à soi, reprendre force du 19 au 28 juillet et du 9 au 18 août sont organisées. ou encore deux rencontres « A Dieu Vat ! » conjuguant de façon conviviale spiritualité et détente du 24 au

30 juin et du 8 au 13 septembre.Un peu plus loin ? La Salette, 230 km de Salon. Les paysages grandioses des écrins, du Chamoux, du Dévoluy et même, au loin le doigt dressé du Mont-Aiguille entourent ce beau sanctuaire. on peut y aller pour simplement marcher dans le calme ou à la rencontre et à l’écoute des autres participants. La prière donne la possibilité de célébrer l’amitié et la vie de famille. Il y a un accueil Jeunes-Enfants qui permet de les confier pendant une de ces sessions « Marcher, partager, prier ». Il y a aussi des « retraites à la carte » animées par un missionnaire de la Salette. Début septembre, chevauchant votre moto, pourquoi pas le 13e

rassemblement des Motards chrétiens ?Vous pouvez aussi avoir envie de quatre jours de marche jusqu’à Notre-Dame-du-Laus. Encore plus loin ? Il suffit de choisir dans les propositions du service des pèlerinages du diocèse ! Lourdes, les chemins de Saint-Jacques, la Terre Sainte s’ouvrent à vous !

10

Des vacances pour découvrir et se découvrir…

Pour plusde détails • SufferchoixTél.04 76 30 32 90 Site : http://www.foyer-sufferchoix.fr/• La SaletteTél. 04 76 30 32 90Site : http://lasalette.cef.fr/• Les pèlerinages diocésainsSite : http://www.pelerinages-aix-arles.cef.fr/

Marche dans la nature.

Lever la tête !

Il y a un an, Théo Courant vous proposait de découvrir les Vierges à l’Enfant de notre

ville. Eh bien, personne ne nous a dit que nous avions oublié (volontairement, bien sûr !) celle de la Tour de l’Horloge ! Cette Vierge domine un écusson portant les mots « La Loi », date du XVIIIe siècle. Un recueil du discours du 1er juillet 1838, prononcé par l’abbé Payen, ancien curé de Salon, parle de la bénédiction. Il conclut ainsi : « Du haut de cette tour, elle protègera notre cité toute entière et versera sur nous les grâces dont elle est dépositaire… Quand vous passerez ici, que votre front se découvre et s’incline devant Notre-Dame-de-Grâces.  Que  votre bouche lui adresse tout bas une courte 

prière… elle écoutera, et son amour répondra toujours à votre amour. »

Ouvrir les yeux et les oreilles !

Une œuvre remarquable de 1542, « La Pentecôte » du peintre Karften Van Limbos ornait les murs de Saint-Michel jusqu’au début des années 1980. La restauration de ce patrimoine

remarquable est envisagée par Cassandra Alvarez, soutenue par le père Michel, et par tous ceux qui veulent la restaurer.Comment ? Allez consulter : http://leplusgrandmuseedefrance.com/page-le-mecenat-67.html

Vierge à l’Enfant.

Beau projet de restauration.

Luc. L’évangile de la joie Pierre Dumoulin, Ed. Béatitudes, 14,50 euros

Qui est l’évangéliste Luc ? Quand et pour qui a-t-il écrit cet évangile et les actes des apôtres ?Avec une grande

simplicité, l’auteur explore les principaux thèmes de Luc qui sont ceux de la nouvelle évangélisation pour le troisième millénaire. Une découverte !

Chemin d’Assise O. Lemire. Bayard.19 eurosolivier Lemire, journaliste et écrivain voyageur, arpente la

France à pied depuis cinq ans. C’est vers la ville de François d’Assise qu’il se met en route : un itinéraire exceptionnel entre

Bourgogne et ombrie. Une aventure intense, des rencontres émouvantes pour le marcheur transformé en pèlerin, qui redécouvre au fil des kilomètres ses racines chrétiennes.

Pourquoi je crois. Catholique, il me restait à devenir chrétien O. Legendre. Mediaspaul. 16 euros.

Du même auteur que «  Confession d’un cardinal ».Un livre simple, concret, sincère: la conversion d’un homme qui fut toujours catholique, mais

qui a découvert un beau jour que le catholicisme exigeait une rencontre personnelle avec le Christ. Bonheur de lecture à partager !

L’église n’a pasdit son dernier mot.Petit traité d’antidéfaitisme catholique. M. Rougé. R. Laffont. / 19 eurosSur la laïcité, la culture, le rapport homme-femme, le service des plus pauvres, une réponse vigoureuse, argumentée et vivante au déclinisme qui a souvent cours à l’extérieur comme à l’intérieur de l’église. Un livre tonique, plein d’espérance par l’ancien aumônier des parlementaires.

Amedine P. Mangeat. Ed Béatitudes. 14 eurosà partir de témoignages dans un service de gériatrie, P. Mangeat nous invite à vivre des moments d’émotions, d’échanges, de vulnérabilité et à réfléchir sur la dépendance et le respect de la personne âgée. Quelle place faisons-nous à nos aînés?

J’ai osé Dieu...Michel Delpech. P. de la Renaissance. 14,90 eurosDepuis quarante ans, Michel Delpech est amoureux de Jésus. Il l’a rencontré par hasard, dans ce qu’il décrit comme un « coup de foudre » Un chanteur de variétés qui lit les Pères de l’église et ceux du désert est-il crédible ? « Aussi à l’aise chez les coptes que chez les catholiques », il veut rester libre.

RomAnsCertaines n’avaientjamais vu la mer J.Otsuka (10/18), 6,60 eurosLe confident H. Grémillon, Folio, 7,40 eurosLes mains du miracleJoseph Kessel, Folio, 7,40 eurosLa mer noireK. Davrichewy, (10/18), 6,60 euros

PoLiCieRsL’armée furieuseF.V argas, J’ai lu, 79,90 eurosLe dernier laponO.Truc, Point, 8,20 eurosL’ile des chasseurs d’oiseaux P. May Babel, 9, 70 euros

essAis biogRAPhiesbadawi M. Altrad, Babel, 6, 60 eurosJésus J.-Ch. Petitfils, Livre de poche, 8,90 eurossaint François d’AssiseJ. Le Goff, Folio Gall, 7,90 eurosVers la sobriété heureuseP. Rabhi, Babel, 6,70 euros

des livres que nous avons aimés

Ces livres sont en vente à la librairie « La Portée des mots », 36 rue Kennedy. Tél. : 04 90 55 93 20.

11

en VACAnCes,Des PoChes PLein Les PoChes

Théo courant est édité par la paroisse Salon de Provence-Grans – Théo courant, 198, rue des Jardins – 13300 Salon-de-ProvenceCourriel : theo_courant@orange.fr – Site de la paroisse : www.paroissesalongrans.frDirecteur de la publication : Père Michel Desplanches. Comité de rédaction : P. Bohler, M. Brocard, D. Genel, C. Gérard, C. Ival, M. Magnan, C. Penon, C. Plessy, S. Quinat, E. Taillardat. Ont collaboré à ce numéro : A. Paletti, F. Deligny.Coordinateur photos : M. Brocard. Photos : M. Brocard, D. Genel, I. Conseil (sauf mentions spéciales). Couverture : fête de saint Georges à Grans.Réalisation : Bayard Service édition Méditerranée – 2, chemin Saint-Pierre – 13390 Auriol. Tél. : 04 42 98 14 10.Secrétaire de rédaction : Marielle Dupeley – Rédactrice graphiste : B. Renault.Imprimerie : J.F. Impression – 34000 Montpellier. Dépôt légal : à parution.

PrièreO Marie, donne-nous des cœurs attentifs, humbles et doux pour accueilliravec tendresse et compassion tous les pauvres que tu envoies vers nous.

Donne-nous des cœurs pleins de miséricorde pour les aimer, les servir, éteindre toute discordeet voir en nos frères souffrants et brisésla présence de Jésus vivant.

Seigneur, bénis-nous de la mainde tes pauvres. Seigneur, souris-nous dans le regardde tes pauvres. Seigneur, reçois-nous un jour dans l’heureuse compagnie de tes pauvres.

Amen !

Jean Vanier