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LA CCI M’ACCOMPAGNE Entreprise Pichon : la carte de l’export. p. 7 JOURNAL D’INFORMATION DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE BREST Courants industrie & services 1 er trimestre 2009 • N° 30 FORMATION GME : une formation pour apprendre à gérer et à diriger. p. 6 3 QUESTIONS À PRATIQUE MALO LOUARN Des clés pour bien gérer ses ressources humaines. p. 4-5 SIMON COHEN Quid du projet métropolitain ? Selon le schéma écrit par l’ACFCI*, c’est donc la régionalisation entière et sans autonomie locale qui l’emporterait. Les CCI territoriales ne seraient plus des CCI de plein exercice comme maintenant. Ainsi, par exemple, elles n’emploieraient plus de personnel directement puisque ce dernier serait celui de la CCI régionale. Tout cela irait à l’encontre du projet métropolitain défendu par la CCI avec ses partenaires. FOCUS. la démarche engagée par le gouvernement pour réformer les services de l’état , appelée rgpp (révision générale des politiques publiques), a comme conséquence une scission du réseau des cci sur leur projet d’avenir. La CCI de Brest veut garder son autonomie L es CCI, en tant qu’établissements publics de l’État, sont concernées par la RGPP, la révision générale des politiques publiques. « Dans ce contexte, précise Jacques Kuhn, pré- sident de la CCI de Brest, notre ins- tance nationale, l’ACFCI*, a imaginé un projet de réforme auquel nous n’avons pas été associés. » Le 25 novembre dernier, 108 prési- dents des CCI et des CRCI - la majo- rité - ont approuvé une motion de synthèse sur la dite réforme. « Je fais partie des 58 présidents qui ont voté contre car il s’agit de régionaliser les CCI en ne créant plus qu’un établis- sement public régional qui mutua- lisera l’ensemble des ressources et assurera une représentation poli- tique. » D’après cette synthèse, réalisée dans la précipitation la nuit précédent l’assemblée, les CCI seraient rattachées à une CCI régio- nale tout en ayant la capacité à gérer des écoles, des centres de formation et d’apprentissage, ainsi que des concessions. « Ces promesses ont été annoncées lors de l’assemblée sans aucune vérification de leur faisabi- lité. Elles ne sont sans doute pas réalisables en droit français », s’in- quiète Jacques Kuhn. Le groupe qui planche sur le texte définitif, ne pourra peut-être pas garantir leur constitutionnalité. Au final, les CCI perdraient donc leur autonomie financière et seraient réduites à leur plus simple expres- sion, autrement dit des chambres d’enregistrement. « Cette politique centralisatrice est inquiétante pour des territoires aussi particuliers que la Bretagne, les Pays de la Loire, Rhône-Alpes, l’Aquitaine ou enco- re Paca », souligne Jacques Kuhn. « Un centre de décision à 250 km de nous et c’est le Finistère qui sera le parent pauvre. » Pourquoi une telle certitude? Sans faire une liste à la Prévert, en voici les raisons majeures : • DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE Chefs d’entreprise de l’industrie, du commerce et des services mais aus- si porteurs de projets, tous peuvent compter sur la CCI pour les accom- pagner et les conseiller à toutes les étapes de leur développement. « Nous disposons en effet d’une équipe de spécialistes aux compé- tences multiples, attachés à leur ter- ritoire. Que deviendra ce service de proximité s’il est rattaché à Rennes par exemple ? » La mise en valeur des potentialités de son économie reste aussi au cœur de sa mission, avec l’opération « J’aime ma ville et ses commerces » par exemple. • L’ACTION COLLECTIVE La CCI est investie dans des réseaux de croissance économique. Elle veille * L’assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie. Marc Labbey président du Technopôle Brest Iroise vous présente ses missions. p.3 SIMON COHEN COUR30-IND: COUR21-IND-mp1 9/02/09 14:53 Page 1

Courants industrie et services

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journal économique professionnel de la région brestoise

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LA CCI M’ACCOMPAGNE Entreprise Pichon : la carte de l’export. p. 7

J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N D E L A C H A M B R E D E C O M M E R C E E T D ’ I N D U S T R I E D E B R E S T

Courantsindustrie&services

1er trimestre 2009•N° 30

FORMATION

GME:une formation pour apprendreà gérer et à diriger. p. 6

3 QUESTIONS À

PRATIQUE

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ARN

Des cléspour bien gérerses ressourceshumaines. p. 4-5

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Quid du projetmétropolitain?Selon le schémaécrit par l’ACFCI*,c’est doncla régionalisationentière et sansautonomie localequi l’emporterait.Les CCI territorialesne seraient plusdes CCI de pleinexercice commemaintenant.Ainsi, parexemple, ellesn’emploieraientplus de personneldirectementpuisque ce dernierserait celui dela CCI régionale.Tout cela iraità l’encontredu projetmétropolitaindéfendu par la CCIavec sespartenaires.

FOCUS. la démarche engagée par le gouvernement pour

réformer les services de l’état, appelée rgpp (révision

générale des politiques publiques), a comme conséquence

une scission du réseau des cci sur leur projet d’avenir.

La CCI de Brest veutgarder son autonomieL

es CCI, en tant qu’établissementspublics de l’État, sont concernéespar la RGPP, la révision générale

des politiques publiques. « Dans cecontexte, précise Jacques Kuhn, pré-sident de la CCI de Brest, notre ins-tance nationale, l’ACFCI*, a imaginéun projet de réforme auquel nousn’avons pas été associés. »Le 25 novembre dernier, 108 prési-dents des CCI et des CRCI - la majo-rité - ont approuvé une motion desynthèse sur la dite réforme. « Je faispartie des 58 présidents qui ont votécontre car il s’agit de régionaliser lesCCI en ne créant plus qu’un établis-sement public régional qui mutua-lisera l’ensemble des ressources etassurera une représentation poli-tique. » D’après cette synthèse,réalisée dans la précipitation la nuitprécédent l’assemblée, les CCIseraient rattachées à une CCI régio-nale tout en ayant la capacité à gérerdes écoles, des centres de formationet d’apprentissage, ainsi que desconcessions. « Ces promesses ont étéannoncées lors de l’assemblée sansaucune vérification de leur faisabi-lité. Elles ne sont sans doute pasréalisables en droit français », s’in-quiète Jacques Kuhn. Le groupe quiplanche sur le texte définitif, nepourra peut-être pas garantir leurconstitutionnalité.Au final, les CCI perdraient donc leurautonomie financière et seraientréduites à leur plus simple expres-sion, autrement dit des chambresd’enregistrement. « Cette politique

centralisatrice est inquiétante pourdes territoires aussi particuliers quela Bretagne, les Pays de la Loire,Rhône-Alpes, l’Aquitaine ou enco-re Paca », souligne Jacques Kuhn.« Un centre de décision à 250 km denous et c’est le Finistère qui sera leparent pauvre. »Pourquoi une telle certitude? Sansfaire une liste à la Prévert, en voiciles raisons majeures:

• DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Chefs d’entreprise de l’industrie, ducommerce et des services mais aus-si porteurs de projets, tous peuventcompter sur la CCI pour les accom-pagner et les conseiller à toutes lesétapes de leur développement.« Nous disposons en effet d’uneéquipe de spécialistes aux compé-tences multiples, attachés à leur ter-ritoire. Que deviendra ce service deproximité s’il est rattaché à Rennespar exemple? » La mise en valeurdes potentialités de son économiereste aussi au cœur de sa mission,avec l’opération « J’aime ma ville etses commerces » par exemple.

• L’ACTION COLLECTIVELa CCI est investie dans des réseauxde croissance économique. Elle veille

* L’assemblée deschambres françaisesde commerce etd’industrie.

Marc Labbeyprésident du Technopôle BrestIroise vous présenteses missions. p.3

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2 • Courants Industrie & Services - 1er trimestre 2009

ACTUALITÉ

Courants Industrie&Services : Publication éditée par la CCIde Brest, 1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00.Mél. [email protected] – Sous la responsabilité de Michel Gourtay.Président du comité de rédaction : Michel Guyot. Responsable de la rédaction :Blandine Kermarec. Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle Hall.Rédaction : Thomas Dao, Christelle Hall. Régie publicitaire : Gédéon Marketing.Tél. 02 98 44 66 02. Mise en page : Claudie Fontenoy. Tél. 02 98 44 20 26.Tirage : 7 500 exemplaires. Impression : Cerid. Tél. 02 98 47 07 70. ISSN 1777-7216.Dépôt légal à parution.

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par exemple à rassembler les condi-tions idéales d’implantations denouvelles entreprises, dans le cadrede l’association Investir en Finistère,dont elle est membre fondateur. Ellebataille avec les collectivités localeset les entreprises pour un TGV à3 heures réelles de Paris, pour unecouverture numérique harmonieu-se ou encore, récemment, contre lataxe Borloo. Au niveau local, elle estl’interlocutrice naturelle des com-munautés de communes avec leschartes d’urbanisme commercial parexemple. Dernièrement, elle s’estmise à disposition des commerçantsconcernés par le tracé du tramway.Quelle sera le poids d’une CCI terri-toriale face aux collectivités si elleperd les pouvoirs d’une chambre deplein excercice ?

• ÉQUIPEMENTS

La CCI est un acteur de premier plande la vie publique régionale (1er rangdes CCI bretonnes et 9e française envolume d’activités). « Depuis la créa-tion de la CCI, ses élus ont toujoursporté de grandes ambitions pour larégion brestoise », explique JacquesKuhn. « En 2007, nous avons réali-sé un trafic portuaire historique,reconduit en 2008. Il est le résultatd’une politique volontariste et anti-cipatrice. Les exemples illustrantnotre action sont nombreux: à lafin des années 90, alors que per-sonne ne croyait vraiment à la conte-neurisation à Brest, nous décidionsde nous équiper d’une plateformemultimodale. Avec cet investisse-ment, Brest se situe en tête des portsde sa catégorie et atteint un traficcomparable à certains grands portsnationaux. » La CCI, très au fait dudéveloppement de son territoire, aégalement contribué au dévelop-pement de l’industrie agroalimen-taire bretonne grâce auxinvestissements réalisés dans l’équi-

pement du secteur des matières pre-mières agricoles. « Et la construc-tion de la nouvelle aérogare ou lamodernisation de la forme deradoub n° 1, croyez-vous qu’ellesauraient pu se faire avec un centrede décision basé à 250 km? », inter-roge le président de la CCI. « Ceséquipements ont contribué et contri-buent encore à l’ouverture interna-tionale de la pointe bretonne. »

• FORMATION

La CCI contribue à la formation desrepreneurs et créateurs d’entrepri-se mais aussi des dirigeants, descadres, des salariés, des jeunes etdes étrangers par le biais de sescentres de formation que sont l’Ifac,l’ESC Bretagne Brest, le pôleFormation continue entreprise et leCiel Bretagne. Le projet de campusdes métiers ou encore la réalisationrécente d’un espace entreprises àSup de Co, existeraient-ils si la CCI deBrest n’avait plus vocation à êtrecentre de décisions?

« Notre structure est complexe, sou-ligne Jacques Kuhn, elle qui est toutà la fois conseillère de porteurs deprojets et d’entreprises, formatrice,gestionnaire d’équipements, amé-nageur du territoire. Avec, bien sûr,sa mission première de représenterles intérêts des entreprises du com-merce, de l’industrie et des servicesde sa circonscription, petites etgrandes. Nous sommes bilingues,parlant à la fois le langage desentreprises et celui de la sphèrepublique. Avec une CCI régionale,les entreprises ne trouveront plusd’écho de proximité auprès de leurCCI et le service public ne pourraqu’être approximatif. » Les élus,chefs d’entreprise bénévoles, seront-ils prêts à passer leur temps sur lesroutes pour débattre à Rennes dubien-fondé de leurs décisions?Tandis que le groupe de travail veutfinaliser la réforme à marche for-cée (elle passerait ce semestredevant le Parlement), la CCI, direc-tion et personnel compris, se batpour garder à Brest son pouvoir dedécision, ses concessions et sescompétences internes.

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EN BREF

>Quelles sont les missions du Technopôle Brest-Iroise ?Marc Labbey: Depuis sa création en 1989, nos missions

sont restées fondamentalement les mêmes.C’est un outil de développement économiquedu territoire par l’innovation. Il favorise le rap-prochement entre la recherche publique etl’entreprise, accompagne les projets inno-vants, fait la promotion de l’environnementscientifique et technologique de son territoire.Nous collaborons avec la Technopôle Quimper-Cornouaille sur l’ensemble du Finistère, en lienavec le Pays de Morlaix, depuis 2007.

>Qu’en est-il de sa dimension internationale ?M. L. : Depuis 20 ans, le Technopôle développe ses

réseaux de l’innovation, du local à l’interna-tional. Cette toile, nous la tissons de l’Europe,aux USA en passant par la Chine, le Japon…Nous créons des liens avec les centres scienti-fiques, universitaires, les entreprises, les ins-titutions… en s’appuyant sur les compétencesdu territoire.

>Vous avez des points communs avec la CCI, entermes de développement de l’emploi et des entre-prises. Comment coopérez-vous ?M. L. : La CCI est un des membres fondateurs de l’as-

sociation du Technopôle ! Le président de la CCIsiège au bureau en tant que vice-président.Nous partageons la même volonté de tirer versle haut notre territoire.

>Et comment vous positionnez-vous par rapportau Pôle Mer Bretagne?M. L. : La dynamique créée par les programmes fédé-

rateurs du Technopôle a donné la possibilité àl’association et ses membres de se mettre rapi-dement en ordre de marche pour répondre àl’appel à projets de l’État en 2005. On peutdonc dire que le Technopôle est à l’origine duPôle Mer Bretagne, hébergé dans nos locaux.En tant que membre, nos collaborateursdédient du temps à l’ingénierie financière desprojets du Pôle et l’aide au montage de pro-jets européens. Nous sommes également pré-sents dans les pôles Images & Réseaux, Valorialet Automobile haut de gamme.

Les industriels invités à participerau Sage du bas-Léon Le Schéma d’aménagement et de gestion des eaux du bas-Léonest entré dans sa phase de diagnostic. Un état des lieux sera réalisécourant de cette année afin d’établir une stratégie de sauvegarde de laqualité des eaux d’ici à 2012. Sa mise en œuvre après enquête publiqueinterviendra en 2014. Le Sage se prépare sous forme de troiscommissions : Espace rural et urbanisé ; Littoral et estuaire ; Milieuxnaturels. Si votre entreprise se situe sur ce territoire, sachez que vouspouvez y participer selon la fréquence que vous souhaitez. Votre pointde vue et votre expérience sur le terrain ne pourront qu’apporterun éclairage complémentaire aux problématiques de ces commissions.Des thèmes aussi variés que les économies d’eau, les rejets,la prévention des risques… concernent la dynamique du bas-Léon.

» Contact Valérie Lasquellec (CCI) ✆ 02 98 00 38 37 [email protected]

Courants Industrie & Services - 1er trimestre 2009 • 3

lesrendezvous• 28 et 29 avril. Seafood, salon international des produits de la mer et des

équipements. Visite organisée par CCI International Bretagne.

4 QUESTIONS À marc labbey, président

du technopôle brest iroise

L’innovation au cœurdu Technopôle

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Faites de l’intelligence votre forceLe programme régional Intelligence économique s’adresse aux PME/PMIpour lesquelles le patrimoine immatériel n’est pas un vain mot.Suivre les évolutions du marché, regarder du côté de ses concurrentsou encore suivre la réglementation, gérer un savoir en interne sansoublier la protection des données… Chacun fait un peu d’intelligenceéconomique à son échelle mais n’est-il pas temps de rationalisercette pratique? La CCI vous propose, en plus de réunions thématiques,les services d’un consultant. Après un diagnostic établi par la CCI pourcerner les enjeux, ce consultant interviendra sur 4 jours pour mettreen place une méthode propre à votre activité. Vous pouvez bénéficierd’une prise en charge à 80 % de la dépense (sous conditions).

» Contact Johann Gosch (CCI) ✆ 02 98 00 38 17 [email protected]

La CCI lance son enquête emploi Comme tous les ans, le fichier des entreprises de la CCI réalise uneenquête auprès de ses ressortissants. Son but est non seulement deconnaître le nombre de salariés employés dans chaque établissementmais aussi de mettre à jour les coordonnées. Ces informations peuventpar exemple vous permettre de développer votre clientèleou de trouver de nouveaux fournisseurs. Les questionnaires vous sontadressés par fax, courriel ou encore par contact téléphonique.Un code d’accès et un mot de passe vous permettent de répondreaussi par Internet. La CCI vous encourage donc vivement à participerà cette enquête.

» Contact Catherine Ségalen (CCI) ✆ 02 98 00 38 80

Nouvelle directriceà Investir en Finistère Françoise Lelann est la nouvelle directricede l’association économique Investir en Finistère.» Contact Françoise Lelann ✆ 02 98 33 97 70

Du point de vue juridique, le Sage est opposable à toute personne publiqueou privée pour l’exécution de toute installation, ouvrage, travaux ou activitémentionnés à l’article L 212.2 du Code de l’environnement. Les décisionsadministratives doivent aussi être compatibles avec les prescriptions duSage (par exemple, l’extension de votre entreprise doit correspondre auSage). 58 communes sont concernées, soit 125000 habitants.

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4 • Courants Industrie & Services - 1er trimestre 2009

PRATIQUE

4Redéfinir le « qui fait quoi? »Dans une entreprise de petitetaille, le dirigeant est perçu com-

me le « bon père de famille », présentsur tous les fronts.Lorsque la société grandit, il doit pas-ser de l’affectif à l’objectif. Il lui fautapprendre à déléguer en mettant enplace, le cas échéant, une hiérarchieintermédiaire. Il est alors essentiel dedéfinir un organigramme précis et dele communiquer à tous les collabora-teurs. À l’intérieur d’une entreprise,chaque salarié doit savoir à quelleporte frapper lorsqu’un problème seprésente. Mais mieux vaut abordercette réorganisation du travail en dou-ceur, afin de ne heurter personne.PBRH+ donne des outils pour atteindrecet objectif.

5Faire partie d’un réseau. Leprogramme Bretagne ressourceshumaines plus permet au diri-

geant de sortir de son isolement enrencontrant régulièrement d’autreschefs d’entreprise confrontés à des

problématiques identiques.Ce programme est aussi l’occasion detisser des liens durables avec d’autresdirigeants, liens qui pourront perdu-rer bien au-delà de l’opération.

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1Anticiper les emplois et lescompétences de son entre-prise. Développement, reprise,

départs en retraite, évolution tech-nologique… L’entreprise est un lieuen perpétuel mouvement. Préparerses collaborateurs à ces changementsest vital pour le dirigeant mais nes’improvise pas. Il s’agit d’abord dese poser les bonnes questions. Quellessont, métier par métier, les compé-tences des salariés de l’entreprise ?Comment valoriser ces savoir-fairepour accompagner l’évolution de lasociété? Sur le terrain des ressourceshumaines, la gestion prévisionnelledes emplois et des compétences (GPEC)constitue une alliée précieuse au ser-vice de la stratégie de l’entreprise. Ellepermet par exemple d’identifier lesbesoins en formation et de mettre enplace un plan d’action.

2Recruter ses collaborateurs.Réussir un recrutement commen-ce par la définition de manière

précise du poste à pourvoir. Un can-didat peut avoir un CV alléchant, enco-re faut-il que son profil correspondeaux besoins de l’entreprise. L’entretiend’embauche est donc décisif pour s’in-former sur le candidat. Quel est sonprojet? Sa vision du poste à pourvoir ?Reste que mener un entretien n’estpas dans le métier du dirigeant. Ducoup, celui-ci a tendance à présenterson entreprise et en oublie d’interro-ger son interlocuteur.

3Intégrer et fidéliser ses col-laborateurs. Des collaborateursà l’aise dans leur entreprise seront

plus motivés et donc plus efficaces.Des réunions régulières avec les sala-riés autour de projets communs, parexemple, créent une dynamique etgarantissent un bon climat social. Lesentretiens individuels annuels per-mettent par ailleurs de recueillir lessouhaits de formation et d’évolutionprofessionnelle de chacun.

Le programmePBRH+ s’adresse aux TPEet aux PME(- de 250 salariés).Animé par uneconseillère baséeà la CCI de Brest,il propose unaccompagnementgratuit, mariantcollectif etindividuel.Pendant un an,des réunionsrégulières aidentles entreprises às’appuyer sur leurssalariés pourse développer.

» Contact

Gisèle Kermarec(CCI)✆ 02 98 00 38 18

MEMENTO. le programme performance bretagne ressources humaines plus

(pbrh+) met à disposition des entreprises des conseillers chargés de les aider à

optimiser la gestion de leurs ressources humaines. de

bien gérer ses ressources

Le pôle formation continue entreprisede la CCI vous propose aussides formations bien cibléessur les problématiques rencontréesdans les ressources humaines :• Réussir les entretiensde recrutement ;

• Les entretiens annuels :préparer, conduire et optimiser ;

• Formation professionnelle :les dispositifs de l'entretien annuel ;

• Les rendez-vous du droit social ;• Manager dans le respect des règles

sociales ;• La gestion administrativedu personnel :- la paie,- le comité d'entreprise…

» Contact Simone Éllégoët (CCI)✆ 02 98 30 45 78

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Courants Industrie & Services - 1er trimestre 2009 • 5

PRATIQUE

QUESTIONS/RÉPONSES

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Ayant entendu parlerd’une directive européennesur les déchets, pouvez-vousm’en préciser le contenu?

La directive du 19 novembre 2008 modifie le cadre juridique du traite-ment des déchets. Elle donne une définition des notions de déchets, devalorisation et d'élimination. Elle met en place des exigences pour leurgestion et leur traitement. Déterminer quand un produit devient déchetet quand celui-ci se transforme en produit a suscité un contentieuxabondant. En effet, la définition traditionnelle de déchet ne permet pasd’y répondre et la législation applicable est alors incertaine. La nouvel-le directive définit toujours les déchets comme les substances ou objetsdont le détenteur se défait ou dont il a l'intention ou l'obligation de sedéfaire. Toutefois, elle apporte une clarification en précisant les critèresd’acquisition (ex : les sous-produits) et de perte de la qualité dedéchets (ex : les produits issus du recyclage). Les États membres doiventtransposer les dispositions au plus tard le 12 décembre 2010. Directive2008/98/CE du 19 novembre 2008, JOUE du 22 novembre 2008.

www.environnement.ccip.fr

Je souhaite répondre à des appelsd’offres par courriel. Commentsécuriser cette opération?L’autorité de certification des CCI, ChamberSign, vouspropose Fiducio, un certificat totalement sécurisé

pour répondre à des appels d’offres par courriel mais pas seulement.ChamberSign Fiducio répond à l’ensemble de vos besoins :• Téléprocédure (Télétva, Téléc@rtegrise, Urssaf,…) • Réponse à un appel d'offres • Envoi de documents (courriel signé, chiffré, recommandé électronique)• Accès à des sites sécurisés (intranet, extranet)• Signature de documents (contrats, factures, appels d'offres…)

» Contact Marie-Christine Le Meur-Crenn (CCI) ✆ 06 07 55 55 95

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ANDRÉ MAUGUEN

«Le groupe VIB conçoitet fabrique des

matériels dans le domainede la maîtrise de l’air.J’ai racheté l’entreprisemère en 2007.Elle employait alors40 personnes. Très vite,la société s’est développéeet a diversifié sa produc-tion. Elle a dépasséson métier d’origine,la fabrication de ventila-teurs pour se lancer aussidans celle des pompes àchaleur. Nous avons alorsscindé la société en deuxet doublé ses effectifs sousl’égide du même groupe.Il nous a fallu complète-ment repenser notreorganisation et reposi-tionner l’organigramme.PBRH+ nous a permisde réussir ce virage impor-tant. Il y a d’abord euune phase d’écoute.

TEMOIGNAGEprésident du groupe VIB à Ploudalmézeau

”Remporter l’adhésion”Avec la CCI, nous avonscouché sur papierles problématiquesen termes de ressourceshumaines et établiun diagnostic.Puis nous avons laissémûrir et pris le tempsd’étudier toutesles possibilités avec lescollaborateurs concernés.La principale difficultérésidait dans le fait quecertains cadres avaientquitté leur métier d’ori-gine pour prendre desresponsabilités au sein dela nouvelle structure, cequi entraînait des « casesvides » dans la chaîne dedécision. Ce qui est inté-ressant dans ce programme,c’est qu’il n’est pas figéau départ. Nous avons puchoisir des solutionsqui remportent l’adhésiondes cadres concernés. »

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des clés poures humaines

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Véronique Godet, Adam, Ploudalmézeau.

Le cycle de formationGestion etmanagement del’entreprise (GME)se déroule de marsà décembre.Le contenu (25 jours),se découpe en deuxvolets : savoir gérer(gestion comptableet financière, fiscalité,etc.) et savoirmanager (diriger,manager, communi-quer et droit dutravail). Coût: 4 400 €(possibilité del’inclure dansle cadre du droitindividuelà la formation).» Contactet inscriptionSimone Ellégoët(CCI Formation)✆ 02 98 30 45 [email protected]

«J’ai été propulsée à la directionde l’entreprise familiale plusvite que prévu », se remémo-

re Véronique Godet, héritière de lasociété Adam, à Ploudalmézeau. « Latransmission ne fut pas des plussimples. Je ne m’attendais pas àprendre autant de responsabilités,malgré mes vingt ans d’expériencedans l’entreprise. J’avais le senti-ment qu’il manquait encore à mesconnaissances quelques notions degestion des budgets. Avec le petitgroupe que nous avons formé aucours de l’année de formation en2008, chacun a pu creuser lesdomaines où nos propres compé-tences se révélaient fébriles ».P-dg depuis le 1er novembre dernier,Véronique Godet regrette de n’avoirpu suivre l’ultime série de cours fau-te de temps. « Je conseille aux jeunesentrepreneurs de penser à ce com-plément de leur formation, une àdeux années auparavant. »

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Rémi Boënnec, BOPP, Lanvéoc.

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GME:apprendreà géreret à diriger

FORMATION

6 • Courants Industrie & Services - 1er trimestre 2009

PARLER LE MÊME LANGAGESimone Ellegoët, responsable de laformation depuis son démarrage en1993, voit des stagiaires arriver certesavec des connaissances techniquesmais aussi un besoin de comprendreles autres interlocuteurs naturelsd’une entreprise : « Nous donnonsdes outils pour manager, gérer etcommuniquer. Mais ce qu’il fautsurtout, c’est qu’ils parlent le mêmelangage que leurs banquiers ouleurs comptables ».Toutes les bases de la gestion et dumanagement de l’entreprise sontabordées dans ce cycle de 25 jours,planifié en plusieurs sessions de 1 à2 jours. Citons entre autres lesmodules de communication, degestion, de fiscalité, de finance-ment des entreprises ou encore dedroit du travail parmi les thèmesprincipaux. Selon Rémi Boënnec,actuel directeur de la société Boppà Lanvéoc et ancien stagiaire, « plusqu’un simple tour d’horizon, ce sta-ge nous permet d’approfondir cesthèmes, grâce notamment à uneéquipe pédagogique composée dechefs d’entreprises et d’acteurs trèsau fait de la réalité du terrain. » À30 ans, le jeune dirigeant cherchaitune formation complète sur tous lesaspects du métier. « Le fait d’êtreen petit groupe est une force pouréchanger et créer un réseau trèsintéressant. Je pense même propo-ser la formation à l’un de mes cadrespour lui permettre d’évoluer ».

Le Dif, une opportunitépour maîtriserdes langues étrangèresDans le cadre du droit individuel à la formation(Dif), chaque salarié du privé embauché depuisun an minimum dispose d’un crédit de 20 heurespar an de formation, avec un plafondd’acquisition de 120 heures maximum. Il peut l’utiliser à son initiative, et en accord avec son employeur, en totalité ou en partiesur son temps de travail (sauf accord de branched’activités).Le Ciel Brest a adapté ses cours de languespour répondre aux demandes des entreprises etdes salariés : il propose, dans toutes les langues,des solutions modulables en mini-groupe,en cours particuliers, en cours intensifs,en e-learning ou en combinant des troisformules. À vous de choisir !» Contact

Patricia Lynch (CCI) ✆ 02 98 30 45 [email protected]

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Courants Industrie & Services - 1er trimestre 2009 • 7

SUR LE TERRAIN

EN BREF

Finistère Angels soutientl’innovationLe réseau Finistère Angels a apporté son concoursfinancier à l’entreprise à haut potentiel Hemarina(Morlaix), laquelle a en projet des produits médicauxà partir d’hémoglobine de ver arénicole. 550 000 €ont été investis par les business angels finistériensqui souhaitent passer à 50 membres cette année.» Contact Jean-Hervé Lacroix (CCI) ✆ 02 98 00 38 57

Une coopérative laitière fortede 4000 producteursLes groupes Even, Terrena et Coopagri Bretagne ontofficialisé fin janvier la création d'ici au 1er juilletprochain d'une SAS qui va regrouper l'ensemblede leurs activités laitières. Even aura la majoritédes parts avec 50,57 %, Terrena 31,01 % et CoopagriBretagne 18,42 %. Le siège de la nouvelle sociétécomposée de 1850 personnes pour 1,1 milliardd'euros de chiffre d'affaires sera situé à Brest.« Nous avons programmé, explique ChristianCouilleau d’Even et futur directeur général, un totald'investissements sur trois années de l'ordre de100 millions d'euros à répartir entre les sites » pourdévelopper de nouvelles gammes, s'engager dansdes produits à forte valeur ajoutée notammentd'aliments santé. La présidence reviendraà Dominique Chargé, du groupe Terrena.Côté gouvernance, 9 agriculteurs formeront le conseild'administration.

La CCI et le conseilgénéral épaulentl’entreprisedans sondéveloppementà l’exporten facilitantses contactsà l’étranger.La société a punotammentrencontrer deuxvolontairesinternationauxen entreprise,à Budapestet à Dubaï.

» Contact

International (CCI)✆ 02 98 00 38 71

Si les établissementsPichon n’en finissentpas de grandir, c’est

que son président, MichelPichon, garde son capdepuis 40 ans. « Nous pro-posons du matériel de qua-lité, fiable et maîtrisonsdans nos usines l’intégra-lité de la fabrication. »Spécialité de la maison? Laproduction de machinesprincipalement destinées aumonde agricole. L’aventurede l’entreprise familiale,qui emploie aujourd’huiplus de 100 salariés, adémarré dans un atelier deGuipavas en 1970. MichelPichon, issu du milieu ruralet fondu de mécanique,commence par se lancerdans la fabrication de maté-riels destinés à la prépa-ration du sol. Une poignéed’années plus tard, lasociété sort ses premièrestonnes à lisier qui font untabac dans tout l’Hexagone.

DANS 40 PAYSBientôt leader français dela tonne à lisier, l’entre-prise s’agrandit, recrute etpart à la conquête de laplanète. Aujourd’hui, elleest présente dans 40 payset réalise 25 % de sonchiffre d’affaires à l’export.« Notre point fort, c’est deproposer des machinespersonnalisées qui peu-vent intéresser aussi des

professionnels du BTP oudes collectivités. C’est lecas de notre chargeur arti-culé. Sorti de nos ateliers ily a quatre ans, il se vendà 70 % à l’export. »

PLUS 60 % EN 3 ANSPour gagner des parts demarché à l’international,l’entreprise a « mis le tur-bo ». Un commercial char-gé de prospecter en Europede l’est et du nord vientd’être recruté. Quatre col-laborateurs sillonnent lesroutes d’Europe. Une sta-giaire russe a rallié lesbureaux de Guipavas.Parallèlement, l’entrepri-se multiplie les contactshors des frontières avec lesoutien de la CCI de Brest :participation aux salonsagricoles et de la construc-tion dans divers payseuropéens, rencontre enFrance avec des représen-tants des CCI françaises enprovenance du Vietnam etdu Brésil, sans compter lescontacts établis à de nom-breuses reprises avec leconseiller international dela CCI. Face à la crise, l’en-treprise joue à fond lacarte de l’export. Et çamarche : ses exportationsassociées à ses actions surle marché français lui ontpermis d’augmenter sonchiffre d’affaires de 60 %sur trois ans.

LA CCI M’ACCOMPAGNEà guipavas, l’entreprise familiale pichon a choisi

de se développer à l’international. avec succès.

Mrs Pichon, père et fils, distribuent leur nom dans 40 pays sur tous les continents.

Entreprise Pichon :la carte de l’export

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La chambre de commerce et d’industriede Brest est ouverte de 8h30 à 12h30 etde 13h30 à 18 h. Les conseillers reçoiventsur rendez-vous.» CCI de Brest :1, place du 19e R.I., BP92028, 29220 BrestCedex 2 ✆ 02 98 00 38 00

www.cci-brest.fr» Formalités internationalesÉlisabeth Nicol ✆ 02 98 00 38 71

[email protected]

vos conseillers industrie et services

» Agroalimentaire / Bois / Imprimerie

Brigitte Abgrall [email protected]

» Bâtiment / Travaux publicsDominique Chamoux

[email protected]» Commerce de gros / TransportsSébastien Provost-Cann

[email protected]» Électronique / Informatique

Thierry Guézennec [email protected]

» Métallurgie / EnvironnementChimie

Valérie [email protected]

» Service aux entreprisesJohann Gosch

[email protected]» Reprendre en Iroise

Jean-Hervé Lacroix [email protected]

antenne de châteaulin

Catherine Urien ✆ 02 98 86 53 [email protected]

pépinières d’entreprises

Landerneau ✆ 02 98 30 35 00Plabennec ✆ 02 98 07 27 27Le Faou ✆ 02 98 81 17 60

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voscontacts

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La sociétéMedecomprojette des’agrandir. Elle prévoitla construction de300 m² de locauxneufs situésprès du pontde Plougastel.« Tout est financéen fonds propres,alors nous voulonsrester prudents,modère YannCotton. D’autantque la crise quenous connaissonstous, fait retarderles décisions ».

La concurrence est rude. La Chineet le Japon sont des clientsredoutables sur le marché du

logiciel de traitement de l’image.Ils ne sont plus les seuls. YannCotton, directeur chargé du déve-loppement commercial de la socié-té Medecom, tente de tirer sonépingle du jeu en parcourant unevingtaine de pays par an. « Aprèsnous être fait connaître sur le mar-ché français, il nous faut étendreaujourd’hui notre champ d’action.Le domaine français ne représentequ’un pour cent du marché, tandisque les États-Unis en englobent prèsde la moitié », explique-t-il. Pasétonnant qu’avec son associé MichelCozic, ils aient déjà développé desolides liens commerciaux et tech-niques avec le Canada, la Corée et leJapon. Cette activité leur permet deréaliser près de 20 % du chiffre d’af-faires grâce à l’international. Unchiffre en pleine croissance (+50 %en un an) qui traduit la bonne san-té de l’entreprise, créée enmars 2000, à Daoulas. « Les résul-tats sont prometteurs, après deuxannées 2005 et 2006 assez diffi-ciles », fait valoir Yann Cotton.« L’avantage d’une petite sociétécomme la nôtre est sa réactivité.Notre but est de toujours garder unelongueur d’avance ».

OBJECTIF ISO 13485Yann Cotton avoue « que ses colla-borateurs sont tellement pris par letemps », que la mise en route de lacertification Iso 13 485* a pris duretard : « Cette labellisation figurecependant dans nos priorités2009 », ajoute-t-il.Car la notoriété de Medecom s’estconstruite sur une spécialité enimagerie médicale, très pointilleu-se sur les normes. L’équipe com-posée d’informaticiens et deconcepteurs numériques proposeen particulier des systèmes de trai-tements d’images pour les cabinetsde radiologie. Au-delà de l’image,ils peuvent optimiser toute une ins-trumentation.Près de 90 % des cabinets de radio-logie du Finistère font appel auxservices de Medecom. Mais leursactivités ne se limitent pas au mon-de médical. Les services d’un volon-taire international en entreprise (VIE),pourraient les aider à ouvrir de nou-veaux marchés. « Il nous faudraitune présence sur place. Avec descompétences informatiques et com-merciales, ce VIE serait basé auCanada, mais nous pensons éga-lement à son alter ego en Chine »,indique Yann Cotton.Tout est question de visibilité enimagerie.

Medecom>Dirigeants :

Michel Cozic (R&D)Yann Cotton(développementcommercial)

>7 salariés

>Chiffre d’affaires2007 : 749 000€

2008 : 1,15 M€

www.medecom.fr

PORTRAIT. le savoir-faire de medecom en traitement

d’images informatiques fait écho à l’international.

Traitement d’images :bien vu Medecom!

Retrouvez le prochain

Courantsdans Ouest-Franceet Le Télégramme

le jeudi 26 mars 2009

Courants est imprimésur un papier recycléavec des encres végétales

Yann Cotton fera appel à un VIE pour le Canada.

8 • Courants Industrie & Services - 1er trimestre 2009

*La norme Iso 13 485précise les exigencesdes systèmes demanagement de laqualité (SMQ) pourl'industrie des dis-positifs médicaux.Elle s'appuie sur lesexigences de lanorme plus généra-le Iso 9001 : 2000,dans le contexte decette industrie.

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