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Les French Weeks vont commencer ! Soirée d’ouverture le 29 octobre avant deux semaines de festivités ! Le bandit le plus recherché du Canada est un Français de Miami Jeffrey James Shulman vient d’être arrêté à Genève. Page 2 LES FRANCOPHONES SE FONT-ILS ARNAQUER ? immobilier, investissement... depuis longtemps des rumeurs assurent que les francophones se font facilement arnaquer en Floride. Enquête... Page 6 Page 5 Page 16 “Je suis impatiente de chanter à Miami” entrevue avec la plus belle voix du jazz français, qui sera sur la scène du Festival Miami en octobre Page 12 Qu’est-ce que c’est que ce TRUMP ? L’élection présidentielle américaine ne se passe pas comme prévu... - N°26 - Octobre 2015 - Le mensuel gratuit des francophones de Floride - GILDAS DOUSSET GAGNE CONTRE L’UNIVERSITÉ DE BOCA Le jeune français estimait être discriminé par la F.A.U de Boca Raton en raison de son mariage avec un homme Page 3

Courrier de Floride N26 - Octobre 2015

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Le Courrier de Floride, journal des francophones (Français, Canadiens, Haïtiens, Belges, Suisses) de Floride !

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Les French Weeksvont commencer !

Soirée d’ouverture le29 octobre avant deuxsemaines de festivités !

Le bandit le plusrecherché du Canada

est un Français de Miami

Jeffrey James Shulman vientd’être arrêté à Genève.

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LES FRANCOPHONES SE FONT-ILS ARNAQUER ?immobilier, investissement... depuis longtemps des rumeurs assurentque les francophones se font facilement arnaquer en Floride. Enquête...

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“Je suis impatientede chanter à Miami”

entrevue avec la plus belle voix dujazz français, qui sera sur la scènedu Festival Miami en octobre

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Qu’est-ce que c’est que ceTRUMP ?

L’électionprésidentielleaméricaine nese passe pascomme prévu...

- N°26 - Octobre 2015 - Le mensuel gratuit des francophones de Floride -

GILDAS DOUSSET GAGNECONTRE

L’UNIVERSITÉDE BOCA

Le jeune françaisestimait êtrediscriminé par laF.A.U de BocaRaton en raisonde son mariageavec un homme Page 3

Le magnat de l'immobilier do-nald trump à 34% de moyennedans les sondages sur la primaireet talonnant hillary Clinton en casde duel final... qui aurait pu pré-dire cela début juin ? Personne.Pourtant, l'été aura été rude pourles autres candidats. time Maga-zine a illustré un récent article sur"the donald" de deux citationsd'électeurs floridiens qui illustrentbien le problème : "Ce niveaud'incapacité intellectuelle est plusdangereux pour notre fragile etimparfaite démocratie que touteorganisation terroriste" (CharlesBooher de st Augustine). Etsandra daprato - de Mount dora- de trouver de son côté une uti-lité au milliardaire : "Ce que lesautres candidats devraient retenirde la campagne de Trump :Soyez authentiques !" il semble-rait bien que cette "authenticitétrumpienne" soit - même si elleest assez crue - l'un des aspectsles plus séduisants du person-nage sur l'électorat. Même s'ilpeut paraître étonnant que desfamilles populaires voient dans lemilliardaire new-yorkais leurhéros (d'autant qu'il n'a pas tou-jours été autant à droite), son dis-cours s'inscrit toutefois dans unvent "anti-politiquement-correct"né avec les tea Parties, justeaprès la première élection de Ba-rack obama. Les discours extrê-mement étudiés et policés de JebBush et hillary Clinton n'y résis-tent pas : les Américains aimentles rock stars aux coupes de che-veux bizarres, mais ils affection-nent aussi et surtout la réussitedu chef d'entreprise trump quiles fascine et rassure à un mo-ment où ils sont un peu désorien-tés.

PANIQUE CHEZLES CONSERVATEURS

Christopher Caldwell, journa-liste au Weekly standard, a voulusavoir ce qui se passait dans latête de ces électeurs et est allé àune réunion de trump dans l'illi-nois afin de discuter avec sesfans : "Très peu des personnesque j'ai interviewées étaient mo-tivées par les vues de Trump surl'immigration - le seul sujet sur le-quel il ait pris une position claire",commente-t-il.

TOUT LE MONDEPEUT SE TRUMPER

Lors du premier débat de laprimaire au mois d'août, donaldtrump faisait illusion sur les

questions générales. Mais lesjournalistes s'amusent depuislors à lui en poser de plus pré-cises, par exemple sur les don-nées politiques internationales...et à ce petit jeu-là, trump n'a pasles réponses. "J'apprendrai entemps utile. Je m'entoureraiquand il le faudra des bonnespersonnes. J'ai toujours fait ça",répond-il. Et force est de consta-ter que ses non-réponses suffi-sent aux électeurs qui ont l'air parailleurs de se réjouir (un peu) deses saillies contre les immigrésmexicains (dont il souhaite sépa-rer les Etats-Unis par un mur-frontière), ou bien contre lesjournalistes ; la vaillante MegynKelly de Fox News ayant gagnéce commentaire de trump aprèsle premier débat : "On pouvaitvoir du sang sortir de ses yeux,du sang sortir de son… où que cesoit."

Les néo-conservateurs qui ontl'habitude d'exercer une influenceimportante sur le Parti républi-cain commencent à s'énerver,voir à paniquer un peu face aupopulaire trublion. Le même nu-méro du Weekly standard pré-sente ainsi un trumpridiculement dessiné sur sa cou-verture, et le chef de file histo-rique des "neocons" d'attaquerdès son éditorial : "Au WeeklyStandard nous apprécions le tonrugueux de la scène politiqueaméricaine, mais nous faisonsaussi la distinction entre uneémission de télé-réalité et la réa-lité ; entre performer et gouver-ner." trump commence ainsi àvraiment inquiéter son proprecamp.

des candidats républicains àla langue bien pendue qui se his-sent en tête des sondages avantla Primaire, ce n'est pourtant pasnouveau. Ce fut le cas de Mi-chèle Bachmann il y a quatreans, ou de Pat Buchanan par lepassé. Et ils se sont tous effon-drés dès que les choses sont de-venues plus sérieuses. Ce quiinquiète les adversaires detrump, c'est que lui est à la foistrès haut dans les sondages, etque le petit jeu des désistementsrépublicains ne se fera pas forcé-ment, cette fois, en sa défaveur.En effet, donald trump a lesmoyens de s'acheter des désis-tements en sa faveur, alors queBachmann ou Buchanann'avaient pas les séduisants mil-liards nécessaires.

Pire pour l'ex-favori Jeb Bush :il est maintenant en troisième po-sition dans les sondages, de-vancé de 10 points par lesympathique neuro-chirurgienBen Carson qui, quand on lui ademandé ce qu'il savait faire du-rant le débat, a répondu qu'il étaitle seul candidat à avoir séparédes frères siamois !

Et c'est une autre tendance dece milieu de campagne : les poli-ticiens amateurs ont le vent enpoupe, alors que les candidats de"l'establishment" sont sur unepente glissante. Chez les répu-blicains il y a aussi Carly Fiorina(ex-présidente de hewlettPackard) qui a un peu progressé,ou le sénateur du texas ted Cruzqui n'a été que brièvement élupar le passé. on retrouve ainsiles racines du mouvement teaParty qui décriait vivement lesélus professionnels "washingtoni-sés", "déconnectés de leurs Etatsd'origines".

Alors, trump peut-il vraimentremporter la primaire ? Le pro-blème c'est qu'il est difficile àl'heure actuelle d'imaginer uneremontée des autres candidats,excepté le surprenant Ben Car-son. Mais si le magnat de l'immo-bilier est toujours en tête finoctobre... ce sera effectivementhalloween pour le grand oldParty !

HILLARY... RA BIENQUI RIRA LE DERNIER

Et chez les démocrates, c'estBernie sanders qui tient le rôledu challenger populaire. Parti de

zéro dans les sondages, moisaprès mois il se rapproche del'ex-superfavorite hillary Clinton.sanders est actuellement enmoyenne à 25% et hillary à 43%.il reste donc une marge impor-tante... mais en politique il estplus important de retenir le mou-vement du sondage que le scoreindiqué. d'ailleurs, qui a entenduhillary Clinton depuis le début dela campagne sur un autre sujetque cette histoire de boîte emaildans laquelle elle est empêtrée(elle est accusée par l'oppositionde s'être servi de son adresseemail personnelle sur des sujetsclassés secret-défense alorsqu'elle était secretary of state) ?Les sondages intègrent néan-moins les 19% de Joe Biden (qui,lui aussi, progresse), alors qu'il arappelé qu'il ne savait pas encores'il serait candidat. La premièreprimaire se déroulera dansl'iowa, et les derniers sondageslocaux donnent Mme Clinton bat-tue dans l'Etat par Bernie san-ders. Pour la Présidentielle cettefois, les sondages la donne dés-ormais battue par trump commepar Carson (mais pas par Bush).

Comme quoi... tout avait l'airréglé d'avance durant cette cam-pagne électorale, mais bien dessurprises pourraient encore seproduire. Le premier débat répu-blicain a reçu un record d'au-dience grâce à la présencesurvoltée de donald trump, quidevrait de nouveau voler la ve-dette à ses adversaires lors desprochaines étapes audio-vi-suelles.

Et c'est un minimum, les Canadiens séjournant en Florideétant passés de 3,2 millions en 2013 à 4 millions en 2014. il enest même attendu plus encore pour cette nouvelle saison hivernale.Nous souhaitons donc la bienvenue à tous ceux qui nous lisent surinternet ou qui ont découvert ce numéro durant le salon internationaldu tourisme de Montréal où il est distribué, et nous vous attendonsnombreux dès le mois de novembre !

tout au long de l'année, Le Courrier de Floride livre les nouvellesessentielles à la vie des francophones dans le sunshine state, aussibien pour ceux qui y séjournent que pour les Français, Canadiens,haïtiens... qui sont là toute l'année.

Notre site internet est le premier site d'informations en français deFloride : n'hésitez pas à vous y connecter régulièrement pour êtretenus au courant de toute l'actualité. Vous y trouverez aussi un guidede voyage complet, un forum, des conseils, des petites annonces :et tout ce qui sera nécessaire à votre séjour... sauf les prévisions detempêtes de neige : désolé on ne fait pas ça !!! Et notre page Face-book vous permettra également d’échanger avec les francophonesd’ici.

Comme vous pourrez le découvrir dans nos numéros, les entre-prises et associations francophones de Floride sont encore mieuxorganisées que par le passé afin d'accueillir di-gnement les millions de francophones venantdu Canada et d'Europe. N'hésitez pas à décou-vrir tous les services qu'elles vous proposent,et toutes nos bonnes adresses !

Bonne route à tous ceux qui la prendront du-rant le mois de novembre, que ce soit de Mont-réal, de québec ou des autres villes duCanada, et bon hiver à vous sous le soleil deFloride !

Editorial.

Gwendal Gauthierdirecteur du Courrier de Floride

Mensuel francophone gratuitdirECtEUr dE LA PUBLiCAtioN :

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qu'imprimé et mis à disposition dans tous les commerces et as-sociations francophones de Floride. Une pub dans Le Courrier,et ce sont des dizaines de milliers de francophones qui sont tou-chés (au cœur !). Et nos pubs sont à partir de 90$ !

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Autres villes de Floride : Diane Ledoux - 954 598 5075

Ont participé à ce numéro : Catherine Simoni, Me David S. Willig, Rico,Gabrielle HB Abada. Merci à Emma !

White house 2016 :Qu'est-ce que c'est que ce bazar aux etats-unis !?Les deux grands partis américains avaient pourtant aligné

chacun un nom bien connu pour cette élection présidentielle(qui servira à remplacer Barack Obama l'an prochain...), deuxcandidats qui ont déjà des noms de présidents : Bush et Clinton.Les deux sont désormais à la peine dans les sondages, et c'estl'incroyable Donald Trump qui monopolise les débats. Trumppeut-il devenir président des Etats-Unis ? Etat des lieux !

Ben Carson a ses chances(photo : G. Skidmore CC BY-SA 2.0)

Sanders progresse chezles Démocrates

3 FLOrIDE

il est récurrent de lire des arti-cles sur la montée des eauxdans le Courrier de Floride...mais, cette fois-ci, c'est la NAsAqui le dit ! "Au vu de ce que l'onsait aujourd'hui à propos de l'ex-pansion des océans avec le ré-chauffement, et sur la fonte desglaciers et des calottes glacièresqui ajoutent de l'eau dans lesocéans, il est pratiquement cer-tain que nous aurons une aug-mentation du niveau des mersd'au moins un mètre, et proba-

blement davantage", expliqueainsi steve Nerem qui dirigel'équipe de la Nasa chargée desurveiller la montée des niveauxdes mers.

reste à savoir quand. Le ni-veau pourrait monter d'un mètredans les 100 ou 200 prochainesannées. Mais quelques centimè-tres dans les 20 ans qui viennentpourraient avoir des consé-quences catastrophiques en Flo-ride.

Le niveau de la mer monteà Miami et en Floride !

...La tempête n'a rien emporté.N'en déplaise à la chanson de sté-phanie de Monaco, la très craintetempête Erika n'a pas même souffléune faible brise sur le sud de la Flo-ride. Pourtant, fin août, les Flori-

diens ont été particulièrement in-quiets par l'arrivée de l'ouragan quia tout de même fait plus de 20morts sur l'ile de la dominique. Lefil spécial du Courrier de Floride aété vu par 32000 francophones in-

quiets (une bonne moitié étant in-quiète pour ses maisons et familles,puisqu'ils se sont connectés depuisla France et le Canada). N'hésitezpas si d'autres ouragans sont an-noncés nous vous tiendrons aucourant de la même manière plu-sieurs fois par jour.

Erika a fait une autre victime : leNational hurricane Center (NhC),qui a été accusé d'avoir dramatiséà outrance son arrivée. Le NhC aen conséquence assuré qu'il allaitrendre plus clair... l'incertitude surses cartes, afin que le public n'aillepas pour rien faire des stocks d'eauet de vivres à Walmart ! Le NhCcommuniquera également plus viason compte twitter.www.twitter.com/nhc_atlantic?lang=fr

Pas trop d'inquiétude, donc, pourle moment : le phénomène de ventschauds El Niño est particulièrementfort cet année, dégonflant les tor-nades arrivées sur les Caraïbesjusqu'à la fin de ce mois de septem-bre. Pourvu que ça dure.

« LE TUNNEL DU PORT,UN MODèLE DE SUCCèS »

L’attribution du chantier du tunnelde PortMiami à une entreprise fran-çaise (Bouygues), n’avait initiale-ment pas fait que des heureux.Néanmoins, le titre ci-dessus estcelui du Miami-herald : un an aprèsson ouverture, le tunnel est indénia-blement un succès. « Il a déjà pro-voqué une différence notable dansles rues de Miami », insiste le jour-nal. En effet, ce sont près de 80%des camions qui l’ont emprunté, aulieu de passer par le centre villecomme auparavant, tout comme lesmilliers de passagers des bateauxde croisières et les employés du port(14000 véhicules par jour). Le he-rald rappelle aussi que le projet acoûté 90M$ de moins que prévu (cequi est rare !)

www.miamiherald.com/opinion/editorials/article29907982.htmlALCATEL-LUCENT CâBLELA FLORIDE à PANAMA

La firme française a annoncé queson entité ocean-Networks (baséeà Atlanta) allait étendre un câblesous-marin sur 3000 km entre Pa-nama et Miami afin de renforcerl'échange de données entre lesdeux parties du continent.

ocean-Networks est spécialisédans les câblages destinés aux gou-vernements, opérateurs et fournis-seurs de contenus.

www.alcatel-lucent.comMIAMI : LE MAIRE DE CORBEIL-ESSONNES HOSPITALISéJean-Pierre Bechter, 70 ans, maire(Lr) de Corbeil-Essonnes, a étéhospitalisé fin août à Miami suite àune grave intoxication alimentaire.Ancien administrateur du Figaro etproche de l'avionneur milliardaireserge dassault, Jean-Pierre Bech-ter l'avait remplacé à la mairie Cor-beil en 2009 suite à l'annulation del'élection de M. dassault.Le 12 septembre dernier, M. Bechtera indiqué qu'il allait démissionner deson mandat de conseiller départe-mental, en excluant tout lien avecl'incident de Miami. il sera remplacépar son suppléant. Un certain sergedassault.

EN BrEF

Le Courrier de Floride parlaiten septembre du retrait du droitde vote (durant l’été) pour les ex-patriés canadiens présents àl’étranger depuis plus de 5 ans(retrait qui ne touche pas lesfonctionnaires, leurs conjoints,ou les personnes travaillantdans des organismes dont faitpartie le gouvernement cana-diens (et leurs conjoints). Mais ilvient d’être mis en exergue unautre point de la loi.

si ces expatriés disposenttoujours de leur domicile au Ca-nada et peuvent en fournir lapreuve, alors ils peuvent voter…à condition de venir voter en per-sonne. Bien entendu, certainsexpatriés ont crié à la « discrimi-nation économique »… car,ainsi, seules les personnesayant les moyens de conserverune résidence au Canada et dese payer le billet d’avion ont ainsile privilège de conserver leurdroit de vote…

Les expatriés canadienspeuvent voter dans certains cas

La ténacité de gildas dousseta payé. La Cour suprême améri-caine a donné gain de cause àcet étudiant français (à droite surla photo) qui après s'être mariéen 2013 avec son compagnonPaul rubio, ne bénéficiait pasdes même droits que les autresétudiants résidents de l'état.

En s'inscrivant à la Florida At-lantic University, gildas doussetdevient malgré lui le symbole dela lutte pour la reconnaissancedu mariage gay en Floride. rickscott, l'actuel gouverneur de Flo-ride n'est pas en faveur de cegenre d'unions, et le jeune étu-diant en avait payé les fraisquand il s'était inscrit à l'univer-sité ne bénéficiant pas du tarifpréférentiel destiné aux jeunescouples mariés. La Cour d'Appela donc contrecarré la décision del'université en déclarant queselon la loi les personnes dumême sexe avaient le droit fon-

damental de se marier. "Nouscondamnons et jugeons irrece-vable la sanction de la Florida At-lantic University contre GildasDousset qui ne lui permettait pasd'avoir le statut de résident deFloride basé sur son mariage auMassachusetts avec une per-sonne du même sexe", a or-donné la cour de justice. C.S

Gildas dousset gagne soncombat contre la Florida

atlantic university

Gildas est sur la droite.(photo : Paul Rubio D.R)

Comme un ouragan qui soufflait sur moi…

4 ENTREPRISE

LE COURRIER DE FLORIDE :Pouvez-vous nous indiqueren introduction comment lasociété SIFA a été créé ? 

CAROLL LEITERER : siFA(societe d'importation Franco-Antillaise ) est un groupe fami-lial fondé en 1951. A l'origine, ilétait basé à rungis et importaitdes bananes de la Martinique.très rapidement, l'activité a évo-lué, et siFA est devenu le tran-sitaire privilégié à destination dela Martinique. Au fil des années,le groupe s'est étendu dans l'arcantillais, puis dans l'océan in-dien et enfin le Pacifique, ou-vrant une filiale dans chacundes doM-toM (départementset territoires d'outre-mer). Puis,afin de répondre à une logiquerégionale et aux besoins interna-tionaux de nos clients, siFA aouvert une antenne nord-améri-caine, ainsi qu'une filiale à sin-gapour et s'est associé avec unagent en Australie et en  Nou-velle-Zélande. il y a 5 ans, siFAUsA a démarré son  activité  àMiami grace à des solutions desous-traitance de nos entrepôts.Nous sommes maintenant ins-tallés en propre à Miami et à LosAngeles. Cela nous permet unemeilleure maitrise de nos flux lo-gistiques et d'offrir davantage deflexibilité a nos clients.

LE CDF : C'est la baisse del'Euro face au dollar qui ren-force les exportations étran-gères ?

C.L : oui, les effets de taux dechange s'en ressentent forte-ment. qui plus est, les Euro-péens (les Français enparticulier) sont de plus en plusnombreux à s'installer aux Etats-Unis et au Canada, et beaucoupfont de l'import de produits ma-nufacturés en France, par exem-ple dans les domaines dumeuble, du design, de la mode,du vin, des parfums ou des cos-métiques. Nous assurons leurlogistique, le transport de leursproduits par voie aérienne et/oumaritime, routière ; nous facili-tons les formalités douanières,

les taxes etc... et nous redistri-buons vers les différents paysdes Amériques et de la Caraïbe.La logistique ne se limite néan-moins pas qu'au transport.L'aide aux entreprises, leconseil, l'évaluation des coûtsinhérents au transport et l'ac-compagnement de nos clientsdans l'aboutissement de leurprojet est un "plus" que nousleur apportons.

LE CDF : Et depuis Miami il ya aussi beaucoup d'exporta-tions vers la Caraïbe...

C.L : Miami est devenue unvéritable hub logistique, égale-ment appelée "the gateaway ofthe Americas", une porte extra-ordinaire pour les échangesavec toutes les Amériques. Lestravaux de PortMiami ou de PortEverglades, mais aussi sur leszones de fret à l'aéroport sontimmenses. Miami a pour objectifde doubler le nombre de contai-ners passant par ses installa-tions d'ici 2030. Mais c'est vraique la Caraïbe, notamment fran-cophone, est toujours dansnotre cœur. Moi même j'aigrandi en guadeloupe et enMartinique, ou  siFA a fait ses

debuts. Les îles exportent desproduits issus de l'agriculturebien spécifiques (banane, rhum,jus de fruits) mais elles ont be-soin d'importer tout le reste.Beaucoup de Français ou deCanadiens passent donc parnos installations de Miami pourexporter vers la guadeloupe, laMartinique, la guyane Fran-caise, saint-Martin, etc... Laforce de siFA c'est d'être à lafois au départ et à l'arrivée desmarchandises à travers lemonde : en Europe, aux UsA,dans les doM-toM, en Asie,via singapour.

LE CDF : Alors les fêtes de find'année, ça doit être un mo-ment important pour le trans-port de marchandises ?

C.L : oui l'automne est trèschargé, avant Noël tous les ma-gasins ont besoin de s'approvi-sionner, faire leurs stocks decadeaux, et pour nous , cela re-présente une hausse considéra-ble du trafic.

SIFA USA : www.sifatransit.com10871 NW 33rd St, Doral, FL 33172(786) 347-8987

Caroll leiterer : "de plus en plusd'exportations vers miami

depuis la France et le Canada"

Caroll Leiterer (à gauche) et l’équipe de Sifa à Miami.

Avec la baisse de l'euroet du huard face à un dollarfort, les exportations versles Amériques et la Caraïbese démultiplient. La sociétéfrançaise de fret Sifa, quigère les transports de mar-chandises, renforce sa lo-gistique aux Etats-Unis.Rencontre avec Caroll Lei-terer, la CEO de SIFA USA,sur le site de Miami.

En Floride, en Californie etdans bien d'autres Etats, le nom-bre de piscines privées et pu-bliques est probablement le plusimportant du monde. Et pourtant,si en France et dans d'autres paysd'Europe, le vélo a depuis long-temps été immergé (certaines pis-cines municipales en comptentdes dizaines) ici il s'agit d'un ac-cessoire très rare à trouver. troisfrançais de Miami ont décidé d'yremédier en important directementun vélo Made in France. "Il suffi-sait juste d'y penser, car les US necomptent pas moins de sportifsque l'Europe, pas moins de per-sonnes qui souhaitent s'entretenir,pas moins de personnes qui né-cessitent de la rééducation, pasmoins de retraités qui ont besoinde faire de l'exercice etc...", ex-plique Patrick danciu, un chefd'entreprise créatif qui a aupara-vant, par exemple, lancé une ma-chine révolutionnaire (et priméepar le prix de l’innovation de laFACC) afin de d'éliminer les pe-tites veines et varices ! "Nousavons choisi notre vélo de piscineen réfléchissant aux produitsqu'on trouvait en France et pasici", précis Jean-Michel Le Floc'h,fondateur de l'entreprise CanelleFoods (distributeur de produitsfins) qu'il a vendu en janvier 2015après des années de succès. "Gé-néralement c'est plutôt l'inverse",assure Antoine Collomba, (par ail-leurs président de www.Athomein-France.com : location saisonnièrede demeures de charmes en

France) lui aussi bien connu dansla "Magic City" du sud de la Flo-ride. "Depuis des décennies lesAméricains découvrent chaquesemaine des produits à exportervers le Vieux Continent, et il estplus rare de les devancer. Maisimpossible n'est pas Français !!C'est comme ça qu'est né le Wike-up!" A bon entendeur-créateur : iln'y a pas encore de Peugeot àManhattan, de rillettes du Mans àBrooklyn ou Aventura FL, ni desoupe de poissons de Cancaledans les Wall Mart ! Mais si cer-tains produits français sont plusdifficiles à importer, le vélo de pis-cine Wike-Up a connu un succèsimmédiat dès les premières se-maines de lancement, car il s'agit-là quasiment d'un "produit depremière nécessité" dans un paysoù la forme physique est considé-rée comme une priorité. "Prèsd'une centaine de vélos ont étécommandés dès la première se-maine, et le volume de vente aug-

mente au fur et à mesure que l'infocommence à circuler", expliqueAntoine Collomba, "mais ça vaprendre un peu de temps pourfaire le tour du pays : si vous encommandez un maintenant, vouspouvez encore surprendre vosvoisins américains !"

si vous vivez en résidence avecpiscine commune, ou dans lesnombreux parcs accueillant lessnowbirds, vous pouvez deman-der au syndic de s'en équiper : çafera des heureux ! il y a deux mo-dèles de vélos, de toutes les cou-leurs l'un à 1190$ et un autre arésistance ajustable qui coûte1490 $. Antoine, Jean-Michel etPatrick, se feront un plaisir devous présenter les nombreuxavantages du « Wiking » dans leurnouvel espace de présentation dela gamme Wike-Up! à NorthMiami. [email protected] - 786 288 07221776 Sans-Souci Boulevard, NorthMiami, FL - www.wike-up.com

importer le vélo de piscine auxetats-unis... il fallait juste y penser !

L'équipe de Wike up. En haut : Antoine Collomba etPatrick Danciu. En bas : Jean-Michel Le Floc'h.

Ils sont trois compères fran-çais, bien connus à Miami, et ilsont eu ensemble une idée sim-ple, mais à laquelle personnen'avait pensé auparavant : lan-cer le vélo de piscine aux Etats-Unis ! C'est ainsi qu'en né leWike-Up à la fin de l'été.

La brigade de répression dubanditisme de genève (suisse)n'en croit toujours pas ses yeux,elle a réussi à mettre la main surun dénommé Jeffrey Jamesshulman âgé de 53 ans, recher-ché par un mandat d'arrêt inter-national. or il s'agirait du fameux"vaulter bandit", un homme dé-tenant les nationalités françaiseet américaine, connu pour êtrele braqueur le plus recherché duCanada. selon les premières in-formations, il était de passageen suisse, mais demeurait enFrance.

"Vaulter bandit" signifie : "lebandit sauteur à la perche", sur-nom donné par la police car lebandit (dont l'identité est incer-taine tant qu'il n'a pas avoué ouqu'il n'a pas été condamné) sau-tait comme un cabri par dessus

les comptoirs des banques (voirla vidéo). incertain, oui, mais cequi l'est moins, c'est qu'un fran-çais dénommé Jeffrey Jamesshulman, du même âge, avaitété condamné à Miami il y a 20ans après avoir plaidé coupablede 14 braquages de banque enFloride et dans le tennessee. Al'époque il était connu sous lesurnom du "reebok Bandit" (àcause de la marque de seschaussures) (mais tout le mondeà le droit de changer !).

L'homme était cette fois re-cherché pour 22 braquagescommis entre 2010 et 2015 auCanada dans les régions dePeel, hamilton, ottawa et Cal-gary. son dernier braquage le 8mai dernier s'était déroulé de lamême manière, assez noncha-lante, et il avait même lancé un

"joyeuse fête des mères" auxemployés. suite à ces faits, l'As-sociation des banquiers cana-diens avait augmenté à 70000Us$ la prime pour sa cap-ture.

La police et les journaux ca-nadiens se sont réjouis de cettecapture. si le suspect avait étécapturé en France, en détenantla nationalité française, il auraitpu s'opposer à son extradition.

MAGAZINE

Vous êtes belle, séduisante,diplômée mais toujours céliba-taire ? Et vous avez l'impressionque tous les hommes biens sontpris ? Ce n'est pas de votrefaute... c'est la faute aux don-nées démographiques !

Aujourd'hui, les femmes sontbeaucoup plus diplômées queles hommes mais ce progrès en-traîne un changement inattendu- le phénomène de la "pénurie

d'hommes".sur tous les diplômes émis en

2012 aux Etats-Unis, lesfemmes en ont reçu 34% deplus que les hommes. Et en2023, le département américainde l'Education prévoit un chiffrede 47%. il y a donc quatrefemmes diplômées aujourd'huicontre trois hommes parmi lesaméricains âgés de 22 à 29ans. Et ce n'est pas seulement

le cas des grandes villes. dansl'Utah par exemple, les femmesmormones sont beaucoup plusnombreuses que les hommes.C'est la même chose chez lesjuifs orthodoxes ce qui crée unecrise du mariage.

"Les hommes ont tellement lechoix" confiait une femme mor-mone, "ce n'est pas dur poureux de s'engager avecquelqu'un." C.S

Les femmes ont du mal à rencontrer l’âme sœur

il n'est pas rare d'en trouveren Floride, mais entre les gratte-ciels de Brickell, quartier des af-faires de Miami, c'est tout demême plus rare. Le "ChâteauPetit douy" a été construit là en1931, avec pour modèle leprieuré sainte-Julienne de douydans l'Eure-et-Loir. il a étéclassé comme monument à pré-server par la Ville de Miami, car

il est assez emblématique de lapériode "revival" des années1930 où de nombreuses mai-sons de style européen ont étéérigées à Miami.

Actuellement en phase derestauration, Petit douy va ac-cueillir un club et un restaurant...vous pourrez-donc le visiter !on le trouve au 1500 BrickellAve.

Un déjeûner dans un château français à Brickell ?

arrestation du "vaulter bandit", un Français

Une vague importanted'immigration franco-phone arrive en Floridedepuis quelques an-nées, et elle ne faiblit

pas du tout en ce moment. sou-vent l'autorisation de résidencesur les territoires des Etats-Unisest lié à un investissement (lesvisas "E"). s'il est parfois dit quele rêve américain n'existe pluspour les Américains eux-mêmes(les candidats à la Maison-Blanche souhaitent justement"relancer l'American dream")néanmoins, pour bon nombred'européens, ce pays à la mon-naie si forte, passé premier pro-ducteur mondial de gaz et depétrole l'an dernier, fait toujoursrêver. Et, comme nous l'écrivonssouvent, quand des Français,suisses, Canadiens... viennentici en vacances pour se rendrecompte des réalités... ils nevoient chez les francophonesdes Etats-Unis que des "suc-cess stories"... et pas tous ceuxqui sont déjà discrètement re-partis chez eux ruinés et/oudéçus. Néanmoins, comme cet

article sera lu hors des frontièresaméricaines, autant prévenirtout de suite les candidats à lafortune : les Etats-Unis ne sontpas non plus un pays où l'échecest obligatoire : chaque annéedes Français, des québécois,des suisses, des haïtiens, s'yinstallent avec succès.

Ceci précisé, voici la questionqui fâche : sont-ce véritablement"80% des entrepreneurs" quisont en échec comme le prétendla rumeur? Nous avons voulu ensavoir plus.

Commençons par le com-mencement : le chiffre de "80%"a tout l'air de n'être qu'une ru-meur très exagérée. Pour oliviersureau, CPA et expert-compta-ble (Jade Associates, Miami) : "Si ce nombre était exact, nousne serions plus là ! Il faut distin-guer les échecs dans l’activité“retail” plus nombreux que dansles activités B to B ou dans lesecteur des services. Bien pré-parer son projet d’investisse-ment apparait la meilleureméthode pour réussir." demême, Me Francis Boyer, avo-

cat d'immigration à Miami et or-lando se veut rassurant : "Monestimation, d'après ce que jepeux constater, serait plutôtaux alentours de 25%d'échec." "Ce chiffre de80% est trop haut", ren-chérit Me tristan Bour-goignie. "Peut-être quec'est un peu plus fortdans la restauration,mais pas pour le reste."david W. Willig, avocatà Miami, précise toute-fois : "Regardez les chif-fres publiés par Forbes :80% ce n'est pas loin dela moyenne des échecspour les petites entreprisescréées aux Etats-Unis. Mais ilest difficile de se prononcer pré-cisément sur les statistiquesfrancophones". Avis partagé parMe Aline Martin : "Certains expa-triés sont extrêmement vigilantset professionnels ; d'autres sontplus aventuriers ou rêveurs : iln'y a pas de fatalité, et il est dif-

ficile pour les avocatsde savoir ce qu'il en est

exactement avec le statis-tiques. Néanmoins c'esttout de même une situa-tion préoccupante. Nousvoyons la famille des ex-patriés s'agrandir, et c'esttoujours déchirant quandcertains sont obligés de re-partir, surtout quand ils le font

dans une situation pas toujoursconfortable, et ce même s’ilexiste certains relais en Francepour le retour des expatriés.C'est bien que vous vous po-siez cette question surl'échec des créateursd'entreprises en Floride,

6 DOSSIER

me aline martin :"attention à l'excès de confiance" !

Miami "capitale des arnaques sur les francophones" ? A entendre parfoiscertaines conversations privées, on serait tenté de le croire ! La légende as-sure depuis quelques années que 80% des créateurs d'entreprisesfrancophones y sont en échec. Mais qu'en est-il vraiment ?Les avis sont très partagés, et pas si négatifs que ça. Elé-ments de réponses.

LE COURRIER DE FLORIDE :Les investissements françaisaux Etats-Unis sont-ils malpréparés ?

Me ALINE MARTIN : Comptetenu du changement radical etdes sommes conséquentes enjeu, on pourrait penser que cesprétendants à l’exil américainfont preuve d’une vigilance ac-crue. Pourtant nombre de titu-laires d'un visa investisseur,sont contraints de revenir enFrance dans les 2 ans, leur visan’étant pas renouvelé et leur in-vestissement perdu (enfin poureux seulement car cet investis-sent aura profité à bien des in-termédiaires qui eux demeurentsur place pour continuer de ‘pro-fiter’ voire ‘plumer’ de nouveauxarrivants). Ce schéma semblemalheureusement cyclique pourcertaines activités de servicestelles la restauration, la coiffureou le commerce au détail, no-tamment de produits cosmé-tiques.

LE CDF : Quel est selon vousle cheminement qui mène àces échecs ?

A.M : il y en a plusieurs etchaque cas est bien entenduparticulier. Une des possibilitésest celle de l’excès deconfiance. souvent recom-mandé par une personne assezproche, considérée comme "deconfiance" et exempte de toutsoupçon, le candidat au départachète au prix fort les yeux fer-més un ‘business’ qu’il croit ren-table, ou en tout cas qu’on lui

présente comme tel, le plus sou-vent dans les comtés de Miamidade ou de Broward.Ebloui par ce com-merce reluisant etce nouveau cadrede vie étincelant, illui est ensuite pré-senté dans la fouléel’équipe de profes-sionnels la-q u e l l e ,contre unerémunéra-tion impor-t a n t es ’occupede l’en-semble des documents adminis-tratifs. Le candidat n’a qu’àsigner et à payer… Une fois sonvisa d’investisseur obtenu, lacandidat au départ débarque enFloride avec les meilleures in-tentions du monde… mais il vavite déchanter lorsqu’il s’aper-çoit que les chiffres annoncésdu commerce qu’il a acheté ontété truqués ou en tout cas quela rentabilité annoncée fait ma-nifestement défaut, qu’il n’aaucun recours, et qu’il a été (ouqu’il se sent) berné par les seulssoutiens et connaissances qu’ila sur place… en d’autre termesqu’il a été le dindon de la farce… Et que sa seule solution desortie rapide est de retrouver unrepreneur, lui aussi candidat audépart… et la boucle sera bou-clée… car en attendant leséchéances considérables (engénéral entre 10.000 et 12.000Us mensuels) de loyer du localcommercial continuent de couriret une fois le dépôt de garantieépuisé, le propriétaire n’auraaucun scrupule et généralement

aucune difficulté juridique (à ladifférence de ce qui existe enFrance en matière de baux com-merciaux) à l’expulser. Et…sans local et / ou sans busi-

ness prospère, plus de visa… d’où retour à la case dé-part avec perte intégrale del’investissement.

LE CDF :Quelles pré-cautions les in-v e s t i s s e u r sd o i v e n t - i l sprendre ?

A.M : Pourcommencer,un peu plus de

recul sur le projet et le businessplan, mais aussi le projet de vieaux Etats-Unis. La principaledes recommandations est defaire effectuer les "due dili-gences" sur le commerce à ra-cheter par un avocat inscrit auBarreau de Floride spécialisé enbusiness law et surtout complè-tement indépendant du brokeret de l’avocat spécialiste de l’im-migration. il faut qu’il soit si pos-sible doté d’une "malpracticeinsurance" qu’il pourra fairejouer en cas de sinistre. L’assu-rance responsabilité profes-sionnelle en Floride n’est pasobligatoire et donc peu fré-quente, à la différence de ce quiexiste en France .

En résumé, à l’instar de toutinvestissement de surcroît àl’étranger, l’investisseur qui pré-pare son projet en Floride doitfaire preuve de bon sens, dediscernement et de vigilance demanière à ne pas hypothéquerson avenir financier.

Aline Martin O’Brien estavocate.

AMERICAN DREAMles investisseurs francophones

7 DOSSIERs'il y a des escro-

queries, on ne peutpas leur imputertous les échecs.

souvent, les opérations d'inves-tissement se font beaucoup tropvite sans véritablement avoir

pris le temps de faire une véri-table étude de marché et sansavoir bien prospecté dans lesdifférentes zones de la région.Les coûts de la vie sont souventsous-estimés (dans le cas desvisas à $100k d'investissement

avec une famille à nourrir et uneaffaire à mettre en place, on n'apas trop le droit à l'erreur car lesréserves s'épuisent rapide-ment). d'autres facteurs peu-vent aussi expliquer l'échec : lemodèle économique ne tient

pas la route et les dépenses dé-passent rapidement les ren-trées, une mauvaisecomptabilité, des erreurs decasting pour le recrutement despostes clés, une mauvaise ges-tion des opérations, un manage-

ment qui ne fonctionne pas, unecroissance mal maitrisée, unmarché en declin ou saturé etparfois c'est simplement le tem-pérament de l'entrepreneur quiest en cause. Enfin bien sou-vent l'erreur consiste à croire

que l'on peut créer une entre-prise Francaise, gérée à laFrancaise aux Etats-Unis. Laréussite passe par l'intégration,il faut savoir s'adapter aux af-faires à l'Américaine."

(Benoît Duverneuil)“se font-ils arnaquer en Floride ?

car il ne faut pas que ça restede l'ordre des conversations pri-vées, voire tabou."

LA FAUTE A QUI ?Les échecs ne semblent donc

pas si nombreux que le dit la ru-meur, même s'ils existent bien.En premier lieu, il sembleraitqu'ils soient imputables aux en-trepreneurs eux-mêmes, à laconfiance dans un marché qu'ilsne maîtrisent pas et à laconfiance en des personnesdont ils connaissent peu la cul-ture anglo-saxonne. Y a-t-il aussiune sous-estimation du coût del'implantation d'une entrepriseen Floride ? "C'est probablementvrai", pense Me Willig, "mais ils'agit souvent de créateurs d'en-treprises francophones qui mè-nent ici une activité trèsdifférente de ce qu'ils faisaientdans leurs pays d'origine, ce quipeut aussi contribuer à l'échecd'une nouvelle entreprise. Onpeut dire, peut-être, qu'il y a unesous-estimation de la difficulté àmonter une société quelle qu'ensoit la taille".

L'escroquerie à "l'Americandream", somme toute, c'est decroire (ou faire croire) que toutsera facile lors d'une implanta-tion aux Etats-Unis. or le mar-ché Us est le plus concurrentielqui soit, et il n'a pas attendu lesFrançais ou les Canadiens pouravoir de bonnes idées.

Benoît duverneuil (présidentdu Centre de la Francophoniedes Amériques et des Caraïbes)fait bénévolement du conseil àdes porteurs de projets. Pour lui,"oui les escroqueries existent.Certains se font cueillir dès la

descente de l'avion et malheu-reusement parfois par leurs pro-pres compatriotes. Certainsentrepreneurs eux-mêmes en si-tuation d'échec deviennent par-fois des spécialistes del'implantation. Les entrepreneurset investisseurs Français n'ontpas souvent une bonne connais-sance des dispositifs d'accom-pagnements offerts par lesdifférents comtés (alors qu'ilsdisposent d'outils et de servicesperformants qui sont bien sou-vent gratuits) et préfèrent avoirrecourt à des prestations enlangue française. (...) Un bonbusiness plan pour les servicesde l'immigration ne signifie pasqu'il sera suffisamment bon pourse confronter aux réalités dumarché local... On retrouveaussi des entrepreneurs qui ontfait les frais d'entreprises de ser-vices américaines, qui profitentdu manque de connaissancesde leurs interlocuteurs. Des ta-rifs hors-normes, des baux com-merciaux à des tarifsahurissants qu'ont ne peut pasdénoncer de peur de perdre sonvisa d'entrepreneur, des retardsde livraison a répétition, desmalfaçons... La liste est longue."

Au nombre des arnaqueurs...il y a ainsi des francophones. Medavid Willig explicite : "C'est unfait constaté que, parmi les "ar-naques" pratiquées sur les in-vestisseurs "au détail," il y asouvent un lien de confiancesoutenu par une langue com-mune entre la victime et le mal-faiteur." Me tristan Bourgoigniedéfend toutefois avec raison laprofession d'avocat : "Nousavons tous des cas qui aboutis-

sent et d'autres non. Cela neveut pas dire que l'un est bon oumauvais mais comme danstoute profession, nous établis-sons les dossiers basés sur lesfaits et désirs de chaque client.Nous pouvons toujours décon-seiller une approche ou uneautre, mais la dernière décisionreste celle des clients et/ou desautorités".

REVUE DE DETAILsi vous tapez dans google

"immigrer à Miami", "investir àMiami" etc... vous pouvez trou-ver bien évidemment des avo-cats ou agents immobilierscompétents, mais pas seule-ment. toutes les entreprises réa-lisant de l'accompagnement decréation d'entreprise ou d'inves-tissement ne sont pas des béné-voles comme Benoîtduverneuil... et faire de l'accom-pagnement ne nécessitantaucun diplôme, tout le mondepeut ainsi prétendre de bonneou de mauvaise foi être un bonconseiller. Apparemment onpeut même le faire quand on estrecherché par la police françaisepour avoir été récemmentcondamné à une forte peine deprison...

"Dans tous les cas, il estconseillé de varier les intermé-diaires, et de ne pas laisser uneseule personne vous vendre cléen main son réseau d'amis,même si cette solution vous pa-raît plus facile et pratique", as-sure Me Aline Martin, avocated'affaires. "Si un professionnelcherche à vous vendre autrechose que ce pourquoi vousêtes venu le voir, dites-vous qu'il

est possible qu'il touche descommissions sur cette recom-mandation présentée comme un"conseil d'ami". Aux Etats-Unis,tout à un prix !"

Parmi les cas récurrents d'ar-naques "légales", il y a tout cequi touche aux travaux. Vouspayez comptant une entrepriseavant le début de la construc-tion/rénovation, et mois aprèsmois vous vous apercevez quevotre local commercial n'avancepas. Mais, pendant ce temps-là,vous payez votre onéreux loyeralors que vous n'avez aucunesource de revenus. dans ce casvous auriez pu passer par un"general contractor" franco-phone qui aurait maîtrisé les tra-vaux à votre place et vous auraitbien fait comprendre les enjeux.

La visibilité d'un business estégalement capitale dans la jun-gle commerciale américaine. il ya deux cas de figures d'erreursfatales commises par les inves-tisseurs francophones : La plu-part des Français ignorent àquel point ils auront besoin d'unbudget marketing important pourse bâtir une clientèle. ici lebouche à oreille ne suffit pas ! Etpuis d'autre part il y a ceux qui lesavent... mais qui se font arna-quer. dès la création d'un busi-ness, aux UsA comme auCanada ou en France, vous re-cevez immédiatement de nom-breux coups de téléphone,courriels et courriers vous pré-sentant des offres publicitairesqui vous promettent de vous of-frir immédiatement une renom-mée incroyable. Et si vous êtesdétecté comme francophone,vous serez alors également

contacté par des commerciauxqui parlent la même langue quevous et qui vous promettront dessolutions publicitaires miracu-leuses sur des sites internet pré-tendument "numéro 1 auxEtats-Unis", pour quelques "pe-tits" milliers de dollars seule-ment. Lorsqu'un contratpublicitaire est signé dans un"média", ce dernier n'a légale-ment aucune obligation de résul-tat : il n'est pas obligé de vousapporter des clients. Et quandvous avez payé votre contrat unan à l'avance ...

LA VALEUR DU BIENC'est valable aussi bien pour

l'immobilier que pour un com-merce : il faut faire très attentionà la valeur du bien dans lequelvous investissez. de très nom-breux expatriés francophones,dans tous les Etats-Unis, se sontfaits clairement avoir sur les chif-fres d'affaires annoncés par lecommerçant auquel ils ont ra-cheté leur business. Attentionégalement aux franchises : cen'est pas parce qu'une franchisese développe à grande vitessequ'elle est obligatoirement pro-mise à un avenir grandiose.

L'un des secteurs d’arnaquesles plus commentés en Florideest celui de l'immobilier, qui aconnu d'impressionnantes af-faires par le passé (voir pagesuivante). d'ailleurs, les tou-ristes peuvent aussi être vic-times sur un registrequasi-identique, en louant parexemple des appartements quin'existent pas (ce n'est pasrare).

En conclusion, tous les pro-

fessionnels contactés par lejournal mettent en garde contreles arnaques ou les promessesqui n'engagent personne. Maiscomme précisé au début de cetarticle, cela ne veut pas dire dutout que l'arnaque et l'échec sontdes obligations en Floride, loinde là.

d'ailleurs, si on entend descas spécifiques sur les Françaisou les haïtiens (qu’il ne faut pasexagérer), il n'en est pas demême pour toutes les commu-nautés francophones de Floride.Pour daniel Veilleux, présidentde la desjardins Bank et très in-vesti avec la chambre de com-merce québec-Floride : "Je n'aipas entendu de tels constats àpropos des implantations cana-diennes en Floride. Bien sûr par-fois il y a des cas dont la presseparle, mais ça reste à mon avisdes faits exceptionnels. Peut-être les Canadiens connaissent-ils mieux les règles et pièges dumarché américain que les Euro-péens, je ne saurai vous dire.Mais heureusement ça se passeplutôt bien pour les Canadiens."

Ainsi, s'il y a parfois des es-croqueries, on ne peut néan-moins pas leur imputer tous lesechecs. Et ces échecs pour-raient être encore un peu moinsnombreux avec un peu debonne volonté de la part desnouveaux arrivants.

Mais le Courrier de Floride faitétat chaque mois de très bellesréussites commerciales, qui nesont pas dûes qu'à la chance : ilexiste bel et bien d'excellentesopportunités aux Etats-Unis...pour ceux qui font attention !

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VincentRicaud

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Un investissement au soleil ?

Aujourd'hui avec internet,c’est encore plus facile de sefaire plumer … en immobilier.Les reprises bancaires (foreclo-sures) et les ventes à découvert(short sales), sont encore unmoyen facile d'action pour lesescrocs. on a entendu parlerd’exploits remarquables : desescrocs réussissant à vendreplusieurs fois la même propriétéà des victimes qui ne réalisaientpas que ces « propriétaires », enfait, étaient des voleurs d’expé-rience.

Le célèbre shrek habite biendans un marais... pourquoi nepas faire comme lui et bâtir samaison au milieu des alligatorset moustiques ? Ce n'est pasnouveau en Floride, la surfaceactuelle des Everglades a biendû être vendue une bonne cen-taine de fois par des "con artists"(en Anglais ça veut dire "es-crocs").

Exemple récent : en 2014, letribunal de Fort Myers acondamné la société d'un ci-toyen suisse pour avoir vendu

un terrain de Port-Charlotte (viades agents immobiliers français)à une française (défendue parMe Bourgoignie) et ils lui au-raient ainsi assuré que le terrainallait "doubler ou tripler sa va-leur" dans les prochaines an-nées. Apparemment les terrainsvalaient 4 fois moins que le prixvendu. il faut spécifier que c'étaiten pleine crise des subprimes etque l'acquéreur était une femmede Marseille... souffrant du syn-drome de la tourette !!! il estprécisé dans le délibéré que lasociété avait acquis plus de 500parcelles à Port-Charlotte, re-vendues pour un très grandnombre à des Français. Cer-tains autres Marseillais envisa-geaient l'été dernier de porterplainte, même s'il est loin d'êtreévident qu'ils puissent bénéficierdu même délai de rétractationque cette cliente qui a gagné enjustice.

La moindre des chosesquand on investit, c'est de sedéplacer pour voir le bien à ac-quérir, et de se renseigner au-

près de professionnels réputés.Bien évidemment, ce genre

de fraudes n'existe pas unique-ment qu'en Floride. déjà, durantla ruée vers l'or au XiXème siè-cle, de nombreux européens ontémigré ici avec un titre de pro-priété en main, près d'une rivièreaméricaine qu'on leur avait pro-mis pleine de pépites. L'histoirese répète, même si l'or est cettefois-ci noir, dans le dakota-du-Nord par exemple. En mai der-nier un cas de fraude sur unmontant de 62M$ a été décou-vert, avec des victimes prove-nant de 66 pays différents (dontdes francophones) ayant placéleurs économies dans l'immobi-lier. Et ce n'est qu'une parmid'autres arnaques aux terrainspétroliers ou au "boom immobi-lier" qui va avec ; attirant les in-vestissements par despromesses de plus-values miri-fiques. En caricature d'investis-sement, il y avait eu égalementl'affaire Evolution Market group(EMg), un système de finance-ment pyramidal organisé par uncartel mexicain, et dans lequeldes milliers de Français avaientinvesti de l'argent entre 2007 et2009. La plainte a été déposéeauprès d'un tribunal de Florideet les avoirs de la sociétéavaient été gelés par la justice.

Mais ces affaires retentis-

santes ne donnent pas la ten-dance générale. Elles indiquentsurtout que certains franco-phones sont bien naïfs. il fautsavoir que durant la ruée versl'or... ceux qui se sont enrichisétaient surtout les vendeurs depelles et de pioches !

Les arnaques sont-elles sinombreuses dans l'immobilieren Floride ? il ne faut rien exa-gérer du tout. "Je ne pense per-sonnellement pas qu'on puisseparler d'arnaque, mais plutôtd'éthique", explique Jean de-glon, agent immobilier dans la

région de Miami. "Ce que jeconstate c'est que beaucoupd'investisseurs, à hauteur de$100 000 - $500 000, fontconfiance à leur agent et ce der-nier ne donne parfois pas deschiffres corrects, involontaire-ment ou volontairement, endébut de projet. Le client ne peutdonc pas faire un bon pland'étude. Pour le cas des entre-prises, le coût d'un démarrageou d'une reprise de compagnieexistante peut varier énormé-ment selon les données en pos-session de l'investisseur. Il ne

s'agit pas seulement du prixd'achat, mais de tout ce que lebusiness va nécessiter commerénovation, publicité, licences,autorisations, bail, matériel, ....Et l'investisseur va aussi devoirse loger, peut-être louer ouacheter une maison. Et c'est àce moment que l'investisseurdoit être bien conseillé."

En tout cas avant de faire unetransaction, mieux vaut vérifierque le "realtor" ait bien sa li-cence de l'Etat de Floride.www.realtor.com/realestateagents/

G.G & C.S

8 DOSSIER

t. de Villejust : "non il n’y a pas spécialement d’échec"

LE COURRIER DE FLORIDE :Est-il si difficile que ça de s'ins-taller en Floride ?

THIERRY DE VILLEJUST :Non, je pense qu’il est plus facilepour un Français de s’installer enFloride - grâce à la grande pré-sence Francophone dans notreEtat - que dans la plupart des au-tres pays qui représentent unedestination évidente pour lesFrançais !

dans les années 1990, l’indus-trie de l’investisseur étranger étaitplus jeune, et le marché moins rè-glementé. Moi-même au début dema carrière, je comptais à peuprès 20% de ma clientèle qui n’ar-rivait pas à passer le cap des 2ans en Floride. il y a plusieurs rai-sons pour ça. Entre autres, il y a20 ans, les Français parlaientbeaucoup moins anglais. Avant lamondialisation que nous connais-sons aujourd’hui, s’installer auxUsA était un vrai bouleversementculturel. de plus, il y a 20 ans, lapopulation de Floride était en saquasi-majorité Américaine desouche, et avait des difficultés àtravailler avec des étrangers quine s’exprimaient pas très bien oune comprenaient pas beaucoup lemarché et la culture locale. Puis fi-nalement, je n’avais moi-mêmeque peu d’expérience, et cela joueénormément sur le futur succèsde mes clients.

Aujourd’hui, les Français par-lent mieux anglais, la populationlocale dans un endroit commeMiami est composée de seule-ment 11% d’Américains desouche, et le reste est composéd’étrangers. il est forcément bienplus facile d’y être accepté, cartout le monde est "dans le mêmesac". quant à moi, avec 21 ansd’expérience, je suis bien sûr ca-pable de mieux guider mes clientset de m’assurer qu’ils acquéris-sent le bon business au bon en-droit. sur ces 5 dernières années,mes clients qui n’ont pas passé lecap des 2 ans ne représententque 5%. C’est un pourcentage

très raisonnable.

LE CDF : Et entendez-vousbeaucoup parler d'affaires d'ar-naques ?

T.D.V : Non, pas du tout. dansles années 1990, il y en avait pasmal. Les lois étaient plus souplespour les instigateurs, les clientsétaient mal informés car ilsn’avaient accès à aucune informa-tion dans cette ère pré-internet, àpart celles données par la per-sonne qui les assistait. En tantque Président de la Chambre deCommerce Franco-Américainedans les années 1990, j’ai biensûr reçu plusieurs Français quiavaient été malmenés. Parfoisvictimes d’une arnaque légale(mais très rarement) et parfoissimplement victimes d’une mau-vaise affaire à cause d’uneconfiance excessive en leuragent. de nos jours, les lois sonttrès strictes, même trop parfois !Les investisseurs étrangers sonttrès protégés, et bien sûr, avantd’acheter quoi que ce soit, chaqueexpatrié fait généralement lui-même ses « due diligence » enrecherchant le quartier intéressé,le business, la concurrence, lestyle de vie, le taux de crimesdans la zone, la présence sur lesnouveaux medias du business enquestion, etc. Le marché n’estplus le même et les arnaques surles Français sont de nos jours plu-tôt rarissimes ! Ça arrive toujours,une fois de temps en temps, biensûr, comme il arrive de se faire at-taquer dans la rue à Miami Beachpour se faire voler sa montre,mais bon, je suis à Miami depuis20 ans et ni moi, ni aucun de mesamis ne nous sommes jamaisfaits attaquer, et dieu sait com-bien de nuits nous avons passédans ses rues !

Aujourd’hui j’entends parfoisparler d’arnaques envers les Lati-nos qui essayent de venir ici léga-lement, car parfois ils ont unniveau d’éducation moindre que lamoyenne française et il est donc

plus facile de les leurrer, mais lesFrançais... c’est rare ! dans notremétier, on se connait tous ! dansles années 1990, je connaissaisbien au moins 4 agents quiavaient une réputation épouvanta-ble et avaient, par malice ou sim-ple incompétence, laissé plusieursfamilles françaises sans autre op-tion que de rentrer en France. Au-jourd’hui, je ne pourrais en citerqu’un seul.

LE CDF : Donc les Françaisréussissent plutôt bien ?

T.D.V : J’ai vu durant ma car-rière beaucoup de Francophonesqui arrivaient avec du rêve Améri-cain pleins les yeux, et convain-cus qu’ils allaient devenirmilliardaires dans ce pays d’op-portunités. ils pensent très sou-vent que s’ils ont réussi à gagnerde l’argent en France, ça sera un

jeu d’enfant de faire fortune auxUsA. tous mes clients me disentque si le vendeur gagne tant,"alors nous on fera encore mieux".Ce concept n'a jamais été avéré,en 20 ans de carrière. si un Fran-çais qui reprend un business enFloride arrive à faire 80% du chif-fre de son prédécesseur, c’estprobablement une personne intel-ligente qui a dû travailler dur pourarriver à ce résultat. Ça c’est laréalité. quant au petit pourcen-tage qui n’arrive pas à s’en sortirdans un pays étranger, ils ne par-tent jamais en disant à leur amiset connaissances qu’ils sont desincapables ou qu’ils ont pris leurinvestissement un peu trop à la lé-gère. ils cherchent généralementquelqu’un à blâmer pour leuréchec. Le courtier ou l’agent estgénéralement en tête de liste pourcette superbe position !

Pour éviter les problèmes, ilfaut avoir un peu d’argent. Celapermettra de ne pas dépendred’une seule personne, comme unagent, mais d’avoir un bon avocatd’immigration et un bon avocatd’affaires qui vous accompagneradans ces démarches. il seraitaussi raisonnable d’engager uncourtier d'entreprise pour acheterun business et assister à l’organi-sation de l’expatriation, commepar exemple avec les tâches ad-ministratives.

Thierry de Villejust est "business broker" à Miami : son métierconsiste à trouver les locaux commerciaux à acheter pour les in-vestisseurs, ou bien les clients pour les biens mis en vente. Pourlui, le marché s'est considérablement assaini depuis 20 ans,entre autre grâce aux nouvelles règles, et les Français s'en sor-tent plutôt pas mal !

Comme la plu-part des investis-seurs ne sont passur place, la pre-

mière et la plus importanteétape est de choisir un courtierimmobillier qui connaît la pro-

blématique de l'investisseur etqui fournit des services de qua-lité et des chiffres réels. La re-lation de confiance doit êtremise au premier plan dès ledébut du projet.”

(Jean Deglon)“

ma maison à GatorlandCeux qui suivent les nouvelles financières de Floride ont pu lire les exploits décevants

d'un Bernie Madoff ou de Scott Rothstein, deux personnages avec des liens importants enFloride qui ont arnaqué des milliards de dollars d’investisseurs américains et d'autres pays.

Thriller chez les loups de l'immohasard du calendrier, le film est

sorti aux Etats-Unis le 25 septembre2015 ! Michael shannon et Andrewgarfield se révèlent les atouts lesplus sûrs de "99 homes" de raminBahrani en compétition au festivaldu film américain de deauville.

dennis vit avec sa mère et sonjeune fils, qu’ils tentent péniblementde nourrir. Lorsque la banque saisitleur maison et les condamne à dé-ménager dans un motel miteux,peuplé d’autres déshérités, il décidede travailler pour l’agent immobilierqui les a expulsés et s’est spéciali-ser dans ce business très lucratifqu’est devenu l’éviction.

dans une salle de bain de stucrosâtre, git un cadavre ensanglanté.Face au corps suicidé se tient Car-ver (Michael shannon), impénétra-ble, comme protégé par soncostume crème et ses cheveux go-minés. C’est ainsi que s’ouvre 99homes, sur un plan séquence de 3minutes, qui propulse le spectateuraux côtés d’un « real estate broker», agent immobilier exécutant lesbasses œuvres de l’état de Florideet des banques.

Cette introduction à la tensionformidable contient la note d’inten-tion du film de ramin Bahrani : nousplonger au sein d’un milieu socio-économique dévasté par la crise, oùle rêve américain est devenu unrêve de prédation absolue. L’excel-lente idée de ce film sera de suivrenon pas une simple victime ou un

pur bourreau, mais bien de les réu-nir, l’innocent joué par Andrew gar-field préférant rejoindre les loups quil’ont mordu plutôt que d’être sacrifiéavec les milliers de victime d’un sys-tème devenu fou. situé dans undécor de rêve habilement perverti -la Floride et ses lotissements troppropres – le film nous tient en ha-leine. L'intelligence de ramin Bah-rani, c'est de nous impliquer en tantque spectateur, sans pathos, et dequestionner ce qui reste de notre di-gnité dans une Amérique déshuma-nisée. Pour ce faire, il dirige deuxformidables comédiens (Michaelshannon et Andrew garfield, dont lejeu a gagné en profondeur) dans unrapport de maître/disciple et édifieun thriller implacable sur fond demanipulation et de domination sour-noises. C.S

9 SORTIES / LOISIRS

Les 3 et 4 octobre à La-keland : Buckler craft fairhttp://www.bucklercraft-fair.com/lakeland.phpDu 8 au 11 octobre àFernandina Beach :Amelia island Jazz Festi-valhttp://www.ameliaisland-jazzfestival.comDu 10 au 11 octobre àCoconut Creek : Bucklercraft fairhttp://www.bucklercraft-fair.com/coconut-creek.phpDu 15 au 17 octobre àPanama City : gulf CoastBluegrass & Folk MusicFestivalhttps://www.facebook.com/gulfcoastbluegrassand-folkfestivalDu 16 au 18 octobre àNiceville : Boggy BayouMullet Festivalhttp://www.boggybayou-mulletfestival.info

Les 17 et 18 octobre àWest Palm Beach :Buckler craft fairhttp://www.bucklercraft-fair.com/west-palm.phpDu 23 au 26 octobre àLake Worth : FloridaFlow Festhttp://floridaflowfest.comLes 24 et 25 octobre àPalmetto-Bradenton :Buckler Craft Fairhttp://www.bucklercraft-fair.com/bradenton.phpLe 25 octobre à Tampa :Coral skies Music Festi-valhttp://www.coralskies-fest.comLe 26 octobre à WestPalm Beach : Coral skiesMusic Festivalhttp://www.coralskies-fest.comDu 29 octobre au 1ernovembre : DaytonaBeach Film Festivalhttp://www.dbff.org

FESTIVALS EN FLORIDE

Country and FolkCorey Smiththe ranch Concerthall & saloonFort Myersoct 01

Alternative & indieAlt-JBayfront Park Miamioct 01

LatinMarc AnthonyAmway Centerorlandooct 01

rock and PopTyler WardBackbooth - orlandooct 01

dance/ElectronicAdventure Clubthe FillmoreMiami Beachoct 01

Country and FolkBrad Paisley withJustin MooreMidFlorida Amphitampaoct 02

LatinMarc AnthonyAAA - Miamioct 02

Alternative & indieThe Jesus andMary Chaingusman CenterMiamioct 02

Country and FolkBrad Paisley withJustin MooreCoral sky

West Palm Beachoct 03

raggaeThe Wailers

Culture roomFort Lauderdaleoct 02

LatinMarc AnthonyAmericanAirlines ArenaMiamioct 03

LatinLila Downsthe FillmoreMiami Beachoct 03

Country and FolkCorey SmithJannus Livest Petersburgoct 03

r&B/ soulD'Angelo- Lake Buena Vista :0ct 5- Fillmore Miami : oct 6

Alternative & indieAni DiFrancoCulture room Fort Lauderdaleoct 06

Alternative & indieThe MountainGoatsCulture room

Fort Lauderdaleoct 07

Alternative & indieSmallpoolsCulture roomFort Lauderdaleoct 08

Country and FolkChase Ricehard rock Liveorlandooct 08

r&B/ soulWill DowningJames L Knight CenterMiamioct 10

Jazz and BluesBuddy Guy

(photo : Masahiro sumori)- Fort Myers : oct 13- Jacksonville : oct 14- Melbourne : oct 17- Jacksonville : oct 23

World MusicIration with TheGreen revolution LiveFort Lauderdaleoct 15

dance/ElectronicZedd- orlando : oct 15- Miami Bayf. : oct 16- tampa : oct 17

rock and Pop

Rick SpringfieldVan Wezel hallsarasotaoct 15

LatinJuan GabrielAmericanAirlines ArenaMiami

oct 16rap and hip-hopIggy AzaleaAAA - Miamioct 17

hard rock/MetalDef Leppard withForeigner · NightRanger Veterans MemorialJacksonvilleoct 17

LatinVictor Manuellehard rock hollywoodoct 17

Jazz and BluesWarren Haynesthe FillmoreMiami Beachoct 22

Country and FolkJustin TownesEarleFillmore - Miami Beachoct 22

hard rock/MetalCheap Trickhard rock hollywoodoct 22

Country and FolkJason Aldean withTyler FarrVeterans MemorialJacksonvilleoct 22

Jazz and BluesTab BenoitCulture roomFort Lauderdaleoct 23World MusicUB40- st Petersburg :oct 23- Fort Lauderdale :oct 24

rock and PopRob Thomashard rock hollywoodoct 23

LatinRicky MartinAmericanAirlines ArenaMiamioct 24

Country and FolkJason Aldean withTyler FarrCoral skyWest Palm Beachoct 24

LatinRicky Martin

(photo : aherrero CC BY-sA 2.0) Amway Ctr. orlandooct 25

rock and PopMark Knopfler

photo aherrero-CCBY-sA 2.0) - st. Augustine : oct 27- Melbourne : oct 28- Clearwater : oct 30- Fort Lauderdale :oct 31

Country and FolkTaylor Swiftwith Vance Joy

(photo : gabbot - CC BY-sA2.0)- Miami AAA : oct 27- tampa : oct 31

Alternative & indieChris CornellKnight hall -Miamioct 29

Punk/rockGang of Fourgrand Central Miamioct 29

rock and PopBen Foldsgusman CenterMiamioct 30

Progressive rockKansasKing CenterMelbourneoct 30

Concerts en Octoe octoberfest 2015

Les Etats-Unis fêtent toujours dignement la culture al-lemande, par de grandes "octoberfests" durant le moisd'octobre. Plusieurs fêtes sont prévues à Miami : Du1er au 4 octobre : sam Adams octoberfest à Wyn-wood. C'est la 6ème édition et c'est gratuit, avec de lamusique, de la bière et de la nourriture. www.thisisoc-toberfest.com- 16 au 18 et 23 au 25 oct : octoberfest @ MarlinsPark. L'une des plus grandes octoberfests de la ville,avec le même genre d'activités, mais avec en plus desparades. Au Marlins Park.www.octoberfestmiami.com

10 SORTIES / LOISIRS

Chaque MoisMiAMiWynwood Art Walk :Le 2e samedi de chaque mois de 18hà 22h, des milliers des personnesviennent pour visiter les nombreusesgaleries d’art de Wynwood (quartiernord de Miami).http://courrierdefloride.com/2014/08/10/wynwood-lart-district-de-miamiDowntown Art Night :Le premier vendredi de chaque mois,c’est ouvert au public de 18h à minuit.111 sW 3rd st. - MiAMi, FL 33135305 206-4734 - http://www.mccor-mickplace-miami.comFirst Friday @ MOAD !Chaque premier vendredi, le Museumor Art + design (MoAd) participe à ladowtown Art Night jusqu’à 20h, etc’est gratuit.MUsEUM oF Art + dEsigNFrEEdoM toWEr : 600 BisCAYNEBLVd. MiAMi - 305/237-7700http://www.mdcmoad.orgMUSEES :Le Pérez Art Museum of Miami(PAMM) est gratuit le premier jeudi dechaque mois de 10h à 21h, le secondsamedi de chaque mois de 13h à 16het il organise des soirées musicales letroisième jeudi de chaque mois.http://www.pamm.orgLe Wolfsonian de Miami Beach estgratuit chaque vendredi de 18h à 21h.http://www.wolfsonian.orgFort LAUdErdALEGreen Market sur Las Olastous les dimanches, faites vos provi-sions de produits locaux et bios surLas olas entre 9h et 14h. www.laso-lasboulevard.comJazz brunch on Las OlasChaque premier dimanche du mois,des groupes de jazz occupent 4scènes près de la rivière, entre 11h et14h.http://www.fortlauderdale.gov/events/jazzbrunch/jazzbrunch.htmWEst PALM BEAChClematis by NightConcerts entre 18h et 21h tous lesjeudis dans le Centennial square, surle front de mer.www.clematisbunight.netNorthwood ArtWalkLe second samedi de chaque mois, lecharmant quartier de Northwood orga-nise un artwalk entre 18h et 21h.Nombreuses galeries de peintures,restaurants et commerces. http://www.northwoodartwalk.com

Le 2 octobre :VICTORFRANKENSTEIN

Le scienti-fique auxm é t h o d e sr a d i c a l e sVictor Fran-kenstein etson toutaussi brillant

protégé igor strausman parta-gent une vision noble : celled'aider l'humanité à traversleurs recherches innovantessur l'immortalité. Mais les expé-riences de Victor vont trop loin,et son obsession engendre deterrifiantes conséquences. seuligor peut ramener son ami à laraison et le sauver de sa créa-tion monstrueuse. Une versionenflammée et moderne d’unelégende intemporelle. Un film dePaul McGuigan avec James McAvoy,Daniel Radcliffe.

Le 2 octobre :THE WALK

Biopic sur lefunambulefrançais Phi-lippe, célè-bre pouravoir joint en1974 lesdeux tours

du World trade Center sur unfil, suspendu au-dessus duvide. Un film de Robert Zemeckisavec Joseph Godon-Levitt, BenKingsley et Charlotte Le Bon.

Le 2 octobre :LONDONHAS FALLEN

L'agent desservices se-crets améri-cains MikeBanning ac-compagne lep r é s i d e n tdes Etats-

Unis et le président de la

Chambre des représentantsaux funérailles du Premier mi-nistre britannique, mais rien nese passe comme prévu...Un film de Babak Najafi avec GerardButler, Aaron Eckhart et MorganFreeman.

Le 16 octobre :CRIMSON PEAK

A la suited'une tragé-die familiale,une roman-cière enherbe estd é c h i r é ee n t r e

l'amour qu'elle porte à son amid'enfance et son attirance pourun mystérieux inconnu. Alorsqu'elle tente d'échapper auxfantômes de son passé, elles'aventure dans une sombredemeure étrangement hu-maine, qui respire, saigne et sesouvient.Un film de Guillermo del Toro avecMia Wasikowska, Tom Hiddleston etJessica Chastain.

Le 16 octobre :BRIDGE OF SPIES

James do-novan, unavocat deBrooklyn ser e t r o u v eplongé aucoeur de laguerre froide

lorsque la CiA l'envoie accom-plir une mission presque impos-sible : négocier la libération dupilote d'un avion espion améri-cain U-2 qui a été capturé.

Un film de Steven Spielberg avecTom Hanks, Austin Stowell et AmyRyan.

Le 23 octobre :THE LASTWITCH HUNTER

Un chasseurde sorcièresimmortel faitéquipe avecson meilleurennemi pourempêcher lesabbat de

New York de libérer la peste surle monde.Un film fantastique de Breck Eisneravec Vin Diesel, Rose Leslie et ElijahWood.

Le 23 octobre :JEM ANDTHE HOLOGRAMS

Alors qu'unej e u n efemme, per-due dansune toutepetite ville,devient dujour au len-

demain un phénomène mondialgrâce à une vidéo virale, elle etses trois soeurs commence uneaventure unique qui leur permetde découvrir que certains ta-lents sont trop spéciaux pourêtre cachés.Un film de Jon M.Chu avec AubreyPeeples, Stefanie Scott et HayleyKiyoko.

Le 30 octobre :SCOUTS GUIDE TOTHE ZOMBIE APO-CALYPSE

Un groupede boys-scouts tentede sauver ungroupe defilles d'uneattaque dezombies as-

soiffés de sang.Une comédie de Christopher Landonavec Tye Sheridan, Logan Miller etJoey Morgan.

Retrouvez ce programme avec les bandes-annonces sur notre site internetwww.courrierdefloride.com/category/cinema

Les soies Cinéma

« Op Art » en couleurs ! Voilàun bien joli concept de galerie,au cœur de Mid-town Miami,imaginé par l’artiste Colom-bienne Liliana Botero et son mariPedro Perez. Un duo aussi géné-reux que passionnés, qui a sou-haité partager en rendant l’artplus accessible…

durant le mois d’octobre la ga-lerie présente le travail d’artistesCubains, pendant que «  Lili  »peaufine son travail pour l’expo-sition qu’elle présentera durantArt Basel associée à deux autres« ladies » de talent : Laure hat-chuel-Becker alias L.h.B, dontl’étude et l’exploitation des cou-leurs n’a pas laissé la direction

de la galerie indifférente (à l’ins-tar de la presse internationale quila plébiscite de singapour à Mo-naco) et Patricia dreyfus, dontles études au crayon et les sculp-tures de bois sont évidentes degénie d’architecture, si bienqu’elles devraient être les pré-ludes des prochaines construc-tions de notre ‘Arty City’. Lesuccès au rendez-vous, Lili Bo-tero finalise ses nombreusescommandes et ses œuvres à vo-cation caritative, comme ce ta-bleau prévu pour soutenir leslevées de fonds pour Pink octo-ber avec un titre annonciateur« Mother Nature with good andEvil  » dont les déclinaisons deroses et le style surréaliste de lanièce de l’illustre sculpteur n’ontpas fini de vous interpeller ! A dé-couvrir avec émotions..Wynwood Blank Canvas Project46 NW 36th street - suite # 3 Miami info@wynwoodblankcan-vasprojectcomwww.WynwoodBlankCanvasPro-ject.com

ParGabrielleHB-ABADAcuratrice d'artspécialisée enart contempo-rain français.

« op art » en couleurs !

Mother Nature with Good and Evil - Liliana Botero.

Pour un automne bio ?La Redland Growfest !

Voici un festival sympathique àhomestead, ville au sud deMiami qui en est également sacapitale agricole. L'automne estpropice pour aller découvrir lesproductions locales écologiques,pour d'une part apprendre à faireson jardin et acheter tout ce qu'ilfaut, mais aussi pour l'éducationdes enfants. des activités leursont d'ailleurs réservés. Ca sepassera les 17 et 18 octobre de9h30 à 16h30 au :FRUIT & SPICE PARK24801 SW 187TH AVE. HOMES-TEAD - 305/247-5727 -

Théâtre à Miami :La Puce à l'OreilleLe Collège of Architecture +

Arts de la FiU vous invite à unesoirée française avec la pièce LaPuce à l'oreille (georges Fey-deau). il y aura des hors d'œu-vres et pâtisseries après la pièce! Cette soirée (25$) sert à finan-cer le département de théâtre.Le 2 octobre à 19h au FIU Theater.Rens et réservations : 305 348 0498http://carta.fiu.edu/theatre/

Elisa Frey dédicaceà Coral Gables

Elisa Frey, bien connue àMiami, vient dédicacer son livre"Avis d'ouragan" (qui parle deMiami) le 8 octobre à 20h à la li-brairie Books & Books :

265 Aragon Ave. Coral Gables, FLhttp://www.booksandbooks.com/event/elisa-frey-avis-douragan-hurri-cane-warning-gables

expo : le combat d'anne morganpour reconstruire la France

A l’occasion de la réouverture àl’automne 2016 du muséefranco-américain de Blérancourtfondé par Anne Morgan, le Coralgables Museum présente "Ame-rican Women rebuilding France1917-1924", une exposition dephotographies retraçant les ef-forts d’Anne Morgan pour veniren aide à la population française.

C.SDu 10 septembre au 28 novembre2015 au Coral Gables Museum,285 Aragon Avenue - Coral Gableshttp://coralgablesmuseum.org

CAleNdRIERhoCKEY - NhL

dernier match depré-saison :- 3 oct reçoit lesLightning detampa Baysaison régulière :

- Le 10 : reçoit les Flyers- Le 12 : se déplace aux Flyers- Le 13 : se déplace aux hurricanes- Le 15 : reçoit les sabres- Le 17 : reçoit les stars- Le 20: se déplace aux Penguins- Le 22 : se déplace aux Blackhawcks- Le 24 : se déplace aux stars- Le 27 : reçoit Avalanche- Le 30 : reçoit les Bruins- Le 31 : reçoit CapitalsBAsKEtBALL - NBA

La saison régulièrecommencera le 28 oc-tobre à domicile contreles hornets de Char-lotte, puis le 30 octobreà Cleaveland face aux

Cavaliers de LeBron James. Mais ilest possible durant le mois d'octobrede voir les matchs de pré-saison : Leshornets le 4 oct, et surtout les spursde san Antonio avec tony Parker le12 oct. Le dernier match de pré-sai-son à domicile sera le 21 oct face auxWizards de Washington.BAsEBALL - MLB

- 1er oct : der-nier jour dumatch contreles rays àtampa.- du 2 au 4 oct :les Marlins se

déplacent à Philadelphie.FootBALL

- 4 oct : sedéplace auxN-Y Jets- 18 oct : sedéplace àNashville

- 25 oct : reçoit houston - 29 oct : se déplace aux New EnglandPatriots.

les bandits des evergladesLe Courrierde Floriden ' e x i s t a i tpas encoreen 2012quand leséditions ri-vages/Noiront publiéen françaisle polar de James Carlos Blake,red grass river.il narre l'histoire du chef de gangJohn Ashley, le "roi des marais",dans les Everglades des années1912 à 1924, aux prises avec leshérif Bob Barker. il s'agit del'histoire vraie d'Ashley, dont labande aurait braqué au moins1M$ dans une quarantaine debanques ; trafiquant autant que

possible avec les Bahamas, etse livrant même à des actes depiraterie ! sans oublier meurtresd'indiens et évasions de prison :la vie d'Ashley et de sa "reinedes Everglades" méritaient bienl'excellent roman que voilà, parJames Carlos Blake qui est unmaître du genre !

netflix enfile magistrale-ment le costume d’escobar Encore une production Netflix

à la hauteur des attentes desspectateurs avec "Narcos" sortile mois dernier. Cette série nar-rant la vie du narco-trafiquantcolombien Pablo Escobar n'estévidemment pas à mettre dansles mains de tous (notammentdu jeune public), mais pour ceuxqui aiment les films policiers :c'est du grand art.

Nous relations en janvier l'or-ganisation "French Connection"qui naquit à Miami par des im-ports d'héroïne via l'Asie, laFrance puis Cuba, avant d'arri-ver dans la Magic City puisd'inonder le marché américain.dans les années 1980, les Fren-chies avaient déjà déplacé leurtrafic à New-York quand la petiteville de Floride qu'était Miamis'est donnée corps et âme auxtrafiquants colombiens. Le docu-mentaire Cocaïne Cowboy

(2006) relate magistralement lamanière dont Miami s'est érigéed'un coup à cette époque où desmilliards de dollars sortaient d'onne sait où... mais en tout casavec une sulfureuse odeur depoudre blanche. Escobar a faitfantasmer plus d'un réalisateur,mais jamais un travail commecelui de "Narcos" n'avait été réa-lisé. il raconte l'histoire (vraie)d'un agent du dEA (police anti-drogue) de Miami muté en Co-lombie afin de faire tomber lechef du fameux Cartel de Medel-lin, et surtout l'histoire incroyablede "don Pablo", gamin qui agrandi sous une hutte, pour de-venir trafiquant de babioles etensuite découvrir un peu par ha-sard la cocaïne qui fera de luil'une des toutes premières for-tunes mondiales. Escobar estdevenu plus fort que les gouver-nements, les obligeants à choisirentre "l'or ou le plomb" : la cor-ruption ou la mort. ses cargai-sons pour Miami transitaient viale gouvernement Panaméen oubien l'île qu'il s'était acheté auxBahamas. son trafic aura duréplus de 20 ans.

Narcos est réalisé presquecomme un documentaire, s'ap-puyant sur des faits réels bienplus incroyables qu'une fiction,et n'hésitant pas même à insérerdes images d'archives télé. Anoter la prestation exception-nelle de l'acteur brésilien Wag-ner Moura qui a pris 10 kilos afind'enfiler le costume d'Escobar etqui ne parlait pas espagnolavant le tournage !

Les 10 premiers épisodessont sortis, et une seconde sai-son sera réalisée.

Malheureusement, le club etsalle de concert grand Central afermé définitivement ses portesle 26 septembre dernier. Après6 ans de soirées éclectiques in-cluant électro, rock, death metal,hip hop, et autres… le lieu avaitouvert pendant le WMC en 2010avec une salle de concert et uneboite plus petite, the garret.

Endroit bien connu des ama-teurs de deep house, les pro-moteurs Plot, Pop Life & UnMute y ont présenté des événe-ments bien mémorables. ilsnous ont offert le meilleur de lascène underground house &

techno comme : Mano Letough, dj tennis, thugfucker,Mind Against, Bob Moses, Vaal,raresh, Praslea, Avatism,Clockwork, Nick Monaco, Wolf +Lamb, sonja Moonear , dixon etrecondite pour la toute derrière.

Le français Eric Poulos quietait copropriétaire du club abien des projets en cours. onvous tiendra au courant pour lasuite bien entendu. En attendantsi vous voulez manifester votresoutien, allez leur écrire un motwww.facebook.com/grandcen-tralmia

Un article de RICO FROM PARISfondateur et Label Manager

de Bimini Records, label electro àMiami. www.biminirecords.com/

https://soundcloud.com/biminire-cords

ELECTRO :la chronique de Rico

Grand Centralferme ses portes

Eric Poulos.

En septembre, la chaîne de té-lévision M6 a diffusé l'adaptationfrançaise du programme anglo-saxon the Apprentice, avec unefrançaise de Miami au casting. Leconcept du jeu se calque sur lemodèle d'un test de recrutementgéant qui débouche sur l'obten-tion d'un poste de directeur ou di-rectrice du développementcommercial en Cdi… Parmi lessept filles, figure Caroline, uneNarbonnaise expatriée auxÉtats-Unis pour faire ses études

et qui est restée à Miami pour yfonder sa société de cosmé-tiques, Modologie. "J'ai penséqu'une telle aventure se devaitd'être vécue, qu'elle était uniqueet me ferait progresser" a confiéCaroline au Courrier de Floride.Passionnée de sport elle avoueque Miami lui permet de pratiquerles sports qu'elle aime comme lewakeboard et le triathlon. "Ayantgrandi près de la plage je nepeux imaginer vivre sans elle, àMiami, la température de l'eau

est plus que souvent idéale". C.S

une française de miami au casting de the apprentice

Le vrai John Ashley.

Pour des infosquotidiennes,

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SORTIES - LOISIRS / SUD FLORIDE

Voici des idées de sorties : attention, certaines expositionsen cours ont été annoncées dans nos précédents numérosque vous pouvez toujours consulter sur internet.Jour férié le 12 octobre : Columbus Day - 305.348.2890

Le 4 octobre : opéra au miso

LLe Miso (Miami symphony orchestra) ouvre sasaison avec Mozart, sibelius et Brahms.1300 Biscayne Blvd. - Miami, FL 33132786.468.2000 - www.arshtcenter.org

Jusqu'au 16 octobre :Fever Pitch

Ali smith, peintre deLos Angeles, exposepour la première fois àMiami, et inaugure ainsila nouvelle galerie deMindy solomon à Littleriver.Mindy Solomon Gallery8397 NE 2nd. Avenue -Miami - 786.953.6917

mindysolomongallery.wordpress.com

French Weeks à partir du 29 octobre !

de nombreuses promotionsvont avoir lieu durant toute la pé-riode du festival et chaque jour-née sera ponctuéed’événements tous aussi di-verses que passionnants.  quoide neuf cette année? L’expan-sion des French Weeks au delàde Miami avec des événementssur Broward County et tampaBay. grace à l’aide du consulatgénéral français à Miami, deFrAMCo mais aussi des indis-pensables sponsors, la Cham-bre de CommerceFranco-Américaine de Floridecontinue à donner chaqueannée un peu plus d’ampleur aufestival. Le programme suivantest un "pré-programme. Consul-tez le site internet des FrenchWeeks ou du Courrier de Floridepour prendre connaissance deceux qui vont se rajouter.

LE PRO-GRAMME :29 Octobre -

Miami: Cock-tail d’ouver-ture desF r e n c hWeeks à la résidence consu-laire. Venez ouvrir cette 8e édi-tion des French Weeks etdécouvrir la gastronomie fran-çaise sur les airs live du Frenchhorn. 30 Octobre - Miami: table

ronde - quels produits françaisimporter aux Us dans l’industriede l’agro-alimentaire et du vin?2 Novembre - tampa: table

ronde - La gastronomie Fran-çaise aux Us.5 Novembre  - Miami: déjeu-

ner de cloture de la French tasteet ouverture de la French style. 6 Novembre - Miami: Evéne-

ment Littéraire Franco-Améri-cain.7 Novembre - Miami: FACC

open de tennis avec cetteannée des ateliers pour les en-fants.9 Novembre - Miami: table

ronde - Les cosmétiques etl’environnement10 Novembre - Miami: Forum

implantation - Comment installersa société en Floride et rencon-trer de bons partenaires profes-sionnels.11 Novembre - Miami: La Pe-

tite Fair - Venez découvrir denombreuses marques fran-çaises et profiter d’un fashionshow haut en couleurs.12 Novembre - Miami: Cocktail

de Cloture des French Weeks2015. Place à la célébration et àde nombreux cadeaux… à lafrançaise. sans oublier tous nos événe-

ments partenaires tel que, entreautre, FiU, Multilingual society,the American Friends of Bléran-court, la soirée française duFLiFF et bien entendu le 3 No-vembre, le cocktail-expositiond’artistes français locaux orga-nisé par Pop-Up gallery et LeCourrier de Floride. Tout le programme et les promo-tions bientôt en ligne surwww.frenchweeksmiami.com#FrenchWeeks2015

Revoilà les French WeeksMiami ! Pour cette 8e édi-tion, elles vont mettre l’ac-cent sur le “French Taste”du 29 Octobre au 5 No-vembre et le “FrenchStyle”, du 5 au 12 Novem-bre 2015. 

Les 9 et 10 octobre :jazz: Carlos averhoff jrMiami Light Project débute sa saison avec le saxo-phonist cubain Carlos Averhoff Jr.Goldman Warehouse - 404 NW 26 Street -Miami, FL 33127305.576.4350 - www.miamilightproject.com

Jusqu'au 30 octobre :los Caprichos:

Goya-dalíquarante dessins ori-ginaux, 17 par goyaand 23 par salvadordalí, qui invitent ) dé-couvrir ces deuxgrands maîtres à tra-vers leur intelligenceet humour.En plus il y aura desprojections de films :- goya in Bordeaux :le 28 sept à 19h

- goya’s ghosts : le 19 octobre à 19hCentro Cultural Español Miami - 1490 Biscayne Blvd, -Miami -305.448.9677 - www.ccemiami.org

Le 15 octobre :shen Yun orchestra

L'élégance de la musique des cours impériales,avec des instruments et magnifiques voix chi-noises accompagnés par l'orchestre sympho-nique. L'orchestre jouera aussi quelques autresclassiques russes. Knight Concert Hall - 1300 BiscayneBlvd. - Miami, FL - 786.468.2000 - www.arshtcenter.org

Les 2 et 3 octobre :marc anthony live

Pour ceux qui aiment la salsa : Marc Anthony isthe best ! il sera à 20h à :AMERICAN AIRLINES ARENA - 601 BISCAYNE BLVD. -MIAMI - 800/745-3000 - www.ticketmaster.com

Le 6 octobre :d’angelo & Vanguards

d'Angelo, sa guitare r&B et son groupe the Van-guard débarquent au : THE FILLMORE : 1700 WASH-INGTON AVE. - MIAMI BEACH, FL 33139305/673-7300 - http://www.fillmoremb.com

Le 10 octobre :orChestra miami

Lancement de la saison par un concert intime demusique de chambre au : CORAL GABLES MUSEUM285 ARAGON AVE. - MIAMI, FL 33255786/797-2547 - www.orchestramiami.org

Les 9 et 10 octobre :taste of brickell

Ce festival "food and drink" revient pour une cin-quième année : c'est un gage de qualité ; les pré-cédentes éditions de ce festival de centre ville ontété particulièrement appréciées, avec stands, ani-mations pour les enfants, live music... Ca se passejuste à côté de la :FIRST PRESBYTERIAN CHURCH OF MIAMI609 BRICKELL AVE.-MIAMI, FL 33129786/355-4800 - http://www.tasteofbrickell.com

Le 11 occtobre :miami-broward

CarnivalCe festival-carnaval ca-ribbéen se déroule à che-val sur les deux comtésdu sud et il attire plus de50 000 personnes durantle weekend de Columbusday. Nourriture et mu-sique sont au rendez-vous, avec bien sûr lecouronnement des Carni-val King et queen Pano-

rama. Les moments principaux du festival sedéroulent au : MIAMI-DADE COUNTY FAIRGROUNDS10901 SW 24TH ST. - MIAMI, FL 33165305/653-1877 - http://www.miamibrowardcarnival.com

Les 10 et 11 octobre :l'âme musicale russe

Ce programme fait partie du saturday Eveningone et sunday symphony series, au : NEW WORLDCENTER - 500 17TH ST.- MIAMI BEACH, FL 33139305/673-3331 - www.nws.edu

du 9 au 11 octobre :iii Points WYnWood

Musique, art et technologie : le iii points de Wyn-

dood revient cette année avec les plus talentueuxartistes locaux, comme une introduction au célè-bre automne artistique de la Magic City.http://www.iiipoints.com

du 8 au 11 octobre :Cirque eloize id

Acrobates, danseurs et contorsionnistes de ce cé-lèbre cirque reviennent sur la piste pour le plusgrand plaisir des petits et des grands. C'est à 20hà la ZIFF BALLET OPERA HOUSE - 1300 BISCAYNEBLVD. - 305/949-6722 - arshtcenter.org

du 8 au 13 octobre :italian film festival

REGAL CINEMA SOUTH BEACH1120 LINCOLN ROAD - MIAMI BEACH, FL 33139305/864-0101 - http://www.cinemaitaly.com

Le 16 octobre :big night in little haïti

Chaque mois c’est l’événement musical et culi-naire à ne pas manquer avec la communauté haï-tienne de Miami ! Vous pourrez y danser entre 18het 22h au son de très bon groupes haïtiens.LITTLE HAITI CULTURAL CTR : 212 NE 59TH TERRACE -MIAMI - 305/672-5202 - www.bignightinlittlehaiti.com

Le 16 octobre :alvin et les chipmunks

Les Chipmunks pren-nent vie le temps d'unconcert rock au :ARSHT CENTER1300 BISCAYNE BLVD.MIAMI - 305/949-6722 -www.arshtcenter.org

Le 16 octobre :moscow jazz orchestra

Le jazz venu du froid, avecses 16 musiciens, est l'un desmeilleurs du monde depuisqu'il a été fondé par igor But-man.SMDCAC : 10950 SW 211TH ST. -CUTLER BAY, FL 33189786 573-5316 - /www.smdcac.org

Le 16 octobre :nathan Pacheco live

Le ténor se produit à la :ZIFF BALLET OPERA HOUSE - 1300 BISCAYNE BLVD. -MIAMI - 305/949-6722 - http://www.arshtcenter.org

Le 16 octobre :juan Gabriel

L'un des vocalistes les plus connus du Mexiqueavec 30 millions d'albums vendus au compteur !Ce sera à : AMERICAN AIRLINES ARENA601 BISCAYNE BLVD. - MIAMI, FL 33132800/745-3000 - http://www.ticketmaster.com

Le 17 octobre :sofia rei trio

décidément le mois d'octobreest très latino à Miami, aveccette fois l'arrivée du trio ar-gentin de sofia rei, qui passeavec succès du folklore latinoau jazz ou à des musiquesplus contemporaines et élec-

troniques. son premier album avait reçu un succèsmondial il y a quelques années.SMDCAC - 10950 SW 211TH ST. - CUTLER BAY, FL 33189786 573-5316 - http://www.smdcac.org

Le 18 octobre :Grove seafood Festival

Face à la mer, le long de Peacock Park, il s'agitbien entendu d'un festival "food & drink" trèssympa, qui débute à 11h du matin et dure jusqu'aucoucher du soleil. PEACOCK PARK2820 MCFARLANE ROAD - COCONUT GROVE, FL 33133305/444-7270 - www.coconutgroveseafoodfestival.com

Le 18 octobre :Kite à haulover Park

Le ciel de Miami Beach va se couvrir de toutes lescouleurs avec des démonstrations de cerf-volantset de kite-surf entre midi et 17h. HAULOVER PARK10800 COLLINS AVE. - MIAMI BEACH, FL 305/947-3525 - http://www.skywardkites.com

du 16 au 18 octobre :dear edWina

C'est du théâtre pour enfants !PINECREST GARDENS- 11000 S. RED RD. - MIAMI305/669-6990 - www.pinecrestgardens.org

Le 23 octobre :anaïs mitchell

La reine du folk sera à 20h30 surla scène du :SMDCAC 10950 SW 211TH ST. - CUT-LER BAY, FL 33189786 573-5316 - www.smdcac.org

Le 22 octobre :buena Vistasocial Club

Est-il encore besoin de présenter ces ambassa-deurs mondiaux de la musique cubaine ? ARSHTCENTER - 1300 BISCAYNE BLVD. - MIAMI, FL305/949-6722 - www.arshtcenter.org

Le 24 octobre :Pinchas Zukerman

Pour une série de trois concerts de Beethoven dif-férents au :NEW WORLD CENTER500 17TH ST. - MIAMI BEACH, FL 305/673-3331 - www.miamipianocircle.com

Le 25 octobre :Canoë au

clair de lunesi vous voulez visitez la baie deBiscayne d'une manière origi-nale... enregistrez-vous sur lesite internet et emmenez torchesou lampes de poche entre 19h et22h30 au : DEERING ESTATE 16701 SW 72ND AVE. - MIAMI, FL 305/235-1668 - www.deeringestate.org

du 23 au 25 oct :Caribe art Fest

si vous voulez visitez la baie deBiscayne d'une manière origi-nale... enregistrez-vous sur lesite internet et emmenez torchesou lampes de poche entre 19h et22h30 au : LITTLE HAITI CULTURALCOMPLEX - 212 NE 59TH TERRACE -3059602969 www.CaribeArtsFest.com

du 28 oct au 2 nov :hammerstein’s

Cindirelladans le cadre de Broadway inMiami, venez voir cette comédiemusicale qui vous ramènera enenfance (sauf pour ceux qui sontdEJA des enfants !). ARSHT CEN-TER : 1300 BISCAYNE BLVD. - MIAMI,305/949-6722

Le 28 octobre :Fantôme de

l’opéraVous voulez voir le film de Joelschumacher de nuit en plein airà Miami-Beach ? Ce sera à 20h,et c'est gratuit, au NEW WORLDCENTER: - 500 17TH ST. - MIAMIBEACH, - 305/673-7577 -http://www.mbculture.com

Les 24 et 25 octobre :Plus d'une centaine d'artistesseront présents pour ce festivaldédié aux arts plastiques. il sedéroule entre 10h et 18h durantdeux jours à : THE FALLS8888 SW 136TH ST. - MIAMI, 786/558-

5234 - www.miamieventsandfestivals.com

Courant octobre :Pride Fort lauderdale

A Fort Lauderdale la gay pridec'est un peu toute l'année, maisun peu plus à certaines époques,comme du 9 au 11 octobre au :800 N.E. Eighth St., Fort Lauderdale.si vous êtes amateurs de pa-

rades du genre (masculin), l'une des plus sau-vages de la région se déroule pour halloweendans la ville de Wilton Manors (enclave de FortLauderdale) le 31 octobre : Wicked Manors. Atten-tion, certains parents n'apprécient pas que leursenfants puisse voir ce genre de spectacle plus quesuggestif. http://www.wickedmanors.orgwww.arshtcenter.org/broadway

13 SORTIES - LOISIRS / SUD FLORIDE

399 $ la semaineCondos à partir de

tarifs à la journée, à la semaine,ou au mois

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186 unités d’hébergement : chambres,condos/studios, maisons,

vastes appartements meublés4 PISCINES / BBQ / WI-FI

à 1,5 mile de la plage (hollywood) avecservice de transport gratuit en saison. tout près

de l'aéroport et du port de croisières de FortLauderdale, des casinos, courses et restaurants

Près de MIAMI FlorideÀ HOLLYWOOD & HALLANDALE

Au service des francophonesen Floride depuis 25 ans.

COMMERÇANT

A Orlandoque ce soit la parade de dis-

ney ou celle d’Universal : on nerigole pas avec halloween dansles parcs d’attractions d’or-lando.

- 9 maisons hantées et deuxshowsà voir à Universal du 18septembre au 1er novembre :http://www.halloweenhorrornights.com/orlando/index.html

Le MiamiNewtimes y aconsacré un article très détailléen 2013 où on apprend que descoupons Burger King ou CocaCola peuvent vous permettre dediviser le prix de moitié…

http://blogs.miaminewtimes.com/cul-tist/2013/10/the_ultimate_halloween_horror.php

C’est peut-être aussi l’occa-sion d’aller visiter harry Potterqui habite dans les mêmeslieux !

- A Disney ça fait un peumoins peur, avec la fameuse« Mickey’s Not-so-scary hallo-ween Party » du 15 septembreau 31 octobre: https://disneyworld.disney.go.com/events-tours/magic-kingdom/mickeys-not-so-scary-halloween-party/

A TAMPAHowl O Scream : 13 démons

vous attendent, dans 7 maisonshantées, du 25 septembre au 31octobre. A ne pas manquer !howl o scream at Bush gar-dens : 10165 N McKinley dr tampa, FL33612 - 888 800 5447 http://seaworldparks.com/en/howlos-cream-tampa

A St. PETERSBURGLe Hellview Cemeterydepuis 1996 ce spectacle

gratuit organisé par des béné-voles frapadingues est un évé-nement important de la vielocale ! Ca se passe en octobre.Pour les dates et horaires :http://www.hellview.net – 510 49th ave-nue N - st Petersburg, FL 33703 – 727525 2139

A MIAMIPumpkin patch festival de

Coconut GroveChoisissez la citrouille de

votre choix parmi 5000 autres,avec une variété d’activités dont

un labyrinthe de foin, un autrede maïs, des manèges et attrac-tions gonflables, un stand d’ha-billage d’épouvantails, dedécoration de citrouilles, des bu-vettes et spectacles…Les 24 et 25 octobre entre 10h et 18h,Peacock Park, 2820 McFarlane road,Coconut grove, FL 33133http://coconutgrovepumpkinpatch.com

La House of HorrorPlus de 30 pièces toutes em-

plies d’une terreur à vous glacerle sang dans ce must-see deMiami… totalement flippant ! Al’extérieur il y a également unedouzaine de manèges pour en-fants et adultes, des stands etattractions. C’est du 24 septem-bre au 1er novembre.http://houseofhorrorpark.comMiami international Mall (East parkinglot)1455 NW 107th Ave - doralinfo Line: 305-639-6000horaires : du lundi au jeudi : de 18h à23h. Ven et sam : 17h30 à minuit. dim :17h30 à 23h. Possibles changementsen fonction de la météo. tickets : $30 –Adultes – $15 – Enfants (jusqu’à 6 ans)

Spooky adventuresat the Gold Coast Rail

Cet événement familial auMusée du chemin de fer de lagold Coast propose des trick-or-treat, des trampolines, desstands de décoration de ci-trouilles, des films, des histoirespour les petits et, bien sûr, untrajet en train hanté ! (et dessuper possibilités de photogra-phier vos enfants !). C’est à partir de la mi-octobre : voir lesite internet - au gold Coast railroadMuseum, 12450 sW 152nd st. / Miami 305/253-0063http://www.gcrm.org/index.php/upco-ming-events/upcoming-events

Le 30 octobre :Halloween Sundownerat VizcayaVoici un événement attendu :

le halloween du Vizcaya Mu-seum. Les tarifs vont de 140$ à165$. Costume obligatoire,créatif ou classique, c’est à vousde voir !

de 20 h à minuit au VizcayaMuseum and gardens / 3251 s.

Miami Ave. / Miami, FL 33129305/674-8278 / http://vizcayahal-

loween.org/#home-1

Dans les rues de MiamiLe 31 octobre, c’est sur Lin-

coln road que çase passe pourles sortiesc o s t u -mées àMiami

Beach. P o u r

les fêtardsil y a aussi la

tournée des bars avec le : Crawl-o-WeenLa rue se remplit de zombies

qui vont de bars en bars toute lanuit. deux éditions cette année :les 30 et 31 oct. Le programme :http://drinks.barcrawls.com/miami/hallo-

ween

Semi Marathond’Halloween

Comme son noml’indique, c’est unsem i -mara thon ,mais tant les parti-cipants que le pu-blic sontdéguisés. Ca sedéroule à 6h30h(AM) le 24 octo-bre.

départ du1111 ParrotJungle trailMiami, FL33132 –  Arri-vée au 1Wa s h i n g t o nAve, MiamiBeach , FL33139

http://halloween-halfmarathon.com

Le spooktacu-lar de Jungle’s Is-

landAppel à tous les

princesses, lutins,super-héros… : durant ce

week-end d’halloween c’est

l’annuel spooktacular hallo-ween de Jungle island (confir-mez en regardant leur site) ! Lesenfants de tous âges pourrontprofiter d’une journée convivialeet familiale, amusante sur Jun-gle island. de plus, tout lemonde peut participer auconcours annuel de costumes.

1111 Parrot Jungle trail /Miami, FL 33132 / 305/400-7000/ http://www.jungleisland.com

Little Monster Tales est unspectacle qui combine des his-toires de livres pour enfants, surles monstres et autres créa-tures, mais ne s’arrête pas là :elle les amène à la vie surscène ! Le spectacle allie la lec-ture, comédie, marionnettes,musique - même un maître d'hô-tel sans tête qui peut quandmême jongler! il passe à tampa,Ft Lauderdale et Miami.http://www.ftfshows.com/#!calander/c1dd2

Zoo MiamiLe 16 octobre, il y aura la

Monster Masquerade à Zoo

Miami, et des "spooky zoonights" les 30 et 31 octobre.

http://www.zoomiami.org/

Deering EstateLes 16 et 29 octobre vous

pourrez y réaliser un "historicghost tour" de nuit, visiter les es-paces naturels et le camp indiende manière "scarry". C'est entre19h et 21h. www.deeringestate.org

Children's MuseumLe 18 octobre il y aura le "Not

so cary family halloween bash",avec maison hantée etc pour lesenfants, entre 13h et 17h.www.miamichildrensmuseum.org

Lyric Theater :Concert d'halloween gratuit

pour enfants le 31 octobre à 14het 15h30. www.sfys.net

Pour les chiens aussi…he oui, ça devait arriver ! Ce

n’est d’ailleurs pas même nou-veau, puisque c’est même la6ème année que le Fairchildouvre ses portes aux monstresà 4 pattes. Vous avez ainsi ledroit de déguiser vos cabots, etde le promener (en laisse) à tra-vers les jardins.Le 30 octobre, de 9h30 à 16h30.Fairchild tropical Botanic garden /10901 old Cutler road / Coral gables,FL 33156 305/667-1651 /http://www.fairchildgarden.org/events-community-outreach/events-details/art-mid/486/userid/23/articleid/846/howl-o-ween-at-fairchild

Halloween, ici, ça commence en septembre ! Commedans tous les Etats-Unis, mais avec une touche un peusingulière au pays de la fête qu’est la Floride. La plusgrande d’entre elle est à Key West, mais toutes les villescélèbrent Halloween. Regardez sur les sites d’offices detourisme pour les autres, mais voici les principales.

La première Fantasy Fest aeu lieu en 1979 quand deuxhommes d'affaires locaux ont or-ganisé une première fête pourstimuler les affaires locales. Lamanifestation a (comme sou-vent à Key West) dégénéré enune célébration de dix jourscomprenant des bals, un défilé,un concours de costumes, descollectes de fonds pour le sida,du body painting, concours dedrag-queens, concours de t-shirts mouillés (qui se terminentsans t-shirts) soirées costu-mées, ou parades de quartierplus familiales. Puis FantasyFest a grandi afin de rivaliseravec le Mardi gras de la Nou-velle-orléans Mardi gras en tantqu'événement attirant un largepublic (plus de 100.000 per-sonnes, soit plus de trois fois lapopulation de l'île elle-même).Le point culminant de la FantasyFest est sa parade avec ses

chars humoristiques, dont unportant la coquille du roi et de lareine élus chaque année, rappe-lant que les habitants de KeyWest disent parfois habiter enConch républic ("la républiquede la Conque"). depuis 1989,près de 3 millions de dollars ontété récoltés lors de ce festival enfaveur de l'aide aux malades dusida.

à NE PAS MANQUER : - Le goombay - une fête de

rue durant deux jours dans lequartier de Bahama Village àKey West. il est nommé ainsi enréférence aux tambours en peaude chèvre qui produisent lesrythmes de la fête et célèbrentl'héritage des Bahamas à KeyWest avec la nourriture, de l'artet beaucoup de danses.

- Le bal du couronnement, oùle roi et la reine de la conquesont couronnés.

- Le headdress Ball.- the Pet Masquerade : un

concours de costumes pour ani-maux de compagnie.

- Pretenders in Paradise : unconcours de costumes.

- the Masquerade Mars - uneprocession de jour dans les rues

de Key West.- La foire de rue- Et la fameuse Fantasy Fest

parade : le point culminant dufestival.

http://www.fantasyfest.com

Fantasy : la plus sauvage des fêtes de Key West !

La Fantasy Fest (photo : Rob O'Neal-Florida Keys News Bureau-HO).

14 SORTIES - LOISIRS

Halloween en Floride

du 23 octobre au 1er novembre :

Photo : Universal orlando

Une particularité des lecteursdu Courrier de Floride est qu’ilsforment un îlot de francophoniedans une région largement an-glophone et hispanophone. Laplupart de ceux qui parlent fran-çais viennent d’ailleurs : de laFrance, d’haïti, du québec, dela Belgique, et ainsi de suite.

Ceux qui sont venus del’étranger ont vécu, sans doute,plein d’aventures en arrivantchez nous, les visas, la ruptureculturelle avec leur pays, et par-fois des drames personnels nésde leur déplacement plus oumoins permanent.

Ainsi, ce n’est pas, pour toutle monde une vie de voyagesautour du monde, de languesexotiques et de drames interna-tionaux de toute sorte. Pour laplupart des gens, nous es-

sayons de mener la vie au jourle jour, avec toutes ses banali-tés.

Par exemple, en Floride dusud, qui n’a pas eu à se battrepour avancer sur les routes de i-

95 et autres avec les embouteil-lages, semble-t-il, jour et nuit?

de plus, il n’est pas néces-saire de venir d’un autre payspour avoir des drames dans lavie, au sein de la famille, au bu-reau, avec des fournisseurs dedifférentes prestations de ser-vice. Ainsi fut-il qu’un franco-phone, d’un pays dont le nomrestera inédit, m’a relaté derniè-rement une affaire banale, maisqui est, pourtant, instructive pournos voisins qui sont plus récem-ment arrivés. il m’a exposé l'his-toire suivante : commebeaucoup de monde, il a unevoiture, car, tout le monde saitque les transports en communne sont pas vraiment fiables enFloride du sud, surtout pourquelqu’un qui a différentescourses à faire ou rendez-vous

dans des coins distants de notrerégion. sa voiture était en pannedonc il était à la recherche d’unmécanicien pour la remettre enétat. Comme beaucoup d’étran-gers, il en a trouvé un qui parlesa langue. ils ont conclu sur leprix, qui a été payé d’avance.suite à une quête d'achat despièces de remplacement, ils’avéra alors que le véhiculefonctionnait moins bienqu’avant. Le client a repriscontact avec le mécanicien, et làont démarré les folies. Aprèsl’engueulade inévitable, le mé-canicien a disparu pendant uncertain temps. tout d’un coup, ila redonné signe de vie... pourmenacer son client. il disait qu’ilavait enregistré avec son télé-phone portable le client en trainde prononcer des déclarations

mensongères.Ces jours-ci, tout le monde a

un téléphone portable, et prati-quement tous sont capables deréaliser des enregistrements nu-mériques. Le client a eu un peupeur. A-t-il le droit de faire ça lemécano ?

Alors, cette personne a apprisdeux leçons importantes decette banale expérience. il a ap-pris les conditions et les limitesde la loi tant dans le domainedes affaires avec son mécani-cien, que dans le domaine desenregistrements clandestins enFloride. Une affaire qui prouvequ’une leçon peut en cacher uneautre.

David WILLIG2837 SW 3rd Ave, Miami, FL

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15 CHEZ LES FRANCOPHONES

les leçons d’une affaire banale

Avocat d’immigration aux barreauxde Paris et de Miami, et notaire

Par Me DAVID WILLIG

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L'association de parents d'élèvesqui s'occupe du programme in-ternational studies (et donc de lascolarisation en Français de plusde 1000 élèves dans les écolespubliques américaines) organisesa traditionnelle soirée Wine &Cheese. C'est l'occasion de re-trouver les parents d'élèves,mais aussi - si vous n'êtes pasparent - de passer une bonnesoirée en soutenant une bonnecause : chaque année il y a uneambiance formidable et près de300 personnes présentes !- tarif : 20$ pour les adhérentsou 30$.10901 tropical Way, Miami, FL33156 www.fipamiami.org

Venez soutenir FiPale 2 octobre !

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depuis l'an passé, des messesdominicales catholiques sontdites en français le premier sa-medi de chaque mois à 19h à laparoisse saint thomas theApostle de Miami. Elles sontsuivi d'un pot pour les parois-siens francophones. Voici lesprochaines dates : 3 oct et 7 nov.Saint Thomas the Apostle : 7303SW 64th st - Miami 33143Renseignements :[email protected] - 305 4913023 - www.stamiami.orgUne autre messe en français estdite le 1er samedi du mois à9h30 à our Lady of Lourdes (àKendall).www.ololourdes.org/Church/Ca-tholicChurch.asp?op=Mass_Sche-dule&lg=E

messescatholiques

L'association de femmes dans larestauration fête son quinzième an-niversaire ! Pour l'occasion elles or-ganisent un gala le 10 octobre auMandarin oriental de Miami.http://lesdamesmiami.org

MIAMI

Cercle Français de Pinellas County :dimanche 18 octobre à 11 h 30 -Pique-nique, Walsingham Park àLargo.https://sites.google.com/site/cercle-francaisdepinellascounty

LARGO

Pour des infosquotidiennes,

rejoignez-nous surFacebook !

www.facebook.com/courrierdefloride

Ambiance à la sortie du concert de Stromaeen septembre : avec plus de 3500 personnes,il s’agissait du plus grand concert franco-phone organisé à Miami !

Un nouveau chevalier dans l’ordre des Arts-et-Lettres : Muriel Molinier, décorée par leconsule de France, Philippe Létrilliart, et l’at-taché culturel de l’ambassade.

Une nouvelle école qui fait sa rentrée c’esttoujours une bonne nouvelle, et c’était le casà Boca Raton !www.frenchamericanschoolbocaraton.com

Beaucoup d’ambiance pour les premiersmatchs de la coupe du monde de rugby aurestaurant La Tour Eiffel (Miami) ou au pubWaxy’s (Fort Lauderdale) où on était venusoutenir la France en famille (sur cettephoto), ou bien le Canada !

Marie-Christine Zenou, bien connue desFrançais de Miami, est devenue manager duBistro www.CassisMiami.com

Plus de 150 personnes autour de GenevièveAlix pour le petit-déjeûner de Miami-accueilà la résidence consulaire de France !www.miami-accueil.org

LE COURRIER DE FLORIDE :Vous vous produisez à CoralGables le 29 octobre prochainpour le festival de Miami.C'est la deuxième fois quevous vous produisez ici, quelsouvenir en gardez-vous etque vous inspire cette ville ?

CYRILLE AIMéE : Je me suisproduite pour la première fois àMiami il y a deux ans avec LaPanthère rose où j'ai pu rendrehommage à henry Mancini lecompositeur de la célèbre com-positeur du film de Blake Ed-wards. C'était une superexpérience et j'ai eu l'occasionde découvrir des musiciens in-croyables lors de cette repré-sentation.

J'aime le côté latino de Miamimême si je ne connais pasbeaucoup la ville. Je vais es-sayer de visiter cette fois-ci !

LE CDF : On a l'impressionque le métissage est impor-tant dans votre musique ?

C.A : Je suis née d'un pèrefrançais et d'une mère domini-caine. Pour moi le métissage estnaturel et si cela ressort dansma musique ce n'est pas voulu.Pour moi le mélange des cul-tures, des saveurs, est une ri-chesse. J'adore découvrir lesdifférences, et les similitudesentre les cultures, dans leur mu-sique, mais aussi dans leursmanières de voir la vie. C'est

fascinant !

LE CDF : Le New York DailyNews a dit de vous « Aimée isthe revelation ». Vous êtes unexemple de la Frenchie qui aréussi aux Etats-Unis, com-ment expliquez-vous votresuccès Outre-Atlantique ?

C.A : Je suis venue auxEtats-Unis pour étudier la mu-sique donc ma carrière je l'aicommencée ici. J'ai été trèschanceuse de pouvoir jouerdans de très beaux clubs à New

York et de faire entendre mavoix régulièrement. dès madeuxième année aux États Unisj'avais un gig régulier tous lessamedis au Cupping room desoho à Manhattan. Je l'ai gardépendant 6 ans, puis j'ai com-mencé à trop voyager donc jene pouvais plus le faire. J'aiaussi eu une résidence dans undes clubs les plus importants deNew York : Birdland. Ce qui m'asurtout aidé, c'est de passer trèssouvent à la radio sur WNYCdepuis quelques années. Monpublic grandit encore chaquejour grâce à cela.

LE CDF : Quelles sont vosinspirations ?

C.A : Ayant grandi dans le vil-lage où a lieu le Festival djangoreinhardt, et où les manouchesviennent s'installer chaqueannée, j'ai beaucoup d'admira-tion pour lui. Je suis égalementinfluencée par la Motown et desartistes comme Michael Jack-son, stevie Wonder et Ella Fitz-gerald.

LE CDF : Peut-on dire quevous êtes une gypsie ?

C.A : J'adore voyager et celatombe bien je suis musicienne !Cela fait partie du métier mêmesi souvent je ne vois que les hô-tels dans les villes par où jepasse. Mais c'est mon côté ma-nouche qui m'a donné envie defaire de la musique !

LE CDF : La communautéfrançaise est importante àMiami. Quel message souhai-teriez-vous transmettre auxfrançais de Miami ?

C.A : Je suis impatiente deles rencontrer et j'espère leurapporter un bout de leur pays àMiami !

Voici l'histoire d’un par-cours qui pourraitbien commencer par :

«Il était une fois». CyrilleAimée fait figure d'ovnimusical tant son parcoursest atypique et jalonné desuccès. Née en Franced’un père français et d’unemère dominicaine, Cyrillese familiarise à la musiquenaturellement lorsqu’elledécouvre l’univers descamps manouches prèsde chez elle. Ensuite, le ta-lent a fait le reste. Remar-quée et primée à denombreux festivals derenom, elle éclate au-jourd’hui au grand jour.Elle sera en concert auFestival Miami le 29 octo-bre prochain.

Cyrille Aiméeà Miami interview

par Catherine simoni

Cyrille Aimée sera sur la scène de l’UM GusmanConcert Hall le 29 octobre à 20h dans le cadre de Festi-valMiami. www.miami.edu/frost/index.php/festival_miami

le Festivalmiamidébarque à Coral Gables

Les concerts du Festival Miamisont séparés en quatre grandescatégories: les meilleures perfor-mances, le jazz, la musiquecréative américaine et musiquesdes Amériques. des perfor-mances de jazz, des concertssymphoniques, de la musiquebluegrass, le Festival Miami estvarié. Et propose une musiquede qualité à des prix abordables.C'est sur le campus de la pitto-resque université de Miami àCoral gables que se déroule le

festival. Ce festival permet auxétudiants de se produire afin ded'exprimer leur créativité maisaussi de découvrir ou redécou-vrir des talents musicaux.outre Cyrille Aimée, notons la

venue de la pianiste simonedinnerstein le 16 oct, de la nou-velle artiste portoricaine raquelsofia le 17 oct, du pianiste cu-bain gonzalo rubalcaba le 22oct, ou duo de violon hip-hopBlack Violinle 1er nov.

C.S

Chaque automne le Festival Miami se met en scène. Auprogramme : entre 25 et 30 concerts avec des artistesinternationaux (dont Cyrille Aimée), des talents de l'uni-versité de Coral Gables et des récompenses pour lesmeilleurs étudiants. wwwFestivalMiami.com

16 SORTIES / LOISIRS