4
Année. 8Z. 0,15 a. le N*. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Dimanche 1S Oetôbi'ê f 893. Prix de l*Abonnement jpeum m iL is • Six mois. .......... 7 th U mois................................. 4 COURRIER DE L’OISE Prix de l*Aboimeittent s ro u ^ L ii DifcPASTsmaiT « Un an ..................... . Six moi». . .................... s Trois mois 4 60 ’ '’N V e. A n n o n ^ . «, «.««««««l P arU e, M U p a rt,^U .o», reçue, au B ureau * . Journal. 1, rue Sain,.P ierre, à SenlU . ERIX 9KS INSERTIONS Aanoaccs : Le ligne, 0,20 c. — L’ennence eu>detsoue de 5 lignee. 1 fr. Réclemee : La ligne, 0,i(^ c. En faite diyere, 0,50 c. AVIS AUX AEONNAS L'abonnement est pajable^aTance.,11 n'est Jamais interrompu et est consldiré comme renouvel i si à I cxpiration en ne donne pas d’avis contraire A SEiNLlS. au Bureau du Juurtia], î; rue Safnt-pierre 1 et chez tous les Libruires du déoarteaicDt. il d é p a r t e ^ c i Senlis, le 14 Octobre 1893. CRONSTA^& TOULON Les préoccupations da pays sont toutes pour nos hôtes russes, dont l’arrivée en France est révéoeraent du jour. L'en> - thousiasDie Tormidable qui a emporté hier les foules réunies à Toulon s’est étendu à toute la France : les chefs de notre ma rine, tenus à la réserve des hautes posi tions ofOcielles, n’ont pu s’empêcher de pousser des hourrahs avec leurs raate^ lots ; les politiques eux-mêmes, qui pour tant pèsent le pour et le contre des alliances et n’obéissent pas d’ordinaire à des impulsions purement généreuses, se sont laissés gagner par cet entraînement général. Il est, en effet, des courants qui n’ad mettent aucune résistance. Personne ne peut lire le compte-rendu de cette entrée grandiose de la flottç amie dans la rade de Toulon, sans en éprouver une impres sion profonde. La grandeur de l’idée d’une puissante alliance, jointe à la grandeur que donne toujours à une manifestation la participa tion de fiers bâtiments de guerre, ont fait de la réception de Toulon un spectacle inoubliable et qui a empoigné même ceux qui, comme nous, gens des départements du Nord, n’ont pu en avoir qu’un écho lointain. Mais, si le spectacle de ce superbe dé ploiement de forces avait été le seul élément de la réception de Toulon, il resterait encore beaucoup de place pour des réflexions refroidissantes. Heureuse ment, la morale qu’on en peut tirer vient chasser tout souci. Il faut le dire bien haut, les fêtes de Toulon, comme aussi celles de Cronstadt, sont les fêtes do la paix. L’attitude de la foule pourtant vibrante d enthousiasme a été significative à cet égard. Elle a mille fois crié : < Vive la Russie! vive la France! vive le Tsar! » mais elle n’a pas fait entendre un seul cri hostile à quelque pays que ce soit. Une journée de joie frénétique s’est passée sans une seule provocation; voilà qui répond bien éloquemment à ceux qui prétendaient que notre pays est « le mauvais garnement » de l’Europe, et qu’il faut à chaque instant s’attendre à une explosion de sa part. Le langage de la presse étrangère lui- même, sauf celui des organes qui nous haïssent toujours et quand même com mence du reste à reconnaître la vérité. Au-delà des frontières, chez les ennemis comme chez les amis, on n’exprime plus aucune crainte au sujet de la visite des marins russes, on se dit au contraire cer tain qu’elles ne feront résonner que des paroles de paix. Notre honneur doit être de confirmer ce jugement. Si longtemps que dureront les fêtes, si grand que soit l’enthousiasme, elles ne doivent donner lieu à aucune provocation. S’il s’en produit, on peut être sûr qu’elles viendront d’agents pro vocateurs étrangers qu’il faut confondre en ne les suivant pas et en n’étant pas dupes de leur rôle honteux. Le Gouvernement français comme le I Tsar ont voulu que les canons de Grons- tadt et ceux dé Toulon salu^sent de leur grande voix voix l’avéneroent d’une puis-^ santé alliance pacifique ; l’attitude de nos compatriotes de Toulon a répondu à cette intention. Il était bon qu’en face de l’Eu rope, nous ayions l’occasion de nous montrer calmes, dignes et au-dessus de toute arrogance, au moment même où nous pouvions étaler notre puissance avec le plus de fierté. K. c. INFORMIONS INTÉRIEUR I^es Crédits des Fêles franccHPOsses. Le CoDieil d'Etat a adopté un crédit eztraor- dinaire de 3dd.300 francs destinés à pourvoir aux frais de réception de l’escadre russe. Ce crédit sera réparti entre les ministères de la marine, de la guerre, de l’intérieur et des beaux-arts. Il se décompose ainsi qu’il suit : Ministère de la maiine : 150.0QO francs affectés aux dépenses extraordinaires des bâtiments de la flotte, de l’arsenal de Toulon et du ministère 1 Paris. Ministère de la gnerre : 35 000 francs, montent approximatif du carrousel qui sera donné i la galerie des machines. Ministère de l'intjrieur: 150.000 francs appli cables à concurrence de 10.000 francs aux frais de réception et des conslrnetions provisoires au mi nistère, et pour 140.000 francs & une subvention en fsveur de la ville de Toulon. Ministère des beaux-arts: 41.300 franci pour la part de l’Etat dans les frais de la représenta tion de gala organisée à l’Opéra par le Comité de la presse. liCE Cong;é8 scolaires. A l’occasion de la visite à Paris des orOcien de l'escadre russe, le ministre de l’instruction pu blique a décidé que les classes vaqueraient dans les lycées, collèges et écoles du département de la Seine les samedi 21 et lundi 23 octobre. Les classes du samedi seront reportées au jeudi suivant. Dans les établissements publics d’instruction p'rimaire ou secondaire des autres départements, le ministre a accordé un jour de congé dont les recteurs et les préfets fixeront la date suivant les convenances locales. Ppocbniae Visite do Pescadre angolaise en France. Il paraît que le gouvernement anglais a décidé de rendre prochainement â la France la visita que l'escadre de l’amiral Oervaisfiti Portemouth, en août 1891, è son retour de Cronstadt. Cette visite aura lieu soit à Cherbourg, par l’escadre anglaise de la Manche, soit à Marseille, par l’escadre de la Méditerranée, que l’amiral Seymour conduit actuellement dans les eaux ita liennes. Quant à la date, elle n’eit pas fixée; on parle cependant de là fin de novembre. Si la chose se fait, les marins anglais seront accueillis avec la même courtoisie qu’ils ont mise dans leur réception de Portemouth. Cépémonie palpiotiqne. Mercredi a eu lieu, aux Sablières, prés d’Or léans, la célébration du vingt-troistéme anniver saire du combat d'Orléans, oû six mille Français, commandés par le commandant Arago, ont tenu tète, pendant une demi-journée, â quarante mille Bavarois. Les autorités civiles et militaires, de nombreuses Socictêa d'Orléans et des environs, ainu qn’une foule imposante, assistaient â cette patriotique cérémonie. A celte oecauon, la municipalité d’Orléans a fait placer sur la maison du fiiubourg Bannier devant laquelle le commandant Arago tomba mortellement blessé, une plaque commémorative rsppelant sa mort héroïque. Congés de la Meunepie. A l'occasion du septième Congrès de la Meu nerie et de son Exposition, qui auront lieu â Paris, du 16 au 25 octobre, au Pavillon de la Ville de Paris, aux Champs-Elysées, les Compa gnies de chemins de fer ont décidé que les billets ordinaires d’aller et-retour, par toutes les gares du réseau des chemins de fer français, i partir du samedi 14 octobre jusqu’au 22 dudit, seront va lables, pour le retour, Jusqu'aux derniers trains de la Journée du samedi 2.'i octobre. Pour pro fiter de cet arantuge, il suffira de déposer son coupon de retour au Pavillon de la Ville de Paris, au secrétariat, où seront remplis» les formalités du visa constatant la prolongation. Les cartes d’entrée au Congrès et à l'Exposition sont déli vrées gratuitement, sur demande adressée au siège da l'Association, place du Louvre. 6 & Paris. La ISicyeletfe-CaDon. Sous ce titre, le Vélo annonce qu'un entrepre neur de menuiserie de Rouen, M. Achille Brière, aurait imaginé un système dos plus ingénieux pour l’armement des véiocipédistes. 11 n« s’agit de rien moins que d’un canon- revolver, braqné sur le guidon même de la bi^- clette et qui, d l’aide d’un dispositif que l’inventeur a fait breveter, aérait toujours en porilion de tir. On n’aurait donc pas à épauler. L’arme pourrait être manmuvrée dans tous les sens, au moyen d'un mécanisme très simple, ne pesant pas 2 kilog. Elle serait d répétition et on la ferait partir, absolument comme on eeire le frein, par une simple pression de la main. Tas fusil I.ebel pepfectionné. Il résulte d'une communication de l'état major du 6* corps, que le fusil Lebel perlecliunné, tel que viennent de l’expérimenter la* bataillons de chasseurs de la frontière, est une arme maintenant parfaite. La lame de l’épée-baïonoette est assujoliie plus solidement dans la poignée. Un limpon-masque, adapté à la culasse mobile, donne une fermeture plus herniétiquo, et des con duits aménagés dans ce tampon et le bouton de culasse prés> rvent le tireur de toute fuite de gaz. d’un arbre, et d’en descendre tout aussi rapi dement. Les epreuves faites aux manœuvres par leu soldats envoyés on éclaireurs ont donné dos résul- très satisfaisants. liC tanncl du Simplon. Le conseil d’administration de la Compagnie du Jura-Simplon a approuvé 1) projet d’un contrat avec la Société Brandeau et C** qui a l’entréprise du tunnel du Simplon. Celle-ci s'engage à consIruTe pour le prix à forfait de 54 millions et demi, un premier tunnel â une voie d’une longueur totale de 10 730 mètres, et éventuellement un deuxième tuunni parallèle, ponr le prix, également à forfait, de 15 millions. Le tunnel du Siniplonauraruvanlrtgedoranienor sur les lignes françaises une partie du transit de l’Angleterre et de la Belgique vers l’Italie, qui les avaient désertées depuis le percement du Saint- Qothard, en faveur dos lignes allomandus. La distance pur le Simplon eb les chemins français sera plus courte pour la plus grande partie do la Belgique et l'Angleterre que par le Smnt Oolhard. EXTÉRIEUR Ea lang;iic allemande en Alsace-Eorraine. A partir du »•' janvier 1894, les registres de 1 état-civil des communes où les formulaires étaient encore rédigés dans les deux langues, seront tenus exclusivement en allemand. La langue allemande devient donc la s^ule et unique langue pour tous les actes adminis tratifs, sur tout le territoire d’Alrace-Lorraine sans exception, même pour les communes fron tières pariant exclusivement le français. Reux ciirieases inventions. Aux dernières grandes manœuvres de l’armée russe au camp de Krasnoê-Selo, on a fait des essais de deux inventions militaires nouvelles d’une grande importance. La première de ces inventions, dit le Mémorial diplomatique, est dne an génie et au travail de M. le colonel Milklaehewsky. Cet officier a fabri qué nne composition chimique qui, lorsqu’elle fait explosion, répand une clarté très puissante suscep tible de passer par différentes colorations. Avec cette matière, l’inventeur a construit un héliographe militaire, é l’aide duquel les tronpes ont pu correspondre entre Txarsko-Selo et Oust- Ijorio et échanger des signaux entre l’arrière- garde de l’armée et le quartier général. L’autre invention est due â l’esprit ingénieux d’on simple troupier m ue. Elle consiste en un appareil très simple per mettant aux soldate de monter en quelques secondes an haut d’on poteau télégraphique on Mauvais fpailcnienls daus l’apiuée ailemaudc. Une discussion vient d’avoir lieu à la Chambre bavaroise, au sujet d:s mauvais traitement infligés aux soldats. M. Daller, du centre, a cité dans son discours, plusieurs cas intéressants dont les journaux n'avaient pas rendu compte, entre autres le cas d'une recrue qui, ayant mécontenté un gradé pendant l’exercice, se vit intimer l'ordre de monter sur une chaise et d’y faire200 génuflexions. Avant que ce supplice commençât on avait noué autour du cou de la victime une solide ficelle dont les bouts avaient été attachés à un crochet où était suspendue une lampe; toutes les fois que le condamné faisait sa génuflexion, il tirait sur la ficelle et rirqiiait de s’étraugler. L’Italie «1 l’Aulriclie. Le Secolo lelêve vivemenl coilainos phra ses lie la Nouoelle Presse libre, de Vienne, duns laquelle lu feuille aiilrichieiitie, après avoir conslalé la grave silitiilioti des finances iiailennes, hiâme le gouvernement de Home d'avoir manqué d'énergie en ce qui concerne l’éliiblissemenl de nouveaux Impôts et de mande au l'ai lemenl italien de voler immé diatement do nouvelles taxes afin de réla- hlir l’équilibie budgétaire. Le Secolo ajoute qu'avanl- d’olTrir ses conseils ù un gouvernemenl. élianger, la Nouvelle Presse libre aurait dû s'informer préalablement de la véritable situation de rilalie. Avant tout, poursuil le Secolo, h feuille viennoise devrait savoir qu'en Italie il n'y a plus de marge pour les impôts, que loul est laxé, môme l’air qu'on respire; que nous sommes pauvres, très pauvres, épuisés. Ainsi donc, au lieu de donner à noire gouvernement le conseil de proposer de nou veaux impôts, la feuille viennoise devrait plutôt lui conseiller plus sagement de dé penser moins el de réaliser les économies tant de fois promises. Mais peul-ôire, pour celle feuille, les con- Iribuables Italiens représenlenl-ils une sorte ,d anima vilis sur laquelle on peut se livrer à n'importé quelle expérience el peul-êlie la rujne coroplôle de l'Ilalle est-elle sinon tnscrile dans les traités de la Iriple-alliance, du moins sous-enlendue. Réception deslrlnsrasses. L’arrivée en France. Vendredi matin, à la première heure, on signalait au large l'escadre russe, et une animation extraordinaire se manifestait dans la Tille de Toulon, couverte d'un véritable manteau de drapeaux français el russes, et inondée d’une foule prodigieuse, déversée par les trains, les bateaux, el môme par d'invraisemblables paiaches. Ou avait cou ché tout ce monde, dans une ville oii il u’y a plus un coin à prendre, môme à des prix insensés; oû trouvait-il à prendre ses repas? Mystère. , ' A huit heures, le Dacout, prenant la lôte (le l'escadrille chargée d’aller hors de la rade au devant de l’escadre russe, se met en marche. A neuf heures, le Daoout, se trouvant à la hauleur de VEmpereur-Nicolas-P’, salue le pavillon du contre-amiral Avelane de quinze coups de canon qui sont aussitôt rendus coup pour coup par le vaisseau- amiral russe. Aiissiiôl après, le Darout, preilHut l'allure de glande vitesse et suivi de toule son esca drille, longe l'escadre russe pour passer à la poupe dü la Hijnda, serre-lile do la division Avelane. A mesure que nos navires défilent devant les bûiiments russes par le travers, nos ma rins montent dans les haubans, suivis aussi tôt des marins russes, et des cris de « Vive la France! Vive'la RussieI s s’ëchangent frénétiijuemenl de parlel d'autre. Les casquelles do nosofilciers, les bonnets de nos marins s’agitent dans l'air, tandis que le.s bérets blancs des matelots russes s'agitent en cadence. L’hymne national russe rclenlit à bord des naviies françai.s, taudis (jue la Marseil laise résonne à bord de VEmiierear-Nico- las-l". L'émotion est à son comble. Bientôt après, lo Daoout, après avoir fait le tour de l'escadre russe, s’arrête à côté de VEmpereur-Nicolas-l"; des canots s'en dé tachent et portent à bord du vaisseau amiral russe le commandant Maréchal el le lieute nant Voiellaud, allachés à la personne de I amiral Avelane pendant son séjour en France. M. le capitaine de vaisseau Maréchal pro nonce les paroles de bienvenue que voici : Amiral, Au nom do M. le ministre do la marine, j'ai l'hoQQOur de venir vous souhaiter la bienvenue, ainsi qu’i vos élats-majors et à votre escadre. La marins fraiiçiise est heureuse do voir flotter le» couleurs russes dans les eaux do notre port de guerre. Je suis cortain que la France entière s'avso.iicra à l'cmotion profonde que cause la visite d’uoo partie de la flotte russe à la flotte française. L’amiral Avelane répond dans des termes analogues, exprimant le bonheur de la ma rine russe de rendre à lu marine française sa visite de Kronstadt. A mesure (jiie l’o.-Jcadre russe approche de Toulon, l’animation devient extraordinaire. Le jVicohM-/'f double enfin la pointe du cap Cépet et salue la terre de vingt et un coups de canon. La batterie de la grosse tour, placée à l’cnlrée do la rade, répond par une salve. Le bruit du canon, les volutes blanches de fumée annoncent à la popitla- tion, massée comme une fourmilière sur les quais, sur les coteaux, que les Russes arrivent. Voici le A’ico/fls-/'', par le travers de la jelée; puis le Pamuat-Asova; tout à fait au loin \'Amiral-i\akhimof. L’immensefiollille des yachts et des embarcations particulières s’incline au vent pour aller à la rencontre des bâtiments. En arrière le Daoout, avec ses hunes lourdes, son escorte d’avisos- torpil leurs, se présente. Un signal vient du Formidable : un coup de sifflet à chaque bord; el, aussitôt les équipages grimpent dans les haubans, telle une légion de chats. Cordages, bastingages, passerelles, hunes, tout est couvert de marins. Le spectacle est merveilleux. Pendant que le Formidable lire une salve de vingt et un coups de canon, le Nicolas-I" s’avance haut et puissant sur l’eau, ses deux mùls à vergues dominant la rade au milieu de la fumée. Derrière lui, les autres navires entourés d'une nuée d’embarcations et de yachts. ^ Le Nicolas-pf est devant le Vaulonr, d ’o ù s’élèvent des hourras. A ce moment l’émotion est au (îomble; ces cris qui dominent tous les bruits de la rade; ces hourras rythmés, puissants, frénétiques font passer dans l'âme un frisson. Les cris de : c Vive la Russie! > dominent. Nos amis répondent par des hourras, en levant les bras. Tous sont à l’avant, découverts, poussant des hourras rythmés au commandement. On sent comme des bouffées d’enthousiasme qui monlenl. L’hymne russe s’élève du Formidable; ses notesgraves, presque hiératiques, donnent la scène une grandeur religieuse; C'est d’une majesléinouïe. Une foisde plusse remar que l'am pleur profondeetprodigieusédes fêtes maritimes. Ces masses de fer formidable et qui personnifient si fièrement l'idée de patrie se prêtent à d’incomparables manifestations. Sur le Nicolas /", l’amiral Avelane, de bout sur lu tourelle d’avant, est découvert. Rien ne saurait rendre la splendeur decette scène pleine de vie et de couleur. On sent vraiment passer l’âme de deux peuples. Sous ce ciel d'un bleu doux et tendre, l'apothéose déliasse louto expression. Les marins de l'A/ÿer, comme pris de lièvre, le comman dant Jaui'éguiberry, le premier, poussent de tels clameurs que l’écho en revient des mon tagnes da Faron. Sur le Pamyal-Azom les marins, sur les haubans, agitenl les mains et répondent à nossaluts. Les hourras s'élèvent. I! y a des sanglots dans les cris, des laimes dans tous les yeux. Le Pamyat-Azoca passe entre le Colberl et le Hoche; c’est un superbe croiseur aux foi'mes à la fois puissanles et élégantes. L’équipage, le béret blanc A la main, salue les vaisseaux français. De.s deux côtés on sent vibrer ces humbles qui saluent des fi éi es inconnus. Des officiers ont des larmes aux yeux. Le Pamyat-Azova, avance lentement; il est près du Sainc-Loiiis, vaisseau-école des cauunniers, dont les élèves, sur les haubans, poussent de vibrantes clameurs. Toute l’es- cadie crie : « Vive la Russie ! » Les auires naviies russes. Amiral Nakhi- moj, Hynda el Teretz passent entre les deux escadres active et de réserve, disposées sur quatre lignes perpendiculaires au port, pour aller prendre leurs corps-morts. L’Amiral Nakhimof rei;o\l A son tour une ovation. Ce beau cuirassé a des liommes jus- qu au sommet des mais; puis le Itijnda, croi seur, et le Teretz, canonnière-torpilleur, le seul navire russe à la blanche carène. En arriére viennent le Daooat et son escorte. Sur les tourelles el les passerelles étagées, les équipages sont debout, saluent et une nouvelle explosion de cris plane sur l’im mense rade, répercutée par tous les échos, toujours dominée par la majestueuse har monie de l'hymne russe. Les offlciers de chaque navire français envoient à leurs camarades de chaque navire russe un corbeilie de lleurs. Sur le Colberl, on y a joint une carte de visite en argent obtenu au moyen d’une pièce de 5 francs mai telée. L'inscription porte : « les offlciers du cuirassé Colberl à leurs camarades du... » (puis le nom du vaisseau). A midi, lous les vaisseaux russes ont pris > mouillage sur rade, opération faite avec le plus grand ordre. Là, le speciacle no peut plus se décrire. Des milliers de bateaux pavoisés se pressent aiiiour des vaisseaux russes dont les hommes sont sur les vergues et échanges des hourra» multiples avec les marins de nos escadres. Le nombreuses musiques civiles el mili taires entonnent des airs nationaux russes et français. La côte, depuis le cap Brun jusqu’aux abords de la ville, est noire de monde. ITous les drapeaux s'agitent el toutes les mains applaudissent. C’est au milieu de cet enthousiasme indescriptible que l’escadre russe a jeté l’ancre dans les eaux françaises. Un peu après, l'arniral Avelane est des cendu surle quai de l'ilorlogeoû les troupes- formes la haie. Il s’est rendu à la Préfecture mariiime, au milieu d’une foule immense qui ne cessait de crier « Vive la Russie !» et il a été reçu par l’amiral Rieunier, ministre do la marine, qui lui a souhaité la bienvenue en ces termes : Amiral, Au moment oû vous mettez le pied sur la terre de France, je ressens profondément l’honnenr qui m est fait de vons recevoir au nom du Gouverne ment de la République. Le Bouveuir mémorable de 1891 est présent dans tous nos cœurs. Cronstadt et Toulon sont FEUILLETON LES MAINS GÉANTES Uoureusemeni, comme il se dressait sur la pointe des pieds pour y atteindre, les mains apparurent et frappèrent un double coup si vigoureux, que te bruit en retentit dans la Tallée comme te tonnerre, et se répercuta au loin d’échos en échos. Fresque aussitôt, la porte s’ouvril avec violence, et la maîtresse de la maison parut sur le senil; dès que Willie l’aperçut, il de fuir, car c*ètait une ogresse de dix piQite de haut et hideuse à voir. Klle regarda avec stupéfaclion le petit bonhomme par teouel je vigoureux coup avait été frappé; puis, d'une voix aussi rauque que le croas sement d’un corbeau, elle s’écria : Comment as-tu osé, petit misérable, frapper de cette façon à ma porte? Es-tu fils de roi, de prince ou même de comte, pour faira un pareil bruit en annonçant la visite? Willie s'arrêta tout lromblant aux accents de cette voix terrible, carlI eoroprU que ce eerajt bien Inutilement qu'il tenterait de fuir. et> le chapeaaà lainain : . Hélas! non,princesse, répondit-il< Joi heprodMtioa aatorMe aaxjosruax ajait a* ^ I ti «TM U . Oalmaa U ry, IdltMr à Pwia. ne suis rien de tout cela; Je suis on pauvre petit paysan qui désirait savoir si vous n’aviez pas besoin d'un domestique pour vous servir dans votre magnifique château. — Un domestique, toi ! et que peux-tu faire avec de pareilles mains? Je te ie de mande. — Tout ce qu’il plaira à Votre Altesse, car j’ai grande envie de travailler. — Oh I oh I entre alors; car mes domesti ques m’ont quitté parce qu'ils n’avaient point assez d'euyrage. Willie n'avait jamais entendu dire que les domestiques eussent quitté une maison pour n’y avoir point assez à travailler. Il eût donc hésité, si la chose loi avait été possible, mais l’ogresse n’avait qu’à étendre la main pour le prendre et le faire entrer de force. En effet, R s'aperçut bientôt que, loin qu'il n’y eût rien à faire dans le château de l’ogresse, il y avait de la bpsogne ponr dix domestiques; sa première occupation fut de préparer le diner, et quel dîner! un dîner de vingt personnes au moins, quoique l'ogresse fût seule. Ajoutez à cela que, comme chez sa mère, le pauvre Willie ne faisait pas grande chère, il n'avait pas les premières notions de cui sine. Au reste, rien,ne manquait au château; le garde-manger était garni de gibier et de viandes fraîches, la cave de vins, le fruitier dé légumes et de fruits. Puis, dans une olîlce particulière, sur de grandes plaques de marbre, il y avait toute espèce de poissons. Cdtto abondance faisait soupirer le pauvre Willie, car elle eût suffl A faire vivre tout son village. Ajôutons qu'il était assez embarrassé de savoir par on commencer. Dans ce moment, les mains géantes paru rent et se mirent à l’œuvre. L'une commença de gratter les carottes et d'éplucher les oignons du pot-au-feu, tandis que l’autre dépouillait les lièvres et les lapins, et plumait les faisans et les perdreaux. Puis, quand leur besogne préparatoire fut finie, elles se mirent à faire farcir ceci ou à faire bouillir cela, à lier les sauces, à pétrir les pâtes, à tailler le pain, à écumer le pot-au- feu, à faire sauter les casseroles, que c'était un plaisir de voir marcher tout nne cuisine avec tant d’ensemble. Willie, de ses petites mains, aidait les grandes tant qu’il pouvait. La table fut mise comme jamais elle ne l'avait été; l’ogresse di'na, sourit avec com plaisance au dessert, et trouva que son do mestique était un trésor. Les égoïstes sont totijours ingrats ; c'est nne venté, chers petits enfants, que vous Murez plus lard ; l’ogresse ne manqua point pelètre; elle devenait continuellement et plus en plus exigeante avec le pauvre Willie, qui, malgré l’aide de ses grandes mains, n avait point une minute pour se re poser. Un jour qu'elle avait été plus difficile en core que de coutume, il se tourna vers elle et lui dit : Princesse, Je travaille tant que je puis, etjô vous a.'tsure qu'un autre y aurait déjà succombé. J’ai à peine le temps de dormir, et encore c'est 4 peine si J'arrive à saiisfaire v o ^ effrayant appétit. t ^ r s enfants, si vous eussiez pu voir le v i s ^ de .^omçMM A cette,.observation si simpré cependant, vous eussiez été aussi effrayés que le fut lé pauvre Willie. — PelitmisérablMharla-t-elle, J'al bonne -, je te jure, do te déchirer avec uios ongles et mes dents ; mats je te fais grâce pour cette fois; seulement, rappolle-loi que à partir de ce moment, il manque un radis, je te mange toi-méme â la place de ce radis. — Alors, princesse, dit Willie, ayez la bonté de me donner mon congé. ^ visage de l'ogresse devint pourpre de car elle comprit bien que, si le petit Willie la quittait, elle ne pourrait jamais le remplacer. Elle s'élança do son fauteuil pour mettre sa menace à exécution ; mais Willie, épouvanté, commença de fuir par la chambre, tournant autour des meubles, puis gagna la porte et s’élança dans le corriaor. L'ogresse l'y poursuivit, faisant claquer ses mâchoires l’une contre l'autre, et elle allait bien certainement l'atteindre, lorsque, tout â cçQP. une énorme main s'étendit, entoura sa taille, et, malgré ses hurlements, passa avec elle à travers une fenêtre donnant sur la mer. Lô PÇlit Willie suivait la main, tout joyeux, M raille actions de grâces de ce quelle était venue si heureusement A son secours. Cependant la main tenait l'ogresse suspen due au-dessus des vagues mugissantes. l'ogresse en voyant 1 horrible gouffre ouvert au-dessous d’elle. Hais comme c'était une méchante femme, géante n'en eut pas pillé ; elle se relâchagraduellemenl.èt I ogresse, en pous sant un cri de désespoir, tomba dans la nier avec un tel fracas, que les éclaboussures jail lirent aa-dessus de la plus haute tour, et que les poisMns éponvantés, s'enfuirent A mus de deux lieues. , 11 va sans dire que l'ogresse Alla au pins profond de la mer et no reparut jamais A la Surface. Willie se hâta de sortir, et lorsqu’il se trouva sur le bord de la mer, R regarda les flots avec une certaine crainte, s'attendant à voir à chaque instant reparaître la lôte de ' Ubominnble ogresse ; mais, comme nous l’avons dit, rien ne reparut. Il ne vil que les bonnes mains, qui, com prenant le besoin qu’il avait d’elles, te sui vaient. Elles plongèrent dans la mer juste A ses nieds il sauta dans la paume de l’une d’elles et s’y assit entre l'index el le pouce. Chaque main, en place de mât, tenait une énorme fourchette de cuisine, A laquelle, en guise de voiles, était attachés les deux plus beaux mouchoirs de l'ogresse. Les. deux mouchoirs s’enllèrent au vent, et, comme le vent était bon, il poussa Willie de l’autre côté de la mer. . Au lever de la lune, il se trouva débarqué en sûreté, el confortablement installé sous le toit d'un bon fermier, auquel il s’étailadressé et qui lui avait promis de lui donner autant d'ouvrage qu’il en pourrait faire. Mais, lors que le fermier lui avait fait celte promesse. Il ignorait quel rude travailleur la Pro vidence lui envoyait. ' > Le matin suivant, le petit Willie allà aux champs ; c’élaii le temps de commencer la moisson, el le fermier lui montra un grand champ de blé qu'il avait A scier. Willie Jeta son habit A terre, prit sa faucille, et com mença de moissonner. Aussitôt, A sa droite et A sa gauche, les deux mains géantes se mirent A te besogne, fAucbani te blé aVec deux ènorm £ fancilliisL' et ne s arrêtant de faucher que pour lier tes /rAt*KA« Le soir, Willie avait fauché et mis en ger* bes nn champ de dix arpents, c’est-à-dire qu il avait fait A lui seul la besogne de dix hommes. Le lendemain, le fermier visita son chamn et fut frappé de stupéfaclion. Ilregardaitalternalivementlepetithomme et le résultat de ses travaux, se promettant de faire lous tes sacrifices possibles pour 8 assurer les services d’un domestique si utile. — Oh 1 oh 1 se dit le fermier, puisqu’il sait SI bien moissonner et si bien meure en ger bes, sans doute sait-il aussi labourer 1 > En conséquence, dés que la moisson fut finie, et de môme que le petie Willie Hivait commencée seul, il l'acheva seul, — ses grandes mains l’aidant, bien entendu, dès que la moisson fut finie, le petit Willie fat copVerli en laboureur. On avait vonlu Ini donner des chevaux on des bœufs ; mais lui, avait répondu qu’il tà^. cherail de s'en passer ; el, comme le fermier avait grande confiance dans son savolf-feire, il le laissa s'arranger A son caprice. Vous devinez bien, mes chers enfants, dite Wi lie avait compté sur les dénx bonnes mains géantes, et 11 n'avait pas eu tort* les deux mains s’attelèrent A la charme. eL le soir, dix arpents de terra étaient UbonréAen sillons aussi droits que Test la ligne suivie nAr une flèche lancée d on bras vigonrenx. ' Le fermier faisait sa tournée A cheval é t sans y rien comprendre, car les gra’ndM ' ■ mains, visibles MUT Willie, étaient M slW as ; pour lui : ce qq'li vovait MuleaAeAt^ n'élAiF / ^ une charme marebaht loufe iédl6 n tiau S ir > nne besogne'cotbihèK b W r a i â B | H $ T faire A ancnne charree : ‘ L. était Mk défeot A la vtiè d'flM naît, oomoie e'était an honmé v

COURRIER DE L’OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1893_10_15_MRC.pdfA nnée. 8Z. 0,15 a. le N*. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. D im anche 1S Oetôbi'ê

Embed Size (px)

Citation preview

A n n é e . 8 Z . 0 ,1 5 a. le N*. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. D im a n c h e 1 S O etôbi'ê f 8 9 3 .

P r i x d e l * A b o n n e m e n t

jpeum m i L i s •

S ix m ois. . . . . . . . . . . 7

t h U m ois................................. 4 COURRIER DE L’OISE

P r i x d e l * A b o i m e i t t e n t s

r o u ^ L i i D ifc P A S T sm a iT «

Un an ..................... .

S ix m oi». . .................... s

T ro is m o is 4 60 ’ '’ N

V e . A n n o n ^ . « , « . « « « « « « l P a r U e , l « M U p a r t , ^ U . o » , r e ç u e , a u B u r e a u * . J o u r n a l . 1 , r u e S a i n , . P i e r r e , à S e n l U .

E R IX 9 K S IN S E R T IO N S A an o accs : L e ligne, 0,20 c. — L’en n en ce eu>detsoue d e 5 lignee. 1 fr.

Réclem ee : L a ligne, 0,i(^ c. E n faite diyere, 0,50 c.A V IS AU X A EO N N A S

L 'abonnem en t e s t p a jab le^ aT an ce .,1 1 n 'e s t Jam ais in te rrom pu e t e s t con sld iré comme renouvel i si à I cxpiration e n ne donne p as d ’av is contraire A SEiNLlS. au B ureau du Juurtia], î ; rue S a fn t-p ie rre 1

e t chez to u s les L ibruires du déoarteaicD t.il d é p a rte ^ c i

S e n l i s , l e 14 O c to b r e 1893.

C R O N S T A ^ & TOULONL e s p ré o ccu p a tio n s d a p ay s so n t to u te s

p o u r nos h ô tes ru s se s , d o n t l’a r r iv é e en F ra n c e e s t r é v é o e ra e n t du jo u r . L 'en>

- thousiasD ie Torm idable qu i a em p o rté h ie r le s fo u les ré u n ie s à T oulon s’e s t é te n d u à to u te la F ra n c e : le s chefs d e n o tre m a­r in e , t e n u s à la ré s e rv e des h a u te s posi­t io n s ofO cielles, n ’o n t pu s’em p ê ch er de po u sse r d es h o u rra h s av e c le u rs raate^ lo ts ; les po litiq u es eu x -m ê m es , q u i pour­ta n t p è se n t le p o u r e t le c o n tre des a llian c es e t n ’o b é issen t pas d ’o rd in a ire à d es im pu ls ions p u re m e n t g én é reu se s , se so n t la issés g a g n e r p a r c e t e n tra în e m e n t g én é ra l.

I l e s t , en effe t, d es c o u ra n ts q u i n ’ad m e t te n t au c u n e ré s is tan c e . P e rso n n e ne p e u t l i r e le c o m p te -ren d u de c e tte e n tré e g ra n d io se de la f lo ttç am ie d an s la rade de T o u lo n , sans en é p ro u v e r u n e im p res­sion p ro fonde.

L a g ra n d e u r d e l ’idée d ’u n e p u issan te a llia n c e , jo in te à l a g ra n d e u r q u e donne to u jo u rs à u n e m an ife s ta tio n la p a r tic ip a ­t io n d e fie rs b â tim en ts de g u e r re , o n t fa it de la ré cep tio n d e Toulon u n spec tac le in o u b lia b le e t qu i a em poigné m êm e ceux q u i, com m e n o u s , g e n s des d ép a rtem en ts du N o rd , n ’o n t pu en a v o ir qu ’un écho lo in ta in .

M ais, s i le sp ec ta c le de ce su p erb e d é ­p lo iem en t d e fo rces av a it é té le seu l é lé m e n t d e la ré c e p tio n de T o u lo n , il re s te ra it en c o re beau co u p d e p lace pour des ré flex io n s re fro id issan tes . H e u re u se ­m en t, la m o ra le qu ’o n en p e u t t i r e r v ien t c h a sse r to u t souci.

I l fa u t le d ire b ien h a u t , les fê te s de T ou lon , com m e au ss i ce lle s de C ro n s tad t, so n t le s fê te s do la p a ix .

L’a t t i tu d e d e la fou le p o u rta n t v ib ran te d en th o u siasm e a é té sign ificative à ce t é g a rd . E lle a m ille fo is c r ié : < V iv e la R u ss ie ! v iv e la F ra n c e ! vive le T sa r! » m ais e lle n ’a pas fa it e n te n d re u n seu l c r i h o s tile à q u e lq u e p ay s q u e ce so it. U ne jo u rn é e d e jo ie frén é tiq u e s’e s t passée sans u n e seu le p ro v o c a tio n ; v o ilà qui répond b ien élo q u em m en t à ce u x qui p ré te n d a ien t q u e n o tre pays e s t « le m auvais g a rn e m e n t » de l’E u ro p e , e t qu’il fa u t à ch aq u e in s ta n t s’a t te n d re à une ex p lo sio n d e sa p a r t.

Le la n g a g e de la p re sse é tra n g è re lu i- m êm e, s a u f ce lu i d es o rg a n es q u i n ous h a ïssen t to u jo u rs e t q u an d m êm e com ­m ence d u re s te à re c o n n a ître l a v é r ité . A u -d e là d e s fro n tiè re s , chez les ennem is com m e ch e z les am is , on n ’ex p rim e plus au cu n e c r a in te au s u je t de la v is ite des m arin s ru sse s, on se d i t au c o n tra ire c e r­ta in qu ’e lle s n e fe ro n t ré so n n e r q u e des paro les d e paix .

N o tre h o n n e u r d o it ê t r e d e co n firm er ce ju g e m e n t. S i lo n g tem p s que d u re ro n t les fê te s , si g ra n d q u e so it l’en thousiasm e, elles n e d o iv en t d o n n e r lieu à au c u n e p ro vocation . S’il s’e n p ro d u it, on p eu t ê tre s û r q u ’e lles v ie n d ro n t d’a g e n ts p ro ­v o ca teu rs é tra n g e rs qu ’il fa u t confondre en ne le s su iv a n t p as e t en n ’é ta n t pas dupes d e le u r rô le h o n te u x .

L e G o u v e rn em en t fran ça is com m e le

IT s a r o n t v o u lu q u e les canons de G rons- t a d t e t c e u x d é T oulon s a lu ^ s e n t de le u r g ra n d e vo ix v o ix l’avéneroen t d ’u n e puis-^ s a n té a llian ce pacifique ; l ’a t t i tu d e de nos c o m p a tr io te s d e Toulon a ré p o n d u à ce tte in te n tio n . I l é ta i t bon qu ’en face d e l’E u ­ro p e , n ous a y io n s l ’occasion d e nous m o n tre r ca lm e s, d ignes e t au -d e s su s de to u te a r ro g a n c e , au m om ent m êm e où n o u s pouvions é ta le r n o tre p u issan ce avec le p lu s de fie r té . K . c .

I N F O R M I O N SI N T É R I E U R

I ^ e s C r é d i t s d e s F ê l e s f r a n c c H P O s s e s .

Le CoDieil d 'E ta t a adopté un crédit eztraor- dinaire de 3dd.300 francs destinés à pourvoir aux frais de réception de l ’escadre russe. Ce crédit sera réparti en tre les m inistères de la m arine, de la guerre , de l’in té rieu r e t des beaux-arts. Il se décompose ainsi qu’il su it :

M inistère de la m aiine : 150.0QO francs affectés aux dépenses extraordinaires des bâtim ents de la flotte, de l ’arsenal de Toulon e t du ministère 1 Paris.

M inistère de la gnerre : 35 000 francs, m ontent approxim atif du carrousel qui sera donné i la galerie des machines.

M inistère de l 'in tjr ie u r : 150.000 francs appli­cables à concurrence de 10.000 francs aux frais de réception e t des conslrnetions provisoires au mi­n istère , e t pour 140.000 francs & une subvention en fsveur de la v ille de Toulon.

M inistère des b e a u x -a r ts : 41.300 franci pour la p a rt de l’E ta t dans les frais de la représenta­tion de gala organisée à l’Opéra par le Comité de la presse.

liCE Cong;é8 sco la ires.

A l’occasion de la visite à Paris des orOcien de l'escadre russe, le m inistre de l’instruction pu ­blique a décidé que les classes vaqueraient dans les lycées, collèges e t écoles du départem ent de la Seine les samedi 21 e t lundi 23 octobre.

Les classes du samedi seront reportées au jeudi suivant.

Dans les établissem ents publics d’instruction p'rimaire ou secondaire des au tres départements, le m inistre a accordé un jo u r de congé dont les recteurs e t les préfets fixeront la date suivant les convenances locales.

P p ocbniae V is ite do Pescadre angolaise en France.

Il paraît que le gouvernem ent anglais a décidé de rendre prochainem ent â la France la visita que l'escadre de l ’am iral O e rv a is f it i Portem outh, en aoû t 1891, è son re to u r de Cronstadt.

C ette visite au ra lieu soit à Cherbourg, par l’escadre anglaise de la Manche, so it à Marseille, par l’escadre de la M éditerranée, que l’amiral Seym our conduit actuellem ent dans les eaux ita­liennes.

Q uant à la date, e lle n’e i t pas fixée; on parle cependant de là fin de novembre.

Si la chose se fait, les marins anglais seront accueillis avec la m ême courtoisie qu’ils on t mise dans leu r réception de Portemouth.

Cépémonie palpiotiqne.

M ercredi a eu lieu, aux Sablières, prés d’O r­léans, la célébration du vingt-troistéme anniver­saire du combat d 'O rléans, oû six mille Français, commandés par le commandant Arago, o n t tenu tè te , pendant une demi-journée, â quarante mille Bavarois.

Les autorités civiles e t m ilitaires, de nombreuses Socictêa d'O rléans e t des environs, a in u qn’une foule imposante, assistaient â cette patriotique cérém onie.

A ce lte oecauon, la municipalité d’Orléans a fait placer su r la m aison du fiiubourg Bannier

devant laquelle le com m andant Arago tomba mortellem ent b lessé, une plaque commémorative rsppelan t sa m ort héroïque.

C o n g é s de la M eunepie.

A l'occasion du septième Congrès de la M eu­nerie e t de son Exposition, qui auront lieu â Paris, du 16 au 25 octobre, au Pavillon de la Ville de Paris, aux Champs-Elysées, les Compa­gnies de chemins de fer o nt décidé que les billets ordinaires d’aller e t-re to u r, par toutes les gares du réseau des chemins de fer français, i partir du samedi 14 octobre jusqu’au 22 dudit, seront va­lables, pour le re tour, Jusqu 'aux derniers trains de la Journée du samedi 2.'i octobre. Pour pro­fiter de cet aran tuge, il suffira de déposer son coupon de retour au Pavillon de la Ville de Paris, au secrétariat, où seront remplis» les formalités du visa constatant la prolongation. Les cartes d’entrée au Congrès e t à l'Exposition sont déli­vrées gratuitem ent, su r demande adressée au siège da l'Association, place du Louvre. 6 & Paris.

L a I S ic y e le tf e -C a D o n .Sous ce titre , le Vélo annonce qu'un entrepre­

neur de menuiserie de Rouen, M. Achille Brière, au ra it imaginé un système dos plus ingénieux pour l ’arm em ent des véiocipédistes.

11 n« s’ag it de rien moins que d’un canon- revolver, braqné su r le guidon même de la b i ^ - c lette e t qui, d l’aide d’un dispositif que l’inventeur a fait breveter, aérait toujours en porilion de tir. On n’aurait donc pas à épauler. L’arme pourrait ê tre manmuvrée dans tous les sens, au moyen d 'un mécanisme très simple, ne pesant pas 2 kilog. Elle serait d répétition e t on la ferait partir, absolument comme on eeire le frein, par une simple pression de la main.

Ta s fu sil I.eb el pepfectionné.

Il résulte d 'une communication de l'é ta t m ajor du 6* corps, que le fusil Lebel perlecliunné, tel que viennent de l’expérim enter la* bataillons de chasseurs de la frontière, es t une arme m aintenant parfaite.

L a lame de l’épée-baïonoette est assujoliie plus solidement dans la poignée.

U n lim pon-m asque, adapté à la culasse mobile, donne une ferm eture plus herniétiquo, e t des con­duits aménagés dans ce tampon e t le bouton de culasse prés> rven t le tireur de tou te fuite de gaz.

d’un arbre, e t d’en descendre tou t aussi rapi­dement.

Les epreuves faites aux manœuvres par leu soldats envoyés on éclaireurs ont donné dos résul- très satisfaisants.

l i C t a n n c l d u S i m p l o n .Le conseil d’administration de la Compagnie du

Jura-Sim plon a approuvé 1) projet d’un contrat avec la Société Brandeau et C** qui a l’entréprise du tunnel du Simplon.

Celle-ci s'engage à consIruTe pour le prix à forfait de 54 millions e t demi, un prem ier tunnel â une voie d’une longueur totale de 10 730 m ètres, e t éventuellement un deuxième tuunni parallèle, ponr le prix, également à forfait, de 15 millions.

Le tunnel du S iniplonauraruvanlrtgedoranienor sur les lignes françaises une partie du transit de l’A ngleterre e t de la Belgique vers l’Italie, qui les avaient désertées depuis le percement du Saint- Q othard, en faveur dos lignes allomandus. La distance pur le Simplon eb les chemins français sera plus courte pour la plus grande partie do la Belgique e t l'A ngleterre que par le Smnt Oolhard.

E X T É R I E U R

Ea lang;iic allem ande en A lsace-Eorraine.

A partir du »• ' janvier 1894, les registres de 1 é tat-civil des communes où les formulaires é ta ien t encore rédigés dans les deux langues, se ron t tenus exclusivement en allemand.

L a langue allemande devient donc la s^ule e t unique langue pour tous les actes adminis­tratifs, su r tou t le territoire d’Alrace-Lorraine sans exception, même pour les communes fron­tières parian t exclusivement le français.

R eux c iir iea ses inventions.

Aux dernières grandes m anœuvres de l’armée russe au camp de Krasnoê-Selo, on a fait des essais de deux inventions militaires nouvelles d ’une grande im portance.

L a prem ière de ces inventions, d it le M ém orial d ip lom atique , e s t dne an génie e t au travail de M. le colonel Milklaehewsky. Cet officier a fabri­qué nne composition chimique qui, lorsqu’elle fait explosion, répand une c larté très puissante suscep­tible de passer p ar d ifférentes colorations.

Avec cette m atière, l’inventeur a construit un héliographe m ilitaire, é l’aide duquel les tronpes o n t pu correspondre en tre Txarsko-Selo e t Oust- Ijorio e t échanger des signaux en tre l’arrière- garde de l’arm ée e t le quartier général.

L’au tre invention est due â l ’esprit ingénieux d ’on simple troupier m u e .

Elle consiste en un appareil très simple per­m e ttan t aux soldate de m onter en quelques secondes an h au t d ’on poteau télégraphique on

M auvais fpailcnienls daus l’apiuée ailemaudc.

Une discussion vient d’avoir lieu à la Chambre bavaroise, au sujet d :s mauvais traitem ent infligés aux soldats.

M. Daller, du centre, a cité dans son discours, plusieurs cas intéressants dont les journaux n'avaient pas rendu compte, entre au tres le cas d 'une recrue qui, ayant mécontenté un gradé pendant l ’exercice, se vit intim er l'ordre de m onter su r une chaise e t d’y faire200 génuflexions. Avant que ce supplice commençât on avait noué au tour du cou de la victime une solide ficelle dont les bouts avaient é té attachés à un crochet où é tait suspendue une lampe; toutes les fois que le condamné faisait sa génuflexion, il tirait sur la ficelle e t rirqiiait de s’étraugler.

L’Ita lie «1 l’A ulriclie.Le Secolo le lê v e v iv em en l c o ila in o s p h ra ­

se s lie la N o u o e lle Presse l ib re , de V ienne, d u n s la q u e lle lu fe u ille a iilr ic h ie iitie , a p rè s a v o ir co n s la lé la g ra v e silitiilioti d e s finances i ia ile n n e s , h iâm e le g o u v e rn e m e n t d e H om e d 'a v o ir m a n q u é d 'é n e rg ie en ce q u i co n ce rn e l’é li ib lis se m e n l d e n o u v eau x Im pôts e t d e ­m a n d e a u l 'a i le m e n l ita lie n d e v o le r im m é­d ia te m e n t d o n o u v e lle s taxes afin d e ré la - h l i r l ’é q u i l ib ie b u d g é ta ire .

L e S eco lo a jo u te qu 'av an l- d ’olTrir ses c o n se ils ù un g o u v e rn e m e n l. é l ia n g e r , la N o u v e lle Presse l ib re a u ra it d û s 'in fo rm e r p ré a la b le m e n t d e la v é r ita b le s itu a tio n de r i l a l ie .

A v a n t to u t, p o u rsu il le Seco lo , h feu ille v ie n n o ise d e v ra it s a v o ir q u 'e n I ta l ie il n 'y a p lu s d e m a rg e p o u r les im pô ts , q ue lou l es t lax é , m ô m e l’a i r q u 'o n r e s p ir e ; q u e nous som m es p a u v re s , trè s p au v res , épuisés.

A in si d o n c , a u lieu d e d o n n e r à n o ire g o u v e rn e m e n t le co n se il de p ro p o se r de nou ­v eau x im p ô ts , la feu ille v ien n o ise d e v ra it p lu tô t lu i c o n se ille r p lu s sag em en t de dé­p e n se r m o in s e l d e ré a lis e r les économ ies ta n t d e fo is p ro m ises .

M ais p e u l-ô ire , p o u r ce lle feu ille , les con- Ir ib u a b le s Ita lie n s re p ré se n le n l- i ls u n e so r te ,d a n im a v i l i s s u r la q u e lle on p e u t se l iv re r à n 'im p o r té q u e lle e x p é rien ce e l p e u l- ê l ie la r u jn e co rop lô le d e l 'I la lle e s t-e lle s in o n tn sc r ile d a n s les t ra ité s d e la Irip le -a llia n c e , d u m o in s s o u s -e n le n d u e .

Réception d es lr ln sra sses .L’arrivée en France.

V e n d re d i m a t in , à la p r e m iè re h e u re , on s ig n a la it a u la rg e l 'e sc a d re ru s se , e t u n e an im a tio n e x tr a o rd in a ir e se m a n ife s ta it d a n s la T ille d e T o u lo n , co u v e rte d 'u n v é r ita b le m a n te a u d e d ra p e a u x f ra n ç a is e l ru s se s , e t

in o n d é e d ’u n e fo u le p ro d ig ie u se , d év e rsée p a r le s t r a in s , le s ba teau x , e l m ô m e p a r d 'in v ra is e m b la b le s p a iach es . O u a v a i t cou­ch é to u t ce m o n d e , d a n s u n e v ille oii i l u ’y a p lu s u n co in à p re n d re , m ôm e à d e s p r ix in s e n s é s ; o û tro u v a it- i l à p re n d re se s r e p a s ? M ystère . , '

A h u i t h e u re s , le D acou t, p re n a n t la lôte (le l 'e s c a d r il le c h a rg é e d ’a l le r h o rs d e la ra d e a u d e v a n t d e l ’e sc a d re ru sse , se m e t en m arch e .

A n e u f h e u re s , le D a o o u t, se tro u v a n t à la h a u le u r d e V E m p e re u r-N ic o la s-P ’, sa lu e le p av illo n d u c o n tre -a m ira l A velane de q u in z e coups d e c a n o n q u i so n t au ssitô t r e n d u s coup p o u r coup p a r le va isseau - am ira l ru sse .

A iissiiô l a p rè s , le D a ro u t, p reilH u t l 'a l lu re d e g la n d e v ite sse e t su iv i d e to u le son esca­d r i l le , longe l 'e s c a d re ru sse p o u r p a sse r à la poupe dü la H ijn d a , s e r r e - l i le do la d iv is io n A velane .

A m e su re q u e n o s n a v ire s d é f ile n t d ev a n t les b û iim en ts ru s se s p a r le tra v e rs , nos m a­r in s m o n te n t d a n s les h a u b a n s , su iv is au ss i­tô t d e s m a r in s ru s se s , e t d e s c r is de « Vive la F r a n c e ! V iv e 'la R u s s ie I s s ’ëch a n g e n t f ré n é tii ju e m e n l d e p a r l e l d 'a u tre .

Les c a sq u e lle s d o n o so filc ie rs , les b o nnets d e n o s m a r in s s ’a g ite n t d a n s l 'a i r , tan d is q u e le.s b é re ts b la n c s d e s m a te lo ts ru sse s s 'a g ite n t e n cad en ce .

L’h y m n e n a tio n a l ru sse rc le n l i t à bord des n a v i ie s françai.s, ta u d is (jue la M arse il­la ise ré so n n e à b o rd d e V E m iie rea r-N ico - l a s - l " . L 'ém o tio n e s t à son com ble.

B ien tô t a p rè s , lo D a o o u t, a p rè s a v o ir fait le to u r d e l 'e s c a d re ru sse , s’a r r ê te à cô té de V E m p e r e u r -N ic o la s - l" ; d e s c a n o ts s 'en dé­ta c h e n t e t p o r te n t à b o rd du v a isseau a m ira l ru sse le c o m m a n d a n t M arécha l e l le lieu te ­n a n t V o ie llau d , a lla c h é s à la p e rso n n e de I a m ira l A velane p e n d a n t son sé jo u r en F ra n c e .

M. le c a p ita in e d e v a isseau M arécha l p ro ­n o n ce les p a ro le s d e b ie n v e n u e q u e voici :

Amiral,Au nom do M. le m in is tr e do la m a rin e , j 'a i

l'hoQQOur d e v e n ir v o u s so u h a ite r la b ien venue , a in si qu’i vos é la ts -m a jo r s e t à v o tre e scad re .

La m arins fraiiçiise est heureuse do voir flotter le» couleurs russes dans les eaux do notre port de guerre. Je suis cortain que la France entière s'avso.iicra à l'cmotion profonde que cause la visite d’uoo partie de la flotte russe à la flotte française.

L’a m ira l A velane rép o n d d a n s d es te rm es a n a lo g u es , e x p r im a n t le b o n h e u r d e la m a­r in e ru s se d e r e n d re à lu m a r in e f ran ça ise sa v is ite d e K ro n stad t.

A m esu re (jiie l ’o.-Jcadre ru s se a p p ro c h e de T o u lo n , l ’an im a tio n d e v ie n t e x tra o rd in a ire .

Le jV icohM -/'f d o u b le en fin la p o in te du c ap C épet e t s a lu e la te r re de v in g t e t un coups d e ca n o n . La b a tte r ie d e la g rosse to u r , p lacée à l’c n lr é e do la ra d e , répond p a r u n e sa lv e . L e b ru i t d u c a n o n , le s v o lu tes b la n c h e s d e fu m ée a n n o n c e n t à la p op itla - t io n , m assée com m e u n e fo u rm iliè re s u r les q u a is , s u r les co teau x , q u e le s R usses a r r iv e n t .

Voici le A’ic o /f ls - / ' ', p a r le tr a v e r s d e la j e l é e ; p u is le P a m u a t-A s o v a ; to u t à fa it au lo in \ 'A m ir a l - i \a k h im o f . L’im m en se fio lli l le d e s y a c h ts e t d e s e m b a rc a tio n s p a r tic u liè re s s ’in c lin e a u v e n t p o u r a l le r à l a re n c o n tre d e s b â tim e n ts . E n a r r iè r e le D a o o u t, avec se s h u n e s lo u rd e s , so n e sco rte d ’av iso s- to rp il le u rs , se p r é s e n te .

U n s ig n a l v ie n t d u F o rm id a b le : u n coup d e siffle t à c h a q u e b o rd ; e l , a u ss itô t les éq u ip ag es g r im p e n t d a n s les h a u b a n s , te lle u n e lég io n d e c h a ts . C ordages, b a stin g ag es, p a s se re lle s , h u n e s , to u t e s t c o u v e rt de m a r in s . L e sp ec tac le e s t m erv e illeu x .

P e n d a n t q u e le F o rm id a b le l i r e u n e salve d e v in g t e t u n co u p s d e c a n o n , le N ic o la s -I" s’a v a n c e h a u t e t p u is sa n t s u r l’e a u , se s deux m ù ls à v e rg u es d o m in a n t la r a d e a u m ilieu d e la fu m ée . D e r r iè re lu i , les a u tre s n a v ire s e n to u ré s d 'u n e n u é e d ’e m b a rc a tio n s e t de yach ts .

L e N ic o la s -p f e s t d e v a n t le V a u lo n r , d ’où s ’é lè v e n t d e s h o u r ra s . A ce m o m e n t l ’ém otion e s t a u (îom ble ; c e s c r is q u i d o m in e n t tous les b ru its d e la r a d e ; ces h o u rra s ry th m é s , p u is sa n ts , f ré n é tiq u e s fo n t p a s se r d a n s l 'âm e u n fr is so n . L es c r is d e : c V ive la R u ss ie ! >

d o m in e n t. N os a m is r é p o n d e n t p a r d es h o u r ra s , e n le v a n t le s b ra s . T ous s o n t à l ’a v a n t , d éc o u v e rts , p o u ssa n t d e s h o u r ra s ry th m é s a u c o m m a n d e m e n t. O n s e n t com m e d e s bouffées d ’e n th o u s ia sm e q u i m o n len l.

L ’h y m n e ru s s e s ’é lè v e d u F o r m id a b le ; s e s n o te sg ra v e s , p re sq u e h ié ra tiq u e s , d o n n e n t

la scèn e u n e g ra n d e u r re lig ie u se ; C 'es t d ’u n e m a je s lé in o u ïe . U ne fo isd e p lu s s e re m a r­q u e l 'a m p le u r p ro fo n d e e tp ro d ig ie u sé d e s fê tes m a rit im e s . Ces m asse s d e fe r fo rm id a b le e t q u i p e rso n n if ie n t si f iè re m e n t l 'id é e d e p a tr ie s e p rê te n t à d ’in c o m p a ra b le s m an ife s ta tio n s .

S u r le N ico la s / " , l ’a m ira l A ve lan e , d e ­bo u t s u r lu to u re lle d ’a v a n t , e s t d é c o u v e rt. R ien n e s a u ra i t r e n d re la s p le n d e u r d e c e t te scèn e p le in e d e v ie e t d e c o u le u r . O n s e n t v ra im e n t p a s se r l ’â m e d e d e u x p eu p le s . S o u s ce ciel d 'u n b leu d o u x e t te n d re , l'ap o th éo se dé lia sse lou to ex p re s s io n . Les m a r in s d e l 'A /ÿ e r , com m e p r is d e l iè v re , le c o m m an ­d a n t J a u i 'é g u ib e rry , le p re m ie r , p o u sse n t d e te ls c lam eu rs q u e l’éch o e n re v ie n t d e s m o n ­ta g n e s d a F a ro n .

S u r le P a m y a l - A z o m le s m a r in s , s u r les h a u b a n s , a g ite n l les m a in s e t ré p o n d e n t à n o s s a lu ts . Les h o u r ra s s 'é lè v e n t. I! y a d e s sa n g lo ts d a n s le s c r is , d e s la im e s d a n s tous les yeux .

Le P a m y a t - A z o c a p asse e n t r e le C o lb er l e t le H oche; c ’e s t un s u p e rb e c ro is e u r a u x foi'm es à la fo is p u is sa n le s e t é lé g a n te s . L’éq u ip ag e , le b é re t b la n c A la m a in , s a lu e les va isseaux fra n ç a is . De.s deu x cô tés o n s e n t v ib re r ces h u m b le s q u i s a lu e n t d e s fi éi e s in c o n n u s . D es offic iers o n t d e s la rm e s a ux yeux .

L e P a m y a t-A z o v a , a v a n c e le n te m e n t; il e s t p rè s d u S a in c -L o iiis , v a isseau -éco le d e s c a u u n n ie rs , d o n t les é lèv es , s u r les h a u b a n s , po u ssen t d e v ib ra n te s c la m e u rs . T o u te l’e s - c a d ie c r ie : « V ive la R u ssie ! »

L es a u ire s n a v i ie s ru s se s . A m ir a l N a k h i- m o j , H yn d a e l T e re tz p a s se n t e n t r e les deu x e sc a d re s ac tiv e e t d e ré se rv e , d isposées s u r q u a tr e lignes p e rp e n d ic u la ire s a u p o rt , p o u r a l le r p re n d re le u rs c o rp s-m o rts .

L ’A m ir a l N a k h im o f rei;o\l A son to u r u n e o v a tio n . Ce b eau cu ira ssé a d e s liom m es ju s - q u a u som m et d e s m a is ; pu is le I t ijn d a , c ro i­s e u r , e t le T e re tz , c a n o n n iè re - to rp i l le u r , le seu l n a v ire ru s se à la b la n c h e c a rè n e . E n a r r ié r e v ie n n e n t le D aooa t e t so n e sco rte .

S u r les to u re lle s e l le s p a s se re lle s é tag ées , le s éq u ip ag es s o n t d e b o u t, s a lu e n t e t u n e n o u v e lle exp lo sio n d e c r is p la n e s u r l ’im ­m e n se ra d e , ré p e rc u té e p a r to u s les échos, to u jo u rs d o m in é e p a r la m a je s tu eu se h a r ­m o n ie de l 'h y m n e ru sse .

Les offlc iers d e c h a q u e n a v ir e f ra n ç a is e n v o ie n t à le u rs c a m a ra d e s d e c h a q u e n a v ire ru sse u n c o rb e ilie d e lle u rs . S u r le C o lb er l, on y a jo in t u n e c a r te d e v is ite e n a rg e n t o b te n u a u m oyen d ’u n e p iè c e d e 5 f ra n c s m ai te lée . L 'in sc r ip tio n p o rte : « les offlc iers d u c u ira ssé C o lb er l à le u rs c a m a ra d e s d u . . . » (p u is le nom d u v a isseau ).

A m id i, lous les v a isseau x ru s s e s o n t p r is > m ou illag e s u r ra d e , o p é ra tio n fa ite av ec le p lu s g ra n d o rd re .

L à, le spec iac le no p e u t p lu s s e d é c r i r e . D es m ill ie rs d e b a teau x pavo isés se p re s s e n t a ii io u r des v a isseau x ru s se s d o n t les hom m es s o n t s u r les v e rg u es e t é ch an g es d e s h o u rra» m u ltip le s avec les m a r in s d e n o s e scad re s .

Le n o m b reu ses m u s iq u es c iv ile s e l m ili­ta i r e s e n to n n e n t d es a i r s n a tio n a u x ru sse s e t f ran ça is .

La cô te , d e p u is le cap B ru n ju s q u ’a u x a b o rd s d e la v il le , e s t n o ire d e m onde .

ITous les d ra p e a u x s 'a g ite n t e l to u te s les m a in s a p p la u d is se n t. C’e s t a u m ilie u d e c e t en th o u s ia sm e in d e sc r ip tib le q u e l ’e scad re ru s se a je té l’a n c re d a n s les ea u x fran ça ise s .

Un p eu a p rè s , l 'a rn ira l A v e lan e e s t des­c e n d u s u r l e q u a i d e l 'i lo r lo g e o û les troupes- fo rm es la h a ie . I l s ’e s t re n d u à la P ré fe c tu re m a rii im e , a u m ilie u d ’u n e fou le im m en se q u i n e ce s sa it de c r ie r « V ive la R u ss ie ! » e t i l a é té re ç u p a r l ’a m ira l R ie u n ie r , m in is tre do la m a r in e , q u i lu i a so u h a ité la b ie n v e n u e e n ces te rm e s :

Amiral,

Au moment oû vous m ettez le pied su r la terre de France, je ressens profondément l’honnenr qui m est fait de vons recevoir au nom du Gouverne­m ent de la République.

Le Bouveuir mémorable de 1891 est présent dans tous nos cœurs. C ronstadt e t Toulon sont

FEU ILLETO N

LES MAINS GÉANTES

U oureusem eni, comme il se dressait su r la pointe des pieds pour y atteindre , les m ains apparurent e t frappèrent un double coup si vigoureux, que te b ru it en re ten tit dans la Tallée comme te to n n erre , e t se répercuta au loin d ’échos en échos.

F resque aussitôt, la porte s’ouvril avec violence, e t la m aîtresse de la maison parut sur le se n il; dès que Willie l’aperçut, il

de fu ir, ca r c*ètait une ogresse de dix piQite de h au t e t hideuse à voir. Klle regarda avec stupéfaclion le petit bonhomme par teouel je vigoureux coup avait été frappé; puis, d 'u n e voix aussi rauque que le croas­sement d ’un corbeau, e lle s’écria :

Comment as-tu osé, petit m isérable, frapper de cette façon à m a porte? Es-tu fils de roi, de prince ou m ême de comte, pour faira un pareil b ru it en annonçant la visite?

Willie s 'a rrê ta tout lrom blant aux accents de cette voix terrib le , c a r l I eoroprU que ce eerajt bien Inutilem ent qu 'il ten terait de fuir. et> le chapeaaà la in a in : .

H élas! n o n ,p rin ce sse , répondit-il< Joi

heprodM tioa a a to rM e a a x jo s r u a x a j a i t a * ^ I t i «TM U . Oalmaa U r y , Id ltM r à Pw ia.

ne suis rien de tout ce la; Je suis on pauvre petit paysan qui désira it savoir si vous n ’aviez pas besoin d 'u n dom estique pour vous serv ir dans votre magnifique château.

— Un dom estique, toi ! e t que peux-tu faire avec de pareilles m ains? J e te ie de­m ande.

— Tout ce qu ’il p laira à Votre Altesse, ca r j ’ai grande envie de travailler.

— Oh I oh I e n tre a lo rs ; ca r mes domesti­ques m ’o n t qu itté parce qu 'ils n ’avaien t point assez d 'euyrage.

W illie n 'ava it jam ais entendu d ire que les domestiques eussent quitté une m aison pour n ’y avo ir point assez à travailler. I l eû t donc hésité, si la chose loi avait été possible, mais l’ogresse n ’avait qu’à é tendre la m ain pour le prendre e t le fa ire en tre r d e force.

En effet, R s 'aperçu t bientôt que, loin qu 'il n ’y e û t rien à fa ire dans le château de l’ogresse, il y avait de la bpsogne ponr dix dom estiques; sa prem ière occupation fu t de p rép are r le d in er, e t quel d îner! un d în e r de v ingt personnes au m oins, quoique l'ogresse fût seule.

Ajoutez à cela que, comme chez sa m ère, le pauvre W illie ne faisait pas grande chère, il n 'ava it pas les prem ières notions de cui­sine.

Au reste, r ie n ,n e m anquait au châ teau ; le garde-m anger éta it garn i de g ib ier et de viandes fraîches, la cave de vins, le fruitier dé légumes e t de fru its . Puis, dans une olîlce particu lière, su r de grandes plaques de m arb re, il y avait toute espèce d e poissons.

Cdtto abondance faisait soupirer le pauvre W illie, ca r elle eû t suffl A faire vivre tout son village.

Ajôutons qu'il était assez embarrassé de savoir par on commencer.

Dans ce m om ent, les m ains géantes paru ­re n t e t se m iren t à l ’œ uvre.

L 'une commença de g ra tte r les carottes et d 'ép lucher les oignons du pot-au-feu , tandis que l’au tre dépouillait les lièvres e t les lapins, e t plum ait les faisans e t les perdreaux. Puis, quand leu r besogne prépara to ire fut finie, elles se m iren t à faire farcir ceci ou à faire bouillir cela, à lier les sauces, à pé trir les pâtes, à tailler le pain, à écum er le pot-au- feu, à faire sau ter les casseroles, que c'était un p laisir de voir m archer tout nne cuisine avec tan t d ’ensemble.

W illie, de ses petites m ains, aida it les grandes tan t qu’il pouvait.

La table fut m ise comme jam ais e lle ne l'av a it é té ; l ’ogresse di'na, sourit avec com­plaisance au dessert, e t trouva que son do­m estique éta it un trésor.

Les égoïstes sont totijours ingrats ; c 'est nne v en té , chers petits enfants, que vous M urez plus lard ; l’ogresse ne m anqua point p e l è t r e ; elle devenait continuellem ent et

plus en plus exigeante avec le pauvre W illie, qu i, m algré l ’aide de ses grandes m ains, n avait point une m inute pour se re ­poser.

Un jo u r qu 'elle avait été plus difficile e n ­core que de coutum e, il se tourna vers elle e t lu i d it :

P rincesse, Je travaille tan t que je puis, e t jô vous a.'tsure qu 'un au tre y au ra it déjà succombé. J ’ai à peine le temps de dorm ir, e t encore c 'est 4 peine si J 'a rriv e à saiisfaire v o ^ effrayant appétit.

t ^ r s enfants, si vous eussiez pu voir le v i s ^ de .^omçMM A cette,.observation si simpré cependant, vous eussiez été aussi effrayés que le fut lé pauvre W illie.

— Pelitm isérab lM harla-t-elle , J 'al bonne

— - , je te ju re , do te déchirer avec uios ongles e t m es dents ; mats je te fais grâce pour ce tte fo is; seulem ent, rappolle-loi que

à p a r tir de ce m om ent, il manque un radis, j e te mange toi-m ém e â la place de ce radis.

— Alors, princesse, d it Willie, ayez la bonté d e me donner mon congé.

^ visage de l'ogresse devint pourpre de ca r elle com prit bien que, si le petit

W illie la q u itta it, e lle ne pourrait jam ais le rem placer. Elle s'élança do son fauteuil pour m ettre sa m enace à exécution ; mais W illie, épouvanté, commença de fuir par la cham bre, to u rn an t au to u r des meubles, puis gagna la porte e t s’élança dans le corriaor.

L 'ogresse l'y poursuivit, faisant claquer ses m âchoires l’une contre l'au tre , e t elle a llait bien certainem ent l'a tte ind re , lorsque, tout â cçQP. u n e énorm e m ain s 'étendit, entoura sa taille , e t, m algré ses hurlem ents, passa avec e lle à travers une fenêtre donnant su r la m er.

Lô PÇlit W illie suivait la m ain, tout joyeux, M raille actions de grâces de ce

q u e lle é ta it venue si heureusem ent A son secours.

Cependant la m ain tena it l'ogresse suspen­due au-dessus des vagues mugissantes.

l'ogresse en voyant 1 horrib le gouffre ouvert au-dessous d ’elle.

Hais comme c 'é tait une m échante femme, géante n 'en eu t pas pillé ; e lle se

re lâchagradue llem en l.è t I ogresse, en pous­sant un cri de désespoir, tomba dans la nier avec un te l fracas, que les éclaboussures ja il­liren t aa -dessus de la plus haute tour, e t que les poisM ns éponvantés, s 'enfuirent A m us de deux lieues. ,

11 va sans d ire que l'ogresse Alla au pins

profond de la m er et no reparu t jam ais A la Surface.

W illie se hâ ta de sortir, et lorsqu’il se trouva su r le bord de la m er, R regarda les flots avec une certaine crain te, s 'a ttendan t à voir à chaque in stan t repara ître la lôte de ' U bom innble ogresse ; m ais, comme nous l ’avons d it, rien ne reparu t.

Il ne v il que les bonnes m ains, qui, com­prenan t le besoin qu’il avait d ’elles, te sui­vaien t. Elles plongèrent dans la m er ju ste A ses nieds i l sau ta dans la paum e de l’une d ’elles e t s’y assit en tre l'index e l le pouce. Chaque m ain, en place de m ât, tenait une énorm e fourchette de cuisine, A laquelle, en guise de voiles, é ta it attachés les deux plus beaux mouchoirs de l'ogresse. Les. deux m ouchoirs s’en llèren t au vent, et, comme le vent é ta it bon, il poussa W illie de l’autre côté de la m er. .

Au lever de la lune, il se trouva débarqué en sûreté, e l confortablem ent installé sous le toit d 'un bon ferm ier, auquel il s’éta ilad ressé e t qui lui avait promis de lui d o nner au tan t d 'ouvrage qu’il en pourrait faire. Mais, lors­que le ferm ier lui avait fait celte prom esse.Il ignorait quel rude travailleur la P ro­vidence lui envoyait. ’ ' >

Le m atin suivant, le petit W illie a llà aux champs ; c’élaii le tem ps de com m encer la moisson, e l le ferm ier lui m ontra un grand champ de blé qu 'il avait A scier. W illie Jeta son habit A terre , p r i t sa faucille , e t com­mença de moissonner.

Aussitôt, A sa d ro ite e t A sa gauche, les deux m ains géantes se m iren t A te besogne, fAucbani te blé aVec deux è n o rm £ fancilliisL' e t ne s arrê ta n t d e faucher que pour lie r tes/rAt*KA« —

Le so ir, W illie av a it fauché e t m is en ger*

bes nn champ de dix arpen ts, c’est-à-dire qu il avait fait A lui seul la besogne de dix hommes.

Le lendem ain, le ferm ier v is ita son chamn e t fut frappé de stupéfaclion.

Ilre g ard a ita lte rn aliv em e n tlep e tith o m m eet le résu lta t de ses travaux, se prom ettant de faire lous tes sacrifices possibles pour 8 assu rer les services d ’un dom estique si utile.

— Oh 1 oh 1 se d it le ferm ier, puisqu’il sait SI bien m oissonner e t si bien m eure en ger­bes, sans doute sait-il aussi labourer 1 >

En conséquence, dés que la moisson fu t finie, e t de môme que le petie W illie Hivait commencée seul, il l'acheva seu l, — ses grandes m ains l’a id a n t, bien en tendu , dès que la moisson fu t finie, le pe tit W illie fa t copVerli en laboureur.

On avait vonlu In i d o n n er des chevaux on des bœufs ; m ais lu i, avait répondu qu’il tà . ch e ra il de s 'en passer ; e l, comme le ferm ier avait g rande confiance dans son savolf-feire, il le laissa s 'a rran g e r A son caprice. •

Vous devinez b ien , mes chers enfants, dite Wi lie avait compté su r les dénx bonnes m ains géantes, e t 11 n 'ava it pas eu tort* les deux m ains s’a tte lè ren t A la ch a rm e . eL le soir, dix arpents de terra é ta ie n t UbonréAen sillons aussi droits que Test la ligne suivie nAr une flèche lancée d on bras vigonrenx. '

Le ferm ier faisait sa tou rnée A cheval é t sans y rien com prendre, ca r les gra’ndM ' ■mains, visibles MUT Willie, étaient M s lW a s ;pour lui : ce qq'li vovait MuleaAeAt n'élAiF / une charm e m arebaht loufe iédl6 n t ia u S i r > nne besogne'cotbihèK b W r a i â B | H $ T faire A ancnne charree : ‘ L.était Mk défeot A la vtiè d'flM n a ît , oomoie e'était a n honm é v

JOURNAL DE SENLIS

aiii l i n l i i i M n im iro u ea t e t q ui tém ol

sfttioD fntnçalM. A v u l est-co eo am ii ■i&eèm qua Toas lerM p artoa t aoooaillU.

An Bom lin P ria iden t d« la Rèpabliqaa e t an

mon cher am iral, i voua toua^mesaiaura e t chera camaradea, qui ètea loi les reprèaenteata d 'u a

L 'a m ira l A velano a ré p o n d u a in s i :

J e ne'^p^A voua exprim er la gratitüde' que j ’éprouve pour les paroles que voua avea bien voulu utfadrbaser. Ce n 'est pas seulem ent l ’escéilro, e 'est toute la Ruasie qu i sera touebôe e t recon* aante da<yotre acoueil.

L 'a m ira l Avelan® a e n s u i te q u itté la P r é ­fec tu re p o u r a l le r à b o rd d u . f o r m i j i a ô t e . . »,

L’a p rè s -m id i a é lé c’ou 'sacrè à d es ré c e p ­tio n s oflic ie lles . T o u s le s d é p la c e m e n ts d e l 'a m ira l A ve lan e e l d e so u é la l-m a io r s e s o n t

a u m ilie u d u m é m é e n llip u s ia sm e

a u B alcon re s a lu e r la fo u le , a in s i q u 'i l l 'a v a i tU e s p è re n td é jà fa it d e lab

acc am I à lau u a iio n s p o nid ig é n e s d e noru s se s ,e s o n t p lu s a llaInnce a t u n co

o n t c e r ta in savec I ag il;i T o u s Inu le s p r

oussé è q se n ib le ,o n t a ieix,'.ttfi c r i VI

r d e l a ^ ^ l i'^ 6 8 M arins Crusses.

il lu m in é e .

A o fi& I j é ^ r e ^ lb , q u i t té la * ^ l iè e n c o iae l m ag n if lq u em en t illu m 'i____

M alg ré re n th o u s ia s m e d é b o rd a n t dp^ la- fo u le m é r id io n a le , q u i s’e s t p re s sé e 4 J î4 l ’a p rè s -m id i a u lo u r d e s o llic ie rs ru s s e s , U tIo' s 'e s t p ro d u it a u c u n in c id e n t.

A s ig n a le r pourla iU u n ac le in se n sé . • P e n d a n t la I Ia v e rsè e d o p a q u ô b o i la K illc-

d e -B re s l, q u i a m e n a it- i T o u lo n d e s sp e c ta ­te u rs v e n u s d e M a rse ille , le co m m issa ire d u b o rd , e n b u tte a u x ré c la n ia tio iis d e s p a ssa ­g e rs , q u 'i l se v o y a it im p u is sa n t à salisfairo> s ’e s t je té .A la m e r .e t e s t noyé.

Ce n 'e s t q u e d e m a in so ir q u e le s m a te lo ts d es éq u ip ag es ru s se s a u ro n t l ’a u to r is a tio n

— .— ------- - , d e d e sc e n d re à te r r e . I l fau t q u ’a u p a r a v â n r________ _ — Te H à ire d e T o u lo n , l^ s üg te rm in e n t le n e tto y ag e do le u rs v a isseau x .d é lé g a tio n s d es C o n se ille rs g é n é ra u x d 'u n e [ C om m e to u jo u rs , lès p ic k -p o ç k e U .u p |, p ro-

.fo u lq d e id S p artem erits , e l d e s C O O seilsm un i- ? fiié d e la fou le p o u r s e l iv r e r à, le u r i n d u i - c in a iiï- d e n o m b reu seB 'V ille s ; e n t r e o u l r è s ' ir io l Q u iuzô ,d e n t r e ou.x, . d o n t p lu sieu |-s

é lr 'dngerà , o n t é té p r is e n f la g ra n t dé lU . , ;L e b r i l i t a, c o q ru q u 'u n I ta l ie n a v a |t , é lé

a r r ê té p o u f s’élTe liv ré , à u q e c o n tre n ian i- f e s ta iio n /M à ïs , r e n sé ig n è m e h ls 'p r is , aucun

E n re v e n a n t d u F o r m id a b le , o ù i l é ta i t a llé r e n d re v is ite a u c o m m a n d a n t d e l 'e s -

l 'a m ir a l A v elan e^est a l lô à

d p a u x ' dô n o m b re u se a 'V ille s ; e n t r e o u tre s 'P a r is , lu i o n t-p ré se n té le u rs honym agcs. '

I ;i :'P 'iüsv l ’a m ira l a é té r e ç u A l’I id le L d é -V ille o ù d ’a u lre a d é lé g a tio n s lui o n t ë té p ré s e n lé e s . -

.Mv* A d a m ,'a u nom d e s fem m es d e F ra n c e , ' in a o f & r t - p e u r les fem m es d e s o f lic le rs ,.u n e 1 b r a n c h e d é m y o so tis e n d ia m a n t e t d iv e rse s .i : ;b ro c b e s 6 u C a d e a u x . ' '

: i —i J ’e s p è re , a - t - e l ie d it , q u e le s fem m es j . Toases s e s o u v ie n d ro n td e s fe m m e s d e F ra n c e . •>i :;i r f i E t 'm o i ' a u s s i , a r é p o n d u g a la m m e n t

l 'a m i r a l . '-: .Ml J e a n A lcarl à lu u n e p o ésie v ib ra n te ,

.. p o i s d e n o m b reu ses a d re s se s d e fé lic ita tio n s ' ' ü o n l 'ë té re m ise s ù l 'a m ira l . P lu s ie u rs fois i l a ! ' 'd ù 'p a r a i l r e a u b a lco n , s a lu é p a r d e foi-m i-

d a b le s a cc lam a tio n s ..A c in q h e u re s e l d e m ie , les a u to r i té s c i­

v i l e s 'o n t r e n d u le u r v is ite a u x o flic iers . roESOS à b o rd d e \ 'Im p e r a to r -N ie o la s 'F * .

■ L ’e n tr e t ie n a é té ce tte fois assez c o u r t .

Le Dlnep : : . <1u Ministre de la marine.

t L e so ir , à h u i t h e u re s , l e m in is tre d e la ; m a r in e a o ffe rt, d a n s tes sa lo n s d e la p ré fe c ­

tu re m a ritim e , u n g ra n d d în e r d e 61 cou ­v e r ts , e n l 'h o n n e u r d e l ’a m ira l A v e lan e e t d e l 'e sc a d re ru sse .

P e n d a n t le d în e r , la c o n v e rsa tio n e n tr e . le s o fiic iers a p o rté p r in c ip a le m e n t s u r la

m a n œ u v r e exécu tée le m a lin , à so n e n tr é e . d a n s le p o r t , p a r l ’e sc a d re ru s se . La façon

d o n t les d ilTërents n a v ire s s o n t a llé s p r e n d re le u r c o rp s-m o rts a u m ilieu d es in n o m b ra b le s e m b a rc a tio n s d e to u t g e n re q u i s ’e n tr e - c r o i -

: s a ie n t d a n s la ra d e , e.sl u n a n im e m e n t c o n s i­d é ré e p a r n o s o flic ie rs com m e re m a rq u a b le .

A u d e s se r t , le m in is tre d e la m a r in e a p o r té e n ces te rm es la s a n té d u tza r :

J e lève mon verre, a-t-il dit, en l'honneur do Sa Majesté l’em perenr Alexandre l i t , dont le nom Bigoifie loyauté e t puissance e t apparaît aux yeox dn monde comme le symbole de la paix.

Dana Qn même sentim ent de profond respect, j e jo in a à ce t hommage la famille impériale de Rnaaie, inséparable pour nous des vœux que noua jutreasona à aon illustre e t vénéré chef.

A Sa M ajesté l'em pereuriA la famille impériale I

L a m usiquB a a lo rs jo u é l ’b y m n e ru s se , q u e tous les co n v iv es o n t éc o u té d e b o u t.

L 'a m ira l A velane a r é p o n d u e n p o r ta n t la s a n té d u P ré s id e n t d e la R é p u b liq u e , M. C a r - n o t.

L a M a rse illa ise a é té ex écu tée e n su ite .L 'a m ira l K ie u n ie r a p o r té e n s u ite un

d eu x ièm e to a st, d o n t vo ici le tex te :

J e bois à la marine e t à l'arm ée russes, aux souvenira glorieux inscrits A chaque page de leur histoire, e t à la coufraternité d’armes née d 'une estime e t d 'une aympathio réciproques, qui anisscüt e t doivent unir toujours nos deux vail­lantes nations.

A La marine e t à l'armée russes I

L ’am ira l ru s se a r é p o n d u :

Quand je suis entré, ce m atin , dans la rade de Toulon, contemplant les bâtim ents de l'escadre française qui ao présentaient â mes yeux, j'ai compris quelle é ta it la force navale de la France.

J e ne doute paa que son armée ne soit aussi paissante.

J ’ai alors éprouvé de la fierté d'avoir été choisi par Sa Majesté l'Em pereur pour rendre /a visita que l'amiral Qervais nous a faite, il y a deux ans, A Cronatadt.

J e suis heureux de m 'appeler un anù de la France.

J e bois A la m arine française, A l'arm ée fran­çaise, A tou te la France I

D es b rav o s on ( ac c u e illi ces p a ro le s .E lle s o n t é lé su iv ie s d e l ’e x écu tio n d e la

I fa rs c ilfa is e .D an s la S oirée, u o e g ra n d e r e p ré s e n ta tio n

a e u lieu s u r la p lace d e la L ib e r té . Les ofli­c ie rs ru s se s , l’am ira l A v e la n e e n tô le , so n t v e n u s y fa ire u n e a p p a r it io n .

A ucun se rv ic e d ’o rd re n ’av a it é lé p ré v u . L*ainiral A velane a d o n c , en q u o iq u e so ile , fe h d u la fou le ; m ais c e lle -c i, s u r son p assag e , s ’e s t é c a r té e l'e sp ec lu eu se iiien l to u t e n r e ­n o u v e la n t se s o v a tio n s.

L a p la c e d ’A rm es é ta i t n o ire d e m o n d e . Les cr^s d e '* V i^e la R u ssie ! v iv e le T z a r ! » o n t é té poussés p u r (a to ta li té d e s p e rso n n e s p ré-

A v e lan e , su iv i

p a rm i ' te n rs " c o fe tlg lo r in a lre s f k ë ô n s q iiî V éra len i tro u v é» s u r le u r» fonds.^ d a n s lu b u t u 'o lT rir u n so u v e n ir à l 'a m ira l in d é p e n d a m m e n t de» d o m m o g e s - ln l é r é l s ^

d e s p e in es M polb p r lô ta ire s d “

E n to u t u le s fe rm ie r d e s p igeons d é te rm in é s 1889.

A rt. S. a r r ê téfo rm él______________

F a i t a l 'ü ô te l-d e -V il le d e S e n l is , le 4 o c -

M m a u t a o

D u 7 a u 1 4 o c to b re .

Imin d e s R o u lle r^ '''r i te -E u g é n ie -A u -

p luce S a in l-M u r-

e r i te ) , 17 a n sa r ts .

a in g (A p p o lin e -E in é lie ) B o n n a rd ,

I ® . ' s . ' .• i l m ‘- y ' i ^ n F iw W o q u e rf? ra7 T < B B l3 duts a r , e t s u r ce cliiiTro, 1 0 .7 è0 h a b i te n t ùP a r is o u le d é p a r te m e n t d e la S e in e .• i « > M a i A '> ' l l a » i p i . ‘ t i l e » < J O l o h î e V o s s s ù ^ r t î è è t b ' ' ’ 'd ’a n n é e e n a n n é e .

H o rs P a r is , o n tro u v e dos R u sse s d a n s lesd é p a r te m e n ts o j ; se fa it le-uom m ei'caiJÜ i'ii''u o rla lio n e t d ’e x p o r la lio n ; ils /o n ti 'so â v o n t.: le u r ré s id en ce h i |b i tn e l lq d e ^ MiUlon^jhiv^ar'nv n iilcs e t des v ille s d ’e a u x i 'O a b ie n 'iU U a b ite n f d e vastes p ro p r ié té s d a n s c e r ta in s d ^ r l e ^ m e n ts ,c o m m e i'A lsn '8 7 ls rA T p d s” 15ftlTOme9? les B asse s-P y rén ées , b s î lo u c lic s -d u -K h ô n e , e tc , e tc . . . ' i,„-| I ,

A P a ris , lès é tu d ia n ts ru s se s s o n U c ^ p lù s n o m b re u x ; le u r g ro u p e m’é lèv e à n 4 | | i l y ia 98 é tu d ia n te s .

D’a u lr e ' p a r t , la co lo n ie f ra n ç a is e en R u ssie n e com pte q u e b.fOO p e rso n n e s .

P o u r ré p o n d re a u x n o m b re u se s d e m a n d e s

64 a n s , r u e i

. in c id e n t d e ce g e n re n é s ’e s t p ro d u it .

A P a i‘t»«.Les p r é p a r a t i fs .

; T ro is jo u rs s e u le m e n t n o u s s é p a re n t de l’a r r iv é e à P a r is d e s o f lic ie rS 'ru sse s . I l fau t p e n se r q u e c e s e ra tro is jo u r s d 'a c t iv i té f é - ' b r i le p o u r tous ceux au x q u e ls in co m b e l 'h o n ­n e u r d e p ré p a re r , d e -c i d e - la , les fû tes d o n l , le p ro g ram m e e s t , d e p u is lo n g tem p s déjA, c o n n u e t 'p u b lié .

C 'est a u cœ u r d e P a r is , p r in c ip a le m e n t su r les g ra n d s b o u lev a rd s , q u e c e lte a c tiv ité d o v ra s e d ép lo y e r. L es tra v a u x d e d éco ra tio n n 'y so n t pas en c o re t r è s av a n c é s , m a is que n e réa lis e ra it-o n p as e n tro is jo u r s avec l 'a id e d e to u te s les b o n n e s v o lo n té s q u i se p ro p o se n t de ta n t d 'in it ia tiv e s en lh o u s ia s le s , e t su r to u t g râce à u n e m o b ilisa tio n fo rm i­d a b le d ’o u v r ie rs p le in s d ’a r d e u r I H ie r so ir , d e la M adele ine a u b o u lev a rd M o n tm a rtre , tous les g ra n d s m â ts d e 16 m è tre s é ta ie n t p la iilô s s u r c h a q u e cô té des b o u le v a rd s , el p o sséd a ien t le u rs c o rb e ille s d ’o r. L’<qiération

’sû c o n tin u e ra d e m a in j isq u ’ù la p lace de la R ép u b liq u e . P u is o n m e tira a u v e n t b a n ­n iè re s , o rillan im es , d ra p e a u x b la n c s , b leus ro u g es, ja u n e s , n o ir s , q u i d o iv e n t fo rm er u n e im m en se < v o û te f ra n c o -ru s so >.

L es b ad au d s , ré p o n d a n t .i l ’a p p e l d e s c a ­m elo ts , o n t d é jà fa it i r ru p t io n e n fou le s u r les b o u le v a id s . A v ra i d i r e , les o ffres des c am elo ts n ’o n t e n c o re r ie n d e s é d u is a n t ; a u c u n d 'e u x n e s e m b le a v o ir d é c o u v e rt le « c lou >, la t ra d itio n n e lle < q u e s tio n » , d e s ­q u e ls n e s a u ra it se p a s se r la p lu s p e tite m a ­n ife s ta tio n p a r is ie n n e . C o n te n to n s-n o u s donc ju s q u 'ic i d ’e n te n d re c r ie r le « vo cab u ­la ire fra n c o -ru s se », le s * 300 no u v e lle s c h a n so n s f ra n c o -ru s se s » , e tc ., e t le c p ro - g ia m m e ofliciel » , q u i n 'a m ém o p as le m é r ite d ’é tre e x a c te m e n t re p ro d u it .

A g e n ts p r o v o c a te u r s esurvcillés.L a S û re té g é n é ra le fa it trè s é tro ite m e n t

s u rv e i l le r e n ce m o m e n t d iv e rs in d iv id u s de n a tio n a lité é t ra n g è re l ia b ila n t P a r is , do n l les p ro p o s e t les a l lu r e s fon t c ra in< lre q u ’ils so ie n t p rê ts à jo u e r le rô le d ’a g e n ts p ro v o ­c a te u rs d u ra n t le s é jo u r d e s o flic ie rs ru sse s .

H â to n s-n o u s d ’a jo u te r q u e l’on c ro it q ue to u t se p a sse ra b ie n . (!e la n 'e m p é c h c p a s q u e d es m esu re s de p récau tio n n e s o ie n t p rises e t i |u e d es a r r ê té s d 'e x p u ls io n , e n v u e de c e r ta in s p e rso n n ag es su sp ec ts , n e so ien t p ré p a ré s à l ’a v an ce .

L e s o flic ie i's d e ré serx 'c a u x f ô t c s f r a n c o - r u s s c M .

Le m in is tre d e la g u e r r e a d éc id é q u e ces oflic iers e t le u rs a s s im ilé s p o u rro tit se tn e llre en u n ifo rm e à to u te s les c é ré m o n ie s , r é u ­n io n s , e tc ., oii ils se r e n d r o n t u n iq u e m e n t en q u a lité d ’o ^ c i 'c r ; m ais p a r to u t oii ils p a ra î t ro n t à to u t a u tr e l i tre q u e celu i d 'o fll- c ie r , Ils d e v ro n t s ’a b s le n ir d e r e v ê t i r le u r u n ifo iln e .

IJanM le s d é p n p te m c n is .

D ans la p lu p a rt d e s v ille s d e p ro v in ce , on a é g a lem en t fêlé h ie r l ’a r r iv é e d e l'e.scadre ru sse à T ou lon . P a r to u t, à B o rd eau x , à .M ontpellier, à R o u en , à A jaccio , à A rras , au H a v re , à B rest, <â B oukrgne, à Ü u n k e n p te , à C a la is , a J.aon , a là tl io is , à T o u lo u se , les éd ilice s p u b lics e t d e n o m b re u se s m aisons p a r tic u liè re s o n t é té p avo isés aux co tileu rs ru sse s e t h a n ç iiscs. l 'a r lo u t au s s i , le so ir, il y a e u des i l lu m in a tio n s e t d e s re tra ite s aux flam beaux .

Au ll . iv re , le m a ire , acco m p ag n é d e q u a tre ad jo in ts , s ’est re n d u ch ez le co n su l d e Rus.sio p o u r lu i p ré se n te r les h om m ages d e la pop u ­la tio n .

A B oulogne S ur-M er, deu x v o ilie rs ru sse s , L l l i d a e t A n sg er, e n tr é s d a n s le b a s s in , o n t reçu la vi>ite du com ité d e tu p re -s e q u i a o ffe rt d u ch a m p a g n e aux é< |u ipages e l les a in v ité s à un c o n c e r t franco -ru .sse d o n n é lo so ir .

L u A I^< ’m‘Îc .I.’c n lh o u s i.is m e q ue p ro v o q u e la v is ite do

l’e s c a d re ru sse a g .igné ju s i iu ’a u m onde m u su lm a n .

D ep u is q u e lq u e s jo u r s , u n c e r ta in n o m b re

Voio’td o m m e n l'o 'n U lL en ' r u s s e q u e lq u es tuo ts d e circousln i^ce :

—- V iv e .la R iis s ia l— D o z i lr a io s tw o u ie te I to s s i ia l— B otijour!— Z d r a ic s lw o u iie .— A dieu .— P ro sch a ilé .— Au rev o ir!— D o sw id a n ia .— H eveuez u n jo u r !— B’ostrcrosc/iiV itcss’ /— Soyez les b ie n v e n u s !— ’D obropo ja tox t'a i’ IN ous se ro n s c e p e n d a n t m o in s r id icu le s

en d isa n t to u t s im p le m e n t e u f ra n ç a is : Vive ta R ussie I

iVauvi'Ilcs p a rlem e n ta ire s .I l sem ble â p eu p ré s c e r la in q u e les C ham ­

b re s se ro n t convo iiiiées p o u r le 14 no v em b re p ro c h a in , e n se ss io n e x tr .io rd in a ire .

C ette d a te , ({ni a é lé d o n n é e h i e r p a r p lu ­s ie u rs jo u rn a u x , n e s e ra tou te fo is d é [ in i t i \c q u ’a p rè s la p ro c h a in e ré u n io n d u C onseil d e s m in is tre s .

L a c o n v e r s i o n d u 4 i / S .L a C ham bre s e r a s a is ie d u p ro je t d e loi

re la t i f à la co n v e rs io n d u 4 1 /2 O/o, a u coui s d e la session e x tra o rd in a ire q u i v a s ’o u v r ir p ro c h a in e m e n t. T ou te fo is , to u t e u c o n s id é ­ra n t q u e la q u e s tio n p o u rra ê t r e ré so lu e p ar- le m e n ta ire n ie n t d ’ic i nu 31 d é c e m b re p io - c h a in , U im |)o rte d e fa ire r e m a rq u e r q u e les consé(]uences d e la co n v e rs io n n e p o u rro n t se fa ire s e n t i r q u 'a u c o u rs d e l ’e x e rc ic e 1 8 9 t.

E u effet, le p re m ie r co upon d u 4 1 /2 do it ê t r e payé le 16 n o v em b re p ro c h a in . O r, il e s t m a té r ie lle m e n t im p o ssib le q u e la c o n v e r­s io n pu isse ê tre e ffectuée a v a n t ce tte d a te .

La c o n v e rs io n , si e lle e s t v o tée com m e n o u s lo c ro y o n s d ’ici à la fin d e l’a n n é e , ne p ro d u ira se s p re m ie rs effets q u ’a l ’éc h é a n c e d u 16 fé v r ie r 1894, q u i v e r r a e ffec tu e r la p re m iè re léd iic lio n d e re v e n u .

E n tou t cas , l ’e x e rc ice 1894 b én é fic ie ra de la réd u c tio n to ta le d e c h a rg e q u e la c o n v e r­s io n do it a v o ir p o u r effe t d e p ro c u re r au T ré so r .

L o d o s s i c p d e s é l c c l î o u s .].e s e c ré ta r ia t g é n é ra l d e la L h a in b re a

m a in te n a n t , co m p le ts , les d o s s le rs d e c h a q u e é le c tio n , q u i lu i o n t é té t r a n s m is p a r le m i­n is tè re d e l 'in té r ie u r .

Il n ’y a u ra p a s p lu s d e d ix à do iize é le c ­t io n s sé rie iis c in e n l c o n te s tée s . L e H otiverne- in o n l a dcc iilé d e re s te r ab so lu m e n t n e u tre , e l d e la isse r la L h a m b ro e n tié re m o n t m a i- tre s se d e se s d é c is io n s .

Au.ssi e s iim e - t-o n q u e to u s les m em b res p o u r ro n t ê tre v a lid é s d a n s u n e st m ain o , e t q u e le b u reau d é lin it if p o u r ra ê t re nom m é v e rs le 20 n o v e m b re .

C H R O H IO Ü ^ L O C â L EV I L L E D E S E N L I S

i ' ' c r n i c t i i r o d ( i s c o l o i i i l t i < ? r B .L e M aire do la V ille de S e n lis , o ffic ier d u

M éi'ite a g r ic o le ;V u les a r tic le s i , 6 e t 7 de la loi d u 4 a v r il

18S9,Vu l ’a r tê lo d e .M. le P ré fe t d e l 'O ise d u

19 Septem bre 1890;'Al fê te :

A rt. I " . — Les p igeons s e ro n t e iifo rm és â p a r t i r tie ce jo u r , ju--‘i,u lU 30 n o v e m b re p ro ­c h a in inc lu s .

A rt. i . — P e n d a n t lo tem p s do la c lô tu re d e s colom bi> 'rs, les | rop i ié ta i re s c l les f e r -

d e re n so ig n e m e n ts -q u j n o u ^ ^ o n t a d re s sé e s de' d iv e rs c ô té s â ii su je t d e s fo rm a lité s A re m ­p l î t é fl v ue d ’o b te n ir l 'a d m is s io n d dô m icU e ,

. ïa ''nd lura l1g< ftîüH 'hU 'la r é in té g r a t io n d a n s "là'" 'P 'ra n ça is , n o u s n e c ro y o n s- Tw^^qiL-rftOT.fl- ipirt d ’in d iq u e r le s p r in c ip a le s 'c b n d i l io u s re q u ise s ;

A d m is s io n d d o m ic ile .L ’e x am en d e s d e m a n d e s d e ce g e n re e s t

n jo u rn é si le s p é ti t io n n a ire s n e r é s id e n t p a s en F ra n c e d e p u is six m o is a u m o in s . C e laps d e tem p s e s t n é c e ssa ire p o u r p e rm e ttr e ù l’a d m in is tra tio n d e se r e n s e ig n e r , d ’u n e façon p ré c ise , s u r la c o n d u ite e t la m o ra lité d e s p o s tu la n ts .

N a tu r a l is a t io n .C elle fa v e u r p e u t ê t r e a c c o rd é e :1* A près tro is a n s d e d o m ic ile a u to r is é , à

to u t é t r a n g e r q u i a o b te n u so n ad m is s io n à d o m ic ile . (L e p o in t d e d é p a r t d e s tro is a n n é e s e s t le jo u r d e l ’e n re g is t re m e n t d e la d e m a n d e a u M in is tè re d e la Ju s tic e ) ;

2* A près u n e a n n é e d e d o m ic ile a u to r is é , ù l ’é t ra n g e r q u i a épousé u n e f r a n ç a is e ; ,

3° E g a le m e n t a p rè s u n e a n n é e d e d o m ic ile a u to r is é , a u x é tra n g e rs q u i o n t r e n d u d es se rv ic e s im p o r ta n ts à la F r a n c e , y o n t a p p o rté d e s ta le n ts d is tin g u é s o u in tro d u i t so it u n e in d u s tr ie , s o it d e s in v e n t io n s u ti le s , c ré é so it d e s é ta b lis se m e n ts in d u s tr ie ls o u a u tr e s , so it d e s ex p lo ita tio n s a g ric o le s o u q u i o n t é té a tta c h é s , à u n ti tre q tjie iconque, a u s e r ­v ice m ili ta ire d a n s les c o lo n ie s o u (es p ro ­te c to ra ts f r a n ç a is ; t

4* S a n s a u to r is a tio n p ré a la b le d e f lx e r le u r dom ic ile e n F ra n c e , a u x é tr a n g e r s q u i ju s ti l le n t ( |u ’ils ré s id e n t e n F ra n c e d e p u is d ix a n n é e s s a n s in te r ru p t io n .

R é in té g r a t io n .Les A lsa c ie n s -L u rra in s n é s a t a n t le I* '

j a n v ie r 1831 , q u i v e u le n t re c o u v re r le u r n a tio n a lité d 'o r ig in e , p e u v e n t so ll ic ite r le u r ré in té g ra tio n d a n s la q u a l i té d e F ra n ç a is p a r ap p licu iio n d e l ’a r t ic le 18 d u C ode c iv il.

C eux n é s a p rès le 1 " ja n v ie r 1851 n e p e u ­v e n t d e m a n d e r la r é in té g ra t io n q u e s ’i ls s o n t m u n is d ’u n p e rm is d ’é m ig ra tio n d e l’au to r llé a l le m a n d e o u d ’u n c e r li i ic a t d e ré fo rm e d a n ? l’a rm é e a l le m a n d e , o u s ’ils peu v en t ju s t i f ie r de se rv ic e s m ili ta ire s d a n s l 'a rm é e fra n ç a ise . D ans le c a s c o n tr a ir e , i ls ( lo u rro n t so ll ic ite r ta n a tu ra l is a t io n û la c o n d itio n d e ju .s liiier d ’u n e ré s id e n c e n o n in te r ro m p u e e n F ra n c e p e n d a n t d ix a n n é e s ; s in o n i ls se b o rn e ro n t à d e m a n d e r l’a d m is ­s ion à d o m ic ile .

La fem m e e t les e n fa n ts m a je u r s d e l’é t ra n g e r q u i d e m a n d e n t à d e v e n ir F ra n ç a is so it p a r la n a tu ra l is a t io n , so it p a r la r é in té ­g ra tio n , d o iv e n t, s ’i ls d é s i r e n t o b te n ir e u x - m ém es la q u a l i té do F ra n ç a is , s a n s c o n d itio n d e s tag e , jo in d re le u r d e m a n d e d e n a tu ra l i ­sa tio n à la d e m a n d e fa ite p a r le m a ri, p a r te p è re ou p a r la m ère .

Les d e m a n d e s d ’a d m iss io n à d o m ic ile , d e n a tu ra lis a tio n e t d e ré in té g ra t io n , d o iv e n t ê t re é ta b lie s s u r t im b re ù 0 f r . 60 . E lle s p e u v e n t ê t re a d re ssées d ire c te m e n t, p a r la poste , sa n s a l f ra n c h is se m c n t, â M. le G a rd e de.s S ceau x , M in is tre d e la J u s tic e . A près a v o ir é té e n re g is tré e s a u M in is tè re , ces d e ­m a n d e s so n t re to u rn é e s au x in té re s s é s av ec u n e feu ille d e ro n se ig n c m e n ts p o r ta n t i n d i ­ca tion d es p ièces à p ro d u ire .

Compi d e M.H alle .

11. M ^ ^ L n ln é fU n n o rin e -R o sa lie -V ic lo r in e ) , é p o u se (le M. C o llr a ü ,4 0 a n s 11 m ois, r u e d u M o u lin -S a in t-T ro n .

13. M ^ . ^ p y s (L o u ise ) , m a rc h a n d e a m b u -» 3 3 .an s , r u e d u F a u b o u rg -S a iu l-

M a rtin . ‘P u b lic a tio n s d e M ariages.

M. L e fëv re ( A rs è n e -P é l ix ) , éb én is te^ à S e n l is , e l M"* M ahon ( J e a im o -G a - b r ie l le ) , re p a s se u se , d e m e u ra n t à V e rn e u il (O ise ).

M. P o t ie r (Ju lie n -A u ré l ie n -T h é o p h i le ) , t a i l ­l e u r d e p ie r re s , d e m e u ra n t à B e a u v a is , e t p ré c é d e m m e n t & S e n l is , e t M " ' S u p iy ( J u l ie t te -R o s a ) , e m p lo y ée d e co m m erce , d e m e iir a n tâ R eim s (lir te ).

M. C om piègne (A lp h o n s e -F e rn a n d ) , m aço n , d e m e u ra n t à M o n t r e u i l - s o u s - B o is

V ic lo lrc -E u-(S e in e ) , e l M“ « P ié ju • • ” M'e,

3 (Seine).p h ra s ie ) , jo u rn a l iè r e , ( ie m e u ra n l ù M on ireu il-so u s-B o is (S e i

t ia r ia g e s .14. M. F ra m e z e lle (A u g u s le -E m ile -A lfre d ) ,

m a rc h a n d b o u c h e r , d e m e u ra n t à B e rc k -su r -M e r (P a s -d e -C a la is ) , e t M” * V e n ie r (M a r ie -J o s é p h in e ) , sa n s p ro fe ss io n , dem eu i a n t â .Senlis.

C h e m i n «le f e r d u I V o r d .A l'o ccasio n d es F ê le s d o n n é e s e n l ’h o n ­

n e u r d e s M arin s ru s se s , to u te s les g a re s d u ré se a u d u N ord d é l lv r e r o n ld e s b il le ts d ’a i le r e t r e to u r e n d e s tin a tio n d e P a r is , d e 1 " , i* e t 3* c la sse s , v a la b le s d u / J a u 2 5 o c to b re e l p r é s e n ta n t s u r les p r ix d e d e u x b ille ts s im p le s u n e léd u c lio n p ro g re ss iv e ju s q u ’a u - d e là d e 40 p. 100.

L e s ie u r M asse ( J u le s ) , m a n o u v r îe r , d e ­m e u ra n t ru e d e M eaux, a d é c la ré q u e d iv e rs o u tils , fo u rc h e s , p io ch e , sc ie , lu i a v a ie n té lé p r is à ta p o rto d ’u n e c a b a n e q u e M. Ü uussy v e n a it d e lo u e r A la fem m e L em o in e .

R e n se ig n e m e n ts p r is , i l r é s u l te q u e les fils L e m o in e a v a ie n t m is d e cô té ces o u tils p o u r s’e n d é b a r ra s s e r , e n p re n a n t p o ssessio n d e l’im m e u b le .

Ces d iv e rs o b je ts o n t é té r e n d u s a u p la i ­g n a n t.

V ILLE DE SEN LIS

A v iis .U n em p lo i e s t v a c a n t d a n s le se rv ic e de

l’O c tro i.A p p o in tem en ts e t re m ise s : 1..330 fran cs

e n v iro n .A d re s se r les d e m a n d e s â la M airie .

141, P Y Q U O I S , c o m m i s s a i r e - p r i - s e u p à S e n l i s , d e m a n d e u n C r i e u r p o u r l a s a l l e d e s v e n t e s .

S 'adresser, 14, rue de Beauvais, à Seulis.

S a c c U < a S e u i l s d i 1 0 O c t o b r e 1 8 9 3 .

Xoiiiiiiulions dans le Clerj^é.P a r d éc is io n é p iséo p a lc :M. l ’ab b é B o u d in , c u ré d e L n n g u e il-S a in te -

M arie , e s t n o m m é c u ré d e N o g e n t- le s - V ie rg es ;

M. l’ab b é M au re r, c u ré d e C aligny , e s t nom m é c u ré d e B cau ra iiis , av ec d o u b le s e r ­v ice à C aligny e t à C am p ag n e ;

M. l ’ub ijè V u rn c t e s t n o m m é v ic a ire à S e n lis .

L a R e n t r é * * d e s T r i b u n a u x .La re n tr é e des C ours e t T r ib u n a u x a u ra

l ieu le lu n d i 16 o c lu b re , a v e c le c é ré m o n ia l nccoiiltim é.

A A m iens, c'e.st .M. d e M anoël q u i p ro ­n o n c e ra le d isco u rs d 'u s a g e .

La ch a m b re de d isc ip lin e d e s h u is s ie rs d e ra r ru iid is se m o n l d e .S en lis e s t a in s i com posée p o u r l ’an n é e ju d ic ia ire 1893-1894 :M.M. C o iiin , d e P o n t, s y n d ic .

B éra ,d cN eu illÿ -eu T h e l l e ,r a p p o r l c u r . I .en o ir, île S en lis , tr é so r ie r .L e v a iie , d e l 'r é c y - s u r -O is o . se c ré ta ire . C a g n a rd , de N a n lo u il, m em b re .

ix Pain <tr< I liloDC , . 0.B3 <e k . Sacs va 1*' au 16 octobre. I Bie-blane 6.28 — ( Id.

Farine : le» 157 kilog., 47 fr. — Sans variation.

Ârroaiissem^at ds Senlis.B a r h c p y .

M. R a ro ch ez ( IL m ri) v ie n t d ’é tre é lu a d ­jo in t a u m a ire d e la co m m u n e d e B a rb e ry .

C h a n t i l l y .L a d isso lu tio n d e la S o c ié té a y a n t p o u r

o b je t l 'o rg a n isa tio n d ’un é ta b lis se m e n t a p ­p ro p rié à l’ex p lo ita tio n d es e a u x d e la so u rc e d u G ra n d C erf, â C h a n til ly , a e u l ie u le 23 s e p te m b re 1893. C ette S o c ié té e s t e n vo ie do re c o n s titu tio n , s u r d e n o u v e lle s b a se s , avec u n cap ita l im p o r ta n t. D ans u n trè s p ro c h a in d é la i , e lle s e r a e n p le in fo n c tio n n e ­m en t.

L urp li d e rn ie r , v e rs lo so ir , te s lc u r B a u ­d o in , g a rd e p a iT iru lie r d e .M. V e rr ie z , fa isa it s a to u rn é e avec son Dis d a n s les p ro p r ié té s d o n t i l a la g a rd e , lo rsq u ’il re m a rq u a à u n e q u in z a in e d e m è tre s d e la vo ie f e r r é e , a u

U é m ImU

DRSin NATION Prix PrixObttnitioï'.

100 kil. rbRet. l’hêCt.

quai. •20 75 80 16 60 Sans v*r.Fromou' __ 20 i*\ 7K 16 OB i l .

|H* _ 20 MU 76 '5 2Û Id.Soigte . 13 5(] 74 10 >. Aug. 0.50

Avoine.i'-î*

quel. •21 B»19 »»

4442

9 2a 8 u» Id . • ‘

n iy .u n e d iz a in e d e co fle ts te n d u s . Le le n d e m a in m u tin , i l r e v in t s 'e m b u sq u e r p ré s d e c e t e n d ro i t a fin do s u r p r e n d r e le b ra c o n n ie r . V e ra o n z e h e iire a . celmi-ci .v io l b é n é v o le m e n t

'V è W I L b '^ f  o r e M if té f p d i^ s â r son Id e n tité , il d o n n a d e fgux n o m s ; m a is , r e n se ig n e ­m e n ts p r is r lT m liv id u ' fu t re c o n n u p o u r u n n o m m é U im b e rt, o u v r ie r m aço n A C h a n til ly .

P nuM sU fW taR iflM b d re s s é .

t ......................... C x r a m o i s f t 'a l tL e C onse il d e P ré fe c tu re v ie n t d ’a n n u le r

l 'é |e ç lio o de M. F lo u ry e n q u a l i té d e c o n se il­l e r m u n ic ip a l d e la c o m m u n e d e C nrm oisy .

C i « n . "

E ta l c iv i l de C re il, d u 6 a u o c to b re é 8 9 3 .

MAiaBXNOBSQ arfon i.

11. Vassolût, M drcel-Luuii.FilU s.

11. B rooet, Madoloiae-Louise.

DÊOÈSI . F rszier, Oeoeviève-Côlestine, veuve . Dècul-

gniàres, 81 ao».10. Demailly, Gbarloile-FerDSDde, 2 ans 4 m o u .

PUBLICATIONS DR HABIAOBS 8 J 5 . Alurd, Georges P ierro, maDouvrier, e t L e-

fèvre, M arthe-M arie, faïiDciàre, dom î- ciiiéa au tism eau de Vaux (aeoexe de Creil).

8-15. Ballot, Léon, ouvrier d 'u sine, e t Verm and, Olyœpe-Maria, sans profession, domici­liés à Croit.

8-15. D eiinet, Joseph, ajusteur, domicilié i M on- ta ta ire (Oise), e t Dufeu, C harlo tte-H â- loîse, domiciliée à Creil.

HABIAOBS7. Blanc, A ntoine, e t Paquay, M arie-Lam ber-

tine, ouvriers faïenciers, domiciliés i Creil. 7 . Basset. Joseph, forgeion, e t L egraod, C la-

rice-Bugénio, m ancuvriàre, domiciliés A Creil.

7 . Rodior, Félix , tonroenr snr m étaux, domici­lié À Chauuy (Aisne), e t Ouiilemin, A naïs, couturière, domiciliée i Creii.

9 . Bailanger, Jacques, commis des postes e t télégraphes, è t Dura, A drienne-Lucetle- M arie-Caroline, sans profession, domiciliés â Creil.

I I . C hartier, E rnest-P roaper, em ployé de com­merce, e t Leboucq, H erm iuio-Julienne, couturière, domiciliés à Creil.

ÇpA'py'CU'Vulois*P a r a r r ê té p ré fe c to ra l d u 5 o c to b r e ,

M“ * F e r lu u x , in s i i tu tr ic e ù B re te u il , a é té n o m m é e e n la m êm e q u a lité ù G répy (E co le m a te rn e l le ) , e n re m p la c e m e n t d e M*** P a u - t r a t , a p p e lé e â B re teu il.

E ta t e iv i ld e C r é p y , d u 5 a u l2 o e to b r e iS 9 3 ,

NA183ANCBSG arçons.

8. Lauoez, Charles François-Dcsirô.11. C lo u i, K ogsr-Louis.

Fûtes.9. M otteiet, H enriette.

DÉCÈS6 , T ro 'a rd , M arie-C bristine-C onstanliae,83ans,

veuve Launez, Hospice.6. Lograod, Henri, 21 ans, rue Saint-Thom as.

PUBLICATIONS DR UARIAGRS E ntre Leroy, Lucien-Paul, photograveur, e t d e ­

moiselle Daubenbis, K ote-A lphunsine, couturière, dcineurant tous deux à Paris.

E ntre Beaudsquin, Jo.e|>b-Paul, vannier à Bé- thisy-Sain l-P ierre , e t demoiselle Chau­dron, Julie-Colatte, couturière à C ré p j.

E utre Guoy, Maurice Fidèle, ouvrier de sciene, e t deoioiselle Baillet, M arie-Philom àne, sans profession, dem eurant tous deux & Crépy.

HABIAOBS9. E ntre Carrier, Paul- Clément, serruH erà Crépy,

e t demoiselle Laeiampe-Camus, Ju lie lte - Elise, coûtai 1ère à Paris.

9 . E u tre F rsn c a r t, Jo seph-A m broise-F ernand , ioi'titu teur, domicilié de dro it à Ville- sur-Tourbe (M arne), e t demoiselle B ar- rier, M arthe-M arie, sans profession, à Crépy.

9. Entro Chapelle, Edonard, g rainetier, e t demoi­selle Uarrier, Louise- Pauline, sans pro ­fession, dem eurant tous deux A C répy.

Feigneux.P a r d é c re t e n d a te d u 3 o c to b re , M. D u -

b re u il (A lfre d ) a é lé n o m m é so u s - l ie u te n a n t d e la S u b d iv is io n d e s a p e u rs -p o m p ie rs d e F e ig n e u x , e n rem p la c e m e n t d e Ai. R o lle t .

Monta taire.L e s ie u r G ro u ffau ll, ch iffo n n ie r , d e m e u ­

r a n t ch ez s a sœ u r , à M o n la ta ire , a v a n t d e p a r t i r , lu n d i m a lin , fa ire s a to u rn é e , v o u lu t p r e n d re q u e lq u e a rg e n t ù sa ré s e rv e , c a c h é e so u s so n l i t , e t s ’é le v a n t & 60 f r . , re n fe rm é s d a n s u n e p e tite b o ite . A sa g ra n d e s u rp r is e , le m ag o t é ta i t d is p a ru . H li t p a r t d e so n m a lh e u r â su sœ u r , e t c e lle -c i, q u i ig n o ra i t la c a c h e tte d e G rouffuu lt, r a c o n ta q u e to u t d e rn iè re m o n t , a y a n t e lle -m ê m e é g a ré so n p o rte -m o n n n ie , e n a v a i t p a r lé à u n e v o is in e e l ip ie c e lle pcrso iin o , trè s o b lig e a n te , a v a i t fu re té p a r to u t d a n s le log is e l m ém o so u s le l i t p o u r re iro u v o r l 'o b je t p e rd u ; p e u t-ê tre b ie n a - t - e l le d û d é c o u v r ir q u e lq u e c h o se d o n t e lle se s e r a i t ap p ro p rié e .

L ’e n q u ê lo c o n tin u e . G ro u ffau ll e l s a s œ u r s o n t d ’e x c e lle n te s g o u s q u e to u t le m o n d e

b é n is s a it la P ro v id e n c e , q u i lu i a v a it e n v o y é u n p e t i t la b o u re u r si s u rp re n a n t .

W ill ie fu la d m is à la la b le d u bon fe rm ie r , qui>i)9 0 s«( (lU'il ù e p o n v a it tro p fa ire p o u r lu i i iH iô la i l v eu f e t a v a i t u n e lille d e (]tilnzo a n » q u i a v o it h é r i té d è -sa m è re le so in d e la jn a ) s o a ; e l l e é la i l jo i ie e t , c o m m e W illie , e lle é t a i t n é e a v e c P am o u r d u t r a v a i l .

Ans»! N an cy c 'é là i t lô no m do la j e u n e f i l le — a im ait> « ltb fo r t W illie , q u i a v a i t deu x a n » 4 e p)M« q u ’e lle , d e m ê m e q u e W illie e û t forligiffl»! N pncy sü l g v a i t .c r u q u ’il lu i fû t p e rm is d e l e w les yeu x j iw q u ’u la (ilio do soa.patconK t.i<-'it: n «i i . lu ' •- ■

lAfoqip!» l 'éq o p la it 'a in à i'd o u G em en t. W illie 'in v o y a n t io u t ce q u ’il g a g n a il à s u m é re , p a r

-a ii ia i ,n q i,^ \la ie n L I^Ç. n ie ssag e râ a i lM ip lu s rpp tiie ft.qu 'il p û t

e » i r , , U q p n n u i l .so n iu rg en t à la .6 o u A ,1a .gauphe in d iffé re m -

~ 'U t,,.qu9 iq u 'i l y e û t c e n t .lieues idaLsbu u o W RljO j.h) ,m a in

l e . ^ h ^ ’i 'ô f i i r a l t d u e p p iir d ô - fb ç tid s iiL la ,làb fo d e la b o n n e

l¥ -b f K t F ô ^ r i l ï n j ’évè îl lan t.

d e la fen

i » ™

•iirriLii I aituxKJo an o ii 'iq zo o lliu i /tu c V ili 0 0 11j o g ib o iq llod jq

(1 «xuolgileT ô>Hü’b 911/ ni

o'mn.ii! nu lli’"'''' oiumm .ein

n u s d u b ra v e fe rm ie r , un g ro s o ra g o s u r v in t , e t d e s to r re n ts d 'e a u in o u d é riitil la v a llée , e n t r a în a n t d a n s le u r c o u rse fu r ie u se t ro u - j p eaux e t b e rg e rs . I

W illie , a u lieu do s 'e x p o se r co in ino les a u tre s , e u t la sago.sse d e ro le n ir s u r le p o u - i a lla n t do la m o n ta g n e les b es tiau x q u i lui a v a ie n t é té co n liê .s ; mai.s il n ’e n fu t p:is m o in s e ffrayé d e v o ir a q u e lle h.iiit<3i.r m on- , (a ie n t les eau x , d e v e n u e s u n e v é n la b ie r i - v ié re . j

i l c h e rc lm itlo c h e m in p a r leq u e l, nu m oyen ' d ’un g ra n d d é to u r , il p o u n a i t io v c t i i r à la j fe rm e lo rsq u e , nu m o m eitl où il s 'y a lle n d a i l I le m o in s , il v it les d e u x m a in s g é u n ie s s ’é ­te n d re a u -d e s su s d e s eaux e t fo rm e r le p o n t10 p lu s p a rfa it q u e l’o n p u isse im a g in e r .

G om m e il é ta i t s a n s c ra in te , il p a ssa lep r e m ie r ; ses m o u to n s lo su iv ire n t , e l , â la gV ande jo ie d e lo u t le m o n d e e t s u r to u t de N ancy , <]ui é ta it p lu s in (]u iè to en c o re d u b e r­g e r q u e son p è re d e s m o u lo n s , il r e n tr a d a n s la fe rm e do son m a iiro s a n s a v o ir p e rd u un seu l a g n eau .

W illie re ç u t, c e tte fo is , d o u b le réco m ­p en se .

11 s’é ta it d o n c co u ch é p le in d e jo ie e t .son­g e a n t q u e , d a n s pou d e tem p s , il s e r a i t assez r ic h e p our a l le r re t ro u v e r s a b o n n e m è r e ;11 s 'é ta i t dou cem en t e n d o rm i, r e m e rc ia n t le S e ig n e u r , lo rsq u e , to u t A co u p , i l fu t r é v e illé p a r (les c r is do te r r e u r e l do d é se sp o ir .

11 s a u ta à bas d u li t , e t , s’h a b i l la n t A la bA le, i l s e p ré c ip ita d a n s la c o u r d e la fe rm e .

L à , A son in e x p rim a b le t e r r e u r , il trouva so n m a ître se lo rilnn l les m a in s , e n p ro ie A la p lu s te r r ib le an g o isse , c a r les 11>mnios<|ul d év o rn ien i la fo rm e v e n a ie n t d ’.a tte in d re la c h a m b re d e s a (ille . N ancy s ’é tu il b ien r é ­fu g iée d an s le c o lo m b ie r nvecl**s p igeo tis , ses b o u s ami.s ; m a is la flam m e l’a v a it su iv ie e t d é v o ra it l ’e sc a lio r , d e so r te ({u’e llo sn tro u ­v a it d a n s u n e c.sp()ce do to u r Iso lée, d ’o ù e lle n e pou v a it d e s c e n d re , A m o in s d ’a v o ir d e s a il s ('om m e lu s p ig eo n s q u i v o le ta ie n t a u ­to u r (le sa tê te , e t o ù l ’o n n e p o u v a it l 'id le r c h e rc h e r , a u c u n e é c h e lle n ’é ta n t a ssez ( la tiie .

W illie , i |u i s ’o la it é la n c é s u r le to it le plu» v o is in , é ta it d é so lé , c a r il n e v o y a it au cd h m o y en de d é l iv r e r sa c liô re N an cy , lo rsq u e , to u t à co u p , les m a in s g é a n te s a p p a ru re n t , e t , s e p la ç a n t le lo n g d e la m u ra ille de la m a iso n , fo rm è re n t u n e é c h e lle d o n t cha ( |u e d o ig t fu t u n d e g ré ; W illie s 'y é la n ç a san s la m o in d re h é s ita tio n , a r r iv a ju s q u ’à la fen ê tre d ’o ù N ancy a p p e la it d u .secours, la pi il d a n s ses b ra s , d e sc e n d it lo lo n g d e la g igau lcaquo é c h e lle avec le m ém o b o n h e u r ip i'il y é ta it m o n té , e t d ép o sa N ancy s a in e e l sa u v e d an s les b ra s d e son p è re .

.Six m o is a p rè s l 'é v é n e m e n t q u e n o u s ve­n o n s (Je ra c o n te r , o n e n te n d i t g é m ir , s u r la ro u le q u i co m lu lsn il A la m a iso n d e la m ère d e W iU ie, léà ro u e s d 'u n c h a r io t pe sam m en t c h a rg é e l c o u v e r t d ’u n e b a n n e a u s s i b lan ch e que fa n e ig e .

— Q u e n m fc rm a it co c h a r io t? d e m a n d e ­re z -v o u s , m es cliens e n fa n ts .

Je tcz -y un coup ( r « u i l , e t v o u s y V errez W illie a ss is a u p rè s d ’u n e b e l le j e u n e fem m e d e v e n u e la sienne*.

G etle je u n e fem m e, c ’é ta i t N an cy , la fllle d u fe rm ie r . '

T o u s d(>nx H ivcn a ien l, tra în é s p a r les m a in s géiinh 'S , A la m a iso n d e la m é re de W illie p o u r lui ra p p o r te r to u t u n m o b ilie r su p e rb e , si e lfe v ou la it c o n t in u e r do d e m e u re r A la m a iso n , ou p o u r lui d iro :

— M ('re, voici u n e p lace A cô té d e n o u s d e u x , si vous voulez r e v e n ir A la fe rm é x

E n fln , l 'o n a r r iv a an s e n t ie r q u i c o n d u i­s a i t A fa ch a u m iè re . La m é re d e W ilh e é ta i t s u r sa p o rte , in q u iè te , e t q u o iq u ’e lle n 'e û t pas é té p ré v e n u e , a t te n d a n t q u e liiuo ch o se d 'e i t t ra o rd ln a ire .

Les m è re s , c h e rs e n fa n ts , o n t d e ces p re s - sen tim en ts-IA .

W illie l 'a p e rç u t le p re m ie r e t s a u ta A bas d u c h a r io t. .Sa m ère p oussa u n c ri o t tous deu x sü p r é c ip i tè r e n td a n s les b ra s l ’u n d e l 'a u tr e , to n d is (|uo N ancy jo ig n a i t les m a in s e t re m e rc ia it D ieu d ’iiss is te r A ce d oux sp e c ­ta c le d e la ré u n io n d 'iin llis avec s a m é re .

Le soir-lA on ve illa la rd d a n s la m a iso n , p ré s d 'u n fe u p é til la n t e t d 'u n o ta b le b ie n s e rv ie .

F e n d a n t ce tte v e illée , o t com m e N ancy , fa tig u é e , s 'é la l t e n d o rm ie , W illie ra c o n ta to u t A sa m é re . I l c ro y a it q u 'e l le a l la i t fo r t s ’é to n n e r a u ré c i t m e r re i l l e a x d e l’a id e & lo (

p rê té e p a r le s m a in s g é a n te s , m a is p o in t d u to u t : s a m è re se p r i t à s o u r ire , e t , e m b ra s ­s a n t so n flis :

— C h e r o n fa n l, lu i d i t - e l ie , lu a s , e n e ffet; e u d u b o n h e u r , m a is tu l 'a s m é r ité , p a r l i p e rs is ta n c e , la v o lo n té e l ton tra v a il ; ce qui le p a ra i t m iracu leu x d e v ie n t p o u r m o i to u t n a lu rc i . B eaucoup d e g e n s , a v a n t n o u s , o n t c o n n u c e s m a in s g é a n te s , b eau co u p le s c o n - n a i t ro n t a p rè s n o u s ; le u r p u issa n c e e s t im ­m en se e t e lle s so n t to u jo u rs p rê te s A v e n ir on a id e A ceu x q u i so n t b o n s e t co u ra g e u x . O n p e u t a t te n d re d 'e ile s d e s réco m p en ses c e r ta in e s e t u n e fo r tu n e a s s u ré e ; c a r ce s o n t les p u is sa n te s m a in s d o l 'in d u s tr ie .

L a m è re d e W illie p ré fé ra r e s te r a v e c son fils o t sa b e l le - li l le ; e l le d o n n a do n c sa m a i­son A u n e fem m e p lu s p a u v re q u ’e l le e t r e to u rn a a v ec e u x A lu fe rm e , o ù , a p rè s u n e lo ngue v ie d o jo ie e t do b o n h e u r , e lle s 'e n - doi-ioit d u som m eil d e s b o n s e t d e s ju s te s , a u m ilie u d e se s e n fa n ta e t d e se s p e tlla - e n fa n ls .

ALBXANonB DUMAS.

C R A R A D Eü.'in'i U gvmme oiod ud p eut « 'entoadra alsém eot; Mon doux aimâ du chat osi ua m ot populaire; Mon troia est adjectir, ot mon tou t, prolétaire, P lnsieurt l'oia tou* le* afivj FaDoonco bruyam m ent Quand il vient â paiio r dao* lot rues du villago i A eo gagne potit, MaJauié, un peu d’ouvrago.

E . M.— «0*—

Voie^la solutiun des mots carrés de no tre n n - maro du 12 octobre *.

8 I A M I N 0 B A D A M M E .M B

Ont trouvé : P e tit Fab, i Corapiàgne, — Rouffdrick au vert, — Kiquot e t Zoxotte, — U ne Ituae de la rue HeIJon, — Un A bruti, i Crépy.

D u F ig a r o :U n c a n d id a t A u n poste d e s u rn u m é ra ir e

a u m in is tè re d e s lln a n c e s p asse s o n e x a m e n . O n r io le r r o g e s u r l 'c tym olog ie :

— D ’o ù v ie n t tm p o p u iu tr e ? Ip l d e m a n d e u o d e s e x a m in a te u rs .

— M ais d ’im p d L s a o s d o u te , ré p o n d in g é ­n u m e n t le c a n d id a t. . > .

Il parait qU’ü d’a pùA é lé retjii.

J R N A L D E T ^S E N L IS

eslli ^ ^d 'u T o triro ir^ J®q u e o t t so a l (FSs fa c ile s & Irom j

-iMl H 'i - » î o g e n t i i l e « r 'V I e p g c « . *-iiiù->JiuiAIéi& Adre, a n c ie n m a i r e d e N ogen t- . ; le s -V ie i^ e s , v ie n t d ’ô ire n o m m é li iu la ir e d u

tro is iè m e d é b i t d e ta b a c q u e l ’a d m in is lra lio n d e s cO Q tt'ibutions in d ire c ie s a c r é é d a n s c e tte co m m u q e .

P o n t a p m é *L e / o u r n a f o ffic ie l p u b lie e n c e s te rm e s

la n o m in a tio n d e M. D u p u is a u g ra d e d e c h e r a l ie r d e ia L ég io n d 'I io n n e u r :

E lu a u C o nse il d ’a r ro n d is s e m e n t e n 1871. a n c ie n p ré s id e n t d e c e l te a s se m b lé e . M aire d e P o n ta rm é d e p u is 1872. C o n se ille r g é n é ­r a l d ep u is .1 8 8 3 . S e c ré ta ire d e la ( ’o m m issio n d é p a n e m e h ta le . D é lég u é c a n to n a l.

2 2 a n s d e se rv ic e s .

l * o h t - S a i o t e - M a x e n c e «

T ré ià in d iv id u s sa n s d o m ic ile . D es irez (X ulés). L e m o in o ( I s id o re )e t L em oine(T I)ëo - d o re ) , o n t é té a r r ê té s d a n s la v ille d e P o n t

So u r c oupe , d a n s le s e n v iro n s d e F ie u r in e s , e m e n u bo is a y a n t s e rv i à l a c o n féc tio n d e

b a la is .

H . B a rb io t. m e n u is ie r à P o n t , o ccu p a it d e p u is q u e lq u e te m p s d eu x o u v r ie r s , J u le s F ié v e t e t E m ile B a rb io t, lo rsq u e , d im a n c h e d e rn ie r , c eu x -c i d e m a n d è re n t le u r com pte . T o u s d eu x , e n t iè r e m e n t ré g lé s e t l ib é ré s , s o r t i r e n t s a n s m a n ife s te r a u c u n m é c o n te n te ­m e n t e t a l lè r e n t fa ire le u rs p a q u e ts d a n s l e u r c h a m b re . L e le n d e m a in d e le u r d é p a r t , M . B a rb io t, v is i ta n t le u r a p p a r te m e n t , consr ta ta q u e d es d é g â ts a v a ie n t é té co m m is , n o n - se u le m e n t d a n s la c h a m b re , m a is d a n s son a te l ie r , q u i se t ro u v e u n p e u é c a r té d e son h a b ita lio o . L es d e u x je u n e s g e n s a v a ie n t b r is é u n e c u v e tte e n fa ïe n c e e t le m a rb ré d ’u n e ta b le d e n u i t , d é c h iré u n e p ièce d e to ile , coupé to u te s les c o rd e s d e re s so r ts

’ d ’u n so m m ie r e n fa b ric a tio n , d é té r io r é d i­v e rs o u tils , c a u s a n t a in s i â l e u r p a tro n u n p ré ju d ic e év a lu é 45 fran cs .

C es deu x in d iv id u s so n t a c tiv e m e n t re ­c h e rc h é s p o u r c e s a c te s d e m éch an ce té .

CIIROIOUË DÉPARTEMENTALEEpidémies dans les écoles,

Règlement.B e a u v a ls , le .30 se p te m b re 1893.

A M essieurs les m a ir e s d u d tfp a r le m e n i.M essieu rs,

L es m e su re s à p re n d re d a n s le b a t d 'e m - p éch e r réc lo .slon e t le d é v e lo p p e m e n t d e s m a lad ie s é p id é m iq u e s d a n s le s éco le s , v ie n ­n e n t d ’é t r e l 'o b je t d ’un a r r ê té e t d e n o u v e lle s in s tru c tio n s d e la p a r t d e M. lo m in is t re de r in s iru c t io n p u b liq u e .

Vous tro u v e re z à la s u ite c e t a r r ê te e t ces in s tru c tio n s , a in s i q u ’u n r è g le m e n t q u e j ’a i établi â la d a te d e ce j o u r , c o n fo rm e n t aux p re sc rip tio n s m in is té r ie lle s .

J e vous p r ie d e v o u lo ir b ie n p o r te r ces in s l i 'u c t lo n s à la c o n n n is s a o c e d e s in s t i tu te u r s e t des in s ti tu tr ic e s , a in s i q u e d e s d ire c tr ic e s des écoles m a te rn e lle s , e t d ’e n a s s u r e r l 'e x é ­cu tion , e n ce q u i vous c o n c e rn e , av ec le concours d e MM. le s m éd ec in s - in sp e c te u rs des écoles, à q u i j 'a d re s s e u n e x e m p la ire de ce recueil.

H ecevez, M essieu rs , l ’a s s u ra n c e d e m a co n sid éra tio n t rè s -d is tin g u é e .

Le P ré fe t de l'O ise .P . ÜRIHANELLI.

X e m in is tre d e l ’in s tru c tio n p u b liq u e v ie n t d ’a r r ê t e r u n e n se m b le d e m e su re s q u i d e ­v ro n t ê tr e ex é c u té e s d a n s to u te s le s éco les, s u r l ’a v is d u m é d e c in in s p e c te u r , d è s q ue les m a la d ie s s u iv a n te s a p p a ra î t ro n t :

V a rio le . —• E v ic tio n d es e n fa n ts m a la d e s pen d an t q u a ra n te jo u r s : re v a c c in a tio o d e tous les m a ître s e t é lè v e s .

Hougeole. — E v ic tio n d e s m a la d e s p e n ­dant seize j o u r s ; de.« lructlon d e s liv re s e t des c a h ie r s ; lic e n c ie m e n t d e s é lè v e s a u - dessous d e s ix a n s .

D iph térie . — E v ic tio n d e s m a la d e s p e n ­dant t re n te jo u r s e t d é s in fe c tio n s su ccessives; défense a b so lu e d e c o n so m m e r d e s f ru its aux récréa tions.

S c a r la tin e . — C om m e p o u r la v a r io le : licenc iem en t si p lu s ie u rs cas se p ro d u ise n t avant c in q jo u rs .

C o q u e lu ch e . — E v ic tio n s su ccessiv es (d u rée : tro is s e m a in e s ) .

Teigne e t P e la d e .— E v ic tio n s s u ccessives; re to u r a p rè s tr a i te m e n t e t a v e c p a n s e m e n t m éthod ique .

V arice lle . — E v ic tio n s su ccess iv es des m alades.

O reillo n s. — E v ic tio n su ccess iv e do ch a ­cun d es m a lad es ( d u r é e : 10 jo u r s ) .

Destruction fies Guépca.(E xtra it de l ’a r r i t é de I t . le P r e fe i d e l'O ise).

A rt. 1 « . — Il e s t e n jo in t ft to n s p ro p r ié - ta ires. fe rm ie rs o u lo c a ta ire s d e d é tr u i r e les guêpiers q u i e x is te n t d a n s le u rs p ro p rié té s ou d an s ce lle s d o n t i ls o n t la jo u is sa n c e , ainsi q u e d a n s le s d é p e n d a n c e s d e le u rs explo ita tions.

L 'E ta t, le d é p a r te m e n t, le s c o m m u n e s e t les é ta b lisse m e n ts p u b lic s e t p r iv é s so n t

n p j________________________ ________D ire c te u r d es D om ainest M< l 'I n g é n ie u r d e s p o n ts e t ch au ssées , d e v ro n t p re n d re les m e su re s n é c e ssa ire s p o u r a s s u r e r la d e s tru c ­tio n d es g u ê p ie rs e x is ta n t s u r les a rb re s , t e r r a in s , e tc ., a p p a r te n a n t â l e u r a d m in is ­tra tio n resp ec tiv e .

A rt. 2 . — L es c o n tra v e n t io n s a u p ré s e n t a r r ê té s e ro n t c o n s ta té e s p a r d es p ro c è s - v e rb a u x e t le s . c o n tre v e n a n ts p o u rsu iv is c o n fo rm é m e n t a u x lo is.

M o yen s d e m p lo y e r p o u r la d e s tr u c t io n des G u ip es.

O n p e u t d é tru ir e u n e q u a n t i té n o ta b le d e gu êp es iso lée s e n les a t t i r a n t d a n s d es fio les à la rg e g o u lo t rem p lie s d ’e a u m ie llé e ou su c ré e e t q u e l ’o n su sp e n d e n a s s e z .g ra n d n o m b re d a n s les t re il le s o u a u x b ra n c h e s d e s a rb re s . M ais les h y m é n o p tè re s d o n t il s ’a g it v iv a n t e n fam ille e t e n soc ié té s n o m ­b re u se s , le m o y en le p lu s e fficace c o n s is te â r e c h e rc h e r le u rs n id s e t â le s d é tru ire .

Q uand le s n id s s o n t s itu é s s u r les a rb re s , o n le s e n fe rm e d a n s u n sac d e fo r te to ile e t 011 p longe e n s u i te le to u t d a n s u n s e a u d ’e a u .

L o rsq u ’u n n id s o u te r ra in e s t d é c o u v e rt, o n e n re c o n n a ît l ’o rific e q u e l ’o n a g ra n d i t u n p e u , o n p e rce l 'e n v e lo p p e e t o n v e rse ra p id e m e n t, p a r ce tte o u v e r tu r e , u n d e m i- l i tre d e p é tro le . L e Irou e s t re b o u c h é au ss i v iv e m e n t q u e p o ssib le e t re c o u v e rt d ’u n e cou ch e d e te r r e .

S i les n id s so n t p lacés d a n s d e v ieu x m u rs o n y fa it p é n é tr e r le p é tro le â l ’a id e d ’u n e pom pe o u d 'u n e se r in g u e .

L’em plo i d u p é tro le e s t p ré fé ra b le à c e lu i d e l 'e a u b o u illa n te e t il p ro d u it t r è s ra p id e ­m e n t l ’a sp h y x ie . I l c o n v ie n t d a n s to u s les c a s d ’o p é re r le so ir e t m ieu x p e n d a n t la n u i t , c 'e s t - à -d ir e q u a n d tou tes le s g u ê p e s so n t re n tré e s a u n id .

Gultupe flu lin et flu chanvre.Aois. — A ux te rm e s d e la c irc u la tio n pré-

fèc to ra le d u 24 m ai 1893, MM. les M aires d o iv e n t a d re s s e r à lu P ré fe c tu re , au s s itô t a p rè s les d é la is ré g le m e n ta ire s d ’a flichage , u n é ta t ré su m a n t la p rim e p ré v u e p a r la loi d u 13 ja n v ie r 1893.

MM. les M aires q u i n ’a u ra ie n t p a s e n c o re t ra n sm is c e t é ia t so n t p r ié s d e le fa ire p a r ­v e n ir s a n s a u c u n r e t a r d 2* d iv is io n 3 ’ b u re a u .

B e ^ v a i s , lo 3 o c to b re 1893.

Le P r é fe t de l'O ise .P . G r ih a n e l l i.

M IN IS T È R E UU COM M ERCE,DE L’IM D U STR IE E T D E S C O LO N IES

Cuisse nationale d*épargue.

R é su lta ts g é n é r a u x p o u r l ’en sem b le d es d é p a r te m e n ts p e n d a n t le m o is

d ’A o ù l 4 8 9 3 .Ver.sem>* irçu Je 182.151

d ép o san ts , d o n t 3 3 .2 3 1n o u v e a u x 2 5 .4 4 0 .5 2 1 fr . 59

Rem boursefn^* à 89 .384 déposant*, d o n t 19.103 p o u r so ld e 2 3 .4 4 7 .2 6 3 f r . 36

V ersem ‘*. 1 .9 9 3 .2 5 8 f r . 23

( Rraboomat* >

O péra tions effec tuées d a n s le d é p a r te m e n t de l O ise p e n d a n t le m o u

' de S ep te m b re 4 8 9 3 .V ersem en ts reçu s d e 1.686

d ép o san ts , d o n t 217 n o u ­v eau x ..................................... 1 0 9 .3 4 7 f r . 04

B ero b o u rsem en ts à 476 d é ­p o san ts , d o n t 89 p o u r so ld e ........................................ 1 5 0 .4 7 3 f r . 39

E x céd en t d e sV ersem en ts . 1 8 .8 7 3 f r . 65

( RtBbNncaeits. >

L e D ir e c te u r de l'O ise ,

Recputcment mllitaipe.U n assez g ra n d n o m b re d e je u n e s g en s

a p p a r te n a n t a u x c la sse s a n té r ie u re s d e re c ru te m e n t, o n t n ég ligé d e se fa ire in s c r i r e o u d e s’a s s u re r d e le u r in sc r ip tio n s u r les ta b le a u x d e re c e n se m e n t e t v o n t ê t r e p o r té s c om m e o m is s u r les lis te s d e la c la s se d e 1893.

Les in té re s sé s , n o n c o n d a m n é s , a u ro n t la facu lté d e d é p o se r à la p ré fe c tu re , h u i t jo u r s a v a n t le t i ra g e a u s o r t d e l e u r c a n to n , u n e d é c la ra tio n d ’ex cu ses a p p u y é e d e s ju s tif ic a ­tio n s n écessa ire s .

F a u te d e r e m p lir c e tte f o rm a lité , i ls s e ro n t in sc r its e n tè te d e la l is te d e t i r a g e , e n r e g a rd d e s p lu s b a s n u m é ro s .

L.e pengagemcnt d es sou s-o ffic iers.

J u s q u ’e n 188 9 , le s so u s-o ffic ie rs passé s d a n s lu ré se rv e , q u i d é s ir a ie n t s e re n g a g e r , n 'é ta ie n t p o in t a r r é lé s p a r le m a n q u e d e vacances d a n s le ré g im e n t d e le u r c h o ix : e n elTet, le u r c a n d id a tu re é ta i t s ig n a lé e p a r le c o m m a n d a n t d u co rp s d ’a rm é e â tous les co rp s d e la ré g io n , e t i l é ta i t r a r e q u 'i ls n e t ro u v a sse n t p o in t d e p la c e d a n s u n r é g im e n t 011 d a n s l 'a u tr e .

C ette façon d e p ro c é d e r n ’a p a s é té con ­firm é e p a r l ’in s tru c tio n m in is té r ie l le d u

20 m a i 1889, a u g ra n d d é tr im e n t d es a sp i- ra n ig a u ren g a g e m e n t, q u i n e s o n t g u è re e n m e su re d ’é c r ire â tous les co lo n e ls d e le u r a rm e , n i d e fa ire reco p ie r â u n n o m b re su ffisan t d ex em p la ire s le u r é ta t s ig n a té tiq u e e t le u r re le v é d e p u n itio n s .

C ’e s t p o u rquo i te P ro g rès m i l i t a i r e d e ­m a n d e avec ra iso n q u e , d a n s le d o u b le i n té r ê t d e s sous-oIficiei'S e t d e s c o rp s , le c o m m a n d a n t d e co rp s d 'a rm é e , t e n u a u c o u ra n t d e s vacances e x is ta n t d a n s to u s les co rp s d e s a ré g io n , tra n sm e tte â c eu x -c i ie,< d e m a n d e s d e ren g ag em en t q u i lu i s e ra ie n t a d re ssé e s , e t q u e , d ’a u tr e p a r t , o n p u b lié p é r io d iq u e m e n t le re le v é d es co rp s o ù le co m p le t e s l a i ie in l , com m e o n le m it p o u r les e n g ag em en ts v o lo n ta ire s .

I l e s t c e r ta in q u ’u n e d isp o s itio n d e c e g e n re f a c ili te ra it b eaucoup les re n g a g e m e n ts d e sous-offic iers, q u e n o u s d ev o n s fa v o r is e r p a r to u s le s m o y en s , quoi q u 'e n p e n s e n t c e r­ta in e s g e n s , e t a u ra i t , e n o u tre , l 'a v a n ta g e d e n iv e le r l ’e lfec tif d e s ren g a g é s , tro p é lev é d a n s u n c o rp s , in su ff isa n t d a n s le co r v o is in .

V A R IE T E SMorale et Religion,

p a r E . T h ir io n .

Nous emproDtoDB au jouraal le Tem ps l ’aiticle ■uivaut, Bor le oouveau livre que vient do publier notre compatriote, M. Thirion :

I l v ie n t d e p a ra ître , à la l ib ra ir ie F isch- b a c h e r , 33 , r u e d e S e in e , un liv re q u i n ’e s t pas b a n a l : M orale e t R e lig io n , pai- E . T h i ­r io n . C om m e le d it l ’a u te u r lu i-m ê m e , ce n ’e s t p a s u n liv re dog m a tiq u e : c ’e s t p lu tô t u n e é lu d e d e tous les sy stèm es p h ilo so ­p h iq u e s q u i o n t tra ité d e s o r ig in e s e t d e s fin s d e l 'h o in ra e , avec « n e te n d a n c e b ien m a rq u é e v e rs le po s itiv ism e d ’A uguste C om te e t l'év o tu tio n ism e d 'H e rb e r t S p e n c e r .

L’a u te u r d o it ê t r e u n v ie il la rd , a y a n t b eaucoup lu e t beau co u p v u , co m m e le p ro u v e n t les n o m b reu ses c ita tio n s d o n t il a p p u ie se s a rg u m e n ts , e t au ssi les o b se rv a ­tio n s fin e s , les so u v e n irs , v o ire les an ecd o te s d o n t il les a ssa iso n n e . I l fau t lire s u r to u t le c h a p itre cap ita l d u l iv re , e t qui e n ré su m e to u te la d o c tr in e : L’a l t r u is m e est u n é go ism e r a is o n n é . ^

E t la le c tu re e n e s t d 'a u ta n t p lu s ag ré a b le q u e l ’a u te u r a prëci.sém enl p o u r b u t de r e n d re la ph ilo so p h ie la p lu s a b s tra ite acces­s ib le e t co m p ré h e n s ib le à tous, en la d é b a r ­ra s s a n t d e c e tte ph raséo lo g ie sp é c ia le e t o b scu re q u i re n d les A llem ands, e t so u v e n t m êm e les F ra n ç a is , im possib les â l ire .

E v id em m en t, il y a b ien d es co n c lu sio n s d e M. T h ir io n q u i so n t c o n te s ta b le s ; m a is l 'e s p r it g» 'néral d u liv re e s t fa it p o u r p la ire â to u t l ib é ra l, e t m ém o à to u t d é m o c ra te : la m o ra le issue d u m oi, le p ro g rè s p a r l ’in d i­v id u a lism e , ce so n t d e s th é o rie s q u 'i l e s t b on d e u é fe n d re [lar ce tem ps où l 'o n e ssa ie d ’a c c ré d ite r le co llectiv ism e.

Nous n e co n se illo n s pas d e s u iv re av e u ­g lé m e n t l ’a u t e u r ; m ais o n p e u t l i r e son liv re . T o u t le m onde le c o m p re n d ra fac ile ­m e n t, e t il n o u s sem b le q u ’il d e v ra p ro f ite r à b eaucoup . ' J . N.

FouppageH.jo u r s ac tiv es s u r '

L es alTaires so n t tou-

C H R O N I Q U E A G R I C O L EL.e Marc de Pomme.

O n ig n o ia i t g é n é ra le m e n t q u e le m a rc de p om m e p û t re m p la c e r le fo in e t l 'a v o in e , m êm e a v a n ta g e u se m e n t, d u n s j 'u l im e n ta t io n d e s bestiau x e t d e s ch ev au x . C ’e s t un fa it p o u r ta n t re c o n n u a u jo u rd 'h u i p a r p lu s ie u rs p ro fe sse u rs d 'a g r ic u ltu re .

S o rti d u pre .sso ir, le m a rc e s t ^ p a if f ^ e t séch é . P u is o n le b r ise â sec e t o n le s a le à ra iso n d e 1 k ilo g r . do se l p a r 100 k ilo g r . de m a rc . A près m é lan g e , on ( 'in tro d u it , e n le fo u lan t, d a n s d es fu ta ille s défo n cées, e t on re o u v re b ien la su rface p o u r e m p ê c h e r le c o n ta c t d e l ’a ir .

O n d iv ise c h a q u e r a tio n , e n y a jo u ta n t d u so n , s a n s ad d itio n d 'e au .

C ette n o u r r i tu r e e s t te lle m e n t a p p ré c ié e d e s c h ev au x , q u ’ils la isse n t a u s s i tô t le fo in p o u r c o n so m m er le m a rc , e t q u e l e u r v ig u e u r s ’e n accro ît.

Conlpe les 4'opbcaux.U n ra p p o r t d e l ’in sp ec tio n g é n é ra le a g r i ­

co le s ig n a le a u m in is tè re ce fa it in té re s s a n t q u e d es sem en ces d e b lé e t d e s g ra in e s fo u r­ra g è re s im p ré g n é e s d 'h u i le d e c a m e lin e o n t co m p lè te m e n t chassé d es co rb eau x d e p lu ­s ie u rs ré g io n s d e c u l tu re d a n s S u d -O u e s t e t d a n s l'A n jo u .

L es v e rs d e s tru c te u rs o n t é g a le m e n t d é se r té le s te r r e s a in s i e n sem en cées , p o u r se ré fu ­g ie r d a n s le s e m b la v u re s e t p r a ir ie s v o is in e s ,

B U L L E T I N C O M M E R C I A LGpaincs foupragèpos. — A ffaires

su iv ie s e n g ra in e s d e lu z e rn e . O n co te â P a r is : trè fle in c a rn a i h â tif , 108 â 125 f r . les 100 k i lo g . , ta rd if ro u g e , 180 â 2 1 0 , trèfle b la n c , 185 â 255 , v io b u , 165 â 200 , ja u n e , 120 â 140, h y b r id e , 185 â 2 2 5 ,; lu z e rn e d e P ro v e n c e , 155 â 175 , d u P o ito u , 155 â 170, d e pays, 140 à 1 5 0 ; sa in fo in d o u b le , 55 à 60, s im p le , 40 à 4 8 ; m in e tte , 55 à 8 5 ; ra y -g ra s s d ’I ta l ie , 60 â 6 6 , an g la is 58 à 6 2 ; p o is g r is , 26 à 34 , j a r r a s , 25 à 45 f r .

m a rc h é s d e P a r is , avecd e la h au sse s u r les p a ille s . O n co te , le s 100 b o tte s d e 5 k ilo g . v e n d u s a u d o m ic ile d e l 'a c h e te u r : fo in , 8 5 & 100 f r . , lu z e rn e , 8 4 â 9 5 ; sa in fo in , 8 0 à 9 0 ; re g a in , 66 â 7 4 ; pa ille d e b lé , 54 â 64 , d e s e ig le , 52 â 5 8 , d ’a v o in e , 4 8 A 5 5 .

F c u U n f r a i s . — O n co te le s ra is in s b la n c s , 45 e t 48 f r . le s 100 k ilo g ., le s ra is in s n o ir s œ illa d e , 60 â 65 f r . , p e tits g r a in s . 40 â 45 f r . ; les po ires d ’E p a rg n e e t d e W illiam s , 20 â 30 f r . , les L o u ise -B o n n e e t le s D u­ch e sse s , 1 2 à 25 f r . , le s a u tr e s , 10 â 15 ; les po m m es d u C an ad a , 14 â 16 f r . , le s com - '‘ à l O f r .

- Les h a r ic o ts v e r tsI..éKiiraes frais.d u M idi so n t a b o n d a n ts , o n les v e n d : ffns,60 à 70 f r . les 100 k ilo g . , m o y en s , 60 à . . . g ro s , 35 â 4 0 ; les ch o u x H eurs d e P a r is , v a le n t d e 15 à 35 le c e n t ; les a r t ic h a u ts 5 à 2 5 ; les ch o u x , 5 â 10.

Légumes secs. — C ours e n h au sse à P a i’is , avec poti d 'a p p o r ts , O n co te ; h a i i - co ts flageo lets C h e v rie rs , 95 â 100 fr . l 'h e c ­to l i t r e e t d e m i, su isse s b lan cs , 55 à 5 6 ; le n ­tille» , 4(1 â 7 3 ; po is ro n d s , 26 à 29 . ~ P rix é g a le m e n t ferm es com m e su it à N oyon : h a r ic o ts flageolets, 3 4 â 3 4 f r . 50 le s 100 k il . , lin g o ts , 35 à 3 5 ,50

Pommrs de terre. — A la fin d u m o is , les p rix d e g ro s ù P a r is é ta ie n t a in s i fixés : H o lla n d e d e B o u rg o g n e , 8 6 f r . les 1000 k ilo g . , d u L o ire t, 80 , d u ra y o n , 75 , pom m e d e t e n e a n g la ise , 75 à 8 0 , sau c isse ro u g e , 65 â 71 , ro n d e h â tiv e , 70 à 7 2 , e a r ly ro se , 60 , im p e ra lo r , 50.

D an s les d é p a ric m e iiis , on c o te , a u q u in ­ta l : N ancy , 3 ,50 â 7 ; C h û lo n -su r-S a ô n e , 3 ,5 0 à 4 ; — à r i ie c lo l i l r é : B e a u v a ls , 7 à tO.

Pommes à cidre. — Les c o u rs s o n t les m ôm es q u ’il y a h u i t jo u r s ; o n v en d au m a x im u m 2 fr . l’hec to l. su i' les n ia rc b ë s d e p ro v iq ce .

_ Fécules. — L a te n d a n c e d e s c o u rs e s t in d é c ise , e n p ré se n c e d e la ré s e rv e d es a c h e te u rs . A E p iiia l, on co te d e 2 8 à 2 8 f r . 50, le to u t a u x 100 k ilo g ., e n g a re d e d é p a r t .

Graines oléagineuses.— La g ra in e d e co lza est co tée à J*arls, 29 fr . 5 0 à 30 fr . 50 les ICO k ilo g ; ce lle d e l in , 29 â 30 .

Œ u f s . — V en te m e ille u re . L es g ros œ ufs v a le n t de 100 à 135 f r . le m il le ; les m oyens de 92 à 9 8 ; le s p e ti ts de 81 â 88.

COUPS DE CISEAUX

De Saint-Pétersbourg à Paris.C h . T e r ro n t e s t a r r iv é â P a r is m e rc re d i à

q u a tr e heiiroN tre n te , e sc o rté p a r u n e véi i - tu b le a rm é e d e cyc lis tes .

A son e n tré e a u v é lo d ro m e d e BufTalo, il a é té c h a le u re u se m e n t accu e illi p a r p lu s de q u a tre m ille p e rso n n e s . L es a c c lam a tio n s se so n t fa it e n te n d re p e n d a n t p lu s ie u rs m in u te s . Un b o u q u e t a é té re m is a u v a illa ti l r e c o rd ­m a n .

T e r ro n t éb ilt d a n s u n é ta t s p le n d id e ; il a fa it d eu x to u rs d e p is te d a n s u n s u p e rb e em ­ba llag e . P u is il es t d e sc e n d u d e m a c h in e e t a a ss is té â la fin des c o u rse s .

V oici au ré su m é le voyag e-reco rd q u i v ien t d e se te rm in e r si b r il la m m e n t.

T e r ro n t e s t p a rti d o I» a r is le j e u d i 21 sep ­te m b re . I l e.st a r r iv é â S a in t-P é le i-sb o u rg le d im a n c h e 24.11 a q u itté ce lte v il le le m e r­c red i 27 sep tem b re à n e u f h e u re s d u m a lin . I l co u ch a it le s o ir in è m e à Luga (1 3 8 k i l . ) .• M algré les d illicu ltés s a n s n o m b re q u i s u r ­

g issa ie n t â ch aq u e in s ta n t , le d im a n c h e 1 " o c to b re , il a t te ig n a it K ovno (759 k i l . ) . M algré la p lu ie e t d e s ro u te s im p ra tic a h lo s , a p rè s s ix jo u r s do m a rc h e , c 'e s t -à -d ire m ai d i 3 o c to b re il é ta it à V arsov ie , 1 ,1 8 0 k il . d e S a in t-P é te rsb o u rg .

Le le n d e m a in , il a r r iv a i t â P o se n , 294 k il. do V arso v ie , e t je u d i 5 oc to b re à B e rlin . T e r ro n t a v a i t c o u v e rt e n sep t jo u r s 1 ,733 k i­lo m è tre s .

V en d red i 6 , il p a r ta i t d e B e rlin e t a r r iv a i t d a n s la j o u r n é e à M ngdebourg , 152 k il. do B e rlin ; sam ed i 7 , à C ologne. I l n e re s ta i t i lu s q u e 496 k ilo m è tre s ju s q u 'à P a r is . L undi

9 o c io b re . I l e s t a r r iv é à L iège d 'o ù il e s t im m éd ia tem en t re p a r ti p o u r N am u r, o ù il a couché . A v a n t-h ie r s o ir m a rd i, il s 'a r r ê ta i t à C hauny (A isn e ).

1.0 v a i l la n t c y c lis te a do n c m is ex a c te m e n t 3 jo u rs e t 7 h . 1 /2 o u 319 h . 1 /2 â acco m p lir ce v é r ita b le to u r d e fo rce . H o u r r a ! H o u rra !

Le général P<‘lissier el la discipline.

l.a t r i s te a v e n tu re d u ré se rv is te I Iu s , con ­d am n é à c in q a n s d e tra v a u x fo rcé s p o u r o u trag es, h o rs d u s e rv ic e , à un s u p é r ie u r e l ijui a so u le v é ces jo u r s d e rn ie r s d a n s Ta tresse d e v iv es p o lém iq u es , nous ra p p e lle u n a it p eu c o n n u e t a b so lu m e n t in é d it .

(‘e u d e tem ps a v a n t la g u e r r e d e C rim ée , le fu tu r m a ré c h a l d e F ra n c e e t d u c d e Ma-*- lakolf, P é l is s ie r , a lo rs co m m a n d a n t su p é r ie u r (le la p ro v in c e d 'O ra n , se t ro u v a it à M ascara , y pa ssa it u n e re v u e dos tro u p e s d e la g a rn i­son ; a r r iv é d e v a n t le 2* b a ta i lb n d 'in f a n ­te r ie d ’A friq u e , le g é n é ra l se p re n d â un sim p le fu s il ie r , d o n t la te n u e é la i t pou c o r ­recte , l 'in s u l te e t se la isse a l le r e n v e r s lu i â une vo ie d e fa it assez lég è re . S a n s q u i l te r le r a i ig e l c a lm e e n a p p a re n c e , le fu s il ie r r i­poste p a r u n soiiflle l ap p liq u é d e m a in de m a ître s u r le visage: d e P é lis s ie r .

On s 'e m p a re do l’h o m m e q u i s 'é c r ie :J e s u is f . . . ta n t p is I J 'é ta is d a n s m on

d ro it. J e n e re g re tte p a s ce q u e j 'a i fa it.

E l i l se la is s a , sand a u c p n o ré s is tan ce , a p p ré h e n d e r e t c o n d u ire e n p r iso n .

L e so ir v en u e t com m e au d în e r d u g é n é ­r a l , a id e s d e c a m p e l o lfic ie rs d ’o rd o n n a n c e s 'in d ig n a ie n t c o n tre le p a u v re d ia b le q u i a l la i t c e i 'ta ln e m e n t p a y e r d o s a v ie so n in ­c a r ta d e . P é l is s ie r , d o n t le c a r a c tè r e e B ro y a - b le m e n t e m p o r té a v a i t s o u v e n t d e s r e to u rs sp o n ta n é s , l e u r r é p o n d it :

— E h b ie n I n o n ; c e t h o m m e n e p a s se ra p o in t a u con se il d e g u e r r e . 11 n e s e r a pas fu.siilé p o u r a v o ir rép o n d u ù u n e In ju s te p ro v o ca tio n . J 'e n te n d s q u ’il so it re lâ c h é d a n s les q u a ra n te -h u i t h è u re s e tq u 'i l v ie n n e s im p le m e n t m e fa ire d e s excuses .

T rè s r é v é re n c ie u se m e n t, le s p lu s h a rd is h a s a rd è re n t q u e lq u e s o b se rv a tio n s : — le g é ­n é ra l n ’y so n g e a it pas ; la d is c ip lin e c o m p ro ­m ise à u n te l p o in t ; o u tra g e d e lu p lu s h a u te g ra v i té e n v e rs u n s u p é r ie u r d u g ra d e le p lu s é le v é e t sou» le s a rm e s . I l fa lla it u n e leço n ; lo fu s il ie r m é r i ta i t la m o rt.

S o u d a in d 'u n a i r g o g u e n a rd q u i lui é ta it fa m ilie r , le te r r ib le g é n é ra l r é p liq u a :

— C o rta in em o n t, il fa u t u n e le ç o n ... e lle s e ra p o u r m e ss ie u rs les o lfic ie rs , te n té s p eu t- ê t r e p a r le m au v a is e x em p le q u e j e le u r a i d o n n é d e s 'o u b l ie r ju sq u ’à f ra p p e r u n in f é ­r ie u r .

L e fu s il ie r so r t i t de p riso n le le n d e m a in , h t d e c œ u r les excuses e x ig é e s .. . I l v it p ro ­b a b le m e n t e n co re .

l in mAnalAni» offregratnitementde faire u n y iO H S I F U r c o n n a ître â tous ceux q u ie o n ta l te in t s d ’u n e m a lad ie d e p e a u : d a r t r e s , eczém as, b o u to n s , d é m a n g e a iso n s ,' .b ro o «

’ü’ué pai> des guôpes*H y e n a e n c o re , d u m o in s d a n s lo M idi ;

e l c es jo u r s dern ier.» , à G a illa n , a r ro n d is se ­m e n t d e L esp a rro (G iro n d e ) , u n e n fa n t de six a n s , a é té tu é par d e s guêpes.

11 jo u a it , n o n lo in do chez lu i, avec u n b â to n . A p e rcev an t u n e g u ê p e q u i e n tr a i t d a n s un t r o u , il v o u lu t y en foncer, son b â to n . A ussitô t u n e a rm é e d e g u êp es so r tit d o ce s o u te i r a in , e n v e lo p p a l 'e n fa n t e t le c o u v rit co m p lè tem en t.

_ U n cu ltiv a te u r , e n te n d a n t d es c r is , so p ré ­c ip ita e t je ta d e la te r re s u r les g u êp es, a fin d e p o u v o ir a v a n c e r . P u is il s a is it l 'e n f a n t e t le ti a iisp o rta v iv e m e n t chez se s p a re n ts .

T o u s les so in s fu re n t iiiiitiie s , l 'e n fa n t é ta it m o il . D eux ou tro is m in u te s a v a ie n t suffi a u x guêpes p o u r acco m p lir le u r œ u v re .

Un conseil iililc aux pêehcups de l'ivièi'c»

Avec les p o isso n s d 'é ta in d 'u n g r is foncé, q u 'o n ach è te ch ez le m a rc h a n d d 'e n g in s e t d 'u s te n s ile s d e p èch e , on n e p re n d r ie n ou p as g r a n d ’chose .

M ais si l ’o n re c o u v re ce po isson d ’un v e rn is com posé d e b o n n e c ire ro u g e à c a c h e ­t e r e t do q iieh iu es g o u ttes d 'e s p r i i d e v in , on v e r r a grü.»ses e l p e tite s p e rc h e s s 'y p ré c ip i­t e r g o u lû m en t.

O u p re n d au ss i avec fa c ilité , p a r c e m oyen , e t s u r des coups am o rcés o u n o n , d e s br èm es d e fo rte ta ille .

Musée des Familles.É D IT IO N P O P U L A IR E I L L U S T R É E

DEUXIÈME ANNÉE

S o m m a ir e d u n® 4 4 . — 4 2 o c to b re 4 893 .L 'E lép h a n t blanc de üiam , par Arm. Dubarry.

— Vers le Pôle N ord , par DalTry de la Monnoye. “ Les B âtons de S a in t Joseph, tégnoilQ bour- guigaooDe, par ta ÜdroQiio Autooine L . do Ro- chemoQt. — L'O rdonnance, traduit de l’cspagool, par C. Habert. — P erles de m er et P erles d 'eau douce, par P . CnnlraRtiD. — Concoure. — Mo~ saitjtte : Curiosités cynéijéliques : H istoire de la F la tter ie .

E nvo i franco d ’un num rh'o sp éc im en s u r d e m a n d e a tT ranch ie . — L ib ra ir ie C h. D ela - g i'uve, 15, ru e Sou lfio t, l 'a t i s , e t chez tous les l ib ra ire s .

A bonnem ents : U n a n , 6 f r . ; S ix m ots, 3 £r.

A V I S

M . E . I T o n t m a r b r ie r à S e n lis , a l ’h o n n e u r d e p ré v e n ir s a C lie n tè le q u 'i l v ie n t de jo in d re à son F o n d s d e M a rb re r ie l’a r t ic le C o u ro n n es funér a ire s e n to n s g e n re s .

L’e n tré e d e so n M agasin é ta n t l ib re , il en g ag e tou tes p e rso n n e s â v e n ir se r e n d re com pte d e ia fa b r ic a tio n e t d e la m od ic ité d e s p r ix d e se s a r tic le s .

AÜATEllItS P i lO T O G R . \P l lE 8A v an t d 'a c h e te r u n A p p a re il q u e lc o n q u e

p o u r la P h o to g ra p h ie , vous avez to u t a v a n ­ta g e -à v e n ir c o n su lte r M. E. D E ROZYCKI, p e in tre -p h o to g ra p h e , 6 , r u e S a in t - P ie r r e , à S e n li s , q u i m e t t r a à v o tre d isp o s itio n les C a ta lo g u es q u ’il possède e t v o u s d o n n e ra to u s le s ren se ig n e m e n ts d és ira b le s .

E n vous é v i ta n t les fi'ais d e c o rre sp o n ­d a n c e s , d 'e m b a lla g e e t de p o r t , i l vous fe ra e n o u tre u n e re m ise v a r ia n t do 5 â 10 p . o/» s u r les c o m m an d es payées d 'a v a n c e , to u t en vous g a ra n tis s a n t la q u a lité do la m a rc h a n ­d ise .

Les p r in c ip a le s f o u r n i tu r e s e t les p r o d u i ts les p lu s u s ilé s s o n t to u jo u r s e n m a g a s in e l s o n t ve n d u s a u x m êm es p r i x q u ’à P a r is , D ép6t des P laques sensib les G uiltem inot e t C*

« L A . P A R F A I T E n d o n t la re n o m m ée s ’a ccen tu e d e p lu s e n p lu s d e p u is l 'in s ta lla tio n d 'u n e U sin e m o d è le â C h a n til ly (O ise ).

ch ites c h ro n iq u e s , m a la d ie s d e la p o i t r in e e t d e Festoroac, e t d e rh u m a tism e s , un m o y e n in fa ill ib le d e se g u é r i r p ro m p le m e q t ainsi q u ’il l 'a é té ra d ic a le m e n t lu i-m é m e aprèsa v o ir so u ffe rt e l essayé e n v a in to u s le s r e ­m èd es p i'écon isés. C e tte o ffre , d o n t o n a p ­p ré c ie ra te b u t h u m a n ita ire , e s t l a c o n s é ­q u en ce d 'u n vœ u.

E c r ire p a r le ttre o u c a r te p o s ta le à M. V in cen t, 8 , p lace V ic to r H ugo , à G re ­n o b le , q u i ré p o n d ra g ra t is e l f ra n c o p a r c o u r r ie r e t e n v e r ra le s in d ic a tio n s d e m a n ­d ées.

r \ TratM tontaa combiulfonB lrA B S X T R A .M ^O S S S tQ rI p*iiio<pail»n à SO <1/0 il«a, |«, baatBcH/iUiqiwGnEBIE,T0T16ES.0DEL.SÜlCiKUUITtl

/ i i E i y T B S ' v z . A . c x i i x i s x s

S ’a d re s s e r à M. Gr iso n - P oncelbt , à C ro il.

SOCIETEd’Assupances M ataelles

C o n t f e l * f f n œ n c f f e

D U S E I I V F - E T - M À R I V R(Etendue aux départernonta lim itrophei).

DATC Dit LA FONDATION I 1619

Capitaux Assurés 1 m illta rd 0 6 9 .0 ^ .0 1 2Fonds de I l é s e r o a , , 3 .3 6 6 .2 7 5Hrifs iDffrieDrsde plus de 40 f)/o à ceux desiulresGiMipa|Biet

A p e p ç o d u T a r i f p a p 1 , 0 0 0 f r a n c sà comparer avec ceux do vo» policea d'aasurance

Risques de Foudre el de Q a j com pris.BàtimoDts

communaux. Mataona b

iaolôea.MaÎBCDS

d’habitation.

IiumenbteB..M obilier.........Im moabloa, , . M obilier. . , . Im m eubles. . . M obilier.........

O 'I S 0 30 0 20. . . . 0 40 0 25

. . . 0 45Im m eubles.................... 0 35* im m eubles.................

ProfessiouB diverses ! Mobilier e t Marchan-V d ise s ......................... 0 65(Im m eub les................. 0 50

P etite Culture . . . . (M obilier, M atériel et( B estiaux.................0 70(Im m eub les.................... 0 80

Grande Culluro . . . | Mobilier, Matériel et( B estiaux ............. 0 80

Récoltes o n b â lim en ts ..................................... 0 90

R écolle, en m eule. 1 " “ « '» • I “ *_«II m o ia 2 47

Les p o lic e s s o n t d é l iv r é e s g r a tu i te m e n t .

F ix ité p ra tique dos cotisations.Sinistres toujours payés in tégra lem ent

et com ptant.S 'adresser au écrire p o u r tous Renseianem ents

« / ’A i/cnl général de ta Société ;H. BOURGOIN, allée du Jeu-de-Paum e, A Crépy.

G. & H. B A U C H EFournisseurs du .Miuistèro des PinanceB, do ta

Marine, des Compaguies de Chemins de fer français e t ctraugers, dos Succursales de la Banijue de Franco.

m

C O FFR ES-FO R TS INCOM BUSTIBLESavec p o rte s rem plies d e plaiptes de 1er

e t d 'ac ie r trem pé de 50 m itUm ôtres d 'ép a isseu r. Prix : do 3 5 fr. e t à 3 .0 0 0 fr. e t au-dessus.

D ctix Diplômes d ’honneur,V in g t Médailles d 'o r et d 'argent.

Doux Diplômes Médailles d’or, Exposition universelle d’Angers 18S5.

DiplAoe d 'b o D D e u r ï l'EiposilioD o n jT tr s e l le d e Braulles. ilé d a illc d 'o r à l'E xposition in terna tiona le

de S idney .

REIMSEnvoi franco du Tarif-A lbum .

E n v e n te ch ez M. Léon T H O M IN ET, q u in c a i l l ie r à C rép y -en -V a lo is (O ise ),

Exiger le Moa

Le G éra n t : L ab an d b .

i l is , im p r im e r ie P atk r .

T h é o p h ile Nouvian , su ccesseu r.

A n n o n c e s J f a d i c i a i r e i kARTICLI 1".

Elude de M 'O s c a r S A V A R Y ,avoué à Senlis,

place Saint-Pram bourg, n* 3, saccesseor do M‘ P il b o i s .

" W 3 B 3 7 W ' i r * m aSUR SAISIR IMSOBILIÈRB

1* d ’unr

3 V T A I S 0 1 Vlivoo

CipoonatanooR e t D é p e n d a n e e e ,Sise à AUTtlEUIL-EN-VALOIS,

canloo do Botz, arrondissem ent d e Senlis;

S* ET d 'une a u t r e I

M A I S O HAVEC

c i r c o t^ t a n e s t ai D é p e n d a n o e * ,Sise aii ham eau do HACQUEUNES,

commune du Betz. arrondissem out do Senlis.

141 N o v e m b r eheure de m id i,

^ Taudience des criées d u tribunal civil de prem ière lostance de Sentis, ail paU is de Justice , rue de la népubllque.

^ exécution d’un procèi-verfoal

de saisie im m obilière du m inistère de Dennel, hu issier à Crépy-en-Valois, en date d u sept Août mil hu it cent quatro-vingl-lreixe, enreg istré , dé­noncé e t irauscrit au B ureau des hy ­pothèques de Senlis, le seize A oût mil hu it cen t quatre-vingl-trcizo, volume 84, num éro 28;

Et aux requête , poursuite e l dili­gence d e : '

M. Auguste fiailly, négociant, de­m euran t à Crépy-en-Valors,

C réancier saisissant;A yant p ou r avoué constitué H* Os­

c a r Savary ;(km tre M. Clément Libre-Gourlot,

m archand épicier, dem eurant h Au- theuibcu-Valois,

Partie saisie;N 'ayant pas d ’avoùé coustitué;

11 sera procédé, lo M ardi v in g t et u n Novembre m it h u it cent q u a tre - v in g t- tre ize . heure de m id i, en l 'au ­dience des criées d u T nbunal civil do prem ière instance de Senlis, séant au Palais de Ju»tico de ladite ville, ru e de la Bépubllque. h la vente aux enchère» publiques, à l'extinction des feux, au plus o tfi'an to t dern ie r en ­chérisseur, des immeubles dont la désignation su it :

O B S I G W A T I O MP re m ie r Lot.

Une MAISON d e trois travée i, à bas

é ta g e , sise à A utheuil-en-Valois construite en p ierres e t couverte c l ardoises, composée d ’une boutique à l ’entrée, salle a boire, cham bre à cou­cher, b ûcher à la su ite , m ansarde et g ren ie r au-dessus. ^

Cave dans le Jard in , ayant entrée s u r la rue .

Ja rd in y attenant de trois ares quatre-v ingt-tro is centiares.

Le tou t, tenant p a r devan t à ta rue, par derriè re à H. Iiam m oniez (Alfred), d 'un côté à Gilaud, e t d ’au tre côté à la veuve Dupont.

D eu x ièm e e t d e r n i e r Lot.Hue MAISON de deu x travées, à

bas étage, sisd à H acquclines, com ­m une de Betz, construite en pierres et couverte en tuiles, com|)oséo de deux pièces en bas, g ren ie r au-dessus, grange à la suite.

Jn ra in do un aro environ entouré d 'une haie.

Le tou t tenant par dovant k une cour com m une, par derriè re A N. Beaunis, des deux côtés à Madame veuve Rémy Coulon.

0 :tte Maison ost louée verbalem ent e t A l’année A H. Eugène Remy fils, ja rd in ie r A Macquelines, m oyennant un loyer de so ixante-dix francs payable le onze Novembre.

M ISES A P R IXO utfe les charges, d a n se s e t con­

ditions énoDOées t u cah ie r des char­

ges, dressé pou r'parven ir à la v ente dos immeubles sus-désignôs, les en ­chères serout ri^u es savoir ;

Pour le prem ier lot, su r la mise à p rix do cinq ceuts fToncs, c l . . 500 fr.

Pour la deuxièm e lot, su r la mise à p rix de trois cents francs,

300

800 "Total dos m ises à p r ix .................................

P u r R e L i é R a l e .

Déclaration est ici faite on confor­m ité de l’article 696 d u Code de pro­cédure Civile, que tous ceux d u chef desquels il iiourratt ê tre pris Inscrip­tion d’hypothèque légale devront r e ­q u é rir ladite inscription, avant la transorlpiiou du jugem ent d’aifindica- tion, A ^ in o de déchéance,

Fait e t rédigé p a r l’avoué poursui­van t soussigué,

A Senlis, lo H Ociobre 1893,

Signé : 0 . SAVARY.Enregistré.

Séadreeter p o u r tes reneevgnm en te : V A M’ SAVARY, avoué à SenUs,

poursulvaiit la vente;2* A H ’ DENNEL. hu issier k Crépy-

en-V alois;

3* Au Greffe du Tribunal civil de Senti», o ù le rAbier dos charges est déposé.

Pour insertion : Signé : 0 . SAVARY.

' Art. 2.Elude de H* P aul DELAPORTE,

licencié en d ro i t , avoué A Sentis, rua de la République, n* 22.

< c r U àSur Poblloationa Jndlo iairea,

Après toeepU tion bénéfiotalre.P ar lo m inistère do M* Collas, notaire

A Mollo, com m is A cet effet,

DE

6 Pièces lie Terre & Bolsaises terro ir do

SAlNT-VAASr-LES-MELLO.

L’adjudication aura lieu lo D t m a n o h e c i n q N o v e m b i ^

^ ^ 1 8 0 ^ » d d e u x Aaurea de relevée.

En la Mairie d e Saint-V eaat-lea-H ello

En vertu d ’un |ugem ont rendu par le T ribunal civil de Senlis, le deux Août m il hu it cen t quaire-vingt- treiio , enreg istré ;, A la requê te de :

1* M. Paul-Louis-Joseph Rellot cuisinier, dem eurant A Saint-V nast;

2* Madame Elisa Rellot, épouse do M. Louis-Eugène Cléret, m archand de vins, avec lequel elle dem eure A Paris, rue Jean Coiiin, num éro 4 ; '

3* Et ledit sieu r C léret pour l 'a s ­sistance nécessaire à la dam e sou épouse ;

4 ’ M. A lphoose-B rice-H ippolyle R e llo t, c u ltiv a te u r , dem eurant A Sainl-V aast;

6* Mademoiselle Louise-Caroline- Désiréo Rellot, sans profession, de­m euran t à Saint-V aast;

6‘ Mademoiselle Augustine-Arman- dine-Françoi»e R ellot, sans profes­sion, dem eurant A Saint-V aast:

Co-iutéressés ;A yant M* Paul Delsporto pour

avoué;D 'une p art;

Contre M. D ésiré-Bertrand-Joscph Rellot. bourrelier, dem eurant à Con- flans-Saiute-Uonoriiio,

Défendeur défaillant. D’au tre part;

Il sera, le Dtrminche cinq iVorcm- brc m il h u i t cent q u a tre - tin g i- t r e ix i , d d e u x A e u m de relevée, en la Mairie de Saint-Vaast-lcs-Mollo, procédé p ar le m lnistèro do M‘ t]ollas, ' no taire A Hello, com m is A ce t effet, A la vente aux enchères publiques, au d u s offrant e t dern ier encherls- s e u f e t à l’extinction des feux, des Im m eubles dont su it la désignation :

D É S I G N A . T I O N

M I S E S A P R I XT erro ir de Sainl-Vaast-lee-lIello .

P re m ie r lo t.Six arcs tren te e t un cen tiares de

terre , lieu d it les Q uarrès. tenant d ’un côté A la sente, d ’autr:' côté M. Henri Moulin, d 'u n bout A Constant Blet, d ’au tre bout M Martin.

M ise â p r ix : 2 0 f r .D eu x ièm e L ot.

Neuf ares quaran te -deux centiares do bois, lien d it les A nnales de Chan- tercine, sous la Fontaine, ten an t d’un côté M. Seillière, d 'au tre plusieurs, d ’un bout A la voirie, d ’au tre bout M. Mignot. ^

A l l s e à jy ix : 10 f r .T ro is iè m e Lot.

Seize ares q uaran te-sep t cen tiares de tcrro, lieu d it les A unaies Bras d ’Or, tenant d 'u n côté a u m arais, d 'au tre côté plusieurs, d ’u n bout M. Bâillon. T raversés p a r le chem in.

M ise à p r ix : , 3 0 fr .Q u a tr iè m e iLot.

Cinq a rés tre n to -é e p t centiares d 'aiinaie, lieu d it D errière Chauto- reine, tenan t d ’un cô té H. m ioraet, d’au tre cô té M. SelIIièra, d ’u n b out au m arais, d ’a n tre bout Jean-M ldiM Blet -* au tres . •

M ise à p r i x : t t r .

C in q u ièm e L o t.V ingt-cinq a rc sq u a tre -v in g tq u a lre

centiares d’aunaio, lieu d it la Ferm e de Créuy, tenant des deux côtés A H. Seillière, d 'u n bout au m arais, d’au tre bout H. A ntoine Bergeron.

M ise à p r ix : 30 f r . •

S ix iè m e L o t. "Deux ares so ixante-neuf centiares

d ’aunaie.lion d it la R uolleaux Clercs, tenant d 'u n côté e t d ’u n bout M. Alexis Calleux, d’au tre côté M. Selllièrè, ' d 'au tre bout A la sente.

M ise à p r ix : 2 f r .

Le cahier de» charges, clause» et co n d itio n s auxquelles ü se ra p ro e é d i A lad ite vente est déposé en l’E tu d e de JT Collas, n o ta ire d JfeÜo.

Fait e t rédigé p a r l’avoué poursol- vant soussigné,

Senlis, lo 14 Octobre 1893,. Signé : P aul DELAPORTE.

Et e n r t^ s tré .

^adresser pour Us renseignements :V A M' DEUPORTB, avoué à

Senits, m e de la R éj^b llqae , V R : ' - 2* A M’ c o l l a s ; DOialM A Mafio.

dépotlydits du cahier des o b a i i ^

Signé rPAOLDHLAMMB.

J Ü U n H A L D E S E N U S

Ai t . 8 .> A. SAimB-BBUVB,

•voué à Seuils (Oise).

V E f f r E S U R U a X A T l O ND i : 1‘

C niE M A IS O NSise à HONTATAIRE,

ru e de Derrière les M urs, o* 59;2*

D eux P ièces de T erreSises te rro ir do HONTATAIRE,

E h i t r o i s l i o t s .

L’adjudication au ra lieu le D im anche t S N ovem bre

1 8 9 8 ,d u n e heu re de r e k t ie .

E n U M airie de M ontatalre,P a r le m inistère d e H ' Dbsa bii

n otaire è Croii.

En exécution d 'un jugem ent rendu s u r requête p a r le Tribunal civil de Seniis, le vingt-six Août mil huit cen t q uatre-vingt-treize, enregistré ;

E t è la requête do :1* Madame Pauiine-Juiienne Four-

n ie r, veuve de M. Rieul-Joseph Petit, sans profession, dem eurant a Monta- ta ire ;

2* Madame Estelie-Mario P e tit, épouse de M. Jules-Julien, Lamarre, ouv rie r d’usine, avec lequel elle de­m eure & Creil, ru e d u Temple;

3* Ledit sieu r Lam arre tan t en son nom personnel que pour assister la dam e son épouse, e t aussi comme tu teu r datif des m ineurs Rieul-Henri Petit, Estelie-Angellne Petit et Louise- A ugustine P etit;

A yant M‘ Sainte-Beuve pour avoué constitué:

E n présence de :M. E rnesl-A rm and Lange. om Tier

de forges, dem eurant à Sloutatoire,« Au nom e t comme su -

a brogé-tu leu r des m ineurs « Petit, sus-nom m és; »

U sera procédé.le Dim anchedouxe Hocembre m il h u i t cent qu a tre ~ t in g t- lr e ix e , d « n e heure de rele­vée, en la Mairie de M ontalaire, par le m inistère de M’ Desabie. notaire 5 Creil, à la vente aux enchères publi­ques, des im m eubles dont la désigna­tion suit, et su r les m ises à prix sui­van tes :

D ÉSIG N A T IO NET

M IS E S A P R IXP re m ie r Lot.

Une MAISON, sise à Montatairc, faubourg de C lerm ont, ou rue de Derrière les Murs, num éro 59, com ­pren an t un principal corps de bâti­m ent au fond de la cour, composé d’une grande pièce d 'habitation et d ’une au tre pièce à côté servant de buanderie, petit g renier au-dessus, cham bre à coucher au-dessus de la pièce d’habitation, g renier au-dessus couvert en tuiles

Petite cour, appentis dans lequel est une petite cham bre à coucher, cabanes à lapins, le tout couvert en tuiles, cave

Etude d e M* A uguste SAINTE-BEUVE,avoué à Seniis.

V E N T E S U R L I C I T A T I O NB n tr e M a jeu re e t M in e u rs

DE

iS Pièces (le Terre & Boissises te rro irs do

FRESNOY-LE- LUAT, DüCY, LE LUAT e t AUGER-SAINT>V1NCENT,

ET

U N E M A I S O NSise â PRBSNOY-LE-LUAT.

en la rue de l’EgI.se,En 16 Lots.

L'adjudication au ra lieu E n la maisond’Eoole de Fresnoy-le-Lnat le D im anche It» O ctobre

1 8 9 8 .d dcH i heures de relecée,

P ar le m inistère de M’ Lenicouk, notaire à N au leu ii-ie -H au d o u iu ,

commis â cet eiïet,En présence de M* M o rtreu x ,

n o ta ircà Crépy-cii-Vaiois.

S’ad resser p o u r les renseignem ents 1- A M" SAINTE-BEUVE et LE-

VIEUX, avoués â S eulis;2* A M‘ LENICQUE, notaire i

N anteuii-le-Haudouiu, dépositaire du cahier des cliarges;

3* Et à M* MORTREUX, notaire Crépy-en-Valois

‘‘adresserpour les renseignem ents : 1* A H“ SAINTE-BEUVE e t LE-

VIEUX, avoués & Seniis;2 ’ A M* LEFRANC, notaire à Ver-

b e r ie , dépositaire du cahier des charges.

Elude de M‘ AuguMe SAINTE-BEUVE, avoué à Sentis.

VENTE SUR LICITATIONDE : 1*

U N E M A IS O NSise à PARIS, passage du Poieau,

n* 23 b is ;

U N E M A IS O NEt s e s D ép en d an ces,

Située au LUAT, commune do Fresnov-le-Luat,

canton de Naiiteuil-le llauJouin . arrondissem ent de Seniis (O ise)

eu la rue de l'Eglise,E n d eu x Lots.

L'adjudication au ra Heu le M ardi I l O ctobre 1 8 9 8 ,

heure de m id i.En l'audieuce des criées du Tribunal

civil de prem ière instance de Sculis, ail Palais de Justice, ru e de la République.

S’ad resser p o u r les renseignem ents V A M‘ SAINTE-BEUVE, avoué,

à Seniis, poursuivant la vente ;2’ A M" ROYER et DAVID, avoués

à Lisieux;3’ A M* MORTREUX, notaire

Crépy-en-Valois;4 ' AugrelTo du T ribunal c iv il'de

Seniis, où le cah ier des charges est déposé-

Etude de M* BmUe DËMEUN,ticeucié en droit,

avoué â Seniis. rue de Viilevert, n* 7, Suco’ de M" Dblgovb e t T h b u r y .

su r su renchère du s ix ièm e , d’u ne

I S Æ A I îS O T S rSise il FRESNOY-LA-mVlÈRE,

lieu d it Itt P ierre D ato ire . L’adjudication au ra lieu le Mardi

IT O ctobre 1898» heure de m id i,

En l’audience des criées du Tribunal civil do prem ière instance de Sen­tis, au Palais de Justice de ladite ville, rue de la République.

S’ad resser p o u r les renseignem ents : V A M’ DtiMELlN, avoué a Seulis,

iioursuivaut la vente ;2* A M * LEVIEUX et SAINTE-

BEUVE, avoués à Seniis, p résents à la vente;

3* A M' FERRY, notaire à Bétliisy- Saint-Picrrc;

. Et au Greffe du Tribunal civil do Sculis, où le cahier des charges 'st déposé.

Puits com m un. ^A utre bâtim ent couvert en tmles à

usage de pressoir et de remise.Jard in su r le cô té , basse-cour,

cabanes à lapins, toit à porcs et cabinets d 'aisance. ,

Le tout, tenant d ’un côte veuve Cirardot e t A ugustin Biet, d 'au tre côté Narcisse Godart e t Bensse, d ’un bout veuve Blet, d’au tre boutPIuquet.

On accède à ladite propriété par u n e ruelle com m une c l par un passage com m un avec P iuquet.

R l i s e à p r i x : 1 ,500 fr.D eu x ièm e Lot.

Deux ares cinq centiare.s de terre, te rro ir de Montatairc, Heu dit le Bray, tenant d ’un côté Gobert, d ’au tre côté Ju les Rigani, d ’un bout veuve Viberi, d ’au tre bout Gaudebcrt.

M ise à p r ix : 10 fr.

T ro is iè m e Lot.Deux ares tren te-neuf centiares de

te rre , lieu d it les Grouellcs ou les Moines, tenant d ’un côté Delettre. d ’au tre côté plusieurs, d ’un bout la veuve .Benaut, e t d ’au tre bout veuve H onrdei.

M ise à p r i x : 15 fr.

Total des m i» » à | 5 2 3 f.Fait et rédigé par l’avoué poursui­

van t soussigné,A Seniis, le 14 Octobre 1893.

Signé : A. SAINTE-BEUVE.

Enregistré.S ’adresser p o u r Us renseignem ents :

V A M* SAINTE-BEUVE , avoué à Seniis;

2* A M* DESABIE, notaire â Creil, dépositaire du cah ier des charges.

Pour insertion :Signé : A. SAINTE-REUVE.

A r t . 4 .

Etude de M' Georges LEVIEUI, licencié en dro it, avoué à Seniis,

rue Saint-Uilairc, n ' 10,S uce ' de M” A llu a bd e t Ciia l u in .

ABsistance Judiciaire .

déc is ion d u B u rea u de Seniis, d u 15 J a n r ie r 189i.

D IV O R C E

*D'un jugem ent rendu par défaut, faute de conclure, par le Tribunal civil de Seulis, le huit Août mil huit ceu t quatre-vingt-treize, enregistré et signifié:

E ntre M. P ierre V il l a t t b , paicire- n ie r, dem eurant à Chantilly;

E t HadanjO Juiio-Araélie DoLLé, sa femme, dem eurant à Corineilles-en- P arisis (Scine-et-Oise), Grande Bue, 164, chez H" Lizeroy;

11 appert :Que lo divorce a été prononcé entre

les époux Vil l a t t b , â la requête et a u profit du m ari.

P our ex trait :Signé : G. LEVIEUX,

Art. 5.

Cessioi d« Fonds do ConDorco.

Suivant acte sous-seings privés, à en reg istrer en tem ps do droit, M. et Madamo ZmcK-Coquinus, ont cédé à M. e t Madamo PLOunr-CiiBVALLiRR, lu fonds do commerco de iimonadler, portant pour enseigne «• Café d e là Vüle, » i|u 'ils exploitent à Creil, rue do ta République, num éro 31 ;

Entrée en jouissance le vingt-neuf Octobre mil nuit cen t quatrc-vingt- ire ize;

Domicile élu chcs N. Dobrbnbl, 83 , rup,S |alal-PaDt«léün, I Beauvais.

Etude de M* A uguste SAINTE-BEUVE,avoué à Seniis.

VENTE SUR LICITATKWB>’TRE XIAJEüRS ET UINEUBB

DB

TROIS MAISO.XSAVEC JARDINS

Sises à APREMONT, en la rue de la Mare,

BT

D a. 33 c. de T erreSis terro ir d’APREMONT,

lieu dit derrière les Jardins,Kn 4: l.o (s .

L’adjudication aura lieu En la Maisond’Eco’e'd’Apremoot,

le I>imautih<‘ 8 9 D etobre 1 8 9 8 ,

d deu x heures de relerêe,Par ic m inistère de M' F e h t é . notaire

il Seulis. commis à cet elTet,

en présence de M’ Ba l é z e a l x , notaire âChiiulilly.

S'adresser p o u r les renseignem ents rAM 'SAlNTE-BEüVEetSAVARY,

avoués à Seniis ;2‘ A M’ FERTÉ, notaire à Seniis,

en l’étude diupiel le cahier de; charges est déposé;

3’ A M’ BALÉZF.AUX, notaire Chantilly.

Elude do M’ Auguste SAINTE-BEUVE,avoué â Seniis.

S U H B A IS IK IM M O D ILIEIA IS d’unr

I V E A I S O l N fSise â BONNELIL-EN-VALOIS,

canton de Crépy-en-Valois, arrondissoinent de Seniis (Oise),

au chemin de la Ruelle, su r la roule de Crépy à Bonncuil

ti’adjiidication au ra lieu le M a r d i 3 1 Octobre 1 8 9 8 ,

heure de m id i,En l’audience des criées du Tribunal

civil de proinière instance de Seniis, au Palais de Justice , rue de la République.

S’ad resser p o u r les renseignem ents y A M’ SAINTE-BEUVE, avoué

Seniis;2* A M* DF.NNEL, hu issier à Crépy-

en-Valois;3* Et au Greffe du Tribunal civil

de Seniis, où le cah ier des charges est déposé.

U sine élévato ire e t de ses dépendances» en vuo d 'un se r­vice m unicipal de distribution d ’eau.

Ces travaux sonlévaluésà la somme de 8 0 , 0 0 0 francs»

Savoir :T ravaux à l’o n iro p ris e .. . 4 1 .800f. Somme à valoir pour im -

pi-ôvu................................... 8 .200Les en trepreneurs pourront pren­

d re com m unication d es p ian, devis et cah ier dos charges & la Mairie de Chantilly, tous l e s jo u rs , de huit heures a qua tre heures. Iis recevront uue afBche su r leur demande.

Chantilly, le 7 Octobre 1893.Le Maire,

VALLON.

Ji Céder de SuiteEn excellentes oondlUons»

im

Entrepôt de Bière e t CidreEN PLEIN RAPPORT

b ureau du Jonroal.

1M "Em ilb DFMELIN, li­cencié ondroit,avoué à Seniis, rue de Vii- levert, n’ 7 ;

D lET.im iaireàCrcpy- eu-Valois.

VENTti SUR LIClTiVTiaNENTIIB UAIBURS KT UINBURS

DE : r

‘23 Pièces do T errePré, Taillis & Buissons,

-Sises terroii’s de GLAIG.NES e t SERY (Oise),

ETUne Grange avec Hangar,

Sis au ham eau de MAGNEVAL,

U N E A lA U SO NS isoâ MAGNEVAL,

c o m m u n e d e S é ry ;3 ' ET

Une Pièce de PréSise terro ir de BÉTUISÏ-St-M ARIIS.

L'adjudication .lura lieu lo D im auche S 9 Octobre

1 8 9 3 ,d « n e heu re de relctèe.En la Mairie de S éry ,

Par le m inistère de M' Die t , notaire à Crépy-en-Valois (Oise),

coniiiiis à cet elTet. ^a d resse r p o u r les renseignements

1* A M’ DÉMELIN, avoué à Seulis, poursuivant la vente ;

2* A M' DIET, notaire à Crépy-en- Valois , dépositaire du cahier des charges;

3- A M* FERRY, notaire à Bélhisy- Saint-Pierrc.

Elude do M’ H e n ry PIQUOiS,com m issaire-priseur

de la ville e t do l'arrondissem ent de Sculis. '

successeur du M’ BAifÉoBST.

A v i H - i v o r t EAUX BNCIIÈnES PUBLIQUES

Expressém ent au Comptant,A SKNLISS

Au c h â te a u d e La Betie-Fontaine,Le D im anche 15 Octobre IS93,

d n e u f heures précises d u m afin , « o S T Ë ItE S

DE TilKS BOX

Bois de Gliauiïage42 s tè re s d éb ités e t b ien secs.E t 18 s tè re s provenan t de démo-

Ution. ___

Ces bois seront v e n ^ p a r loti de stères

S u r 'la dem ande des acquéreurs une to i tu r e lr««<fporiera les bois o dom ictie.

Elude de M* Em ile DEMEUN, licencié en d ro it, avoué â Seulis,

rue de Vjilevert, n ’ 7,Suc’ de M" De l Covb et TiiBanv.

- w W S T W 'TM.”S u n S A IS IE IM M O BILIÈRE ' d’u ne

B Æ A ISO lSrCIRCONSTANCES ET DÉPENDANCES

C O G K & . I . A K I I I NSis à MARi;UIL-SUR-OURC0 (Oise).

L’adjiidiciilmn aura lieu lo Y l a r d i 17 Ovtobre 1 8 9 8 ,

heure de iiiiili,Kn l'audience des criées du T ribunal

civil de prem ière instance de Seulis (dise), au Palais de Justice, l 'u c d e ta Képulillque.

A”arfressfr p o u r les renseignements r A M' DE.MEL1N, avoué à Seuils,

poursuivaut la vente ;2* A M’ FOULON, iiuissier â Seniis; 4’ El au Grclfe d u Triliuiial civil de

Seniis, où le cahier des charges est diposé.

MÊM E ÉTUDE

Le m êm e jo u r 15 Octobre 1893 à une h eu red e l ’a p ris-m id i, -

A e J K N L l î t i ru e V ieiiie-de-Parls, n ’ 14,

et ru e des Cordeliers, n* 2.

Continualion de la VenteDE

M IR C H illD IS E S NEUVESET

Matériel de gelicalllerie i SernirerieLaissés au décès de H . P u i s s a n t .

E x p ra ssâ m en t a u Comptant.

Elude de M* DIET, no taire à Crépy- en-Valois.

D o m a i n e d e P o n d r o n(Oise),

1 heure de P aris, ligne de Soissons, Com prenant :

Château, Communs, Ferme, Mou­lin. Bois, Terres, P rés c l deux chûtes (l’eau ; coiitcnaucc to ta le : 1-11 hec­tares,

A A D J U G E UA’i i r « n e s e u k enchère,

EN BLOC OU EN DÉTAILEu l’Etude dudit M‘ Die t ,

Le M ardi 17 O ctobre 1 8 9 5 , à d eu x h e u r e s .

Mises â prix réunies .........

HaisondeCoimerGedelfiDA v ec M atériel»

r r s . ra~Y

A LA CUAPELLE-SERVAL S’ad resser à H. CROUZË, m aréchal

au m êm e lieu.

NOUVEAU

Distribntenr d’BngraisBOISRENAULT

A FOND MOUVANT & A HÉRISSONB réte té en France e t à l 'E tranger.

A dresser les commandes à M. CIIAUVIN-WILLAUME, à VÜlers-

Cottcrêls,Seal représentant pour les départements

de l'Aisne, de l'Oise e t du Nord.

et Monlins à pommes.Futailles vides de toutes ira deurs.

(14* année d’oxistaiice).Je n 'a i pas â faire l’clogo de m es

pressuirs â encliquetage et do m es m oulins broyi-u s. Les renseigne­m ents que peuvent prendru les ache­teu rs près des persoiiues qui ont acheté mon pressoir, m e sout un su r garan t de leu r coimiiaude.

J . BRUIIIER. Négociant â Sniut-Just-en-Chaussée.

w mT A 1L .L .K U H

Grande Rue, à Chantilly,

GbolxdeGostDmes Complotsà 53 fr . 90

P an ta lo n s à 13 fr . 90Spécialité de Vêtements noirs de

cércuionie, à p rix réduit.Pas de confeclioii. — Tout fait su r

m esure. — On fait à façon.

M . D U P O N T , ouvrier peintre à Creil» prévient le publie qu*il lie répond pas d es d ettes q ue pourrait con tracter sa fem m e née M arle-Flore HÉNON*

200 000 fr.

Etude de M' A. SAINTE-BEUVE, avoué â Seniis.

VENTE SUR LIC1T\TI0NE D tro M ajoiirn o t M in eu rs ,

DE : r

O N E M A IS O NET

DKU.X JA IID IA ’SSis â VERBERIE, n ie d ’Etoupes;

2’

J Pièces de Terre & BoisSise» te rro irs do VERBERIE

et do SAINT-VAAST-DE-LONGMONT, En s ix Lots,

Atec faculté de réu n io n partie lle ou totale,

p o u r Us 3 prem iers lo ts seulem ent.

L’adjudication aura Heu lo D im anche cinq N ovem bre

18 9 3 » d d e u x heures de reU tée,

En l’Elwio et p a r lo m inistère de M'Lbfranc, uotairo è Vorberio,

com m is à cet effet.

(M” LEVIEUX, avoué à I Seuils;

Eludes de BEAUCliAMPS , no- / la irc à l’out-Sainie-' Maxciice.

» ' t p t aS A N S A T T R I B U T I O N D E Q U A L IT É

AUX B.VCIlÈnES PUBLIQUES

En l’Etude et par liummisière de M' Be a u c iia m p s , iioiaire à Punt-

Sainte-Maxcucc, d ’un

Fonds de Commerced ’E ntreppeneup de Serpupeple,

Exploiléâ P0NT-Stb-MAX1-;NCK, on la rue d’liigm e(ditedes Vendredis),

briiradaiil de la sucrru'oa de B. VIS. L 'adjudication aura lieu

le Y’endredi SStI Octobre 1 8 9 8 ,

d dcH j heures précises.

f>adresser p o u r lesren.seiV/ntmen/.v; r A M’ LEVIEUX, avoué â Seniis; 2 ’ A M‘ BEAUCliAMPS, nntairc â

P»iit-Sainte-M.'i\ence, déposilairo du cahier des charges.

V i l l e d e C h a n t i l l y ( O is e ) .

A D J L U I C A T I O i ADB

TRAVAUXDB

ConstractioD d'une Usine élévatoire et de ses Dépendances,

pour tm service d e d is tribu tion d ’eao

A V I »Lo Maire de Chantilly, donne avis

que le Sam edi v ing t et u n Octobre, a deux heures de relecée, dan» la salie de la M airie, il p rocédera, assisté do deux .Membre.» du Con­seil municipal, et en pré.senco du Receveur luimlclpai et de l’Ingénieur des PoiiL» cl Ciiaussée» de l'arrondis- sèm ent de Seniis, chargé du ta direc­tion des travaux , et cniifurmément à Fordonnaiice du 14 nnveinhro 1837, à l’adjudication de» travaux (jue com ­porte la Gonstruetlon d*aoe

Etude de M* DIET, notaire à Cropy- en-Valois.

G rande PropriétéSise ù C IIÉ P Y , rue de Paris,

i r G e t 8.A ADJUGK R

EN MLOU OU BN DÙT.MLHèine s u r ime seule enchère,

Le D im anche i i Octobre 1893, d une heure.

Eu l’Elude dudit M' Dirt.

C ette P rop rié té comprend :Au rez-de-cliaussée : snlle à m an­

ger, olHce, cuisine, salons et cabinets de travail.

Au prem ier ét.age : dix chambre» â coucher, salon, salle de bains, w a- icr-closeï».

G renier su r le loin, dans lequel cinq cham bres mansariiées.

Gaz e t eau:Cour, dans laquelle h.nngar, écurie,

rem ise , *8011000 et cabinets d ’ai­sances.

Grand ja rd in potager et jard in d ’agrém ent.

Le lout clos de m urs, contient 4,762 m ètres.

Mises â prix ré u n ie s ............ 10.000 fr.

Elude de M’ PLIVARO, notaire à Cleimout.

A SAINT-AÜBIN Le 2 9 Octobre 1 8 9 3 ,

d d eu x heures de relecee,DB

38'' 7 3 -’ 03 ' (le T erreAu terro ir de NOI.NTEL,

à la Couarde.

PpIx de location : 2,IOOfp.

On p o u r r a it tra ite r a ra» i/J ’«(/;«di. ca tf^n s u r offres suffisantes.

S’adresser â M* PLIVARD, notaire.

DIRECTIN r , l \ lB l l E DE l-EIDECISTREIESTDES DUMAl.NRS KT DU TIUUIlB

B u re a u des D om aines de S e n iis .

A V I S

Le M ard i dix-sept Octobre 1893, à d e u x heures de J’a /irés-m id i, i Scniis, su r la nlace du Franc-M arché, il sera procède, par lo Receveur des Domaine.», en présence d« M. io Sous- Intendant m ilita ire , â la vente aux enchères de v in 0t - * i x C h ev au x r é f o r m é e , provenant du 9* Rcgimool do C uirassiers. ^

A u C o m p t a n t .

5 p o u r 1 0 0 e n sus p o u r f r a is .

LK RRCBVRUn DES D0 MAINB9 EPARVTER.

A Céder de Suite Bonne Boulangerie

D am le can ton de N antenll (Olee).S’ad resser au Bureau du Journal.

Etude d e M* DRIARD. notaire à Si Successeur de M’ Bb s o is t .

il- 83“ 83 ' de T erreE n u ne seu le Pièce,

Au te rro ir d ’AUGER-ST-VINCENT,A Vendre par Adj udicationEn la M airie d ’A nger-Saint-V inoent,

Le Dimanche 2S Octobre 1893, à d e u x heures précises.

P ar lu m inistère de M’ Diu a r d , notaire.

MËUE ÉTUDE

L’a d ju d ic a tio n annoncée pour le Ib Octobre 1893, à Néry, est rem ise au 29 Octobre 1893.

Etude de M PETIT, notaire â SeuH».

A Vendre par Adjudication7(5“ 34 ' (le Pré

Au ic iro ir de l'RFXV-SUR-OISE, ET

1“ 30 ' (le BoisAu tf iro lr de VILLERS-s.-Sr-LEU, Le Dimanche S i Octobre, d 8 h e iim ,

En la M airie de Précy.

En l'E tude e t p a r le d i i n i s t ^I M' R ic u a a d , notaire à Pont-Saiole-

Haxence,Le Dimanche M Octobre 4893,

à d e u x heures de releeée.

Etude d e M* BALÉZEAUX. notaire à Chanüliy.

D o m ain e d o C h an tilly .

COUPES DE BOISde l'ordinaire 1894.-

A . V E I V t > ^ EP ar le m inistère d e H* Ba l é z b a u x ,

D o la ire à Chantilly,A GHAMTILLT

Dans la salie du Jeu do Paum e,Le L u n d i »3 Octobre 4893, à 4 heure.

G reffe de la J a s iic é de P a ixD l NANTSUIL-LB-HAUDOUIN

VENTE MOBILIÈIltA près le décès de M** R b u t ,

c o * i t ’ï e % " r - E g ,Le D im anche 45 Octobre 4893, à m id i

précis.P ar lo m inistère de H ' GinsHT,

Iîrçm er.frif« u r â Nanleuii.

ude de d e i r 0 . FERRT» notaire à B éthisy-Saint-Pierre.

if Louet* «s V A s s s i a h l ePour Ganse de fin de Bail

I5 ''0 3 “ 95“ de T erreE n tre ize P ièces,

Sises terro irs de,BORAN, BRUYÈRES ctCROUY.

Groffe d e la«fasÉice d e P a ixDE PONT-SAINTl-IIAXBMCK

VENTE MOBILIÈREPAR SUITE DE DÉCÈS

A PONT-SAINTE-MAXENCE, ru e des Veniiredis,

a u domicile d e feu H. Vis, serrurier, l e D im anche 99 Oetohre, à 4 heure,

jo u r s su iva n ts , s’i l y a lieu .P ar le m inistère do H ’ P o 'ç bn cibr .

Etude de M’ F . CHENAIN, notaire à Cliambly.

m J E L X S G BSise à ERCUIS, rue du Préiiau t,

ET

3 Pièces de T e rreSises te rro ir d’ERCUlS,

A. Vendre par AdjudicationP ar le m inislèrc do M* C iie n a in ,

En la Mairie d ’Ercois,Le D im anche 15 Octobre 4893,

d u ne heure de relevée.

M ÊM E ÉTUDE

I*" 56“ 76 ' de T erreE n tre ize Pièces.

sises aux terro irs de Mo r a n g les . SIb sn il-S a in t-D k k is ,

Crouv - ké-T h k l lb ,E r c u is e t Nküilly-e k -T iie l l b ,

A vendre par adjudicationEn la M airie de M orangles,

P ar le m inistère de M’ Cu b n a in , notaire à Cham biy,

Le D im anche 99 Octobre, d 4 heure.

Elude d eJT HÉZIÈRE, no taire a Bctz.

A d ju d ica tio n V o lo n ta ir eE n la sa lle d ’Ecole de B argny,

Le D imanche U Octobre, d «wc heure P ar le m inistère de M’ Mé z ié r b ,

notaire à Bctz, d ’un

Marché de T erreSis terro irs de BARGNY et BETZ,

Contenant 3 hect. 80 ares 29 cent. £>i do u ze Pièces.

Etude do M* MORTREUX, notaire â C répy en-Vaiois.

10 P ièces de T erreSises au te rro ir de FEIGNEUX,

A V endre par Adj udicationA Feigneux, e n la m alson d 'B (» le ,

Le Dimanche 2 i Octobre, d 4 heure, Par le m inistère de M* Mohtiiku x ,

notaire â Crépy.

M ÊM E ÉTUDE

A vendre par A djudication

i''6 i“.)0' de Bois TaillisAn terro ir de S E N L IS ,

lieu dit le Tombratj,Le M ardi 94 Octobre, d d eu x heures,

A Senlls, en l’é tude de M’ Pe t it .

M ÊM E ÉTUDE

A Vendre par Adjudication ÿ t 23 » §4c Je T erre

aux te rro irs de BARBERY.BORESTclMONTÈPlLLOY

Le D im rncbe 99 Octobre 1893, à d eu x heures,

A B arbery, en la sa lle de la M airie.

Eluîie de M* CARILLON, notaire â Chnmbly (Oise),

1 3 l ic c t . 8 9 A res 3 8 Cent.DR

T erres & BoisE n 94 Pièces,

T erroirs de NEUILLV EN-TIIELLE et MURANGLES,

A V endrepar AdjudicationLe DiHirtnche 99 Octobre 1893,

à d eu x heures,A K em lly-en-Tholle, en la M airie,

P a r le ministère de M’ Ca r il l o n , ROlairc â Chnmbly.

Elude de M’ RICHARD, notaire à Poüt-Saiute-Maxonce.

30 ARBRESEssence do Chêne, Hêtre, Frêne

e t Grisard, rt

aux territoire» do ROBERVAL e t l'ONXPOlNT,

X v c i k I p c n u x E n v l i è r e sSUR LES LIEUX KT PAR LOTS

P ar le minl»tère do M’ Richard , n o taire è Puut-Sto-Maxonco,

Le D im anche 15 Octobre, à une heure.

M Û M ^ T U D E

10 Pièces (le T erresises terroir» do

. PONT-SAlNfE-MAXENCE.A L o u e r p a r A d ju d ic a t io n

i M"BE.UJCIIAMPS, la ireà Poiit-Saiiilc Maxcncf (Oise);

BALI-ZEAUX, notaire â Cliaulilly (Oise).

IIKI.I.G

MAISON BOURGEOISESituée â PONI’-.Stk-Ma XENCË,

ru e Neuve,

AVendre par AdjudicationEu l’Etude et par te m inistère

do M’ Bkauciiami'S, iiolalro à Pont. Le Dimanche 15 Octobre 1893,

d d e u x heures de relecée,

ENTRÉE EN J OtlISSINCE DE SUITE

S 'adresser p o u r les renseignem ents : A M" BEAUCliAMPS e t BALÉ­

ZEAUX, notaires.

Tonte dem ande de re n se lp e m e n ts su r les annonces e t au tre s faits pu­bliés dans le Jo u rn a l doit ê tre accom-

ée d 'u n U m bre-poste de 0 Cr. 15 p our q u il y so it répondit.

au GOUDRON SOLUBLE. DB LBIDit

• tc o tm n i aarèaM* ta foftt et COaplUeiDeat aHlmliula. calrit radltale* ■ m l CatarrhM chntnl«iuw. Meotlont de

Kirine et Coquetudm flravEt ; eirtle jireuien, Eloufenent» et Çraebcmenta dû aang ; caloe IrritaliOM du larynx.

Erirouementa «t

■èdkaaeBl H peal lai (ire i ta pronplUade de « i «SeU.

Prix eo Pucon i a ra. aS. B .BRuiiaA r,n"i»iL ,aLhiN n,riiii

tnSltSUIIKilBSPIKIT’

•rEzlraiti.n)l8«iIoniet ItnidtiM I iin n in ié lta rti

M. MM!!rSiÉu«N3S»a r S Via • Sirap DeeplMi SbilMitrMiUMi

«OBtr* eW«r»M, Atiml*, OUIUS

Vâii

BËHJiNDES ET OFFRES

DÜD M . OoCave Pontoiine»en trep reneu r de b&timents, à V ulers- Cotteréts,- demADde de VniLe d es ouvriers llm oaslns e t d es ta illeu rs de p lerr^

9* On dem ande un Co­cher» V a le t d e Chambre»cé liba ta ire , surtout connals- sao t b leu lé s ch evau x e t sach ant conduire.

S’ad resser au B ureau d u Journal.

«9* Ménage» m ari ja rd in ie r, 45 ans, la fem m e p our la couture et lo niéuage, dem ande p lace.

S’adresser a u B ureau d u Journal.

uesr J eu n e homm e» de­mande p lace com iiie ap- preii11 serruider - m écan i­cien .

S’ad resser a u B ureau d u Journal.

10^ H om m e sérieux» ca­pable» dem ande p lace de ch ef de cu ltu re ou d’une {gérance dans une exploita­tion agricole.

S’ad resser au bu reau du Jou rna l,

vèu* I>a R ece tte d es F i­nances dem ande un Jeune hom m e ayan t une bonne écritu re.

C H I C O R E E B L E U A R G E N TE l x i ' t r ’a . S u p o r i e u r © .

A . R L . A T T E Î &C S3 ;L i

HM.Se trouve à Seniis, chez :

CIIOQUET-BRASSIER, épirarie en gros, route de Naiitcuil.

BOUFFËTIER, place d e la Halle. DESSE, place Henri IV. DUFOURMENTEL, ruc de i'A pport-

au-Paiu.ENCAUSSE, place Lavaraiide. POIRÉE, rue Rougemaiilc.

A . Chantilly» ch ez \

LAURENT, m e d u Châtol. LECLERCO, ru e Vicille-de-Paris. NIVART, rue Vieille-de-Paris. PATTÉ, rue de la Poterne. TONNELIER, ru e de VilleverL M" veuve BOURCET, porte Sainl-

Vincent.M** veuve TAUPIN, ru e Bellon.

M " veuve FOUET, G rande Rue.HM. LE ROMAIN, G rande Rue.

nUBÉ-BOCQUET, place d u Marché.HM. TllIERRY-POULAlN, ép. en gros.

BEAUVAL-ROBERT.A P on t-S a in te-M axen ce , c h e z { BENOIST.

DUCROCQ.Veuve TESSON e t Fils.

Le Paquet de 2o0 g iam m es se vend partou t 0,30 cenl.E xiger le Paquet Uieu A rgen t cl le nom A R liA T lffi.

Etude de H’ Fervand HAGNIER, no taire à Baron.

A . V E N D R Ea u x BHCHÈRB8

LeD im anche99O ctobre, d u n e heure très précise.

P ar le m inisière d e M‘ Magnier, notaire â Baron,A MONTLOGNON

en ia dem eure de N“ Lem aim er .

Etude do M’ TOURTILLE, notaire à Neuilly-en-TlicHe (Oise).

Chevaux, VachesMATÉRIEL DE CULTURE

A V en d r e a u x ItliielaèrcE.

P ar suite de cessation d e c u ltu re ,A NEUILLY-EN-THELLE

CD la ferm e de H. J o s e p h VAST, Par le m inistère do H’ T o u r t i l lb ,

notaire.Le L u n d i 46 Octobre 1893,

jo u r de la fo ire , d d eu x heures.

A U J I I M C A T I O .^An Rabais,

En l’E tude e t p ar le m inistère do M’ De s a b ie , notairo à Creil,

Le L u n d i 30 Octobre, d d ix heures, d ’une

C O U PE D E B O ISd’une conlenance de 18 hect.

A faire dans le p a rc de Verneuil.

Etude de H’ Félix CONIM, huissier à Pont-Sainto-M axenco.

VENTE MOBILIÈRIAUX BNCilÈRES PUBLIQUES

A PONT-SAINTE-MAXENCE faubourg d u Nord,

en face la gendarm erie,Le Dimanche 99 Octobre, d 4 heure,

Par lo m inistère d e M' Coniii.

J P o u z * t e i n d r e c h e z a o iS A N S O IP F IO U L T fc

Lm boanM manaBérM (antploiaiit * tso «neote

LA K A B I L I N EP R É C I E U S E D É C O U V E R T E

Qol rend aiu yleni Vêtements leur t t l i e u e primitive.OdNTIM l» LZ PAQUrr

S e yend partont chea MM. lagPhflriBacleBB,Drogntat«M,EptotgTa t K ereleri

B.VNDAGES SANS R ESSO RT(Systèm es nouveaux brevetés).

REAL-TELLIER, bandaglste-sp(Glallstel* lu ce S a in t-D en is» 4*7»

A A M l l i l N S .

Ces Bandages sout supérieurs â tous ceux connus ju s ­qu’à ce jo u r p ou r le m aintien rad ical e t constant dus

H ernies e t D escentes 3 , T '3 S r ° a “s " rcuiio soiilTrauco e t sans aucune gêne. Du nom breuses guérisons on t été constatées p a r les médecins.

M. RÉAL se reu d ra avL*c iiu assortim ent do ces Ban- d.iges. C eintures é lastiques. V entrières ot ilypogastriques, Bas élastiques p ou r varices, Pcssaires, lujccteurs, Sus- pcusoirs u r iuaux , etc.

A COMPIÉGNE, Hôtel de Flandre, le d ern ie r Samedi 28 Oclobro.A CREIL, Hôtel d u Commorco, le D imanche 29 Octobre.A BEAUVAIS, Hôtel de l’Ecu, le p rem ier sam edi de ciiaque mois.

Bandages, C ein tures, Bas et A ppareils spéciaux j fo u r fem m es, supportés san s a u cu n e souffrance e t g a ra n tis contre H ernies, Varices, M aladies ou aèaûsem enfn et Descentes de la M atrice, H ernie a u N om bril et guérison rap ide des Plaies, Ulcérés va r iq u eu x a u x Jambes.

B vitei le s contrefaçons e t consarves c e tte ad resse .I.es, cbnNultallons son t fTPatuites.

L’ART K GAGNER « l ARGENT a la BOURSE• à l ’A u to u les m nH T A T I0M 8 le s H n u a to s l ia t l u d lftb ffo la

toMcièi« iJk plM aérlemM •( kMwSul. ------- F A .H I BStn-TOl S*ranoo. — Q AX X ,J,A .ItZ>,

I H P R in E K IE A D H in iS T R A T IV E ET C O H IE tlC iA L BFondis en 1151

3 V O X J V I A N8U G Q .B 8 S E U R

0 « t 1 1 , p l a c e d e r H é to l - d e - V l l I e — S E N L I S

OtIVRAOE» O^YIILK ST D’ADHlNlSTnATIOnAFFIGOES DB TOUTES ORANDEUh», EN H()|R KT KN COLLEURS __ LABBUttS

PI(ÎX-<.-OURANTB — CATALOGUE.»AVIS D’BZPÉDITION, DK TRAITK, DR RKOLKMKNT — FACTURES

SRLSVés DB COMPTES — TâîlA DE LETTRV;» — PRORPKCTUH — CIRGULAIRia BILLETS A OnitRB — MANDATS — ClILOliRg i

BRÇOS — BOHDKRI’AUX — CARTE.» D’ADRIS-RK — CARTES D’RNI'OI BILLET» DB HAIRSASCB — LETTRES DE MARlAOl- KT DE DÉCÈS

ACTIO.vg — OnLIGATIONR — IlIPIAVMES PLANS — FAC-RIHILÈS — MUAIÇUE — MARMOTS — CARTES DB T1SIT8

RSOISTRES IMPftlMËS, RfOLÉS, FOL 0-TÉS ET PERPORÈS

I m p r l m é M p o u r T i r a A l ’A r h a l è t c , T |p « A l ’a r o l ' i r o a u F u a l l p t a u P l a C o l u t

A FFICHES DE FÊTES - BILLETS DE LQTER'E X j e t t r o a d o O é o ô s o n i i n o l x e u x * o

r o tm w iT O R p t i>E . . .y-,

T i par nous. Maire de ta Ville de Sehlla, pour légallMUon de la ilgnatore de M* Ta. NOQVUii, apposée à l’arUola U

Enregistré è Sentis ReQQ

Ifflprimerlo AdmloUtfatlvoot