86
Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation via processus d émergence économique

Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation via processus d émergence économique

Page 2: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Séance 1.

Séquence 1. Qu est ce qu un pays émergent?. Diversité des pays émergents.

Séquence 2; Analyse de quelques indicateurs socio-économiques de l'émergence

Page 3: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Séquence 1. Définition. Qu’est ce qu un pays émergent. Plusieurs groupes d'émergents. le point sur la terminologie

I- Émergence, pays émergent : définition

L'émergence caractérise le processus par lequel un État s'intègre à l'économie globalisée et au capitalisme mondial grâce à une croissance économique (c'est-à-dire une augmentation du produit intérieur brut) forte pendant plusieurs années.

Le terme est issu du vocabulaire financier et des agences de notations.

Le terme émergence est apparu au milieu des années 1970 avec le premier choc pétrolier. Mais c’est à partir des années 2000 que le terme d’émergence économique est repris par de grandes banques anglo-saxonnes en particulier Goldman Sachs: il désigne des économies prometteuses pour les investisseurs.

Ainsi, en novembre 2001, Jim O Neill, chef économiste de la Banque Goldman Sachs définit les nouveaux pays émergents. Il utilise la notion de BRIC pour désigner les puissances économiques montantes: Brésil, Russie, Inde et Chine.

Leur croissance est susceptible de remettre en question la domination des pays riches dans l’économie mondiale.

Page 4: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

1- Ce terme sert à l'origine à désigner des marchés : un marché émergent est alors un marché attractif pour les investisseurs.

Le Vietnam, le Mexique ou l'Éthiopie sont aujourd’hui des exemples de pays qui peuvent être qualifiés d'émergents.

Mais les plus connus sont certainement les BRICS (Brésil Russie Inde Chine et Afrique du Sud), en raison de leur poids respectif et cumulé, et de la visibilité politique qu'ils se sont donnés en se réunissant régulièrement. On peut aussi les qualifier de grands émergents.

2- Plusieurs groupes de pays émergents peuvent être distingués de façon chronologique et en fonction du type de croissance économique et d’autres facteurs propres à ces économies.

La liste des pays auxquels s'applique ce terme varie selon les sources et selon les époques, en témoignent les divers acronymes définis pour les désigner :

BRIC est le premier à désigner les quatre principaux pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine) qui sont susceptibles de jouer un rôle de premier plan dans l'économie mondiale dans un futur plus ou moins proche.

BRICS est apparu en 2011 avec l'ajout de l'Afrique du Sud qui participe désormais aux sommets regroupant ces pays1 ; il est également employé pour prendre en compte le Mexique, ou également BRICI pour inclure l'Indonésie.

Quant à la Russie, de nombreux géographes et économistes lui dénient l'appellation de pays émergent mais la considèrent plutôt comme un ré-émergent à cause de son histoire. De même pour les pays dits en transition, qui ne sont pas réputés être en position d'émergence et qui font partie de l'hémisphère Nord.

Page 5: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Depuis sont apparus de nouveaux pays émergents BENIMV en particulier et de nombreux autres….

Les États émergents présentent des caractéristiques communes qui se retrouvent de façon plus ou moins prononcée et avec des écarts selon les situations :

-une croissance économique rapide

-une population nombreuse mais qui a achevé sa transition démographique,

-un régime politique stable mais souvent autoritaire (ce n'est pas systématique et celà peut évoluer , exemple Brésil...)

-la formation d'une classe moyenne capable de consommer et d'occuper les emplois intermédiaires dans les services et l'administration,

-une métropolisation rapide,

-et souvent un creusement de l'écart de richesse se traduisant par la coexistence d'une oligarchie enrichie rapidement avec des masses populaires maintenues dans la pauvreté, souvent dans les régions périphériques, rurales, ou enclavées.

Les dynamiques socio-économiques de ces pays n’en restent pas moins extrêmement diversifiées.

Page 6: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

4- Le terme présente plusieurs limites. D'abord l'émergence désigne un processus mais aucun critère n'a été défini pour caractériser son achèvement. On parle parfois de pays émergés à propos de la Chine ou du Brésil, ce qui sous-entendrait qu'on peut achever l'émergence sans atteindre pour autant le stade de pays « développé ». Les indicateurs et les processus de l’émergence seront analysés.

L'usage du mot, en insistant sur l'intégration financière du pays, néglige les aspects sociaux et surtout environnementaux.

Emergence n’est pas synonyme de développement Parler d'émergence plutôt que de développement induit des différences majeures : l'émergence est plus économique que sociale, et elle peut ne pas se traduire par l'amélioration des conditions de vie des plus pauvres, voire entraîner une augmentation des inégalités sociales.

Pour grossir le trait, l'émergence pourrait être la croissance sans forcément le développement ou un développement très inégalitaire.

Page 7: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

4- Une dimension géopolitiqueEn entérinant la multipolarité, l'émergence a donc également une dimension géopolitique dans la mesure où elle justifie les discours demandant plus de représentativité pour les pays concernés dans les institutions internationales.

Page 8: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 9: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Pôles et flux de la mondialisation des échanges

Page 10: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Les premiers émergents

Tigres et dragons d'Asie

La mise en perspective historique permet de mieux appréhender la période que nous vivons. Lors des années 1960, l’émergence du Japon malmène la toute-puissance américaine. La décennie suivante est celle des « dragons » d’Asie : Corée du Sud, Taïwan, Hongkong, Singapour. Leur insertion dans l’économie mondiale est concomitante de la crise-mutation des années 1970 que vivent les pays de l’OCDE. Cette image des dragons, puis des « tigres » d’Asie est révélatrice du caractère agressif de leur participation active à l’économie mondiale et de la peur suscitée dans les pays développés. C’est le temps de la crise, des délocalisations vers ces pays dynamiques qui progressivement aspirent les emplois peu qualifiés des pays riches et développés. Ainsi, les emplois textiles, de la sidérurgie, de la construction ou de la réparation navale – pour ne citer qu’eux – migrent vers ces pays. Le « miracle asiatique » se construit sur une industrialisation tournée vers l’exportation (avec pour revers la faiblesse de leur marché intérieur) et sur une désindustrialisation occidentale.

En 1981, le financier Antoine van Agtmael distingue des « marchés émergents » dans les pays en développement où le placement de capitaux semble particulièrement attractif. Ce terme est repris par les institutions internationales au cours de la même décennie pour désigner les pays où l’industrialisation est particulièrement rapide.

2 - Qui sont les Emergents?

Page 11: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

La première vague de nouveaux émergents

-Quelques repères chronologiques

• BRIC(S) : En 2001, Jim O'Neill, alors économiste chez Goldman Sachs, propose de regrouper Brésil, Russie, Inde et Chine sous l'acronyme « BRIC ». Il évoque notamment la rapidité de développement et l'attractivité financière de ces économies en devenir. Par la suite, les dirigeants de ces quatre pays émergents décident de se rencontrer lors du premier sommet annuel des BRIC. Ce premier sommet témoigne d'une certaine institutionnalisation et participe ainsi à la formation d'une « nouvelle réalité géopolitique ».  En 2011, lors du troisième sommet des BRIC qui a lieu en Chine, l'acronyme devient « BRICS » avec l'adhésion officielle de l'Afrique du Sud.

• Next 11 : En 2005, le même Jim O'Neill regroupe onze économies émergentes (Bangladesh, Corée du Sud, Egypte, Indonésie, Iran, Mexique, Nigeria, Pakistan, Philippines, Turquie et Vietnam)  qui, selon lui, vont compter dans les années à venir. Il met notamment en avant la stabilité microéconomique, la maturité des institutions politiques et la qualité du système éducatif de ces pays émergents.

Page 12: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

• Les BRIC, conquistadores de la mondialisation

Les Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) ont été définis comme les marchés les plus prometteurs de la planète par Jim O’Neill, économiste à Goldman Sachs, en 2001.

Ces quatre pays sont le moteur de la croissance économique mondiale, dont ils représentent 50 % entre 2000 et 2008 ; la Chine arbore depuis alors pendant plus de dix ans une croissance insolente à deux chiffres et détient le 2e PIB mondial depuis 2011 ! J. O’Neill estime qu’ils représenteront 40 % de la croissance économique mondiale vers 2025. Leurs atouts ? Tous quatre sont des pays-continents. La Chine est un « exportateur manufacturier hypercompétitif » (Alan Beattie, du Financial Times) même si sa croissance se tasse depuis quelques années et qu elle se tourne aujourd'hui vers son marché intérieur. L’Inde se spécialise dans les services informatiques. Le Brésil est un agroexportateur redoutable. La Russie mise sur ses atouts énergétiques.

Les entreprises des Bric, nouveaux conquistadores de la mondialisation, se lancent à l’assaut du monde. Le Boston Consulting Group (BCG) identifie en 2007 les nouveaux champions : sur les 100 « challengers », 41 sont des entreprises chinoises, 20 indiennes, 13 brésiliennes et 7 russes, pour un total de 81. Cette classe d’entrepreneurs est incarnée par le Brésilien Jorge Gerdau, symbole des nouveaux maîtres de forges ; le Russe Oleg Deripaska, oligarque à la tête du géant de l’aluminium Rusal ; Kiran Mazumdar-Shaw, dirigeante du fleuron des biotechnologies Biocon India ; et Wang Chuanfu qui, avec BYD Auto, se lance sur le segment des véhicules électriques.

Le monde émergent peut-il se réduire aux Bric ? Il apparaît progressivement que d’autres pays accèdent à l’émergence.

Page 13: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

• Les BRIC, conquistadores de la mondialisation

Les Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) ont été définis comme les marchés les plus prometteurs de la planète par Jim O’Neill, économiste à Goldman Sachs, en 2001.

Ces quatre pays sont le moteur de la croissance économique mondiale, dont ils représentent 50 % entre 2000 et 2008 ; la Chine arbore depuis alors pendant plus de dix ans une croissance insolente à deux chiffres et détient le 2e PIB mondial depuis 2011 ! J. O’Neill estime qu’ils représenteront 40 % de la croissance économique mondiale vers 2025. Leurs atouts ? Tous quatre sont des pays-continents. La Chine est un « exportateur manufacturier hypercompétitif » (Alan Beattie, du Financial Times) même si sa croissance se tasse depuis quelques années et qu elle se tourne aujourd'hui vers son marché intérieur. L’Inde se spécialise dans les services informatiques. Le Brésil est un agroexportateur redoutable. La Russie mise sur ses atouts énergétiques.

Les entreprises des Bric, nouveaux conquistadores de la mondialisation, se lancent à l’assaut du monde. Le Boston Consulting Group (BCG) identifie en 2007 les nouveaux champions : sur les 100 « challengers », 41 sont des entreprises chinoises, 20 indiennes, 13 brésiliennes et 7 russes, pour un total de 81. Cette classe d’entrepreneurs est incarnée par le Brésilien Jorge Gerdau, symbole des nouveaux maîtres de forges ; le Russe Oleg Deripaska, oligarque à la tête du géant de l’aluminium Rusal ; Kiran Mazumdar-Shaw, dirigeante du fleuron des biotechnologies Biocon India ; et Wang Chuanfu qui, avec BYD Auto, se lance sur le segment des véhicules électriques.

Le monde émergent peut-il se réduire aux Bric ? Il apparaît progressivement que d’autres pays accèdent à l’émergence.

Page 14: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Les locomotives du deuxième cercle

Le N11, ou groupe des 11 suivants, est repéré par J. O’Neil en 2008 : lndonésie, Mexique, Turquie, Nigeria, Philippines, Iran, Arabie Saoudite, Afrique du Sud, Thaïlande, Viêtnam et Venezuela.

Le E7 – les Bric + Mexique + Indonésie + Turquie – sont les pays dont le PIB total devrait dépasser avant 2020 celui du G7, selon une étude du cabinet Pricewaterhousecoopers (janvier 2010).

L’Afrique du Sud est admise au sein des Bric fin 2010. Les Bric’s donc, enrichis du « s » de South Africa. Premier pays africain à organiser la Coupe du monde de football en 2010, poumon économique de l’Afrique australe, puissance diplomatique du continent… L’Afrique du Sud est un pays prometteur malgré de nombreux maux : chômage élevé, violence structurelle, difficultés économiques, flagrantes inégalités sociales…

Le Mexique se tourne vers l’Amérique du Nord en intégrant l’Alena en 1994. Ses champions comme Cemex (ciment) ou Pemex (pétrole), ses milliardaires comme Carlos Slim (le magazine Forbes le reconnaît alors comme l’homme le plus riche du monde), son appartenance à l’OCDE, la candidature crédible d’Augustin Carstens à la présidence du FMI … Tous ces faits démontrent son potentiel. Le pays semble pourtant trop dépendant de la manne pétrolière, de Washington, et des cartels de la drogue qui contrôlent une bonne partie du Nord du pays.

La Turquie, liée à la CEE depuis 1963, membre de l’Union douanière depuis 1995, est candidate à l’entrée dans l’Union européenne. Elle fait preuve d’une stabilité politique qui la pose en modèle pour ses voisins musulmans. Sa croissance économique dépasse les 7 % entre 2002 et 2007 alors qu’elle bénéficie d’une population jeune et dynamique. Si ses fragilités internes sont nombreuses, son économie se relève de la crise dès la fin 2009.

Page 15: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

 

CIVETS : En 2009, la banque britannique HSBC rend public l'acronyme inventé par un analyste de l'Economist Intelligence Unit. « CIVETS » regroupe Colombie, Indonésie, Vietnam, Egypte, Turquie et Afrique du Sud, économies émergentes dont le taux de croissance annuel moyen est évalué à 5% pour les deux décennies à venir.

 MIST : En 2010, Goldman Sachs présente un nouveau quatuor de pays émergents dont la croissance s'accélère (Mexique, Indonésie, Corée du Sud et Turquie).

 EAGLES et NEST : Toujours en 2010, c'est au tour de l'équipe de recherche de la banque espagnole BBVA de créer l'acronyme « EAGLES » (Emerging and Growth Leading Economies, Aigles) dans lequel figure les pays émergents des « BRIC » et des « MIST » auxquels est ajouté Taïwan. Dans le même temps, un groupe composé d'une quinzaine d'économies émergentes prometteuses est formé et répond au nom de « NEST » (Nid). BBVA met en avant la capacité de ces pays émergents à rattraper les « Aigles » dans la décennie à venir.

 

Page 16: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

BENIVM : En 2013, Laurence Daziano, maître de conférence en économie à l'IEP de Paris, introduit le nouvel acronyme « BENIVM » qui regroupe Bangladesh, Ethiopie, Nigeria, Indonésie, Vietnam et Mexique. Aux quatre pays souvent cités (Nigeria, Indonésie, Vietnam et Mexique), elle ajoute le Bangladesh et l'Ethiopie qui, selon cette économiste, présentent un fort potentiel de croissance, une croissance démographique soutenue, une urbanisation rapide et une économie diversifiée.

 BRIICSSAMT ou BRICS+ : En 2013, l'économiste Alexandre Kateb crée un nouveau regroupement de pays émergents qui répond au nom de « BRIICSSAMT » ou « BRICS+ ». Cet acronyme regroupe les traditionnels « BRICS » auxquels sont ajoutés Indonésie, Arabie Saoudite, Argentine, Mexique et Turquie. L'économiste rappelle qu'il s'agit de toutes les économies émergentes présentes au G20 et que leurs PIB ont franchi la barre des 1 000 Mds $ (mis à part pour l'Argentine)

Page 17: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Les candidats du futur proche

L’Indonésie a l’un des potentiels le plus prometteur de cette catégorie. Pays agricole (grumes, riz, huile de palme…), elle s’est dotée d’une industrie et reprend le modèle est-asiatique. Elle bénéficie aujourd’hui d’une croissance économique de plus de 3 % et d’une population jeune et nombreuse.

Le Nigeria, géant démographique (près de 200 millions), est fort de sa manne pétrolière et de sa présence sur la scène diplomatique africaine. Il est pourtant déchiré par une violence endémique, des tensions centrifuges très fortes et des affrontements communautaires réguliers.

Les Philippines jouent du bas coût de leur main-d’œuvre, sont un pivot de l’industrie textile et brillent par la recherche agronomique (pour le riz), mais sa vulnérabilité aux différents aléas naturels révèle le mal-développement.

La thaïlande bénéficie d’une économie dynamique (15,3 % de croissance annuelle au dernier trimestre 2009), mais les tensions politiques actuelles la freinent.

Le Viêtnam tourne la page de son passé communiste, s’ouvre et s’intègre à l’Asean, ce qui lui permet de bénéficier d’une forte croissance économique, de développer ses exportations (textile, pétrole, riz…) et d’attirer les investisseurs internationaux.

Page 18: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

3-Comment caractériser aujourd’hui un pays émergent ?

-Parmi les critères de performance, celui de « forte croissance sur le long terme », souvent mobilisé dans les définitions, montre également ses limites.

En effet, il existe un grand nombre de pays en développement dont les taux de croissance ont été supérieurs à la croissance mondiale pendant dix années consécutives sans qu’ils apparaissent généralement dans les listes de pays émergents. Les pays d’Afrique Subsaharienne ont ainsi en moyenne maintenu des taux de croissance positifs supérieurs à la croissance mondiale pendant toute la période 2000-2011, y compris dans la dernière crise de 2008/2009, sans qu’ils entrent forcément dans le cercle fermé des pays labellisés « émergents ». On peut ici mentionner des pays comme l’Angola, le Cap vert, le Burkina Faso, le Mozambique, le Ghana ou encore la Tanzanie, etc

Considérer l'afrique comme un continent émergent est une approche récente (Ghana, Ethiopie, Kenya en sont les moteurs avec des taux e croissance records ces dernières années de l'ordre de 8 % en 2018).

Pour l’ensemble de ces pays, les taux de croissance annuels moyens dans la période 2000-2012, ont pu ainsi osciller entre 5,9 % (Cap vert) et 9,77% (Angola).

Page 19: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

3-Comment caractériser aujourd’hui un pays émergent ?

-Parmi les critères de performance, celui de « forte croissance sur le long terme », souvent mobilisé dans les définitions, montre également ses limites.

En effet, il existe un grand nombre de pays en développement dont les taux de croissance ont été supérieurs à la croissance mondiale pendant dix années consécutives sans qu’ils apparaissent généralement dans les listes de pays émergents. Les pays d’Afrique Subsaharienne ont ainsi en moyenne maintenu des taux de croissance positifs supérieurs à la croissance mondiale pendant toute la période 2000-2011, y compris dans la dernière crise de 2008/2009, sans qu’ils entrent forcément dans le cercle fermé des pays labellisés « émergents ». On peut ici mentionner des pays comme l’Angola, le Cap vert, le Burkina Faso, le Mozambique, le Ghana ou encore la Tanzanie, etc

Considérer l'afrique comme un continent émergent est une approche récente (Ghana, Ethiopie, Kenya en sont les moteurs avec des taux e croissance records ces dernières années de l'ordre de 8 % en 2018).

Pour l’ensemble de ces pays, les taux de croissance annuels moyens dans la période 2000-2012, ont pu ainsi osciller entre 5,9 % (Cap vert) et 9,77% (Angola).

Page 20: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

En dépit de résultats souvent aléatoires c’est en général sur les bases de cette croissance et des performances macroéconomiques que de nombreux dirigeants bâtissent leur discours de politique économique ou que les journaux s’interrogent régulièrement sur l’émergence ou non de tel pays, généralement en Afrique ; c’est aussi par ce biais que les pays peuvent être exclus des listes.

Page 21: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

-Stabilité institutionnelle et climat des affaires favorables à l’investissement

Les performances macroéconomiques ne font naturellement pas tout.

C’est aussi la stabilité politique et institutionnelle (Jaffrelot, 2008) des pays qui, en rassurant les investisseurs, fondent l’essence même de la catégorie «pays émergents».

En effet, il ne faut pas perdre de vue que le concept a été créé pour présenter aux investisseurs une catégorie de PED pour lesquels le climat des affaires est favorable, où la rentabilité des projets d’investissement est bonne, où la protection de l’investisseur est assurée, les risques d’expropriation limités, avec une bonne exécution des contrats et de bonnes infrastructures.

Il s’agit le plus souvent de pays avec un État « solide » (Jaffrelot, 2008) qui encadre fortement l’activité économique et qui a enclenché des réformes market friendly, comme par exemple la modification des codes de l’investissement, la création de zones-franches ... etc. (Nicet-Chenaf, Rougier, 2009).

C’est donc souvent un ensemble de réformes conduisant à l’ouverture des marchés, mais également à attirer et rassurer les investisseurs étrangers, qui est à l’origine du label « pays émergents ».

Ce dernier repose donc soit sur des réformes économiques et institutionnelles voulues par les États et qui ont enclenché un processus de croissance partant d’opportunités d’investissement qui se sont créées à la suite de modifications de termes de l’échange et/ou d’une stabilité accrue dans une région (Nicet-chenaf, Piveteau, Rougier, 2013).

Page 22: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Séquence 2 . Analyse de quelques indicateurs socio-économiques de l'émergence 1- Un PIB en forte croissance

Un pays émergent, ou économie émergente, ou encore marché émergent est un pays:

- dont le PIB par habitant est inférieur à celui des pays développés,

-mais qui connaît une croissance économique rapide,

-et dont le niveau de vie ainsi que les structures économiques et sociales convergent vers ceux des pays développés

- avec une ouverture économique au reste du monde, des transformations structurelles et institutionnelles de grande ampleur et un fort potentiel de croissance.

Il convient de noter que le PIB par habitant n'est qu'un critère partiel (et partial) de l'émergence : le Koweït, économie émergente, a un PIB par habitant proche de la moyenne de l'Union Européenne, celui de Taïwan est supérieur

Page 23: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Produit intérieur brut

Le produit intérieur brut est l'indicateur économique qui permet de quantifier la valeur totale de la « production de richesse » annuelle effectuée par les agents économiques résidant à l'intérieur d'un territoire

Le produit intérieur brut/habitant C'est la valeur du PIB divisée par le nombre d'habitants d'un pays

Page 24: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Afrique et Asie concentrent le dynamiques de croissance (chiffres valables avant pandémie de Covid 19)

Page 25: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

2018

Page 26: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Un ralentissement des BRIC ?

Page 27: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Un ralentissement à relativiser

Page 28: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Bilan 2017: l'économie indienne est la plus dynamique des BRIC https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 29: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Des taux de croissance qui ralentissent.... au brésil et en Russie

https://www.lesechos.fr/2016/12/lessor-des-classes-moyennes-est-plus-lent-quespere-dans-les-pays-emergents-235318

Page 30: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Un ralentissement des BRIC à relativiser

Page 31: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

2- Une démographie dynamique: levier ou contrainte?

Page 32: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Des transitions démographiques à des stades différents, des dynamiques contrastées

Page 33: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Une population adulte en âge de travailler nombreuse, un niveau de vie qui augmente, une urbanisation croissante, une main d'oeuvre abondante et de mieux en mieux formée : un marché intérieur qui dope la croissance , des capacités de production et de financement des infrastructures ... mais une population qui vieillit...

La population de la Chine est estimée à la mi-2019 à 1 441 800 000 habitants. Cette population est la plus élevée du monde et représente 18,7 % des 7,7 milliards d'habitants de la planète d'après les estimations de l'Institut national d'études démographiques. Durant les années 1970, la politique démographique « wǎn, xī, shǎo » (littéralement « tard, espacé, peu ») fait fortement chuter la fécondité chinoise entre 1970 et 1978, passant de 5,75 à 2,75 enfants par femme. A la fin des années 1970, le gouvernement adopte, afin de limiter la croissance de sa population, une réglementation limitant le nombre d'enfants par couple à un (politique de l'enfant unique), qui a pris fin en 2015 et a été remplacée par une limitation à deux du nombre d'enfants par famille.

Âge médian 37,7 ans (2018)Hommes : 36,8 ansFemmes : 38,8 ans

Structure par âge

0-14 ans :17,22 %15-64 ans : 71,51 %65 ans et plus : 11,27%NB Age médiuan France 41-42 ans

Page 34: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Age médian

18 ans (2018)Hommes : 17,8 ansFemmes : 18,2 ans

Structure par âge 0-14 ans :43,21 %15-64 ans : 53,83 %65 ans et plus : 2,97 %

En juillet 2018, selon les estimations du World Factbook l'Éthiopie comptait une population de 108 386 391 habitants ce qui lui vaut la douzième place mondiale et la deuxième en Afrique.

Une population jeune très nombreuse: des coûts d'éducation important amortissable à terme Une population qui augmente vite : approvisionnement alimentaire , énergétique... sur un continent jusque là peu densément peuplé (problème de rentabilisation des infrastructures) Une urbanisation croissante, une classe moyenne qui se développe: un marché intéreur prometteur.

Page 35: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 36: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

L'Afrique : pôle démographique mondial: plus de 2 milliards d'habitants en 2050...

Page 37: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 38: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Un essor des mégapoles des pays Emergents

3- des taux d'urbanisation élevés et/ ou une urbanisation rapide

Page 39: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Projections à court terme : un poids croissant des mégapoles dans les pays Emergents

Page 40: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 41: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 42: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Comptant aujourd’hui environ 1,5 milliards d’habitants, la Chine demeure le pays le plus peuplé au monde. Mais si la population est longtemps restée à majorité rurale (plus de 80 % en 1980), ce n’est plus le cas depuis 2011 : alors que 600 millions de Chinois vivent encore à la campagne, les urbains sont dorénavant majoritaires (55 % en 2015). Et le rythme de l’urbanisation est tellement rapide que la population vivant en ville devait atteindre 70 % en 2030.

Il est vrai que les villes sont considérées par le pouvoir comme le moteur essentiel de la croissance chinoise. Depuis les réformes et « l’ouverture » (économique) de la Chine en 1978, l’urbanisation joue un rôle très important dans la modernisation de l’économie et du territoire.

Les villes se développent donc beaucoup et on en crée aussi de nombreuses, parfois en plein désert. Ainsi de Lanzhou (dans l’Ouest de la Chine) dont l’extension nécessite la destruction de nombreux reliefs montagneux pour accueillir de nouvelles usines et les logements des ouvriers.

Page 43: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 44: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 45: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Lagos : croissance urbaine et inégalités

-de 2,5 à 24 millions hab. entre 1980 et 2030 (50 ans : X 10)-fourchette actuelle : entre 17 et 22 millions (30 % ?)

-Plus grande ville d’Afrique : 55 km N/S et 115 km W/Est

-70 % pop. dans quartiers précaires. -Extraordinaire étalement urbain avec 800 000 nouveaux habitants/an.

Page 46: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 47: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 48: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

4- une classe moyenne en expansion (les Echos, 27 mai 2014) et un marché intérieur qui soutient la croissance économique

Page 49: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Les classes moyennes, nouveau moteur de croissance des pays émergents

Actuellement, le modèle économique de ces pays est encore fondé en grande partie sur les exportations vers les pays développés", explique Alexis Karklins-Marchay, responsable du département pays émergents chez Ernst & Young.

Mais plus pour longtemps : l'expansion de "la classe moyenne est en train de changer la donne. Celle-ci s'explique par l'augmentation de la population, mais aussi de l'urbanisation. Par conséquent, la demande intérieure enfle et se substitue petit à petit aux exportations, notamment en Chine, l'ancien atelier du monde".

Publié le 11 juillet 2012

Ce rééquilibrage via les classes moyennes devrait ainsi se prolonger sur la prochaine décennie. "Le nombre de ménages disposant d'un revenu annuel de plus de 30 000 dollars va plus que doubler (si l'on considère l'ensemble des pays du panel d'E & Y) : 149 millions d'ici à 2020, dépassant les Etats-Unis (120 millions) et la zone euro (116 millions)", explique le rapport.

C'est d'abord sur le continent asiatique que les classes moyennes vont exploser. L'exemple de l'Inde est présenté comme le plus impressionnant : 47 % des ménages avaient des revenus annuels supérieurs à 5 000 dollars en 2010, et ils seront 80 % d'ici à 2020, selon les projections d'Ernst & Young.

Vient ensuite l'Amérique du Sud, portée par le Brésil, le Mexique, l'Argentine et la Colombie. L'Afrique devrait suivre, puisqu'elle va enregistrer dans les dix ans à venir la deuxième plus forte croissance en chiffres absolus, après le continent asiatique.

Page 50: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 51: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 52: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

45 millions de Chinois avec un revenu supérieur à 70.000 dollars

Ceci hisse peu à peu ces zones urbaines parmi les plus riches du monde. Le PIB de Mexico devrait progresser de plus de 60% entre 2013 et 2030, une croissance dépassant largement celle de nombreuses villes européennes ou japonaises. L'étude montre que le PIB des 150 plus grandes villes de Chine devrait tripler d'ici 2030, passant de 8000 à 25.000 milliards de dollars. L'empire du Milieu devrait compter 45 millions de ménages urbains dotés de revenus supérieurs à 70.000 dollars. Ceci permettra à Shanghaï de se hisser à la huitième place mondiale contre la 69e aujourd'hui.

Le pouvoir d'achat s'améliorera également sur le continent africain. La projection table sur 30 millions de personnes ayant un revenu de 5 à 10.000 dollars. Cela étant, ils seront encore loin du niveau des pays développés. Selon les estimations de Ernst and Young, il faudra 172 ans pour que le PIB par habitant à Lagos égale celui d'un New-Yorkais, contre 35 ans à Pékin ou 40 ans à Sao Paolo.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/08/13/20002-20140813ARTFIG00025-la-moitie-des-megalopoles-seront-dans-les-pays-emergents-d-ici-2030.php

Page 53: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

les classes moyennes et le marché intérieur dopent la croissance des produits issus de la transformation des productions agricoles indiennes

Page 54: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 55: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 56: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

5 -Des économies fortement intégrées au le marché mondial

Page 57: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 58: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 59: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

-des ressources naturelles exportables pour certains émergents

Page 60: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 61: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 62: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 63: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

-Emergents: les «ateliers» du monde ?

Page 64: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 65: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 66: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Réduire la dépendance aux technologies étrangères

Dévoilé en mai 2015, le plan de Pékin a un objectif simple. Assurer la montée en gamme de l'appareil industriel, alors que le taux de croissance de la Chine a fléchi ces dernières années. Dans les secteurs à forte main-d'oeuvre, l'inflation des salaires a rendu d'autres pays plus compétitifs. « A partir de 2010-2011, les usines de jouets ou d'habillement ont commencé à partir au Bangladesh, en Malaisie, en Thailande », rappelle Hui Zhang, vice-président du pôle robotique d'ABB en Chine.

Après avoir été l'atelier du monde, le pays veut trouver de nouveaux relais de croissance en s'appuyant sur la consommation de sa classe moyenne. Pour cela, il lui faut fabriquer des produits de qualité supérieure. Une mutation qui impose d'acheter des robots (lire ci-dessous), d'automatiser des usines bas de gamme et de prendre la vague du numérique. « La Chine a raté les trois premières révolutions industrielles, elle ne veut pas manquer la prochaine », explique Haicheng Tchang, ingénieur en chef au sein du groupe spatial CASC. Pékin veut aussi réduire sa dépendance aux technologies étrangères. Une dizaine de secteurs stratégiques ont été sélectionnés (robotique, aéronautique, véhicules verts, nouveaux matériaux, biomédecine...) avec l'idée de multiplier brevets et standards chinois dans ces domaines. Cette montée en gamme va générer une vague d'acquisitions, à l'instar du récent rachat du fabricant allemand de robots Kuka.

A la Foire industrielle de Shanghai, la Chine a célébré les vertus de l'usine intelligente et de la robotisation. Des objectifs hissés au rang de priorité absolue par le pouvoir central. ¤ Pékin veut pousser les usines du pays à fabriquer des produits de qualité et trouver de nouveaux relais de croissance en s'appuyant sur la consommation de la classe moyenne.

https://www.lesechos.fr/2016/11/quand-latelier-du-monde-veut-faire-monter-en-gamme-ses-usines-226217

Page 67: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 68: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation
Page 69: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Une spécialisation dans les NTI pour l'Inde: services en ligne basés sur les nouvelles technologies, internet, finance.. et les technologies de pointe

https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 70: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 71: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

6- Le poids des IDE dans la croissance économique des Emergents

Page 72: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 73: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Industrie et recherche de pointe. ex de l'Inde https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 74: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 75: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 76: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 77: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

La construction des infrastructures : un moteur de la croissance. Exemple de l'Inde

https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 78: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 79: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 80: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 81: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 82: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Une croissance basée sur des investissements «verts». exemple de l'Inde

https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 83: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 84: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

https://www.eoiparis.gov.in/docs/15260196882.pdf

Page 85: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation

Un salaire minimal de 83 euros par mois

Les salaires minimaux pour les ouvriers les plus mal payés ont augmenté d’un peu plus de 50 % ce mois-ci, pour atteindre 8 000 takas (83 euros) par mois. Mais les ouvriers intermédiaires se plaignent de n’avoir eu qu’une augmentation dérisoire au regard de l’augmentation du coût de la vie, notamment celui du logement.

L’économie du Bangladesh, pays de 165 millions d’habitants, repose largement sur l’industrie textile. Des millions d’ouvriers sont employés à bas coûts dans près de 4 500 ateliers, fabriquant à tour de bras des vêtements pour les distributeurs occidentaux comme H&M, Primark, Walmart, Tesco, Carrefour et Aldi. Les 30 milliards de dollars d’exportations du secteur textile représentent 80 % des exportations totales du pays.

Conclusion : émergence et développement ? Quelles synergie ?

Page 86: Cours 1 - Les pays des Suds : acteurs de la globalisation